JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°1 du 7 au 13 septembre ...

Soufflet agriculture en toute discrétion sur la foire de Châlons Cahier central : P.7

Tourisme : 70% de remplissage sur la ligneBarberey-Bastia cet été P.7

É D I T I O N T R O Y E SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°1

du 7 au 13 septembre 2012

w w w . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Estac - Jean-MarcFurlan : "La réussiteviendra" P.8

Derniers travaux en cœur de ville P.4

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Lever de rideau au théâtre de la Madeleine P.21

Troyes, nous voilà !

Ce matin, le rallye des 48 heures européennes d'automobiles anciennes de Troyes se lance sur les routes auboises et de l'agglomération troyenne.Jusqu'à dimanche, l'élégance sera primordiale chez ces 250 concurrents venus de toute l'Europe. Attention les yeux ! P.3

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x Attention au bidon !Une étude scientifique américaine publiéecette semaine met en garde contre l'excèsde graisse abdominale chez les personnesde poids normal. La bedaine ou le fameuxpetit bidon augmenterait ainsi sensiblementles risques de maladie cardiovasculaires.Plus surprenant encore, l'étude affirmequ'un individu de poids normal, mais munine serait-ce que d'une légère bedaine,aurait statistiquement plus de risques sur sasanté qu'un obèse. Pour prouver leurthéorie, les scientifiques expliquent cela parla localisation de la masse graisseuse.Quand celle-ci s'accumule quasi exclusive-ment au niveau de l'abdomen chez les indi-vidus à l'indice de masse corporel normal,elle se répartie par contre aussi bien dansles jambes et les hanches chez les obèses.

x Score fleuveJamais dans l'histoire du football roumain,une équipe n'avait connu pareille déroute.Faute d'une trésorerie suffisante et croulantsous les dettes, le CS Buftea, club de deux-ième division, n'a pu aligner son équipetype lors de son dernier match de coupe,disputé face au club de troisième divisionACS Berceni. A défaut d'avoir lebudget pour titulariser leurs joueursprofessionnels, les dirigeants deBuftea ont finalement dû se résoudreà faire jouer les moins de 19 ans du

club. Une rencontre déséquilibrée qui s'esttraduite par une avalanche de but de l'ad-versaire. A l'issue du coup de sifflet final, letableau d'affichage indiquait en effet 31-0,un record ! Une défaite vécue évidemmentcomme une humiliation pour les support-eurs, mais qui s'explique avant tout par lemanque d'expérience des joueurs adoles-cents.

x Florilège estudiantinEn cette semaine de rentrée, le professeurbritannique John Curry, enseignant l'infor-matique depuis près de quinze ans, a réal-isé pour la version anglaise du journalMetro, un savoureux pot-pourri desmeilleures (ou pires) excuses avancées parses élèves pour justifier un retard ou uneabsence. Parmi les plus farfelues et improb-ables, notons la période de deuil suite audécès du personnage d'un étudiant dans lejeu vidéo World of Warcaft, la prétenduearrestation d'un autre par le gouvernementbritannique qui le suspectait d'être un espi-on chinois, ou encore la peur panique d'unélève qui assurait avoir vu un fantôme pen-dant qu'il travaillait. Quant aux excuses lesplus utilisées, elles sont paradoxalement les

moins acceptées. Mieux vaut ainsi éviter lefameux « mon chien a mangé ma copie »,ou le non moins célèbre « mon ordinateur aplanté avant d'avoir eu le temps de sauveg-arder ».

x Mieux vaut tard que jamaisIl nous est tous arrivé au moins une foisd'oublier de rendre un ouvrage à la biblio-thèque ou à la médiathèque. S'il ne s'agiten général que d'une omission de quelquesjours, ou semaines tout au plus, les retardsplus importants sont, eux, beaucoup plusrares. Rares mais pas inexistants puisque labibliothèque de Chicago a récupéré lasemaine passée une édition limitée duPortrait de Dorian Gray, l'une des oeuvresmajeures du romancier Oscar Wilde,empruntée il y a 78 ans ! Profitant d'unejournée d'amnisties sur les retards organ-isée par l'établissement, une jeune femme adonc ramené le livre que sa mère, aujour-d'hui décédée, avait emprunté dans sa loin-taine jeunesse, en 1934. Sans cette journéed'amnisties, la fille aurait pu se voir con-trainte de payer près de 6 000 dollars depénalités pour l'oubli.

Coup d'œil sur le monde

N°1 du 7 au 13 septembre 2012

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xOn a vu de la lumière...Bon, ben bonjour alors ! En cette période derentrée, on se présente. Alors voilà, noussommes votre nouveau journal hebdo-madaire gratuit d'information locale, et nousparaissons les vendredis. Ça, vous l'aviezdéjà compris, vu que c'est écrit dessus,comme le... Chaource. Nous vous parleronsde faits de société, de politique, d'environ-nement, d'économie, de sport, de culture, deloisirs. Nous vous proposerons davantaged'articles sur les trains qui arrivent à l'heureque sur ceux qui arrivent en retard, parceque tout ne va pas si mal, et qu'en périodede crise, souligner les dynamismes, les réus-sites, ça fait du bien et ça donne des idées.Cela ne veut pas dire que nous mettronssous le tapis ce qui ne va pas.Pas fous, nous avons constitué pour votreédition une équipe troyenne. Mais nous n'al-lons pas vous le cacher, l'Hebdo du Vendredia commencé dans la Marne, où nous diffu-sons depuis plusieurs années des éditions àReims, Châlons-en-Champagne et Epernay.Ce n'est pas de notre faute si nous sommesnés là-bas, il ne faut pas nous en vouloir. Etcomme nous sommes curieux, nous avonstoujours regardé ce qui se passait à Troyes etdans l'Aube. Nous avons vu de la lumière, etnous sommes rentrés. Et nous vous devonsdéjà un grand merci pour l'accueil qui nousa été fait avant même que ce premiernuméro de l'Hebdo du Vendredi, éditionTroyes, ne soit entre vos mains.

Tony Verbicaro

ÉDITO

Vendredi7°26°

12On aurait pu écrire un, commeun an, mais douze, comme douzemois, ajoute à la longueur. Dans

quelques semaines, les salariés deSodimédical, l'entreprise de Plancy-l'Abbaye,n'auront plus été payés depuis douze mois.Plus rien depuis octobre 2011. La semainedernière, le groupe Lohmann & Rauscher,maison-mère de Sodimédical, a déposé unrecours contre la condamnation de la Courd'appel de Reims. Le 11 juillet dernier, lachambre sociale de la Cour a condamné legroupe à payer les salaires et à donner dutravail aux employés de la filiale auboise. Philippe Brun, l'avocat rémois des Sodimédical, a qualifié ce recours de« complètement farfelu » et a, surtout, entamé une procédure pour faire appliquer par la justice allemande, dontdépend le groupe Lohmann & Rauscher, les décisions de la justice française.En attendant, les salariés de Sodimédical ne baissent pas les bras. Jean-Luc Mélenchon est venu leur apporter sonsoutien la semaine dernière et, profitant de l'inauguration présidentielle de la foire de Châlons, quelques-unes desemployées se sont adressées directement à François Hollande : « Ne nous faites pas regretter le 6 mai ! », lui ont-elle lancé. Le Président de la République a simplement expliqué qu'il était au courant de la situation. Dans son dis-cours officiel, il a évoqué Sodimédical en parlant des salariés qui souffrent.

Le chiffre

La météoSamedi

10°28°

Dimanche11°31°

Lundi14°30°

• Dans le cadre de son arrivée à Troyes, l'Hebdo du Vendredi recherche des correspondants de presse pourses pages société, économie, environnement, sport, culture... • Qualités requises : autonomie, dynamisme et disponibilité.• Expérience dans la rédaction d’articles souhaitée ; appareil photo numérique personnel indispensable.

Recherche Correspondant de presse

Envoyer CV + lettre de motivation à l'adresse suivante :15 rue Bégand 10000 Troyes

ou [email protected]

L’hebdo du vendredi T royesJournal hebdomadaire gratuit d’information locale

édité par la SARL LHV Editions15 rue Bégand 10000 Troyes Tél. 03 25 49 90 04

Directeur de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Directrice d'édition : Claudine Revolio ([email protected])Redacteur en chef : Tony Verbicaro ([email protected])Journaliste : Géraldine Pion ([email protected])

Directeur commercial : Philippe Dudel ([email protected]) Commerciale : Pressilia Lambert ([email protected]) Tél. 06 18 73 81 50

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri

Infographiste : Anne Rogé et Catherine ClémentParution le vendredi matin Imprimé par IPS à Fouilloy

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Portrait

François Philippon, le béguin pour l'éléganceSon histoire de coeur avec cette MG de 1958,couleur vert anglais, a débuté il y a une dizaine d'an-nées. C'était sa première voiture de collection. « Jeme disais que si j'arrivais à monter dedans, je la pre-nais » se souvient cet ancien président des 48 heures,du haut de ses 1,92 mètre. Depuis, il a pris le plipour se faufiler sur le siège conducteur, avec la con-duite à droite digne d'une Anglaise et savoure l'in-stant à chaque fois que le moteur se met à ronronnerau premier coup de clé. « C'est une voiture fiable etpas très compliquée. Elle n'est jamais tombée enpanne ». Cette MG a même vu du pays et parcourtsans angoisse les centaines de kilomètres pour ralli-er le sud, le nord. Avec sa capote en cuir marron etses vitres emboîtables, ses jantes d'origine ultra-classes, cette pièce de collection a su faire sa placedans la famille des Philippon. « Elle fait partie des sou-venirs, nous a accompagnés dans des mariages », sesouvient cet ancien géomètre, père de six enfants.Pour François Philippon, « chaque collectionneur ases particularités, il y a ceux qui sont férus demécanique, et d'autres qui roulent juste pour leplaisir d'être dans une voiture ancienne. », Il se décritcomme cet amateur attiré par « les modèles et l'élé-gance ». Un autre modèle est choyé aux côtés de la MG, lafameuse Ford Mustang, sortie en 1964, « un rêve de

gamin », sourit-il. Changement de catégorie côtémoteur, ce 8 cylindres qui fait mine d'avoir du mal àdémarrer retrouve l'énergie du cheval galopant à l'ef-figie de la marque. Le plus, « c'est la directionassistée et la capote électrique ». De plus, cette con-fection purement américaine de 200 CV, construite àl'époque pour les autoroutes, peut « emmener dumonde et possède un coffre gigantesque ». Françoisl'avais acquise dans une vente aux enchères, aprèsavoir fait preuve de patience, maître mot du collec-tionneur avisé. Pour les 48 heures d'automobilesanciennes de Troyes, François qui se consacrecomme bénévole à la manifestation, confiera cesdeux bijoux à deux de ses fils qui partagent la mêmepassion.


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Expo

Panhard, la doyenne des marques Il y en a une qui joue lesstars à la médiathèquedu Grand Troyes, il s'a-git d'Antoinette qui con-voite depuis vendredidernier tous les regards.Cette pièce uniqueprêtée par l'AutomobileClub de Picardie, amême appartenu à unancien maire de Troyes,Emmanuel Buxtorf dansles années 1870. Lafameuse « Antoinette »était à l'époque la 5evoiture produite enFrance. Le hasard avoulu que 121 ans plustard, elle s'offre un retouraux sources.Alors, les 48 heures ont profité de l'événement pour présenter une expo-sition sur la marque « Panhard, la doyenne des marques » et qui retracedepuis 1891 la formidable épopée de René Panhard et Emile Levassor,deux ingénieurs qui ont commercialisé les premières voitures construitesen série.L'exposition est à découvrir jusqu'au 16 septembre à la Médiathèque duGrand Troyes, les lundis et jeudis de 12 à 19 heures, mardis, mercredis,vendredis et samedis de 9 h 30 à 19 heures et même le dimanche de 14à 18 heures. L'entrée est libre.

La 16e édition des 48heures européennes d'au-tomobiles anciennes deTroyes s'est lancée ce ven-dredi matin sur les routesauboises avant de défiler,dimanche, à Troyes. Cetévénement phareregroupe cette annéequelque 250 véhiculesd'époque venus des qua-tre coins d'Europe.

xCes bijoux automobiles, pasmoins de 250, ont rallié l'Aube etferont ronronner leur moteur dès cematin sur les routes auboises. Leurpoint commun ? « Il faut unvéhicule de plus de 30 ans et qu'ilsoit en parfait état de marche et deprésentation », prévient GérardFardet, à la tête de l'organisationdes 48 heures d'automobiles anci-ennes à Troyes. Pour ce rendez-vous biennal, ces collectionneurssont arrivés de toute l'Europe,depuis la Pologne, l'Allemagne, laSuisse, l'Angleterre,la Tchéquie et aussile sud de la France.Ce matin, la balade au départ deschâteaux ou des vignobles aubois,dans le Nogentais, à Chaource,Bar-sur-Seine ou Essoyes, s'an-nonce sans nul doute des plusagréables. « Par cette manifesta-

tion, nous accueillons des collec-tionneurs à Troyes et dans l'Aubeavec ses spécialités. Le but, c'estque tout le monde reparte avec unbon souvenir », espère l'organisa-teur. D'ailleurs, tout est fait pourque « les concurrents prennent duplaisir à rouler dans nos cam-pagnes et la ville avec la visite dechâteaux et de lieux touristiques,encadrés par des ouvreurs enHarley Davidson », poursuit-il.Les concurrents sont répartis dansl'un des quatre rallyes : Amilcar,Bugati, Citroën et Delage. Retourprévu dans l'agglomération samedivers 17 heures, sur le parking del'Intermarché à Saint-Julien-les-Villas où ces rutilantes serontexposées. Les automobilistes sus-ceptibles de croiser ces différentscortèges qui fileront à une vitessede croisière d'environ 50 - 60km//heure sont invités à profiter duspectacle, juste pour le plaisir desyeux, ou alors ils devront fairepreuve de patience.Jusqu'à dimanche, le public pourra

découvrir desmodèles incon-tournables quiont marqué l'ère

de l'automobile comme l'Aero d'a-vant-guerre, la Tatra T87 de 1948ou même une Ferrari 250 GTEdatant de 1961. A ne pas manquerla Stanley, 101 ans tout rond, unedes stars de cette 16e édition, qui

roule à vapeur. Les organisateursont d'ores et déjà prévu 400 litresd'eau, ajoutés à de l'essence et del'alcool, qui seront nécessairespour qu'elle puisse boucler les 400kilomètres du rallye.Le point d'orgue de la manifesta-tion sera bien entendu l'expositiondes voitures anciennes dès 10heures dans le parc Gambetta, à

Troyes avec la possibilité de s'of-frir un baptême, avant le granddéfilé d'élégance, avec 41 candi-dates en lice. « Ce sera noir demonde dimanche, rue Gambetta »,promet Gérard Fardet, « on y vientparler de mécanique, ou de sou-venirs pour ceux qui ont déjà pos-sédé ces véhicules à une époqueplus ancienne ». Si le temps s'ar-

rêtera quelques instants pour lesanciens, les plus jeunes pourrontrêver, voire même regretter uneépoque qui n'est pourtant pas siloin.

Géraldine Pion

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48 heures autos

C'est parti pour le défilé des rutilantes

Défilé d'élégance

Les voitures anciennes seront à Troyes ce week-end. © DR

François Philippon, un collectionneur dans l'âme © l'Hebdo duVendredi

Antoinette trône à la Médiathèque du Grand Troyes© l'Hebdo du Vendredi

Télévision

Canal 32 a fait sa rentréeLundi 3 septembre, la chaîne detélévision locale auboise Canal32 a fait sa rentrée, après la grilleestivale. Avec une grande nou-veauté au programme : « Notrerendez-vous d'information com-mence désormais à 18 h 30 aulieu de 19 h 30, explique FabriceSchlosser, le directeur de lachaîne. Ensuite le journal téléviséest diffusé toutes les heures,comme depuis toujours. Ça nouspermet d'être plus en corrélationavec un maximum de publics.Nous devions être plus présentssur la tranche 18 h - 19 h. » L'air de rien, ce changementhoraire remanie toute la tranche 18 h - 20 h, avec des programmes presque tous en première dif-fusion, tous les jours. Le mag (15 minutes) débute à 18 heures, sur des thématiques sociétales quiplaisent : automobile, nouvelles technologies, cinéma, livre... Après le mag, un tout images de 15minutes, et donc, la première édition du journal télévisé à 18 h 30, durant un nouveau quartd'heure, suivi des programmes courts post-JT, comme la météo. L'émission thématique débute à19 heures, avec les rendez-vous quotidiens habituels : le sport les lundis, coup de jeunes les mardis,club Estac les mercredis, les dossiers de société les jeudis, sous thématique (économie, agricul-ture...) à récurrence mensuelle, et la culture les vendredis. Une deuxième édition du journal téléviséest programmé à 19h30 et la boucle se termine avec les dix minutes d'infos services (météo,annonces immobilières, jeux...)Pour cette nouvelle saison 2012-2013, l'objectif principal de lachaîne est de «mettre encore plus l'accent sur l'interactivité avec les téléspectateurs, poursuit FabriceSchlosser. Ce que l'on fait via la page Facebook de Club Estac, où les internautes peuvent poserdes questions au joueur du club invité en plateau, a très bien marché. » La chaîne cherchera égale-ment cette année à faire encore plus sur son site internet.Enfin, et c'est encore une bonne nouvelle pour les supporters de l'Estac, cette saison marque leretour des grands formats (52 minutes) des matches, avec les commentaires maison de Canal 32.Première diffusion le dimanche à minuit, et rediffusions le lundi à 13 h et 17 h et le mardi à 21 h.

Tony Verbicaro



Après des vacances perturbéespar les travaux du centre-ville, larentrée est plus calme. La mairierajeunit de quelques siècles, lestravaux continuent autour du bâtiment et aux quatrecoins du Bouchon

de Champagne.xLa requalification de la place de l'hôtelde ville de Troyes se poursuit aveccélérité. La circulation, rue de laRépublique, a été rétablie en temps et enheure (vendredi 31 août), les bus de laTCAT ont retrouvé leur itinéraire habituelle jour de la rentrée scolaire, sauf pourl'arrêt Foch (place de l'hôtel de ville) qui aété transféré, pour des raisons évidentesde sécurité, légèrement plus loin, rueRaymond-Poincaré. La façade de la mairie sera complètementterminée fin septembre. Reste à faire,entre autres, la rampe d'accessibilité pourles personnes à mobilité réduite qui seraparallèle à la façade. Tout unchacun peut déjà l'admirer avecses colonnes en marbre noir deTournai (Belgique). « C'est lapremière fois que ce bâtiment fait l'objetd'une restauration en profondeur et qu'ilretrouve la façade telle qu'elle était à

l'époque de sa construction», expliqueDominique Boisseau,Maire-adjoint chargéde la requalificationdes espaces publics.

C'est à dire au coeur du 17ème siècle.Les places Alexandre Israël et Foch quiseront réunies pour une belle unité, sont

encore en chantier. Une lame d'eau, agré-mentée d'un plancher en bois, sera instal-lée parallèlement à la rue de laRépublique, avec un jet d'eau en arc decercle : un « jumping jet » qui amuseracertainement les plus jeunes. Sans oublierles plantations et la pose des pavés. Lepublic pourra probablement s'approprier

cet espace urbain à la fin de l'année. Coûttotal de cette requalification : 1,5 milliond'euros.Le rond-point, situé près du théâtre deChampagne et de l'avenue Chomedey deMaisonneuve, est presque terminé. « Resteà installer le mobilier et les plantations enautomne, précise Jean-Pierre Gyé Jacquot,Directeur général adjoint de la Ville deTroyes. Nous avons également commencél'aménagement de l'avenue Edouard-Herriot avec des espaces verts et pistescyclables ». La Maison du Tourisme,située à l'angle de la place Alexandre-Israël et rue Aristide-Briand, est toujoursen cours d'aménagement avec de hautesexigences environnementales.D'autres travaux sont en cours à Troyes :l'assainissement rue Jaillant-Deschaînets,le changement des canalisations en plombsur les grands axes comme dans l'avenuePierre-Brossolette et le FaubourgCroncels, le curage du canal de laPréfecture qui a débuté le 3 septembredernier. Au programme : l'évacuation de20 000 mètres cubes de limons vers d'an-ciennes carrières du Val de Seine. Celareprésente deux mois de chantier.

Frédérique Mouzard

Travaux

Le cœur de Troyes poursuit son lifting

D'autres travauxsont en cours

La place de l'hôtel de ville sera terminée à la fin de l'année. © L'hebdo du vendredi

Le premier JT de Canal 32 débute désormais à 18 h 30. © Canal32

Rentrée scolaire

Tout en douceurPrès de 4 500 enfants ont repris le chemin desécoles publiques à Troyes, mardi matin. Tous lesprojecteurs étaient braqués sur l'école élémentairede Jean-Jaurès, où l'Hebdo du Vendredi a suivi sapremière rentrée scolaire.

Le chant des oiseaux était accompagné de celui desroulettes des cartables, mardi matin, aux abords de l'écoleélémentaire Jean-Jaurès, à Troyes, qui accueille six classes,du CP au CM2. Comme souvent, les plus stressés étaient lesparents, voire même les grands-parents pour qui ce grandjour se fait en famille d'autant plus quand on entre en CP.Un écolier emboîte le pas de sa mère. « Il est vraimentpressé de retrouver tous ses copains », dit-elle se-reinement.D'ailleurs, une fois la grille passée, il retrouve un ami quisaute de joie : « Tiens, je t'ai vu à la fête de Sainte-Savine,ce week-end ! »Tandis que ces petits élèves se racontent leurs souvenirs de vacances ou comparent leur beau cartable flambant neuf, les plusimpatients sont déjà en rangs au pied des marches. C'est dans cette école justement, au pied du Bouchon, que Sybille Bertail,maire-adjoint de la ville de Troyes en charge de l'enseignement et de la jeunesse, a choisi de venir en compagnie de FrédéricBigorne, inspecteur-adjoint de l'Éducation nationale. « Ici, à Jean-Jaurès, les travaux ont été conséquents avec la création d'unenouvelle classe et deux salles pour les réunions et les activités du village éducatif, ainsi qu'une salle informatique ». En revanche,deux classes ont fermé dans les écoles élémentaires Jean-Macé et Charles-Chevalier, et depuis la rentrée, les écoles Marcel-Pagnolet des Cumines n'en font plus qu'une seule avec six classes. Pour l'ensemble de la ville, les travaux de réfections dans les écolespendant l'été 2012 ont coûté une enveloppe de 500 000 euros. « Durant tout l'été, le service s'est mobilisé pour les travaux, lesrénovations de peinture, l'installation de traçages dans les cours de récréation mais tout ne peut pas se faire en un été », convientl'élue. Et puis il y a ces classes de maternelles qui ont vu leur mobilier « remis au goût du jour, comme les anciennes tables d'é-colier de l'école des Trévois entre autres ».Côté effectifs, pour la ville de Troyes, 4 492 élèves précisément reprenaient ainsi le chemin des écoles publiques, ce qui représente80 élèves de plus qu'en 2011. 1913 enfants sont inscrits en classes maternelles et 2 578 en classes élémentaires. « Les effectifssont bien stabilisés et en équilibre avec d'autres écoles de proximité et en concertation avec l'Inspection de l'Education nationale »ajoute Sybille Bertail.En moyenne, pour les classes des sept écoles faisant partie du réseau de réussite scolaire, les effectifs sont compris entre 20 et 25élèves maximum par classe, pour les autres, hors réseau, ils atteignent entre 25 et 30 élèves. Géraldine Pion



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Jumelage - Takayama

La délégation en visite à Troyes

De passage en France, la délégation japonaise a visité, mercredi, lecentre-ville, le Musée d'art moderne et l'Apothicairerie. Reçu dans lecadre des échanges amicaux entretenus entre les deux villesjumelées, le maire de Takayama s'est étonné de la capacitétroyenne à préserver son patrimoine, ainsi qu'à garder ses habitantsau coeur de la cité. Animée par une politique de développement dutourisme, mais aussi de protection du patrimoine, la ville japonaises'efforce, comme Troyes, de protéger ses quartiers anciens tout enaméliorant le confort des habitants et des visiteurs.Avec 93 178 habitants, Takayama couvre une superficie aussiimportante que la capitale. Surnommée la « Petite Kyoto », par saressemblance à moindre échelle avec Kyoto, cette ville possède unriche passé historique. Chargée de vestiges de l'époque Jomon,l'emplacement de son château a été classé lieu de mémoire his-torique.

Audrie Trichot

Lise Patelli, adjointe au Maire et chargée de la Promotion de la ville etdu Tourisme, a été remerciée de son accueil par un porte-bonheur japo-nais, offert par le maire Michihiro Kunishima. © l'Hebdo du Vendredi

Près de 4 500 enfants ont repris le chemin de l'école, mardi, dans lesécoles publiques de Troyes. © l'Hebdo du Vendredi

xVendredi 31 août, pendant son discoursde rentrée tenu à l'occasion de l'inaugura-tion de la 66e foire de Châlons, lePrésident de la République a clairementannoncé son soutien à la candidature desCoteaux, Maisons et Caves de Champagneau patrimoine mondial de l'Unesco. « Lacandidature des paysages du champagneau patrimoine de l'Unesco, projet que jesoutiendrai », a dit François Hollande,enjoignant le pas à François Lévy, co-président de l'UCIA, Jean-Paul Bachy,président de la Région, René-Paul Savary,président du Conseil général et BrunoBourg-Broc, maire de Châlons, quiavaient tous évoqué la candidature Unescoavant le chef de l'Etat.Apparemment, cette déclaration deFrançois Hollande n'était pas prévue. Safonction devrait normalement garantir uneforme de neutralité sur les projets de can-didatures en concurrence en France. Eninaugurant la foire de Châlons, comme ill'avait déclaré lors de sa visite de cam-pagne lors de la précédente édition en2011, François Hollande a montré qu'iltenait ses promesses. Puisqu'il a dit qu'ilsoutenait la candidature champagne...En dehors de ce grand moment pour lesporteurs de projet, la candidature Unesco

s'affiche partout sur la foire de Châlons,cherchant à recueillir un maximum d'ad-hésions, s'installant jour après jour sur les

stands des multiples institutions parte-naires.

T.V



Le personnel du CentreRégional de documentationPédagogique (CRDP) de Champagne-Ardenneétait en grève mercredi,soutenus par les CentresDépartementaux de la région. En cause : la politique de management de leur direction.xCinq centres de documenta-tion pédagogique à destinationdes enseignants étaient en grèvemercredi dans la région : leCRDP de Champagne-Ardenne,ainsi que les CDDP de l'Aube,des Ardennes, de la Marne et dela Haute-Marne. Les grévistess'étaient donné rendez-vous àReims, devant les locaux duCRDP, boulevard de la Paix, afinde manifester leur mécontente-ment contre le climat de travailcausé par la politique de manage-ment de la direction du centrerémois. « Depuis deux-trois ans,le personnel vit une véritablesouffrance quotidienne, expliqueSandra Villaume du syndicatSNPTES-UNSA qui soutient lemouvement avec la FSU

(Fédération Syndicale Unitaire).On parle d'un management basésur des pressions constantes, deshumiliations et un mépris du per-sonnel qui rendent les conditionsde travail intenables. Le climatest tel que même pour un mouve-

ment comme celui-ci, les mem-bres du personnel ne veulent pluss'exprimer publiquement et nom-mément par peur de représaillesde la direction. »« Le mouvement a été lancé enavril dernier, avec des alertes

lancées auprès de la direction etdu Rectorat, indique AnnieBecret, de la FSU. Ces alertesont donné lieu à un audit en juil-let, durant lequel les membres dupersonnel ont pu s'exprimer.Mais depuis, plus de nouvelles,

et aucune solution n'a été pro-posée, d'où ce mouvement degrève suivi dans toute la région,afin de faire enfin bouger leschoses. Actuellement, sur 48postes, on a un total de 36grévistes. »

Une nouvelle rencontre mer-credi prochainSuite au mouvement, le recteurde l'académie de Reims a reçumercredi après-midi une déléga-tion du personnel et desreprésentants syndicaux, ainsique le directeur général duCNDP et le directeur régional duCRDP de Champagne-Ardenne. Une rencontre à la suite delaquelle a été émise aux grévistesla demande de mettre en pauseleur mouvement jusque mercrediprochain, date à laquelle devraitavoir lieu une nouvelle audience.Un délai accepté par le person-nel, qui, s'il se satisfait d'avoirété entendu, envisage tout demême un durcissement du mou-vement dans le cas où cette ren-contre n'aboutirait pas à deschangements concrets au sein deleur direction.

Mathieu Carré

Grève au CRDP

Des méthodes de management contestées

Les salariés grévistes, venus de toute la région, se sont réunis mercredi devant les locaux du CRDP Champagne-Ardenne. © l'Hebdo du Vendredi

Candidature Unesco

François Hollande soutiendra le projet

Le président du comité de candidature, Pierre Cheval, entouré par les danseuses indonésiennes présentessur la foire de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

xDernier jour pour 1,2, Troyes shopping !Un dernier coup de main pour la rentrée ?Ce samedi 8 septembre, les clients du centre-ville de Troyes seront dorlotés comme same-di et mercredi derniers. A l'occasion de votreshopping, deux heures de stationnement sontoffertes dans les parkings souterrains du cen-tre-ville, aux Halles, à l'Hôtel de ville ainsi qu'àla Cathédrale. Tandis que des stewardsurbains vous aideront à porter vos achats,vous retrouverez aussi toutes les informationspour bien vous orienter dans le coeur de laville. Rendez-vous sur le stand de l'Hôtel deville.

xInscriptions ouvertes aux acti-vités nautiquesRendez-vous à la piscine des Chartreux pours'inscrire aux activités aquatiques proposéeségalement dans le bassin de la piscineLucien-Zins. Se munir d'une fiche d'inscription,d'un certificat médical de moins de trois moisaux jours et heures suivants : le lundi 10 sep-tembre de 16 à 20 heures, mardi 11 sep-tembre, de 9h30 à 11 h 30 et de 16 à 20heures, les mercredis, de 9 heures à 11 h 30et de 15 à 19 heures, et les jeudis et vendre-di de 9 heures à 11h 30 et de 15 à 19 heures.Renseignements aux heures indiquées entéléphonant au 03 25 82 42 54.

En Bref

Pour la première fois cet été,un vol à destination de Bastiaétait proposé aux Aubois au départ de l'aéroport Troyesen Champagne, à Barberey-Saint-Sulpice. Avec un taux de remplissage à 70%, on peut espérer que l'aviation de tourismeprenne son envol.

xLa Corse était à portée de main desTroyens et des Aubois chaque samedi,durant tout l'été. Ce vol était programmédu 30 juin au 25 août avec la compagnieDanube Wings et reliait l'aéroport deTroyes en Champagne de Barberey-Saint-Sulpice à Bastia. Malgré des démarragesdifficiles, notamment sur le premier volqui n'a compté qu'une quinzaine de pas-sagers, ce ballon d'essai s'est rapidementgonflé et il fallait se dépêcher pour trouverune place à bord d'un ATR 72 turbomoteur.Le-bouche-à-oreille a fait le tour de larégion et presque tous les vols affichaientcomplets dès mi-juillet. Pour moins de300 euros l'aller-retour (137 euros l'allersimple), chacun y a trouvé son compte etsurtout s'est économisé un trajet parfoisplus embouteillé vers l'un des aéroportsparisiens. Le même temps à peu près pourrallier Bastia depuis Barberey. Les

vacanciers de Troyes pour la plupart pou-vaient rejoindre l'aérogare en quelquesminutes, et stationner leur voiture dans unparking gratuit et sécurisé, de quoi partirsans aucune angoisse. Et il n'y avait pasque des Aubois, nos voisins de l'Yonne, dela Marne et de la Haute-Marne ont euxaussi embarqué.En près de deux mois, 850 personnes sesont envolées vers Bastia en fin de ma-

tinée. Le même appareil revenait àBarberey dans la soirée. Nombreux sontceux qui ont pu combiner un séjour d'uneou deux semaines, voire plus, réservé dans60% des cas via une agence de voyage de la place. Ils étaient également 40% de voyageurs à partir avec un simple volsec, notamment ceux qui partaient retrouver des proches ou autre lieu de villégiature.

« La Corse était une bonne destination »est convaincue Danièle Boeglin, prési-dente du syndicat mixte, propriétaire del'aéroport qui regroupe le Conseil généralde l'Aube, le Grand Troyes et la Chambrede commerce et d'industrie. « C'est la pre-mière fois qu'une ligne transportait despassagers vers une destination touristiqueet cela a apporté une grande satisfactiongénérale. On pouvait prendre l'avion audernier moment, contrairement aux aéro-ports parisiens où il faut se présenter plusde deux heures avant l'embarquement », seréjouit l'élue. En revanche, le seul pointnoir était en zone des contrôles. « Commel'aéroport n'est pas équipé de rayons Xpour la fouille des bagages, celle-ci a étéeffectuée par des agents de la Police del'Air et des Frontières (PAF) qui étaientdéployés à cet effet », regrette DanièleBoeglin qui estime qu'effectivement,« cette fouille aurait peut-être pu sedérouler dans un endroit plus discret parrespect pour les voyageurs ».Ce sera un point à revoir si l'aviation detourisme venait à se développer. Jusque làouvert pour l'aviation d'affaires essen-tiellement, et privée bien entendu, l'aéro-port de Troyes Champagne de Barberey-Saint-Sulpice a montré le temps d'une sai-son qu'il était capable de s'ouvrir vers denouvelles destinations touristiques.

Géraldine Pion

Tourisme - Aviation

Décollage réussi pour la ligne Troyes-Bastia

xÀ l'issue de la traditionnelle réunion-marathon sur la quantité de raisins à cueil-lir pour la prochaine vendange, le Comitéinterprofessionnel du vin de champagne(CIVC) a annoncé les chiffres pour 2012. Tenant compte des conditionsmétéorologiques du printemps et de l'été,de la situation économique globale et desprévisions d'évolution des expéditions,l'interprofession a fixé le rendementdisponible à 11 000 kg par hectare, soit2 000 kg de moins que l'an dernier. « Levignoble champenois a connu depuis ledébut de l'année bien des aléas, expliquele CIVC. Des gelées en avril et mai ontdétruit l'équivalent de 2 900 hectares puisdes orages de grêle en juin et juillet ont ravagé 1 000 hectares supplémentaires. Un temps froid et pluvieux pen-dant la floraison a entraîné la formation d'un faible nombre de grappes avec peu de grains par grappe. Enfin,en Champagne comme dans les autres vi-gnobles français, le mildiou et l'oïdium ont touché de très nombreusesparcelles. » Evidemment, une sortie individuelle de la réserve qualitative sera possible pour les récoltants quin'atteindraient pas le niveau des 11 000 kg par hectare. Ces vins, mis en réserve lors de précédentes récoltes,complèteront ceux de la vendange 2012 au moment des assemblages effectués au printemps prochain.Bonne nouvelle tout de même, il semble bien que le temps ensoleillé et sec du mois d'août a tout sauvé, au moinsau niveau qualitatif, et c'est bien l'essentiel. « Les grappes sont dans un état sanitaire parfait et le maintien d'unemétéorologie favorable permettra une récolte de très grande qualité. La vendange s'inscrira parmi les plusréduites des vingt dernières années. Des grappes peu nombreuses et de faible poids vont donner une récolteinférieure de 30% par rapport à celle de 2011. »La vendange 2012 devrait débuter, selon les crus, à la mi-septembre (les dates officielles seront bientôt connues)et emploiera 120 000 vendangeurs dans toute l'appellation. Des dérogations ponctuelles pourront être délivréespour les parcelles les plus précoces.

T.V

Vendange 2012

Pas trop, mais du bon !

É conomie7 x


troyes. lhebdoduvendredi.com

Premiers coups d'épluchette attendus vers la mi-septembre. © l'Hebdo duVendredi

Pour la première fois, 850 voyageurs se sont envolés cet été vers Bastia au départ de Troyes. © Conseilgénéral

ViticultureAprès Cormontreuil, Soufflet Vigne s'installe à MardeuilAprès l'ouverture d'un site à Cormontreuil début juillet, la fi-liale du Groupe Soufflet (Aube) spécialisée dans l'accompa-gnement des viticulteurs, des caves coopératives et des négo-ciants, depuis la conduite de la vigne jusqu'à l'élevage et auconditionnement du vin, a ouvert lundi 3 septembre un deux-ième magasin dans la Marne, à Mardeuil.Ces deux nouvelles implantations, situées au coeur des grandsvignoble Marnais, renforcent la position de Soufflet Vigne enChampagne, où l'entreprise était déjà active particulièrementdans la Côte des Bars (Polisot et de Bar-sur-Aube). En plus desproduits viti-vinicoles, ces deux sites proposeront égalementles produits de la gamme Espaces Verts, destinés aux collec-tivités locales, horti culteurs, paysagistes, pépiniéristes, golfs etterrains de sport. Cette activité de l'entreprise, aujourd'huiportée par la marque Le Souffle Vert, enregistre une progres-sion de plus de 20% en Champagne par rapport à l'andernier. Avec ces deux nouveaux points de vente, SouffletVigne ambitionne de devenir un acteur incontournable sur lemarché viticole dans la Marne.Soufflet Vigne propose aux viticul teurs, caves coopératives etnégociants une gamme complète de produits et de services,accompagnés de conseils techniques, de la plantation et l'en-tretien de la vigne à l'élevage et au conditionnement du vin.Présente au coeur des plus grands vignobles français(Beaujolais, Bordelais, Bourgogne, Chablis, Champagne,Languedoc-Roussillon, Provence, Sancerre, Vallée du Rhône),l'entreprise développe égale ment une activité espaces verts ethorticole sur l'ensemble de ses implantations, avec des maga-sins spécifiques dédiés à cette activité en Ile de France

T.V

Recherche Correspondant de presse

• Dans le cadre de son arrivée à Troyes, l'Hebdo du Vendredi recherche des correspondants de presse pour ses pages société, économie, environnement,sport, culture...

• Qualités requises : autonomie, dynamisme et disponibilité.• Expérience dans la rédaction d’articles souhaitée ; appareil photo numérique personnel indispensable.

Envoyer CV + lettre de motivationà l'adresse suivante :

15 rue Bégand 10000 Troyes

ou [email protected]


troyes. lhebdoduvendredi.comSport8 x

À l'heure de la première trêve internationale, l'Estac ne regardepas le classement de la Ligue 1. Le club troyen, 19e avec un seulpoint après les quatre premièresjournées, a proposé des produc-tions intéressantes. Et Jean-MarcFurlan, son technicien, même s'iln'oublie pas le compteur, préfèreavoir vu du jeu que de l'enthou-siasme trompeur.

xJean-Marc Furlan, pour commencer, pou-vez-vous nous parler de Maxime Colin, ladernière recrue, qui a signé le dernier jour dumercato ?C'est un joueur que nous suivions depuis unmoment. Nous pistions plusieurs joueurs sur ceposte d'arrière-droit, des joueurs d'expérienceaussi. Le profil de Maxime, qui est internationalU20, c'est l'avenir (ndlr, avec l'équipe de Francede la catégorie, Maxime Colin a terminé qua-trième de la dernière Coupe du Monde, en 2011,en Colombie). Nous n'avions pas de doubluredepuis le départ de Djibril Sidibé (à Lille).Comme ça, nous avons deux joueurs sur leposte. Maxime est rapide, c'est un bon contreattaquant. Ça s'est fait tard parce que nousdépendions de la réponse du président de

Boulogne. Nous avions fait une proposition il ya un moment. Son président est revenu versnous à la fin du mercato, aussi pour faire plaisirau joueur, lui permettre de poursuivre sa pro-gression au plus haut niveau.

Quelle est votre impression générale sur lesquatre premiers matches de championnat ?Déjà, notre départ n'est pas une surprise. Nous

avons obtenu cette accession en Ligue 1 seule-ment deux ans après le retour en Ligue 2.Beaucoup de joueurs de la saison dernière fai-saient partie de l'équipe de National.Tout lemonde sait au club et parmi les supporters, etaussi côté budget, que la tâche est ardue. Sur ledébut de saison, je m'attendais à des momentsdifficiles. Il nous manquait Eloge Enza Yamissiet Stephen Drouin pour débuter. Et je savais quemalgré l'enthousiasme consécutif à la montée,ce serait très difficile. Cela dit, sur le début, nousne sommes vraiment pas en réussite. Je sais quenous aurons des périodes de réussite à d'autresmoments de la saison, c'est comme ça un cham-pionnat. Mais sur ce début, si je suis heureux dece que je vois sur le terrain, je trouve que nousne sommes pas récompensés. Dans toute entre-prise, il faut de la réussite, et il nous en manqueen ce moment. Maintenant, les performancesdans le contenu sont très encourageantes. Et jele dis d'autant plus que nos prestations ne sontpas que le fruit de l'enthousiasme.

Vous êtes de ceux qui pensent qu'une équipes'en sort toujours par le jeu ?Oui. Avec un jeu de qualité, je sais que nouspouvons traverser l'océan du championnat. Etcomme le contenu est le fruit de la préparation,du travail à l'entraînement, ça peut durer. Lechampionnat est très, très long. C'est un mara-thon. La victoire à trois points accentue leschoses. Je crois que tout se joue dans la

deuxième partie de la saison. On dit souvent queles points à prendre, ceux du début, ne sont plusà prendre. C'est vrai, mais ça n'a rien de défini-tif. On a vu des exemples dans tous les cas defigure. On a vu des promus prendre neuf pointssur les trois, quatre premiers matches, et s'écrou-ler ensuite parce que les performances ont étéobtenues seulement sur l'enthousiasme. Je nesuis pas naïf, le contenu, sans les points, ça nesert pas à grand-chose. Mais sur ce début de sai-son, quand nous devons jouer Lyon (2e journée)ou Lille (5e journée, samedi 15 septembre), çanous complique aussi la vie. Nous ne jouons pasle même championnat que ces équipes.

Cette trêve tombe bien ?Je ne sais pas. Ça nous permet de refaire le pointsur le plan athlétique, de souffler un peu pendantun week-end. Il faut quand même savoir biengérer cette période. J'ai déjà vécu, ailleurs, unblocage à la reprise après une trêve. Je vous diraiaprès le match contre Lille si cette trêve a fait dubien ou pas.

Propos recueillis par Tony Verbicaro

L'Estac rencontre ce vendredi (18 heures) l'AJAuxerre en match amical à Sens. Prochainmatch de championnat samedi 15 septembre(17 heures) contre Lille au stade de l'Aube.

Même s'il manque les points, le technicien troyenest satisfait du contenu des matches de sesjoueurs. © Jean-Pierre Blanchard - Estac

Foot - Estac - Interview Jean-Marc Furlan

« Nous aurons nos périodes de réussite »

La foire de tous les business

La foire de Châlons, qui se terminera lundi 10 septembre, marque le rendez-vous de la rentrée économique, et pas seulement pour la filière agricole.

31 août au 10 septembre

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diRetrouvez la programmation de Foire en Scène en page 11

Agriculture : résultats économiques, produits de terroir, matériel... P.6 et 7

Retour sur une inauguration présidentielle P.3 et 4

La police et la gendarmeriecommuniquent P.8

Entretien avec Najat Vallaud-Belkacem P.2

Le sport aussi à l'affiche P.10

SUPPLÉMENT SPÉCIAL FOIRE

du 7 au 13 septembre 2012

II xd u 7 a u 1 3 s e p t e m b r e 2 0 1 2


À l'occasion de la journée sur l'égalité entreles femmes et les hommes organisée jeudi 6septembre par la Région Champagne-Ardenne sur la foire, la Ministre du Droit desfemmes et porte parole du gouvernementNajat Vallaud-Belkacem s'est déplacée àChâlons-en-Champagne. Entretien.

xDans quel état est l'égalité entre lesfemmes et les hommes en 2012 ?Déjà, cela faisait très longtemps, 28 ans,qu'il n'y avait pas eu un ministère du Droitdes femmes de plein exercice. C'est trèsimportant. Ce ministère a un rôle d'alerte àjouer. Il doit regarder ce qui ne va pas àpropos de l'égalité entre les femmes et leshommes. Or, en 2012, l'égalité n'est pas là.Ça a stagné au mieux, et par endroits, lefossé s'est creusé. Et dans la vie profession-nelle, c'est prioritaire. C'est là que nouspassons le plus de notre temps. C'est là quel'on retrouve les difficultés, que l'on voitaussi dans la vie politique : l'accès auxresponsabilités, notamment. Dans la vieprofessionnelle, l'écart de 20% de salaireexiste toujours. On peut l'expliquer danscertains cas en raisons des horaires de tra-vail, par exemple. Mais majoritairement,c'est toujours inexplicable. Pourtant la loiexiste, et il faut qu'elle soit appliquée. Lesprocédures de contrôle de la loi 2006 sontdifficiles à appliquer. S'il faut légiférer denouveau pour que le droit à l'égalité soitconcret, nous le ferons. Au-delà du droit, ilfaut comprendre pourquoi il existe encoreces inégalités dans le monde du travail. Onsait que les femmes sont sur-représentéesdans le temps partiel contraint, dans lessecteurs d'activités des services à la person-ne, où les rémunérations sont moindres etles conditions de travail difficiles. Cettequestion est très importante.

Quelle est la feuille de route ?Nous avons défini deux axes prioritairespour travailler sur ces questions. D'abord,la négociation entre les partenaires sociaux.Elle débutera le 21 septembre. Je leur

demande notamment de se pencher sur laquestion du temps partiel. Un autre aspectde cette négociation concerne l'articulationdu temps de vie professionnel autour dutemps de vie personnel, familial. Pour unemployeur, l'embauche d'une femme poseencore la question du risque d'absence pourcongés maternité, ou pour jouer son rôle demère de famille. Il faut s'interroger sur toutça. Ce n'est pas qu'une question d'égalité,c'est une question de choix de société. Iln'est plus possible que le fait d'être unefemme, d'avoir des enfants, une vie defamille, constitue un préjudice dans la vieprofessionnelle. Les conclusions de lanégociation des partenaires sociaux estattendue au printemps.Ensuite, nous devons regarder ce qui se pra-

tique sur les territoires locaux, et c'est lesens de ma visite à Châlons. L'Observatoirerégional sur l'égalité créé par Jean-PaulBachy ou ce qu'a fait Adeline Hazan àReims (ndlr, biennale de l'égalité, signaturede la charte européenne) par exemple. Ilfaut aussi accompagner les entreprises.Elles ne sont pas de mauvaise volonté, maissont parfois désemparées. Il faut les ou-tiller, et on doit travailler avec les collecti-vités locales pour aider les entreprises etavancer.

Votre double culture vous sert-elle pourappréhender ce ministère ?Tiens, on ne m'a jamais posé cette question.Je crois que ça me rend sensible à un cer-tain nombre de problématiques. Je partici-

pais mercredi à une réunion sur les vio-lences faites aux femmes. Pendant le tourde table est revenue à plusieurs reprises lanécessité d'apporter une attention parti-culière aux femmes d'origine étrangère vic-times de violence. Parce qu'elles connais-sent mal la langue ou le fonctionnement desinstitutions, elles ont besoin d'être plus pro-tégées. J'y suis, c'est sûr, encore plus sensi-ble parce que je sais de quoi il s'agit.Fondamentalement, la pluralité des culturesest de toute façon un enrichissement, unplus, pour mieux appréhender la sociétédans laquelle on vit et mieux répondre auxpréoccupations des uns et des autres. C'estune plus value, c'est sûr.

Propos recueillis par Tony Verbicaro

Après François Hollande et Stéphane Le Foll, Najat Vallaud-Belkacem était à Châlons jeudi 6 septembre. © Benjamin Géminel

Interview

Najat Vallaud-Belkacem : « En 2012, l'égalité n'est pas là »

xLa CCIR et le numériqueEn septembre et comme chaqueannée, la foire de Châlons-en-Champagne a été l'occasionpour la CCIR de Champagne-Ardenne de tenir son assembléegénérale de rentrée. Dans sondiscours, le président de la CCIRFrançois Cravoisier a évoqué lebesoin d'accompagnement desentreprises. Jean-Paul Hasseler,Monsieur numérique à la CCIR, apoursuivi sur son thème : « Laproblématique des PME, c'est qu'en général, le dirigeant est le seul maître à bord etdoit gérer lui-même de nombreux dossiers, parmi lesquels le numérique. D'où l'im-portance de les accompagner, en toute neutralité puisque nous n'empiétons évidem-ment pas sur les marchés privés. C'est là tout l'enjeu de l'Espace numérique entre-prises : nous aidons l'entrepreneur à élaborer son cahier des charges en concrétisantses idées, et en réfléchissant aux solutions techniques et technologiques les plusadaptées à son projet ».

xBruno Bourg-Broc et la mascotteJour après jour, les visiteursde la foire de Châlons peu-vent assister à un spectaclequi prête toujours à sourireet qui témoigne du sens del'humour de Bruno Bourg-Broc. Pratiquement à chaquefois que le maire de Châlonscroise l'ours-mascotte, lesdeux se prennent dans leursbras pour un câlin !

xFoire de Châlons - Club de la presseLe Club de la presse en Champagne-Ardenne et le Syndicat des professionnels de lacommunication et de la presse agricole (Syrpa) organisaient jeudi 6 septembre unesoirée-débat sur le thème « la crise épargne t-elle la presse spécialisée ? ». Parmi lesintervenants, Michel Collonge, directeur des rédactions du groupe Réussir, MichelGuyomard, PDG du groupe Forum-Eco (Matot-Braine, en Champagne-Ardenne).La table ronde était suivie de la remise du prix du jeune espoir de la presse régionale.

En Bref

III xd u 7 a u 1 3 s e p t e m b r e 2 0 1 2


Le candidat avait fait une promesse, le Président de la République l'a tenue. L'an passé, en visite sur la Foire châlonnaise, François Hollande avait promisaux organisateurs de l'événement qu'il reviendrait inaugurer la 66ème éditionen 2012. C'est désormais chose faite avecson déplacement à Châlons-en-Champagnevendredi 31 août.

xSur place, certains attendaient plus que d'autresle Président de la République, accompagné pourl'occasion par le Ministre de l'Agriculture,Stéphane Le Foll. Après un accueil plutôt bruyantd'une trentaine de syndicalistes de la CGT, ce nesont pas moins de cinquante employés et salariésde Plysorol, dont 94 emplois sont toujours plus quejamais menacés, qui attendaient en effet le chef del'Etat de pied ferme, bien décidés à le sensibilisersur le danger qui menace leur emploi. « Le pointpositif, c'est que l'un de nos représentants a pus'entretenir quelques instants avec lui, souligneLoïc, porteur d'une pancarte au nom de son entre-prise, mais maintenant ce que l'on souhaite, c'estqu'il joue pleinement son rôle de Président enintervenant directement pour empêcher notreactionnaire d'avoir la main-mise sur les forêts duGabon. » En écho à l'inquiétude du personnel de lasociété, François Hollande a assuré « suivre cedossier dont [il] a parfaitement connaissance ». D'une manière générale, en arpentant les allées dela foire à la rencontre des visiteurs, le locataire de

l'Elysée a eu l'occasion de prendre pleinementconscience du scepticisme qui gagne actuellementles français. Parmi les sujets sur lesquels ceux-ciont souhaité l'interpeller, l'augmentation du Smic etl'emploi semblaient au coeur des inquiétudes. Des priorités partagées par Marie-Thérèse,Châlonnaise, ancienne fonctionnaire et retraitée del'Education Nationale, pour qui « le temps estaujourd'hui clairement à l'action. C'est bien que le

president vienne à la rencontre de la population, enparticulier des éleveurs qui souffrent en cemoment, mais après plusieurs mois au pouvoir, ilva falloir commencer à travailler sérieusement ettenir ses engagements de campagne ». Si lesgrandes lignes du discours de François Hollande(lire par ailleurs) la laissent légèrement sceptique,lui rappellant un peu trop le discours type d'un can-didat en campagne, Marie-Thérèse, résolument

proche des idées socialistes, avoue tout de mêmeconserver une vraie confiance en le chef de l'Etat età la politique de son gouvernement. « Je suis sûrqu'il tiendra la majorité de ses promesses. Aprèstout, l'an passé, il avait bien promis de revenir icipour l'inauguration... »

Aymeric Henniaux

Entre les bousculades et les pieds écrasés, il fallait jouer des coudes pour approcher le Président de la République. © l'Hebdo du Vendredi

Inauguration

François Hollande était attendu

xConfidences et petites phrasesPendant que Francois Hollande visitait la foire, lesvisiteurs qu'il rencontrait sur son chemin se sont,eux, laissés aller à quelques commentaires àl'ironie savoureuse. Et en la matière, c'est la tailledu Président de la République qui agitait lesdébats : « Il est quand même plus petit que je nele pensais, ou en tout cas pas plus grand quel'ancien », pouvait-on entendre ici et là. Plussérieusement, bon nombre de personnes n'ontpas hésité à réclamer au chef de l'Etat « un vraichangement, pour maintenant ! » tandis qu'il ser-rait des mains au fil des stands. Enfin, si le par-cours d'un cuisinier local tenant un stand sur lafoire, devenu meilleur ouvrier de France, à étécité en exemple par le président français, ungroupe de jeunes étudiants, présents à proximité,n'a pu s'empêcher de rappeler « qu'avant d'avoirun parcours comme celui-là, et même plus mod-este, faut-il encore avoir du boulot ». Il faudraplus de temps que les 100 jours et davantage deconcret au gouvernement socialiste pour conva-incre et rassurer réellement la population...

IV xd u 7 a u 1 3 s e p t e m b r e 2 0 1 2


Vendredi 31 août, lors de l'inauguration de la 66e foire, les discours inaugurauxétaient encore plus attendus que d'habitude.La présence du Président de la Républiquen'y était pas étrangère.

xFrançois Hollande a, comme prévu par le proto-cole, clôt la série de discours. Si des applaudisse-ments respectueux ont accompagné sa sortie, lescommentaires de l'audience témoignaient d'un brinde déception. Pas de grande annonce, mais unsérieux discours de rentrée, en mode politiquegénérale. Le chef de l'Etat a bien évidemmentsouligné son passage à Châlons, non sanshumour : « Je veux d'abord vous remercier pourl'accueil qui m'a été fait. Certes j'y avais pris meshabitudes, c'est la troisième fois que je viens ici, àla foire de Châlons. Mais c'est la première fois queje viens en tant que Président de la République.J'en avais fait la promesse, et ce n'était pas la plusdifficile à tenir. Ici, dans ce nouveau site, ceCapitole, c'est une rencontre qui devait avoir lieu.Je serai attentif aux prochains visiteurs de la foire,aux prochaines inaugurations. Car je sais où çam'a conduit ! » François Hollande a ensuiteenchaîné sur une reconnaissance des atouts de larégion Champagne-Ardenne, et n'a pas oublié lessyndicats rencontrés en chemin : « Cette région ade nombreux atouts, et pourtant elle souffre. Sessalariés m'en ont parlé, de stand en stand. Ceuxqui ne sont pas payés depuis des mois, comme àSodimédical, et qui attendent tout simplement unedécision de justice. Ceux qui craignent pour leuremploi, comme ceux du groupe GHM (ndlr,Groupe Hersant Media, propriétaire des journauxl'union, l'ardennais, l'Est-Eclair, Libération-Champagne dans la région). » Il fut temps ensuitede parler crise, récession, gravité exceptionnelle...

« Je ne reviendrai pas sur les responsabilités d'hi-er et d'avant-hier. J'ai pris la responsabilité entoute connaissance de cause. Il ne s'agit plus decritiquer le passé, mais de préparer l'avenir. Mamission, c'est de faire en sorte que ce pays prenneles bonnes décisions dans le bon ordre, dans le bonrythme. » Puis les trois mots-clés forts ontretenti : « Emploi, croissance, compétitivité. L'Etatprendra ses responsabilités, mais il ne réussira passeul. Il y a ce qui relève des partenaires sociaux,des entreprises, des salariés. Et des territoires dupays. Le redressement ne sera possible que si tousles territoires prennent leur part. »Finalement, le discours le plus remarqué aura étécelui de François Lévy, co-président de l'UCIA. Si

bien qu'à la fin, les journalistes parisiens récla-maient l'identité de l'orateur pas reconnu. L'un despatrons de la structure organisatrise de la foire, entant qu'accueillant, avait ouvert le feu. Il a comparéla foire de Châlons à Google, « peut-être le seulendroit où l'on peut trouver autant d'informationsqu'ici », s'est adressé directement à FrançoisHollande pour lui demander de ne pas « prendre dedécisions trop faciles » et a regretté l'abandon del'exonération de charges sur les heures supplémen-taires : « Comment puis-je trouver la perle rarecapable de travailler une vingtaine d'heurescomme commerciale, puis une dizaine d'heurescomme assistante de direction, et encore unetrentaine d'heures comme comptable ? » Plus glo-

balement, il n'a pas épargné les politiques de toutpoil : « Quand le chômage aura disparu, vous,vous aurez le loisir de débattre sur les dogmes. » Etune dernière pique au Président qui patientait, enjouant avec les mots, sur le slogan de campagne :« Seul le bébé mouillé aime le changement. Si vousvoulez donner à nos jeunes un avenir meilleur, ilest temps de changer de paradigme. »Jean-Paul Bachy, le président de la Région, a étéplus courtois avec François Hollande : « Vous aveztenu vos promesses. Ça nous change, et c'estbien. Redresser le pays ne peut s'inscrire que dansla durée, et dans un état d'esprit confiant, solidaire,ambitieux. C'est ce à quoi nous nous attachonsdans cette région, et je crois, ce que vous faitespour ce pays. » René-Paul Savary, le président duConseil général de la Marne, a rappelé qu'il étaitdans l'opposition au Président de la République,sur le chapitre collectivités territoriales au régimesec : « Il n'est pas sûr que nous puissions continuerà faire demain ce que nous faisions hier. En toutcas pas si rien ne change. » Enfin Bruno Bourg-Broc, le maire de Châlons et pas le dernier desrépublicains, bien au contraire, et pas le dernierpour un bon mot, a regretté la pluie qui accompa-gne (habituellement) François Hollande : « M. lePrésident, Mmes et MM. les ministres, d'hier etd'aujourd'hui... Dommage que vous n'ayez pasapporté la pluie avec vous, ça aurait ravi les pro-ducteurs de betteraves de la région. » Plussérieusement, et plus solennellement, le premiermagistrat châlonnais a résumé le passage duPrésident de la République dans sa ville : « Votreprésence est exceptionnelle pour un jour qui l'esttout autant, jour d'ouverture au public du Capitole,un écrin à la dimension de Châlons. »Tout était dit.

Tony Verbicaro

Pour la rentrée, le Président de la République a tenu à Châlons un discours de politique générale. © l'Hebdo du Vendredi

Discours inauguraux

« Qui s'est exprimé en premier ? »

A gauche comme à droite, le discours de rentrée du Président de la République était fortement attendu.Suite à son allocution les élus locauxprésents sur la foire n'ont pas hésité à réagir.

xEn rappelant les grands axes à suivre par le gou-vernement, en particulier concernant l'emploi,François Hollande a souhaité vendredi reprendre lamain en réaffirmant sa politique, en réponse à sabaisse croissante de popularité dans les sondages

d'opinion et au scepticisme, de plus en plus claire-ment exprimé, des syndicats.Aux yeux de la maire de Reims, la socialiste AdelineHazan, le discours du chef de l'État était avant tout« un discours de rentrée nécessaire, très bienmaîtrisé, face à des inquiétudes légitimes. LesFrançais attendent des résultats et sont pressés.Face à cela, il est important de les rassurer en leurrappelant que les changements ne se font pas entrois ou quatre mois seulement. Cela prend du temps.Pour autant, il était important que le Président mon-tre qu'il a pleinement conscience des problèmes quiagitent l'emploi dans le pays et dans notre région. Ilest concerné et l'a toujours été. » Un ressentiévidemment beaucoup moins confiant et optimistedu côté de René-Paul Savary. Même si le PrésidentUMP du Conseil général reconnaît la « juste décisionde François Hollande de mettre l'accent sur l'emploiet la compétitivité, il faut quand même être lucide : ilne pourra pas et débloquer des budgets à la pelle, etmaintenir la compétitivité et relancer le pouvoird'achat. C'est impossible de tout concilier, d'autantqu'on ne dépense pas l'argent qu'on n'a pas ». Sonde cloche similaire du côté du maire UMP deChâlons-en-Champagne, Bruno Bourg-Broc, pourqui le discours présidentiel « n'a pas apporté grandchose de nouveau. S'il y avait une solution miracle,droite comme gauche on la connaitrait depuislongtemps ».

Outre l'emploi, l'une des autres priorités mise enavant par François Hollande c'est la jeunesse.« Mettre l'accent sur nos jeunes est très important, etsi les Emplois Avenir ne sont pas la solution, c'est entout cas une très bonne orientation », souligneAdeline Hazan. Bien sûr, s'occuper de la jeunesse« est une bonne chose », pour René-Paul Savary,« mais les Emplois Avenir, pas forcément. C'est unemesure qui coûtera très cher et qui rappelle en plusun peu ce que l'UMP a fait il y a quelques années (leCPE, ndlr) et qui a été interrompu. ». « Ce sontavant tout des effets d'annonce, selon Bruno Bourg-

Broc, nous aussi nous avons déjà expérimenté pleinde choses, systématiquement cassées par l'actuellemajorité ». Quoiqu'il en soit, les deux partis s'accordent en toutcas à dire « qu'il faut encore laisser quelques mois augouvernement »... Mais nul doute que viendraensuite l'incontournable temps des applaudissementsdes uns et des critiques des autres.

Aymeric Henniaux

Sceptique, René-Paul Savary doute de la capacité du pré-sident à « tout concilier ». © l'Hebdo du Vendredi

Réactions

François Hollande : un discours... discuté

Pour Bruno Bourg-Broc, le discours de François Hollande« ne nous a pas appris grand chose ». © l'Hebdo duVendredi

« Un discours nécessaire face à des inquiétudes légi-times » selon Adeline Hazan. © l'Hebdo du Vendredi

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La FDSEA Conseil a dévoilé cettesemaine les résultats de sa dernièreenquête sur la production agricoledans la Marne. Les rendements plutôtstables, la bonne qualité des récolteset la forte hausse des cours mondiauxlaissent augurer une année 2012exceptionnelle en termes de revenus.Pourtant, cette bonne nouvelle cachedes disparités et n'est pas sans poserde graves problèmes.

xSi l'enquête rendements de la Chambred'Agriculture laisse apparaître des rende-ments baissiers en blé, liés aux conditionsclimatiques hivernales (trop chaudes) etprintanières (trop sèches), le réconfort estvenu du colza et l'orge. De plus, la qualité estcette année au rendez-vous. Mais surtout, cequi donne le sourire aux acteurs du mondeagricole, et qui sauve leur résultat, c'est l'en-volée des cours mondiaux constatée depuisl'été. Exemple avec le blé dont la tonnes'échangeait autour de 140 euros cet hiver etqui atteint aujourd'hui 260 euros ! Une flam-

bée qui s'explique notamment par des condi-tions climatiques défavorables en Europe del'Est ou encore en Amérique du Nord maisaussi, bien sûr, par une spéculation effrénéedes acteurs de la finance sur les matières pre-mières. Cependant, si les résultats 2012 quien découlent sont donc qualifiés d'inespérés,d'importants écarts existent entre lesexploitations marnaises. Leurs revenus, quiva de 350 à 650 euros parhectare, dépend d'abord deleur implantation géo-graphique. Il y a ensuite lescharges qui sont elles aussien nette augmentation (+ 10%). Mais aussiles prix moyens payés au producteur qui sontsouvent loin des sommets annoncés en raisonde la volatilité des cours sur l'année et desrendements assez hétérogènes. En effet, laprise de décision de la commercialisation dela récolte est aujourd'hui un des leviers prin-cipaux du résultat. Enfin, si on enlève les aides issues de la PAC(Politique Agricole Commune), ces résultats

seraient en moyenne inférieurs de près 70% !La bonne santé financière des exploitantsagricoles demeure donc malgré tout fragile.La FDSEA peine d'ailleurs à imaginerquelles auraient été leurs ressources si lescours mondiaux n'avaient pas atteint cessommets. Malgré la satisfaction affichée, la fédérationcraint les conséquences de cette situation

dont ils sont pourtant lesbénéficiaires. Pour leurscollègues éleveurs d'abord,face à la hausse des coursdes céréales et du soja, qui

vont connaître des difficultés à couvrir lescoûts de leur production. Pour les hommesensuite, ceux qui habitent dans les pays lesplus pauvres, souvent importateurs de cesmatières premières agricoles devenues siprécieuses et pour lesquels c'est une questionde survie.

Julien Debant

Benoît Brunsart, membre de FDSEA Conseil a présenté des résultats 2012 « inespérés ». © l'Hebdo du Vendredi

Foire de Châlons - Agriculture

Des résultats « inespérés », mais...

xMinistre de l'Agriculture, de l'Alimentaire et dela Forêt, Stéphane Le Foll accompagnaitFrançois Hollande sur la foire de Châlons ven-dredi. À la rencontre des éleveurs et producteurslocaux, celui-ci est revenu sur les sujets qui agi-tent les milieux agricole et viticole actuellement.Conformément aux engagements du gouverne-ment de Jean-Marc Ayrault, le Ministre a confir-mé la décision prochaine de « revenir sur laréforme de la suppression des droits de planta-tion, une réforme dont je n'ignore pas l'impor-tance qu'elle peut prendre en Champagne-Ardenne. Pour trouver une issue à ce problème etpouvoir contrôler les plantations, nous avonsdécidé de nous associer avec l'Espagne,l'Allemagne et l'Italie, les trois autres plus grosproducteurs de vins européens, afin de peser pluslourd. En créant cette plateforme commune, nousserons plus forts, c'est une étape importante. »Concernant la flambée du prix des céréales,Stéphane Le Foll a qualifié cette montée des prix« d'urgence à régler, pour le bien des éleveurs. Ilfaut à tous prix réussir à travailler ensemble pourlimiter l'augmentation des prix sans pour autant

entraîner trop de répercussions de la grande dis-tribution pour le consommateur ». Alliant lesactes à la parole, le ministre a rappelé l'intentiondu gouvernement de débloquer prochainementune enveloppe de 100 millions d'euros pour la fi-lière élevage.

A.H

Stéphane Le Foll a promis que le gouvernement allaitdébloquer 100 millions d'euros pour aider la filière éle-vage. © l'Hebdo du Vendredi

L'impact de la PACdemeure capital

Foire de Châlons - Inauguration

Stéphane Le Foll : « Il faut à toutprix réussir à travailler ensemble »

Foire de Châlons - Lancement

Une bannière pour savourer localDans le cadre de l'opération Savourezla Champagne-Ardenne, le Club i3A,avec le concours du Conseil régional, adévoilé mercredi la première bannièrecollective destinée à promouvoir les pro-duits alimentaires de la région.

xC'est renforcé par les résultats de l'étudemenée par le cabinet Sève Conseil, danslaquelle plus de 96% des Champardennaisinterrogés affirmaient leur désir que l'originerégionale soit marquée sur les produits, que leClub i3A a souhaité lancer sa bannière madein Champagne-Ardenne. Une bannière collec-tive, comprenant à la fois étendards,enseignes, identité régionale, signe de ral-liement... « Cette bannière, c'est la possibilitéavant tout de valoriser les produits alimen-taires conçus localement mais ce n'est pourautant pas une marque-produits, clarifie Jean-Thomas Robichon, animateur du Club i3A.C'est un vrai plus pour notre région qui étaitl'une des dernières en France à ne pas avoiradopté ce type d'opération ». Pour le moment,19 entreprises (sur les 47 que compte le club)ont signé le cahier des charges leur permettantde bénéficier de la bannière collective, bienque chaque société productrice, quelle que soitsa taille et son appartenance ou non au club,puisse rejoindre la démarche. Dans le détail, lacréation de la bannière se donne la vocation,outre la valorisation des produits dans le cadred'opérations de promotion et de dynamisationdes ventes des marques placées sous la ban-nière, de rassembler ces produits régionauxafin d'être mieux identifiés dans les différentscircuits de distribution (grande distribution,magasins spécialisés, restauration hors domi-cile) et bien sûr par les consommateurs finaux.Dernier objectif enfin, contribuer à rassurer

les distributeurs et les consommateurs sur laprovenance des produits.D'ores et déjà, diverses actions de communi-cation sont programmées auprès de la grandedistribution et des restaurateurs. « En l'occur-rence, c'est l'Aube qui est le moteur dans larégion, avec trois opérations prévues dans ledépartement : au carrefour Saint-André, auLeclerc de Romilly et dans les Intermarché deRosières, Saint-Julien-les-Villas et Nogent-sur-Seine », précise Jean-Thomas Robichon.Champagne, biscuits roses, andouillette deTroyes, chaource, boudin blanc de Rethel,Langres, si ces produits parlent à bon nombrede consommateurs champardennais, beaucoupde ces derniers méconnaissent pourtant lesautres produits régionaux issus de leur terroir,tels que le sucre, le cidre, la moutarde, la bièreou la choucroute. La bannière collectiveSavourez la Champagne-Ardenne œuvreradonc également à la promotion de tous cesproduits alimentaires oubliés de la région.

Aymeric Henniaux

Lancement officiel de la bannière collective avec Jean-Thomas Robichon, animateur du Club i3A © l'Hebdo duVendredi

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Ce grand groupe familial, fort de 4 000salariés, a toujours su garder une proximitéforte auprès des agriculteurs de la région.A l'âge de 112 ans, il s'est hissé au premierrang européen tout en s'ouvrant sur lemonde.

xIl ne faut pas se fier aux apparences car derrièreun simple stand, présent les premiers jours sur lafoire de Châlons, le groupe Soufflet agriculture asu rappeler qu'il avait tout d'un grand. Ce privédont le siège se situe à Nogent-sur-Seine, porte avec lui le patrimoinede la famille Soufflet. Pas moins de4 000 personnes travaillent pour cemastodonte du monde céréalier, dont plus de 800vivent dans l'Aube et majoritairement à Nogent-sur-Seine. Le groupe collecte et stocke les récoltescéréalières, blé, colza, orge, tournesol, qu'il revendaux industriels internes au groupe ou auprès denégociants sur le marché mondial. « Soufflet agri-culture accompagne les agriculteurs avec un suivipersonnalisé, dans la recherche variétale et la dis-tribution d'agro-fournitures comme les semences,les produits de protection des plantes comme l'e-xige la réglementation environnementale toujoursen évolution », précise Thierry Berger, directeur dumarketing et de la communication.Pas moins de 13 000 agriculteurs de l'Aube, laMarne, la Haute-Marne, l'Yonne ou la Seine-et-Marne, implantés dans un rayons de 150 à 180kilomètres autour de la maison mère, sont aujour-d'hui clients et fournisseurs du groupe. ChezSoufflet agriculture, on leur garantit un prix mini-mal sur une durée de trois ans, et ce, « même si lescours baissent sur le marché mondial. C'est une

prise de risques que nous assumons », ajouteThierry Berger. Depuis Nogent, les céréales transi-tent dans plusieurs silos portuaires avant d'êtreacheminées sur la Seine vers les cargos.Premier malteur européen, le groupe livre égale-ment des brasseurs dans le monde entier, jusqu'auJapon et vient de s'implanter il y a quelquessemaines au Brésil.Reste que la spécialité la plus connue du grandpublic demeure la meunerie. Le blé transformé enfarine est ainsi vendu à la grande distribution et

aux boulangers artisans et ontfait la réputation de lafameuse Baguépi. Et à cetitre, loin de s'endormir sur

ses lauriers, Soufflet agriculture s'est hissé commel'un des tout premiers meuniers européens.Outre les agriculteurs, ce géant accompagne lesviticulteurs notamment pour la taille des vignes,l'entretien, le palissage, et développe aussi sonactivité auprès des espaces verts et de l'horticultureauprès des collectivités, paysagistes ou golfs de larégion.A ce jour, le groupe se consacre à un nouveauvolet, celui de la recherche grâce à sa divisionbiotechnologie sur les recherches non OGM et lafermentation en milieu solide. « Ces troisdernières années, 70 chercheurs ont été recrutésdans nos laboratoires installés à Nogent-sur-Seine ». Véritable bassin d'emploi pour la région,Soufflet agriculture qui affiche un chiffre d'affairesde 3,2 milliards d'euros par an, peut se réjouir deréinvestir tous ses bénéfices, comme s'il était lapreuve que « l'industrie en France, ça peutmarcher ».

Géraldine Pion

A proximité de Troyes, à Luyères, des silos de Soufflet agriculture stockent des céréales. © DR

Foire de Châlons - Agriculture

Soufflet agriculture, un géant discret

xQui l'eût cru... En novembre, c'est « LE Mois des ProduitsTripiers », dans toute la France ! À la Ferme Marnaise, on leurdédie une journée spéciale. L'occasion pour eux de dévoilerleurs vertus au grand public, voire de convaincre les plusintimidés par leur aspect parfois peu ragoûtant. Au menu : lesanimations ludiques d'Interviandes* et les démonstrationsgastronomiques des apprentis du CFA. « Ils cuisineront enlive des rognons de veau en sauce et des tripes à laMonégasque », précise Yannick Mousseron, référentInterviandes et grand amateur de langue de boeuf. «Les abats constituent ce qu'on appelle le cinquièmequartier, c'est-à-dire tous les morceaux qui ne sont pas attenants à la carcasse de l'animal : tête, queue,intestins, museau, joue, pieds, cervelle, oreilles, etc.». Installé à Reims, Pascal Audinot est l'unique arti-san tripier de la région. Et à ceux qui n'osent pas tenter l'expérience, il explique : « Les produits tripierssont excellents pour la santé : riches en protéines, minéraux, vitamines, et faibles en graisses. On con-seillera par exemple le foie de veau aux plus petits pour son apport en fer, et le foie de génisse auxadultes, plus fort en goût. Comme tout bon produit, il ne faut pas en abuser, mais vous pouvez en mangerune fois par semaine, sans problème ! ». Autre avantage, les abats se cuisinent pour la plupart avec unesimplicité enfantine ! La suggestion du chef tripier : « une tranche de foie de veau poêlée, avec uneréduction d'échalotes et une pointe de vinaigre de Xérès, le tout marié à une petite jardinière delégumes ». Les plus audacieux pourront aussi se lancer dans un coeur de veau farci et ses carottes aucumin, ou encore tenter les croustillants de pieds d'agneau sur aubergines...

Sonia Legendre* Interprofession de viande de boeuf et d'agneau en Champagne-ArdenneJournée des produits tripiers - Samedi 8 septembre de 10h30 à 19h à la Ferme marnaise.Partenaire d'Interviandes, le restaurant « Terres de Saveur » proposera ce week-end deux plats du jourspéciaux : tête de veau sauce gribiche et ses pommes vapeur et andouillettes de Troyes.www.marne.chambagri.fr - www.maisonaudinot.fr - www.produitstripiers.com

Foire de Châlons - Matériel agricole

Equip'agri, l'as du matériel agricole en placex« C'est la plus grosse foire de la régionet nous y participons depuis de nom-breuses années. C'est pour nous l'occa-sion de rappeler qu'on existe et cela per-met d'enrichir les contacts », estimeEdouard Chatelain, directeur d'Equip'agri.Ce spécialiste de l'outillage, de l'irrigationou de la motoculture, implanté depuisplus de trente ans à Voué, près d'Arcis-sur-Aube, a trouvé cette édition « mieuxorganisée et plus importante avec des exposants plus nombreux que les années précé-dentes ».Et sa présence sur la foire a permis, entres autres, de signer quelques contrats, d'où l'im-portance d'être là. Il faut dire que le choix est vaste chez Equip'agri avec sa partie maga-sin, produits phytosanitaires, ateliers, et cela sans parler de la nouvelle société SerjusGourdin Souplex, qui s'est spécialisée, elle, dans la fabrication d'outils agricoles et plusparticulièrement en outils de tasse.Serres, remorques, tracteurs, motoculteurs, pièces détachées... Pas moins de 20 000références sont proposées afin de répondre aux divers besoins des agriculteurs et des par-ticuliers de la région, accueillis dans un espace de 1 500 m2, tout près de la capitaleauboise. D'ici là, on pourra les retrouver jusqu'à lundi prochain à la foire de Châlons.

G.Pwww.equipagri-affaires.com

Equi'agri offre un choix immense à sa clientèle agricole. © L'hebdo du vendredi

Les apprentis du CFA de Châlons en plein"tripes"-préparation. © Béatrice Vasset

Un bassin d'emploipour la région

Foire de Châlons - Gastronomie

« Road Tripes » à la Ferme marnaise !

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Appartenant au Service Régional de Police Judiciairede Champagne Ardenne (SRPJ), le service de la police technique et scientifique s'expose exceptionnellement à la Foire pour le plaisir du grandpublic mais aussi au bénéfice des entreprises.

xInstallé juste à côté du stand de la Ville de Châlons, celui dela police technique et scientifique brille au sein de la foire parson originalité. Déjà, il n'y a rien à vendre, mais seulement àregarder, voire à tester. Ici, l'objectif n'est donc pas de recruterdes candidats, mais plutôt de démontrer un savoir-faire et aumieux susciter quelques vocations. Car comme le dit Jean-Philippe Fougereau, le directeur de la SRPJ de Reims, « lespoliciers qui y travaillent le font d'abord par passion ». Sur lestand, animé par quelques-uns des 75 policiers que compte ceservice, on trouve la reconstitution d'une scène de crime, unmannequin jouant le rôle de la victime, un atelier avec prisesd'empreintes et recherche de traces et d'indices et un autre oùon peut se familiariser avec « SafranMorpho », une machinequi permet la prise d'empreintes digitales et de les compareravec celles contenues dans un fichier national. Il faut dire quela police technique et scientifique manie avec joie les nou-velles technologies. Les curieux pourront d'autant plus s'enrendre compte en visitant le camion d'intervention baptiséMobilab qui est comme son nom l'indique un véritable labora-toire mobile. Mais si la police technique et scientifique utiliseles outils les plus modernes, c'est également le cas des crimi-nels et autres voleurs.

Prévention autour de la cybercriminalité Alors, « dans un soucis de prévenir les potentielles victimes »,un séminaire consacré aux arnaques aux entreprises est orga-

nisé ce vendredi 7 septembre. « Il ne s'agit pas de pointer dudoigt les agissements des chefs d'entreprises mais bien de lesaider à prévenir les risques de fraudes », précise le directeurde la SRPJ. Avec l'informatique, il est en effet facile aux pro-fessionnels du crime de spolier, sans arme ni violence, d'im-portantes sommes d'argent. « Ce sont souvent des criminelstrès intelligents qui ciblent parfaitement les entreprises qu'ilsvont voler, étudiant au préalable soigneusement leur fonction-nement, explique Jean-Philippe Fougereau. Par exemple, ilstrompent leurs victimes en usurpant une identité ou en falsifi-ant des mails, passant des ordres le plus souvent le vendredisoir afin qu'ils ne puissent être immédiatement vérifiés ».Plusieurs pointures se succèderont donc toute la journée pourconseiller et aider au mieux les entreprises à se protéger.

Julien Debant

Scène de crime sur la foire de Châlons ! © l'Hebdo du Vendredi

Police technique et scientifique

Un service public à découvrir à la loupe !Communication

Déploiement de gendarmes sur la foireQuelques heures avantle début du traditionnelconcert de fin dejournée, le site de Foireen Scène s'est vu« envahir » d'uniformesbleus et de képis.Présente mercredi sur laFoire de Châlons-en-Champagne, la gen-darmerie organisait àcette occasion unegrande opération com-munication et recrute-ment, à travers uneaprès-midi d'exhibitiondes différentes unitésqu'elle regroupe. Basée dans la Meuse, le groupement de Gendarmerie Mobile étaitprésent sur place et avec lui, son important équipement d'interven-tion (casques, bâtons, matraques, plastrons...). Un stand toutproche regroupait les Techniciens en Identification Criminelle (TIC),chargés à la fois de protéger les scènes de crimes et de relever lespreuves. Arrivée dans la Marne avec son zodiac d'intervention rapi-de, la Brigade Nautique de la gendarmerie, basée dans l'Aube, fai-sait, elle aussi, état de son équipement de pointe, du sonar à réso-nance magnétique à la tenue complètement hermétique. Tout àcôté, le Peleton Motorisé et la Brigade Rapide d'Intervention (BRI)tenaient, eux, stand commun. Outre la simple opération de communication, la gendarmerieespère aussi intéresser un maximum de jeunes. Les effectifs se portent plutôt bien, avec près de 7 500 gendarmes adjoints volon-taires et 2 500 sous-officiers de gendarmerie recrutés en Francel'an passé.

Aymeric Henniaux

Le chien Albert en pleine intervention. © l'Hebdo duVendredi

LE NOUVEAU CONCEPT 2012 : TOUTES LES COURSES DANS LA VILLE !

DÉPART

ARRIVÉE

PARCOURS

RETRAIT DES DOSSARDS, INSCRIPTION, VILLAGE EXPO

Inscriptions et renseignements sur :

UN VENT

DE RENOUVEAU

SOUFFLE SUR

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Football féminin

Le SMO en ambassadeurDepuis plusieurs décen-nies, le Saint-MemmieOlympique (SMO) oeu-vre pour une mise enlumière et une meilleuremédiatisation du footballféminin dans la région.Dans le cadre de laJournée du FootballFéminin, programméesamedi 10 septembresur la Foire de Châlons,l'entraineur de l'équipe,Bruno Dalla Libera,revient sur les perspec-tives et les nouveautésqui attendent le clubpour cette nouvelle saison. « Notre objectif principal, c'est bien entendu de continuer àpromouvoir et pérenniser le football féminin avec le SMO. Même si Saint-Memmie aconnu son heure de gloire il y a quelques années, la plus grande partie de l'histoire resteencore à couvrir, le développement du foot féminin ayant pris du retard et les politiquessuccessives n'ont pas vraiment fait en sorte de changer les choses. Par ailleurs, avec lamontée du Stade de Reims en Ligue 1, les projecteurs sont davantage branchés sur lesclubs de foot de la région. On espère donc bénéficier d'un meilleur éclairage cetteannée. »Quant au SMO à proprement parlé, le début de saison est marqué par l'ouverture d'uneécole de football, permettant d'accueillir les filles à partir de six ans pour que celles-cipuissent jouer entre elles dès cet âge. « L'idée c'est d'offrir la meilleure formation possi-ble, tout en continuant d'utiliser les infrastructures existantes, aux jeunes (et moins jeunesd'ailleurs) amatrices de foot et ce, en compétition comme en loisir », développe BrunoDalla Libera. Du côté des seniors, l'entraineur espère faire remonter le club en deuxièmedivision : « On a nos chances pour finir premier du championnat et au moins atteindreles barrages. » Reste maintenant à accroître la popularité de ces joueuses performantes,dont le potentiel et le talent ne sont plus à prouver.

Aymeric Henniaux

Le Saint-Memmie Olympique vise la meilleure formation possible pour sesjoueuses.

Rencontre

Un double médaillé d'argent sur la foireEncore tout auréolé de sa médaille d'argent sur 3 000 mètres steeple, brillamment obtenue lorsdes derniers jeux olympiques londoniens, le champion rémois Mahiedine Mekhissi-Benabbads'est rendu sur la Foire de Châlons mercredi dernier, invité sur le stand du Conseil régional deChampagne-Ardenne. Ce dernier souhaitait, comme une récompense après les récentes performances de l'athlète, luiremettre deux chèques au nom de l'Aide à la Performance. Très disponible, Mahiedine Mekhissiest revenu sur sa superbe course au soir du 5 août dernier : « Contrairement à Pékin en 2008,à Londres j'avais beaucoup de pression. Il y a quatre ans, je disputais ma première finale inter-nationale et n'avais donc rien à perdre mais tout à gagner. C'était différent à Londres, car entretemps j'ai gagné des courses et me suis fait un palmarès. J'ai bien senti, cette fois, qu'on m'at-tendait. Alors pendant la course, j'ai tout donné, je n'en pouvais plus à l'arrivée. Mais aujourd'huije suis très fier de mon résultat, d'autant que cette course était très tactique et ne s'est jouée àrien. » Lui aussi très fier de son « poulain », Gilbert Marcy, président de l'Efsra où est licencié lesportif rémois, n'a pas omis de souligner la grande performance du champion, « qui est parvenuà conserver sa médaille d'argent sur deux jeux olympiques successifs. Mine de rien, quand onregarde son palmarès, on s'achemine doucement vers un record dans l'athlétisme français. » Unpalmarès que Mahiedine Mekhissi-Benabbad espère encore garnir d'une nouvelle médaille auxprochains championnats du monde... A H

Mahiedine Mekhissi, entouré de Gilbert Marcy (à droite) et Gérard Berthiot. © l'Hebdo du Vendredi

Dédicaces

Les joueurs du Stade au rendez-vous

Johan Liebus, Mickael Tacalfred, Antoine Devaux, Quentin Pereira et Gaëtan Courtet, ilsétaient cinq joueurs du Stade de Reims à avoir fait le déplacement sur le stand de laRégion Champagne-Ardenne, à l'occasion de la Foire de Châlons. Un déplacement enterres châlonnaises « très important », pour Gérard Berthiot, vice-président du Conseilrégional délégué aux sports. « Pour eux comme pour leurs supporteurs, il est primordialque les joueurs puissent rester au contact de leur public. » Entre deux dédicaces deposters, photos ou maillots, le gardien Johan Liebus est revenu sur l'état d'esprit actuelet l'état d'esprit régnant au sein de l'effectif actuellement : « Évidemment cette saison, onespère avant tout le maintien en Ligue 1. Pour cela, on va notamment se servir de cequ'on a pu vivre ensemble l'année dernière, lors de cette saison extraordinaire, pour ten-ter de revivre d'autres grands moments dans cette nouvelle division. Pour le reste,l'équipe va bien. Nous sommes tous sereins, déjà concentrés sur nos objectifs. Le pointpositif, c'est que les jeunes et les nouvelles recrues se sont très rapidement intégrés. Ilnous reste maintenant à poursuivre nos efforts en travaillant la régularité. » En se ren-dant à la Foire de Châlons, les joueurs du Stade ont en tout cas pu constater le soutienindéfectible et toujours croissant des supporteurs. Un soutien qui met en confiance àquelques jours des réceptions à domicile consécutives du champion en titre, Montpellier(14 septembre) et de l'AS Nancy Lorraine (22 septembre). A H

Des dizaines de visiteurs attendaient leur dédicace autour des joueurs. © l'Hebdo du Vendredi

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Après un début de foire en fanfare, au cours duquel le public a pu découvrir les prestations d'artistes de renom, à l'image de Bénabar, Michel Delpech ou encore Hubert-Félix Thiéfaine, mais aussi de jeunes talents issus de la nouvelle scène française comme Nolwenn Leroy,

Chimène Badi et Orelsan, les derniers concerts prévus pour la fin de la foire s'annoncent, eux aussi, savoureux.

x Earth, Wind And Fire Experience, feat Al MckayLe groupe de jazz-disco-funk originaire de Chicago dans l'Illinois connait, depuis plus de quarante ans déjà, un succèsindiscutable, enchantant son public sur ses rythmes incontournables lors de chacune de ses prestations. Aujourd'hui, ilreste peu de membres du groupe « original » encore en activité. Mais autour d'Al Mckay, l'un des pères fondateurs dugroupe et guitariste de son état, les musiciens présents assurent le spectacle. Un show enflammé, constitué de reprises etd'interprétations dépoussiérées des plus gros succès de la formation. Autour de Mckay, la dizaine d'artistes sur scène estfidèle à son image disco-funk, à grands renforts de chemises satinées et de pantalons évasés, plus communément appeléspattes d'éléphants. Nul doute que les spectateurs venus applaudir Earth, Wind And Fire Experience, également appelé l'AlMcKay's All Stars ne pourront s'empêcher de se laisser aller à une petite danse...Vendredi 7 septembre, 19h. Première partie : La Villa Ginette.

Foire en Scène : un final en beauté

x Julien ClercValeur sûre de la chanson française, Julien Clerc c'est déjà près de quarante-cinq ans de carrière et plus de vingt albums studio. Toujours proche de son pu-blic, l'artiste, pianiste, auteur-compositeur et interprète apporte un soin partic-ulier aux textes de ses chansons. Des textes qu'il bâtit comme une histoire avantde les mettre en musique. En 2011, son dernier album, Fou, peut-être, le faitchanter les mots choisis et assemblés pour lui par ses amis chanteurs etparoliers. Ainsi, Charles Aznavour, Maxime Le Forestier, Gérard Manset, maisaussi Julien Doré, Alex Beaupain et Mike Ibrahim apportent sur cet opus toute lafinesse de leur plume aiguisée. Pour Foire en Scène, Julien Clerc interprètera lestitres de son dernier album, bien sûr, mais n'omettra sûrement pas de rejouer,pour le plus grand plaisir de ses fans, quelques-uns de ses indémodables suc-cès.Samedi 8 septembre, 20h30.

x Louis BertignacBertignac c'est Téléphone, mais pas que. Bien sûr, il y eut cette longue décennie de succès avec ses partenairesde l'époque, Jean-Louis Aubert, Richard Kolinka et Corine Marienneau, au cours de laquelle la formation rockconnut une immense popularité en France, enchainant sans discontinuer les tubes et les concerts (plus de 470représentations entre 1976 et 1986). Mais depuis, le guitariste rockeur s'est diversifié, multipliant les collabora-tions. Avec des inspirations aussi larges et talentueuses que Keith Richards, Jimi Hendrix, Led Zeppelin, The Who,The Beatles, Eric Clapton ou The Rolling Stones, l'artiste a toujours cherché à innover pour ne pas lasser son pu-blic. Un défi réussi puisque son dernier album, Grizzly (ça c'est vraiment moi), sorti en 2011, a rencontré unaccueil plus que favorable par son public.Dimanche 9 septembre, 16h30. Première partie : The Weasel and The Wasters.

x BrigitteBaptisée ainsi afin de rendre notamment hommage à trois grandes Brigitte : Bardot, Fontaine et Lahaie, laformation connait, depuis seulement quatre ans, un succès croissant. Considérées comme deux électronslibres dans la nouvelle vague française, Aurélie Saada (anciennement Mayane Delem) et Sylvie Hoarau (exVendetta), les deux artistes composant le concept-duo Brigitte manient et marient avec brio les ambiancesorientales, hip-hop et psychédéliques, bases de leur univers musical si particulier. Avec 140 000 copiesécoulées de son premier album, Et vous, tu m'aimes ?, le groupe est récompensé en 2011 pour son travaildans la création originale. Récompensées aux dernières Victoires de la Musique dans la catégorieGroupe/artiste révélation du public, les deux jeunes femmes au look néo-hippie n'ont décidément pas finide surprendre...Lundi 10 septembre, 16h30. Première partie : About The Girl.

31 août au 10 septembre 2012

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N°1DU 7 AU 13

SEPTEMBRE

. troyes. lhebdoduvendredi.com

C'est la rentrée pour tous et ilest déjà temps de caler sonemploi du temps culturel.Venez découvrir mardiprochain la présentation del'ensemble de la saison 2012-2013, au théâtre de laMadeleine, à Troyes.xLes abonnés sont attendus depied ferme. Mardi soir, dès 19heures, le théâtre de la Madeleinelèvera le rideau sur la saison 2012-2013 avec à la clé un aperçu des 35spectacles qui seront présentés augrand public. Pour vous accueillir,Pierre Humbert, metteur en scèneet comédien, jouera les maîtres decérémonie, en cette année de lapremière décennie de la Scène con-ventionnée. Dix ans, au coursdesquels « une large place a étéfaite à l'imagination, à l'utopiemais aussi à la réalité et à la véritédes choses », relève l'artiste dansson édito ce qui l'a encouragé à seplonger dans « l'exploration devoies nouvelles ». Une vérité qu'il asu exprimer à travers la danse, lethéâtre et les spectacles pour lesenfants.Pour cette soirée inaugurale, il estvivement conseillé de réserver unedes 400 places du théâtre. « C'est

une des soirées les plus impor-tantes car l'inauguration de la sai-son se présente en images. Lepublic peut retrouver l'ensemble dela programmation dans tous leslieux publics et à noter égalementque la billetterie ouvrira dès le 12septembre, à la Maison duBoulanger », précise Sylvie Lan-neret, en charge de la communica-

tion.Et sur ces programmes, même ceuxéquipés d'un smartphone pourrontretrouver toutes les informations deleur sélection via un Qrcode qui lesrenverra sur la pièce ou spectaclesélectionnés. Il y en aura pour tousles goûts, petits et grands. Danse,théâtre, concerts, marionnettes, lesartistes sauront faire vibrer les

Aubois en créant de belles sur-prises ou en revisitant les grandsclassique, de Voltaire ou Molière,en passant par Ionesco ou Mari-vaux, et sauront surprendre, aussi,par des créations novatrices.En plus des représentations toutpublic qui seront dévoilées, unelarge place sera réservée aux élèvesdu département avec quinze spec-tacles organisés tout au long del'année. Enfin, dans la partie off dela saison, il faut retenir 17 autresrendez-vous à Troyes et dans l'ag-glomération : ateliers de théâtre,comédie musicale, pièces dethéâtre, lectures, ateliers d'écriture,danse, en partenariat avec les dif-férents partenaires du théâtre de laMadeleine. Autant dire que lechoix sera difficile.

Géraldine PionEntrée gratuite sur réservation au03 25 43 32 10, à partir de 19heures. www.theatredela-madeleine.com

Le théâtre de la Madeleine fait sa rentrée ce mardi avec la présentation de l'ensemble des spectacles de la saison 2012-2013 © Théâtrede la Madeleine

Théâtre

Rentrée inaugurale au Théâtre de la Madeleine

Mardi 11 septembre,THÉÂTRE - NOUVELLE SAISON AU THÉÂTRE DE LAMADELEINEC'est la rentrée pour tous. le théâtre de la Made-leine inaugurera la Saison 2012-2013 avec la pré-sentation de l'ensemble des spectacles à venir :théâtre, danse, cirque et jeune public.

Entrée gratuite sur réservation au 03 25 43 32 10, à partir de 19 heures.Vendredi 7 septembreSPECTACLES - VOUS SAUREZ TOUT SUR LES TEMPLIERSCe spectacle ludique, destiné aux petits et grands

à partir de 7 ans, se veut léger et pédagogique. Ilsera représenté par les comédiens de la compa-gnie Théarto (Haute-Marne).

Entrée gratuite. Au Cellier Saint-Pierre, à Troyes, à partir de 20 h 30.

Vendredi 7 septembreCONCERTS - DU CLASSIQUE AVEC LES MUSICALESD'ORIENTÀ région d'exception, musique d'exception.Dans le cadre du festival de musique de

chambre, Joseph Haydn, Robert Schumannet Wolfang Amadeus Mozart sont au pro-gramme de ce concert donné par le quatuorAmaryllis et Krzysztof Chrozelski à l'hôtelDieu-le-Comte, à Troyes, à partir de 19heures.

Tarif : 32 € tout public, réduit pour les étudiants et demandeurs d'emploi : 10 €.

Renseignements et réservations au 03 25 40 15 55 ou sur le site www.maisonduboulanger.com

CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES

xLe chiffre : 150 000C'est le nombre de spectateurs accueillis au théâtre de la Madeleine en dix ans, où plus de 1000 représentationsont été données.

xÇa commence en octobreIl sera le premier de cette saison théâtrale. Patrice Thibaud, avec son spectacle « Fair-play » apportera un regarddrôle et décalé sur le sport et l'actualité. Sur scène, il sait mettre en musique le corps du sportif, ses mouvements,ses états d'âme tout en épinglant ses travers. A voir le jeudi 4 octobre à 19 h 30. Tarifs, de 7, 50 à 16 €.Le 11 octobre, Dans la solitude des champs de coton, une pièce sur l'obscure trajectoire du désir, Bernard MarieKoltès plongera le spectateur au coeur d'un duel où chaque recoin des rapports humains sera scruté. Sur scène,deux comédiens se donneront la réplique, dialogues impulsifs au programme ! 19 h 30, au théâtre de laMadeleine. Tarifs : de 7,50 € à 16 €.Le 25 octobre, place à Xavier Durringer dans Ex-Voto. On y découvrira deux personnages aux coeurs d'enfantsqui croquent la vie à pleines dents, et qu'ils vivent passionnément. À 19 h 30, au théâtre de la Madeleine. Ta-rifs : de 7,50 € à 16 €.

22 x

jusqu'au 31 octobre,« TEMPLIERS. UNE HISTOIRE, NOTRE TRÉSOR »A découvrir à l'Hôtel-Dieu-le-Comte, l'exposition phare de l'événement AubeTempliers 2012, réalisée par le conseil général de l'Aube en partenariat avecles Archives nationales. Plongez au coeur du Moyen Âge et découvrez lesliens qui unissent l'Aube à l'histoire des Templiers.

De 9 h 30 à 19 h 30.

jusqu'au 2 décembre.LA CÉRAMIQUE DES PEINTRESMême Télérama en a parlé ! Plongez dans les univers de Derain, Dufy, Ma-tisse et Picasso, ils sont les rois du musée d'art moderne.

Du 15 au 21 septembre,LES VOÛTES DE LA CATHÉDRALE À L'ESPACE ARGENCEVenez découvrir l'exposition de Marie Vidal, organisée par la maison du Bou-langer. Sur le thème des Voûtes de la cathédrale Saint-Pierre - Saint-Paulde Troyes, la photographe qui présentera son travail en noir et blanc, profi-tera de l'occasion pour dédicacer son livre « De coeur et de lumière », sa-medi 15 et dimanche 16 septembre, de 14 à 19 heures.

à l'espace Argence, rue Gambetta.

jusqu'au 20 octobre ARRIVAGE DE RENTRÉEAu coeur du Bouchon, la galerie d'art associative a fait depuis hier son arri-vage de rentrée , le 25e du nom, et donne carte blanche à plusieurs artistesqui seront à découvrir jusqu'au 20 octobre prochain. Fabien Ansault, AlainDeheureles, Bruno Lebon, Marief, Monch, Dominique Raynal, Manuel Ri-chards présenteront sculptures, peinture, photographies...

Entrée libre tous les après-midis, sauf le lundi, au 6 rue Larivery à Troyes.

jusqu'au 30 décembre,PORCELAINES DE SÈVRESA découvrir au Musée Saint-Loup.

Sortie N °1 d u 7 a u 1 3 s e p t e m b r e 2 0 1 2www. l h ebdoduvend red i .c om

À l'invitation du Centre d'artcontemporain Passages, leFRAC Champagne-Ardennea conçu une exposition surle thème « On ne peutrégner innocemment ».Douze artistes se sontpenchés sur la question.

xActualités brûlantes, événe-ments actuels, ou passés poli-tiques dérangeants, chaque artistes'interroge, à sa manière, sur laquestion de l'engagement et de laprotestation. Francis Alÿs exploreles conflits frontaliers et les criseséconomiques par le biais d'uneapproche tantôt poétique, tantôtallégorique, tandis que JordiColomer cherche les influencesde l'urbanisme sur le comporte-ment de l'être humain.Dans une pratique artistique dif-férente, Dana Birnbaum sepenche sur le pouvoir des imagesdes mass médias. A l'aide devidéos et de photographies, elledémantèle les codes de lareprésentation visuelle. Lesenregistrements de LatifaEchakhch, quant à eux, s'interro-gent sur l'engagement. La vidéoSans titre, qui représente une ruede Paris avant, pendant et aprèsune manifestation, nous montreles protagonistes habituels (ma-nifestants, policiers) jusqu'à l'ar-rivée des services de nettoyage de

la ville. Effaçant alors toute tracede l'événement jusqu'à laprochaine manifestation, ils don-nent, malgré eux, la sensationd'un cycle constamment répété,d'un combat qui recommence endépit des actions passées.Il y a tout juste 30 ans, l'année1982 marquait la naissance desFonds régionaux d'art contempo-rain (FRAC). Outils politiques

destinés à la décentralisation cul-turelle et à la diffusion de l'artactuel, ces structures ont pourambition de réunir des oeuvresd'art contemporaines diverses etde les exposer auprès du grandpublic.Créé en 1984, le Frac de Cham-pagne Ardenne possède l'uniquecollection d'art contemporain dela région. Avec ses 700 oeuvres,

il a décidé de célébrer ses trenteans avec une grande exposition. Atravers une carte artistique, 30manifestations seront proposéessur l'ensemble de la Champagne-Ardenne. Durant trois ans, le Fracdiffusera tres largement sa collec-tion, avec la volonté de faire par-ticiper les institutions culturelleset le patrimoine régional. Ainsi,par exemple, le Mémorial Charles

de Gaulle accueillera, fin 2012,un exposition sur le thème « Leserment de résistance ».

Centre d'art contemporain Pas-sages, 9, rue Jeanne d'Arc -Troyes jusqu'au 28 septembredu lundi au samedi, de 14 à 18heures. Possibilité de visiteguidée sur réservation. Entréelibre.

xDepuis 22 ans, à deux pas duthéâtre de Champagne, le salonde coiffure Edito prend des al-lures d'espace culturel. Il offreaux clients un échantillon de larichesse artistique française.Dans un souci de changer cons-tamment de décor et de vulgariserles lieux d'exposition, ChristianRoblet, propriétaire du salon decoiffure Edito, a choisi un con-cept novateur lors de son installa-tion : exposer des oeuvresd'artistes, connus ou non, à sesclients. « Au départ,c'était prin-cipalement pour aider mes amisen peine de lieux d'expositiond'art contemporain. Le concept afonctionné : les rares fois où lesmurs du salon étaientdénuées d'oeuvres, les clientss'étonnaient ». Dessins, photographies, affiches,encres... Toute pratique artistiqueest acceptée. « Pas professionnel,ni galeriste mais amateur d'art, jereste objectif quant aux choix des

artistes exposés. Même si cer-taines créations ne me parlentpas au premier coup d'oeil, jesais reconnaître le véritable tra-vail du créateur et la cohérencede ses oeuvres ». Pour que chaque client visionnel'ensemble des oeuvres diffusées,les expositions sont renouvelées

tous les deux mois. Ainsi, courantoctobre, le travail d'ÉlisabethDiéval remplacera les encres etles crayonnés d'Emmanuel DiCégli.

A.T

Edito, 19, rue Louis Mony Entréelibre .

Dans Original storyboard for Canon, Dara Birnbaum utilise différents types de techniques pour analyser comment la voix de chacun peut être entendue dans une société technocratique.Ici, le papier et les photocopies sont utilisés. © L'hebdo du vendredi

Tous les deux mois, les expositions sont renouvelées au salon Edito © L'hebdo du vendredi

Exposition

« On ne peut régner innocemment »

Exposition

Coiffure et culture au salon EditoEXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPO-

23 x

xÉvénement phare de l'automne et de larentrée artistique, la Grande Exposition estla réponse d'une promesse de la Maison duBoulanger, à tous les créateurs aubois. En2008, devant le succès de la première édi-tion, le centre culturel a décidé de réitérerce rendez-vous tous les quatre ans. Cetteannée, 315 artistes exposent une ou deuxoeuvres dans le domaine d'expression plas-tique de leur choix : peinture, photogra-phie, installations... Dans un soucis dereprésentation de l'ensemble des pratiquesartistiques auboises, aucune sélection n'aété mise en place. Pour plus de proximité avec les créateurs,la Grande Exposition sera suivie par Lesartistes ouvrent leur porte. Manifestationqui s'inscrit dans la politique culturelle dela Ville, elle a pour ambition de favoriserla rencontre des artistes par le grand pu-blic, à l'instar des ateliers Ginkgo. 186créateurs inviteront donc les amateurs à ex-plorer leur lieu de travail et découvrir leurdémarche artistique.

Audrie Trichot

Vernissage de La grande exposition vendredi 14septembre, à 18h30, à voir du 15 au 21 septembre,de 14 à 19 heures à l'Espace Argence

Les artistes ouvrent leur porte : 29 et 30 septem-bre; Aube 6 et 7 octobre : Troyes et agglomérationGuide des artistes et de leur adresse disponible àla Maison du Boulanger.www.maisonduboulanger.com

Pour la Grande exposition, les artistes ouvrent leursportes. © Maison du boulanger

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Un panorama complet de larichesse artistique auboise

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samedi 8 septembrePROJECTION MONUMENTALE À LA CHAPELLE-SAINT-LUCDans le cadre de Mémoire de quartier, unhommage sera rendu samedi 8 septembre àcelui de Chantereigne, au pied des tours Sar-rail, à la Chapelle-Saint-Luc. Dès 14 heures,au programme, battle hip-hop, concerts, spec-tacle de funambule, finale et remise des prix.Puis, rendez-vous à partir de 22 heures aupied de la tour Sarrail, où la société Penseurde Prod propose une projection monumentalesur un de ces bâtiments de 11 étages voués àla démolition, mettant en scène les habitantsdes quartiers.

mercredi 12 septembreCONFÉRENCES - LA LETTONIEDans le cadre de la manifestation L'été euro-péen, Andis Draznieks, membre de l'associa-tion Union Lettone de France, donnera uneconférence sur la Lettonie. Rendez-vous à laMaison du patrimoine du Grand Troyes, àSaint-Julien-les-Villas, de 10 h 30 à 12 heureset de 14 H 30 à 16 heures.

mercredi 12 septembreCONFÉRENCES - DE LA FRANCE OCCUPÉE À LAFRANCE LIBÉRÉEDans le cadre du cycle « Les aspects de laIIIe République », Gilles Aubagnac, conser-vateur du patrimoine animera mercredi 12septembre, la conférence « 1870-1873 : de laFrance occupée à la France libérée ». Entréegratuite. Maison du patrimoine du GrandTroyes, à Saint-Julien-les-Villas, à 18 h 30.

jeudi 13 septembreCONFÉRENCES - LE PÈRE BRISSON : UN PRÊ-TRE DIOCÉSAIN VISIONNAIRELe centre diocésain de formation Bernardde Clairvaux, avec Soeur Geneviève-Agnès, présentera jeudi 13 septembre uneconférence sur le père Brisson, un prêtrediocésain visionnaire et fondateur. Confé-rences à 15 heures et 20 h 30, à la Maisonmère des Oblates à Troyes. Celle del'après-midi sera suivie d'une visite de lacrypte, de l'horloge et du musée.

jeudi 13 septembreCONFÉRENCES - GROS PLAN SUR JEAN VANDONGEN, CÉRAMISTE ET SCULPTEURAnne Lajoix, expert et docteur en histoirede l'art, avec les Amis du musée d'art mo-derne, propose jeudi 13 septembre, uneconférence sur Jean Van Dongen, céra-miste et sculpteur. L'entrée est gratuite.Rendez-vous à 17 h 30 au Musée d'art mo-derne, à Troyes.

vendredi 14 septembreCONFÉRENCES - LES TEMPLIERS ET LA PA-PAUTÉÀ noter pour le vendredi 14 septembre,conférence animée par Patrick Demouy,professeur d'histoire médiévale à l'univer-sité de Reims, à la Société académique deTroyes, à 15 heures. Entrée libre.

SORTIES CONFERENCES SORTIES CONFERENCES SORTIES CONFERENCESSORTIES

Installée à Urville depuis 1808, au coeur de la Côte des Bar, la MaisonDrappier cultive un vignoble soigneusement sélectionné de plus de 75hectares, réparti sur les terroirs d'Urville, Bergères, Bouzy, Ambonnay,Mareuil-Sur-Aÿ, Pierry, Cramant et Arrentières. Elle élabore et commer-cialise ainsi 1,5 million de bouteilles de Champagne par an.

Présentation : classique et soignée pour ce flacon de la collection"Millésimes anciens", habillé d'une parure jaune intense. La date dedégorgement, inscrite sur les bouteilles, garantit le long délai avant expédi-tion, gage de qualité optimum.

Vue : or intense, reflet de la grande maturité de cette cuvée, mais aussi,mémoire des Champagnes d'antan. Belle effervescence, bien répartie dansla flûte, constituée de bulles extrêmement fines. Cordon de bulles discret etpersistant. Lumineuse.

Nez : généreux et dense, il réjouit d'emblée le dégustateur. D'abord sur lapomme, la poire, la noix et la noisette, assorties d'un léger boisé, subtile-ment vanillé, résultat de l'utilisation d'une liqueur d'expédition judicieuse-ment vieillie en fûts, pour le dosage des bouteilles au dégorgement. Le

bouquet révèle ensuite une large palette aromatique, envoûtante, sur le miel, la cire d'abeilles, le beurre,la brioche, les viennoiseries et le caramel, délicatement toastée, belle expression de l'autolyse des levuresde la prise de mousse au cours du long vieillissement sur lattes, à 12°C, dans les caves de la Maison deChampagne construites au XIIème siècle par les moines de Clairvaux.

Bouche : attaque franche, délicieusement minérale, permise par la sélection rigoureuse des premiers jusde raisin qui sortent du pressoir (Cuvée), plus fins, écoulés par gravité, sans pompage. La bouche dévoileensuite une rondeur profonde et crémeuse. On retrouve la noix, la pomme et la poire évoquées au nez,les raisins et les abricots secs, avec une touche d'agrumes frais apportée par les 7% de Chardonnay. Finaleinterminable, épicée, marquée par le poivre, grâce à la dominante de cépages noirs avec 90% de PinotNoir et 3% de Pinot Meunier.

Avec cette Cuvée Carte d'Or - Vintage 1995, Guillaume Roffiaen, œnologue et Chef de cave duChampagne Drappier, signe un Champagne de haute expression, épanoui, récompensant les efforts deMichel Drappier basés, notamment, sur la viticulture biologique. A découvrir absolument.

Plus d'informations au Champagne Drappier, à Urville : Tél. 03 25 27 40 15Avec la collaboration des étudiants en BTS Technico-Commercial du Lycée Viticole de la Champagne à Avize.Retrouvez les « Coups de coeur » du Guide Véron des Champagnes, sur le site www.viticulture-oenologie-formation.fr

Run DMC et Aerosmith : Walk this way Qui a dit que rockeurs et rappeurs ne pouvaient pass'entendre ? S'il est vrai que les adeptes de la Stratocaster et lesrimeurs à gages se sont longtemps copieusementdétesté, il ne faudrait tout de même pas oublier quedès leurs tout premiers mixs, les pionniers du Hip-Hop(Afrika Bambaata, Kool Herc...) parsemaient leurssélections Funk de quelques pincées de Rock. Il n'étaitpas rare de voir les danseurs se trémousser sans lesavoir au son de Black Sabbath et de Kraftwerk ! Lorsqu'enfin, à la fin des années 80 Run-DMC etAerosmith décident de collaborer ensemble, ilsouvrent les vannes d'un tsunami sonique quiemportera tout sur son passage et devra assumer lapaternité de tout un courant plus (Rage Against TheMachine) ou moins (Linkin' Park...aïe !) heureux.

Public Enemy et Anthrax : Bring the noise Avec des beats apocalyptiques et une voix assezautoritaire pour inciter Jean-François C. ou François F.à prendre leur carte au PC, Chuck D et son groupePublic Enemy sont révérés par des cohortes de fans

depuis bientôt 30 ans. En 1991, Scott Ian, guitariste dugroupe thrash Anthrax, propose au crew de Long Islandde poser ses riffs sidérurgiques sur un de leurs clas-siques. A ce jour, Bring the noise continue de faire grillerles enceintes et de briser les nuques les plus solides.

Beastie Boys : SabotageComment ça, « c'est de la triche » ? Les Beastie Boysont beau n'avoir collaboré avec personne sur ce titreimmortel de leur discographie, il n'empêche que s'ilexiste un groupe en droit de se tenir la tête haute aucarrefour du Rock et du Rap, c'est bien les Beastie. Les3 sales gosses de Brooklyn, biberonnés au punk hard-core pendant toute leur adolescence ont vite comprisles effets dévastateurs d'un riff acide chevauchant unerythmique moelleuse. Si en plus de ça vous ajoutez 3voix nasillardes éructant des lyrics loufoques, vousmontez sur la 1ère marche du podium.

Mentions honorables : ils pourraient figurer dans letop 5, n'oublions pas le projet Blacrok, réunion ausommet de fines gâchettes microphoniques (Mos Def,Q-Tip, Raekwon...) et des Black Keys, ainsi que labande originale du film Judgment Night, qui offre auxoreilles aventureuses 11 unions contre nature, de laplus trènekileu (Teenage Fanclub & DeLaSoul) à la plussauvage (l'orgie de décibels du titre d'Ice-T & Slayer).

DJ Poom

Chaque semaine l'association Velours sort de sesbacs un album oublié qu'il fait bon (ré)écouter.Retrouvez également la griffe Velours dans l'émissionle Style du Tigre, tous les mercredis de 18h à 19hsur Radio Primitive (92.4 FM).

usique : la Griffe Veloursx Les 3 meilleurs... duos rock/rap de tous les temps

M

Loisirs24 xtroyes. lhebdoduvendredi.comN°1 du 7 au 13 septembre 2012

es vins de l 'HebdoxChampagne Drappier - Carte d'Or - Vintage 1995

LLa dynastie des Saget s'est imposée comme l'un des grands noms du vinfrançais, grâce à sa régularité et son exigence qualitative.

Plus que tout, le Domaine Saget illustre la volonté de la famille Saget deperpétuer la tradition de 9 générations consacrée au meilleur de lavigne.Fruit du regroupement des parcelles familiales les mieux situées, ilreprésente une dizaine d'hectares de vignes parfaitement réparties surles lieux dits les plus prestigieux de l'appellation que sont Les Vaurigny,Les Chantalouettes, Les Fougères et les Roches, constitués pour la plu-part de marnes argilo- calcaires du kiméridgien.La cuverie en inox, entièrement thermo-régulée, permet d'élaborer desPouilly-Fumé marqués par leur terroir. Minéralité, rondeur, fruité et élé-gance caractérisent les vins du Domaine Saget.

Domaine Saget « Les Roches » 2008 : un grand Pouilly-fuméA la fois tendre et minéral, le 2008 exprime à merveille toute la com-plexité de l'appellation. Si Pouilly-Fumé possédait des grands crus, nuldoute que cette parcelle d'un hectare en serait le fleuron ! Située en bord

de Loire sur la commune de Pouilly sur Loire, Les Roches appartiennent à la famille Saget depuis main-tenant plusieurs générations. Ici, calcaire et graviers de Loire confèrent au sauvignon puissance et finessed'une rare élégance, mises en valeur par un travail très méticuleux à la vigne et au chai.La vinification de cette cuvée a été élaborée de la manière la plus traditionnelle et la plus méticuleuse. Aprèsune macération pelliculaire de 6 heures, le raisin est pressuré lentement puis les jus fermentent doucementà basse température afin de préserver intacts ses arômes floraux et minéraux. Le vin bénéficie d'un élevagesur lies fines de 9 mois en cuves inox afin de gagner encore en complexité et en gras et n'est mis en venteque l'année suivante. Une cuvée rare et confidentielle éditée à seulement 6 000 bouteilles chaque année.D'une magnifique robe d'or pâle, Roches s'ouvre sur un nez de mirabelle de fruits blancs puis de verveine,de buis et d'amande. Il laisse apparaître également de fines notes minérales et une belle évolution. Enbouche, son attaque généreuse et franche séduit tout de suite, tout comme sa structure nerveuse enrobéed'un beau gras. Remarquable finale vive et longue, bien affûtée.Un très beau vin ciselé et pur, tendu et aérien, fin et complexe.On le boira dès maintenant, à 12 °, avec des poissons nobles comme le turbot, des langoustines, uncarpaccio de daurade mais aussi de nombreux fromages notamment de chèvre, leur allié naturel.

E.M

Ce vin est vendu chez les meilleurs cavistes au prix de 18 euro environ

xDomaine Saget, Les Roches 2008 : un emblème de Pouilly-sur-Loire

Au carrefour du rock et du rap... les Beastie Boysavec Sabotage.

x Week-end sportif en famille au village OxylaneLe week-end sera sportif au villageOxylane de Lavau, où Décathlon yorganise l'événement Vitalsport.Samedi 8 et dimanche 9 septembre,une quarantaine d'associationssportives de Troyes et de l'ag-glomération, vous proposent dedécouvrir et de vous initier à denombreuses disciplines. Piscine,mur d'escalade, patinoire synthé-tique, beach-volley volley pour pro-longer vos vacances... Il y aura 43

sports à découvrir, des plus connus, sports co, sports de combats, mais aussi golf ou tir àl'arc, natation synchronisée, parapente, équitation.... Et c'est gratuit! Pas moins de 10 000visiteurs sont attendus. A vos baskets !Samedi 8 septembre, de 9 h 30 à 20 heures et dimanche 9 septembre de 10 à 19 heures.

x Cust'Ados à la MédiathèquePour rendre plus beaux vos cahiers, agendas, livres ou journaux intimes, rien de tel qu'uneinitiation à la customisation. Cet atelier, destiné aux adolescents de 13 à 16 ans, se tiendraà la Médiathèque du Grand Troyes, le mercredi 12 septembre, de 14 h 30 à 16 h 30.

x Jeux en familleLa ludothèque itinérante La Girafe se posera mercredi 12 septembre, de 15 à 17 heures, àla Médiathèque du Grand Troyes. Il y aura des jeux pour toute la famille ou entre copains.Ouvert à partir de 5 ans. En plus, c'est gratuit.

x Flâneries dans les jardinsJusqu'au 27 octobre, cinq jardins médiévaux se dévoilent au coeur du Bouchon. À découvrirle Jardin des Innocents, à l'église Sainte-Madeleine, le Jardin des plantes médicinales, àl'Hôtel-Dieu-le-Comte, le jardin des Teinturiers, à l'Hôtel Vauluisant, le Jardin des vignes, àl'hôtel Mauroy et le Jardin de l'Apothicaire.

En Bref

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MUSIQUES DU TEMPS PRÉSENT DIXIÈME ÉDITION

REIMS DU 24 AU 29 SEPTEMBRE 2O12

WWW.elektricityfestival.FR

C inéma26 x

Les horaires xdu 29 août au 4 sept. 2012

CINÉ City11, rue des Bas-Trevois - Troyes

Rebelle mercredi samedi 14h20 dimanche 10h50 | 14h103D : mercredi samedi 16h35 jeudi vendredi lundi mardi 16h45dimanche 16h25Sammy 2 mercredi samedi 14h30 | 16h40 dimanche 10h45 |14hExpendables 2 : Unité Spéciale mercredi jeudi lundi mardi14h20 | 16h35 | 19h15 | 21h45 vendredi samedi 14h20 | 16h35| 19h45 | 22h15 dimanche 10h40 | 14h | 16h15 | 18h30 | 20h45Total Recall : Mémoires Programmées mercredi jeudi lundimardi 16h30 | 21h30 vendredi samedi 14h | 22h dimanche10h40 | 20h30The Dark Knight Rises mercredi 20h50 jeudi vendredi lundi16h | 21h15 samedi 21h15 dimanche 20h15Du vent dans mes mollets mercredi 18h45 jeudi vendredilundi 14h | 19h15 samedi 19h15 dimanche 16h10 | 18h10Sexy dance 4 - Miami Heatmercredi jeudi lundi mardi 16h30vendredi samedi 14h10 dimanche 10h45 3D : mercredi jeudilundi mardi 21h40 vendredi samedi 22h10 dimanche 20h50Associés contre le crime mercredi 19h20 jeudi lundi mardi14h | 19h20 vendredi 14h | 19h50 samedi 19h50 dimanche16h10 | 18h30L'étrange pouvoir de Norman mercredi samedi 14h10 |16h25 dimanche 10h55 | 14hL'âge de glace 4 : la Dérive des continents 3D : mercredisamedi 14h | 16h15 dimanche 11h | 14hLe Guetteur mercredi jeudi lundi mardi 14h25 | 19h35 | 21h40vendredi samedi 16h35 | 20h | 22h10 dimanche 14h30 | 16h35| 18h40 | 21hSuperstar mercredi 19h15 jeudi lundi mardi 14h05 | 19h15vendredi 14h05 | 19h45 samedi 19h45 dimanche 16h05 |18h30Cherchez Hortensemercredi jeudi lundi mardi 14h25 | 16h40| 19h25 vendredi samedi 14h25 | 16h40 | 19h55dimanche10h50 | 14h05 | 16h20 | 18h35The Secret mercredi jeudi lundi mardi 14h20 | 16h45 | 19h20| 21h40 vendredi samedi 14h20 | 16h45 | 19h50 | 22h15dimanche 10h45 | 14h20 | 16h45 | 20h45Moi député mercredi 21h45 jeudi lundi mardi 16h20 | 21h45vendredi 16h20 | 22h15 samedi 22h15 dimanche 21hHit and Run mercredi 21h45 jeudi 16h35 | 21h35 vendredi16h35 | 22h15 samedi 22h15 dimanche 20h55 lundi mardi16h35 | 21h45Premium Rush séances à 14h25 | 19h35 | 21h40 vendredisamedi 16h25 | 20h05 | 22h15 dimanche 14h30 | 16h35 | 18h40| 21hMonsieur Lazhar mercredi jeudi lundi mardi 14h20 | 16h35 |19h20 vendredi samedi 14h20 | 16h35 | 19h50 dimanche10h45 | 14h | 16h10 | 18h20Abraham Lincoln: Chasseur de vampires 3D : mercredijeudi lundi mardi 21h35 vendredi samedi 22h05 dimanche20h45David et Madame Hansen mercredi 19h30 jeudi lundi mardi14h10 | 19h30 vendredi 14h10 | 20h samedi 20h dimanche18h40Lady Vegas - Les Mémoires d'une joueuseVersion Originale mardi 14h15 | 16h45 | 19h15 | 21h45



CHERCHEZ HORTENSE(France 1H40 Comédie) De Pascal Bonitzer, avec Jean-Pierre Bacri, Kristin Scott Thomas, Isabelle Carré. Qu'est-ce qui peut bien relier un professeur de civilisationchinoise qui n’ose demander un service à son père. Safemme Iva n’ose pas lui avouer son attirance pour un autrehomme. Ils sont bloqués dans leur vie par cette indécision,heureusement une certaine Zorica qui risque d’être expul-sée, va bien malgré elle et par l’effet du hasard débloquerla situation. Pascal Bonitzer nous propose une comédie endentelle taillée au cordeau pour ses acteurs. Il parle dupoids de la famille, de la vie, des actions que nous n’osonspas faire, et surtout de notre incapacité à avouer notrelâcheté. Les fils s’enlacent comme dans une tapisserie quidévoile à la fin son image du bonheur. C’est une très bellecomédie comme nous aimerions en voir plus souvent dansle cinéma français.

LE GUETTEUR(France 1H29 Policier) De Michele Placido, avecDaniel Auteuil, Mathieu Kassovitz, Olivier Gourmet. Un mystérieux tireur d’élite met en échec l’arrestationd’un gang de braqueurs. Dénoncé, ce dernier devra descendre en enfer pour faire le ménage dans ses connais-sances. Michele Placido, le réalisateur de RomanzoCriminal nous propose un polar français filmé à l’ita-lienne, réussi.

MONSIEUR FLYNN(USA 1H52 Drame) De Paul Weitz, avec Robert De Niro,Paul Dano, Julianne Moore.Nick Flynn travaille dans un centre pour sans-abri où ilretrouve son père persuadé d’être le plus grand écrivaincomme SDF. Une belle prestation de De Niro mais avecdes scènes qui viennent gâcher le sujet par leur traitement.

MONSIEUR LAZHAR(Canada 1H35 Comédie Dramatique) De PhilippeFalardeau, avec Mohamed Fellag, Sophie Nélisse,Émilien Néron. C’est la relation d’un immigré algérien professeur rempla-çant avec ses élèves de primaire. Malgré le fossé culturel,un lien se tisse entre eux. Un film touchant autour de l’im-migration, et l’éducation au Québec.

PREMIUM RUSH(USA 1H31 Thriller) De David Koepp, avec JosephGordon-Levitt, Michael Shannon (II), Dania Ramirez. Un coursier à vélo est pris en chasse par un flic ripou quisouhaite récupérer sa cargaison. Le film d’action version2012 où seules comptent les courses poursuites qui s’en-chainent à la pelle comme un collier de perles en toc.

THE SECRET(USA 1H45 Epouvante) De Pascal Laugier, avec JessicaBiel, Stephen McHattie, William B. Davis.Dans une petite ville minière des Etats-Unis des enfantsdisparaissent sans laisser de trace. Julia pense à unelégende urbaine jusqu’au jour où son fils disparaît sous sesyeux. Une première heure intéressante, moins servie par lasuite, à voir pour la prise de risque assumée.

Les sorties x

KILLER JOE(USA 1H42 Thriller)

De William Friedkin, avec Matthew McConaughey, Emile Hirsch, Juno Temple. Une pluie battante, des éclairs zèbrent le ciel, une voiture roule à vive allure pour finir dans un campement de cara-vanes où un jeune homme frappe à une porte en psalmodiant un nom, Dottie! Chris doit beaucoup d’argent à desgens peu recommandables. Il ne trouve rien de mieux avec l’assentiment de son père et sa sœur que de poser uncontrat sur la tête de sa mère pour récupérer l’assurance vie. Vous êtes bienvenus en enfer et au cœur d’une famillecupide, assoiffée de sexe et de fric comme les chercheurs d’or de la grande époque. Ils font appel à un flic, tueurà gages à ses heures perdues. Le fauve réclame à être payé avant. Comme caution nos Ténardier du Texas sacri-fieront Dottie, la plus jeune, aux appétits de la bête. Ils avaient juste oublié une chose, c’est qu’en enfer il n’existeaucune porte menant au paradis.Western et film noir, le nouveau William Friedkin s’inscrit peut être dans la lignée de French Connection, LosAngeles police fédérale, repoussant ses propres limites. Certains y verront une métaphore de notre société actuelleoù l’argent mène à tout, même à sacrifier l’innocence, son bien le plus précieux. Sexe et violence s’interpellentdans un discours qui nous mène au bout de la route où nous ne pouvons plus reculer. Matthew McConaugheytrouve son plus beau rôle dans ce tueur méphistophélique, sans âme, conduit par son avidité, d’une perversitéextrême. William Friedkin réalise un film d’une audace folle, il bousculait la bienséance dans French Connection,ou avec la scène de masturbation avec le crucifix dans L'Exorciste. Killer Joe en regorge. Dans cette descente aufond du mal propre au roman noir, Goodis, Cain, Thomson, seul le personnage de Dottie, ange sacrifié, laisse unrayon de lumière. Mais menant où ? Découvrez la version longue, des interviews et toutes les sorties sur www.cine-region.fr

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

Jeudi 6 septembre, la foire de Châlons et enparticulier le stand à deux étages de la RégionChampagne-Ardenne a consacré une journée à l'égalité et au droit des femmes, avec la visitede la Ministre concernée et porte parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. Une journée « porte-voix » pour Karine Jarry,conseillère régionale déléguée à l'égalité.x« La venue de la Ministre, c'est important, çasouligne tout ce que l'on a fait ici. La région est l'unedes premières à avoir travailler sur la question de l'é-galité. Et pas pour faire de l'affichage. Ici, on a vouludu concret d'abord, en travaillant avec des associa-tions, des hommes et des femmes. Le gouvernementaurait intérêt à s'appuyer sur les expériences dans lesterritoires, ce qu'on fait ici, ou dans d'autres régions etdépartements. » Une méthode qui a permis la nais-sance de l'Observatoire régional pour l'égalitéfemmes/hommes, voté en assemblée plénière auConseil régional le 25 juin dernier. « Seuls les élus dugroupe Front national ont voté contre. L'opposition avoté pour. Moi, je travaille avec tout le monde, je n'aipas de barrières. Maintenant on peut travailler,d'abord mieux savoir, dresser un état des lieux précis,avant de pouvoir aller plus loin. » L'Observatoire axeson travail sur trois grandes thématiques : l'égalité dansla vie professionnelle, les violences sexistes au travail,et la déclinaison, sur les territoires de la région, par desconférences. « Et tout ça dans des transversalités,poursuit Karine Jarry. La jeunesse, et d'ailleurs deuxrécipiendaires du prix de l'égalité font partie del'Observatoire), la santé. »« Cet engagement, c'est toute ma vie, ce n'est pas con-tre les hommes. La question, c'est comment on vitensemble. »

L'engagement de Karine Jarry remonte à loin. « J'étaistoute gamine, vers 14, 15 ans. Il y a eu le combat deGisèle Halimi, qui a entraîné la fin de la qualificationpénale de l'avortement. J'allais écouter ce qui se disaitdans les groupes des femmes radicales. Je n'étais pasforcément d'accord avec leur côté très radical, maiselles ont permis ce combat, et en finalité le vote de laloi Veil. Cet engagement pour l'égalité et le droit desfemmes, je l'ai aussi exercé dans le syndicalisme, dansma carrière au Crédit lyonnais. Il n'y avait pas defemmes dans les directions. Il y avait du boulot. Encoreaujourd'hui, plus on monte dans une hiérarchie, moinsil y a de femmes. Et inversement, en France, 85% desemplois précaires sont occupés par des femmes. »Après l'engagement syndical, Karine Jarry est entréeen politique, parce que c'est l'endroit où l'on peut lemieux changer les choses. « Quand j'ai été élue con-seillère régionale en 2004, j'ai amené la question surla table et j'ai proposé de m'en occuper. Le présidentBachy m'a confié cette délégation, avec quelquesmoyens, et l'Observatoire en donnera d'autres. Et lepremier travail à faire, il est au sein de l'institutionRégion. Nous nous devons de montrer l'exemple. »« Une Ministre de plein exercice sur le Droit desfemmes... Ça n'existe plus depuis Yvette Roudy ! »« Au tout début, j'étais une pionnière. J'avais deux,trois collègues sur lesquels m'appuyer. Marie-Noëlled'Hooge, d'abord, puis Joëlle Barat, qui nous a rejointen 2010. Le président Bachy a cheminé avec nous.Quand il s'est agi de me proposer une délégation, il n'apas hésité une seconde. Et puis la thématique est trans-versale, elle permet de concerner toutes les compé-tences, toutes les délégations du Conseil régional. Çaa facilité les choses sans doute. Après, il y a toujoursune bataille de conviction à mener, y compris dans lesforces de progrès. Vous savez, en ce moment, en péri-

ode de crise, la facilité tend à mettre de côté les ques-tions qui concernent l'égalité entre les femmes et leshommes. Et c'est une erreur, parce que l'égalité pose la

question du choix de société. Et résoudre la crise passepar le vivre ensemble. »

Tony Verbicaro


troyes. lhebdoduvendredi.comP ortrait27 xKarine Jarry

Égalité, égalité, égalité

xRepères : Karine Jarry a 59 ans, elle est née le 13 mai 1953 à Paris. « Les grandes usines étaient dans labanlieue « rouge » ! » Après avoir grandi à Aubervilliers, puis en Seine-et-Marne, elle est arrivée en Champagne-Ardenne, est entrée au Crédit lyonnais où elle s'est engagée dans le syndicalisme, à la CGT, où elle occupé desresponsabilités nationales. Karine Jarry est présidente du groupe communiste à la Région Champagne-Ardenneet déléguée pour l'égalité femmes / hommes et préside l'Observatoire régional dédié à la question.

Karine Jarry, sur le stand de la Région à la foire de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi*V

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JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°1 du 7 au 13 septembre ...

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