Paroisse Saint-Sauveur - 38 rue de la Fosse Marine - 37100 Tours - 02 47 54 46 19 - paroisse.saint-sauveur@orange.fr

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m a r s

Consultez notre site internet : www.saint-sauveur.doyenne-tours-nord.fr R e j o i g n e z - n o u s s u r

Pour les adultes : La Conférence Saint-Vincent-de-Paul du Christ-Roi constate une baisse alarmante de son stock alimen-taire dû au très grand nombre de colis distribués par ses soins. Ceci est en relation avec l'aggravation de la pauvreté sur Tours-Nord. Le Carême est un temps de prière et de partage : priez pour toutes ces personnes en difficulté et si vous le pouvez : offrez de l'épicerie (produits faciles à stocker (ex : conserves).

Pour les enfants : Priez l’Esprit Saint pour lui demander d’éclairer le choix des Pères Cardinaux dans l’élection du

futur Pape.

M i s s i o n d u m o i s

QU’AS-TU FAIS DE TON FRÈRE ?

H ier comme aujourd’hui,

Dieu interroge notre conscience : « Qu’as-tu fait de ton frè-re ?» (Gn 4, 9) Ce cri de Dieu doit retentir jour après jour pour nous, chrétiens, com-me un appel. Nous ne

pouvons nous adresser à Dieu, chaque jour, en lui disant « Notre Père » sans prendre conscience qu’il est le Père de tous les hommes avec lesquels il nous demande de dire « nous », en étant solidaire de chacun. Mais, de la même manière, pouvons-nous nous adresser à notre frère en oubliant la divine pa-ternité ? Dans son message de Carême pour cette année de la Foi, Benoît XVI nous éclaire : « À l’origine du fait d’ê-tre chrétien, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orienta-

tion décisive... Comme Dieu nous a ai-més le premier (cf. 1 Jn 4, 10), l’amour n’est plus seulement « un commande-ment », mais il est la réponse au don de l'amour par lequel Dieu vient à no-tre rencontre. […] Cette attitude naît avant tout de la conscience d'être ai-més, pardonnés, et même servis par le Seigneur, qui se penche pour laver les pieds des Apôtres et s'offre lui-même sur la croix pour attirer l'humanité dans l'amour de Dieu. » Ce carême qui s’offre à nous comme un don pendant tout ce mois de mars peut nous permettre de méditer et d’approfondir trois points : 1. Pour désirer servir mon prochain, il convient d’abord de se laisser servir par Dieu ! Nous connaissons la réac-tion de Pierre : « Me laver les pieds à moi ! Jamais ! » Et finalement : « Alors Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » (Jean 13, 8-9) Cette disproportion est la nô-tre. Accepterons-nous le regard d’a-mour que Dieu pose sur nous, tout

simplement et concrètement traduit par son pardon ? 2. Beaucoup de chrétiens, au nom de leur foi, se mettent au service des plus démunis : pauvres, étrangers, chô-meurs, désorientés… D’autres encore agissent pour que la dignité des per-sonnes, des enfants et des personnes âgées surtout, ne soient l’objet d’au-cun prix ; pour que la filiation demeure l’acte par lequel chacun peut s’inscrire dans une histoire, personnelle, familia-le, collective. Accepterons-nous de comprendre que, les uns et les autres, nous servons toujours l’unique dimen-sion christique de l’homme, de tout l’homme de tous les hommes ? 3. « Il n’est pas ici, Il est ressusci-té ! » (Mt 28, 6) Accepterons-nous que le cœur de notre foi, notre immense espérance, soit signe de contradiction dans un monde désolé ? N’ayons pas peur, ne soyons pas honteux d’être joyeux !

PÈRE THIBAULT

É d i t o

Vie des mouvements...

T é m o i g n a g e

C ela fait déjà presque 8 ans que l’activité Deux heures d’amitié autour d’un goûter avec Saint-Vincent-de-Paul

existe ! Au début, cette idée de goûter inter génération avait germé avec le Père Legoux, alors curé du Christ-Roi. Aujourd’hui, tous les 3e mercredis du mois au Centre Pastoral du Christ-Roi, l’équipe Saint-Vincent-de-Paul accueille une vingtaine de personnes pour partager goûter et amitié de 15 à 17 heures ! Histoires, devinettes, musique, bonne humeur, tout est là pour créer un climat de joie et de fraternité parta-gées !

Il y a un petit noyau dur avec Marie-Pierre, Simone, Jacqueli-ne, Marie, Jean-Paul et Christian… qui organise, accueille pré-pare le goûter et quelques animations... Et c’est tout naturellement que certains passent chercher

ceux qui ne peuvent se déplacer facilement pour ce moment tant attendu ! De beaux liens d’amitié se tissent…

N’hésitez pas à venir avec vos enfants pour égayer plus enco-re ce moment de convivialité… Vous y serez très bien accueil-lis !

Les équipes Saint-Vincent-de-Paul organisent aussi d’autres moments d’amitié notamment autours de petits ouvrages

comme le tri-cot, pat-chwork… les lundis de 15h à 17heures au 71 bis avenue Ma-ginot. [Pour plus de rensei-gnements, vous pouvez appeler

Simone au 06-67-91-33-35.] Vous êtes tous les bienvenus !

« La fête nourrit les cœurs, redonne l’espé-rance et une force pour vivre les souffrances et les difficultés de la vie quotidienne. (…) La fête est le symbole de ce à quoi l’humanité aspire : une expérience de communion ». JEAN VANIER, La communauté, lieu du pardon

et de la fête.

Q uelle est donc cette fête, proposée par le fondateur de l’Arche et qui

procure force, communion et joie ? Eli-sabeth la connaît. «Pendant 13 années, je me suis occupée de mes parents dé-pendants et gravement malades ; ils souhaitaient rester chez eux, je n’aurais pas sup-porté de les savoir ail-leurs», confie-t-elle, serei-ne. Au mois d’octobre der-nier, ce temps a pris fin : sa maman a rejoint le Seigneur, 3 ans après son pa-pa. «Et la dernière année maman a vécu chez moi, j’ai fait aménager une cham-bre et une salle de bains», raconte-t-elle en nous les faisant visiter : tout y est de plain-pied, accessible et assez vaste pour accueillir le lit médicalisé. Ces tra-vaux, les longs dossiers pour obtenir les

aides, le planning des différents interve-nants… Elisabeth a tout mené tambour battant. «Il a fallu trouver des relais pour s’occuper de maman quand je par-tais travailler. Mais la nuit, j’ai toujours été seule pour veiller sur elle». Ce qui frappe, bien sûr, c’est sa détermination et la sérénité avec laquelle elle évoque ces 13 années. Mais, au-delà de l’admi-ration devant ce choix radical et très lourd (physiquement, financièrement, émotionnellement), on est attiré par son sourire, sa joie. «J’ai fait cela par amour, je ne regrette rien. Je veux dire

aux autres que c’est une merveille de pouvoir vivre une telle relation jusqu’au bout avec sa ma-

man. C’est la tendresse qui nous a unies, maman était très douce. Ces temps de la fin de vie sont précieux, il ne faut pas passer à côté». Pudique, Elisabeth reste évasive sur les moments plus doulou-reux «il ne faut pas rester seul, être bien entouré : la famille, la paroisse, notre médecin de famille… m’ont soutenue.» Et c’est au cœur de la vie qu’Elisabeth a souhaité maintenir sa maman, gardant

sa maison grande ouverte aux très nom-breux passages, ne ratant jamais une occasion de recevoir, de faire une fête. Cette fameuse fête… Une photo laissée sur la table montre Simone, dans son lit, entourée de la jeunesse souriante qui vaque à ses occupations : une scène de vie ordinaire, heureuse. Comme pour dire que la vieillesse, le handicap et la mort font partie de la vie, rien de plus, certes, mais rien de moins !

« C’est la tendresse qui nous a unies »

Élisabeth Bodier

JOURNÉE PÉNITENTIELLE - 8 MARS

Confessions Notre-Dame d’Oé : 15h à 16h Saint-Symphorien : 15h à 16h Christ-Roi : 15h à 17h Notre-Dame-de-l’Europe : 16h à 18h Veillée Christ-Roi : 19h15

JOURNÉE COMMUNAUTAIRE - 10 MARS

Accueil à 9h30 Messe à 11h00 Verre de l’amitié Repas partagé Témoignage du Père Bruno : « Mission au Tchad : découverte et émerveillement » et Vêpres à 16h30

D epuis que la paroisse Saint-Sauveur regroupe

7 églises, il y a une seule comptabilité pour l’ensemble et il nous est apparu utile de vous donner un aperçu des finances. Le budget annuel est d’envi-ron 130 000 € et comme vous le voyez sur le camembert Recettes, la quasi-totalité des ressources provient des pa-roissiens. Le reste : 4% de subvention du diocèse. La principale recette est repré-sentée par les quêtes du di-manche, dites paroissiales. Après une chute de l’ordre de 8% en 2010, le montant s’est stabilisé à 44 000 € en 2011 et 2012. Deux autres ressources non négligeables sont les quêtes offices, ver-sées lors des baptêmes, ma-riages et sépultures, et les casuels qui sont les offrandes versées lors de ces cérémo-nies. Dans les participations diverses, on retrouve, entre autres, les sommes versées pour l’utilisation du Centre Pastoral. Il est nécessaire d’augmenter ces recettes pour faire face à des dépenses qui augmen-tent : l’inflation des factures EDF/GDF, le chauffage, les contrats de maintenance, les charges sociales, etc. L’entre-tien des bâtiments : en de-hors des églises anciennes (à charge des communes), nous devons engager un certain nombre de travaux d’entre-

tien ou de mise aux normes. Le poste amortissements nous permet d’étaler les gros travaux sur des durées lon-gues (15 à 20 ans), afin de ne pas déséquilibrer le résultat comptable. En ce début d’année 2013, nous avons engagé la réfec-tion de l’étanchéité à Notre-Dame-de-l’Europe (8 000 €). Les deux derniers vitraux du Christ-Roi (2 x 12 000 €) sont programmés également pour cette année mais les travaux de réfection du parvis (Tram) retardent le chantier. Rappe-lons que les 4 premiers vi-traux restaurés depuis 2010 ont coûté 48 000 € alors que les dons se sont élevés à 9 000 €…Un autre projet im-portant devrait aboutir cette année, c’est l’acquisition d’un terrain pour la construction d’un nouveau lieu de culte dans le quartier Monconseil. Ce projet dépasse la compé-tence de la paroisse et il est piloté par le diocèse. Le fi-nancement devrait être en partie assuré par la vente du presbytère de Saint-Symphorien mais nous au-rons l’occasion de communi-quer plus amplement en fonction de l’avancement de ce dossier. Je tiens à remercier ici les paroissiens pour leur généro-sité financière indispensable, les nombreux bénévoles qui donnent de leur temps pour faire vivre la paroisse et les membres du conseil Économique qui suivent de près les finances.

OLIVIER PONSARD, trésorier de la paroisse

…

Zoom sur les finances...

Rameaux : Dimanche 24 mars (horaires et lieux habituels) Messe Chrismale : Mardi 26 - 18h30 à la Cathé-drale Messe de la Cène : Jeudi 28 - 15h à N-D de l’Eu-rope (sacrement des malades) et 19h15 au X-Roi Chemins de Croix puis confessions : 15h : X-Roi, N-D de l’Europe, N-D d’Oé, Saint-Symphorien Office de la Passion : Vendredi 29 - 19h15 au XR Office des ténèbres : Samedi 30 - 12h au X-Roi Vigile Pascale : samedi 30 - 21h au Christ-Roi Messe de Pâques : Dimanche 31 mars (horaires et lieux habituels)

SEMAINE SAINTE

D e v e n i r s a i n t a v e c . . .

Saint Damien de Molokaï, géant de la compassion

P aysan belge flamand qui vécut dans la seconde moitié du XIXe

siècle (1840-1889), Joseph de Veuster de son nom laïc, prit l’habit chez les pères des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie, à l’âge de dix-neuf ans. Mis-sionnaire à Hawaï en 1863, il choisit, dix ans plus tard, d’être l’aumônier permanent de la presqu’île de Molo-kaï où étaient reclus les lépreux. Dans cette cité abandonnée de tous, il or-ganise la vie et fédère ces âmes en peine autour de projets communs. Son assistance aux lépreux attire des dons du monde entier et en fait le précurseur de l’aide humanitaire. Ce qui fait dire à Gandhi que « le monde […] ne connaît pas de héros dont il peut se glorifier et qui soit compara-ble au Père Damien de Molokaï ». Il conseille même à ses disciples de « rechercher à quelle source s’alimen-te un tel héroïsme ». Car l’adoration est permanente au village. Les soins de Damien vont aux âmes et

aux corps. Ces corps repoussants et nauséabonds qu’il aime au-delà du supportable, jusqu’à donner sa vie pour eux. En effet, en 1885, le père Damien contracte la maladie après vingt-deux ans de clôture dans la cité interdite. Sa souffrance est grande, sa compas-sion est totale. Il est l’image du Christ souffrant qui prend sur lui nos fautes, qui souffre avec nous. « J’ai accepté cette maladie comme une croix spé-ciale ». Il offre son martyre pour ses compagnons lépreux mais aussi pour l’humanité toute entière endurant mille lèpres. Comme Simon de Cyrè-ne, il porte sa croix à la suite du Christ et gravit le Calvaire durant les quatre dernières années de sa vie comme une ultime montée vers Pâques. Il « fait de sa vie un sacrifice » (Isaïe 53, 4) et se déclare « le missionnaire le plus heureux du monde ». « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40) : règle de

vie qu’il partage avec Mère Térésa, autre apôtre de la compassion, qui était présente à sa béatification en 1995. Benoît XVI le canonise en 2009. Il est un modèle pour beaucoup et notamment pour les missionnaires de points-cœur, œuvre internationale de compassion et de consolation.

A u pied du mont Horeb est le 1er volume d'une série de 7 romans très bien écrits et documentés.

Rentré plus tôt de classe que d'habitude, Nicolas pénètre dans le bureau de son père, inventeur de gé-

nie de choses inutiles... Le mot " temps " est inscrit sur le grand tableau blanc. Puis tout bascule... Nicolas et

Frédéric se retrouvent mystérieusement mêlés à l'histoire du peuple hébreu au temps de la Bible !

Les deux collégiens vivent l'histoire "en direct". J'avoue avoir ouvert ma bible pour "vérifier", et tout est

exact et bien retranscrit. Les enfants (à partir de 9 ans) comme les parents sont captivés, redécouvrent la

bible de l'intérieur et se l'approprient.

Jean-Michel TOUCHE, coll. Les messagers de l’Alliance, Au pied du Mont Horeb (TOME I), éd. Mailletard |

12,90 € - dès 9 ans

C haque jour, un commentaire du Credo par un maître chrétien, pour mieux comprendre et mieux

vivre le mystère de Pâques à l'invitation de Benoît XVI : "Nous désirons que cette Année suscite en

chaque croyant l'aspiration à confesser la foi en plénitude et avec une conviction renouvelée, avec

confiance et espérance".

Père Max DE LONGCHAMP, Carême2013... Pour les cancres à l’école des Saints, Spécial Année de la Foi,

éd. Centre Saint-Jean-de-la-Croix|3,50 €

U n p e u d e l e c t u r e . . .

Anne-Laure Nicolas et Marie-Claire Dulché nous proposent…