Journal interne déc 2013

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Journal interne de la section Relations Publiques Réalisé au cours de 2 e année Relations Publiques Madame Chiarlitti Haute École de la Ville de Liège - Catégorie économique

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Journal interne de la section Relations Publiques Réalisé au cours de 2e année Relations Publiques – Madame Chiarlitti

Haute École de la Ville de Liège - Catégorie économique

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L’équipe rédactionnelle Sommaire

What’s up in PR ? P 3 et 4

Entretien avec… P 5 à 7

Erasmusons-nous P 8 et 9

Que sont-ils devenus ? P 10 à 12

Trucs et astuces P 13 et 14

Mieux connaître ses études P 15 à 17

Portrait RP P 18

Que fait-on à Liège cet hiver ? P 19 à 21

De gauche à droite, en haut : Leila, Valentine, Charlotte, Alicia, Florian, Océane, Justine et Maxime. De gauche à droite, en bas : Sixtine, Florence, Shanthi, Evy, Julie et Daphné.

Suivez-nous sur https://www.facebook.com/leptitrp Clin d’œil

Internet, tout net ?

Café numérique Liège multiple

Be a hero, save a life Teambuilding

Bravo aux 3R pour

leurs projets !

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WHAT’S UP IN PR ?

Voyage en terres inconnues : Benoît Massart à la découverte des RP !

Nom : Massart Prénom : Benoît Age : 28 ans Profession : Secrétaire de la section Relations Publiques

Mais qui est donc ce mystérieux secrétaire, comment est-il arrivé jusqu'à nous, et que pense-t-il de notre section qu'il a depuis peu prise en charge? C'est ici que vous aurez toutes les réponses à vos questions !

Benoît Massart est un jeune secrétaire diplômé de l'Athénée Royal Charlemagne en « bureautique ». Après de multiples expériences dans le supérieur, Monsieur Massart se lance dans la vie active en exerçant le poste de secrétaire au sein de différentes institutions, comme l’école d’Hôtellerie et de Tourisme et la promotion sociale, avant d'être employé au sein de la Haute École de la ville de Liège en septembre 2008.

Mission 1 : qui est – il ?

Nous nous sommes habitués, pour les plus anciens, à la personnalité extravertie et joviale de Madame Bonacorsi, que nous pouvions entendre rire jusqu'au bout du couloir. Alors, il est normal qu'aujourd'hui, nous nous posions certaines questions sur ce nouveau secrétaire beaucoup plus discret mais tout aussi jovial…

Benoît Massart se décrit comme une personne « joyeuse et chaleureuse », il n'hésite d'ailleurs pas à communiquer sa bonne humeur en taquinant ses collègues et en faisant sourire toute personne s'étant levée du mauvais pied !

Il aime aussi nous faire partager ses dernières découvertes musicales en mettant un petit fond de musique dans son bureau… Vous pourrez ainsi patienter en écoutant David Guetta, Roch Voisine, ou encore Avicii. Cependant, vous n'aurez jamais l'occasion d'écouter la dernière symphonie de Mozart ou Beethoven car il a horreur de la musique classique !

En dehors du cadre professionnel, vous pourrez découvrir un grand amateur de football, sport qu’il pratique en 4ème provinciale au club de Berloz.

Liégeois de souche, vous pensez bien évidemment que Monsieur Massart soit un supporter du club du Standard… Et pourtant non ! À notre grand étonnement, c'est le club d'Anderlecht qui gagne sa préférence ! Il est aussi supporter du FC Barcelone.

Au-delà du sport et de la musique, Benoît Massart aime revêtir sa casquette de voyageur et découvrir de nouvelles contrées. Il a déjà visité l'Italie, la Suisse, l'Espagne et la République Dominicaine, et rêve de faire un jour le tour des États-Unis.

Comme la plupart d'entre nous, il est un utilisateur assidu d'Internet et des réseaux sociaux, notamment de Facebook, dont il ne peut plus se passer, mais vous pouvez aussi le retrouver sur Twitter.

Sa philosophie, son leitmotiv : « Vivre sa vie à 100%, en ne regrettant rien. »

Voyage au pays des RP… Mission 2 : que pense-t-il de la section ?

« Les étudiants de Relations Publiques savent vers quoi ils vont ; on sent qu'ils n'ont pas choisi ces études là au hasard. Ils savent ce qu'ils veulent et sont plus matures que les autres étudiants que j'ai eus en charge. »

Le conseil qu’il nous donne ? Être franc à tout instant, que ce soit au sein de notre milieu professionnel ou dans notre quotidien. « La franchise et l'honnêteté seront vos atouts et le plus beau de vos habits. » Amal Azzaoui

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Les coulisses de la soirée RPAINT

La soirée des étudiants de 2e année Relations Publiques a eu lieu le 7 novembre dans un café du Carré. Cela n’a pas été de tout repos pour les personnes organisatrices : manque de temps, d’organisation, mais aussi d’expérience.

Dans un premier temps, nous avons dû constituer un comité organisateur dans le but de rendre plus agréable notre voyage à Rome. Ce comité se compose aujourd’hui de six membres.

Le début des complications

Assez rapidement, des problèmes se sont fait ressentir. Tout d’abord, le temps jouait contre nous. Nous avions, en tout et pour tout, un petit mois pour organiser la première soirée.

Ensuite, concernant le choix du thème. La peinture fluorescente se voyait devancer les deux autres thèmes proposés lors du vote. Toutefois, cela s’est avéré devenir un thème d’une part fortement onéreux et d’autre part à mettre en place. Le plus compliqué restait encore les diverses recherches et commandes de peintures. Nous avons eu une bien mauvaise surprise en ouvrant la première commande ! Nous avions commandé des packs de couleurs pour environ 250 personnes, mais lors de la réception du colis, nous nous sommes rendu compte que ce dernier contenait 24 crayons différents et 7 malheureux petits pots de 15ml. Nous avons réagi tardivement avant de faire une nouvelle commande, d’environ 80 pots de 10ml, sans réellement être certains qu’ils seraient livrés à temps.

Manque de temps, mais aussi d’organisation… Nous nous sommes retrouvés le jour J à devoir régler toute une quantité de choses. Sur une simple après-midi, il nous fallait encore réaliser les différentes décorations et aller les placer. Nous devions aussi coordonner un rendez-vous à 15h à la banque et un autre à 16h avec notre sponsor. Après cela, il fallait encore nous assurer que la responsable du café avait préparé ce que nous lui avions demandé.

Nous avons été plutôt naïfs à ce sujet. En effet, le jeune homme s’occupant des lumières et du son nous avait promis des choses totalement irréalisables et ce dernier est parti bien avant la fin, nous laissant gérer seuls les derniers problèmes.

Echec ou réussite ?

On peut dire que la soirée a été une réussite. Le thème ayant fait sensation auprès des étudiants, nous avons pu estimer le nombre d’entrées à environ 200 personnes. Une jeune femme est même venue me voir durant la soirée en me disant: « C’est vraiment une super ambiance, vous devriez faire cela plus souvent dans le Carré ». Pour ce qui est des bénéfices, nous ne pensions simplement pas en faire à cause des nombreuses dépenses occasionnées par la peinture. Cependant, nous avons quand même réussi à réaliser quelques bénéfices grâce à la vente de celle-ci lors de l’événement.

Une expérience nécessaire

Bien sûr, on dit souvent que l’on apprend de ses erreurs. Et bien, c’est particulièrement vrai dans un métier tel que celui d’organisateur en événementiel ! C’est en prenant conscience de ce qui s’est bien ou mal déroulé durant l’événement que l’on pourra s’améliorer. Évidemment, cela ne peut se faire qu’en passant par un compte-rendu venant de chacun des membres organisateurs.

Organiser un évènement implique beaucoup de stress et d’investissement personnel, mais c’est avant tout, pour moi, une profession passionnante et remplie de belles rencontres !

À ne pas oublier lors de l’événement :

Un fond de caisse suffisant Du personnel de remplacement Un lieu sûr pour y déposer les recettes

de la soirée Le matériel sonore adéquat

Charlotte Loosveldt, membre du Comité RP

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ENTRETIEN AVEC…

Thomas, un Américain au pays des gaufres

Canada, États-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne, France, Grèce… Voici quelques pays qui décrivent avec soin notre globetrotteur préféré : Thomas Vandenburgh. Ce jeune Américain provenant du New Jersey est actuellement étudiant en 2e année Relations Publiques.

Ses proches le décrivent comme un garçon avenant, intéressé par tout ce qui l’entoure et curieux de découvrir. Il habite en Belgique depuis presque trois ans, mais a notamment vécu en France et dans le Connecticut. Diplômé en lettres classiques (latin et grec ancien) de l’Université du Connecticut, professeur d’anglais à Saint-Dié-des-Vosges en France, archéologue en Grèce à ses heures perdues, à 26 ans, on peut dire que notre yankee a déjà un bagage derrière lui !

Comment est-il arrivé parmi nous ?

Après ses quatre années d’études, notre American boy a réalisé qu’il n’avait pas envie d’être professeur de lettres classiques. Il a décidé alors de prendre des cours du soir de français et de réaliser un stage en France l’année suivante. Ayant rencontré un Belge à Montréal, il est venu visiter nos régions à plusieurs reprises et il a eu le coup de foudre pour la Belgique ! Pour la petite anecdote, Thomas ne savait même pas situer la Belgique sur une carte avant de voyager en Europe, mais il connaissait notre réputation pour le chocolat et les gaufres ! Après son stage, il a emménagé à Bruxelles afin de reprendre une formation en Traduction-Interprétation à L’ISTI. Suite à un visa expiré, il n’a pu partir en Erasmus et a décidé de changer totalement d’horizon en déménageant à Liège.

Pourquoi les « Public Relations » ?

Thomas m’a expliqué qu’avant de choisir cette section, il n’en connaissait pas les débouchés. Il était simplement attiré par les quatre langues dont dispose la formation. Il est important de rappeler qu’il parle couramment le français, l’allemand, l’espagnol et l’anglais bien sûr. Aujourd’hui, il sait dans quel domaine il aimerait se diriger. Son choix correspond à sa personnalité de voyageur : le tourisme of course ! Thomas m’a confié : « Les Belges sont des gens plus accueillants que les Français ; ils sont moins méfiants, ce qui m’a permis de sympathiser plus facilement. » Ces relations, à travers tous ses périples, ont évidemment étoffé son carnet d’adresses, ce qui lui sera utile dans les Relations Publiques.

Jules Verne disait : « Rien ne peut étonner un Américain ». Et pourtant…

Thomas a été surpris de voir que nos grandes surfaces fermaient non seulement "tôt" en semaine, mais aussi le dimanche ! Il reste également bouche-bée de savoir que l’on peut traverser la Belgique en trois heures à vol d’oiseau. Aux Etats-Unis, il devait en effet rouler plus de quatre heures pour trouver une grande ville ! Cela ne l’empêche pas de vouloir rester en Belgique de façon permanente, et entamer sa carrière ici à Liège. Il aimerait également séjourner en Flandre quelques mois afin d’apprendre le néerlandais. Une langue de plus à ajouter au palmarès du jeune polyglotte.

Si les Etats-Unis resteront à jamais sa nation, où il rendra visite fréquemment à ses parents pendant les vacances, Liège a conquis le cœur de notre jeune homme… Notre « Américain dans la ville », avec son accent de Beverly Jo Scott, a lui aussi conquis le cœur de la cité arente ! Valentine Diego Baragano

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Le baptême estudiantin ? Eux l’ont fait !

Il est rare de croiser au sein de notre chère HEL des étudiants baptisés… Et pourtant, nous en avons rencontré deux d’entre eux afin qu’ils nous parlent de leur expérience !

Ainsi, depuis le 12 novembre 2013, Cécile Lampertz, 19 ans, et Adrien Baijot, 20 ans, tous deux étudiants en 1re année Relations Publiques, sont baptisés.

Pour ce faire, ils se sont rendus à l’une des soirées organisées par le comité de l’école Ste Julienne. Il n’est pas nécessaire de s’inscrire formellement pour participer. Néanmoins, il est quand même conseillé d’arriver avant la soirée du parrainage, sinon, il vous sera impossible de vous faire baptiser par la suite. Afin de participer, il faut payer la somme de 80 euros.

Rien ne serait possible sans les parrains !

Le parrainage, c’est l’événement au cours duquel les parrains achètent leurs futurs bleus. Non pas avec de l’argent, mais bel et bien avec des bières ! Une fois achetés, ils s’appelleront respectivement les uns « parrains » et les autres « bleus ». Ensuite, la série de bleusailles peut commencer jusqu’au jour tant attendu : le baptême !

Les bleusailles, elles, ont lieu le mardi soir dans le carré. Bien souvent il s’agit de soirées déguisées où les bleus sont mis au défi de manger des aliments qu’ils n’aiment pas, voire qu’ils trouvent infects ! Quant au jeudi, c’est le jour des répétitions des chants. Ces chants se trouvent dans le carnet qu’ils ont reçu après leur parrainage. Dans ce carnet se trouvent également des missions individuelles ou de groupes. C’est lors des missions de groupes qu’ils apprendront à travailler en équipe. Chose qui leur servira dans

leurs études de Relations Publiques et dans leur futur métier !

Malgré de nombreuses rumeurs ou faits divers à propos du baptême, Adrien et Cécile se disent très entourés au sein du comité de St Julienne. Par exemple, on leur demande quelles sont leurs allergies afin d’éviter tout accident. De plus, une personne sobre est toujours présente pour les encadrer. Enfin, si peu le savent, lors des bleusailles, le maximum de bières que les bleus boivent est au nombre de deux. Une fois la bleusaille terminée c’est leur choix de rester pour faire la fête ou non.

Où en sont-ils maintenant ?

Après six semaines, Cécile et Adrien sont enfin baptisés et appelés « néos ». Il leur est désormais possible de devenir parrain ou marraine. Leur parcours ne s’arrête pas là ; ils pourront bientôt avoir leur « penne » s’ils le souhaitent. Mais il n’est pas nécessaire d’être « penné » pour parrainer ; tant qu’on est baptisé, c’est possible, même dans un autre comité.

« Nous avons trouvé notre seconde famille ! »

Le baptême a appris à nos deux futurs RP à travailler en équipe ou à se serrer les coudes, et ils en garderont un excellent souvenir. « Ces personnes sont devenues comme une seconde famille et nous nous entendions tous très bien ! », nous a dit Cécile. Il était tout à fait possible pour eux de gérer les cours et le baptême car chaque bleusaille se terminait à 22h30.

Pour conclure, beaucoup de préjugés à propos du baptême estudiantin, alors qu’en réalité, peu savent finalement ce qu’il en est vraiment, à savoir une aventure à tenter, sans risque, bien encadrée et où on peut faire de nouvelles connaissances tout en apprenant plus sur le folklore de notre ville de Liège !

Daphné Lallemand

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Concilier sa passion avec ses études

Iyad Shourbaji, étudiant de 1re année Relations Publiques, concilie sa vie d’étudiant et de joueur professionnel de basket. Motivation, rigueur et volonté sont donc les mots d’ordre de son quotidien ! En effet, les études de Relations Publiques demandent beaucoup d’implication et de temps et il est intéressant de voir comment Iyad arrive à gérer ses études et sa passion. Comment se passe son quotidien ?

Quel est ton parcours scolaire ?

J’ai commencé mes études à Neufchâteau, jusqu’à ma troisième secondaire. Ensuite, je me suis inscrit en « sport études basket » à Jambes, ce qui signifie avoir cours jusqu’à 16h, pour ensuite continuer la journée avec des entraînements de basket. Ces entraînements étaient donnés par différents coaches, ce qui était très enrichissant. Peu de temps après, je suis revenu à Neufchâteau, ma ville natale, pour continuer ma scolarité dans le monde de la comptabilité. J’ai eu la chance de pouvoir partir dans un centre de formation de basket en France, au Havre, durant 6 mois pour ensuite continuer 4 mois en Grèce à Athènes. A mon retour, j’ai terminé mes secondaires en comptabilité et je suis maintenant inscrit en Relations Publiques.

A l’heure d’aujourd’hui, où joues-tu au basket ?

J’ai toujours joué à Neufchâteau qui a une équipe de National 3, mais suite à différentes blessures graves, j’ai dû être opéré plusieurs fois. Après cet arrêt, j’ai pu reprendre le basket au Luxembourg en équipe nationale.

Éprouves-tu des difficultés à concilier les études et le basket ?

Il n’est pas toujours facile de suivre le rythme entre le basket et l’école. En effet, j’ai quatre entraînements par semaine ; je dois donc me rendre au Luxembourg, ce qui m’oblige à prendre le train quasiment tous les jours, et à revenir à Liège après pour assurer mes cours le lendemain. Etant répétant, je ne connais pas beaucoup les étudiants de 1re année, même si j’ai tissé de très bon liens avec certains.

Arrives-tu à profiter de tous les plaisirs que la vie estudiantine t’offre ou ressens-tu un décalage avec les autres jeunes de ton âge ?

Il est vrai que je dois me soumettre à quelques restrictions par rapport à mes camarades. Je dois suivre un régime assez strict et je ne bois plus d’alcool depuis quelques années. Maintenant, il m’arrive de craquer et de boire un verre de temps à autres pour divers événements, les soirées RP par exemple.

Iyad arrive à concilier ses études et sa passion du basket. Même si cela ne doit pas être évident tous les jours pour lui, il arrive toujours à garder le sourire et à être disponible pour les autres. Une belle preuve de maturité et d’implication. Iyad aspire à travailler dans la communication en conjuguant le sport et l’aspect social et marketing d’un chargé de Relations Publiques. Gérer la carrière des autres joueurs pour le futur lui semble un parfait compromis. Il est passionné et cela se ressent ! Peut-être aura-t-il même réussi à me réconcilier avec le sport ?

Florence Genin

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ERASMUSONS-NOUS

À la découverte du monde !

Si vous êtes curieux de découvrir d’autres modes de vie, changez de continent ! L’Amérique, l’Asie et l’Océanie n’attendent que vous ! Prenez votre courage à deux mains et tentez l’expérience !

Lorsque l’on parle de stage à l’étranger, beaucoup d’étudiants se focalisent sur des destinations dites « populaires » comme la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Italie ou encore le Luxembourg. Ce sont les plus connues, les plus vantées, et donc les plus prisées. Pourtant, il existe d’autres lieux de stages plus surprenants les uns que les autres qui méritent notre attention.

Avec quels organismes partir ?

Il existe différents organismes avec lesquels vous pouvez partir comme le WEP (World Exchange Program), EF (Education First), YFU (Youth For Understanding), AILS (Agency for International Language Study), My Internship Abroad et encore bien d’autres. Ces organes vous permettent de trouver une destination adaptée à votre âge, votre objectif (étudier ou trouver un stage) et à la langue que vous désirez approfondir. Les sites offrent beaucoup de destinations en Afrique/Moyen-Orient, Amérique du Nord, Amérique latine, Asie et Océanie. On peut citer par exemple le Sénégal, le Canada, les États-Unis, Le Brésil, l’Équateur, la Chine, l’Inde ou encore l’Australie. Des destinations que l’on croit hors d’atteinte et qui sont pourtant à portée de main.

Comment partir avec la HEL ?

Bien que la Haute École de la Ville de Liège favorise les stages sur le territoire européen, il est possible de partir au-delà de cette zone. La preuve : l’année dernière, une étudiante de Traduction-Interprétation a effectué son stage au Togo et cette année, deux étudiantes de 3e année Relations

Publiques partent à Hong Kong et en Australie. La HEL se soucie de vous ! Choisissez des destinations peu dangereuses pour optimiser vos chances de partir. Évitez donc des pays comme le Maroc ou la Bolivie même s’il est possible de regagner la Belgique à tout moment. Pour encore plus de sécurité, vous devez rendre un dossier à Madame Cuypers qui s’occupe des stages à l’étranger. Ce dossier doit contenir des informations sur le pays où vous vous rendez et sur votre lieu de stage, c’est-à-dire le nom de l’entreprise, où elle se situe et qui est votre maître de stage ou personne de contact. Vos motivations et votre niveau de langue (niveau obligatoire : B1) devront également figurer dans ce dossier. Enfin, n’oubliez pas d’y noter toutes vos assurances. L’école intervient si vous vous blessez sur le lieu de stage, mais pas en dehors.

Ce n’est pas l’école qui vous cherche un lieu de stage. Il est donc essentiel de vous préparer le plus tôt possible. Le timing parfait est de commencer ses recherches un an à l’avance. Les démarches sont longues et coûteuses. Une bourse de stage est disponible, mais elle est très minime.

Découvrez à présent mon interview de Géraldine Bricard, qui sera d’ici peu en Australie, pour en savoir un peu plus sur les démarches qu’elle a effectuées…

Shanthi Lopez Bujaldon

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Interview : Géraldine Bricard, étudiante en 3

e année

Relations Publiques Stage janvier 2013 : YFU, Australie

Pourquoi avais-tu envie d’aller au Canada au départ ?

Tout a débuté lorsque je suis allée à une conférence du Studyrama en février. Je suis une personne qui adore partir à l’étranger, alors je m’intéressais à toutes sortes de choses et cette conférence portait sur le Canada. J’ai tout de suite aimé le Canada car c’est un pays qui met plus en avant la formation pratique que les études en elles-mêmes. C’est également un pays très ouvert d’esprit. J’aime la « qualité de vie » qu’il y a là-bas, comme les espaces verts car ils sont très portés sur l’environnement, mais aussi la sécurité sociale et le fait qu’ils gagnent bien leur vie.

Pourquoi avoir choisi une destination hors Union Européenne ?

Il y a quatre ans, je suis partie un an aux Etats-Unis et depuis, j’ai attrapé le « virus » du voyage. J’aime voyager et découvrir de nouvelles cultures mais surtout, lors de mon séjour aux Etats-Unis, la culture américaine s’est imprégnée en moi et je n’arrive pas à m’en détacher. J’aime la langue, cette manière de vivre et de penser qui n’existe pas en Europe.

Tu avais choisi le Canada, mais tu pars en Australie. Pourquoi ce changement ?

Après avoir contacté plusieurs endroits au Canada, je me suis rendu compte que je ne trouvais rien. Plusieurs personnes autour de moi m’ont alors parlé de l’Australie. J’ai obtenu un rendez-vous avec un représentant d’Information Planet (entreprise qui organise des stages en Angleterre, aux Etats-Unis, au Canada et en Australie). Il m’a expliqué la difficulté de trouver un stage au Canada. Il faut tout d’abord avoir un VISA et ce VISA est soumis à un quota qui, apparemment, avait été déjà atteint pour cette année.

Donc il m’a parlé de l’Australie, c’était plus facile et le VISA était disponible en 6 jours. Après quelques recherches et demandes auprès d’organismes, YFU AUSTRALIE m’a répondu. C’était inattendu mais finalement, c’est un nouveau pays à découvrir et je suis très contente. J’ai un peu peur car je pars vers l’inconnu, mais je connais mon lieu de stage. C’est l’autre bout du monde, mais je suis quand même restée 1 an aux Etats-Unis donc je pense être capable de rester 3 mois en Australie ! Quelles difficultés as-tu rencontrées ?

Partir hors Europe, ce n’est pas évident administrativement parce qu’on favorise plutôt les échanges européens. Ce n’est pas évident de trouver un stage. Il ne faut pas s’y prendre à la dernière minute ou quelques mois avant car les délais de réponse sont plus longs. Les employeurs ont des papiers à remplir pour nous et c’est une contrainte. L’attente provoque un stress énorme et cela peut déprimer ! Il faut aussi rendre un dossier à l’école qui doit accepter le stage. Le plus gros problème, c’est l’obtention d’un VISA. Pour un stage, il faut un VISA de travail que l’on va chercher à l’ambassade du pays dans lequel on veut partir. Peux-tu nous parler de ton lieu de stage : YFU ?

C’est une ASBL, un organisme qui ne fait pas de profit et qui organise des programmes d’échanges. Généralement, ce sont des programmes scolaires. Elle est présente sur les cinq continents, plus de 60 pays et est reconnue mondialement. Je travaillerai au département marketing et recrutement de l’entreprise. Je vais participer à des salons pour promouvoir les programmes de YFU dans les écoles, m’occuper des réseaux sociaux et des médias traditionnels.

Shanthi Lopez Bujaldon

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QUE SONT-ILS DEVENUS ?

Un master avec ou sans année passerelle ? C’est possible !

Deux anciens étudiants de la section, Kerby Manise et Maxime Sonkes, tous deux diplômés de avec distinction, la première en 2013 et le second en 2011, nous en disent un peu plus sur les cours, les difficultés,… de l’université.

Kerby est actuellement étudiante à l’UCL (Université Catholique de Louvain) où elle suit une année préparatoire pour entamer un master en Relations Publiques. Son projet professionnel ? Devenir professeur de Relations Publiques ou de communication.

Quant à Maxime, il a réalisé un master de deux ans en sciences du travail à l’ULG. Il fait actuellement un master complémentaire en co-créativité et innovation.

La passerelle, l’université, les cours

Une passerelle, également connue sous le nom d’année préparatoire, est une année qui permet aux étudiants de se remettre à niveau afin d’entamer un master. A l’UCL, les étudiants sont obligés de prendre l’option qui les mène vers la finalité du master qu’ils désirent. Kerby a choisi l’option communication-organisation. « Les cours sont assez vastes et nous ne les avons plus en master. »

Maxime, quant à lui, n’a pas fait de passerelle ; il a passé des examens d’entrée devant un jury, ce qui lui a permis d’accéder directement en première année de master en sciences du travail. Cette option ressemble plus ou moins aux GRH,

c’est-à-dire à la gestion du personnel. Alors pourquoi avoir choisi cette option plutôt qu’une autre ? « Je trouvais que les sciences du travail avaient une certaine continuité avec les 3 années de la HEL, grâce aux cours,… ». C’est aussi une des rares options qui n’exige pas d’année préparatoire.

Outre le fait que les cours sont donnés en amphithéâtre avec des centaines d’étudiants, ce que Maxime cependant apprécie, une des plus grandes difficultés de l’université est la matière, qui, comme vous le savez certainement, est plus conséquente. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il y a également de la pratique.

« A partir du moment où tu décides de continuer à étudier après trois ans d’études, c’est que tu es motivé ». Pour Maxime, la transition Haute Ecole - Université s’est assez bien passée. Ce n’était pas spécialement plus difficile qu’à la HEL : c’était différent, mais pas inaccessible.

Selon Kerby, le plus difficile, c’est de se faire un rythme à soi en ayant peu d’heures de cours. Kerby pense qu’un baccalauréat peut aider à surmonter les difficultés de l’Université car cela nous permet d’être plus automne et plus débrouillard. « Je suis heureuse d’avoir opté pour une haute école. Je suis persuadée que c’est plus intéressant ».

Les langues

Les études de communicaion-organisation à l’UCL sont moins axées sur les langues. En effet, Kerby n’a que le cours d’anglais en année préparatoire et pourra choisir une deuxième langue (néerlandais ou espagnol) en année de master. En sciences du travail, les cours de langues sont facultatifs, les étudiants peuvent les avoir en option s’ils le désirent.

Quelques conseils

Le conseil de Kerby est de ne pas se décourager et de ne pas perdre de vue le but à atteindre même si, trois années d’études supplémentaires, c’est long. Un autre conseil : étudier au jour le jour. Ne pas avoir peur et être motivé est le conseil que Maxime vous donne si vous aussi, vous voulez entamer un master.

Alicia Didricht

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Un master en Angleterre pour Caroline

Caroline Cargnino, 23 ans, diplômée en juin dernier avec distinction en Relations Publiques, vit aujourd’hui en Angleterre pour suivre un master en

communication internationale à la

Leeds Metropolitan University. Pourquoi a-t-elle pris cette direction et fait ce choix ? Elle nous raconte…

Ne sachant pas encore vers quelles études elle voulait se diriger à la fin du cycle secondaire, Caroline est partie 9 mois avec « EF » en Angleterre. À son retour, elle a d’abord choisi les langues germaniques mais, un an plus tard, Caroline a découvert la section Relations Publiques. C’est finalement dans cette direction qu’elle a décidé de poursuivre.

Après avoir obtenu son diplôme en juin 2013, Caroline a opté pour un master en communication à l’étranger. Une expérience dans les pays nordiques l’intéressait. Leur programme était de qualité et gratuit mais, malheureusement, elle a postulé trop tard. Caroline n’a pas baissé les bras et a posé sa candidature dans trois écoles de communication dans un pays qu’elle connaissait bien, la Grande-Bretagne. Et c’est à la Leeds Metropolitan University qu’elle a été retenue dans le cadre d’un enseignement non boursier.

Un autre cadre de vie

Caroline habite dans une résidence universitaire se trouvant en dehors de la ville, un endroit calme et idéal. Elle possède sa propre chambre et partage la partie commune avec d’autres étudiants. Elle ne suit pas énormément de cours en comparaison avec la Belgique, mais elle a beaucoup à faire par elle-même. Elle est heureuse d’être là et trouve qu’elle apprend beaucoup. Quant aux difficultés qu’elle rencontre, elle dit : « Il faut un petit moment pour s’adapter car c’est très différent de chez nous. Il faut aussi pouvoir gérer son temps avec tous les travaux à réaliser. ».

Un jour dans un master

Une journée typique, le mardi, se compose de trois cours. Le premier, à 11 heures, s’intitule « Strategic communication planning and management ». C’est un cours théorique pour apprendre à planifier des campagnes pour des professionnels en Relations Publiques. Lors des pauses, elle reste à l’université pour travailler avec ses camarades ou étudier à la bibliothèque. À 15 heures, elle suit le cours de « Corporate communication in an intercultural context ». Elle y apprend comment travailler avec d’autres cultures. Son dernier cours est le même que celui de la matinée, mais le professeur y invite des professionnels qui viennent partager leurs expériences. En fin de journée, elle retourne à la résidence pour encore un peu travailler.

Pourquoi ce choix ?

À la sortie d’un baccalauréat, il est difficile de savoir si nous sommes prêts pour le marché du travail et si nous savons exactement dans quel domaine nous spécialiser. À la question : « Vais-je faire un master ? », voici l’avis de Caroline : « J’ai décidé de faire un master car je ne me sentais pas encore capable et assez mature pour travailler. Je voulais engranger plus d’expérience, apprendre davantage, rencontrer plus de gens et voyager. Pour moi, continuer à étudier est la meilleure solution pour savoir ce que l’on veut faire. Le diplôme de bachelier te donne seulement les bases de ce que tu peux faire sur le marché du travail. ».

Quant au choix de faire une passerelle à l’étranger, elle nous dit qu’il est opportun de bien connaître la langue et d’avoir une petite connaissance du pays.

Aujourd’hui, elle est convaincue d’avoir pris la bonne direction. C’est une autre méthode d’enseignement qu’en Belgique, mais c’est intéressant et les cours lui plaisent. Elle continue ainsi à explorer le domaine de la communication et croise les doigts pour trouver le job qui lui conviendra parfaitement.

Florian François

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Sur les pas de Céline Boland…

Heusy, près de Verviers. Céline ouvre les yeux bercés par la douce symphonie de l’alarme de son téléphone… Une nouvelle semaine commence. La jeune femme fraîchement diplômée en Relations Publiques saute à bas de son lit, prête à affronter une nouvelle journée de travail au Radisson Blue Hotel de Spa.

7H30. Une douche chaude, un déjeuner équilibré, une tasse de café remplie d’énergie et Céline peut quitter son domicile au volant de sa petite voiture. Elle porte une tenue tirée à quatre épingles, le col de sa chemise blanche est replié avec précision sur le bord supérieur de son blazer noir. C’est qu’une chargée de communication se doit d’être irréprochable en toutes circonstances, du moins c’est l’avis de Céline Boland dont nous nous apprêtons à vivre le quotidien tout au long de ces lignes.

9H00. La voiture est parquée sur son emplacement habituel, la jeune organisatrice salue le personnel d’accueil et Monsieur le Directeur avant de s’installer devant son ordinateur. Elle y consulte sa boîte mail qui ne désemplit pas : demandes d’offres, modifications de programme et autres détails de dernière minute. « Ma boite mail est toujours pleine à craquer », nous dit-elle. S’en suit un véritable échange chaleureux avec la clientèle de l’hôtel. Celle-ci est composée de résidents de tous horizons et de séminaristes désireux d’organiser dans cet établissement leurs réunions. C’est cet aspect précis de sa profession, le rapport humain, qu’apprécie tout particulièrement Céline.

9H30. La grande table de réunion est dressée, chacun dispose de sa tasse de café. C’est lors de ce morning-meeting que le directeur anime la réunion quotidienne.

Mademoiselle Boland, bien calée dans sa chaise, recueille toutes les informations importantes qui permettront le bon déroulement de la journée en cours. Notre intéressée prend finalement la parole afin d’annoncer à tous le nom des clients en visite aujourd’hui. L’entreprise doit être reçue dans les meilleures conditions et être satisfaite et remerciée pour avoir choisi d’organiser son événement au sein du Radisson Hotel Blue Palace.

Mais la journée est loin d’être finie pour Céline.

13H00. Suite à la pause déjeuner, les festivités reprennent. Lorsque le séminaire semble lancé pour les organisateurs, Céline se doit de reprendre son travail de préparation en vue d’obtenir et d’organiser les prochains séminaires. Lecture de nouveaux courriels, les doigts de la jolie blonde s’agitent autour du clavier et produisent une offre en guise de réponse à la demande. Ces mêmes doigts se saisissent alors du téléphone et un contact plus personnalisé est amorcé. Dans l’urgence, Céline prend ensuite la route pour l’un ou l’autre rendez-vous pris à l’extérieur de l’établissement. Une vraie course que Céline entreprend chaque jour jusqu’à la photo « finish » de 17H00. Une photo prise lors du franchissement de cette ligne rouge nommée « dead line » sur laquelle Céline a un sourire radieux … Toujours.

« Je suis consciente de la chance que j’ai, celle de pouvoir faire partie du staff Radisson Blue Palace Hotel. Je ressens une certaine fierté du au fait d’y avoir trouvé une place aussi rapidement suite à mes études. Mon travail me plaît car je peux y mettre en pratique tout ce que j’ai pu apprendre au cours de ces trois années d’études en Relations Publiques.»

Leila Zerar

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TRUCS ET ASTUCES

Le budget malin de l’étudiant !

À vous, étudiant qui êtes toujours en train de compter vos cents dans le fond de votre portefeuille afin de subvenir à vos besoins ! Voici quelques astuces pour mieux gérer votre budget !

La règle la plus importante pour un étudiant est d’établir son budget afin de savoir comment il pourra dépenser son revenu tout au long du mois. Comment établir ce budget ? C’est très simple, il faut noter toutes les dépenses prévues ainsi que tous les revenus par écrit. Cela permettra d’avoir une vue d’ensemble de ses possibilités.

Pour vous aider à y voir plus clair, check your « point list » :

Alimentation

Ne serions-nous pas paresseux ? Il est plus simple en effet de dépenser tous les jours quelques euros pour aller chercher un sandwich que de prendre cinq minutes le matin pour faire ses tartines. Gardez donc vos petits sous bien au fond de votre portefeuille, ils pourront servir à autre chose de plus essentiel ! C’est la même chose pour les boissons ; choisissiez plutôt une bouteille ou une gourde qu’il suffira de remplir chaque jour au robinet.

Sortie

Les « soirées » sont une grande occupation dans la vie d’un étudiant qu’il est difficile d’assumer financièrement. Profitez donc des bons plans !

Tout d’abord, le « Guido » qui est rempli de bons de réduction et de produits gratuits. « Je l’ai toujours avec moi dans mon sac, comme ça, dès que je vais quelque part, je regarde s’il n’y a pas un bon qui me permet de ne pas dépenser excessivement », rapporte une étudiante futée.

Ensuite, il faut profiter des « happy hours » en début de soirée, comme au bar de la « Guimbarde » qui se situe dans le Carré. Les filles peuvent profiter du « Lundi des filles » au « Cuba ‘r » à 5 euros l’entrée et toutes les boissons sont all in !

Une autre astuce est d’acheter plutôt un « mètre » de bière dont la somme sera partagée entre le nombre de buveurs que d’acheter sa bière individuellement.

Loisirs

Il est toujours compliqué de se faire plaisir quand on a un budget limité. C’est pour cela qu’ils existent des sites tel que « Groupon », qui présente des bons de réduction dans tous les domaines, ou encore le magasine « Flair », qui en propose pour des restaurants.

Lors de vos déplacements, en train, utilisez un « go pass » ou alors des cartes de bus. Vos voyages vous coûteront moins chers que si vous achetez votre ticket pour chaque déplacement.

Les petites pièces rouges ? Mettez-les directement dans une tirelire. Une fois remplie, apportez celle-ci à la banque ; vous verrez que ces petits kilos de cents valent bien plus que ce que vous ne le pensez !

« Koteur »

Veillez à faire vos courses une fois par semaine par exemple, plutôt que tous les jours, vous limiterez les dépenses inutiles. Si possible, emportez quelques plats préparés par vos parents le weekend !

À bon entendeur… Sixtine de Harlez

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Je ne mourrai pas bête !

Les Grandes Conférences Liégeoises? Qu’est-ce que c’est ? L’occasion de se réunir autour d’une grande question touchant les différents domaines susceptibles de réveiller la curiosité et de susciter la réflexion. La politique, l’éthique, l’art, la spiritualité sont les thèmes traités par les différents invités. Ces domaines touchent directement les générations futures.

Liège est aujourd’hui une ville pleine de richesses, qu’elles soient culturelles, économiques, ou politiques. Il était indispensable pour la Cité Ardente de se doter d’un outil intellectuel et de compter parmi ses invités, des conférenciers mondialement connus.

Pour cette saison, les Grandes Conférences Liégeoises s’intéresseront principalement à sept sujets présentées par différents conférenciers: Pierre Rabhi, Elisa Brune, Pascale Picq, Ilios Kotsou ou encore Jean Marc Onkelinx. La dernière conférence accueillera trois invités, Christian Behrendt, Pascal Vrebos et Dave Sinardet.

Pourquoi pas « l’évolution » ?

Après l’analyse de l’agenda, deux conférences ont suscité ma curiosité. La première s’intitule « Comment s’adapter dans un monde sans certitude: une question d’évolution ». Elle sera animée par Pascale Picq, Paléoanthropologue et maître de conférences au Collège de France, ce 12 décembre. Il m’a paru indispensable d’en parler, car en tant que futur travailleur, nous

sommes directement concernés par ce sujet : vers où allons-nous ?, comment évoluerons-nous avec la crise économique, les guerres, précarité ? Pascal Picq abordera la théorie de Charles Darwin ; est-elle toujours d’actualité 150 ans plus tard ?

Sur le plateau de controverse?

Pour clôturer la saison, les Grandes Conférences Liégeoises accueilleront trois prestigieux invités, Pascale Vrebos, Directeur du magazine Marianne et ancien animateur de Controverse sur RTL-TVI, Christian Behrendt, Constitutionnaliste à l’Ulg, et le politologue Dave Sinardet, qui s’intéresseront principalement à l’avenir de la Belgique avec comme titre « Belgique, quo vadis ? ».

À quelques mois des élections, il sera bien évidemment question de politique lors de cette conférence. L’occasion de débattre sur l’avenir de la Belgique avec nos voisins flamands et d’oublier durant quelques heures la frontière linguistique. Ce sera donc l’occasion pour les participants de connaître le point de vue d’un citoyen flamand et d’un citoyen francophone.

Intéressés ? Alors, à vos agendas!

Dalila Mouzouri

Infos pratiques

Toutes les conférences se déroulent, au Palais des Congrès, Esplanade de l’Europe, à 4020 Liège. Elles débutent à 20 heures 15. Les réservations se font en ligne : http://www.grandesconferencesliegeoises.be ou en prévente aux adresses suivantes: L’Office du Tourisme (en Feronstrée, 92 400 Liège) et Stand Info au Belle Ile Tarif étudiant: 6 euros

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MIEUX CONNAÎTRE SES ÉTUDES

« Pour être chargé de Relations Publiques, il faut être polyvalent. »

D’après Céline Masset, Chargée de l’animation, de la communication, de la promotion et de la diffusion du foyer culturel de Jupille, pour être chargé de Relations Publiques, il faut être polyvalent. On est souvent amené à réaliser diverses tâches.

Je suis allée à sa rencontrer afin d’en savoir un peu plus. Mademoiselle Masset est chargée de toute la communication externe du foyer culturel, elle fait la promotion des évènements et de toutes les associations membres du foyer. Elle s’occupe du site internet, des réseaux sociaux et de la newsletter. Elle gère les dossiers et les communiqués de presse, elle contacte les journalistes pour avoir des interviews. Elle s’occupe également de tout ce qui est visuel, comme la création du « Jupicanard », le « toutes-boîtes », les affiches… Et le collage des affiches fait aussi partie du métier. Elle nous explique qu’il lui arrive également de faire des inventaires ou même de servir au bar lors d’un évènement. Une facette de son métier est consacrée à l’animation.

En quoi consiste l’animation ?

« L’animation consiste à créer un projet de A à Z, d’en être l’initiateur, de le proposer et le mettre sur pied. Le métier d’animateur culturel est donc différent de celui d’animateur de jeunesse. Par exemple, l’année dernière, nous avons créé le salon du bébé ; un membre de l’équipe allait être papa. Il trouvait que c’était une grande étape dans la vie et que l’on n’était pas toujours suffisamment préparé ou informé sur le sujet. Il a donc mis en place la semaine du bébé, avec un film « bébés », un one man show «bientôt papa ?» et a organisé des ateliers et rencontres avec des professionnels pour informer les personnes intéressées. Pour le moment je travaille sur un gros projet, «la fête de l’enfant ».

Pendant tout un week-end, on essaie de regrouper un maximum d’associations, d’écoles et d’hôtels de Jupille et Wandre afin d’offrir aux enfants un évènement gratuit de qualité. »

« Vu la diversité des supports, il faut pouvoir toucher un peu à tout afin d’en

faire une bonne promotion. »

Elle nous explique que les affiches n’ont plus beaucoup d’impact ; par contre, le Web et les réseaux sociaux fonctionnent bien et sont gratuits : la newsletter, Facebook, mais aussi les sites d’évènements comme « Today in Liège », etc. Elle m’a confié que savoir créer et gérer un site internet est important en tant que RP et qu’il faut toujours porter intérêt aux réseaux sociaux afin de pouvoir répondre aux attentes des clients. Elle pense qu’il faut quand même garder les affiches pour les personnes n’ayant pas accès à Internet. Cependant, ce qui fonctionne le mieux, ce sont les toutes-boîtes, le « Jupicanard » est distribué dans les communes de Jupille et Wandre gratuitement par la poste tous les trimestres et est également sur demande pour les personnes n’habitant pas dans la région. Il faut donc posséder certaines notions de Photoshop afin de les réaliser. Ce n’est pas le cas de Céline qui travaille en collaboration avec un graphiste.

Avez-vous des conseils pour les futurs chargés de Relations Publiques ?

« Il ne faut pas avoir peur de s’intéresser à tout, d’aller voir des spectacles, des expositions, d’assister à des conférences,… Avoir des contacts est très important.

Je pense aussi qu’il est important d’apprendre à évaluer l’impact de la communication car il n’est pas facile d’évaluer les retombées. Et également de savoir cibler, par exemple quand il est important de faire appel aux plus grosses sociétés telles que RTC pour faire un focus. » Evy Schwanen

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Quelle est la place du chargé de Relations Publiques dans le tourisme ?

Beaucoup d’entre nous, futurs diplômés en Relations Publiques, parviennent à visualiser les véritables tâches d’un chargé de communication dans l’évènementiel, la presse,… mais qu’en est-il dans le secteur du tourisme ?

Afin d’obtenir des réponses détaillées et concrètes, j’ai recueilli des informations suite à des reportages locaux sur la RTC, je me suis rendu à la Maison du Tourisme à Liège et je me suis également renseigné auprès de notre professeur Madame Charlier qui a suivi, à la base, une formation de géographe. Elle est actuellement accompagnatrice et guide touristique à titre privé pour un grand opérateur.

« Lors d’une crise économique, s’il y a bien des secteurs qui ne sont pas touchés, ce sont

les loisirs et le tourisme »

Nous vivons dans une culture de loisir et de travail. Une étude menée par Europ Assistance a constaté que, malgré la crise économique, 60% des Belges restent des voyageurs fidèles et génèrent des chiffres impressionnants sur le marché international du voyage (10 millions de Belges, 10,7 millions de « vacances », 7,5 milliards d’euros).

Bien que les comportements des touristes belges vont dorénavant se tourner vers des choix de destination de proximité (France, Espagne,..), il a été démontré que les budgets moyens des ménages consacrés aux loisirs et aux voyages restaient presque identiques par rapport aux revenus des années précédentes. De plus, deux tiers des vacanciers affirment ne pas hésiter à dépenser davantage pour s’offrir le séjour de leur rêve qu’ils décrivent comme un savant mélange de culture, de repos et de moment en famille et entre amis. Un des éléments déterminant dans le choix des vacances est notamment l’héliotropisme : l’envie de soleil.

« Le Tourisme représente la première industrie de service dans le monde. Bref, c’est l'or blanc du troisième millénaire. »

À Liège, le tourisme peut être une véritable source dans la création d’emplois, l’augmentation des recettes et peut-être également un bon point de départ pour relancer l’économie du pays. Le souci principal à Liège, c’est que l’on ne parvient pas à garder le touriste plus d’une nuit. Afin de donner une nouvelle orientation aux citytrips à Liège et parvenir à attirer une clientèle à forte contribution (pays asiatiques) plus d’une nuit, l ‘équipe promotionnelle doit surtout s’intéresser aux particularités de la Ville de Liège par rapport aux autres villes comme Namur, Bruges ou Bruxelles. La convivialité des Liégeois, le tourisme de luxe (commerces, hôtels), le tourisme industriel (projet de réhabilitation du site de Cockerill), ses nouvelles rénovations (Gare des Guillemins et l’Opéra de Liège), la gastronomie liégeoise, son folklore et ses événements phares, comme son village de Noël, peuvent être des facteurs déterminants. De plus, les autorités locales mettent en place des chambres d’hôtes, des gîtes pour capter les visiteurs et leur proposer de prolonger leur séjour dans la ville à prix démocratique. Et quelles sont les éventuelles perspectives professionnelles du chargé de Relations Publiques dans le tourisme ? La plupart des débouchés possibles dans le tourisme pour un chargé de Relations Publiques se trouvent dans le réceptif. En effet, on peut le retrouver dans des maisons et des offices du tourisme en tant que responsable de l’information et de la promotion ou dans les hôtels en tant que chef de réception.

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De nombreux emplois sont également proposés, à l’échelle internationale, chez des tours opérateurs, dans les compagnies aériennes en tant que chargé de communication ainsi que dans des grands groupes hôteliers, notamment dans le « yield management». Les atouts du RP dans le secteur du tourisme doivent être l’aisance communicationnelle, l’esprit de synthèse, le sens de l’initiative, la combativité, la créativité dans la promotion et le travail d’équipe. A l’échelle locale, le chargé de Relations Publiques pourra intervenir au travers d’un office ou d’une maison de tourisme ou des agences locales privées dans le relancement d’un patrimoine local ou d’un site touristique en faisant leur promotion. Le marché de Noël, manifestation touristique liégeoise numéro 1, veut faire non seulement de Liège la « Cité de Noël » mais également un choix de destination touristique.

La promotion du marché de Noël sera tout d’abord axée sur sa localisation. En effet, situé au cœur du centre de Liège, l’événement propose dans ses alentours d’innombrables patrimoines touristiques liégeois tels que l’Opéra de Liège, la Maison Curtius, le Perron, … Ensuite, la Maison du tourisme de Liège offre également des services sous forme de package qui répondent au profil de la clientèle visée. Par exemple, combiner une nuitée dans un hôtel avec des avantages sur les prix des visites à Liège et notamment pour le village de Noël. Des lors, les démarches du chargé de Relations Publiques sera de diffuser et de valoriser le produit touristique, via la rédaction d’un communiqué de presse, d’une newsletter, la création d’une rubrique sur le site internet de l’office de tourisme ou encore via la réalisation d’une brochure manuscrite.

À l’échelle internationale, s’il est question d’image à redorer, il peut intervenir en mettant en avant des aspects plus pratiques, des facilités pour le touriste, mais sans empiéter sur le travail du responsable de marketing et des tours opérateurs. Il peut également être confronté à de grandes responsabilités, comme porte-parole ou représentant pour les tours opérateurs, compagnies aériennes et chaînes hôtelières.

«En effet, lors de grèves ou d’attentats, c’est le chargé de Relations Publiques qui est mis en avant et qui se doit surtout de

transmettre toute la communication et de restaurer la confiance envers les touristes»

L’Egypte, véritable désert touristique… Mais où est donc passé l’été ? Le tourisme en Égypte a connu ces trois dernières années d’impressionnantes pertes sur le plan économique. Chez Thomas Cook, on note que les touristes belges partiraient plus souvent qu'avant lors des congés d'automne afin de profiter des derniers rayons de soleil avant que l’hiver ne commence. En 2013, 30% des touristes belges, auraient décidé de ne pas partir en Égypte à cause des récents événements. Pour tenter de redynamiser le pays, le chargé de Relations Publiques aura pour mission de rassurer les clients du tour opérateur. Tout d’abord, en invoquant le fait qu’ils seront bien encadrés tout au long du séjour, que les destinations proposées dans les brochures sont toujours assurées et bien sécurisées. Ensuite, que les aéroports dans lesquels ils atterrissent sont sous surveillance. Son but premier est donc mettre en avant son produit touristique et contrer l’image désastreuse du pays dans les médias. Maxime Pagnoul

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PORTRAIT RP

La politique et les Relations Publiques : cocktail indispensable Politique ? Vous avez dit politique ? Je vous entends d’ici me dire « Non, pas un article sur la politique, c’est ennuyeux ! » Je vous rassure tout de suite, je ne vais pas vous parler des partis politiques belges, ni vous exposer la vie des grands politiciens qui ont marqué l’histoire. Juste vous présenter Monsieur Frédéric Caudelier, qui n’est autre que le chargé de Relations Publiques d’un grand parti politique belge. Et aussi son travail au quotidien. Ces journées sont-elles passionnantes ? Son travail n’empiète-t-il pas sur sa vie privée ? J’ai eu le plaisir de le rencontrer à plusieurs reprises depuis l’année dernière. Et donc, vous saurez tout, ou presque… Actuellement gestionnaire de Relations Publiques et chargé de communication pour le Mouvement Réformateur, Frédéric Cauderlier est aussi l’ancien chroniqueur de l’émission « Langue de bois » sur BEL-RTL et il est possible que vous l’ayez déjà vu lors de la diffusion du journal télévisé de RTL-TVI. Il ne pensait pas qu’un jour il se retrouverait à gérer la communication d’un parti politique : « Je n’avais jamais imaginé que je serai un jour porte-parole dans un parti politique. C’est vrai que je me posais depuis deux, trois ans des questions par rapport à mon métier à RTL. J’ai toujours été passionné par deux choses, le journalisme et la communication politique. Aujourd’hui, mon métier est d’être spécialiste de la communication, sans être pour autant un mandataire politique. » Comment organise-t-il ses journées ? Il m’a bien expliqué qu’aucune journée ne se ressemblait, il y a toujours quelque chose à faire, un évènement à organiser, un article à rédiger, et surtout un agenda sans cesse revisité : « Le monde politique est un monde qui vit avec ses codes et on a beau le côtoyer tous les jours, je pense que tant qu’on n’est pas dedans, on ne peut pas savoir ce qu’est réellement la vie au sein d’un parti. Il se passe des choses qu’on ne soupçonne pas quand on se lève

le matin. Chaque je suis face à un nouveau challenge. C’est stressant mais motivant ! » De prime abord, son travail pourrait sembler difficile, mais selon lui, il n’échangerait sa place pour rien au monde. Concernant sa vie privée (oui, il a bien voulu nous dévoiler quelques détails), ce n’est pas tous les jours facile étant donné son agenda surbooké et le fait de devoir être disponible quasiment 24h/24 et 7jours/7. Mais il semblerait que vie privée et politique fassent tout de même bon ménage. : « Ma femme et moi savions qu’en acceptant en tel poste, notre vie serait chamboulée. Mais nous en avons beaucoup discuté avant que je ne dise oui. C’est même elle qui m’a le plus soutenue à accepter cette proposition, elle est ma plus grande fan (rire). »

Source : Cinétélérevue 2011

A-t-il donné des petits conseils pour devenir un bon chargé de Relations Publiques ? Mais bien sûr ! « Avec mon expérience, j’ai appris qu'il faut bien cerner la problématique dont on parle, qu'il faut savoir à qui on s'adresse, se mettre à la place de l'auditeur qui va écouter vos dires. En gros, il faut bien connaître son sujet, et ce même en dehors du domaine politique. Il est certain que le monde politique aura toujours besoin d’un gestionnaire de Relations Publiques et d’un chargé de communication. C’est réellement indispensable. Le dernier conseil que je pourrais vous donner, c’est d’être toujours prêt à rebondir quelle que soit la situation. » Au final, passionnant ou effrayant de travailler dans la politique ?

Justine Balthasar

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QUE FAIT-ON À LIÈGE CET HIVER ?

Le Théâtre de Liège, un théâtre interculturel

Le théâtre, c’est démodé ? Pas si sûr… Cette saison, au Théâtre de Liège, nous serons invités à voyager et à découvrir des œuvres étrangères. La danse contemporaine occupera également une grande partie de la programmation.

A la suite du récent déménagement du Théâtre de Liège (anciennement Théâtre de la Place), j’ai décidé de m’intéresser de plus près à ce qu’il se passe à l’intérieur de ce nouveau bâtiment. Pour ce faire, j’ai rencontré Bertrand Lahaut, Chargé de la diffusion internationale, qui m’a expliqué l’importance des projets européens au sein de cette institution.

Découvrir d’autres cultures

Dans le cadre du projet RegioThéâtre O RegioDanse, une programmation commune est établie entre les théâtres de Liège, Maastricht, Hasselt, Eupen et Aachen. « La principale particularité de ce projet est que des navettes sont mises en place pour permettre au public de voyager entre ces villes afin de découvrir les créations théâtrales ou chorégraphiques proposées», m’a expliqué Bertrand Lahaut. C’est donc un excellent moyen de découvrir ce qui se fait chez nos voisins.

Certaines œuvres sont sous-titrées en français, et d’autres sont uniquement proposées dans la langue d’origine. Aller voir une de ces pièces peut donc se révéler être un moyen ludique d’améliorer notre niveau de langues !

Grâce aux partenariats et aux subsides qu’il reçoit, le théâtre accueille également des spectacles du monde entier.

La danse comme point de départ

C’est dans le cadre du premier festival Pays de Danses, organisé par le Théâtre de la place en 2006, que sont apparues les prémisses du projet. En effet, une navette entre Liège et Maastricht avait été mise en place pour la première fois. « Après l’énorme succès rencontré lors de cette collaboration, le Théâtre de la place a sollicité les fonds européens Interreg pour lancer le programme RegioThéatre O RegioDanse », témoigne le chargé de diffusion.

Cette biennale est toujours d’actualité. La cinquième édition se déroulera du 24 janvier au 14 février 2014. L’ouverture aura lieu au Théâtre de Liège avec le spectacle De anima de Virgilio Sieni. Elle se poursuivra ensuite à Maastricht et Hasselt. Ce festival constitue un réel panorama de la danse contemporaine.

Toujours dans l’univers de la danse, nous retrouverons également à Aachen, au mois de mars, le festival Schrit_tmacher. Lors de celui-ci, des compagnies du monde entier sont invitées à venir présenter leurs chorégraphies.

Pour le futur…

Grâce à sa toute nouvelle infrastructure, le théâtre va pouvoir développer de nouvelles technologies. En effet, le projet Europe créative (2014-2020) devrait porter sur la technologie de l’image. Océane Debeur

Infos pratiques Place du XX août, 16 La billetterie est ouverte du mardi au samedi de 12h00 à 18h00. Pour les étudiants, les prix varient entre 9 et 15 euros

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Liège, ville de la mobilité en Wallonie !

Au cours des dernières années, la Cité Ardente a beaucoup évolué en matière de mobilité. La demande croissante des citoyens en transports en commun a contraint la ville à prendre de nouvelles décisions.

Photo du futur tram liégeois (www.liege.be)

Il existe aujourd’hui trois gares de trains à Liège : Liège-Guillemins, Liège-Palais et Liège-Jonfosse. La première concentre près de 70% des passagers ferroviaires de l’agglomération. Mais la gare de Liège-Palais va subir des rénovations en 2014 et 2015. La ville est aussi très bien desservie par ses bus jaunes qui s’arrêtent partout dans la ville. Mais cela ne suffit désormais plus…

En effet, avec une demande de déplacements en bus qui ne cesse d’augmenter (elle a doublé en 10 ans) et une offre saturée malgré les possibilités existantes, la ville wallonne a décidé de redécouvrir un moyen de transport qu’elle a connu à la fin du 19ème siècle : le tram. Avec 300 personnes sur ses rails (l’équivalent de quatre bus classiques), le tram permettrait de diminuer le trafic dans le centre-ville et de le rendre moins bruyant pour les habitants et les visiteurs.

Certaines rues seront piétonnisées, d’autres verront leur nombre de bandes de circulation diminuer. Des parkings relais sont également prévus pour permettre aux automobilistes de laisser leur voiture aux portes de la ville et d’arriver rapidement dans le centre en tram.

La venue du tram va-t-elle réellement faire diminuer les embouteillages dans Liège ?

"Ce tram, comme il est prévu pour le moment, n'est pas un projet de mobilité, mais un projet de rénovation urbaine qui s'inscrit dans le même cadre que la construction des Guillemins ou de la Médiacité. C'est un projet de communication, de stratégie pour rendre la ville plus « sexy » pour les investisseurs. Le tram ne va pas remplacer la voiture, il va se superposer à 40 ans de politique

de "tout à la voiture". Tant qu'un choix clair n'est pas fait entre le "tout à la voiture" et les transports en commun, il n'y aura pas un projet de mobilité pour les urbains", dit François Thoreau, sympathisant de l'association Urbagora, un groupe de réflexion sur la mobilité, et chercheur au FNRS.

D'autres pensent que le tram devrait bel et bien permettre de diminuer la pression automobile au centre-ville, notamment grâce aux parkings relais. Selon Jean-François Leblanc, expert en mobilité à la ville de Liège, "les parkings relais sont essentiellement dédiés aux personnes qui arrivent le matin et qui repartent le soir, donc les travailleurs du centre-ville de Liège. Le tram, c'est bien sûr un transport en commun et il va offrir une alternative crédible aux automobilistes qui souhaitent rentrer dans Liège tous les jours. On va permettre, par ces infrastructures, de désengorger le coeur de la ville".

En tout cas, il faudra être patient car le début des travaux est prévu pour mai 2014 et la mise en service pour juin 2017. Mais le résultat aura sûrement valu la peine d’attendre! Liège souhaite avant tout établir une « mobilité durable » en son sein. C’est pourquoi elle essaye d’inciter la population à l’utilisation du vélo.

Les Liégeois à vélo ?

Depuis juin 2011, la ville dispose d’un service de location de vélos neufs et équipés appelé « Vélocité », situé à la Maison des cyclistes. Cet établissement est unique en Wallonie et propose, en plus de la location, l’achat, l’entretien et la réparation de vélos. La durée de location peut être d’un jour, d’un mois (10€) ou d’un an (80€), et peut même être combinée avec le bus ou le train.

Mais le vélo n’est pas bien intégré dans la circulation liégeoise ! Même si les cyclistes sont autorisés à circuler dans les deux sens dans 70% des rues à sens unique de la ville, cela ne suffit pas. C’est pourquoi Liège, désignée « Ville pilote Wallonie cyclable », s’est vue octroyer un budget colossal pour son projet « Vélocité », consistant à développer

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un réseau cyclable desservant les différents quartiers et pôles de la ville.

Pour sensibiliser la population aux deux roues, la Ville de Liège a également lancé, en novembre, une campagne accompagnée d’un concours de graphisme. Ce dernier permettait à 500 personnes de gagner un kit d’éclairage vélo avant et arrière ainsi que son montage.

Parallèlement à la restructuration des espaces publics pour le tram et le vélo, notre ville va également favorisé la marche, avec plusieurs projets d’envergure (principalement centrés sur l’axe Guillemins-Médiacité).

Et la voiture dans tout ça ?

Avec tous ses projets, on se demande si Liège souhaite encore voir des autos circuler. Les parkings automobilistes sont de moins en moins nombreux. De plus, l’échevin de la mobilité, Michel Firket, propose une augmentation du prix de stationnement, ce qui ne fera qu’augmenter la pression dans les parkings périphériques à ceux du centre, puisqu’ils sont moins chers. Liège souhaite privilégier au maximum les moyens de transport durables et sains. Julie Authelet

Envie d’en savoir plus sur l’histoire de la mobilité à Liège, ainsi que sur les différents projets de la ville dans ce domaine ?

Je vous invite à aller visiter l’exposition « Cité mobile » !

Grâce à ses modèles réels des moyens de transports, ses photos, ses peintures, ses cartes, ses vidéos et objets de l’époque, cette exposition retrace l’évolution de la mobilité dans la région liégeoise. Elle nous explique aussi les enjeux liés à cette mobilité urbaine, notamment la « mobilité durable ». Pour finir, elle aborde les évolutions envisagées dans le reste du pays et en Europe.

Infos pratiques Quand ? Jusqu’au 30 avril 2014 Où ? Musée des transports en commun, Rue Richard Heintz n°9 à Liège Combien ? Adulte : 4 € // Etudiant et senior : 3 € Contact ? 00 32 (0)4 361 94 19 – [email protected]