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janvier février 2004 journal gratuit du théâtre de cavaillon - scène nationale n°13

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Le Théâtre de Cavaillon, comme laplupart des scènes nationales, estune association régie par la loi de1901 ; et le conseil d’administra-tion a élu le 15 septembre 2003 àsa présidence Nicole Taché, suc-cédant ainsi à Francis Mayor quin’avait pas souhaité renouvelerson mandat.

Native de Mallemort en Provence,elle y a passé son enfance, notam-ment auprès de son père MariusTaché, longtemps maire du village,et y a poursuivi ses études, jusqu’àune maîtrise de philosophie obte-nue à l’Université d’Aix enProvence. Elle est l’épouse deJean-Pierre Vincent, un de nos trèsgrands metteurs en scène.

Professionnellement, elle a succes-sivement été secrétaire généraledu Théâtre de la Salamandre (CDNdu Nord, direction Gildas Bourdet etAndré Guittier), la première délé-guée nationale du SYNDEAC(Syndicat National des EntreprisesArtistiques et Culturelles), adminis-trateur du Studio-Théâtre de Vitry(direction Alain Ollivier, l’actueldirecteur du Théâtre Gérard Philipede Saint-Denis), directeur adjointdu Festival d’Avignon (directionAlain Crombecque), chargée de laprogrammation de la France àl’Exposition Universelle 92 deSéville puis de l’ouverture de laMaison de la Musique de Nanterre.

Son énergie, sa connaissance de laprofession, la grande sympathiequ’elle provoque autour d’elle,seront certainement déterminantspour l’avenir de notre Scène natio-nale.

Au Théâtre, l’organigramme est plushorizontal que vertical. Questiond’efficacité, de responsabilité etd’épanouissement personnels…Ainsi, le bâtiment, la réalisationtechnique et la brigade d’intermittentssont entièrement sous la maîtrise deMarcel Abran. Ainsi, à l’étage del’administration et de la comptabilité,Anne Domon et Cécile Ferrandesrègnent en maîtres(ses).

Et puis, il y a la ruche… Une ruche,c’est un abri aménagé, c’est aussi lacolonie qui l’habite. Un sens figuréprécise – c’est ici essentiel – quec’est «le symbole d’un travailcollectif très actif et organisé».Esther Gonon en est la reine, lagrande ordonnatrice de ce travailbien fait. Pour l’assister, BriceAlbernhe s’occupe surtout desNomades, et Juliette Ajoux ditMalthès diffuse avec soin toutes lesinformations. Jean-Claude Herbettereste le concepteur et grandordonnateur du plan medias,notamment le «chef de Chut…».Anne-Marie Marie distribue d’unemain les si convoités ticketsd’entrée, et de l’autre organise avecsoin l’arrivée et le séjour des artistes.

Bertrand Perret nous ayant quitté enseptembre pour rejoindre à Saint-Etienne l’équipe de FrançoisRancillac, un poste était à pourvoir.Nous avions «pratiqué» AnneWoelfel au printemps : elle avaitréalisé toute la logistique de la Boîteà Frissons, dans le cadre de sonstage professionnel du DESS del’Université d’Avignon. Un 18 sur 20plus tard, elle nous a affirmé sondésir de s’implanter dans la région, eta postulé, comme on dit. On arencontré plusieurs candidat(e)s,mais son parcours (des études déjàriches, deux ans à enseigner lefrançais en collège et lycée),l’intégration qu’elle avait su réaliser,et une lettre très motivée ont fini denous convaincre, qu’elle serait lameilleure à réaliser ce lien subtil avecnos relais au sein de l’ÉducationNationale, et avec tous cespassionnés fréquentant stages etateliers. Bref, qu’elle était fondéelégitimement à ne pas démentir laréputation d’une bonne petite abeille,pollinisant avec ténacité le territoire,faisant de la culture la principaleactivité de la région, comme c’estbien connu.

Nicole Taché

Anne WoelfelUne nouvelle dans la ruche…

au sommairepage 2

Bienvenue à Nicole Taché et à Anne Woelfel

page 3 L’édito du Directeur

pages 4 - 5Mecánica Popular

pages 6 - 7Par le Boudu

pages 8 - 9Les aventures de Peer Gynt

pages 10 - 11Guerra

pages 12-13Lubie

pages 14 - 15“Non seulement...”

pages 16 - 17Psychiatrie / Déconniatrie

page 18À propos d’haïti

page 19Les élèves au Théâtre

pages 20-21Action culturelle

page 22La photo-mensonge

et brève de “dernière minute”page 23

Où trouver le Chut…Les infos pratiques

page 24Le programme

prenez la main et …rendez-vous à la page indiquée

Les poètes ne font que remuer les règles et lesmots.Casser la syntaxe, casser la langue, casser levocabulaire, inventer des mots, les rompre, les faire secogner les uns contre les autres, les assembler, lesdisjoindre, faire entendre des assonances, desrésonances, des dissonances, des rimes intérieures.Mais aussi, et grâce à ça, faire entendre un peu de ce quin’est pas dit.On ne dit pas tout ce qu’on veut dire – souvent on nepeut pas – et on dit très peu pour faire entendre plus.Les poètes savent ça, casser, inventer, parce qu’ils saventqu’il est essentiel dans le bruit des mots d’entendre ceque le langage fait sans le dire.

Détecter ce qui opère là.Les gens pensent que tout a un sens. Et un seul sens. On pense que ce qui est important c’est d’être clair :« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement,Et les mots pour le dire arrivent aisément. »Eh bien justement non, il ne faut pas que les motsarrivent aisément, et il est plus intéressant d’allerchercher dans le non-clair.(…) La philosophie, les sciences et l’art sont trois moyensd’avancer dans la connaissance de nous-mêmes. Cesmoyens ont des voies apparemment différentes maisfinalement tous doivent – la philosophie en premier – seconfronter au doute.La pensée n’avance pas autrement que par des avancéesqui sont détruites et remplacées par d’autres avancées.C’est le mouvement de la pensée.

Claude Régy (L’état d’incertitude, Edition Les Solitaires Intempestifs)

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Si tu ouvres ce magazine, si tu lis ceslignes, je te souhaite de partager mesdoutes, je te souhaite le plus beaudes mouvements de ta pensée, je tesouhaite l’intelligence de ce non-clair. Les idées des Kubilaï KhanInvestigations ou de BonaventureGacon, les mots d’Ibsen ou de PippoDelbono, la gestuelle d’Anne Bitranou de Georges Appaix, t’y accompa-gneront certainement.

Si nous nous croisons à l’un de cesprochains rendez-vous, auxquelsune équipe déterminée t’invite,peut-être serons-nous émus decroiser nos doutes et le mouvementde nos pensées.

Jean-Michel Gremillet

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mardi 13 janvier 20h30

Théâtre de Cavaillonscène nationale

Mecánicapopular

Kubilaï Khan InvestigationsComptoir d’échanges artistiques

direction artistique, chorégraphieFrank Micheletti

interprètes Chiharu Mamiya,

Frank Micheletti, Rui OwadaDimitri Jourde, Line Törmoen

Galina Borissova,Stéphane Podevin

lumières et scénographieIvan Mathis

régie générale - direction techniquePierre Vigna

régie sonRémi Combret

PRODUCTIONCOMPAGNIE KUBILAÏ KHAN INVESTIGATIONS,

LES RENCONTRES CHORÉGRAPHIQUESINTERNATIONALES DE SEINE SAINT-DENIS,

LA SCÈNE NATIONALE DE SÈTE, LE CARREAU - SCÈNENATIONALE DE FORBACH,

L’AFAA – ASSOCIATION FRANÇAISE D’ACTIONARTISTIQUE, DANS LE CADRE DE LA CONVENTION

AFAA / RÉGION PACA / DRAC PACAREMERCIEMENTS

AU CNCDC DE CHATEAUVALLON ET AUXHIVERNALES D’AVIGNON, POUR LE PRÊT DES

STUDIOS ET L’ACCUEIL EN RÉSIDENCEAVEC LE SOUTIEN DE

LA SPEDIDAM (SOCIÉTÉ DE PERCEPTION ET DE DIS-TRIBUTION DES DROITS DES ARTISTES-INTERPRÈTES

DE LA MUSIQUE ET DE LA DANSE).KUBILAÏ KHAN INVESTIGATIONS

EST SUBVENTIONNÉ PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE

ET DE LA COMMUNICATION / DRAC PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR ET LA RÉGION PROVENCE-

ALPES-CÔTE D’AZUR, AU TITRE DE L’AIDE AU PROJET,AINSI QUE PAR LE CONSEIL GÉNÉRAL DU VAR.

CRÉATION 2002CRÉÉ EN RÉSIDENCE EN BULGARIE,

EN PARTENARIAT AVEC L’INSTITUT FRANÇAIS DE SOFIA

DURÉE : 1H ENVIRON

TARIF NORMAL 18€

TARIF RÉDUIT 12€

PÉCOU 8€

PÉCOU - 26 ANS 5€

Mecánica popularUne pièce chorégraphique qui aborde "les territoires de l'intime",avec une fureur inventive et iconoclaste teintée de tendresse. Laquête identitaire se déploie entre douceur féline et explosiond'énergie, expansive et cependant raffinée. Ce collectif, qu’est KubilaïKhan Investigations, poursuit ainsi sa recherche, imprégnée de breakdance, de capoeira, de danse contact, des arts du cirque, sur unepartition au rythme soutenu, interprétée par deux DJ’s virtuoses.

Central Agency of InvestigationsLa démarche qui consiste à réunirplusieurs disciplines artistiquesautour d'un projet commun n'est pasvraiment nouvelle. Au point que çadevient une mode. Elle présentenéanmoins de l'intérêt pour le publicsouvent séduit par ces formeshybrides de créations plurielles.Kubilaï Khan Investigations, qui n'arien à voir avec une agence de détec-tives (quoique, faut voir…), jouebrillamment cette carte depuis 1996.Installé à Toulon, ce collectif se pré-sente comme un "Comptoird'échanges artistiques", un lieu detransactions, un marché où passentde la main à la main des momentsimaginaires. La thématique centrales’alimente d’un goût pour la géogra-phie, le lointain, les cultures, l’identi-té, les racines, les emprunts, les fric-tions... Pour les artistes qui compo-sent ce collectif, l'objectif ne se can-tonne plus à tendre de fines passe-relles entre les modes d'expressionartistique mais plutôt à les rassem-bler afin de bâtir carrément un pont

qui, cette fois, doit permettre aupublic d'atteindre une rive inconnuejusqu'alors. Et sur ce pont, vous lesavez bien, on y danse, on y danse…Mais enfin que vient faire KubilaïKhan dans cette histoire ? Un petitpeu d’histoire... Souvenons-nous quece grand pacificateur de la Chineavait su, en précurseur, lier les cul-tures orientales et occidentales avecla complicité d'un certain Marco Polo.Voilà pourquoi le groupe a choisi lenom de ce chef mongolo-ouzbek duXIIIème siècle, souverain sensible ettolérant, qui admit à sa cour de nom-breux étrangers.Frank Micheletti, longtemps danseurchez Josef Nadj, qui dirige ce collec-tif d'artistes, précise que le groupeprivilégie les rencontres, leséchanges, les mutations, les événe-ments migratoires, "le comptoird'échanges artistiques aime enquêtersur le réel, le quotidien de nos vies,l'environnement social, questionnernos habitudes et nos coutumes dansleur pluralité".

Créé en Bulgarie, à Sofia, en 2002,Mecánica Popular met en scène septdanseurs confrontés au "processusde création de l'inégalité du monde"et qui s'efforcent "d'établir des récitsde corps avec ce que disent nosrêves".Les corps dansent une perception cri-tique de la société qui les entoure,dans une "mécanique" savammenthuilée, qui s'entend aussi en synony-me d'instinctif, rythmée par lesaccents contemporains de la breakdance et de la capoeira, du beat digi-tal parfois alangui d'un groove plussubtil, façon DJ's désorienté. Quandon sait que l'un des danseurs, RuiOwada, est aussi musicien et sam-pleur...

"Le monde est constituéd'espaces-temps asymétriqueset asynchrones, nous voudrions fabriquer uneforme qui dialogue avec lui."

Rencontre avec l’équipe artistique

à l’issue de la représentation.

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Stage de Clown

dirigé par Bonaventure Gaconsamedi 17 et dimanche 18 janvier de 10h à 18hau Théâtre de Cavaillonscène nationale

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mardi 20 janvier20h30

Salle des fêtes Les Paluds de Noves

mercredi 21 janvier20h30

Salle des fêtes“La Grange”

Lagnes

jeudi 22 janvier20h30

Salle des fêtesMérindol

Spectacle pour adultes et pour enfants avertis (c’est leurs

parents qu’il faut avertir…),à partir de 9 ans

Par le BouduLa compagnie du Caillou

de et par Bonaventure Gacon

avec les précieux coups d’œil deMartine Cendre

COPRODUCTION LA COMPAGNIE DU CAILLOU / LE PRATO,THÉÂTRE INTERNATIONAL DE QUARTIER

DURÉE : 55 MINUTES

TARIF NORMAL 12€

TARIF RÉDUIT 10€

PÉCOU 8€

PÉCOU - 26 ANS 5€

Par le Boudu“Le Boudu, c'est un Auguste mal attifé, mal en point. Il est un peu traîne-savate, un peu clochard sur les bords. Un pas très reluisant, quoi ! Le Boudu,c'est le contraire du clown à paillettes, du clown "tartes à la crème”. C'est letriste, le moche, celui qu'on montre du doigt : déjà qu'il présente mal, rongéqu'il est par l'alcool (le nez rouge, c'est pas pour rien !) et figurez-vous quequand il a faim (et c'est souvent !), c'est les p'tites filles qu'il dévore… alors,vous pensez, un méchant comme ça, on ne va pas le sauver, pas même deseaux ! Mais, si vous, vous arrivez à l'aimer tout de même, cet ogre, cette bruteépaisse, ce furieux, ce sera pour une bien drôle d'idée de notre humanité !"Bonaventure Gacon

Un cirque à lui tout seulOui, bien drôle d'idée, bieninquiétante et méchamment bienficelée, cette idée de l'humanité quinous attend… car quandBonaventure Gacon parle de sonBoudu, il ne mâche pas ses mots.C'est brusque, rude, direct. Ça nepasse pas par quatre chemins pournous dire que la vie c'est desgamelles qu'on se prend.

Alors, quoi de mieux qu'écouterBonaventure nous dire son Boudu ?

- Boudu, c'est qui ? - En principe, ce n'est pas du tout unclown pour les enfants. Plutôt un clowndans la tradition de Grock, desFratellini. Vous savez ce clown qui estdans le fond de la fosse du cirque etqui gueule pour dire que la vie c'estque du rude et du méchant. Et lui, le clown, il se les prend dans lagueule les gamelles de la vie et il lesassume, à la place des autres, lesgamelles ! À la place où personne aenvie d'être et c'est bien là qu'il est lui,le clown : dans ce cul de basse fossepour faire rire de la condition humaine.Oh, le Boudu c'est pas de laphilosophie ! Il a pas les mots pour çaà son vocabulaire, mais ce qui le tientencore debout, Boudu, quand il n'estpas trop saoul, encore furieux, Boudu,quand il n'est pas trop seul, c'est bien

l'envie d'gueuler quela vie, c'est une

vraie salope-rie, la vie !

Et c'est personne qui l'empêchera dedire ce qu'il a à dire à ce propos ! Il lapousse la gueule, se la casse la gueuleet s'en prend plein la gueule, à ce pro-pos. Oh, bien sûr, toutes ces saloperiesde la vie, il ne vous les crache pas à lagueule, comme ça, l'Boudu. Il ne crache pas en public, pas encoreassez mal élevé, mais pas loin. Non, luic'est pas dans un livre qu'il crache,comme Michel Simon dans son "Boudusauvé des eaux ", c'est les mots eux-mêmes qui sortent comme des cra-chats. Et ça, il n'y peut rien l'Boudu.Pas fait pour la nuance c'ui-là. Pasmême sauvé des eaux, j'vous dis. Il nesera pas sauvé du tout, même si desfois, cette brute épaisse, ce bourru,s'égare à faire le poète. Amoureuxd'une poêle à frire ? C'est attachantd'accord, mais on sait bien qu'avec letemps ça prend la rouille, alors… unpetit air de violon pour se dégourdir unpeu le cœur ? C'est touchant mais çane sauve de rien. Il est foutu l'Boudu,foutu, avec son cœur en bandoulière etses mots plein de hoquets. Mais, c'est

pas triste, hein,c'est pas triste !

C'est un clown, unvrai et qui fait rire, de

la condition humaine ! Bonaventure Gacon

"Un clown, c'est là pour en prendre plein la gueule, et montrer que par derrière, c'est rien qu'un être humain."Bonaventure Gacon

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Un clown, oui, un vrai qui mène son duel contre l'usuredu temps et des sentiments et qui ferraille furieux ! Un clown pas né de la dernière pluie et qui en connaît unbout, l'Boudu, sur les failles du cœur. C'est là qu'il arpen-te, précisément là où le rire fait mal…

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vendredi 30 janvier19h

Théâtre de Cavaillonscène nationale

Les aventuresde Peer GyntCentre Dramatique National

de Sartrouville

d’après “Peer Gynt” de Henrik Ibsenadaptation française

François Regnaultmise en scène

Sylvain Mauriceversion scénique

Sylvain Maurice et Yann Richard avec

Nadine Berland , Laurent GraisDayan Korolic, Arnault

Lecarpentier, Pascal Martin-Granelcollaboration artistique

Yann Richardassistante

Wenke Hardtmarionnettes et accessoires

Damien Caille-Perretmusique originale

Dayan Korolic et Laurent Graiscostumes

Virginie Gervaiselumière

Philippe Lacomberégie générale Manuel Vidalrégie lumière

Jacques Coriton

PRODUCTION CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL DE SARTROUVILLE

LE NOUVEAU THÉÂTRE DE BESANÇONCENTRE DRAMATIQUE NATIONAL,

CIE L’ULTIME & CO ET LE SOUTIEN DE

LA SPEDIDAM – CRÉATION ODYSSÉES 78,BIENNALE DE THÉÂTRE POUR LAJEUNESSE

AVEC LE CONCOURS DU CONSEIL GÉNÉRAL DES YVELINES.

DURÉE : 1H10

TARIF UNIQUE 5€

rendez-vous pour les scolaires CE2, CM1, CM2, Collège

Jeudi 29 janvier à 10h et à 14hvendredi 30 janvier à 14h

TARIF POUR LES SCOLAIRES 4€

DOUBLE REGARD SUR SYLVAIN MAURICELE THÉÂTRE DE CAVAILLON-SCÈNE NATIONALE A

ACCUEILLI LE SPECTACLE L’ADVERSAIRE,MIS EN SCÈNE PAR SYLVAIN MAURICE,

LE VENDREDI 21 NOVEMBRE

Les aventures de Peer Gynt

“ Qui suis-je ? “ et “ Ai-je été moi-même ?Voilà les questions que se pose Peer Gynt. Et si au bout du compte, empêtrédans ses mensonges, il n’avait fait que rêver sa vie... Car Peer Gynt est unfieffé menteur. Mais ce qui est beau, c’est que ses mensonges sont fécondspuisqu’ils ont affaire avec l’utopie, le désir, le jeu. Il est comme un acteur quiraconte tout le temps des histoires et sait très bien que c’est faux. En ce sens,cette pièce est aussi une belle métaphore du théâtre. à propos d’acteurs, ilssont trois, en compagnie de deux musiciens, qui jouent tour à tour tous lespersonnages. La représentation est placée sous le signe de l’enfance avecpour accessoires quelques marionnettes et des grandes malles de voyage...

Une véritable épopée dont le hérosest un fuyard à califourchon surses rêves…Nous saurons tout de ce chasseurnommé Peer Gynt, qui fut emportésur les cornes d’un bouc, rencontraune tribu de Trolls et le Grand Courbe,quitta sa Norvège natale après avoirconduit sa mère auprès de Saint-Pierre, se fit mauvais garçon, mar-chand d’esclaves, erra du Maroc auCaire, d’oasis peuplées de danseusessublimes en asile de fous, de fortuneen infortune et revint dans son payspar gros temps, manqua d’être noyépuis fondu dans la grande cuillèreuniverselle, avant de finir dans lesbras de Solveig, celle qui l’avait tou-jours attendu.Au bout de cette course initiatiqueeffrénée reste, vertigineuse, l’interro-gation “Ai-je été moi-même ?”.Elle regarde finalement chacun denous, adultes bien sûr, mais bien évi-demment aussi les enfants, car on nese construit pas sans se poser laquestion du “Qui suis-je ?”, du “C’estquoi être soi-même ?” et puis ce qu’ily a de remarquable dans ce person-nage, c’est qu’il prend des coups,mais qu’à chaque fois, il seredresse ; être soi-même, c’estpeut-être ça : toujours se relever.

Les mensonges de Peer Gynt mefont penser à Doisnel, le héros des“400 coups” - le film de Truffaut -qui raconte qu’il a séché l’écoleparce que sa mère est morte. Lemensonge est une soupape de sécu-rité en même temps qu’un pari.Ça, les enfants le comprennent trèsbien car tout le monde ment, peu ouprou !Convaincu que c’est par sa forced’imaginaire que le héros de la fableséduira son auditoire, j’ai placé mamise en scène sous le signe de lasimplicité et je mets en œuvre lerécit, le jeu, la musique et une dizainede marionnettes, des marottes etd’autres plus grandes de la traditiondes marionnettes de table. Ellessont à la fois les instruments du récitet la représentation des personnages fantastiques.Elles sont manipulées partrois comédiens,lesquels, tout comme Peer Gynt, s’identifientà leurs rêves, et de conteurs deviennent personnages.

Au fur et à mesure, l’espace vide oùl’on vient raconter à la manière de latradition orientale, se remplit dessignes de la fiction et on arrive à la finde la pièce dans la maison deSolveig. Les narrateurs ont disparu auprofit des personnages. Ce chemin làn’emprunte rien à une théorie mais àla volonté d’imaginer un parcourssensible qui permette aux specta-teurs, les plus jeunes comme les plusvieux, de faire un fabuleux voyage àla suite de Peer Gynt.Sylvain Maurice

Petit cadeau pour les“Pécous” L’équipe du

Théâtre de Cavaillon-scène nationale est heureuse de convier

les “Pécous” à une rencontre / débatavec Sylvain Maurice, metteur en

scène de Peer Gynt autour du thème“l’adaptation, une œuvre

à part entière ? ”le jeudi 29 janvier

à 19h

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J’étais enfant, je lisais Peer Gynt...Je m’interrogeais sans cesse sur ces mots-là : être soi-même.Mon père me les répétait. Règle d’or. Être soi-même. Je ne com-prenais pas ; comment faut-il en soi-même creuser pour y trou-ver soi-même ? Et longtemps après, m’exerçant à l’art duthéâtre, jeune acteur, j’essayais de trouver au fond de moi-mêmel’émotion, la vérité, le sentiment, la sensation et le sens, en vain.Je creusai profond dans moi-même. Un jour, j’ai lu Stanislavski,le vieux maître en personne, disait au débutant : “que cherchez-vous en vous-même ? Cherchez devant vous, dans l’autre qui esten face de vous, car en vous-même, il n’y a rien.”Alors, j’ai compris que ma quête était mauvaise, et qu’elle nemenait nulle part, mais je n’avais toujours pas résolu cette énigme : être soi-même. Et j’ai trouvé, à présent, ce que c’est…Échapper aux simulacres, aux représentations, s’arracher authéâtre que l’on se fait de sa propre vie, aux rôles : l’amoureux,ou le père, ou le patron, le roi, le conquérant, le pauvre,la petite fille ou la prostituée, la devineresse et la grande actri-ce, tout, tout ce qui nous fait rêver depuis notre enfance,dépouiller tout cela, déposer à terre les vêtements imaginaireset courir nu. Ôter les pelures de l’oignon. Il n’y aura rien aprèsla dernière pelure, pas de cœur, et pourtant le sachant, je m’yacharnerai sans cesse. Échapper aux simulacres ; tu dois lefaire, tu y es condamné. Tel est l’inutile travail de Peer Gyntcomme je l’ai vu sur la scène du théâtre, au mois de décembredernier, le retrouvant quarante ans après l’avoir connu dans unlivre, mon livre de contes.

Antoine Vitez31 janvier 1982, l’Annuel du théâtre, N°1, saison 1981-1982 Texte paru dans La Tribune du Nouveau Théâtre de Besançon - Mai 2003

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samedi 7 février20h30

Théâtre de Cavaillonscène nationale

GuerraCompagnie Pippo Delbono

conception et mise en scène Pippo Delbono

collaboration à la mise en scène Pepe Robledo

avecGianluca Ballaré, Bobò, Margherita

Clemente, Piero Corso, ArmandoCozzuto, Pippo Delbono, Lucia

Della Ferrera, Fausto Ferraiuolo,Gustavo Giacose, Simone Goggiano,

Elena Guerrini, Mario Intruglio,Nelson Lariccia, Tomaso Olivari,

Mr Puma, Pepe Robledolumière et sonTomaso Rossi

musique Fausto Ferraiuolo

PRODUCTIONCOMPAGNIA PIPPO DELBONO – EMILIA ROMAGNA

TEATRO FONDAZIONECOLLABORATION

CENTRO DI RICERCA PER IL TEATRO (CRT MILANO)(DOSSIER ET TRADUCTION : CHRISTIAN LEBLANC)

DURÉE : 1H20

TARIF NORMAL 22€

TARIF RÉDUIT 16€

PÉCOU 12€

PÉCOU - 26 ANS 8€

Guerra…déferle sur les gradins comme une déflagration lente. Guerra... prend aux tripes, mouille les yeux, pince les cœurs. Guerra... féroce et lumineux. Guerra... douloureux jusqu'à la révélation. Guerra... nécessaire parce que vital. Guerra... à bouleversé en 2002 le public du festival d'Avignon, censé en avoir vu bien d'autres.Guerra...car la guerre est partout.

Déclamations de guerreGuerra est une autre guerre mondia-le, intérieure et éternelle, balancéeen vrac sur scène par PippoDelbono, voleur de vedette à PinaBausch dès 1987, étonnant citoyendu monde aux fausses allures detendre nounours. Sa première créa-tion, "Il tempo degli assassini" (fautdire qu'il est italien) avait donné leton en 1986. Ce Delbono, ce n'estpas du pipeau ! (scusi…).Ses créations suivantes renforcentune volonté de rendre floue lafrontière entre l'art et la vie,entre le spectacle et la réalité,mais aussi de recourir à toutl'éventail des moyens d'ex-pression : "Pour moi,construire un texte veut direraconter quelque chose àtravers beaucoup d'élé-ments, pas seulement pardes mots. Comment pour-rais-je imaginer un théâtredont le texte est fait seule-ment de mots quand j'ai choisi detravailler avec des acteurs qui neparlent pas ou pas bien ? Pour moi,le texte est fait de gestes, dedanse, des différentes expressionsdes visages, des yeux, demusiques, de combinaisons decouleurs, et aussi de mots".

Je n'aime pas le mot "handicap"En 1997, son spectacle "Barboni"(clochards) rafle les récompenses deSarajevo à Cuba, via la France, l'Irak,l'Italie, etc. Il naît à la suite de ren-contres avec des aliénés d'un asilepsychiatrique, des artistes de rue et

des musiciens de rock. Guerra en estune sorte de prolongement. Là enco-re, des artistes "différents" se mêlentaux “normalisés”, posant sur leurspropres gestes un regard ironique etune constante fraîcheur. Une grâceinfinie recouvre les entrechats defureur striée de silence. Pippodemeure constamment en scène,parle de guerres encore tièdes,d'amour et de révolution, libère méta-phores et visions poétiques, couveses danseurs du regard, les rejoint

avec rage avant d'apaiser ses suéessur un fauteuil de l'avant-scène,façon Tadeusz Kantor. Il susurre ourugit des textes de Che Guevara, deBouddha, de la Bible ou du sous-commandant Marcos. Bobo, le vieilenfant livre les fleurs d'un émerveille-ment intact. Et ses blessures blessentle plus blasé du socioculturel quart-mondiste. Et les corps rudoyés endisent autant que les paroles, avecprécision et limpidité.

"Mon parcours a toujours été dechercher une vérité sur la scène.Nous sommes entourés par unmonde fictif : la télévision, la poli-tique, le milieu culturel… Parcontre, j'aimerais beaucoup quele théâtre devienne un lieu sansfiction. Il y a des personnes dansma compagnie qui, grâce à leurcondition de "différence", nouentun contact plus direct avec cettevérité, avec cette conscience,avec cette capacité d'être dans un

personnage, mais en mêmetemps d'en être l'observateur.Et c'est cela que j'ai toujourscherché dans le travail del'acteur… Je crois que ladimension du danger, de lacrise est une condition fonda-mentale de l'être artiste... Ilfaut sans doute apprendreplusieurs techniques, unsavoir théâtral, mais en mêmetemps le remettre toujours enquestion car c'est un moyen

de garder vivante la raison defaire du théâtre." Spectacle hybride où le cabaret et lemime fusionnent avec la danse et lethéâtre, Guerra est joué, dansé, gri-macé, hurlé. La plus touchante naïve-té compose avec la plus probante vir-tuosité. Une nuée ardente d'artistesnous entraîne dans des bribes de vie,un rite, une expérience, un voyageexploratoire sur les traces d'Ulysse, aupas d'un samouraï illuminé.

"Guerra est un spectacle mû par la nécessité de montrer la vienée de la marginalité, de la maladie et de la souffrance. C'est un spectacle collage."

Formationd’un chœuron a besoinde vous

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12vendredi 13 février

20h30La Gare de Coustellet

Maubec

samedi 14 février20h30

Église Saint BaudileNoves

dimanche 15 février17h30

Salle des fêtesCabrières d’Avignon

mardi 17 février Salle des fêtes

Goult

mercredi 18 février Salle des fêtes de L’Eden

Cucuron

jeudi 19 février20h30

Salle des fêtesL’Isle sur la Sorgue

vendredi 20 février20h30

Église Saint Jean-BaptisteJoucas

En compagnie de La Gare de Coustellet

LubieRéflexions manuelles

concert spectaculaire autour desduos pour violons de

Luciano Bério et Bela Bartok

Compagnie Les Rémouleurs

violons Julian Boutin et Frédéric Aurier

marionnettes et manipulations d’objets

Anne Bitraninvention lumineuse et conseil artistique

Olivier Valletregard sensible et mise en scène

Bénédicte Obercréation lumière

Pierre-Yves Boutrandprojections réalisées en direct

grâce au “Cyclope” d’Olivier ValletPrix Lumière, trophées Louis Jouvet 2000

COPRODUCTIONCOMPAGNIE LES RÉMOULEURS,

THÉÂTRE DE CAVAILLONSCÈNE NATIONALE, FESTIVAL DES NUITS D’ÉTÉ,

CONSEIL GÉNÉRAL DU VAL D’OISE

DURÉE : 1H10

TARIF NORMAL 12€

TARIF RÉDUIT 10€

PÉCOU 8€

PÉCOU - 26 ANS 5€

LubieParce qu’elles sont la partie visible de notre âme, son expression charnelle...Parce qu’elles sont un trait d’union entre les hommes et ont la force du salut... Parce que par leurs signes et leurs signes encore, elles deviennent langage...Parce qu’elles sont l’aveu de notre évidence, de notre violence, de notre tendresse...Parce qu’elles sont jumelles et pourtant si différentes l’une de l’autre...Parce qu’elles sont à l’origine de l’humanité et compagne de l’Art... Parce qu’elles murmurent notre passé et disent notre avenir dans leurs lignes...Parce qu’elles sont la première approche de notre intimité offerte à l’autre...

Avec Lubie, Anne Bitran et ses acolytes de la compagnie “Les Rémouleurs” rendent “aux mains” le plus bel hommage qui soit.

Hautes les mains !

Notre désir de partir à votrerencontre, celui aussi de fairecirculer l’œuvre contemporaine, dela mettre à portée de votre main,celle-là même qui raconte le mondequi nous entoure et nous concerne,sont si forts qu’il était inévitable quela création, la naissance de l’uned’entre elles se fasse dans unvillage nomade. Ce sera chose faitele vendredi 13 février à la Gare deCoustellet, avec le spectacle Lubiequi, ce soir-là, verra le jour. Unvendredi 13, de surcroît ! La Scènenationale est heureuse d’avoirparrainé et accompagné ce petitchef d’œuvre en le coproduisant eten accueillant en résidence sescréateurs.

Le tout premier talent d’un artiste,d’un groupe d’artistes, “le talentn’étant jamais solitaire”, est celuid’avoir tout à coup pensé, d’avoirosé prendre le temps de s’arrêter làoù personne n’aurait même pris lapeine de ralentir le pas. Car quiaurait pu songer que les “mains”,oui, ces extrémités si communes,qu’on ne prend plus le temps deregarder, ni même d’apercevoir,méritaient qu’on les mette un jouren pleine lumière, pareilles à desstars hollywoodiennes ? Anne Bitran en a rêvé, ses com-plices l’ont fait. Mais ses complices,qui sont-ils ? Ils s’agit bien là devéritables complices car chacund’entre eux est pleinement respon-sable de cet acte artistique. Ils sonttous coupables de création et il leursera difficile de prouver leur inno-cence et une non implication dansce flagrant délit d’émotion.

Il y a Olivier Vallet qui ne peut nieravoir créé, pour ce spectacle, uneboîte, le “Cyclope”, appelée ainsiparce qu’elle est conçue comme lesystème oculaire, renfermant deuxmille watts de lumières, boîte danslaquelle Anne Bitran plonge, avecun plaisir non dissimulé, ses mainsqui apparaissent alors, comme parmagie, sur une surface de projec-tion, avec la force du lion de laMétro Goldwin Meyer. Les mainssont là, face à vous, dans toute labeauté que leur a sculptée leur exis-tence, dans la beauté de leurs rides,dans la beauté leurs histoires.

Réflexionsmanuelles

stage dirigé par Bénédicte Obersamedi 7 et dimanche 8 févrierde 10h à 18h Centre Culturel de Joucas

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CRÉATION nomade(s)

N’oublions pas, non plus, JulianBoutin et Frédéric Aurier, musi-ciens de talent, bien connus du“milieu”, qui interprètent avec bon-heur des duos pour violon deLuciano Berio et Bela Bartok pen-dant que les mains vous racontentleurs histoires, non pas à dormirdebout mais à rêver assis. On sentchez eux qu’il y a eu préméditation,car ils jouent tout en s’amusantcomme de vrais comédiens. Doubledélit, double joie. De source sûre, ilse murmure que ces violonistesauraient participé fortement à laconstruction de ce spectacle, enapportant moult propositions tou-jours très pertinentes.

Et puis, il y a Bénédicte Ober qui,de son regard sensible et exigeant,a ordonné le puzzle permettant detrouver les petits chemins enfouisdans la jungle foisonnante de nosimaginaires réunis. Il s’agit bien làd’une véritable association de bien-faiteurs. N’est-ce pas ? Lubie est décidément un spectaclequi fait la part belle “aux mains” etqui leur rend un vibrant hommage.Et c’est avec plaisir et confianceque je vous laisse entre cellesd’Anne Bitran et de ses acolytes. Jesais déjà que vous vous y sentirezau chaud et qu’après vous regarde-rez vos mains avec cette tendressequi vous avait échappé.

L’événement auquel vous participezest parrainé par Télérama.

Télérama, c’est un lieu où chaque semainese rencontrent toutes les cultures qui font la culture.

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Les duos pour violons(à l’heure où nous mettons sous pres-se le journal) voici la liste des duospour violons qui seront interprétés endirect dans Lubie Toutefois, ce spec-tacle étant encore en répétition, nuldoute qu’à sa création à la Gare deCoustellet, d’autres duos viendronts’ajouter à cette liste ouverte...Duos pour violons de Luciano Berio :Bela, Giorgio, Piero, Igor, Jeanne, Aldo,Lorin, Tatjana, EdoardoDuos pour violons de Bela Bartok :Chanson des moustiques, Ronde,Pizzicato, Chant Taquin, DanseTransylvaine, Chanson Ruthène,Chanson du Jour de l'An I

14mardi 24 février20h30

Théâtre de Cavaillonscène nationale

En compagnie des Hivernales d’Avignon

“Non seulement…”

Compagnie La Liseuse Georges Appaix

Chorégraphie, mise en scèneet scénographie

Georges AppaixInterprètes

Jean-Paul Bourel, FrançoisBouteau, Montaine Chevalier,

Stéphane Imbert,Sabine Macher, Georges Appaix

et Marcel Atienzar (accordéon, bandonéon, trombone),

Pascal Gobin (guitare)

Collaboration pour la dramaturgieChristine Rodès

Régie généraleXavier Longo

Son Emmanuel Proust

Vidéo Renaud Vercey

LumièreRégis Montambaux

CostumesMichèle Paldacci

avec Tristan Bezandry et ClairePiazzolla du Petit Atelier

Chansons“Song”, “La chanson la plus courte”,

“J’avoue”, “La java des mots”, “Tu ris”,“Oh tu sais”, “Le cha-cha du temps”

paroles et musique Georges Appaix,arrangements Pascal Gobin,

Marcel Atienzar & “Die Ballade vomertrunkenen Maedchen” (Brecht / Weil)

“Rimes” (Nougaro / Romano),“Mi Magdalena” (Bojalil),

“Sabor a mi” (Carrillo)

CRÉATION 2003

COPRODUCTIONCOMPAGNIE LA LISEUSE

LA HALLE AUX GRAINS - BLOIS AVEC LE SOUTIEN DU THÉÂTRE DE L’AGORA, SCÈNE

NATIONALE D’EVRY ET DE L’ESSONNEAVEC L’AIDE DE

L’ADAMI REMERCIEMENTS

À LA MINOTERIE - THÉÂTRE DE LA JOLIETTE,MARSEILLE

CONVENTIONNÉE PAR LE MINISTÈRE DE LA CULTURE

ET DE LA COMMUNICATION (DRAC PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR),

SUBVENTIONNÉE PAR LA VILLE DE MARSEILLE, LE CONSEIL GÉNÉRAL DES

BOUCHES-DU-RHÔNE ET LE CONSEIL RÉGIONALPROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR.

COMPAGNIE CHORÉGRAPHIQUE RÉSIDANT À LAFRICHE LA BELLE DE MAI À MARSEILLE.

DURÉE : 1H

TARIF NORMAL 18€

TARIF RÉDUIT 12€

PÉCOU 8€

PÉCOU - 26 ANS 5€

”Non seulement…”« Non seulement… »… ça swinge un max côté jazz et balloche, ça vousécarquille les oreilles côté musicos en direct, ça vous en met plein les yeux côténéons couleur bonbons acidulés et pas de danse pas finis, mais encore c'est votrecœur qu'on attrape à la volée : mélo rétro plein pot. Amuses-gueules sur les"standards" et les airs du « Top 50 », pieds de nez bien envoyés aux codes debonne conduite de la danse "contemporaine", et chansons clin d'œil, sauce l'Oulipo : ça vous dégaine l'émotion à la pointe du cœur… et on adore ça !

le crooner mé(ga) lomaneEnfin un spectacle à ne pas prendreau sérieux, qui frôle la diversion pure,caresse à plaisir l'art du divertisse-ment. C'est aussi léger qu'une bullede savon. Léger dans l'esprit, légerdans le temps il dure à peine le tempsque la bulle gonfle, s'éclate et sevolatilise d'elle-même. Esprit volatil,esprit coquin et malin, ce spectacleest tout droit sorti des méningesenfantines de Georges Appaix. Cemusicien-compositeur-danseurpassé chorégraphe patenté depuis 20ans, nous fait un vrai caprice de"star". Probablement s'est-il réveilléun beau matin en se disant « Et si au lieu de continuer à joueravec les corps et les mots desautres, je me mettais aussi à pous-ser la chansonnette ? Oui, commeça, tout seul, avec ma voix, mesenvies de star, de musicien, d’au-teur de chansons. Mes danseursferont le chœur, les balletti et lessecondes voix, les musiciens surscène, l'accompagnement et hop,voilà, au milieu, je serai le héros.Hop, hop, pourquoi me priver d'uneenvie pareille d'occuper la scène ?Héros nostalgique et ironiquecomme d'hab. Allez, j'assumesachant bien qu'on a tous en nousquelque chose de Tennessee…»

Oui, et depuis ce matin probable,devant sa glace, il a tout fait pourassumer et il assume ! Les textesde ses chansons pétillent d'humour,d'envies, de jeux de mots, de mauxqui nous susurrent un baratin pasanodin. Les musiciens prennent lechorus à plein talent. Les danseurs,chanteurs aussi d'occasion, sèmentde temps à autre quelques humoris-tiques impromptus : pas de danseeffilochés, esquisses d'essais rieurs,enchaînements à peine, aussitôtsuspendus, juste avant que la dansene devienne savante. Aperçus dedanse, aperçus de chansons, l'es-quisse est à la place du dessin, de ladémonstration, et c'est une mer-veille d'économie et de frustrationque ces tentatives de pas et derefrains toujours éconduits.

Dessins à vue qui sont comme lescroquis, croqués, condensés de nosmémoires de chansons et de nosenvies de bal, de java, de fiesta. Avec«ce crooner» de bazar, de bastringuequi nous instille sa poésie allegro-vibrato troppo jusqu'à la moelle, onn'a qu'une envie, celle d'êtrebêtement, idiotement «fan». Et, trèsjoyeusement, langoureusement on ledevient. Avec «Toi, tu» la premièrechanson à l'accordéon, on fond !Pour un peu, à force de se balanceren rythme de gauche à droite surson siège, on aimerait approcherl'épaule de ses voisins pour fairepasser la vague… à l'âme, à larangée de spectateurs, à toute lasalle. Ah qu'il est bon le temps du balpopulaire réinventé (images-vidéoen prime !) par le caprice d'unséducteur qui s'y croit ! "Non seulement…", ça le fait,mais léger en diable !

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Voix et MouvementStage de danse tout publicorganisé par les Hivernales d’Avignon

dirigé par Georges Appaix et Stéphane Imbertdu dimanche 22 au samedi 28 février (lieu et horaires encore non déterminés)Renseignements aux Hivernales 04 90 82 33 12

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Psychiatrie / Déconniatrie

samedi 21 février19h

Théâtre de Cavaillonscène nationale

Suite à la résidence de création Présentation du chantier de

Psychiatrie /Déconniatrie

textesSerge Valletti, François Tosquelles

et Roger Gentismise en scène et interprétation

Christian Mazzuchiniimages

Karim Dridimusique

Guigou Cheneviercostumes et accessoires

Marylin Le Minouxrégie générale

Jean-Pierre Chupin

COPRODUCTION (À CE JOUR) THÉÂTRE DES SALINS

SCÈNE NATIONALE DE MARTIGUESTHÉÂTRE DE CAVAILLON - SCÈNE NATIONALE

L’AIRE LIBRE - SAINT-JACQUES DE LA LANDE

PÉCOU ENTRÉE LIBREVOUS ACCOMPAGNEZ UN PÉCOU 5€

Mon premier est un auteur contemporain marseillaisrecherché par toutes les polices de France et de Navarre pouravoir “jeté sa grand-mère dans le vieux port”. Mon second est un célèbre psychiatre catalan, auteur desurcroît, décédé en 1994 d'un excès d’humanité. Mon troisième est un comédien de génie qui a eu celui deréunir mon premier et mon second. Mon tout est Psychiatrie / Déconniatrie

On peut définir une société parles rapports qu’elle entretientavec la folie…Quand les textes de Serge Valletti etceux de François Tosquelles mijotentensemble puis qu’ils sont servis aupublic avec toute l’émotion rieuse outendre de Christian Mazzuchini, onpeut s’attendre à un grand momentde “térrâtre”... et c’est cette belleimpatience que nous avions envie devous faire partager...

Entre Christian Mazzuchini et SergeValletti s'est forgée une complicité quia méchamment virée à l'osmosecréatrice. C’est simple, chacun pensepour et avec l’autre. Dans “Encoreplus de gens d’ici”, spectacle présen-té la saison dernière à la Scène natio-nale, ils avaient “mis à la verticale” uncomédien déphasé, voire triphasé, enproie à des hallucinations. Ce dernierfinissait par nous parler en latin, c'estvous dire…Le Théâtre de Cavaillon, accoutumé àce binôme, le kidnappe à nouveau letemps d'une résidence de créationréservée à leur prochain spectaclePsychiatrie/Déconniatrie. Dans le pro-longement de "Encore plus de gensd’ici", ce spectacle dessine, toujoursavec humour, une fresque grandeurnature de la folie.

Christian Mazzuchini découvre lapensée et la personnalité deFrançois Tosquelles grâce à la vidéod’une interview. C’est le choc. Big-bang cérébral. Fou rire inattendu. Unvrai rebelle de la psychiatrie tradi-tionnelle, ce François Tosquelles ! Enrapprochant les personnages crééspar la plume de Serge Valletti avec laversion tosquellienne de la psycha-trie, ça colle, ça fusionne, ça boue.Serge Valletti se lance alors illico dansl’écriture de “schizographies”, c’est àdire des réflexions délirantes demalades, en écho aux textes deFrançois Tosquelles. Le tout donne unspectacle où Christian Mazzuchini,seul en scène, s’amuse avec l'accentcatalan du psychiatre, jongle avec sesmots, passe d'un univers à l'autre.

À ce que Freud appelait “Faire de libres associations“, je préfère l'expression “déconner ensemble“.François Tosquelles

Au cours des années 40, FrançoisTosquelles est à l'origine du mouve-ment de la psychothérapie institu-tionnelle, méthode de réadaptationdes malades mentaux qui cherche àagir sur la structure sociale de l'insti-tution psychiatrique. Il fonde enLozère à Saint-Alban un hôpital psy-chiatrique radicalement nouveau.Il s’agit de stimuler le malade en luiredonnant une liberté de circulation,de "vagabondage", favorisant sescontacts avec l’extérieur. Dans l’hôpi-tal, il créé un lieu central, le club, oùle personnel soignant et les maladesde différents “quartiers” se mélan-gent. Les malades donnent leursimpressions et leurs avis sur l’organi-sation de la collectivité grâce à destemps de parole aménagés.La parole, l’échange, la rencontresont au centre de sa problématique.

“Ce que raconte Tosquelles sur lafolie des gens, sur la folie de cemonde, c’est tellement lumineuxet drôle, il a un tel recul […]c’est la première fois qu’un psy-chiatre me fait hurler de rire.”Christian Mazzuchini

Soirée réservée aux “Pécous”

nouvelle date

Ah, les nouveaux horizons !...Juliette Ajoux dit Malthès qui a signé cet article,attachée à l’information depuis plus d’un an et demi à laScène nationale, s’envole, fin décembre, vers de nouveauxhorizons...Ajoux dit Malthès !... La beauté de ce nom nous a toujours impressionnés !... Ne dirait-on pas celui d’un navigateur,parti à la découverte d’un nouveau monde, d’un héros romantique,d’un personnage de théâtre inoubliable...Alors, nous, nous l’appelions “D’ju”, mais jamais “Juju”... on ne sait jamaiscomment peut réagir un personnage de théâtre inoubliable ! “D’ju”, allez savoir pourquoi, adore les tortues !... Non, pas pour leur lenteur, car “D’ju” est vive, sacrément vive même, surtout d’esprit, mais pourleur détermination inébranlable. Quand les petites tortues décident de quitterla plage et rejoindre la mer, les vagues, jamais rien ne les arrête…si obstinées qu’elle en deviennent drôles et touchantes, les petites tortues ! S’il est tôt pour verser une larme salée, il n’est pas encore trop tard pourdire combien sa collaboration fut précieuse pour toute l’équipe... et surtoutson humour… le grand humour des petites tortues !Nous souhaitons bon vent à la “petite tortue 13”… tu arriveras à rejoindrela mer, les vagues aussi, nous en sommes tous convaincus !

Le cimetière des fousCe cimetière enfanté par la luneEntre deux vagues de ciel noirCe cimetière archipel de mémoireVit de vents fous et d’esprit en ruine

Trois cents tombeaux réglés de terre nuePour trois cents morts masqués de terreDes croix sans nom corps du mystèreLa terre éteinte et l’homme disparu

Les inconnus sont sortis de prisonCoiffés d’absence et déchaussés

N’ayant plus rien à espérerLes inconnus sont morts dans la prison

Leur cimetière est un lieu sans raison

Paul Eluard (Asile de Saint-Alban, 1943)

Pendant la seconde guerre mondiale, la situationde Saint-Alban, loin des grandes villes, lui valutd’accueillir de nombreux clandestins qui fuyaient lerégime allemand. Parmi eux, Paul Eluard, TristanTzara, Georges Sadoul. La présence d’intellectuelsclandestins pendant ces années de guerre contribuaà enrichir la réflexion sur l’humanisation de

l’hospitalisation des malades mentaux.

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Port du casque obligatoireEn chantier au Théâtre de Cavaillon-scène Nationale, toute l'équipe s'ac-tive à la création, Guigou Chenevierfaçonne la musique, Karim Dridisculpte ses images, ChristianMazzuchini déconne et tchatche,Marylin Le Minoux ponse, habille,meuble, Jean Pierre Chupin tourneles manivelles…Quant à la vénérable chienne pilpoil,elle se remet de son accident de voi-ture. Jouera-t-elle ? Ne jouera-t-ellepas ? En effet, l'esthétique finale duspectacle dépend du bon rétablisse-ment de la cuisse du quadrupède.

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Royal Bonbonà propos de haïti

lundi 12 janvierà 20h30

au cinéma La Cigale de Cavaillon

En compagnie des cinémas de Cavaillon

Royal Bonbonde Charles Najman

Canada, France, Haïti - 2002Prix Jean Vigo 2002,

prix décerné à des réalisateurs defilms "qui se caractérisent par l'indé-pendance de leur esprit et la qualité

de leur réalisation ".avec

Dominique Batraville,Verlus Delorme,

Ambroise Thomson,Anne-Louise Mesadieu, Erol Josué

DURÉE : 1H25

TARIF UNIQUE 3€

Un misérable du Cap-Haïtien se prend pour le roiHenri Christophe et s'imagine à la tête de sonroyaume. Chassé de la ville, il se réfugie dans lesruines du palais de Sans-Souci, ancien château duRoi Henri Christophe situé à Milot, où il entraîneradans sa folie les habitants de ce village.

La première république noire aumonde célèbre son bicentenairele 1er janvier 2004.Haïti est une fondation unique.Première terre de colonisation dunouveau monde, premier théâtre dugénocide indien par les Espagnols,première république noire au monde,on ne connaît aucun cas, en dehorsde la tentative de Spartacus, d'unenation créée par des esclaves. Unévènement historique considérable etpourtant méconnu, ignoré sinonocculté.Le 14 Août 1791, les esclaves afri-cains déportés en Haïti, à l'époquecolonie française sous le nom deSaint Domingue, se révoltent au nomdes valeurs de liberté et d'égalité quela France de 1789 vient d'instaurer.Un mois après la révolte de 1791,Toussaint Louverture, ancien esclaveaffranchi et petit fils de roi africain,rejoint les insurgés et fait son entréedans l'histoire haïtienne comme lelibérateur des Noirs. Il devient"Gouverneur à vie" de l’île. MaisBonaparte, qui vient de prendre lepouvoir en France, rétablit en 1802l'esclavage, pourtant aboli par laFrance révolutionnaire.Toussaint Louverture est capturé,et meurt en prison dans le Jura.Après de nombreuses bataillescontre les Français, Jean-JacquesDessalines proclame l'indépen-dance d'Haïti le 1er janvier 1804.

Notre ami Patrick Woog est un pro-téïforme, comme on les aime : jour-naliste à La Provence, il fait aussipartie des «plumes» de Chut…depuis la création de ce magazine. Ilest par ailleurs un très fin connais-seur d’Haïti, un pays qu’il a non seu-lement beaucoup visité, mais dont ila pu explorer en détail la productionartistique. Deux livres consacrés auxplasticiens, dont il a réalisé des por-traits photographiques et sensibles,devraient être prochainementpubliés.Il est évidemment l’un des anima-teurs de l'association Cavaillon-Kavayon, qui propose la projectiondu film Royal Bonbon, une initiative àlaquelle la Scène nationale s’associevolontiers.

C’est Patrick Woog qui nous avaitalerté sur cet anniversaire, non pourle fêter, ce serait incongru, maispour profiter de l’événement pournous arrêter un peu sur ce qu’estaujourd’hui l’hypocrisie, la grandedifficulté d’aborder réellement ladétresse d’une planète où les inéga-lités semblent s’accroître un peuplus chaque jour entre le Nord et leSud. Pouvons-nous regarder le 11septembre 2001 comme un simpleaccident de l’histoire ?

Attention !le concert de Marlène Dorcenaannoncé pour le 10 janvier est annulé. Son producteur l’igno-rait, mais Marlène doit accou-cher dans la même semaine. On en est triste, heureux pourelle, et nous lui adressons tous

nos vœux !

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Scolaires

Dans cette optique, de nombreux par-tenariats ont été mis en place avecdes établissements scolaires. Ateliersde pratique artistique (APA), optionsfacultatives du baccalauréat, projetsculturels, stages… les formes sontvariées, mais l’enjeu reste le même :passer de l’autre côté du miroir ( pouradopter un langage plus approprié ànotre mode de vie actuel “de l’écran”)pour comprendre le mécanisme de lacréation, apprendre un nouveau lan-gage, se réapproprier son corps, savoix, percevoir autrement l’espace etle temps.

Début juin, Prémices permettraaux élèves de présenter leur tra-vail au public sur la scène duThéâtre.Venus de divers établissements, ilss’embarqueront ensemble dans cetteaventure unique qui - nous lecroyons - saura éveiller chez euxune vraie soif de découverte. Cettesoif d’apprendre et de connaître,cette curiosité pour les formescontemporaines de la création, laScène nationale compte bien contri-buer à la nourrir et à la développer enproposant aux établissements parte-naires des parcours privilégiés deplusieurs spectacles choisis en fonc-tion de chaque projet. Ces parcourssont enrichis par des rencontresavec les artistes dans la classe ou àl’issue des spectacles, par des visitesdu Théâtre, par la possibilité d’assis-ter à des répétitions… Prolongeant cette démarche, leThéâtre de Cavaillon - scène nationa-le accueillera également le 6 mail’action «Collège au théâtre» initiéepar le Département dans le cadre des«Escapades Collégiennes». Lors decette journée, qui comprend untemps de pratique (théâtre, écriture,maquillage…), les élèves présente-ront leur travail d’atelier.

La Scène nationale se propose de :

• mettre en contact enseignantset intervenants

• organiser des visites du Théâtre

• élaborer avec les enseignantsdes «parcours» de spectateurs

• initier des rencontres avec les artistes

• intégrer la présentation du travail artistique réalisé à Prémices

• etc…

Si vous désirez davantage d’informations sur les partenariatsavec la Scène nationale, sur le suivides projets artistiques, ou si toutsimplement vous souhaitez amenervos élèves à des spectacles,vous pouvez appeler Anne Woelfel au 04 90 78 64 60.

Des jeunes au théâtre ? Oui, ça existe !Depuis de nombreuses années, la Scène nationale de Cavaillonpropose différentes actions permettant aux jeunes de découvrirle spectacle vivant comme spectateurs mais aussi à travers unepratique personnelle du théâtre, de la danse, du clown…dirigée et encadrée par des professionnels.

En bref•Une représentation scolaire supplé-mentaire de l’Amour des trois oranges,mis en scène par Dan Jemmett, aura lieule samedi 17 avril à 10h. Il n’est donc pastrop tard pour réserver…

•Karin Serres, auteure de Marguerite,Reine des prés, spectacle accueilli lasaison dernière, sera présente cetteannée avec Colza, une pièce pleine depoésie et de subtilité baignée par lalumière, les odeurs et les sons. Séances scolaires du CE2 à la 5ème

le jeudi 18 mars à 10h et à 14h et le vendredi 19 mars à 14h.

•Parallèlement aux représentations de lapièce de Zazie dans le métro, spectaclenomade (du samedi 20 mars au samedi 3avril) le cinéma itinérant «La Strada»propose pour les scolaires (CM1, CM2,6ème), une série de projections du film deLouis Malle dans les villages de Cadenet,l’Isle sur la Sorgue, Goult, Reillanne ouCereste, Lagnes, Ménerbes, Lacoste,Bonnieux et Joucas… (liste non exhaustive)

nous contacter.

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action culturelleen coursATELIER DE PRATIQUETHÉÂTRALELa Compagnie Parnas animel’atelier de pratique théâtralehebdomadaire d’octobre à mai.Parcours dans l’univers poétiquede Serge Valletti à travers 2comédiens, Martine Thinières etBob Lucibello et un metteur enscène Catherine Marnas. Instantsrares que nous pourrons «peut-être» partager durant Prémices enjuin… à suivre…

CHANTIER AUTOURDE LA CHANSONL’atelier chanson a démarré.Jean-Jacques Nyssen (auteur-compositeur-interprête, que vousavez peut-être croisé à la Gare deCoustellet en novembre) nouspropose de nous essayer àl’écriture de chansons sur le modedu recyclage. Aventuresurprenante que nous vous ferronségalement partager à n’en pasdouter… lors de Prémices

Petit rappel des prochaines dates :samedi 10 de 14h à 17h et dimanche 11 janvier de 11h à 18h samedi 20 de 14h à 17h et dimanche 21 mars de 11h à 18hsamedi 17 de 14h à 17h et dimanche 18 avril de 11h à 18hau Théâtre de Cavaillon.

à venirVOYAGES INTIMESAtelier d’écriture dramatiqueComment écrire en partant derien. Ecrire ses propres gestes, samarche, le cheminement d’unepensée et la traversée desespaces quotidiens. L’écriture n’apas besoin de grand sujet pour sefaire. L’écriture peut jaillir del’instant du plus concret du plusbanal, du plus anodin.Nous nous attacherons à traverscet atelier à sortir l’écriture de sonespace mythique et mythologiquepour en faire un geste quotidien.

IntervenantMohamed Kacimi (auteur)publicPersonnes que l’écriture démangedatesamedi 17 et dimanche 18 janviersamedi 31 janvier et dimanche 1er févrierdu 23 au 27 février de 10h à 18h(lieux à confirmer)tarifsNormal 140 eurosMoins de 26 ans 122 euros

Nota beneMohamed Kacimi propose égalementun stage d’écriture dans le cadre duplan académique de formation duRectorat du 17 au 20 février auThéâtre de Cavaillon.

INITIATION À LA CRÉATION LUMIÈREComment éclairer un spectacle ?Qu’est ce que la lumière ? Del’idée d’un éclairage à la créationlumière, quel chemin ?A travers l’approche techniqued’un théâtre, savoir préparertechniquement un spectacle, avoirune demande cohérente auprès dupersonnel technique, lire la fichetechnique du lieu, analyse d’unefiche technique de spectacle etdes différents types de projecteurs(efficacité, rôle), explication du jeud’orgue et du fonctionnement dela lumière et enfin une mise enapplication.

intervenantLaurent Schneegans (créateur lumière)de la Compagnie Post Retroguardia –Paco DécinapublicToutes personnes intéressées par lamagie de la lumière...datessamedi 13 mars de14h à 21het dimanche 14 mars de 10h à 17hau Théâtre de CavaillontarifsNormal 58 eurosMoins de 26 ans 50 euros

Restez à l’écoute du CHUT….

Pensez à internet … si vous nous confiez votre adresse courriel… nous essayerons d’en faire le meilleur usage et de vous avertir de toutes les petites chosesqui s’organisent au « dernier moment » … ces messages correspondent à la fugacité d’une rencontre !

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DEVENIR UN « PADOX ACCOMPLI » Endosser la peau d’un Padox, ausens propre du terme, c’estréellement entrer dans l’universde ces drôles de marionnettes mi-homme mi-monstre (gentil) quin’ont pas la parole, mais les sensconstamment en éveil. Pour cela ilvous faudra un peu de patience, lePadox peut être long à apprivoiser,mais une fois à l’aise dans votrenouvelle peau vous irez à larencontre des « gens » dans la ruelors une balade sur les traces deBeckett à Roussillon (groupe 1),à la recherche des poètes à l’Islesur la Sorgue (groupe 2) et vousclôturerez la saison en fanfare àCavaillon (les 2 groupes).

intervenantsDominique Houdart, Jeanne HeuclinpublicTout publicdatesStage 1 : du 3 au 7 mai en soirée etles 8, 9 mai à Roussillon et 12 juinStage 2 : du 10 au 14 mai en soiréeet les 15, 16 mai à l’Isle sur laSorgue et le 12 juin à CavaillontarifsNormal 77 eurosMoins de 26 ans 67 euros

RÉFLEXIONS MANUELLESManipulations d’objets etprojectionsEn parallèle à la création de Lubie,et à partir de la boîte optique – leCyclope, invention d’Olivier Vallet(prix lumières, trophées LouisJouvet 2000) et de l’écoute desduos pour violons de LucianoBério et Béla Bartok, faire raconterà nos mains dans ce qu’elles ontde chair et d’intime, de quotidien,de souvenirs à imaginer, decourtes histoires avec ou sanspetits objets (pâte à modeler,bouts de carton, miroir, fil de fer).Comment faire émerger l’émotion,le mystère, le doute, la sensualitéet les transmettre à un spectateur.

intervenanteBénédicte Ober – comédienne etmarionnettiste, elle sera le «regardextérieur» - metteur en scène, de lacréation du spectacle «Lubie»publicPour toutes les mainsdatessamedi 7 et dimanche 8 févrierde 10h à 18h centre Culturel de JoucastarifsNormal 58 eurosMoins de 26 ans 50 euros

nouveautéSTAGE CLOWNOn vous l’avait promis… nous avons trouvé des dates…Bonaventure Gacon nous livreradurant ce week-end de stagequelques uns de ses secrets. Il vous ferra travailler le clown etle jeu d’acteur dans l’art du clown.

IntervenantBonaventure Gaconpublicclown en devenir ou en puissance…datesSamedi 17 et dimanche 18 janvierde 10h à 18h au ThéâtretarifsNormal 58 eurosMoinsde 26 ans 50 euros

en préparationLA BOÎTE À FRISSONSnous vous proposerons à n’en pas douter• Une initiation à la danse Tangosuivi d’un bal.• Un stage «accordéon chromatiqueet chanson» avec le Groupe PUSSEen collaboration avec la Gare deCoustellet.• Par ailleurs, vous êtesaccordéonniste, vous souhaitez«sortir» votre accordéon lors duweek-end de Pâques et rencontrerd’autres instrumentistes…Contactez-nous ! (04 90 78 64 60)

Entrée libre Nous vous conseillonstout de même de nous avertir devotre venue en appelant Anne Marieau 04 90 78 64 64 ou en envoyantun [email protected]

WAJDI MOUAWADSi comme nous vous avez ététouché par son Obus dans le cœur,ou si vous désirez rencontrer cetauteur nous vous proposons deuxrendez vous :

• vendredi 9 janvier à la Tourd’Argent de l’Isle sur la Sorgue à19h en connivence avecl’Association Poie’o et la Mairie de l’Isle sur la Sorgue.

• samedi 10 janvier à la MaisonJean Vilar d’Avignon à 15hen connivence avec la Maison Jean Vilar.

MOHAMED KACIMIen connivence avec le Centreculturel de Cucuron-Vaugines• Lecture du roman Le Secret dela reine de SabahTexte pour jeune publicMardi 27 janvier à 20h30Bibliothèque de Lourmarin

En connivence avec la Bibliothèque de Lagnes• Lecture de Il était une fois lemondeTexte jeune publicmercredi 28 janvier à 15h

lectures

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Dans la programmation de cettenouvelle saison, le thème dumensonge occupe une placeprépondérante. Et c’est ce thèmeque Lisa Sartorio, qui réalise depuistrois ans nos " images " (plaquettes,couvertures de Chut, aménagementsdu théâtre…), a choisi pour bâtir lemur d’images dans le hall de laScène nationale.

Après les portraits d’artistes en noiret blanc, après le feuilleton encouleurs du Pierrot lunaire à larecherche d’un théâtre (avec ungrand T) à travers les villes et lesvillages, c’est le public, VOUS, queLisa souhaite mettre à l’honneur.

Mode d’emploi ? Il suffit de :1. Inventer (ou avouer…) unmensonge concernant votreunivers, votre personnalité, lemonde… tout est possible !2. L’écrire très lisiblement, aumarqueur rouge, sur une feuilleou un carton au format A4.3. Vous rendre au photomaton leplus proche (par exemple),régler le siège, laisser le fondblanc, et vous tirer le portraitavec la feuille…4. Nous faire parvenir la photoau Théâtre de Cavaillon - scènenationale, BP 205,84306 CAVAILLON cedex(merci de ne pas l’envoyer parcourriel).Les photos vivront ensuite leurvie normale de photographie :elles pourront venir s’ajouter aumur d’images, s’insérer dansnotre site internet, paraître dansChut…

Photo mensonge !

Nous sommes toujours très nom-breux à «ne pas croire» que leFestival d’Avignon 2003 n’a paseu lieu… Déjà, toutefois, nousparlons de l’été 2004, et cher-chons avec l’équipe (nouvelle) duFestival le meilleur chemin pourfaire de la Scène nationale deCavaillon un vrai partenaire.

Pippo Delbono Il est encore impossible de dévoilerquelque ligne de la programmation(pourtant ça avance, comme on dit),mais il est désormais arrêté que nousallons coréaliser un chantier en rési-dence avec Pippo Delbono, l’un desinvités du prochain Festival. A côtéd’une importante création, le pro-gramme intégrera une adaptation de«Enrico V» de Shakespeare, interpré-tée par trois comédiens et un chœur.

Pour ce projet, nous sommes à larecherche de 30 personnes (la per-sonnalité et le caractère compterontplus que le talent d’acteur) souhaitantpartager un vrai moment de travailavec un créateur «hors norme» dansle paysage théâtral.Pippo dit que le vrai thème d’”EnricoV” est de vaincre l’impossible… : unpremier rendez-vous de travail estprévu le jeudi 11 décembre àCavaillon.

Le chantier de travail proprement ditse déroulera ensuite en deux temps :du 8 au 10 février, puis du 19 au 26juillet, incluant les représentations.

Si vous êtes intéressé par cette pro-position (très honnête), vous devezrapidement contacter le Théâtre,par téléphone 04 90 78 64 60,par fax 04 90 76 22 67,par courrier BP 205 - 84306 Cavailloncedex,ou par courriel [email protected]

nous n’attendons plus que votre photo mensonge…

dernière minute

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les réservationsOn peut réserver ses places parcorrespondance pour tous les spectacles.Par téléphone au 04 90 78 64 64,du lundi au vendredi de 11h à 18h,paiement par carte bancaire possible.Les places réservées sont à retirer au guichet ou à confirmer par l’envoi durèglement au plus tard 3 jours après votreappel. Les réservations non réglées dans les 3jours sont annulées et les billets remis en vente.L’[email protected] aussi (avec commission)FNAC, www.fnac.com, Carrefour,3615 billetel**, France-Billet (0892 68 36 22 *),* (0,15€/min), * *(0,34€/min)

Et si vous préférez nous rendre visite au Théâtre (du lundi au vendredi de 11h à18h), cela nous permettra de bavarder un peu !

les tarifsPécou : système d’abonnement, avec, pour lasaison, une adhésion de 8 euros et une mise defonds minimale de 32 euros pour les adultes etde 20 euros pour les moins de 26 ans. Outreune plus grande liberté, et des prix de placestrès attractifs, ce système vous offre denombreux avantages (deux places au “tarifpécou” par spectacle, vous recevez le Chut…,vous êtes invités à des rencontres, desrépétitions publiques, des générales…) Tarif réduit : moins de 26 ans, demandeursd’emploi, professionnels, adhérents et / ouabonnés du Grenier à sons, de la Gare deCoustellet, des Hivernales, des A.T.P. d’Avignon,de Jazz en Lubéron, du Centre CulturelCucuron-Vaugines, des Passagers du Zincd’Avignon, Carte Cezam.Bénéficiaires du R.M.I. : 2 euros

l’accueilLE BAR est ouvert 1h30 avant le début desspectacles et propose généralement une restau-ration légère.LE STATIONNEMENT Pendant les spectacles,un parking surveillé est à votre disposition gratuitement aux abords du Théâtre.LE CO-VOITURAGE La scène nationale proposede mettre en relation les “avec ”et les “sans”voiture. Aussi, lorsque vous réservez une place,n’oubliez pas de préciser si vous souhaitezaccompagner ou vous faire accompagner.LA SALLE Les places ne sont pas numérotées.Les portes de la salle ouvrent en général 20mnavant le début du spectacle.Les photographies et enregistrements sontinterdits.

ATTENTION ! Les billets ne sont ni repris, niéchangés, sauf conditions particulièresréservées aux “Pécous ”

infos pratiques

Chut… est édité par

Association Théâtre de CavaillonScène nationale,

B.P. 205, rue du Languedoc84306 Cavaillon cedex

[email protected]

Directeur de la publication :Jean-Michel Gremillet

Rédacteur en chef :Jean-Claude Herbette

ont participé à la rédaction de ce numéroJuliette Ajoux dit Malthès, Esther Gonon,

Jean-Michel Gremillet,Jean-Claude Herbette, Frédérique Mérie,

Anne Woelfel, Patrick Woog,Photo de couverture : Lisa Sartorio

Crédits photo : Brice Alberhne,Juliette Ajoux dit Malthès, Patrick Woog

Laurent Thurin, Jean-Pierre Estournet, JMLobbé, Compagnie Pippo Delbono,

Dominique Morelieras, Olivier ValletLaurent Lafolie, Marie Accomiato,

Eve Zheim, DR

le Théâtre de Cavaillon - Scène nationale est subventionné par

La Ville de Cavaillon, Le Ministère de la Culture et de la Communication Direction Régionale des Affaires

Culturelles de la Région Provence Alpes - Côte d’Azur

Le Conseil général de VaucluseLe Conseil régional

Provence Alpes-Côte d’AzurLes villes “nomades” :

La Communauté de communes deCoustellet (Cabrières d’Avignon, Lagnes,

Maubec, Oppède, Robion),la Communauté de communes de Pied

Rousset en Luberon (Bonnieux, Goult,Roussillon), Cucuron - Vaugines, Joucas,

Lauris, l’Isle sur la Sorgue, Mérindol,Murs, Noves.

Les partenaires culturelsla Médiathèque la Durance, les Musées

de Cavaillon, le Grenier à sons àCavaillon, les Cinémas à Cavaillon, le

Créahm à Cheval Blanc, le Théâtre desDoms à Avignon, la Maison Jean Vilar à

Avignon, les Hivernales d’Avignon,les Passagers du zinc à Avignon, les ATP

d’Avignon, le Festival de Jazz en Luberon,le Centre Culturel Cucuron-Vaugines,

l’Association Poie’ô à l’Isle sur la Sorgue,la Gare de Coustellet, La Chartreuse deVilleneuve lez Avignon, le Centre Social

Lou Pasquier et La Maison du Livre et dela Culture de Bonnieux,

les cafés nomades.

Imprimé par IMPRIMERIES IPS,B.P 50, Z.I. des Iscles

13834 - Chateaurenard Cédextiré à 13.000 exemplaires

design saluces.com

ISSN 1629-9450dépôt légal à parution

Points de Chut…Les numéros de Chut..., sont envoyés aux “Pécous” exclusivement.mais sont également disponibles : AIX EN PROVENCE Office de Tourisme, La DRAC, Faculté des Lettres Antoine-Vitez, LeMéjane, Théâtre du 3 Bis f, Librairie Vents du sud, ARCADE, Point Info jeune, Théâtredu Jeu de Paume APT Mairie, Office de Tourisme, Bibliothèque, MJC, Vélo Théâtre,Musée de l'aventure industrielle du pays d'Apt, Phox Photo Vidéo, Epicerie Verte,Casino, L'Héliotrope, Pâtisserie Rousset, Pâtissierie Confiserie Chocolatier « Au PierrotBlanc », Tabac - Presse Le Havane AVIGNON Mairie, Médiathèque Ceccano, Office deTourisme, Maison Jean Vilar, Conservatoire de Musique et de Danse, Ecole des BeauxArts, IUFM, Les Hivernales, l'Ajmi, ISTS, Radio France Bleu Vaucluse, Maison de laPoésie, CDDP, Utopia, Université Sainte Marthe, Fnac, Librairie "Les Genêts d'Or",Librairie jeunesse "L'Eau Vive", La Cave du Bouffart, Harmonia Mundi, Librairie "LaMémoire du Monde", Mon Bar, La Cave Breysse, Espace Dupont, Info Jeunes, Café “LaBibliothèque”, Bar "L'entracte", Artisans des Vents, Librairie "L'Ami Voyage", LesPlatres Laffarges BONNIEUX Office de Tourisme, Maison du livre et de la culture, Relaisdes Mousquetaires, Pharmacie de Bonnieux, Presse, av. de la gare, BoulangeriePâtisserie CABANNES Mairie, Boulangerie Pâtisserie, Presse CABRIERES D'AVIGNONMairie, Bibliothèque, Office de Tourisme, Le Bistro à Michel, Epicerie Moine,Boulangerie Pâtisserie Henry CADENET Mairie, bibliothèque, Office de Tourisme, PèreBoulange, Maison de la Presse Tabac SNC Tournez la page CARPENTRAS Mairie,Office de Tourisme, Bibliothèque Inguinbertine, Centre Culturel La Charité, MJC, Bar"Le Malaga", La Ronde des Pains, Pâtisserie Guy Martichon, Phox Studio, L'Epicurien,Librairie de l'Horloge, Pâtisserie Jouvaud, Presse du Palais, INTCS CAUMONTBibliothèque CAVAILLON Mairie, Office de Tourisme, Médiathèque, CIO, Grenier à sons,MJC, Ecole de musique, Centre des Impôts, CCAS, EDF, Inspection Académique, LePolygone, Maison pour Tous La Clède, Médecine du travail, Hôpital, La Provence,Vaucluse Matin, Le Kiosque, Mission locale, Provence Bureau, Leclerc Musique, MusicMarket, Café "Le Fin de Siècle", Petit Casino, Izo 368, La Régalade, Le Coquet Bar,Saveurs d'Asie, Cinéma Femina, Librairie Presse place Gambetta, Restaurant "Côtéjardin", Cyber Porte, Studio Alain Jean, Traiteur "La Cicciona", Librairie Presse, rue ducommerce, Restaurant "Le Pantagruel", Epicerie Fine "Le Clos Gourmand",Boulangerie "la Gerbe d'Or", Boulangerie Pâtisserie Roger Auzet et fils, Photo Sphère,Maison de la Presse, Restaurant "Les Thés Au Soleil", Café "Le Paris", Bar tabac,Cordonnerie Farina, Le Pub CHATEAURENARD Mairie, Office de Tourisme,Médiathèque, Tabac du centre, Presse Morelli, Boulangerie Chesneau, Pharmacie ducentre CHEVAL BLANC Mairie, Bibliothèque, Boulangerie Garcia, Tabac-Presse Ruiz,Pharmacie Ségur, Fruits et Légumes L.Khezami, Boulangerie Gauducheau, Le Café deFrance COUSTELLET Bar "Le Cheval Blanc", Boulangerie Gontier Patrice, La Gare deCoustellet, Balthazar Primeur Lumières, Cave de Lumières, Pharmacie, Alimentationgénérale CUCURON Office de Tourisme, Centre culturel Cucuron-Vaugines,Bibliothèque, Boulangerie Chapalu, Boucherie du Luberon, Bar de l'Etang, TabacPresse EYGALIERES Bar du centre EYRAGUES Mairie, Bibliothèque, BoulangeriePâtisserie Roger Rabattu, Tabac-Souvenir "Le Marigny", Tabac Presse, av. G. De GaulleFONTAINE DE VAUCLUSE Office de Tourisme, Musée-Bibliothèque, BoulangeriePâtisserie T.Perreaut, Boulangerie de la Source GORDES Mairie, Office de Tourisme,Bibliothèque, L'Oustaou de Nadine, Tabac-Presse, Boulangerie Pâtisserie CayrolGOULT Bibliothèque, Centre socio-culturel Marie Mauron, Maison de Village, Styl'scoiffure, Café de la Poste, Alimentation Joëlle Maurel ISLE SUR SORGUE Mairie, Officede Tourisme, Bibliothèque, Ecole de Musique, Vie Culturelle, Diffusion Presse Papeterie,Pharmacie de la Sorgue, Le Passeur de l'Isle, Le Longchamp, Caveau de la Tour del'Isle, Aux Délices d'Asie, Café de France, La Presqu'île, Archipel Galerie, Kenza, L'Isleverte-Alimentation Bio LACOSTE Mairie, Centre Culturel, Foyer Rural LAGNES Mairie,Bibliothèque, Boulangerie LAURIS Mairie, Office de Tourisme, bibliothèque, PharmacieC.Novelli Roux, Maison de la Presse, Petit Casino, Cave Vinicole de Lauris, BoulangerieGrégoire LES ANGLES Tabac - Presse LES TAILLADES Mairie, Bibliothèque, Bar Tabac"Le Moderne", Cocci Market LE THOR Mairie, Office de Tourisme, Auditorium, Maisonde la Presse, Boulangerie Papeterie des Arcades LOURMARIN Office de Tourisme,Bibliothèque, Centre Durance Luberon, Tabac-Presse place de l'Ormeau, Super Taf,Boulangerie Riquier MAUBEC Mairie, Bibliothèque, Alimentation Bartheye MERINDOLMairie, Office de Tourisme, Librairie - papeterie rue de l'Eglise, Boulangerie PâtisserieCharleroux, Vival MENERBES Bibliothèque, Bar MURS Épicerie NOVES Mairie, Officede Tourisme, Bibliothèque, Chocolats Maison, Boulangerie F. Beau, BoulangerieChaubet, Librairie Presse OPPEDE Mairie, Bibliothèque, Boulangerie Pâtisserie AlbrandORGON Office de Tourisme, Bibliothèque, Coccinelle, Fruits et légumes Bio, PâtisseriePain PERNES LES FONTAINES Mairie, Office de Tourisme, Bibliothèque, Tabac-Pressedu Portail Neuf, Vival, Les Marchés de Provence, Tabac-Presse "Le Longchamp"PERTUIS Mairie, bibliothèque, Office de Tourisme, MJC, Salon de Thé Coulomb,Librairie "Mot à Mot", Maison de la Presse, Le Fournil Colbert, Le Pause café PLAND'ORGON Mairie, Médiathèque, Tabac-Presse, Boulangerie La Jacquerie ROBIONMairie, Bibliothèque, Restaurant-Bar "Café de la Poste" ROUSSILLON Centre SocialLou Pasquié, Office de Tourisme, Musée des Ocres, Tabac-Presse «Chez Christian»,Café des Couleurs, Boulangerie "Au temps passé" SAINT ANDIOL Mairie, Office deTourisme, Tabac-Presse, Boulangerie Banette SAINT-REMY DE PROVENCE Mairie,Office de Tourisme, Bibliothèque, Espace Van Gogh, Musée Sade, Pâtisserie Bergès, LeGrand Magasin, Boulangerie "Au Moulin Doré", L'Atelier de la Photographie, Tabac dela Trinité, St Rémy Presse, Librairie des Arts, Café des Arts, Bar des Alpilles,Boulangerie Pâtisserie 1,rue Carnot, L'Epicerie SAINT SATURNIN LES APT Mairie,Bar Tabac - S.N.C Le Platane, Tabac-Presse Lauretra, Boulangerie Pâtisserie LAROQUE D’ANTHÉRON Association “Le noir jette l’encre” Les jardins de ForbinsVILLENEUVE-LEZ-AVIGNON Mairie, Office de Tourisme, Office de la Culture, LaChartreuse, La Fromenterie, Maison de la Presse Joubert, Rock and Movies.Si vous souhaitez devenir un "Point de Chut...",contactez-nous au 04 90 78 64 69.

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Théâtre de Cavaillon - Scène nationale

rue du Languedoc - B.P 205 84306 Cavaillon cedex

Renseignements Réservations 04 90 78 64 64télécopie 04 90 76 22 67

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octobreLancement de saison SAMEDI 11

Un obus dans le cœurVENDREDI 17 L’Isle sur la Sorgue

Susheela Raman + M’SourceSAMEDI 18

novembreJean-Jacques NyssenVENDREDI 7 La Gare de Coustellet

Marys’ à minuitMERCREDI 12 NovesJEUDI 13 CucuronVENDREDI 14 RobionSAMEDI 15 MérindolDIMANCHE 16 JoucasMARDI 18 BonnieuxMERCREDI 19 L’Isle sur la Sorgue

L’adversaireVENDREDI 21

Zazie dans le métroJEUDI 27 Cavaillon

décembreZazie dans le métroJEUDI 4 MursVENDREDI 5 LaurisSAMEDI 6 Oppède

Bleus de travailDU MARDI 9 AU VENDREDI 12

janvierMarlène DorcenaSAMEDI 10

Mecánica popularMARDI 13

Par le BouduMARDI 20 Les Paluds de Noves MERCREDI 21 LagnesJEUDI 22 Mérindol

Les aventures de Peer GyntVENDREDI 30

févrierGuerraSAMEDI 7

LubieVENDREDI 13 La Gare de CoustelletSAMEDI 14 NovesDIMANCHE 15 Cabrières d’AvignonMARDI 17 Goult MERCREDI 18 CucuronJEUDI 19 L’Isle sur la SorgueVENDREDI 20 Joucas

‘ Non seulement…’MARDI 24

marsOh les beaux joursVENDREDI 12

SoffioMARDI 16

ColzaVENDREDI 19

Zazie dans le métroSAMEDI 20 AvignonLUNDI 22 GoultMARDI 23 MaubecMERCREDI 24 CucuronJEUDI 25 JoucasVENDREDI 26 Cheval BlancMARDI 30 NovesMERCREDI 31 Mérindol

Têtes Raides SAMEDI 27

avrilHommage à Chris ContyJEUDI 1ER ET VENDREDI 2 Avignon

Zazie dans le métroSAMEDI 3 L’Isle sur la Sorgue

Remember the MisfitsMARDI 6

La Boîte à frissonsDU VENDREDI 9 AU LUNDI 12

l’Amour des trois orangesVENDREDI 16

maiDog faceMARDI 4

Padox dans la villeDIMANCHE 9 RoussillonDIMANCHE 16 L’Isle sur la Sorgue

La bonne âme de Setchouansamedi 15

Jazz en Luberon en cours de programmation MARDI 18

juinPrémicesDU MARDI 1ER AU VENDREDI 4

Padox dans la villeSAMEDI 12autour de Cavaillon

>n°13

AANNNNUULLÉÉ