Joyeux temps des Fêtes et meilleurs vœux pourL’automobile achetée est un modèle 2004 ayant...
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HIVER 2006-2007VOLUME 16, NUMÉRO 4
Association des marchands de véhicules d’occasion du Québec
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n 41
1670
17
Joyeux temps des Fêtes
et meilleurs vœux pour 2007
4 Commentaire du présidentTRANSITION
6 EN VITESSE
9 REFUS DE RÉPARER UNE AUTO D’OCCASION SOUS GARANTIE
11 PLANIFICATION DE FIN D’ANNÉE
12 APPRENEZ À CONNAÎTRE LES SERVICES-CONSEILS AUTOMOBILES
DE CAA-QUÉBEC
15 DossierLE MARCHÉ DES AUTOMOBILES ET CAMIONS LÉGERS
22 TRANSACTIONS ENTRE COMMERÇANTS
25 GROUPE DPA
27 ESP FÊTE SON DEUXIÈME ANNIVERSAIRE
HIVER 2006-2007VOLUME 16, NUMÉRO 4
CONSEIL D’ADMINISTRATIONDE L’AMVOQ
M. Michel Noël, présidentGarage Michel Noël enr., 180, de l’Anse
Beaumont, Bellechasse QC G0R 1C0Tél. : (418) 837-2244 / Cell. : (418) 563-9697
M. Gilles Deschenaux, vice-présidentGilJean Deschenaux inc., 6170, Vézina
Saint-Émile QC G3E 1P3Tél. : (418) 843-6013 / Cell. : (418) 564-1821
M. Claude Malo, secrétaireAutomobiles Claude Malo inc., 914, route 343
Saint-Ambroise de Kildare QC J0K 1C0Tél. : (450) 759-4619 / Cell. : (450) 758-0617
M. Roger Hébert, trésorierHébert et Vachon Automobiles inc., 9205, boul. Lacroix
Saint-Georges QC G5Y 2B6Tél. : (418) 227-0533 / Cell. : (418) 226-6077 / Fax : (418) 227-0538
M. André Hébert, directeurSaulnier Automobiles inc., 410, Dubois
Saint-Eustache QC J7P 4W9Tél. : (450) 623-7446 / Cell. : (514) 953-8670 / Fax : (450) 623-0580
M. Denis Forest, directeurLibre Entretien Denis inc., 3623, Mont-Royal
Saint-Hubert (région de Montréal) QC J4T 2G9Tél. : (450) 678-4820 / Cell. : (514) 953-2499
M. Daniel Gervais, directeurGervais auto inc., 300, 108e avenue
Saint-Georges-de-Champlain QC G9T 3M7Tél. : (819) 538-3375 / Cell. : (819) 538-5355
M. Christian Simard, directeurGestion Christian Simard, 1129, boul. Saint-Paul
Saguenay QC G7J 3Y2Tél. : (418) 591-3298 / Cell. : (418) 591-3298
M. Rhéal Sicard, directeurAuto Lavalloise ltée, 5045, boul. des Laurentides
Laval QC H7K 2J7Tél. : (450) 625-4775 / Cell. : (514) 916-4775
La revue AMVOQ est publiée par l’Association desmarchands de véhicules d’occasion du Québec (AMVOQ).
Elle est distribuée aux membres de l’AMVOQ ainsi qu’à certains organismes du domaine de l’automobile
et aux encans.
Direction de la publicationMe Richard Cliche
Directeur général et conseiller juridique
Publicité et développementYves Lapierre
Assistant à la rédactionMe Jean-François Cavanagh
Conception graphiqueSteve Harrison
ImpressionOffset Beauce
Dépôt légalBibliothèque nationale du Québec
Envoi de publication canadienneConvention no 40051661
Pour vos placements publicitaires, contactez l'AMVOQ afin de connaître lesformats et spécifications de publication.
5600, boulevard des Galeries, bureau 220Québec (Québec) G2K 2H6
Téléphone : (418) 627-2164 / Sans frais : 1 800 569-7007Télécopieur : (418) 627-0349
www.amvoq.ca / [email protected]
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SOMMAIRE
AMVOQ VOLUME 16, NUMÉRO 4
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DURANT L’ANNÉE 2006 NOUS AVONS ENFONCÉ L’ACCÉLÉRATEUR AU PLANCHER.NOUS AVONS PRIS LES BOUCHÉES DOUBLES EN TERME DE PUBLICITÉ ET DE VISIBILITÉ,NOUS AVONS SIGNÉ PLUSIEURS PARTENARIATS ET MIS À VOTRE DISPOSITION DESAVANTAGES PAR LE BIAIS D’ENTENTES COMMERCIALES. DES NOUVEAUX OUTILS ONTÉTÉ RENDUS DISPONIBLES SUR L’INTRANET ET VU LA DEMANDE DE SERVICESACCRUS DE LA PART DES MEMBRES ET TOUTES CES ENTENTES COMMERCIALESSIGNÉES, NOUS NOUS SOMMES RÉORGANISÉS EN AJOUTANT DU PERSONNEL ET EN CHANGEANT DE LOCAUX.
TRANSITION
Michel Noël
Commentairedu président
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Évidemment, tout ça a entraîné une augmen-tation des coûts, et une pression sur lesfinances de l’Association. Le fait que certainsdes programmes n’ont pas obtenu le démar-rage que nous espérions, a eu aussi pour effetd’augmenter cette pression mais il n’y a absolument rien là pour s’inquiéter. Nousprévoyons que la prochaine année sera plusdifficile, mais que par la suite, la situationreviendra à la normale.
On vous demande tout simplement d’adhérer àces programmes, de collaborer. C’est intéres-sant pour l’Association, et ça vous fait réaliserdes économies. Pour la très grande majoritéde nos membres, il y a des avantages signifi-catifs. Le cumul de toutes les économies réa-lisées et des ristournes de fin d’année donne,en bout de ligne, un résultat intéressant.
Nous avons fait de gros investissements enpublicité au cours des deux dernières années.Nous en sommes rendus à un stade où il y alieu de faire le point sur ce qu’on a réalisé et devoir de quelle façon on doit s’orienter. Nousavons l’intention de définir plus précisémentnotre axe de communication et de redéfinirnotre stratégie, en collaboration avec des pro-fessionnels du domaine avant de lancer uneautre campagne de publicité.
Notre réorganisation administrative et l’en-gagement d’un adjoint au directeur général quiest lui-même avocat va permettre de relancerles dossiers de la tps sur le ventes par les inter-médiaires de marché qui ne détiennent pas delicence de la SAAQ, de la définition de com-merçant, du regroupement des juridictions enmatière automobile et de la publicité.
La promotion de l’AMVOQ et de ses membresauprès des médias sera aussi un enjeu majeuren 2007. Elle est bien connue de certainsmédias et est devenue la référence pour lesgrands réseaux de télévision en ce qui con-cerne le commerce de véhicules d’occasion,mais il faut aller encore plus loin et faire ensorte qu’elle le soit pour l’ensemble des médias.
En terminant, permettez moi, personnellementet au nom du conseil d’administration, de vousoffrir nos meilleurs voeux à l’occasion de Noëlet du Nouvel An : santé, bonheur, prospérité etque tous vos souhaits se réalisent.
Joyeux Noël !
Bonne et heureuse année !
UNE ÉQUIPE QUI TRAVAILLE POUR VOUS !L’Équipe est là pour soutenir et servir l’ensemble des membres. Au fil des ans, l’AMVOQ a su recruter des gens compétents et de confiance,
consultez les au besoin.
Ils sont là pour vous !
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Michelle Lebel
Gestion des programmes
et Réception
Me Richard Cliche
Directeur général
et conseiller juridique
Yves Lapierre
Directeur
du développement
Me Jean-François
Cavanagh
Directeur général
adjoint et
conseiller juridique
Danielle Rompré
Comptabilité et
gestion de bureau
Édith Mercier
Cautionnement -
émission et
renouvellement
L’Équipe de l’AMVOQ
vous souhaite
de joyeuses fêtes !
NAPA : DES $$$$ À CHAQUE COMMANDEL’entente avec notre partenaire NAPA fonctionne très bien, en avez-vous profité ?
Plus vous achetez, plus vous économisez et plus vos ristournes s’accumulent ; il suffit d’acheter pour 10 000 $ pour en bénéficier. Le programme
s’applique aux pièces et accessoires d’auto (sauf les fluides), aux produits de carrosserie : peintures, « clear », etc... et à bien d’autres choses.
Appelez le représentant NAPA près de chez vous ou faites le 1 800 561-1127.
Napa et votre Association se sont engagés pour un premier terme de 3 ans et l’entente est renouvelable.
NOUVEAUTÉSDès janvier, vous pourrez utiliser des contrats électroniques et faire vos contrats en ligne, si vous êtes abonnés au GVO + de Technologies 20 /20.
Il en sera de même pour vos étiquettes de vitres. Plus besoin de formulaire, tout sera sur le web. Contactez Josée Duval au (514) 332-4112, poste 299.
Vos formulaires de contrats et étiquettes de vitre peuvent maintenant être commandés en ligne. Des frais de messagerie vous seront facturés au
tarif de 6,50 $
NOS SERVICES JURIDIQUESVotre Association vous offre un service juridique de première ligne qui est dispensé soit par Me Jean-François Cavanagh (Barreau 2003) ou Me Richard
Cliche (Barreau 1968), qui est aussi directeur général. Ce service concerne tous les aspects liés au commerce automobile :
• Droit civil
• Contrats
• Droit de la consommation
• OPC
• Taxes de vente
• Relations patron / employés
• Normes du travail
• Relation avec la SAAQ
Nos conseillers juridiques vous assistent aussi dans vos litiges avec les consommateurs devant la Cour des petites créances. A ce sujet, ils vous
assistent pour la rédaction de vos contestations et dans la préparation de l’audition en vous guidant quant à la preuve à apporter et en vous donnant
les références de jurisprudences appropriées.
Leurs services comprennent aussi la gestion des dossiers conciliation/médiation dans le cadre du programme avec CAA-Québec et la représentation
quand le dossier doit se rendre au Comité de conciliation pour décision. Ces services sont entièrement gratuits.
GUIDE DES FOURNISSEURSLe Guide des fournisseurs, l’avez-vous déjà consulté ? On y retrouve nos partenaires et leurs produits. Ne cherchez plus inutilement ce dont vous
avez besoin, consultez le d’abord.
F.B. PLUS (GARANTIE)Veuillez noter que F.B. Plus, distributeur de F&I et garanties, a réorienté ses affaires et n’est plus partenaire de l’AMVOQ. Nos partenaires en assurance
vie invalidité, garanties de remplacement et garanties mécaniques sont GARANTIE NATIONALE et ERM / AutoXtra.
en V I T E S S E
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UN CERTAIN NOMBRE DE CONCESSIONNAIRES DE VÉHICULES NEUFS ET PARTICULIÈRE-MENT DES CONCESSIONNAIRES DE LA MARQUE CHRYSLER ONT RECOMMENCÉ ÀREFUSER D’HONORER LES GARANTIES SI LE CONSOMMATEUR, À QUI VOUS AVEZVENDU UN VÉHICULE NE LEUR FOURNIT PAS TOUTES LESPREUVES D’ENTRETIEN. ÉVIDEMMENT VOS CLIENTS SONTMÉCONTENTS ET ÇA PORTE ATTEINTE À VOTRE CRÉDIBILITÉCOMME VENDEUR DE VÉHICULES D’OCCASION.
Cette façon de faire est contraire à la Loi sur la protection du consommateur et n’hésitez pas à en
informer vos clients, à les assister dans leur plainte à l’Office de la protection du consommateur et
à aviser le concessionnaire qu’il contrevient à la Loi en lui remettant copie de cet article et aussi
en le référant au site web de l’Office à la rubrique dont je reproduis ici un extrait :
(OPC/Dossiers spéciaux/Secteur de l’automobile/Refus de réparer une automobile sous garantie)
QUESTION :Un consommateur achète une automobile d’occasion chez un commerçant de voitures usagées.L’automobile achetée est un modèle 2004 ayant 30 000 km à l’odomètre. L’acquisition initiale aeu lieu au Canada. Cette automobile est toujours couverte par la garantie conventionnelle debase du fabricant, qui est d’une durée de 3 ans ou 60 000 km dans le cas sous étude. Le consom-mateur est allé chez le concessionnaire du fabricant parce qu’il éprouve des problèmes avec lemoteur. Le consommateur a essuyé un refus de réparer sans frais, au motif qu’il ne peut luifournir l’historique de l’entretien effectué sur l’automobile depuis sa mise en marché. Le consom-mateur a demandé à son vendeur de lui fournir ces documents, mais ce dernier ne peut lesobtenir.
QUELS SONT LES RECOURS POUR LES CONSOMMATEURS ?Le consommateur bénéficie de plusieurs protections offertes par la Loi sur la protection du consommateur (LPC). L’article 152 de la LPC est un énoncé du principe selon lequel « la garantiesuit le bien ». La garantie du fabricant est donc transmise à un acheteur subséquent qui béné-ficiera des mêmes droits et recours que le premier acquéreur. Notons par ailleurs que, bien quecela ne soit pas obligatoire, l’acquéreur subséquent a avantage à aviser le fabricant par écrit del’achat de l’automobile. Dans tous les cas, si la garantie n’est pas échue, elle doit être respectéeen tous points par le concessionnaire / fabricant.
Dans le cas présenté en exemple, le fabricant ne peut faire dépendre l’exécution de la garantiede la condition de prouver l’entretien, condition par ailleurs bien souvent impossible à satisfairepar l’acquéreur subséquent. Le commerçant ou le fabricant ne peut légalement refuser d’exé-cuter les travaux à ses frais au motif que le consommateur ne peut prouver l’entretien, à moinsqu’une expertise laisse croire que la composante semble être devenue défectueuse en raisond’un manque d’entretien. Il appartient au fabricant de faire cette démonstration. À moins d’unetelle démonstration, le fabricant doit normalement assumer les frais de la réparation (151 b LPC),tant pour les pièces que la main-d’oeuvre (153 LPC).
Il faut également considérer l’article 44 de la Loi sur la protection du consommateur qui spécifie
que les exclusions doivent être clairement mentionnées dans des clauses distinctes. Les conces-
sionnaires qui refusent de faire des réparations, si le consommateur ne leur fournit pas les
preuves d’entretien, contreviennent aussi à cet article car il n’y a rien dans les garanties des
manufacturiers qui oblige à fournir les preuves d’entretien, il aurait fallu que de soit clairement
écrit et que cette exclusion faisse l’objet d’une clause spécifique.
N’hésitez pas à nous signaler tout problème de cette nature. Nous verrons à faire immédiatement
le suivi avec les représentants des manufacturiers ou des entreprises de crédit qui vendent ces
véhicules par l’entremise d’un encan.
Me Jean-FrançoisCavanaghDirecteur généraladjoint et conseillerjuridique
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REFUS DERÉPARERUNE AUTOD’OCCASIONSOUSGARANTIE
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PLANIFICATIONDE FIN D’ANNÉE1
BernardPoulinAssocié, CA, M.Fisc.
LA FIN DE L’ANNÉECIVILE EST UN MOMENTPROPICE À L’EXÉCUTION
DE CERTAINES TRANSACTIONS DANS LE
BUT DE DIMINUER LACHARGE FISCALE
DES ACTIONNAIRES OU DE LA SOCIÉTÉ. CETTE CHRONIQUE
PRÉSENTERA BRIÈVEMENT
QUELQUES IDÉES SIMPLES QUI
VISENT L’ATTEINTE DE CET
OBJECTIF.
Il arrive que des employeurs versent des bonis
à leurs employés, incluant les actionnaires
travailleurs. Or, d’un point de vue fiscal, il est
généralement avantageux de déclarer un boni
en fin d’année et de le verser après cette fin
d’année. Ceci permet à la société de bénéficier
d’une déduction fiscale supplémentaire et
permet au bénéficiaire du boni de se prévaloir
d’un report d’impôt. En effet, si un boni est déclaré
dans l’exercice se terminant le 31 décembre
d’une année, mais que le bénéficiaire le reçoit
dans l’année suivante, la charge d’impôt
imputable à la réception de ce boni est différée
dans le temps. Cependant, l’employeur pourra
bénéficier d’une déduction au moment de la
déclaration du boni en autant que le paiement
s’effectue au plus tard 179 jours suivant la fin
d’année d’imposition où il est déclaré.
Une planification consiste à se départir de
placements qui ont perdu de la valeur. En effet,
au cours d’une année où un gain en capital a été
réalisé, il faut évaluer la pertinence de se départir
de placements qui ont perdu de la valeur. La
matérialisation de la perte en capital sur les
placements diminuera la charge d’impôt rela-
tive au gain en capital réalisé durant l’exercice.
Le moment d’acquisition ou de disposition
d’immobilisations utilisées dans le cours de
l’exploitation d’une entreprise doit être pris en
compte afin de diminuer le fardeau fiscal d’un
contribuable. Voici quelques idées de planification:
• Afin de maximiser les dépenses d’amor-
tissement, il est avantageux de faire l’acqui-
sition des immobilisations en fin d’année2
plutôt que d’attendre au début de l’année
suivante ;
• Une bonne planification du moment de dis-
position des immobilisations permet de
bénéficier d’une perte terminale et d’éviter,
si possible, une récupération d’amortissement;
il est donc préférable de retarder, lorsque
possible, la vente de tel bien dans l’année
suivant la fin d’exercice ;
• Il faut parfois réduire volontairement les
dépenses d’amortissement fiscal afin de
bénéficier pleinement des crédits d’impôt qui
sont disponibles pour une année donnée.
La mise en œuvre de ces idées peut contribuer
à l’essor économique de votre entreprise ;
toutefois, cela se planifie. Cette liste de planifi-
cation fiscale n’est pas exhaustive. Il en existe
plusieurs autres. Nous vous invitons à contacter
un fiscaliste de Raymond Chabot Grant Thornton
pour en savoir encore plus.
1 Les idées de planification dont il est fait part danscette chronique sont tirées du PlaniGuide fiscal 2006-2007 publié par Raymond Chabot Grant Thornton.Puisque chaque situation est particulière et que leslois fiscales sont complexes, il importe de discuteravec des professionnels oeuvrant dans le domaine dela fiscalité afin d’évaluer l’impact fiscal de ces idéesde planification.
2 Pour les contribuables qui sont incorporés, il estimportant de noter que la fin d’exercice ne correspondpas toujours à l’année civile.
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Kacya Cotton
Membre du comitéde conciliation/médiation de l’AMVOQet de CAA-Québec
APPRENEZ À CONNAÎTRE LES SERVICES-CONSEILSAUTOMOBILES DE CAA-QUÉBEC
Les services-conseils automobiles
Tout d’abord, permettez-moi de vous présenter
ou de vous expliquer ce que sont les services-
conseils automobiles. Ce service existe depuis
1974 et a comme principal mandat de répondre
aux membres de CAA-Québec qui ont des
questions concernant ce vaste domaine qu’est
celui de l’automobile. Ce service compte douze
agents d’information qui s’occupent de guider
les membres et de prodiguer (par voie télé-
phonique) conseils et suggestions sur plusieurs
sujets : le processus d’acquisition d’un véhicule
neuf ou d’occasion, le choix des pneus d’un
véhicule, les références d’un bon garage pour
faire effectuer des réparations automobiles,
etc. Les agents d’information proviennent de
divers champs d’activité. Ainsi, on compte parmi
eux d’anciens mécaniciens, patrouilleurs,
directeurs commerciaux, moniteurs de conduite,
conseillers techniques ou agents d’immatricu-
lation. De plus, un programme de formation
continue a été mis sur pied; il leur permet de
se tenir à jour et de suivre l’évolution de
l’« Automobile », pour toujours mieux con-
seiller les membres de CAA-Québec. Toutes les
informations données sont exclusives aux membres
de CAA-Québec, à l’exception des questions à
propos des sièges d’autos pour enfants.
Outils utilisés pour conseiller lesmembres de CAA-Québec
Afin que la réponse offerte aux membres
demeure uniforme, les conseillers ont accès à
un intranet qui leur fournit les réponses aux
questions qui leur sont posées. Cet intranet
compte plus de 85 catégories ou sujets de con-
sommation répertoriés; chacun est divisé en
sous-catégories et produit, de ce fait, un très
grand éventail de réponses pour nos membres.
Un programme d’essais de voitures neuves
leur permet d’évaluer les véhicules mais aussi
d’approfondir leurs connaissances des nouveautés
technologiques automobiles. On peut d’ailleurs
lire ces essais sur le site www.caaquebec.com
Les agents peuvent aussi parfois consulter dif-
férents ouvrages, comme le Guide de consom-
mation de carburant, différents guides d’autos
neuves, divers sites Internet, etc. Toutefois,
comme le but recherché est de donner une
réponse uniforme à tous les membres, le
recours à ces ouvrages se fait toujours sous
supervision. Par ailleurs, une opération réseau-
tage a été mise sur pied il y a quelques années.
Cette opération permet aux services-conseils
automobiles d’échanger de l’information avec,
par exemple, les constructeurs automobiles,
les fabricants de pneus, des entités telles que
le BAC (Bureau des assurances du Canada),
l’Association canadienne de l’industrie du
caoutchouc, Transport Canada, la National
Highway Traffic Safety Administration (NHTSA)
aux États-Unis, et bien d’autres.
« Dossier membre » : inscription desréponses fournies
En plus de travailler avec l’intranet pour
chaque appel et pour chaque demande, les
agents inscrivent, au dossier du membre, les
sujets qui ont été traités et les réponses qui
ont été fournies. De cette façon, les services-
conseils automobiles sont en mesure de pro-
duire en tout temps un rapport qui permet de
connaître les statistiques d’appels et de sujets
traités. De plus, si un membre a, par exemple,
contacté les services-conseils automobiles
pour obtenir la valeur marchande d’un véhicule
d’occasion, (un prix de liste), et qu’il a égaré
l’information qui lui a été transmise, il peut rap-
peler et il suffira à l’agent de retourner dans son
historique d’appels pour retrouver l’information.
Les détails fournis au cours de l’appel initial
apparaissent dans cet historique : la marque
du véhicule, sa version, son équipement, son
kilométrage et le prix qui avait été mentionné.
Vos outils
N’oubliez pas que vous aussi possédez des
outils qui vous permettent de bien guider vos
clients : vous êtes membre de l’AMVOQ et vos
clients qui sont membres de CAA-Québec ont à
leur disposition un programme de conciliation/
médiation qui, en cas de différend, permet
d’éviter de longues et coûteuses procédures
judiciaires. Vous avez également accès à des
outils de recherche d’historique automobile,
vous pouvez établir la valeur à long terme de
vos clients et j’en passe... En outre, vous avez
l’avantage de vous trouver « dans » le marché :
si vous restez bien à l’écoute, vous pourrez
prendre le pouls de ce marché et vous adapter
à ses changements. Par le fait même, vous
facilitez la réussite de vos transactions (pour
vous comme pour votre clientèle) et assurez la
survie et la progression de votre commerce.
La communication a bien meilleur goût
Au fil des sujets traités et des questions
posées aux agents d’information des services-
conseils automobiles, sans compter l’évolution
rapide et perpétuelle de ce fascinant domaine
dans lequel nous travaillons, il peut arriver que
vous trouviez incorrecte l’information transmise
aux membres de CAA-Québec. Sachez tout
d’abord que les services-conseils automobiles
s’efforcent de donner des renseignements
objectifs qui ont pour but de préserver la tran-
quillité d’esprit des membres. Le but n’est
évidemment pas de nuire aux commerçants,
mais plutôt de bien guider les membres dans
les divers processus, parfois complexes, qui
caractérisent le domaine de l’automobile.
Bien sûr, vous aussi possédez une expertise
dans le domaine et votre point de vue peut dif-
férer de celui des agents de CAA-Québec. Si
c’est le cas, prenez le temps de nous contacter
et de nous en faire part. Bien souvent, il ne
s’agit que d’un malentendu ou d’une mauvaise
interprétation. Avec les éléments mentionnés
ci-dessus, il est facile de faire la lumière sur
une situation que vous pourriez juger irritante.
Les commentaires constructifs sont toujours
bien accueillis. De plus, cette fameuse opération
réseautage dont je vous parlais plus haut peut
aussi bien vous inclure. L’échange d’information
est souvent bénéfique pour les parties impliquées
et votre contribution pourrait nous permettre de
nous ajuster au marché et à différentes situations
impliquant CAA-Québec, ses membres, ou encore
vous-même.
En conclusion
Ne perdez pas de vue que nous avons au moins
deux points en commun : assurer la satisfaction
de vos clients et des membres de CAA-Québec,
et favoriser leur fidélité ! Soyez toujours trans-
parent, tenez-vous aussi informé que possible
sur les éléments qui peuvent vous aider (ou sur
ceux qui pourraient vous nuire... pour mieux les
éviter !), à bien accompagner et conseiller vos
clients, et à obtenir leur satisfaction. Fait à ne
pas négliger, CAA-Québec peut constituer une
véritable source d’information pour vous, et vice
versa. La communication, c’est la clé du succès...
et de la reconnaissance de vos clients et des nôtres.
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LE MARCHÉ DES AUTOMOBILES ET CAMIONS LÉGERS
Me RichardCliche
Commentaire
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IL N’EST PAS FACILE DE SE RETROUVER DANS TOUTES CES STATISTIQUES CONTRADICTOIRES QUI CIRCULENT DANS LE MARCHÉ ET LES MÉDIAS D’INFORMATION. NOUS AVONS OBTENU POUR VOUS DES CHIFFRES EXACTS ET BIENQU’ILS NE RÉPONDENT PAS À TOUTES LES QUESTIONS, ILS NOUS DONNENT UN PORTRAIT DU MARCHÉ ET DE SON ÉVOLUTION AU COURS DES TROIS DERNIÈRESANNÉES. CETTE PÉRIODE EST PEUT ÊTRE UN PEU COURTE POUR Y DÉCELER DESTENDANCES À LONG TERME, MAIS CES DONNÉES NOUS PERMETTENT AU MOINS DEFAIRE CERTAINS CONSTATS ET DE DÉGAGER CERTAINES ORIENTATIONS. CES CHIFFRES PERMETTENT DE MIEUX QUANTIFIER CHAQUE SECTEUR DU MARCHÉEN IDENTIFIANT CLAIREMENT LES PARTS DE MARCHÉ ENTRE LES CONCESSIONNAIRES, LES MARCHANDS INDÉPENDANTS ET LES PARTICULIERS OUPRÉSUMÉS PARTICULIERS DANS LE DOMAINE DU VÉHICULE D’OCCASION.
Les tableaux 1 nous donnent les transactions avec au moins un changement de propriétaire qui ont eu lieu au cours des années 2003, 2004 et 2005. Ils incluent un
certain nombre de véhicules qui bien que transigés ont été retirés de la circulation au cours des années de référence. Les tableaux sont indicatifs du marché total.
Tableaux 1
(1) : Automobiles et camions légers de 3 000 kg et moins, qui ont eu au moins un transfert de propriété durant la période. Les véhicules ayant eu plus d'un transfert de propriété sont comptés une seule fois. Source : SAAQ (2006-10-02)
2003
AGE ANNÉE (1) NOMBRE
FABRICATION TRANSIGÉ
2006 N/A
2005 N/A
2004 82 581
2003 351 974
1 2002 78 854
2 2001 77 062
3 2000 140 067
4 1999 77 894
5 1998 49 398
6 1997 46 481
7 1996 39 546
8 1995 54 273
9 1994 53 014
10 1993 62 165
11 1992 71 982
12 1991 65 972
13 1990 61 663
14 1989 53 246
15 1988 45 670
1987 à 1981 73 402
1980 à 1971 9 427
1970 à 1961 2 132
1960 à 1911 997
TOTAL 1 497 800
2004
AGE ANNÉE (1) NOMBRE
FABRICATION TRANSIGÉ
2006 N/A
2005 100 114
2004 315 477
1 2003 73 463
2 2002 65 587
3 2001 98 507
4 2000 93 453
5 1999 48 845
6 1998 48 171
7 1997 46 581
8 1996 41 035
9 1995 57 173
10 1994 57 300
11 1993 62 838
12 1992 69 854
13 1991 60 459
14 1990 52 520
15 1989 41 959
1988 34 258
1987 à 1981 53 150
1980 à 1971 7 829
1970 à 1961 2 162
1960 à 1911 1 021
TOTAL 1 431 756
2005
AGE ANNÉE (1) NOMBRE
FABRICATION TRANSIGÉ
2006 81 707
2005 330 847
1 2004 53 505
2 2003 59 403
3 2002 103 303
4 2001 106 066
5 2000 55 484
6 1999 44 956
7 1998 46 819
8 1997 46 712
9 1996 42 106
10 1995 59 615
11 1994 56 213
12 1993 59 167
13 1992 61 523
14 1991 49 882
15 1990 40 384
1989 29 869
1988 23 850
1987 à 1981 37 842
1980 à 1971 6 690
1970 à 1961 2 038
1960 à 1911 914
TOTAL 1 398 895
NE
UFS
NE
UFS
NE
UFS
USA
GÉ
S
USA
GÉ
S
USA
GÉ
S
AMVOQ VOLUME 16, NUMÉRO 4
17
Véhicules neufs
L’ampleur du marché du véhicule neuf était déjà connue, ces données nous four-
nissent des chiffres précis. Ce marché a subit une contraction de 4.3% au cours de
l’année 2004 soit 18874 véhicules. La diminution de 3027 unités en 2005 pourrait
nous amener à conclure que ce fut un incident, mais il serait plus sage d’attendre
les chiffres de 2006 avant de conclure car les ventes de l’automne 2005 ont été
dopées par des promotions exceptionnellement alléchantes des manufacturiers.
Ainsi, le marché du véhicule neuf a connu une diminution de 5.1% depuis 2003.
Tableau 2
Diminution Diminution Différence Diminution
entre 2003-2004 entre 2004-2005 Totale
(18 964) (3 027) (22 001) 5.1%
Véhicules usagés
Malgré la brièveté de la période de référence, il est clair que le commerce de
l’automobile et du camion léger d’occasion est dans une période de recul, sauf pour
le segment des véhicules de 3 à 5 ans qui a connu en 2005, par rapport à 2004,
une augmentation de près de 24048 véhicules transigés (voir tableau 1-2005).
Pour les véhicules de 6 à 15 ans, le phénomène va en s’accélérant.
Tableau 3
Entre Entre Différence Pourcentage
2003-2004 2004-2005
De 1 à 5 ans (43 420) (2 094) (45 504) (12.5%)
De 6 à 10 ans (5 219) (10 052) (15 271) (6.3%)
De 11 à 15 ans (10 903) (20 461) (31 364) (11.7%)
15 ans et plus 12 462 2 783 15 205 15.06%
Diminution des unités transigées
Les parts de marché
Des compilations et échantillonnages nous indiquent que pour l’année 2005, en ce qui concerne les véhicules de 1 an à 7 ans (de 2004 à 1998), il y a eu 469536 trans-
actions et que de ce nombre 309712 ont été vendus aux consommateurs et étaient en circulation au 31 décembre alors que 159824 l’ont été sans que les véhicules
ne soient immatriculés pour remise en circulation. Ce dernier chiffre peut sembler élevé, mais il faut le mettre en perspective avec un parc automobiles et camions
légers de 2386503 unités au 31 décembre 2004. Il inclut les pertes totales, les démantèlements, les remisages les exportations et les inventaires des marchands.
Un échantillonnage fait par la SAAQ, pour les véhicules transigés en 2005, nous permet d’établir que les concessionnaires accaparent 31% du marché de détail, les
marchands indépendants détenteurs d’une licence de la SAAQ 47.26% et que le ventes par les particuliers ou personnes morales ne détenant pas de licence totalisent
21.74%. Il est à noter que 59.3% des véhicules vendus par les indépendants licenciés sont acquis au gros des concessionnaires (28.05% du marché identifié). Bien que
ces données aient été extraites par échantillonnage, l’écart ne pourrait pas être que marginal et non significatif par rapport à un décompte selon ce que les préposés
de la SAAQ nous ont indiqué.
Tableau 4
Pour les véhicules de 1997 à 1910, selon le décompte de la SAAQ il y a eu 516 805 véhicules transigés dont 349 816 étaient en droit de circuler au 31 décembre
2005. Les marchands indépendants licenciés et les concessionnaires se sont accaparés de 53 % de ce marché, l’autre 47 % étant des ventes entre particuliers ou
considérées comme telles ; les autres 166 989 avaient été soustraits du parc automobile (parc total des véhicules de ces années au 31 décembre 2004 :
1 846 391) pour l’une ou l’autre des raisons mentionnées au paragraphe précédent.
Année Concessionnaires Marchands Concessionnaires Particuliers Total Marchandsdu modèle seulement d'occasion et marchands seulement d'occasion
seulement d'occasion* au total
1998 16,20 % 18,47 % 20,51 % 44,81 % 100,00 % 38,99 %
1999 22,47 % 18,31 % 20,26 % 38,96 % 100,00 % 38,58 %
2000 25,08 % 18,38 % 23,69 % 32,85 % 100,00 % 42,07 %
2001 28,12 % 18,00 % 42,02 % 11,87 % 100,00 % 60,02 %
2002 36,45 % 22,04 % 27,54 % 13,96 % 100,00 % 49,59 %
2003 37,21 % 19,30 % 26,43 % 17,05 % 100,00 % 45,74 %
2004 48,48 % 19,44 % 20,27 % 11,81 % 100,00 % 39,71 %
31,00 % 19,21 % 28,05 % 21,74 % 100,00 % 47,26 %
Répartition des ventes en 2005 d'automobiles et camions légers en circulation au 31 décembre 2005
*d’un concessionnaire à un marchand indépendant détenteur de licence (ventes au gros) revendue par l’indépendant (de nous).
AMVOQ VOLUME 16, NUMÉRO 4
18
Selon ces données, la part de marché au détail des concessionnaires en 2005
était de 96035 véhicules d’occasion des années 2004 à 1998 et leur marché au
gros, soit vers les marchands indépendants, de 88290 unités. Compte tenu des
orientations qui prévalent dans le marché du véhicule d’occasion, la plus
grande partie des ventes de véhicules de 1997 à 1910, encore en circulation au
31 décembre 2005 où un commerçant détenteur de licence est intervenu, ont été
faites par des marchands indépendants, les concessionnaires étant essentielle-
ment dans le marché au gros et, à toutes fins pratiques, quasi absents de ce
segment de marché au détail. Toutefois on peut estimer leurs ventes au détail
à 10000 unités tout au plus sur un total de 106035 véhicules.
La part de marché des marchands indépendants détenteurs d’une licence pour
les véhicules de 2004 à 1998 était de 146370 véhicules et pour ceux de 1997 à
1910 de 175401 unités pour un grand total d’environ 321771 véhicules. Pour ce
qui est plus spécifiquement des membres de l’AMVOQ, les renseignements qu’ils
nous fournissent nous permettent de chiffrer leur part de marché à au moins
160000 automobiles et camions légers soit 50% du marché des indépendants
licenciés.
Le marché privé de la revente de véhicules d’occasion qui se chiffre à 231723
unités représente 35.2% du marché total. Ces statistiques ne nous permettent
pas de distinguer entre les vraies ventes entre particuliers et les ventes par les
intermédiaires de marché déguisées en ventes entre particuliers, mais elles nous
donnent un aperçu de l’ampleur que peut avoir la concurrence déloyale de ces
vendeurs de toute sorte et des pertes des gouvernements en taxes à la consom-
mation et impôts.
Sommaire des ventes
• Marchands indépendants détenteurs d’une licence 321 771
• Particuliers et autres intermédiaires 231 722
• Concessionnaires membres ou non d’une association 106 035
Total : 659 528
Le parc automobile
Le tableau qui suit nous donne l’envergure actuelle du parc automobiles et
camions légers.
Tableau 5
Source : SAAQ (2006-10-02)
Age Au 31 décembre Au 31 décembre Au 31 décembre2003 2004 2005
Moins 1 an 485 555 448 622 467 436
1 388 208 414 201 358 618
2 318 678 381 585 405 038
3 320 585 304 903 358 857
4 259 161 319 736 297 728
5 265 130 256 883 315 831
6 240 276 260 573 251 333
7 191 655 235 679 254 516
8 234 895 186 460 228 625
9 218 324 224 608 178 343
10 221 305 205 310 209 442
11 230 515 201 093 186 541
12 186 953 201 502 173 815
13 158 040 155 062 167 685
14 125 548 124 115 122 104
15 103 289 93 383 92 946
16 61 265 75 330 67 537
17 40 818 43 944 54 146
18 26 237 29 189 31 138
19 16 481 19 133 21 175
20 ans et + 45 688 51 583 57 804
Total 4 138 606 4 232 894 4 300 658
Entre 2003 et 2004, il a augmenté de 94288 véhicules et de 67764 véhicules de
2004 à 2005, pour un total de 162052. Cette augmentation est due aux véhicules
âgés de 1 à 5 ans dont le nombre est passé de 1551762 en 2003 à 1736672
en 2005 pour une augmentation de 184890 ou 11,9%. On constate aussi que
l’augmentation annuelle est en régression. C’est le reflet du marché.
La Table de concertation sur l'environnement et les véhicules routiers a
proposé au Ministre de l’environnement et des transports une mesure qui
rendrait obligatoire une inspection mécanique et environnementale effectuée
par un centre d’inspection de la SAAQ, afin d’obtenir une attestation de conformité
aux normes environnementales et de sécurité pour l’immatriculation de tout
véhicule de 8 ans et plus qui est transigé. Au Québec, en 2005, il y aurait eu
1 591 301 véhicules visés et les 349 816 qui ont été transigés et immatriculés
auraient dû se soumettre à cette mesure qui est susceptible d’accélérer
le retrait de la circulation d’un plus grand nombre de véhicules usagés
dangereux, ce qui dégagerait un espace commercial et marché supplémentaire.
Dès que les données de 2006 seront disponibles, nous vous reviendrons avec
un complément d’information.
Age En 2003 En 2005
De 1 à 5 ans 1 551 762 42 % 1 736 672 45 %
De 6 à 10 ans 1 106 455 30 % 1 122 259 29 %
De 11 à 15 ans 844 345 23 % 743 091 20 %
Plus de 15 ans 190 489 5 % 231 800 6 %
Tableau 6
AMVOQ VOLUME 16, NUMÉRO 4
19
AMVOQ VOLUME 16, NUMÉRO 4
20
Merci à nos partenaires et à nos membres !~
Joyeux Noël et bonne année !
AMVOQ VOLUME 16, NUMÉRO 4
21
AMVOQ VOLUME 16, NUMÉRO 4
22
LES CLAUSES À L’ENDOSDES FORMULAIRES DE VENTE ENTRE COMMERÇANT OU VENTEAU GROS SONT ÉCRITESDE FAÇON À PRÉTENDREÉLIMINER TOUS LESRECOURS DE L’ACHETEUR.TOUTEFOIS LA COURD’APPEL A ATTÉNUÉ LAPORTÉE DE CES CLAUSESCE QUI PERMET D’ENVISAGER LA CONSERVATION DE CERTAINS RECOURS.
TRANSACTIONS ENTRE COMMERÇANTS
Me RichardCliche
Chroniquejuridique
AMVOQ VOLUME 16, NUMÉRO 4
23
Elle a décidé que Le vendeur professionnel,
transigeant avec un acheteur professionnel, peut
valablement exclure ou limiter sa responsabilité en
regard de la garantie légale s’il établit qu’il ne con-
naissait pas le vice ni ne pouvait le connaître ou
encore s’il révèle à l’acheteur le vice qu’il connaît
(article 1733, premier alinéa, C.c.Q. a contrario).
(Hon Chamberland Garage Robert et als par 35)
La cour d’appel a rendu trois décisions le même jour et
sept des huit juges qui ont étudié la question ont
décidé dans le même sens.
Dans la cause trois Diamants Autos (1987) ltée (500-
09-004614-970) le juge Fish, au non de la cour écrit :
[35] Adopting the French approach, I would
find that the sale by appellant to respondent was
validly made without legal warranty and at the
risk and peril of the purchaser.
[36] As a matter of fact, in view of the admis-
sions made, it cannot be said that appellant was
aware of the defect in ownership that led to evic-
tion. Nor, as a matter of law, can it be said that it is
a defect of which the appellant “could not have
been unaware”, within the meaning of article
1733 C.C.Q.
[38] Finally, to the extent that professional
vendors, even when they sell to other professional
dealers in the same field, are presumed to be
aware of any defects in the thing sold, I would
hold that the presumption is rebuttable — and, in
this case, was in fact rebutted.
Les juges Fish et Robert ont rendu une décision majori-
taire au même effet dans (Auto Peliss ltée 200-09-
003146-005).
Dans la cause Garage Robert c... (500-09-0005235-
973) les juges Rochon et Delisle ont écrit :
Juge Rochon:
[13] Le vendeur est tenu de garantir le droit
de propriété et la qualité du bien vendu (1716
C.c.Q.).
[14] Cette garantie légale peut être totalement
exclue par la seule volonté des parties contrac-
tantes. L’article 1732 C.c.Q. stipule:
“1732. Les parties peuvent, dans leur
contrat, ajouter aux obligations de la
garantie légale, en diminuer les effets,
ou l’exclure entièrement, mais le
vendeur ne peut, en aucun cas, se
dégager de ses faits personnels.”
[15] L’article 1733 tempère la règle de
l’article 1732 C.c.Q. en ces termes:
“1733. Le vendeur ne peut exclure ni
limiter sa responsabilité s’il n’a pas
révélé les vices qu’il connaissait ou ne
pouvait ignorer et qui affectent le droit
de propriété ou la qualité du bien.
Cette règle reçoit exception lorsque
l’acheteur achète à ses risques et périls
d’un vendeur non professionnel.”
[17] Outre ce “caveat”, l’article 1733(1) C.c.Q.
ne prohibe pas les clauses d’exclusion de respon-
sabilité. Il les limite partiellement. Ces clauses ne
seront pas permises si le vendeur «connaissait
ou ne pouvait ignorer le vice».
[23] En résumé, si le vendeur professionnel
est en mesure d’établir qu’il ne connaissait pas le
vice ni ne pouvait le connaître ou encore s’il a
révélé le vice qu’il connaissait, il n’existe aucune
raison de lui refuser de façon péremptoire le
bénéfice d’une clause d’exclusion. Se pose
cependant la question du caractère de la
présomption applicable à la périphrase: «ni ne
pouvait ignorer».
[28] Selon qu’il s’agisse d’un fabricant, d’un
vendeur spécialisé ou non spécialisé, la pré-
somption de connaissance pèsera plus ou moins
lourdement, mais elle demeurera en principe
réfutable.
[30] En l’espèce, il est acquis aux débats que
l’appelant ne connaissait ni ne pouvait connaître
le vice du droit de propriété. Les numéros de
série décelables du véhicule automobile corres-
pondaient au certificat d’enregistrement du
véhicule. Il n’y avait aucun indice d’altération de
ces différentes plaquettes affichant ces numéros.
L’identification véritable du véhicule a été effec-
tuée par un policier spécialisé de la Sûreté du
Québec. Ce dernier a un accès privilégié auprès
des manufacturiers qui dissimulent à des
endroits variables sur le véhicule des numéros
de série. Ces derniers numéros permettent de
vérifier l’authenticité de ceux qui sont apparents.
Juge Delisle:
[54] Après avoir posé, comme principe, dans
le premier de ces deux articles,* le droit de modi-
fier par convention la garantie imposée par la loi
au vendeur à l’égard du droit de propriété ou de la
qualité de la chose vendue, le législateur a
indiqué, à l’article 1733 C.c.Q., les limites au-delà
desquelles le vendeur ne peut exclure ou diminuer
cette garantie. * (le juge réfère aux articles 1732
et 1733 du code civil)
[55] Ainsi
a) un vendeur ne peut jamais se
dégager de ses faits personnels;
b) ...
c) un vendeur professionnel ne peut
convenir d’une exclusion ou limitation
des mêmes garanties qu’à l’égard des
vices déclarés.
[57] Il est important de souligner que, dans le
cas du vendeur professionnel, la convention ne
peut valoir qu’à l’égard des vices déclarés. Pour
tous autres vices qui affectent le droit de pro-
priété ou la qualité du bien, le vendeur profes-
sionnel ne peut limiter ou exclure son obligation
de garantie parce qu’il est présumé connaître
ces vices.
[70] Il existe à l’encontre du vendeur profes-
sionnel une présomption de connaissance des
vices qui affectent le droit de propriété ou la
qualité du bien vendu, mais cette présomption
n’est pas irréfragable. La preuve pour la repousser
devra cependant être étoffée...
[71] Avant de déterminer si le juge de pre-
mière instance a bien appliqué, en l’espèce, les
principes qui se dégagent de l’obligation du
vendeur professionnel de garantir le bien vendu,
en voici le résumé:
a) le vendeur professionnel ne peut
exclure ou limiter sa garantie qu’à l’é-
gard des vices qu’il a révélés;
b) il y a, à l’encontre de ce vendeur,
une présomption de connaissance des
vices qui affectent le droit de propriété
ou la qualité du bien vendu; et
c) cette présomption n’est pas
irréfragable
Comme mentionné par les juges, les clauses de non
garanties ou de restriction de garanties à l’endos des
contrats de vente au gros ne vous empêchent pas de
réclamer quand même si le vendeur ne peut faire la
preuve qu’il lui était impossible de connaître ou de
découvrir le problème ou le vice qui affecte le
véhicule que vous venez d’acheter de lui.
Le code civil permet les clauses de limitation de
garantie entre commerçants, mais en même temps il
établit que le vendeur est présumé connaître le vice
qui affecte le véhicule ou le défaut dans le titre de
propriété ce qui vient limiter de beaucoup la portée
des clauses « aux risques et périls de l’acquéreur »
ou les clauses indiquant que le véhicule peut être
affecté de défauts qui en diminuent la valeur ou le
rendent impropre à l’usage auquel il est destiné.
Ainsi s’il s’agit d’un véhicule volé et que votre vendeur
était dans l’impossibilité de le découvrir par les
moyens habituellement disponibles, la clause va jouer
en sa faveur et vous n’aurez aucun recours contre lui.
S’Il s’agit d’un véhicule accidenté, il pouvait le savoir par
les banques de données de son manufacturier, s’il est
concessionnaire, ou encore en consultant AutoCheck
ou Carfax entre autres. Dans un tel cas il ne peut
repousser la présomption et les clauses sont
inopérantes, vous avez un recours contre lui. S’il s’agit
d’un défaut mécanique à une composante majeure qui
aurait pu être découvert par une inspection mécanique,
la présomption ne pourra être repoussée et vous con-
servez vos droits contre votre vendeur.
La présente opinion diffère de nos commentaires
antérieurs, mais notre recommandation demeure
toujours la même, rayez les clauses de limitation de
responsabilité à l’endos de ces formulaires de contrat
entre commerçants.
(Les soulignés sont de nous.)
AMVOQ VOLUME 16, NUMÉRO 4
24
Initiateur du programme d’assurance de votre
association il y a déjà 16 ans, et cabinet
meneur auprès d’ING, nous sommes fiers
d’être vos partenaires. Nos 26 employés,
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importance, ont tous à cœur de trouver le
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nombreux avantages du programme d’assurances
conçu spécialement pour vous. Et de vous en
faire profiter au maximum.
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confiance que vous nous témoignez année
après année et nous vous souhaitons santé,
bonheur, prospérité.
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AMVOQ VOLUME 16, NUMÉRO 4
25
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AMVOQ VOLUME 16, NUMÉRO 4
26
AMVOQ VOLUME 16, NUMÉRO 4
27
Ville Lachine, le 10 novembre 2006 – Le 30 octobre
dernier, les Enchères ESP célébraient leur
deuxième anniversaire. C’est sous le thème
Viva Las Vegas que tous les marchands étaient
invités à participer à une Super Vente.
Cette gigantesque fête s’est déroulée dans les
nouveaux locaux de ESP inaugurés en avril
dernier. Tous les marchands qui avaient transigé
au cours du mois d’octobre couraient la chance
de gagner un voyage pour deux à Las Vegas. À
la fin de l’encan, plusieurs prix de présence ont été
attribués et un super buffet fut servi à tous les
clients.
Le gagnant du voyage à Las Vegas est
Automobiles Brisson de Saint-Jean-sur-Richelieu.
C’est donc Monsieur Nicolas Brisson qui s’en-
volera pour Las Vegas où il aura entre autres la
chance d’assister au spectacle de Céline Dion.
Alain Boisvert, président des Enchères ESP,
remercie tous les clients qui se sont déplacés
pour cette célébration et il affirme que « sans
le travail exceptionnel de tous les employés, il
aurait été impossible d’obtenir le succès que
nous avons eu ».
ESP FÊTE SONDEUXIÈMEANNIVERSAIRE
Gérard Saint-GermainDirecteur du marketing
Enchères ESP(514) 489-3131
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AMVOQ VOLUME 16, NUMÉRO 4
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