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SAMEDI 2 AVRIL – 20H Hector Berlioz Ouverture du Carnaval romain Maurice Ravel Ma Mère l’Oye (version pour piano à quatre mains) Franz Liszt Rhapsodie hongroise n° 2 pour piano à quatre mains Johannes Brahms Danse hongroise n° 5 entracte Anton Dvorák « Carnaval », ouverture de concert Pièces pour piano seul interprétées par Lang Lang et Herbie Hancock George Gershwin Rhapsody in Blue Orchestre National des Pays de la Loire John Axelrod, direction Lang Lang, piano Herbie Hancock, piano Coproduction Orchestre National des Pays de la Loire, Salle Pleyel. Fin du concert vers 22h. Lang Lang | Herbie Hancock | John Axelrod | Samedi 2 avril

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SAMEDI 2 AVRIL – 20H

Hector BerliozOuverture du Carnaval romain

Maurice RavelMa Mère l’Oye (version pour piano à quatre mains)

Franz LisztRhapsodie hongroise n° 2 pour piano à quatre mains

Johannes BrahmsDanse hongroise n° 5

entracte

Anton Dvorák« Carnaval », ouverture de concert

Pièces pour piano seul interprétées par Lang Lang et Herbie Hancock

George GershwinRhapsody in Blue

Orchestre National des Pays de la LoireJohn Axelrod, directionLang Lang, pianoHerbie Hancock, piano

Coproduction Orchestre National des Pays de la Loire, Salle Pleyel.

Fin du concert vers 22h.

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Hector Berlioz (1803-1869)Ouverture du Carnaval romain

Composition : 1844.

Création : 3 février 1844, Salle Herz, à Paris, sous la direction du compositeur.

Effectif : 2 flûtes (1 piccolo), 2 hautbois (1 cor anglais), 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors, 4 trompettes (2 cornets

à pistons), 3 trombones – timbales, cymbales, tambour de basque, triangle – cordes.

Durée : environ 8 minutes.

L’opéra de Berlioz Benvenuto Cellini essuie un fiasco en 1838, à Paris, mais son ouverture est bien accueillie. Six ans plus tard, le compositeur imagine une deuxième ouverture, dite « du carnaval romain », ou plutôt un « tableau symphonique », de caractère très différent, destiné à être joué au second acte. Ce morceau fringant tourne autour de deux thèmes extraits de l’opéra : l’un dessiné en lignes pures, le « thème d’amour » ou invocation à Térésa ; l’autre échevelé et trépidant, celui de la liesse romaine au moment du carnaval.

L’invocation à Térésa est l’une des mélodies les plus charmeuses jamais écrites pour le cor anglais, sorte de sérénade accompagnée de pizzicati ; elle est reprise en crescendo par paliers, aux altos, puis dans un ensemble de cordes et de bois où l’écriture en canon la magnifie. Le thème du carnaval est esquissé dès le début du morceau, dans un brusque élan à l’unisson subitement interrompu : c’est à la fois une fausse introduction et un véritable pressentiment du saltarello qui bondira plus loin, enfiévré, dans le murmure des cordes graves, ou explosera dans le tutti avec percussions. Après un très bref développement, les thèmes reviennent sous la forme inattendue et exaltante d’entrées successives qui se poussent les unes les autres. Ainsi le thème de Térésa réapparaît aux bassons, aux trombones, aux flûtes et hautbois, dans des tons différents ; il finira en appels impérieux des trombones, entraîné dans le tourbillon du carnaval. La coda, entièrement rythmique, où le dionysiaque tambour de basque est très sollicité, conclut cette page qui remporta un immense succès dès le jour de sa création où elle dut être bissée.

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Maurice Ravel (1875-1937)Ma Mère l’Oye (version pour piano quatre mains)

I. Pavane de la Belle au bois dormant

II. Petit Poucet

III. Laideronnette, Impératrice des Pagodes

IV. Les Entretiens de la Belle et de la Bête

V. Le Jardin féerique

Composition : 1908.

Création de la version originale : le 20 avril 1910, salle Gaveau, par Germaine Durony et Jeanne Leleu (premier

concert de la Société Musicale Indépendante).

Édition : Durand, 1910.

Durée : environ 15 minutes.

C’est à l’intention de deux enfants, Mimie et Jean Godebski, que Ravel se plongea dans les contes du XVIIe siècle, ceux de Perrault, de Madame d’Aulnoy et de Madame Leprince de Beaumont, afin de rêver leurs féeries en musique. Écrite en 1908 pour piano à quatre mains, la suite Ma Mère l’Oye fut orchestrée trois ans plus tard.

Avec des moyens raréfiés, la Pavane de la Belle au bois dormant instaure un climat de mystère, de retenue ; la mélodie un peu médiévale nous envoûte doucement dans un Il était une fois… Tout naturellement suit le Petit Poucet, qui chemine en guirlandes de croches timides et interrogatives ; il suffit de quelques sobres gazouillis dans l’aigu du clavier pour évoquer une voûte forestière où nichent des oiseaux observateurs, un coucou curieux. Le troisième volet, Laideronnette, Impératrice des pagodes, instaure un climat exotique et brillant : échelles orientales à cinq sons, tintements qui renvoient aux métallophones ou gongs chinois. La Belle et la Bête échangent de singulières répliques, l’une avec toute la distinction d’une Valse noble et sentimentale, l’autre dans un registre grave, de façon chromatique et maladroite… jusqu’à ce que son motif, transfiguré, laisse apparaître sa réelle figure de prince charmant. Le Jardin féerique est une sorte d’hymne tranquille, formulé deux fois : la deuxième présentation culmine en apothéose, dans un carillon d’accords lumineux accompagnés de glissandi.

Isabelle Werck

SAMEDI 2 AVRIL

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Franz Liszt (1811-1886)Rhapsodie hongroise n° 2 pour piano à quatre mains S. 621

Composition pour piano solo : 1847.

Dédicace : au comte László Teleki.

Édition : 1851, Senff, Leipzig, et Ricordi, Milan.

Arrangement pour quatre mains : 1874.

Durée : environ 11 minutes.

Les Rhapsodies hongroises de Liszt négligent les rivages du « deux pianos » pour aborder, après une première version pour un seul pianiste dans les années 1846-1853, ceux du quatre mains (du moins pour neuf d’entre elles). Brahms aura par ailleurs la même démarche, confiant ses Danses hongroises au piano à quatre mains : est-ce lié au désir de ressentir, dans la proximité des instrumentistes, ce côté populaire, naturel, d’une tradition musicale grandie en dehors des cours et des salons ?« J’ai voulu donner une sorte d’épopée nationale de la musique bohémienne […] les oreillesqui savent entendre y surprendront l’expression de certains des états de l’âme danslesquels se résume l’idéal d’une nation », explique Liszt un peu plus tard dans son ouvrageDes Bohémiens et de leur musique en Hongrie (1859).

Lassan (lent) et friska (rapide) – les deux parties de la danse traditionnelle nommée verbunkos –, gamme tzigane avec secondes augmentées, effets pianistiques évoquant les attaques acides du cymbalum (instrument central de ces ensembles) constituent les caractéristiques de cette musique « hongroise », qui est en fait tzigane. Des « éloquentes apostrophes, des lugubres épanchements, des rêveries, des effusions et des exaltations de cette muse farouche » qui plaisent tant à Liszt, la plus que fameuse Rhapsodie n° 2 en ut dièse mineur représente en quelque sorte l’archétype, avec ses appoggiatures frappées, son motif de danse fait d’élans et d’hésitations, sa friska virtuose et mordante : un archétype qui emporte l’adhésion.

Angèle Leroy

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Johannes Brahms (1833-1897)Danse hongroise n° 5 (Orchestration d’Albert Parlow)

Allegro – Vivace

Composition : 1868 (version originale pour piano à quatre mains).

Création privée : 1er novembre 1868 à Oldenburg, par Clara Schumann et le compositeur (version originale).

Édition : Simrock, Berlin, 1869 (version originale).

Durée : environ 7 minutes.

Les vingt-et-une Danses de Brahms ne sont « hongroises » qu’au sens où on l’entendait encore au XIXe siècle, c’est-à-dire empruntées aux orchestres tziganes. Le compositeur n’en a orchestré lui-même que trois, confiant à son confrère Albert Parlow l’orchestration de certaines d’entre elles, dont la Cinquième, la plus célèbre. Elle démarre sur une ligne mélodique très pleine, avec beaucoup d’élan, et cède avec légèreté au mode majeur dans sa partie centrale. Très centre-européenne – et très gitane – est l’alternance de tempi vifs et modérés, d’humeurs exubérantes et réfléchies.

Anton Dvorák (1841-1904)« Carnaval », ouverture de concert op. 92

Composition : esquisses du 28 juillet au 14 août 1891 ; partition achevée le 12 septembre 1891.

Création : le 28 avril 1892, au Rudolfinum de Prague, sous la direction du compositeur.

Effectif : Piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, cor anglais, 2 clarinettes, 2 bassons – 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, tuba –

timbales, cymbales, tambour de basque, triangle – harpe – cordes.

Durée : environ 10 minutes.

Le credo d’Antonín Dvorák, « Nature, Vie, Amour », a servi d’argument à trois ouvertures de concert qu’il écrivit d’un seul jet dans sa maison campagnarde de Vysoká : Dans la Nature, Carnaval, et Othello. Formant une trilogie, elles furent créées à Prague le même jour. Le compositeur veut ici exprimer les trois sensations les plus fortes que puisse ressentir l’âme humaine ; la contemplation panthéiste de la Nature (premier volet), l’amour, jaloux et tragique (troisième volet), tandis qu’au centre Carnaval est une manifestation tourbillonnaire de la vie.

Carnaval est une forme sonate exubérante et remplie de surprises, où un événement thématique chasse l’autre. L’explosion du premier thème, très robuste dans sa rythmique populaire – c’est une polka à deux temps rapides, fugitivement teintée de mode mineur – rappelle les Danses slaves. Dans l’orchestration particulièrement brillante, la percussion s’en donne à cœur joie, en particulier le dionysiaque tambour de basque. Après plusieurs à-côtés expansifs et « faux » thèmes secondaires arrive le véritable deuxième thème, sautillant en rythmes pointés légers et enjoués.

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Détail original, le développement n’est pas attaqué immédiatement, mais précédé d’un aparté rêveur : comme si le compositeur avait trouvé un compromis entre la forme sonate et la forme lied. La harpe ouvre cette parenthèse, traversée par un doux ostinato de cor anglais. Flûte et hautbois, puis violon solo entonnent un thème nouveau, très lyrique ; des petits échos de clarinette d’abord, de cor anglais ensuite, citent le thème de Dans la Nature, présent dans les trois ouvertures.

Le déclenchement du véritable développement rappelle beaucoup Tchaïkovski (les relations des deux compositeurs étaient remplies d’estime mutuelle). Les flûtes s’enfuient en un roulement de doubles croches effarées ; le premier thème est fragmenté en divers épisodes combatifs et épiques. Dans la réexposition, la percussion intervient de façon presque ininterrompue ; tout n’est plus que rage d’action et de danse. Après un deuxième thème condensé à l’extrême, la frénétique coda conclut avec des accords insistants et définitifs.

Pièces pour piano seul interprétées par Lang Lang et Herbie Hancock

Durée : environ 20 minutes.

Lang Lang interprétera une ou deux pièces pour piano seul issues du répertoire classique ou traditionnel chinois. Ces pièces ne seront pas improvisées.

Herbie Hancock interprétera un ou deux standards de jazz durant lesquels il improvisera.

George Gershwin (1898-1937)Rhapsody in Blue

Composition : début 1924.

Orchestration : Ferde Grofé, 1942 (version définitive).

Création : le 12 février 1924, à l’Aeolian Hall de New York, par les 23 instrumentistes du jazz band de Paul Whiteman

et le compositeur au piano.

Effectif : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, clarinette basse, saxophones alto et ténor, 2 bassons – 3 cors,

3 trompettes, 3 trombones, tuba – timbales, caisses claires, glockenspiel, cymbales – banjo – cordes – piano solo.

Durée : environ 17 minutes.

Cet ouvrage, qui a littéralement propulsé son auteur dans la célébrité, résulte en réalité d’une collaboration. Dans les années vingt, Paul Whiteman, qui dirige un orchestre de variété, rêve de créer le « jazz symphonique ». Certes, cette musique populaire qu’est le jazz a déjà été introduite dans des œuvres « sérieuses », ou va de nouveau l’être, sous la plume de compositeurs renommés. Mais Debussy, Ravel, Milhaud ou Stravinski sont tous classiques de formation. Whiteman s’adresse à George Gershwin, né et élevé dans

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SAMEDI 2 AVRIL

le jazz, qui répond avec une timide réticence – il n’est qu’un simple auteur de chansons. Pour mieux lui forcer la main, Whiteman annonce à grand renfort publicitaire la création de sa future œuvre le 12 février. Gershwin termine en hâte une version pour deux pianos ; l’orchestration est confiée à Ferde Grofé. La réclame de Whiteman ayant produit son effet, Rachmaninov et Stravinski sont présents à la création, ainsi que les chefs Stokowski et Mengelberg et des virtuoses comme Heifetz ou Kreisler ! Tous applaudissent avec joie une œuvre qui les rafraîchit par son « dialecte » (et dont la version primitive pour jazz band est des plus fruitées).

Rhapsody in Blue emprunte au jazz la tournure modale ou syncopée de ses mélodies, sa couleur instrumentale (saxophone, cuivres avec sourdine wah-wah), ses quelques accords colorés (neuvièmes) et autres « notes bleues » (degrés indécis) ; à part cela, la pièce est conçue comme une bonne musique de variété, aux thèmes élégants et racés qui rappellent fortement la danse ou le cinéma. Le titre ne fait pas référence au blues (qui suppose une stricte grille d’accords à laquelle jamais cet ouvrage ne s’astreint), mais a été inspiré au frère du compositeur, Ira Gershwin, par une exposition du peintre Whistler où figuraient les Nocturnes en bleu !

La Rhapsody en est bien une, par sa totale liberté de structure. Mais lui reprocher de n’être ni sonate ni rondo ne lui rend pas justice ; car au fil de ses idées enivrantes, elle se présente comme une petite comédie musicale en quatre actes. Entre ses puissants tutti s’étalent des plages pour soliste très « improvisées », émouvantes par leurs semblants d’hésitation ou de décision soudaine, et qui n’ont rien à envier à la bravoure lisztienne.

L’œuvre s’ouvre sur le fameux solo de clarinette qui s’éveille, s’étire avec une nonchalance sensuelle un peu canaille… Ce périlleux glissando, non prévu à l’origine par Gershwin (il avait écrit une simple gamme chromatique), avait été lancé pour rire par Ross Gorman, le clarinettiste de Paul Whiteman… et il est resté. À cet appel de la clarinette succède une réponse ponctuée des cors : ainsi sont exposées d’emblée les deux idées maîtresses de l’ouvrage.

Les premières minutes (le « premier acte ») insistent sur le premier thème ; avec l’entrée du piano se glisse une chanson bien connue de Gershwin, The man I love. L’épisode suivant est le plus scherzando de la pièce ; le deuxième thème y figure en bonne place, mais deux idées nouvelles y apparaissent : un trémoussement de trompette et de clarinette d’abord (avec roulements de langue, glissandi coquins), et plus loin un truculent balletdes trombones. La troisième section s’épanouit avec l’apparition d’un large thème lyrique, scène d’amour idéale qu’étoile le glockenspiel des mille lumières de Manhattan by night ; le violon solo s’y blottit dans un instant d’intimité. Enfin, telle une brillante revue chorégraphique, éclate une toccata très piquante au clavier, qui invite les différents thèmes pour le bouquet final : le thème d’amour rentre en sonneries serrées des cuivres, le deuxième thème arpente l’espace en enjambées conquérantes, et le premier thème laisse avec grandeur le dernier mot au motif jazzy : The man I love.

Isabelle Werck

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Lang Lang

Premier pianiste chinois engagé par les

Orchestres Philharmoniques de Berlin,

de Vienne ainsi que par les meilleurs

orchestres américains, Lang Lang s’est

produit à 28 ans dans toutes les grandes

villes du monde lors de récitals et de

concerts à guichet fermé. Le fait que

Lang Lang figure dans le Time 100 de

l’année 2009 – les 100 personnalités

les plus influentes du monde selon

le magazine Time – témoigne de son

succès. En août 2008, plus de cinq

milliards de spectateurs ont suivi le

concert de la cérémonie d’ouverture des

Jeux Olympiques de Pékin où il incarnait

la jeunesse et l’avenir de la Chine.

Quarante millions d’enfants chinois

se sont mis à l’étude du piano suite à

cet événement. Reconnaissant la force

de l’influence culturelle de Lang Lang,

la Recording Academy le nomme

ambassadeur culturel de la Chine en

2008. Plus récemment, Lang Lang a

été choisi pour être l’ambassadeur de

l’Exposition Universelle de Shanghaï

en 2010 et a participé à la cérémonie

d’ouverture. En février 2008, Lang Lang

et le légendaire pianiste de jazz Herbie

Hancock se sont produits ensemble

à l’occasion de la 50e cérémonie des

Grammy Awards lors d’un concert

retransmis en direct dans le monde pour

45 millions de spectateurs. Les deux

pianistes ont donné suite à leur duo avec

une première tournée mondiale pendant

l’été 2009. Depuis presque dix ans,

Lang Lang s’implique dans des activités

bénévoles à destination des enfants :

il parraine de jeunes pianistes

talentueux, invite au concert une

centaine d’apprentis pianistes, donne des

concerts pour des enfants malades dans

des hôpitaux ou des récitals de musique

classique dans des contrées isolées.

Il met aussi son talent musical à profit

pour médiatiser des œuvres caritatives.

Dans la continuité de son action de

bienfaisance, il a lancé la Lang Lang

International Music Foundation qui

se donne pour mission d’encourager

la prochaine génération d’amateurs

et de professionnels en défendant

l’éducation musicale, en aidant les futurs

grands pianistes, et en s’assurant un

public jeune aux concerts. En phase

avec la stratégie de sa fondation,

Lang Lang collabore avec des

partenaires exceptionnels dans l’optique

de faire comprendre aux jeunes que

la musique peut améliorer la vie. En

mai 2009, Lang Lang et trois des

élèves de sa fondation, âgés de 6 à

10 ans, ont joué ensemble dans une

édition spéciale de l’Oprah Winfrey

Show. Lang Lang s’investit dans la

création de programmes musicaux

pour enfants. « J’ai une seconde

carrière ! », a-t-il constaté après la

soirée de lancement de sa fondation.

Lang Lang donne régulièrement des

master-classes partout dans le monde,

notamment à la Juilliard School, au

Curtis Institute of Music, à la Manhattan

School of Music, au Conservatoire

de Hanovre, dans les meilleurs

conservatoires de Chine – dont il est

professeur honoraire –, et également

dans le cadre de ses résidences à

Chicago, Toronto, San Francisco,

Londres, Rome et Stockholm. En plus

de ses nombreuses responsabilités,

Lang Lang est le premier ambassadeur

du YouTube Symphony Orchestra.

Son rôle dans ce projet hors-normes

créé par YouTube et Google illustre sa

volonté d’attirer de nouveaux publics et

de faire découvrir la musique classique

aux jeunes du monde entier. Durant

la saison 2009-2010, Lang Lang a

été la vedette du festival du Carnegie

Hall (Ancient Paths, Modern Voices:

Celebrating Chinese Culture) au cours

duquel il a créé le nouveau concerto de

Chen Qigang, Er Huang, et qu’il a clôturé

en interprétant le Second Concerto

pour piano de Rachmaninov avec

le Shanghai Symphony Orchestra.

Lors du concert Lang Lang and Friends,

il a fait jouer des étoiles montantes du

piano (des Américains et des Chinois)

qui ont interprété des pièces de

compositeurs occidentaux et chinois.

Par ailleurs, le Musikverein de Vienne

a organisé un Lang Lang Fest avec

notamment un concert en duo avec

Cecilia Bartoli. Lang Lang est aussi le

plus jeune instrumentiste à avoir été

invité en résidence au Philharmonique

de Berlin, qui donne un concert au

printemps regroupant une centaine

d’enfants. Au début de la saison 2010-

2011, Lang Lang a participé à l’ouverture

de la saison du National Symphony

Orchestra dirigé par Christoph

Eschenbach au Carnegie Hall et il a joué

avec le Philharmonique de Vienne.

Il est également en résidence à Londres,

Paris, Milan, Madrid et Sydney. Durant

l’été 2008, sa biographie Journey of a

Thousand Miles [Le Piano absolu] publiée

par Random House en onze langues

a remporté un grand succès auprès

de la critique. Dans le cadre de son

engagement en faveur de l’éducation

des jeunes, il a réécrit une version jeune

public de son autobiographie intitulée

Playing with Flying Keys. Des dizaines

de milliers de personnes ont profité

des concerts en plein air donnés par

Lang Lang en 2008 à Central Park,

à New York, au Hollywood Bowl de

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SAMEDI 2 AVRIL

Los Angeles, au Festival de Ravinia à

Chicago, sur la Theaterplatz de Dresde

et au Derby Park de Hambourg. Le

jeune pianiste a également participé

au concert d’ouverture de la Coupe

du monde de football 2006 dirigé par

Mariss Janson, au stade olympique de

Munich, ainsi qu’au concert de clôture

de l’Euro Cup 2008, devant le château

de Schönbrunn, avec l’Orchestre

Philharmonique de Vienne dirigé

par Zubin Mehta. Dirigé par les plus

grands chefs d’orchestre, Lang Lang a

notamment joué avec Sir Simon Rattle

et le Philharmonique de Berlin à la

Waldbühne, avec Daniel Barenboïm et la

Staatskapelle de Berlin à la Philharmonie

de Berlin, avec Seiji Ozawa au gala du

Nouvel An pour l’ouverture du Centre

National des Arts du Spectacle de Pékin.

En décembre 2007, Lang Lang a été

invité à se produire au concert pour

la remise du Prix Nobel, à Stockholm,

en présence de la famille royale. Il y

est retourné pour la cérémonie du

Prix Nobel 2009 donné à l’intention

du Président Barack Obama. Lang

Lang prête son image pour de grandes

campagnes de communication.

Profitant de son énorme popularité

auprès des enfants, Steinway a créé

cinq versions du Lang Lang™ Steinway

conçu pour l’éducation musicale des

plus jeunes. C’est la première fois en

cent cinquante ans d’existence que

Steinway se sert du nom d’un artiste

pour créer un modèle de piano.

Lang Lang est aussi ambassadeur

mondial de Sony Electronics dans

les domaines de l’innovation et de la

création. Il a récemment signé pour

représenter l’entreprise de services

financiers Aegon et il se réjouit de

poursuivre sa collaboration avec Audi.

Les tenues de concerts de Lang Lang

sont généreusement fournies par

Versace. Lang Lang a débuté le piano à

l’âge de trois ans. Dès l’âge de cinq ans,

il remporte le concours de Shenyang

et donne son premier récital en public.

Il rentre au Conservatoire Central de

Musique de Pékin à neuf ans. Quatre

ans plus tard, il remporte le premier prix

au Concours International Tchaïkovski

pour Jeunes Musiciens et interprète

l’intégrale des 24 Études de Chopin

à l’Auditorium de Pékin. Il accède au

rang de star à 17 ans : appelé pour un

remplacement de dernière minute au

Gala du Siècle du Festival de Ravinia,

il fait un triomphe dans le Premier

Concerto pour piano de Tchaïkovski

avec le Chicago Symphony Orchestra.

Après ce début magistral, il donne des

concerts très applaudis dans le monde

entier. Il se produit également dans des

émissions de télévision comme The

Today Show, The Tonight Show with Jay

Leno, Good Morning America, CBS Early

Show et 60 Minutes. Lang Lang a été

programmé par les plus grandes chaînes

de télévision et fait l’objet de multiples

articles dans des grands organes de

presse comme The New Yorker, Esquire,

Vogue, The Times, Financial Times,

GQ, Cosmopolitan, Die Welt, Reader’s

Digest et People. Lang Lang s’est

produit devant de nombreux dignitaires

internationaux dont l’ancien secrétaire

général des Nations Unies Kofi Annan,

le secrétaire général Ban Ki-Moon,

le président Barack Obama, les anciens

présidents George Bush, George W. Bush

et Bill Clinton, la reine Elizabeth II,

le président chinois Hu Jintao, l’ancien

président allemand Horst Köhler, le

Prince Charles, Vladimir Poutine, Nicolas

Sarkozy et l’ancien président polonais

Lech Kaczyński. Récemment, il a joué

pour les présidents Barack Obama et

Hu Jintao lors d’un dîner officiel à la

Maison Blanche. En 2004, Lang Lang

a été nommé ambassadeur de bonne

volonté de l’UNICEF. Il a ainsi contribué

à collecter des fonds pour les efforts de

soutien des populations locales après

les tremblements de terre en Chine et

en Haïti. Il a notamment organisé la

vente aux enchères d’un piano Steinway

rouge, durant l’été 2008, lors d’un

concert donné à Central Park, à New

York, et il a fait don du bénéfice net

au fonds de la Croix-Rouge américaine

pour les victimes du séisme en Chine ;

il a également donné un concert au

Carnegie Hall dont les bénéfices ont été

reversés au profit de l’action de l’UNICEF

en Haïti. Président du Prix Montblanc

du Patronage des Arts et de la Culture,

Lang Lang s’engage aussi dans le

mécénat. Il siège actuellement au comité

consultatif du Weill Music Institute dans

le cadre du programme éducatif du

Carnegie Hall. Il figure également sur la

liste des 250 Young Global Leaders du

Forum Économique Mondial et a reçu

le Crystal Award à Davos en 2010. Lang

Lang a joué dans la musique du film

The Painted Veil [Le Voile des illusions]

composée par Alexandre Desplat – qui a

remporté le Golden Globe de la meilleure

musique originale – et dans celle du film

Le Banquet composée par Tan Dun. Tous

ses disques se sont placés parmi les

premiers dans les palmarès classique et

pop. Son enregistrement des Premier

et Quatrième Concertos pour piano de

Beethoven avec l’Orchestre de Paris

dirigé par Christoph Eschenbach a

débuté à la première place de la Classical

Billboard Chart. Lang Lang a également

occupé la meilleure place jamais atteinte

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par un artiste classique au palmarès du

Billboard’s New Artist. Il a récemment

été le premier artiste chinois sélectionné

pour le Grammy dans la catégorie

« Meilleur Soliste instrumental ». Il a été

récompensé par la Recording Academy

en 2007, recevant le Prix Présidentiel

du mérite à la suite de Zubin Mehta

et Luciano Pavarotti. Lang Lang a

récemment enregistré la bande-son

du film japonais Nodame Cantabile,

les vingt-quatre Études de Chopin pour

le Projet Chopin (le plus grand projet

pour le bicentenaire de la naissance

de Chopin), Nuit de mai, avec Plácido

Domingo, et la séquence d’ouverture

de Gran Tourismo, le plus célèbre

jeu vidéo de notre époque. Depuis

février 2010, Lang Lang enregistre

exclusivement pour Sony Music ;

son premier disque pour Sony est son

récital de 2010 au Musikverein de Vienne.

www.langlang.com

www.thelanglangfoundation.org

www.facebook.com/langlangpiano

www.twitter.com/lang-lang

Columbia Artists Management LLC

Personal Direction : Ronald A. Wilford et

Jean-Jacques Cesbron

1790 Broadway, New York, NY 10019

www.cami.com

Lang Lang enregistre en exclusivité pour Sony

Music

Herbie Hancock

Véritable icône de la musique moderne,

Herbie Hancock a su au cours de ses

explorations transcender les limites

et les genres en conservant sa voix

inimitable. Avec une illustre carrière

s’étalant sur cinq décennies et douze

Grammy Awards dont celui de l’Album

de l’Année en 2007 pour River: The

Joni Letters, il continue à fasciner son

public. Peu d’artistes dans l’industrie

musicale ont eu autant d’influence que

lui sur le jazz acoustique, électronique

et le R&B. Comme l’immortel Miles

Davis le disait dans son autobiographie,

« Herbie était l’étape après Bud Powell

and Thelonious Monk, et je n’ai encore

entendu personne qui ait sa place après

lui. » Né à Chicago en 1940, Herbie a été

un enfant prodige du piano, interprétant

le Concerto pour piano de Mozart avec

le Chicago Symphony Orchestra à l’âge

de 11 ans. Il a découvert le jazz au lycée,

influencé au départ par Oscar Peterson

and Bill Evans. Passionné d’électronique

et de science, il est doublement diplômé

du Grinnel College en musique et génie

électrique. C’est en 1963 que Miles

Davis l’a invité à rejoindre le Miles

Davis Quintet. Durant ses cinq années

avec Miles Davis, lui et ses collègues

Wayne Shorter au saxophone ténor,

Ron Carter à la basse et Tony Williams

à la percussion ont enregistré de

nombreux classiques dont ESP, Nefertiti

et Sorcerer. Herbie a ensuite participé

aux albums d’avant-garde de Miles Davis

comme In a Silent Way et Bitches Brew,

lesquels ont annoncé la naissance du

jazz fusion. La carrière soliste d’Herbie

a pris son essor pour le label Blue Note,

avec des albums classiques dont Maiden

Voyage, Empyrean Isles et Speak Like a

Child. Il a composé la bande originale du

film Blow Up de Michelangelo Antonioni

sorti en 1966, ce qui a lancé son succès

dans le domaine de la musique de films

et de téléfilms. Après s’être séparé

de Miles Davis, Herbie Hancock a

rassemblé un nouveau groupe nommé

The Headhunters et enregistré l’album

Head Hunters en 1973. Avec son fameux

standard Chameleon aux influences

croisées, celui-ci a été le premier album

de jazz à être disque de platine.

Au milieu des années 1970, Herbie se

produisait devant les foules partout dans

le monde et avait déjà quatre albums

au hit parade pop, soit au total onze

albums dans les palmarès des années

1970. Sa production au cours de cette

décennie a inspiré et fourni des thèmes

pour des générations d’artistes du hip-

hop et de la dance music. Toujours à

cette époque, Herbie a su également

rester fidèle à sa passion pour le jazz

acoustique, enregistrant et se produisant

avec VSOP (retrouvant ses collègues de

l’équipe de Miles Davies) et en duo avec

Chick Corea et Oscar Peterson. En 1980,

Herbie a lancé la carrière soliste du

trompettiste Wynton Marsalis au niveau

mondial en produisant son premier

album, l’accompagnant également en

tournée. En 1983, de nouveau attiré par

le côté alternatif, Herbie a entrepris une

série de projets en collaboration avec Bill

Laswell. Le premier album, Future Shock,

a été de nouveau disque de platine et

le titre Rockit a ébranlé le hit parade

de dance music et de R&B, remportant

un Grammy Award dans la catégorie

Meilleur Instrumental R&B. Le clip de

cette chanson a par ailleurs remporté

cinq MTV Awards. L’album suivant, Sound

System, a également reçu un Grammy

dans la catégorie Instrumental R&B.

Herbie a remporté un Oscar en 1986

pour la musique du film Round Midnight

auquel il participe également en tant

qu’acteur. Apparaissant souvent à la

télévision, il a été invité dans les années

1980 pour les émissions Rock School de

PBS et Coast To Coast de Showtime.

Après Dis Is Da Drum, projet aventureux

pour Mercury Records en 1994, il s’est

tourné vers le label Verve et a réuni un

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Page 11: John Axelrod Herbie Hancock Lang Langcontent.citedelamusique.fr/pdf/note_programme/np_10957.pdf · 2 Hector Berlioz (1803-1869) Ouverture du Carnaval romain Composition : 1844. Création

11

SAMEDI 2 AVRIL

groupe de célébrités pour enregistrer

The New Standard, lequel a remporté un

Grammy Awars en 1996. En 1997 est paru

un premier album en duo avec Wayne

Shorter, intitulé 1+1. Réunis de nouveau

en 1998, les légendaires Headhunters

ont alors enregistré un album portant

l’empreinte personnelle d’Herbie et

distribué par Verve, se produisant en

tournée avec le Dave Matthews Band.

Cette année a également été marquée

par l’enregistrement et la parution

de Gershwin’s World, pour lequel ont

collaboré Joni Mitchell, Stevie Wonder,

Kathleen Battle, l’Orpheus Chamber

Orchestra, Wayne Shorter et Chick

Corea. Cet album a remporté trois

Grammy Awards en 1999, dont Meilleur

Album de Jazz Traditionnel et Meilleure

Performance Vocale de R&B pour

St. Louis Blues de Stevie Wonder. Herbie

s’est de nouveau associé à Bill Laswell

dans le cadre d’une collaboration avec

de jeunes artistes du hip-hop et de la

techno en 2001 pour Future2Future.

Il a également travaillé avec Roy

Hargrove et Michael Brecker en 2002

pour enregistrer un album live intitulé

Directions In Music: Live at Massey

Hall, hommage à John Coltrane et

Miles Davis. Pour Possibilities, paru en

août 2005, Herbie a fait équipe avec

de nombreux artistes de renom tels

que Sting, Annie Lennox, John Mayer,

Christina Aguilera, Paul Simon, Carlos

Santana, Joss Stone et Damien Rice.

Cette année-là, il a donné de nombreux

concerts avec l’équipe des Headhunters

reformée pour l’occasion et a été le

premier artiste en résidence du

Festival Bonnaroo dans le Tennessee.

En 2007, Hancock a enregistré et fait

paraître River: The Joni Letters, un

hommage à son amie et collaboratrice

de longue date Joni Mitchell,

rassemblant Wayne Shorter, le guitariste

Lionel Loueke, le bassiste Dave Holland,

le percussionniste Vinnie Colaiuta et

coproduit par Larry Klein. Les ont

rejoint les chanteurs Norah Jones, Tina

Turner, Corinne Bailey Rae, Luciana

Souza, Leonard Cohen et Mitchell elle-

même pour interpréter des chansons

écrites par elle ou qui l’avaient inspirée.

L’album a reçu un excellent accueil et

était placé en fin d’année au top 10 par

de nombreux critiques. Il a également

reçu trois nominations aux Grammy

Awards et été nommé deux fois, dans

les catégories Meilleur Album de jazz

contemporain et Album de l’Année.

Ceci était la seconde fois de l’histoire

qu’un album de jazz remportait la plus

haute récompense musicale, la première

fois ayant eu lieu 50 ans auparavant.

Pour couronner une telle carrière, le

label Verve a fait paraître en 2008

Then and Now: The Definitive Herbie

Hancock, compilation essentielle et

première rétrospective de l’œuvre sans

précédent de ce visionnaire du jazz.

Herbie Hancock mène également une

intense activité en marge de la scène

et des studios d’enregistrement. Il a

ainsi été nommé Creative Chair for

Jazz pour la Los Angeles Philharmonic

Association et président du Thelonious

Monk Institute of Jazz, première

organisation internationale dédiée au

développement mondial de la pratique

et de l’enseignement du jazz. Il est aussi

l’un des fondateurs de l’ICAP, comité

international des artistes pour la paix.

Maintenant dans la cinquième décennie

de sa vie professionnelle, Herbie

Hancock demeure là où il a toujours été :

au premier plan de la culture mondiale,

de la technologie, des affaires et de la

musique. Bien que personne ne puisse

dire quelles seront ses prochaines

orientations, on peut être certain qu’il

laissera sa signature inimitable quel que

soit le domaine.

John Axelrod

John Axelrod a pris ses fonctions

de directeur musical de l’Orchestre

National des Pays de la Loire (ONPL),

basé à Nantes et Angers, en septembre

2010. Sa nomination à ce poste fait

suite au succès des concerts qu’il

a donnés à la tête de cet orchestre

lors des précédentes saisons et à la

sensationnelle production de Tristan et

Isolde, mise en scène par Olivier Py, qu’il

a dirigée à l’opéra de Angers-Nantes.

Né à Houston, John Axelrod est diplômé

de l’Université de Harvard. En 1982, il

étudie avec Leonard Bernstein lors de

la première à Houston d’A Quiet Place.

Il a achevé ses études de direction en

1996 avec Ilya Musin au Conservatoire

de Saint-Pétersbourg. Après avoir

été durant cinq saisons directeur

musical et chef principal de l’Orchestre

Symphonique et du Théâtre de Lucerne,

John Axelrod est reconnu comme un des

chefs d’orchestre incontournables de la

scène actuelle, et il est très recherché

par les orchestres du monde entier.

Durant la saison 2008-09, il fait ses

débuts avec l’Orchestre Philharmonique

d’Israël, l’Orchestre Symphonique

National de la RAI, l’Orchestre Verdi

de Milan, la Philharmonie Royale de

Stockholm, l’Orchestre de la Suisse

Italienne, l’Orchestre du Théâtre

Communal de Bologne, et il dirige pour

la première fois au Komische Oper de

Berlin ; en outre, il retrouve l’Orchestre

de Paris, la Philharmonie de Dresde,

l’Orchestre Gulbenkian de Lisbonne,

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12

le Brabant Orkest et l’ONPL. À Lucerne,

John Axelrod complète son cycle des

œuvres orchestrales de Beethoven

en dirigeant la Neuvième Symphonie

et dirige une nouvelle production du

Don Juan de Mozart au Festival de

Lucerne. En 2009, John Axelrod est

nommé directeur musical de l’Orchestre

Symphonique de la Radio Viennoise

pour le concert de gala annuel dédié

à la musique de film. Chaque année à

Vienne, dans la salle du Konzerthaus,

a lieu un concert de gala avec

symposium qui rend hommage aux

nombreux compositeurs viennois ayant

contribué au développement de l’identité

musicale de Hollywood. Durant l’été

2009, John Axelrod fait une tournée

en Europe et aux Etats-Unis avec le

pianiste chinois Lang Lang et la légende

du jazz Herbie Hancock. Il se produit au

Festival de Jazz de Montreux et à Lyon

avec l’Orchestre National de Lyon, aux

arènes de Vérone et au Royal Albert

Hall avec l’Orchestre Philharmonique

de Londres, à Essen et Rotterdam avec

la Neue Philharmonie Westphalen, à

Ravenne et à Milan avec le Cherubini

Orchestra. En Amérique du nord, John

Axelrod retourne pour la quatrième

fois au Ravinia Festival avec l’Orchestre

Symphonique de Chicago, il dirige

l’Orchestre de Philadelphie au Mann

Center, l’Orchestre Symphonique du

New Jersey au New Jersey Performing

Arts Center, l’Orchestre Symphonique

de Toronto au Massey Hall et, pour finir,

il retourne au Hollywood Bowl pour

diriger l’Orchestre Philharmonique

de Los Angeles. Au cours de la saison

2009-2010, il dirige notamment trois

programmes avec l’ONPL, fait ses débuts

avec l’Orchestre de la NDR de Hambourg

et dirige l’Orchestre Philharmonique

de Stuttgart. Il se produit également

avec l’Orchestre Symphonique National

de la RAI à Turin, l’Orchestre Santa

Cecilia à Rome, le Brabant Orkest à

Eindhoven, la NDR Radiophilharmonie

à Hanovre et l’Orchestre Verdi à Milan.

John Axelrod a été invité à diriger

l’Orchestre Philharmonique de Londres,

le Royal Philharmonic Orchestra,

l’Orchestre Philharmonique de Los

Angeles, l’Orchestre de Philadelphie,

l’Orchestre de l’Accademia Nazionale di

Santa Cecilia, la Philharmonie d’Oslo,

l’Orchestre de la Radio suédoise,

l’Orchestre Symphonique de Shanghaï,

l’Orchestre Symponique de la Radio

viennoise, le Gurzenich-Orchester de

Cologne, l’Orchestre Symphonique de

la Radio de Berlin, l’Orchestre National

de Lyon, l’orchestre du Mozarteum

de Salzbourg et on peut l’entendre

régulièrement à la tête de l’Orchestre

du Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre

de Paris, la Philharmonie de Dresde, la

NDR Radiophilharmonie de Hanovre,

l’Orchestre Philharmonique de Monte-

Carlo, l’Orchestre Gulbenkian de

Lisbonne et la Philharmonie Nationale

Hongroise. Parmi les solistes avec

lesquels il se produit régulièrement

figurent Han-Na Chang, Julia Fischer,

Martin Grubinger, Daniel Hope, Patricia

Kopatchinskaya, Lang Lang, Sabine

Meyer, Fazil Say, ainsi que Thomas

Hampson, Rinat Shaham, Dietrich

Henschel et Ramon Vargas. Dans le

domaine lyrique, John Axelrod a dirigé la

première de Candide de Bernstein (mis

en scène de Robert Carsen) au Théâtre

du Châtelet et à la Scala de Milan et

la nouvelle production de Kehraus um

St. Stephan d’Ernst Krenek au Festival

de Bregenz. Au Théâtre de Lucerne,

il a dirigé de nouvelles productions

du Kaiser von Atlantis, de Rigoletto,

du Rake’s Progress (Festival de Lucerne),

du Barbier de Séville, d’Eugène

Oneguine, d’Idoménée (Festival de

Lucerne), de Falstaff et de Don Juan

(Festival de Lucerne). Depuis l’an 2000,

John Axelrod est principal chef invité

du Sinfonietta de Cracovie. Avec cet

orchestre, il s’est produit dans les plus

grandes salles de concerts d’Europe ;

certains de leurs concerts ont été

retransmis par ARTE et ils ont joué

à Auschwitz dans un film de la BBC

consacré à l’Holocauste qui a remporté

un Emmy Award en 2007. John Axelrod

est également le fondateur et chef

honoraire de l’OrchestraX de Houston.

Dans la discographie récente de John

Axelrod figurent l’enregistrement de

la création du Concerto pour piano de

Wolfgang Rihm Sotto Voce II (couplé

avec Sotto Voce I) avec l’Orchestre

Symphonique de Lucerne et le pianiste

Nicolas Hodges; le nouveau concerto

pour violon de Fazil Say 1001 Nights in

a Harem, avec Patricia Kopatchinskaya

et l’Orchestre Symphonique de

Lucerne ; également avec l’Orchestre

Symphonique de Lucerne, deux

disques présentant des œuvres de

Franz Schreker et de ses disciples

Ernst Krenek et Julius Burger, ainsi

qu’un enregistrement capté au Festival

de Lucerne 2006 de la Troisième

Symphonie de Bernstein Kaddish, du

Survivant de Varsovie de Schönberg et

du Berliner Requiem de Weill (Nimbus).

John Axelrod a en outre enregistré la

Neuvième Symphonie de Dvorák avec

la Württemburgische Philharmonie de

Reutlingen (Genuin), des œuvres de

Wladyslaw Szpilman avec l’Orchestre de

la Radio Berlinoise (SonyClassical), le

concerto pour percussion de Rolf Wallin

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SAMEDI 2 AVRIL

Das war schön! avec Martin Grubinger et

la Philharmonie d’Oslo (Ondine).

Orchestre National des Pays de la Loire

En septembre 1971, l’Orchestre

Philharmonique des Pays de la Loire

donnait ses premiers concerts à

Nantes et à Angers sous la direction

de Pierre Dervaux. Créé à l’initiative de

Marcel Landowski, alors directeur de la

musique au ministère de la culture, cette

phalange originale était constituée de

la réunion de l’orchestre de l’Opéra de

Nantes et de l’orchestre de la Société

des Concerts Populaires d’Angers.

Ainsi, depuis l’origine, elle présente la

particularité d’avoir son siège dans deux

villes avec sa centaine de musiciens

répartis dans chacune des deux.

Pierre Dervaux, son premier directeur

musical, lui imprime d’emblée une

couleur française, enregistrant Vincent

d’Indy, Henry Rabaud et Gabriel Pierné.

Marc Soustrot, son successeur de 1976

à 1994, garde le même cap. Avec lui

l’orchestre fait de nombreuses tournées

(USA, Pologne, Roumanie, Italie…)

Le Néerlandais Hubert Soudant,

directeur musical de 1994 à 2004,

donne à l’orchestre de nouvelles

bases, privilégiant le répertoire

viennois (Mozart, Haydn, Beethoven) et

élargissant son audience. L’orchestre

devint « national » en 1996 et donne des

concerts en Allemagne, en Hongrie, à

Salzbourg et en Chine. Le Brésilien Isaac

Karabtchevsky devient le quatrième

directeur musical en septembre 2004.

Dès son arrivée, il crée un chœur

amateur, à côté de l’orchestre, afin

d’élargir le répertoire aux grandes

œuvres vocales et de nouer un lien

plus fort entre l’orchestre et le public.

Il privilégie le grand répertoire de la fin

du XIXe et du début du XXe (Tchaïkovski,

Mahler, Stravinski, Bartók). Sous sa

direction, l’orchestre effectue une

tournée triomphale en Allemagne (mars

2006). L’ONPL donne en avril 2008

trois concerts en Chine sous la direction

d’Alain Lombard suivis d’une dizaine de

concerts au Japon dans le cadre de la

Folle Journée de Tokyo. En avril 2009, le

chef d’orchestre américain John Axelrod

est nommé directeur musical de l’ONPL

à compter de la saison 2010-2011. Depuis

sa rencontre avec l’ONPL en novembre

2008, il a dirigé l’orchestre dans de

nombreux programmes (Stravinski,

Berlioz, Mozart, de Falla, Mendelssohn,

Rachmaninov…). Pour sa première

saison, John Axelrod a souhaité que

le programme soit à l’image de son

parcours : « ouvert sur le monde ».

Avec près de 10 000 abonnés et quelque

200 000 spectateurs par an pour 200

concerts, l’Orchestre National des Pays

de la Loire fait partie aujourd’hui des

orchestres ayant la plus forte audience

en Europe.

Il bénéficie du soutien financier du Conseil

Régional des Pays de la Loire, du Ministère

de la Culture, des villes de Nantes et

d’Angers et des départements de Loire-

Atlantique, Maine-et-Loire et Vendée.

Directeur Musical

John Axelrod

Violons

Constantin Serban (supersoliste)

Marie-José Poullot

Vladimir Athanassov

Marie-Lien N’Guyen

Daniel Adrian Ispas

Annie Batalla

Sébastien Christmann

Reynald Herrault

Claire Michelet

Tanya Atanasova

Florent Benier

Dominique Bodin

Sophie Bollich

Benjamin Charmot

Jacqueline Caillieret

Jean Cocheril

Sabine Gabbe

Olivier Court

Jean-Louis Duchênes

Miwa Kamiya

Jean-Pierre Martin

Sylviane Pillot

Caroline Ponthou

Marie Sellin

Marie-Pascale Véloppe

Pascale Villette

Altos

Grégoire Lefebvre

Magali Prevot

Catherine Fevai

Samuel Aelvoet

Julien Kunian

Sylvain Lejosne

Bertrand Naboulet

Pascale Pergaix

Patricia Rocamora

Damien Séchet

Violoncelles

Paul Ben Soussan

Ruxandra Serban

Suzanne Congreta

Florimond dal Zotto

François Gosset

Bernard Malait

Pénélope Pouré

Claude Zanotti

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Contrebasses

Hervé Granjon de Lépiney

Anne Davergne-Aelvoet

John Dahlstrand

Éric Costa

Alain Liman

Jean-Jacques Rollez

Flûtes

Patrick Simon

Rémi Vignet

Monique Duval

Hautbois

Bernard Bonnet

Jean-François Louis

Jean-Philippe Marteau

Clarinettes

Jean-Daniel Bugaj

Maguy Giraud

André Laroche

Bassons

Ignacio Echepare

Frédéric Béreau

Cors

Pierre-Yves Bens

Patrick Nicoleau

Grégory Fourmeau

Bernard Le Pogam

Trompettes

Jérôme Pouré

Éric Dhenin

Jean Ponthou

Guillaume Rouillard

Trombones

Jacques Barbez

Yohann Theulier

Marc Salmon

Tuba

Aymeric Richard

Timbales / percussions

Arnaud Oster

Abel Billard

Jean-François Rouvillain

Bruno Lemaitre

Huggo Le Henan

Harpe

Jung Wha Lambert

Saxophones

Erwan Fagant

Ronan Baudry

Cédric Carcélès

Banjo

Pierre Claude Artus

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Page 15: John Axelrod Herbie Hancock Lang Langcontent.citedelamusique.fr/pdf/note_programme/np_10957.pdf · 2 Hector Berlioz (1803-1869) Ouverture du Carnaval romain Composition : 1844. Création

195mm (largeur) x 255mm

2CD + DVD bonus (mini reportage et extraits du concert)

BLU-RAY : le concert à Vienne, avec en bonus 20 minutes

d'extraits musicaux du programme filmés en 3D

BEETHOVEN : Sonate n°3 - Sonate n°23 "Appassionata"

ALBENIZ : Ibéria - livre 1

PROKOFIEV : Sonate n°7

CHOPIN : Etude op.25 n°1, Polonaise n°6 "Héroïque", Grande Valse brillante n°2

LISZT : Concerto n°1 et pièces pour piano seul / Orchestre Philharmonique de Vienne / Valery Gergiev

LANG LANG - NOUVEL ALBUM -SEPTEMBRE 2011

avec la participation de Anoushka Shankar,Jeff Beck, Lionel Loueke, Manu Katche, Seal,

Pink, Susan Tedeschi, Marcus Miller,Wayne Shorter, India Arie, Toumani Diabate,

Derek, Trucks, Konono N°1, Tinariven...

Herbie Hancocktranscende les genres comme jamais

entouré d’une pléiade d’artistes issus du jazz,de la "world music"

et de la pop

HERBIE HANCOCK THE

IMAGINEPROJECT

LANG LANG Live in Vienna

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Et aussi...

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Les partenaires média de la Salle Pleyel

MARDI 3 MAI, 20H

Tartini/ Arrangement Kreisler

Variations sur un thème de Corelli

Ludwig van Beethoven

Sonate n° 5 « Le Printemps »

Charles Ives

Sonate n° 4

Johann Sebastian Bach

Partita n° 1

George Antheil

Sonate n° 1

Hilary Hahn, violon

Valentina Lisitsa, piano

Coproduction Céleste Productions –

Les Grands Solistes, Salle Pleyel.

JEUDI 12 MAI, 20H

Claude Debussy

Sonate pour violon

Franz Schubert

Sonate en la majeur

Olivier Messiaen

Thème et variations

Maurice Ravel

Sonate en sol majeur

Janine Jansen, violon

Itamar Golan, piano

Coproduction Céleste Productions –

Les Grands Solistes, Salle Pleyel.

MARDI 17 MAI, 20H

Camille Saint-Saëns

Samson et Dalila (version de concert)

Livret de Ferdinand Lemaire

Orchestre National du Capitole de

Toulouse

Chœur du Capitole de Toulouse

Tugan Sokhiev, direction

Olga Borodina, mezzo-soprano

Ben Heppner, ténor

Alfonso Caiani, chef de chœur

Coproduction Orchestre National du Capitole

de Toulouse, Salle Pleyel.

SAMEDI 18 JUIN, 20H

Robert Schumann

Concerto pour piano

Anton Bruckner

Symphonie n° 4 « Romantique »

London Symphony Orchestra

Bernard Haitink, direction

Murray Perahia, piano

SAMEDI 25 JUIN, 20H

Arnold Schönberg

Gurre-Lieder

Orchestre Philharmonique de Strasbourg

Czech Philharmonic Choir Brno

Marc Albrecht, direction

Christiane Iven, Tove

Lance Ryan, Waldemar

Anna Larsson, la Colombe

Albert Dohmen, Bauer

Arnold Bezuyen, Klaus - Narr

Barbara Sukowa, la Narratrice

Petr Fiala, chef de chœur

Coproduction Orchestre Philharmonique

de Strasbourg, Salle Pleyel.

À LA CITÉ DE LA MUSIQUE

JEUDI 31 MARS, 20H

Sergueï Rachmaninov

Trio élégiaque n° 1 en sol mineur

Félix Mendelssohn

Trio n° 1 en ré mineur, op. 49

Piotr Ilitch Tchaïkovski

Trio en la mineur, op. 50

Lang Lang, piano

Roland Daugareil, violon

Emmanuel Gaugué, violoncelle

Salle Pleyel

Président : Laurent Bayle

Notes de programme

Éditeur : Hugues de Saint Simon

Rédacteur en chef : Pascal Huynh

Rédactrice : Gaëlle Plasseraud

Graphiste : Elza Gibus

Stagiaires : Delphine Anquetil, Anna Soliman

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