Journal avril 2013

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Saint-Martinfo Sommaire Editorial N° 004 / avril 2013 Depuis la dernière parution du jour- nal « Saint-Martinfo », de nombreux évènements se sont déroulés dans notre commune. L’un des plus ré- cents est la mise en place d’une équipe presque entièrement nou- velle à la tête de la commune ; il ne reste qu’un « rescapé » de l’ancien conseil. Le fameux sursis de 100 jours est à notre porte ; il s’agit maintenant, pour la nouvelle équipe, de montrer ce qu’elle vaut et ce qu’elle est en mesure d’entreprendre. Elle n’a bien sûr pas attendu 3 mois pour se mettre au travail. Avec cœur et détermination, elle a mis à profit ce délai pour se mettre au courant des principaux dossiers et projets communaux et s’immerger dans l’ambiance particulière de la conduite des affaires communales. Les principaux défis qui attendent notre communauté monta- gnarde sont le lent et régulier déclin de notre population, dû au manque de logements pour les jeunes couples et nos aînés. A cela s’ajoute la difficulté de trouver du travail sur place ; l’accep- tation de la Lex Weber et de la modification de la Loi sur l’amé- nagement du territoire (LAT) par le peuple suisse ne vont pas dans le sens d’une amélioration sur ce point. Enfin, notre tou- risme ne pourra se développer et apporter de la substance à nos habitants que si nous offrons à nos hôtes des logements leur permettant de rester quelques jours chez nous et de consom- mer sur place. Ce constat, qui pourrait paraître défaitiste, doit au contraire nous pousser à entreprendre dès maintenant des actions permettant de corriger cet état de fait. Des projets sont en cours, qui de- vront être réalisés le plus rapidement possible, par étapes, et en fonction de nos moyens financiers. Il n’est pas raisonnable de penser que nous pourrons mener à bien tous les projets exis- tant dans la commune ; ce serait condamner nos descendants à payer nos dettes pendant de longues années. Ce n’est pas ce que nous voulons. Au contraire, et indépendamment des actions que la commune pourra mettre en œuvre, les petites entreprises et les artisans locaux doivent se concerter et, ensemble, trouver des solu- tions pour maintenir, voire développer, l’activité économique et les postes de travail. Dans ce contexte, la commune devra probablement s’engager à donner quelques impulsions, sans pour autant se substituer à l’initiative privée. Enfin, nos commerçants et restaurateurs doivent se persuader qu’un accueil de qualité constitue, avec un bon produit, la base même de toute activité touristique digne de ce nom. Comme on le voit, il y a de quoi faire. L’équipe en place, dyna- mique et motivée, ne manquera pas de s’investir de toutes ses forces pour que Saint-Martin reste un lieu privilégié où il fait bon vivre, toutes générations confondues. Par Louis Moix, Président Nouveau conseil municipal Cité de l’énergie Vivre à Saint-Martin ! SMS citoyen / Application Cnoté Inauguration de la Crèche – UAPE Bibliothèque intercommunale CO Hérens : rénovations L’invité : Jean-Claude Lelièvre Pompiers : nouveau commandant Promotion civique - Police intercommunale Appel à la collaboration Cabane des Becs de Bosson 2 3 3 4 4 5 5 6 6 7 8 8

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Journal de la commune de Saint-Martin (VS)

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Saint-MartinfoSommaire

Editorial

N° 004 / avril 2013

Depuis la dernière parution du jour-nal « Saint-Martinfo », de nombreux évènements se sont déroulés dans notre commune. L’un des plus ré-cents est la mise en place d’une équipe presque entièrement nou-velle à la tête de la commune ; il ne reste qu’un « rescapé » de l’ancien conseil. Le fameux sursis de 100 jours est à notre porte ; il s’agit maintenant, pour la nouvelle équipe, de montrer ce qu’elle vaut et ce qu’elle est en

mesure d’entreprendre. Elle n’a bien sûr pas attendu 3 mois pour se mettre au travail. Avec cœur et détermination, elle a mis à profi t ce délai pour se mettre au courant des principaux dossiers et projets communaux et s’immerger dans l’ambiance particulière de la conduite des affaires communales.Les principaux défi s qui attendent notre communauté monta-gnarde sont le lent et régulier déclin de notre population, dû au manque de logements pour les jeunes couples et nos aînés. A cela s’ajoute la diffi culté de trouver du travail sur place ; l’accep-tation de la Lex Weber et de la modifi cation de la Loi sur l’amé-nagement du territoire (LAT) par le peuple suisse ne vont pas dans le sens d’une amélioration sur ce point. Enfi n, notre tou-risme ne pourra se développer et apporter de la substance à nos

habitants que si nous offrons à nos hôtes des logements leur permettant de rester quelques jours chez nous et de consom-mer sur place.Ce constat, qui pourrait paraître défaitiste, doit au contraire nous pousser à entreprendre dès maintenant des actions permettant de corriger cet état de fait. Des projets sont en cours, qui de-vront être réalisés le plus rapidement possible, par étapes, et en fonction de nos moyens fi nanciers. Il n’est pas raisonnable de penser que nous pourrons mener à bien tous les projets exis-tant dans la commune ; ce serait condamner nos descendants à payer nos dettes pendant de longues années. Ce n’est pas ce que nous voulons.Au contraire, et indépendamment des actions que la commune pourra mettre en œuvre, les petites entreprises et les artisans locaux doivent se concerter et, ensemble, trouver des solu-tions pour maintenir, voire développer, l’activité économique et les postes de travail. Dans ce contexte, la commune devra probablement s’engager à donner quelques impulsions, sans pour autant se substituer à l’initiative privée. Enfi n, nos commerçants et restaurateurs doivent se persuader qu’un accueil de qualité constitue, avec un bon produit, la base même de toute activité touristique digne de ce nom. Comme on le voit, il y a de quoi faire. L’équipe en place, dyna-mique et motivée, ne manquera pas de s’investir de toutes ses forces pour que Saint-Martin reste un lieu privilégié où il fait bon vivre, toutes générations confondues.

Par Louis Moix, Président

Nouveau conseil municipalCité de l’énergieVivre à Saint-Martin !SMS citoyen / Application CnotéInauguration de la Crèche – UAPEBibliothèque intercommunale

CO Hérens : rénovationsL’invité : Jean-Claude LelièvrePompiers : nouveau commandantPromotion civique - Police intercommunaleAppel à la collaborationCabane des Becs de Bosson

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Nouveau conseil municipalMais que font donc nos élus ?Dans toute activité humaine impliquant plusieurs personnes, une organisation est nécessaire pour atteindre un certain ré-sultat. C’est ce que vos nouveaux élus ont mis en place, en décembre 2012 déjà, en se répartissant les dicastères et les commissions. A noter que le premier nommé de chaque commis-sion la préside et que les membres de ces commissions ne sont pas tous des élus. Merci à eux de nous consacrer du temps et de nous apporter leurs compétences et connaissances pour la bonne marche de notre commune.

Geneviève Pralong, vice-présidenteCulture, loisirs et culteCulture, loisirs et culte : Geneviève Pralong, Patrice Gaspoz, Jacques-A. Théoduloz.Parcs publics, chemins pédestres et aménagements tou-ristiques : Geneviève Pralong, Patrick Cuenin, Patrice Gaspoz.Communication, journal « Saint-Martinfo » :Geneviève Pralong, Louis Moix, Raphaël Bolli, Michel Gaspoz, Patrice Gaspoz.

Jessica Fardel, conseillèreSanté et prévoyance socialeCrèche-UAPE : Jessica Fardel, Laetitia Perren, Christiane Moix, Michel Gaspoz.Jeunesse : Jessica Fardel, Geneviève Pralong, Bastien Rey.Avenir Saint-Martin : Louis Moix, Geneviève Pralong, Jessica Fardel, Cédric Beytrison, Pierre Mérinat, Michel Gaspoz. Cette commission in-tègre le projet de Maison des Générations.

Cédric Beytrison, conseillerTrafic, Bourgeoisie et forêtsTrafic (réseaux routiers, CarPostal) : Cédric Beytrison, André Gaspoz, David Beytrison, Patrick Cuenin, Roger Moix.Bourgeoisie et forêts : Cédric Beytrison, Patrick Cuenin, Frédéric Pralong.

Louis Moix, présidentAdministration générale : traitement par le conseil municipal.

Economie publique Agriculture : Louis Moix, Daniel Beuret, André Gaspoz, Christophe Mayor, Jean-Yves Zermatten.Tourisme : Louis Moix, Valentine Beytrison, Nadine Moix, Benoit Bès, Patrice Gaspoz, Stéphane Morand, Jean-René Vuissoz.Energie : traitement par le conseil municipal.Finances et impôts : traitement par le conseil mu-nicipal.

André Gaspoz, conseillerEnseignement et formationEnseignement et formation : André Gaspoz,Suzanne Malo, Jocelyne Pralong, Fabienne Rossier, Nathalie Zermatten, le futur directeur des Ecoles.

Pierre Mérinat, conseillerSécurité publiqueSécurité publique (police, police du feu, protection civile) : Pierre Mérinat, Patrick Cuenin, Cédric Beytrison, Patrice Gaspoz, Sébastien Théoduloz.Etat-major de crise : Louis Moix, Pierre Mérinat, Cédric Beytrison, Michel Gaspoz, Patrice Gaspoz, Giovanni De Luca, Guy-Olivier Pralong, Fabienne Rossier, Sébastien Théoduloz.Taxes et mensurations cadastrales : Pierre Mérinat, André Gaspoz, Jacques-A.Théoduloz.

Jean-Philippe Moix, conseillerProtection et aménagement de l’environne-mentConstruction et édilité : Jean-Philippe Moix, André Gaspoz, Patrick Cuenin, Bertrand Mayor.Salubrité publique : Jean-Philippe Moix, Patrick Cuenin, Giovanni De Luca, Fabienne Rossier.Eau, égouts, service de la voirie, torrents : Jean-Philippe Moix, Guy-Olivier Pralong, Patrick Cuenin.Aménagement du territoire : traitement par le conseil municipal.

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Ces commissions se sont mises au travail rapidement et ont toutes tenu une séance au moins, la première généralement en présence du responsable de l’ancienne administration, afin de passer le témoin dans les meilleures conditions. Merci à nos anciens, président et conseillers, de nous apporter leur soutien. Merci également aux responsables et à tous les membres des commissions pour leur travail et leur engagement.

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Saint-Martin a reçu en juin 2012, le label « Cité de l’énergie ».Une précieuse distinction qui récompense des années d’efforts entrepris dans les domaines des économies d’énergie et de la

promotion des énergies renou-velables. Saint-Martin devient ainsi la 312e commune labelli-sée au niveau suisse.Saint-Martin a adhéré dès l’an 2000 à l’association « Cité de l’énergie ». Ayant rempli les conditions pour l’obtention du

label « Cité de l’énergie », la commune entre ainsi dans le cercle des 321 communes labellisées. (Voir la liste sur www.citedelenergie.ch/fr/les-cites-de-lenergie)

Les principes de la politique énergétique de la commune de Saint-Martin sont calqués sur ceux des Cités de l’énergie. Globalement, la commune vise à :1. Augmenter la part des énergies renouvelables, si possible in-digènes, dans la consommation fi nale (chaleur et électricité), sur l’ensemble du territoire.2. Améliorer l’effi cacité énergétique et augmenter la part des énergies renouvelables dans les bâtiments communaux.3. Assurer un approvisionnement durable en énergie sur l’en-semble du territoire communal et tendre vers l’autonomie énergé-tique (chaleur et électricité).4. Informer et sensibiliser la population et les entreprises locales

sur les économies d’énergie et l’utilisation des énergies renouve-lables par des actions concrètes.5. Promouvoir et soutenir fi nancièrement les énergies renouve-lables et l’effi cacité énergétique sur l’ensemble du territoire en fonction des moyens fi nanciers.6. Participer aux cours de formation continue dans le domaine de l’énergie.Saint-Martin a entrepris des actions dans les six domaines défi nis par SuisseEnergie pour les communes : le développement terri-torial et bâtiments privés ainsi que les installations communales, l’approvisionnement et la dépollution des activités communales, la mobilité, l’organisation interne et l’administration et la commu-nication avec les habitants et l’extérieur.

Saint-Martin obtient le label « Cité de l’énergie »

Les énergies renouvelables en Suisse

« Vivre à Saint-Martin ! »A travers cette brochure, la commune de Saint-Martin étrenne son titre d’ambassa-drice du développement durable.Sous le titre « Vivre à Saint-Martin », la commune a réalisé un in-ventaire non exhaustif des actions et projets mis en œuvre sur son territoire et destinés à assurer de manière durable une meilleure qualité de vie. Sur la base des « 16 engagements du canton du Valais en matière de développement durable », et à travers 16 actions exemplaires, des élus communaux, des spécialistes en di-verses matières, des personnes d’expérience, des témoins d’hier et d’aujourd’hui, des jeunes et leurs aînés, des artisans, des in-dépendants… apportent des réponses et des solutions au fi l des pages qui agrémentent cette brochure dont l’encre encore toute fraîche exhale des parfums de développement durable.

Des thèmes à choix et de choix !De l’exemplarité communale au programme d’actions pour l’ave-nir, en passant par le tourisme, l’agriculture, l’industrie, l’énergie, la biodiversité, la cohésion sociale, la santé ou encore l’école, tout y est ! Emmenée, guidée et conseillée par la « Fondation pour le développement durable des régions de montagne », l’équipe de rédacteurs, de correcteurs, de photographes, de graphistes, d’in-vestigateurs, de coordinateurs… s’est consacrée corps et âme à la réalisation de cette « Bible » du développement durable.En feuilletant la brochure « Vivre à Saint-Martin », vous avez tout

loisir de disséquer les différentes actions entreprises jusqu’à ce jour et pour le futur. S’identifi ant à une démarche promotionnelle, ce produit, haut en couleur et très abouti, ambitionne de susciter l’intérêt de résidents en quête d’une qualité de vie fort enviable. En outre, le slogan « Vivre à Saint-Martin » s’emploie à véhiculer à travers la géographie une image touristique alléchante.

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Le vent :

La géothermie :

La biomasse :

Le soleil :

L’eau :

Le vent :

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Comme Lucky Luke…Tout le monde le sait, Lucky Luke est « l’homme qui tire plus vite que son ombre ». Aujourd’hui, Saint-Martin diffuse l’info à la « vitesse de la lumière ». En effet, la commune propose à ses concitoyens un nouveau système d’informations officielles… par SMS. Ce procédé vous permet de recevoir gratuitement sur votre téléphone mobile des informations liées aux urgences, aux alertes, à la prévention (évacuation d’urgence, panne d’électrici-té, inondation, pollution de l’eau, risques naturels, pandémie...), aux travaux (fermeture de routes, coupures d’eau…) et aux ser-vices administratifs (votations, convocations aux assemblées primaires et autres prestations).

Rappelons-le, ces alertes et ces messages sont entièrement GRATUITS !Pour ceux qui l’ignoreraient encore, un téléphone mobile, également nommé téléphone portable, téléphone cellulaire (en Amérique du Nord), natel (en Suisse), GSM, ou familiè-rement G (en Belgique), permet de communiquer par télé-phone, sans être relié par câble à une centrale. Les sons sont transmis par des ondes électromagnétiques dans un réseau spécifique. On peut donc communiquer de tout lieu où une antenne de relais capte les émissions de l’appareil utilisé.

Et qu’est-ce qu’un SMS ? Le terme anglais « Short Mes-sage Service » est un service proposé conjointement à la téléphonie mobile, voire à d’autres appareils mobiles comme le Pocket PC, qui permet de transmettre des messages textuels de petite taille.Afin de vous envoyer des SMS, la commune de Saint-Martin sollicite votre accord

explicite. Pour vous inscrire, rien de plus simple ! Envoyez au 363 le message suivant :

STMARTIN SMS NOM PRENOMIl vous est possible, à tout moment, de renoncer à ce système. Pour cela, adressez-vous directement à l’Administration commu-nale, par téléphone ou email.Tél. 027 282 50 10 – www.saint-martin.ch - [email protected]

Fabienne Rossier vous invite à adhérer au système d’informations officielles par SMS

SMS citoyen / Application Cnoté

Inauguration et bénédiction de la Crèche – UAPEAvant d’ouvrir ses portes le 7 janvier 2013, l’inauguration de la Crèche – UAPE a eu lieu, le samedi 29 décembre 2012, sous la conduite de Pierre-André Rossier, ancien conseiller en charge de la commission. Et ce en présence du personnel, des autorités communales « d’hier et d’aujourd’hui » ainsi que de nombreux habitants de la commune, de parents, de grands-parents et d’enfants. En préambule, le curé Jean-Michel Moix procéda à la bénédic-tion des lieux en précisant que « cette bénédiction d’un lieu de vie, de travail, d’activités n’est nullement quelque chose d’in-congru. Historiquement et religieusement, notre contrée porte l’empreinte du christianisme : manifestée dans la pierre de nos églises ou oratoires, signalée par les croix aux carrefours de nos routes ou chemins, et inscrite, je l’espère vivement, dans nombre de nos cœurs par la foi. Cette foi chrétienne, cette foi en un seul Dieu, Créateur et Père de tous les hommes, cette foi en notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ, cette foi en ce que notre vie, ici-bas, se doit d’être orientée vers la vie du Ciel, a été, dans les temps passés, la motivation, la raison de vivre, de nos ancêtres ».

Dans un environnement rassurant et mo-derneSi la structure peut ouvrir après moins de quatre mois de tra-vaux, cela résulte de la performance. Merci donc, et respective-ment, aux entreprises qui ont œuvré avec rapidité et efficacité à la rénovation des locaux, à la commission Crèche - UAPE ainsi qu’au conseil communal d’alors qui a su mettre les moyens né-cessaires et qui a soutenu le projet.Cette structure est placée sous la direction de Mme Laetitia Perren, laquelle compte dans son équipe pédagogique, Mmes Emilie Duc, Virginie Quinodoz et Laetitia Carrel-Comina. Celles-ci assurent l’encadrement des enfants.Il convient de préciser que plus de 150 personnes ont franchi le

seuil de cette Crèche – UAPE lors des portes ouvertes inaugu-rales. Au surplus, une quarantaine d’enfants figurent déjà sur la liste d’inscriptions. Ce qui témoigne, en l’occurrence, du besoin d’une telle structure sur la commune de Saint-Martin. En outre, cette structure de type Crèche – UAPE permet d’ac-cueillir des enfants préscolaires âgés de 18 mois à 5 ans ainsi que des enfants scolarisés, de l’enfantine à la 6e primaire, hors du temps d’école. Y compris durant l’heure du repas de midi. Apprendre avec plaisir, dans un environnement rassurant et moderne, tel est l’objectif du conseil communal quant à l’enca-drement des écoliers. Ainsi, du matin jusqu’au soir, les enfants peuvent bénéficier d’une garde ainsi que d’un suivi pédagogique et d’une prise en charge pour le repas de midi. Bon vent à la nouvelle équipe pédagogique en place et longue vie à la structure Crèche - UAPE de Saint-Martin !

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Devant le panneau « Crèche – UAPE » confectionné par les enfants des classes primaires : Pierre-André Rossier, ancien conseiller com-munal, accompagné des membres du personnel, Mmes Emilie Duc, Virginie Quinodoz et Laetitia Perren (de gauche à droite).

Pierre-André Rossier

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Bibliothèque intercommunaleLes bibliothèques du Val d’Hérens changent… d’ère A l’image de leurs consoeurs valaisannes, les bibliothèques du Val d’Hérens (Saint-Martin, Vex, Hérémence, Mont-Noble, Evo-lène) ont tourné une page de leur histoire. En effet, elles ont changé… d’ère en optant pour le numérique. Qu’on ne s’y mé-prenne pas ! Il ne s’agit aucunement d’un apparentement avec le livre électronique. Certes, Internet et les réseaux sociaux ont fait irruption dans le quotidien du « citoyen du monde ». Mais de là à faire « une révolution de palais » dans l’univers de la lecture traditionnelle – le bouquin est (toujours) roi ! – il y a des siècles et des pages d’histoire écrite à bousculer. Ce n’est donc pas de-main la veille…

Accueil et conseilAujourd’hui, les bibliothèques du Val d’Hérens, puisqu’il s’agit d’elles, bénéficient d’un atout fort appréciable et apprécié : la présence d’un personnel aguerri aux nouveaux outils de commu-nication. En effet, l’être humain demeure au centre de l’activité bibliothécaire. L’accueil et le conseil contrastent avec la « froideur » du smartphone ou de la tablette électronique. A Saint-Martin, en l’occurrence, Huguette Constantin et Martine Pralong reçoivent le lecteur ou la lectrice – âges et classes sociales confondus - dans une lumineuse, une chaleureuse, une joyeuse atmosphère. Dans cette « agora des livres », la lecture est, certes, au centre des « débats », mais les sujets abordés, commentés et disséqués se distinguent par leur diversité. A l’instar d’un catalogue informa-tique « fort en thèmes ». Dans cet ordre d’idée, les bibliothèques intercommunales du Val d’Hérens doivent une fière chandelle à une orfèvre en la matière, Isabelle Micheloud. C’est d’ailleurs elle qui, en 2008, reprend la responsabilité de la bibliothèque d’Hérémence (entre autres) et l’informatise. Jusqu’à l’obtention, en 2011, de la certification Biblio Valais Excellence. Il en va de

Le « lifting » du CO suit son cours Durant l’été 2012, la troisième phase des rénovations du bâti-ment a eu lieu. Cette étape a été marquée par des travaux de chaufferie et d’isolation. Les travaux ont été denses, mais grâce à une équipe de conciergerie efficace et au dernier coup de reins des entreprises, la rentrée s’est agréablement déroulée, sans encombre.Les réalisations de 2012 ont été les suivantes :Les façades EST et NORD ont été complètement isolées et les vi-trages changés. De nouveaux stores ont été posés en automne. Les teintes grise et blanche ont été choisies pour les façades.En 2011, une cage d’ascenseur a été élevée jusqu’au faîte du toit et des murs sismiques érigés. En 2012 l’ascenseur a été ins-tallé et des ouvertures dans la toiture, effectuées pour installer des exutoires de fumée. Le bâtiment répond donc aux exigences en matière de sécurité et de risques sismiques. Par ailleurs, l’as-censeur permettra de se mettre aux normes pour aider le dépla-cement des handicapés et des personnes à mobilité réduite. De plus, les travaux de conciergerie seront allégés avec ce nouvel outil.Le nouveau système de chauffage a été installé durant l’été 2012. Le choix s’est porté sur une installation aux pellets qui permet d’utiliser et de mettre en valeur le bois régional par l’in-termédiaire d’une société valaisanne. Des économies substan-tielles seront réalisées grâce au nouveau système de chauffage et à l’isolation du bâtiment.

Six salles de classe ont également été rénovées et équipées d’une liaison wi-fi. Les peintures et le mobilier fixe sont neufs et permettent aux élèves de la vallée d’occuper des locaux agréables, fonctionnels et modernes.Les investissements consentis par les quatre communes asso-ciées améliorent d’année en année la disponibilité de nouvelles technologies pour les élèves et le confort d’utilisation du CO Hé-rens pour les enseignants, les sociétés et les personnes parti-cipant aux cours de l’université populaire du Val d’Hérens. Les travaux se poursuivront ces prochaines années ; les rénovations de la façade ouest et de l’intérieur de l’établissement intervien-dront durant les deux dernières phases, en 2013 et 2014.

CO Hérens : rénovations durant l’été 2012

même pour la Bibliothèque de Vex. Coordinatrice par excellence, Isabelle Micheloud visite et connaît tous les recoins des biblio-thèques du Val d’Hérens. Mais qu’y trouve-t-on dans ces lieux d’enrichissement culturel qui favorisent, notamment, la rencontre des générations ? Interprétant un rôle social (re)connu, les biblio-thèques intercommunales proposent, des DVD, des romans pour les adultes, les jeunes, les ados, les enfants ; des documentaires ; des albums pour enfants ; des bandes dessinées pour les adultes et la jeunesse.Jouissant d’un intérêt grandissant, partant d’une affluence ac-crue, la Bibliothèque de Saint-Martin – elle fait également partie de la Bibliothèque Virtuelle Régionale de Sion (BVR) - a opté, de-puis le 1er novembre 2012, pour un nouvel horaire qui s’adapte aux désirs des lecteurs, soit : tous les mercredis, de 16 h à 19 h.

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Martine Pralong, de la Bibliothèque de Saint-Martin, à gauche, et Isa-belle Micheloud, coordinatrice des bibliothèques intercommunales du Val d’Hérens, ont bénéficié, durant l’été 2012, de la collaboration « in-formatique » de Gaëtan Rossier, étudiant à l’Université de Fribourg.

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Le fromage à raclette du Valais AOC lui doit une fière chandelle

Il aurait aisément pu exercer ses ac-tivités dans la chimie, la botanique, l’histoire, voire l’enseignement en gé-néral. Tout de blanc vêtu, disponible, courtois, passionné et passionnant, cet authentique puits de science vous emmène, d’emblée, dans un univers qui séduit, qui subjugue. Orateur-né, Jean-Claude Lelièvre retrace son par-cours familial et professionnel avec un enthousiasme à nul autre pareil. Il égrène ses souvenirs en les agré-

mentant d’anecdotes liées à l’actualité politique, économique, religieuse ou encore militaire – Saint-Cyr est une référence - de naguère. Certes, la France – son pays d’origine – occupe une place prépondérante dans son cœur et sur son passeport, mais la Suisse, le Valais et Saint-Martin plus particulièrement figurent en bonne et due place dans son « livre d’or ». Avec lui, notam-ment, le fromage à raclette du Valais a conquis ses lettres de noblesse : AOC.Jean-Claude, d’où êtes-vous natif ?Je vais vous donner une réponse de Normand, puisque j’ai vu le jour à Saussey, un village français de 504 habitants sis en… Basse-Normandie. Au risque d’enfoncer des portes ouvertes, la date du 6 juin 1944 vous inspire-t-elle ?C’est effectivement une date historique. Le débarquement de Normandie me rappelle le gaullisme et les exploits d’un fin stra-tège, le général Leclerc. Sa division devint même le fer de lance des attaques américaines. A propos d’armée, où avez-vous effectué votre service militaire ?J’ai eu la chance d’accomplir mes obligations militaires au Sé-négal. Une authentique école de la vie. D’autant que je devais partager mon quotidien avec des hommes de nationalités, de races et de cultures différentes. Vous qui manifestez de l’intérêt pour une multitude de sujets, comment expli-quez-vous votre implication dans l’agriculture, la paysannerie, la fromagerie?Ce n’est pas vraiment un choix délibéré. Il s’agit plutôt d’une affaire de famille. Mes parents et mon frère avaient une ferme et de nombreuses têtes de bétail. J’ai donc dû « mettre la main à la pâte », dès mon plus jeune âge. Mais j’avais soif d’apprendre, et ce dans tous les domaines. Rigueur et précision sont des maîtres mots à vos yeux et dans votre discours. Est-ce un héritage ou le fruit d’une formation stricte ?Les deux font la paire. Mais je suis un perfectionniste par défini-tion. D’ailleurs, dans la fabrication du fromage, il importe d’obéir à deux notions que l’on peut assimiler à des outils de travail in-dispensables : la montre et le thermomètre. En outre, j’ai bé-néficié, à mes débuts, du savoir-faire et des conseils de deux moines qui furent des orfèvres en la matière : Frère Amédée et Frère Degois.A quelle époque avez-vous rallié le Valais ?Dans les années quatre-vingts, j’ai posé mes valises à Orsières. A proximité de la première laiterie centralisée en Valais. Dans le district d’Entremont, j’ai eu l’opportunité et le privilège de cô-toyer Guy Genoud, ancien conseiller d’Etat, lequel a défendu la cause paysanne. Dans cet ordre d’idée, et parmi les personnali-tés valaisannes rencontrées dans les districts de Sion, Hérens et

Le flambeau change de mainAprès huit années passées à la tête du corps des sapeurs-pompiers, Claude-Alain Dayer cède le flambeau à Sébastien Théoduloz.La valeur n’attendant pas le nombre des années, gageons qu’une cer-taine continuité prévaudra. Bon vent au nouveau et à l’ancien comman-dant ! Et tous nos remerciements pour le temps et l’ardeur investis au service de la protection de la population.

Pompiers : nouveau commandant

Claude-Alain Dayer et Sébastien Théoduloz

Conthey, je citerai, entre autres, Jean-René Fournier, Louis Ber-thousoz et Marco Zufferey.Ici, à Saint-Martin, on vous considère un peu comme le « pape » de la fabrication du fromage à raclette, de la tomme, du sérac et de la traçabilité. En convenez-vous ?Je n’ai pas cette prétention. Certes, le nouveau pape François apprécierait la qualité de nos produits, mais l’étiquette flatteuse que l’on colle à la Laiterie-Fromagerie de Saint-Martin – pre-mière cave climatisée en Suisse - résulte, avant tout, d’un travail d’équipe. L’ambiance de travail y est remarquable. Et la rigueur dans l’exécution du processus de fabrication rivalise d’efficacité avec cette aptitude à retrouver l’historique, l’utilisation ou la lo-calisation d’un produit que l’on nomme « traçabilité »

L’invité : Jean-Claude Lelièvre6

Jean-Claude Lelièvre, le plus Normand des Valaisans, contribue depuis plus de vingt ans à la réputation des produits de la Laiterie-Fromagerie de Saint-Martin.

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… Charles AznavourAvoir (eu) 18 ans, en 2012, c’est aussi rendre hommage à un alerte octogénaire, Charles Aznavour. Comédien et chanteur de renommée mondiale, cet illustre artiste doit une fière chan-delle à cette chanson qui a fait le tour de la planète et qui est à l’origine de sa brillante carrière : « Je me voyais déjà ». Eh oui, « à 18 ans, il a quitté sa province, bien décidé à empoigner la vie, le cœur léger et le bagage mince. Il était certain de conquérir Pa-ris. Chez le tailleur le plus chic, il a fait faire ce complet bleu qui était du dernier cri. Les photos, les chansons et les orchestra-tions ont eu raison de ses économies. Il se voyait déjà en haut de l’affiche... ». Et il l’occupe toujours… le haut de l’affiche. A 88 ans ! Chers nouveaux promus, vous avez de la marge. Pour réussir dans la vie, donc ! Bon vent !

A Saint-Martin, les promotions civiques font la part belle à la gent masculineFidèle à la tradition, la commune de Saint-Martin a procédé à « l’in-tronisation » de ses nouveaux citoyens atteints par ce « phéno-mène » que l’on appelle « majorité ». Par définition, la « majorité civile, ou majorité légale, est l’âge auquel un individu est juri-diquement considéré comme civilement capable ». Avant cette date, et comme dirait un certain Jacques de La Palice, l’individu est dit « mineur ». En Suisse, la majorité civile est fixée à 18 ans, et ce depuis le 1er janvier 1996.Au cours de l’exercice 2012, à Saint-Martin, ce sont neuf garçons et… une fille qui sont entrés dans cette majorité. Leur année de naissance (1994) coïncide, bien évidemment, avec des événe-ments heureux et d’autres qui le sont moins, tels que l’inaugu-ration du Tunnel sous la Manche ; l’élection de Nelson Mandela - « immense » personnalité de race noire - à la présidence de l’Afrique du Sud ; la défaite de Garry Kasparov, champion du monde d’échecs, face à… un ordinateur ; la médaille d’or rem-portée par la Glaronnaise Vreni Schneider aux Jeux olympiques d’hiver de Lillehammer ; le titre de champion de Suisse décroché par le FC Servette en LNA ; la dernière parution de feu le journal « La Suisse » ; le décès de Zino Davidoff, l’illustre marchand de cigares ; la tragédie de l’Ordre du temple solaire, à Salvan, avec, à la clef, le décès de vingt-cinq membres.

Mais il y a Justin Bieber et…L’année 1994 rime également avec la naissance de Justin Bieber, cet auteur-compositeur-interprète et acteur canadien qui a reçu de nombreuses récompenses, dont celle d’« Artiste de l’année » lors des « American Music Awards 2010 ». Avec des millions de fans appelés les « Beliebers » et avec plus de trente millions de Followers sur Twitter, Justin est nommé, en 2012, la « troisième célébrité la plus puissante au monde par le magazine « Forbes ». Ce qui ne l’empêche pas de confondre « Chapelle sixtine » avec « seizième chapelle » et de considérer l’Europe comme un pays… A l’évidence, sa culture générale ne lui rapportera pas un disque de platine. A chacun sa « spécialité ». Et Justin ne risque pas de « faire la manche » dans un avenir proche. Quoique…

« En haut de l’affiche »

Nous recherchons…… des photos ou coupures de presse en lien avec la fête de lutte suisse et le concert d’Henri Dès ou d’Alain Morisod, manifesta-tions organisées, conjointement, par le Ski-Club de Saint-Martin et le Club des lutteurs de Bramois en 1972 et 1974.

Toute personne en possession de documents est priée de s’adresser à l’administration communale au 027 282 50 10 ou [email protected]. Un grand merci par avance !

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Pour remplacer Robert Fauchère, dé-missionnaire, les communes d’Héré-mence, de Saint-Martin et de Vex ont engagé un nouvel agent intercommu-nal de police. Il s’agit de Giovanni De Luca, originaire de Vex et domicilié à Bramois. Il est marié et père d’un en-fant. Après avoir travaillé dans la vente externe durant dix ans, il a obtenu son brevet de policier en 2010. Il a exercé son métier à Orsières. Son entrée en fonction est prévue le 1er avril 2013.

« Nouvel agent de police intercommunale »

Le journal Saint-Martinfo est édité par la commission« Communication » de la commune de Saint-Martin

Ils ont eu 18 ans en 2012. Les nouveaux « promus civiques » de Saint-Martin ont reçu leur « laissez-passer » pour la « majorité » lors d’une chaleureuse réception présidée, pour la dernière fois, par Gérard Morand. De gauche à droite : Valentin Gaspoz, Mic-kael Moix, Florian Gaspoz, Dylan Beytrison, Aurélien Morand, Nicolas Cuenin, Florian Moix, Joël Vuistiner, Simon Fumeaux.Manque : Mélanie Logean

Imprimé sur papier FSC

Page 8: Journal avril 2013

Entre nous…Aujourd’hui, un journal attrayant – celui de la presse écrite en l’occurrence – est celui que le lecteur attend sur le pas de la porte. Celui qui sent encore bon le papier et l’encre fraîche. Un journal attrayant, aujourd’hui, c’est ce média que l’on touche, que l’on feuillette, que l’on refeuillette et sur lequel on jette notre dévolu. De A jusqu’à Z. Un journal attrayant, aujourd’hui, c’est ce périodique de proximité – « Saint-Martinfo » par exemple ! - que l’on compulse et que l’on dépose sur la table du salon, voire de la cuisine. Eh oui, la recette du succès d’une publication réside dans la diversité de ses rubriques, de ses textes, de ses illustra-tions. « Saint-Martinfo », puisqu’il s’agit de lui, ne doit ressem-bler à aucun autre journal. Il ambitionne de dévoiler, de révéler et de véhiculer une image originale, « exclusive ». Il s’emploie à refléter l’authenticité, la « personnalité » d’une commune qui se distingue, encore et surtout, par sa mosaïque de richesses qui s’identifie à la palette de couleurs d’un artiste peintre. Le « Saint-Martinfo » nouveau est arrivé ! Un « cru millésimé » qui se bonifiera tout au long de… la « cuvée 2013 ».

Appel à la collaboration… mais avec vous !Dans un (grand) esprit d’ouverture et afin d’assouvir la curiosité et de satisfaire les désirs du lecteur, « Saint-Martinfo » sollicite la présence de plusieurs « plumes » dans les colonnes de ses diffé-rentes éditions. Un défilé de textes de toute(s) nature(s) serpen-tant à travers les pages de « Saint-Martinfo », telle est l’une des aspirations de ce journal édité par la commune de Saint-Martin. La culture sous toutes ses formes, l’économie sous toutes ses facettes, l’environnement à l’état pur, le sport dans toutes ses disciplines, le folklore dans toutes ses splendeurs, la vie asso-ciative dans toutes ses conceptions, l’humour tendre et aimable – pas trop noir donc ! - et, surtout, « L’INEDIT » cherchent « pre-neurs ». Annoncez-vous !

Pour tous renseignements ou transmission de textes :Secrétariat communal : tél. 027 282 50 10e-mail : [email protected]

Nouvelle dimension pour la cabane des Becs de Bosson

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Afin de satisfaire les tendances et désirs de la clientèle ac-tuelle de nos cabanes de montagne, la société « Cabane des Becs de Bosson » a apporté des améliorations pour un mon-tant de Fr. 750’000 sur les points suivants :

1) Sanitaires2) Gestion de l’eau potable3) Gestion de l’énergie4) Agrandissement de l’espace détente5) Dortoirs et chambres plus petits et plus conviviaux.

La construction a débuté en octobre 2011 Le local technique Le volume est augmenté d’un tiers

Des chambres lumineuses et confortables Des espaces chaleureux Des sanitaires modernes

Un coin détente avec une vue panoramique Une ambiance conviviale La construction s’est terminée en décembre 2012SOCIETE CABANE DES BECS DE BOSSON - CASE POSTALE 24 - CH-1969 SAINT-MARTIN