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Votre image au travail compte! LES J.O VANCOUVER 2010, CRÉATEUR D’EMPLOI 20 millions de $ pour investir au Sud Comment réussir sa participation à une foire d’emplois Index 7 L es Jeux olympiques de Vancouver devraient rapporter quelques 4 milliards à l’économie locale, soit, 344 000 emplois entre 2003 et 2015, dont 77 000 pour cette année 2010. D’après le gouvernement de la prov- ince, les infrastructures construites pour les jeux, telles que l’autoroute qui mène à Whistler, la ligne de mé- tro vers l’aéroport, ou encore le cen- tre de congrès, auraient un impact d’environs 10 milliards de dollars durant les cinq prochaines années. Ce qui impliquerait une hausse de l’emploi pour la province qui, tou- chée par la récession, affichait en- core un taux de chômage de 8,3% en fin d’année. ... Continue en page 9 Programme de soutien pour aider les entreprises ca- nadiennes à étendre leurs activités dans les pays en développement L e 13 janvier 2010, encore ministre du Commerce inter- national et ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique, l’honorable Stockwell Day, a annoncé la création d’un pro- gramme de 20 millions de dol- lars pour soutenir les entreprises canadiennes souhaitant investir de manière responsable dans les pays en développement. Ainsi, le Programme de coopération pour l’investissement (PCI) remplaçait désormais le Programme de coo- pération industrielle de l’Agence canadienne de développement international (ACDI-PCI)... Continue en page 16 Par Rose Cathy Handy N ous sommes à nouveau dans la saison printanière des foires d’emplois. Plusieurs foires sont pro- grammées ici et là et les espoirs de décrocher un travail temporaire ou permanent sont aussi grands qu’ils sont illusoires dépendamment de sa préparation, participation et la suite qu’on y donne. Année après année, saison après saison, on est toujours stupéfié de l’attente que les partici- pants placent sur les organisateurs des foires; alors qu’en réalité que vous soyez embauché ou pas par un employeur participant dépend en rien de l’organisateur de la foire. L’organisateur n’a aucune influence sur l’embauche, sur les candidats et les employeurs. L’organisateur n’a aucun contrôle sur la qualité des candidats, leurs qualifications, leur enthousiasme ou leurs choix de kiosque à visiter. De la même fa- çon que l’organisateur d’une foire d’emploi n’a aucun contrôle sur le type d’employeur qui s’inscrit, les postes qu’ils ont à offrir, les secteurs représentés, les choix des candidats à embaucher, la durée des contrats… etc. La seule responsabilité que peut et doit assumer l’organisateur d’une foire d’emplois est : le choix de l’emplacement, les installations, la promotion de l’événement et la com- munication du déroulement, entre autres. Continue à la page 20 Employé pour les JO, un métier de cœur 9 10 Pourquoi le milieu de travail est aphrodisiaque? Your ultimate Link to bilingual opportunities Looking to break into the bilingual market? Des questions sur les opportunités bilingues? www.bilinguallink.com Jobs & Carrières Infos

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Votre image au travail compte!

LES J.O VANCOUVER 2010, CRÉATEUR D’EMPLOI

20 millions de $ pour investir au Sud

Comment réussir sa participation à une foire d’emplois

Index7

Les Jeux olympiques de Vancouver devraient rapporter quelques 4

milliards à l’économie locale, soit, 344 000 emplois entre 2003 et 2015, dont 77 000 pour cette année 2010. D’après le gouvernement de la prov-ince, les infrastructures construites pour les jeux, telles que l’autoroute qui mène à Whistler, la ligne de mé-tro vers l’aéroport, ou encore le cen-tre de congrès, auraient un impact d’environs 10 milliards de dollars durant les cinq prochaines années. Ce qui impliquerait une hausse de l’emploi pour la province qui, tou-chée par la récession, affi chait en-core un taux de chômage de 8,3% en fi n d’année. ... Continue en page 9

Programme de soutien pour aider les entreprises ca-nadiennes à étendre leurs activités dans les pays en développement

Le 13 janvier 2010, encore ministre du Commerce inter-

national et ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifi que, l’honorable Stockwell Day, a annoncé la création d’un pro-gramme de 20 millions de dol-lars pour soutenir les entreprises canadiennes souhaitant investir de manière responsable dans les pays en développement. Ainsi, le Programme de coopération pour l’investissement (PCI) remplaçait désormais le Programme de coo-pération industrielle de l’Agence canadienne de développement international (ACDI-PCI)...

Continue en page 16

Par Rose Cathy Handy

Nous sommes à nouveau dans la saison printanière des foires

d’emplois. Plusieurs foires sont pro-grammées ici et là et les espoirs de décrocher un travail temporaire ou

permanent sont aussi grands qu’ils sont illusoires dépendamment de sa préparation, participation et la suite qu’on y donne. Année après année, saison après saison, on est toujours stupéfi é de l’attente que les partici-pants placent sur les organisateurs des foires; alors qu’en réalité que

vous soyez embauché ou pas par un employeur participant dépend en rien de l’organisateur de la foire. L’organisateur n’a aucune infl uence sur l’embauche, sur les candidats et les employeurs. L’organisateur n’a aucun contrôle sur la qualité des candidats, leurs qualifi cations, leur enthousiasme ou leurs choix de kiosque à visiter. De la même fa-çon que l’organisateur d’une foire d’emploi n’a aucun contrôle sur le type d’employeur qui s’inscrit, les postes qu’ils ont à offrir, les secteurs représentés, les choix des candidats à embaucher, la durée des contrats…etc. La seule responsabilité que peut et doit assumer l’organisateur d’une foire d’emplois est : le choix de l’emplacement, les installations, la promotion de l’événement et la com-munication du déroulement, entre autres. Continue à la page 20

Employé pour les JO, un métier de cœur

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10Pourquoi le milieu de travail est aphrodisiaque?

Your u l t imate L ink to b i l ingual opportunit ies

Looking to break into the bilingual market?

Des questions sur les opportunités bilingues?

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Editorial

C’était en 1998 où j’avais mis sur la place publique ce concept de

foire d’emplois bilingues. Une pe-tite idée que je mijotais depuis plus d’un an et qui a connu tellement de rebondissement et péripéties avant sa matérialisation publique en 2000 grâce à l’appui du Bureau du Québec à Toronto. Depuis lors, c’est devenu non seulement un mo-ment tant attendu par les cherch-eurs d’emplois, mais aussi par des employeurs à la quête de candidats bilingues. A ces débuts, la seule foire d’emploi qui existait nulle part ailleurs dans la grande région de Toronto, était celle pour les em-plois en technologie que Brass Ring organisait tous les deux mois où la plus grande exigence était d’avoir au moins 2 ans d’expérience en technologie, sinon on n’était pas admissible à participer en tant que candidat.

L’idée d’une foire d’emplois bi-lingues, on peut croire qu’elle rel-evait uniquement de mon génie créatif, mais pour peu qu’on suivait l’actualité de ce temps là, on pou-vait comprendre très facilement pourquoi une foire d’emplois était la voie originale à suivre.

L’explosion de la technologie des années 90 a entrainé avec elle, le concept de la mondialisation-globalisation. Désormais donc l’emphase était placée sur les com-munications et l’expansion des en-treprises. Pour rester compétitives, les corporations et organisations

cherchaient à avoir une présence au moins nationale. Et la clé de toute cette ambition était d’avoir un personnel qui peut communiquer dans les deux langues offi cielles au moins au Canada et d’autres langues en fonction du pays que la fi rme vise internationalement. La fi n des années 90 était aussi la fi n de la récession et la demande de main d’œuvre dans ces nouveaux secteurs de technologie et com-munication était tellement forte, qu’il y avait des emplois partout. En même temps à Toronto, le milieu francophone souffrait du manque de services d’emplois et de pro-grammes de recherche d’emplois en français adéquats. La plus im-portante agence de placement spécialisée aux postes bilingues de l’époque Bilingual plus, venait d’être achetée par Spherion. En un mot, il manquait une plateforme effi cace pour faciliter et accélérer la rencontre entre les employeurs et les chercheurs d’emplois qui parlent français. Le journal Jobs & Carrières Infos ne pouvant pas tout faire, il fallait donc créer un outil qui allait permettre un face-à-face plus rapide avec les employeurs et donner une chance aux candi-dats de parler directement et plus vite aux employeurs dans un cadre moins formel que les bureaux cor-poratifs, et un style moins imper-sonnel et anonyme que l’envoi des CV par télécopie ou par courrier.

Au-delà d’utiliser le titre de « foire d’emploi » ou d’organiser un événement

Évidemment, on ne pouvait pas s’attendre à ce qu’un concept qu’on a innové et lancé, qui semble march-er bien et rapporter, nous sera laissé exclusivement. Au fi l des années, on a assisté à une prolifération des agences de recrutement spéciali-sées aux postes bilingues d’un côté, et de l’autre, une multiplication des foires d’emplois au point d’ailleurs qu’on a l’impression maintenant qu’il y a une foire d’emploi chaque semaine quelque part. Depuis le dé-but de 2010, la tendance à vulgariser la tenue des foires d’emplois a pris une nouvelle tournure d’ailleurs car ce qui était appelé jadis une rencon-tre avec des employeurs invités, est maintenant appelé foire d’emplois, même si c’est juste un employeur

qui est présent. Ce qui est très dommage, car cet outil de recrute-ment effi cace qui avait pour but de donner plus de force ou de poids au chercheur d’emploi en plaçant des employeurs dans une situation inverse où ce sont eux qui doivent se valoriser auprès des candidats et faire la compétition pour les quelques candidats disponibles; cet outil est banalisé fi nalement à cro-ire qu’il suffi t d’appliquer les tech-niques d’organisation d’événement et l’objectif est atteint.

Une foire d’emplois doit demeurer une foire d’emplois

La responsabilité doit demeurer celle des organisateurs de garder le souci du chercheur d’emploi en tête. Chaque fois qu’on affi che la tenue d’une foire d’emplois, ou qu’on util-ise cette appellation, il faut se souve-nir qu’on suscite beaucoup d’attente et d’espoir chez toute personne à la recherche d’emploi. Ce qui veut dire faire un effort d’offrir plusieurs options au candidat en ayant une variété d’employeurs. Ceci a non seulement le mérite de toujours pousser les employeurs à aller vers les candidats et de s’assurer que le candidat est bien informé par rap-port à ce qui est disponible dans leurs entreprises, mais surtout aug-mente les chances d’embauches du candidat.

Bon succès!

Le face-à-face dans une foire d’emplois

Votre famille est votre client nr.1 !

Toujours la meilleure option en recherche d’emploi?

Par Rose Cathy Handy, Éditrice responsable de Jobs et Carrières InfosJobs & Carrières Infos

Publication: La Toile des Carrières

Editeur Responsable : Rose Cathy Handy

Rédactrice en chef : Djia Mambu

Collaborateurs : Annie Peltea, Francois Jock, Alain Samson,Noémie Moukanda

Publicité :Annie Peltea Tel: 1-866-784-3020 (2926)[email protected]

Graphisme :Mevlana Media Solutions [email protected] 416-789-9933

Contacts: Jobs & Carrières Infos 998 Bloor Street West, Suite 10612Toronto, ON M6H 1L8

Téléphone: 1.866.784.3020 (ext 2922)

Courriel: [email protected]

Site Web:www.bilinguallink.com

L'unique journal des opportunités bilingues du Grand Toronto.

Jobs&Carrières Infos est une publication bimensuelle éditée par la Toile des Carrières qui paraît tous les premier et troisième vendredis du mois et également disponible en ligne (version téléchargeable) sur le site internet www.bilingualink.com.

Nous déclinons toute responsabilité reliée au contenu des annonces publiées dans ce journal, aux fautes d'impressions, de copies ou d'oublis ayant pu survenir, autres que celle concernant le choix de l'espace de l'annonceur.

Toutes les annonces ainsi que les changements doivent nous parvenir au plus tard les vendredi avant 17h.

Le contenu des annonces et des textes qui paraissent dans Jobs&Carrières Infos est protégé par copyright. Toute reproduction non explicitement autorisée par écrit est formellement interdite.

Rose Cathy Handy

Rien de plus facile que de laiss-er votre carrière monopoliser

votre temps et votre énergie. Plus vous vous consacrez à l'action, plus vous trouverez de raisons d'agir. Pourtant, reléguer de force votre conjoint(e) et vos enfants au second rang est une grave er-reur. Rien n'est plus précieux que le soutien de votre famille. Elle vous aidera dans votre carrière. Vous avez besoin d'un conjoint enthousiaste qui comprenne la nécessite de certains sacrifices. Votre famille doit être l'alliée de vos projets d'avenir. Ne la bannis-sez pas de votre agenda. Prévoyez le plus grand nombre possible d'activités sportives et de sé-ances de cinéma en famille. Fixez les dates de vos vacances. Quittez le travail assez tôt lorsque vous devez emmener les enfants au

cirque ou votre épouse à dîner. Intégrez vos activités familiales à votre liste d'actions " à faire". Attribuez-leur un degré de pri-orité élève. La qualité du temps que vous consacrez à votre fa-mille vous récompensera mille fois. Lorsque votre conjoint ou vos enfants vous parlent, regardez-les et écoutez-les; posez votre journal ou votre livre, coupez le son de la télé et prêtez-leur toute votre at-tention. Vos relations en seront renforcées. Cela vous permettra aussi de vous exercer à l'écoute. Enfin, c'est une simple question de politesse. Réagissez avec votre famille comme vous réagiriez au travail ou avec un client de pre-mier ordre.

Source : Les 75 lois de Fox : Com-ment devenir le nr.1, Jeffrey J .Fox, L’Archipel, 2001

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Nouvelles

Nouvelles régionales du marché du travail

Forum économique mondial Extrait de la déclaration du PM

«Maintenant, alors que nous traversons les derniers stades de la récession, et embrassons la reprise, il y a trois domaines où les actions du G20 resteront vitales : la réforme du secteur fi nancier, les programmes de relance et les stratégies mondi-ales de croissance et commerciales. «Permettez-moi de commencer par la réforme de la réglementation du secteur fi nancier. C’est un point central depuis Washington parce qu’après tout, nous savons tous que

les ratés de ce secteur, et la con-tagion mondiale, ont déclenché la crise. «Comme nombre d’entre vous le savez, le Canada ne faisait pas partie du problème.

Les banques canadiennes avaient des ratios de levier fi nancier sains, et avaient largement évité les ac-tifs toxiques. Aucune institution fi nancière majeure n’a fait faillite au Canada, et aucune n’a eu be-soin de subventions gouvernemen-tales. En conséquence, le Canada

a aujourd'hui l’un des plus grands secteurs fi nanciers du monde, et il est entièrement privé. «J’aimerais souligner que des observateurs réputés ont noté cet avantage ca-nadien.

Cette année, votre propre éminen-te institution, le Forum économique mondial et, plus récemment, le Moody’s Investors Service, ont tous deux indiqué que les banques ca-nadiennes sont les plus solides du monde.

«Le Fonds monétaire interna-tional a dit que le secteur fi nancier canadien a fait preuve d’une stabil-ité remarquable dans la turbulence mondiale, grâce en grande partie à une supervision et une réglementa-tion solides.

C’est sans aucun doute en partie pourquoi le Canada a coprésidé la réforme de la réglementation du secteur fi nancier lors de la première rencontre du G20 à Washington..."

(Davos, Suisse le 28 janvier 2010)

GRAND TORONTO

UPS Canada engagera 300 employés pour son nouveau

centre de distribution de Toronto à Vaughan. UPS Canada est le deuxième employeur en impor-tance au nord des limites de Toronto dans la région du Grand Toronto

HAMILTON

La ville de Welland consacre 380 000 $ à la construction

d’une annexe à l’hôtel de ville.Les travaux de construction de

l’immeuble du service de police, au coût de 3,9 millions de dollars, ont débuté à Grimsby. La Police régionale de Niagara s’attend à ce que l’immeuble soit prêt en juin 2010 et espère entreprendre sous peu la construction d’un nouveau bureau de district à Fort Erie.

Le Service de police des Six Nations construira égale-ment un nouveau poste grâce à l’obtention d’un fi nancement fédéral et provincial de trois mil-lions de dollars pour des projets d’infrastructure.

Le projet de construction d’une valeur de 759 millions de l’hôpital de St. Catharines et d’un nouveau centre régional de cancérologie est en cours de

réalisation. Le Système de santé de Niagara (SSN) espère que les nouveaux immeubles ouvriront leurs portes dans environ trois ans. Le projet créera approxi-mativement 5 400 emplois dans les domaines de la construction, de l’approvisionnement et des services. Au plus fort du projet, il pourrait y avoir 1 000 travail-leurs sur le chantier. Le nombre de personnes qui demandent de l’aide sociale est en croissance dans la région de Hamilton-Niagara. En conséquence, on a embauché plusieurs agents de traitement des cas au cours de la dernière année. Il y a neuf nou-veaux travailleurs dans la région de Niagara, quatre dans le comté de Brant et 16 à Hamilton. Deux nouveaux agents de traitement des cas seront embauchés pour les municipalités de Haldimand et de Norfolk.

L’hôpital général de Norfolk et l’Université McMaster formeront un partenariat en vue d’offrir des occasions de stage aux étudi-ants en médecine. Grâce à cette entente, l’Université McMaster peut augmenter ses inscriptions au programme et l’hôpital de Norfolk espère que les stagiaires choisiront de rester dans la col-lectivité.

Il y a toujours une pénurie de médecins de famille dans plu-sieurs collectivités de la région de Hamilton, dont Hamilton et Stoney Creek.

LONDON

La chaîne The Little Red Roaster a ouvert un sixième

restaurant à London, au centre commercial Masonville Place. Un septième restaurant doit ouvrir en février 2010 dans le nouvel im-meuble résidentiel Renaissance.

Over 55 (London) Inc., agence fi nancée par ses membres et qui se spécialise dans le placement de ses membres-travailleurs âgés, recevra 168 460 $ des gou-vernements fédéral et provincial. L’argent servira à embaucher cinq travailleurs âgés en vue de créer un plan de marketing pour l’agence.

Goodwill Industries de London a reçu 7,8 millions de dollars des gouvernements fédéral et pro-vincial pour fi nancer les infra-structures. Les fonds serviront à construire un bureau régional de 11,7 millions de dollars. Le nouveau centre comprendra un magasin, des salles de forma-tion et de counseling en emploi, ainsi qu’une salle de réunion. Le projet créera de nombreux

emplois dans la construction et quelque 100 emplois permanents à l’agence.

L’usine de Toyota de Woodstock ajoutera une deuxième équipe de travail en mars 2010. Environ 800 nouveaux travailleurs de la production sont embauchés, ce qui permettra d’augmenter à 150 000 le nombre de véhicules RAV4 produits annuellement. L’augmentation de la produc-tion créera des emplois indirects chez les 54 fournisseurs de pièces d’automobiles de la région. Cer-taines estimations révèlent que chaque poste dans une chaîne de montage importante permet de créer jusqu’à six emplois in-directs. Environ 2 000 personnes travailleront à l’usine de Toyota lorsque la production tournera à plein régime au printemps.

La société General Dynamics Land Systems Canada a publié une offre d’emploi pour plus de 200 ingénieurs et techniciens à son usine de London. Divers types de postes sont offerts au service d’ingénierie de l’usine qui emploie actuellement 461 per-sonnes. Les nouveaux employés travailleront dans divers sect-eurs dont : ingénierie système, conception technique, génie des facteurs humains, services de conception, rédaction tech-nique, illustration technique et rapports de diagnostique. Avec les nouveaux employés, le service d’ingénierie de l’usine comptera plus de 700 employés.

Dans le cadre de l’Initiative ciblée pour les travailleurs âgés (ICTA) du gouvernement du Canada, les gouvernements fé-déral et ontarien investiront un montant total de 58,5 millions de dollars pour aider à recycler les travailleurs âgés qui ont perdu leur emploi. Le gouverne-ment fédéral investira 49,1 mil-lions de dollars et le gouverne-ment provincial, 9,4 millions, sur une période de trois ans pour offrir à 5 000 travailleurs âgés un soutien du revenu et de la formation.

Selon le nouveau rapport pub-lié par le Conseil des technolo-gies de l’information et des com-munications (CTIC), au cours des cinq prochaines années il pourrait y avoir une demande de près de 12 000 emplois en TI spécialisés en santé. L’étude, Informatique de la santé et gestion de l’information sur la santé, présente également les compétences que doivent pos-

séder les personnes traitant les dossiers médicaux électroniques

Un nouveau sondage publié par Robert Half Technology révèle que 44 % des dirigeants principaux de l’information (DPI) interrogés au Canada croient que le maintien de leur personnel de TI constitu-era leur plus grande priorité en 2010. Les réponses au sondage présentent des moyens de con-server les employés d’expérience en leur offrant plus de formation, de perfectionnement, ainsi que des possibilités d’avancement, en reconnaissant l’excellence, en offrant un soutien aux projets, en améliorant les communica-tions, en offrant des activités de promotion du travail d’équipe et en encourageant la conciliation travail-vie familiale.

Le rapport 2010 Canadian Hir-ing Forecast publié par Career-Builder.ca montre que près de 30 % des employeurs interrogés prévoient embaucher des travail-leurs permanents à temps plein en 2010, soit une hausse par rapport aux 18 % enregistrés en 2009. De plus, 48 % ne prévoient aucun changement à leurs méth-odes d’embauche et 9 % prévoi-ent réduire les niveaux de dota-tion. Le sondage en ligne révèle que la priorité principale de plus de la moitié des employeurs con-siste à pourvoir les postes tech-niques. Les autres priorités com-prennent l’embauche d’employés dans les secteurs de la prospec-tion de clientèle, du marketing et de la vente.

WINDSOR

Une nouvelle usine de fab-rication de tuyauterie et

d’instruments de vérifi cation d’appareils à pression ouvrira ses portes à Wallaceburg en 2010. L’entreprise Advanced Emissions Technologies Ltd. de Sarnia a an-noncé que cela permettrait de créer de 50 à 75 emplois spéciali-sés dans la région et que de 50 à 150 nouveaux emplois supplé-mentaires pourraient être créés à long terme. L’entreprise prévoit aménager ses installations dans l’ancien édifi ce Waltec.

Les fournisseurs de pièces au-tomobiles et les travailleurs du secteur de l’automobile qui ont été mis à pied pourraient bénéfi -cier de l’annonce d’un deuxième quart de travail à l’usine de Toy-ota de Woodstock. L’ajout de ce nouveau quart aura lieu à la fi n mars 2010 et permettra de créer 800 nouveaux emplois à l’usine.

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Le saviez-vous?

Démarrez votre journée de travail comme il faut!

Par Annie Peltea

On pense que manger des fruits signifi e les acheter,

les couper et les faire sauter dans la bouche! Ce n'est pas aussi facile que l'on croit et il est important de savoir com-ment et quand en manger.

Quelle est la bonne façon de manger des fruits?

Cela ne signifi e pas de manger des fruits après votre repas, les fruits doivent être consommés à jeun. Si vous mangez des fruits comme ça, ils joueront un rôle majeur à détoxifi er votre sys-tème, vous fournir avec beau-coup d'énergie pour la perte de poids et autres activités vitales.

LES FRUITS SONT LES PLUS

IMPORTANTS DES ALIMENTS. Disons que vous mangez deux tranches de pain puis une tranche de fruit. La tranche de fruit, elle fi lera tout droit dans l'estomac, dans les intestins, mais pas les tranches de pain. En attendant, la déchets des repas se transforment en acide. La minute du fruit entre en contact avec les aliments dans l'estomac et les sucs digestifs, puis la masse entière de la nourriture commence à se gâter ... Alors s'il vous plaît mangez vos fruits lorsque votre estomac est vide ou avant votre repas! On entend souvent des gens se plaindre "à chaque fois que je mange la pastèque, je rotes" ou encore "quand je mange une banane j'ai envie de courir à la toilette" etc... En fait, tout ces problèmes ne se poseront pas si vous mangez des fruits avec un estomac vide. Le fruit se mêle aux autres aliments en pu-tréfaction et produit du gaz et donc vous fait gonfl er!

Cheveux grisonnants, calvitie, crise de nerfs et cernes sous les yeux sont les conséquences di-

rectes de manger des fruits lor-sque vous avez déjà l'estomac plein.

Selon le Dr Herbert Shelton qui a fait des recherches sur cette question, il existe certains fruits acides tels que l'orange et le citron, mais parce que tous les fruits deviennent alcalins dans notre corps. Si vous avez maî-trisé la bonne façon de manger des fruits, vous avez le secret de la beauté, la longévité, la santé, l'énergie, le bonheur et surtout le poids normal.

Lorsque vous avez besoin de boire du jus de fruit, ne buvez que des jus de fruits frais, évitez les bidons et surtout le jus qui a été réchauffé. Ne mangez pas les fruits cuits, d'eux vous ob-tiendrez que le goût car la cuis-son détruit les vitamines.

Aussi, manger un fruit entier est mieux que boire du jus de ce fruit. Si vous devez boire du jus, buvez le bouchée par bouchée, lentement pour le laisser se mé-langer avec votre salive avant de l'avaler. Vous pouvez aller sur un 3-fruits jour de jeûne pour purifi er votre corps. Il suffi t de manger des fruits et des jus de fruits, boire pendant les 3 jours et vous serez surpris quand vos amis vous dire comment vous regardez rayonnante!

Qui l'eu cru? Boire l'eau froide après un repas peut causer un cancer! Pour ceux qui aiment boire de l'eau froide, cet article avertissement s'applique à vous. Il est agréable de prendre une tasse de boisson fraîche après un repas, je vous l'accorde. Cependant, l'eau froide va so-lidifi er les matières grasses que vous venez de consommer. Elle va ralentir la digestion. Une fois que cette «boue» réagit avec les acides, elle se décom-posera et sera absorbée par l'intestin plus vite que la nour-riture solide. Ce sera la ligne de l'intestin. Ensuite, vient la graisse, puis les risques de can-cer... Il est préférable de boire de la soupe chaude ou de l'eau chaude après un repas.

Soyons prudent et conscient. Plus nous en savons, plus nous aurons des chances de vivre plus longtemps ...

(Source : Devagi Sanmugam dans "La Bonne Facon de manger des fruits")

Voici quelques trucs à savoir concernant les fruits...

KIWI: Tout petit, mais puissant. C'est une bonne source de potas-sium, de magnésium, de vitamine E et de fi bres. Sa teneur en vita-mine est le double de celui d'une orange.

LA POMME: Une pomme par jour éloigne le médecin. Bien que la pomme a une faible teneur en vita-mine C, elle est antioxydants et fl a-vonoïdes qui augmente l'activité de la vitamine C en contribuant ainsi à diminuer les risques de cancer du côlon, de crise cardiaque et ac-cident vasculaire cérébral.

LA FRAISE: Fruit de protection. Les fraises ont le plus haut pouvoir antioxydant total entre les princi-paux fruits et protègent l'organisme contre le cancer-causant des vais-seaux sanguins pouvant obstruer les radicaux libres.

ORANGE: Très bonne médecine. Prendre 2 à 4 oranges par jour peut aider à garder les rhumes de suite, à réduire le cholestérol, prévenir et dissoudre les calculs rénaux ainsi que diminuer le risque de cancer du côlon.

LE MELON: Boisson désalté-rante. Composé de 92% d'eau, il est en outre équipé d'une dose géant du glutathion, qui aide à stimuler notre système immunitaire. Il est également une source importante de lycopène - la lutte contre le can-cer oxydant. Les autres nutriments trouvés dans les pastèques sont la vitamine C et de potassium.

GOYAVE & PAPAYE: Récompenses Haut de la vitamine C. Ils sont les gag-nants pour leur forte teneur en vita-mine C. Goyave est également riche en fi bres, qui aide à prévenir la constipa-tion. La papaye est riche en carotène, ce qui est bon pour vos yeux.

Les francophones hors Québec continuent à utiliser le français au travail

Selon une étude commandée par le Ré-seau de développement économique

et d’employabilité (RDÉE) du Canada, les deux tiers des francophones hors Québec, soit 66%, utilisent le français au travail, (2006). Les anglophones sont aussi de plus en plus nombreux à utiliser le français au travail. Les statistiques ont été calculées à partir du nombre de francophones disant uti-liser majoritairement ou régulièrement le français au travail. À l’extérieur du Québec, ce sont les Acadiens du Nou-veau-Brunswick qui utilisent le plus le français au travail, dans une pro-portion de 93%. Les autres provinces

maritimes, l’Ontario, le Manitoba et les trois territoires permettent à 50% de leurs francophones d’utiliser le français au travail. Pour ce qui est des autres provinces de l’Ouest, ce sont le tiers des francophones qui peuvent utiliser leur langue au travail. Mais ce qui ressort le plus de l’étude, c’est qu’un quart de million d’anglophones hors Québec utilisent régulièrement le français au travail, 50 000 d’entre eux disant qu’il s’agit de la langue qu’ils utilisent le plus dans le cadre de leurs activités professionnelles. Les données du recensement indiquent aussi les sec-teurs de l’industrie où le français est le

plus utilisé. Si les francophones n’ont pas de diffi culté à travailler dans leur langue dans les domaines de l’administration publique ou de l’enseignement, il est plus diffi cile de le faire dans les servic-es publics ou les domaines touchant à l’extraction minière ou pétrolière, par exemple. Finalement, les femmes francophones sont plus nombreuses à utiliser la français au travail que les hommes, tandis que les jeunes fran-cophones actifs âgés de 20 à 44 ans utilisent davantage leur langue dans leur profession que leurs aînés.

Infos: RDEE Canada

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Profi le

Les J.O Vancouver 2010, créateur d’emploi

Une fi gure parmi les 25 fi gures immigrées canadiennes de l’année

Par Djia Mambu

Par Djia Mambu

Si vous voulez vous rendre au J.O dans l'espoir de trouver

un job, on ne vous surprendra pas en vous disant que ce n'est plus la peine. En effet, il fal-lait s'y prendre bien à l'avance, des mois voir une année plutôt,

même si la majorité des boulots commenceront peu de temps avant les jeux. C'est d'ailleurs ce qu'ont fait beaucoup de cherch-eurs d'emplois. Certains ce sont même rendus plus tôt pour être sur d'avoir un logement à un prix convenable, car n'oublions pas que Vancouver est la ville la plus riche du pays et que les prix de loyer fl ambent de plus en plus à l'approche du fameux jour J. D'autres n'ont tout simplement pas le choix que de se partager la chambre à plusieurs. Le Co-mité d'organisation des Jeux

Olympiques et paralympiques d'hiver 2010 à Vancouver (CO-VAN) est les principal recru-teur de cet événement. Il a reçu des dizaines de milliers de candidatures depuis plus d'un an. Plusieurs postes étaient

exposés: vendeurs, serveurs, mécaniciens, gestionnaires de centres d'appels, conducteurs de bus, femmes de ménage, maquilleuses, mais aussi de postes plus spécialisés tels que des médecins, etc. A ce jour, on dénombre une mobilisation de 55 000 personnes pour les jeux. Parmi elles, 1400 salariées per-manents, 3500 temporaires, 10 000 prestataires de services, et, tenez vous bien, 25 000 bénév-oles et 15 000 participants aux cérémonies à titre de volontaires également. Aussi, le COVAN a re-

Interview avec Patrick Kleinmann, gérant du restaurent La Petite France à Toronto

Jobs & Carrières Infos: Comment vous êtes-vous retrouvé au J.O?

Patrick Kleinmann: Je suis ici depuis fi n décembre pour gérer deux restaurants dans la ville. Je connais bien la région car j'y habitais avant de m'installer à Toronto il y'a quelques années. C'est la Société de restaurent " A la carte" où je suis consultant qui m'a amené à venir ici.

J&C Infos: Êtes-vous déjà envahi par le public des J.O.?

P.K.: En général, ce sont les mois propices aux amoureux du ski qui restent en moyenne 5 jours. Pour l'instant il y'a beaucoup de Canadiens et des étrang-ers de l'Amérique du sud, des Européens, des Anglais, des Mexicains, des Autrichiens. Pour l'instant, la clientèle autour des Jeux est surtout composée des gens de la sécurité, la presse, des athlètes et de leur familles.

J&C Infos: Sentez-vous une grande différence avec votre restaurent à Toronto?

P.K.: Oui, une grande différence. En ce moment, je fais 200 à 300 clients par jour alors qu'en temps ordi-naire, ce sont 30 à 40 clients. Aussi, les plats vont de 70 à 100 dollars par personnes, les clients payent 12

dollars pour une salade d'entrée ou 15 dollars pour un appetizer, le plat de viande est à 40 dollars et le café à 4 dollars. Aussi, Je gagne pratiquement deux fois plus mais je bosse environs 12 heures par jour et je ca va augmenter avec les Jeux!

J&C Infos: Vous embauchez aussi?

P.K.: Oui, beaucoup! Je me suis déplacé seul ici sans mon équipe habituelle et j'ai trouvé une autre équipe ici, mais il faut presque constamment engager et malheureusement beaucoup virer aussi car le tra-vail n'est pas toujours bien fait. Mais, étant donne qu'il s'agit de travail saisonnier, les employés travaillent en moyenne 3 mois, ce qui n'implique pas de préavis...

Lauréat parmi les fi nalistes du Top 25 du Canadian Immi-

grant qui reconnaît et récompense les personnes qui sont issues de l’immigration au Canada et qui ont marqué une différence posi-tive dans leur communauté, Body Ngoy, a créé la Coopérative Fran-co-Présence, après un parcours peu ordinaire. C’est à partir de 352 candidatures au départ proposées par les communautés et ensuite de 75 lauréats élus par les inter-nautes dans tous le pays que le comité de sélection a élu Body, aux cotés de La gouverneure générale Michaelle Jean et de l’ancienne

gouverneure général Adrienne Clarkson et d’autres grandes per-

sonnalité. « Ma première impres-sion fut que je n’en revenais pas! Les candidats étaient tellement

de haute gamme, je pensais même être une erreur sur la liste! », ex-

plique Body, encore ému quant au choix du jury. Originaire de la Ré-publique Démocratique du Congo, Body a débarqué à Toronto, il y’a de cela presque 18 années en 1192 en plein mois de mars, comme de-mandeur d’asile. Suite à un con-cours de circonstances, il va passer trois jours dans l’aéroport avant de séjourner à l’armée du salut dans le centre ville de la capitale. Après avoir régularisé ses documents, il fi t ses études au Collège français de Toronto et effectua une 13ème année de Cours Préuniversitaires de l’Ontario (CPO). La passion pour le Génie Électrique l’amena à

l’Université d’Ottawa, mais il s’est vite réorienté vers les sciences hu-

maines où il décrochera un bache-lier en Sciences-Économiques de l’Université d’Ottawa en 1998, qui lui a bien poussé à s’impliquer d’avantage dans la communau-té. Aujourd’hui, Body est marié et père de deux fi lles. Avant de devenir directeur général de Franco-Présence depuis 2004, il fut adjoint de l'Honorable Mauril Bélanger au bureau de la circon-scription d'Ottawa-Vanier pendant plusieurs années. « J’ai voulu créer une formule socioculturelle et économique à la fois », dit-il, « Les francophones de souche et les fran-cophones immigrés vivent deux formes de solitude : Nous ne nous rencontrons que dans le cadre des études ou du travail mais pas dans la vie sociale de tous les jours, pour-suit-il, « Avec Franco-Présence je veux amener un lieu ou l’on peut se rencontrer quotidiennement à travers l’art et la culture ». Body

consacre aussi beaucoup d’heures bénévoles au service de la com-munauté comme par exemple, siéger au conseil d'administration de l'UP-MREF pour ne citer que celui-ci parmi de nombreuses or-ganisations. Il est aussi l’auteur de la bande dessinée Quattro Fran-cos, qui illustre le fait que les je-unes peuvent produire des ponts culturels, démontre l’importance et la fi erté d’être francophone et dévoile le patrimoine historique culturel. Prochainement, ce sera l’ouverture d’un bistro-café à la Coopérative Franco-Présence qui va prendre place dans la capitale du pays. «Dans un grand pays comme le Canada, il est vraiment possible de créer de la richesse en crée des opportunités. En tant qu’issu de l’immigration, on se doit d’ajouter notre touche, d’apporter notre plus, d’associer notre valeur », a-t-il conclu.

couru au prêt d'employés avec 250 personnes du gouvernement provincial (NDLR: voir article plus bas). Le comité a d'ailleurs engagé d'avantages de personnes

au cas ou l'une ou l'autre aurait un désistement du à une éven-tuelle offre d'emploi permanent durant la période creuse. D'autre part, l'emploi dans les boutiques,

hôtels et restaurants, déjà très propices durant ces périodes, ne cessera d'augmenter jusqu'à l'événement qui attend plus de 300 000 visiteurs.

« Les francophones de souche et les francophones immigrés vivent deux formes de solitude : Nous ne nous rencontrons que dans le cadre des études ou du travail mais pas

dans la vie sociale de tous les jours », (Body Ngoy, directeur Franco-Présence)

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Planifi cation de carrière

Source: Faites grandir votre infl uence, Alain Samson (Les Éditions transcontinentales)

Force est de constater qu’au travail le contenant prime sou-

vent sur le contenu. En ce se sens, si vous gérez votre image de façon professionnelle, vous augmenterez votre pouvoir relatif et vos chanc-es d’avancement. Les gens croient ce qu’ils voient. Feriez-vous confi -ance à un conseiller fi nancier qui vous recevrait vêtu d’une chemise de chasse et de grosses bottes de caoutchouc? Il est probable que vous ne lui confi erez pas vos économies. Si vous ne donnez pas l’impression de mériter de plus grands défi s, on ne vous en sug-gérera pas, si on craint que vous ternissiez l’image de l’entreprise en dinant avec un client, vous ne serez jamais mandaté pour le faire. Si on doute de votre juge-ment, vous resterez un exécutant.

Votre apparenceVotre outil de travail le plus

important, c’est vous-même. Des le premières secondes d’une ren-contre, avant même que vous ayez ouvert la bouche, votre inter-locuteur se fait une idée de votre compétence, de votre éducation, de la confi ance qu’il peut avoir en vous, de votre condition socioé-conomique et de vos habilites in-terpersonnelles.

1. Vos vêtementsVos vêtements correspondent-

ils à l’image que vous souhaitez projeter? Avez-vous l’air de ce que vous prétendez être? Jetez un coup d’œil autour de vous et tentez de percer le code vestimentaire que respectent ceux à qui on confi e les mandats que vous souhaiteriez ob-tenir. Vous souhaitez une promo-tion? Portez alors ce que portent les titulaires des postes que vous visiez, sans tenter de les surpass-er. Vos vêtements ne devraient pas vous voler la vedette. C’est vous que les décideurs doivent remarquer. S’ils ne voient que votre décolleté ou vos biceps, ils n’entendront pas ce que vous avez à dire. Vos vêtements doivent faire la preuve de votre souci du détail. S’ils sont tachés ou défraîchis, ou si leur style est complètement dé-passé, on ne vous enverra jamais négocier avec les clients les plus importants.

2. Votre corpsSelon le soin que vous portez à

votre corps, les gens seront attirés ou rebutés par vous. Gardez-vous en forme. On évite souvent les per-sonnes qui semblent malades pour ne pas se sentir coupable d’être en santé. Votre corps constitue un important outil de travail: entretenez-le! De même, assurez-vous que rien d’agaçant n’émane de vous. Un morceau de brocoli entre les dents, un tic verbal ou une odeur corporelle envahissante auront tôt fait d’éloigner ceux dont vous aurez besoin pour con-clure des alliances et pour vous

tailler une place dans l’organisme. N’hésitez pas à demander l’avis d’une personne de confi ance en ce qui concerne votre apparence.

3. Votre présenceIl y’a des gens qu’on voit et

d’autres qu’on ne voit pas. Ce qui fait qu’on remarque quelqu’un au travail, c’est sa présence profes-sionnelle. Essentielle au succès, la présence professionnelle est la capacité de faire croitre l’énergie dans une pièce. Parce qu’elle com-muniquera aux autres le fait que vous êtes à votre place et que vous avez ou vous allez, cette énergie fera grandir votre pouvoir auprès de ceux que vous côtoyez. Voici les facteurs qui vous aideront à faire grandir votre présence profession-nelle.

a. Votre postureDonnez-vous l’impression d’être

à votre place en pénétrant dans une pièce? Si vous rasez les murs sans saluer les personnes qui occupent déjà les lieux, vous leur communi-quez l’impression que vous êtes l à pour erreur et qu’ils n’ont pas à s’occuper de vous. Voila un point sur lequel votre mère avait raison: tenez-vous droit! Marchez d’un pas assuré et saluez les gens que vous croisez. Vous n’êtes pas un impos-teur ni un messager perdu dans les longs corridors de l’entreprise. Vous avez le droit d’être l à, et les autres doivent sentir que vous êtes à votre place.

b. Votre regardUn regard fuyant laisse toujours

l’impression que vous n’êtes pas certain de ce que vous avancez ou que vous avez quelque chose à cacher. Regardez les gens dans les yeux quand vous les croisez ou leur parlez. Toutefois, ne les dévisagez pas. Un contact visuel dure quatre à sept secondes - le temps de per-cevoir la couleur des yeux - et ne devrait pas intimider l’autre.

c. Votre sourireLe sourire constitue le meilleur

outil pour démontrer votre assur-ance. La personne qui sourit com-munique l’impression d’être sûre d’elle et le fait qu’elle est contente en présence de ses interlocuteurs.

d. Votre poignée de mainVotre poignée de main devrait

être ferme sans devenir un étau. Si votre main est fl asque ou moite, vous ferez mauvaise impression. Une bonne poignée de main ne dur que quelques secondes et vous n’avez pas à couvrir de votre autre main celle de votre interlocuteur.

e. Votre voixParlez d’une voix posée. Faites

une pause quand vous ne savez pas quoi dire et, quand vous énon-cez ce qui doit être perçu comme une vérité, ne terminez pas la phrase en élevant le ton comme

s’il s’agissait d’une question.

f. Votre écoutePratiquez l’écoute active, qui

montre à votre interlocuteur que vous le respectez, que souhaitez entendre ce qu’il à dire et qu’il peut vous faire confi ance.

g. L’importance de vos proposUne personne digne de confi -

ance parle quand c’est important et se tait quand elle n’a plus rien à dire. Vous pouvez quand même, à l’occasion, aborder des sujets friv-oles pour le simple plaisir d’établir le contact avec votre interlocuteur. Vous devez toutefois savoir quand arrêter de lui faire perdre son temps ou lui faire comprendre, le plus gentiment possible, qu’il vous fait perdre le votre.

Votre professionnalismeVous pouvez bien posséder tous

les diplômes possibles, si vous n’êtes pas perçu comme compé-tent, les gens ne vous feront pas confi ance. La compétence d’une personne se perçoit grâce à dif-férent paramètres:

1. La ponctualité La ponctualité est aujourd’hui le

propre de tous ceux qui souhaitent démontrer du respect envers les personnes qu’ils doivent rencon-trer. En vous présentant en retard à un rendez-vous, vous risquez de passer pour un individu peu fi able aux de votre vis-à-vis.

2. Le souci du détailUn vrai professionnel livre de la

qualité dans tout ce qu’il fait, que son travail soit destine à la direc-tion ou un pair.

3. Un désir constant d’apprendre

Parce qu’il sait qu’on n’a ja-mais fi ni d’apprendre, un vrai professionnel recherche active-ment les nouvelles occasions d’apprentissage.

4. La discrétionUn vrai professionnel est fi er de

la confi ance que les autres lui té-moignent et il ne colporte pas les problèmes vécus par un collègue.

5. La capacité de dire nonLe vrai professionnel tient à sa

réputation de fi abilité et il sait que s’il accepte trop de mandats, il ne pourra tous les mener à terme.

6. La maîtrise des émotionsMême quand il bouillonne inté-

rieurement, un professionnel ne perd pas les pédales et sait con-trôler ses émotions.

7. L’équitéUn professionnel évalue le tra-

vail de ses amis et celui des autres personnes sur une même base. Il traite tout le monde de la même manière équitable et s’attire ainsi le respect.

Votre réputationVotre réputation, c’est l’image

que vous éveillez dans l’esprit des gens quand ils se remémorent ce qu’ils savent de votre apparence, de votre présence et de votre professionnalisme. Une bonne réputation constitue un élément

essentiel pour faire grandir son pouvoir d’affi liation. Comment faire connaitre son succès sans passer pour un vantard? Parlez de vos bons coups avec un ami prés de la machine à café, du photo-copieur ou dans l’ascenseur, là ou les oreilles indiscrètes se trouvent aussi. La nouvelle ne manquera pas de circuler. Si vous vous êtes plié en quatre pour combler un client et qu’il vous fait part de sa satisfaction, demandez-lui de faire parvenir une lettre de remercie-ment à votre supérieur immédiat. Si vous représentez l’entreprise auprès d’un client ou d’une asso-ciation, assurez-vous qu’une photo soit prise et faites-la parvenir, ac-compagnée d’un communiqué ou d’une légende, à la rédaction du journal interne. Demandez à un alliée de faire connaitre vos bons coups à certains personnes infl u-entes. Si on vous félicite pour un travail réalisé en collaboration avec d’autres collègues, n’oubliez pas de mentionner publiquement l’apport important des membres de votre équipe.

Les fruits d’une bonne imageLe respect et la confi ance que

vos collègues, vos employés ou vos supérieurs ont à votre égard grandiront. Au fi l de vos succès, votre pouvoir d’affi liation croitra et les gens auront envie de faire partie de votre équipe. Plus vis-ible, vous serez susceptible de vous voir confi er des mandats im-portants. Parce que votre opinion aura plus de poids, vous pourrez vous permettre de choisir parmi les mandats qu’on vous offre.

Votre image au travail compte!

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Planifi cation de carrière

Femmes de carrière, femmes d'avenir, femmes de

pouvoir, femme d'influence, femmes immigrées,

femmes venues d'ailleurs... et surtout si

déterminées dans sa profession

Vous qui représentez la différence et qui contribuez

quotidiennement à ce que le Canada est aujourd'hui

et à ce qu'il sera demain grâce à la relève que vous

aurez inspirée...

Prenez place dans le numéro spécial qui vous sera

entièrement consacré au mois de mars 2010 à

l'occasion de la journée mondiale de la femme

Si vous remplissez ou quelqu’un que vous connais-

sez remplit ces critères, veuillez nous contacter!

[email protected]

Devenir ingénieur, pas impossible!

La contribution qu’apportent les ingénieurs au mieux-être social

du Canada et à sa compétitivité économique est gigantesque. Les résultats de l’ingénierie se trou-vent à tous les niveaux: matériel médical, ponts, systèmes de navi-gation aéroportuaire… tous ayant été conçus, créés ou améliorés par des Ingénieurs.

Au Canada, les ingénieurs, tech-nologues et techniciens constitu-ent des catégories professionnelles distinctes, qui exécutent des types de travaux différents et ont des critères d’agrément professionnel également différents. Les ingé-nieurs et technologues se servent de la technologie de façon complé-mentaire, les ingénieurs se con-centrant davantage sur les aspects théoriques et les technologues, sur les aspects pratiques. Les tech-niciens et techniciennes se spécia-lisent dans l’utilisation d’outils et de techniques spécifi ques.

Travailler dans l’ingénierie

Les ingénieurs travaillent dans divers domaines : gestion de pro-jet, conception, administration, planifi cation de projets, soutien technique, opérations et produc-tion, recherche et développement, spécifi cations techniques, assur-ance de la qualité, commercialisa-tion et ventes.

Compétences: Les Ingénieurs doivent posséder d’excellentes compétences en mathématiques et sciences, et de bonnes capacités à communiquer et à travailler en équipe. Ils et elles apprécient gé-néralement de construire quelque chose ou d’améliorer la façon dont les choses fonctionnent.

Formation: Pour pratiquer le

métier d’ingénieur au Canada, il faut être agréé par l’organisme provincial ou territorial pertinent. L’octroi de l’agrément nécessite d’avoir suivi un programme agréé d’études, de posséder une expéri-ence professionnelle ayant fait l’objet d’une supervision, et d’avoir subi un examen en déontologie professionnelle.

Expériences: Les études ou l’expérience professionnelle ob-tenues dans d’autres pays peuvent être acceptées pour travailler, dans certains cas.

Exemples de types courants d’ingénieurs et des principales in-dustries dans lesquelles ils travail-lent :

• Ingénieurs aérospatiales: in-dustrie de l’aviation

• Ingénieurs en agriculture et ingénieurs en environnement: secteurs de l’agriculture, de l’environnement et des ressources naturelles, et scientifi ques

• Ingénieurs biomécaniques et biomédicaux(ales): sciences de la santé

• Ingénieurs civils: industries de la construction, de l’électricité et des hydrocarbures

• Ingénieurs informatiques et Ingénieurs en logiciel : technolo-gie de l’information, et à peu près tous les autres secteurs

• Ingénieurs en géologie et In-génieurs en géomantique: envi-ronnement et ressources naturel-les, hydrocarbures, exploitation minière

• Ingénieurs chimistes, Ingénieur(e)s industriels et des techniques de fabrication, Ingé-nieurs mécaniques, Ingénieurs en électricité, et Ingénieurs en tech-nique des matériaux : fabrication, et sciences et technologie

• Ingénieurs en métallurgie: fab-rication, exploitation minière, et domaines scientifi ques

• Ingénieurs des mines: indust-rie de l’exploitation minière

• Ingénieurs en construction na-vale et Ingénieur(e)s en océanolo-gie: industries maritimes

• Ingénieurs nucléaires: produc-tion d’énergie

• Ingénieurs du pétrole: indust-

rie des hydrocarbures.

www.conseils.org/carrieres/

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Dossier

Employé pour les JO, un métier de cœur

Par Noémie Moukanda, journaliste Radio Canada de Vancouver

L’organisation d’un évènement tel que les Jeux Olympiques

crée des attentes de toute nature. Être l’hôte de cette mythique ren-contre sportive laisse entrevoir des retombées économiques consid-érables. Et l’emploi constitue, sans conteste, le domaine de tous les es-poirs, à côté du rêve des médailles d’or.

Des compétitions olympiques ne se tiennent pas sans infrastruc-tures de cette envergure. Et qui dit infrastructures olympiques, dit construction. Pour ce faire, il faut créer de l’emploi. Les nouveaux postes pullulent un peu partout afi n de remplir le contrat que Vancouver a signé il y a de cela 7 ans. Toutes les villes organisatrices des Jeux subissent la même chirurgie esthé-tique voire physique.

Pour Vancouver, et n’oublions pas Whistler, tout a commencé avec la mise en place d’un comité organ-isateur, connu sous l’acronyme CO-VAN.

Bien souvent, les postes à respon-sabilités ont très vite été occupés. Mais les annonces de recrutement n’ont cessé de tomber durant des plusieurs mois. Toutes les positions ont été demandées, qu’elles soient rémunérées ou bénévoles.

Mais il n’aurait échappé à per-sonne que le monde entier traverse une crise économique depuis 2008, même si certains économistes par-lent d’une régression de celle-ci. C’est donc avec une justifi cation prête à l’emploi que le COVAN an-nonçait ceci fi n juillet 2009 :

« Dans le cadre de ses efforts visant à trouver des solutions cré-atives dans une économie diffi cile, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à Vancouver offre aux entreprises et aux gouverne-ments la possibilité de donner à leurs employés une expérience professionnelle sans pareil de tra-vailler temporairement pour les Jeux. »

Vu sous cet angle, les deux parties, voire trois, sortent gagnants du troc. À la fi n de l’été passé, il restait en-core 1 500 postes à pourvoir. Ils ont été renfermés dans un programme nommé « prêts d’employés ». Ces emplois, à court terme, vont de huit semaines à six mois, et les plus longs ont débuté depuis août dernier. Ces

différents postes proviennent de 32 services sur les 53 que compte le Covan. Parmi eux, l’hébergement, l’accréditation, le contrôle antidop-age, les cérémonies, l’olympiade culturelle, les fi nances, la logis-tique, les services médicaux ou en-core la restauration.

Le vice-président de direction et adjoint au directeur général, David Coob le défi nissait ainsi : « Il s’agit d’une solution créative qui vise à maintenir un budget équilibré et tous, des sociétés aux gouverne-ments, peuvent y prendre part. Non seulement offrons-nous une possibilité unique aux secteurs public et privé, mais nous nav-iguons dans un ralentissement extraordinaire de l’économie, et en faisant appel à des employés détachés, nous pourrons soulager certaines de nos contraintes bud-gétaires. »

Bien que l’on ignore le nombre exact d’employés prêtés, le pro-gramme semble connaître un franc

succès d’après un journaliste de Ra-dio-Canada qui traite des matières olympiques.

Fébrilité fi nancière oblige, en re-crutant du personnel qu’il ne rému-nérera pas, le Comité organisateur espère ainsi économiser quelques dix millions en salaire. Pour vul-gariser ce plan, le COVAN demande donc aux employeurs de prêter gra-tuitement leurs employés, de con-tinuer à leur payer un salaire tandis qu’ils travailleront pour lui.

Les employés détachés dans le cadre de ce programme prove-naient donc autant du secteur privé que public. Mais en janvier 2010, des fonctionnaires municipaux ont été mobilisés pour prêter main forte à l’équipe olympique. Ce qui n’est pas sans conséquence. Durant les deux semaines des Olympiques, la ville de Vancouver fonctionnera au ralenti avec un service réduit. Une fois de plus, aucun dollar ne sera déboursé car les huit cents employés libérés pour les JO le sont

bénévolement.Les bénévoles qui grouillent dans

les rues de Vancouver et qui sont re-connaissables par leur veste bleue, seront certainement les employés les plus nombreux. Leur recrute-ment se poursuit alors que les Jeux sont quasi aux portes de la ville. Le COVAN espère obtenir 7 500 candidatures pur en retenir 4 500 qui participeront aux cérémonies d’ouverture et de clôture. Et même si le volontariat est la qualité re-cherchée, le recrutement ne se fait pas à la légère pour autant.

Les 25 000 bonnes âmes que le COVAN compte recruter doivent dé-montrer de la plus grande fl exibili-té et disponibilité car elles devront travailler au minimum 13 quarts de temps pendant toute la tenue des Jeux d’hiver. Chaque quart durera entre huit et dix heures. Le candi-dat devra être majeur, c’est-à-dire être âgé de 19 ans au moins. Mais des exceptions ont été faites pour certains mineurs, notamment une

vingtaine d’élèves francophones qui suivent la fi lière du Baccalau-réat international dans le réseau du Conseil scolaire francophone.

La fl exibilité s’apprécie égale-ment par toutes les formations auxquelles les bénévoles ont pris part pour se préparer. Personne n’y échappe. Que la fonction soit celle de porteur de pancarte ou d’accueil des visiteurs francophones ou en-core requérant certaines aptitudes particulières, tout le monde est logé à la même enseigne.

Il n’est donc pas encore trop tard pour rentrer dans le monde merveilleux des JO de Vancouver et marquer d’une empreinte au fer rouge sa participation à l’histoire. Le budget alloué à l’organisation des Jeux d’hiver a fait sauter les caisses de l’Etat, il faut épargner là où c’est possible, et les milliers de bénévoles ont contribué à ces écon-omies quelque peu forcées. Le CO-VAN a su exploiter la fi bre sensible de la population britanno- colombi-enne et il a séduit par son discours de gagnant-gagnant.

Par ailleurs, les chantiers pous-sent comme des champignons. À quelques jours seulement de l’arrivée de la fl amme, les ouvri-ers mettent les bouchées doubles. Jour et nuit, ils s’affairent à soigner l’image de la ville et de lui faire une dernière beauté. Et des emplois qui avaient été envisagés par mesure de précautions mais, cependant, pas prévus se sont rajoutés à la longue liste du COVAN. En effet, qui aurait pensé qu’un des sites où doivent se tenir plusieurs compétitions verrait sa neige fondre quasi à vue d’œil à cause des températures trop douc-es pour la saison ; que cela oblig-erait le COVAN a construire des semblants de pistes et importer la neige des autres sites ? Les impré-vus font partie de la réalité même s’ils alourdissent la facture.

Il est bien évidemment trop tôt pour estimer les retombées de tous ces emplois, de tous ces programmes de détachement d’employés. Néan-moins, certains parlent de bénéfi ces moins importants que ceux prévus. Chose certaine, il faudra patienter encore quelques mois pour connaî-tre tous les chiffres. Car, une fois que la fl amme olympique repartira pour Sochi, en Russie, le travail, le chantier ne s’arrêtera pas.

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Pause Café

Par Alain Samson. auteur de Sexe et fl irts au bureauPourquoi le milieu de

travail est aphrodisiaque? Vous est-il déjà arrivé de

ressentir un béguin pour un ou une collègue? Si tel est le cas, cette personne occu-pait vos pensées et sa seule présence rendait vos journées plus agréables. Ses absences, au contraire, rendaient vos journées misérables… C’est fou comme une personne peut devenir importante dans notre vie sans qu’on com-prenne pourquoi.

Aux abords de la Saint-Val-entin, force est de constater que le milieu de travail est souvent un milieu aphrodi-siaque, propice aux élans amoureux. Pourquoi? Parce qu’il présente justement tout ce qui est de nature à faire naître l’attirance chez les êtres humains. Vous aimeriez mieux comprendre ce phénomène. Pour y ar-river, il faut tout d’abord se concentrer sur ce qui éveille puis entretient l’attirance entres collègues.

Les points communs

Le facteur numéro qui fa-vorise l’attirance entre êtres humaines, c’est les points communs. Nous aimons les gens chez qui on peut retrou-ver une partie de ce que nous sommes. Ainsi, vous apprécier-ez d’emblée les gens qui lisent les romans de vos auteurs fa-voris. Vous aimerez davantage ceux qui s’intéressent aux mêmes sports, qui écoutent les mêmes émissions, etc.

Or, où avez-vous le plus de chance de trouver des gens qui vous ressemblent si ce n’est au travail? Où trou-verez-vous des gens qui ont fréquenté les mêmes écoles, qui ont eu les mêmes profes-seurs? Où trouverez-vous des gens qui partagent les mêmes soucis au quotidien ou qui entretiennent les mêmes at-tentes face à leur profession? Vous avez bien plus de chance de rencontrer de telles per-sonnes au bureau plutôt que dans un bar ou dans un site de rencontre.

Tellement que, sans cherch-er l’amour, vous favoriserez le

développement de nombreus-es amitiés au travail si vous savez vous trouver des points communs avec vos collègues.

Les compliments et les petites attentions

Où êtes-vous le plus sus-ceptible d’être complimen-té? Vous êtes, au travail, en pleine interdépendance. Vous avez besoin des autres et ils ont besoin de vous. Il est tout à fait normal qu’ils vous félicitent si vous faites une présentation à la hauteur des attentes, si vous concluez une ou si vous désamorcez avec brio la colère d’un client.

Avec le temps, la proximité quotidienne aidant, on vous félicitera sur votre allure, votre coiffure, votre nou-velle coupe de cheveux. Un collègue prendra peut-être l’habitude de vous demander s’il peut vous ramener un café quand il descend s’en prendre un en bas.

Il est normal que tout cela bonifi e vos relations avec les autres et qu’une certaine at-tirance en résulte. Vous vous ennuierez d’elles les jours où ces personnes ne se présen-tent au bureau.

Vous souhaitez qu’on vous apprécie davantage 365 jours par année? Apprenez à re-connaître les bons coups de vos collègues. Remarquez ce qui les met en valeur et ren-dez-leur de petits services à l’occasion.

La coopération

Les êtres humains sont atti-rés par les gens qu’ils consid-èrent comme faisant partie de

leur équipe. Vous appréciez davantage ceux qui parta-gent vos intérêts et dont les intérêts convergent avec les vôtres. Vous aimez davantage les gens avec qui vous relevez des défi s. Il est donc tout à fait normal de vous sentir très prêt de cette collègue avec qui vous battez la montre en terminant, vers les 22h, un rapport urgent à remettre le lendemain.

Le sentiment d’affi liation qui en résulte peut facilement être confondu avec un senti-ment amoureux et peut men-er à une relation amoureuse.

Vous améliorerez vos rela-tions avec vos collègues si vos gestes laissent entendre que vous partagez les mêmes inté-rêts et que leurs quêtes sont vos quêtes.

La possibilité d’évaluer avant de passer à l’acte

Il peut être hasardeux de fricoter avec un pur inconnu rencontré dans un bar. Vous ne savez rien de lui. Au tra-vail, au contraire, vous pouvez apprendre à connaître l’autre et déterminer s’il correspond à vos besoins.

Ainsi, il vous sera facile d’apprendre s’il est déjà en couple avec quelqu’un. Vous le verrez agir et pourrez dé-terminer s’il est professionnel et sait respecter ses engage-ments. Vous aurez une idée

de ses chances d’avancement. Bref, dans le milieu de travail, il est possible de réduire les risques d’une mauvaise sélec-tion. On navigue par temps clair. Pour attirer l’autre, vous avez donc tout avantage à vous montrer sous votre meilleur jour au travail et à démontrer votre valeur. Soyez ouvert aux nouveaux défi s. Exécutez vos tâches au meil-leur de vos compétences.

L’association à des émotions positives

Que ce soit pour faire naî-tre l’amour ou simplement améliorer les relations entre collègues, ce dernier facteur est le plus important. Les êtres humains ont tendance, au fi l des rencontres, à asso-cier des émotions aux gens qui les entourent. Ils seront attirés par ceux qui font naî-tre en eux des émotions posi-tives et seront repoussés par ceux qu’ils associent à des émotions négatives. De quoi parlez-vous en entrant au travail? De bonnes nouvelles ou des catastrophes colpor-tées par les médias? Quand vous faites un commentaire sur les événements qui se déroulent au bureau, ceux-ci sont-ils positifs ou né-gatifs? Êtes-vous du genre à apprécier chaque journée ou à claironner au premier venu combien de jours vous

séparent encore de la re-traite?

Vos gestes ne sont pas anodins. Ils ont un impact certain sur votre potentiel d’attraction. Vous améliorez vos chances de développer des amitiés ou même une relation amoureuse en dev-enant une source d’émotions positives pour vos collègues. Au lieu d’écouter les mau-vaises nouvelles, fermez la radio et faites jouer un bon CD. Au lieu de raconter ce qui va mal dans le monde ou dans votre entreprise, concentrez-vous sur ce qui va bien.

Points communs, petites attentions, compliments, coopération, bonne réputa-tion et émotions positives. Vous savez maintenant ce qui rend un milieu de travail aphrodisiaque. Remarquez que vous n’avez pas néces-sairement à miser sur ces éléments pour développer une relation amoureuse. Ils vous serviront minimale-ment à développer de solides amitiés sur lesquelles vous pourrez compter quand le besoin se présentera. Si vous souhaitez aller plus loin dans l’engagement personnel face à un ou une collègue, vous devrez cependant respecter certaines conditions. Des conditions que je vous présen-terai lors de ma prochaine chronique.

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Exprimez-vous et venez partager votre expérience avec le lecteur!

Téléphone: 1.866.784.3020 (ext 2922) [email protected]

Pour information, Jobs & Carrières Info

Les collaborateurs sont les bienvenus!

Consultants, professionnels, chercheurs, étudiants,

employés, chômeurs, chercheurs, conseillers,

travailleurs avec visas, étrangers, annonceurs et autres,...

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

La Toile des Carrières

Une entreprise sociale unique dans son genre

La promotion de carrières, c'est notre affaire

15 années d'expériences à l'écoute du marché bilingue

Plus de 16000 personnes embauchées!

Une équipe experte et toujours à l'écoute de vos besoins, toujours prête à dépasser vos attentes

Une créativité hors pair avec des idées débordantes d'ingéniosité

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Le site de carrière

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Formation et Education

Vous voulez tapez dans

l'œil de votre

futur employeur en

paraissant dans le journal?

Envoyez-nous votre CV à

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Envoyez vos offres d'emploi à

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Toujours à la recherche

du candidat idéal

pour combler un poste

dans votre compagnie?

Accueillir plus d’étudiants Indiens

Stages pour jeunes

Le Canada prend des mesures pour accueillir davantage d’étudiants de l’Inde dans ses collèges

La subvention du YMCA et du YWCA pour la création de stages pour les jeunes

Le député Tim Uppal a an-noncé au nom de l'honorable

Jason Kenney, ministre de la Cit-oyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, que le taux d'acceptation des étudiants de l'Inde venant étudier dans cer-tains collèges canadiens a doublé grâce à un nouveau programme de Citoyenneté et Immigration Cana-da (CIC) et de l'ACCC. L'annonce a été faite conjointement avec James Knight, président et prési-dent-directeur général de l'ACCC. Lancé en avril 2009, le Programme de partenariat étudiant, qui est un projet pilote conjoint entre les bureaux canadiens des visas en Inde et 20 collèges membres de l'ACCC, a comme objectif d'accroître le taux d'approbation

des demandes de permis d'études présentées par des personnes voulant étudier dans des collèges canadiens participants. "Le Pro-gramme de partenariat étudiant a permis d'accroître le nombre d'étudiants indiens dans les col-lèges canadiens", a affi rmé le ministre Kenney. "Les étudiants étrangers apportent leurs expéri-ences ainsi que de nouvelles idées et offrent un apport fi nancier et culturel aux communautés et aux établissements dans lesquels ils étudient." En 2008, l'Inde, d'où ve-naient 3 244 étudiants, s'est clas-sée septième parmi les pays sourc-es d'étudiants. Le nombre total d'étudiants étrangers au Canada a plus que doublé depuis 1998, passant à 178 000; la présence de

ces étudiants a donné du travail à plus de 83 000 Canadiens l'année dernière. Une étude réalisée en 2009 à la demande du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international a permis de constater que les étudiants étrangers ont apporté une contri-bution de plus de 6,5 milliards de dollars à l'économie canadienne en 2008. Le réseau des collèges communautaires du Canada of-fre de nombreux programmes de formation exceptionnels à l'intention des jeunes du Canada et du monde entier, qui préparent ceux-ci à réussir dans l'économie d'aujourd'hui.

(Source: Citoyenneté et Immi-gration Canada)

Dans le cadre du Plan d'action économique du

Canada, le gouvernement fédéral avait annoncé qu'il prévoyait de fournir une subvention ponctuelle d'une valeur de 15 millions de dol-lars au YMCA et au YWCA pour leur permettre de plac-er des jeunes sans emploi

âgés de 15 à 30 ans en stage auprès d'organisations (sans but lucratif) qui offrent des services communautaires en privilégiant les projets envi-ronnementaux. Ces stages permettront aux jeunes Ca-nadiennes et Canadiens d'acquérir des compétences et d'obtenir l'expérience de

travail nécessaire pour obte-nir un emploi par la suite. On prévoit créer de 800 à 1 000 stages dans l'ensemble du Canada.

Renseignements http://www.servicecanada.gc.ca/fra/auditoires/jeunes/index.shtmlhttp://www.pesj.ca

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Jeunes et Etudiants

Par Djia Mambu

Les J.O. sur votre CVVingt-quatre journalistes

et animateurs Franco-cana-diens provenant de toutes les régions du pays ont été dé-ployés aux Jeux Olympiques de Vancouver pour leur per-mettre de vivre une première expérience olympique dans le cadre du projet Franco Médias 2010. Lancé conjointement par l'Association de la presse francophone et l'Alliances des Radios Communau-taires du Canada, ce projet va permettre aux quelques 250 partenaires diffuseurs (journaux et radios mem-bres de l'AFP ou de l'ARCA) qui n'ont pas cette opportu-nité de se rendre sur place, de recourir gratuitement au contenu produit par ces jour-nalistes pour alimenter leur pages de journaux. Ces jour-nalistes proviennent de Sud-bury, Hearst, Ottawa, Québec, Terre-Neuve, Saint-Boniface, Winnipeg, Calgary et du Nou-veau Brunswick. Parmi eux, plusieurs travaillent déjà et d'autres sont encore étudi-ants. C'est du bénévolat mais les frais d'hébergement, le billet d'avion et les dépenses professionnelles sont com-pris. Le projet Franco Médias 2010 englobe deux volets, ce-lui de la radio et celui de la presse écrite. Du côté de la radio, dix journalistes anim-eront et alimenteront deux radios en direct pour toute la durée des Jeux, une à Vancouver et une à Whistler. Quant au volet presse écrite, douze journalistes publieront un minimum d’un article par jour, les deux journalistes res-tant étant en charge du volet technique. Danny Joncas, est chargé de coordonner le volet presse écrite : "le re-crutement s'est fait sur base des cv des candidats, de leur expérience et de la réparti-tion géographique", explique le journaliste de l'APF, "Les participants ont du envoyer des reportages et un comité de sélection s'est chargé du reste". Les jeunes journal-istes, tous âgés entre 18 et 25 ans, se sont rencontrés pour une première fois au mois de décembre, à Montréal, où une formation leur était of-ferte dans laquelle des con-

férenciers leur ont expliqué ce qu'ils attendait d'eux".

Sarah Beaupré, 20 ans, animatrice à la radio Cin-nFm de Hearst, ancienne étudiante à la Cité Collé-giale d'Ottawa

C'est ma patronne qui m'a donné l'information pour participer à Franco Médias 2010, parce qu'elle est parte-naire avec l'ARC du Canada. J'ai toujours été attiré par cet évènement. J'avais déjà cher-ché des programmes auxquels j'aurais pu participer pour aller travailler à Vancouver pendant les jeux, alors quand j'ai eu cette offre j'ai sauté dessus et j'ai appliqué le plus rapidement possible. Je cor-respondais à leurs critères parce que j'ai entre 18 et 25 ans, et je venais de terminer mon cours de radiodiffusion ou j'ai appris l'animation ra-dio et le journalisme radio. Partir pendant 1 mois aux olympiques ne dérange pas vraiment mon travail. Mes collègues étaient au courant que je partais et ils sont bien contents d'avoir une anima-trice sur place! Sinon, c'est plus le fait que je ne vais pas avoir de revenu durant tout ce temps qui complique un peu les choses. Mais c'est le prix a payer pour aller aux jeux olympiques!! On va faire avec. Je crois que cette expérience va m'apporter des opportu-nités d'emploi, du moins je l'espère!! Quand on inscrit "a couvert les jeux olympiques" dans un CV, je crois que ça ne passe pas inaperçu! Mon en-tourage était jaloux!! Tout le monde est très content pour moi et on me demande de ramener des souvenirs! Après les jeux olympiques, je re-tourne chez moi au Québec, à la recherche d'un nouvel em-ploi. Alors j'espère bien que cette expérience va m'ouvrir des portes!!

Pascale Castonguay, 24 ans, Rédactrice en chef du journal Le Voyageur, Sud-bury, membre de l'APF

Pour moi, couvrir les Jeux olympiques étaient un rêve de carrière, dans le sens que j'espérais pouvoir y arriver au

moins une fois au cours de ma carrière. La couverture des Jeux représente l'occasion idéale de marier deux de mes passions, le sport et le journalisme. J'ose espérer que ma motivation et ma connaissance du mouvement olympique ont contribué à ma sélection. J'ai pris part à l'Académie olympique du Canada en 2008 et j'ai toujours porté beaucoup d'attention à la couverture des sports au sein de mon travail quo-tidien. A la veille du grand départ, je suis confi ante, le fait de pouvoir vivre les Jeux olympiques et de contribuer à transmettre l'information aux francophones par le biais de nos partenaires médiatiques sera certainement une ex-périence enrichissante. Moi, je serai en charge du bob-sleigh et du ski acrobatique pour le volet presse écrite. Il est évident que partir pour un mois demande beaucoup de préparation. Étant céli-bataire et habitant à une cer-taine distance de ma famille, cette expérience aura peu d'impact sur ma famille mis à part le fait qu'ils sont heu-reux de ma participation. La plupart de mes proches sont très heureux que je puisse avoir la chance de participer à cette aventure. Pour eux, c'est le couronnement d'un cheminement bien que court, rempli. Tous me souhaitent la meilleure des chances et croient que ma place au sein de ce groupe est entièrement méritée. Une répartition des tâches, une certaine période de transitions et une contri-bution à partir de Vancouver devrait permettre la conti-nuité du journal Le Voyageur sans problème. De plus, cette

transition se prépare depuis plusieurs mois alors c'est avec optimisme que je passe le fl ambeau à mon collègue qui assumera mes tâches pro-fessionnelles pendant mon voyage. Il est toujours inté-ressant de voir les débouchés que ce genre d'expérience peut apporter. Je m'attends de profi ter au maximum de cette expérience en ne fer-mant aucune porte, mais d'un autre côté, je sais que mon travail m'attendra à mon retour à Sudbury. Je prend-rai certainement quelques moments pour digérer cette aventure folle qui dure depuis quelques mois déjà. La préparation pour ce genre d'événements est crucial pour profi ter de toutes les facettes des Jeux olympiques. Je suis convaincue que cette expéri-ence sera inoubliable. Don-ner la chance à des jeunes journalistes francophones de vivre les Jeux olympiques tout en faisant leur travail est un concept génial. Ces journalistes bénéfi cieront de cette occasion pour le reste de leur vie professionnelle et personnelle.

Rendall Sylvain, 23 ans, originaire de Shawinigan en Mauricie au Québec étudi-ant en journalisme à la Cité collégiale, à Ottawa.

J’arrive à Vancouver pour la première semaine, pour en-suite me diriger vers Whistler pour quelques jours et je ter-mine mon séjour à mon point de départ, Vancouver. Je vais faire parti du volet "Presse écrite" et je suis particulière-ment attitré par le hockey masculin et féminin, qui sont mes épreuves favorites! Par-ticipez aux Jeux est la meil-

leure manière de faire l’école buissonnière!(rires). Cepen-dant, j’ai eu le soutien de tous mes professeurs, donc je vais manquer théoriquement un mois d’école. Sachant que je suis un maniaque fi ni des sports, le coordonnateur du programme de journalisme, M. Marc Bastarache, m’avait envoyé le communiqué de presse émis par l’ARC et l’APF en février 2009, et j’ai immédiatement appliqué pour participer à l’aventure. Je me suis lancé dans ce projet les yeux fermés. Je ne m’attendais à rien et à vrai dire, tout ce qui touche les Olympiques m’intéresse au plus haut point. J’ai déjà simulé une crise d’asthme en 1998 pendant les Jeux de Na-gano pour rester à la maison et regarder les compétitions! Oui, j’en suis fou comme ça! J’espère qu’on m’a sélection-né pour ma personnalité. Elle se refl ète dans mes textes, mes interviews et le travail en équipe. Je crois que les responsables cherchaient le mixte parfait de journalistes; donc si je peux apporter ma couleur et mon grain de sel, ce sera parfait. Pour ce qui est de perspective d’emploi, j’invite tous les employeurs à m’envoyer un courriel me demandant mon C.V. !!! Je sais pertinemment que peu de gens ont l’opportunité de vivre cette expérience. Peut-être que les responsables de l’APF jetteront un coup d’œil à mon ouvrage! Cependant, j’ai l’intention de finir mon baccalauréat. Je vais re-commencer mes cours, et en avril, je serai en stage dans les bureaux de l’APF à Ottawa. Donc tout est déjà prévu pour les prochains 8 mois. Franchement, je ne réalise pas encore que je se-rai là. Ce sont mes amis, ma copine et ma belle-famille qui ont réalisé l’ampleur de l’événement; ni moi, ni mes parents, ni mon frère, ni ma sœur. Ce type d’événement m’était destiné. Mes amis sont immensément jaloux et m’en parlent à chaque fois!

www.francopresse.ca

Rendall Sylvain

Pascale Castonguay

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Affaires

Par Rose Cathy Handy

Par Rose Cathy Handy20 millions de $ aux entreprises pour investir au Sud

L’import-export, l’affaire de rêve pour certains ou pour tous

Programme de soutien pour aider les entreprises canadiennes à étendre leurs activités dans les pays en développement

« Grâce à ce programme, les en-treprises canadiennes novatrices pourront contribuer plus facile-ment à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté dans les pays en développement, a déclaré le ministre Day. Cela permettra de créer des emplois au Canada et à l’étranger. »

Les contributions du PCI servi-ront à aider les entreprises cana-diennes à franchir les étapes suiv-

antes du cycle d’investissement :• l’étape de la viabilité, qui con-

siste à examiner la faisabilité d’un investissement;

• l’étape de la démonstration, qui consiste à adapter et à démon-trer une technologie;

• l’étape de la durabilité, qui consiste à élaborer des plans pour renforcer la durabilité économique, sociale et environnementale d’un projet;

• l’étape de mise en œuvre, qui consiste à mener des activités qui étayeront la durabilité du projet.

Le fi nancement ne sera accordé aux candidats au programme et aux clients que lorsqu’ils auront dé-montré leur engagement à adhérer à de strictes normes internation-ales en matière de responsabilité sociale des entreprises (RSE). Ce programme s’ajoute aux mesures sur la RSE annoncées en mars

par le gouvernement du Canada, lesquelles comprenaient la créa-tion d’un poste de conseiller en RSE et un appui à l’établissement d’un nouveau Centre d’excellence en RSE, qui offrirait des renseigne-ments aux entreprises, aux organi-sations non gouvernementales et à d’autres parties intéressées.

Les demandes de fi nancement seront traitées plus rapidement qu’elles ne l’étaient dans le cadre de l’ancien programme ACDI-PCI afi n d’assurer qu’elles soient véri-fi ées et approuvées en temps op-portun. Selon la norme de service adoptée, il devrait s’écouler au plus 40 jours ouvrables de la date de présentation d’une demande à son approbation. Parmi les autres changements, notons que le pro-gramme est ouvert à des initiatives dans la plupart des pays admissi-bles à l’aide au développement in-ternational, dont la Chine, le Mex-ique, la Malaisie et la Thaïlande.

En 2007, le gouvernement du Canada a commencé à mettre en œuvre la Stratégie commerciale

mondiale, dont l’objectif consiste à aider les entreprises canadiennes à tirer parti des débouchés sur les marchés mondiaux. Le PCI appui-era cette Stratégie en augmentant l’investissement direct du Canada à l’étranger et en renforçant les partenariats économiques mondi-aux.

Pour obtenir de plus amples ren-seignements ou pour en savoir plus sur comment :

• présenter une demande• Consulter la liste des pays ad-

missibles • Communiquer avec un membre

du personnel de la PCI Affaires Étrangères et commerce international CanadaDirection du programme de coo-pération pour l’investissement125 promenade SussexOttawa, Canada K1A 0G2Courriel: [email protected]://www.deleguescommer-ciaux.gc.ca/fra/financement/co-operation-investissement/accueil.jsp

Mais comment dénicher le bon produit?

Il ne se passe pas une semaine sans qu’un entrepreneur en herbe ou chevronné ne me parle de com-merce international ou d’envoyer des containers de produits en Rou-manie, au Mexique, au Togo, en Malawi, au Gabon, en Belgique ou autres. A force d’écouter les gens raconter histoires après histoires sur les quelques dollars qu’ils ont pu faire en vendant juste quelques sandales par-ci, quelques colliers par-là, ou encore des carreaux pour les maisons, les taies d’oreiller, les boîtes de sardines et j’en passe; on peut croire parfois que c’est fac-ile et donner à tout le monde de faire du commerce international. Malheureusement, pour certains le commerce international vient en toute aisance, alors que pour d’autres ça reste juste un rêve qu’on espère réalisé un jour si seulement on avait les moyens, ou si seule-ment on pouvait savoir où et quel produit choisir. Trouver le produit à importer ou exporter n’est pas vrai-ment une science et ne relève pas de la magie ou de la chance. A mon

avis on a juste besoin du fl air, de cu-riosité, d’audace et d’opportunisme: quatre traits dont tout être humain est capable, il suffi t de le vouloir ou d’essayer ces quelques possibili-tés pour s’inspirer par rapport à la question de trouver les produits à importer ou exporter. Voici quelques idées sur comment s’inspirer sur les produits à importer ou exporter?

• Son pays d’origineSi on est bien expert d’un envi-

ronnement, c’est celui duquel on est originaire. Pas besoin d’avoir des diplômes là-dessus ou d’aller dans une école spécialisée pour se faire une petite idée de ce qui peut manquer là-bas ou ce qui pourrait améliorer la vie de tout le monde là-bas d’une part ou de l’autre ce qui provient de là-bas qui peut être utile ailleurs. Parfois c’est le meilleur point de départ qu’on peut avoir dans l’importation ou l’exportation de produits. On maî-trise l’environnement, les produits, les fournisseurs, les acheteurs et la plupart des paramètres qui ont habituellement un impact sur l’importation et l’exportation de

produits.

• Les voyages C’est la manière par excellente de

voir d’autres choses, d’autres popu-lations et d’autres produits. On fi nit toujours par voir quelque chose que les gens achèteraient bien. C’est ainsi que, bien qu’on vive au Cana-da - un pays développé qui semble avoir les Walmart, Zellers, the Bay et Winners - ONIGO imports a pour-tant réussi à se tailler une place dans le marché en important les taies d’oreillers du Maroc. Parfois donc c’est un voyage touristique qui nous fait découvrir des bijoux faits à la main en Turquie et on décide alors de les importer, ou des vases dessinés à la main en Éthiopie et on décide de les importer.

• Les articles de journaux ou les nouvelles

Le monde aujourd’hui est inondé d’information à travers la presse écrite, les journaux, les magazines, la télévision, l’internet, etc. Avec un peu de fl air et de curiosité, on peut toujours s’arrêter sur la petite histoire qu’on lit sur un groupe de

femmes qui fabriquent des huiles à partir d’une noix sauvage qui a des effets exfoliants sur la peau, et décider d’investiguer puis de l’importer pour vendre à des fab-ricants de produits cosmétiques ici. On peut décider d’importer les pesticides après avoir lu ou écouté les reportages sur l’infestation de cafards ou de souris dans les im-meubles de Toronto

• Les rapports d’études démographiques ou internationales

Des Nations Unies jusqu’aux agences gouvernementales lo-cales, il y a des milliers de rapports d’études qui sont publiés chaque année qui décortiquent les peuples du monde, des localités dont on a jamais entendu parler avant ou des prévisions. On présent des habi-tudes alimentaires, sociologiques, ethnographiques et autres. On parle des besoins et des acquis. Des savoir-faire et des particularités. Chaque rapport d’étude de besoins des popu-lations cache toujours en lui des cen-taines de possibilités d’importation ou d’exportation de produits.

• La recherche Les chambres de commerce di-

verses ont pour raison d’être la promotion des possibilités commer-ciales pour des gens d’affaires entre deux ou plusieurs pays. Les annu-aires des chambres de commerce sont une source d’inspiration il-limitée car en découvrant la qualité des gens d’affaires qui y sont et les secteurs industriels auxquels ils ap-partiennent, peut s’y cacher la meil-leure idée de produits potentiels à importer ou exporter auxquels on aurait jamais songé.

• Les invendus et la liquidation Il suffi t d’aller dans le Maryland

aux USA, à Niagara en Ontario ou sur la rue Dundas à Mississauga pour voir les « outlets» partout. Ces magazines spécialisés dans la liq-uidation de produits invendus des boutiques, produisent aussi leurs propres « invendus». Imaginez donc que vous mettiez la main sur une compagnie en Italie qui a un grand stock de marbre de construction spécial que vous pourrez introduire ailleurs pour tous ces rénovateurs enthousiastes?

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

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Entreprenariat: Destiné aux femmes francophones et francophiles

Comment démarrer mon entreprise?Atelier en 4 séances (25, 26 février, 1er et 05 mars 2010), 9:00-16:00

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recevoir des informations complètes sur le travail autonome

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démarrage)

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L’atelier est en français et gratuit.

Les frais de transport seront remboursés sur demande.

Des rafraîchissements seront servis.

Pour l’inscription ou les questions, contacter Parvine au

416-591-6565 poste 228

[email protected]

Quatre séances d’information Faculté d’éducation de l’Université d’OttawaLe mardi 2 février à 14 h 30

Université de Windsor, tour Lambton, pièce 7118

Le mardi 2 février à 18 h

École élémentaire l’Envolée, pièce 221

1799, rue Ottawa, Windsor

Le mercredi 3 février à 18 h 30

Campus du Collège Glendon, pavillon York, pièce A205

2275, avenue Bayview, Toronto

Le mercredi 10 février à 19 h

Université d’Ottawa, pavillon Lamoureux, pièce 477

145, rue Jean-Jacques-Lussier, Ottawa

Pour toutes questions relatives à cette requête, n’hésitez pas à communi-

quer avec Karina Hernandez, Agente de marketing et communicationsMar-

keting and Communications Officer Faculté d'éducation Faculty of Educa-

tion, Université d'Ottawa University of Ottawa

145, rue Jean-Jacques-Lussier * 145 Jean-Jacques Lussier st.,

Ottawa, Ontario, K1N 6N5

Par François JockLe bon réseauOu l’importance du networking

dans la recherche d’emploi

On n’arrive jamais quelque part sans l’aide de quelqu’un…

Sachons-le ! Tous les grands Hom-mes n’ont pas bâti une carrière sans un bon réseau.

Piston, cooptation ou recom-mandation, ce type de « coup de pouce » n’est pas à décrier. Il ne faut pas spéculer sur sa simple chance ou ses simples compétenc-es pour bâtir la carrière de ses rêves. Miser sur son savoir-faire est une base, mais savoir s‘appuyer sur les siens est primordiale. Le succès implique forcement des efforts mais il se compose aussi d’un bon sens relationnel. Ne né-gligeons pas l’importance du net-working. L’Homme ne peut avanc-er sans l’aide de l’Homme.

Au Canada et dans les pays anglo-saxons plus qu’ailleurs, la cooptation est souvent l’un des meilleurs leviers pour décrocher le poste de son choix. C’est même essentiel dans certain secteur. En agence de communication, la majeure partie des recrutements

se font par ce biais. C’est aussi le cas pour beaucoup de poste dans le gouvernement canadien. Prenons le cas de La Direction des politiques et des programmes d’éducation en langue française ; une personne qui quitte son poste conseille souvent un candidat pour reprendre la relève. C’est n’est pas que cette organisation veut fonctionner en huit clos familial mais c’est simplement qu’elle s’appuie sur des garants afi n de recruter des personnes compétentes.

Pour avoir un bon réseau et pouvoir compter sur celui-ci, il ne faut pas négliger la pre-mière étape, il faut avant tout s’entreprendre à bâtir un ou des réseaux et s’avoir les entretenir. Un réseau se construit au fi l du temps et des rencontres. Plu-sieurs outils nous permettent ensuite de rassembler les con-tacts et de les activer en cas de besoins. De plus, nous avons tous les jours des occasions pour « up-date » notre réseau. Les nouveaux

réseaux sociaux par excellence nous démontrent de plus en plus leur pouvoir. Facebook, Myspace ou encore Linkedin rapprochent les individus quelque soit leur situation géographique.

Mais n’oublions pas non plus les réseaux les plus classiques, ces networks comme les associa-tions professionnelles ou autres. Chaque corporations bénéfi cient en général d’une, voire de plu-

sieurs associations qui réunissent le corps de métier.

Mais avant tout, gardons en tête qu’il n’est pas nécessaire de partir de bien loin pour se former un ré-seau. Pour tous, notre principal réseau reste la famille et les amis. Nous ne parlons pas ici du « pis-ton de papa ». Ne pensons pas que seules les familles de notables ou d’aristocrates peuvent bénéfi cier de l’appui de leurs proches. Elo-

ignons nous de la logique du so-ciologue français Pierre Bourdieu qui a écrit en 1979 dans La Dis-tinction (Les Editions de Minuit, Collection Le sens commun, 1 août 1979), une théorie sur l’espace sociale pour démontrer que l’on peut évoluer que dans son mi-lieu social. Un porte-cartes de visite bien rempli, un bon carnet d’adresse ou un répertoire de té-léphone cellulaire, le bon réseau commence aussi par cela.

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Exploration de Carrières

Compagnies, employeurs, êtes vous déjà tombé sur ce pro-

fi l dans les piles de résumés que vous recevez quotidiennement? Avez-vous déjà contacté cette candidate pour un entretien d’embauche ou peut-être rencon-tré lors d’une foire d’emploi? Si non, cela ne devrait pas tarder. Ajusteuse dans les compagnies d’assurance, telles que The Cita-delle Insurance, Industrial Al-liance, support technique chez Kodak, employée au Ministère de l’Éducation ou chez EDS, la serial job seeker n’a pas encore dit son dernier mot.

Originaire du Portugal, venue de la France il y’a près de 20 années avec un diplôme de mécanici-enne en poche qui ne lui aura malheureusement pas servi à pas grand-chose en Europe, le métier étant essentiellement consacré à la gente masculine à l’epoque, Josée Goncalves à commencer à travailler comme couturière au Canada. Comme beaucoup d’immigrants, elle connaitra la diffi culté à trouver du travail dû au manque d’expérience cana-dienne éternellement évoqué par les employeurs. Aussi, à cette époque, il n’y avait pas autant d’organisme d’accueil pour les nouveaux arrivants tels qu’on en croise dans tous les coins de rues aujourd’hui. Bien au contraire, les « newcomers » étaient livrés à eux-mêmes sans encadrement spécifi que … C’est lorsque in-scrite au chômage, un offi cier d’orientation de l’assurance lui

conseillera qu’elle va commenc-er à suivre un cours accéléré en Business Administration tout en restant disponible dans le mar-ché du travail malgré les diffi -

cultés rencontrées à cause de la crise économique en 1990-1995... Josée Goncalves a débuté comme Friday girl chez un notaire pub-lic et éditeur d’un journal arabe local de Toronto. En plus d’être secrétaire, elle était traductrice, réceptionniste et nettoyeuse et touchait le salaire minimum. Puis, après 6 mois, elle a été embauchée dans une compagnie

d’assurance comme secrétaire bi-lingue. «C’est là ou j’ai commen-cé à développer un intérêt pour être ajusteuse», explique-elle: «La lecture des document médi-caux m’intéressait fortement, j’ai alors postulé pour un boulot dans ce domaine mais ma boss ne pouvait pas me former alors je l’ai fait par moi même et j’ai eu le poste», dit-elle. Elle y a tra-vaillé pendant 4 ans puis la com-pagnie a déménagé à Markham, ce qui n’arrangeait pas Josée étant mère d’une petite fi lle. En-suite, elle a travaillé pour Kodak comme support technique pour plusieurs pays étrangers pendant deux ans et demi: «J’aimais bien travailler là, ca me permettait de pratiquer mes différentes langues mais le problème, c’est qu’il n’y avait pas beaucoup de chance d’évoluer, alors j’ai cherché au-tre chose et j’ai décroché un pote au Ministère de l’Éducation». Avec un contrat temporaire au départ, elle va se voir proposer un contrat à temps permanent après six mois: «Ils m’ont offert un poste permanent mais j’ai re-fusé car il impliquait beaucoup de déductions sur de salaire par rapport au poste temporaire que j’occupais au départ», explique-t-elle. Ce qui a de fabuleux avec Josée, c’est que c’est toujours l’employeur qui entre en contact avec elle la première fois: «J’ai toujours mon cv en ligne, je le mets régulièrement à jour mais il reste toujours à la disponibil-ité des employeurs, mais après à force de courir les entreprises, il

y’en a presque plus!», s’exclame-t-elle.

Quelque temps plus tard, retour dans le monde des assurances

avec The Citadelle Insurance, une compagnie suisse pour laquelle elle a été embauchée jute après son départ du Ministère: «J’ai adoré la clientèle! Elle était d’un niveau élevé et mon contact avec elle était direct! Pendant cette période, je suis tombée enceinte et j’ai eu 6 mois de congé de ma-ternité mais à mon retour une nouvelle gérante avait été placée

au sein de l’équipe et c’était les intercalations tous les jours, se souvient Josée, «Elle s’acharnait à longueur de journée sur moi, elle m’en voulait même d’avoir eu un bébé! Les confl its devenaient tels que la compagnie a décidé de «me laisser partir» en prétextant un manque de performance dans mon travail.. sans regret car je comptais quitter de tout façon... Avec les frais de taxi couverts par la compagnie, j’ai payé un poure-boire deux fois plus élèvé que la note elle-même!(rires), Je ne suis pas du genre à me venger mais là, je ne pouvais pas lais-ser passer!», s’exclame-t-elle. Et ce n’est pas tout, après l’avoir gentiment licenciée, la com-pagnie a demandé à Josée Gon-calves de signer des documents de départ, chose qu’elle a refusé, bien entendu. Elle a même en-

gagé une avocate du Programme d’Assistance des Employés pour suivre le dossier: «Je me suis pris des vacances en attendant, et à mon retour j’ai obtenu une in-

demnisation de 18000 dollars de dédommagement et une lettre de référence pour un autre emploi et en plus, on m’a appris que la gestionnaire en question n’était pas du tout équilibrée dans sa famille et qu’elle a mis à la porte toutes les autres femmes après moi et qu’on la rétrogradée du poste de gestionnaire à celui de réceptionniste...». Vous vous de-

manderez comment fait-elle pour décrocher des postes comme on obtient du pain à l’épicerie: «Je ne déclare jamais tout sur mon cv car j’ai trop! Si tu montre trop sur ton cv, les employeurs vont se demander pourquoi tu n’arrive pas à rester à un endroit, ce n’est pas bon d’expliquer le pourquoi, les employeurs ne comprennent pas pourquoi tu fais des change-ments dans ta vie bien qu’il y’ait toujours une raison». Poursuiv-ons avec Sydney Hall, une autre entreprise dans laquelle Josée avait été engagée après son dé-part de The Citadelle mais dans laquelle elle ne fi t pas long feu non plus: «J’ai quitté car le con-trat de mon futur employeur AIG m’offrait plus de 5000 $ en plus, tout simplement», avance-t-elle. Mais chez AIG, aussi une société d’assurance, elle quitta après six

mois car il y’avait trop de con-fl its entre les collègues et ça lui a rappelé la mésaventure de son boulot précédant. C’est par la suite qu’elle a décroché un em-

ploi chez Morneau Sobeco...mais, tenez vous bien, qui ne lui plaisait pas! Elle sera employée à Indus-trial Alliance mais à cause du stress causé par l’environnement de travail, elle fut mise en mala-die pendant un mois et demi: «Je ne voulais pas retourner dans cet environnement stressant, et pendant mon repos, je me suis mise à la recherche d’un nouvel

emploi!». Et elle a trouvé une po-sition chez EDS, Electronic Data System, mais là après 3 ans, elle n’a pas vraiment pu trouver son bonheur, du moins profession-nellement: «Ce que j’appréciais, c’était la relation avec les col-lègues, on s’organisait des sor-ties etc., mais parcontre, j’avais un problème avec l’éthique, on tant que responsable de gestion d’invalidité, on se basait seule-ment sur ce que le client disait sans se référer aux avis médi-caux....». C’est alors qu’elle a quitté pour travailler à domicile pour l’entreprise ATF Canada Corporation, tenue par un mé-decin psychiatre : « Au moins à la maison je n’avais pas à sup-porter les manager! », lance-t-elle. Mais très vite, Josée va s’apercevoir que c’est d’etre ce qu’elle s’imaginait : « Le problème c’est que je bossais de 6h à 6h sans pause! Et un jour, j’ai dit à mon patron que ca devenait im-possible que je n’avais même pas le temps de prendre une tasse de café! Il m’a répondu: « Tu l’a bien fait pendant des mois pourquoi tu ne peux plus le faire mainte-nant?! ». J’ai alors compris qu’il n’allait pas changer et qu’au con-traire ça irait de pire en pire ». Peu après, la jeune dame quitta et resta au chômage pendant deux mois avant de décrocher son emploi actuel chez Sheppel IG, une compagnie qui gère les dossiers d’invalidité au travail. Présentement, Josée Goncalves suit des cours d’agent immobilier pour faire partie de l’Association

des Agences Immobilières et travailler de manière autonome, elle veut aussi ouvrir un centre de conseils à domicile parallèle-ment: «Il y’a quelques années,

j’avais eu l’occasion de travailler avec SOS Femmes, une ligne de soutien mais j’avais très peu de temps pour m’occuper de ma fa-mille car je bossais de 7 du soir à minuit, j’y avais développé cet intérêt pour l’écoute... D’ailleurs mes collègues viennent tous chez moi quand ils ont besoin de par-ler ou qu’ils ont besoin d’un con-seil».

Par Djia Mambu

Traqueuse de poste

“J’ai toujours mon cv en ligne, je le mets régulièrement à jour mais il reste toujours à la disponibilité des employeurs, mais après à force de courir les entreprises, il y’en a presque plus!”(Josée Goncalves)

“Je ne déclare jamais tout sur mon cv car j’ai trop! Si tu montre trop sur ton cv, les employeurs vont se demander pourquoi tu n’arrive pas à rester à un endroit, ce n’est pas bon d’expliquer le pourquoi, les employeurs ne comprennent

pas pourquoi tu fais des changements dans ta vie bien qu’il y’ait toujours une raison”. (Josée Goncalves)

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Recherche d’Emploi

Comment réussir sa participation à une foire d’emplois

Par Rose Cathy Handy

En marge de cette mise au point, il faut noter qu’il y a certaines règles

de base qui peuvent permettre à tout participant – candidat ou employeur - à une foire d’emplois de tirer profi t au maximum de ses chances d’embauche ou de capitaliser sur sa participa-tion. Une foire d’emplois reste une plateforme de recrute-ment, mais aussi un lieu de réseautage par excellence quand on est à la recherche d’une meilleure opportunité d’emploi. Voici quelques conseils à suivre pour rendre sa participation fructueuse dans une foire d’emplois :

Pour le candidat partici-pant :

Apportez plusieurs CV. Plu-sieurs candidats continuent de com-mettre l’erreur de venir avec une seule copie de leur CV. En allant dans un marché de l’emploi où il y a plusieurs employeurs présents éven-tuellement, pourquoi une personne va penser qu’elle n’a pas besoin de se donner la peine de donner son CV à chaque employeur, est toujours une énigme. Si une foire d’emplois à laquelle vous avez décidé de par-ticiper affi che qu’il y aurait 50 expos-ants. Il faut apprêter 50 copies de CV. Le principe est toujours de remettre son CV à un maximum d’employeurs, sinon tous. Ainsi vous multipliez vos chances. Mais si pour une raison ma-térielle ou fi nancière vous ne pouvez pas aller à un centre communautaire ou de ressources d’emplois et apprêter plusieurs copies de votre CV, n’hésitez pas de demander un formulaire de collecte d’information de base que chaque employeur apporte toujours, et offrez-leur de leur acheminer une copie de votre CV dans les 24 heures.

Ayez votre CV en anglais. Bien que les employeurs cherchent des personnes bilingues donc qui par-lent français et anglais, il faut toujours savoir que parfois, les recruteurs ou intervieweurs qui vont sélectionner et interviewer les candidats, ne parlent pas français du tout du tout. Ce qui n’est pas un crime. La foire n’est donc pas un endroit pour venir revendiquer la francophonie ou les droits fon-damentaux des francophones. Vous

venez chercher du travail et non faire la politique linguistique. Mettez donc toutes les chances de votre côté et of-frez leur un CV dans une langue que l’employeur peut lire immédiatement et vous revenir là-dessus plus vite. Si vous insistez à leur donner un CV en français alors qu’ils ne peuvent pas le lire, ils vont poliment le prendre. Mais pensez-vous qu’ils vont vraiment dépenser du temps et de l’argent à le faire traduire afi n qu’ils puissent comprendre ce que vous dites et vous donnez une chance? Alors pourquoi courir ce risque? Ne venez pas mettre les employeurs à l’épreuve, car ils vous diront qu’ils n’ont rien à vous prouver. Venez mettre toutes les chances de votre côté, y compris leur donner la documentation dans la langue qu’ils comprennent vite. Si vous ne le faites pas, les 100 autres candidats vont le faire!

Faites des recherches sur les compagnies participantes.

Il n’y a rien de pire que de venir non préparé à une foire. Les organisateurs prennent toujours la peine d’affi cher la liste des employeurs qui seront

présents à la foire. Il incombe au cher-cheur d’emploi de faire ses devoirs. Ce n’est pas à la foire qu’il faut venir découvrir tout sur la compagnie. Vous venez à la foire pour vous positionner comme le meilleur candidat pour le

poste que chaque employeur présent à la foire vient offrir. Avant de leur parler, sachez qui ils sont. Grâce à l’internet qui est disponible partout aujourd’hui et gratuitement, il n’y a vraiment plus d’excuse pour personne aujourd’hui d’arriver à une foire sans savoir si Manpower est une agence de recrutement ou une compagnie de construction, ou si TD Waterhouse est une compagnie fi nancière ou une mai-son de distribution d’eau.

Démontrez de l’enthousiasme devant les em-ployeurs. La raison pour laquelle les employeurs se donnent de la peine de venir dans les foires d’emplois, ce n’est pas forcément parce qu’ils n’ont pas d’autres moyens d’avoir des candidats, mais plus pour donner une première impression directement aux candidats

sur leur compagnie. En contre partie il est important que le candidat sache profi ter de la foire d’emploi pour don-ner une première impression positive. Quoi de mieux que l’enthousiasme. Même si vous êtes au bord du gouf-

fre, de la dépression nerveuse, de la fatigue mentale extrême ou vous avez cherché du travail depuis 12 mois sans succès, toutes les compagnies vous rejettent, on ne sait plus quel autre drame vous vivez, ce n’est jamais le moment d’amener tout ce bagage aux employeurs à la foire. Ils ne sont pas là pour avoir pitié de vous, les employ-eurs n’embauchent pas par pitié ou par empathie ou par compassion, toute embauche est un investissement pour eux. Alors donner leur envie d’investir sur vous en projetant un esprit positif, de l’enthousiasme, un sourire, une pe-tite phrase brise-glace…etc.

Ayez une apparence pro-fessionnelle. Comment vous vous habillez ce jour, comment vous com-muniquez, votre attitude, et votre présentation sont de signes qui comptent énormément dans ce jeu de

première impression. Je me souviens toujours d’un jeune qui était venu à une foire précédente pour rencontrer la compagnie Sunlife pour laquelle il postulait depuis deux ans comme actuaire, expliquait-il, mais n’avait jamais de réponse. Il laissait des messages et toujours pas de réponse. C’est vrai que sur papier- à la lecture de son CV-, il donnait l’impression d’être jeune sans expérience, donc un risque pour la compagnie. Mais sachant que son CV ne racontait pas toute son histoire, il disait chercher juste une opportunité de leur parler car il savait qu’il peut les convaincre du contraire si seulement il pouvait avoir l’opportunité d’une entrevue ou d’une communication. Ayant vu que la compagnie allait participer à la foire, le jeune homme est venu juste pour rencontrer les recruteurs face-à-face et leur parler directement en se disant que c’est sa chance de leur montrer qui il était. Il est venu habillé en costume, bien coiffé, proprement arrangé, avec sa documentation bien organisée dans un classeur qui présen-tait les avantages à l’embaucher. Il est rentré en toute confi ance, a passé 20 minutes à l’intérieur. On l’observait parler à la directrice de ressources humaines qui y était. Il est ressorti après. Deux semaines après la foire, il a téléphoné pour nous annoncer qu’il avait été embauché.

Faites un suivi après la foire. C’est vraiment rare qu’un employeur engage directement lors de la foire. Bien que vous avez donné une bonne impression le matin, ou l’après-midi d’ailleurs, n’oubliez pas que les autres candidats sont venus faire exactement la même chose. Alors c’est important que vous fassiez un suivi auprès des employeurs dans la semaine qui suit la foire si vous n’avez pas eu de leurs nouvelles dans les trois jours après la foire. En fonction du contact que vous avez eu avec les employeurs, vous sau-rez si c’est mieux de passer un coup de fi l ou d’envoyer un courriel. Si vous n’avez pas été retenu par un employ-eur, offrez-lui de garder votre CV ou votre contact dans leur base de don-nées si une opportunité se présente.

Servez-vous de la foire aussi pour accroître votre réseautage. Étant donné que l’économie bouge perpétuellement et que les situations changent tout le temps. La foire d’emploi peut être aussi une plate forme idéale pour faire ses contacts. Marc est un jeune hom-me qui a participé à une foire précé-dente aussi comme candidat et cher-chait du travail en coordination de ressources humaines ou recrutement. Ayant été embauché par l’agence Sap-phire, tous les autres employeurs qu’il a rencontrés lors de la foire, sont vite devenus ses premiers contacts comme potentiels clients. Alors tout n’est jamais perdu à parler au maximum d’employeurs présents à la foire.

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Embauchez -moi!

Seeking for a Bilingual Position within any organization

Objective:

Summary of Qualifications

Professional Experience

LILIANE SENGA ONGENDANGENDA

Objective and personal profile

Positive, open-minded, perseverant, good team player and highly adaptable person; looking for challenging

opportunities related to the accounting field or administrative assistant. French and English, written and spoken

HÉLÈNE BUDIMUNDA

Molson Canada, Toronto (Head office)

expense reports into the SAP system.

invoice errors, approval issues)

that appropriate signature levels and other

authorizations have been secured on the requests

to buy goods or services.

run. Liaise with customers in the regions and

amend problems.

handled efficiently and expeditiously.

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process design improvement and other team

members in project teams implementing process

improvement initiatives.

320 stores

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team-members

follow-up based on internal correspondence

first point of contact

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utmost customer experience

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Skills and Qualifications

TIPHANIE PONS

2008

Education

REFERENCE AVAILABLE UPON REQUEST

Summary of Qualifications

Noushin HASHEMI (Mrs.) Cell: 416 897 3020, E-mail: [email protected]

1998-2009

1993-1995

Work Experiences

2009-2010

2008

-

2008

2000

1999

1997

1994

1993 -1997

EDUCATION / SPECIALIZED TRAINING

Professional Experience

Developing Different Types of Tours

Page 22: Jobs & Carrieres Info

Agent ou agente de programme, volontariatposte bilingue F/A basé à Toronto – considération pour Montréal)

Êtes-vous une personne entreprenante qui se passionne pour la

citoyenneté mondiale et à la recherche d'une occasion unique de

faire une différence? Venez vous joindre à notre nouvelle équipe

dévouée à l'excellence dans le volontariat international en dével-

oppant de nouvelles approches et de nouveaux systèmes qui

permettront à la programmation pour les volontaires d’être à la

pointe de ce qui se fait dans le secteur. Sous la supervision de la

responsable d’équipe, vous contribuerez à la réalisation de

l’objectif de CCI d’excellence dans le volontariat international –

incluant le recrutement, la sélection, la formation, l’appui et la

reconnaissance de volontaires internationaux au Canada et dans

le reste du monde. L'e-volontariat ainsi que le soutien pour

l'engagement durable de bénévoles au Canada font également

partie des responsabilités incombant à ce poste. L’agent ou

l’agente devra également contribuer à l'apprentissage organisa-

tionnel afin de garantir que le travail de CCI dans le domaine du

volontariat est flexible et efficace.

Veuillez soumettre votre CV accompagnée d’une lettre de motiva-

tion avant le 8 février 2010 à l’adresse courriel [email protected] et

indiquez en référence Agent de programme, volontariat.

Agent ou agente de communicationposte bilingue F/A– basé à Toronto

Êtes-vous à la recherche d'un nouveau défi passionnant qui vous permettrait de

mettre vos compétences en communication au service de la lutte contre la

pauvreté? La personne idéale est une stratégiste indépendante et engagée en plus

d'être une rédactrice chevronnée. Sous la supervision de la directrice des relations

extérieures, elle fera partie d'une équipe dynamique et proactive dont l'objectif est

de faire connaitre Carrefour canadien international et son travail. Polyvalent, créatif

et perfectionniste, l’agent ou l’agente de communication emploiera une variété de

tactique en markéting et en relations publiques pour développer notre base de

sympathisants et engager les parties prenantes existantes.

Veuillez soumettre votre CV accompagnée d’une lettre de motivation avant le 12

février 2010 à l’adresse courriel [email protected] et indiquez en référence Agent de

communication.

Veuillez consulter le site Web pour une description détaillée des postes, les

exigences requises et les échéances pour chacun d’eux. 

CCI adhère aux principes d'équité et d'accessibilité en matière d'emploi. Nous

encourageons les membres des communautés culturelles, des minorités visibles,

les personnes handicapées, les membres des Premières Nations et les membres

des autres collectivités marginalisées à poser leur candidature.

Les personnes intéressées doivent être autorisées à travailler au Canada. Nous

remercions à l'avance toutes les personnes intéressées, mais seules celles convo-

quées en entrevue seront contactées.

Œuvrant en partenariat avec des organisations communautaires du Nord et du Sud

et avec l’appui des volontaires de ces régions, CCI travaille à réduire la pauvreté et

à assurer un plus grand respect des droits des femmes en Afrique occidentale, en

Afrique australe et en Amérique du Sud.

Programme Officer, Volunteering(bilingual F/E post - Toronto location preferred – Montreal can be considered)

As a self-starter looking for a unique opportunity to make a

difference – you will be reporting to the Volunteering Team

Leader and working closely with other members of     the

programme team. You will contribute to CCI’s goal of achiev-

ing excellence in international volunteering — including

recruitment, selection, training, support and recognition of

international volunteers from across Canada and around the

world. This includes online volunteering, as well as the

ongoing engagement of volunteers in Canada. You will also

contribute to organizational learning, ensuring that CCI’s

international volunteering work is responsive and effective.

Deadline to submit résumés: February 8, 2010

Communications Officer(bilingual E/F – Toronto location)

CCI is seeking a dynamic communications professional to

join a proactive team committed to raising awareness of

Canadian Crossroads International and its work.   Versatile,

creative and committed to excellence, the Communications

Officer will have experience employing a variety of public

relations and marketing tactics to attract new CCI support-

ers and engage existing stakeholders.

The ideal candidate is a motivated self starter and strategic

thinker.  S/he is a skilled writer, who has demonstrated suc-

cess managing media relations, publications and marketing

initiatives. Working knowledge of national media and excep-

tional project management skills are required. Experience

overseas is a definite asset.

Deadline to submit cover letter and resume February 12,

2010.

Visit www.cciorg.ca for detailed postings with specific

requirements and deadlines for each position: Canadian

Crossroads International (CCI) is currently recruiting.

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Page 23: Jobs & Carrieres Info

Direction GénéraleRéseau Ontario (RO) est le réseau de diffusion des arts de la scène de l'Ontario français. Il facilite la circulation et la pro-motion de spectacles et d'autres interventions artistiques dans toutes les sphères des arts de la scène.

Nature de la fonction Sous la supervision du conseil d’administration, la direction générale est responsable de coordonner et de mettre en œuvre l’ensemble des moyens qui assurent le bon fonctionnement et le développement de l’organisme. Elle détermine les grandes orientations de RO.

Connaissances et habiletés principales . Connaissance approfondie du milieu artistique et culturel franco-ontarien et particulièrement du milieu de la diffusion franco-ontarien. . Bonne connaissance de l’industrie des arts de la scène canadienne française. . Connaissance du milieu scolaire franco-ontarien. . Connaissance du milieu gouvernemental et compétence dans la rédaction de demande de financement. . Connaissance approfondie de la gestion d’organismes à but non lucratif. . Faire preuve de leadership et démontrer des aptitudes pour la supervision. . Maîtrise des deux langues officielles, à l’oral et à l’écrit.

Tâches et responsabilités principales . Encadrement et supervision des ressources humaines. . Gestion de l’organisme et des activités/projets (administration/financement, politiques internes de RO, demandes de subvention, planification stratégique de l’organisme, mise en œuvre du plan d’action). . Activités de réseautage provincial et national. . Échanges et partenariats avec des réseaux de diffusion à travers le Canada.

Formation et expérience . Cinq (5) ans d’expérience dans un poste similaire avec formation universitaire de premier cycle ou équivalent. . Trois (3) ans d’expérience en gestion de projet et en gestion de ressources humaines.

Échelle salariale50 000 $ à 60 000 $ (programme d’assurances groupe compétitif).

Nous ne communiquerons qu’avec les personnes retenues pour une entrevue. Veuillez faire votre curriculum vitæ, à l’attention de Robert-Guy Despatie d’ici le vendredi 11 février 2010, à 16h.

Adresse postale : 44 promenade Appian, Toronto ON M2J 2P9

Adresse courriel : [email protected]

Pour une description de poste plus détaillée visitez le www.reseauontario.ca

RO souscrit aux principes d’équité en matière d’emploi

Credit Collections ConsultantCredit Collections ConsultantCredit Collections ConsultantCredit Collections ConsultantStart Date: March 15, 2010

Location: 333 Bloor St E, Toronto, ON

Please go to: http://www.rogers.com/web/Careers.portal?

nfpb=true&_pageLabel=C_CP&_page=7 and apply to job# 16699

Rogers is an Equal Opportunity Employer

More specifically, you will:

We offer you …

Then…this job is perfect for you!

If you...

In fact, you will act as a Rogers ambassador to our clients and

provide them with a superior customer experience at all times.

the Connection | mag

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jobs & carrières infos • numéro du 5 février 2010

Page 24: Jobs & Carrieres Info