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JOURNAL DES PAROISSES DU DOYENNÉ DE CHÂTEAUROUX

SEPTEMBRE 2017

No 190

“La pastorale des vocations a besoin d’une Église en mouvement, capable d’élargir ses horizons (…)”

pape François (21 octobre 2016)

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D ans l’Évangile, le Seigneur Jésus ap-pelle et envoie les disciples qui for-ment l’Église naissante et deviennent

missionnaires. Ils se réjouissent de ce que Dieu leur donne

de vivre là où ils sont envoyés. C’est dans

cette disposition que j’arrive sur les pa-roisses des Saints Apôtres et de la R é s u r r e c t i o n , pour prendre part à la mission du

Christ auprès de vous les “disciples

missionnaires” déjà actifs et présents dans

les différentes et multiples activités apostoliques des deux

entités paroissiales. La mission de vicaire général que je quitte m’a permis de saisir la richesse, la diversité et la fragilité de l’Église locale, de voir l’Esprit Saint agissant dans le cœur des personnes et des communautés. La diversité appelle la communion, celle que le Christ souhaite pour son Église et pour le monde. La communion pousse à vivre

la charité et le service des frères, elle nous appelle à l’estime de chacun et au respect de tous, elle se construit par la prière et dans la célébration eucharistique. Au cœur de cette diversité et cette édition journal vous le découvre, il y a les ministres ordonnés, prêtres et diacres. Avec vous et pour vous, les ministres ordonnés par ce qu’ils sont, suscitent la communion et la fraternité, ils vous accompagnent pour que tous puissent cheminer avec Jésus. Au nom du Seigneur Ressuscité, ils se donnent pour éviter que se rétrécisse le champ de la mission, pour que la communauté s’ouvre au vent frais de l’Es-prit et ne se recroqueville sur elle-même ! Avec vous, ils se ressourcent dans la médi-tation des Ecritures, la prière et le service des petits. Prêtres, diacres, baptisés laïcs, membres du Corps du Christ, poursuivons l’œuvre du Royaume déjà commencée avec mes prédécesseurs et en particulier avec le père Bertrand. Avec le père Michel Dugué, vicaire sur nos deux paroisses, entourés des autres prêtres actifs ou en disponibilité sur notre doyenné, travaillons tous en commu-nion, à la même mission, à la même aven-ture, celle de l’annonce de l’Évangile. Elle nous remplira de joie ! ■

Ensemble pour l’Évangile

Par l’abbé Stéphane Maritaud

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Bulletin d’abonnement 2017

éditorial

■ Infos nationales et du doyenné �� p. 2 à 7■ Paroisses de Saint-Vincent

et du Bon-Pasteur �� p. 8 à 9■ Paroisses de la Résurrection

et des Saints-Âpotres �� p. 10 à 11■ Paroisse Sainte-Marie de Déols �� p. 12 à 13■ Paroisse Saint-Gildas ��p. 14■ Infos diverses ��p. 15■ Le coin des jeunes ��p. 16

Sommaire du n°190

CPPAP : 1018 L 86173 – ISSN 2118-2140 • Rédaction : 35 rue du 14-Juillet - 36000 Châteauroux • Directeur de la publication : père Stéphane Maritaud • Rédacteur en chef : Olivier Andriot • Rédactrice en chef adjointe : Martine Audevard� • Publicité : Bayard Service Régie - Tél� 02 99 77 36 36 - pub�rennes@bayard-service�com • Mise en page : Bayard Centre Ouest - BP 97 257, 35 772 Vern-sur-Seiche - Tél� 02 99 77 36 36 - bse-ouest@bayard-service�com - www�bayard-service�com • Secrétaire de rédaction : Jean-Noël Desoulle� • Impression : Chevillon (89)� • Photo de couverture : Corinne Mercier/CIRIC

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Interview de sœur Nathalie Becquart, religieuse xavière, directrice du Service national pour l’évangélisation des jeunes et pour les vocations.

Qui sont, pour vous, les jeunes catholiques en France ?Des jeunes qui ont fait une expérience spirituelle personnelle, portée ou non par une tradition familiale. On ne peut pas dire qu’il y ait aujourd’hui une cœrcition sociale : quand moins de 1 % des 18-30 ans sont pratiquants réguliers, se déclarer catholique est un acte fort !

L’Église parvient-elle à rejoindre tous les jeunes ?Elle trouve un écho naturel dans les milieux catholiques urbains plutôt pri-vilégiés, mais rejoint aussi les milieux populaires. Je pense notamment aux familles immigrées d’origine antil-laise ou africaine, où la tradition catholique est forte. Pourtant, la dis-tance grandit entre l’Église et la classe moyenne, attirée par les sirènes de la société de consommation : c’est une préoccupation. Cependant, les profils des jeunes catholiques sont de plus

en plus variés avec des parcours sur-prenants de conversion. La diversité est réelle, c’est la visibilité qui l’est moins.

Il n’y a donc pas, à vos yeux, de tendance à l’homogénéisation chez les jeunes catholiques ?Non, c’est un effet de loupe, renforcé par l’image que les médias ont donné de la jeunesse catholique ou que certains d’entre eux ont produite en investissant les réseaux sociaux pour y exprimer leur opposition au mariage pour tous.

Aujourd’hui, comment rejoindre d’autres publics ?En répondant aux attentes et aux besoins concrets de cette génération,

notamment sur la problématique du logement. De plus en plus de diocèses ou communautés proposent des foyers ou colocations avec un loyer modéré, où étudiants et jeunes professionnels font l’expérience d’une vie commu-nautaire. Beaucoup d’initiatives se font jour en parallèle des anciennes structures établies. D’où l’enjeu, pour nous, de travailler à la synergie de tous les acteurs de la pastorale, car les jeunes expérimentent plusieurs enga-gements à la fois.

Quelle est la question qui préoccupe le plus les jeunes catholiques aujourd’hui ?“Comment être catholique dans un monde qui ne l’est plus ?” Et ce n’est pas une question facile quand on a peu de repères et qu’on est soi-même encore en train de se construire. Aussi, laissons-leur le temps de se chercher, sans les enfermer dans des catégories. ■

Gwénola de Coutard Pèlerin n° 6816 du 18/07/2013

SŒUR NATHALIE BECQUART

“Pour des jeunes, se déclarer catholique est un acte fort”

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Comment avez-vous découvert la vie consacrée et la congrégation dans laquelle vous vous êtes engagés ?Les Fils de la Charité étaient respon-sables de ma paroisse d’origine, à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). J’ai apprécié la simplicité de ces hommes très proches de leurs paroissiens. Leur authenticité et leur joie m’ont rejoint. Des cheveux blancs mais avec un grand sourire, cela fait envie ! C’est la joie qui séduit.

Comment s’est passée, pour vous et pour vos proches, l’entrée dans la vie religieuse ?Je travaillais dans la presse magazine. J’ai quitté le métier à regret, mais aussi avec le sentiment de passer à autre chose. Je me souviens de mon pot de

départ où tout le monde était triste. “Mais que vas-tu faire ?”, s’interro-geaient des collègues. Je leur disais : “Ne vous en faites pas…” Une cer-taine forme de sérénité commençait à se dégager.

Vos collègues et amis… leurs réactions ?J’ai été surpris que certains ne soient pas surpris. D’autres n’ont pas com-pris. Cela fait partie du renoncement : des ponts se coupent car les chemins deviennent trop différents. Quant à mon père, il m’a dit : “Je ne suis pas de ceux qui disent : “On manque de prêtres mais ne touchez pas à mon fils.”” Ce fut pour moi une sorte de bénédiction.

En rentrant dans la vie religieuse, vous avez aussi accepté une vie avec des personnes parfois beaucoup plus âgées…Dans ma communauté, le plus jeune a le double de mon âge. Mais on ne passe pas 100 % de notre temps en communauté, et nous rencontrons d’autres jeunes dans nos apostolats. J’ai évidemment gardé des amis de mon âge qui se sont mariés depuis… Ces rencontres m’aident aussi à me

structurer. Je pense que cela doit être plus dur, dans la vie contemplative, de vivre avec un frère qui a l’âge de son grand-père.

Ressentez-vous certains archaïsmes dans la vie religieuse telle que vous la vivez ?Aujourd’hui, avant d’entrer dans une communauté religieuse, la plupart d’entre nous ont pris un appartement, payé des factures, ont eu une vie affec-tive… Il faut que les supérieurs en prennent conscience. Et puis, nous sommes les fruits d’une génération marquée par un certain individua-lisme. Justement parce qu’on a eu une vie avant, on est capables de prendre des initiatives. Ce qui fait que, parfois, on peut se faire taper sur les doigts : “Tu aurais pu demander… On t’aurait dit oui, mais cela aurait été plus cor-rect de ta part…”

L’engagement à vie est-il possible ?L’engagement de nos anciens est important. Ils sont le signe visible que ce chemin est praticable, avec des hauts et des bas… J’ai beaucoup d’ad-miration pour ceux qui ont traversé les années 1960-1970, parfois les seuls de leur année de séminaire à être restés dans l’Église. ■

Recueilli par Clémence Houdaille la Croix, n° 40 177, 2 mai 2015,

Père Xavier : “C’est la joie qui séduit !”Pour Xavier Séclier, 36 ans, qui a prononcé ses vœux définitifs en 2006 chez les Fils de la Charité, la vie religieuse est une manière de s’épanouir autrement. “Si elle n’est pas un épanouissement, il faut arrêter tout de suite !”

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Une journée d’automne il y a huit ans, sur un boulevard parisien, le Christ a saisi ma vie. À plusieurs reprises, au cours des années et des semaines précédentes, il avait frappé à la porte de

ma mémoire qui l’avait délaissé à l’adolescence. Il restait au seuil et ne se lassait pas de voir la porte close ou refermée à peine entrouverte. Cet automne-là, il n’a pas non plus forcé l’entrée - jamais il ne le ferait. Patient, il a attendu que ma liberté, placée par elle-même dans une situation intenable, sous la pression de son souvenir, ne puisse faire autrement que de l’appeler. Mon cri ce jour-là fut entier.

“Du fond de leur esclavage, les fils d’Israël gémirent et crièrent. Du fond de leur esclavage, leur appel monta vers Dieu. Dieu entendit leur plainte ; Dieu se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob”. (Exode 2, 23-24).

Le délaissé était redevenu mon Dieu. Sous la conduite de sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897), rencontrée provi-dentiellement, il allait de plus en plus devenir mon Père. Allais-je être un enfant confiant ? La vie avec le Créateur va de commencements en commencements (Genèse 1, 1 ; Jean 1, 1). A 23 ans je souhaitais donner une forme pra-tique à cette vie nouvelle et déjà j’avais le désir d’une forme définitive. Peu à peu, je relisais ce jour d’automne comme un appel… La relation à Dieu m’attirant incessamment, pouvais-je mener une vie dont chaque moment ne soit pas référé à Dieu ? Le célibat, me semblait-il, permettrait à cette relation de se déployer avec un maximum d’intensité.

“Il y a des eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels pour le Royaume de Dieu. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne”. (Matthieu 19, 12).

J’ai donc après quelques années d’étude de cette possibi-lité, en concertation avec l’Église et ses pasteurs, décidé

de quitter mon travail de juriste dans une grande entreprise immobilière ; c’était à la fin de l’année 2011. J’ai rejoint une famille spirituelle du diocèse de Bourges pour y mener une vie contemplative. Deux ans plus tard, je percevais que je devais à cette communauté et à l’ensemble du peuple chré-tien de me proposer pour le sacerdoce. En effet, la com-munauté chrétienne, dans sa structure, comprend vitalement des prêtres. Ayant à priori les aptitudes et voyant les généra-tions sacerdotales se succéder, je ne pouvais me défausser : cette situation laissait transparaitre un appel de Jésus :

“Qui enverrais-je ?” (Isaïe 6, 8)

Depuis 2013 j’étudie au Séminaire. Avec d’autres jeunes hommes et sous la vigilance de prêtres aguerris, nous menons une vie de prière, d’étude et d’apprentissage de la vie paroissiale. En vacances, comme cet été, je retrouve le Berry et cette vie contemplative que j’ai choisie, faite de lectures d’auteurs spirituels, de travail manuel et de visites aux voisins. Ah ! J’oubliais la pêche à la ligne, sport rural favori des contemplatifs !

“Contemplant le bouchon au milieu de l’eau, ou l’eau autour du bouchon, le pêcheur devient contemplatif et doux” (Isaac Walton).

Il me reste à vous remercier, chrétiens du doyenné de Châteauroux, pour vos prières et vos dons que rendent mes études possibles. Puis-je en retour, être un pasteur digne de votre baptême,

“Jusqu’à ce que nous parvenions tous ensemble à l’unité dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude”. (Lettre aux Éphésiens, 4, 13).

Arthur Adrien, séminariste du diocèse de Bourges

Histoire de retrouvailles avec Jésus

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Au fil de ma réflexion sur les injustices de notre monde actuel et sur les enjeux du monde de demain, j’ai pris conscience de la nécessité qu’il y avait à combattre l’individualisme et le consu-

mérisme de notre société, autant sur le plan individuel que sur le plan collectif, et d’adopter un mode de vie durable et éthique. Estimant que je ne pouvais pas tenir un discours défendant ces idées sans les mettre directement en pratique, j’ai décidé, en plus de certaines résolutions personnelles, de chercher à m’investir dans une activité bénévole me permet-tant d’affronter la réalité et de donner un sens concret à ma réflexion. J’ai donc pris l’initiative, après avoir contacté plu-sieurs associations qui ont refusé mes services du fait de mon jeune âge, d’entrer en relation avec le Secours catholique. J’ai très vite été orientée vers la boutique solidaire “Côté Cœur Côté fringue”, située au 119 avenue de La Châtre à Château-roux, où j’ai été très bien accueillie par un groupe de béné-voles actif. En découvrant le fonctionnement du magasin, qui peut s’apparenter à une friperie vendant des vêtements d’occasion à très faible coût, et en participant à plusieurs gros projets menés par celui-ci, comme notamment tenir un stand à la foire-expo de Châteauroux, j’ai été très emballée par ce projet de boutique solidaire ouverte à tous. En effet, celle-ci permet selon moi de lutter contre le consumérisme, d’éviter le gaspillage et surtout de trouver des alternatives au financement des grandes firmes de l’industrie textile, qui ne respectent ni l’environnement, en déversant notamment des déchets toxiques dans des milieux naturels, ni les droits de l’homme, en n’assurant pas de salaire minimum vital à leurs employés, et en fermant les yeux sur le travail des enfants. La boutique fonctionne uniquement sur la base du bénévolat

et grâce aux dons de vêtements, de chaussures, de sacs, qui doivent être propres et en bon état. Ce geste, accessible à tous, permet de donner une seconde vie à des habits peu usés, qui s’entasseraient sinon dans des placards. Les acheteurs, qu’ils soient ou non dans le besoin, trouvent des vêtements variés et de bonne qualité à tout petit prix, tout en finançant des actions du Secours catholique. En effet, l’argent récolté par les ventes permet à l’association de mettre en œuvre de nombreux projets, comme notamment donner l’opportunité à des enfants défavorisés de partir en vacances ou encore sou-tenir des projets d’aide internationaux. La boutique solidaire incarne donc pour moi un certain idéal écologique et éthique. Ce système où rien ne se perd et qui bénéficie autant aux acheteurs qu’au Secours catholique est la preuve qu’il est possible de construire un monde différent de celui qui nous est proposé. M’engager pour ce projet est donc pour moi une façon, encore petite, de commencer à défendre des idéaux qui me sont chers, et en quelque sorte de quitter la théorie pour la pratique. ■

Marion Valay, 18 ans

LES JEUNES QUI SERVENT

Boutique solidaire “côté cœur, côté fringue”

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“Faites entendre votre cri !” dit le pape aux jeunes du monde entier.

C ette journée d’échange permettra à tous les acteurs et jeunes catholiques en Berry de se rencontrer et d’échanger pour que chacun puisse être entendu par

notre évêque ! Le diocèse pourra ainsi travailler avec les jeunes et pour les jeunes en 2017 - 2018.Nous vous attendons nombreux à ce rassemblement de jeunes de 16 à 29 ans.Pour participer à la préparation, nous vous proposons d’ani-mer un atelier de 40 min autour du thème du synode (les jeunes, la foi, le discernement vocationnel), à partir de la synthèse avec l’émission d’un document de retour diffusé

à la soirée. Votre proposition sera à nous retourner avec le nombre de participant maximum et elle sera proposée lors de l’inscription. Les réponses sont attendues à : [email protected] ■

DU 14 OCTOBRE 2017 À 11 H AU 15 À 12 H, À ISSOUDUN

Synode des jeunes en Berry

Au programme • Accueil des participants• Pique-nique• Atelier / carrefour• Soirée festive• Célébration de lancement le lendemain

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infos doyenné

En effet, j’étais entré dans un monde différent de celui du lycéen, j’avais le sentiment de vraiment entrer dans le monde des adultes mais sans pour autant en être pleinement un. Nos parents ont un

travail afin de faire vivre leur famille et en même temps, ils s’occupent de cette famille en élevant leurs enfants entre mille autres choses. Les prêtres mènent des actions innombrables, dédient leur vie pour Dieu et nous. Être chef scout d’une troupe (entre 15 et 20 jeunes de 12 à 17 ans et quatre assistants), cela forme à cette vie future parce que l’on doit alors apprendre à gérer les études, les amis, la vie familiale et la troupe. J’ai réellement appris à avoir une vie remplie tout en assumant chacun de mes engagements, chacun des aspects de ma vie. Et, de fait, je ne me suis pas ennuyé une seule fois. Je me suis aussi investi parce qu’il est nécessaire de le faire. On nous parle toujours des droits que nous avons mais rarement des devoirs sous prétexte que cela fait peur. S’investir, s’engager auprès de jeunes qui ont besoin de notre expérience fait partie de ces devoirs. Mais, en réalité, celui-ci est une vraie chance. La chance pour moi de permettre à de jeunes garçons de s’élever, de grandir, de devenir des hommes de confiance et stables, en définitive, de faire le bien. Cela a aussi été la chance d’apprendre énormément, à gérer des enfants de cet âge, à gérer un groupe, sans oublier l’obligation de rigueur, de sérieux et d’exemplarité qui m’ont permis de parfaire encore ce que j’avais reçu quand j’étais un jeune scout. En résumé, mon engagement au sein des Scouts d’Europe, je l’ai pris pour les scouts que l’on m’a confié, tout ce que je faisais au sein de la troupe était tourné vers eux. J’ai donné ce que j’ai reçu grâce à mes propres chefs qui eux aussi s’étaient investis et nous avaient alors permis de grandir. Mais, en donnant j’ai aussi, pendant 4 ans, beaucoup reçu. Indirectement et de façon imperceptible, je me suis formé, j’ai appris à devenir un adulte plus responsable, plus orga-

nisé. J’ai appris à reconnaitre et dominer les faiblesses qui auraient pu me porter préjudice plus tard dans mon métier ou ma famille. J’ai eu le droit de faire des erreurs et d’ap-prendre d’elles, une chance que le scoutisme offre à chacun de ceux qui acceptent de faire de nombreux efforts dans un esprit de service. ■ Guillaume Richard

LES JEUNES QUI SERVENT

Le scoutisme, une école de vie à tout âge

“Encore une histoire de scouts.Je n’ai malheureusement pas de bonnes nouvelles.Certaines unités se permettent d’emmener nos en-fants au milieu de nulle part, un champ, un bois, un ruisseau. Ils n’ont pas accès aux commodités ni aux facilités. Nos enfants sont obligés de construire leurs maisons à partir de quelques bouts de bois et de cordes, de se laver dans la rivière avec des savons sans produits chimiques pour ne pas polluer, de construire leur propre cuisinière et de cuisiner eux-mêmes, de dormir sur des lits en cordage qu’ils auront tressés, de marcher de longs kilomètres au milieu des campagnes et des bois, un sac sur le dos ou de porter ceux de leurs amis pour qui c’est trop, de supporter le soir de ne s’éclairer et de se réchauffer qu’au coin d’un feu de camp avec comme seule animation une guitare et des chants. Voilà ce que doivent supporter nos en-fants. Quand ils rentrent, je ne les reconnais plus… ils pleurent. Car rentrer est douloureux, parce qu’ils viennent de passer les 15 plus beaux jours de l’année, parce que leurs amis ne sont pas là, parce que c’était bien plus cool là-bas et qu’ici il fait trop chaud, et que la télé ça les saoule, et que le lit est trop dur.Je ne les reconnais plus parce qu’ils ont grandi, parce qu’ils ne sont plus exigeants, parce qu’ils ont appris l’entraide, le courage, la débrouillardise et qu’en fin de compte, pas besoin de technologie pour passer du bon temps. Je ne les reconnais plus parce qu’à table ils s’expriment, racontent, s’émerveillent…Dans 20 ans, ils en parleront à leurs enfants et les en-verront au camp, se souviendront et attendront avec impatience leur retour pour s’émerveiller à nouveau.Alors aujourd’hui, je dirai juste merci à ceux qui font de ces institutions des moments de vie merveilleux…”

Valérie Caillaba

Témoignage : Une maman raconte le camp scout de ses enfants

Guides et Scouts d’Europepour croquer la vie à pleines dents

Rentrée 2017-2018Renseignements

Louvettes et Guides (enfants de 8 à 17 ans)Cheftaines (plus de 19 ans) 06 68 65 30 09

Louveteaux et Eclaireurs (enfants de 8 à 17 ans)Chefs (plus de 19 ans) 06 65 43 35 71

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En entrant dans la vie étudiante, j’avais peur de m’ennuyer, de ne pas avoir un plus qui m’aiderait à sortir des études, qui m’aiderait à m’évader, etc. Je considérais aussi que l’on comptait sur moi et ce, depuis que j’ai prononcé ma promesse en tant que simple éclaireur.


Une page de vie se tourne. Après tant d’années passées à Ardentes, l’heure est venue de laisser la place au moment où je me retire à Châteauroux, comme prêtre en disponibilité.

Arrivé de Paris comme diacre permanent, aumônier mili-taire, ordonné prêtre par Mgr Pierre Plateau, j’ai été

nommé curé de la paroisse Saint-Vincent d’Ardentes, et de celle du Bon Pasteur de Velles. Par l’ordination qu’il a reçue, le prêtre (le curé de la paroisse dans sa fonction spécifique de responsable), est au service de l’Église et de son peuple.Il est le signe visible et rassembleur de la présence du Christ. Il enseigne l’Évangile, il célèbre les sacrements et tout spéciale-ment l’eucharistie, il aide les chrétiens qui lui sont confiés à vivre dans la fidé-lité à Jésus, tout en étant curé pour tous. Pour mener à bien sa tâche, le prêtre par-tage sa responsabilité avec de nombreux acteurs, fidèles bénévoles, qui prennent en charge la catéchèse, le catéchuménat, la liturgie (orgue et chants), les visites aux malades, la préparation aux baptêmes et aux mariages, l’accompagnement des familles dans la peine et la conduite des célébrations d’obsèques, l’entretien des

linges d’autel, celui de l’église, la déco-ration florale, la comptabilité, le secré-tariat, les permanences au presbytère etc. L’accueil prend une part importante dans les rencontres avec les laïcs. C’est le moment pour moi de dire un grand merci à celles et ceux qui auprès de moi ont assuré ces services sur les deux paroisses d’Ardentes et de Velles. Alors que le père Pascal Plouvin arrive dès le 1er septembre et prend en charge ces deux paroisses, c’est le moment où la communauté chré-tienne a besoin de se raviver et de rassem-bler ses forces. Contrairement aux curés des autres paroisses, j’assurais beaucoup de ces charges énumérées précédemment, ce que ne fera pas le Père Pascal Plouvin, ayant d’autres charges. C’est pourquoi, de bonnes volontés sont sollicitées et

appelées à rejoindre les chrétiens respon-sables des activités déjà existantes : le bon fonctionnement de la paroisse doit être un souci pour tous :“Si l’Église vous appelle à peiner pour le Royaume aux travaux de la moisson : Bienheureux êtes-vous !”M’éloignant d’Ardentes, je renouvelle à nouveau mes remerciements pour les services rendus par toutes les bonnes volontés. Le père Philippe Augé conti-nuera à rendre des services comme il le fait depuis tant d’années sur la paroisse du Bon Pasteur. Ensemble, qui que nous soyons, poursuivons la mission qui nous est demandée pour l’annonce de la Bonne Nouvelle, mission que nous confions à notre Seigneur par l’intercession de la Vierge Marie. ■

Chanoine François Pittino, curé de la paroisse Saint Vincent

d’Ardentes, curé de la paroisse du Bon Pasteur de Velles.

La mission s’arrête… et se poursuit

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ça se passe chez nousSAINT-VINCENT ET DU BON-PASTEURP A R O I S S E S D E

L’installation du père Pascal Plouvin, comme curé, aura lieu le dimanche 10 septembre à 11 h en l’église d’Ardentes et sera célébrée par le Père Eric Vinçon, nouveau vicaire général.

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C’est le nom d’une petite bourgade du Berry, située entre Bouesse et Chavin.Ce nom a une résonance un peu maléfique.

Est-ce pour cela qu’une lettre anonyme a dénoncé auprès de sa hiérarchie les agisse-ments de son maître d’école

qui avait enfreint aux règles du laï-cisme sur deux points :- Proposer une explication de texte sur un extrait d’un livre mondiale-ment connu : la Bible.- Réunir la chorale de l’école dans l’église qui est à proximité immédiate (50 mètres et sur le même trottoir). Cette église est fermée puisqu’il n’y a plus d’office célébré.L’inspection académique, au mois de février dernier, a suspendu l’ensei-gnant “à titre conservatoire” ; ce qui a déclenché un tollé chez les parents d’élèves qui, pour la plupart, appré-ciaient vivement cette personne.Une enquête s’en est suivie, une commission a été créée.L’instituteur considère qu’il ne s’est pas livré à un enseignement religieux mais qu’il a voulu éveil-ler ses élèves à l’importance du fait religieux. Lui-même avoue qu’il est non-croyant, non marié à l’église,

que ses enfants ne sont pas bapti-sés… Soulagement !Le vendredi 2 juin, l’inspecteur d’Académie a entériné la sanction : l’enseignant est muté… Un recours auprès du tribunal administratif va être engagé. Il y aura peut-être bien-tôt une jurisprudence Malicornay !Cette nouvelle nous rappelle les débats qui ont tourné autour de l’application de la loi de 1905, jusqu’après la guerre de 14-18, lorsque ont été édifiés les Monuments aux Morts : il ne fallait pas qu’une croix apparaisse sur le monument communal.

Après de longues discussions, un arrangement fut conclu : il n’y aurait pas de croix sur les monuments muni-cipaux mais ce serait admis pour les constructions effectuées dans les cimetières.Nous admirons la bonne intelligence de nos anciens de la petite commune de Jeu-les-Bois : le monument aux morts a été édifié DANS l’église.Lors des commémorations, les porte-drapeaux rentrent gaillardement dans l’église et ils ne sont pas tous d’an-ciens enfants de chœur. ■ Bruno de La Selle

Malicornay

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SAINT-VINCENT ET DU BON-PASTEUR

ça se passe chez nousP A R O I S S E S D E

Le Repaire, ancien château fort.

Ont reçu le sacrement de baptême

VellesRomane Colin-Rouvelou, Angèle Sommier-Courtes, Zoé Sommier-Perrot, Diego Dardillac, Lola Mathieu, Callum Dumont, Elyna et Maëline Emmrich, Elisa Bouchet, Elena Chevalier, Elodie Pascal, Mickaëla Lardeau-Konzolik

Ont reçu le sacrement de mariage

VellesFrançois Even et Odette Feliciano

Neuillay-Les-BoisDimitri Dardillac et Kelly Pineau

Ont reçu la sépulture chrétienne

ArdentesRobert Villaudiere, Marie-Madeleine Champigneux, Martine Delavaud, Gisèle Boureaud, Solange Frilon

ArthonPatrice Fleuret, Edmée Guilpin, Claude Charlemagne

EtrechetOlivier Prot, Pierre Chavarin, Jeanine Mirgaux

LuantOdette Camus

La PerouilleLiliane Vaillaud, Yvonne Rodet

Neuillay-Les-BoisPaulette Augros, Robert Feuillade, Yvonne Berroyer

Sassiérges-Saint-GermainMauricette Rogaume

VellesSimone de Montalembert

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P A R O I S S E S DE LA RÉSURRECTION ET DES SAINTS-APÔTRES

ça se passe chez nous

“Tu m’as séduit, Seigneur, et je me suis laissé séduire. Tu m’as maitrisé, tu as été le plus fort” Jérémie 20/7

Oui, tout commence par un acte d’amour. Très jeune, n’en parlant à personne, même pas à mes parents,

j’ai eu conscience de cet amour par-ticulier qui m’appelait à Le suivre de façon singulière. Oui, mais voilà… pour bien des raisons, je me refusais d’y répondre. De ce fait, je refusais de faire parti des mouvements : croi-sade eucharistique, cœur vaillant, et plus tard J.O.C. seule concession, être enfant de chœur, parce que les messes étaient ainsi plus attrayantes. Cependant, saisi par cet amour, je ne m’évadais pas de la prière : per-sonnelle, familiale, paroissiale. Mais je demeurais très indépendant. J’ai refusé d’aller au collège en 6e car répondre à un cursus collège-lycée me paraissait comme un début de réponse à cet appel… j’optais pour le certificat d’études primaires et pour un engage-ment dans un métier manuel.Le Seigneur est patient et Il a su me procurer en tous les domaines de bons conseillers et éducateurs, sans oublier de vrais amis. C’est dans ce réseau d’amitié que finalement je me suis déterminé à répondre à cet appel particulier en Église,

comme religieux et éventuellement comme prêtre.“Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis et vous ai institués pour que vous alliez et que vous portiez du fruit et un fruit qui demeure” Jean 15/16C’est au moment où mes ami(e)s s’orien-taient pour le mariage que je prenais la direction du séminaire. Un lieu et un temps de formation et de discernement. Là, j’ai bénéficié de bons soutiens, et j’ai pris conscience de l’audace du Seigneur à mon égard. Oui, le Seigneur est vrai-ment “gonflé” de miser sur moi…de me faire confiance, de me confier une mission. J’en suis toujours baba ! Prêtre depuis 50 ans, ordonné pour le service de l’Église dans le diocèse de Luçon au titre des Missionnaires de la Plaine, je vis une belle aventure d’amour. Ce ne fut pas toujours un long fleuve tran-quille. Cela tenait à moi surtout. Lui, toujours fidèle, a eu le dessus. Une aventure qui a commencé en Vendée au service d’une paroisse très pratiquante et généreuse, puis en plein mai 68 en aumônerie de lycée à Gap - (maintenant suivez bien) - en Vendée, accompagne-ment en secteur rural avec un MRJC en pleine crise- ministère paroissial à mi-temps, l’autre mi-temps prêtre au travail dans un atelier de construction de caravanes, Madagascar en divers ser-vices (séminaire, village de lépreux…), retour en France, mis à la disposition de

l’archevêque de Bourges ; divers minis-tères à Levet, Henrichemont, Aubigny sur Nère (participation au synode diocé-sain), Argenton sur Creuse - une année sabbatique et d’études en 2000-2001, Valençay-Chabris - service paroissial en Vendée, Maillezais, retour en Berry à Châteauroux, disponible pour le doyenné - depuis 2011 vicaire du père Bertrand Godefroy, actuellement dans l’attente d’être vicaire du père Stéphane Maritaud en septembre (17 nominations à ce jour) et ce n’est pas fini. Cette aven-ture je la vis avec bonheur en collabora-tion avec mes frères prêtres et les chré-tiens engagés ou non. Que de personnes rencontrées, que de situations diverses dans la mission ! Mission de révélateur d’amour : Dieu est amour.Prêtre, il m’est demandé de révéler cet amour par l’accueil, les rencontres, le temps passé ensemble solidairement… Par la célébration des sacrements reçus du Seigneur = amour donné et reçu.C’est du BONHEUR ! Depuis 50 ans, cela est possible parce - que le Seigneur dit : “Je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître” Jean 15/15.Ensemble, rendons grâce à Dieu ! ■

Michel Dugué, vicaire

28 JUIN 1967- 28 JUIN 2017

50 ans de sacerdoce

Eglise Notre-Dame Mariages : Etienne Chedal-Bornu et Marie Pansier, Benjamin Baron et Sandy Soria-Sanchez, Mathieu Sanguinetti et Jennifer Zachar�Baptêmes : Antoine Perrot, Maxence Mercier, Tristan Mouchet�Sépultures : Paul Joyeux, François Petit, Yvane Merlin, Madelaine Bentzen, Bernard Cherbonnier, Filomena De Iuliis, Jeanne Martinez,

Germaine Bridier, Robert Roger, Georgette Guérin, Serge Ligot, Mireille Hemery, Etienne Auger�

Église Saint-André Mariages : Jean-Louis Robinet et Cécilia Maréchal, Ludovic Magnifico et Chantal Meyer, Paul Guiblin et Laurie Berthet, Jérôme Dignoire et Vanessa Le Calvez, Cariney Kebolo Loutonda et Louange De Mie Koumatou

Baptêmes : Victor Moreau, Eliott Penin, Minelle Ibuna Santos, Jaeden Tchogolou, Candice Billard, Léa Garcia, Théa Hoareau, Aryanna Gaudin-Tassel, Rafaël Caillaud, May-Leen Jolly, Romane Tourte, Elie Denizot, Emma Robinet, Capucine Thuard, Aïnoa Guillou, Loukas Delinot, Victor FagetSépultures : Emilienne Faure, Maria Loureiro, Chantal Luyckx, Danielle Cherrier, Colette Parny,

Eliane Dumot, Odette Baudoin, Andrée Brisse, Jeannette Basset, Bernard Pellegrin, Annie Chauveau, Pierrette Hemery, Christophe Thevenon, Christine Rouet, Jean-Pierre Caillat, Lionel Haller, Christiane Montaner, Madeleine Bougnoux, Simone Baune, Jean-Claude Lebeau, Ludovic Sarrazin, Peppina Mura, Claude Bertin, Micheline Naunnay, Liliane Ducap, Manuela Dias, André Porcher

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DE LA RÉSURRECTION ET DES SAINTS-APÔTRESP A R O I S S E S

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Après l’accueil des partici-pants venus des diocèses d’Orléans et de Bourges, tous se sont rendus sur le

site clunisien de l’abbaye de Déols, grâce au film en 3D et à la visite du musée lapidaire, nous avons découvert l’imposante architecture, la grandeur et l’importance de cette abbaye béné-dictine, fondée en 917 et qui a compté jusqu’à 300 personnes, moines, jeunes élèves, frères convers et autres per-sonnes qui s’occupaient des travaux domestiques ! Au cours du Moyen Âge, on a compté plus de 8000 pèlerins par an ! Ensuite en l’église Saint Etienne

de Déols, Mgr Armand Maillard, évêque de Bourges et le père Michel Dugué, aumônier d’Espérance et Vie pour Châteauroux ont célébré une messe pour tous les conjoints défunts. Après un repas partagé très convivial, l’après-midi le Dr Mignot (respon-sable de l’équipe d’appui départe-mentale en soins palliatifs de I’Indre et président de l’association Kubler-Ross France) bien connu des pèle-rins d’Espérance et Vie de Lourdes, anima une conférence pleine d’intérêt sur le deuil et comment accueillir et accompagner les personnes en deuil qui nous rejoignent : “Une personne

en deuil est fragile et vulnérable…” ; “Dans notre société, nous sommes mieux accompagnés pour les moments joyeux que pour les moments malheu-reux…” ; “Accueillir avec délicatesse, humilité et bienveillance…”Un pot de I’amitié a clôturé cette jour-née. ■

Une journée interdiocésaine d’Espérance et Vie pour tous les veufs et veuves s’est déroulée le lundi 29 mai à la salle Regina à Déols, tout près de Chateauroux.

Pour tout contact M-Christine Sarlat 02 54 27 76 08 ou Mireille Neveu 02 54 35 12 69Rappel : Réunion mensuelle d’Espérance et Vie pour l’Indre tous les 1ers vendredis du mois à la Maison paroissiale, 33 rue du 14 juillet – salle Saint Paul à Châteauroux à 15 h.

BON A SAVOIR

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Église Saint-Jacques Baptêmes : Briana GrebertSépultures : Annette Godinet, Robert Lapoussat, Suzanne Segel, François Nadaud

Église Saint-Jean Baptêmes : Nathan Mba Ondo

Eglise Saint-Joseph Sépultures : Michel

Bourbon, Madeleine Bernardet, Pierre Claveau, Huguette Joly, Bernard Ponroy, Camille Camus, Bernard Bienvenu, Josette Penneroux, Boris Margueritat, Jacques Vanel�

Eglise Saint Pierre du Poinçonnet Mariages : Arnaud Lessale et Sabrina Reignoux, Anthony Zinck et Aurélie

Huguet, Bertrand Liot et Laurence Fauguet�

Eglise Saint Pierre du PoinçonnetMariage : Anthony Luce et Aurélie Désiré�

Baptêmes : Téo Frilon, Armando Montenegro, Baptiste et Elisa Evain, Gabin Jacquet, Margaux Chancerel, Victoire Chauvat�

Sépultures : Marie-Thérèse Girard, Robert Chatel, Pascal Granger, Nelly Boulé, Claude Hamon, Marie-Thérèse Rotier, Pierrette Thiebaud�

Eglise Sainte-Thérèse Baptêmes : Antonin, Jules et Mathis Loba, Marceau et Elina Jelodin, Loann Lunor-Bergame�Sépultures : Erna Gauthier�

Grandeur et importance d’une abbaye

Messe unique de “rentrée”le dimanche 17 septembreà 11 h à Saint-André.Installation du père Stéphane Maritaud, comme curé-doyen par Mgr Maillard.

JOURNAL DES PAROISSES DU DOYENNÉ DE CHÂTEAUROUXJOURNAL DES PAROISSES DU DOYENNÉ DE CHÂTEAUROUX

Le traditionnel pèlerinage de Déols se déroulait cette année encore lors de la fête de l’Ascension.

Après la cérémonie mariale et la procession dans les rues de l’ancien Déols, la messe solennelle était célébrée sur le site de l’Abbaye, sous un soleil généreux qui incitait à rechercher les ombrages.

Les chorales Sainte-Cécile et Sainte-Marie dirigées par Bruno Rousseau assuraient l’animation musicale. Pour concélébrer l’eucharistie avec le père Emmanuel, nous avions le plaisir de recevoir notre ancien curé, le père Eric Vinçon, qui exprima avec force ce que ce pèlerinage représente de nos jours pour les nombreux fidèles rassemblés :“Le miracle de Déols, il est là, devant nos yeux ! Il est là, autour de nous ! La mémoire est importante, et Dieu sait si nous devons transmettre aux enfants et aux jeunes tout ce qui a fait notre histoire ; mais le plus important est là, sous nos yeux : des chrétiens continuent de se rassembler dans ce lieu, ils continuent de marcher et de prier, et de chanter ; aujourd’hui des parents demandent le baptême de leur enfant, aujourd’hui des jeunes, après un temps de préparation, deviennent enfants de Dieu par le baptême ! C’est sans doute çà le miracle : ce lieu ressemble à un site archéologique, mais il est habité, vivant ; une communauté se rassemble et la Parole de Dieu

continue de retentir et l’eucharistie d’être célébrée, comme elle l’est depuis plus de 2000 ans dans notre Église.… Loué sois-tu Seigneur pour les grâces que tu nous donnes, et nous te redisons ce matin notre fierté d’être chrétiens !” ■ JFR

Pèlerinage à Notre-Dame des Miracles

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SAINTE-MARIE DE DÉOLS

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Vous vous êtes éloignés de l’Église et vous désirez la redécouvrir ; pratiquant occa-sionnel ou régulier, parents

d’enfants du catéchisme, vous aime-riez poser toutes les questions qui vous viennent à l’esprit concernant Jésus, la foi, la vie éternelle… vous cheminez vers le baptême ou la confirmation ou vous aimeriez découvrir ces sacrements. alors… Soupe et partage est bien pour vous ! Le père Emmanuel Souly et son

équipe vous invitent à les rejoindre en toute convivialité autour d’un bol de soupe pour un échange autour des Évangiles et de l’Ancien Testament et ce qu’ils peuvent apporter dans votre vie actuelle. Ces réunions destinées aux adultes se déroulent, sans engagement de votre part ni formalités, un mardi par mois de 19 h à 20 h 30, en s’appuyant sur un parcours d’initiation chrétienne “En chemin avec l’Évangile de Marc”. ■ Marianne Brossolasco et J.F. Reille

Déols : partage d’évangile autour d’un bol de soupe

Le prochain rendez-vous est le 26 septembre à la Salle Regina, 32 route d’Issoudun à Déols. Pour tout renseignement : 06 25 08 21 72 ou 02 54 34 43 62.

Pour les informations géné-rales, je vous renvoie au journal Contacts de juin-août en page 13. En ce qui concerne les trois premières années de caté-chisme, une réunion de parents se tiendra salle Régina (32 route d’Issoudun à Déols) mardi 12 septembre à 20 h.

CATÉCHISME

Le concert de Castel gospel lors de la brocante paroissiale.

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BaptêmesCoings : Noam Billet-Gascon, Cassandra Gascon , Gabrielle MercierDéols : Noé Tarlet, Théo Barbaud, Marceau Bénard, Inès Rollin, Malo Blanchard, Baptiste Chauveau, Gabin Chauveau, Mahiana Crotet-Lanique, Lenny Charlotte-Cleria, Nolann Charlotte-Cleria, Paco Charlotte-Cleria, Louise Bougrab, Ninon Diard-Printems, Paul Michelon, Monna Paris, Charlotte Roger-Glotin, Jules Venault, Maël Dalleau, Côme Leconte-Jolivet, Dorian Danchot, Myla Mesmin, Jaden Zakei, Sacha Litaud, Arthur Mathalou, Nohan Pierrat-Aufrère, Louis Bertrand,Maelwenn Couloumy, Timéo Godard, Lyara Durand, Louna Chavenaud, Naïzon Surcin, Eléa Boutaud, Sofia Therin-Coelho, Maxence Loureiro, Tigan Bilaine, Clémentine Ouvry, Lia Bayard, Julia MerMontierchaume : Mélina PerretNeuvy-Pailloux : Raphaël Caudrelier - Mathis Ron

MariagesDéols : Clément Pogoda et Claire Brunelli, Vincent Riffet et Caroline Beaudouin, Arnaud Daynac et Virginie Weisse, Jean Célestin Kabore et Hélène Kienon, Benoît Autissier et Diarra N’Diaye, Clément Berlu et Fanny MénardDiors : David Aubard et Aurélie BrouardMontierchaume : Pierre-Olivier Pinault et Lucie Chartier

ObsèquesCoings : Irène Massereau, Jocelyne Nonin, Solange DelanneauDéols : Francine Richard-Piat, Micheline Baronnet, Michel Pierry, Rolande Paquerault, Simone Landureau, Marie-Louise Larose, Aline Renault, Sophie Allely, Jeannine Anceaux, René Petipez, Omer Caccavelli, Lionel Debray, Jean-Claude Montaner, Christiane Gatesoupe, Ginette MontanerDiors : Yves Saint GillesMontierchaume : Madeleine AuguetNeuvy-Pailloux : Jacques Couvrat, Madeleine Duclos, Marc Soidet, Ginette Coquelet, Roland Villemont�

CALENDRIER DES MESSESCoings Déols Diors Montierchaume Neuvy-Pailloux

SeptembreDimanche 3 9 h 45 11 h 15Dimanche 10 9 h 45 Sur le site de l’AbbayeSamedi 16 18 hDimanche 17 9 h 45 11 h 15Dimanche 24 10 h 30 Rentrée paroissialeOctobreDimanche 1er 9 h 45 11 h 15Dimanche 8 9 h 45 11 h 15Samedi 14 18 hDimanche 15 9 h 45 11 h 15Samedi 21 18 hDimanche 22 9 h 45 11 h 15Dimanche 29 10 h 30 messe paroissialeNovembreMardi 31Toussaint anticipée

18 h 30

Mercredi 1er Toussaint

9 h 45 11 h 15

Jeudi 2 18 h 30 Commémoration des fidèles défunts

Dimanche 5 9 h 45 11 h 15Samedi 11 11 hDimanche 12 9 h 45 11 h 15Samedi 18 18 hDimanche 19 9 h 45 11 h 15Dimanche 26 9 h 45 11 h 15

L'an dernier, nous vous fai-sions part des changements qui allaient s'opérer dans la

préparation des baptêmes sur notre paroisse afin de mieux accueillir et de mieux accompagner les familles dans cette belle démarche. Après une année de travail, l'équipe en charge de cette réflexion est en mesure de vous présenter le fruit de son travail et les décisions qui en découlent. Toutes les demandes seront toujours faites auprès de l'accueil paroissial et le Père Emmanuel confirmera la date du bap-tême en concertation avec la famille.Un délai de 3 mois est demandé.

Les nouvelles étapes1 - Rencontre avec le prêtre.2 - Accueil des futurs baptisés et de leurs familles au cours d'une des messes célé-brée sur la paroisse, pour présenter le futur baptisé à la communauté qui l’inté-grera dans sa prière.3 - Journée de préparation au bap-tême obligatoire, soit un samedi soit un dimanche ; cette journée, regroupant plusieurs familles, verra l'alternance de temps conviviaux et de temps de réflexion et partage. Cette nouvelle formule va se mettre en place progressivement et pren-dra effet à partir de janvier 2018. ■ Martine Feuillet

Préparation au baptêmeComment accueillir les parents demandant le baptême de leur enfant ? Comment réfléchir avec eux sur le sens de ce sacrement ? Comment annoncer la foi ?

La permanence paroissiale se trouve au 32, rte d’Issoudun à Déols. Tél. : 02 54 34 43 62 Courriel : [email protected]

ACCUEIL PAROISSIAL


Depuis de nombreuses années, nous prions dans nos églises pour les vocations.

Avoir la vocation autre-fois cela signifiait être appelé pour entrer dans les ordres. Mais aujourd’hui,

qu’est-ce que la vocation ? Quand on nous a demandé de préparer de jeunes parents qui demandaient le sacrement du baptême pour leur enfant, nous avons pris cela comme une mission, une participation au ser-vice de l’Église. Cette demande, nous l’avons reçue avec de l’appréhension

et surtout des craintes : serions-nous capables ? Que pouvons-nous appor-ter ? Où trouverions-nous le temps ? Pourquoi nous ?… Forts du soutien de l’équipe que nous allions intégrer et de la présence de l’Esprit saint nous nous sommes lancés dans cette aventure ! Et finalement si c’était notre vocation, la voie que le Sei-gneur a tracée pour nous au sein de son Église ? Chacune des rencontres, lors de ces préparations au baptême (aussi bien en rencontre individuelle par couple que lors des modules de préparation collective), fait gran-dir notre foi, notre espérance. Nous

envisageons l’avenir de l’Église, les braises sont bien là, il nous faut souffler dessus pour que la flamme se ravive et que nos églises se rem-plissent de jeunes parents et d’enfants le dimanche. Nous avons tous notre place, notre vocation : du ménage de l’église à la préparation au baptême, du fleurissement de l’église à la cho-rale, de la célébration des obsèques à la catéchèse, de la préparation au mariage à l’aumônerie…Venez et acceptez votre Vocation ! Engagez-vous, ne craignez pas ! ■

Emmanuelle et Benoît Philippon

“Avoir la vocation”

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SAINT-GILDAS

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Eglise Saint-Christophe – ChâteaurouxMariages : Sébastien Masseron et Karine Lacot, Romain Vuaillat et Charlotte Robert, Romain Crigny et Sylvie Torset�Baptêmes : Suzy, Nina et Lou Migeon, Jules Enjourant�Sépultures : Jeanne Fleuret, Marcel Cogné, Jean Guegan, Jean-Claude Maillard, Marie Ziolkowski, Margaret Bourel, Yvonne Fouré,

Eglise Saint-SébastienVilledieu-sur-IndreMariages : Clément Massenet et Julie Guillon�Baptêmes : Pauline Ferré, Loann Pinoteau, Margaux Miot, Noélie Loup, Noa Massenet, Elyna Garnier-Grden, Théo

Bagot, Alphonse Thomas-Bayard, Célian Rousseau, Alyssa Richard, Maxence Lebesle, Clara Lavaud, Korentin Goyer, Anatole Malassenet-Vaunois, Nicolas Guillon-Bonvalet, Inès Risterucci, Maëlyne Labaye, Eden Besnard, Esmée Didelot�Sépultures : François Guillon, Claude Sembeille, Domingos Bras, Suzanne Thibault, Georges Mijoint, Didier Jourdain�

Eglise Saint-Maur – Saint-MaurMariages : Thomas Dudefant et Aurélie Michaud�Baptêmes : Lys Meyer, Johan et Mahé Lamamy, Manon Becamps, Gabin Moncorgé, Chloé Villemont�Sépultures : Irène Soing, Gérard Gobert, Marthe Raymond, Pierre-Gabriel Borgeais�

Eglise Saint-Vincent – VineuilBaptêmes : Lola Tourte, Noam Fresnay, Adam Bouchardon�Sépultures : Guy Mauchien, Jean-Claude Lepage�

Eglise Saint-Sulpice – NiherneMariages : Christophe de Minguine et Valérie Ochojna�Baptême : Sacha Maréchal�Sépultures : Daniel Huet, Thérèse Rouet,

Eglise Saint-Christophe – ChezellesBaptêmes : Martin Iweins�Sépultures : Colette Lavaud�

Eglise Saint Martin – VillegongisBaptêmes : Lila Giraud�

Toute vocation dans l’Église est un appel du Seigneur. Elles sont nombreuses ces vocations et j’en rends grâce à Dieu chaque jour.

Vocations baptismales, voca-tions diaconales, vocations religieuses, vocations sacer-dotales. Il n’y pas une voca-

tion supérieure à l’autre ; elles sont toutes au service du monde, de nos frères et sœurs, au service de l’Église. Parmi toutes ces vocations, il y a des

vocations spécifiques : celle du sacer-doce en est une. Pour le service de l’Église, par l’effusion de l’Esprit saint et par l’imposition des mains de mon évêque, je suis devenu, malgré ma pauvreté, prêtre de Jésus-Christ. Par mon célibat voulu et accepté, je veux être totalement donné au Christ et disponible pour le service de mes frères. Pour l’eucharistie et le sacre-ment du pardon, je veux pouvoir don-ner l’amour du Seigneur, un amour qui nous ressuscite. “Être heureux de n’être rien pour que Dieu soit tout” :

voilà tout ce qui motive ma vie. Si Jésus avait trouvé quelqu’un de plus pauvre que moi, il l’aurait fait.Ma vocation sacerdotale, vécue avec mes sœurs et frères baptisés est pour moi une nouvelle occasion de rendre grâce à celui qui est le timonier de la barque de Pierre : l’Église.Avec Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus, j’affirme : “Ma vocation, je l’ai enfin trouvée ! Ma vocation c’est l’amour”. ■

Père Jean-François Breton

Les vocations : ma vocation

La préparation et le service sont assurés par les bénévoles ainsi que par des personnes de différentes origines et

cultures qui confectionnent des plats aux saveurs de leurs pays. Ces repas ont donc toujours un thème : cuisine de pays lointains ou de provinces de France. Parmi les repas servis ces

derniers mois : menu réunionnais, espagnol, lyonnais, brésilien… Et pour les mois à venir : arménien, alba-nais, ou autre… Les repas ont lieu à 12 h 15, et on peut être libéré à 13 h 30 si on travaille après. Les convives paient 10 € , vin non compris. Le bénéfice sert à financer des projets soutenus par le Secours catholique, notamment en République de Centre Afrique, ou ponctuellement une action locale. Ainsi le bénéfice du repas du mois de juin dernier a aidé des per-sonnes de Châteauroux à participer au Voyage de l’Espérance organisé à Lourdes : le groupe a été hébergé à la

Cité Saint-Pierre et a pu vivre 5 jours de fraternité et de découverte du mes-sage de la Sainte Vierge à Bernadette.Les repas ont lieu au Centre Saint Jacques, 8 rue Stéphane Mallarmé à Châteauroux. Attention, nombre de places limité ! Pour être informés des dates des repas tout au long de l’an-née, envoyez dès maintenant un mail à l’adresse : [email protected]. Parlez en aussi à vos amis.Bienvenue aux personnes qui partici-peront aux prochains repas conviviaux et soutiendront ainsi les actions du Secours catholique. ■ Agnès Doucet

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L’équipe du Secours catholique organise tous les deux mois environ des repas conviviaux au profit de l’Aide Internationale.

“L’heure vient où les vrais adorateurs adoreront le Père et l’esprit en vérité : tels sont les adorateurs que recherche Le Père”. (J 4 :23)

D ans notre adoration, nous cher-chons simplement à prier, à vivre notre relation à notre Père.

Ce R.V. hebdomadaire est un temps de rupture d’avec notre quotidien. Dans la chapelle de l’église Notre-Dame qui lui est dédiée, nous nous retrouvons souvent seuls, mais aussi avec d’autres. Nous faisons partie d’une belle chaîne d’ado-ration, en croisant celle ou celui qui prie avant ou après nous, ou en compagnie de personnes de passage. Au cours de ce temps de recueillement, nous pou-vons rester en silence, lire la Bible, les

psaumes, écrire nos pensées intimes ou nous reposer. Nous tournons notre regard vers Dieu. Dans ce tête à tête simple et beau, nous lui exprimons nos demandes, nos limites, nos difficultés, ou rendons grâce pour les personnes mises sur notre route. Nous arrêtons de regarder vers l’ex-térieur, pour vivre une relation de prière et d’espérance. Adorer, c’est vivre un temps d’approfondissement personnel et un temps de pensée pour les autres.

L’ouverture à soi-mêmePrier devant la saint sacrement, c’est respi-rer. Avec l’adoration, nous nous ouvrons à la vie, comme la fleur a besoin de la pluie et du soleil pour vivre. L’adoration, c’est recevoir la paix de notre Seigneur présent à nous dans le tabernacle. Nous rentrons, progressivement en relation avec lui par notre silence et nous nous échappons aussi. Fais Seigneur que je ne reste pas

tiède, que le feu vienne en moi, réchauffer mon cœur, pour me tourner vers Toi.

L’ouverture aux autresPersonnellement, je vis mon temps d’adoration le lendemain de visites faites à des personnes vivant en maison de retraite, dans le cadre de l’Aumônerie. Moi qui suis impuissant à les soulager, je garde le souvenir de leurs visages, de leurs paroles et peux confier à Dieu, avec bonheur, leurs situations doulou-reuses. L’adoration, c’est le Seigneur qui se donne à moi pour me rendre à moi-même et en me rendant à moi-même, il me permet de m’ouvrir aux autres. Nous avons toujours besoin de “sang neuf”, de trouver de nouveaux adorateurs. Faites en l’expérience ! Essayez ! ■

L’adoration

François et Anne Soulé 02 54 27 89 93 ou 06 30 04 18 01

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Mon prochain

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. * »

* Évangile selon saint Luc, chapitre 10, verset 27.

Quand quelqu’un a besoin d’aide, à nous de trouver les gestes ou les paroles qui peuvent le réconforter.

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JOURNAL DES PAROISSES DU DOYENNÉ DE … · [email protected] SARL RENAUD ... Tél. : 02 54...

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