Journal 54-juin-2013

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Le Regard Illustré Adhérents : 1er exemplaire gratuit Non Adhérents : 1 €

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L'Autre Regard2 et 8, square de la Rance35000 Rennes02.99.31 .63.43

http://lautre-regard.asso.fr

N° 54 – Juin 201 3

Le Regard IllustréAdhérents : 1er exemplaire gratuitNon Adhérents : 1 €

E D I T O R I A L

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En bon tisserand, il maniait la navette comme pas un.Philippe est parti depuis un mois. Ça devait arriver … On le sentait venir ! Je veux dire : partir ! C'estfait, c'est fait. Partis la haute stature, le bon sourire, l'écoute et le regard chaleureux …C'est lui qui m'avait accueillie à l'association, il y a 15 ans, où je venais proposer mon bénévolat. J'y suisdevenue salariée. Il m'a accueillie comme j'avais besoin de l'être, avec une considération qui avait faitdéfaut dans ma vie. Dès lors, L'Autre Regard est venu réparer quelque chose. A travers Philippe d'abord,puis au travers de l'association dans son entier, c'est-à-dire ma relation aux adhérents, qu'ils soientparticipants d'activités ou bénévoles. C'est dire que je lui dois une fière chandelle. Avec lui, j'ai rencontrédes relations humaines, faites d'attention, d'enrichissement mutuel, de réalisations communes. Pendant 15ans, j'ai travaillé avec lui, attentive à sa manière d'accueillir ce qui arrivait, surgissait parfois, l'inattendu :personne ou événement. Le calme dont il était capable face à l'angoisse de quelqu'un, l'efficacité del'écoute apaisante, le patient tissage de la relation, le pari renouvelé de la rencontre... De tout cela il futporteur, et transmetteur.Tous se sont mis à tisser ensemble, et L'Autre Regard se soutient aujourd'hui de cette belle étoffe – ''étoffedes songes'' (nous dit Shakespeare) sûrement, mais aussi fiction nourricière qui ouvre sur des moments deréalité partagés.Je pourrais poursuivre l'image de la toile tissée jusqu'à Pénélope, qui fabrique le jour et défait la nuit pourrepousser l'intervention des prétendants, véritable cauchemar – et demeurer fidèle à Ulysse.Que dire d'autre sinon ''encore merci, et chapeau bas !'', sinon que nous nous engageons à poursuivrel'entreprise - si bien menée jusqu'ici - de notre mieux.

Maryline

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Comment transformer une salle de réunion en piste de cirque ?C'est ce à quoi se sont trouvées confrontées nos trois charmantes organisatrices, Maryline, Anik etMichelle, pour la Fête du 8 mars. Depuis quelques jours, on se torturait les méninges... il fallait arriverà évoquer le cirque puisque le spectacle était assuré par deux clowns.Du tissu léger avait été acheté, du jaune et du rouge."Il faudrait le faire partir comme ça !" disait Anik en décrivant des arcs qui partiraient d'un même pointdu plafond."Oui, très bien, mais comment les fixer en haut, c'est drôlement haut et puis, on ne peut rien faire tenirlà-haut" répliquait inquiète Maryline."Oh, les filles, on va faire ce qu'on peut !" répliquait Michelle calmement.Et puis, les fameux clowns sont arrivés. "Mais, c'est quoi ça ? Et notre décor où est-ce qu'on va lemettre ? Et nos projos... ? Et notre scène, il faut qu'on ait la place pour la monter !"C'était eux les clowns ! Pas marrants, plutôt râleurs même. Ça risque de pas être si amusant ce soir.Et les clowns en rajoutaient : "Ah ça c'est bien les bonnes femmes, toujours à vouloir tout organiser !""Mais, ils sont misogynes en plus ! On se décarcasse et voilà ! Nous, on va tendre notre tissu commeça, de chaque côté de votre décor... c'est pas mal !""Pas mal ? Faut voir ! Et ces couleurs ! Enfin si on peut encore nous apercevoir un peu, allez-y maisessayez de le faire bien pour éviter que vos chiffons nous tombent sur la tête en plein milieu duspectacle. Ce serait peut-être comique mais pas prévu."Ne vous méprenez pas. Ce que je vous rapporte là a été en fait une bonne partie de rigolade toute unepartie de l'après-midi. Ils ont fait assaut de provocations marquées d'un humour froid maisentrecoupées de grands éclats de rire et, à la fin, la scène ressemblait à ... une piste de cirque, rouge etjaune, inondée d'une vive lumière.

Dominique B.

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C'est quoi ce gros paquet ...

CLOWNS! !

L E S

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La Galette des Rois

La galette des Rois est un gâteau célébrant l’Épiphanieet traditionnellement vendu et consommé quelquesjours avant et après cette date.Dans le Nord de la France, c'est originellement unegalette de pâte feuilletée, simplement dorée au four,qu’on mange accompagnée de confitures ; elle peutégalement être fourrée avec diverses préparations :frangipane, fruits, crèmes, chocolat… Dans le Sud de laFrance, le gâteau des Rois est une brioche aux fruitsconfits en forme de couronne parfumée à la fleurd'oranger, et est préférée à la galette en pâte feuilletée,dite "parisienne". Mais on trouve aussi des galettes àbase de pâte sablée dans l’Ouest.Galette des Rois artisanale.La tradition veut que l'Epiphanie soit l’occasion de"tirer les rois" : une fève est cachée dans la galette et lapersonne qui obtient cette fève devient le roi de lajournée et a le droit de porter une couronne de fantaisie.Dans le circuit commercial, dans la seconde moitié duXXe siècle, les boulangers fournissent avec la galetteune couronne en papier doré à usage unique. Plustraditionnellement chaque famille réalise et conserveune ou plusieurs couronnes artisanales. Il est dit que lebénéficiaire de la fève doit offrir la prochaine galette,cependant, aucune source fiable ne permet d'affirmerou d'infirmer formellement cette tradition. C’est le plusjeune des convives, caché sous la table, qui décide de ladistribution des parts.Un poète du XIIIe siècle, racontant une partie de plaisirqu’il avait faite chez un seigneur qui leur donnait unegénéreuse hospitalité, parle d’un gâteau à fève pétri parla châtelaine : "Elle nous fit un gastel à fève". Lesfemmes récemment accouchées offraient, à leursrelevailles, un gâteau de cette espèce.

Souvent même, on payait les redevances seigneurialesavec un gâteau de ce genre. Ainsi, tous les ans, àFontainebleau, le 1er mai, les officiers de la forêts’assemblaient à un endroit appelé "la table du roi", etlà, tous les officiers ou vassaux qui pouvaient prendredu bois dans la forêt et y faire paître leurs troupeaux,venaient rendre hommage et payer leurs redevances.Les nouveaux mariés de l’année, les habitants decertains quartiers de la ville et ceux d’une paroisseentière ne devaient tous qu’un gâteau. De même,lorsque le roi faisait son entrée dans leur ville, lesbourgeois d’Amiens étaient tenus de lui présenter ungâteau.OrigineUn gâteau des Rois aux fruits confits.Lors des Saturnales (fêtes romaines sur la fin du moisde décembre et au commencement de janvier), lesRomains désignaient un esclave comme "roi d’unjour". Les Saturnales étaient en effet une fêted’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastesde Saturne, divinité chtonienne. Au cours du banquet(au début ou à la fin des Saturnales, selon lesdifférentes époques de la Rome antique) au sein dechaque grande familia, les Romains utilisaient la fèved’un gâteau comme "bulletin de vote" pour élire le"Saturnalicius princeps" (Maître des Saturnales ou Roidu désordre). Cela permettait de resserrer les affectionsdomestiques et donnait au "roi d’un jour" le pouvoird’exaucer tous ses désirs pendant la journée (commedonner des ordres à son maître) avant d’être mis àmort, ou plus probablement de retourner à sa vieservile à l’issue de celle-ci. Pour assurer unedistribution aléatoire des parts de galette, il était decoutume que le plus jeune se place sous la table etnomme le bénéficiaire de la part qui était désignée parla personne chargée du service (d’où l’usage toujoursvivant de "tirer les rois"). Tacite écrit que, dans lesfêtes consacrées à Saturne, il était d’usage de tirer ausort la royauté.HistoireJadis, l’usage voulait que l’on partage la galette enautant de parts que de convives, plus une. Cettedernière, appelée "part du Bon Dieu", "part de laVierge" ou "part du pauvre" était destinée au premierpauvre qui se présenterait au logis. Au Moyen Âge, lesgrands nommaient quelquefois le roi du festin, dont ons’amusait pendant le repas. L’auteur de la vie du duc

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Louis II de Bourbon, voulant montrer quelle était lapiété de ce prince, remarque que, le jour des Rois, ilfaisait roi un enfant de huit ans, le plus pauvre que l’ontrouvât en toute la ville. Il le revêtait d’habits royaux, etlui donnait ses propres officiers pour le servir. Lelendemain, l’enfant mangeait encore à la table du duc,puis venait son maitre d’hôtel qui faisait la quête pourle pauvre roi. Le duc de Bourbon lui donnaitcommunément quarante livres et tous les chevaliers dela cour chacun un franc, et les écuyers chacun un demi-franc. La somme montait à près de cent francs que l’ondonnait au père et à la mère pour que leur enfant fûtélevé à l’école. Le royaume de France se partageaitalors en langue d'oc où l’on fabriquait toujours ungâteau des rois (la recette de la pâte variant suivant lesrégions : flamusse de Bresse, patissous du Périgord,coque des rois ariégeoise, Royaume des cévennes,garfou du Béarn, goumeau de Franche Comté, etc.) etlangue d'oïl où l’on préparait dès le XVe siècle undessert de pâte sablée fourré de crème d’amandes quidevient plus tard une pâte levée à la levure de bièrenommée gorenflot.On tirait le gâteau des Rois même à la table de LouisXIV. Dans ses Mémoires, Françoise de Motteville écrit,à l’année 1648, que : "Ce soir, la reine nous fitl’honneur de nous faire apporter un gâteau à Mme deBrégy, à ma sœur et à moi ; nous le séparâmes avecelle. Nous bûmes à sa santé avec de l’hippocras qu’ellenous fit apporter." Un autre passage des mêmesMémoires atteste que, suivant un usage qui s’observeencore dans quelques provinces, on réservait pour laVierge une part qu’on distribuait ensuite aux pauvres."Pour divertir le roi, écrit Françoise de Motteville àl’année 1649, la reine voulut séparer un gâteau et nousfit l’honneur de nous y faire prendre part avec le roi etelle. Nous la fîmes la reine de la fève, parce que la fèves’était trouvée dans la part de la Vierge. Elle commandaqu’on nous apportât une bouteille d’hippocras, dontnous bûmes devant elle, et nous la forçâmes d’en boireun peu. Nous voulûmes satisfaire aux extravagantesfolies de ce jour, et nous criâmes : La reine boit !"Avant Louis XIV, les grandes dames qui tiraient la fèvedevenaient reines de France d’un jour et pouvaientdemander au roi un vœu dit "grâces et gentillesses"mais "le Roi Soleil" abolit cette coutume.Louis XIV conserva toujours l’usage du gâteau desRois, même à une époque où sa cour était soumise àune rigoureuse étiquette. Le Mercure galant de janvier1684 décrit la salle comme ayant cinq tables : une pourles princes et seigneurs, et quatre pour les dames. La

première table était tenue par le roi, la seconde par ledauphin. On tira la fève à toutes les cinq. Le grandécuyer fut roi à la table des hommes; aux quatre tablesdes femmes, la reine fut une femme. Alors le roi et lareine se choisirent des ministres, chacun dans leur petitroyaume, et nommèrent des ambassadrices ouambassadeurs pour aller féliciter les puissancesvoisines et leur proposer des alliances et des traités.Louis XIV accompagna l’ambassadrice députée par lareine. Il porta la parole pour elle, et, après uncompliment gracieux au grand écuyer, il lui demandasa protection que celui-ci lui promit, en ajoutant que,s’il n’avait point une fortune faite, il méritait qu’on lalui fit. La députation se rendit ensuite aux autres tables,et successivement les députés de celles-ci vinrent demême à celle de Sa Majesté. Quelques-uns mêmed’entre eux, hommes et femmes, mirent dans leursdiscours et dans leurs propositions d’alliance tant definesse et d’esprit, des allusions si heureuses, desplaisanteries si adroites, que ce fut pour l’assemblée unvéritable divertissement. En un mot, le roi s’en amusatellement, qu’il voulut le recommencer encore lasemaine suivante. Cette fois-ci, ce fut à lui qu’échut lafève du gâteau de sa table, et par lui en conséquenceque commencèrent les compliments de félicitation. Uneprincesse, une de ses filles naturelles, connue dansl’histoire de ce temps-là par quelques étourderies,ayant envoyé lui demander sa protection pour tous lesévènements fâcheux qui pourraient lui arriver pendantsa vie : "Je la lui promets, répondit-il, pourvu qu’ellene se les attire pas." Cette réponse fit dire à uncourtisan que ce roi-là ne parlait pas en roi de la fève.À la table des hommes, on fit un personnage decarnaval qu’on promena par la salle en chantant unechanson burlesque. La galette proprement dite (pâtefeuilletée plus crème frangipane) apparut au XVIIesiècle, Anne d’Autriche et son jeune fils Louis XIV enpartagèrent une la veille de l’Épiphanie de 1650.Une galette des Rois entaméeEn 1711, le Parlement délibéra, à cause de la famine,de le proscrire afin que la farine, trop rare, soituniquement employée à faire du pain. Aucommencement du XVIIIe siècle, les boulangersenvoyaient ordinairement un gâteau des Rois à leurspratiques. Les pâtissiers réclamèrent contre cet usage etintentèrent même un procès aux boulangers commeusurpant leurs droits. Sur leur requête, le parlementrendit, en 1713 et 1717, des arrêts qui interdisaient auxboulangers de faire et de donner, à l’avenir, aucune

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espèce de pâtisserie, d’employer du beurre et des œufsdans leur pâte, et même de dorer leur pain avec desœufs. La défense n’eut d’effet que pour Paris et l’usageprohibé continua d’exister dans la plupart desprovinces. Quand vint la Révolution, le nom même de"gâteau des Rois" fut un danger et Manuel, du haut dela tribune de la Convention, tenta sans succès d’obtenirl’interdiction du gâteau des Rois (son nom fut même untemps remplacé par la galette de l’égalité), mais lagalette triompha du tribun. Peu après, un arrêté de laCommune ayant changé le jour des Rois en "jour dessans-culottes", le gâteau n’eut plus sa raison d’être,mais cette disparition ne fut que momentanée car ilreparut bientôt sur toutes les tables familiales dès que laconjoncture le permit.La fèveA la fin du XVIIIe siècle, des fèves en porcelaineapparurent, représentant l’enfant Jésus en porcelaine.Sous la Révolution, on remplaça l’enfant Jésus par unbonnet phrygien. Les graines de fève furentsystématiquement remplacées en 1870 par des figurines

en porcelaine ou – plus récemment – en plastique. Denos jours, si on trouve toujours de vraies fèves, il existeune multitude de fèves fantaisie qui font le bonheur decollectionneurs : la collection de ces petits objets senomme la fabophilie.Un produit industriel de grandeconsommationPlus de 80 % des galettes des rois vendues à Parissont des produits industriels que les commerçants(boulanger/pâtissier) se contentent de réchauffer.

Dans le Nouveau MondeLe gâteau des Rois est passé, avec les émigrantsfrançais, dans le Nouveau Monde, et il est de coutumede le consommer à La Nouvelle-Orléans lors du MardiGras : il consiste en une espèce de brioche au glaçagede couleurs violette, verte et or, traditionnelles ducarnaval quelquefois fourrée de fromage à la crème etde pralines. Encyclopédie

A L'AUTRE REGARD NOUS AVONS "TIRÉ LES ROIS"Le 18 janvier à 17h00 nous noussommes réunis dans la salle B afinde déguster la galette des Rois.Toutes les personnes pressentiespour partager ce moment deconvivialité n'ont pu venir : en effetce jour-là un froid sibérien s'étaitabattu sur Rennes et sa région. Seulle métro circulait, les routes, rues ettrottoirs étaient rendus très glissantsen raison d'une mince pellicule deneige verglacée.Donc ceux qui étaient présents sesont retrouvés autour de la tablepour goûter plusieurs variétés de

galettes (frangipane, pommes,chocolat le tout arrosé de jus defruit divers.Maryline nous a proposé de chanter,alors une chorale s'est improvisée.Quelques uns se livrèrentbrillamment à un numéro de solo :Michel, Frédérique, Annyvonne.Ce petit intermède festif etréchauffant terminé, nous noussommes apprêtés afin d'affronter lesrigueurs de l'hiver sur le chemin denos demeures respectives.

Noël

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TRI YANN : La LégendeEn 1972 : Naissance d'un groupe de musique traditionnelle

celtique composé de trois artistes bretons nantais :Jean Paul Corbineau, Jean Louis Jossic et Jean Chocun ,

Les "Trois Jean" en breton "Tri Yann".Ils jouent de plusieurs instruments : Flûtes, guitares folk, banjo,contrebasse.A leurs débuts, ils ne s'accompagnent que d'instrumentstraditionnels acoustiques. Ce n'est que quelques années plus tardqu'ils introduiront dans leur musique des instruments modernescomme les percussions, les guitares électriques ainsi que les synthétiseurs.Leurs premiers succès sont incontournables : "Les Forges de Paimpont" et "Les Prisons de Nantes". Maisils interprètent non seulement la musique bretonne ("La Jument de Michao", Tri Martelod Rond deSaint Vincent Revival", "Les Filles de Redon") mais aussi la musique irlandaise et écossaise.Leur musique est universelle et constitue le patrimoine culturel des pays celtes. Tri Yann s'est inspiré deslégendes moyenâgeuses et des danses de l'époque médiévale pour fabriquer leur musique traditionnelleen y rajoutant une pointe de musique électrique, multipliant ainsi la richesse de cet héritage musical.Ils participent chaque année au Festival Interceltique de Lorient et voyagent un peu partout en Europe etdans le monde entier.Ils viennent de fêter leurs 40 ans de carrière et continuent de sillonner la Bretagne profonde avec denombreux concerts et récitals, depuis les villes jusqu'à la campagne.

Antoine

Les Calchakis interprètent les poètes révoltés d'Amérique Latine comme Pablo Neruda et Violeta Parrapour le Chili, Atahualpa Yupanqui pour l'Argentine et Nicolas Guillén pour Cuba, etc.Ils utilisent les instruments traditionnels des Andes (flûtes, guitares et tambours) sur des rythmes variésdont voici les 5 principaux :le "Bailecito" bolivien et argentinle"Trote" qui est le "bailecito"chilienla "Cueca" bolivienne, argentine et chiliennele"Huayno" péruvien et bolivienle"Carnavalito" bolivien et argentin

Les Calchakis et leur chef Hector Miranda sont spécialisés dans la musique andine depuis leur début en1967-1968 lancés par la grande poétesse et musicienne Violeta ParraLes Calchakis ont exploré à la fois la musique andine et la musique latino-américaine contrairement aux"Quilapayun", groupe chilien internationalement connu et spécialisé dans la musique révolutionnaire deleur pays.

Antoine

La Poésie latino-américaine mise en musique par les Calchakis

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"Non la poésie n'est pas un genre littéraire, un objet pouranalystes savants, une matière à examen, non plus que leraffinement de l'âme pour jeunes gens distingués ou undésarroi du sentiment pour amoureux bancals ! Elle est lachance d'une expérience radicale, une objection dans lalangue commune, une question incessante, un argumentde vie. Aimer la poésie c'est accepter une paroleexigeante, imprévue, indocile, déconcertante. Il faut pourla bien lire, patience, obstination, confiance. La lire c'estla vivre intensément, dans ses fulgurances et sescontradictions.Voilà : la poésie demande au lecteur un engagement. Lireles poètes, tous les poètes, sans trier, sans précaution, sans craindre, c'est exercer le muscle de saconscience, saisir la réalité pleine et entière, affirmer le désir et argumenter le doute."" La poésie n'est pas incompréhensible, elle est inexplicable" disait Octavio Paz. Les aventuriers du poèmesavent cela : ils ne s'expliquent ni leur plaisir ni leur vertige, mais ils sont sûrs que quelque chose en euxcomprend. Quoi? Une part de l'énigme du monde. Ceux-là sont vraiment des découvreurs"

Danièle P.

"La poésie" selon Jean-Pierre Siméon(Directeur artistique du Printemps des Poètes)

Blancs papillons

"Sur le Fuji-Yamavalse blonde la neigeet ses pétales blancs""Papillons dans le ventde jolis flocons dansentque de joies !""Chanteztourbillonnez vous si secrets.vous, les flocons"

"Neiges sur le Fujiles cerisiers s'émerveillentquel printemps !"

Neiges"Temps de neigeles flocons aux petites pattesse posent sur les toits"

"A quoi penses-tuneige ? Mais aux boulesau bonhomme et aux enfants"

"Allez ! chantez !la neige est là, pleine de vieallez applaudissez petits flocons !"

"Espiègle flocontu t'es posé sur mon nezdepuis que je louche louche !!"

Tels enfants

"Pourquoi ? mais pourquoi doncvirevoltent les flocons ?pianoteraient-ils ?"

"Floconnezfloconnez floconsafin que vie soit danse !""Joyeux floconsde quel paradis venez-vous ?vous blancs ! si blancs !"

"Allons dansons !dansons rions et chantonssoyons flocons !"

Christian D

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Le soleilOn estime la température du coeur du soleil à environ 15 600 000°C.La pression y est environ 250 milliards de fois supérieure à celle au niveau de la mer. Le plus grand groupede taches solaires couvre environ 18 milliards de km², avec une longitude extrême de 300 000 km et unelatitude extrême de 145 000 km. Elles peuvent atteindre 80 000 km de diamètre. Les protubérances solairessont de vastes éruptions de plasma relativement froid ou de gaz ionisé à environ 80 000°C.Les éruptions solaires (d'énormes explosions d'énergie à la surface du soleil) sont classées selon leurimportance : classe C (mineure), M (moyenne) et X (majeure).Une période de flux dans le champ magnétique est appelée cycle solaire et dure environ 11 ans.Si les planètes du système solaire semblent naines comparées au soleil, certaines étoiles de la Voie Lactéefont paraître le soleil minuscule : par exemple Bételgeuse avec un diamètre de 1,3 milliard de km (environ15 à 20 fois la masse solaire)Le diamètre du soleil est de 1 392 000 km pour une masse de 1,98 x 1030 kg (332 900 fois celle de laterre). La plus longue éclipse solaire totale est de plus de 7 minutes. Elle se produit quand la lune occulteparfaitement le soleil. Le vent le plus rapide dans le système solaire : le vent solaire est un flux régulierd'électrons et de protons émis par le soleil dans toutes les directions.La composante la plus rapide du vent solaire provient de zones de champs magnétiques autour des pôles dusoleil. Elle se déplace vers l'extérieur à environ 750 km /s.

Antoine

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Henry Purcell (1658-1695)Compositeur anglais de musique baroque. Il a composé pour la Reine Mary :- L'ode pour l'anniversaire de la Reine Mary (en 1694)- L'ode pour les funérailles de la Reine Mary (en 1695)- Il a composé l'ode à Sainte CécileIl a composé de nombreux chants et anthems (chants religieux)Il a composé un opéra baroque " Didon et Enée " et de multiples genres d'opérasmasqués comme "La reine indienne", "Le Roi Arthur", "La Tempête" composéed'après l'oeuvre de William Shakespeare. Henry Purcell a influencé Haëndel dansla composition polyphonique.

Antoine

Yver, vous n'estes qu'un villainYver, vous n'estes qu'un villain !Esté est plaisant et gentil,En tesmoing de May et d'AvrilQui l'acompaignent soir et main*.Esté revest champs, bois et fleurs,De sa livrée de verdureEt de maintes autres couleurs,Par l'ordonnance de Nature.Mais vous, Yver, trop estes plainDe nege, vent, pluye et grezil ;On vous deust banir en essil**.Sans point flater, je parle plain,Yver, vous n'estes qu'un villain !(*) matin(**) exil Charles d' ORLEANS (1394‐1465)

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"Vibrant de lumièreBlond et radieux ton visage

émerveille mes mots"

"Que fais-tupetite fenêtre orangée

seule dans la nuit des toits"

"Merveille des merveillesdans le creuset de ses hanches

murmure-déjà-l'enfant"

"L'eau se désaltèresur la margelle sautille un oiseau

allant de l'eau à l'eau"

"Telle la forêtlimpide comme ruisseauvoici l'aile de l'oiseau"

"Tendresse à partagerque de sourires à se direet de regards à fêter !"

"Qui diratous les bonheurs d'aujourd'huidont celui de vous retrouver ?"

"Là-bastrois cloches sonnent-cristallinesqu'en pense le matin ?

"Instant d'émotionqui dira

le doux liseré de sa hanche ?"

"Poésie que ton coeurpoésie que ton corps

poésie... poésie !"

"Pulpeun baiser furtif

effleure sa joue !"

"En mon coeurtoujours il y a vous toujours

toujours présents"

Christian D

"Au long le chemin..."

Les explosivesOù se sont rencontrés Monsieur et Madame Dynamite ? Dansuneboum!

Que dit un crayon pressé d'effacer une faute ?Jemetslagomme! Quel(le) est l'ennemi(e) de la mante religieuse ?

(lamygalelaïque)

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LE COINDESMATHEUX

A R C H I M E D E

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LA GRANDE Récré"Les Souvenirs"

L'école d'autrefois

et aussi... les papertoys, les mandalas, le studiophoto, les 45 tours,les images d'actualités d'autrefois

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ScrapbookingORTFC'est l'heure !

La pratique du monotype

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