Jeudi 29 mai 2014 - ExamEns dE fin d'annéE La...

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L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Jeudi 29 mai 2014 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3117 - 11 e année Ph : Bouabdallah B. EXAMENS DE FIN D'ANNÉE EFFONDREMENT D’UNE DALLE EN BÉTON À LA NOUVELLE GARE ROUTIÈRE DE TLEMCEN Un mort et douze blessés U ne personne a trouvé la mort et 12 autres ont été blessées, mercredi, suite à l’effondrement de la dalle en béton du premier niveau de la nouvelle gare routière d’Abou-Techfine (Tlemcen) en cours de construction, a-t-on appris des services de la Protection civile. Les victimes ont été surprises sur le lieu de leur tra- vail par l’effondrement de cette dalle d’une superficie de 300 mètres carrés. Le drame s’est produit aux environs de 13 heures, précise-t-on de même source. Aucune raison expliquant cet accident n’a été avancée par les services de la Protection civile qui précisent que les travaux de déblayage et de recherche d’éventuelles autres victimes se poursuivent toujours. ENLÈVEMENT DE DEUX JEUNES FILLES À TIZI OUZOU ADHÉSION DE L’ALGÉRIE À L’OMC INTERNET KHADINA MOHSEN-FINAN, SPÉCIALISTE DU MAGHREB, À PROPOS DU SAHARA OCCIDENTAL : Les kidnappeurs arrêtés Les négociations en bonne voie AT lance une nouvelle gamme haut débit «Le Maroc ne peut pas être juge et partie dans le conflit» P 4 P 4 P 4 P 5 La Cinquième ouvre le bal Lire en page 3

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L’information au quotidienquotidien national d’information - Prix algérie 10 da - france 1 euro

Jeudi 29 mai 2014 - www.lecourrier-dalgerie.com - n°3117 - 11e année

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ExamEns dE fin d'annéE

EffondrEmEnt d’unE dallE En béton à la nouVEllE GarE routièrE dE tlEmCEn Un mort et douze blessés

U ne personne a trouvé la mort et 12 autres ont été blessées, mercredi, suite à l’effondrement de la dalle en béton du premier niveau de la nouvelle gare routière d’Abou-Techfine (Tlemcen) en cours de construction, a-t-on appris des services de la Protection civile. Les victimes ont été surprises sur le lieu de leur tra-vail par l’effondrement de cette dalle d’une superficie de 300 mètres carrés. Le drame s’est produit aux environs de 13 heures, précise-t-on de même source.

Aucune raison expliquant cet accident n’a été avancée par les services de la Protection civile qui précisent que les travaux de déblayage et de recherche d’éventuelles autres victimes se poursuivent toujours.

EnlèVEmEnt dE dEux JEunEs fillEs à tiZi ouZou

adHésion dE l’alGériE à l’omC

intErnEt

KHadina moHsEn-finan, spéCialistE du maGHrEb,

à propos du saHara oCCidEntal :

Les kidnappeurs arrêtés

Les négociations en bonne voie

AT lance une nouvelle gamme haut débit

«Le Maroc ne peut pas être juge

et partie dans le conflit»

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La Cinquième ouvre le bal lire en page 3

2 Jeudi 29 mai 2014 ACTUALITÉ

CONFÉRENCE MINISTÉRIELLE DES PAYS NON-ALIGNÉSBOUTEFLIKA :

«Faire du MNA une force d'actionet de proposition»

Le président de laRépublique, Abdelaziz

Bouteflika, a exhorté lespays membres du

Mouvement des Non-Alignés à poursuivre

leurs efforts en faveurd'une mondialisation

plus humaine, pluséquilibrée et plus

solidaire.

D ans une allocutionadressée aux partici-pants à la 17e

Conférence ministérielle duMouvement des Non- Alignés(MN-A), qui s'est ouverte hier,lu en son nom par le Premierministre, Abdelmalek Sellal, lechef de l'État a indiqué qu'«Ilest donc essentiel que soientpoursuivis les efforts déployéspar notre Mouvement pour unemondialisation plus humaine,plus équilibrée et plus solidaire,en vue d'une répartition desfruits du progrès universel, enfaveur de l'humanité tout entiè-re». Évoquant cette mondialisa-tion, le président de laRépublique a relevé qu'elleavait, certes, conduit à «une for-midable explosion» des forcesde production, soulignant, enrevanche, qu'elle avait égale-ment «ouvert la voie à la spécu-lation et à l'économie virtuelle».Enregistrées parmi les revendi-cations primordiales duMouvement, le chef de l'État aappelé au renforcement du rôlede l'Assemblée générale et laréforme du Conseil de sécuritédes Nations unies. Exigencesdevant aller de pair avec unerefonte des institutions écono-miques et financières interna-tionales et qui devraient «conti-nuer à mobiliser toutes nosénergies», a-t-il relevé. La réfor-me du système multilatéral«nous commande d'imprimerdavantage de cohérence poli-tique et de convergencemacroéconomique, afin del'adapter aux réalités nouvellesd'aujourd'hui», a souligné leprésident de la République. «Cesont là (...), quelques défis etmenaces qui nous interpellent,tous, et qui requièrent de notrepart un engagement résolupour raffermir notre solidaritécollective et notre capacité àprojeter le Mouvement desNon-Alignés, en tant que forced'action et de proposition, sus-ceptible de contribuer à l'enri-chissement du débat internatio-nal et aux processus de décisionau niveau mondial», a-t-il indi-qué. Évoquant le terrorisme,associé à la criminalité trans-nationale et au trafic de stupé-fiants, Bouteflika a appelé lespays Non-Alignés à poursuiveet unir leurs efforts pour éradi-quer le terrorisme, dans lemonde. «Il est, dès lors, de laplus haute importance quenotre Mouvement poursuiveson engagement collectif etsolidaire, et que ses État

membres unissent leurs effortsen vue d'éradiquer ce fléautransnational», a-t-il indiqué,ajoutant qu'»Il est heureux quela communauté internationaleait pris la mesure de cette gravemenace, et qu'elle ait décidé delui opposer une riposte coor-donnée et consensuelle, tant auniveau des Nations unies quesur le plan régional». Le chef del'État a saisi cette occasion pours'exprimer sur les réformespolitiques et économiques,engagées en Algérie dès 1988,ayant permis l'instauration dupluralisme politique et de l'éco-nomie de marché. «Bien quecontrariée, au cours de laDécennie 90, par l'irruptiond'un terrorisme aux effets, aussidévastateurs que barbares, leprocessus de réformes structu-relles a pu se poursuivre et s'ap-profondir, depuis 1999, grâce àla politique de Concorde et deRéconciliation nationale, deréhabilitation du rôle de l'État

et de modernisation de l'écono-mie», a-t-il rappelé. Dans cecadre, il est revenu sur les élec-tions présidentielles du 17 avrildernier, affirmant qu'elles ontreprésenté «une étape qualitati-ve nouvelle dans l'approfondis-sement de la pratique démocra-tique et la consolidation de l'É-tat de droit».

À ce propos, a indiqué leprésident de la République,dans le message lu en son nompar le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, «le gouver-nement qui a été nommé audébut de ce mois dans le pro-longement de cette échéanceélectorale «vient de se voir assi-gner par le président de laRépublique une feuille de routequi a posé les jalons d'un pland'action à double dimension,politique et socio-économique».Cette feuille de route prévoit, a-t-il expliqué, un dispositif derelance économique «destiné àterme à diversifier l'économie

nationale, la rendre plus pro-ductive et plus compétitive etlui fixer des objectifs de crois-sance de l'ordre de 7% par an,un taux comparable à lamoyenne des États émergents».Intervenant dans le mêmecontexte, le ministre iranien desAffaires étrangères, Mohamed-Javad Zarif, dont le pays estprésident en exercice du MN-A, a entériné les appels du pré-sident de la République,Abdelaziz Bouteflika, appelantles pays Non-Alignés à renfor-cer leur Mouvement pour ladéfense de leurs intérêts dansun monde en changement.Zarif a salué à cette occasion le«rôle éminent» que l'Algériejoue, depuis la naissance duMN-A à ce jour, et sa contribu-tion importante pour atteindreles buts pour lequel leMouvement a été créé. Appeléà intervenir à l'ouverture decette 17e Conférence ministé-rielle du MN-A, le président

bolivien, Evo Morales, dont lepays assure actuellement laPrésidence du G77, a soulignéla nécessaire collaborationentre le Mouvement des paysnon alignés et le Groupe des 77. «Le Mouvement des paysnon-alignés et le Groupe des 77doivent travailler ensemblepour la mise en œuvre de pro-jets communs destinés à soute-nir le développement écono-mique et social de leurs paysmembres», a-t-il indiqué met-tant l'accent sur les efforts desdeux organisations (MN-A etG77) en matière d'améliorationdes conditions socio-écono-miques des populations et deréduction de l'écart entre lespauvres et les riches.Rappelons, par ailleurs, quelors de cette Conférence, placéesous le thème :»Une Solidaritérenforcée pour la paix et laprospérité», les chefs de ladiplomatie du Mouvement desNon-Alignés (MN-A) passe-ront en revue, durant deuxjours, plusieurs questions d'ac-tualité, notamment le terroris-me, le crime transfrontalier,l'immigration clandestine lephénomène de l'armement,ainsi que le phénomène de l'is-lamophobie en Europe. Desquestions d'ordre économiqueseront également au menu decette réunion qui intervientdans un contexte politiquemondial compliqué. Leministre des Affaires étran-gères, Ramtane Lamamra,avait affirmé lundi, à l'ouvertu-re de la réunion des hauts fonc-tionnaires du MN-A, prépara-toire à la Conférence ministé-rielle, que la Conférenced'Alger se veut «un messaged'espoir et de renouveau dans lafidélité au sursaut originel desidéaux afro-asiatiques et tiers-mondistes» du Mouvement.

Mohamed Tahar

L a tenue hier, à Alger de la 17e ses-sion de la Conférence ministérielledes Pays des Non-Alignés (PNA), a

vu la présence de nombreux ministres desAffaires étrangères de pays membres auregard de l’agenda de la rencontre et lesdéfis à relever par les PNA au regard desmutations en cours dans les rapports inter-nationaux. Outre les questions inscrites àl’ordre du jour de cette conférence quis’articule autour du thème «Solidarité etprospérité», l’actualité régionale a été aucentre des préoccupations des paysmembres des Non-Alignés et voisins à laLibye, au regard de la situation chaotiquequi prévaut dans ce pays et ses consé-quences gravissimes sur ses voisins. Desconsultations «informelles» ont eu lieumardi soir entre le ministre des Affairesétrangères libyen et ses homologues despays voisins à la Libye, l’Algérie, la Tunisie,l’Égypte, le Tchad, le Niger et le Soudan.L’exposé émis par le responsable libyen surson pays, au cours de cette réunion infor-melle, a permis à l’ensemble des présentsd’en débattre et d’échanger leurs visions

sur la question. Ceci en vue de l’adoptionde la meilleure voie et les moyens adéquatsà mobiliser «pour engager l'ensemble desparties en présence à opter pour un dia-logue sincère et inclusif». Aussi, cette ren-contre a enregistré une convergence quantà l’importance de la teneur du dialogue quidoit favoriser la recherche de solutions auxquestions d’ordre sécuritaire et institution-nelle. Une première étape a été franchiepar la rencontre des ministres des Affairesétrangères tant de la Libye que des paysqui lui sont voisins.

Un document-déclaration a sanctionnécette rencontre qui s’est tenue, la veille, dudébut, hier, des travaux de la 17e session dela Conférence ministérielle des pays non-alignés au niveau des ministres des Affairesétrangères des pays membres. Rencontré,hier en marge des travaux de la conférenceprécitée, le ministre des Affaires étrangèreségyptien, Nabil Fehmi, nous a indiquéqu’«une déclaration sera adoptée ce soir(hier mercredi, ndlr), sanctionnant laréunion informelle sur La libye».

À notre question de savoir qu’elle a été

la teneur de la réunion informelle, leministre égyptien après nous avoir indiquéqu’il a eu «une communication télépho-nique avec mon homologue RamtaneLamamra , il y a près de quatre jours, nousavons convenu de la réunion informelle surla Libye». Ajoutant plus loin dans ses pro-pos que «la situation en Libye est trèsinquiétante et nous préoccupe ample-ment», a-t-il précisé, indiquant qu’elle est«porteuse de risques majeurs sur les paysvoisins à ce pays (la Libye, ndlr)».

Pour notre interlocuteur, ce qui se passeen Libye est autant «un danger pour lesLibyens que pour l’avenir de ce pays»,ajoutant, par ailleurs, que les voisins de laLibye ainsi que la Ligue arabe et l’Unionafricaine sont appelées à jouer un rôle pouraider ce pays.

Indiquant plus loin dans ce sens que «lesrôles principaux reviennent à Alger et LeCaire au regard de leurs aptitudes», affir-mant qu’une rencontre similaire à celled’Alger sur la Libye «est prévue au courantdu mois de juin au Caire», a-t-il conclu.

Karima Bennour

LIBYE

La prochaine réunion ad hoc au Caireen Juin, selon le MAE égyptien

Le président de laRépublique,Abdelaziz BouteflikaP

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DR

3Jeudi 29 mai 2014ACTUALITÉEXAMENS DE FIN D'ANNÉE

La Cinquième ouvre le bal Près de 645 965

élèves du cycleprimaire ont passé,

hier, l'épreuve deCinquième. L'examen,

qui s'est déroulé enune seule journée, a

connu une mobilisationde moyens humains et

matériels. Desdispositions réunie pour

assurer les meilleuresconditions possibles

aux candidats.

S elon les chiffres de l'Officenational des examens etconcours (Onec), 53 622 can-

didats sont inscrits à cet examen dansla wilaya d'Alger, dont 21 814 à Algerest, 11 713 à Alger centre et 20 095 àAlger-ouest. La secrétaire générale del'Académie d'Alger-centre, Mme AssiaAthmania, a indiqué que le coup d'en-voi des examens au niveau d'Alger-centre s'est fait à partir de l'écoleMinani de Sidi-M'hamed. Les centresd'examens relevant des localités deBouzaréah, Bab-el-Oued, Hussein-Dey et Sidi-M'hamed étaient équipéset mobilisés pour recevoir les candi-dats. «Les examens de la matinée sesont déroulés dans de très bonnes cir-constances, aucun incident n'a étéenregistré», a relevé la responsable.

La ministre de l'Éducation, qui apour sa part donné le coup d'envoiofficiel des épreuves de fin de cycleprimaire, a souligné, à cette occasion,que tous les moyens ont été mobiliséspar l'État pour la réussite de cet exa-men, qui constitue le premier grand

test pour les écoliers dans leur viescolaire. Elle a appelé les parentsd'élèves, les enseignants, et tous lesintervenants dans le monde scolaire, àencourager l'effort de l'État qui aorganisé tous les examens scolaires,en mettant en place d'importantsmoyens, et en mobilisant plusieursautres secteurs. «L'examen de fin decycle primaire n'est pas moins impor-tant que les autres rendez-vous quijalonnent le cursus scolaire de nosenfants», a estimé Benghebrit, pre-nant, pour exemple, le fait que,comme pour le baccalauréat, desenveloppes scellées sont décachetéesle matin des épreuves. La ministre aégalement rappelé, d'autre part, qu'uncomité a été installé pour revoir l'or-ganisation du système des examensscolaires.

Les élèves et leurs parents, rencon-trés devant les centres d'examens dansla banlieue de la Capitale, ont ainsiexprimé leur satisfaction, quant auxbonnes conditions dans lesquelles lesépreuves se sont déroulées.

Une jeune candidate a confié queles questions des deux matières de la

matinée «arabe et mathématiques»étaient très abordables. Espérant quel'épreuve de langue française sera éga-lement facile, elle a fait état de bonnevolonté de réussir et d'arracher sonticket pour aller vers le CEM. Idempour une autre élève qui était toutemotivée et contente de passer cetteétape, aussi décisive pour elle quepour ses parents. «Je ferais tout monpossible pour réussir et faire plaisir àmes parents», a-t-elle dit.

Il convient de noter que les élèves,qui accèderont à la première année del'enseignement moyen, sont ceux quiobtiendront une moyenne égale ousupérieure à 5/10. La moyenne estcalculée sur la base de la moyenneannuelle de l'année scolaire, ajoutée àla moyenne générale de l'examen divi-sée par deux. Pour ce qui est de lasession de rattrapage, celle-ci est pré-vue le 25 juin prochain. Les résultatsde la première session de l'examenseront annoncés le 14 juin prochain,et ceux de la session de rattrapage,prévue le 25 juin, seront connus le 7juillet 2014.

Ania Naït Chalal

Un sevrage didactique forcéL e mot, ou si l’on veut,

la métaphore pourraitfaire bondir certains

pédagogues. Le sevragepourrait leur sembler unterme étrange, voire abusif,s’agissant d’un enfant qui aentre neuf et dix ans. Et,d’ailleurs, pour les adeptesde la nouvelle méthode, cellequi limite la scolarité dans leprimaire à cinq ans, pour-raient objecter que pourcompenser cette perte, l’en-fant retrouve l’année qu’onlui a retirée dès son arrivéeen première année au collègequ’il fréquentera pendantquatre ans, au lieu de trois,avec l’ancienne méthode. Ya-t-il donc lieu de parler desevrage ? Plus que jamais, lemot est approprié. Cela sepasse d’ailleurs de la mêmefaçon que pendant l’allaite-ment. La mère, qui voit queson enfant a grandi, décide,tout à coup, de lui retirer lebiberon. Mais de façon gra-duelle, jusqu’à ce qu’il s’ha-bitue à la nourriture. Cepen-dant, certaines mamans quiallaitent, se voient, souventcontraintes de recourir ausevrage avant l’âge, et cela sefait malheureusement au

dépends de la croissance del’enfant. C’est ce qui est entrain de se produire avecl’épreuve de 6ème : l’enfant estprivé de quelque chose d’es-sentiel dans sa formation àl’école. D’abord, il arrive,après l'examen, dans un éta-blissement, où tout lui estétranger : les profs, les cama-rades de classe, les méthodesde travail, le contenu du pro-gramme, la cour de récréa-tion… Toutes choses qu’onne peut affronter que si l’on afranchi victorieusementl’étape de l’enfance. Mettreun enfant de neuf, dix ansdans un collège au milieu degroupes d’adolescents est-cepédagogique, est-ce sage ?N’a-t-on pas brûlé là uneétape importante dans ledéveloppement de l’enfant?En d’autres termes, ce sevra-ge forcé qui intervient avantl’âge n’aura-t-il pas deconséquences graves sur lasuite de son parcours scolai-re ? Écoutons ce qu’en pensece directeur d’établissementmoyen : «À mon avis, c’estune erreur. L’enfant doit res-ter à l’école primaire letemps qu’il faut pour acqué-rir les connaissances néces-

saires à son passage dans lemoyen. Lui retirer un an,c’est mal le préparer à cetaccès où les connaissancessont d’un niveau plus élevé.Il n’y qu’à voir ce qui nousarrive chaque année, depuisqu’on a écourté la scolaritéau niveau de l’école primai-re. Ce terrible handicap, ilsle traîneront pendant quatreans ici, avant de le porter aulycée.» Et, objectif et clair-voyant, il exhorte les concer-nés à revenir à l’ancienneméthode pour donner plusde temps à l’enfant pour pas-ser à un niveau supérieur.

Ces deux profs, Brahim etKhaled, tout en reconnais-sant le caractère inappropriéde cette méthode qui rac-courcit les cours d’une annéedans le primaire, ne com-prennent, cependant, pasdavantage l’utilité qui consis-te à prolonger, avant lesvacances, l'année scolairedans le primaire, alors qu’onl’écourte dans le moyen et lelycée. «Le bac blanc a eu lieuà la deuxième semaine demai. Après quoi, on a ren-voyé les élèves chez eux pourréviser. L’idéal ne serait-ilpas qu’on les garde le plus

longtemps possible pourrevoir ensemble avec lesprofs certains cours mal assi-milés ou mal faits ? Avec lesdeux mois de grève, c’esttout le dernier trimestre quiest sacrifié.» Hamid, un autreprof, juge la décisiond’écourter la scolarité auniveau du primaire commeun facteur de déstabilisationpour l’enfant contre lequel, ilpeut passer toute la premièreannée à lutter sans succès.Mais, il a foi en la sagesse dela nouvelle ministre pour uneréforme en profondeur dusystème éducatif.

Il est temps, en effet, derevenir à la raison, après tantd’errements dans un secteurqui a passé longtemps poursinistré et d’engager un vraidébat avec toutes les partiesconcernées sur les questionsqui regardent l’avenir de nosenfants. Quand on sait, parexemple, quels fléaux guet-tent les enfants qui arriventau moyen (alcool, tabac,drogue), on peut, honnête-ment, s’interroger sur lebien-fondé de ce raccourcis-sement d’une année de sco-larité dans le primaire.

Ali D.

Benghebrit donne le coup d’envoi à Constantine

L e coup d’envoi officiel des épreuvesde la première session de l'examen

de fin de cycle primaire pour l'annéescolaire 2013-2014, a été donné mer-credi matin au CEM Boughaba-Rokiade Constantine, par la ministre de l’É-ducation nationale, Nouria Benghebrit.La ministre a souligné, à cette occasion,que tous les moyens ont été mobiliséspar l’État pour la réussite de cet examenqui constitue "le premier grand testpour les écoliers dans leur vie scolaire".Elle a appelé les parents d'élèves, lesenseignants et tous les intervenantsdans le monde scolaire à "encouragerl’effort" de l’État "qui a organisé tous lesexamens scolaires en mettant en placed’importants moyens et en mobilisantplusieurs autres secteurs"."L’examen defin de cycle primaire n’est pas moinsimportant que les autres rendez-vousqui jalonnent le cursus scolaire de nosenfants", a encore estimé Mme Benghe-brit, prenant pour exemple le fait quecomme pour le baccalauréat, des enve-loppes scellées sont décachetées lematin des épreuves. La ministre a égale-ment rappelé, d’autre part, qu’un comi-té a été installé pour revoir l’organisa-tion du système des examens scolaires.À Constantine, où la ministre devaitégalement inspecter plusieurs établisse-ments scolaires, 82 centres d’examensencadrés par 2 821 personnesaccueillent 17 805 candidats dont 8 675filles, en plus d'un centre de correctionau CEM des Frères -Biskri. À l’échellenationale, ce sont 645 965 candidats quisont inscrits à l'examen, soit une aug-mentation de 24 077 élèves par rapportà l'année dernière (621 888 élèves),selon l'Office national des examens etconcours (Onec). Les élèves seront éva-lués dans trois matières, en l’occurrenceles langues arabe et française et lesmathématiques.

10 351 candidatsà Annaba

L e ‘’bal’’ est ouvert à Annaba encette fin d’année scolaire qui a vu,

hier mercredi, quelque 10 351candidats subir les épreuves de la 5e, àtravers 61 centres d’examen, regroupantplus de 500 salles de classe. Sous unepluie fine, les petits bambins, par petitgroupe, ou accompagnés de leursparents, étaient au rendez-vous de cetexamen décisif qui marque le début desexamens de fin d’année. Annaba, quis’est préparée pour accueillir lescandidats dans les conditions normales,a entamé ce premier rendez-vous dansle calme et la discipline. Plus d’unmillier d’agents de la sécurité ont étéretenus pour veiller au bon déroulementde l’ensemble des épreuves qui serontsuivies de celles, et non des moindres,du baccalauréat qui verra, cette année,quelque 14 030 candidats, dont 4 880libres auront à subir les épreuves decette session de juin 2014, au niveau de53 centres d’examen, surveillés par 3910 enseignants. Pour ce qui est dubrevet d’enseignement moyen, leurnombre, estimé à 9 502 candidats parmilesquels 306 candidats libres. Toutes lesdispositions et mesures de sécurité ontété prises par les différents servicesconcernés par ces examens pour assureraux 35 000 candidats de passer leursépreuves, comme il convient de lespasser. Les candidats devant subir cesexamens de fin d’année jouissent d’unecouverture sécuritaire totale qui leurpermet de réfléchir calmement et fairetout le possible pour décrocher ce«quitus» indispensable, tant pour lepassage au pallier suivant qu’à franchirles portes de l’université pour lesfutures bacheliers.

Khadidja B.

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4 ACTUALITÉJeudi 29 mai 2014

T out porte à croireque les effortscolossaux consentis

par l’Algérie, afin d’accéderà l’Organisation mondialedu commerce, vont porterleurs fruits. Car, d’après unbulletin d’informationpublié sur le site internet del’OMC, les négociationsmenées par ce pays «pro-gressent de manièreconstructive sur le fond». Ilest donc clair que l’adhé-sion de notre pays à cetteorganisation n’est qu’unequestion de temps, puisquecette dernière (l’Organisa-tion, ndlr) se réjouit du faitque des progrès substan-tiels ont été accomplis parl’Algérie qui, dit-on, a pro-cédé à la modification deson régime commercial.«La 12e réunion du groupede travail a eu lieu le 31mars dernier. Les négocia-tions progressaient demanière constructive sur lefond, et leur rythme s'accé-lérait», précise-t-on. Selonle même document, la sériedes réunions suivantes sontprévues dans le courant del'année, «sous réserve queles questions des membres,ainsi que les réponsesaccompagnées d’informa-tions sur l'Algérie soientcommuniquées à temps».Dans ce sens, le ministèredu Commerce avait indi-qué auparavant que l'Algé-rie devait recevoir les

observations et les ques-tions des pays concernéspar les négociations multi-latérales, et ce, en mai,pour répondre avant finjuin, pour pouvoir entamerle 13e round des négocia-tions avant la fin de l’annéeen cours. Il est aussi notédans l’un des rapports del’Organisation que «L'Algé-rie avait renouvelé sonengagement de mettre sonrégime commercial enconformité avec les règlesde l’OMC et avait présentéles récents changementslégislatifs contenus dans leplan d’action législatif révi-sé». «Les renseignementsfournis par l’Algérie relan-cent les négociationsconcernant son accessionet constituent une basepour faire progresser leprocessus», avait déclaré leprésident du groupe de tra-vail, Alberto D'Alotto. Lescommentaires desmembres ont essentielle-ment porté sur les restric-tions quantitatives à l’im-portation, y compris lesinterdictions, les restric-tions à l’investissement, lessubventions à l’exporta-tion, l’application discrimi-natoire de taxes intérieures,le système d’enregistre-ment des indications géo-graphiques, les politiquesde prix, les droits de com-mercialisation et les poli-tiques agricoles, selon

l'OMC. Parmi les autresquestions à traiter, figurentles politiques industrielleset les subventions, les obs-tacles techniques au com-merce, les mesures sani-taires et phytosanitaires, lesaspects des droits de la pro-priété intellectuelle quitouchent au commerce etles mesures concernant lesinvestissements liés aucommerce. L'Algérie étaitcandidate dès 1987 auGATT, l'ancêtre de l'OMC.La première documenta-tion sur son régime com-mercial avait été déposéeen 1996, alors que la pre-mière réunion du groupede travail, chargé d'exami-ner sa candidature, s'étaittenue en 1998.

À ce jour, l'Algérie amené 12 rounds de négo-ciations multilatérales,durant lesquels elle a traité1 933 questions liées essen-tiellement à son systèmeéconomique. Il faut rappe-ler, sur un autre registre,que le nouveau ministre duCommerce, AmaraBenyounes, avait aupara-vant indiqué que «l’adhé-sion de l’Algérie à l’OMCreprésentait sa premièrepriorité». Une déclarationqui en dit long sur le vifsouhait de notre pays pourdevenir membre de cetteOrganisation.

S. D. et APS

Une bonne nouvelle pour lesprofessionnels, dont l'utilisation de

l'outil internet est devenueincontournable. En effet, Algérie

Telecom a mis une nouvelle gammed'offres, Idoom Adsl (Internet haut

débit) sur le marché.

C ette gamme au bénéfice des pro-fessionnels permet des débitsallant jusqu'à 20 Mbps en illimité.

L'annonce a été faite, hier, à Alger par ledirecteur général d'Algérie Télécom,Azouaou Mehmel. «Le lancement de cesnouvelles offres (entre 2 Mbps et 20Mbps) pour les professionnels en illimitéet à des tarifs avantageux entre dans lecadre de la nouvelle stratégie d'AT quiconsiste à développer des offres qui répon-dent aux attentes de ses clients, que ce soiten matière de téléphonie fixe, d'Internet oude services à valeur ajoutée», a indiquéAzouaou Mehmel, lors d'une conférencede presse. La gamme d'offres idoom Adslavait, d'abord, été lancée pour les résiden-tiels, le 30 mars 2014, avec des connexionsinternet en illimité avec des débits de 1 à 8Mbps. Algérie Télécom propose, ainsi,quatre nouvelles offres aux professionnelsavec des services à valeur ajoutée, dont unaccès internet illimité de 2 Mbps à 10 000DA/mois, incluant trois boîtes mail pro, etun stockage (Edrive) de 5 Go, alors quepour surfer avec 20 Mbps, il faut débour-ser 65 000 DA/mois, incluant 30 boîtesmail, 10 Go pour le Edrive, deux adressesIP fixes et un modem wifi. La nouvellegamme Idoom Adsl pro remplace lesanciennes offres Fawri, Easy, Anis et Anis+des clients professionnels, précise-t-il,ajoutant que l'ensemble des offres pro sont

disponibles à partir de ce mercredi, dansl'ensemble du réseau commercial d'AlgérieTélécom. Azouaou Mehmel a annoncéégalement une nouvelle gamme d'offres deforfaits illimités sur la téléphonie fixe«Idoom Fixe» à partir de 250 DA par mois,destinée pour les clients résidentiels, etconstituée de trois paliers de forfaits, selonles besoins des clients. Il s'agit d'un forfaitde 250 DA/mois pour toutes les communi-cations fixes locales (intra-wilaya) en illi-mité, d'un autre de 500 DA/mois pourtoutes les communications locales et natio-nales en illimité et d'un forfait de 1000DA/mois pour les communications localeset nationales en illimité, avec 15% deréductions vers le mobile et 10% à 30%vers l'International. Le P-DG d'AlgérieTélécom a indiqué, par ailleurs, que le

paiement des factures téléphoniques pour-ra se faire dorénavant en ligne dès le 1er

juin prochain. «Après le lancement en par-tenariat avec Algérie Poste, le 22 janvier2014, du service e-paiement en Algérie,AT a procédé à l'élargissement de ce modede paiement électronique aux factures télé-phoniques», s'est-il réjoui. Il a expliquéqu'en plus du paiement classique en agen-ce, les clients peuvent désormais payerleurs factures téléphoniques, avec l'e-paie-ment (via leurs comptes CCP). Pour adhé-rer à ce service, il suffit de se présenter auniveau de la poste pour remplir un formu-laire d'adhésion au service Klass «e-paie-ment», puis se connecter sur l'espace clientd'Algérie Télécom «ec.djaweb.dz» et effec-tuer son rechargement.

H. N. A. /APS

ENLÈVEMENT DE DEUX JEUNESFILLES À TIZIOUZOULes kidnappeursarrêtésL es auteurs de deux enlè-

vements, ayant visé desjeunes filles, ont été arrêtéspar la police, selon la cellulede communication de lasûreté de wilaya de TiziOuzou. Dans la premièreaffaire, la victime est unejeune fille, âgée de vingt-et-un ans. Cette dernière a faitl’objet d’enlèvement, suivi deséquestration et abus sexueldans la région de Maâtkas, à25 kilomètres au sud duchef-lieu de la wilaya. Troisindividus sont derrière cetteagression, selon la cellule decommunication de la sûretéde wilaya de Tizi Ouzou.C’est suite à une plaintepour enlèvement, séquestra-tion et abus sexuel, déposéepar une jeune fille, âgée de21 ans, demeurant à Maât-kas, à l’encontre de troisindividus que les forces depolice de la brigade criminel-le de la police judiciaire deTizi Ouzou, ont, après avoirmédicalement vérifié cetteagression, entrepris desinvestigations. Lesrecherches ont permisd’identifier l’auteur principaldes faits, et l’arrêter à TiziOuzou, ainsi que ses deuxcomplices. Notre sourceindique que les mis en causeont été présentés au Parquetde Tizi Ouzou, pour les faitsd’association de malfaiteurs,en vue de la commissiond’un délit, enlèvement avecviolence et attentat à lapudeur. Ils ont été déféréspar devant le juge de ladeuxième Chambre qui a misl’auteur principal en déten-tion préventive et placé sescomplices sous contrôle judi-ciaire. Quant à la deuxièmeaffaire du même genre, laresponsable de la cellule decommunication de la sûretéde wilaya a révélé que suite àune plainte pour enlèvement,séquestration et coups etblessures volontaires, dépo-sée par une jeune fille, âgéede 19 ans, demeurant à Aït-Aïssa-Mimoun (dans la daïrade Ouaguenoun), à l’en-contre de deux individus, lesforces de police de la brigadecriminelle, agissant sur labase des renseignementsfournis par la victime, ontprocédé à l’arrestation del’auteur principal des faits,ainsi que du deuxième indi-vidu qui a pris part danscette affaire. «Selon la victi-me, l’auteur principal qu’elleconnaît et, par ailleurs, issude la même région, auraitagi, ainsi, par jalousie suite àsa demande en mariage parun autre prétendant»,explique en outre la mêmesource. Présentés au Parquetde Tizi Ouzou, pour les faitsd’association de malfaiteurs,enlèvement et coups et bles-sures volontaires, l’auteurprincipal a été mis en déten-tion préventive, et son acoly-te placé sous contrôle judi-ciaire.

Aomar Mohellebi

INTERNET

A. T. lance une nouvelle gammehaut débit

GHARDAÏAIncendie

d'un camion de carburant

à Berriane

U n camion-citerne rempli d’es-sence "super", en stationnementdevant le domicile familial du

chauffeur, au quartier "Djemal" à Berria-ne (45 km de Ghardaïa), a été la proie,mercredi à l’aube, d’un incendie d’origi-ne indéterminée, a-t-on appris auprès dela direction de la Protection civile. Il afallu 90 minutes pour venir à bout desflammes qui ont ravagé l’ensemble de lacabine du camion-citerne, a précisé laProtection civile. "Le pire a été évité",raconte un quinquagénaire habitant lequartier, soulignant que "l’interventionrapide et le professionnalisme des ser-vices de la Protection civile ont permisd’éviter l’explosion et de maîtriser de jus-tesse la propagation des flammes". "Si lechargement de cette citerne avait explo-sé, tout le quartier de Berriane aurait étédétruit, avec un grand nombre de vic-times", a-t-il ajouté. "On a eu de la chan-ce, car lorsque l’incendie s’est déclarédans la cabine du camion-citerne, per-sonne ne se trouvait sur les lieux, et c’estun citoyen de passage qui a alerté la Pro-tection civile", a affirmé, de son côté, unjeune. Les services de la Protection civilerappellent les mesures de sécurité àprendre pour les camions-citernes trans-portant du carburant et invitent leurschauffeurs à s’éloigner des centresurbains pour le stationnement. Uneenquête a été ouverte par la police scien-tifique pour déterminer les circonstancesexactes de cet incendie.

ADHÉSION DE L’ALGÉRIE À L’OMC

Les négociations en bonne voie

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Azouaou Mehmel, DG d'Algérie Télécom

ACTUALITÉ 5Jeudi 29 mai 2014

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Le Maroc ne peutpas être juge et

partie dans leconflit du Sahara

occidental, adéclaré Khadina

Mohsen-Finan,dans une interview

exclusive, accordéeau journal électro-nique, Nouvelles-

du sahara.fr.

P our Khadina Mohsen-Finan, spécialiste duMaghreb, chercheuse

associée à l’Institut de relationsinternationales et stratégiques(Iris) et qui a une très bonneconnaissance du conflit duSahara occidental, et quidéfendait jusqu’ici plutôt lesthèses du Maroc en la matière,faire «que la gestion des droitsde l’Homme au Sahara soitgérée par le Conseil national

(marocain) des Droits del’Homme, c’est rattacher leSahara au Maroc, car leConseil est bien «national»,comme son nom l’indique. Sic’est le cas, alors il faut le dire,nous n’avons plus besoin de laMonurso, et le conflit n’a plusde raison d’être, il est réglésans que nous le sachions.Mais ce n’est pas le cas, l’Onu

n’ayant pas statué sur ce terri-toire».

«De la part du Maroc, noussommes une fois de plus dansla politique du fait accompli.Ce n’est pas une question d’ef-ficacité ou d’inefficacité duCNDH, c’est qu’il n’a pasvocation à traiter du Sahara etdes Sahraouis. Mais, le Secré-taire général de l’Onu n’est pas

clair là-dessus, il louvoie pourménager Rabat, et ce manquede clarté contribue à l’inertiedans la recherche d’une issueau conflit.

L’Onu en parle comme sic’était une question interne auMaroc et, ensuite, les représen-tants de l’Onu disent qu’ils nepeuvent pas travailler au Saha-ra, car les Marocains se com-

portent comme chez eux. Ilfaudrait que l’Onu commu-nique mieux et plus clairementpour que les gens compren-nent les enjeux de ce conflit.Plus personne ne comprend lesvéritables enjeux de ce conflit.Le SG de l’Onu évoque lanécessité d’un «contrôleindépendant», cela signifie quece n’est pas du ressort duMaroc, ce qui est vrai, mais ilfaut le dire plus clairement», a-t-elle ajouté.

Selon Mme Mohsen-Finan,«le Maroc ne peut négocierl’avenir d’un territoire qu’ilconsidère déjà comme le sien,alors que la communautéinternationale et le Droit inter-national ne lui en reconnais-sent pas la propriété», ajoutantqu’en 2009 «l’affaire AminatouHaïdar a bien montré que l’af-frontement et la négociationentre les protagonistes avaientchangé de nature.

Le Maroc n’est plus invité àcombattre un groupe indépen-dantiste qui se nomme FrontPolisario, mais des individusqui, au nom de leurs droits,refusent de voir leur identitédiluée dans la nation marocai-ne».

Mokhtar Bendib

L' avocate iranienne et lauréatedu prix Nobel de la paix de2003, Shirin Ebadi, a expri-

mé, vendredi, ses préoccupations face àl’injustice vécue par le peuple sahraoui,appelant la communauté internationaleà agir pour mettre fin à cette situationd’injustice, qui a tant duré, selon uncommuniqué de la CEAS-Sahara.

Durant la clôture du premierCongrès sur la compétence universelle,qui s’est tenu à Madrid du 20 au 23mai, l’avocate iranienne a exprimé "saprofonde préoccupation quant au sortdu peuple sahraoui, étant l'une dessituations les plus douloureuses de l'his-toire moderne d’un peuple emprisonnédans son pays". Le cas du Sahara occi-dental est similaire à celui de la Palesti-ne, a-t-elle ajouté, soulignant que ce quise passe en Palestine est connu, alorsque la Question du Sahara occidentalest méconnue par certains pays dumonde. À cet égard, l’avocate iraniennea appelé les médias à s’intéresser deplus près pour rendre publiques lessouffrances du peuple sahraoui qui setrouve emprisonné dans son pays et

privé de tous ses droits les plus élémen-taires, a-t-elle regretté.

Par ailleurs, une délégation desreprésentants de la société civile sah-raouie a participé aux consultationsrégionales des acteurs non étatiques, àl'occasion du 10e anniversaire duConseil de l'UA pour la paix et la sécu-rité qui s’est tenu à Addis-Abeba. Ladélégation sahraouie, représentant l'As-sociation sahraouie des familles des pri-sonniers et disparus (Afapredesa) etl’Observatoire sahraoui des ressourcesnaturelles (OSRN), a participé active-ment aux discussions devant aboutir àl'élaboration d'un rapport final qui doitêtre soumis au Conseil de paix et desécurité de l’UA, dans le cadre des inter-actions entre le CPS et la paix et la sécu-rité en Afrique. Les principaux objectifsde ces consultations visent à l'évaluationdu bilan du Conseil de la paix et de lasécurité en Afrique, durant ses 10 pre-mières années, en vue de développer lesrelations avec ses différents acteurs, afinde promouvoir la paix, la sécurité et lastabilité en Afrique.

Mokhtar B.

La Nobel de la paix, ShirinEbadi, solidaire des Sahraouis

KHADINA MOHSEN-FINAN, SPÉCIALISTE DU MAGHREB, A PROPOS DU SAHARA OCCIDENTAL :

«Le Maroc ne peut pas être jugeet partie dans le conflit»

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Khadina Mohsen-Finan

Shirin Ebadi

6 PUBLICITÉJeudi 29 mai 2014

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RRÉÉGGII NNAALLJeudi 29 mai 2014

AÏN TÉMOUCHENTUne Toyota Hilux

et un troupeaude moutons volés

et récupérésL’ on a appris auprès de la cellule de

communication et des relationspubliques de la sûreté de wilaya de Bou-merdès que, les éléments de la sûretéurbaine de Si Mustapha relevant de lasûreté de daïra des Issers ont réussi, toutrécemment, à récupérer un troupeau demoutons et un véhicule 4x4 de marqueToyota Hilux volés, et ce, suite au refusdu conducteur d’obtempérer à l’ordre des’arrêter donné par les services de sécu-rité au niveau d’un poste de contrôledressé à Zemmouri. Malheureusementpour lui, le conducteur qui a pris la fuitea oublié ses documents à l’intérieurdudit véhicule. Et, suite aux recherchesminutieuses entreprises par les servicesde sécurité, le véhicule en question a étéretrouvé et récupéré en même tempsqu’un troupeau de moutons dont le pro-priétaire résidant à Si Mustapha avaitdéposé une plainte faisant état du vol deses moutons. Convoqué, le vrai proprié-taire du véhicule répondant aux initialesM. M., âgé de 25 ans et originaire de lawilaya de Médéa, a révélé qu’il avaitprêté sa voiture à son voisin et ami S. M,âgé de 26 ans originaire également de lamême wilaya. Présenté devant le procu-reur de la République près le tribunal deBoumerdès, les deux prévenus associésont été incarcérés à la maison d’arrêt deTidjelabine, précise encore notre source.

Hocine Amrouni

BOUMERDÈS

ANNABA

La plage de Rechgoun, qui relève de la commune côtière de BeniSaf, a été élue reine des plages pour la troisième année consécutive.Ce rang lui permettra, avec fierté, la célébration double des festivités

à l’occasion de la journée de l’enfance et de celles programméespour l’ouverture de la saison touristique reportée au 5 juin, une date

qui coïncide avec la Journée mondiale de l’environnement, et ledéroulement de l’examen du baccalauréat.

SSuuiittee eenn ppaaggee 88

M’SILA

5 morts et 2 blessés dans un accident près de Ben Srour C inq personnes sont mortes carbonisées et deux autres ont été blessées dans un accident de la circulation survenu mardi soir sur la RN 46 (M’sila-Biskra), au

lieu-dit Oued Chaaïr, dans la commune de Ben Srour (140 km au sud-ouest de M’sila), apprend-on mercredi auprès de la Protection civile. Une violente col-lision entre un camion semi-remorque et un véhicule de tourisme a provoqué l’incendie de la voiture légère dont les 5 occupants, âgés de 12 à 40 ans, ont trou-

vé la mort, précise cette source. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances précises de ce nouveau drame de la route.

BENI SAF

L'ouverture de la saisontouristique

à Rechgoun-plage

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Sept dealersdevant le parquetS ept personnes impliquées dans la

détention et la commercialisationde stupéfiants ont été présentées devantle parquet d'Annaba et placées endétention préventive, a indiqué mardi lecommandement de la Gendarmerienationale dans un communiqué. Lesgendarmes de la brigade d'El Bouni ontprésenté devant le procureur de laRépublique près le tribunal d'Annaba,sept (07) personnes, pour détention etcommercialisation de stupéfiants, a pré-cisé la même source, ajoutant que cinq(05) d'entre-elles ont été placées sousmandat de dépôt et les deux (02) autrescitées à comparaître à une audienceultérieure. Les gendarmes des brigadesde la compagnie d'Annaba et la Sectionde sécurité et d'intervention du groupe-ment territorial, ont interpellé les misen cause et saisi aux domiciles de deux(02) d'entre-eux, à la cité du 1er Mai,commune d'El Bouni, deux (02) kilos et345 grammes de kif traité et la sommede 3.346.700 DA représentant le reve-nu de vente de stupéfiants, a-t-on faitsavoir.

RÉGIONS8 Jeudi 29 mai 2014

Suite de la page 7

…Rencontré, depuis peu àRechgoun, Berrezak, le mairede Beni Saf, qui était accompa-gné de Cheikh, le vice prési-dent, porte à notre connaissan-ce que les services de la com-mune sont omniprésents auniveau de Rechgoun, la plagedu Puits et Madrid-plage.« Nous n’attendons pas desaides d’ailleurs pour procéderau nettoiement de nos sites, ilfaut que ça soit une règle pourtous car les touristes savent oùaller et sont plus exigeants enmatière d’hygiène et de salubri-té publiques. » Et d’ajouter « onn’est pas d’accord pour que lesplages ne soient exploitées uni-quement deux mois durantl’année mais nous plaidonspour un tourisme à longueurd’année. Pour cela, les établis-sements publics destinés à rece-voir des touristes doivent ouvrirleurs portes à longueur d’an-née. »

Ce point précis, dit-il, a été «débattu lors d’une rencontreavec les patrons des hôtels etrésidences touristiques. » Ceux-là, acquiesce-t-il, « ont trouvé laproposition intéressante et vontl’étudier.» Il a eu « des réponsesencourageantes », selon toutevraisemblance. Comme çà,pense-t-il, les lieux seront occu-pés et les patrons des établisse-ments publics veilleront avecles services de la commune aumaintien de la propreté et par-ticiperont à la préservation et lapromotion de l’environnementmarin et touristique. L’impactsocio-économique et touris-tique aura certainement desretombées positives sur tous lesplans.

Ce qui conforte encore pluscette direction est aussi le lan-cement d’une étude d’aména-gement des plages pour uneenveloppe de cinq milliards decentimes, un montant mis ànotre connaissance par M. Ber-rezak qui précise, par ailleursque la plage de Rechgoun faitpartie du lot des plages cibléesau temps de l’ex-wali. Cepen-dant, le maire et son adjointévoquent le manque de civismeconstaté au niveau des plages etdes forêts. Certains endroitssont transformés en beuveries àlongueur d’année. L’opérationde nettoyage opérée au niveaude la forêt « Fantaguera » deBeni Saf a permis d’enlever 5camions de déchets principale-ment des canettes et des bou-teilles de vins. Dans ce cadre

précis, il y a beaucoup dechoses qui restent à faire sur leplan de la réglementation pourdéfinir clairement les tâches etprérogatives de tout un chacun

ayant une part de responsabili-té à prendre.

La rigueur dans l’applicationdes textes quand ils sont claire-ment pondus doit être considé-

rée comme celle ayant trait auport de la ceinture de sécuritépour un conducteur de voiture,estime le maire.

Boualem Belhadri

AÏN TÉMOUCHENT

BLIDA

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Q uelques jours avant les élec-tions présidentielles du 17 avrilpassé, plusieurs communes de

la wilaya de Blida ont vécu un manquestressant de lait en sachet et les chaines,quand arrive le fameux camion, s’éten-daient sur plus de cent mètres devantcertains magasins.

Curieusement, deux jours après lesélections, il y avait du lait chez tous lesépiciers et les revendeurs et on en voyaitdes montagnes jusqu’en fin d’après-midi. La rumeur a circulé un momentque la rareté du lait était juste entrete-nue pour énerver les citoyens et lespousser à boycotter les élections, alorsque certains avançaient que c’était les

services qui ont fait exprès pour retenirl’attention des citoyens et les porter aucontraire à aller aux urnes, en leur fai-sant ressentir les affres d’une situationincertaine par le biais du manque de lait,vital pour leur tranquillité et pour leursenfants. Puis, bien entendu tout s’esttassé et personne n’en a parlé jusqu’à lasemaine dernière quand, voulant ache-ter deux sachets de lait, un père defamille s’est vu exiger l’achat d’un autresachet de lait, de vache celui-là et à 55DA l’unité, sinon pas de lait à 25 DA !Le citoyen, ne comprenant rien à cettesituation s’en alla chez un autre reven-deur, se disant qu’après tout il y a du laiten sachet partout, donc chez un autre

marchand il pourra en acheter sans pro-blème. Mais aussi bien le suivant que lesautres épiciers et revendeurs de lait ensachet n’ont pas voulu lui vendre de laità 25 DA s’il ne prenait pas en concomi-tance un autre sachet à 55 DA. Le motest lâché et notre pauvre père de familles’est rappelé les dures années où la venteconcomitante était érigé en système, quece soit chez le marchand de légumes oul’épicier, chez le privé ou dans les maga-sins de l’Etat. Mais là, les choses ontcomplètement changé et les Algériensont même oublié le mot pénurie, saufbien sûr pour le lait et, vite fait, les vieuxréflexes ont refait surface. Pourtant il y adu lait en sachet partout, chez certains il

y a même mévente, mais, de manièreanachronique et insensée, l’épicier vous‘colle’ ce sachet de ‘lait de vache’ quevous n’utiliserez même pas car, généra-lement, il a déjà tourné, à moins qu’onveuille nous obliger à ne manger que du‘Raib’ et du ‘L’Ben’, histoire de nousfaire voir tout en blanc ! Et l’Etat danstout cela ? L’Etat est absent, commedans beaucoup de secteurs où les inter-venants n’en font qu’à leurs têtes, et lecommis de l’Etat qui est chargé de fairerespecter la loi s’en va acheter le lait et,s’il est en civil, on lui exigera de prendrele sachet de lait à 55 DA et il le paiera ets’en ira sans souffler mot.

Hadj Mansour

FIEVRE APHTEUSELe Cheptelépargné A près une campagne

de sensibilisation etde prévention contre lafièvre aphteuse qui a étémenée depuis plus d’unesemaine dans différenteslocalités de la wilaya. Lebilan s’est avéré béné-fique pour les éleveurspuisque aucun signe deprésence de cette maladien’a été détecté sur lecheptel de la wilaya, aprécisé le président de lachambre de l’AgricultureSadek Sebaoui. « "Tousles moyens matériels ethumains ont été mobiliséspour la réussite de cettecampagne, qui a suscitéune large adhésion deséleveurs », a ajouté lemême responsable.Durant toute la durée dela campagne, des opéra-tions de contrôle sanitaireet de dépistage, ont étéeffectuées dans desexploitations d’élevageou plus de 100 têtes devaches ont été minutieu-sement contrôlées les-quelles ne sont pasatteintes de la fièvre aph-teuse, a précisé le mêmeresponsable qui a ajoutéque l’opération se pour-suit jusqu’à ce que toutle cheptel soitcontrolé.Afin de pareraux risques de contami-nation , des instructionspréventives ont été prodi-guées par des vétérinairesaux éleveurs pour éviterles risques de contamina-tion . Il est conseillé à cesderniers de veiller à l’em-pêchement des déplace-ments des animaux, del’entrée de personnesétrangères dans lesétables, l’interdiction delavage des pneus de véhi-cules devant les enclos, lechaulage des entrées desexploitations. Il estrecommandé aux éleveurs"la mise en quarantaine"de l’animal en cas de sus-picion d’atteinte d’unepathologie contagieuse etd’alerter le vétérinaire.

B.Khider

LAIT EN SACHET

Vente concomitante

BOUMERDÈS

Les pêcheurs exigent une enquête ministérielleU n ras-le-bol déprime les marins pêcheurs de

la wilaya d'Aïn Témouchent. Ils dénoncentle peu d'égard alloué par le ministère de tutelleaux problèmes qu'ils endurent depuis des lustres.Certains auraient été tentés de vendre tout etchanger de métier.

Ce qui explique en apparence leur désappoin-tement est l'action prise spontanément au niveaudu port de Beni Saf. Ils ont observé une halte,mardi dernier, au niveau du port. Selon destémoins oculaires, leur action devait se prolongerd’un arrêt de travail durant toute la journée pourexprimer leur mécontentement à l’égard de la loiportant application du repos biologique, quis’étend du 31 mai à fin août de chaque année, unepériode jugée assez longue et compromettante àplus d’un titre. Par le passé, des responsable dusecteur avaient laissé entendre qu’une révision dela dite loi était possible et qu’une commissiontechnique composée de l’administration, de lachambre professionnelle et des représentants ducentre national de développement de la pêche etde l’aquaculture ait été chargée de préparer unprojet de textes pour amender la loi en question.Les quelques informations qui ont filtré des tra-vaux de la commission parlaient d’éventuellesindemnisations des marins pêcheurs pendant lerepos biologique. Depuis que l’on parle, cettequestion traîne toujours et avec elle d’autres pro-blèmes ont surgi. Finalement la chose n’est pasaussi simple que ça, car il y a tout d’abord un tra-vail important à faire au sujet qui devait bénéficierde ces indemnités. Et quelle est la base de calcul

sur laquelle il faut compter pour indemniser et àquel taux ? Quand on discute avec les marinspêcheurs, ils ne connaissent absolument rien desdémarches effectuées par la tutelle. Les chambresprofessionnelles sont au même niveau d’informa-tion. Certainement le projet aurait buté à hautniveau pour des considérations financières jugéesexcessives et que personne des hauts responsablesconcernés pourraient faire quoi que ce soit.Cependant, les marins pêcheurs du port de Beni-saf n’ont pas observé cette trêve uniquement àcause du repos biologique et ses conséquencesmais ont abordé des problèmes liés à l’exercice dela pêche et au port de pêche. La question s’avèreassez grave car ils ont demandé au ministère d’en-voyer une commission d’enquête dans le but dedébattre avec elle les problèmes en latence et detrouver les solutions idoines qui s’imposent. Oncomprend qu’il y a une réelle volonté de la partdes marins pêcheurs de vouloir régler ces pro-blèmes. Faut-il comprendre, cependant, que l’ad-ministration locale et la chambre professionnellen’ont pas arrivé à les délier ? Faut-il penser que lesmarins pêcheurs ont élevé assez haut leursdoléances à tel point que les responsables locauxconsidèrent que cela est hors de leur portée ? Enl’absence d’une coordination effective, les interro-gations posées demeurent et suscitent des préoc-cupations majeures à l’heure où l’usage de ladynamite à outrance fait ravage. La sûreté de lawilaya avait, il y a une dizaine de jour, saisi uneimportante quantité de dynamite au niveau duport de Bouzedjar. B.B.

RÉGIONS 9Jeudi 29 mai 2014

TIZI OUZOU MILA

La journée internationale del'enfant sera célébrée avec

faste dans la wilaya de TiziOuzou grâce à un riche

programme d'activités. Cedernier a été mis en place

par la direction de laculture.

D' autres organismes sontimpliqués directement danscet événement. Il s'agit de la

maison de la culture « Mouloud Mam-meri », l'annexe de la maison de la cul-ture à Azazga, le théâtre régional «Kateb Yacine », l'École des beaux artsd'Azazga et le Comité des activités cul-turelles et artistiques de la ville de TiziOuzou.

Pour cette fois-ci, cet événementsera organisé sous le slogan « Culture etéducation ». Le programme s'étalera du1 er au 6 juin. Le public d'Azazga et deTizi Ouzou aura droit à des expositionsautour des travaux réalisés par desenfants, des ateliers d'art plastique, réa-lisation de fresques par des enfantsencadrés par l'École régionale desbeaux arts d'Azazga… De nombreusesassociations prendront part à ces activi-tés dont l'association culturelle YakoubiFerhat de Bouzeguene qui se produiraavec des chorales.

Des spectacles de clowns seront ani-més par Salim Boutiab, de la danceclassique, des spectacles de marion-nettes avec l'association d'Ighil Bouche-ne, de la musique classique… « ZdecAked Twettuft » ou « la cigale et la four-mi » est le titre d'un film d'animationréalisé par Massinissa Ould Oulhadj et

qui sera présenté à la même occasion.Toutes ces activités auront lieu aucentre culturel d'Azazga. Dans la villede Tizi Ouzou, la maison de la cultureaccueillera à l'occasion de la journéeinternationale de l'enfant des atelierspédagogiques de dessins d'enfants, tra-vaux manuels, jeux d'échec… Uneexposition est au menu et elle aura pourthème les droits de l'enfant. Les enfantsauront l'occasion de découvrir par lamême les dessins d'enfants réalisés parles adhérents des associations cultu-relles « Uqtan » d'Akaoudj, l'Associationenfance privée de famille, femmesactives… Une exposition de livres estprévue avec la maison d'édition « EntreParenthèses » ainsi qu'une vente dédica-ce du livre en tamazight : « Yellis n yiiqer » de Zoulikha Touat. Côté confé-

rences, on annonce une communica-tion sous le thème de la valorisation desmécanismes de la kafala animée parMohamed Chérif Zeggane. Une autreconférence destinée aux éducateurs etéducatrices des écoles maternelles quiportera sur le sujet de « la musique etl'enfant ».

La journée de l'enfant sera l'occasionpour la présentation du film documen-taire intitulé « Tirga n tmusni » (lesGraines du savoi)», réalisé par SalihaCherbi. Notons que l'ensemble de cesactivités se termineront avec la tenued'un gala de chants au profit des enfantshandicapés qui a été initié par l'Associa-tion culturelle «Relations et loisirs» pourles personnes handicapées de TiziOuzou.

Aomar Mohellebi

«L a contrée des Ber-bères débute là oùles hommes por-

tent le burnous et s'arrête là oùles gens ne mangent pas ducouscous», disait le grand socio-logue et philosophe, Ibn Khal-doun pour situer le Maghreb.

Le burnous qui composaitpar le passé l'identité des Algé-riens et faisait la fierté deshommes, est un habit chargé desymboles, s'accorde-t-on ainsi àdire. En Kabylie, porter le bur-nous est tout un art. Habitsacré sans être pour autant unaccoutrement religieux, sonpropriétaire, doit savoir le por-ter et le respecter. Il doit fairemontre de sobriété et de matu-rité. Conçu dans un modèleunique transcendant ainsi lesclasses sociales, le burnous est,alors, synonyme de sagesse,d'autorité et de pondération.Lors des réunions de Tajemaat(comité des sages du village),l'homme qui prend la parole"doit se couvrir la tête avec lacapuche de son burnous. Sicelle-ci tombe, il doit arrêter deparler, car cela signifie qu'il s'estemporté», rappellent des initiés.Hiver comme été, l'homme nese séparait jamais de son bur-nous. En hiver, lorsque la neige

recouvre les cimes du Djurdju-ra d'un manteau blanc, leshommes se couvrent avec leursburnous. Ainsi emmitouflés,l'épaisse cape blanche, tisséeavec soin par les femmes, lesprotège du froid glacial et lesenveloppe d'une douce chaleur.L'été, lorsque les températuresgrimpent et le siroco souffle surles villages, comme pour défierles hommes pour lescontraindre à se défaire de cethabit séculaire, ces derniersplient avec soin leur burnousqu'ils posent gracieusement surl'épaule, agrémentant ainsi leurtenue estivale. Habit de tous lesjours, le burnous est aussi eneffet un vêtement de cérémonieet d'apparat. Ainsi, lors desfêtes de mariage ou de circonci-sion, les femmes se paraient deleurs plus belles robes kabylesceintes de «fouta» et ornées debijoux en argent, tandis que leshommes arboraient fièrementleurs burnous blancs, agrémen-tés d'un fusil de chasse, signed'autorité et de virilité. Jadis, lenouveau burnous était souventtissé pour le nouveau marié.Celui-ci le porte lors de sonmariage en rabattant la capuchesur sa tête en signe de pudeur.

La mariée, quant à elle, est

conduite chez son époux,cachée dans le burnous blancde son père qui la couvre com-plètement, une pratique quisubsiste encore aujourd'huimais qui est laissée à l'apprécia-tion de la mariée. Certainesoptent pour le burnous en satinblanc brodé de motifs berbèresqui a fait son apparition cesdernières années pour rempla-cer le burnous en laine devenutrop cher. Aujourd'hui, toute-fois, en Kabylie, comme dansd'autres régions d'Algérie, telsque les Hauts-plateaux et le

Sud, peu d'hommes portentencore cet habit traditionnelséculaire de couleur brune oublanche, soit qu'il est tissé àpartir de poils de dromadaireou de laine de mouton. Dans lawilaya de Tizi Ouzou, ce vête-ment est encore porté dans cer-tains villages du Djurdjura, pardes vieux, mais aussi par desjeunes qui veulent le remettreau goût du jour. Pour Massinis-sa, un jeune de la région de AïnEl Hammam, lorsqu'il neige, etque les températures descen-dent au-dessous de zéro, aucu-

ne veste ne peut remplacer leburnous, qui lui «tient chaud dela tête aux pieds». Son amiTariq trouve «dommage que leburnous et la kechabia (unautre habit traditionnel mascu-lin) soient délaissés». Il affirmeainsi qu'il se couvre souvent, enhiver, d'une kechabia qu'il metpar dessus un jean et un pull.Accoutrement qu'il trouve beauet que des jeunes, dont des étu-diants tentent de réhabiliter enl'arborant durant les journéesglaciales de l'hiver. Soucieux depréserver cette facette de l'iden-tité nationale, l'associationYakoubi Ferhat et le comité duvillage de Houra, dans la com-mune de Bouzguène (70 km àl'est de Tizi Ouzou), ont orga-nisé le week-end dernier le pre-mier festival du burnous. Afind'encourager les gens à renoueravec leur identité, les organisa-teurs ont invité les habitants deHoura et les visiteurs du festivalà porter leurs habits tradition-nels. Les hommes, burnous pliésur l'épaule et les femmes avecleurs belles robes kabyles auxcouleurs chatoyantes, ontapporté une note de gaietédans les cœurs des visiteurs dece festival, qui s'est achevédimanche dernier.

ASSOCIATION TADJDiabète et

ramadhan en débat«D iabète et ramadhan» était, dans

l'après-midi de ce lundi dernier, lathématique décortiquée lors d'une séanced'éducation nutritionnelle dispensée par ledocteur Lotfi Zegrour et organisée par lebureau de l'association Taj de prise en char-ge des malades diabétiques de Mila. Cetteconcertation, s'inscrivant dans le program-me d'action de l'année courante, vise, selonle président de cette structure médico-sociale, Zahir Benchaoui en l'occurrence, àélucider aux malades les risques et les com-plications qu'auront à encourir, s'ils s'adon-nent à jeûner durant le mois sacré, une pra-tique quasiment contre-indiquée pour laplupart des diabétiques et même la religionles en escompte. Mais, comment procéderpour les persuader ? C'est ce qu'a tenté defaire le conférencier en entamant sa com-munication par une brève introduction surcette pathologie à la fois silencieuse et dan-gereuse qui nécessite une discipline et unestricte conduite à tenir pour la cohabiter enpaix. D'une manière subtile et dans unelangue simple, l'orateur a réussi de fairecomprendre aux malades qu'il est plus quenécessaire d'interrompre leur jeûne auramadhan, du moment que la religion l'au-torise. C'est en vulgarisant la physiologie dumal que le docteur a affirmé aux maladesqu'il est tolérable aux diabétiques de type2de jeûner, à condition de mesurer régulière-ment la glycémie afin d'éviter de tomber enhypoglycémie ( à moins de 0.70 g ) ou enhyperglycémie ( à plus de 3 g). Dans cescas, il faut manger pour se prémunir descomplications irréversibles, notammentrénales et visuelles. L'hyperglycémie favori-se l'acétone entraîne le coma, outre lesdéshydrations provoquant la coagulationsanguine qui génère des caillots au niveaudes veines, a expliqué le docteur. En princi-pe, les diabétiques doivent prendre des pré-cautions spéciales pendant le jeûne, biengérer leur traitement afin d'éviter l'hypogly-cémie pendant la journée, et l'hyperglycé-mie pendant la nuit. Les diabétiques quidésirent jeûner doivent en premier lieuconsulter leur médecin. A. Ferkhi

LE BURNOUS DE KABYLIE

Un habit traditionnel chargé de symboles

JOURNÉE DE L'ENFANT

Sous le signe «Culture et éducation»

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RÉGIONS10 Jeudi 29 mai 2014

MÉDÉA BLIDADESSERTE CHEF-LIEU- SOUMAALestransporteursréclament une stationL es transporteurs de voya-

geurs activant sur la ligneBoufarik-Soumaa se sont plaintsde l'absence d'une station à Bou-farik comme ils ont été interditsde stationner au niveau de la sta-tion terminale au niveau ducentre ville de Boufarik. D'aprèscertains transporteurs, leurs souf-frances ont débuté depuis l'étédernier lorsqu'ils ont été autorisésà activer sur cette ligne, jusqu'àprésent n'ont pas trouvé un espa-ce libre à l'intérieur de la stationterminale. Ceci dit que transpor-ter les voyageurs, ces derniersdevront être embarqués hors sta-tion, ce qui n'est pas légal etreprésente un danger pour euxen cas d'accident de la circula-tion. D'après les mêmes protesta-taires, des demandes et des péti-tions ont été déposées au niveaude la direction du transport maisen vain. Devant cette situationles transporteurs et les voyageursdemandent aux autorités de lawilaya de Blida d'intervenir afinde trouver une solution à ce pro-blème dans les plus brefs délais.

Z. M.

SIDI AYEDManque criant de transport L e manque de transport vers

la ville de Boufarik est desplus flagrants. En effet, des cen-taines de voyageurs souffrent auquotidien de ne pouvoir rejoindrela ville de Boufarik même auxpremières heures de la matinée.Les voyageurs attendent trèslongtemps l’arrivée d’un fourgon.Quand l’un d’entre eux pointeenfin le nez, c’est la pagaille. Ilest quasi impossible d’avoir uneplace. Les jeunes se disputent lesplaces à coups de bousculades.La place dite Sidi Ayed débordede monde, les voyageurs font lepied de grue pendant des heureset personne ne parvient à partiravant 10 ou 11 heures « J’arrivetoujours en retard à mon travail,à partir de 7 heures, il est impos-sible de trouver une place pourBoufarik. J’habite un village recu-lé et pour arriver au chef-lieu, jesors de la maison à 6 :30 heureset je fais une bonne distance àpied. Une fois au chef-lieu, lesfourgons sont déjà partis et àpartir de 7 heures, le calvairecommence. Au retour, vers 17heures, ce même calvaire sereproduit, les fourgons man-quent, ne redescendant plus.Nous vivons un véritable cauche-mar deux fois par jour. Les res-ponsables concernés devraientprévoir un autre moyen de trans-port afin de nous permettre d’ar-river au travail et de rentrer àl’heure », dira une fonctionnairetravaillant à Boufarik. Les ser-vices du transport au niveau de lawilaya sont priés de se penchersur cette question en incitant lestransporteurs privés à respecterleur cahier des charges et enrelançant le transport public.

Z. M.

BERROUAGHIA

Des villages souffrent de l’isolement En l´absence

d´infrastructures debase, plusieurs

bourgades ethameaux se sont

retrouvés en margedu développementet de la modernité.

C´est le cas desvillages d’Ain

Omrane, de lacommune de

Berrouaghia, situéeà 27 Km au sud-est

de Médéa.

C ette situation est néedu fait que le seul etunique chemin «car-

rossable» menant au chef-lieucommunal a été submergé. Etdepuis, les habitants de cesvillages n´ont d´autre choixque de parcourir à piedquelques kilomètres pour serendre au chef-lieu de la com-mune. Pour ce faire, la popu-lation est contrainte de longerles abords du barrage malgréles dangers fort nombreux.Des centaines d´écoliers sco-larisés à Ain Omarane sontquotidiennement exposés à

beaucoup de risques. Le plussouvent, ils arrivent en retarden classe quand ils ne ratent

pas complètement les cours.Idem pour les fonctionnaires.Ni route, ni transport en com-

mun. A défaut d´infrastruc-tures de base, ces villagesseront contraints de secontenter de suivre le train dudéveloppement. En outre, lemanque d´infrastructures nefait qu´aggraver l´exode ruralet ne permettrait point leretour des familles ayant fui larégion durant les années de latragédie nationale, qui consti-tuait en cette triste époqueune zone de haute tension, abeaucoup souffert du terroris-me. Avec le retour à la norma-le, les villageois ne désespè-rent pas de faire leur come-back. En attendant que lesservices compétents prennenten considération les doléancesde ces villageois et de renfor-cer le nombre des cotas d’ha-bitat rural.

Zarouat M.

SANTÉ

Une caravane médicale pour les habitants des localités enclavées

L a caravane de la Protection civileentame, ce jeudi, sa missionhumanitaire dans la wilaya de

Médéa selon le communiqué adressé parTarek Belhachemi, le chargé de commu-nication de la Protection civile de Médéa.Travaillant sans répit durant tout leséjour, les médecins urgentistes et lesofficiers préventionnistes, assistés par desimples agents, vont passer au peigne finles zones enclavées de Médéa en semantla joie et le bonheur là où ils seront pas-sés. La caravane comprend des secou-ristes et de médecins de la Protection

civile, de médecins dépendant de laDirection locale de la santé, de la popula-tion et de la réforme hospitalière, ainsique d'ambulances afin de prendre encharge d'éventuels cas nécessitant untransfert urgent vers des structures hospi-talières, souligne la même source.

La caravane de solidarité devrait serendre dans une douzaine de communesdu centre, de l'est et de l'ouest de lawilaya, précise le même document. Plusde 90 000 âmes vont bénéficier de cetteopération humanitaire qui touche 58communes parmi les 64 communes que

compte la wilaya. «C'est une initiative recommandée par

la ministère de l’Intérieur », apprend-onauprès du chargé de communication dela Protection civile de Médéa Tarek Bel-hachemi qui souligne qu'outre l'assistan-ce médicale et la distribution des dons, lacaravane en question a pour tâche égale-ment d'enseigner aux citoyens locaux cer-tains principes généraux et règles d'hygiè-ne et de prévention qui sont vitaux dansla vie de tous les jours.

Z. M.

EXAMENS DE FIN D’ANNEEUn plan spécial de sécurité

S elon un communiqué de la Sûreté de la wilaya de Médéa, adressé par le commissaire NabilToualbia, des mesures portent sur «l'adaptation » et le "renforcement" des unités opéra-tionnelles de la police mises en service au niveau de toutes les daïras de la wilaya durant

la période des examens de ex-sixième, BAC ou BEM dans le but de "garantir un climat de tran-quillité et de quiétude" pour les candidats. A cet effet, une série de mesures "préventives, dissua-sives et répressives" en matière de sécurité ont été décidées. Tous les moyens matériel et humainont été mis en service pour éviter tout type de problèmes, explique-t-on. Ces mesures prennenten considération la présence «rassurante» et le déploiement sur le terrain ainsi que la sécurisationdes différents établissements scolaires. Ces dispositifs interviennent dans une conjoncture spécia-le. A travers ses différentes unités fixes et mobiles, les services de la sécurité ont annoncé qu'ellesdemeuraient en service au cours de la période des examens 24h/24h et les centres opérationnelsrestent à l'écoute permanente de toutes préoccupations et répondent aux appels de demande d'ai-de en matière d'intervention et de secours pour garantir la sécurité et la quiétude des élèves.

Z. M.

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La sélection algérienne defootball qui s'apprête à

disputer sa quatrièmeCoupe du monde occupe

la 25e place auclassement établi par le

magazine spécialisé«Onze Mondial» pourdéterminer les chances

des 32 sélectionsqualifiées au Mondial

brésilien, prévu du 12 juinau 13 juillet prochains.

C e classement prend en compteles notes des différents secteursde jeu (gardien, défense,

milieu, attaque), précise la même sour-ce. Cette hiérarchie est le fruit d'ana-lyses sur la tactique, le jeu, le potentielet la forme globale des 32 participants,explique «Onze Mondial». Avec 11points au total, l'Algérie devance deuxde ses trois adversaires du Mondial-2014, à savoir la Russie qui est logée àla 26e position avec 10,9 pts et la Coréedu Sud (28e place - 10,7 pts). LesDiables Rouges de Belgique, premiersadversaires des Verts, pointent à la 10eplace avec un total de 14,3 points. Letrio de tête de ce classement est consti-tué de l'Espagne (1er - 16,7 points)devant l'Allemagne (2e - 16 pts). LeBrésil complète le podium avec 15,9points. Les quatre autres sélections afri-caines sont bien placées : Côte d'Ivoire(12e), Ghana (15e), Nigeria (19e) etCameroun (25e).

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AL AHLYWael Gomaâ

raccroche les crampons

à 38 ans Le légendaire défenseur central d'Al

Ahly du Caire, Wael Gomaâ, adécidé de raccrocher les crampons,après une longue et riche carrière, cou-ronnée de plusieurs succès en club etavec la sélection égyptienne de football,a rapporté mardi la presse locale.Gomaâ (38 ans), a annoncé son départen retraite au lendemain du match nul(1-1), face à l'Etoile du Sahel (Tunisie)en coupe de la Confédération africaine.Il emboîte ainsi le pas à MohamedAbou-Treika, une autre légende vivan-te du football égyptien, qui avait raccro-ché les crampons quelques mois aupa-ravant. Arrivé au club d'Al Ahly en2001, Gomaâ a passé, au total, 13longues années chez les «DiablesRouges», pendant lesquelles il a rem-porté pas moins de 26 titres, dont sixLigues des champions d'Afrique. Il apris part, également, aux trois sacresconsécutifs de l'Egypte en coupesd'Afrique des nations 2006, 2008 et2010.

GEORGES WEAH«Il faut faireconfiance àl'entraîneur

africain» L' ancien attaquant international

libérien George Weah, Ballond'Or 1995, a invité les fédérations afri-caines de football à faire confiance auxtechniciens africains, pour espérer réali-ser de bons résultats en Coupe dumonde. «On ne peut pas imaginerbattre des sélections européennes enayant sur nos bancs des coachs euro-péens», a déclaré l'ancien joueur de l'ASMonaco, du PSG, du Milan AC et deChelsea, invité de «Talents d'Afrique»,le magazine de la chaîne Canal Plus.Selon l'ancien capitaine du Lone Stardu Liberia, «les coachs européensjouent leur système, ce n'est pas évidentde battre les sélections européennesavec un tel système». «Pour gagner enCoupe du monde, il faut faire commeles Brésiliens, faire confiance à nospropres techniciens», a insisté le seulfootballeur africain à avoir à ce jourremporté un ballon d'or. Sur cinq sélec-tions africaines présentes au mondial-2014 (12 juin au 13 juillet), deux seu-lement seront dirigées par des entraî-neurs locaux. Il s'agit de Stephen Keshipour les Super Eagles du Nigeria et deKwesi Appiah, coach des Black Starsdu Ghana.

Doukha libéré par Halilhodzic L e gardien de but de la sélection algérienne Azzedine Doukha a été libéré ce mardi par le sélectionneur national Vahid Halilhodzic

et ne sera pas du voyage pour le mondial-2014, a appris l'APS auprès de la Fédération algérienne de football (FAF). Avec la libé-ration du nouveau gardien de la JS Kabylie, la liste des Verts est réduite à 24 joueurs, lesquels se déplaceront jeudi en Suisse pour

disputer deux matchs amicaux contre l'Arménie le 31 mai à Sion et face à la Roumanie le 4 juin à Genève. Le sélectionneur Vahid Halil-hodzic communiquera la liste des 23 joueurs le 1er juin au lendemain du match face à l'Arménie.

Jeudi 29 mai 2014 11

SP RTIFCHANCES DES ÉQUIPES AU MONDIAL-2014

L'Algérie 25e

sur les 32 qualifiés

FIFALa technologie sur la ligne de butpour faire face au but «fantôme»

L es douze stades quiabriteront lesmatchs du Mon-

dial-2014, au Brésil,seront équipés de la tech-nologie vidéo Goal-Control 4-D, permettantde savoir, en temps réel, siun ballon a vraiment fran-chi la ligne de but, ou pas.Ce système, conçu par lafirme allemande Goal-Control GmbH, fonction-ne avec 14 caméras àgrande vitesse, réparties àparts égales entre les deuxbuts: sept caméras pourchacun. L'une est placéederrière le but, tandis queles six autres se font facedeux par deux, au niveau

de la ligne médiane, àenviron mi-distance entrele but et la médiane, etjuste derrière la ligne debut. Selon la Fédérationinternationale de football(FIFA), «la position duballon est continuelle-ment et automatiquementenregistrée en troisdimensions, dès qu'il arri-ve à proximité de la lignede but». «Si le ballonfranchit complètement laligne de but, l'unité cen-trale de traitement desdonnées envoie immédia-tement un signal visuel àla montre-récepteur del'arbitre. Cependant, cedernier garde le dernier

mot pour valider ou nonle but», a précisé la FIFA.Ce signal visuel, renforcépar une vibration, a ététesté dans des conditionsréelles, lors des Mondiauxdes clubs 2012 et 2013,ainsi que lors de la coupedes Confédérations 2013,au Brésil. Depuis cettedate, le système a été ins-tallé et testé dans les 12stades brésiliens quiaccueilleront des matchsdu Mondial. De son côté,l'Union européenne defootball (UEFA) privilégiel'arbitrage à cinq pourtoutes les compétitionseuropéennes de clubs etde sélections.

Classement du Top 10 1- Espagne 16,7 pts 2-Allemagne 16 pts 3- Brésil 15,9 4-Argentine 15 5-Portugal 14,9 --Uruguay 14,9 7-Colombie 14,8 8-France 14,6 9-Italie 14,5 10-Belgique 14,3 ---------------------------- 25- Algérie 11 pts.

12 13SPORTS Jeudi 29 mai 2014

MO BÉJAÏA

Abdelkader Amrani pose ses conditions

Le MOB ayant atteintson objectif, place

maintenant à la prépa-ration de la nouvelle

saison, ou tout porte àcroire qu’il y’aura

beaucoup de change-ments que ce soit dansla barre technique, desdirigeants et de l’effec-tif qui était là durant la

saison sportive écou-lée.

D éjà débutons par l’effectif,il y’a déjà le départ officielde Magassouba Siriman,

le Malien qui n’a pas donné satis-faction et de Brahimi Farès, leFranco-Algérien qui n’a joué que99’ depuis son arrivée durant lapériode hivernale. Du côté des libé-rés, il faut s’attendre à ce qu’il y’aitd’autres joueurs qui vont quitter lenavire Béjaouï, eux dont le rende-ment n’était point satisfaisant, àl’image de Boulainseur, qui en1106’ jouée sur les 2621’ (Soit les29 rencontres dans leur globalité etles 11’ face à l’USMA, puisque cematch n’est pas allé à son terme),est resté statique avec aucun butinscrit par ce joueur censé marquer

des buts. Il y’a aussi Baâouali donton dit qu’il serait libéré, quoiquerien n’a filtré dans ce sens. Idempour Semani, Bahri et Nehari, alorsque Nemdil a vu son contrats’achever au terme de la saison2013/2014, lui qui avait, pour rap-pel, refusé de prolonger soncontrat, alors que la majorité desjoueurs l’ont fait avant le début dela préparation d’intersaison, soitcelle effectuée à Ain Draham en

Tunisie du 15 au 30 juillet 2013.Sur un autre registre, et alors quebeaucoup s’attendait à ce queAmrani prolonge son contrat avecles Crabes les yeux fermés, maisd’après les infos que nous avons purecueillir, c’est que ce coach etvoyant que le manager général desCrabes, Mohand Sadji, s’est retiré,c’est-à-dire a démissionné, a préfé-ré lui aussi déposer sa lettre dedémission à la direction actuelle.

Un fait rarissime mais lorsqu’onsait que c’est Mohand Sadji quiétait derrière la venue de Amrani,cela pourrait s’expliquer. Il auraitdéclaré qu’il est prêt à rester auclub à condition du maintien desdirigeants actuels à la tête de ladirection de la société. Ce qui faitqu’en cas où la direction actuellepart, Amrani la suivra. Attendonspour voir.

Rahib M.

USM ALGERTrois joueursissus des U-21 en équipe fanion L a direction de l'USM Alger, en concer-

tation avec le staff technique, a décidéde promouvoir trois joueurs issus de lacatégorie des moins de 21 ans (U-21), enéquipe première, en vue de la saison 2014-2015, a appris l'APS mercredi auprès duclub algérois. Il s'agit du défenseur AyoubAbdellaoui, du milieu relayeur Abderrah-mane Bourdim, ainsi que de l'attaquantAbdelkader Meziane, précise la même sour-ce. Ce trident s'est illustré lors de la saisondernière, au cours de laquelle la formationusmiste des U-21 a décroché avec brio letitre de champion d'Algérie de la catégorie,sous la houlette du duo Meftah-Bourezag.Quelques jours après la fin du championnatde Ligue 1, qui a vu l'USMA renouer avecle titre, le premier depuis 2005, la directiondes "Rouge et Noir" a entamé la prépara-tion du prochain exercice en termes d'effec-tif. Ainsi, les Djediat, Gacemi, Benamara,Mazouzi, Mansouri, et Rabti ont été libé-rés, en attendant que cette liste soit élargieéventuellement à d'autres joueurs. Concer-nant le recrutement, l'USMA ne comptepas "chambouler l'effectif", selon le vice-président, Rebbouh Haddad, où quatre àcinq joueurs sont annoncés du côté deSoustara. La première recrue estivale del'USMA devrait être le milieu de terrainfranco-algérien, Orinel Akim, qui a joué lasaison dernière au sein de l'EFC FréjusSaint-Raphaël (National/France). Arrivé aumilieu de la saison dernière, en remplace-ment de son compatriote Roland Courbis,l'entraîneur usmiste Hubert Velud a prolon-gé son contrat d'une saison.

JSM BÉJAÏAQuel manager pourles Vert et Rouge ?

C omme tout le monde le sait, l’autreclub phare de la vallée de la Soum-mam, la JSMB en l’occurrence, n’a

pas réussi à se maintenir en ligue 1 profes-sionnelle et ce « par la faute et les erreurs deceux qui géraient ce club. », selon les obser-vateurs et les amoureux du club double foisvice-champion (2010/2011 derrière lechampion sortant, l’ASO en l’occurrence et2011/2012 en terminant ex-aequo avecl’ESS à la même place avec 53 points aucompteur), mais qui a sombré ces deux der-nières saisons, en terminant déjà la saisonpassée à la 13ème place et cette année à la14ème mais qui lui était fatale puisque leclub rejoindra la ligue 2, après avoir côtoyéla division 2 durant les deux saisons spor-tives 2004/2005 et 2005/2006, avant deretourner en division une au terme de cettedeuxième saison sportive citée.Qu’à cela ne tienne, il paraît clairement quele directeur général du club, Rachid Redj-radj ne sera pas là la saison prochaine, luiqui était désigné du doigt par les amoureuxdu club comme étant derrière les résultatsde l’équipe. En effet, là où on passe, onnous dit que c’est à cause du rajeunisse-ment prôné par la direction du club que cedernier se trouve actuellement en ligue 2.Cela dit, et puisque le club jouera en ligue2, Boualem Tiab et la direction du club pré-conisent l’installation d’un manager généralqui s’occupera du recrutement et tout cequi a trait au côté sportif et administratifafin de réussir le retour en ligue 1 le plus tôtpossible. A cet effet, des noms ont circulé,entre autre Karim Doudène, HakimAmaouche, Karim Braham Chaouch etmême Hakim Medane, mais pour lemoment, rien n’a filtré sur celui qui pourraprendre le poste de manager général duclub, quoique du côté des fans, l’on estimeque le retour de Hakim Medane serait salu-taire pour le club, lui qui était là lorsque laJSMB avait réussi les deux premières sai-sons sportives sous l’aire du professionna-lisme, avec une place de dauphin et deuxparticipations de suite à la ligue des cham-pions d’Afrique (LC1).

JAJ-2014 (5E JOURNÉE)

Cinq nouvelles médailles pour l’AlgérieL es athlètes algériens

engagés mardi dansles épreuves de la

cinquième journée de com-pétition des Jeux africainsde la jeunesse 2014 (JAJ-2014) à Gaborone, ontdécroché cinq médaillesdont une en argent, aug-mentant le total de l’Algérie

à 19 médailles.La médaille d’argent a

été remportée par le duoalgérien composé desjoueurs Amine Guelmaouiet Youcef Sabri Medel quis’est incliné en finale dutournoi de badminton faceà des badistes de l’Ile Mau-rice sur le score de 2 sets à0 (19-22, 18-22).

"C’est une belle perfor-mance vu le niveau relevéde la compétition. Après lamédaille de bronze en indi-viduel, j’estime que nous

avons réussi notre partici-pation aux JAJ-2014", adéclaré à l’APS l’entraîneurnational, Mohamed Mah-lous. Les basketteuses algé-riennes ont décroché, deleur côté, deux médailles debronze, une en équipe etune au concours de tirs àtrois points.

La troisième médaille debronze a été remportée parle cycliste Salim Kedah quia terminé à la 3e place duconcours, alors que soncoéquipier Zoheir Benyoub

s’est classé 5e. "Nous avonsmisé sur le Top 5, je consi-dère que la médaille debronze est un très bonrésultat", a déclaré l’entraî-neur national, AbdenourBendib, qui a tenu à saluerle travail du mécanicien del’équipe, Sedik Hamdikene.

La dernière médaillealgérienne est revenue audouble mixte de tennis detable, composé des joueursSanah Legsir et YanisDoufi, qui s’est vu décernerla médaille après le forfait

de l’équipe congolaise.La finale du double

mixte a été remportée parl’Egypte. Grâce à ces cinqnouvelles médailles, l’Algé-rie compte 19 médailles autotal: 5 en or, 7 en argent et7 en bronze.

L’objectif principal de laFédération algérienne restela qualification de plus de10 athlètes aux Jeux olym-piques de la jeunesse (JOJ-2014) et faire mieux que laprécédente édition à Singa-pour.

BERNARD SIMONDI (ENTRAÎNEUR DU CSC)

«Il y a trop d'anomaliesdans le foot algérien»

Arrivé au Mercato d'hiver, enremplacement de l'Italien Gar-zitto, Bernard Simondi auravécu des mois difficiles àConstantine et le club de lacapitale de l'Est a terminé aumilieu du tableau alors que lesobjectifs de début de saisonétaient plus ambitieux. C'estun technicien Français plutôtamer et dépité qui revient surun parcours en dents de scie.

Le Courrier d'Algérie Comment jugez-vous votre

demi-saison au CSC ?

Bernard Simondi :C'est une saison catastrophique au

niveau des résultats et l'environne-ment dans lesquels on a travaillé. Jesuis arrivé le 03 janvier 2014...

Pour succéder à l'ItalienGarzitto ? Succéder est un grand mot parce

que Garzitto lui-même avait déjà étémis de côté pour un conflit directavec un dirigeant et quelquesjoueurs. Donc, quand on est arrivéNabil Medjahed et moi-même, on arapidement constaté qu'il y avait desdifficultés extra-sportives qui entra-vaient les objectifs fixés.

En ce qui vous concerne, vousaviez décidé de quitter le clubbien avant la dernière journéede championnat ? Oui, devant tant de difficultés,

notamment économiques avec desjoueurs qui n'étaient pas payés, ilm'était impossible d'envisager lapoursuite du travail avec le C.S.C

Vous aviez déjà drivé l'ESS en2008. Comment jugez-vous lefootball algérien ? (Il éclate de rire). Excusez-moi,

c'est juste un rire nerveux parce queje suis aterré parce que j'ai pu voir etconstater.

Il y a beaucoup d'anomaliesdans notre football ?Evidemment. Quand tous les

jours, vous lisez dans la presse quetout se règle à l'extérieur du club, quetel président est en conflit avec unautre pour des raisons de résultats,que tel arbitre est suspendu ou quetel est accusé d'avoir levé le pied, celareflète bien le marasme quotidiendans lequel est empêtré le footballalgérien.

Vous étiez où avant de reveniren Algérie ? J'étais au Qatar où j'ai travaillé

pendant cinq ans.

Et au Qatar, c'est totalementdifférent ? Oui, complètement. L'Algérie est

un cas particulier parce que les pro-blèmes sont réglés différemment parrapport à un autre pays comme leQatar.

Si vous deviez nous donner unseul conseil pour redresser lasituation. Quel serait-il ?D'abord, je pense que la qualité

individuelle du joueur algérien n'estpas à remettre en cause. Elle existedepuis plusieurs années et elle a tou-jours été reconnue.Par contre, jecrois que la façon dont sont dirigésles clubs algériens est à remettre en

cause complètement.

Est-il vrai que vous êtes un bonami de Rabah Madjer ? Oui, on s'est connu au Qatar. C'est

un footballeur de talent et on aimmédiatement sympathisé du faitque nous avons le même âge et quenous sommes tous les deux des pas-sionnés.

Que pensez-vous de Cedric SiMohamed, le gardien du CSCque vous avez dirigé ? Il a eu un petit passage à vide dû à

des problèmes personnels, mais c'estun garçon qui a de la qualité, qui estattentif et appliqué.

Si vous étiez à la place deHalilhodzic, vous le classeriez àquel rang par rapport àZemmamouche, M'bolhi etDoukha ? Moi, mon souhait c'est qu'il soit le

numéro un et il mérite l'attentionqu'on lui porte. J'espère qu'il ira enCoupe du monde parce que c'est lerêve de tout footballeur.

À propos de Coupe du monde,que pensez-vous du groupe de laFrance en tant que citoyenfrançais ? La France a un groupe assez faci-

le et qui doit, en principe, lui per-mettre de passer au deuxième tour.L'ambition de la France n'est pasd'aller en huitième de finale maisd'être parmi les huit meilleurs dutournoi. Je pense que la France peutêtre en quart de finale et son poten-tiel est intéressant. Je crois qu'ellepeut même prétendre au sacre final.

Mais on dit que tant que laFrance n'aura pas un nouveauZidane, elle n'a aucun espoir degagner encore cette Coupe dumonde ? C'est une vérité incontournable.

Toutes les grandes sélections ont étécouronnées avec de grands joueurs. Il

y a eu l'Allemagne de Bekenbauer,l'Argentine de Maradona et le Brésilde Pelé. Effectivement, la France n'apas aujourd'hui une star commeZidane, mais elle possède un collectifqui pourrait le laisser envisagerquelque chose d'intéressant.

Et quelle est votre opinion sur legroupe de l'Algérie ? L'Algérie s'est qualifiée une nou-

velle fois. c'est très important pour lepays mais le groupe dans lequel elleva évoluer est extrêmement compli-qué.

Le deuxième tour est possiblepour les Algériens ? L'ambition est là et elle est néces-

saire. La Belgique et la Russie sonttrès difficiles à jouer et il ne faut pasnégliger la Corée du Sud qui possèdeun football très compétitif.

L'Algérie a l'avantage deposséder des joueursd'expérience qui évoluent tousen Europe ? Oui, c'est vrai mais contrairement

aux anciens, quand on parlait d'unMadjer, Assad ou Dahleb, c'étaientdes stars dans leur club, ce qui n'estpas le cas des internationaux algé-riens aujourd'hui. Je n'ai pas de doutesur la valeur de la sélection nationalealgérienne mais ce sera très compli-qué et le premier match sera trèsdécisif contre les Belges.

Maintenant que vous avez confirmé votre départ, vousreverra-ton un jour de nouveauen Algérie ? En ce qui me concerne, je ne

ferme aucune porte. Je pense que lefootball algérien peut progresser maisà condition qu'on mette en place lesbonnes structures.

Seriez-vous prêt à prendre enmain une sélection africaine ? Oui, pourquoi pas. J'ai déjà dirigé

trois sélections africaines, la Guinée,le Bénin et le Burkina Fasso avecd'assez bons résultats.

Si vous deviez noter votre saisonavec le CSC quelle serait-elle ? Cela ne peut pas se résumer à une

note symbolique, je dois reconnaîtreque la saison a été mauvaise, on nepeut pas se le cacher. Maintenant,cela ne sert à rien de chiffrer une tellesaison. L'important, c'est de partir laconscience tranquille en souhaitantque le club constantinois progresse etretrouve un standing international.

Propos receuills par Salah-Eddine B.

COUPE DU MONDE Rafael Van derVaart déclareforfaitR afael Van der Vaart ne dispute-

ra pas la prochaine Coupe dumonde.Touché à la cuisse lors d’unentrainement en début de semaine,le milieu offensif était trop justepour le Mondial, il a jeté l’éponge.Mauvaise nouvelle pour les PaysBas : Rafael Van der Vaart ne joue-ra pas la Coupe du monde 2014 auBrésil avec les Pays-Bas. Le milieuoffensif d’Hambourg s’est blesséseul à une cuisse lors d’un entraine-ment en début de semaine au Por-tugal, lieu où les Bataves effectuentleur stage de préparation. Aprèsavoir perdu Kevin Strootman(déchirure des ligaments croisésd'un genou depuis la mi-mars), sonélément clé au milieu de terrain, lesélectionneur des Oranje va aussidevoir se passer des services de Vander Vaart. La fédération néerlandai-se de football (KNVB) a officialiséle forfait du joueur de 31 ans enpubliant un communiqué sur sonsite officiel. "Rafael van der Vaart vamanquer la Coupe du monde auBrésil. Le joueur souffre d’uneélongation au mollet droit. Louisvan Gaal a donc décidé de ne pasl’inclure dans la sélection finale".Van der Vaart, Sneijder (Galatasa-ray) et Georginio Wijnaldum (Feye-noord) étaient les trois joueurs enconcurrence pour le poste denuméro 10 dans l'effectif de VanGaal. Le milieu de Galatasaraydevrait être titulaire lors du Mon-dial. En phase de poule, les Pays-Bas rencontreront l'Espagne, leChili et l'Australie dans le groupeB.

Suarez a prévenules AnglaisL’ Uruguayen

devrait toutde même rater lepremier match deson équipe contrele Costa Rica…C'est le genre demessage qui s'ap-parente à unemenace. Arme n°1de l'Uruguay à la Coupe du monde,Luis Suarez souffre du genoudepuis une quinzaine de jours.Après avoir subi une arthroscopie,le joueur de Liverpool devrait raterle premier match de son équipecontre le Costa-Rica. Mais pas lesuivant, contre l'Angleterre, à SaoPaulo. Selon le Guardian, c'est ceque l'attaquant des Reds auraitenvoyé par SMS à ses camarades deLiverpool jouant en sélectionanglaise (Gerrard, Henderson;Johnson, Sturridge, Sterling).«Tout le monde est déçu pour Luis,les gens qui le connaissent -bonpeut être pas nous- parce que c'estun grand joueur pour l'Uruguay», acommenté Jordan Henderson.

Les Argentinssoumis au contrôleantidopage !D' après la chaîne sportive

argentine TyC Sports, sixmédecins mandatés par la Fifa sesont rendus au camp d'entraîne-ment fédéral d'Ezeiza, situé àquelques kilomètres au sud de Bue-nos Aires, où Messi et ses parte-naires sont réunis depuis lundi,pour réaliser un contrôle antidopa-ge sur les joueurs de l’Albiceleste.

La qualitéindividuelle dujoueur algérien n'estpas à remettre encause. Elle existedepuis plusieursannées et elle atoujours étéreconnue.

«

Satisfecit de BerrafL e président du Comité olym-

pique et sportif algérien(COA), Mustapha Berraf,

s’est dit "satisfait" de la participationalgérienne aux Jeux africains de lajeunesse (JAJ-2014) tant au niveaudes résultats qu’au point de vue ducomportement des athlètes après 4journées de compétition, tout enavouant que beaucoup de travailreste à faire pour accéder au rang degrande nation sportive. "Nous consi-dérons que les Jeux africains de lajeunesse sont un évènement de ren-contre, de convivialité et d’amitié etje crois que les athlètes algériens ontdémontré à travers leur comporte-ment qu’ils peuvent devenir degrands champions", a déclaré Berrafà l’APS en marge des demi-finalesdu tournoi de boxe, disputées lundisoir à Gaborone et auxquelles ont

participé cinq boxeurs algériens. Leprésident du COA a souligné qu'il yavait beaucoup de travail à faire avecces jeunes talents qui doivent êtrebien entourés pour pouvoir encores’épanouir davantage et devenir degrands champions". Après quatrejournées de compétitions à Gaboro-ne, l’Algérie compte 14 médailles : 5en or, 5 en argent et 4 en bronze, loin

derrière l’Egypte qui en a décroché30 dont 14 en or. A ce propos, Ber-raf a estimé que "le plus importantest d’avoir une délégation qui secomporte de manière exemplaire etqui fait la fierté de l’Algérie en décro-chant le maximum de médailles"."Les athlètes algériens ont démontréqu’ils possédaient beaucoup de capa-cités. La graine existe et l’étroite col-laboration entre les pouvoirs publicset le mouvement associatif sportifpeut amener le sport algérien auxplus hautes cimes et lui permettred’accéder au rang de grande nationsportive", a-t-il ajouté. L'Algérieprend part avec 75 athlètes dans 13disciplines, aux 2èmes Jeux africainsde la jeunesse, du 22 au 31 mai 2014au Botswana et auxquels participentquelque 2500 athlètes de 54 pays,âgés entre 15 et 18 ans.

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Deux médailles de bronze pour les basketteusesalgériennesL es basketteuses algé-

riennes ont décrochédeux médailles de bronzemardi au tournoi de bas-ket (3x3) des JAJ-2014, lapremière en équipe et ladeuxième au tournoi detirs à trois points parNesrine Rili. Les fillesalgériennes qui ont battul'Angola en quart de fina-le sur le score de (15-7),se sont inclinées en demi-finale face au Mali (7-15). En matche de classe-ment pour la troisièmeplace les Algériennes ontbattu le Zimbabwe (13-7). Au concours de tir àtrois, l'Algérienne Nesri-ne Rili a décroché lamédaille de bronze eninscrivant trois tirs der-rière la Botswanaise (5tirs primés) et la Mozam-bicaine (6 tirs).

MONDE14 Jeudi 29 mai 2014

Bygmalion, Karachi, lefinancement libyen... le

nom de NicolasSarkozy est associé à

de nombreuses affairespolitico-judiciaires. Tour

d'horizon des ennuisjudiciaires de l’ancien

chef d’État.

L’ ancien avocat passe-ra-t-il de l’autre côtédes prétoires? Depuis

la fin de son immunité diplo-matique, Nicolas Sarkozy a étécité dans plusieurs grands scan-dales politico-financiers. Der-nier en date: l’affaire Bygma-lion, du nom de cette boite decom’ qui aurait émis de faussesfactures à la demande del’UMP. Retour sur ces dossiersqui pourraient compliquer leretour de l’ancien président auxplus hautes fonctions.

L’AFFAIRE BYGMALIONLa boite de com’ Bygmalion

-créée par deux proches deJean-François Copé- aurait faità la demande de l’UMP desfactures pour des meetings ouconventions politiques quin’ont jamais eu lieu. Cesfausses factures ont pour la plu-part été émises lors de la cam-pagne de Nicolas Sarkozy de2012.

À quoi a donc servi cetargent s’il n’a pas été utilisédans des meetings? Pour l’heu-re, deux hypothèses sont avan-cées: celle d’un enrichissementpersonnel de Jean-FrançoisCopé, ou la création d’une«caisse noire» à son intention,ou bien celle de frais de cam-pagne déguisés pour NicolasSarkozy. Son plafond autorisé aen effet été largement dépassé.

Où en est l’enquête? Elle nefait que commencer. Uneenquête préliminaire a étéouverte le 5 mars mais pourl’heure aucune garde à vue nimise en examen n’a eu lieu.

Lundi, Jean-François Copé aporté plainte contre X en tantque président de l’UMP.

LE FINANCEMENT«LIBYEN» DE LA CAM-

PAGNE DE 2007Ce n’est pas la première fois

que des soupçons pèsent sur lescomptes de campagnes deNicolas Sarkozy. Depuis avril2013, les juges Serge Tournaireet René Grouman enquêtentsur un financement illégal de sacampagne de 2007 par l’anciendictateur libyen MouammarKadhafi. Cette aide financièreavoisinerait les 50 millionsd’euros. L’affaire a été révéléepar Mediapart, qui avait publiéen 2011 une note secrète.Celle-ci s’est avérée fausse,mais le sulfureux intermédiaireen armements Ziad Takkiedineaffirme détenir des preuves...sans jamais les avoir fourni à lajustice. Où en est l’enquête?Les deux magistrats ont placésur écoute l’ancien présidentainsi que deux de ses anciensministres de l’Intérieur, ClaudeGuéant et Brice Hortefeux.Sans obtenir d’informations surcette enquête. Pour l’heure, lesinvestigations se poursuivent.

L’AFFAIREBETTENCOURT

Le juge Jean-Michel Gentil

cherchait à savoir si NicolasSarkozy avait profité du fait quel’héritière de L’Oréal ne dispo-sait plus de la totalité de sonjugement pour lui soutirerd’importantes sommes d’ar-gent. Celles-ci auraient notam-ment servi à financer illégale-ment sa campagne de 2007,dans des proportions largementsupérieures à ce qui est autorisépar la loi. Où en est l’enquête?Mis en examen pour abus defaiblesse, il a finalement bénéfi-cié d’un non-lieu en octobre2013. La cour de cassation avalidé la quasi-totalité de laprocédure en mars dernier: unprocès pourra donc s’ouvrir trèsbientôt.

TRAFIC D’INFLUENCEMais de cette affaire a

accouché d’un nouveau dossiertrès gênant pour l’ancien chefd’État. Les conversations télé-phoniques enregistrées dans lecadre de l’affaire libyenne ontrévélé que Gilbert Azibert, avo-cat général près la Cour de cas-sation, renseigne directement lecamp Sarkozy. En effet, si l’an-cien chef de l’État a été mishors de cause, il avait lancé unpourvoi pour invalider la saisiede ses agendas privés et offi-ciels. Pourquoi vouloir à toutprix récupérer ces agendas ?Car ils ont leur importance

dans l’affaire Tapie (voir ci-des-sous).

Les conversations entreNicolas Sarkozy et son avocatMe Thierry Herzog démon-trent que les deux hommes sontparticulièrement bien informéssur la procédure judiciaire encours. Gênant. D’autant qu’enéchange de ce service, l’avocatgénéral aurait demandé uncoup de pouce de Nicolas Sar-kozy pour obtenir un poste deconseiller d’État à Monaco(qu’il n’a finalement pas eu).

Où en est l’enquête? Uneinformation judiciaire pour tra-fic d’influence a été ouverte.

L’AFFAIRE TAPIEDans cette affaire, les juges

soupçonnent Nicolas Sarkozyd’avoir eu un rôle décisif dansl’arbitrage particulièrementfavorable dont a bénéficié Ber-nard Tapie dans le contentieuxqui l’oppose au Crédit Lyon-nais depuis 1993. Au cœur decette suspicion: le fait queNicolas Sarkozy a rencontré aumoins six fois l’homme d’af-faires avant son élection en2007 et à une douzaine dereprises à l’Elysée. Les agendasprivés et officiels de NicolasSarkozy en attestent.

Où en est l’enquête? Depuisun an et demi, les mises en exa-men pleuvent dans cette affairemais Nicolas Sarkozy n’a jamaisété auditionné. L’étau autourde l’ancien chef de l’État s’estcependant resserré d’un crancette semaine: son ancien brasdroit, Claude Guéant a étéplacé en garde à vue.

L’AFFAIRE KARACHILe nom de Nicolas Sarkozy

a aussi été évoqué dans le cadredu volet financier de l’enquêtesur l’affaire Karachi. Uneenquête a été ouverte pourdéterminer si l’ancien présidents’est rendu complice d’une vio-lation du secret de l’instructionlors de la diffusion d’un com-muniqué par l’Elysée le 22 sep-tembre 2011. Ce texte affirmaitque «s’agissant de l’affaire ditede Karachi, le nom du chef de

l’État n’apparaît dans aucundes éléments du dossier». Desfamilles de victimes avaientporté plainte pour «violation dusecret de l’enquête et de l’ins-truction», et «violation du secretprofessionnel». C’est donc bienen marge du dossier Karachipour une question de procédu-re, plus que de fond, que Nico-las Sarkozy est inquiété. Où enest l’enquête? Les juges ontdemandé la saisine de la Courde justice de la République(CJR) pour enquêter sur l’an-cien Premier ministre EdouardBalladur et son ministre de laDéfense, François Léotard.Leur position sur Nicolas Sar-kozy, alors ministre du Budgetet porte-parole de campagned’Edouard Balladur, est plusfloue: «il appartient à la CJRd’entendre Nicolas Sarkozycomme témoin assisté, en qua-lité de ministre du Budget»,écrivent-ils. Autrement dit, lesjuges ne disent pas que la CJRest obligée de l’entendre.

LES SONDAGESDE L’ELYSÉE

Dans un rapport publié en2009, la Cour des comptes aépinglé la présidence de laRépublique sur plusieurs son-dages commandés par l’Elysée.Non seulement ces derniersn’ont pas été faits à la suite d’unappel d’offres, mais ils neconcernaient pas seulement laperception de l’action du chefde l’État. Un sondage portaitpar exemple sur la grossesse deRachida Dati, un autre sur sonmariage avec Carla Bruni ousur les candidats probables duPS à la présidentielle. Où en estl’enquête? Une enquête préli-minaire a été ouverte après uneplainte de l’association de luttecontre la corruption Anticorpour délit de «favoritisme» (caril n’y a pas eu d’appel d’offres)et «détournement de fonds»dans l’affaire des sondages del’Elysée. Si cette plainte a étédéposée «contre X», elle vise enréalité indirectement NicolasSarkozy et son entourage.

L ors de violents combats, qui ontcausé la mort d’au moins 40 per-sonnes, les forces ukrainiennes

ont maté la rébellion. Une opérationdénoncée par Poutine. Dans un assautd’une violence sans précédent, l’arméeukrainienne a repris le contrôle du bas-tion rebelle de Donetsk, dans l’est del’Ukraine. Cette opération, appuyée parun recours inédit à l’aviation, a provo-qué la mort de 38 combattants - sépara-tistes et soldats ukrainiens -, selon lemaire de la ville, Olexandre Loukiant-chenko qui avait appelé les habitants àrester chez eux et explique que «la situa-tion reste très tendue».

Deux civils ont également été tuésdans des affrontements qui ont fait aumoins 31 blessés, toujours soignés àl’hôpital. Vladimir Poutine a aussitôtréagi en demandant «l’arrêt immédiat»de cette charge contre les insurgés pro-russes. Dans le bras de fer entre Moscouet Kiev, la Russie a par ailleurs indiquéqu’une visite à Moscou du nouveau pré-sident ukrainien Petro Porochenko, éludimanche avec plus de 54 % des suf-frages, n’était «pas envisagée». Labataille pour le contrôle de l’aéroport deDonetsk avait commencé lundi par l’en-

trée en action d’avions de combat Mig-29 et Soukhoï-25 et le déploiement parhélicoptère de parachutistes dans l’en-ceinte de l’aéroport.

Les combats ont fait rage pendant delongues heures dans l’enceinte de ce sitestratégique pour l’accès à l’est du paysque les séparatistes avaient investi sansviolences dans la nuit de dimanche àlundi. «L’aéroport est sous notre contrô-le total. L’adversaire a essuyé de lourdespertes et nous n’avons pas de pertes», aaffirmé en fin de matinée le ministreukrainien de l’Intérieur, Arsene Avakov.Sur place, des tirs pouvaient être encoreentendus mardi à la mi-journée sans quel’on puisse en déterminer l’origine.

«OPÉRATION PUNITIVE»Sur la route de l’aéroport, les sépara-

tistes ont placé un bulldozer, descamions-bennes en travers de la routeainsi que des piles de pneus et un cartonplein de cocktails Molotov. Selon leshabitants, il s’agit d’empêcher uneattaque éventuelle de l’armée ukrainien-ne. Et à moins de 2 km de l’aéroport, uncamion criblé de balles et brûlé sur toutun côté a été abandonné sur le bord dela route. Des douilles et du sang ainsi

que des bouts de corps jonchent le sol,ont constaté les journalistes de l’AFP.

Dans un communiqué, VladimirPoutine a appelé à «l’arrêt immédiat del’opération punitive de l’armée» et a sou-ligné la nécessité de «mettre en œuvre undialogue pacifique entre Kiev et lesreprésentants des régions» ukrainiennes.L’opération militaire est intervenue aumoment où le milliardaire pro-occiden-tal Petro Porochenko était officiellementdéclaré «nouveau président de l’Ukrai-ne» au terme d’un scrutin où les ukrai-niens ont dimanche voté en masse, àl’exception de l’Est séparatiste où l’im-mense majorité des bureaux de vote n’apas pu ouvrir.

TRAVAIL TITANESQUELe président élu avait annoncé dès

dimanche soir qu’il se rendrait dans leDonbass, le bassin minier dans l’Est,cœur de l’insurrection. Et lundi, il avaitpromis de ne jamais laisser les insurgés,qu’il appelle «les terroristes», transfor-mer la région rebelle en «Somalie».

Petro Porochenko, qui suscited’énormes attentes en Ukraine et enOccident pour le règlement de la crisepolitique qui dure depuis plus de six

mois, a confirmé l’orientation qu’ilcomptait donner à sa politique : en routevers l’intégration européenne.

UKRAINE

L’armée reprend le contrôle de l’aéroport de Donetsk

FRANCE

Les casseroles judiciaires de Nicolas Sarkozy

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MONDE Jeudi 29 mai 2014 15

Les régions sous contrôledu régime en Syrie

s'apprêtent à réélireBachar al-Assad, alors

que la guerre civilesemble tourner à sonavantage face à des

rebelles qui se déchirentet une communauté

internationale trèsdivisée.

C onfronté à deuxconcurrents agrééspar le régime et ser-

vant de faire-valoir, le députéindépendant Maher al-Hajjaret l'homme d’affaires ayantappartenu à l’opposition tolé-rée en l’occurence Hassan al-Nouri, M. Assad est certain del’emporter dans les régionstenues par l’armée dans cepays dévasté par plus de troisans de conflit. Aucun candidatde l’opposition n’est en lice,pour ce qui est théoriquementla première présidentielledepuis plus de 50 ans en Syrie.Bachar et son père Hafez, quia dirigé le pays d’une main defer de 1970 à 2000, avaient étédésignés par référendum. Lesopposants qualifient ce scrutinde «farce» et le pouvoir a ver-rouillé l’élection en empêchanttout exilé de se présenter et enexigeant que toute candidaturereçoive le parrainage de 35députés dans un Parlementacquis au régime. «Ce vote n’apas pour but de mesurer sapopularité mais de prouverque le régime a la capacité deforcer le pays, ou plus exacte-ment les régions qu’il contrôle,à faire acte d’allégeance»,explique Volker Perthes, direc-

teur de l’Institut allemand depolitique étrangère et desquestions de sécurité.

SCRUTIN DANS 40% DU TERRITOIRE

Théoriquement, tous lesSyriens âgés de 18 ans et plussont appelés à voter, y comprisles 7 millions de déplacés parla guerre à l’intérieur du pays.

Mais dans les faits, l’affairese révèle plus compliquée.«Les élections se déroulerontdans toutes les villes syriennes,à l’exception de Raqa», entiè-rement tenue par les jihadistesultra-radicaux de l’État isla-mique d’Irak et du Levant(EIIL), a affirmé à l’AFPMajed Khadra, porte-parolede la Cour constitutionnelle.En mentionnant seulement les«villes», il laisse entendre qu’iln’y aura pas de bureau de votedans les campagnes, commecelles autour de Damas, dansle nord ou l’est du pays, oudans les quartiers des villestenus par les rebelles, commeà Alep ou à Deir Ezzor. Lescrutin se déroulera dans 40%du territoire, où vivent 60% dela population, selon le géo-graphe français spécialiste de

la Syrie, Fabrice Balanche.Quant aux Syriens se trouvantà l’étranger, seuls 200 000 des3 millions de réfugiés ou d’ex-patriés sont inscrits sur leslistes électorales dans 39ambassades, où le vote étaitprévu mercredi, selon unesource du ministère desAffaires étrangères citée par lequotidien Al-Watan. «Il s’agitd’un chiffre relativementacceptable, si nous tenonscompte du fait que la France,l’Allemagne et la Belgique ontinterdit aux citoyens syriens»de voter, selon la même sour-ce. Le scrutin se déroule alorsque la guerre a fait plus de 162 000 morts, des combat-tants des deux camps maisaussi des civils. Entamé enmars 2011 par des manifesta-tions pacifiques répriméesdans le sang, le conflit s’esttransformé en guerre civile quilaisse une économie exsangue,un pays détruit et un peupleépuisé.

ENTENTE IRAN/ARABIE?

«Bachar veut prouver qu’ilest l’alternative politique etqu’il est capable de rétablir

l’ordre et la légalité, même sicette légalité est obtenue à tra-vers un processus politiquenon démocratique et truqué»,assure Souhaïl Belhadj, auteurfrançais de la «Syrie de Bacharal-Assad, anatomie d’un régi-me autoritaire». Ce scrutin,dénoncé par l’Occident et despays arabes mais appuyé parMoscou et Téhéran, alliésindéfectibles de Damas, a lieudans une situation militaireplutôt favorable au régimeappuyé par les combattantsaguerris du Hezbollah liba-nais, même si les gains des unset des autres restent très limi-tés. Le pouvoir peut enrevanche se féliciter de la guer-re intestine sanglante opposantdans certaines régions l’EIILau Front al-Nosra, branchesyrienne d’Al-Qaïda, ex-alliésdans le combat auprès de larébellion syrienne.

Cependant, l’élection nedevrait pas entraîner de modi-fications majeures. «Il y aurapeut être un remaniementministériel mais il n’y a absolu-ment aucune raison d’espérerun changement de politique»,assure Aron Lund, auteurd’articles sur le conflit pourl’Institut suédois pour lesAffaires internationales. «Lerégime fera peut-être quelquespetits gestes pour la consom-mation internationale et pourprouver à ses partisans qu’il aun plan réaliste pour l’avenir»,ajoute-t-il.

Pour M. Perthes, auteur de«la Syrie sous Bachar», «celarend une solution politiqueplus compliquée, mais pasimpossible. Il faut désormaisque l’Iran et l’Arabie saoudite(qui soutient les rebelles) dis-cutent d’un partage du pou-voir à Damas».

SYRIE

Bachar al-Assad assuré de saréélection dans un pays en ruines

PAKISTAN

Une jeune femme lapidée pour avoir fait un mariage d’amour

D epuis le début de l’an-née, la scène se répèterégulièrement. Plus

d’un millier d’immigrants clan-destins, venus d’Afrique subsa-harienne, ont tenté de franchir lafrontière séparant le Maroc del’enclave espagnole de Melilla,tôt mercredi 28 mai.

Près de la moitié sont parve-nus à entrer, franchissant la

triple frontière grillagée, de septmètres de haut et onze kilo-mètres de long, qui forme undemi-cercle autour de la villeméditerranéenne, sur la côtenord du Maroc. Avec Ceuta,Melilla constitue l’une des deuxseules frontières terrestres entrel’Afrique et l’Europe, plaçantl’Espagne parmi les pays les plustouchés par l’immigration clan-

destine. «Vers 6 heures, il y a euun assaut dans la zone de BarrioChino», a indiqué un porte-parole de la préfecture de Melil-la. «Ils venaient par vagues», aexpliqué le président de la villeautonome de Melilla, Juan JoséImbroda, à la radio. «Un mor-ceau de la barrière, extérieur, aété renversé» lors de l’assaut,selon ce responsable. «Les auto-

rités marocaines ont bien colla-boré. Il y a eu également ungrand déploiement de la Gardecivile. Mais il était difficile de[les] arrêter.»

Les migrants qui sont parve-nus à franchir la frontière se sontensuite dirigés vers le centred’accueil gouvernemental deMelilla, déjà débordé. «Certainsont été soignés pour des bles-

sures légères dans l’infirmerie duCeti», le centre d’accueil, a ajou-té le porte-parole de la préfectu-re. «Il y avait déjà environ 2 000personnes hébergées» pour 480places, a déploré Juan JoséImbroda. «Imaginez-vous doncle grand problème que nousallons avoir ce matin, en nousretrouvant avec 400 personnessupplémentaires.»

ESPAGNE

En une nuit, près de 500 clandestins franchissent la frontière à Melilla

EDWARD SNOWDEN :«J’ai été formécomme un espion»L ors d’un entretien avec la

chaîne de télévisionNBC News, celui que l’oncroyait seulement ex-analystede la NSA affirme avoir suiviune formation d’espion etavoir travaillé comme agentinfiltré de la CIA et de laNSA à l’étranger. «J’ai étéformé comme un espion».Nouvel épisode dans la sagades révélations d’EdwardSnowden. Lors d’un entre-tien avec la chaîne de télévi-sion NBC News, celui quel’on croyait seulement ex-analyste de la NSA affirmeavoir suivi une formationd’espion et avoir travaillécomme agent infiltré de laCIA et de la NSA à l’étran-ger. L’interview a eu lieu àMoscou, où l’homme à l’ori-gine des révélations sur lesécoutes de la NSA est actuel-lement réfugié. Un premierextrait de trois minutes a étédiffusé ce mardi soir, l’inté-gralité devrait l’être ce mer-credi soir. «J’ai été formécomme un espion au sensplutôt traditionnel du termedans la mesure où je vivais etj’opérais comme agent infiltréà l’étranger. Je prétendaisfaire un boulot que je ne fai-sais pas, et j’avais reçu uneidentité qui n’était pas lamienne», assure EdwardSnowden dans cette vidéo.«J’ai travaillé pour la CIAsous couverture à l’étranger,j’ai travaillé pour l’Agenceaméricaine de sécurité [NSA]sous couverture à l’étranger.J’ai travaillé pour le rensei-gnement militaire [DIA] entant qu’enseignant à l’Acadé-mie du contre-espionnage oùj’ai travaillé au développe-ment de méthodes pour assu-rer la sécurité de nos informa-tions et de nos agents dans lesenvironnements les plus hos-tiles et les plus dangereux dumonde», raconte-t-il encore.Snowden veut réfuter l’idéepropagée, selon lui, par legouvernement américain,selon laquelle il ne seraitqu’un «analyste de base.»Washington, «essaye demettre en avant un poste quej’ai eu dans ma carrière pourdissimuler la totalité de mabiographie», s’insurge le jeunehomme. Ce dernier préfère seprésenter comme un «experttechnique». «Je ne travaillaispas avec d’autres personnes.Je ne recrutais pas d’agents.Je rendais des systèmes opé-rationnels pour les États-Unis. Et j’ai fait cela à tous lesniveaux, du bas de l’échellejusqu’au sommet».

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O pposés à ces noces, les membresde la famille ont porté plaintepour «kidnapping». Mais, à l’arri-

vée au tribunal, ils ont ouvert le feu. Farza-na Iqbal, une Pakistanaise âgée de 25 ans,s’était mariée récemment par amour etavait ainsi défié sa famille dans un pays oùles mariages forcés demeurent la norme.Enceinte de trois mois, elle a été lapidée àmort mardi, dans le centre d’une grandeville du pays, par des membres de sapropre famille opposés à son mariage.Furieuse, la famille avait porté plainte pour«kidnapping» contre le «Roméo» de cette«Juliette» pakistanaise qui s’est présentée

mardi à la cour de Lahore (est) où elledevait «dire au juge qu’elle s’était mariéepar choix», selon son avocat, Rao Moham-mad Kharal. Mais la jeune Farzana n’a putémoigner, car une trentaine de membresde sa famille l’ont attaquée dès son arrivéedevant le tribunal situé dans le centre decette mégalopole de plus de dix millionsd’habitants, selon la police. «Son frère acommencé par ouvrir le feu sur elle avecson fusil, mais il a raté sa cible», a déclaréun haut responsable de la police de Laho-re, Rana Akhtar.

«Farzana a pris la fuite, mais est tombéesur le sol. Des membres de sa propre famil-

le l’ont alors entourée et l’ont battue àmort avec des briques», a-t-il ajouté. À lademande du mari malheureux, dont Far-zana était toutefois la seconde épouse, lapolice de Lahore a déposé des accusationscontre des membres de la famille de lajeune femme, a précisé MohammadMushtaq, un autre responsable de la police.

Au Pakistan, près de 1 000 femmes ouadolescentes ont été tuées l’an dernier pouravoir «déshonoré» leur famille, selon laCommission nationale des droits de l’hom-me, qui dénonce «l’impunité» dont jouis-sent les auteurs de ces meurtres.

Jeudi 29 mai 2014 16 PUBLICITÉ

CULTURE Jeudi 29 mai 2014 17

TIZI OUZOU

Hommage à la comédienneFatiha Berber

Fatiha Berber, qui estprésidente de

l'association «Lesamis de Rouiched»,

a égalementinterprété des rôlesprincipaux dans de

nombreux films,notamment dans

«Fait divers» et«Hassen taxi» ainsique dans plusieurs

téléfilms dont «ElBedra» (La graine) et«El la'ib» (Le joueur).

L e théâtre régional «Kateb Yacine « de TiziOuzou compte rendre

hommage à la célèbre artisteFatiha Berber, samedi pro-chain, à partir de 14 h. A cetteoccasion, les organisateursont mis en place un program-me d'animation qui com-prend, entre autres, un vernis-sage dédié à la comédienneFatiha Berber. On annonceaussi une projection vidéorelatant le parcours artistiquede la même comédienne suivide témoignages de ses com-pagnons et camarades ayantpartagé avec elle la scène etl'écran. C'est le cas notam-ment de Mohamed Adjaimi,Bahia Rachedi, Rabia Abdel-hamid, Wahiba Zekkal et SidAli Bensalem. Cette Table

ronde de témoignages serasuivie par une présentation dumonodrame intitulé « Wach NSemmih « de la coopérativethéâtrale « Laarini « d'art dra-matique d'Annaba. Pour rap-pel, Fatiha Berber, de son vrainom Bellal Fatiha, est uneartiste qui a débuté sa carriè-re avec le chant et la dansedepuis l'Indépendance, elle abeaucoup donné en tant quecomédienne et actrice. Elle

est née le 11 février 1945 à laCasbah d'Alger. Très jeune,Fatiha Berber est allée authéâtre assister à des spec-tacles de Mahieddine Bach-tarzi avec ses parents, ce quil'amena sur le chemin duConservatoire d'Alger vers lafin des années 50. En 1959,elle a débuté dans l'orchestrede Meriem Fekkaï avant derejoindre quelques mois plustard le Conservatoire d'Alger

dans la section «Art drama-tique». Comme toutes lesAlgériennes et les Algériens,elle participe à la lutte deLibération nationale. A l'indé-pendance Fatiha Berberretrouve le chemin de l'ex-pression artistique et de l'artde la représentation authéâtre, cinéma, télévision et àla radio. La comédienne, à quile réalisateur Mustapha Gribi,a confié la même année(1959) un rôle dans la pièce«Les femmes savantes», uneadaptation de l'œuvre deMolière, a ensuite joué dansles pièces de Rouiched dont«Ah Ya Hassen» et «Lesconcierges» d'AbderrahmaneKaki notamment «Les chiens»et «Diwan el garagouz…. Fati-ha Berber, qui est présidentede l'association «Les amis deRouiched», a également inter-prété des rôles principauxdans de nombreux filmsnotamment dans «Faitsdivers» et «Hassen taxi» ainsique dans plusieurs téléfilmsdont «El Bedra» (La graine) et«El la'ib» (Le joueur). L'art estsa raison d'être, sa constanterecherche de la vérité et de lasérénité apparaissent à tra-vers ses expressions artis-tiques théâtrales et audiovi-suelles qui ont donné à sa car-rière une vitesse de croisièreacquise auprès de ses cama-rades des planches et compa-gnons de routes Rouiched ,Mohamed et Said Hilmi, SidAli Kouiret, Nouria et tantd'autres géants et étoiles quiscintillent encore dans le cieldu théâtre algérien.

Aomar Mohellebi

U n vibrant hommage particulière-ment empreint d'émotions, d'au-thenticité et d'humilité a été

rendu par la troupe «Sidi Blel» de Becharà l'un des maalmine de la ville, El HadjDamou, pour commémorer sa disparitionen portant son legs rituel sur la scène dustade communal de Bechar.

Programmée en compétition officielledu 8e Festival national de musique diwanqui se tient à Bechar depuis vendredi, latroupe a, pour la première fois, fait mon-ter sur scène une authentique «Mhella»(coffret contenant les accessoires mys-tiques du diwan), celle du défunt, disparuil y a 16 ans. Constituée des frères dumaallem disparu, la troupe a mis l'accentsur «El Aada» (procession) et l'aspectspectaculaire de cette dernière en plus duchoix de bradjs (morceaux) accompagnésde danses énergiques et impressionnantesnécessitant l'utilisation des «Khdama»(couteaux) et des «boulalates» (cravache)symbolisant l'extériorisation de la douleurdue à la traite humaine. Perpétuer la tra-dition familiale et porter sur scène un legsancestral authentique avec tous ces sym-boles pour le rendre visible au grandpublic tout en rendant hommage à sondépositaire, était la conception du passagede la troupe. Dans un registre tout aussiancré dans le diwan traditionnel, le maal-lem Youcef Mazouzi a, quant à lui, étaléson savoir-faire sur scène, éblouissant lesjeunes troupes locales présentes dans lepublic avec des bradjs très peu connus,comme «Chikirouba». Montant sur scèneavec son fils, deuxième joueur de goumbri

qui devrait assurer la relève dès la pro-chaine édition, maallem «Youz», commeaiment à l'appeler les adeptes, s'est démar-qué par son aisance sur scène en accom-pagnant pas à pas, goumbri à la main, lesdanseurs de la troupe. Très ouvert auxmusiques du monde, ce maallem mélo-mane avait déjà tenté sur la scène deBechar une expérience de fusion en inté-grant le saxophoniste du groupe «Rainaraï» à sa formation musicale, «sans jamaisy perdre l'âme du diwan».La jeune forma-tion «Safari Gnawa» d'Alger a, elle aussi,pris part à la compétition avec une pre-mière prestation correcte, vu la touterécente constitution du groupe. Enflam-mant le nombreux public du stade, pasmoins de 4000 spectateurs, dès sonentrée sur scène, Hasna El Becharia, la

diva du goumbri, a présenté au publicbechari sa formation féminine peu com-mune dans la région. Avec sa voix digned'une chanteuse de blues, Hasna passantavec fluidité du goumbri à la guitare arepris ces plus grands succès sur scènedevant un public qui les connaissait déjàpar cœur et attendait son concert avecimpatience. Les rythmes, pourtantsimples, mais très entraînants de Hasnaont eu raison de l'inertie habituelle dupublic de Bechar qui s'est révélé être trèsfriand de musique contemporaine touten restant un auditoire conservateur etattentif lors des spectacles de diwan.Ouvert vendredi, le 8e Festival national demusique diwan se poursuivra à Becharjusqu'au 29 mai, avec une dernière soiréede compétition prévue avant la clôture.

47E FESTIVAL DU THÉÂTRE AMATEURDE MOSTAGANEM Laghouat et Béjaïaau 3e jour de la compétition L'Association «En'Nakous»

pour le Théâtre et le Cinéma(Laghouat) et la troupe «Inem-layen» de la localité d'Amizour(Béjaïa) ont marqué mardi de leurparticipation le troisième jour decompétition du 47e Festival natio-nal du Théâtre amateur de Mosta-ganem.Le public du Centre culturel

Ould-Abderrahmane-Kaki était aurendez-vous pour apprécier le tra-vail des deux troupes , «AâwilEz'Zaman el Mahzoum» de Laghouat d'abord, a été conçu dansle registre du théâtre expérimental,proposant une vision rentable de lavie à travers une exploitation consé-quente du temps. Près d'une heured'un spectacle épique, dans l'uni-vers des morts, quatre comédiensmacabres et une femme, -présentesans texte et représentant la vie-animent ainsi un débat d'idées surl'existence, et la nécessité d'en utili-ser les moments à bon escient.Rendue en arabe classique, «AâwilEz'Zaman el Mahzoum», troisièmeproduction de la troupe, mise enscène par Rahmoune Brahim surun texte du Syrien Ismaïl Khalaf, ausé de comparaisons entre la loyau-té et la trahison, la guerre et la paix,l'opprimé et l'oppresseur le droit etle non-droit. Fondée en 2009, l'As-sociation En'Nakous pour leThéâtre et le Cinéma compte à sonactif, outre «Aâwil Ez'Zaman ElMahzoum», deux pièces : «SadaEssamt» (2011) et «El Halwassa»(2014). Rendu en Tamazight,«Tikhelouit n'Chitane» de Béjaïa,deuxième spectacle de la journée,d'une durée de 70 mn, traite de laréalité sociopolitique des algériensdans un microcosme où les princi-paux antagonistes étaient représen-tés. Ecrit et mis en scène parKamel Dahmani qui s'est inspirédu «Cabinet noir» de Mourad Med-dour, le spectacle campe différentesphilosophies de vies qui s'affrontentpour régner, au moment où unemachine symbolisant le fonctionne-ment des institutions et leur péren-nité tombe en panne mobilisant lessix personnages à sa remise enmarche. Choisissant délibérémentde représenter la femme par unmannequin, le metteur en scène avoulu alerter sur la vision réductri-ce et rétrograde portée encore surelle. Au fur et à mesure que latrame évoluait, l'idée de réparationde la machine renvoyait aux alter-natives nécessaires à un règlementdéfinitif des différents problèmesrestés en suspens faute d'une bonnevolonté à s'unir autour de l'essen-tiel, des personnages. Les diver-gences étaient telles que l'idée d'uneentente entre les antagonistes deve-nait de plus en plus impossible.Monté en 2013, le spectacle«Tikhelouit n'Chitane» a été doté del'essentiel des clés dramaturgiquespour permettre l'adhésion dupublic et un accès au sujet. Il aobtenu plusieurs distinctionslocales. Les deux spectacles, bienque dans deux registres différents,ont plu au public grâce à l'énergiedes comédiens qui ont occupé tousles espaces de la scène.Le 47e Festi-val national du théâtre amateur deMostaganem, inauguré le 24 maidernier, se poursuit avec l'entrée encompétition mercredi de l'Associa-tion Mustapha Kateb de Stidia(Mostaganem) avec un spectacleintitulé «305».

8E FESTIVAL DIWAN

Une soirée authentique et riche en émotions

Ph

s:

DR

PUBLICITÉJeudi 29 mai 201418

Jeudi 29 mai 2014 JEUX 19

Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gaucheà droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront lasolution qui correspond à la définition suivante :

Relatif à la rougeole (10 lettres)

HORIZONTALEMENT1 - Malversation - 2 - Risques - Bousculés de nosjours - 3 - Dans la gamme - Inspiration poétique - Batsa dame sur le tapis - 4 - Religieux - Lentille - 5 - Let-tres de mécréant - Écartée - 6 - Part - En dernier -Points opposés - 7 - Eaux - Animateur - 8 - Homme deplumes - Flanche - 9 - Victoire de Napoléon -Coulante - 10 - Grade - Éclat de rire - 11 - Entraves -Direction - 12 - Anneau de cordage - Lichen.

VERTICALEMENT1 - Escroquerie consistant à revendre une marchan-dise non payée - 2 - Fuse dans l'arène - Histoire - Irid-ium - 3 - Mort, il n'a pas connu le jour - Averties - 4 -Drogue - Utile pour le dessinateur - A donc été suivi -5 - Intérêt - Scandium - Deux ôtés de trois - 6 -Vigueur - Coule en Suisse - 7 - Devient coulant - D'unpays islamique - 8 - De biais - Agent de liaison - Pos-sessif - Anonyme - 9 - Lieu de combat - Vagabonde -10 - Pièges à poissons - Fanatique.

N.B : Une même lettrepeut servir plusieursfois

AGENT - AMANT -AVANT - BOND - BORD -BOUT - CORROMPU -COURT - CROUTE - DAIS- DALLE - DENSE -DOUTE - ELITE - ENVIE -EVINCER - FRAIS - FRIC- FRIME - GALET -GARANT - GRISE - HAIE- HARPE - HONTE -ILEUS - IMPIE -INTRUSE - IVRE - JALON- JARGON - JOUE - LAID- LIERRE - LIMIER -MALT - MALAISE -MONT - NAVET - NORIA- NOUGAT - OINT - OISIF- ORALE - PARTIE -PAUSE - POMPE -RENTE - ROND - ROUND- SAINE - SORBET - STA-BLE - TARTE - TROIS -TROUPE - UNITE -URAETE - USURE -VALISE - VENTRE -VOUTE.

Mots croisés n°386Mots fléchés n°386

Mots masqués n°386

PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH

MOTS CROISÉS N° 385HORIZONTALEMENT : 1. Cleptomane - 2. Oise - Sas - 3.Nette - Sens - 4. Sn - Ipe - Sue -5. Alité - Su - 6. Implanté - 7.Rira - Armée - 8. Arène - Épi - 9.Té - Tué - Ede - 10. Ise - Tassés -11. Ta - Tiers - 12. Niais - Lèse.

VERTICALEMENT : 1. Conspiration - 2. Lien - Mires- 3. Est - Âpre - Êta - 4. Pétillant- Aï - 5. Épia - Eut - 6. Os - Etna- Eat - 7. Mas - Être - Sil - 8. Ases- Empesée - 9. Nus - Eiders - 10.Esseulé - Esse.

MOTS FLÉCHES N° 385HORIZONTALEMENT :Aléatoires - Ivre - Demi - Réer -Set - Nièce - Été - Pal - Ému - Ue- At - Nus - Lien - Air - Œstre -Ru - Sn - Eue - Mas - As - Taupe- Tan - Remets.

VERTICALEMENT :Aliénation - Éveil - EE - An -Carré - Anses - Te - Cet - Tu - Nô- Sem - Arête - Ide - Unie - A.M -Prête - Ur - Mue - Em - Tus -Rapt - Usitée - Rusés.

MOTS MASQUÉS N° 385NAUTONIER

Solutions du précédentnuméro

PUBLICITÉ20 Jeudi 29 mai 2014

I ls sont presque tous là encet après-midi du jeudi àl’hippodrome ÉmirAbdelkader de Zemmour ià se disputer ce pr ixLaetit ia de Barbes ouvertpour les demi-sangtrotteurs français. I lsseront dix-huit bonstrotteurs sous les ordresdu starter et le départ seracertainement déter minant,car la course va être trèsrapide sur ce parcours de2400 mètres, ce qui vaar ranger les choses pourles sujets rapides comme :Tamalou Vert, Roi de Jade,Paul et Tommy du Stud,mais i l faudrait encorequ’i ls prennent un bondépart.

L’ANALYSE DES PARTANTS

1- VERONE QUEEN :Elle a perdu de sa superbe. Àrevoir.

2- TANIA DU CACENI :Aucune chance.

3- THETIS DU RELAIS :Pas dans ce lot.

4- TOMMY DU STUD :Il peut être dangereux au premieréchelon. Méfiance !

5- TOM ET LULU :Il est capable de se frayer une placeen partant au premier poteau.

6- PERFECT TEJY :L’opposition est de taille. À revoir.

7- VANITA DU LUPIN :Elle ne court pas souvent, elle peutmanquer de rythme.

8- VOLCAN ROYAL :À revoir dans un autre engagementplus favorable.

9- TOUNDRA PERRINE :Sur sa valeur elle n’aura aucunsoucis à figurer.

10-TOSCANE DE BULIÈRE :À revoir.

11- TEMPLADOR :Tout dépendra du départ.

12- TERREO :Un outsider de luxe.

13- TAMALOU VERT :Il est en forme. À suivre

14- SIRENA DES CHARMES :Sa classe parle pour elle. À suivre.

15- ROI DE JADE :Il peut être dans le coup.

16- QUODIN D’ARLINE :Tâche difficile.

17- PEGASE D’ARGENT :C’esst un bon. À suivre.

18- PAUL :Trop de recul, peut-être dans unelongue.

21TURF Jeudi 29 mai 2014

LL es courses cours es es dirdir ectectenen

Les hongres au devant de la scène

MON PRONOSTIC :13- TAMALOU VERT - 15-ROI DE JADE

17- PEGASE D’ARGENT 12- TERREO 8- VOLCAN ROYAL

LES CHANCES :11- TEMPLADOR 5- TOM ET LULU

- 18 PAUL

DANS LE CREUX DE L’OREILLE

HIPPODROME EMIR ABDELKADER - ZEMMOURIJEUDI 29 MAI 2014 - PRIX : LAETETIA BARBES - TROT ATTELE -

QUINTÉ - QUADRIO « B » - - DOTATION : 350 000 DA - DISTANCE : 2 400M - DÉPART : 16H00

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TOM ET LULU (0)PERFECT TEJY

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TEMPLADORTERREO (0)

RAMALOU VERT (0)SIRENA DES CHARMES (0)

ROI DE JADE (0)QUOKIN D’ARLINE (0)

PEGASE D’ARGENTPAUL

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Sélection du week-endSélection du week-endJ

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Falco

Acteurs : Marie-Anne Chazel (la mèresupérieure) Sagamore Stévenin(Alexandre Falco) Clément Manuel(Romain Chevalier) Alexia Barlier (EvaBlum) Mathilde Lebrequier (CaroleSarda-Falco)

Falco a beaucoup de mal à supporter lamort de Ménard, qui était son meilleur amiet détenait les clefs de leur passé commun.Il est appelé sur une nouvelle affaire : unejournaliste de 41 ans a été retrouvée mortedans son salon . Elle a été tuée à l'armeblanche et gît sur une table, entourée debougies. L'assassin avait placé desbombonnes de gaz destinées à endormir lavictime et son mari.

ScandalRéalisé par : Tom VericaActeurs : Kerry Washington (Olivia Pope) Colombus Short (Harri-son Wright) Scott Foley (Jake Ballard) Katie Lowes (Quinn Perkins)Guillermo Díaz (Huck) Kate Burton (Sally Langston) Jon Tenney(Andrew Nichols)

Sally Langston annonce officiellement aux médias qu'elle se porte candi-date à la présidentielle. Mais contre toute attente, elle choisit de ne pasdémissionner de sa fonction de vice-présidente. Olivia, redevenue direc-trice de campagne de Grant, apprend que Jake Ballard est désormais àla tête du B-613. Elle se rend auprès de son père pour l'assurer de sonsoutien. Celui-ci, fou de rage, promet que sa vengeance sera terrible.

Les sept mercenairesRéalisé par :John SturgesActeurs : YulBrynner(Chris) EliWallach(Calvera)SteveMcQueen (Vin)HorstBuchholz(Chico) Charles Bronson (O'Reilly)

A la fin du XIXe siècle, Ixcatlan, un village de lasierra mexicaine, est régulièrement rançonnépar des pillards dirigés par le cruel Calvera.Terrorisés, les villageois décident d'engagersept redoutables mercenaires américains pourassurer leur protection : Chris, Vin, Bernardo,Lee, Harry Luck, Britt et Chico. Très vite, destensions apparaissent entre les paisiblespaysans et les sept aventuriers.

La plus belle région de FrancePrésenté par : Kareen Guiock

Pour la deuxième fois, les téléspectateurs sont invités à voterpour leur région française favorite. Afin de les aider à faire leurchoix, les jurés en visitent cinq nouvelles, accueillis par despersonnalités locales chargées de leur faire découvrir unpaysage marquant, un produit du terroir et une merveille, quipeut être un monument ou un endroit insolite. Ainsi, au fil deleur pérégrinations, Jean-Bernard Carillet, auteur de guidest o u r i s t i q u e s ,C l é m e n t i n eP o r t i e r -K a l t e n b a c h ,journaliste ethistorienne, etC h r i s t i a nEtchebest, chefcuisinier, partagentleurs coups dec?ur, leurs plusbelles rencontreset, parfois même,leurs déceptions.

19H50 SÉRIE

La prof

Réalisé par : Tim TrageserActeurs : Anna Loos (Andrea) MeretBecker (Katja) Axel Prahl (Weininger)Christina Grosse (madame Mohn)Ramona Libnow (Conny Peschke)

Toutes deux professeurs de collège, Katiaet Andrea sont des amies inséparables. Sila première adore son métier, la seconden'a plus de motivation et a décidé de démis-sionner très bientôt. Mais en ce premier jourde rentrée des classes, un drame va boule-verser le destin des deux jeunes femmes.

19H50 SÉRIE

19H55 FILM

Boulevard du palaisRéalisé par : Marc Angelo Christian BonnetActeurs : Anne Richard (Nadia Lintz) Jean-François Balmer (GabrielRovère) Philippe Ambrosini (Dimeglio) Olivier Saladin (le docteurPluvinage) Cassandre Vittu de Kerraoul (Tina Varese)

Une adolescente est retrouvée morte sur une voie ferrée. Rovère se rendcompte qu'il s'agit de la fille de Valérie Bertrand, en détention pour meurtre. Lepolicier et la juge Nadia Lintz ne croient pas à la thèse du suicide prononcée parle médecin légiste et partent interroger le directeur du foyer où vivait Tiphaine.Ils apprennent que le jour de sa mort, elle se trouvait chez Cindy Robin, sameilleure amie.

19H45 SÉRIE

19H50 SÉRIEThalassa

Présenté par : Georges Pernoud

Le 6 juin 1944, les Alliés débarquent sur les côtes normandes et lancent l'opéra-tion de libération de la France : 5000 navires, 150 000 soldats y participent et celapendant six mois. Il y eut 4000 morts soit 3 % des forces engagées. Soixante-dixans après, voici une plongée dans les coulisses de cet exploit, fruit d'une stratégiemilitaire inédite doublée d'inventions techniques déterminantes. Une expéditionsous-marine a permis d'explorer les épaves, des reconstitutions en 3D font revivrele port artificiel d'Arromanches et des vétérans nonagénaires se souviennent.

Nos chers voisinsRéalisé par : Stephan KopeckyActeurs : Philippe Bas Black M Christophe Beaugrand Frédérique Bel Stéphane Bern

Pour célébrer la fête des voisins, Lambert, Aymeric, Issa et les autres habitants del'immeuble ont organisé une grande soirée dans la cour de l'immeuble parée de millelumières. Tous s'activent pour accueillir des invités très spéciaux dans ce cadre féérique oùtout pourrait enfin arriver... et surtout le pire. Avec la participation exceptionnelle de PhilippeBas, Black M, Christophe Beaugrand, Frédérique Bel, Stéphane Bern, Louis Bodin, DouniaCoesens, Karine Ferri, Jean-Pascal Lacoste, Amanda Lear, Jean-Luc Lemoine…

19H45 COMÉDIE

19H50 SÉRIE

19H50 DIVERTISSEMENT 19H45 FILM

Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse

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BonesRéalisé par : Ian ToyntonActeurs : Emily Deschanel(Temperance «Bones»Brennan) David Boreanaz(Seeley Booth) Michaela Conlin(Angela Montenegro) TJ Thyne(Jack Hodgins) Tamara Taylor(Camille Saroyan)Le cadavre d'une femme estrepêché dans l'eau croupissanted'une baie. L'équipe trouveégalement dans le sac où le corpsétait enfermé une lamproie.D'après Sweets, le meurtrier veut,par cette mise en scène,transmettre un message. Angeladécouvre que la victime étaitd'origine afghane et avait émigrédeux ans plus tôt aux États-Unisavec son frère. Bones, quitravaille avec Daisy sur cetteaffaire, remarque que la jeunefemme est tourmentée.

22 Jeudi 29 mai 2014 TÉLÉVISION

LLaa pphhoottoo dduu jjoouurr

23Jeudi 29 mai 2014COURRIER EXPRESS

L'Algérie au Festival de la BD de Montréal

Après le Festival d'Angoulême 2013, le FIBDA en partenariatavec l'Agence algérienne pour le rayonnement Culturel -AARC-sont les invités du Festival international de la bande dessinée deMontréal -FIBDM- du 30 mai au 02 juin 2014. Le 9ème art algérien: une vraie percée mondiale grâce au FIBDA mais égalementl'AARC, son principal partenaire. Durant cette manifestation, unerétrospective de l'histoire de l'Algérie indépendante à travers la BDet ses auteurs sera présentée avec une exposition intitulée«Caractères» retraçant 50 ans de BD algérienne. Sont égalementprévues, deux conférences et des ventes dédicaces avec les auteursprésents.

FAUT Y CROIRE !CHU Béni Messous : rdv médical

pour… un mort, il y a 13 ansIncroyable, mais vrai ! Treize-ans

après son décès, un citoyen, B.Nassim, natif de Thénia(Boumerdès) a été destinataired'une notification d'un rendez -vousmédical, sollicité auprès du servicede néphrologie du CHU BéniMessous (Alger).

On imagine facilement la stu-peur suivie du courroux de la famil-le du défunt pour laquelle ce hautfait de Guiness a dû réveiller dedouloureux souvenirs.

Aigle Azur fait des économiesde carburant avec Openairlines

La compagnie AigleAzur vient de signer unpartenariat avec l'entre-prise toulousaineOpenairlines. Dans lecadre de cet accord,Aigle Azur utilise désor-mais le logicielS k y B r e a t h e ® F u e lEfficiency, qui lui per-met de faire des écono-mies de carburant signi-ficatives sur l'ensemble de sa flotte, puisque le programme proposeaux compagnies aériennes de réduire leur consommation de 1 à4%. Le logiciel SkyBreathe Fuel Efficiency fait partie intégrante duprojet Clean Sky CARING d'Openairlines, dans le cadre duquell'entreprise a réalisé de nombreux travaux. Le programme fonc-tionne sous forme d'algorithmes pouvant analyser très rapidementl'ensemble des données des boîtes noires des vols d'une compagnie,pour offrir ensuite des recommandations et des solutions d'écono-mie de carburant. Openairlines propose également un accompa-gnement et un suivi des progrès réalisés.

Sans commentaires

OOREDOOLes lauréats de Media Star 2014 connus

O oredoo a organisé dans la soirée dumardi 27 mai 2014 à l'hôtel Sheraton-Club des Pins à Alger, une cérémonie

prestigieuse de remise des prix aux lauréats dela 8ème édition de son concours journalistiqueMedia Star. En présence d'officiels, du direc-teur général de Ooredoo Joseph Ged, ainsi quede nombreux invités de marque, la cérémoniede remise de prix aux lauréats du concoursMedia Star 2014 a réuni l'ensemble de la famil-le de la presse algérienne et de nombreuses per-sonnalités du secteur des télécommunica-tions.Cet évènement rappelle en outre, le parte-nariat stratégique qui lie Ooredoo aux médiasnationaux qui ont accompagné l'entreprise dansses challenges majeurs. Des défis relevés avecsuccès tels que l'adoption de la nouvelle identi-té visuelle Ooredoo et le lancement de ses ser-vices 3G qui ont révolutionné le marché de latéléphonie mobile en Algérie.

La cérémonie de remise de prix aux lauréatsdu concours Media Star 2014 a vu également ladiffusion en avant-première de la nouvelle ver-sion du spot de Ooredoo «Maâk Yal Khedra»aux sonorités brésiliennes et qui entre dans lecadre de la large campagne d'encouragements

aux Verts pour la Coupe du monde 2014 auBrésil.

Au cours de cette cérémonie, Ooredoo arendu hommage à des figures emblématiquesde la presse nationale que sont : Dr BrahimBrahimi, feu Hamza Tedjini-Bailiche (à titreposthume), Dr Ahmed Bedjaoui, Mme MeriemAbdou et Fouad Bentaleb.

* Catégorie Presse écrite : trois (03) prixpour 6 nominés ;

* Catégorie Emissions radiophoniques : trois(03) prix pour 6 nominés ;

* Catégorie Emissions télévisuelles : deux(02) prix pour 4 nominés ;

* Catégorie Presse électronique: deux(02)prix pour 4 nominés ;

* Catégorie Illustration et dessin de presse :deux (02) prix pour 3 nominés.

En plus du trophée et de la reconnaissancepour la qualité de leur travail, temoignée à tra-vers ce prix prestigieux, Ooredoo a offert auxheureux gagnants des récompenses financièresconséquentes. La soirée a été marquée par uneagréable ambiance artistique assurée par legroupe musical Goya. Une animation qui a étéfortement appréciée par les invités.

P oursuivant son exten-sion internationale,The Huffington Post

lance l’édition algérienne d’Al-Huffington Post Maghreb

Le Huffington Post MediaGroup, en partenariat avecAlix Etournaud, FarèsMabrouk, Mourad Hadj-Saïdet le partenaire professionnel,Ihsane El-Kadi (InterfaceMédias), a annoncé, hier, dansune conférence de presse àAlger le lancement d'Al-Huffington Post Maghreb, enAlgérie.

"Dans le cadre de notredéveloppement international,le lancement en Algérie estune aventure formidable, et lepays présente tous les atoutsnécessaires à la mise en placeréussie de la plateformeHuffpost, " a déclaré AriannaHuffington, présidente etdirectrice de la rédaction duHuffington Post MediaGroup.

"Nous utiliserons tous lesoutils, dont nous disposonspour rapporter les histoires quile méritent et -ce qui comp-te tout autant- pour inviter lesmillions d'algériens à prendre,eux-mêmes, la parole afin derejoindre le cercle, sans cesseélargi, du dialogue planétaire.

"Selon Jimmy Maymann,CEO du Huffington PostMedia Group, "l'Algérie est unmarché prometteur. Non seu-lement, il s’agit du plus grandpays du Maghreb, maisl’Algérie a également connuune croissance économiqueimpressionnante au cours deces dix dernières années,puisque le PIB par habitant acru de 11% par an, l’accès àl’enseignement supérieur de7% par an, et l’utilisationd’Internet de 24% par an." Al-Huffington Post Maghrebcomporte, désormais, deuxrédactions: Tunis, opération-nelle depuis le 25 juin 2013, et

Alger, aujourd’hui, composéede 6 journalistes. Une troisiè-me équipe entrera en fonctionau Maroc d’ici la fin de l’an-née. Al-Huffington PostMaghreb porte la signature duHuffington Post, un mix d’in-formations en temps réel, deblogs, de contributions, devidéos et de présence sur lesmédias sociaux. Saïd Djaâferest nommé directeur éditorialAlgérie. Houeida Anouar estrédactrice en chef de l’éditiontunisienne, depuis son lance-ment. Cette nouvelle pages’inscrit dans la politique d’ex-pansion internationale dugroupe.

MÉDIAS

Lancement d’Al-Huffington Post Maghreb

La présidence de la Ré-publique a relevé que les

invitations adressées ont été acceptées par «30 person-nalités sur 36 destinatrices d'une invitation, 52 partis politiques sur 64 invités.

L es rencontres inscrites dans le cadre de la concertation sur le projet de révision de la Consti-

tution, entre personnalités, partis, organisations, associations et autres compétences, avec le ministre d'état, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, débu-teront dimanche, indique mercredi la présidence de la République dans un communiqué. «Dans le sillage des invi-tations qu'elle a adressées le 15 mai aux personnalités, partis, organisations, associations et compétences pour pren-dre part à la concertation sur le projet de révision de la Constitution, la pré-sidence de la République entamera ces rencontres le dimanche 1er juin 2014», précise le communiqué. La présidence de la République a relevé que les invita-tions adressées ont été acceptées par «30 personnalités sur 36 destinatrices d'une

invitation, 52 partis politiques sur 64 invités, toutes les 37 organisations et as-sociations nationales destinatrices d'une invitation et les 12 professeurs d'univer-sité sollicités». Ouyahia recevra, entre le dimanche 1er et le jeudi 5 juin, au siège de la présidence de la République, «9 personnalités nationales, 8 partis poli-tiques, le président du Groupe du tiers présidentiel au Conseil de la nation et 2 organisations nationales», a-t-on indi-qué de même source.

Ces rencontres seront «rapportées

quotidiennement par les organes pu-blics de presse qui en assureront la cou-verture. De son côté, la présidence de la République publiera hebdomadaire-ment un communiqué faisant le point des rencontres tenues durant la semaine concernée», souligne le communiqué.

Chaque personnalité, parti, ou or-ganisation «pourra organiser sa propre rencontre de presse ou diffuser son pro-pre communiqué, à l'issue de la rencon-tre qu'elle aura eue dans le cadre de ces concertations», a-t-on ajouté.

L a pétillante chanteuse kabyle Thanina re-vient cet été avec un

nouvel opus. Enregistré aux éditions «Dounia», sous le titre générique «Vghigh ada-hkough» (Je voudrais racon-ter), l’album qui sera mis sur le marché dès le début du mois de juin prochain com-porte huit chansons.

Interprète qui a réussi à s’imposer sur la scène lyri-que en usant d’un style ori-ginal, évitant toute reprise ou imitation, Thanina écrit et compose, elle-même, ses chansons. Dans ce dernier album, dont elle a écrit les paroles et la musique, Tha-nina s’est voulue différente que dans ses précédents opus. Tirant sa sève du vécu quotidien duquel elle s’ins-pire, et dont elle aborde tous les volets du sentimental aux réalités que vit le couple, en pire ou en meilleur, sans pour autant omettre de don-ner une touche picturale pour nous raconter la vie modeste et humble des gens du Djur-djura, Thanina a voulu que «Vghigh adahkough», soit

une œuvre plus élaborée que toutes les précédentes. «Mon vœu c’est de pouvoir partici-per à développer la chanson kabyle.

C’est, d’ailleurs, pour cela que dans chacun des al-bums que je produis, je fais en sorte d’apporter du nou-veau. Et «Vghigh adahkough» m’a coûté une année de tra-vail assidu, uniquement en

studio. C’est pour vous dire toute la volonté que j’ai mise pour réaliser cet opus dans lequel j’ai été accompagnée par un orchestre complet, et dont le travail est, je pense, ad’une grande qualité tant au niveau des paroles que de la mélodie, des sonorités ou celui des arrangements», dira Thanina, à propos de son album. Tout cela est fait

pour satisfaire ses fans qui ne méritent que du bien, dira la jeune artiste qui profitera de l’occasion pour les remercier pour leurs encouragements et le soutien dont ils font preuve à chaque fois. À pro-pos de ses fans, justement, Thanina promet qu’elle ira à leur rencontre, dès la mi-juin prochain, dans une tournée-spectacle qui sera organi-sée à travers différentes wi-layas et villes du pays, entre autres, Béjaïa, Tizi Ouzou et Bouira. Dans la même fou-lée, Thanina sera, aussi, en tournée cet été en France, en Suisse, en Belgique et sûre-ment dans d’autres pays où la communauté algérienne l’at-tend, nous a-t-elle indiqué. Outre «Vghigh adahkough», Thanina sera, aussi, présente le mois de Ramadhan pro-chain sur les écrans de la Té-lévision nationale dans deux feuilletons, «Oua tastamirou el-hayat» (Et La Vie conti-nue) et «Oussan Antafsouth» (Les jours de printemps) dans lesquels elle campe les rôles principaux.

M. T.

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RéVISION DE LA CONSTITUTION

La concertation débutera ce dimanche

CHANSON KABYLE

Thanina revient cet été avec un nouvel opus

BOUmERDèS 20 étudiants légèrement blessés dans un accident de la route Une vingtaine d’étudiants de

l’université M’hamed-Bou-guera de Boumerdès, qui étaient à bord de deux bus de transport universitaire, ont été légèrement blessés dans un accident de la circulation, mercredi matin, a indiqué la Protection civile de la wilaya. L’accident est survenu aux en-virons de 9h 30 mn de la ma-tinée, sur la RN24, au lieu-dit El-Fouaisse, à l’entrée sud de Boumerdès, suite à une collision entre deux bus de transport uni-versitaire, qui se dirigeaient vers l’entrée de la ville, avec un troi-sième, dont la direction n’a pas encore été déterminée, a précisé la source. Une source hospitalière relevant du service des urgences, où les blessés ont été transférés, a assuré que les étudiants dans leur majorité ont subi un choc, suite à l’accident, et que les blessés, béné-ficient de soins actuellement.

mICROSOfT ALgéRIE 84% de taux de piratage de logiciels en Algérie en 2011 Le taux de piratage des logiciels

(touts logiciels confondus) en Algérie a atteint 84% en 2011, a indiqué mercredi à Alger, le direc-teur général de Microsoft Algérie, Mourad Naït Abdesselem. Il a pré-cisé dans ce cadre qu'un protocole d'accord avait été signé entre l'Of-fice national des droits d'auteurs et droits voisins (ONDA) et Mi-crosoft Algérie pour lutter contre ce phénomène.

EN mILITAIRE Younes Ifticen pressenti à la barre technique L'entraîneur du NA Hussein

Dey, Younes Ifticen, est pressenti à la barre technique de la sélection algérienne militaire de football, en remplacement d'Ab-derrahmane Mehdaoui, a appris l'APS mercredi auprès d'une sour-ce proche de l'intéressé. Ayant réussi à mener le NAHD vers la Ligue 1, Younes Ifticen aurait tapé dans l'œil des responsables du sport militaire, pour diriger la sélection, appelée à aborder des échéances importantes. Appro-ché par l'APS, Ifticen, également en contacts avec le CA Batna et le WA Tlemcen, n'a pas voulu trop s'étaler sur le sujet.

L’information au quotidien

Horaires des prièresJeudi 1er chaâbane 1435

Dohr : 13h20 Assar : 16h36Maghreb : 20h02Ichâa : 21h40

Vendredi 2 chaâbaneSobh : 03h44 Chourouk : 05h31

Météo à algerJeudi 29 mai 2014

23°C / 14°CDans la journée : nuageuxVent : 21 km/h Humidité : 67 %

Dans la nuit : nuageuxVent : 8 km/h Humidité : 80 %

Ahmed Ouyahia

La chanteuse Thanina