Journal des Petits Riens 171

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CONCLUSION DE L’ANNéE EUROPéENNE CONTRE LA PAUVRETé & L’EXCLUSION SOCIALE > EDITO Le 31 décembre 2010, à l’occasion de la fin de l’année européenne de lutte contre la pauvreté, des sans-abri ont manifesté de- vant les bâtiments de l’Union Européenne pour dénoncer « l’indécente imposture » que représente selon eux cette initiative. Le bilan de cette année européenne est en effet pour le moins mitigé. De bonnes dé- clarations de principes ont été faites et la naissance d’ « une plateforme européenne contre la pauvreté » a été annoncée. L’objectif est de réduire de 20 millions le nombre de pauvres en Europe d’ici 2020. Or, il y en a aujourd’hui plus de 100 mil- lions. C’est dire que l’objectif n’est pas am- bitieux, surtout s’il est comparé à celui fixé en l’an 2000 et qui consistait à éradiquer l’ensemble de la pauvreté en Europe en 10 ans. On est loin du compte. Mais sur- tout les sans-abri et les associations qui les défendent craignent à juste titre un sérieux écart entre ces déclarations de principes et leur concrétisation sur le terrain. L’une des principales causes de la pauvre- té est l’absence ou l’insuffisance de reve- nus pour permettre un bien être minimal. Mais il existe beaucoup d’autres causes sur lesquelles il est indispensable d’agir en Europe et en Belgique. Ainsi, il est indis- pensable d’assurer un emploi stable plutôt qu’un travail intérimaire, à temps partiel ou à durée déterminée. L’accès à un tel em- ploi stable nécessite une formation qui manque gravement pour le moment. Il faut aussi permettre l’accès à un logement dé- cent à un prix abordable, et surtout recréer des liens sociaux. Pour obtenir des résultats sur le long terme, la lutte contre la pauvreté doit impérati- vement s’attaquer aux plus jeunes. C’est pourquoi notre association a mis au point un projet de « Maison de Jeunes » pour sans-abri avec un accompagnement spé- cifique et adapté. La région de Bruxelles- Capitale semble disposée à soutenir ce projet. Mais la vigilance reste de mise ! Philippe De Keyser Président BIMESTRIEL - février / mars 2011 LES PETITS RIENS asbl - RPM 407.139.088 - 101 rue Américaine, 1050 Bruxelles - tél 02 537 30 26 N°171 le journal des PETITS RIENS Editeur responsable: J. Coppens - 101 rue Américaine, 1050 Bruxelles - Nederlandse tekst op aanvrag @ L’ « Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale » s’est clôturée officiellement le 17 décembre 2010. Le principal héritage de cette année est la « Stratégie Europe 2020 », ainsi que les cinq initiatives phare qui l’accompagnent. La « Plateforme européenne contre la pauvreté et l’exclusion so- ciale » est l’une de celles-ci. Elle définit les mesures destinées à soutenir les efforts mis en œuvre pour atteindre l’objectif euro- péen de réduction de la pauvreté. La « Plateforme européenne contre la pauvreté et l’exclusion so- ciale » vise à aider les États membres à passer à la vitesse supé- rieure dans la lutte contre l’exclusion. Les États doivent désormais définir des objectifs ambitieux à leur niveau, et chaque année rendre compte des progrès accomplis en la matière. La Com- mission soutiendra ces efforts, notamment par la mobilisation des financements européens touchant à la protection sociale, à l’emploi et à l’éducation. Elle encouragera également l’innova- tion sociale afin d’expérimenter de nouveaux concepts d’action. Lors du lancement de cette nouvelle initiative, László Andor - Commissaire européen à l’emploi, aux affaires sociales et à l’in- clusion – a souligné que « la lutte contre la pauvreté est à la fois un devoir moral et une nécessité économique. Avec des millions de personnes vivant encore en marge de la société, nous gas- pillons nos ressources humaines. Une attention particulière doit être accordée aux enfants, aux jeunes, aux migrants, aux per- sonnes âgées et aux autres groupes vulnérables. »

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Journal des Petits Riens 171

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ConClusion de l’année européenne Contre la pauvreté & l’exClusion soCiale

> editoLe 31 décembre 2010, à l’occasion de la fin de l’année européenne de lutte contre la pauvreté, des sans-abri ont manifesté de-vant les bâtiments de l’Union Européenne pour dénoncer « l’indécente imposture » que représente selon eux cette initiative. Le bilan de cette année européenne est en effet pour le moins mitigé. De bonnes dé-clarations de principes ont été faites et la naissance d’ « une plateforme européenne contre la pauvreté » a été annoncée.

L’objectif est de réduire de 20 millions le nombre de pauvres en Europe d’ici 2020. Or, il y en a aujourd’hui plus de 100 mil-lions. C’est dire que l’objectif n’est pas am-bitieux, surtout s’il est comparé à celui fixé en l’an 2000 et qui consistait à éradiquer

l’ensemble de la pauvreté en Europe en 10 ans. On est loin du compte. Mais sur-tout les sans-abri et les associations qui les défendent craignent à juste titre un sérieux écart entre ces déclarations de principes et leur concrétisation sur le terrain.

L’une des principales causes de la pauvre-té est l’absence ou l’insuffisance de reve-nus pour permettre un bien être minimal. Mais il existe beaucoup d’autres causes sur lesquelles il est indispensable d’agir en Europe et en Belgique. Ainsi, il est indis-pensable d’assurer un emploi stable plutôt qu’un travail intérimaire, à temps partiel ou à durée déterminée. L’accès à un tel em-ploi stable nécessite une formation qui

manque gravement pour le moment. Il faut aussi permettre l’accès à un logement dé-cent à un prix abordable, et surtout recréer des liens sociaux.

Pour obtenir des résultats sur le long terme, la lutte contre la pauvreté doit impérati-vement s’attaquer aux plus jeunes. C’est pourquoi notre association a mis au point un projet de « Maison de Jeunes » pour sans-abri avec un accompagnement spé-cifique et adapté. La région de Bruxelles-Capitale semble disposée à soutenir ce projet. Mais la vigilance reste de mise !

Philippe De KeyserPrésident

BIMESTRIEL - février / mars 2011

LES PETITS RIENS asbl - RPM 407.139.088 - 101 rue Américaine, 1050 Bruxelles - tél 02 537 30 26

n°1

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le journal despetits riens

Editeur responsable: J. Coppens - 101 rue Américaine, 1050 Bruxelles - Nederlandse tekst op aanvrag

@ L’ « Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale » s’est clôturée officiellement le 17 décembre 2010. Le principal héritage de cette année est la « Stratégie Europe 2020 », ainsi que les cinq initiatives phare qui l’accompagnent.

La « Plateforme européenne contre la pauvreté et l’exclusion so-ciale » est l’une de celles-ci. Elle définit les mesures destinées à soutenir les efforts mis en œuvre pour atteindre l’objectif euro-péen de réduction de la pauvreté.

La « Plateforme européenne contre la pauvreté et l’exclusion so-ciale » vise à aider les États membres à passer à la vitesse supé-rieure dans la lutte contre l’exclusion. Les États doivent désormais définir des objectifs ambitieux à leur niveau, et chaque année rendre compte des progrès accomplis en la matière. La Com-mission soutiendra ces efforts, notamment par la mobilisation des financements européens touchant à la protection sociale, à l’emploi et à l’éducation. Elle encouragera également l’innova-tion sociale afin d’expérimenter de nouveaux concepts d’action.Lors du lancement de cette nouvelle initiative, László Andor - Commissaire européen à l’emploi, aux affaires sociales et à l’in-clusion – a souligné que « la lutte contre la pauvreté est à la fois un devoir moral et une nécessité économique. Avec des millions de personnes vivant encore en marge de la société, nous gas-pillons nos ressources humaines. Une attention particulière doit être accordée aux enfants, aux jeunes, aux migrants, aux per-sonnes âgées et aux autres groupes vulnérables. »

interview

Suzannah Young ChArgÉE DE COMMUnICAtIOn - FEAntSA1

La FEANTSA est une fédération d’organisations à but non lu-cratif qui participent ou contribuent à la lutte contre l’exclusion liée au logement en Europe. Il s’agit du seul grand réseau se concentrant exclusivement sur le sans-abrisme au niveau eu-ropéen. Pouvez-vous nous expliquer comment est née cette fédération et quels en sont les objectifs ?

La FEAntSA est née d’un commun accord entre les participants, venant de 12 pays européens, au premier colloque européen sur la pauvreté et le sans-abrisme [European Seminar on Poverty and homlessness] qui s’est déroulé à Cork, Irlande, en 1985. Parmi les recommandations de cet accord figure la fourniture d’un finan-cement européen pour une association d’organisations travaillant avec les personnes sans-abri dans les États membres européens.

Les objectifs de la FEANTSA sont :

• Engager un dialogue constant avec les institutions européen-nes et avec les gouvernements nationaux et régionaux afin de promouvoir le développement et l’application de mesures ef-ficaces pour lutter contre l’exclusion liée au logement.

• réaliser et promouvoir une recherche et une collecte de don-nées afin de mieux comprendre la nature, l’étendue, les causes et les solutions de ce problème sociétal.

• Promouvoir et faciliter l’échange d’informations, de l’expérience et des bonnes pratiques entre les organisations membres de la FEAntSA et les acteurs clés, tout en améliorant les politiques et pratiques relatives au sans-abrisme.

• Sensibiliser l’opinion publique sur la complexité de l’exclusion liée au logement et sur la nature multidimensionnel-le des problèmes rencontrés par les personnes sans domicile.

Le 17 juin 2010, le Conseil européen a adopté la nouvelle stratégie « Europe 2020 » qui définit les priorités pour la pro-chaine décennie, comprenant notamment la création d’une plateforme européenne contre la pauvreté et l’adoption d’un objectif européen de réduction de la pauvreté pour 2020. Que pouvez-vous nous dire de cette plateforme et la position du FEANTSA par rapport aux objectifs européens ?

À l’instar d’autres réseaux européens, la FEAntSA suit de près la mise en œuvre de cette stratégie européenne. nous préparons des positions et rapports d’évaluation sur les tendances du sans-abrisme, qui alimentent différentes réunions stratégiques de l’UE sur le sans-abrisme et l’exclusion liée au logement.

Quant aux objectifs pour l’année 2020, nous approuvons l’idée d’avoir un objectif phare de réduire la pauvreté, tout en restant prudents car pas certains que cet objectif puisse atteindre les per-sonnes sans abri, qui ne figurent pas toujours dans les statistiques et qui font souvent l’expérience de la grande exclusion: nous craig-nons que les efforts ne soient centrés sur les personnes juste en dessous du seuil de la pauvreté, plus faciles à sortir de là. nous appelons donc à des objectifs clairs sur l’extrême pauvreté et le sans-abrisme pour s’assurer que cette couche de la population soit prise en compte.

nous espérons que les Programmes nationaux de réforme [Pnr], qui comporteront des objectifs sur la pauvreté fixeront des sous-objectifs sur le sans-abrisme, conformément à l’appel du Parlement européen en vue de mettre fin au sans-abrisme de rue à l’horizon 2015. nous espérons également l’inclusion des experts et profes-sionnels dans l’élaboration des Pnr ainsi qu’un suivi efficace des progrès atteints.

Quant à la Plateforme européenne contre la pauvreté, nous la con-sidérons comme un pas en avant en termes d’outils pour mettre en œuvre des politiques en faveur de l’inclusion sociale [financement, travail avec des professionnels du domaine social, « expérimenta-tion sociale », soutien aux acteurs locaux]. De plus, la Plateforme considère le sans-abrisme comme étant l’une des formes les plus extrêmes de la pauvreté et de la dépravation, et confirme que la Commission européenne continuera le travail qu’elle a commencé en vue de mettre fin au sans-abrisme, en prenant compte du résul-tat de la Conférence de consensus européenne sur le sans-abrisme. Cette reconnaissance est cruciale car elle fournirait un cadre eu-ropéen sûr et clair pour faire de réels progrès vers la réduction et l’élimination de l’obligation de vivre sans domicile.

Quel bilan dressez-vous de l’année écoulée, celle de l’ « An-née européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion so-ciale » ?

La FEAntSA a contribué au bilan de fin d’année émis par la Coali-tion des Ong sociales pour l’Année européenne 2010, dont elle était membre, est d’accord avec les évaluations contenues, et es-père que les progrès vers une action européenne pour mettre fin au sans-abrisme maintiendront leur élan. La FEAntSA est d’accord avec la Coalition sur le fait qu’une connaissance du contenu final de la Plateforme européenne contre la pauvreté sera incontournable pour toute évaluation du succès de l’Année européenne.

La FEAntSA se réjouit notamment des pas en avant que représen-tent le déroulement réussi de la Conférence européenne de con-sensus sur le sans-abrisme, et de l’adoption le 16 décembre d’une Déclaration écrite [document signé par une majorité de Députés européens] demandant à l’UE de développer une stratégie ambiti-euse en faveur des personnes sans domicile et d’aider les États membres à mettre un terme au sans-abrisme.

Le cadre de l’Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale a permis aux membres de la FEAntSA de me-ner une campagne qui s’intitule « halte au sans-abrisme », et qui a, dans certains pays, contribué à une compréhension plus appro-fondie de la problématique du sans-abrisme et, dans d’autres, à l’élaboration d’engagements de la part de l’Etat [ou de l’autorité responsable] en vue de réduire le sans-abrisme. L’un des évène-ments clés de cette campagne est une exposition de statues en forme de personnes sans-abri qui a été reçue par plusieurs pays en Europe. Elle poursuit sa tournée cette année. La sensibilisation à la réalité relative au sans-abrisme a été l’un des temps forts de l’année. Certains membres ont également conduit des actions hors du con-texte de la campagne mais dans celui de l’Année européenne.

1 : Fédération Européenne des Associations nationales travaillant avec les Sans-Abri

les petits riens gagnent le prixde l’eConomie soCiale 2010 !

Le Prix de l’Economie Sociale, anciennement prix roger Vanthournout, récompense chaque année des projets d’éco-nomie sociale développés en régions Wallonne et Bruxelles-Capitale.

Par « Economie Sociale », on entend des activités économiques productrices de biens ou de services, exercées par des sociétés [principalement coopératives et/ou à finalité sociale], des associations, des mutuelles ou des fondations, dont l’éthique se traduit par les principes suivants :

1. finalité de service à la collectivité ou aux membres, plutôt que finalité de profit;2. autonomie de gestion;3. gestion démocratique et participative;4. primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus.

Lors de la cérémonie de remise de prix, Les Petits riens ont reçu le « Prix Entreprise Bruxelloise » des mains de Benoît Cerexhe, Ministre bruxellois de l’Emploi, de l’Economie, et du Commerce Extérieur, en récompense du travail mené par l’asbl en Wallonie et à Bruxelles pour la promotion de l’économie sociale et l’emploi des personnes peu quali-fiées.

L’ambition de l’économie sociale étant de faire de l’économie autrement, de mettre « l’économie au service de l’homme », on mesure à quel point les Petits riens répondent, depuis longtemps déjà, à tous les critères aujourd’hui admis pour définir l’économie sociale. Car - au-delà des formules consacrées - le fonctionnement des Petits riens a de quoi impressionner : des centaines de milliers d’euros sont transférés chaque année de la filière économique vers les différentes actions sociales. En plus de financer des actions sociales, l’activité économique est elle-même intrinsè-quement sociale. D’abord parce qu’elle permet une insertion professionnelle à des centaines de personnes en marge du circuit du travail classique. Ensuite, parce que les magasins des Petits riens sont accessibles à toutes les bourses. Enfin, parce que l’asbl offre des bons d’achat à toute personne dont le besoin est reconnu.

Cérémonie de remise des prix à l’Espace Senghor à Etterbeek

ConClusion de l’année européenne Contre la pauvreté & l’exClusion soCiale

Ce Journal est imprimé sur papier recyclé. Par souci écologique, vous pouvez opter pour un envoi électronique en écrivant à :

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Adieu au Général Doumier, ancien président de l’asbl Les Petits Riens

Le général Doumier a présidé l’asbl « Les Petits riens » de 1984 à 1998. Si vous vous référez à l’année de sa naissance soit 1913, vous constaterez qu’il a com-mencé cette présidence à 71 ans et l’a terminée à 85 ans ! Il a fait preuve durant toute cette période d’une énergie extraordinaire. Il ne s’est pas contenté de présider des réunions, mais il était présent chaque jour de la semaine, et ne restait pas assis dans son bureau.

Il consacrait beaucoup de temps à la rencontre des plus démunis dont il connaissait les situations concrètes. Il avait un contact personnel avec tous ceux que l’association accueillait pour les sortir de leur précarité.

Ainsi, il a beaucoup investi en temps, en énergie et en intelligence dans cette occupation certes très intéressante, mais aussi très complexe. Il était à l’opposé de certaines tendances actuelles à vrai dire condamnables telles, par exemple, l’individualisme et l’immédiatisme. Le général Doumier était solidaire des plus pauvres. non pas une soli-darité abstraite, intellectuelle ou financière, mais une solidarité sur le terrain.

Il a aussi travaillé sur le long terme. Lorsqu’il a entamé sa présidence, la situation financière de l’association était très préoccupante. non seulement il a redressé cette situation mais il a permis le développement et l’évolution des Petits riens de sorte que lorsqu’il a quitté sa présidence, l’association était solide et prête à rencontrer les nombreux défis de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Un seul chiffre : le nombre de salariés, entre le début et la fin de sa pré-sidence a été multiplié par quatre ; c’est dire l’amplitude de l’évolution de l’association.

Les Petits riens tiennent à lui dire à nouveau un grand merci pour tout ce qu’il a réalisé.Philippe De Keyser

Président

Le montant minimaL deS donS PaSSe à € 40Pour être fiSCaLement déduCtibLe

Suite à l’augmentation de l’indice des prix de consommation ces derniers mois, le montant minimal des dons devra désormais s’élever à 40 € ou plus, pour être fiscale-ment déductible. Cette augmentation concerne les libéralités dès 2011.

Depuis 1996, l’ « Association pour une Ethique dans les récoltes de Fonds » [ou AErF] - dont fait partie les Petits riens - veut procurer à la population belge des garanties de qualité morale dans les récoltes de fonds ainsi que la transparence des comptes. L’AErF est le premier dispositif complet et autorégulateur des aspects éthiques de la récolte de fonds dans notre pays.

40€

Le général Doumier au côté de sa Majesté le roi Albert II lors de le sa visite aux Petits riens le 11 décembre 1996.