Journal SOURCE Juin 2010

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SOURCE Association de Spina-Bifida et d’Hydrocéphalie Région de Montréal Juin 2010 À TOUS : UN ÉTÉ CHALEUREUX !

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Le journal trimestriel de l\'Association Spina-Bifida et d\'Hydrocéphalie de la Région de Montréal.

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SOURCE Association de Spina-Bifida et d’Hydrocéphalie Région de Montréal

Juin 2010

À TOUS :

UN ÉTÉ

CHALEUREUX !

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ASBHRM—JUIN 2010

Mot de la directrice

Chers membres,

J’espère que vous allez bien ! Hé oui, l’été est à nos portes. Le temps des vacances arrive à grands pas et quand on parle vacances, il faut aussi penser à la planification d’activités à faire avec les enfants (jeunes et moins jeunes). Et vous savez comme moi que ce n’est pas toujours évident de plaire à tout ce beau monde.

De mon côté, durant mes vacances, je ne ferai pas grand chose. Il faut dire que je suis allée passer une semaine en République Dominicaine au

mois de mars. De plus, j’ai fait l’acquisition d’une maison l’automne dernier donc, ma priorité pour cette année va être l’aménagement extérieur.

Pour ce qui est de l’Association, malheureusement (ou heureusement), Dame Nature n’a pas été des nôtres pour que nous puissions aller glisser au Mont Avila. J’espère que nous allons pouvoir nous reprendre en 2011. Le 17 avril dernier, 47 personnes se sont sucrées le bec à la cabane à sucre Lalande. Je suis particulièrement contente car, Madame Françoise Quigley-Chabot, la doyenne de nos membres et Madame Ginette Bélisle, directrice de l’ASBHQ étaient des nôtres.

Lors de la parution du journal de février dernier, je vous mentionnais que les membres du CA étaient pour prendre une décision pour ce qui est de la fête de Noël. Hé bien! À la demande générale, nous renouvelons la formule « quilles et souper au restaurant. »

Merci à vous d’avoir renouvelé votre adhésion à l’Association.

Nous prenons de plus en plus le virage informatique. En collaboration avec Monsieur Nicolas

Kolodenchuck, nous avons notre site internet ainsi qu’une nouvelle adresse courriel.

Afin d’organiser des activités qui sauront vous plaire, j’apprécierais que vous preniez un peu de votre précieux temps pour remplir et nous retourner le mini sondage qui se trouve à l’intérieur du journal.

P.S. : Cette année, l’ASBHRM fête ses 25 ans et l’ASBHQ ses 35 ans. Vous allez recevoir une invitation sous peu pour participer à une soirée pour souligner ces anniversaires.

Au plaisir de vous voir à cette soirée !

Liette Bernier

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Mot de la rédactrice

Partir, pour mieux continuer mon quotidien...Ce journal est le 2e de

l’année 2010, et malheureusement, le dernier pour moi. En effet, mon contrat fini le 8 juillet prochain. Je suis déçue, comme la plupart des gens qui finissent un emploi. Mais comme d’habitude, j’ai décidé de voir ça positivement.

Tout au long des 9 derniers mois, j’ai appris à utiliser 3 logiciels : WORD, ACCESS et PUBLISHER. Ceci m’a permis de renouveler l’image du journal et d’en produire 2 exemplaires, faire le dépliant de l’association, envoyer par courrier le renouvellement d’adhésion, les demandes de dons ainsi que les invitations aux

activités. De plus, je suis capable de m’occuper du publipostage, de faire des recherches sur le web et de créer une base de données. C’est plus que ce que j’espérais et j’en suis très fière !

J’ai aussi envoyé des cartes pour vos anniversaires, la fête des mères et bien sûr, les papas, vous allez avoir la vôtre !

Alors je peux dire que je pars l’esprit tranquille. Je me suis ouverte à apprendre et j’ai appris. J’ai toujours fait de mon mieux pour mettre en pratique ce que je venais d’apprendre. Il faut dire que j’ai eu de bons profs : merci à Virginie, Richard et Nancy. Vous avez été patients et généreux avec moi.

Maintenant il est temps pour moi de voler de mes propres ailes. Je ne connais pas l’endroit où je vais atterrir…mais ce sera le bon. La Vie va m’indiquer cet endroit car j’accepte de partir de l’Association, et que je suis ouverte au changement.

Finalement, j’ai hâte de voir ce qui m’attend !

Mot du trésorier

AH! LES SONDAGES ! Dans ce numéro de Source, on vous demande de remplir un sondage concernant les activités offertes par l’Association.

Ma première réaction face à un sondage ressemble à ceci : que ce n’est pas tellement important et que les autres vont finir par le remplir. Si votre réaction ressemble à la mienne, dites-vous que dans ce cas c’est tout le contraire. Si vous ne le remplissez pas, la direction et les membres du CA risquent de vous proposer des activités qui ne vous plairont pas.

Pour moi, trésorier de l’ASBHRM, ce n’est jamais une bonne nouvelle de voir des énergies et des ressources financières se perdre pour organiser des activités qui ne fonctionnent pas. Je vous demande donc de prendre quelques minutes de votre temps pour le remplir.

Merci! Et je vous souhaite de passer un bon été !

Raymond St-Jean

Isabelle Gagnon-Ready

Prenez soin de vous. Il n’y a personne d’autre que

vous-même pour le faire.

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La terre a tremblé… Et mon cœur aussi. Je me suis sentie impuissante en ne sachant pas quoi faire pour les aider. Le tremblement de terre du 12 janvier dernier à Haïti, c’est le cas de le dire, en a secoué plus d’un…

En fouillant sur Internet, j’ai appris comment se forme un tremble-ment de terre. La croûte terrestre est faite de plaques géantes qui bougent sous les continents et les océans. Les plaques voyagent continuellement les unes par rapport aux autres. Lentement, elles se frôlent et se poussent. Les rochers qui forment la croûte terrestre peuvent s’étirer comme un élastique. Mais ils ont une limite. Lorsque la croûte est trop étirée, elle se casse : cette cassure provoque alors les tremblements de terre. Les mouvements se font de haut en bas ou de gauche à droite. Ils sont très destructeurs.

Un tremblement de terre ne détruit pas seulement des maisons, mais des familles et des liens d’amitié. Si je me transporte sur place, j’imagine avoir peur, vivre du stress et pleurer; voir des gens qui ont perdu des êtres chers, d’autres, sauvés après plusieurs jours sous les décombres. Et surtout, plein d’effroi, des gens qui ne savent pas où aller, ni quoi faire…

Mais ce peuple est croyant. Plusieurs haïtiens prennent le temps de réciter des prières, ce qui leur donne de l’apaisement et de l’espoir. Certaines personnes gravement blessées, ne peuvent faire autre chose. Alors ils prient. Peut-être me direz-vous que c’est du temps perdu. Mais si ça les occupe, pourquoi ne pas les laisser faire ? Je crois qu’il y a une Énergie qui les guide dans leur quotidien.

Étant donné leurs grands besoins, (ils ont besoin de tout), il faudra plusieurs années de patien-ce avant de finaliser la reconstruction de ce pays.

Je compare ce tremblement de terre à un imprévu. Il nous arrive tous des pépins un jour ou l’autre. Moi, lorsque j’ai peur ou que je suis en colère, je ne sais pas quoi faire. Alors j’essaie de me calmer et de me répéter qu’il y a toujours une solution.

Bien sûr, je ne la vois pas immédiatement. Mais lorsque je garde mon esprit ouvert et positif, et que je suis patiente, je suis en mesure de continuer mon quotidien, même si mon problème n’est pas réglé. Et d’une façon inattendue, je reçois de l’aide pour mon problème, ou, je trouve la solution !

À tous les haïtiens, je vous salue et je vous envoie plein d’espoir !

Alors, je vous souhaite de trouver des solutions à vos petits tremblements de terre.

N’oubliez pas : laissez-vous guider par votre patience…

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Joyeux Anniversaire ! Joyeux Anniversaire !

Nous vous souhaitons que le bonheur soit au rendezNous vous souhaitons que le bonheur soit au rendez--vous ! vous !

OctobreOctobre

Fabio PetersFabio Peters 4 octobre4 octobre

Jude GiassonJude Giasson 6 octobre6 octobre

Benoit LebrunBenoit Lebrun 8 octobre8 octobre

Alexandre Beauchemin 13 octobreAlexandre Beauchemin 13 octobre

Pierre DionnePierre Dionne 13 octobre13 octobre

Eva MarkovitsEva Markovits 16 octobre16 octobre

Peter KorsosPeter Korsos 30 octobre30 octobre

JuilletJuillet

Denise LafranceDenise Lafrance 11erer juilletjuillet

Annie LafondAnnie Lafond 9 juillet9 juillet

Réjeanne QuindonRéjeanne Quindon--PicardPicard 10 juillet10 juillet

Nathalie TeeuwNathalie Teeuw 11 juillet11 juillet

Rita DesprésRita Després 13 juillet13 juillet

Danièle BoileauDanièle Boileau 15 juillet15 juillet

Yves SiroisYves Sirois 17 juillet17 juillet

Carole MimeaultCarole Mimeault 21 juillet21 juillet

Anny Després 23 juilletAnny Després 23 juillet

Michèle BarilMichèle Baril 27 juillet27 juillet

Claudette BrunelleClaudette Brunelle 30 juillet30 juillet

AoûtAoût

JeanJean--Guy AudetGuy Audet 3 août3 août

Robert ClaveauRobert Claveau 3 août3 août

Talia OrrTalia Orr 6 août6 août

Laurence P.Laurence P.--Rousseau 9 aoûtRousseau 9 août

Rémy DhaismeRémy Dhaisme--Martel 10 aoûtMartel 10 août

Isabelle StIsabelle St--JeanJean 12 août12 août

Keven CaddeoKeven Caddeo 12 août12 août

Martin Audet Martin Audet 18 août18 août

SeptembreSeptembre

Nicole Nadeau 8 septembreNicole Nadeau 8 septembre

Isabelle Giard Isabelle Giard 18 septembre18 septembre

Irène AllèsIrène Allès 20 septembre20 septembre

Claude DesprésClaude Després 30 septembre30 septembre

Un des buts de L’ASBHRM est d’organiser des activités afin que nous puissions nous rencontrer et échanger ensemble et ce, en ayant du plaisir.

Vous souhaitez voir de nouvelles activités dans notre programmation? Dans le but de se renouveler et de prendre le pouls de tous nos membres, anciens et nouveaux, nous vous demandons donc, par le biais de ce sondage, de nous faire part des activités que vous aimeriez que l’Association organise.

S.V.P. Prenez quelques minutes de votre précieux temps pour remplir ce petit sondage et nous le retourner dans l’enveloppe pré-adressée.

Souper de Noël Glissade sur tubes Cabane à sucre

Quilles Épluchette de blé d’Inde Activité créative (Mandala)

Cueillette de pommes Repas au restaurant Cinéma

Souper de Noël jumelé à une activité (quilles)

Conférences (suggestion de sujets) _________________________________________________________

Autres : précisez __________________________________________________________________

P.S. : Vos suggestions sont toujours les bienvenues.

Si vous désirez, ce sondage est disponible par courriel sur demande. N’hésitez pas à communiquer avec nous au (514) 739-5515 ou [email protected]

MERCI DE VOTRE COLLABORATION !

TANT – IMPORTANT – IMPORTANT – IMPORTANT – IMPOR

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Mon interprétation

Aux vacances de Noël, j’avais 2 semaines de congé. Je me suis demandée ce que j’allais faire, puisque ça faisait 2 mois que je venais travailler à l’Association. Je pensais m’ennuyer. Alors un ami m’a dit de prendre mon congé comme du repos, quotidiennement. C’est ce que j’ai fait.

Parfois, je garde des enfants. Il y a 3 parents qui ont eu besoin de moi. J’ai visité ma famille et mes amis. Résultat : Je me suis reposée…la tête.

Lorsque je suis revenue au mois de janvier, j’étais reposée et prête à continuer mon travail.

C’est pas facile de penser au travail et de se dire : ça peut attendre… ou bien : un tel s’en occupe présentement… Mais le but des vacances c’est de se reposer complètement.

Alors reposez-vous cet été… Passez du temps avec vos proches…

Vous allez voir, le travail peut attendre…

Citation

Les vacances, c’est la période qui permet aux employés de se souvenir que les affaires peuvent continuer sans eux.

- Tiré du livre : 1001 citations, Les Éditions Goélette

Pratiquer un exercice physique régulièrement est une suggestion de Chantal

Petitclerc, que j’ai trouvée dans le Guide officiel du défi sportif de cette année.

Voici des phrases inspirantes de sa part :

« Tout le monde s’accorde pour dire que pratiquer une activité physique sur une base régulière est un gage de bonne santé à long terme.

Cette affirmation est valable pour la population en général, et l’est d’autant plus pour une personne vivant avec une déficience,

qui sous-entend bien évidemment des limites, des contraintes. La santé physique devient alors synonyme d’autonomie et constitue,

par conséquent, une source de fierté.

Déficience ou pas, les limites sont, la plupart du temps, celles que l’on s’impose. En participant au Défi sportif, les personnes handicapées réalisent donc qu’elles ont plus de potentiel que de limites, et ça, ça n’a pas de prix. »

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Se sucrer le bec, c’est si bon ! Le 17 avril dernier nous étions 47 personnes à se

réunir à la cabane à sucre Chez Lalande. Tout était délicieux ! Même s’il faisait un peu frais, plusieurs personnes sont restées dehors pour jaser, en attendant que les autres arrivent.

Notre doyenne, Madame Chabot-Quigley était présente et très heureuse que la cabane soit près de chez elle cette année ! D’ailleurs, elle a gagné le prix de présence pour adultes, qu’elle n’a pas hésité à partager avec nous. Chère madame, votre sens du partage m’a touchée. Et gardez votre sourire. Il est beau.

Le prix de présence pour enfants est allé à Lucie Moya Garzon. Elle est venue chercher son prix en marchant derrière moi… je n’avais pas vu que c’était la gagnante et j’ai fait le tour des tables pour le savoir ! Elle était contente de gagner un prix !

De dehors, Nathalie Boëls a pris des photos des enfants qui étaient à l’intérieur, dessinant sur le bord de la fenêtre. Le résultat est magnifique. Bravo Nathalie !

Après le repas, on s’est bourré le bedon avec la tire. Croyez-le ou non, il y avait assez de neige pour donner de la tire à tout le monde ! Après, les gens ont continué de jaser et ont quitté peu à peu.

Ah ! J’oubliais ! Il y avait parmi nous un bébé prénommé Massimo. Beau comme un cœur. Il me faisait un beau sourire, mais quand je lui ai dit bonjour, il a tourné la tête…Ce n’est pas grave, c’est le sourire dont je vais me souvenir le plus !

Bref, ce fut une journée délicieuse !

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Historique de la fête nationale des Québécois: la Saint-Jean Baptiste

La fête de la Saint-Jean Baptiste était célébrée tous les 24 juin bien avant de devenir la fête nationale de tous les Québécois.

Les peuples païens célébraient le solstice d'été par un grand feu de joie, symbolisant la lumière qui était à son apogée.

Puis, sous le règne du roi Clovis, la France catholique conservera la tradition du feu de joie pour célébrer la naissance de Saint Jean le Baptiste, le cousin de Jésus. Il est appelé « le baptiste » puisque c'est lui qui a baptisé le Christ, marquant ainsi le début de sa vie publique. Jean est donc celui qui sera la précurseur du Christ, « la lumière du monde » - d'où le lien avec le solstice et le feu de joie.

La fête religieuse de Jean le Baptiste a donc une importance toute particulière pour tous les catholiques d'Europe, et spécialement pour ceux de France, où dans la nuit du 23 au 24 juin à Paris, le roi de France allume le feu de la Saint Jean. Une fois en terre d'Amérique, en 1636, les Français continueront de souligner cet événement. Dans la ville de Québec on ne comptait que 200 âmes. On sait aussi que le 24 juin de cette année-là, le gouverneur de Québec, monsieur de Montmagny, fit tirer à cette occasion cinq coups de canon.

Mais la St-Jean demeure avant tout, pour les Québécois qui étaient très pieux, une fête religieuse, qui donne souvent lieu à des processions dans les rues de la ville, comme plusieurs autres fêtes : celle de la Vierge Marie, St Joseph ou de Ste Anne. C'est en 1834 que la St-Jean-Baptiste passera de la fête religieuse au symbole national pour les Québécois.

Le 8 mars 1834, Monsieur Ludger Duvernay et quelques autres Montréalais d'élite fondent une société d'entraide et de secours dont le nom en dit long sur ses objectifs: « Aide-toi et le ciel t'aidera ». Cette société deviendra plus tard la Société Saint-Jean-Baptiste, active encore aujourd’hui.

Le 24 juin 1834, Mr Duvernay et 60 Montréalais d'origine française et anglaise organisent un banquet patriotique, la première véritable célébration « nationale » de la St-Jean. Il est important de souligner que si le nationalisme veut se libérer de l'emprise d'un pouvoir politique supérieur, à cette époque au Bas-Canada, « être nationaliste » signifiait donc désirer s'affranchir de la métropole, en l'occurrence la Grande-Bretagne. Il ne faut donc pas se surprendre de voir un grand nombre d'anglophones de Montréal participer à ce banquet nationaliste, dans les jardins de l'avocat McDonnell, près de l'ancienne gare Windsor.

Dans LA MINERVE, un journal de l’époque, nous pouvons lire la conclusion d’un article comme suit : « Ce banquet fut un véritable succès. Cette fête dont le but est de cimenter l'union des Canadiens ne sera pas sans fruit. Elle sera célébrée annuellement comme fête nationale et ne pourra manquer de produire les plus heureux résultats. »

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Le terme « Québécois"« n'est pas encore d'usage à l'époque; c'est ce qui explique l'emploi du terme « Canadien », ou « Canadien français ». Mise en veilleuse en 1837 et 1838, la fête renaît à Québec en 1842 en tant que fête religieuse, et donne lieu à une grande procession, puis à Montréal en 1843, dans les mêmes circonstances. Ce furent nos premiers « défilés de la St-Jean ».

Le 24 juin 1848, lors de la « parade de la St-Jean », une relique bouleverse la foule massée le long des rues de Québec : quelqu'un portait un des vestiges les plus précieux du Régime français, le drapeau du régiment de Carillon, qui avait été témoin de la brillante victoire des 3 500 soldats du général Montcalm contre une armée de 15 000 hommes, le 8 juillet 1758, à Carillon, aujoud'hui Ticonderoga dans l'état de New York. Ce drapeau fleurdelysé, l'ancêtre de l'actuel drapeau du Québec, fut depuis porté avec fierté, protégé dans un cylindre de métal, lors de tous les défilés de la St-Jean jusqu'en 1982, alors qu'il fut confié à l'Institut canadien de conservation, puis au Musée de l'Amérique française.

Aujourd'hui encore, la Société-St-Jean-Baptiste de Montréal organise le traditionnel défilé de la St-Jean, qui longe la rue Sherbrooke d'ouest en est pour se terminer au Parc Maisonneuve, où a lieu un grand spectacle populaire qui réunit plusieurs milliers de personnes chaque année. Ce n'est plus le drapeau de Carillon qu'on arbore, mais notre drapeau fleurdelysé bleu et blanc, qui a célébré ses 50 ans en 1998. Pour souligner les origines religieuses de cette fête, une messe est célébrée chaque 24 juin au matin par l'archevêque de Montréal dans la très belle église historique St-Jean-Baptiste, rue Rachel, angle Henri-Julien, sur le Plateau Mont-Royal, l'un des quartiers les plus riches sur le plan culturel et intellectuel, mais aussi l'un des plus cosmopolites. La messe est suivie d'une grande fête populaire dans les rues de la ville, où musique traditionnelle - gigues et rigodons - est à l'honneur.

Il est à souligner que l'église est située dans l'ancienne municipalité de Saint-Jean-Baptiste, qui fut comme la plupart des petites villes situées sur l'île, annexée à Montréal au tournant du siècle. Cette église est également un lieu culturel de première importance à Montréal, puisqu'en plus de posséder un magnifique orgue Casavant de quatre claviers et 68 jeux, elle accueille de nombreux concerts, tant de musique chorale que symphonique.

Selon une enquête du journal Le Devoir, 71,8% des Québécois croient que la Saint-Jean est vraiment la fête de tous les Québécois, peu importe leur origine, leur langue ou leur orientation politique. Ce sentiment d'appartenance était l'un des souhaits les plus ardents de René Lévesque. Le même sondage révèle que pour une grande proportion de Québécois, cette fête représente en effet un moment de fierté et se célèbre en famille ou avec les amis.

Alors je vous souhaite de célébrer chaleureusement avec les vôtres !

- Article inspiré par le site : www.claudenadeau.net

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Voici une photo de Liette et Raymond en vacances…

N’ont-ils pas l’air heureux ?

J’en ai profité pour « glisser »

7 erreurs…

Pouvez-vous les trouver ?

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FORMATION POUR PERSONNES HANDICAPÉES

Des personnes à mobilité réduite pourraient combler sous peu des postes vacants en assurance de

dommage, grâce à une formation que donnera le Cégep du Vieux Montréal.

Les candidats admissibles peuvent être paraplégiques, aveugles ou atteints d'une maladie

dégénérative. Ils doivent être capables d'utiliser un ordinateur.

Ce cours permettra à certaines personnes atteintes d'un handicap physique

de faire carrière comme courtier en assurance de dommage,

agent d'assurance, expert en sinistres ou souscripteur.

« Les participants ne se destinent pas aux postes qui requièrent des déplacements, comme expert en

sinistres ou souscripteur commercial. Par contre, plusieurs fonctions comme courtier ou agent ne

demandent pas une grande mobilité. D'ailleurs, ce sont les emplois pour lesquels les besoins de

main-d'œuvre sont les plus criants », dit Martine Garnier, conseillère en formation par intérim à la

direction de la formation aux entreprises du Cégep.

Un élève aveugle est à l’origine

de cette initiative du Cégep du Vieux Montréal.

Un étudiant aveugle qui suit actuellement une formation en assurance de dommage est à l'origine de

cette initiative. Son parcours académique lui a récemment valu une bourse de la Fondation de

l'institution d'enseignement.

Pour réussir ses études, il a entre autres obtenu des documents reproduits en braille.

Plusieurs entreprises sont disposées à faire une place à ces finissants. Desjardins Groupe d'assurances

générales compte déjà des agents à mobilité réduite parmi son personnel. « Nous sommes très

favorables à cette formation. C'est le profil des candidats qui compte avant tout », indique Caroline

Phemus, porte-parole du Mouvement Desjardins.

L'aménagement des lieux de travail ne présente pas de difficultés. Il se limite souvent à déplacer du

mobilier. « Ces candidats seront fidèles à un employeur, car ils ont été confrontés à des barrières au

cours de leurs recherches d'emploi », dit Mme Garnier. Les élèves potentiels manifestent de l'intérêt

pour cette formation.

Lors d'une récente séance d'information à Montréal,

des candidats sont venus de Sherbrooke

et de Mont-Laurier.

Cette formation est dispensée en collaboration avec la Chambre de

l'assurance de dommage, le Comité d'adaptation de la main-

d'œuvre pour handicapés et Emploi-Québec.

- Tiré de l’article écrit par François G. Cellier du journal LES AFFAIRES.

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ASBHRM—JUIN 2010

Association de Spina-Bifida et d’Hydrocéphalie Région de Montréal

Adresse postale : 14 115, Prince-Arthur, bureau 448, Pointe-aux-Trembles (Québec) H1A 1A8

Téléphone : (514) 739-5515

Télécopie : (514) 739-5505

Courriel : [email protected]

Site Web : www.spina-bifida-montreal.ca

L’ASBHRM a pour mission l’intégration et l’amélioration de la qualité de vie

des personnes atteintes et celles de leurs familles. Les services offerts sont :

- répondre aux demandes de nos membres - informer nos membres - organiser des activités sociales - organiser des activités d’information - produire et transmettre notre bulletin

OYÉ ! OYÉ ! OYÉ !

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Si vous êtes intéressé,

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