Journal des paroisses de l’unité pastorale sainte-Claire · PAROISSES VIVANTES I uNITé...

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Arconciel – Bonnefontaine – Ependes – Marly – Praroman – Treyvaux / Essert > TéMOIGNAGE : Le sacrement des malades ............................................................................... P. 03 > JEUNES : En voyage à Rome avec les servants de messe de l'UP ....................................... P. 04 > UNITé PASTORALE : Carême 2014 ................................................................................................. P. 12 > ARCONCIEL : Un parcours de Confirmation intergénérationnel ....................................... P. 14 > BONNEFONTAINE : Patrick Folly, 20 ans de direction du chœur mixte ........................... P. 16 Nos aînés, des passeurs de la foi > Eclairage en pages 8-9 N o 1 > Mars-avril 2014 JOURNAL DES PAROISSES DE L’UNITÉ PASTORALE SAINTE-CLAIRE VIVANTES PAROISSES

Transcript of Journal des paroisses de l’unité pastorale sainte-Claire · PAROISSES VIVANTES I uNITé...

Arconciel – Bonnefontaine – Ependes – Marly – Praroman – Treyvaux / Essert

> témoignage:Lesacrementdesmalades............................................................................... P.03> Jeunes:envoyageàRomeaveclesservantsdemessedel'uP....................................... P.04> unitéPastoRaLe:Carême2014................................................................................................. P.12> aRConCieL:unparcoursdeConfirmationintergénérationnel....................................... P.14> Bonnefontaine:Patrickfolly,20ansdedirectionduchœurmixte........................... P.16

Nos aînés, des passeurs de la foi> Eclairage en pages 8-9

No 1 > Mars-avril 2014

Journal des paroisses de l’unité pastorale sainte-Claire

V I V A N T E Sparoisses

éDITO

PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 201402

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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lors d’une célébration de sépulture pour une personne âgée, je prends souvent le texte de l’Apocalypse de

saint Jean 14,13 : « Heureux  ceux  qui  meurent  dans  le  Sei-gneur ! Qu’ils se reposent de leurs fatigues, car leurs œuvres les  suivent » ou je dis : « C’est  une  bibliothèque  vivante  qui s’en  va » ! Lors de la messe célébrée le 19 novembre 2013 à la maison Sainte Marthe, le pape François proclamait : « Nos grands-parents sont un Trésor ! »

Pensons à nos grands-papas et à nos grands-mamans, à nos aînés dans les foyers de notre Unité pastorale en nous rappelant leur productivité, leur position sociale en tant que leaders et guides dans les domaines de la spiritualité et de la sagesse traditionnelle ; ils restent toujours et encore le Tré-sor de notre société. Nos aînés ont eu un rôle crucial dans la transmission des mœurs, des valeurs et de la foi à l’époque des persécutions. Ils étaient des Passeurs  de  foi. Mais, au-jourd’hui, plutôt que d’être valorisés par leur contribution active, les aînés se retrouvent souvent isolés au sein même de leur propre communauté. Avec l’avènement des commo-

dités modernes – internet, gadgets élec-troniques – et des nouvelles structures familiales, les aînés n’ont que peu d’occa-sions de transmettre leur foi aux jeunes et à leurs petits-enfants. Les jeunes vivent dans une société de zapping et les aînés ne se sentent pas vraiment de leur monde. C’est très difficile pour les grands-parents d’accepter que leurs petits-enfants ne soient pas baptisés, catéchisés et refusent tout engagement religieux ! Que faire face à ce manque de dimension spirituelle ? Jésus nous ap-prend qu’il n’y a pas de vie humaine sans confiance, car la foi, c’est l’acte élémentaire de la confiance. Alors, Aînés, pla-çons les jeunes dans notre cœur, dans notre vie, dans nos prières et faisons-leur confiance !

Un grand merci à nos aïeux d’avoir contribué à l’histoire, à la doctrine et à la transmission de la foi : un chemin de liberté vers le bonheur promis.

Abbé Robert Nîem

Nos aînés : un trésor, une bibliothèque vivante

Editeur : Saint-Augustin SA, 1890 Saint-Maurice Coordinatrice : Chantal Sciboz, Rte d’Arconciel 21, 1733 Treyvaux

Equipe de rédaction : Joël Bielmann, JB – Pierre Bourguet, PB – Rémi Kilchœr, RK – Marie-Claire Python, MCP – Lucette Sahli, LS – André et Monique Schafer,

AMS – Chantal Sciboz, CS Maquette : Saint-Augustin SA Photo de couverture : Gilberte et Marcel Mauron et leurs petits-enfants – Photo : Monique Schafer

l’unité pastorale Sainte-claire

Répondance

Arconciel : Diacre J.-Pierre Overney, 026 413 16 33

Bonnefontaine : Abbé Robert Niêm, 026 413 03 34

Ependes : Abbé Robert Niêm, 026 413 03 34

Marly : Abbé Dariusz Kapinski, 026 413 08 75

Praroman : Abbé Dariusz Kapinski, 026 413 08 75Treyvaux / Essert : Abbé Robert Niêm, 026 413 03 34

Présidence des Conseils de communauté

Arconciel-Ependes : Lucette Sahli, 026 413 36 62

Praroman-Bonnefontaine : Marie-France Kilchoer, 026 413 37 31

Marly : Florence Schornoz,026 436 21 81

Treyvaux / Essert :Isabelle Quartenoud 026 413 36 88

Présidence des Conseils de paroisse

Arconciel : Francis Python, 026 413 45 43

Bonnefontaine : Gérard Repond, 026 481 23 84 / 079 743 02 19

Ependes : René Sonney, 026 436 33 03

Marly : Marcel Petignat, 026 436 35 76

Praroman : Benjamin Brülhart, 026 413 26 15

Treyvaux / Essert : Murielle Sturny, 026 413 11 54

L’Equipe pastorale Curé-modérateur : Abbé Dariusz Kapinski, Rte de la Voos 4, 1724 PraromanCuré in solidum : Abbé Robert Niêm, La Pala d'Amont 12, 1731 EpendesDiacres : Jean-Félix Dafflon, Jean-Pierre Overney Agentes pastorales : Jeanne d’Arc Mukantabana, Françoise Marty, Lucette Sahli, Violetta Kunka Présidence du CUP : Florence Schornoz

Secrétariat pastoral de Marly – lundi à vendredi – 8h30-11h30 / 13h30-17h30 – 026 436 27 00 Rte de Fribourg 18, 1723 MARLY – [email protected]

Secrétariat paroissial d’Arconciel, Bonnefontaine, Ependes, Praroman, Treyvaux-Essert – les lundi, jeudi et vendredi matin, de 8h30 à 11h30, 026 413 12 64 – Rte de la Voos 4, 1724 Praroman – [email protected]

Site Internet : www.paroisse.ch

SAcREMENTS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

03PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 2014

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le sacrement des maladesQue signifie le sacrement des ma-lades ?

Autrefois, on parlait d'extrême-onction, de dernière onction. Ce geste était destiné aux mourants pour les accompagner lors de leur passage vers la mort.

Depuis la fin du XXe siècle, l'Eglise catholique a renoué avec une tradi-tion plus ancienne : l'accompagnement des derniers moments, c'est d'abord l'Eucharistie reçue en viatique comme nourriture pour la route.

Le sacrement des malades est un sacrement pour recevoir la force de Dieu et pour vivre en espérance. Les personnes éprouvées par la maladie et la souffrance vivent une crise à la fois physique et psychologique. Elles ont besoin de se sentir soutenues, écou-tées et accompagnées. Dans la plupart des paroisses, on a mis en place un service évangélique des malades pour remplir cette mission. Notre Unité pas-torale Sainte-Claire offre ce service par les Visiteuses et Visiteurs de la Pasto-rale de la santé.

Le sacrement des malades est un signe qui témoigne de la sollicitude du Christ et de son Eglise à l'égard des malades. Il est fait de gestes concrets destinés à aider la personne malade à retrouver la paix avec elle-même, avec les autres et avec Dieu. Dès ses com-mencements, la pratique de l'Eglise s'appuyait sur un passage de la lettre de saint Jacques : « Quelqu'un  d'entre vous  est-il  malade ?  Qu'il  appelle  les presbytres  de  l'Eglise  et  que  ceux-ci prient  sur  lui  en  l'oignant  d'huile  au nom  du  Seigneur.  La  prière  faite  avec foi sauvera le malade et le Seigneur le rétablira. S'il a commis des péchés,  ils lui seront pardonnés. » (Jc 5, 13-16)

La tâche du prêtre est donc de prier sur le malade et de l'oindre d'huile. En faisant cette onction, il fait appel à la protection du Seigneur. « Ils agissent à la fois sur le commandement de Jésus et  en  vertu  de  sa  toute-puissance  et de  sa  force.  Tandis  qu'ils  oignent  le malade d'huile et prient sur lui... le Sei-gneur lui-même est présent. Quand les presbytres invoquent le Seigneur, c'est la  toute-puissance  de  Jésus  qui  guérit les malades. » (Anselm Grün)

Les éléments les plus importants de l'onction sont l'imposition silen-cieuse des mains et l'onction avec l'huile d'olive consacrée et donnée au front et aux mains des malades. – Sur notre front, parce qu’il représente nos pensées, nos décisions, nos sen-

timents. Sur nos mains, parce qu’elles symbolisent l’action. Le sacrement de l’Onction des malades a pour but de conférer une grâce et une force au chrétien en souffrance. Il est signe de la tendresse de Dieu pour la personne qui souffre.

Dans notre Unité pastorale Sainte-Claire, le sacrement sera donné aux personnes malades et / ou âgées di-manche 2 mars à 10h aux messes de Praroman et du St-Sacrement à Mar-ly, mardi 4 mars à 16h, au Home des Epinettes à Marly, mercredi 5 mars, à 17h15, au Foyer Saint-Camille à Marly et jeudi 6 mars, au Home des Peu-pliers, à Oberried, à 17h.

Abbé Robert Niem

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PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 201404. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

En voyage à Rome avec les servants de messe de l’uP

Après la belle expérience de 2009, un nouveau voyage à Rome destiné aux servants de messe de l’UP a pu être mis sur pied : l’aventure s’est déroulée la seconde semaine des va-cances d’automne 2013 (27 octobre – 2 novembre). Retour sur cette semaine ensoleillée et mémorable dans la Ville éternelle en quelques flashes signés par les participants.

Dimanche et lundiA 17h, sur la place du St-Sacrement,

les 71 participants au voyage sont là, on sent l’excitation du départ ! Ciao a tutti ! Bien que la nuit dans le car ait été longue et inconfortable, au réveil nous y sommes ! L’air est doux ; Rome nous voici ! Petit déjeuner dans le Cirque Maximus et formation des groupes : chacun reçoit un foulard coloré pour nous reconnaître. Première visite : le Colisée ! Un monument grandiose, les appareils photo crépitent. Au menu du dîner, de délicieuses pizzas ! Et les vi-sites de la Rome antique s’enchaînent, avec le Forum, le Palatin et le Colisée. Il est temps que le car nous ramène vers notre hébergement de la semaine : la Casa San Gabriele, en dehors de la ville.

Cette première journée fut géniale, mais aussi fatigante !

MardiAprès une bonne nuit de repos,

départ pour les Catacombes de St-Ca-lixte. Un guide nous explique l’histoire des premiers chrétiens dans ces lieux sombres et plutôt frais ! De retour au soleil, nous avons une messe dite par Père Dariusz. Puis nous allons visiter une immense et très imposante cathé-drale : la Basilique de St-Paul-hors-les-Murs. Une frise représentant chacun des 287 papes orne le plafond ! Petit dé-tour ensuite par Castelgandolfo : ah ! les glaces italiennes, incomparables !

MercrediJournée autant religieuse qu’ins-

tructive : nous commençons par le Vatican et l’audience papale. Nous sommes 100'000 personnes sur la place St-Pierre ! Dommage de ne pas avoir pu voir le pape François de plus près, au moins, on l’a vu en vrai ! Chaque groupe part ensuite de son côté visi-ter la Basilique St-Pierre : les décors et l’immensité de l’église nous laissent sans voix. Pour finir cette journée, un autre privilège nous est offert : visiter

la Garde suisse ! Quel super souvenir, grâce à nos deux charmants hallebar-diers-guides Simon et Nicolas.

JeudiAprès une heure d’attente, les

portes des musées du Vatican s’ou-vrent à nous : musée égyptien, des cou-loirs avec des cartes très anciennes, de somptueux tableaux ! Enfin, au bout de ce dédale de peintures et de sculp-tures, nous pénétrons dans la sublime Chapelle Sixtine ! L’après-midi, les plus courageux escaladent les 514 marches de la coupole de Saint-Pierre : quelle vue splendide de Rome depuis la ter-rasse sommitale !

Vendredi et samediC’est déjà le dernier jour ! Au pro-

gramme places, fontaines et shop-ping ! Après avoir lancé une pièce dans la Fontaine de Trévi, nous arpentons encore quelques jolies rues avant une dernière pizza ! Le car nous emmène dans la nuit. Au matin, nous terminons notre périple en beauté avec toute l'équipe, au complet ! Mais quelle froi-dure en Suisse !

Les servants de messe de l’UP

jEuNES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

05PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 2014

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ICahier romand de Paroisses Vivantes, Saint-Augustin SA, mars 2014

ConnAISSez-vouS…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Fabrice Hadjadj : « Il faut être incarné »Juif, de nom arabe, de confession catholique, de langue française, comme il se définit lui-même, Fabrice Hadjadj prépare les 10 ans de l’Institut européen Philanthropos à Fribourg.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Vous avez un parcours atypique… « Juif de nom arabe, de confession catholique et de langue française »…

J’affirme par là mes héritages. La grande erreur de notre temps, c’est d’oublier que l’individu est d’abord un fils, et qu’il a reçu avant de pouvoir donner. Ma conversion est de cet ordre. Rien de volontariste. Au contraire. J’étais totalement antichrétien au départ, aussi bien du fait de mon origine juive que de mon laïcisme fran çais et de mes préférences littéraires (Nietzsche, notamment)… Puis, grâce à Léon Bloy, auteur cité par le pape François au lendemain de son élection, et surtout grâce à la grâce, j’ai découvert la radicalité du Christ. Jamais je n’aurais cru en arriver là. La vie est tout en surprises. De là vient mon assurance. Si moi je suis devenu chrétien, le plus opposé au christianisme peut aussi le devenir.

Pourquoi avoir repris la direction de l’Institut Philanthropos à Fribourg ?

Je n’ai jamais eu d’ambition directoriale. Je suis un cher-cheur, j’aime être parmi les étudiants. Trois raisons m’ont fait accepter cette charge. La première, c’est que depuis le début de l’Institut, j’y avais enseigné avec un rare plaisir, à cause du climat singulier qui y règne, mêlant chaleur, liberté, désir d’une vérité concrète. La deuxième raison, c’est que la demande éma-nait de Nicolas Buttet et que cela m’apparaissait comme une grâce de répondre à l’appel d’un homme comme lui. Enfin, j’ap-partenais déjà, à distance, à une famille spirituelle de Fribourg. Je dois mes plus grandes illuminations métaphysiques aux livres de Charles Journet, du Père Emonet et du cardinal Cottier.

En ce mois de mars, Philanthropos fête ses 10 ans. Comment voyez-vous son évolution ?

Au départ, il y avait une double défiance vis-à-vis de l’Insti-tut : d’une part, à cause du lien avec Eucharistein, communauté nouvelle ; d’autre part parce que Philanthropos, en raison de

son recrutement, faisait figure d’enclave française (alors que le projet est parti de profes-seurs valaisans et fribourgeois). Depuis, les choses ont changé. Notre évêque Charles More-rod, théologien exceptionnel, a très bien compris l’urgence et l’enjeu d’un Institut comme le nôtre. De plus, avec ma femme et mes six enfants, j’ai choisi de vivre ici et d’appartenir à ce diocèse. Si Philanthropos est le lieu où l’on pense à partir du mystère de l’Incarnation, nous ne pouvons pas faire l’écono-mie d’une incarnation locale. Et si Philanthropos propose l’in-

telligence de la vérité dans une vie de frater-nité, nous ne pouvons pas ne pas nouer des liens d’amitié avec les personnes alentour.

Personnellement, je suis profondément marqué par les trois grands théologiens du XXe siècle, qui sont tous Suisses, curieusement : Charles Journet, Karl Barth et Hans Urs von Bal-thasar. Et puis, je place les romans de Ramuz au sommet de la littérature.

Philanthropos a enrichi son programme de cours de théâtre. Pourquoi ?

Il faut que la pensée parte de l’expérience et se vérifie dans le quotidien. Ce qui permet d’abord cela, à Philanthropos, c’est la vie en communauté d’étudiants qui résident sur place, mangent ensemble, entretien nent ensemble la maison… Le théâtre vient s’insérer naturellement dans ce projet. C’est l’art de l’incarnation de la parole. Il implique une sorte d’anthropo-logie à l’œuvre, en dialogue, en intrigue, en mouvement. L’Ins-titut propose aussi des master classes de chant et un atelier d’invention graphique (pour l’écriture et les arts visuels). Nous luttons ainsi contre l’« exculturation » du christianisme. Regar-dez une cathédrale : le christianisme n’est pas une simple spiri-tualité privée, c’est l’appel et l’assomption de toute la culture.

Le diocèse de LGF réfléchit à la place du dimanche. Que repré-sente-t-il pour vous ?

La famille est dispersée par le travail durant la semaine. Le dimanche vient la réunir autour du mystère de sa présence. Rien n’est plus important que de se retrouver ainsi, ensemble, dans l’essentiel. La multiplication des écrans (smartphones, tablettes, TV, etc.) nous disperse, même à domicile. Le di-manche vient restaurer la table familiale à partir de la sainte table. On y mange, on y parle, on y chante, on y joue. Enfin, on y apprend le don et la simplicité d’être les uns avec les autres.

Propos recueillis par Dominique-Anne Puenzieux

Biographie express. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Né en 1971 à Nanterre

Marié, père de six enfants

Professeur de littérature et de philosophie

Prix de littérature religieuse en 2010 pour La foi des démons

Collabore à plusieurs publica-tions, dont L’Echo Magazine

Dirige l’Institut Philanthropos à Fribourg depuis 2012

Février 2014 : nommé membre du Conseil pontifical pour les laïcs

Moi et mon eglise« Je ne suis pas exemplaire… Nous habitons Pra roman, mais, la plupart du temps, nous allons à la messe à Philanthro-pos ou le soir à Saint-Jean. La merveille de la paroisse, c’est d’être l’exercice d’une charité surnaturelle et donc d’as-sembler des gens qui ne se sont pas choisis. Mais le laïc a aussi besoin d’un vrai ressourcement. Il ne doit donc pas avoir honte de sa soif ni d’aller vers l’eau fraîche, je veux dire vers une communauté et une liturgie qui le portent. »

DR

PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 201406. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

jEuNES ENgAgéS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Top

5 *

1. Jésus, un regard d'amour Guy Gilbert, P. Rey, Paris

2. Quand la fragilité change tout Albin Michel, Paris

3. Un si grand chagrin : réponses vitales aux inconsolables Isabelle Prêtre Saint-Augustin, Saint-Maurice

4. L'Evangile sauvera l'Eglise Joseph Moingt, Salvator, Paris

5. Le passeur de Dieu Michel-Marie Zanotti-Sorkine R. Laffont, Paris

* Les meilleures ventes « chrétiennes » des librairies Saint-Augustin

claire gross

Claire, l’Eglise de demain sera... ?… partout ! Et elle n’aura pas peur de bousculer et d’évan-

géliser avec audace.

Que fait le groupe OAFJ ?C’est un lieu où l’on retrouve le feu, où l’on se réchauffe

aux flammes de l’amitié et de la prière. Puis nous essayons d’annoncer Dieu aux autres par notre attitude et nos pa-roles, en nous rencontrant une fois par mois. Nous organi-sons aussi une Montée vers Pâques à Saint-Maurice, du 17 au 20 avril.

C’est difficile d’aller témoigner auprès de personnes qui sont loin de l’Eglise ?

Je prie avant de rencontrer ces personnes, donc ça aide ! Ce qui est délicat, c’est d’avoir un langage vrai avec les jeunes, leur dire clairement que les choix que l’on pose aujourd’hui ont des conséquences pour demain. C’est diffi-cile pour eux de se laisser remettre en question par un mes-sage à l’opposé de ce que dit le « monde »… En même temps, les discussions avec les personnes qui sont éloignées de la foi sont hyperprofondes et riches, c’est très beau et cela permet de creuser certaines questions. La prochaine soirée aura lieu le 23 mai sur le thème « Le sexe, paradis artificiel ou porte vers le Royaume ? ».

Et les « Dimanches 14 > 19 », c’est quoi ?Sur le Haut-Plateau, nous nous réunissons chaque mois

pour voir un film puis parler d’un sujet qui touche tout le monde à partir de ce film, apprendre ce qu’en dit l’Eglise et le replacer dans nos vies face à Dieu. Ensuite, nous animons la messe paroissiale, nous servons un apéro et nous termi-nons par un temps d’adoration. J’y ai appris la confiance

en Dieu… Et par les chants que j’anime, je trouve une belle manière de prier et d’être ensemble en communauté. Le dimanche, c’est le jour où je prends du temps pour revoir la semaine écoulée sous le regard de Dieu, puiser des forces dans la messe et confier à Dieu la semaine à venir. Davan-tage que le samedi, je trouve beau de célébrer le dimanche. C’est le jour que le Seigneur a voulu pour nous rassembler.

Aux jeunes qui te lisent, que dis-tu ?La joie ne vient pas toujours d’où l’on pense. J’ai expéri-

menté qu’elle venait du don. Et même s’il faut quitter son confort, son égoïsme, ça amène à la vraie joie du cœur !

Propos recueillis par Vincent Lafargue

T’es qui ? J’ai 18 ans, j’habite Mollens (VS), je suis étu-diante à l’Ecole de culture générale.

Tu t’engages où ? Dans l’évangélisation au sein du groupe OAFJ (Only All For Jesus), membre du réseau N’APP (N’Ayez Pas Peur), ainsi qu’à l’animation musicale aux « Dimanches 14 > 19 » du Haut-Plateau de Crans-Mon-tana.

En savoir plus :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

www.oafj.net www.noble-louable.ch

DR

Claire  Gross  (deuxième  depuis  la  gauche  au  deuxième  rang)  avec  des membres de l’OAFJ.

07PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 2014Cahier romand de Paroisses Vivantes, Saint-Augustin SA, mars 2014vI. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Dimanche – eucharistie – Assemblée

«Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre

le pain. » (Actes des Apôtres 20,7) Dans ce texte, Luc réunit explicitement les trois « pôles » de la trilogie que notre pasto-rale essaie de maintenir associés : c’est pour l’eucharistie (2) que la communauté est rassemblée (3), le premier jour de la semaine nouvelle (1).

Le premier jourDans le Nouveau Testament, le di-

manche correspond au premier jour de la semaine juive, le lendemain du sabbat ou huitième jour (7 + 1, cf. Jean 20,26). Il repré-sente d’abord l’ouverture de la création renouvelée (cf. Genèse 1,3-5), le don de la lumière définitive. Il symbolise surtout la Résurrection du Christ, l’aurore de cette ère nouvelle dont les femmes prennent conscience en découvrant le tombeau vide (Matthieu 28,1). Enfin il anticipe le « jour du Seigneur » à la fin des temps, lorsque le Maître de l’histoire viendra inaugurer « la terre nouvelle » (Apocalypse 21,1).

Les valeurs du sabbatDès le début, les communautés chré-

tiennes ont reporté sur le dimanche les valeurs attachées dans l’Ancien Testa-ment au sabbat : c’est le jour du repos, à l’exemple de Dieu qui s’est reposé au terme de la création (Exode 20,11). C’est le jour de l’action de grâces, puisqu’il rappelle la délivrance de la captivité d’Egypte (Deu-téronome 5,10). Désormais, le dimanche signifie pour les chrétiens l’achèvement de la création définitive, inaugurée par la Résurrection du Seigneur ; il invite à la gra-tuité, en ce Dieu qui nous arrache à toutes nos servitudes.

Réunion pour la fraction du painAussi est-ce naturellement le di-

manche que les premières communautés se retrouvaient pour exprimer leur solida-rité fraternelle (1 Corinthiens 16,2) et pour revivre le geste grâce auquel les yeux des disciples s’étaient ouverts dans l’auberge d’Emmaüs (Luc 24,30-31). Car, précise Luc, c’est le jour de la Résurrection (24,13) que les deux compagnons finissent par recon-naître le Ressuscité lorsqu’il rompt le pain pour eux. Ainsi, à chaque dimanche, c’est le Christ Époux qui vient rencontrer son épouse l’Église, et nous offrir le pain de vie qui anticipe le banquet céleste.

François-Xavier Amherdt

100% FAMIlle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

PArole vIvAnTe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pour bien des familles, la se-maine ressemble à un nœud fer-roviaire où l’on se croise souvent sans vraiment se rencontrer. Le dimanche offre une halte bienfai-sante, propice à la rencontre avec Dieu, en famille, avec les autres.

Je me souviens du témoignage d’un ami qui avait pris l’habitude d’aller quelques heures à son bureau le dimanche matin. Bon catholique, il s’arrête tout de même dans une église pour la messe. Jusqu’au jour où, lors d’une de ces Eucharisties, il prend conscience que le dimanche, sa place n’est pas au bureau, mais à la maison avec sa famille. Il avait beaucoup de travail, certes, mais, inspiré peut-être par le Saint-Es-prit, il se dit que s’il partageait avec les siens ses jours de congé, allait avec eux à la messe et se don-nait de la peine professionnelle-ment durant la semaine, il devrait « donner le tour » à son travail. Aux dernières nouvelles, ça marche… Parfois nous courons dans tous les sens pour gagner un peu plus, mais à quel prix ? Combien de personnes se disent parfois, au soir de leur vie, qu’elles sont passées à côté de l’es-sentiel ?

Le dimanche est une chance. Il permet de rompre quelque peu avec le rythme trépidant de la semaine. Il ne s’agit pas de le remplir avec des choses extraordinaires, mais d’être là, simplement disponible à notre conjoint, à nos enfants. Vivre à un autre rythme, sans chronomètre. Car si « toujours dure longtemps », les années, elles, passent vite. Il y a des périodes qui ne se rattrapent plus, des vécus qui ne sont possibles qu’à certains moments de la vie. La famille a besoin, sans pour autant se replier sur son petit cocon, de vivre des moments de qualité dans l’intimité du foyer : con versations, prière familiale, jeu, apprentissage des tâches domestiques, sport, vi-sites culturelles… Tout cela permet un accompagnement nécessaire à la croissance humaine et spirituelle, contribue à la construction har-monieuse de la personnalité et de l’identité des enfants.

Arrêtons-nous un peu… en Dieu, en couple, en famille. C’est pour nous d’abord que Dieu a instauré « le jour du Seigneur », car, comme un bon Père, il nous invite à faire ce qui est bon pour nous.

Bertrand Georges

un dimanche en famille

DR

Prendre du temps ensemble.

PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 201408. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

PAROISSES VIVANTES I décEmbRE 201308 09PAROISSES VIVANTES I décEmbRE 2013

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«dis, grand-papa, tu me ra-contes une histoire ? »

« Celle-là, elle est vraie, et c’est notre histoire. C’était, tu te souviens, l’année passée, le jour de la Fête-Dieu en Valais. Tes parents travaillaient ; grand-maman et moi devions vous gar-der, toi et ta sœur. Après la procession de la Fête-Dieu et la messe à l’église, c’est l’heure du repas. Pour une fois, j’ai dit : d’accord pour le McDonald’s. " Un si grand Coca… tu ne finiras jamais ! " " Mais, grand-papa, j’ai l’habitude ! " " Et où sont les services ? " " Mais, grand-pa-pa, il n’y a pas besoin de services. Ici, on mange avec les doigts… " Décidément, je me sentais plus à l’aise à la Fête-Dieu qu’au McDo…

Voilà la famille enfin assise à table. " Hé, grand-papa, on n’a pas chanté ! " On dépose les Big Mac dans leur em-ballage de carton, on boit une lampée de Coca et on y va : " Bénissez-nous, Sei-gneur, bénissez ce repas, ceux qui l’ont préparé… " Bref étonnement aux tables voisines, puis tout rentre dans l’ordre, c’est-à-dire dans le bruit. »

Cette histoire vécue illustre le croi-sement des cultures, des traditions entre les générations. Alors, qui sont ces seniors dont la vie est marquée par la foi ? Proches et différents, expéri-mentés, mais pas en toutes choses, re-fuges et passeurs : une bonne adresse à garder !

Proches et différentsJusqu’au XVIe siècle, la vie fami-

liale mélangeait enfants et adultes, si bien que l’âge ne jouait pas un grand rôle : aînés et enfants participaient à la même vie de table, de travail, de loisirs, de repos et de foi… Les efforts actuels en pastorale pour une pratique mélan-geant les âges (intergénérationnelle) vont dans ce sens.

La spécialisation des temps mo-dernes a créé un statut pour l’enfant, par la scolarisation généralisée, et au-jourd’hui pour les aînés, par la sécurité

sociale et les institutions d’accueil. Ces deux univers ont-ils des choses à se dire ?

Déchargés des obligations pro-fessionnelles, les grands-parents se mettent à disposition ou acceptent des rempla cements. Les jeunes pa-rents pensent que les aînés ont le temps et les aînés disent qu’il faut pro-fiter… Tout le monde y trouve donc son compte. Les plus sages savent pour-tant placer des limites salutaires.

Expérimentés… en certains domainesLa vie enseigne par les expériences.

L’initiation du grand-père au rite du McDo était lacunaire, mais la leçon a été brève et efficace : pas besoin de services ! Si le grand-père était parfois hésitant, il n’a pas tremblé devant la nécessité de quitter ses habitudes po-lies pour entrer dans celles, plus crues, des plus jeunes. Il s’est senti parfois ridicule, mais il en est sorti grandi, du moins dans l’estime de ses petits-en-fants.

Passeurs et suppléantsLe rôle des grands-parents n’est

pas celui des parents eux-mêmes, premiers responsables de l’éduca- tion. Mais, bien souvent, cette posi-tion en retrait est la seule ressource pour bien des enfants. La plus claire entente possible doit régner entre les parents et grands-parents, tout particulièrement dans le domaine reli-gieux.

ComplicesDes âges très différents ne sont

pas toujours un obstacle à la bonne entente. Cette présence dans la con -fiance est aussi reçue comme une ma-nière de vivre empreinte de valeurs, y compris religieuses.

Françoise Dolto, psychanalyste, relève que les enfants, et particuliè-rement les adolescents, ont besoin de contacts avec des personnes plus âgées. « Les grands-parents per-mettent aux jeunes de découvrir les constantes de la vie. A plusieurs géné-rations de distance, les petits-enfants qui les visitent peuvent constater que finalement, pour les questions fonda-mentales, il n’y a pas de mutants. » 1

Les grands-parents ne sont plus parents : ils peuvent se permettre des faveurs que les parents n’accordent

pas ou au contraire être plus rigoureux que les parents. Cette complémenta-rité des rôles est une chance pour les enfants.

Refuge : par tous les tempsLes jours gris n’épargnent pas

les familles. Et les grands-parents le sentent bien. Comment aider sans peser encore plus sur la situation ? Les grands-parents restent une bonne adresse, à condition que les parents n’y fassent pas obstacle. Et, plus sim-plement, en cas de coup dur chez les parents, on se souvient des grands-pa-rents qui peuvent accueillir.

Le temps de l’adolescence a tous les visages, rieurs ou pleureurs. Qui peut recevoir les confidences de réjouissance ou de déception, sans craindre des conséquences ? Ceux qui ont le temps d’écouter et que la vie a éduqués : les aînés.

Au revoirNous avons commencé la visite

des grands-parents par la Fête-Dieu. Ter minons-la par un enterrement. Six personnes accompagnaient le défunt, dans l’intimité. J’avais compris, comme ministre, que la situation familiale n’était pas claire… A la fin de la céré-monie, un homme se lève et désire prendre la parole : « Adieu, grand-papa. C’est toi et grand-maman qui m’avez sauvé de la déroute quand j’avais 15 ans et que je faisais mes conneries. Merci ! Bon voyage ! »

Pascal Bovet

1 Françoise Dolto. La cause des adolescents. Lafont 1988, p. 151.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

EcLAIRAGE

cOmmE dU LEVAIN dANS LA PÂTE ! Une expérience à Genève. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les grands-parents d’aujourd’hui s’investissent beaucoup dans la garde de leurs petits-enfants, c’est connu. « Cela nous donne un élan de vie, nous maintient dans le mouvement de l’actualité », me disait l’un d’eux.

Lorsqu’il s’agit de la foi, certains d’entre eux souffrent qu’il leur soit inter-dit de parler de Dieu ou d’entrer dans une église avec leurs petits-enfants qui n’ont pas reçu le baptême. Ils ont alors le sentiment d’avoir manqué quelque chose à l’éducation de leurs propres enfants, certains se sentent coupables de cette rupture.

D’autres, pour assurer un suivi spirituel, en accord avec les parents, viennent aux différentes rencontres ou célébrations liées à la catéchèse.

A l’écoute de cette donne pastorale, nous avons lancé l’idée d’une ren-contre des grands-parents sous la forme d’un petit déjeuner contact un samedi matin. L’ambiance a été rieuse, joyeuse et festive. Belle expérience pastorale passée que nous allons renouveler durant cette année !

Catherine Menoud, assistante pastorale – Genève

Nos aînés : des passeurs de la foi

Accueil et sécurité.

KN

A

Partager ma foi !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Comment, en tant que grands-parents, partager notre foi avec nos petits-enfants tout en respectant le chemin spirituel de nos propres enfants ? Lors d’une des deux rencontres annuelles organisées par la pastorale familiale, une personne nous a dit : « Je peux rarement parler de foi mais je peux bénir. Quand mes enfants ou petits-enfants s’en vont, je les bénis et les confie au Seigneur. » Pascal Dorsaz, VD

Pastorale familiale, Eglise catholique dans le canton de Vaud. Pro chaines séances : 21 novembre 2013 et 11 mars 2014 de 14h30 à 16h. Ch. des Mouet - tes 4, Lausanne.

Pèlerinage à Rome pour grands- parents et enfants : www.ictusvoyages.com

Gardiens de traditions.

KN

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A

Ensemble à la découverte.

09PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 2014

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PAROISSES VIVANTES I décEmbRE 201308 09PAROISSES VIVANTES I décEmbRE 2013

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«dis, grand-papa, tu me ra-contes une histoire ? »

« Celle-là, elle est vraie, et c’est notre histoire. C’était, tu te souviens, l’année passée, le jour de la Fête-Dieu en Valais. Tes parents travaillaient ; grand-maman et moi devions vous gar-der, toi et ta sœur. Après la procession de la Fête-Dieu et la messe à l’église, c’est l’heure du repas. Pour une fois, j’ai dit : d’accord pour le McDonald’s. " Un si grand Coca… tu ne finiras jamais ! " " Mais, grand-papa, j’ai l’habitude ! " " Et où sont les services ? " " Mais, grand-pa-pa, il n’y a pas besoin de services. Ici, on mange avec les doigts… " Décidément, je me sentais plus à l’aise à la Fête-Dieu qu’au McDo…

Voilà la famille enfin assise à table. " Hé, grand-papa, on n’a pas chanté ! " On dépose les Big Mac dans leur em-ballage de carton, on boit une lampée de Coca et on y va : " Bénissez-nous, Sei-gneur, bénissez ce repas, ceux qui l’ont préparé… " Bref étonnement aux tables voisines, puis tout rentre dans l’ordre, c’est-à-dire dans le bruit. »

Cette histoire vécue illustre le croi-sement des cultures, des traditions entre les générations. Alors, qui sont ces seniors dont la vie est marquée par la foi ? Proches et différents, expéri-mentés, mais pas en toutes choses, re-fuges et passeurs : une bonne adresse à garder !

Proches et différentsJusqu’au XVIe siècle, la vie fami-

liale mélangeait enfants et adultes, si bien que l’âge ne jouait pas un grand rôle : aînés et enfants participaient à la même vie de table, de travail, de loisirs, de repos et de foi… Les efforts actuels en pastorale pour une pratique mélan-geant les âges (intergénérationnelle) vont dans ce sens.

La spécialisation des temps mo-dernes a créé un statut pour l’enfant, par la scolarisation généralisée, et au-jourd’hui pour les aînés, par la sécurité

sociale et les institutions d’accueil. Ces deux univers ont-ils des choses à se dire ?

Déchargés des obligations pro-fessionnelles, les grands-parents se mettent à disposition ou acceptent des rempla cements. Les jeunes pa-rents pensent que les aînés ont le temps et les aînés disent qu’il faut pro-fiter… Tout le monde y trouve donc son compte. Les plus sages savent pour-tant placer des limites salutaires.

Expérimentés… en certains domainesLa vie enseigne par les expériences.

L’initiation du grand-père au rite du McDo était lacunaire, mais la leçon a été brève et efficace : pas besoin de services ! Si le grand-père était parfois hésitant, il n’a pas tremblé devant la nécessité de quitter ses habitudes po-lies pour entrer dans celles, plus crues, des plus jeunes. Il s’est senti parfois ridicule, mais il en est sorti grandi, du moins dans l’estime de ses petits-en-fants.

Passeurs et suppléantsLe rôle des grands-parents n’est

pas celui des parents eux-mêmes, premiers responsables de l’éduca- tion. Mais, bien souvent, cette posi-tion en retrait est la seule ressource pour bien des enfants. La plus claire entente possible doit régner entre les parents et grands-parents, tout particulièrement dans le domaine reli-gieux.

ComplicesDes âges très différents ne sont

pas toujours un obstacle à la bonne entente. Cette présence dans la con -fiance est aussi reçue comme une ma-nière de vivre empreinte de valeurs, y compris religieuses.

Françoise Dolto, psychanalyste, relève que les enfants, et particuliè-rement les adolescents, ont besoin de contacts avec des personnes plus âgées. « Les grands-parents per-mettent aux jeunes de découvrir les constantes de la vie. A plusieurs géné-rations de distance, les petits-enfants qui les visitent peuvent constater que finalement, pour les questions fonda-mentales, il n’y a pas de mutants. » 1

Les grands-parents ne sont plus parents : ils peuvent se permettre des faveurs que les parents n’accordent

pas ou au contraire être plus rigoureux que les parents. Cette complémenta-rité des rôles est une chance pour les enfants.

Refuge : par tous les tempsLes jours gris n’épargnent pas

les familles. Et les grands-parents le sentent bien. Comment aider sans peser encore plus sur la situation ? Les grands-parents restent une bonne adresse, à condition que les parents n’y fassent pas obstacle. Et, plus sim-plement, en cas de coup dur chez les parents, on se souvient des grands-pa-rents qui peuvent accueillir.

Le temps de l’adolescence a tous les visages, rieurs ou pleureurs. Qui peut recevoir les confidences de réjouissance ou de déception, sans craindre des conséquences ? Ceux qui ont le temps d’écouter et que la vie a éduqués : les aînés.

Au revoirNous avons commencé la visite

des grands-parents par la Fête-Dieu. Ter minons-la par un enterrement. Six personnes accompagnaient le défunt, dans l’intimité. J’avais compris, comme ministre, que la situation familiale n’était pas claire… A la fin de la céré-monie, un homme se lève et désire prendre la parole : « Adieu, grand-papa. C’est toi et grand-maman qui m’avez sauvé de la déroute quand j’avais 15 ans et que je faisais mes conneries. Merci ! Bon voyage ! »

Pascal Bovet

1 Françoise Dolto. La cause des adolescents. Lafont 1988, p. 151.

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Les grands-parents d’aujourd’hui s’investissent beaucoup dans la garde de leurs petits-enfants, c’est connu. « Cela nous donne un élan de vie, nous maintient dans le mouvement de l’actualité », me disait l’un d’eux.

Lorsqu’il s’agit de la foi, certains d’entre eux souffrent qu’il leur soit inter-dit de parler de Dieu ou d’entrer dans une église avec leurs petits-enfants qui n’ont pas reçu le baptême. Ils ont alors le sentiment d’avoir manqué quelque chose à l’éducation de leurs propres enfants, certains se sentent coupables de cette rupture.

D’autres, pour assurer un suivi spirituel, en accord avec les parents, viennent aux différentes rencontres ou célébrations liées à la catéchèse.

A l’écoute de cette donne pastorale, nous avons lancé l’idée d’une ren-contre des grands-parents sous la forme d’un petit déjeuner contact un samedi matin. L’ambiance a été rieuse, joyeuse et festive. Belle expérience pastorale passée que nous allons renouveler durant cette année !

Catherine Menoud, assistante pastorale – Genève

Nos aînés : des passeurs de la foi

Accueil et sécurité.

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Comment, en tant que grands-parents, partager notre foi avec nos petits-enfants tout en respectant le chemin spirituel de nos propres enfants ? Lors d’une des deux rencontres annuelles organisées par la pastorale familiale, une personne nous a dit : « Je peux rarement parler de foi mais je peux bénir. Quand mes enfants ou petits-enfants s’en vont, je les bénis et les confie au Seigneur. » Pascal Dorsaz, VD

Pastorale familiale, Eglise catholique dans le canton de Vaud. Pro chaines séances : 21 novembre 2013 et 11 mars 2014 de 14h30 à 16h. Ch. des Mouet - tes 4, Lausanne.

Pèlerinage à Rome pour grands- parents et enfants : www.ictusvoyages.com

Gardiens de traditions.

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Ensemble à la découverte.

PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 201410. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

vIICahier romand de Paroisses Vivantes, Saint-Augustin SA, mars 2014

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TrACeS D'HISToIre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

le Mercredi des Cendres et ses liens avec l’Ancien Testament

Mercredi 5 mars, l’entrée en Carême est marquée par le

rite de l’imposition des cendres sur le front de fidèles. Cette tradition nous rappelle notre condition de mortels appelés à la résurrection. Aux paroles traditionnelles « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière » (Gn 3, 19), on propose aussi depuis Vatican II l’invitation de Jean-Baptiste à suivre le Christ « Conver-tissez-vous et croyez à l’évangile » (Mc 1, 15). Les cendres sont générale-ment obtenues en brûlant les rameaux de l’année précédente.

Un signe d’exclusionNos diverses traditions populaires

de la fin du carnaval et du Carême peuvent être marquées par des signes de repentance que l’on trouve à plu-sieurs reprises dans l’Ancien Testa-

ment. Au début, le rite des cendres n'était pas directement associé au Ca-rême. Il signifiait l'excommunication temporaire des personnes coupables de péchés graves (apostasie, hérésie, meurtre, adultère). Revêtus d’un sac, ces pénitents devaient se préparer à recevoir l'absolution donnée le Jeudi saint. Au cours du Moyen Age, la dé-marche de conversion fut étendue à l’ensemble de la communauté chré-tienne.

Mercredi, lundi ou dimanche ?Le choix d’un mercredi pour faire

débuter le Carême dans le rite romain remonte au Concile de Bénévent (1091) qui décida de retirer les dimanches du compte des jours de jeûne. Il fallut alors avancer d’autant la date d’entrée en Carême, ce qui tomba sur un mer-credi afin d’avoir quarante jours de

jeûne sans les dimanches ! Le Carême dure donc plus de quarante jours mais tous ne sont pas jeûnés. Le calcul du début et de la fin du Carême peuvent varier. En 1956, Pie XII a considéré que le Carême se terminait le soir du Jeudi saint pour bien montrer le lien unissant les trois célébrations de la Cène, du Vendredi saint et de la Vigile pascale qui forment un tout dans le triduum pascal (trois jours). Dans d’autres traditions, le Carême peut commencer un lundi (orthodoxes) ou un dimanche (catholiques tessinois de rite ambrosien). Partout cependant, le Carême fait référence au chiffre qua-rante en référence au nombre de jours passés par le Christ dans le désert et aux quarante ans d’errance du peuple d’Israël après sa sortie d’Egypte.

Jean-Luc Wermeille

11PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 2014

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vIICahier romand de Paroisses Vivantes, Saint-Augustin SA, mars 2014

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TrACeS D'HISToIre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

le Mercredi des Cendres et ses liens avec l’Ancien Testament

Mercredi 5 mars, l’entrée en Carême est marquée par le

rite de l’imposition des cendres sur le front de fidèles. Cette tradition nous rappelle notre condition de mortels appelés à la résurrection. Aux paroles traditionnelles « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière » (Gn 3, 19), on propose aussi depuis Vatican II l’invitation de Jean-Baptiste à suivre le Christ « Conver-tissez-vous et croyez à l’évangile » (Mc 1, 15). Les cendres sont générale-ment obtenues en brûlant les rameaux de l’année précédente.

Un signe d’exclusionNos diverses traditions populaires

de la fin du carnaval et du Carême peuvent être marquées par des signes de repentance que l’on trouve à plu-sieurs reprises dans l’Ancien Testa-

ment. Au début, le rite des cendres n'était pas directement associé au Ca-rême. Il signifiait l'excommunication temporaire des personnes coupables de péchés graves (apostasie, hérésie, meurtre, adultère). Revêtus d’un sac, ces pénitents devaient se préparer à recevoir l'absolution donnée le Jeudi saint. Au cours du Moyen Age, la dé-marche de conversion fut étendue à l’ensemble de la communauté chré-tienne.

Mercredi, lundi ou dimanche ?Le choix d’un mercredi pour faire

débuter le Carême dans le rite romain remonte au Concile de Bénévent (1091) qui décida de retirer les dimanches du compte des jours de jeûne. Il fallut alors avancer d’autant la date d’entrée en Carême, ce qui tomba sur un mer-credi afin d’avoir quarante jours de

jeûne sans les dimanches ! Le Carême dure donc plus de quarante jours mais tous ne sont pas jeûnés. Le calcul du début et de la fin du Carême peuvent varier. En 1956, Pie XII a considéré que le Carême se terminait le soir du Jeudi saint pour bien montrer le lien unissant les trois célébrations de la Cène, du Vendredi saint et de la Vigile pascale qui forment un tout dans le triduum pascal (trois jours). Dans d’autres traditions, le Carême peut commencer un lundi (orthodoxes) ou un dimanche (catholiques tessinois de rite ambrosien). Partout cependant, le Carême fait référence au chiffre qua-rante en référence au nombre de jours passés par le Christ dans le désert et aux quarante ans d’errance du peuple d’Israël après sa sortie d’Egypte.

Jean-Luc Wermeille

chRéTIENS D’AIllEuRS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Visite de Mgr Morerod aux chrétiens d’Ouzbékistan

Mgr Morerod en voyage en Asie centrale.

LDDl’Ouzbékistan, au cœur de l’Asie

centrale, est un carrefour des religions, à la croisée des influences bouddhistes, chrétiennes et musul-manes. La religion musulmane (de rite sunnite) est majoritaire (près de 90%) en Ouzbékistan. Les autres religions représentées sont l’orthodoxie (9%), le judaïsme, le luthéranisme, le catholi-cisme et l’Eglise baptiste.

Même si la constitution garantit la liberté religieuse, la surveillance des activités chrétiennes s’est renfor-cée ; les communautés chrétiennes souffrent de plus en plus de perquisi-tions et de surveillances rapprochées, d’amendes et de harcèlement.

Les musulmans convertisPlus de la moitié des fidèles qui par-

ticipent à la messe en Ouzbékistan ne sont pas baptisés, puisqu’ils vien nent pour la plupart de l’islam. Leur commu-nauté vit ce changement de religion comme une trahison; ils ne se font pas baptiser, c’est pour ne pas être rejetés par leur famille ou leur voisinage et pour pouvoir trouver un emploi.

Des chrétiens condamnés et persécu-tés

Le dictateur Islam Karimov a dé-cidé de contrôler l’ensemble de la vie politique, sociale et religieuse des Ouz-beks. Pour les chrétiens, cela se traduit ainsi :

– Toutes les communautés chré-tiennes doivent s’enregistrer. Chaque membre d’une Eglise non en-registrée est me-nacé d’une amende pouvant s’élever jusqu’à 100 salaires mensuels.

– La police nationale peut faire des rafles dans des églises et arrêter des personnes rassemblées pour écou-ter la Parole de Dieu ou pour prier.

– Les pasteurs sont parfois condam-nés à de longues années de prison dans des conditions misérables.

– Il est strictement interdit d’évangéli-ser ou d’enseigner la Parole de Dieu aux enfants.

EspoirUne délégation de l’œuvre d’en-

traide catholique internationale « Aide à l’Eglise en Détresse » (AED) a visité l’automne dernier les minorités chré-tiennes d’Asie centrale. Mgr Charles Morerod était du voyage pour aller à la rencontre de familles et de per-sonnes œuvrant dans la pastorale et l’entraide. Il nous dit : « Les familles que nous avons rencontrées dans leur mai-son,  avec  lesquelles  nous  avons  man-gé,  que  nous  avons  écoutées  chanter, ont  été  très  touchées  que  l’on  s’inté-resse  à  elles,  que  des  chrétiens  venus de  Suisse  viennent  les  voir…  Une  telle visite  fait  mieux  comprendre  ce  que demande  le  Concile  Vatican  II  quand il  parle  de  solidarité  active  avec  les autres Eglises dans le monde. »

La persécution des chrétiens en Ouzbékistan devient de plus en plus dramatique, mais il est étonnant de voir l’Eglise grandir en nombre dans ces conditions. Malgré les interdictions, les chrétiens se réunissent dans de petits cercles de maison, dans le plus grand secret. Et le nombre de cercles aug-mente sans cesse.

Chantal Falcetti

PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 201412. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

carême 2014

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uNITé PASTORAlE

Les semences d’aujourd’hui sont le pain de demain C’est le thème de la campagne 2014, qui abordera la

question du développement durable afin de garantir la jus-tice sociale, le droit à l’alimentation pour les générations d’aujourd’hui et de demain, et montrera de quelle manière les combats menés aujourd’hui contribuent à bâtir l’avenir.

Un projet unique pour toute l’Unité pastorale : soute-nir le Burkina Faso avec le slogan : Unis contre  la malédic-tion du coton. Les plantations de coton sont lucratives. De vastes terrains leur sont consacrés. Mais le revers de la mé-daille est redoutable. « Les monocultures laissent derrière elles un sol lessivé et dur comme la pierre. La population a de plus en plus de peine à cultiver du millet en quantité suffisante pour se nourrir », explique Toni Michel, directeur d’une organisation locale partenaire d’Action de Carême.

Contre la faim avec des an-ciennes techniques : avec les familles de petits paysans, Toni Michel cherche des solutions à la crise alimentaire. Ensemble, ils ont redécouvert une très an-cienne technique de culture, le zaï. Les paysans et paysannes forment des diguettes qui re-tiennent l’eau de pluie. Le mil-let est à nouveau semé dans de petits trous, à la manière tra-ditionnelle. L’humidité reste

ainsi plus longtemps dans le sol.

Invitation spéciale à la soupe de Carême du 29 mars 2014 à la grande salle de Marly-Cité : l’Equipe pastorale a sollicité les responsables de l’Action de Carême et Pain pour le prochain pour un témoignage sur les réalités du terrain et une discus-sion sur la théma-tique de la campagne. Cette présentation sera faite par Mme Marie-Claire Pasquier de 11h15 à 11h45, où vous êtes TOUS cordialement invités.

La traditionnelle vente de roses en faveur le l’Action de Carême aura lieu le week-end des 29-30 mars 2014.

Pour rester dans le thème de l’année pastorale, le Frère carme Jean-Raphaël Walker de Fribourg donnera une confé-rence de Carême intitulée : « La Bonne Nouvelle donne du goût au pardon », lundi 17 mars 2014, à 20h, à l’église de Pra-roman. Bienvenue à tous.

Jeanne d’Arc Mukantabana

Marie-Claire  Pasquier,  notre  invitée  à  la soupe du 29 mars à Marly. Elle présentera l'Action de Carême

InvitationVenez parta-

ger un repas pas-cal christianisé, vendredi 21 mars à 18h, au Centre paroissial de Pra-roman. Comme Jésus avec ses disciples, nous allons célébrer un « repas pascal » en man-geant le pain azyme, les herbes amères, le haroseth, l'agneau pascal – pour ceux qui l'aiment – (Il y aura également une autre viande ainsi que des cornettes et des salades pour tous). Nous allons aussi racon-ter et expliquer la merveilleuse his-toire de la libération d'Egypte et le sens nouveau que Jésus donne à la Pâque. Quelques occupations sont prévues pour les enfants.

Invitation à tous et particuliè-rement aux familles des premiers communiants.

Inscription auprès de Françoise Marty. E-mail : [email protected] : 026 413 37 78 (privé)

Spécial jeunesPèlerinage alpin spécial jeunes jusqu’à 30 ans au Grand-Saint-Bernard, les 22-23 mars. Inscription directe sur le site www.gsbernard.net ou chez [email protected] jusqu’au 10 mars 2014.

Jeunes de notre UP, prêts pour la montée, février 2013

13PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 2014

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VIE DES PAROISSES TREyVAux / ESSERT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

West Side Story au Mouret

Automne 2013, avant le concert, la mise en voix

Deux chœurs, des solistes, des danseurs, une harmonie, une histoire et une musique exceptionnelle : tels sont les ingrédients de notre prochain grand spectacle « West Side Story ».

L'Avenir  du  Mouret, le Chœur  La-doré  de Romont, le Chœur  mixte  pa-roissial  de Treyvaux, l'école de danse Pérakis de Moudon vous préparent un spectacle original autour de l'œuvre de Laurents, Sondheim et Bernstein.

Vous pourrez donc découvrir cette œuvre exceptionnelle présentée par

des gens d'ici, les vendredis 18 et 25 avril – samedis 19 et 26 avril 2014, à la halle du Centre sportif, Le Mouret.

La baguette sera tenue par les deux initiateurs du projet : Véronique Chapuis et Fabien Volery. La mise en scène est confiée à Gérard Demierre et les chorégraphies seront travaillées sous la direction d’Ursula Pérakis et son équipe. Un spectacle à ne man-quer sous aucun prétexte !

Fabien Volery

Société de musique : changement de direction

En cette année 2013, la Société de musique de Trey-vaux a vécu un grand changement. Nicolas Papaux, après avoir œuvré durant 18 ans à la direction de l’en-semble, cède sa baguette de chef à Stéphane Delley. Il rejoint la formation en tant qu’instrumentiste. Depuis cet automne, notre nouveau chef nous apporte ses conseils et ses qualités musicales.

La moyenne d’âge de notre société est de 35 ans. Les plus anciens trans-mettent sagesse et bonne humeur, les jeunes arrivés, talent et énergie. La force de la société est de trouver sa cohésion dans le savant mélange intergénérationnel mais aussi dans le respect des valeurs qu’elle transmet depuis tant d’années. Pour n’en citer que quelques-unes : le travail de l’instrument, le respect des forces et des faiblesses de chacun, la poursuite d’un but commun au fil des sai-sons : jouer ensemble !

La Société de Musique vous donne rendez-vous pour les prestations futures, soit20 avril 2014 Concert de Pâques31 mai 2014 Giron de la Sarine à Autigny21 juin 2014 Soirée bavaroise

Florian Yerly, président

Bienvenue

Merci pour tant de dévouement

Assemblée de paroisseVous êtes cordialement invités à

l'assemblée paroissiale qui aura lieu jeudi 3 avril 2014, à 20h à la grande salle de l'école.

Soupes de carême

Deux rencontres-partage vous sont proposées : vendredi 11 et Ven-dredi saint 18 avril 2014, dès 11h15, à la Grande Salle de l’école. Une excellente soupe vous sera servie et en plus d’un moment de convivia-lité, vous participerez à l’Action de Carême.

Le Conseil de communauté

Pastorale de la santé : rencontrer, écouter, aider

Ces mots vous interpel -lent ?

Vous avez envie d’être présent(e) pour vos voisins, les personnes âgées et / ou malades du village, pour des transports ou des visites ?

Vous êtes la personne qu’il nous faut. Vous pourrez ren-forcer notre équipe de la pas-torale de la santé.

Si vous êtes intéressé(e), n’hésitez pas à contacter Mo-nique Gross au 026 413 31 15.

Le Conseil de communauté

PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 201414. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

VIE DES PAROISSES ARcONcIEl. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

un parcours de confirmation intergénérationnelDans la préparation à la Confirma-

tion, les jeunes, par petits groupes, ont pour mission de trouver un adulte qui accepte de les suivre dans leur chemi-nement. Expérience originale à Arcon-ciel : un grand-papa en 2013 et une grand-maman en 2014 ont répondu positivement à cet appel.

S’ils déclarent avoir été surpris et un peu bousculés par cette demande, M. et Mme Voirol affirment tous deux être heureux d’avoir été sollicités, fiers qu’on leur fasse confiance. Ils se sen-tent interpellés et obligés de revisiter leurs propres convictions. Parmi beau-coup d’interrogations sur la foi, des valeurs centrales se détachent selon eux : une espérance qui va en grandis-sant, l’amour et l’attention aux autres comme chemin vers Dieu.

Le monde des adolescents est peu structuré, plus éclaté, plus actif, plus libre que celui de leurs aînés. Le chemi-nement proposé aux confirmands est aussi plus conscient, plus responsable qu’autrefois. Il y a certes une barrière de gêne des ados face à leurs cama-rades. Une fois cette barrière franchie,

on peut aborder des thèmes d’une grande profondeur : la vie et la mort, en quoi je crois ? qu’est-ce que le Saint-Esprit pour moi ?

Le langage peut être une difficul-té. Selon ces grands-parents, il ne faut pas avoir peur d’utiliser des termes

qui bousculent, des images originales pour les interpeller. Et les jeunes ont beaucoup à nous apprendre quand on se met à leur écoute.

Propos recueillis par MCP

Des grands-parents à l'écoute des ados

Pâtes du partageVous avez envie de manger en bonne compagnie une savoureuse assiette

de pâtes à la tomate préparées par notre restaurateur ? Venez seul ou en famille partager ce repas à la salle de l’Auberge des Trois Sapins à Arconciel, les same-dis 29 mars et 12 avril 2014 dès 11h30. Vous verserez ensuite un don pour l’Action de Carême. Cette initiative remplace en effet la traditionnelle soupe de Carême.

concert de Pâques Les samedis 26 avril et 3 mai 2014

à 20h, la société de musique et le chœur mixte auront le plaisir de présenter leur soirée de Pâques à la salle communale. A cette occasion, quelques-uns de leurs membres les plus fidèles seront honorés. Il s’agit de Jean-Marc Bulliard pour 25 ans et Gérard Python pour 35 ans d’activité dans la société de musique. Le chœur mixte remerciera chaleureusement Rachel Bongard (pour 25 ans de chant), Isabelle Baechler et Huguette Charrière (35 ans), Juliette Eltschin-ger et Jeanine Thiémard (40 ans). Nos compliments à ces membres pour leur remarquable engagement.

MCP

Assemblée de paroisseElle aura lieu mercredi 19 mars

2014 à 20h à la petite salle de l’Au-berge des Trois Sapins.

Pâtes 2013 : un partage joyeux et solidaire

15PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 2014

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VIE DES PAROISSES EPENDES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

concert de l’Espérance

La fanfare l’Espérance d’Ependes propose pour son concert du samedi 15 mars 2014, un voyage autour du monde pour fêter ses 80 ans. Ce voyage aura comme lieu de départ la halle polyvalente d’Ependes, décollage à 20h. Nous nous réjouissons de faire ce vol en votre compagnie.

Frédéric Brügger, président

Soupe de carêmeCette année, il y aura une soupe

de Carême à Ependes. Elle sera ser-vie par quelques confirmands dans les locaux de la halle polyvalente, Vendredi saint 18 avril 2014, dès 11h30. Venez nombreux partager ce moment de convivialité !

AMS

les Baladins en concert Le chœur d’enfants « Les Bala-

dins » donnera son concert annuel, samedi 29 mars 2014, à 19h30, à la halle polyvalente d’Ependes. Votre présence sera un précieux soutien pour ces jeunes chanteurs pleins de gaieté et d’enthousiasme.

Claudine Théraulaz, directrice

Fête des céciliennes, Ependes29, 30 et 31 mai 2014Nous recherchons des bénévoles !

Pour mettre sur pied la fête des Céciliennes qui se tiendra à Ependes durant le week-end de l’Ascension, jeudi 29, vendredi soir 30 et samedi soir 31 mai 2014, nous sommes à la recherche de bénévoles pouvant nous aider dans diverses tâches, comme aides de cuisine, commis-

saires, personnel de parking, bar-maids, serveuses et serveurs, etc. Si vous êtes intéressé, merci de vous inscrire auprès de notre respon-sable, Madame Sylvie Sciboz par mail à [email protected]

Claudine Wicht pour A Tout Cœur Ependes

Dernier AdieuParoles et musique de Linus Clément pour les offices d’enterrements.Refrain : O Seigneur ! Portes ouvertes en ton églisePour accueillir notre ami notre amiComme son âme t’était soumiseOuvre-lui ton beau paradis.1. Pour ses péchés, miséricorde  Dieu de bonté, toi qui pardonnes  Anges du ciel, accueillez-le  Dans la lumière, conduisez-le.

2. Pour son travail et ses prières,  Vierge Marie, viens-lui en aide   Pour vivre en paix dans l’éternel  Pour vivre en paix dans l’éternel.

La partition peut s’obtenir chez Linus Clément, Résidence les Epinettes, Che-min des Epinettes 8, 1723 Marly. 026 435 20 59.

Linus Clément

Assemblée des anciens gardes Suisses Fribourgeois

A l’occasion de leur assemblée à Ependes, les anciens Gardes Suisses Fribourgeois, en uniforme, participe-ront à la messe du dimanche 6 avril 2014, à 10h. Venez nombreux assis-ter à cette cérémonie et partager à l’issue de celle-ci, le verre de l’amitié, offert par la paroisse d’Ependes.

Frédéric Brügger

Assemblée de paroisse Elle aura lieu mercredi 26 mars

2014, à 20h, à la salle 2 de la halle polyvalente.

Tournoi de tennis de table

A l’attention des jeunes de notre UP et d’ailleurs, à la salle polyvalente d’Ependes, samedi 10 mai 2014, de 9h à 14h. Inscription jusqu’à fin avril chez l’abbé Dariusz Kapinski, Route de la Voos 4, 1724 Praroman.

AMS

PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 201416. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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VIE DES PAROISSES BONNEFONTAINE

Patrick Folly, 20 ans de direction du chœur mixte de BonnefontaineIl nous livre quelques souvenirs :

Quand as-tu commencé à chanter et quelle était ta moti-vation ?

J'ai commencé au chœur mixte en 1989. J’ai toujours aimé la musique et je jouais du piano classique et jazz depuis longtemps. Mon oncle François dirigeait le chœur. Nous étions quatre au sein de la jeunesse et nous étions motivés à chanter. Alors on a commencé ensemble.

Comment es-tu arrivé à la direction du chœur ?Lorsque François Schafer a démissionné, il m’a deman-

dé si je voulais reprendre le chœur. Passionné de musique, j’avais l’envie de diriger et j’ai décidé de relever ce chal-lenge. En même temps, j’ai suivi les cours d’art choral. Le chœur m’a tout de suite bien accepté.

Quels sont tes plus beaux souvenirs en 20 ans de direction ?L’émotion qui nous envahit après les concerts spec-

tacles : lorsque nous avons réussi à passer des moments merveilleux en communion avec notre public. Les applau-

dissements et les com-mentaires à la fin des soirées effacent le dur labeur et le stress des répétitions. Mais à la fin, j’ai envie de dire : à quand le prochain concert ?

Il y a aussi notre premier concert de l’Avent. Le chœur invité était l’Accroche-Chœur. Lorsque j’ai pris la baguette pour diriger le chœur d’ensemble et que la première note s’est envolée, un frisson m’a traversé le corps. J’étais fasciné par la pureté des chants. J’apprécie aussi l’ouverture d’esprit qui règne entre nous. Nous tra-vaillons ensemble, nous faisons de notre mieux et nous nous respectons , toutes générations confondues.

Propos recueillis par PB

Assemblée paroissiale de BonnefontaineElle aura le lieu à la salle sous l’école, jeudi 27 mars 2014, à 20h.

AînésVoici nos activités qui ont lieu à la salle de l'école de Bonnefontaine à 14h : – les mercredis 26 février et 26 mars 2014, jeux de cartes et divertissements– dimanche 9 mars 2014, notre loto – mardi 6 mai 2014, messe à la chapelle de Montévraz. PB

Association le Mouret-SolidaireIl se pourrait

• Que je doive faire appel à une aide extérieure pour un accompagnement, mes déplacements, mes achats

• Que je me trouve souvent seul(e), sans personne avec qui parler

• Que je sois dépassé(e) face aux difficultés des tâches ad-ministratives

• Que j’aie de la peine à cuisiner mes repas de midi ou que je ne puisse plus le faire

Que faire ?Voici quelques-unes des situations que l’Association Le Mouret-Solidaire et ses bénévoles peuvent combler en vous apportant de l’aide. Sa mission est de répondre de manière humaine et sociale à vos besoins.

Alors n’hésitez pas à nous contacter :Association Le Mouret-SolidairePermanence le lundi de 9h à 11h et le jeudi de 14h à 15h30 026 413 03 09 (répondeur) [email protected]  www.lemouretsolidaire.ch

17PAROISSES VIVANTES I uNITé PASTORAlE SAINTE-clAIRE I MARS-AVRIl 2014

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VIE DES PAROISSES PRAROMAN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Dames de la paroisse : changement à la présidenceAprès huit années passées à la

présidence du groupement des dames et des aînés de Praroman, Chantal Zillweger a décidé de passer le flam-beau de responsable pour des raisons de disponibilité. Elle reste présente au sein du groupe et continuera d’assu-rer l’animation lors des rencontres et des sorties d’aînés. Ses qualités d’ani-matrice sont déjà reconnues et appré-ciées.

Merci Chantal pour ton engage-ment, ton souci du travail bien fait, ton énergie, tes idées. Nous sommes tous, dames et aînés, très heureux de pouvoir encore compter sur ton dé-vouement.

Eliane Wicht a accepté de re-prendre la présidence. Elle n’est plus à présenter puisqu’elle est entrée dans ce groupement il y a environ 30 ans. La continuité est donc assurée.

Bon vent et beaucoup de satisfac-tion à toutes les deux !

Les Dames de la Paroisse Chantal Zillweger et Eliane Wicht

West Side Story au MouretDans un quartier de New York,

dans le milieu des années 50, deux bandes rivales, les Jets et les Sharks, se livrent une guerre incessante pour le monopole du territoire.

Les Sharks sont de jeunes émigrés portoricains arrivés depuis peu aux Etats-Unis. Les Jets se considèrent comme les véritables Américains, car nés en Amérique, même si leurs pa-rents sont des émigrés européens.

Tony, ancien Jet, rencontre Maria, la sœur de Bernardo, chef des Sharks, lors d'un bal de quartier. Ils tombent follement amoureux l'un de l'autre en dépit des circonstances défavorables...

L'intrigue est donc une transpo-sition new-yorkaise de la pièce de Shakespeare, Roméo et Juliette.

La musique de Bernstein est très connue de nos jours grâce à des airs comme Something's  coming,  Maria, America,  Somewhere,  Tonight,  Jet Song,  I  Feel  Pretty,  One  Hand,  One Heart, Gee…

Vous pourrez découvrir cette œuvre exceptionnelle interprétée par des gens d'ici, comme L'Avenir- Le  Mouret, le Chœur  mixte  paroissial de  Treyvaux, les 18-19 et 25-26 avril 2014, à la halle du centre sportif du Mouret.

Pèlerinage à BourguillonLa tradition est maintenant bien

ancrée. Le pèlerinage ouvert à tous les fidèles de l’Unité pastorale aura lieu dimanche 4 mai. Départ de la place de l’église de Praroman à 5h30. C’est un parcours ponctué de prières, de lectures, de méditation qui nous conduira à la messe de 8h, animée par le chœur  mixte  de  Bonnefon-taine. Au retour, un déjeuner vous sera servi pour un prix modique, au Home Linde, à Tinterin.

RK

AînésRencontre : mardi 4 mars 2014,

à 14h, au Centre paroissial : jeux de cartes ou autres jeux de société et petit goûter.

Les Dames de la Paroisse

Soupe de carêmeElle vous sera servie, Vendre-

di saint 18 avril 2014, à l’Institut Les Peupliers, de 11h30 à 13h30.

Assemblée paroissialeElle aura lieu, mercredi 2 avril, à

20h, au Centre paroissial.

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VIE DES PAROISSES MARly. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Temps de ressourcement spirituel

Durant le Carême de cette année, le Père Denis Ribeaud propose une démarche de conversion avec la Samaritaine, selon saint Jean (chapitre 4). Dans cet épisode, l’évangéliste, en vrai maître spirituel, nous montre comment une femme, étrangère au peuple juif, découvre en Jésus, un Juif, une source d’eau vive. Un témoignage qui peut nous aider aujourd’hui à découvrir un chemin de Vie, à travers tout ce qui nous divise et nous angoisse. Ce temps de ressourcement spirituel est proposé sous forme de retraite et en silence, selon le programme suivant : du 12 mars au 9 avril 2014, cinq mercre-dis de suite de 20h à 21h.

Chaque réunion comprend un enseignement de 25 minutes envi-ron et un temps de réflexion et d’adoration en silence, devant le Saint Sacrement exposé.

Sont invités, en l’église du Saint-Sacrement, rte de Fribourg 18, à Marly, tous ceux et toutes celles qui désirent, aujourd’hui, découvrir en l’Eucharistie une source de Vie.

Père Denis Ribeaud / JBla gérinia, vers la comédie musicale

Au Giron des musiques 2013

L’harmonie de Marly prépare une comédie musicale hors norme, en collabo-ration avec le chœur du collège St-Michel : Le fantôme de l’Opéra. Le spectacle est prévu pour juin 2015. Avant-goût de l’événement, les concerts annuels de La Gérinia, intitulés « En route pour la comédie musicale », auront lieu samedi 29 mars 2014, à 20h et dimanche 30 mars 2014, à 16h, en la salle Podium, à Guin.

Soupes de carême A la soupe ! Samedis 29 mars, 5 et 12 avril, Vendredi saint 18 avril 2014, dès

11h30, à la grande salle de Marly-Cité. Ces rencontres fraternelles se déroulent désormais sous la responsabilité de Georgette Trinchan et Fernand Buchwal-der, qui ont suc cédé à Anne-Marie Marchon et Evelyne Maillard.

Vive reconnaissance à Anne-Marie Marchon et Evelyne Maillard qui ont por-té la responsabilité de la soupe de Carême durant 24 ans !

célébration de la Passion Elle aura lieu Vendredi saint

18 avril 2014, à 15h, en l'église SS. Pierre-et-Paul, sous forme théâ-trale et avec la participation des confirmands. Renouvellement d’une expérience fort appréciée l’année passée, à Praroman.

LS

Assemblée de paroisseLe rendez-vous est donné lundi

24 mars 2014, à 20h, à la grande salle de Marly-Cité.

les scouts de Marly vous invitent

Dimanche 20 avril 2014, dès 15h et jusqu’à 17h30, à une grande chasse aux œufs, au lieu-dit Le Port, à Marly. Nombreuses animations pour les enfants. Différents concours et plein de prix à gagner. Le Lapin de Pâques sera présent, pour toute la famille

JB

De gauche à droite : Madame Marchon et Madame Maillard

jOIES ET PEINES / A REgARDER. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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BaptêmesSont entrés dans la communauté chrétienne par le sacrement du Baptême :

Arconciel

Louis David Bongard, fils d’Eric et de Sarah, le 24 novembe 2013

MarlyRodrigo Schaller, fils de Miguel Antonio Pereira da Silva et de Déborah Schaller, le 15 décembre 2013

James Zbinden, fils d’Andreas et de Samantha, le 26 janvier 2014

Treyvaux

Maxime Bays, fils d’Antoine et de Laurence, le 26 janvier 2014, Chapelle d’Essert

… et peinesFunérailles Nous ont quittés pour la maison du Père :Bonnefontaine

Julia Kilchoer, née Mottet, 80 ans, le 1er janvier 2014

Praroman

Edith Wicht, 92 ans, le 12 janvier 2014

Treyvaux

Sabine Biolley, née Bongard, 99 ans, le 20 novembre 2013

Anne-Marie Gachoud, née Bourguet, 89 ans, le 29 novembre 2013

Emma Papaux, née Peiry, 86 ans, le 7 décembre 2013

Lucienne Guillet, née Borgognon, 84 ans, le 27 décembre 2013

Marly

Vito Guagnano, 61 ans, le 8 novembre 2013

Otto Marchon, 89 ans, le 25 novembre 2013

Gaston Clerc, 96 ans, le 28 novembre 2013

Alphonse Krattinger, 84 ans, le 5 décembre 2013

Fernande Scherer, née Krattinger, 85 ans, le 10 décembre 2013

Claude Schmutz, 61 ans, le 10 décembre 2013

Yves Gillet, 59 ans, le 15 décembre 2013

Susette Baudin, 79 ans, le 31 décembre 2013

Guillaume Savio, 30 ans, le 4 janvier 2014

Marc Verdon, 53 ans, le 6 janvier 2014

Agnès Vaudan, née Emmenegger, 74 ans, le 12 janvier 2014

Bernadette Richard, née Piller, 78 ans, le 20 janvier 2014

joies … DVD. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Passion grand-mère

Documentaire, Noëlle Châtelet, Anne-Sophie Andreu, le Jour du Seigneur, 2012, 1h30, adultes

Aujourd'hui, comment est-on une « grand-mère » ? Comment le vit-on ? Comment une grand-mère est-elle vue par ses petits-enfants, ses propres enfants devenus parents et par elle-même ? Toujours indispensables dans les familles, elles ont aussi beaucoup changé, ces grands-mères qui ne sont plus des « ma-mies gâteau ». Enquête sur un vrai phénomène de société.

Les grands-mères d'aujourd'hui sont aussi les « enfants de mai 68 ». Quand on a été la première génération à vivre l'union libre, à vouloir choisir sa maternité, à bouleverser un modèle familial, on ne peut pas être une grand-mère à l'ancienne. Pour beau-coup de femmes, réinventer la « grand-maternité » est une évi-dence.

Même s'il est nourri de beau-coup de lectures et de connais-sances sociologiques, ce film se fonde d'abord sur des témoi-gnages. Ce sont ces femmes, ce qu'elles disent, ce qu'elles vivent, qui incarnent et portent la réflexion. Un film d'une véri-table authenticité, voulu par deux réalisatrices elles-mêmes grands-mères.

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MéDITATION / lEcTuRES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

livres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Aujourd'hui, les grands-parents : sur le chemin de la transmission

Madeleine Natanson, préface : Nicole Fabre, de Boeck, col. Parentalités, mars 2007, 143 p., adultes

La durée de vie en tant que grands-parents ne cesse de s'allonger et nous sommes en face de deux générations de grands-parents, les jeunes et les plus vieux. Les « écoles de grands-parents » se multiplient. Parallèlement, la famille ne cesse de se complexifier : 5% des enfants âgés de moins de 18 ans vivent dans une famille recomposée, 85% résident chez leur mère et 15% chez leur père. Ces recompositions ébranlent la famille mais ne la détruisent pas et les grands-parents sont toujours appelés à offrir un repère, un lieu de mémoire, de transmission de l'histoire ou des histoires familiales. Ce livre propose, non pas de cultiver la nostalgie de la famille d'antan, mais d'évoquer et d'interroger la vie quotidienne avec des enfants, des petits-enfants, ses joies et ses difficultés, vie à construire avec le temps, dans l'écoute, le respect, le soutien, la transmission des repères et des valeurs. L'auteur éclaire son exploration à l'aide de ses souvenirs d'enfance, de son expérience de grand-mère comblée de petits-enfants et aussi de celle de la thérapeute écoutant, à travers les récits de ses patients, la voix plus ou moins lointaine de leurs aïeux et l'interrogation sur les origines.

Histoires pour parler de Dieu aux petits

Simon Kroug, Aurélie Abolivier, Emmanuelle Tchoukriel, illustrateurs, Bayard, 2010, 80 pages, dès 3 ans

Neuf histoires pour transmettre les bases de la religion chrétienne. Ce livre propose aux parents de parler de Dieu à leurs enfants de multiples façons. Il regroupe en un seul volume les grands classiques des histoires de la Bible (l’arche de Noé, la naissance de Jésus, le récit de Pâques…), ainsi que des his-toires inédites (petites histoires de la vie quotidienne, contes philosophiques sur le sens de la vie). A la fin du livre, des conseils pratiques sont proposés aux parents et aux animateurs pour accompagner la lecture de ce livre.

Prière des grands-parents On nous affirmait : petits enfants, petits soucis ; grands enfants, grands soucis ! Mais que dit-on des petits-enfants, qu’ils soient petits ou grands ? De ces créatures si proches et si différentes, poussées sur nos terres sans doute ;métissées cependant d’autres appartenances, héritières d’étranges traditions. Ils empruntent des chemins parfois déroutants. Nous peinons à les suivre, nous tremblons d’impuissance. Resterons-nous sur le seuil, à les regarder s’éloigner, le cœur serré, le sourire vaillant, pour masquer notre émoi ? Seigneur, permets-nous de les accompagner avec l’intelligence du cœur : celle qui laisse libre et veille sans surveiller ni talonner. laisse-nous les escorter de notre prière. Elle brille dans le silence ombreux, telle la lampe tabernacle. Nous venons T’en parler à mots couverts.

(Colette Nys-Masure) Extrait de « Prières toutes simples pour le quotidien des jours », hors-série de la revue Panorama