JOURNÉE DU PARDON

Vendredi 16 mars 2018

Samedi 17 mars 2018

Secteur de Saint–Maur-des-fossés

église Notre-Dame du Rosaire

Les pages s’adressant plus particulièrement aux enfants sont

jaunes, distribuées séparément et signalées par ce dessin :

Les pages s’adressant plus particulièrement aux jeunes sont

signalées par ce dessin :

Le samedi,

célébration de la Parole

à 10h, 14h et 16h

Ce livret vous est offert, vous pouvez le conserver.

Vivre une Journée du Pardon, c’est accepter l’invitation à entrer dans une démarche de réconciliation avec soi-même… avec les autres… avec Dieu. C’est aussi vivre avec d’autres la rencontre avec Jésus–Christ et reprendre la route grâce à Lui qui dit : « Que vienne ton Royaume de joie et de paix »

Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 15, 1-32 Jésus prit la parole : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur

des bandits ; ceux-ci, après l’avoir dépouillé et roué de coups, s’en allèrent, le

laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et

passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de

l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut

saisi de compassion. Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et

du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et

prit soin de lui.

Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à l’aubergiste, en lui

disant : “Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai

quand je repasserai.” Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme

tombé aux mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répondit : « Celui qui a fait

preuve de pitié envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi, fais de même. »

Prendre soin

Nous avons coutume de lire cette parabole en considérant qu’elle nous enseigne qui est le prochain. Il semble que cette interprétation, pour juste qu’elle soit, n’est pas suffisante.

Les Pères de l’Église avaient une autre lecture. Le Samaritain, c’est le Christ. Et l’homme blessé, abandonné, comme les foules sans berger, c’est Adam défiguré par le péché, mais aussi par la dureté de l’existence, par le malheur, par l’épreuve. C’est toi, c’est moi, c’est nous ensemble.

Tous, ils « voient », mais qu’est-ce que voir ? Les uns voient le danger que représente cet homme, danger d’impureté sans doute ; lui, le Samaritain, voit le malheur de cet homme, sa misère, et s’en émeut. Littéralement, ses entrailles en sont retournées ; cette expression n’est d’ailleurs réservée qu’à Jésus et à Dieu.

Comme le bon berger devant sa brebis malade, il bande le blessé ; puis il verse de l’huile pour adoucir sa plaie et du vin pour la désinfecter. Puis il porte le blessé sur sa monture, comme il porte la brebis sur ses épaules, comme il porte toute l’humanité, comme il porte sa croix – et par elle le péché de tous les hommes – comme il porte la condamnation de tous pour que tous en soient délivrés, et vient déposer le blessé à l’abri.

La mission de l’aubergiste à qui il confie le blessé est d’en prendre soin. La mission de l’Église, est de prendre soin de ceux qui ont été relevés par la miséricorde de son Seigneur, d’annoncer cette miséricorde, de la rendre effective et d’en vivre.

D’après Anne Lécu, dominicaine, théologienne, médecin en prison.

Chant : Si j’avais commis tous les crimes chant composé sur un texte de Sainte Thérèse de Lisieux

Moi, si j’avais commis tous les crimes possibles, Je garderais toujours la même confiance, Car je sais bien que cette multitude d’offenses, N’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent. (bis) Oui, j’ai besoin d’un cœur, tout brûlant de tendresse, Qui reste mon appui, et sans aucun retour, Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse, Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour. (bis)

Non, je n’ai pu trouver, nulle autre créature, Qui m’aimât à ce point, et sans jamais mourir. Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature, Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir. Je ne sais que trop bien que toutes nos justices N’ont devant ton regard pas la moindre valeur ; Et pour donner du prix à tous mes sacrifices, Oui, je veux les jeter jusqu’en ton Divin Cœur.

Non, Tu n’as pas trouvé créature sans tache Au milieu des éclairs Tu nous donnas ta loi, Et dans ton Cœur Sacré, ô Jésus, je me cache. Non, je ne tremble pas, car ma vertu c’est Toi.

Le sacrement de la réconciliation

Mode d’emploi

• Découvrir ou redécouvrir le sacrement de réconciliation :

Se confesser n’est pas forcément facile. Il ne faudrait pas ajouter à cette démarche la crainte devant le rituel : Comment se présenter ? Comment cela se passe-t-il ? Y aurait-il des « formules » à dire ? Toute sorte de questions bien légitimes pour tous ceux qui découvrent ou redécouvrent ce sacrement.

Voici donc le déroulement « classique » de ce sacrement de la réconciliation, pour que la rencontre avec Dieu – ce qu’est tout sacrement – en soit encore plus simple, lumineuse et – mais oui ! – joyeuse.

• Comment aller du péché à la réconciliation?

«Aimez-vous les uns les autres comme je vous aime».

Cette parole, ne pas vouloir l’entendre, ne pas vouloir la vivre, c’est être pécheur.

Car le péché est un manque d’amour.

Nous sommes libres, parfois nous n’utilisons pas cette liberté dans le sens de Dieu, nous sommes pécheurs. Le sacrement de réconciliation commence par une relecture de nos actes à la lumière de l’Evangile. Nous pouvons alors nous poser quelques questions (examen de conscience).

• La Réconciliation est une démarche:

o C’est accepter ce que nous sommes et ce que nous avons fait. o C’est revenir vers Dieu, ce qui implique un regret. o C’est reconnaître ses péchés, pour les dépasser et réussir notre vie. o C’est chercher à s’améliorer avec l’aide de l’Esprit Saint et la volonté ferme de

ne plus pécher à l’avenir.

• La rencontre avec le prêtre:

Pourquoi?

Aller voir un prêtre, c’est se mettre en présence du Christ par son intermédiaire. Il portera sur vous le regard de Dieu. C’est une façon de signifier que vous voulez vous ouvrir à nouveau à Dieu, aux autres, à votre avenir… Que faire? Que dire?

Après vous être préparé sincèrement, vous allez voir le prêtre; il est le représentant de Jésus Christ choisi par Lui pour vous pardonner vos péchés au nom de Dieu.

Vous pouvez vous présenter, lui dire votre prénom et quelques mots sur vous.

Vous faites le signe de la croix et vous pouvez dire: «Bénissez-moi mon Père, parce

que j’ai péché».

Ensuite vous dites ce que vous avez préparé (par écrit ou dans votre tête); si vous oubliez involontairement quelque chose, ce n'est pas grave: Dieu regarde le cœur

et sait que le vôtre est déjà plein d’amour.

Le prêtre, après vous avoir écouté, vous adresse la parole : conseils, soutien, explications. Il termine en vous indiquant une prière ou une action à faire en signe de réparation.

Vous dites votre acte de contrition (voir à la fin du livret).

Le prêtre, pour vous donner le pardon de Dieu, vous dit: «Au nom du Père, et du

Fils et du Saint Esprit, je vous pardonne tous vos péchés». Vous répondez «Amen»

(Je suis d'accord). Puis le prêtre vous envoie: «Allez en paix».

N’oubliez pas de remercier Dieu pour son Pardon. Vous êtes invité à déposer votre bougie allumée sur la Croix du Pardon au pied de l’autel.

Une proposition d’examen de conscience à partir des

fruits de l’Esprit Saint dans l’épître aux Galates

« Voici ce que produit l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, humilité et

maîtrise de soi. Puisque l’Esprit nous fait vivre, laissons-nous conduire par l’Esprit. » Galates 5, 22

Amour : Quel regard je porte sur les autres? Est-ce que je cherche à les aimer? A les servir? Est-ce que j’accepte de pardonner? Est-ce que je porte un regard d’amour sur moi qui suis l’œuvre de Dieu? Est-ce que je laisse les autres, mes parents, mon conjoint, mes amis, m’aimer en profondeur?

Joie : Est-ce que je mets de la joie autour de moi? Est-ce qu’il m’arrive d’être désagréable? Est-ce que je fais souvent la tête?

Paix : Suis-je un artisan de paix? Est-ce qu’il m’arrive de susciter les disputes? D’attiser les conflits en répétant des propos que je devrais garder pour moi? De ruminer de mauvaises pensées contre des personnes de mon entourage?

Patience : Est-ce que je veux tout, tout de suite? Est-ce que je m’énerve quand les choses ne vont pas à mon rythme? Est-ce que j’ai de la patience avec moi-même, ou est-ce que je désespère parce que je ne réussis pas dans certains domaines? Est-ce que je respecte chacun comme il est, avec ce que je considère comme des limites, des défauts?

Bonté : Est-ce que j’accepte de rendre service autour de moi? Est-ce que je cultive un regard positif sur les autres? Est-ce que je fais confiance?

Bienveillance : Est-ce que je cherche le bien de l’autre? Ou est-ce que je mets l’autre à mon service? Est-ce que je m’intéresse aux malades, aux personnes seules, à ceux qui sont dans la peine? Est-ce que je prends soin de moi? Est-ce que je sais prendre du temps pour moi?

Foi : Ai-je une vraie confiance en Dieu? Est-ce que je prie régulièrement? Est-ce que je vais à la messe le dimanche? Est-ce que je confie à Dieu mes joies, mes peines, mes difficultés? Est-ce que je sais le remercier? Est-ce que je lui confie mes projets, ma vie, pour me laisser guider, ou est-ce que je lui dicte ma volonté?

Humilité : Est-ce que je cherche toujours à être le centre d’intérêt? Est-ce que je sais apprendre des autres? Est-ce que je sais reconnaître mes torts, mes erreurs? Est-ce que je sais demander pardon ? Présenter mes excuses?

Maîtrise de soi : Est-ce que je sais prendre du recul par rapport à ma colère, à ma peur, à mes déceptions, à ma faim? Est-ce que j’essaye de réagir dans la douceur? Ou est-ce que je me laisse aller à la violence, dans mes paroles ou dans mes actes?

Vendredi soir avec les jeunes 1 - Si la mer se déchaîne, Si le vent souffle fort, Si la barque t'entraîne, N'aie pas peur de la mort. (bis)

Il n'a pas dit que tu coulerais,

Il n'a pas dit que tu sombrerais,

Il a dit : "Allons de l'autre bord",

Allons de l'autre bord

2 - Si ton cœur est en peine, Si ton corps est souffrant, Crois en Jésus, Il t'aime, Il te donne sa paix. (bis)

3 - Si un jour sur ta route, Tu rencontres le mal, Ne sois pas dans le doute, Dieu aime ses enfants. (bis)

Pour te préparer... Voici un examen de conscience, qui peut t’aider à recevoir le Pardon de Dieu.

I - Envers mon prochain

Est-ce que… j'ai désobéi à mes parents? Je leur ai manqué de respect, je leur ai mal

répondu, je me suis moqué d'eux ? Je leur ai fait de la peine volontairement? J'ai refusé de rendre service, d'aider à la maison ? J'ai montré le mauvais exemple à mes frères et soeurs… ?

avec mes amis : je me suis battu avec les autres? Je les ai injuriés? J'ai gardé de la rancune, je me suis vengé? J'ai refusé de pardonner? Je leur ai donné de mauvais conseils, je les ai entraînés au mal ?

j'ai fait souffrir des animaux par méchanceté ? j'ai volé (de l'argent, des friandises, des objets…) ?

j'ai triché (au jeu, pendant un examen…) ? j'ai abîmé exprès les affaires des autres ? j'ai menti (pour m'excuser, pour faire du mal…) ? j'ai dit du mal des autres (même si c'était vrai = médisance) ? j'ai dit du mal des autres (alors que c'était faux = calomnie) ?

II - Envers moi-même

Est-ce que… Orgueil : J'ai été orgueilleux… entêté… susceptible… vaniteux… jaloux..

boudeur.. ? Avarice : J'ai refusé de prêter ce qui m'appartient (j'ai été égoïste)? Je n'ai

rien donné alors que j'aurais pu le faire (pour faire plaisir à l'autre… pour donner à un pauvre…) ?

Luxure : J'ai entretenu de mauvais désirs, de mauvaises pensées? J'ai participé à des conversations mauvaises ? J'ai mis des tenues indécentes, j'ai manqué de pudeur?

Envie : J'ai été jaloux? Je me suis réjoui du mal qui est arrivé à quelqu'un (même si c'est mon ennemi) ?

Gloutonnerie : J’ai bu trop d’alcool? J'ai abusé de la nourriture alors que je n'avais plus faim ?

Colère : Je me suis mis en colère? J'ai mis exprès quelqu'un en colère ? Paresse : J'ai retardé le moment d'apprendre mes leçons, de faire mes

devoirs… ? Je me suis laissé distraire au lieu de travailler ? III - Envers Dieu

Est-ce que… J'ai omis mes prières, j'ai manqué la Messe ? J'ai mal parlé de Dieu, de la religion, des prêtres… ? J'ai eu honte de me montrer chrétien? J'ai été superstitieux ? J'ai blasphémé, prononcé des paroles injurieuses contre Dieu, la Sainte

Vierge, les Saints… ? J’ai manqué d’amour envers les pauvres ?

Quand j’ai fait la lumière dans mon cœur, je vais trouver un prêtre,

comme si j’allais à la rencontre du Seigneur.

Rencontre avec le prêtre 1. Je m’installe à côté du prêtre, assis ou à genoux et je commence ainsi: «Bénissez-moi, mon Père, parce que j’ai péché».

Puis je fais le SIGNE DE LA CROIX avec le prêtre. 2. Je dis mes fautes : « Mon Père, j’ai…»

Tout ce que je veux que Jésus me pardonne. 3. Le prêtre, après m’avoir écouté, m’adresse la parole: conseils, soutien, explications… Il termine en disant: «Comme pénitence…» ou «En réparation…», et m’indique une prière ou une bonne action que je devrai faire. 4. Je dis mon acte de contrition:

Mon Dieu, j’ai un très grand regret de t’avoir offensé, parce que tu es infiniment

bon, infiniment aimable, et que le péché te déplaît;

je prends la ferme résolution, avec le secours de ta sainte grâce, de ne plus

t’offenser, et de faire pénitence.

5. Le prêtre me donne le pardon du Seigneur… Lorsqu’il trace sur moi le signe de la croix, je fais aussi le signe de la croix en même temps. Je vais porter ma bougie sur la Croix du Pardon devant l’autel. 6. De retour à ma place: je prends le temps de dire merci au Seigneur.

Florilège sur le pardon

Le sacrement de Réconciliation

Ce sacrement est appelé sacrement de Conversion puisqu’il réalise

sacramentellement l’appel de Jésus à la conversion (cf. Mc 1, 15), la démarche de

revenir au Père (cf. Lc 15, 18) dont on s’est éloigné par le péché.

Il est appelé sacrement de Pénitence puisqu’il consacre une démarche

personnelle et ecclésiale de conversion, de repentir et de satisfaction du chrétien

pécheur.

Il est appelé sacrement de la Confession puisque l’aveu, la confession des péchés

devant le prêtre est un élément essentiel de ce sacrement. Dans un sens profond

ce sacrement est aussi une “confession”, reconnaissance et louange de la sainteté

de Dieu et de sa miséricorde envers l’homme pécheur.

Il est appelé sacrement du Pardon puisque par l’absolution sacramentelle du

prêtre, Dieu accorde au pénitent le “pardon et la paix” (OP formule de

l’absolution).

Il est appelé sacrement de Réconciliation car il donne au pécheur l’amour de Dieu

qui réconcilie : “Laissez-vous réconcilier avec Dieu” (2 Co 5, 20). Celui qui vit de

l’amour miséricordieux de Dieu est prêt à répondre à l’appel du Seigneur : “Va

d’abord te réconcilier avec ton frère” (Mt 5, 24).

Dieu de la Miséricorde

Seigneur, tu es le Dieu de la miséricorde. Tu pardonnes toutes mes fautes. Chaque

fois que je viens pour te demander pardon, chaque fois que je vais me confesser,

tu me donnes ta miséricorde, tu effaces mes péchés. Merci Jésus pour ton amour

infini.

Ce que dit le Pape François

La Confession est le sacrement de la tendresse de Dieu, sa manière de nous embrasser.

La rencontre avec Dieu et avec les frères ne peut pas attendre nos lenteurs et nos paresses : l’invitation est pour aujourd’hui !

Trouvons le courage de purifier notre cœur, en enlevant les cailloux et les épines qui étouffent la Parole de Dieu.

Celui qui ne souffre pas avec le frère souffrant, même s’il est différent de lui par la religion, la langue ou la culture, doit s’interroger sur sa propre humanité. Tout étranger qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ.

Plus nous sommes enracinés dans le Christ, plus nous retrouvons la sérénité intérieure, même au milieu de nos contradictions quotidiennes.

Quand on prie, il faut le courage de la foi: ayez confiance que le Seigneur nous écoute!

Si nous sommes fidèles à Christ et que nous faisons le bien, nous pouvons répandre la lumière de l'espérance de Dieu.

Seigneur, apprends-moi à te contempler dans la beauté de la création et réveille notre gratitude et notre sens de responsabilité.

Jésus est toujours là, avec le cœur ouvert: Il ouvre la miséricorde qu'il a dans son cœur, pardonne, embrasse, comprends.

Notre joie contagieuse doit être le premier témoignage de la proximité et de l’amour de Dieu.

Réjouis-toi, car ta vie cache un germe de résurrection, un don de vie qui attend d’être réveillé.

Seigneur, Dieu d’Abraham et des prophètes,

Dieu d’amour qui nous as créés et nous appelles à vivre en frères, donne-nous la force d’être chaque jour des artisans de paix; donne-nous la capacité de regarder avec bienveillance tous les frères que nous rencontrons sur notre chemin.

Rends-nous disponibles à écouter le cri de nos concitoyens qui nous demandent de transformer nos armes en instruments de paix, nos peurs en confiance et nos tensions en pardon.

Prières

Prière du pénitent

Père très bon, j’ai besoin de Toi, je compte sur Toi pour exister et pour vivre. En ton Fils Jésus, Tu m’as regardé et Tu m’as aimé. Je n’ai pas eu le courage de tout laisser et de le suivre, et mon cœur s’est rempli de tristesse. Mais Tu es plus fort que mon péché. Je crois en ta puissance sur ma vie, je crois que Tu peux me sauver comme je suis maintenant. Souviens-Toi de moi. Pardonne-moi !

Demander pardon

Charles de Foucauld

Mon Dieu, pardon, pardon, pardon de ma tiédeur, pardon de ma lâcheté, pardon de ma dissipation, pardon de mon orgueil, pardon de mon attachement à ma volonté propre, pardon de ma faiblesse et de mon inconstance, pardon du désordre de mes pensées, pardon de me souvenir si peu, parfois, que je suis en votre Présence.

Pardon, pardon, pardon de toutes mes fautes, de toutes les fautes de ma vie, et surtout de celles que j'ai commises depuis le commencement de ma conversion !

Vous qui pouvez transformer des pierres en enfants d'Abraham, Vous qui pouvez tout en moi, convertissez-moi, Seigneur.

La Parole qui féconde et renouvelle

Madeleine Delbrêl

C'est dans notre vie que, du matin au soir, coule entre les rives de notre maison, de nos rues, de nos rencontres, la Parole où Dieu veut résider. C'est dans notre esprit qui nous fait nous-mêmes à travers les actes de notre travail, de nos peines, de nos joies, de nos amours, que la Parole de Dieu veut demeurer. La phrase du Seigneur que nous avons arrachée à l'Evangile dans une messe du matin ou dans une course de métro, ou entre deux travaux, ou le soir dans notre lit, elle ne doit plus nous quitter, pas plus que nous quitte notre vie ou notre esprit. Elle veut féconder, modifier, renouveler la poignée de main que nous aurons à donner,

notre effort sur notre tâche, notre regard sur ceux que nous rencontrons, notre réaction sur la fatigue, notre sursaut devant la douleur, notre épanouissement dans la joie. Elle veut être chez elle partout où sommes chez nous. Elle veut être nous-mêmes partout où nous sommes nous. La Parole du Seigneur, elle exige notre respect; si notre vie a des pauses possibles, elle veut posséder à la fois un peu ou beaucoup de ces pauses, elle exige que notre esprit s'occupe exclusivement d'elle, veut de lui le sacrifice de tout ce qui vaut moins qu'elle. Elle veut que l'on prie sur elle dans l'oubli de tout ce qui est si peu à côté d'elle.

Paroisse Notre-Dame du Rosaire

Saint Maur des fossés, 94100

http://lerosairesaintmaur.org/

Je confesse à Dieu

Je confesse à Dieu tout-puissant, Je reconnais devant mes frères, Que j'ai péché, en parole, Par action et par omission ; Oui, j'ai vraiment péché. C'est pourquoi je supplie la Vierge Marie, Les anges et tous les saints, Et vous aussi mes frères, De prier pour moi le Seigneur, notre Dieu.

Actes de contrition

Mon Dieu, Mon Dieu, j'ai un très grand regret j'ai péché contre Toi de T’avoir offensé, et mes frères, parce que Tu es Mais près de Toi infiniment bon, se trouve le pardon. infiniment aimable, Accueille mon repentir et que le péché Te déplaît. et donne-moi la force Je prends la ferme résolution, de vivre selon avec le secours ton amour. de ta sainte grâce de ne plus T’offenser et de faire pénitence. Amen

Je vous salue, Marie

Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.