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8 e année N 0 5 Novembre 2010 Des gens de vision et d’énergie La fin des travaux civils au chantier de l’Eastmain-1-A La belle histoire du campement de la Nemiscau Le projet Harmonie, unique en son genre !

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Journal pour les travailleurs du chantier de l'Eastmain-1-A, Sarcelle, Rupert

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8e année N0 5 Novembre 2010

Des gens de vision et d’énergie

La fin des travaux civils au chantier de l’Eastmain-1-A

La belle histoire du campement de la Nemiscau

Le projet Harmonie, unique en son genre !

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Comité Harmonie Virgile Albert, Yvon Beaudoin, France Brûlé, Laurent Busque, Hélène Haeck, Marc Imbeau, Marie-Andrée Lacas, Jean Matte, Philippe Mora, Alain Létourneau, Martin Lacasse, Julie Sbeghen, Bruno Soucy, Yves Barrette

Saison 2010-2011

Le « Coup de marteau » pour le Club de curling d’EastmainAvec ses 14 équipes inscrites lors du tournoi d’ouverture de novembre et ses quelque 20 autres inscrites en saison régulière, le Club de curling du campement de l’Eastmain connaît une popularité sans précédent.

JL - En cette dernière saison, le Club de curling d’Eastmain lance son « coup de marteau » qui, à l’image de cette dernière pierre lancée à la fin d’un bout, risque de frapper fort cette année.

Avec ses 20 équipes regroupant quelque 140 membres pour la saison 2010-2011, ce sport hivernal devient de loin le plus populaire au campement de l’Eastmain. Un phénomène sportif et… social qui touche tout près de 1 travailleur sur 4 !

Tournoi d’ouvertureLe Tournoi d’ouverture, qui s’est déroulé du 10 au 13 novembre dernier, aura permis à 14 équipes de croiser les balais lors de compétitions amicales. Deux équipes de Nemiscau se sont également formées afin de prendre part à cette compétition.

Les équipes gagnantes sont les suivantes :- Classe A : Catherine Langlois, Paul Pelchat, Nicolas Rodrigue, Antoni Larochelle et Gaston Marin- Classe B : Rhéna Parent, Nelson Lebel, Serge Caron et Gaston Lepage- Classe C : Maryse Falardeau, Daniel Desgagnés, Yvan Mongrain, Yvan Tessier

Félicitations !

Responsable - Relations publiques et directrice de la publication Bionda Miotto 819 672-2200, poste 3854, [email protected] Conseiller - Relations publiques et rédacteur en chef Jimmy Lavoie 819 865-2100 poste 4159, [email protected]édacteurs Pascal Dion, Jimmy Lavoie, Marie-Ève Morin, Mélanie VachonCollaborateurs Yvon Coulombe, Yves Barrette, Claude Perron, Normand FaubertRéviseur Richard Roch / Graphiste Paul Salois Design / Photographes Paul Brindamour / Impression Imprimerie Lebonfon

Le Journal Eastmain est publié par les Relations publiques de la SEBJ pour les travailleuses et les travailleurs du projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert. (© SEBJ. Tous droits réservés. )Site Internet : www.hydroquebec.com/rupert Site extranet : www.extranetsebj.caLe Journal Eastmain est imprimé sur du papier du Québec certifié Éco-Logo, blanchi sans chlore, contenant 100 % de fibres post-consommation, sans acide et fabriqué à partir de biogaz récupérés.

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Le projet de l’Eastmain-1-A−Sarcelle−Rupert a débuté en 2007 et, à ce jour, il est complété à près de 75 %. À la fin du mois de novembre, la construction de tous les ouvrages hydrauliques sur la rivière Rupert sera terminée. Il restera à mettre en service les six groupes turbines-alternateurs des centrales de l’Eastmain-1-A et de la Sarcelle d’ici la fin de l’hiver 2011-2012.

YB - Il y a encore loin de la coupe aux lèvres ! En effet, le transfert des systèmes à Hydro-Québec Production nécessite une étroite collaboration entre les unités afin d’assurer la performance des équipements.

Dans cet esprit, les directions de la SEBJ et d’Hydro-Québec Production se sont entendues pour établir des ponts solides dans un climat d’harmonie, de collaboration et de contagion entre les équipes qui réalisent le projet et celles qui prendront le relais dans tous ses aspects (technique, environnemental et social).

Inspiré de la démarche SEBJ en équipe, le projet Harmonie a été lancé. Au cours du mois d’octobre, près de 80 employés de la SEBJ et d’Hydro-Québec Production ont été interviewés par quinze de leurs collègues dans le cadre d’une enquête appréciative. Les entrevues ont permis de : - recueillir des histoires à succès tirées des expériences passées vécues dans des contextes similaires; - faire la liste des conditions de réussite et des souhaits que les personnes interviewées ont énoncés quant à cette étape déterminante du projet dans laquelle nous sommes maintenant engagées.

Tous ces renseignements ont servi, à la fin de novembre 2010, à alimenter les discussions lors d’un forum qui réunissait les intervieweurs et les membres du comité Harmonie. Pendant ce forum, nos collègues ont retenu des façons de faire, élaboré des plans d’action et des façons d’être qui contribueront grandement à établir des communications efficaces entre les équipes, à entretenir un climat harmonieux et à livrer les résultats attendus lors de cette phase du projet.

Au début de l’hiver 2011 nous communiquerons au personnel d’Hydro-Québec Production et de la SEBJ les propositions et les engagements qui ont découlé des entrevues et du forum pour que, ensemble, nous soyons encore mieux positionnés pour atteindre nos objectifs.

Le projet Harmonie, unique en son genre !

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La belle histoire du campement de la Nemiscau

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Le chantier de la dérivation Rupert en est à ses dernières activités, et nous le constatons, bien sûr, par la fin des travaux sur la rivière Rupert mais également par les mouvements sur le campement de la Nemiscau.

MEM - En effet, le campement de la Nemiscau fermera de nouveau ses portes le 17 décembre 2010. N’étant que partiellement démantelé (les dortoirs, pour la plupart, sont transportés vers La Romaine et vers le campement de l’Eastmain). De plus, l’espace libéré permet l’entreposage des surplus d’actifs provenant des campements Oujeck et de la Rupert. Plusieurs sont impressionnés de voir les trois ponts Bailey démantelés qui ont servi aux travaux en rivière aux PK-290 et PK-33.

Seule une petite équipe de 25 à 30 personnes de la SEBJ composée d’une partie des services Administration, Mise en eau, Mesures d’atténuation et du chef de chantier, Gervais Savard, sera transférée au campement de l’Eastmain pour l’année 2011.

Le campement de la Nemiscau, depuis 1977 !Plusieurs étapes marquent la vie du campement de la Nemiscau. C’est en 1977 qu’il ouvre ses portes pour la première fois pour accueillir les travailleurs qui œuvrent à la construction des lignes de transport d’énergie et des postes Nemiscau et Albanel, et fermera quelques années plus tard.

Il restera fermé pendant 10 ans avant d’être utilisé lors de la construction des nouvelles lignes de transport dans les années 90. De juillet à novembre 1999, on l’utilise comme camp de base aux études de territoire qui serviront aux premiers balbutiements du dossier de la dérivation partielle de la rivière Rupert.

En 2002, lors du début du projet de l’Esatmain-1, il s’agrandit pour passer de 250 à 400 lits. La route vers le campement de l’Eastmain est construite, et les études environnementales et techniques débutent pour le projet de l’Eastmain-1-A–Sarcelle–Rupert jusqu’en 2005. C’est finalement en janvier 2007, après l’obtention des permis, que le campement explose en passant de 400 à 1 200 lits au moment du début des travaux de la dérivation partielle de la rivière Rupert.

L’occasion de progresser !Non seulement cette étape ne marque-t-elle pas la fin des travaux du côté du chantier de la Rupert, mais elle est importante pour chacun. C’est un passage qui nous permet de concilier toute cette expérience et de s’en servir comme levier à notre avenir. Bénéficier d’un tel bagage est un atout qui doit nous permettre de progresser, d’être novateur et de provoquer nos propres occasions.

Campement de la Nemiscau – 2002

Saviez-vous que les feux de forêt de juillet 2002 ont consumé une superficie de 131 000 hectares (plus du double de la superficie de l’île de Montréal), et que le campement de la Nemiscau a dû être évacué ?

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u Campement de la Nemiscau – 2007

Sur cette photographie, nous remarquons clairement les brûlis issus du feu de 2002.

Campement de la Nemiscau – 2008

Nous distinguons très bien l’agrandissement du campement.

Campement de la Nemiscau – Novembre 2010

Début du démantèlement de certains modules.

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Fin des travaux civils

JL - Une étape importante a été franchie au chantier de l’Eastmain-1-A avec la fin des travaux civils. Le dernier contrat d’envergure à ce chapitre a été complété au début du mois de novembre. En effet, Neilson-EBC a mis fin aux travaux de démantèlement du batardeau aval qui, rappelons-le, était nécessaire pour mener à bien l’excavation du canal de fuite de la centrale.

Pour sa part, à la fin d’octobre, Cégerco–Inter-Cité a mis un terme à son contrat de bétonnage de la centrale – Phase II. Au moment de mettre sous presse, il ne restait plus que les travaux de finition et de réparation du béton à divers niveaux. En tout, l’entreprise a coulé plus de 27 800 mètres cubes de béton au cours de la phase II, principalement dans le secteur des turbines. L’installation de béton préfabriqué à plus grande échelle est un élément du contrat qui a également retenu l’attention.

Avec la fin du bétonnage au chantier de l’Eastmain-1-A, le démantèlement de l’usine à béton a pu débuter au début de novembre. En tout, l’usine, exploitée par Construction Polaris, aura produit plus de 113 000 mètres cubes de béton dans le cadre du projet de l’Eastmain-1-A.

C’est sous le signe de la continuité que le Consortium TAP poursuit son contrat de fourniture et d’installation de l’appareillage et des systèmes électriques et mécaniques de la centrale de l’Eastmain-1-A. Notons le début de l’installation des tableaux d’alternateurs, les travaux de maçonnerie et d’installation de la charpente des escaliers et l’érection de la charpente métallique de l’axe 1, située au mur de la partie Est de la centrale. Pour sa part, LAR Machinerie poursuit la peinture des conduites forcées.

Sous le signe de la continuité

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Un tableau d’honneur, destiné à rendre hommage à la pratique en innovation, a été installé à la cafétéria du campement de l’Eastmain. Tous les bons coups et les nouvelles approches en innovation des chantiers seront à l’honneur ! Vous désirez apparaître sur ce tableau et partager une approche innovante que vous ou un collègue de travail avez su mettre de l’avant ?

Contactez Jimmy Lavoie : [email protected] 819 865-2100 poste 4159

Travailler sur deux frontsJL - Le turbinier Voith Hydro travaille sur deux fronts en ce début du mois de novembre. Les deux groupes turbines-alternateurs, les LC 11 et LC 12, sont assemblés en parallèle. Du côté du LC 11, on poursuit l’installation pour l’enroulement du stator au moyen de barres d’entrefer, l’installation des services auxiliaires ainsi que le montage de la jante du rotor et on resserre les boulons du flasque supérieur. L’entrepreneur est fin prêt pour la mise en place de l’arbre de la turbine qui fera tourner le rotor grâce à la force mécanique fournie par la roue de

turbine. Le montage du rotor du groupe LC 11 se poursuit à l’aire de service de la centrale.

En ce qui regarde le groupe LC 12, on met l’accent sur le montage du circuit magnétique stator avec l’installation des doigts de serrage; de plus, à l’aire de montage, on travaille à l’assemblage du flasque inférieur et on prépare la mise en place du cœur du futur rotor.

Hommage à l’innovation

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AmontMV - À la suite du bétonnage des assises des poutrelles à l’aire d’entreposage, située en amont sur la rive droite, les travaux de remblaiement ont été complétés.

Les travaux d’installation des rails de la grue portique sont terminés; on procède à leur bétonnage. Les activités concernant le limnimètre amont se poursuivent. On met en place la base de cet appareil servant à mesurer le niveau d’eau du canal d’amenée.

Tous les travaux de bétonnage ou de soudure des guides de grilles à débris et des poutrelles des trois pertuis sont terminés.

AvalLes travaux de bétonnage des guides des vannes aval sont complétés ainsi que ceux du pont de service.

L’ajout d’une toile isolante servant de protection thermique temporaire couvrant le mur aval de la centrale a été effectué.

CentraleLes transformateurs auxiliaires S-1 et S-2 ainsi que les centres de distributeurs CD-1 et CD-2 sont arrivés. Ces appareils alimenteront l’éclairage, le chauffage, les systèmes de pompage et de ventilation de la centrale. Les pompes de vidange et de drainage ainsi que les compresseurs ont été mis en place.

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TurbinierMV - Le groupe 22 est remis aux travaux de génie civil pour le bétonnage des pièces encastrées. Pour sa part, le groupe 21 sera remis à la fin décembre.

En atelier, on poursuit le bobinage du stator LS 23 et l’empilage du stator LS 22.

L’assemblage du distributeur est en cours à l’aire de montage de la centrale de l’Eastmain-1. Ces principaux composants sont les flasques intérieur et extérieur ainsi que les directrices. Cette pièce sera fixée à l’avant-distributeur, à l’anneau de scellement et au manteau de roue.

Poste L’installation de la clôture et des lampadaires est terminée. On poursuit le raccordement des panneaux et des boîtes de jonction à la suite de leur installation ainsi que le tirage des câbles.

Brunelle Stoken, un Cri qui a fait le tour du projetMV - Brunelle Stoken est un jeune homme de 34 ans issu d’une famille de six enfants; il est l’heureux papa d’un garçon de 2 ans et 3 mois. À 11 ans, Brunelle perd son père dans un tragique accident de chasse. Malgré cette épreuve, Brunelle est demeuré un bon vivant qui sait apprécier les bienfaits que la vie lui apporte.

Depuis 2007, il a eu la chance de participer aux travaux du projet EM-1-A-Sarcelle-Rupert. À cette époque, à la solde de l’entreprise Nabashou, il travaille à la construction de la route de Muskeg où il est affecté à l’installation des ponceaux.

Puis, en 2008, il est recruté par CCDC (Compagnie de Construction et Développement Cri) au chantier de la Rupert. Durant plus d’une année, il travaille au pompage de l’eau sur les digues et les barrages.

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En avril 2010, il est embauché à la Sarcelle par VCC (Vieux Comptoir Construction), une entreprise responsable de l’entretien du campement. Chez VCC, il fait office de journalier, de manœuvre, de manutentionnaire; bref, il exécute toutes sortes de tâches qui exigent de la force et du cœur au ventre.

Ses collègues disent de lui qu’il est une perle rare. Tous reconnaissent que Brunelle est un homme fiable, empressé, travailleur et toujours partant pour un bon fou rire malgré son air réservé et timide.

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Le travail d’installation de l’enroulement du stator, aussi appelé bobinage, comporte plusieurs étapes. L’une de ces étapes est l’installation de barres placées à la verticale dans les encoches du circuit magnétique.

MV - On retrouve 792 barres à l’intérieur d’un stator. Fabriquées en usine, ces barres sont composées de deux rangées de 23 brins de cuivre isolés séparément.

Chantier la Sarcelle

On ajoute entre elles une pièce appelée entremise qui permet, entre autres, de maintenir une distance acceptable entre les deux barres, ceci afin d’éviter que des décharges ne se produisent entre les barres situées à l’extérieur du circuit magnétique. À douze endroits, également répartis, l’entremise est remplacée par un détecteur de résistance thermique (RTD) en platine. Ces détecteurs permettent de mesurer la température de l’enroulement du stator quand l’alternateur fonctionne.

Par la suite, on installe les cales de fermeture d’encoches ainsi qu’un ressort ondulé. Ces pièces empêchent les barres de vibrer et, en cas de court-circuit, elles assurent le maintien des barres en place. Ces barres sont reliées entre elles, deux par deux, au moyen de plaquettes ou de jeux de connexions en série par brasage. Cette étape s’appelle le brasage. Le brasage est une opération consistant à assembler deux pièces métalliques par l’apport d’un métal à l’état liquide.

Dossier groupes bulbes

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Sur la scène de la sécurité, les travailleurs ont, eux aussi, des obligations YC - C’est la Loi sur la Santé et la Sécurité du Travail qui définit les droits et les obligations des employeurs et des travailleurs.

L’employeur est soumis à 15 obligations, et le maître d’œuvre voit à les faire respecter.

Le travailleur, lui, est soumis à 6 obligations. Pouvez-vous en nommer quelques-unes ? Nous allons vous aider !

L’article 49 de cette Loi stipule qu’il doit :

1° prendre connaissance du programme de prévention qui lui est applicable;

2° prendre les mesures nécessaires pour protéger sa santé et sa sécurité;

3° veiller à ne pas mettre en danger la santé, la sécurité des autres personnes qui se trouvent sur les lieux;

4° se soumettre aux examens de santé exigés en vertu de l’application de la loi;

5° participer à l’identification et à l’élimination des risques d’accidents;

6° collaborer avec le comité de chantier ou avec toute personne chargée de la sécurité.

Ajoutez à cela une dose de gros bon sens et de respect, et le tour est joué.

L’équipe Sécurité chantier

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En hiver, quand la chaussée est recouverte de glace ou de neige, on se retrouve presque toujours en situation de freinage d’urgence. Voici quelques conseils de base pour un freinage sûr.

Avec des freins ABSNe pompez surtout pas les freins ! Le système de freinage antiblocage empêche justement les roues de bloquer lors d’un freinage brusque. Le conducteur n’a qu’à pousser fortement la pédale de frein à fond, et ce, même s’il ressent des vibrations dans la pédale. Les freins ABS diminuent les risques de tête-à-queue et vous permettent une meilleure maîtrise du véhicule. Par contre, la distance de freinage sur la glace ou dans la neige est plus longue qu’avec un système de freinage traditionnel. Morale de l’histoire : ne surestimez pas vos freins ABS. Et rappelez-vous que l’efficacité du système de freinage dépend de l’état des pneus.

Sans freins ABSPour freiner efficacement, on suggère d’y aller progressivement pour éviter de bloquer les roues. En cas d’urgence, il faut d’abord relâcher la pédale d’accélérateur et trouver le point

mort du véhicule pour ensuite freiner par coups répétitifs afin de garder le véhicule dans une trajectoire droite. Cette méthode diminue la distance de freinage tout en gardant une maîtrise relative du véhicule. Il faut toutefois trouver le bon rythme. Un pompage trop rapide bloquera les roues, tandis qu’un pompage trop lent allongera la distance de freinage.

Une bonne habitude à prendre, c’est de conserver une distance suffisante entre votre véhicule et celui qui vous précède pour pouvoir freiner en toute sécurité.

Sur surface sèche, cette distance devrait être de :• 28 mètres si vous roulez à 50 km/h • 50 mètres si vous roulez à 90 km/h • 55 mètres si vous roulez à 100 km/h

Pour savoir si vous respectez cet écart sur la route, appliquez la règle des deux secondes. Il suffit de choisir un point de repère et, quand l’arrière du véhicule qui vous précède passe ce point, comptez le nombre de secondes que met votre véhicule pour atteindre ce point de repère. Si le résultat est moins de deux secondes, ralentissez car vous suivez de trop près. Quand la chaussée est enneigée ou glacée, et que la l’adhérence est réduite, doublez et même triplez le nombre de secondes.

Claude Perron Officier de sectionDirection principale Sécurité industrielle

Le montant d’argent versé à Canards Illimités a triplé depuis 2006Les soupers d’encan de Canards Illimités, organisés au chantier de l’Eastmain-1-A, sont très populaires; chaque année, l’organisme à but non lucratif repart du campement avec des ailes.

JL - D’entrée de jeu, Nathalie Bernier, bénévole chez Canards Illimités, se dit comblée de son passage au chantier de l’Eastmain-1-A encore cette année. « C’est vraiment merveilleux de voir l’implication des gens d’ici. Et c’est agréable d’aller vous visiter et de voir que les gens connaissent Canards Illimités. »

Il faut dire que l’organisme n’en est pas à sa première année de présence au chantier. Depuis 2006, de nombreux soupers avec encan ont été organisés. Ces activités ont permis de récolter près de 39 000 $ depuis cinq ans. Ce montant exclut les profits récoltés lors des années antérieures.

Les montants ont triplé depuis 2006 :

2006 : 4 770 $2007 : 4 455 $2008 : 4 452 $

FREINAGEAvec des freins ABS

Sans freins ABS

2009 : 11 440 $2010 : 13 730 $

Félicitations !

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La fin d’un projet est marquée, entre autres, par la remise en état de tous lieux affectés par les activités de construction.

NF - Par exemple, selon le Règlement sur les carrières et sablières, la restauration du sol est obligatoire dans ces endroits afin de les réinsérer harmonieusement dans l’environnement après cessation de leur exploitation.

Le plan de restauration est habituellement constitué par le régalage et la remise en place du sol végétal, mis de côté au début des travaux, afin de faciliter la croissance de la végétation. Dans le cas d’une sablière, la pente de surface exploitée sera d’au plus 30° de l ’horizontale (1,7H : 1,0V) afin de prévenir les affaissements de terrain et l’érosion. Dans une carrière, une paroi ne doit jamais excéder 10 mètres; s’il y a plusieurs coupes verticales, celles-ci doivent être entrecoupées par des paliers horizon-taux de 4 mètres de largeur.

Par ailleurs, tous les endroits affectés, notamment les aires d’entrepreneurs, doivent être débarrassés des installations provisoires, des déchets de toute nature ainsi que les sols contaminés aux hydrocarbures. Un entrepreneur doit remettre le terrain sur lequel il a travaillé dans un état semblable à ce qu’il était avant son intervention et, au besoin, restaurer le drainage naturel.

Enfin, tous les lieux affectés doivent être scarifiés sur une profondeur minimale de 20 centimètres, y compris les chemins désaffectés, afin de faciliter la revégétalisation.

Remise en état des lieux affectés

PK 290 – Remise en état