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4 étapes pour obtenir le meilleur emploi Voyage à destination collégiale et universitaire Your ultimate Link to bilingual opportunities Looking to break into the bilingual market? Des questions sur les opportunités bilingues? www.bilinguallink.com Jobs & Carrières Infos for bilinguals nies L’ÉTÉ 2010: JOBS, L’ÉTÉ 2010: JOBS, TRAVAIL SAISONNIER, TRAVAIL SAISONNIER, ET FESTIVALS ET FESTIVALS Activite economique 6 9 14

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4 étapes pour obtenir le meilleur emploi

Voyage à destination collégiale et universitaire

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Looking to break into the bilingual market?

Des questions sur les opportunités bilingues?

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L’ÉTÉ 2010: JOBS, L’ÉTÉ 2010: JOBS, TRAVAIL SAISONNIER, TRAVAIL SAISONNIER, ET FESTIVALSET FESTIVALS

Activite economique

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L’été, qui est la saison la plus chaude de l’année et qui se

déroule entre le printemps et l’automne, nous fait toujours penser aux vacances, aux plages, et à la détente. Ce moment de l’année ap-porte une certaine ambiance que les autres saisons ne fournissent pas. Cette ambiance chaleureuse, l’éclat brillant du soleil, la longueur des journées chaudes, les sorties de soirées, et les festivals nous portent à penser à d’autres choses que le travail.

La majorité d’entre nous aimerait ne pas travailler durant ces trois mois de chaleur, mais l’été apporte des avantages bien particulier con-trairement à ce qu’on penserait sur le plan du travail. Freddy Velez ex-plique, dans son article intitulé Qu’ il fasse beau ou qu’il pleuve - Emplois saisonniers, une bonne opportunité alternative et publié dans Cnmag, que «Vous pourriez devenir un messager, un planteur d’arbre ou un sauveteur, cela peut vous aider à gagner un peu d’argent pendant que vous cherchez un emploi plus permanent». Le tra-vail saisonnier dans le secteur de l’agriculture, la foresterie, le tour-isme et la récréation, par exemple, offre l’opportunité d’acquérir de courtes expériences qui peuvent être nécessaire à trouver un em-ploi permanent plus tard. L’été est également le moment propice pour

chercher du travail en s’aventurant dans des nouveaux choix de carri-ères, visitant une compagnie ou un secteur d’emploi qui vous intéresse, et rencontrer des employés qui tra-vaillent dans une carrière que vous envisagez obtenir.

Bien évidemment, certaines per-sonnes diront que le salaire d’un travail d’été et le temps auquel il dure sont très décourageant, mais personne de devrait écarter la pos-sibilité d’obtenir une expérience courte, amusante pendant le temps d’été parce que le salaire n’est pas attrayant surtout pour les étudiants. Ceux-ci peuvent économiser leur ar-gent pour payer leurs frais scolaires en faisant des jobs d’été amusant comme la vente au détail, les res-taurants, les camps d’été, les parcs d’amusements, et la surveillance de baignade. Selon Statistique Can-ada, cet été offre plus de travail que de vacances avec plus de 54 000 étu-diants entre l’âge de 20 et 24 ans qui se sont inscrit pour des jobs d’été, augmentant ainsi le taux d’emploi de 3,1% en Ontario.

Cet été continue dans la même veine l`initiative du gouvernement fédéral à aider les jeunes à risques en investissant dans la stratégie Perspective Jeunesse de l`Ontario qui s`élève à plus de 21 millions de dollars pour l`année 2009-2010. Le programme est offert par des organ-ismes à but non lucratif qui jumel-

lent des jeunes avec des employeurs locaux, alors que les services de police participants recrutent des je-unes qui veulent faire carrière dans les services de police. Les partici-pants ont droit à une semaine de for-mation, à un placement profession-nel rémunéré de six à sept semaines, de même qu’à une préparation à un emploi futur ou à des études et une formation.

Pour comprendre le mois de l’été comme étant une saison de travail aussi valable que les autres, il ne faut pas juste regarder le salaire comme le seul critère important. Il faut voir le travail d’été ou saisonnier dans son ensemble. Il faut tenir compte du lieu, de la durée de travail, et les exigences (demandes et attentes)

de ce travail pour mieux apprécier son job d`été.

Quand vient-il alors de ceux qui restent au bureau? Comment peu-vent-ils profi ter de leur travail pen-dant cette saison chaude?

Le Premier Ministre de l’Ontario, Dalton McGuinty, a exhorté les em-ployés à combattre le stress causé par la chaleur dans un communiqué de presse en proposant les mesures suivantes:

• Boire beaucoup de liquide pour remplacer la transpiration. Essayer de boire une tasse d’eau toutes les 20 minutes.

• Éviter de travailler directement sous le soleil (pour réduire l’apport de chaleur et le risque de coup de soleil).

• Réduire le rythme de travail. • Augmenter le nombre de pauses

et prendre des pauses dans des en-droits frais ou ombragés.

• Planifi er le travail le plus intense pour des périodes plus fraîches.

• Porter des vêtements de couleur claire ou légers.

• Réduire les exigences physiques du travail en utilisant des appareils, p. ex., des treuils.

Alors n’oubliez pas que l’été peut être non seulement un moment de détente et d’amusement mais aussi un moment de productivité tout en travaillant fort et en considérant d`autres carrières ou emplois com-me des tremplins de possibilité.

Jobs & Carrières Infos

Publication: La Toile des Carrières

Editeur Responsable: Rose Cathy Handy

Rédacteur en chefHenji Milius

CollaborateursMicheline Handy Patrick Combs Martin Latulipe

Publicité:Tel: 1-866-784-3020 (2926)[email protected]

Graphisme :Mevlana Media Solutions [email protected] 416-789-9933

Contacts: Jobs & Carrières Infos 998 Bloor Street West, Suite 10612Toronto, ON M6H 1L8

Téléphone: 1.866.784.3020 (ext 2922)

Courriel: [email protected]

Site Web:www.bilinguallink.com

L'unique journal des opportunités bilingues du Grand Toronto.

Jobs&Carrières Infos est une publication bimensuelle éditée par la Toile des Carrières qui paraît tous les premier et troisième vendredis du mois et également disponible en ligne (version téléchargeable) sur le site internet www.bilingualink.com.

Nous déclinons toute responsabilité reliée au contenu des annonces publiées dans ce journal, aux fautes d'impressions, de copies ou d'oublis ayant pu survenir, autres que celle concernant le choix de l'espace de l'annonceur.

Toutes les annonces ainsi que les changements doivent nous parvenir au plus tard les vendredi avant 17h.

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jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Editorial

Et moins de vacances pour l’été 2010

Le Canada bat ses prédictions sur l’emploi

Plus de travail Par Henji Milius

Par Henji Milius

Henji Milius

En avril dernier, le Canada a en-registré sa plus haute augmen-

tation d'emplois depuis 1976 avec plus de 108,500 nouveaux emplois dans le secteur privé et 1,800 dans le secteur publique selon Statistique Canada. Ce nombre confi rme qui il y aura plus d'emplois et d'embauches à l'horizon permettant ainsi à l'économie canadienne de se res-saisir comparé aux autres pays de l'Europe qui souffrent toujours de la crise économique.

Une large portion de cette aug-mentation s'est effectué chez les hommes âgés de plus de 25 ans re-tournant dans le secteur du travail dont 65,000 d'entre eux étaient des emplois à temps-partiel et 44,000 à temps plein.

Cette hausse à surpris plus d'une

personne car les résultats ont sur-passées les estimations précédente sur le marché du travail. La province de l'Ontario, du Québec, du Mani-toba et de la Colombie-Britannique ont enregistré la plus grosse portion des nouveaux emplois sans oublier les autres qui ont obtenues des nom-bres plus modeste.

Dans le Financialpost, le Premier Ministre Stephen Harper a dit qu'il était "enchanté" du rapport sur le marché du travail au Canada et au États-Unis. "L'économie Canadienne se dirige dans la bonne direction malgré la faible diminution du taux de chômage", a-t-il également dit.

La compagnie Honda Motors a dit en Mars dernier qu'elle allait aug-menter le nombre d'heures dans son usine à Alliston en Ontario, em-bauchant plus de 400 employés. La compagnie General Motors a égale-ment planifi é une augmentation d` heures de travail à Oshawa.

Les compagnies sur la vente en détail et en gros ont mené l'industrie de la consommation avec plus de 31,600 nouveaux personnels. Le sec-teur fi nancier a ajouté 31,300 emplo-is et les entreprises de constructions ont formé 24,400 employés a conclu Statistique Canada. Le secteur man-ufacturier a obtenu une diminution de 20, 600 emplois.

infos: fi nancialpost, reuters, & statscan.

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jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Nouvelles

Projet de Loi 89

G20: Incertitude des retombées économiques

Marché du travail

La création de débouchés pour les nouveaux arrivants

Le gouvernement McGuinty ouvre des perspectives nouvelles de création d’emplois et de croissance économique à l’Ontario.

Les entreprises ontariennes sont plus concurrentielles

Services d’enseignement

Le nouveau programme de travail, La bonne affaire, a pour but d’aider les nou-

veaux immigrants francophones en Ontario à trouver un emploi ou à démarrer une en-treprise. Le programme, mis en œuvre par le Réseau de développement économique et d’employabilité de l’Ontario (RDEE), vise à former 275 nouveaux immigrants et à aider 150 entreprises durant leur première année d’exploitation. TD Canada Trust devrait faire appel au bassin de participants bilingues pour pourvoir des postes entre autres à son centre d’appels de Toronto.

FabricationTeva Canada, qui fabrique des produits phar-

maceutiques génériques, agrandira son usine de Stouffville. L’agrandissement permettra de

conserver 182 travailleurs hautement spéciali-sés et d’embaucher 20 nouveaux employés.

Information et cultureLa Place de l’Ontario embauche plus de

500 employés contractuels à temps plein et à temps partiel chaque été. Les emplois, of-ferts dans le cadre du Programme d’emplois pour étudiants, comprennent des préposés aux attractions, aux services aux visiteurs, aux admissions et aux marinas; des aides-mécaniciens, des caissiers, des dessinateurs d’art corporel et facial, des maîtres nageurs, une équipe d’entretien des parcs, des son-deurs en marketing, des agents de sécurité, des assistants techniques et des commis de bureau. www.ontarioplace.com

Infos: servicecanada.gc.ca

Par Henji Milius

Du 25 au 27 Juin dernier, le sommet du G20 qui s' est organisé à Toronto et

celui du G8 à Hunstville, dans la région de Muskoka, ont tous les deux discuté de la crise économique du marché internationale sous des thèmes divers. Tandis que le G20 mettait l`emphase sur la réforme du secteur fi nancé, la croissance du libre-échange mondiale, la réforme des institutions fi nancières, sans ou-blier le balancement et la viabilité de la poli-tique nationale, le G8 c`est concentré sur la démocratie, les droits humains, le réchauffe-ment climatique, le développement interna-tionale, et la répression économique.

Plus de 50 millions de dollars ont été déversé à la ville d'Huntsville pour les projets d'infrastructures afi n d’organiser le sommet du G8. Cet argent a permis de sub-ventionner la création d'emplois dans les do-maines de la construction, des routes, et des paysages. Il a donc été estimé que cette ville obtiendrait plus de 300 million de dollars en retombée économique bien après la fi n de ce sommet, soit le même montant que l`année 2002 d`après une étude indépendante.

Mais un rapport conjointement publié après le sommet par la Trade Union Advisory Committee (TUAC) et la Confédéra-tion Syndicale Internationale (CSI) stipule que les déclarations du G20 manquent de relever le défi t de l'emploi. « L’emploi et des salaires meilleurs sont essentiels pour la reprise économique, un fait que les lead-ers du G20 semblaient avoir reconnu l’année dernière », a déclaré Sharan Burrow, secré-taire générale de la CSI. « Cette année, ils envoient des signaux mitigés et ambigus qui risquent de compromettre les faibles élans de reprise.»

D`ailleurs, « C’est le mauvais com-muniqué au mauvais moment – un texte singulièrement descriptif qui dénote une in-différence inadmissible face à une crise de l’emploi qui ne cesse de s’aggraver, cepen-dant que des mesures anti-défi cit prématu-rées risquent d’entraîner une nouvelle pous-sée du chômage », a ajouté Burrow en parlant du communiqué de presse émis par la décla-ration du sommet.

infos: tuac.org

Tim Hudak, chef du parti progressiste-con-servateur (PC) de l’Ontario, a introduit le

projet de Loi 89 dans l’assemblé législative de l’Ontario le 2 Juin dernier. Après le passage de cette loi, certaines mesures visant à créer des débouchés pour les nouveaux arrivants seront mises en œuvres par la modifi cation de divers-es lois tels que la Loi de 2006 sur l’accès équi-table aux professions réglementes, la Loi sur le ministère des Affaires civiques et culturelles, la Loi de 1991 sur les professions de la santé réglementées et la Loi de 2007 sur les impôts.

Les mesures de cette Loi sont les suivantes:- Diminution des coûts requis de 3 million à

1 million de dollars aux nouveaux immigrants qui appliquent pour un statut de résidence permanent si l’investisseur immigrant compte ouvrir une entreprise à l’ extérieur de la région de Toronto.

- Réduction d’impôt aux employeurs qui of-frent une formation anglaise et/ou française

aux immigrants qui ont résidé au Canada pour moins de 2 ans.

- Demande à ce que les professions réglemen-taires créent des matériaux de formation et d’information pour les nouveaux immigrants.

Infos: ontla.on.ca

Le plan fi scal de l'Ontario favorisera un climat propice aux investissements des

entreprises et rehaussera la compétitivité économique. Ce plan fera de la province l'une des instances les plus concurrentielles au monde en termes d'investissements com-merciaux.

Ainsi, l'Ontario concrétise la modernisation d'un régime fi scal désuet, vieux de 50 ans, en réduisant les impôts des particuliers et des entreprises, et en combinant deux taxes existantes en une seule - la TVH - éliminant ainsi les taxes cachées que nous payons tous. Les mesures fi scales mises en œuvre placero-nt également l'Ontario sur un pied d'égalité avec quatre autres provinces et 140 pays qui ont déjà adopté une taxe à la valeur ajoutée comme la TVH.

Ce faisant, l'Ontario deviendra l'un des terri-toires les plus concurrentiels du monde indus-trialisé sur le plan fi scal, lui permettant ainsi de bâtir une économie plus vigoureuse et plus concurrentielle, et de créer, selon des spécial-istes indépendants, près de 600 000 nouveaux emplois au cours des 10 prochaines années.

Cet ensemble de mesures fi scales représente une composante essentielle du plan quin-

quennal Ontario ouvert sur le monde, lequel soutient la création d'emplois et rehausse divers programmes et services, notamment l'éducation, la santé et la formation spéciali-sée, auxquels sont particulièrement attachés les Ontariennes et les Ontariens.

Infos: news.ontario.ca

Tim Hudak

Dalton McGuinty

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Nouvelles

Le travail Saisonnier en OntarioPar Henji Milius

Canada- Depuis 1974, l’année ou le programme des travailleurs

Mexicains (CSWAP) a commencé, le nombre de participants dans le secteur du travail saisonnier au Canada a augmenté de plus de 18% annuellement. De 1985 à 1989 et de 1996 à 2000, le nombre de ces travailleurs continuait à croi-tre au point d’atteindre le plus haut niveau dans l’histoire du tra-vail saisonnier au Canada conclut une recherche faite par Gustavo Verduzco et Maria Isabel Lozano nommée Le Programme Ca-nadian Saisonnier des Agri-culteurs Comme le Meilleur Programme pour Bénéfi cier un Projet de Mondialisation Économique.

En 1989, les fermiers Canadiens demandaient des femmes pour faire le travail de leurs chantiers a travers ce même programme. Ce programme permettaient aux employeurs s d’obtenir plus fac-ilement la main d`œuvre qu’ils voulaient en éliminant les différ-entes agences gouvernementales.

Vers le début des années 90, l’informatique prend le dessus et permet à ce que l’information des travailleurs soit mise en archive dans une base de données.

Dans leur sondage sur les Mex-icains, plus du ¾ des travailleurs connaissaient quelque informa-tions sur le Canada avant leur arrivée au pays. Les réponses étaient sur le type de travail qu’ils allaient faire au Canada, les règles de conduites dans les fermes, et les droits des travail-leurs. Des 144 personnes sondés sur la connaissance du travail qu’ils allaient faire, seulement 9% on mentionné les droits du travail tandis que 99 personnes savaient le type de travail qui les attendait au Canada.

Les résultats de ce sondage montrent que les travailleurs ne connaissaient pas leurs droits comme travailleurs temporaires au Canada. Lorsque ces cherch-eurs leur ont demandés qu`elles étaient leurs droits de travaille, 31 % ont répondus qu’il n’avaient aucune idée. Ceux qui connais-saient leurs droits ne pouvaient pas dire en quoi ces droits étaient consistés et comment ils pou-vaient les réclamer. Seulement 15 réponses ont démontré que cer-tains travailleurs connaissaient leurs obligations.

Le consulat Mexicain au Can-ada, qui fonctionne comme le représentant et le défenseur des travailleur Mexicains, n’était pas trop utiliser pas ceux-ci lorsque les accidents de travail, le sup-port fi nancier, et les problèmes de santé se faisaient voir. Envi-ron 59 % des 98 interviewers ont établis un contact avec le con-

sulat. Ce nombre montre que la majorité ne reportaient pas leurs problèmes au consulat pour éviter d’être expédier au Mexique. Et même lorsqu’ils demandaient du support, le consulat ne pouvaient qu’aider qu`un nombre limité de gens.

Le sondage montre d`ailleurs que 44.4 % des gens sondés ne se sentent pas représentés par le consulat dans la façon qu’il aim-eraient; 21 % n’ont pas exprimé leur sentiment sur l’utilité du con-sulat; et moins du ¼ ont dit que la représentation des travailleurs par le consulat était adéquate.

Ce programme, qui recrute les gens du Mexique, est une des fa-çon ou les travailleurs sont admit au pays. Le recrutement des Mex-icains et Mexicaines se fait princi-palement à travers leurs membres de famille qui les informent sur le marché du travail au Canada.

Le sondage montre également que les conditions de travail au Canada sont très favorable puisque le ¾ des travailleurs in-terviewés on continué à être actif

dans leur emploi. Cette statis-tique démontre que le programme canadien sur le travail saisonnier marche et qu’il satisfait les tra-vailleurs. Selon une évaluation du programme, 70% des Mexicains se sont installés en Ontario, 24.6% au Québec, et le reste au Mani-toba et en Alberta. L’industrie de l’agriculture soi dans la produc-tion de légumes comptait plus de 41.6% des travailleurs saison-niers. Durant cette saison (2002), environ 60% de tout les Mexicains qui sont venu au Canada sont re-tournés dans leur pays avec moins d’argent en poche avant la fi n de leur contrat car il n’y avait plus de travail dans les fermes.

Malgré les mauvais traitements que les Mexicains ont subit et subissent probablement encore, peu d’information a été fourni aux chercheurs par les travail-leurs et le bureau du programme (CSAWP). Les données, qui ont été obtenues, ont montré que le salaire des Mexicains dans les fermes Canadiennes était plus

haut que ce qu’il gagnaient au Mexique. Pour les temps supplé-mentaires, les lois Canadienne n’obligent pas les fermiers à pay-er leurs employés un salaire plus élevé que la normale. Ces em-ployés sont donc parfois obligés de travailler en moyenne 9 heures de temps par jour, les dimanches et pendant les jour fériés. Le sond-age a remarqué que très peu des travailleurs avaient un véhicule car la plupart de leur rémunéra-tion était allouée aux dépenses familiales tels que la nourriture, les soins médicaux, l’éducation, et les dettes.

Ce sondage déclare que ce program qui aide les travailleurs d’origines mexicaines à trouver du travaille au Canada s’en sort très bien et que la pauvreté est directement adressée.

L’institut Nord-Sud a aussi pub-lié une étude similaire sur les Mexicains et les Caribéens qui viennent au pays pour effectué le travail saisonnier qui de plus en plus perd de la main d’œuvre à cause du vieillissement de la pop-ulation et de l’exode de la popu-lation vers les villes métropolit-aines du Canada. En 2004, environ 10,777 travailleurs saisonniers du Mexique ont mis pied au Canada et 8110 sont venus de la Jama-ïque, de la Barbade, de la Trini-dad et d’autres iles de la caraïbes. Ce programme fut crée en 1966 sous l’entente d’un partenariat avec la Jamaïque qui par la suite c’est propagé dans d’autres pays comme ceux mentionnés plutôt. Ces migrateurs saisonniers pas-

sent en moyenne 17 à 20 semaines au Canada chaque année entre le 1er et le 15 Décembre, en faisant des travaux manuels sur plus de 1800 fermes dans 9 provinces ca-nadiennes dont 1600 en Ontario. Ces fermes produisent des fruits et légumes, des fl eurs, du tabac, du miel, et d’autre produits div-ers. La participation des travail-leurs étrangers dans les fermes canadiennes est devenue essen-tielle pour maintenir l’industrie de l’agriculture car de plus en plus les résidents canadien refuse

d`être paye un salaire minimum et de travailler dans des condition déplorables.

La Structure InstitutionnelleLes ressources humaines et du

développement des compétences du Canada, un département du gouvernement canadien, est re-sponsable de ce programme.

1)Les employeurs qui veu-lent des travailleurs saisonniers doivent obtenir l’accord d’un cen-tre des ressources humaines.

2)L’employeur doit envoyer un plan de ressource humains et

démontrer qu’il n’a pas assez de travailleurs Canadiens pour main-tenir sa production.

3)En Ontario, en Nouvelle-Ecosse, et dans l’Île-du-Prince-Édouard, si l’application est accepté, le Foreign Agricul-tural Resource Management(FARMS) procède à une analyse.

4)FARMS envoie l’information de la demande au gouvernement du pays auquel l’employeur a fait la demande de main d’œuvre.

5) Le ministère du travail de la Caraïbe est contacté et des offi -ciers ont 20 jours pour sélection-ner les travailleurs, surtout des hommes sans leur famille.

6) Les documents et informa-tions des travailleurs; les condi-tion médicales et leurs passeports sont présenté dans un bureau d’immigration du Canada, ou un permit de travaille est donné pour la période requise de l’employeur.

7) Les travailleurs choisis vont dans des fermes sélectionnées, l’employeur signe un contrat de travaille qui est aussi signé par un représentant du gouvernement au pays ou le travailleur est sortie, ou dans le cas des travailleurs Car-ibéens, le travailleur lui même.

Le contrat assure un minimum de 240 heures de travaille en 6 semaines ou moins, incluant une période de 14 jours d’essai et un logement gratuit. D’autres règles défi nissent le droit de chaque parti concerné et les obligeances concernant les couts de transport, les conditions de travail, le salaire, les repas, et le rapatriement des employés. Entre 70 et 80% des tra-vailleurs saisonniers sont réadmit au travail saisonnier chaque par

leur nom et par leur expérience saisonnière précédente en rece-vant le droit d’appliquer pour un résidence.

Un projet d’épargne obligatoire est fourni aux travailleurs Car-ibéens en soutirant 25% du salaire des employés qui est remit au gouvernement de leur pays pour assurer un retour d`échange sur la monnaie étrangère. Les gou-vernements caribéens retiennent entre 5 et 8 % des fonds moné-taires pour combler les dépenses administratives et le reste est remis à l’employé à la fi n de la saison de travail.

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Profi l

Durant la période d’été, le fes-tival est un moyen pour une

communauté locale de célébrer un aspect unique de la vie sociale. Des communautés diverses, de dif-férentes cultures et d’histoires qui se mettent au rendez-vous chaque année pour faire découvrir aux gens d'autres cultures, pullulent les grand parcs de la province d’Ontario. Que ce soit par l’art, la musique, la dance, les jeux, ou la nourriture, un festival réunit les gens de tout âge et de personnalité. Le festival est aussi le produit de dur labeur concocté, orchestré, plani-fi é, et effectué pendant un période très longue avant que le publique ait la chance d’être émerveillé. Et comme le dit Muhtadi, fondateur du Festival International Muhtadi de Dance et Percussion et percussion-niste professionnel, ``Un festival se fait en planifi ant minutieusement l`événement un an à l`avance.`` Chaque année, depuis l`année 2000 lorsque ce festival a commencé, un groupe de gens formé d’un direct-eur artistique, du trésorier, d’un co-ordinateur de ventes et du service au bénévolat, et un directeur de média se rencontrent pour discuter ce que le festival aura et comment ils feront exécuter pour mettre ces idées. Donc ce qui est montré au publique sont les décisions de ce groupe de gens qu’ont ne voient pas mais plutôt les talentueux artistes qu’ils ont approuvé pour performer leurs numéros devant un auditoire curieux qui attend d`être surpris et ébloui.

Pour qu’un festival devienne une réussite, il est nécessaire que chaque personne fasse son travail afi n d`assurer un bon rendement. Autrement dit, pour que le festival marche économiquement, il doit être gratuit, avoir beaucoup de gens qui viennent, durer au moins deux jours, avec des performances de haut calibre, des vendeurs de vêtements traditionnels, d’objets et d’instruments de musique, et de la nourriture en quantité pour inté-resser le publique. Les autres élé-ments économiques qui se retrou-

vent dans tous ces festivals sont les vendeurs qui ont leurs propres pe-

tites entreprises, la vente de cds et de dvds, et d’artisanats. Mr. Muhta-di a révélé dans son interview que ``La musique est la base de toute culture et que le tambour est le seul instrument qui se retrouve dans toute les cultures du monde. Il est donc nécessaire d’inclure la fonction de la musique au centre du programme.``

Le territoire de l’Ontario compte plus de 3000 festivals qui ce font au travers de l’été. C’est pour cette raison que cette province est également la plus populaire comme lieu touristique. D`après une étude faite par le ministère du tourisme nommé Les Événe-

ments d’Attractions et les Grands Festivals de l`Ontario, il est estimé

que 5.1 million de touristes en On-tario sont allés dans les festivals et les événements sportifs. Environ 1.3 million (25%) de ces touristes habitent dans les autres provinc-es du Canada, aux États-Unis et d`autres pays. Ce sont ces touristes qui apportent plus de 800 million de dollars dans la province par les dépenses et les achats qu’ils font. Les 3.8 million de touristes qui restent sont des résidents de l`Ontario. Cette catégorie de tour-istes contrairement à ceux qui vi-ennent d’ailleurs ne dépensent pas autant d`argent.

Selon Arthur Ntongo, les com-pagnies d’affaires comme la radio

CBC, la banque Scotia, et le journal the Toronto Star permettent à Bana Y’ Afrique, un festival de musiques africaines, de faire la promotion de leur festival en donnant à ces compagnies de la place publici-taire. Il y a donc un arrangement verbal qui s’établit entre les deux partis pour permettre que leurs services sont mis en évidence et

attirent le public qui est leur prin-cipale source de profi ts. ``Il faut à chaque nouvelle année relancer des demandes de fi nancement car les exigences des compagnies changent tout dépendamment de l’état de l’économie. En 2009, lors de la crise économique, notre fes-tival a pris un dur coup en n'étant pas fi nancièrement supporté com-me les précédentes années``, a dit Ntongo.

La plupart du temps, les gens pensent que le festival ne requière pas beaucoup de travail mais dé-trompez-vous. La quantité d`heures pour mettre en action l`idée d`un festival est énorme. Justine Gogoua défi nie que le festival est une ̀ `loco-motive économique qui requiert et a besoin de tout un chacun en com-mençant avec les commandites, les gens d'affaires qui fi nancent le Fes-tival International de Tambours et de Danses à Mississauga pour lequel elle est la directrice artistique. Elle a partagé le point que l’activité économique du festival aide le pub-lic et les partenaires d'affaires à

agir l’un sur l’autre. ``Et, même si une commandite a versé une très grosse somme d’argent pour avoir le plus long droit de parole dans le programme, celle-ci n’affecte en aucun cas ce qui se passe dans la programmation,`` a-t-elle déclaré.

Peter Toh, le directeur artistique d`Afrofest a mentionné dans son entretien que le festival est le meil-

leur moyen d’attirer les gens. ``Un festival qui est gratuit, et auquel il n`y a pas de prix d`entrée, donne une plus grande liberté au gens de circuler, de voir, et de satisfaire leur curiosité``, a-t-il dit. Chaque année, lui et son équipe doivent créer une image positive et intéressante qui communique un message universel de partage et de tolérance. ``Notre mandat est de propager notre amour de l’Afrique et de la Cara-ïbe en ayant trois grandes scènes de musique et de danse au parc Queens pour démontrer la richesse et l’héritage culturelle que nous avons aux autres personnes``, a-t-il déclaré. Et dernièrement, l'artiste est la personne qui génère l’activité économique et l`enthousiasme tant attendu des gens qui viennent en-tendre des chansons nostalgiques de leur pays dans un lieu publique où tout le monde peut se la couler douce.

Alors, n’hésitez pas à vous en-tremêler dans l’ambiance estivale en participant chaque année à ces festivals!

Par Henji Milius

Les festivals créent de l’activité économique

Vous-avez un événement à annoncer, contactez-nous au courriel suivant: [email protected]

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Justine Gogoua

Muhtadi

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De plus en plus, le stage est nécessaire pour sécuriser un

emploi dans la carrière qu’on en-visage. Le stage assure un retour sur l’investissement de plusieurs années d’études et de spécialisa-tion. Le stage permet, entre autre, à un étudiant de travailler tempo-rairement sur sa carrière ou faire de la recherche sur un sujet qui touche son domaine de travail pour savoir si la carrière choisie est la bonne. La plupart des stages n’offrent pas de salaire, peuvent durer quelque semaines ou des mois, et ne promettent pas tou-jours un boulot en bout de chemin. Par contre, un stage donne une expérience pratique, procure un connaissance supplémentaire sur l’étude théorique, et offrent des opportunités uniques. L’étudiant obtient un série de compétences sur le travail. Le stage est un test ou l’étudiant peut recevoir des crédits scolaires selon la perfor-mance et la qualité du travail fourni. Pour l’employeur, le stage lui permet de gagner une main d`œuvre très qualifi ée à un prix modique. L’étudiant lui procure des idées fraiches et nouvelles sur des projets de travail et donne une grande fl exibilité en terme de res-source humaine. Ci-dessous sont deux exemples d`étudiants qui ont utilisé le stage afi n de percer dans leur carrière.

Jobs et Carrières Infos: Ou as-tu fait ton stage?

Dinslye Méréus: J’ai eu l’occasion de faire deux stag-es durant ma formation à l’enseignement. Le premier stage a eu lieu dans une école catholique du conseil du district de l’est on-tarien, soit Sainte-Trinité dans une classe de jardin durant un mois et demi. Vers la fi n de ma formation, j’ai eu la chance de vivre un deux-ième stage au conseil des écoles publiques de l’est de l’Ontario, soit Des Sentiers, dans une classe de sixième année.

J&C Infos: Dans quel domaine/discipline as-tu fait ton stage?

D.M.: Dans le domaine de l’enseignement.

J&C Infos: Quelles sont les

4 raisons qui t’ont motivé à com-mencer ce stage?

D.M.: Je voulais avoir mon bre-vet d’enseignante. J’aime travailler avec les enfants et prendre de l’expérience afi n de m’assurer que j’étais dans le bon champ d’étude.

J&C Infos: Comment s’est déroulé cette expérience?

D.M.: C’est une expérience que je souhaite à toute personne qui sera appelé à travailler auprès des jeunes dans des écoles. C’était formidable de voir les liens qui se créent entre élèves et enseignant. Bref, tout c’est bien passé.

J&C Infos: Qu’as-tu appris de

ton expérience pendant ton stage?D.M.: J’ai eu des responsables

de stage hors du commun qui m’ont donné la piqure et sont ve-nus compléter l’aspect théorique en mettant la pratique de l’avant. En effet, j’ai pu apprendre sur le terrain et développer des réfl exes qui ne sont pas enseignés en salle de classe lors de la formation. J’ai développé des astuces afi n de maximiser l’apprentissage des élèves. J’ai travaillé de pair avec

ses collègues pour le bien être de nos élèves. Toutefois, la partie la plus importante que j’ai eu était d’apprendre la gestion de classe.

J&C Infos: Qu’elles sont les choses que tu aurais souhaité achever mais que tu n’as pas eu l’opportunité?

D.M.: J’aurais aimé faire les bulletins de ces élèves, afi n de voir concrètement ce que j’ai apporté à ces élèves lors de mon stage.

J&C Infos: Quel job faites-vous cet été?

D.M.: Je suis intervenante en ABA en milieu privé pour un en-fant autiste.

J&C Infos: Quelle est votre carrière de rêve? Et dans quel sec-teur? Pourquoi?

D.M.: Devenir une enseignante hautement chevronnée dans le domaine de l’éducation, car j’ai un brûlant désir de passer mon savoir au génération à venir.

J&C Infos: Quels pourraient être les 3 défi s majeurs que vous anticipez pour réussir dans votre future carrière?

D.M.: Trouver un emploi et tou-jours rester à l’affut des change-ments au niveau de l’éducation.

J&C Infos: Quelle est votre ci-tation préférée?

D.M.: « L’éducation que l’on donne d’ordinaire aux jeunes gens est un second amour-propre qu’on leur inspire » de Duc de La Rochefoucauld.

Jobs &Carrières Infos: Ou as-tu fait ton stage?

Khaled Tangao.: J’ai fait mon stage de fi n d’études dans le «Collaborative System Lab» à l’Université de Waterloo.

J&C Infos: Dans quel domaine/discipline as-tu fait ton stage?

K.T.: Le sujet de mon stage a porté essentiellement sur le

développement d’applications sur écrans tactiles.

J&C Infos: Quelles sont les 4 raisons qui t’ont motivé à com-mencer ce stage?

K.T.: Découvrir un autre mode de vie, celui des Canadiens et per-fectionner mon anglais Le sujet du stage correspondait à ce que je voulais faire et une occasion pour donner un aspect international à mon parcours scolaire.

J&C Infos: Comment s’est déroulé cette expérience?

K.T.: La plupart de mes objectifs ont été atteints. Non seulement, la soutenance s’est bien déroulé à mon retour en France mais au Can-ada ma responsable de stage était aussi satisfaite. Je me suis fait de nouveaux amis, visité les grandes villes canadiennes et profi té du beau temps en été. Cependant l’hiver n’a pas été facile et c’était la première fois que je vivais dans une région où il fait aussi froid.

J&C Infos: Qu’as-tu appris de ton expérience pendant ton stage?

K.T.: Mes compétences tech-niques se sont quadruplés et le fait d’avoir réussi à rendre les projets à temps n’ont fait qu’augmenter ma confi ance en moi. Mon séjour au Canada a changé le cours de ma vie.

J&C Infos: Qu’elles sont les choses que tu aurais souhaité

achever mais que tu n’as pas eu l’opportunité?

K.T.: J’aurais souhaité rester un peu plus longtemps au Cana-da, pour visiter la cote ouest et d’autres villes. Mais ceci dit, j’y reviendrai.

J&C Infos: Quel job faites-vous

cet été?K.T.: Depuis quelques mois je

suis en plein temps chez AMADE-US (une fi liale de Air France qui s’occupe de la réservation des vols). Je compte y rester pour l’été.

J&C Infos: Quelle est votre carrière de rêve? Et dans quel sec-teur? Pourquoi?

K.T.: Ma carrière de rêve se-rait d’être mon propre patron. En d’autres termes créer une start-up en Afrique, la voir grandir et mûrir. Tout simplement parce que l’Afrique a besoin de ces en-fants pour son développement.

J&C Infos: Quels pourraient

être les 3 défi s majeurs que vous anticipez pour réussir dans votre future carrière?

K.T.: 1. Le travail acharné. Rien n’est possible sans le travail. Le travail est un trésor.

La peur de l’échec. L’une des rai-sons pour lesquelles les gens ne se lancent pas pour réaliser leur rêve est la peur de l’échec. Dompter cette peur est un grand pas en soi-même.

Son entourage. Quoi qu’on dise, l’être humain reste infl uencé par ce qui l’entoure, son quotidien, sa famille, etc... S’entourer de gens responsables qui croient en vous est une clé du succès.

J&C Infos: Quelle est votre ci-

tation préférée?K.T.: “To live is to choose. But

to choose well, you must know who you are and what you stand for, where you want to go and why you want to get there.” Kofi Annan... Une réfl exion assez profonde en effet.

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feature is here

jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Planifi cation de carrière

L’importance du stage dans le cheminement professionnel Entretien avec Dinslye Méréus et Khaled Tangao

Par Henji Milius

Khaled TANGAO, de nationalité togolaise, 23 ans et actuellement

ingénieur chez AMADEUS.Dinslye Méréus, une enseignante au niveau primaire-moyen

en Ontario

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Réussir sa carrière commence par un bon plan

Poursuivez vos étudesLa première étape vers le suc-

cès consiste à poursuivre vos études postsecondaires, parce que le col-lège ou l’université, c’est vraiment le meilleur endroit pour apprendre, s’exercer et faire quelque chose de votre personne ; c’est un endroit riche en ressources, en gens, en con-seillers et en outils d’apprentissage. De plus, que cela vous plaise ou non, dans notre société, un diplôme est un bout de papier qui vous donne accès à de meilleurs emplois. Bien entendu, vous savez déjà qu’il est bon d’aller au collège et à l’université, mais vous savez aussi que cela ne débouche pas nécessairement sur un emploi épatant. Je ne vous apprendrai rien

non plus en vous disant que certains diplômes du niveau collégial et uni-versitaire ont parfois du mal à trouver un emploi valable. C’est pourquoi il y a trois autres étapes à suivre pour réussir.

Découvrez le genre de travail qui vous passionne vraiment

La deuxième étape consiste à bien comprendre ce qui vous motive le plus et à brosser un tableau des em-plois qui correspondent à vos inté-rêts. Accomplissez cette partie du plan et vous pourrez orienter toutes vos énergies vers la réalisation de vos rêves. Si vous sautez cette étape, vous risquez d’occuper un emploi que vous détesterez et qui vous donnera

l’impression de vivre, jour après jour, dans l’esclavage.

Passez à l’actionLa troisième étape consiste

à acquérir les connaissances et l’expérience qui vous permettront d’obtenir l’emploi de vos rêves. C’est fou le nombre de choses que vous pouvez faire pour y arriver pendant vos études ! A mesure que vouss les accomplissez, votre confi ance aug-mente, votre succès s’accroît et votre valeur sur le marché du travail atteint de nouveau sommets.

Maîtrisez les habitudes qui feront en sorte qu’on ne pourra plus vous arrêter

La dernière étape du plan est celle où les choses se concrétisent. Les trois étapes précédentes servent à s’entraîner et à se préparer en vue d’une course. A la dernière étape, vous commencez à courir et vous y allez à fond. A ce stade-ci du plan, les choses sembleront bien différentes. Divers choix s’offriront à vous et de nombreuses voies possibles pourront mener à l’emploi de vos rêves. Vous aurez également acquis bon nombre des compétences, des traits et des habiletés qui vous permettront de décrocher l’emploi de vos rêves et de vivre, en fi n de compte, une vie fort intéressante et équilibrée.

Comme vous pouvez le constater, la route qui mêne au succès n’est

pas compliquée, mais elle est con-centrée sur ce qui importe vraiment : la motivation, les compétences, les aptitudes, les ressources, les titres de compétences, vos passions et vos rêves. Il s’agit de la même route qui a permis à bon nombre d’anciens étudiants de niveau collégial et uni-versitaire d’atteindre leurs objectifs, comme David letterman, Julie Sny-der, Tom Hanks, Alain Choquette, Oprah Winfrey, Élaine Ayotte, Robin Williams, Yves Potvin, Bill Gates et Tabitha Soren.

Extrait tiré « L’école du Succès »Préface rédigée par Marc Gagnon

Par Patrick Combs et Martin Latulipe

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jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Planifi cation de carrière

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“Mieux vaut prévenir que guérir” comme le dit si bien le diction. Le même principe s’applique par-faitement dans la recherche d’un emploi. Si vous êtes un étudiant et que vous n’avez pas eu de tra-vail cet été, ce guide vous aidera à comprendre ce que les étudiants font pour maximiser leur chance et obtenir un emploi.

Trouver un emploi d’été est très diffi cile et frustrant après un péri-ode de répression économique comme celle que nous venons de traverser. Une mauvaise période économique est parfois l’une des principales raisons pour laquelle le travail est diffi cile à trouver. Il est possible que vous n’ayez pas les qualifi cations requises qu’un employeur demande de vous. Le secteur de travail dans lequel vous envoyez vos résumés peut avoir une pénurie d’emplois. Tous ces exemples sont possibles et fi niront par vous arriver un jour ou l’autre, mais ce qui est certain c’est que vous pouvez toujours améliorer vos démarches. Si il y a une prépa-ration qui se fait et que vous êtes capable de maitriser les refus des employeurs, tout en reconnaissant que vous ayez besoin d’aide, il est fort probable d’être capable de décrocher un boulot en mettant de l’effort.

Généralement, le nombre d’ em-plois qui est offert est plus petit que le nombre de jeunes qui appli-quent pour un travail pendant l’été. L’offre et la demande d’emplois sont les deux principales variables auxquels les jeunes étudiants et tout autre personne devraient por-ter attention. Heureusement, cette année semblait plus favorable que l’année dernière.

Statistique Canada a déclaré que «Le nombre d’étudiants de 20 à 24 ans occupant un em-ploi a augmenté de 63 000 en juin 2010 par rapport au même mois un an plus tôt, de sorte que leur taux de chômage a diminué de 3,7 points de pourcentage pour s’établir à 10,3 %. Malgré cette amé-lioration, leur taux de chômage est demeuré supérieur à celui enregis-tré en juin 2008 (9,2 %); le marché du travail des étudiants était par-ticulièrement vigoureux pendant l’été de cette année-là.

Le marché du travail des étu-diants âgés de 17 à 19 ans s’est quelque peu amélioré en juin, leur emploi ayant légèrement augmenté de 11 000 par rapport à juin 2009. Le taux de chômage de ces étudi-ants a diminué de 2,1 points de pourcentage, passant à 16,0 % en juin, mais il est resté nettement plus élevé que le taux de 11,7 % ob-servé en juin 2008.»

De mai à août, l’Enquête sur la population active, en Ontario, re-cueille des renseignements sur le marché du travail concernant les jeunes de 15 à 24 ans qui fréquen-taient l’école à temps plein en mars

et qui ont l’intention de retourner aux études à l’automne. Les résul-tats de l’enquête pour mai et juin fournissent les premiers indica-teurs du marché des emplois d’été. Les données de juillet et d’août fourniront d’autres renseigne-ments sur le marché des emplois d’été. Les estimations publiées ne sont pas désaisonnalisées, et les comparaisons ne peuvent donc être faites que d’une année à l’autre, conclut un rapport du ministère de l’éducation.

Pour obtenir un emploi d’été, il faut faire une évaluation, de la pré-paration, demander de l’aide, et avoir du caractère.

1. Évaluation Prenez un papier, un crayon ou

un stylo, et faites une liste de vos forces et faiblesses. Ceci ne sera pas trop amusant mais très effi cace pour que vous vous dirigez vers des emplois qui prennent en consid-ération toutes vos compétences. Par exemple, si vous aimez lire et écrire, le travail de bibliothèque serait parfait pour vous. Si toute-fois vous préférez parler au gens et êtes sociable, le télémarketing vous concerne particulièrement.

Il faut aussi évaluer les avantages à long terme que le travail anticipé ou choisi vous donnera plus tard. L’évaluation d’un plan de travail pour l`été est primordiale afi n de ne pas tourner en rond, gagner du temps sur le choix de carrière vou-lu, et emmagasiner une connais-sance pratique du travail.

Si les circonstances sont telles qu’il est fort probable de rien trou-ver, ayez un autre plan en consid-érant une position temporaire pour maintenir ses compétences.

2. Préparation Même si les nombres ci-dessus

apportent de l’espoir, il faut quand même une stratégie de recherche et de préparation pour maximiser ces chances d’obtenir plusieurs interviews. Alors planifi er votre recherche des mois à l`avance. Ces statistiques aident considérable-ment à croire que l’été 2010 offre du

boulot. Il est toujours conseiller de lire les nouvelles (dans les journaux et l’internet) sur le marché du tra-vail avant ou pendant la recherche d’emplois afi n d’être informé sur ce qui ce passe dans l’économie de la province d’Ontario. L’économie est un index important qui prédit si il y a beaucoup d’emplois ou si la saison offre très peut d’emplois.

Il faut que votre résumé capte l’attention de l’employeur qui peut

recevoir des centaines de résumés mais qui n’a que juste deux jours pour choisir les candidats. Un ré-sumé couvrant une seule page, avec très peut d’extravagances en terme de créativité, mais qui détaille les qualifi cations, les expériences de travail, et les niveaux d’études clairement sont les principales règles d’or pour se démarquer dès le début.

Le gouvernement, les compag-nies, et les services sociaux peu-vent toujours créer plus de travails mais il est toujours le devoir de chaque appliquant de rechercher du travail. Le ministère du travail met en place les institutions qui offrent des services à la population mais ce n’est pas le travail de celui-ci d’appliquer pour les postes de

travail. Ces organismes participent

à la préparation en mettant en service des programmes dans la province tel que; em-ploi d’été Canada, Brigadiers de l’Ontario, emplois d’été pour les jeunes, expérience de travail pour les jeunes autoch-tones, entreprises d’été, emp-lois d’été et de stages en droit, et Jeunesse Canada au travail, etc. Par exemple, emploi d’été Canada est une initiative du gouvernement canadien qui accorde un soutien fi nancier aux employeurs qui créent des emplois d’été pour les étudi-ants. L’initiative est conçue de manière à mettre l’accent sur les priorités locales, tout en produisant des résultats tangi-bles pour les étudiants et leurs collectivités.

Emplois d’été Canada poursuit trois objectifs:

• offrir des expériences de travail aux étudiants;

• aider divers organismes, y com-pris ceux qui offrent d’importants services communautaires;

• reconnaître que les réalités, les besoins et les priorités varient grandement d’une collectivité à l’autre.

Emplois d’été Canada vise à en-courager les organismes sans but lucratif, les employeurs du sect-eur public, ainsi que les petites entreprises comptant 50 employés ou moins à créer des emplois qui répondent à leurs besoins et qui profi tent aux étudiants qui cherch-ent à acquérir une expérience de travail.

Pour les étudiants qui ont un esprit fonceur et veulent devenir des entrepreneurs, le ministère de la formation et des collèges et universités offre le programme in-titulé «Entreprise d’été» pour aider les élèves et étudiants à lancer et à exploiter leur propre idée d’entreprise. Cette formation offre du mentorat et des subventions al-lant jusqu’à 3000$.

3. AideUn(e) ami(e), un membre de fa-

mille ou qui que se soit peut donner de l’aide en donnant des sugges-tions, des lieux ou aller chercher de l’emploi. Parfois, nous sous-esti-mons les gens de notre entourage qui savent probablement ou il y a un emploi ou connaissent des gens qui recherchent des personnes quali-fi és. Il faut juste demandé de l’aide et parfois si ce n’est pas quelqu’un avec qui vous êtes proche, il est probable qu’ un étranger voit vos habiletés. Pour augmenter ces chances il faut aller au delà des gens qu’on connait et rencon-trer d’autres gens pour améliorer ses chances d’obtenir un emploi. Presque tout les établissements scolaires, les écoles secondaires, les universités ont des conseillers qualifi és qui peuvent vous donner de très bons conseilles sur les choix de carrières et le cheminement que vous planifi er prendre ou de l’emploi qui est relié à la profession de vos rêves.

En cas de détresse, le bénévolat et le stage sont d’excellentes op-tions lorsque le travail se fait rare.

4. CaractèreL’un des aspects les plus diffi ciles

est de garder la bonne humeur lor-sque les rejets s’empilent et prou-vent que vous ne prenez pas les bonnes démarchent pour générer le succès que vous attendez. Il faut être perspicace lorsque les diffi cultés s’intensifi ent et devi-ennent de plus en plus énervant. Les problèmes arriveront toujours et pour cette raison il faut dével-opper un façon de confronter les problèmes le plus logiquement possible. Il faut être patient en prenant compte que les rejets font parti du processus et qu’il est pos-sible de ne pas être accepté sur le premier coup. Il faut penser de manière positive et de voir le bon coté des événements. Il faut avoir des ambitions réalistes qui ne sont pas farfelus. Et fi nalement, il faut s’encercler de gens qui veulent contribuer à votre succès. Ces gens et amis, lointain ou proche, vous serons utile à encourager votre caractère lors de vos recherches d’emplois.

Certains d’entre nous sont plus chanceux que d’autres et réussis-sent à trouver un bon emploi mais pour la plupart des jours, des se-maines et même des mois passent sans décrocher cet emploi tant dé-siré. Sachez qu’il y aura beaucoup de faux départs et que les échecs transformerons votre personnali-té.

Finalement, prenez votre situ-ation de bonnes mains, mettez de l’effort, de la patience et du temps pour obtenir l’emploi d’été que vous voulez. N’oublier pas de rêver, de foncer, et de prendre des risques car ce sont seulement ceux qui croient en eux même et qui se donnent une chance qui arrivent à percer dans la vie.

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Dossier

Les 4 étapes pour trouver du travail Par Henji Milius

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Pause-café

En Bref

Quiz

Les 10 plus grandes compagnies en 2009

Les 10 femmes les plus riches au monde en 2010

Par Henji Milius

Qu’est-ce qui est plus important pour réussir en affaires d’après vous?

Envoyez votre réponse et justification à [email protected]

Participer au concours et gagner 1 session de consultation gratuite en démarrage d’entreprise ou planification de votre entreprise

Après la troisième semaine du lancement du iPhone

4, Apple vend plus de 3 million d’exemplaires.

-L’Espagne gagne sa première coupe du monde au soccer en battant la Hollande1-0 lors de la coupe mondiale FIFA 2010 en Af-rique du Sud.

-Michaëlle Jean est nommée la représentante spéciale de l’UNESCO pour Haïti par la di-

rectrice générale, Irina Boko-va.

-Le premier produit à conte-nir une code barre fut la gomme à mâcher de Wrigleys le 26 Juin 1976.

-Superman a été inventé par un dessinateur de bande dessinée qui est née à Toronto.

-Fido veut dire loyal en Latin.-Il y a plus de 6 800 langues dans

le monde.

-Les couleurs jaune, rouge, et orange sont utilisées dans les res-taurants fastfood parce qu’elles stimulent l’appétit.

-La ville de New-York était brièvement la capitale des États-Unis en 1789 et 1790.

-L’origine du baisé lors d’une cérémonie de mariage se trouve dans la tradition Romaine où un baisé était utilisé pour signer un contrat.

Quel fi lm de bande dessinée a ramassé plus de 800 million de dollars dans l`histoire du cinéma?

• G.I. Joe: The Rise of Cobra• The Care Bears Movie

• Transformers• Transformers 2: Revenge of the Fallen

• Masters of the Universe

1. RBC2. Power Corp of Canada3. Manulife Financial4. George Weston Ltd.5. EnCana Corp.

6. Imperial Oil7. Suncor Energy8. Petro-Canada9. Onex Corp10. Bank of Nova Scotia

1. Christy Walton - Walmart aux Etats-Unis2. Alice Walton - Walmart aux États-Unis 3. Liliane Bettencourt - L' Oréal en France 4. Birgit Rausing - L`empaquetage en Suède

5. Savitri Jindal - Fer et énergie en Inde 6. Abigail Johnson - Fidélité aux États-Unis.

7.Susanne Klatten - Bmw en Allemagne8. Iris Fontbona et Famille - Cuivre au Chili 9. Jacqueline Mars - Friandise Mars aux États-Unis10. Anne Cox Chambers - Cable et Media aux États-Unisinfos: macleans.ca, dirjournal.com

(22.5 milliard de $)(20.6 milliard de $)

(20 milliard de $)(13 milliard de $)(12.2 milliard de $)( 11.5 milliard de $)(11.1 milliard de $)(11 milliard de $)(11 milliard de $)(10 milliard de $)

Christy Walton

Liliane Bettencourt

Birgit Rausing

AnneCox Chambers

Savitri Jindal Charlene de Carvalho Heineken

Abigail Johnson

Jacqueline Mars

Susanne Klatten

Alice Walton

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Nos services

Nous sommes à la recherche des bénévoles

Si vous avez quelques heures de libre par semaine, offrez les à la promotion de carrière et

développement économique.

Nous sommes à la recherche des collaborateurs

Un espace est à votre disposition dans ce journal

Exprimez-vous et venez partager votre expérience avec le lecteur!

Téléphone: 1.866.784.3020 (ext 2922) [email protected]

Pour information, Jobs & Carrières Info

Les collaborateurs sont les bienvenus!

Consultants, professionnels, chercheurs, étudiants,

employés, chômeurs, chercheurs, conseillers,

travailleurs avec visas, étrangers, annonceurs et autres,...

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Cher Madame ou Monsieur,

Après le succès de notre précédent numéro spécial consacré au "100 Femmes

francophones de Carrière", nous nous apprêtons à sortir notre prochain numéro spécial consacré à

"100 nouveaux gradués bilingues". Dans cette édition spéciale, nous allons dévoiler des portraits, des entrevues et des articles

sur des étudiants bilingues qui seront sélectionnés parmi les Universités, Collèges et Écoles de

l'Ontario. Ce palmarès sera une prochaine publication spéciale du journal Jobs & Carrières Infos,

imprimé et distribué à la rentrée de septembre par La Toile des Carrières – BilingualLink. Ce numéro

spécial présentera les profils de 100 étudiants qui ont gradué en 2010, dans les disciplines diverses, et

présentera leurs parcours, leurs perspectives de carrières et leur première expérience de travail. Les

questions traiteront sur le niveau d'étude, les perspectives de carrières, les stages, les premières

expériences de travail cet été, etc.

Si vous êtes directeur d'école, professeur de classe, conseiller d'un centre communautaire

ou parent, et que vous connaissez un étudiant ou une étudiante qui mérite d'être mis(e) en vedette dans

ce numéro spécial, veuillez-nous faire parvenir leurs noms à l'adresse suivante:

[email protected] au plus tard le vendredi 13 août 2010 en y précisant les informations

suivantes:

Pour compléter le profil qui devra paraître dans la publication, et ainsi compléter le

processus de sélection des 100 personnes qui seront publiées, nous vous demandons de bien vouloir

nous renvoyer les réponses aux questions suivantes ainsi qu’une photo de vous (seul-e) à l’adresse

électronique: [email protected]

Veuillez d’abord nous confirmer votre information:

Nom et prénom:

Courriel:

Téléphone:

Année d'étude et/ou domaine/spécialisation complétés:

Université/Collège/École/Institut:

1. Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir cette formation?

2. Quel job faites-vous cet été?

3. Est-il lié à votre perspective de carrière?

4. Citez 3 leçons importantes que vous direz que cet job d’été vous a appris?

5. Quelle est votre carrière de rêve? Et dans quel secteur? Pourquoi?

6. Quels avantages pensez-vous que le bilinguisme pourra vous offrir dans ce choix?

7. Quels pourraient être les 3 défis majeurs que vous anticipez pour réussir dans votre future carrière?

8. Quelles seraient les solutions pour vous afin de relever ces défis?

9. Quelle est votre citation préférée?

Voulez-vous qu’on publie votre adresse courriel dans ce magazine?

Oui □ ou Non □

Il vous est aussi possible de placer une publicité dans cette édition spéciale: Pour plus

d'informations concernant la publicité, contactez Michèle par courriel à [email protected].

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Si on vous parle de tourisme (qui est l’action de voyager, de

visiter un site pour le plaisir) et d’hospitalité (qui est l’action de recevoir et d’héberger quelqu’un), à quoi pensez-vous? Voyez-vous une belle plage au sable reluisant, et entendez-vous le son des vagues qui dévalent au bord de la rive au travers d’une chambre d’hôtel à cinq étoiles où tous les services sont au control de vos doigts? La réponse à cette question est probablement oui. Comme la plupart d’entre nous, lorsque les vacances arrivent et qu’on part en voyage dans un lieu exotique, familier, ou nouveau, nous portons parfois très peu attention aux gens qui nous entourent. Lor-sque nous sommes en vacances, loin de la routine familière de tous les jours, les gens qui travaillent dans le secteur touristique nous accueillent, nous aident, nous cô-toient, et sans qu`on s`en aperçoive nous donne un grand confort.

Aucun service de clientèle est parfait. Entendons-nous bien sur ce point là. Tout dépendamment de la somme déversée et le lieu choisi, le service peut être médiocre ou sensationnel. Tout le monde veut le meilleur service mais la plupart d`entre nous ne voulons pas pren-dre pas le temps de comprendre les gens qui choisissent ces métiers. Un peu de compréhension donne plus d’appréciation!

Les gens qui travaillent dans le secteur touristique savent que cette industrie fonctionne à lon-gueur d’année. Cette industrie est très lucrative et génère beaucoup de retombées économiques. Il est rare pour ces gens de perdre leur travail sauf si un inconvénient ar-rive comme le tsunami de 2005 qui a détruit un hôtel dans les îles Maldives appartenant à Isadore Sharp, le célèbre fondateur et con-structeur de Toronto, qui détient la chaine d’hôtellerie Four Seasons. À n’importe quel moment, ces gens peuvent former des amitiés intéres-santes. Mais d’un autre coté aussi, il faut que ces gens sachent comment supporter les plaintes des clients.

L’économie touristique dépend énormément de ces gens qui déci-dent de travailler dans ce secteur. Il y a un grand nombre de gens qui nous semble invisible mais qui don-ne beaucoup d’effort pour créer un service de clientèle hors pair. Cette industrie ne peut pas être ignorée car elle contribue à l’essor et la croissance économique et culturelle des régions touristiques en incitant les voyageurs étrangers et locaux à investir leur monnaie. En mars 2010, le taux d’occupation de 54,6% dans les hôtels Ontariens a refl été une augmentation de 3,1% comparé à l’année dernière tandis que les em-plois reliés à l’industrie du tourisme a monté de 2,1%. La croissance dans les secteurs du divertissement/des

loisirs, de l’hébergement touristique et du jeu a été contrebalancée par un déclin de l’emploi au sein de ceux du commerce de détail, du cinéma et de la vidéo, a déterminé une étude récente publiée par le ministère du tourisme.

Pour les gens qui envisagent une carrière dans le tourisme et/ou l’hôtellerie et qui sont capable de supporter les plaintes des clients, les universités et les collèges suivant of-frent des programmes d’études très intéressant en Ontario.

L’École de Gestion du Tourisme et de l’Hospitalité Ted Rogers - Université Ryerson

-Un programme dynamique d’une durée de 4 ans est offert avec la pos-sibilité d’acquérir un baccalauréat en commerce.

-Les étudiants obtiennent une fondation solide dans la résolu-tion des problèmes de services et d’opération, en plus des compé-tences en gestion d’affaires stra-tégiques. En faite, les étudiants sont virtuellement exposé à toutes les branches d’affaires qui affect-ent l’industrie du tourisme et de l’hospitalité.

-Les élèves participent dans le tra-vail de terrain, des cas d’études, des simulations, des séminaires et des projets de groupe, et peuvent appli-quer dans le programme d’échange internationale. Ils auront la pos-sibilité de tisser un réseau de rela-tions et d’ apprendre des connais-sances d’experts et de consultants professionnels dans l’industrie. À

la fi n de leur étude, ils pourront graduer avec un connaissance pra-tique de l’industrie, et s’assurer une carrière très prometteuse.

Lieu: 350 Victoria Street, Toronto, Ontario, Canada M5B 2K3.

Couts: entre 6210 et 8010$.

Gestion en Tourisme et hospitalité - Profi le d’Affaire Humber Collège

-Leur programme assure un fon-dation des secteurs importants de l’industrie du tourisme. Le programme est construit dans un connaissance solide des affaires et des compétences qui deviennent de plus en plus importantes au Ca-nada. Ce programme examine et étudie ce secteur à travers le billet de l’entreprenariat, la fi nance, la vente et marketing, le développent d`un produit, les affaires en ligne, et l’aspect des ressources humai-nes de l’industrie du tourisme et de l’hospitalité. Ce cursus comble les besoins courant et future des employeurs à recruter des diplômés qui ont des compétences diverses et la capacité de travailler dans n’importe quel secteur touristique autour du monde. Les étudiants recevrons une formation solide et des compétences telles que la ré-solution de problème, la présenta-tion, la communication, le travail d’équipe, et l’ application d’ une excellente analyse à de nombreux problèmes touchant plusieurs sec-teurs de cette industrie.

Lieu: 205 Humber College Blvd., Toronto, Ontario, Canada M9W 5L7.

Cout: 3052$ pour deux sessions.

L’École de Gestion du Tourisme et de l’Hospitalité (CME) – Université de Guelph

-Cette école, qui a commencée en 1969, a formé plus de 5000 diplô-més. La faculté de ce programme contient des enseignants très qua-lifi és dans la gestion du tourisme/hospitalité. Vous aimerez probable-ment cette école qui a un intérêt dédié à la recherche en Amérique du nord et en Europe. L’élève aura la chance d’intégrer les concepts de gestions avec des exemples de problèmes rencontrés dans la vrai vie. Un stage sur l’administration

de l’hôtellerie et de la restauration s’effectue à chaque année où les étudiants se font payer tout en ap-prenant les hauts et les bas d’une carrière dans cette industrie. Cette école permet d’étudier des cours d’hospitalité pour une session à Hong Kong, la Finlande, l’Angle-terre, l’Autriche, le Mexique, et l’Australie.

Lieu: 50 Stone Road East in Guel-ph, Ontario, N1G 2W1.

Cout: 8950$/ par session

L’École du Tourisme - Tourisme,

Hospitalité et Services de Vol au Collège Seneca

-Les bénéfi ces d’une étude en tourisme au collège Seneca sont enrichissantes car les élèves au-ront l’occasion de faire des voyages pour améliorer leur expérience, l’enseignement des cours par des professionnels qualifi és, d’établir de nombreux réseaux de connec-tions avec des experts tout en ayant accès à la toute dernière technolo-gie de pointe. La nouvelle locali-sation du campus dans la ville de Markham permettra aux étudiants d’être exposés au grands hôtels, le milieu fi nancier et les compagnies touristiques de la région. Entre au-

tre, vous apprendrez les différentes destinations et attractions popu-laires, l’aspect marketing du tour-isme, l’organisation et l’opération des établissements d’hôtels, les sys-tèmes des réservations des envols, et des techniques effectives sur ser-vice a la clientèle.

Lieu: 10 Allstate Parkway, Markham, ON L3R 5Y1.

Cout: Entre 1039 et 1315$.

Certaines infos sont tirées de: ryerson.ca, humber.ca, seneca.on.ca, htm.uoguelph.ca

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Formation et Education

Découvrez le tourisme en voyageant et en étudiant

Par Henji Milius

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Jeunes et Etudiants

Le décrochage scolaire Par Henji Milius

Le décrochage scolaire est un problème qui affecte de plus

en plus toutes les communau-tés ethniques, sauf deux d’entre elles semble-t-il. D’après l’article Garder les enfants immigrants à l’école de Louise Brown, une journaliste sur l’éducation pour le Toronto Star, 45,2% des élèves qui parlent le Portugais décro-chent, 39,1% l’Espagnole, 36, 7% le Somalien, 24, 6% le Vietnam-ien, 30,6% le Perse, 27.8 % l’Arabe sans oublier les élèves de la com-munauté Africaine et Caribée-nne avec 40%.

Cet article omet de mentionner le pourcentage des élèves blancs et Indiens. En ne parlant pas du tout de ces groupes d’élèves, l’ar-ticle donne l’impression que 1) les étudiants qui ont une langue maternelle française ou anglaise n’ont pas ce problème, 2) ce sont les élèves qui parlent plus d’une langue qui on cette diffi culté de rester en classe, et 3) le pourcen-tage du décrochage chez ces deux groupes d’élèves est très bas.

N’empêche, tout dépendam-ment de la nationalité des étu-diants, il est clair que certains facteurs vont au-delà de la natio-nalité des étudiants et peuvent affecter tous les élèves.

Le décrochage scolaire conti-nue à persister encore parce qu’il y a probablement un méconten-tement qui s’installe chez l’élève lorsque les notes expriment une lacune ou démontrent qu’aucune étude se fait en préparation d’un test. Si le professeur a plus d’une quarantaine d’élèves à enseigner, la qualité et l’attention requise pour aider l’élève qui ne réussit

pas diminue considérablement et laisse cet étudiant à prendre la mauvaise décision. Il en vient aussi aux parents d’être investi complètement dans l`éducation de leurs enfants. L’effort est le seul moyen qui puissent mon-trer le succès. La motivation de vouloir réussir et prouver à soi-même que tout est possible est le caractère a adopter a tous pris si les élèves décrocheurs veulent réussir. Malheureusement, ce ne sont pas tous les élèves qui gran-dissent de la même façon car les facteurs tels que la langue, l`économie, et le système scolaire se sont fonctionnent pas toujours de la bonne manière.

1) La langueMélanie Ferreira, une étudian-

te Portuguèse-Canadienne de 14 ans dit que «Mes parents ne parlent pas vraiment l’anglais, mais un tuteur l’a aidé à amélio-rer ces notes.» Lee Gunderson, professeur à l’université de la Co-lombie-Britannique, mentionne dans l’article de Brown «qu’ avec le Canada qui devient de plus en plus multiethnique - dans certai-nes écoles 99% des élèves ne par-lent pas l’anglais comme langue maternelle - il n’est pas possible d’adapter le programme d’ap-prentissage à chaque groupe. Il faut des enseignants qui peuvent travailler avec touts ces élèves.»

2) La condition économi-que

Lorsque la condition économi-que des parents est très mauvaise et qu`un enfant grandit dans la pauvreté, il est plus diffi cile pour les parents d’être capable d`envoyer leur enfant à l`école car les frais sont couteux. L`éducation

est un investissement qui deman-de beaucoup d’argent parce que la liste des effectifs et des maté-riaux nécessaire pour une rentrée scolaire est lourde. Nous parlons ici des vêtements, des livres, de la nourriture, du transport et des activités. Toutes ces choses de-mandent de la planifi cation et du temps. Il est vrai que l’éducation est une des solution pour arrêter la pauvreté mais pour en arriver la il faut tout d`abord régler le problème de la pauvreté en ayant du travail ou un emploi qui puisse subventionner ces couts.

3) Le système d’encadre-ment scolaire

Comme le dit bien Charles Un-gerleider, professeur du Conseil Canadian sur l`apprentissage, «Au lieu de réorganiser tout le système d’apprentissage pour les différent groupes d’élèves qui luttent avec le décrochage, il faut aller dans la classe et réviser la façon dont les élèves sont enseigner les différen-tes matières.» Le point de Charles est très important ici car changer un système demanderaient beau-coup trop de temps et couterait trop chère au contribuable. Il n`y aurais pas beaucoup de gens qui supporteraient l`idée d`augmenter les taxes pour adresser ce problè-me. Se qui faudrait, par contre, ce serait de réviser le cursus scolaire en demandant la participation des décrocheurs, des parents, et des enseignants afi n de remédier à ce grand problème.

Qu’en pensez-vous? Devons nous injecter plus d’argent dans un système qui échoue les élèves ou devons nous créer des écoles qui isolent certains étudiants du reste de l’établissement scolaire?

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La foire

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La foire

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Le bon tuyau

Par Djia Mambu

Nos deux jeunes entrepreneurs de l’année

Pendant que les uns se cherchent encore ou courent encore après leur rêve, les autres ont déjà dé-marré leur propre business. C’est le cas de Karla Moy qui a bâtit “HustleGRL”, son entreprise de graphic design. Il faut se rendre à l’évidence, fi ni les parcours classiques façon vieille école, désormais place à la génération débrouillarde.

A à peine 17 ans, Karla Moy détient sa propre entreprise de graphic designer qu’elle a fondé elle-même. Étudiante en 12ème année à l’école secondaire Jeunes Sans Frontières à Brampton, cette jeune fonceuse passionnée d’Art est son propre patron, travaille pour sa propre compagnie qu’elle gère toute seule. Le graphisme, les affi ches, les sites internet et tout ce qui concerne le numérique, c’est son domaine, c’est son truc, comme elle le dit. Elle compte de nombreux clients dont essentielle-ment des artistes, des organisateurs d’événements et des personnes in-dividuelles qui elles même démar-rent leur entreprise. Sa compagnie fonctionne ainsi: Les clients la con-tactent par téléphone ou par cour-riel, lui commande un travail et elle leur fi xe les prix. Elle demande un premier payement de 50 % avant d’effectuer le travail et reçoit les 50 % restants après réception du tra-vail au client. En général, ces tarifs

varient en entre 100 et 700 dollars par travail effectué.

Le plus gros contrat à 1200 dollars!Comment cela a-t-il commencé?

Arrivée au Canada en 1996 avec ses parents et ses quatre frères, Karla a développé sa passion pour l’art numérique assez tôt. “Mon père prenait des cours d’Art à l’Université et lorsqu’il tra-vaillait sur l’ordinateur, je plongeais toujours ma tête au-dessus de son épaule pour voir ce qu’il faisait. Quand ce n’était pas lui qui était sur l’ordinateur, c’était moi! J’ai commencé par m’intéresser à des programmes vers l’âge de 9-10 ans et j’apprenais toute seule avec les erreurs”, poursuit-elle, “A cette époque, je rendais des petits services gratuits au gens, puis à 12 ans, je me suis aperçue que la demande augmentait, et

les gens appréciaient de plus en plus la qualité de mon travail alors je me suis de-mandé pourquoi pas char-ger mes services? C’est alors que j’ai demandé à mes par-ent de m’ouvrir un compte en banque et depuis, je suis fi nancièrement indépen-dante”. Karla se souvient encore de son tout premier job pour un client comme si c’était hier : “Ma toute première paie était de 5 dollars payé par PayPal, c’était un client des États-Unis qui m’avait demandé de faire une petite ban-nière qui m’a pris à peine 10 minutes!”, se souvient-elle. Mais depuis, les affaires ont bien évoluées et la jeune fi lle a même décroché un contrat de travail de 1200 dollars pour un client qui lui a demandé de créer un site inter-net, un logo et des cartes de visites. « Je ne me souviens pas de la dernière fois que j’ai deman-dé de l’argent à mes parents mais par contre, je me sou-viens bien de la dernière fois qu’eux m’en ont demandé!”, dit-elle en riant.

Près de 200 dollars de facture de téléphone

“Mon père me dit souvent : Toi ce qu’il te manque, c’est un patron”, dit la jeune fi lle en rigolant. En effet, contrairement aux autres jeunes qui ont un job

pour subvenir à leur besoins per-sonnels, Karla n’a jamais eu à faire à un patron, un gérant ou un supérieur qui doit contrôler son travail ou son emploi du temps “Je n’ai jamais travaillé au Mac-Do ou à l’épicerie du coin. J’ai toujours été indépen-dante alors j’ai choisi de faire mon argent moi-même et de travailler pour mon propre compte”. Et c’est ainsi qu’elle procède depuis le début de l’ouverture de son compte Saving, qui lui sert pour ses besoins person-nelles mais surtout pour payer ses factures de téléphone qui constitu-ent essentiellement les dépenses de son budget : “Du fait que j’ai beaucoup de clients aux États-Unis, il m’arrive sou-vent d’appeler et d’envoyer des message là bas, c’est ce qui fait exploser ma facture de téléphone, mais ce ne sont que des conversations pro-fessionnelles donc, je le con-sidère comme un investisse-ment », se rassure-t-elle.

Un emploi du temps surchargé mais organiséEn plus de faire tourner son busi-

ness, Karla est également capitaine de l’équipe féminin de Basketball dans son école et aide ses parents, tous deux enseignants, dans leur tutorat. Aussi, elle fait parti du programme « Remix Project » avec un groupe d’une trentaine

d’élèves entre 16 et 21 ans qui partagent cette passion pour l’art, la photographie, la vidéo ou encore le journalisme. C’est aussi l’occasion pour elle de se rencon-trer avec son mentor, Bryan Es-piritu, dont elle admire le travail. Et, avec tout ca, Karla obtient d’excellents résultats à l’école. Mais commet fait-elle? Vous avez raison de vous le demander. A question facile, réponse facile: Elle organise son temps! N’est-ce pas magnifique? Elle voit ses amies pendant ses activités car la plupart d’entre elles sont issues de son réseau d’artistes, soit font parti de son équipe de basketball. Elle commence ses devoirs pen-dant la période de temps libre à l’école et les termine dès qu’elle rentre à la maison pour ensuite aider ses parents dans le tutorat. “Je prends mes études très au sérieux, d’ailleurs mon père me dit d’arrêter tout si je n’obtiens pas de bon résultats scolaires!”... Quand on possède déjà sa propre com-pagnie à cet âge là, de quoi peut-on encore rêver? Notre génie en herbe est entrain d’appliquer au OCAD, Ontario Collège for Arts and Design et à l’Université de Ryerson pour suivre des cours en Nouvelles technologies des mé-dias et en Radio-Télévisons, elle espère devenir directrice artis-tique pour une compagnie pour laquelle

Prix de l’entrepreneur à 25 ans Par Djia Mambu

3 questions au lauréat du jeune entreprenariat

Le Black Business and Professional Association

(BBPA) a tenu sa 28ème édi-tion annuelle du Prix Harry Jerome samedi 24 avril dernier au Centre de Convention de Toronto. Parmi les différents pris remis aux lauréats d'Arts, Media & Entertainment, Athlé-tisme, les entreprises, le service communautaire; sciences de la santé; Leadership; d'excellence professionnelle, de la technolo-gie et l'innovation et aux jeunes entrepreneurs. Jobs&Carrières Infos s'en est allé à la rencon-tre du lauréat du jeune entre-preneur.

Il s'appelle Thomas Tewoldeme-dhin, il a 25 ans et il est chef d'entreprise de TNTech Canada. En plus d'être le président le directeur, Thomas et est le fon-dateur de ce site d'entreprise de services d'échange. Déten-teur de diplômes universitaires dans le baccalauréat ès sci-

ences appliquées (B. Sc) en gé-nie électrique et informatique de l'Université de Toronto, il a également occupé le poste de vice-président de la Société na-tionale des Black Engineers. Il travaille avec les industries de l'hôtellerie, l'automobile et du secteur de détail.

Avant de fonder TNTech Can-

ada, Thomas Tewoldemedhin acquis de l'expérience des entre-prises en tant que développeur de logiciels et System Architect chez IBM et CanaDon. Auparavant, il a lancé deux entreprises commer-ciales, y compris une société de conception de sites Web pour une école secondaire et de réparation de PC.

Son expérience, il le partage dans la communauté en encour-ageant les jeunes qui comme lui veulent se lancer dans les af-faires. Ayant grandi dans la com-munauté de Regent Park, Thomas comprend très bien les défi s des jeunes dans leurs communautés. Son message est d'enseigner aux jeunes que, malgré leur situation, "vous et seulement vous pou-vez défi nir qui vous êtes", a-t-il l'habitude de conseiller. Selon le jeune entrepreneur, "ce n'est pas où vous commencez qui compte, c'est là où vous avez terminé", dit-il.

Djia Mambu: Comment te sens-tu après avoir reçu le pris du jeune entrepre-neur?Thomas Tewoldemedhin: Je me sens très honoré de recevoir ce prix, ca signi-fi e vraiment beaucoup pour moi.D.M: Quand as-tu com-mencé à faire du business?T.T: J’ai été entrepreneur toute ma vie, je l’ai com-mence en faisant plein de pe-tits business. Le Canada est très ouvert pour cela et don-ne beaucoup d’opportunités de se lancer.

D.M: Cela a du impliquer quelques sacrifi ces pour un jeune comme toi?T.T: Ca n’implique pas des sacrifi ces mais plutôt de la discipline, tu dois être con-scient qu’il y’a un temps pour travailler et un temps pour s’amuser. J’ai 25 ans et c’est vrai que j’entends tou-jours que c’est jeune mais plus tôt tu commence, plus tôt tu y’arrive! C’est en tra-vaillant que tu atteint ce à quoi tu aspires, il s’agit de persévérer, j’ai beaucoup lutte pour arriver jusqu’ici, et je vais continuer.

Thomas Tewoldemedhin, lauréat du jeune entrepreneur (BBPA)

Ecoliere et entrepreuneur a 17 ans

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jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Affaires

Transférer son entreprise à un membre de la famille

Se préparer à vendreau gouvernement

Crédit d’impôt à l’innovation de l’Ontario.

Qu'arrive-t-il à votre entreprise familiale lorsque vous êtes prêt à passer à autre

chose ou à prendre votre retraite? La plani-fi cation de la succession de votre entreprise vous permet de vous préparer à la période de transition entre vous et le futur propriétaire de votre entreprise. Dans le cas d'entreprises familiales, la planifi cation de la relève peut parfois être compliquée en raison des rela-tions en jeu. Certains personnes se sentent mal à l'aise de discuter de questions comme le vieillissement et les affaires fi nancières avec les membres de leur famille. De plus, les successeurs potentiels ne sont pas tous prêts ou désireux d'assumer les responsabilités qui s'y rattachent.

La planifi cation de la relève doit être as-surée longtemps avant l'arrivée du nouveau propriétaire - et ici, on parle de cinq, voire dix ans même. Veillez à ce que votre famille prenne part aux discussions au tout début pour que tout un chacun puisse s'exprimer. Assurez-vous de prendre des décisions qui auront des répercussions favorables non seulement sur tous ceux qui sont touchés,

mais également sur l'entreprise.Évaluez les qualifi cations de vos succes-

seurs potentiels comme vous le feriez pour n'importe quel groupe de candidats. Sont-ils à la hauteur du défi ? Veulent-ils vraiment faire l'acquisition de l'entreprise? Diriger une entreprise et en être propriétaire sont deux choses bien distinctes, il ne faut pas l'oublier. Vous pourriez décider, par exemple, de transférer la gestion de votre entreprise à une personne, mais de confi er la propriété de votre entreprise à de nombreux membres de votre famille, même s'ils ne participent pas aux activités quotidiennes de l'entreprise.

Prenez le temps de travailler avec votre successeur pour que son entrée en scène se fasse de façon harmonieuse. Vous pou-vez aussi faire appel à des profession-nels pour qu'ils vous aident à élaborer une stratégie de départ qui porte fruit. Prenez connaissance des ressources qui vous sont offertes et d'autres options de relève en consultant le Guide de plani-fication de la relève à www.entreprises-canada.ca

Faites un choix éclairéPour le marché public, comme pour

tout marché, l’entrée d’une entreprise ne peut et ne doit pas s’improviser. Cet accès doit reposer sur une juste appré-ciation du marché visé - le gouvernement ne fait pas exception à cette règle. Dans certaines provinces, les organismes gou-vernementaux peuvent également com-prendre les commissions, les conseils et les comités du gouvernement, ainsi que les organismes de services sociaux et de santé, de même que les établissements d’enseignement fi nancés par les deniers publics.

Faites le bilan des ressources de votre entreprise

Une évaluation sérieuse des ressources de votre entreprise et de son position-nement stratégique et concurrentiel (sa capacité de production, sa place vis-à-vis la concurrence, ses choix à court, moyen et long terme) déterminera sa capacité à s’attaquer aux marchés publics. Les res-sources humaines, matérielles et tech-niques, les capacités de recherche et développement, d’approvisionnement, de production, les possibilités au chapitre de la distribution, de la livraison et du service après-vente constitueront le point de départ de l’évaluation du posi-tionnement de votre entreprise sur les marchés publics.

Étudiez les voies d’approvisionnementDéchiffrer les marchés publics et bien

cibler les créneaux prometteurs sont des démarches exigeantes. Dans les grandes villes comme Montréal, Toron-to et Vancouver, il existe des centaines d’organismes publics et ils ont tous des processus d’achat différents. Apprenez à reconnaître les diverses approches avant de décider si vous voulez y participer. Ap-provisionnement direct, recours à des fi chiers de fournisseurs, regroupements d’achats, appels d’offres restreints ou publics, offres à commandes, autant de façons de faire que votre entreprise doit apprendre à connaître et face auxquelles elle devra choisir d’accéder ou non.

Selon l’entreprise, le plan « d’attaque » des marchés publics variera : pour certaines, on pourra viser l’accès direct aux appels d’offres publics nationaux. Pour d’autres, l’angle d’approche sera d’abord celui de l’approvisionnement lo-cal, sous les seuils d’affi chage public et l’inscription aux fi chiers de fournisseurs. D’autres enfi n ne surveilleront les mar-chés publics que dans une optique stra-tégique, c’est-à-dire sans viser l’accès à ces marchés, mais simplement pour re-pérer et suivre la concurrence.

Demandez de l’aide pour déceler les possibilités

Selon votre situation, vous pouvez con-

fi er à un employé la surveillance des marchés publics ou engager un service de renseignements commerciaux de l’extérieur. L’avantage de cette solution est que le service de renseignements peut souvent vous aider à bien des égards, par exemple, pour :

•comprendre les règlements entourant les marchés publics;

•trouver de l’information concernant les exigences d’achat du gouvernement;

•trouver de l’information relative aux ententes et traités commerciaux;

•traiter avec l’organisme acheteur;•élaborer des outils stratégiques qui

vous sont propres;•régler les différends contractuels;•recevoir de la formation portant sur

des sujets précis en matière de marchés publics.

Dénichez des occasions d’affairesLorsqu’un organisme gouvernemen-

tal a besoin de biens ou de services dont la valeur dépasse un certain seuil, l’organisme (acheteur) doit lancer un ap-pel d’offres public. Vous trouverez ces ap-pels d’offres sur les tableaux d’affi chage électroniques comme MERX ou SE@O (au Québec), sur les sites Web des organ-ismes acheteurs et dans les revues spé-cialisées et les quotidiens.

Pour ce qui est des activités d’achat d’une valeur inférieure à un certain seuil, la pratique varie d’un organisme gouvernemental à l’autre. De nombreux organismes dressent une liste de fournis-seurs potentiels (fi chiers de fournis-seurs) à qui ils demandent de présenter une soumission ou qui sont appelés à conclure un marché à fournisseur unique quand le marché est de faible valeur. Vous devez communiquer directement avec l’organisme pour faire connaître votre entreprise à l’acheteur ou vous in-scrire comme fournisseur dans une base de données spécialisée.

Pour en savoir plus, visiter www.entre-prisescanada.ca

Le crédit d'impôt à l'innovation de l'Ontario (CIIO) est un crédit d'impôt rembours-

able offert à toutes les sociétés qui exercent des activités de recherche scientifi que et de développement expérimental (RS et DE) en Ontario. L'Agence de revenu du Canada (ARC) administre le programme au nom de l'Ontario par le biais du système fédéral d'impôt sur le revenu.

Avantage(s)Le CIIO correspond à 10 % des dépenses en

RS et DE admissibles. Celles-ci comprennent :•100 % des dépenses de fonctionnement, et •40 % des dépenses en immobilisations Le plafond du crédit annuel est de 300 000 $.

AdmissibilitéUne société admissible :•possède un établissement stable en Ontario •exerce des activités de RS et DE en Ontario pendant l'année, et

•est admissible au crédit d'impôt à l'investissement en vertu de l'article 127 de la Loi de l'impôt sur le revenu du fédéral.

Comment en faire la demande?Les sociétés doivent demander le crédit

d'impôt en remplissant l'Annexe T2SCH566 qu'elles produiront avec leur déclaration T2.

Pour en savoir plus, visitez le site Web de l'ARC à www.cra-arc.gc.ca

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Conseils

Comment réussir sa participation à une foire d’emplois

Par Rose C. Handy

Nous sommes à nouveau dans la saison printanière des foires

d’emplois. Plusieurs foires sont pro-grammées ici et là et les espoirs de décrocher un travail temporaire ou permanent sont aussi grands qu’ils sont illusoires dépendamment de sa préparation, participation et la suite qu’on y donne. Année après année, saison après saison, on est toujours stupéfi é de l’attente que les partici-pants placent sur les organisateurs des foires; alors qu’en réalité que vous soyez embauché ou pas par un employeur participant dépend en rien de l’organisateur de la foire. L’organisateur n’a aucune infl uence sur l’embauche, sur les candidats et les employeurs. L’organisateur n’a aucun contrôle sur la qualité des candidats, leurs qualifi cations, leur enthousiasme ou leurs choix de ki-osque à visiter. De la même façon que l’organisateur d’une foire d’emploi n’a aucun contrôle sur le type d’employeur qui s’inscrit, les postes qu’ils ont à of-frir, les secteurs représentés, les choix des candidats à embaucher, la durée des contrats…etc. La seule respon-sabilité que peut et doit assumer l’organisateur d’une foire d’emplois est : le choix de l’emplacement, les installations, la promotion de l’événement et la communication du déroulement, entre autres.

En marge de cette mise au point, il faut noter qu’il y a certaines rè-gles de base qui peuvent permettre à tout participant – candidat ou employeur - à une foire d’emplois de tirer profi t au maximum de ses chances d’embauche ou de capital-iser sur sa participation. Une foire d’emplois reste une plate-forme de recrutement, mais aussi un lieu de réseautage par excellence quand on est à la recherche d’une meilleure opportunité d’emploi. Voici quelques conseils à suivre pour ren-dre sa participation fructueuse dans une foire d’emplois :

Pour le candidat participant :

• Apportez plusieurs CV. Plusieurs candidats continuent

de commettre l’erreur de venir avec une seule copie de leur CV. En allant dans un marché de l’emploi où il y a plusieurs employeurs présents éven-tuellement, pourquoi une personne va penser qu’elle n’a pas besoin de se donner la peine de donner son CV à chaque employeur, est toujours une énigme. Si une foire d’emplois à laquelle vous avez décidé de par-

ticiper affi che qu’il y aurait 50 expos-ants. Il faut apprêter 50 copies de CV. Le principe est toujours de remettre son CV à un maximum d’employeurs, sinon tous. Ainsi vous multipliez vos chances. Mais si pour une raison ma-térielle ou fi nancière vous ne pouvez pas aller à un centre communau-taire ou de ressources d’emplois et apprêter plusieurs copies de votre CV, n’hésitez pas de demander un formulaire de collecte d’information de base que chaque employeur ap-porte toujours, et offrez-leur de leur acheminer une copie de votre CV dans les 24 heures.

• Ayez votre CV en anglais. Bien que les employeurs cherch-

ent des personnes bilingues donc qui parlent français et anglais, il faut toujours savoir que parfois, les recruteurs ou intervieweurs qui vont sélectionner et interviewer les candidats, ne parlent pas français du tout du tout. Ce qui n’est pas un crime. La foire n’est donc pas un endroit pour venir revendiquer la francophonie ou les droits fondamen-taux des francophones. Vous venez chercher du travail et non faire la politique linguistique. Mettez donc toutes les chances de votre côté et of-frez leur un CV dans une langue que l’employeur peut lire immédiatement et vous revenir là-dessus plus vite. Si vous insistez à leur donner un CV en français alors qu’ils ne peuvent pas le lire, ils vont poliment le prendre. Mais pensez-vous qu’ils vont vraiment dépenser du temps et de l’argent à le faire traduire afi n qu’ils puissent comprendre ce que vous dites et vous donnez une chance? Alors pour-quoi courir ce risque? Ne venez pas

mettre les employeurs à l’épreuve, car ils vous diront qu’ils n’ont rien à vous prouver. Venez mettre toutes les chances de votre côté, y compris leur donner la documentation dans la langue qu’ils comprennent vite. Si vous ne le faites pas, les 100 autres candidats vont le faire.

•Faites des recherches sur les compagnies participantes.

Il n’y a rien de pire que de venir non préparé à une foire. Les organ-isateurs prennent toujours la peine d’affi cher la liste des employeurs qui seront présents à la foire. Il incombe au chercheur d’emploi de faire ses devoirs. Ce n’est pas à la foire qu’il faut venir découvrir tout sur la com-pagnie. Vous venez à la foire pour vous positionner comme le meilleur candidat pour le poste que chaque employeur présent à la foire vient offrir. Avant de leur parler, sachez qui ils sont. Grâce à l’internet qui est disponible partout aujourd’hui et gratuitement, il n’y a vraiment plus d’excuse pour personne aujourd’hui d’arriver à une foire sans savoir si Manpower est une agence de recrute-ment ou une compagnie de construc-tion, ou si TD Waterhouse est une compagnie fi nancière ou une maison de distribution d’eau.

• Démontrez de l’enthousiasme devant les employeurs.

La raison pour laquelle les employ-eurs se donnent de la peine de venir dans les foires d’emplois, ce n’est pas forcément parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens d’avoir des candi-dats, mais plus pour donner une

première impression directement aux candidats sur leur compagnie. En contre partie il est important que le candidat sache profi ter de la foire d’emploi pour donner une pre-mière impression positive. Quoi de mieux que l’enthousiasme. Même si vous êtes au bord du gouffre, de la dépression nerveuse, de la fatigue mentale extrême ou vous avez cher-ché du travail depuis 12 mois sans succès, toutes les compagnies vous rejettent, on ne sait plus quel autre drame vous vivez, ce n’est jamais le moment d’amener tout ce bagage aux employeurs à la foire. Ils ne sont pas là pour avoir pitié de vous, les em-ployeurs n’embauchent pas par pitié ou par empathie ou par compassion, toute embauche est un investisse-ment pour eux. Alors donner leur envie d’investir sur vous en projetant un esprit positif, de l’enthousiasme, un sourire, une petite phrase brise-glace…etc.

•Ayez une apparence professionnelle.

Comment vous vous habillez ce jour, comment vous communiquez, votre attitude, et votre présentation sont de signes qui comptent énormément dans ce jeu de première impression. Je me souviens toujours d’un jeune qui était venu à une foire précédente pour rencontrer la compagnie Sun-life pour laquelle il postulait depuis deux ans comme actuaire, expliquait-il, mais n’avait jamais de réponse. Il laissait des messages et toujours pas de réponse. C’est vrai que sur pa-pier- à la lecture de son CV-, il don-nait l’impression d’être jeune sans expérience, donc un risque pour la compagnie. Mais sachant que son CV

ne racontait pas toute son histoire, il disait chercher juste une opportunité de leur parler car il savait qu’il peut les convaincre du contraire si seule-ment il pouvait avoir l’opportunité d’une entrevue ou d’une communica-tion. Ayant vu que la compagnie allait participer à la foire, le jeune homme est venu juste pour rencontrer les recruteurs face-à-face et leur parler directement en se disant que c’est sa chance de leur montrer qui il était. Il est venu habillé en costume, bien coiffé, proprement arrangé, avec sa documentation bien organisée dans un classeur qui présentait les avan-tages à l’embaucher. Il est rentré en toute confi ance, a passé 20 minutes à l’intérieur. On l’observait parler à la directrice de ressources humaines qui y était. Il est ressorti après. 2 semaines après la foire, il a téléphoné pour nous annoncer qu’il a été embauché.

• Faites un suivi après la foire.

C’est vraiment rare qu’un em-ployeur engage directement lors de la foire. Bien que vous avez donné une bonne impression le matin, ou l’après-midi d’ailleurs, n’oubliez pas que les autres candidats sont venus faire exactement la même chose. Alors c’est important que vous fassiez un suivi auprès des employeurs dans la semaine qui suit la foire si vous n’avez pas eu de leurs nouvelles dans les trois jours après la foire. En fonc-tion du contact que vous avez eu avec les employeurs, vous saurez si c’est mieux de passer un coup de fi l ou d’envoyer un courriel. Si vous n’avez pas été retenu par un employeur, offrez-lui de garder votre CV ou votre contact dans leur base de données si une opportunité se présente.

•Servez-vous de la foire aussi pour accroître votre réseautage.

Étant donné que l’économie bouge perpétuellement et que les situa-tions changent tout le temps. La foire d’emploi peut être aussi une plate forme idéale pour faire ses contacts. Marc est un jeune homme qui a par-ticipé à une foire précédente aussi comme candidat et cherchait du travail en coordination de ressources humaines ou recrutement. Ayant été embauché par l’agence Sapphire, tous les autres employeurs qu’il a rencontrés lors de la foire, sont vite devenus ses premiers contacts com-me potentiels clients. Alors tout n’est jamais perdu à parler au maximum d’employeurs présents à la foire.

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jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Recherche d’ Emploi

Le Plan d’action économiquedu Canada crée des emplois et améliore les logements sociaux en Ontario – Toronto

investit dans l’amélioration de la reconnaissance des titres de compétences étrangers dans l’ensemble du pays : Le Plan d’action économique du Canada prévoit des mesures pour répondre aux défi s clés du marché du travail

Le gouvernement du Canada a annoncé aujourd'hui que 48

coopératives d'habitation, situées dans la région de Toronto, recevront près de 6 millions de dollars dans le cadre du Plan d'action économique du Canada, aux termes des inves-tissements dans la rénovation et l'amélioration des logements so-ciaux.

L'annonce a été faite à la coopéra-tive d'habitation Rouge Valley par Mike Wallace, député fédéral de Burlington, au nom de l'honorable Diane Finley, ministre des Ressourc-es humaines et du Développement des compétences et ministre re-sponsable de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

« Par l'entremise du Plan d'action économique du Canada, notre gou-vernement prend des mesures pour assurer la reprise économique et créer des conditions de croissance à long terme, a déclaré le député Mike Wallace. Le fi nancement de projets

de rénovation et d'amélioration com-me ceux-ci ne fera pas qu'améliorer la qualité de vie des résidents en maintenant leurs maisons sûres et abordables, mais il aidera égale-ment à stimuler l'économie locale et à créer des emplois locaux. »

Le gouvernement du Canada, dans le cadre du Plan d'action économique du Canada, a annoncé l'injection de 1 milliard de dollars dans la rénovation et l'amélioration des logements sociaux. De ce mon-tant, 850 millions de dollars sont distribués par les provinces et les territoires aux ensembles de loge-ments sociaux existants fi nancés par le fédéral qu'ils gèrent au nom du partenariat. Les provinces et les ter-ritoires doivent fournir des contribu-tions équivalentes. Les 150 millions de dollars restants sont versés par la SCHL aux logements hors réserve existants fi nancés par le fédéral qu'elle administre directement. Les travaux admissibles au fi nancement comprennent les améliorations

générales, les améliorations ou les conversions éco-énergétiques ainsi que l'adaptation des logements pour les personnes handicapées.

La liste des coopératives d'habitation qui recevront des con-tributions du gouvernement du Canada dans le cadre de l'annonce d'aujourd'hui est présentée dans le document d'information ci-joint.

« Nous félicitons et remercions

le gouvernement fédéral, le député Mike Wallace et la SCHL d'avoir con-senti cet investissement judicieux qui permettra de préserver à long terme cette collectivité abordable au profi t de ses résidents, a ajouté Wes Hosler, président de la Fédéra-tion de l'habitation coopérative du Canada. L'annonce d'aujourd'hui est un excellent exemple de mesures de stimulation qui permettent de

préserver des emplois, d'appuyer l'économie locale, de même que de protéger le précieux patrimoine de logements abordables des Cana-diens. »

« Dans un esprit de collaboration, la coopérative d'habitation Rouge Valley poursuivra ses efforts pour fournir des logements abordables de qualité aux générations futures, a indiqué Robert Coaten, président du conseil d'administration de Rouge Valley Co-operative Homes Inc. Ces rénovations d'envergure auront une incidence extrêmement positive sur nos membres et sur leur qualité de vie. »

Pour en savoir davantage sur la manière dont le gouvernement du Canada et la SCHL soutiennent la construction de logements plus solides et l'aménagement de col-lectivités plus prospères pour tous les Canadiens, communiquez avec la SCHL au 1-800-668-2642 ou con-sultez le site Internet www.schl.ca/plandactionlogement.

Le gouvernement du Canada

Le gouvernement du Canada fi -nance un projet qui facilitera

l'intégration au marché du travail canadien des nouveaux arrivants formés à l'étranger. Le ministre d'État (Réforme démocratique), l'honorable Steven Fletcher, en a fait l'annonce aujourd'hui au nom de la ministre des Ressources hu-maines et du Développement des compétences, l'honorable Diane Finley, en compagnie de la minis-tre de l'Enseignement postsecon-daire et de l'Alphabétisation du Manitoba et présidente du Conseil des ministres de l'Éducation (Can-ada) (CMEC), l'honorable Diane McGifford.

Le CMEC recevra un fi nance-ment de 941 655 $ sur deux ans pour la phase II du projet Normes pancanadiennes de qualité pour l'évaluation des diplômes interna-tionaux.

« Il est crucial pour la prospérité économique à long terme du Cana-da que nous attirions les meilleurs talents à l'échelle internationale afi n de répondre aux enjeux actu-els et futurs du marché du travail, a indiqué le ministre d'État Fletch-

er. C'est pourquoi, dans le cadre du Plan d'action économique du Can-ada, notre gouvernement investit et collabore avec ses partenaires pour mettre au point une approche commune pour la reconnaissance des titres de compétences étrang-ers dans l'ensemble du Canada. Je suis heureux d'appuyer les efforts que déploie le Conseil pour aider les nouveaux arrivants qualifi és à mettre en pratique leurs connais-sances et leurs compétences. »

Grâce à ce projet, le CMEC aid-era les nouveaux arrivants for-

més à l'étranger à s'intégrer à la population active en améliorant la cohérence et la transférabilité de leurs évaluations scolaires et professionnelles dans tout le Canada, tant pour les professions réglementées que pour les profes-sions non réglementées. Le projet facilitera également l'évaluation des attestations d'études néces-saires pour l'admission des étudi-ants étrangers dans les collèges et universités du pays.

« Le CMEC est conscient qu'il faut assurer que les attestations

professionnelles et scolaires des nouveaux Canadiens et de ceux qui viendront s'établir ici dans l'avenir sont évaluées de façon juste, transparente et rapide, et que le processus est uniforme dans l'ensemble des provinces et terri-toires, a précisé la ministre McGif-ford. Les ministres de l'Éducation sont heureux de travailler avec leurs collègues du gouvernement fédéral à cette importante initia-tive. »

Dans le cadre du Plan d'action économique du Canada, le gou-vernement fédéral consacre 50 millions de dollars afi n de trouver des solutions aux obstacles à la reconnaissance des titres de com-pétences étrangers au Canada, en

collaboration avec les provinces, les territoires et d'autres parte-naires, comme les employeurs. Cet investissement a directement ser-vi à élaborer le Cadre pancanadien d'évaluation et de reconnaissance des qualifi cations professionnelles acquises à l'étranger, qui a été an-noncé en novembre dernier.

Le Cadre pancanadien décrit clairement la nouvelle vision com-mune nationale, les principes di-recteurs et les résultats souhaités en ce qui concerne l'évaluation et la reconnaissance des titres de compétences des nouveaux arriv-ants.

Pour plus d’information con-sulter www.cmec.ca ou www.ac-tionplan.gc.ca/fra/index.asp

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jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Processus d’embauche au gouvernement provincial Les 10 meilleurs conseils pour une entrevue à la fonction publique de l’Ontario

Appuyer les possibilités d’entrepreneuriat à l’échelle du Nord

des technologies émergentes

Les candidats disposent de nom-breuses ressources pour pré-

parer leur curriculum vitæ ainsi que d’innombrables conseils sur la façon de réussir une entrevue. Ces 10 meilleurs conseils s'appliquent spécialement à la FPO. Ils sont con-çus pour vous aider à préparer une entrevue d’emploi avec nous.

1. Renseignez-vous sur la fonction publique. Une fois que vous aurez terminé d'explorer ce site sur les carrières de la FPO, allez à ontario.ca et faites de plus amples recher-ches. On pourrait s’attendre à ce que le rôle d’un fonctionnaire et la relation entre la fonction publique et l’organe politique du gouverne-ment vous soient chose familière.

2. Renseignez-vous sur les priori-tés du gouvernement. Par exemple, lisez le budget de l’Ontario et le discours du Trône les plus récents. Ces documents sont facilement ac-cessibles sur le site Web. On peut y apprendre beaucoup de choses sur le contexte dans lequel évolue la fonction publique.

3. Étudiez les défi s que doit relever le ministère ou le bureau spécial dans lequel vous souhaitez

entrer. Étudiez les enjeux qui oc-cupent le devant de la scène. Par-lez de votre intérêt à l’égard de ce secteur de la fonction publique en particulier. Accédez au site Web du ministère concerné et rendez-vous à la section des communiqués de presse. Vous aurez ainsi un aperçu de ce qui fait parler.

4. Attendez-vous à faire face à plu-sieurs intervieweurs. T L’entrevue d’emploi est habituellement con-duite par deux ou trois personnes. Ne soyez pas désarçonné par le fait que ces personnes prennent des notes. Il faut qu’elles décrivent leur évaluation de chaque candidat. N'attendez pas qu’elles aient termi-né d’écrire — continuez de parler.

5. Pensez aux raisons qui font de vous la meilleure personne pour ce poste. Quelles sont les qualités, les études et l’expérience qui font de vous un candidat intéressant? Pensez à la façon dont vos forces et vos compétences correspondent à cet emploi. Examinez minutieuse-ment l’avis d’emploi et la liste des compétences exigées. L’entrevue sera fondée sur ces renseigne-ments.

6. Décrivez vos expériences anté-rieures en soulignant ce que vous avez appris et accompli, et pas seulement ce que vous faisiez com-me travail. Lorsque vous faites al-lusion à des expériences de travail antérieures, parlez des résultats que vous avez obtenus, des choses que vous avez apprises et de votre perfectionnement professionnel. Tentez de quantifi er votre expéri-ence autant que possible. Ne pré-sumez pas que tout le monde con-naît, par exemple, les tâches d’un assistant à l'enseignement. Quel était votre degré de responsabilité? Est-ce que vous avez donné des

leçons particulières, présenté des séminaires ou corrigé des épreuves? Combien?

7. Structurez vos réponses pour produire un effet optimal. Assurez-vous de structurer des réponses précises, en fonction des questions. Soyez prêt à répondre à des ques-tions fondées sur des scénarios ou des comportements où vous devrez expliquer comment vous auriez composé avec certaines situations ou relevé certains défi s. L’acronyme PAR désigne une technique cour-amment utilisée pour répondre à ce type de questions : décrivez le Problème auquel vous étiez con-fronté, l’Action que vous aviez prise et le Résultat fi nal que vous aviez obtenu.

8. Posez des questions. En pos-ant des questions, vous manifes-terez votre intérêt, vous révélerez que vous avez fait des recherches et que vous vous êtes préparé pour l’entrevue. N’hésitez pas à demand-er des explications ou à exprimer vos propres idées. Assurez-vous de comprendre la question afi n de bien expliquer pourquoi vous êtes le meilleur candidat pour ce poste. Si

vous éprouvez des diffi cultés à for-muler une réponse à une question, vous pouvez demander d’y revenir à la fi n de l’entrevue.

9. Pensez hors des sentiers bat-tus. Ne négligez pas vos expérienc-es qui ne sont pas directement liées au travail. Vous pourriez avoir siégé à un conseil bénévole, été élu à un conseil étudiant, dirigé un club, entraîné une équipe ou contribué à votre collectivité d’une autre façon. Que ces expériences vous ont-elles enseigné?

10. Soyez prêt et munissez-vous de références. Les références sont un moyen pour les intervieweurs de confi rmer ce que vous leur avez dit et de demander des renseignements additionnels à votre sujet. Utilisez les noms de superviseurs actuels et antérieurs et d’autres personnes qui sont en mesure de donner des renseignements concernant vos an-técédents professionnels. On vous demandera de remplir un formu-laire de consentement permettant la vérifi cation desdites références.

Pour plus d’astuces et d’exemples d’entrevue visitez www.gojobs.gov.on.ca

Programme des entrepreneurs du Nord de l’Ontario

Fonds de développement

Vous résidez dans le Nord, vous êtes ambitieux et vous avez une

nouvelle idée d’entrepreneuriat ainsi que la détermination néces-saire pour créer votre propre entreprise? La SGFPNO est fi ère d’appuyer les possibilités d’entrepreneuriat à l’échelle du Nord en offrant une aide fi nancière jusqu’à concurrence de 125 000 $ par projet.

Qui est admissible?

Les résidants du Nord de l’Ontario qui ont l’intention de démarrer leur proper entreprise à but lucratif dans le Nord sont admissibles.

Le nouveau projet ne peut être l’extension d’une entreprise sem-blable dont sont propriétaires l’entrepreneur, les membres de sa famille ou des parents directs.

La nouvelle entreprise proposée doit être exploitée à temps plein et doit créer des emplois dans le Nord de l’Ontario.

Ce qui est admissible?

Les frais qui peuvent être ad-

missibles à une aide fi nancière comprennent, entre autres, les améliorations locatives et les frais d’immobilisations associés au dé-marrage d’une nouvelle entreprise, comme le mobilier de bureau, les agencements et le matériel.

Les frais de marketing sont ad-missibles, jusqu’à concurrence de 20 pour cent de tous les coûts de projet admissibles

Financement

La SGFPNO pourrait fournir une subvention conditionnelle, gé-néralement jusqu’à concurrence de

50 pour cent des coûts admissibles, mais ne dépassant pas 125 000 $ par projet.

L’entrepreneur doit apporter à l’entreprise des capitaux en liquidi-tés équivalant à au moins 10 pour cent de la subvention condition-nelle de la SGFPNO.

Le fi nancement accordé par la SGFPNO, combiné à d’autres sub-ventions provinciales ou fédérales, ne dépassera généralement pas 75 pour cent des coûts admissibles.

Veuillez télécharger la brochure de programme ci-dessous pour connaître les détails concernant l'admissibilité et le fi nancement ainsi que les lignes directrices.

Présentation des demandes

Les demandes dûment remplies doivent parvenir à l’adresse suiv-ante :

Société de gestion du Fonds du patrimoine du Nord de l’Ontario 70, promenade Foster, bureau 200

Sault Ste. Marie ON P6A 6V8Télécopieur : 1 705 945 6701Courriel : [email protected]

Le Fonds de développement des technologies émergentes

investira, de concert avec des fonds de capital-risque et d’autres souscripteurs privés, directement dans des sociétés des secteurs à forte croissance dont les do-maines d’activité sont défi nis par le Programme d’innovation de l’Ontario :

•Technologie propre•Sciences de la vie et technolo-

gie de la santé de pointe•Médias numériques et tech-

nologie de l’information et des communications

Le Fonds est un programme de fi nancement discrétionnaire doté d’un budget de 250 millions dol-lars, qui allouera un maximum de 50 millions de dollars par an sur une période de cinq ans. Les investissements seront effectués, en partenariat avec des investis-seurs admissibles, dans des so-ciétés ontariennes innovatrices à forte croissance.

Seuls les investisseurs ad-missibles, qui ont été approu-

vés pour soumettre un projet d’investissement, peuvent propos-er des investissements. Les socié-tés intéressées doivent s’adresser aux investisseurs admissibles. Le Fonds de développement des technologies émergentes inve-stira uniquement dans les socié-tés actives dans les trois secteurs susmentionnés.

Le Fonds de développement des technologies émergentes inve-stira en partenariat avec les in-vestisseurs admissibles, en vertu des mêmes modalités et au même moment.

Le Fonds de développement des technologies émergentes est géré par la Société ontarienne de fi nancement de la croissance, organisme du ministère de la Recherche et de l’Innovation de l’Ontario.

Pour obtenir de plus amples renseignements, les lignes di-rectrices du programme et les formulaires de demande, visiter : www.ontario.ca/sofc

Recherche d’ Emploi

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jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

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13 Août 2010

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Dis moi où tu travailles et je te dirai qui tu esCode vestimentaire et identité dans le milieu du travail

Les employés cherchent à préserver leur identité personnelle dans le monde du

travail pour illustrer leur besoin de se dé-marquer des autres. Choisir sa coiffure, son apparence, ses vêtements nous différencie des autres. Pourtant l’obligation de s’habiller d’une certaine manière ou l’interdiction de le faire peut ressembler à une atteinte à la liberté par l’employeur mais c’est plus sou-vent le souci pour celui-ci de projeter une certaine image de son entreprise sur le plan local ou international.

Ma liberté s’arrête là où commence celle de l'autre: les limitations dues à des mesures environnementales, à des règles d’hygiène et de sécurité ou à des besoins d’identifi cation telles que le port d’un casque, d’une blouse, d’un masque, des chaussures nous rappellent qu’il y a un code à suivre et qu’il faut interagir avec les autres. Par souci d’homogénéité, il appartient à l’employeur dans la plupart des cas de faire respecter le code vestimentaire. Les moyens utilisés peuvent être des clauses inscrites dans le contrat de travail ou dans le code de l’entreprise ou encore le respect du non dit, occasion pour l’employé d’utiliser son bon sens pour décider quel vêtement est décent ou non.

Peu d’employeurs vous avoueront que l’habit fait le moine et les codes vestimen-taires varient d’une entreprise à l’autre. Soigner son allure, maîtriser son image s’apprend aujourd’hui. C’est également un moyen pour l’employeur et son personnel de respecter pour l’un et de défi nir pour l’autre une stratégie de communication.

D’autre part l’image est devenue aujourd’hui un moteur puissant de la communication, et à cause de la mondialisation, l’entreprise doit se créer une image internationale qui passe entre autre par le code vestimentaire et par l’image personnelle. Il est plus que jamais primordial pour les entreprises et les profes-sionnels de se différencier et de s’habiller à l’international tout en tenant compte des réalités locales; d’intégrer dans leur vision leur identité et leur image. La gestion des ressources humaines passe désormais par la capacité qu’ont les entreprises à aider leurs employés à refl éter une image uniforme en

leur expliquant clairement l’enjeu straté-gique qui en découle.

L’employé doit connaître l’identité de l’entreprise, savoir quel est le code vesti-mentaire qui lui convient, et quelles sont ses attentes. Toutes ces informations lui laissent un espace pour se démarquer tout en respectant le code vestimentaire de l’entreprise (coiffure, maquillage, couleurs des vêtements..). Il revient à l’employeur et à son personnel de faire preuve de créativité et d’adaptabilité pour se démarquer des autres.

Il reste le vendredi décontracté : né au Etats-Unis, le «casual wear» a été adopté par le reste du monde à des degrés différents. Sa popularité a atteint les sommets avec la croissance économique. L’émergence des points coms a encouragé d’autres entreprises à emboîter le pas sur le look décontracté. On partait du bureau pour aller jouer au golf sans être obligé de changer de vêtement. Les en-treprises de services qui recevaient comme clientèle les patrons des points coms voulai-ent faire comme eux. Les barrières vestimen-taires tombaient l’une après l’autre. Mais que s’est-il réellement passé ?

Tout a semblé facile d’un seul coup. Plus de protocole vestimentaire, on pouvait diriger son entreprise à partir de sa chambre, de sa cuisine, etc en chemise de nuit et pantoufl es. Le produit de l’entreprise est devenu son im-age, son identité. Point com suffi sait presque à ouvrir les portes, tout a plus ou moins été surévalué, est devenu presque trop facile pour être vrai. Les valeurs ont changé quoi. Il fallait faire comme ces jeunes, mais très je-unes entrepreneurs. Voilà que tout d’un coup, la récession et la mondialisation ont obligé les entreprises à revoir leurs stratégies et leur vision, à repenser leur image.

Le magasine GQ titrait en novembre 2001: «Signe du temps : selon les meilleures fi rmes fi nancières de New York, les ven-dredis décontractés ont disparus». II devi-ent clair que les entreprises ont besoin de développer de nouvelles stratégies de ges-tion de leur image pour se positionner sur le plan international. Le retour au costume conventionnel et à la cravate est peut-être le prix à payer.

Par Micheline Handy

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Réseautage

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jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Nouvelles régionales

Nouvelles régionales du marché du travail

London

De mai 2009 à mai 2010, le nom-bre d’emplois dans la région

économique de London a augmen-té de 8 800, dont un gain de 5 600 emplois à temps plein. La popula-tion active est demeurée stable et le nombre de chômeurs a chuté de 6 600. En conséquence, le taux de chômage a perdu 1,9 point de pourcentage pour tomber à 8.8 % au cours de la dernière année. Du-rant la même période, le taux de chômage provincial est passé de 9,4 % à 9,1 %.

Selon la London and St. Thomas Association of Realtors, les ventes de maisons ont augmenté de 25 % par rapport au même mois l’an dernier. Au total, 1 017 maisons ont été vendues; le prix moyen s’établissait à 235 549 $.

La valeur des permis de construc-tion durant le premier trimestre de 2010 s’élève à 175,9 millions de dollars, comparativement à 69,9 millions de dollars durant la même période en 2009. Cet écart est at-tribuable à l’augmentation de la construction de maisons unifa-miliales et d’immeubles commer-ciaux. La valeur des permis durant cette période est inférieure aux 226 millions de dollars enregistrés au premier trimestre de 2008.

En raison de la forte demande des modèles Equinox et Terrain, CAMI Automotive a embauché 50 travailleurs à son usine d’Ingersoll. L’entreprise prévoit en embaucher 100 autres d’ici la fi n de l’été et encore 100 à la fi n de l’année si la demande se maintient.

Ottawa

De mai 2009 à mai 2010, la population active de la ré-

gion économique d’Ottawa s’est accrue de 26 500 personnes. Durant cette période, le nombre d’emplois a grimpé de 24 800; les gains concernaient des emp-lois à temps plein (+16 100) et à temps partiel (+8 600). Le taux d’emploi, gagnant 1,8 point de pourcentage, s’est établi à 66 %, soit le plus élevé de toutes les ré-gions économiques de l’Ontario. Le taux de chômage est resté le même, soit 7,1 %, le plus bas de toutes les régions économiques

de la province. Pendant la même période, le taux de chômage pro-vincial a baissé, passant de 9,4 % à 9,1 %.

Le Centre des PME de Leeds et Grenville a prolongé jusqu’au 24 mai l’échéance pour la présen-

tation des candidatures dans le cadre du programme Entreprise d’été. Ce programme est destiné aux jeunes entrepreneurs qui veulent démarrer leur propre entreprise estivale. Tout au long de l’été, les participants recev-ront de la formation en gestion d’entreprise, du mentorat et de l’accompagnement. Ils recevront aussi une subvention de 1 500 $ pour lancer leur entreprise et 1 500 $ à la fin du programme. Les candidats doivent avoir entre 15 et 29 ans, être inscrits à un pro-gramme d’études et poursuivre leurs études à l’automne.

L’hôpital du district de Perth et Smiths Falls recevra près de 700 000 $ du Fonds pour le réa-ménagement de l'infrastructure du système de santé (FRISS). L’établissement a planifi é plus de 30 projets pour 2010.

En vertu de la Loi sur l’eau potable, le ministère de l’Environnement investit 418 000 $ afi n de contribuer à protéger l’eau potable des puits et ouvrages de

captage municipaux des vallées des rivières Mississippi et Rideau. Les zones admissibles sont situées à Almonte, Carleton Place, Carp, Kemptville, Merrickville, Munster, Perth, Richmond, Smiths Falls et Westport. Les subventions peu-

vent couvrir des projets comme l’installation de puits et de fos-ses septiques, des études sur la prévention de la pollution, et la prévention de l’érosion et du ruis-sellement. Les projets doivent être achevés d’ici le 31 décembre 2010.

Toronto

De mai 2009 à mai 2010, la population active de la région

économique de Toronto a augmen-té de 44 000 personnes en raison de l’accroissement de la popula-tion d’âge actif. Toutefois, cette croissance a été atténuée par une baisse du taux d’activité. Le nom-bre d’emplois net a augmenté de 29 400 : tous les gains étaient des emplois à temps plein (+44 900), mais ils ont été contrebalancés en partie par des pertes d’emplois à temps partiel

(-15 500). Le taux d’emploi dans la région a chuté à 61,5 %, soit 0,8 point de pourcentage de moins qu’en mai 2009. Le nombre de chômeurs a augmenté de 14 500, ce qui a fait passer le taux de

chômage de 9,3 % en mai 2009 à 9,6 % en mai 2010. Au cours de la même période, le taux de chômage provincial est passé de 9,4 % à 9,1 %.

Un certain nombre d’hôtels de To-ronto ont converti des chambres en

copropriétés privées au cours des dernières années. L’hôtel King Ed-ward fera construire 140 coproprié-tés sur ses troisième, quatrième et cinquième étages. Les travaux doivent débuter en janvier 2011 et se terminer à l’automne 2012.

Les travaux de la succursale Ac-ton de la bibliothèque municipale Halton Hills ont commencé en mai 2010. La nouvelle bibliothèque comptera des locaux supplémen-taires pour la documentation, les ordinateurs pour le public et la programmation pour les enfants, de même que des salles de lecture,

d’étude et de réunion. Le fi nance-ment est accordé par les gouverne-ments fédéral et provincial et l’administration municipale. La construction devrait prendre fi n au début de 2011.

L’actif géré des fonds communs

de placement canadiens a aug-menté de 19,9 %, passant de 517,7 milliards de dollars en avril 2009 à 620,4 milliards de dollars en avril 2010. www.ifi c.ca

Selon le Toronto Real Estate Board, la revente de maisons a aug-menté de 34 % en avril par rapport à la même période en 2009. Dans la région de Toronto, 10 898 mai-sons ont été vendues en avril 2010 contre 8 107 en avril 2009. Le prix de revente moyen s’établissait à 437 600 $, une hausse de 13 % par rapport à la même période l’an dernier.

Par Henji Milius

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La Durham Region Association of Realtors a enregistré 1 185 ventes de maisons unifamiliales en avril 2010, soit une augmentation de 41 % par rapport à 2009. Le prix de revente moyen s’établissait à 304 436 $, une hausse de 13 % par rap-port à avril 2009.

La Place de l’Ontario embauche plus de 500 employés contractuels à temps plein et à temps partiel chaque été. Les emplois, offerts dans le cadre du Programme d’emplois pour étudiants, com-prennent des préposés aux attrac-tions, aux services aux visiteurs, aux admissions et aux marinas; des aides-mécaniciens, des caissiers, des dessinateurs d’art corporel et facial, des maîtres nageurs, une équipe d’entretien des parcs, des sondeurs en marketing, des agents de sécurité, des assistants tech-niques et des commis de bureau.

Teva Canada, qui fabrique des produits pharmaceutiques gé-nériques, agrandira son usine de Stouffville. L’agrandissement permettra de conserver 182 tra-vailleurs hautement spécialisés et d’embaucher 20 nouveaux em-ployés.

Selon Statistique Canada, les ventes au détail en Ontario ont augmenté de 7,1 % en mars 2010 par rapport à mars 2009. Les ventes en gros ont augmenté de 14,9 % en mars 2010 comparative-ment à mars 2009. Des ventes en hausse dans les sous-secteurs de la machinerie, de l’équipement et des fournitures ont contribué à

cette augmentation.Sobeys convertit huit de ses an-

ciens magasins Price Chopper en adoptant un nouveau concept et un nouveau nom, FreshCo. Les magasins sont situés à Brampton et à Mississauga. D’autres maga-sins devraient être convertis et de nouveaux points de vente seront ouverts pour attirer la clientèle multiculturelle.

Windsor-Sarnia

De mai 2009 à mai 2010, la population active de la région

économique de Windsor-Sarnia s'est contractée légèrement, en

raison de la baisse du nombre de

personnes cherchant un emploi. Le nombre net d'emplois a augmenté de 4 000, en raison de la création de 10 500 emplois à temps plein qui a été neutralisée en partie par la perte de 6 400 emplois à temps partiel. Par conséquent, le taux de chômage a diminué de 1,4 point de pourcentage pour s'établir à 11,0 %. Windsor-Sarnia affi che le taux de chômage le plus élevé parmi les 11 régions économiques de l'Ontario. Pendant la même péri-ode, le taux de chômage provincial a chuté légèrement, passant de 9,4 % à 9,1 %.

Ce mois-ci, le gouvernement fé-déral a offert à l’État du Michigan 550 millions de dollars pour cou-vrir la part américaine des coûts du nouveau passage frontalier Detroit-Windsor. Pour ce projet, les deux villes, qui partagent le plus important passage frontalier en Amérique du Nord, espèrent créer jusqu’à 25 000 emplois dans la construction des deux côtés de la frontière.

Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement, les mises en chantier dans la ville de Windsor ont grimpé de 264 % en avril 2010 par rapport à avril 2009. On comptait 45 mises en chantier de logement en avril 2010 par rap-

port à 17 en avril 2009.

Goodwill Industries à Essex Kent Lambton recevra 276 079 $ du gouvernement fédéral dans le cadre du programme Connexion compétences pour fi nancer son projet Goodwill Future Focus. Le projet permet à 181 jeunes ayant des diffi cultés à trouver un emploi d’acquérir les compétences néces-saires pour poursuivre leurs études ou retourner au travail.

La Ville de Windsor accueille ses nouveaux stagiaires d’été. Plus de 130 étudiants sélectionnés dans le cadre du programme Summer

Student Lottery travailleront dans les parcs, les centres de loisirs et sur les routes cet été, avant de re-tourner à l’école à l’automne.

Kitchener-Waterloo-Barrie

De mai 2009 à mai 2010, la population et la population

active de la région économique de Kitchener-Waterloo-Barrie ont augmenté. Le nombre d’emplois net s’est accru de 21 000; les gains concernaient les emplois à temps plein comme à temps partiel. Le nombre de chômeurs a diminué de 9 700, ce qui a fait baisser le taux de chômage à 8,8 %. Il était de 10,3 % en mai 2009. Pendant la même période, le taux

de chômage provincial est passé de 9,4 % à 9,1 %.

Une concession BMW est en construction à Barrie, au croise-ment d’Essa Road et de Bryne Drive. Ce projet conjoint de 10 millions de dollars de BMW Can-ada et de Georgian International Limited permettre la création de 25 emplois. La concession ouvrira au printemps 2011.

L’hôtel de ville de Midland est en rénovation au coût de 4 mil-lions de dollars. On prévoit que le projet crée 100 emplois et que

les travaux durent jusqu’en mars 2011.

Les services aux immigrants de Guelph et de Wellington recev-ront 189 000 $ sur trois ans de la part de la Fondation Trillium de l'Ontario dans le but de former des interprètes dans diverses langues étrangères.

Lutherwood, dans la région de Waterloo, a reçu 110 925 $ du gou-vernement fédéral dans le cadre du volet « travail autonome » du Fonds d'intégration pour les per-sonnes handicapées. Cette som-me servira à aider 16 personnes handicapées à acquérir des com-pétences en vue d’un travail auto-nome.

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jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Nouvelles régionales

Page 26: Jobs & Carrières Infos august

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Page 27: Jobs & Carrières Infos august

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jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Répertoire

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Page 28: Jobs & Carrières Infos august

Ali Ladha

PROFILE:

EDUCATION:2006-2010

2004-2005

2000-2004

1997-2000

2009 Treasury Intern, Rawbank, Democratic

Republic of Congo

2008-2009 Bilingual Re-marketing Associate,

Toyota Financial Services

2007- Financial Coordinator,

The World Is Our Village

INTERESTS:

RELEVANT EXPERIENCE:

Nicolas Asselineau

CARACTERISTIQUES GENERALES

EDUCATION AND TRAINING

Master’s degree:

Bachelor’s degree:

Lycee:

References:

Fidelity Investments:

Societe Generale:

Fortuneo:

August 2009 - Représentant Bilingue en Relation

avec les Courtiers

August 2008 - 2009 - Processeur Bilingue Fidelity

Investment

Sept. 2006 – June 2007 -Analyste de Credit &

Processeur - Societe Generale Investment Banking

,

Nov. 2005 - May 2006 - Middle Office – Fortunéo

Direct Finance

Sept. 2002 - Sept. 2006 - Surveillant de College

July - August 2002- Agent de Caisse

Credit Agricole

EXPERIENCE:

28

jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Embauchez-moi!

Phone 613-741-8576 [email protected]

SANDRINE SIMBANDUMWE

PROFESSIONAL PROFIL

FIELD OF EXPERTISE

Finances

Accounts Payable

Accounts receivable

Administration

Customer Service / Reception

WORK EXPERIENCE

[email protected]

Echement Francois

Education 2007 to present Master in Multilingual Communication/HR, University of Brussels.

Thesis: Intercultural Aspects of International Recruitment.

Jan to Sept 2007 Projet Explort: Training in foreign trade.

2003 to 2006 Degree in Human Resources Management, HENAC, Namur.

1997 to 2003 Secondary school at CNDP Namur.

WORK EXPERIENCE

July 2008 and 2009 KREFIMA Antwerpen: Admin assistant (student job).

2002 to 2009 Student jobs: Shop assistant at Maredsous Abbey,

barman, waiter.

LanguagesFrench Mother tongue.

English Proficient knowledge: Fluent and advanced writing skills.

Dutch Good knowledge, both reading and oral.

Computer literacyMS Office (Word, spreadsheet and Power Point), Outlook and Internet.

Interests

Football fan, JEF (Youth European Federalists). ULB partner for CIEE (Council on International

Educational Exchange) in organizing social and cultural immersion activities with US students.

Sept to Nov 09

Wish Canada, Toronto Canada

Internship, working holiday & young worker

employment agency.

Cold call potential partners and industry

associations.

Represent the company in attending trade

fairs and meeting new partners.

Develop & implement new programs

(summer, horticulture) by finding. partners,

creating brochures and ensuring a follow up.

July to Sept 07

Training in foreign trade for

NETIKATECH in Toronto

Contact with local authorities,

business development, feedback to HQ.

Sept to Dec 2006

Atlantic language school, Galway Ireland

Intensive course in English.

Jan to May 2006

Office de la Naissance

et de l’Enfance, Brussels

Work experience in a recruitment and

selection department.

Work policy agreement, jobs descriptions.

Jan to March 2005

VESUVIUS UK Ltd, Sheffield, UK

Work experience in an administrative post.

Work in keys areas:

Pension scheme, Payroll , filing.

Training

Page 29: Jobs & Carrières Infos august

the Connection | mag

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jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Offre d`emploi

Apprenticesearch.com Liaison

Bilingual position

Position focuses in three main areas:

1) Employers

2) Applicants

3) Communities

Desired Skills, Education and Experience:

No Phone Calls please; e-mail cover letter and

resume to [email protected], Subject Line

Bilingual apprenticesearch position 2010

La Toile des carrières est une entreprise sociale qui œuvre dans la

connection des employeurs et candidats dans le marché bilingue.

Pour promouvoir les opportunités de carrières et d’emplois, nous

développons plusieurs outils de communication notamment des

publications. Nous sommes urgemment à la recherche d’une

personne comme

Spécialiste Bilingue des

communications/ Bilingual Communication spécialiste

Responsabilités :

Qualifications:

Position: Temps Plein

Location: Mississauga, Ontario

Début du poste : Septembre 2010

nos diverses publications

de communication

de communication

13 août à 18h par courriel à [email protected]

Nous remercions toutes les personnes qui prendront la peine d’envoyer leur

candidature. Mais seules les personnes sélectionnées pour une entrevue

seront contactées.

La Toile des Carrières est une entreprise sociale qui œuvre dans la

connection des employeurs et candidats dans le marché bilingue.

Pour promouvoir les opportunités de carrières et d’emplois, nous

développons plusieurs outils de communication notamment des

publications. Nous sommes urgemment à la recherche d’une

personne comme

Représentant-e des ventes / Sales Representative

Mission:

Responsabilités:

Qualifications:

Position: Temps Plein

Location: Mississauga, Ontario

Salaire : A la commission menant vers un salaire

Contrat : Temporaire – 4 mois (renouvelable)

Recherche de nouveaux clients et gestion des comptes - client

la signature du contrat de vente avec les clients

mercredi 4 août à 18h par courriel [email protected]

Nous remercions toutes les personnes qui prendront la peine d’envoyer leur candidature. Mais seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées.

Page 30: Jobs & Carrières Infos august

30

jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Offre d`emploi

POSTES RÉGULIERS DE DIRECTION ET DE DIRECTION ADJOINTE D’ÉCOLE Concours interne/externe ED-37(10)

Le CSDCSO est un conseil scolaire public de langue française en

pleine croissance, qui compte près de 8 000 élèves de la maternelle à

la fin du secondaire. Le Conseil dessert 29 écoles élémentaires et 9

écoles secondaires (10 à la rentrée 2010) sur un territoire qui s’étend

d’ouest en est de Windsor à Trenton et du nord au sud de Penetan-

guishene à la région de Niagara.

La présente annonce vise à constituer une banque de personnes qui

seraient ensuite déployées selon leur zone de prédilection et les

besoins du Conseil et ce tant à la direction qu’à la direction adjointe.

Des possibilités pour des postes de directions adjointes existent aux

paliers élémentaire et secondaire dans la région du Grand Toronto

pour l’année scolaire 2010-2011.

EXIGENCES ET QUALIFICATIONS :

l’Ontario ;

Date d’entrée en fonction : août 2010

Échelle salariale annuelle 2009-2010:

Postededirection:

Poste de direction adjointe:

Conditions de travail régies par la politique 4.05 du personnel non syndiqué.

Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir une lettre de présenta-

tion avec curriculum vitae en français et une copie de la carte de compétence

émise par l'Ordre des enseignantes et des enseignants de l'Ontario, avant 16

h le vendredi 6 août 2010, à l’attention du secteur des ressources humaines

(recrutement), Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest, 116, Cornelius

Parkway, Toronto (Ontario) M6L 2K5 ou par télécopieur : 416 397-2005 ou par

courriel : [email protected]

Les demandes reçues après la date et l'heure de fermeture du concours

ne seront pas considérées. Nous remercions tous les candidats et toutes

les candidates mais nous ne communiquerons qu’avec les personnes

retenues pour une entrevue.

En vertu du Règlement ontarien 521/01 et du Règlement ontarien 170/02,

toute personne employée par le CSDCSO doit fournir un relevé de ses

antécédents criminels avant d'entrer en fonction.

Étant donné que le Conseil souscrit aux principes d’équité en matière d’emploi

et encourage les demandes de femmes, de minorités visibles, d’autochtones et

de personnes handicapées, les personnes qui le désirent sont invitées à

s’identifier comme étant membre de ces groupes désignés.

POSTES RÉGULIERS D’ÉDUCATEURS OU D’ÉDUCATRICESDE LA PETITE ENFANCECONCOURS AD-52(10)Concours externe – Site Web externe

Le Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest s’étend d’ouest en

est de Windsor à Trenton et du nord au sud de Penetanguishene à la

région de Niagara. Il offre des services à près de 8 000 élèves dans 38

bientôt 39 écoles de langue française, dont 29 écoles élémentaires.

Lieu de travail principal : École publique Saint-Joseph, Penetanguishene - École

élémentaire Pavillon de la jeunesse, Hamilton - École élémentaire LaMarsh,

Niagara Falls

Date prévue d’entrée en fonction : 1er septembre 2010

Nombre d’heures par semaine : 32,5 heures par semaine

Horaire de travail : 10 mois par année

Taux horaire : 19,48 $ à 26,27 $ (grille à confirmer)

Conditions de travail régies par la convention collective de la FEESO

Sommaire des responsabilités :

Ce membre du personnel, qui relèvera de la direction d’école, assurera la livrai-

son du programme de cadre d’apprentissage de la petite enfance en collabora-

tion avec le membre du personnel enseignant. Il assistera à l’élaboration et

l’organisation des centres d’apprentissage et de la programmation et prendra

part aux communautés d'apprentissage professionnelles. Il devra maintenir un

milieu pédagogique sain sur les plans sociaux et affectifs.

Qualifications et compétences requises :

Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir une lettre de présenta-

tion avec leur curriculum vitae en français,

avant 16 h le 9 août 2010, en précisant les écoles souhaitées au secteur des ressources humaines (recrutement), CSDCSO, 116, Cornelius

Parkway, Toronto (Ontario) M6L 2K5, télécopieur: 416-397-2005

ou, par courriel à [email protected]

Les demandes reçues après la date et l'heure de fermeture du concours

ne seront pas considérées. Nous remercions tous les candidats et toutes

les candidates, mais nous ne communiquerons qu’avec les personnes

retenues pour une entrevue.

En vertu du Règlement ontarien 521/01 et du Règlement ontarien 170/02,

toute personne employée par le CSDCSO doit fournir un relevé de ses

antécédents criminels avant d'entrer en fonction.

Étant donné que le Conseil souscrit aux principes d’équité en matière d’emploi

et encourage les demandes de femmes, de minorités visibles, d’autochtones et

de personnes handicapées, les personnes qui le désirent sont invitées à

s’identifier comme étant membre de ces groupes désignés.

Page 31: Jobs & Carrières Infos august

the Connection | mag

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jobs & carrières infos • numéro 11 • Août 2010

Offre d`emploi

AFFICHAGEINTERNE

ET EXTERNE

Yves Desormeaux, conseiller en gestion, personnel de soutien,

Service des ressources humaines

Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud 110, avenue

Drewry, Toronto (Ontario) M2M 1C8

Site Web : www.csdccs.edu.on.ca

par télécopieur au (416) 397-6651 ou à [email protected]

Yves Lévesque - Président

Réjean Sirois- Directeur de l’éducation et secrétaire-trésorier

Veuillez noter que le Conseil communiquera seulement avec les personnes retenues pour une entrevue.

Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud accueille cette

année plus de 13 500 élèves, au sein de ses 41 écoles élémentaires

et 8 écoles secondaires établies sur un territoire de plus de 40 000

km2 qui s’étend de la Péninsule du Niagara à Peterborough, et du

Lac Ontario (Toronto) à la Baie Georgienne.

ANIMATRICE, ANIMATEUR DE LA PASTORALE Poste

syndiqué permanent à temps plein – 10 mois par

année CONCOURS : 10-AP-02 (2ième affichage)

Le Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud est à la recherche d’une personne à temps

plein, soit 35 heures par semaine, qui agira à titre d’animatrice ou d’animateur de la pastorale

à l’école secondaire Académie catholique Mère-Teresa à Hamilton. L’entrée en fonction est

prévue pour le 1er septembre 2010.

MANDATSous la supervision de la direction des programmes de construction identitaire et le responsable

de l’animation pastorale, la personne devra :

Assurer un accompagnement régulier dans la mise en œuvre d’activités pastorales dans l’école

secondaire du Conseil qui lui est assignée; Travailler en collaboration avec les autres membres

de l’équipe d’animation pastorale à la préparation d’activités de leadership pastorales

systémiques et locales qui ont lieu pendant les heures scolaires et quelques fins de semaine

pendant l’année;

Appuyer le personnel de l’école secondaire dans la mise en œuvre de leur plan d’école dans le

domaine de l’animation pastorale; Appuyer le personnel de l’école élémentaire responsable des

sacrements, en animant des activités de pastorale; Planifier des retraites pour les confirmands

en collaboration avec la direction et le personnel enseignant responsables des écoles élémen-

taires ou secondaires;

Participer à l’élaboration d’ateliers de formation avec les élèves et le personnel de l’école

secondaire qui favoriseront la construction identitaire des élèves de l’élémentaire; Participer à

la mise en œuvre d’un plan de construction identitaire (foi, langue et culture) qui est en confor-

mité avec le Plan opérationnel du CSDCCS et les objectifs prioritaires du Service des

programmes de construction identitaire;

Animer des ateliers.

EXIGENCES REQUISESCours crédités en théologie, en pastorale ou en science religieuse de niveau universitaire ou

expérience équivalente; Minimum de deux années d’expérience directement reliée à l’animation

pastorale ou expérience connexe; Adhésion personnelle à la foi catholique; Posséder une voiture

et avoir un permis de conduire en règle;

Prévoir plusieurs déplacements; En vertu du règlement 521/01, toute personne employée par un

conseil scolaire doit fournir un relevé d’antécédents criminels, émis dans les six derniers mois,

avant d’entrer en fonction.

RÉMUNÉRATIONSelon la grille salariale prévue dans la convention collective en vigueur et selon l’expérience. le

taux horaire varie entre 27,51 $ et 33,79 $.

Toute personne intéressée est invitée à soumettre sous pli confidentiel une demande écrite,

indiquant le numéro de concours, accompagnée d’un curriculum vitae complet au plus tard le

30 juillet 2010 à :

Agent(e) francophone de promotion de la santé

Le Centre de santé communautaire Bramalea (BCHC), en collaboration avec

le Centre de services de santé Peel et Halton Inc. (CSSPH), est à la recherche

d’un(e) agent(e) francophone de promotion de la santé à plein temps!

L’agent(e) francophone de promotion de la santé joue un rôle clé dans le

développement, la mise en oeuvre et l’évaluation des initiatives en santé

communautaire destinées aux aînés du territoire du Réseau local

d’intégration des services de santé (RLISS) du Centre-Ouest. Cette personne

travaillera dans le cadre de la philosophie de prestation de soins ciblés et

ouverts véhiculée par le Centre de santé communautaire Bramalea (BCHC),

c’est-à-dire des soins misant sur les atouts des individus; anti-oppressifs; à

accès accru; et axés sur la fluidité et la mobilité. L’agent(e) francophone de

promotion de la santé s’occupera spécifiquement des activités de promotion

de la santé pour les aînés désireux de recevoir des services en français, tel

que mandaté par la Loi sur les services en français.

REPONSABILITÉS

Identifier les tendances ou les problèmes reliés à l’état de santé des aînés franco-

phones et l’utilisation de cette information dans le travail de planification et de

revendication de cette clientèle.

Participer activement à la planification, au développement, à l’implantation et à

l’évaluation de programmes de promotion, d’éducation de la santé ainsi que des

programmes d’appui pertinents aux aînés francophones.

Fournir des informations concernant la santé et offrir du counseling aux aînés par le

biais de discussions, d’ateliers/de présentations, de kiosques sur la santé, de vidéos

et de documents en français.

Agir en tant que personne-ressource au personnel du Centre de santé communau-

taire de Bramalea (BCHC) et du Centre de services de santé Peel et Halton Inc.

(CSSPH) ainsi qu’aux organismes partenaires et communautaires relativement aux

questions spécifiques et générales portant sur le diabète et la gestion des maladies

chroniques.

Faire la promotion et la sensibilisation des activités de promotion de la santé chez

les aînés.

Travailler avec les aînés pour accroître leur capacité de revendiquer en ce qui a trait

à des questions d’ordre social et environnemental qui affectent leur santé.

QUALIFICATIONS REQUISES:

1. Diplôme d’études supérieures dans une discipline pertinente

2. Quatre (4) années d’expérience dans l’implantation de stratégies de développe-

ment et de promotion de la santé communautaire

3. Expérience dans la planification et la mise en oeuvre de projets et dans

l’évaluation de programmes pour les aînés.

4. Excellentes aptitudes à communiquer, à animer des groupes, à analyser des

politiques, à promouvoir le travail d’équipe et dans la gestion de projets.

5. Compréhension et analyse critique accrues des déterminants de la santé et des

facteurs sociaux tels que les pouvoirs et les privilèges qui influencent la santé du

point de vue individuel, organisationnel et communautaire.

6. Maîtrise du français et de l’anglais

Le/la candidat(e) choisi devra démontrer une volonté d’être partie prenante à

l’engagement du Centre de santé communautaire de Bramalea (BCHC) de devenir

un centre de santé inclusif, facile d’accès. Le/la candidat(e) devra aussi démontrer

sa capacité à travailler en collaboration et dans le respect au sein d’une équipe

interdisciplinaire. Ce poste nécessite de la souplesse au niveau des heures de travail

pour aider à la prestation des services accessibles et selon les heures d’ouverture

du Centre.

Échelle salariale 51 641,00$ - 62 219,00$ incluant la cotisation au plan de retraite

HOOPP (Hospitals of Ontario Pension Plan)

Les candidat(e)s intéressé(e)s doivent faire parvenir leur curriculum vitae et une

lettre d’accompagnement au plus tard le 25 juillet 2010 à l’adresse courrielle

suivante: [email protected] avec la mention FHP comme sujet.

Page 32: Jobs & Carrières Infos august

www.bilinguallink.com