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1 Rapport de projet de fin d’Etudes Elaboration et audit des états financiers : application au sein de la société GBH Consulting le projet de fin d’Etudes s’est déroulé au 01/02/2015 au 30/4/2015 Présenté et Soutenu Publiquement : Jelassi Sarah Institut supérieur de gestion, licence appliquée en comptabilité Encadreur professionnel : Monsieur Adel Ben Hammed Expert comptable Encadreur Universitaire: Ines Ben Flah

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Rapport de projet de

fin d’Etudes

Elaboration et audit des états

financiers : application au sein de la société GBH

Consulting

le projet de fin d’Etudes s’est déroulé au 01/02/2015 au 30/4/2015

Présenté et Soutenu Publiquement : Jelassi Sarah Institut supérieur de gestion, licence appliquée en comptabilité

Encadreur professionnel : Monsieur Adel Ben Hammed Expert comptable

Encadreur Universitaire: Ines Ben Flah

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Dédicaces

C’est un honneur et avec un grand plaisir que je dédie ce travail ;

A mes très chers parents, Jelassi Ezzedine et Debchi Basma qui ont toujours été

là pour moi, et qui m’ont toujours encouragé avec leurs patiences et leur soutien

financier et moral ;

A mon frère Mohamed Ali et ma sœur Selima

Ainsi qu’à ma très chère tante Jelassi Faouzia ;

Je remercie mes cousines, plus particulièrement ma cousine Mokni Emna

A tous mes amis, et particulièrement Senda et Selma pour leurs soutiens

et leurs encouragements ;

A tous ceux que j’aime. A tous ceux qui m’aiment.

Nous ne pouvons pas terminer, sans remercier nos camarades de promotion qui

n'ont cessé de nous encourager au cours de notre parcours estudiantin. Enfin, à

tous ceux qui de près ou de loin ont contribué moralement ou matériellement à

l'aboutissement de ce travail. Nous disons merci.

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Remerciements

Le présent travail n'est pas seulement le fruit de nos propres efforts, mais aussi les efforts

de bien de personnes à qui nous exprimons nos vifs remerciements. Nous exprimons

nos remerciements d'abord au Directeur de l’Institut Supérieur de Gestion de

Tunis ; Mr LAMJED BEN SAID.

Nos remerciements sont ensuite adressés à notre encadreur à l'ISG Mme INES

BEN FLAH, qui, malgré ses multiples occupations, a bien voulu nous encadrer.

Nos remerciements s'adressent également à toute l'équipe de GBH CONSULTING qui

nous a chaleureusement accueillie, et particulièrement notre encadreur Mr ADEL BEN

HAMMED, l’expert comptable. Nous ne pouvons pas terminer, sans remercier nos

camarades de promotion qui n'ont cessé de nous encourager au cours de notre parcours

estudiantin.

Enfin, à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué moralement ou matériellement

à l'aboutissement de ce travail, nous disons merci.

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Sommaire

DEDICACES ……………………………………………………………………………………….2

REMERCIEMENT ………………………………………………………………………………….3

INTRODUCTION GENERALE …………………………………………………………………5

CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DU CABINET GBH CONSULTUNG ET LES

TACHES EFFECTUEES…………………………………………………………………………..7

SECTION 1 : PRESENTATION GENERALE DU CABINET GBH CONSULTING ………8

SECTION 2 : LES TACHES EFFECTUEES AU SEIN DU GBH CONSULTING …………14

CHAPITRE 2 : ELABORATION ET AUDIT DES ETATS FINANCIERS : PRINICIPES

THEORIQUES ……………………………………………………………………………..……..19

INTRODUCTION ………………………………………………………………………………....20

SECTION 1 : LES OBJECTIFS DES ETATS FINANCIERS ………………………………..20

SECTION2 : LES CONCEPTS FONDAMENTAUX ………………………………….........21

SECTION 3 : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS ………………………….......26

SECTION 4 : AUDIT DES ETATS FINANICERS …………………………………………..31

CONCLUSION …………………………………………………………………………………..34

CHAPITRE 3 : APPLICATION PRATIQUE D’ELABORATION ET D’AUDIT : CAS DE LA

SOCIETE « SUZY » ……………………………………………………………………………...35

INTRODUCTION ……………………………………………………………………………....36

SECTION 1 : AUDIT ET ELABORATION DES ETATS FINANCIERS …………………..36

SECTION 2 : RAPPORT D’AUDIT ………………………………………………………....50

SECTION 3 : LETTRE DE DIRECTION ………………………………………………….....52

SECTION 4 : RECOMMANDATIONS ……………………………………………………....57

CONCLUSION ..............................................................................................................57

CONCLUSION GENERALE …………………………………………………………………..58

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Introduction générale

La profession d'expertise comptable en Tunisie n'a cessé d'évoluer spécialement au cours des

dernières années. Contrairement à plusieurs domaines, le marché de l’audit, du conseil et de

l’expertise évolue au rythme de l’actualité et se renouvelle en permanence.

En effet, chaque entreprise, société ou organisation, qu’elle soit publique ou privée, doit

s’imposer à l’exercice de la comptabilité. C’est la raison pour la quelle beaucoup de ces

structures décident donc de sous-traiter la gestion de cette activité et font appel à un cabinet-

conseil.

Les domaines d’expertise sont très variés puisque l’on ne retrouve pas seulement la

comptabilité mais aussi la finance, la fiscalité, l’audit, la stratégie et parfois même le

management et le marketing.

De nos jours, La comptabilité et l’audit ont pour rôle de refléter la santé d'une entreprise, de

formuler son fonctionnement et de la guider vers un développement optimal.

D’où, ces deux métiers n'existaient que pour une question de légalité mais ils sont devenus de

vrais outils nécessaires à la compréhensibilité, au fonctionnement de l'entreprise et donc à la

mise en place d'un développement de croissance.

La profession d’expertise comptable en Tunisie est régie par des textes juridiques dont la loi

88-108 régissant la profession d’expert-comptable.

Afin d’exercer la profession d’expertise comptable en Tunisie, l’expert-comptable doit

obligatoirement être membre de l’ordre des experts comptables de Tunisie.

L’audit est la vérification d’informations (par exemple des états financiers) d’une entreprise.

Cet audit est réalisé par des auditeurs travaillant pour un cabinet comptable ou pour

l’entreprise elle-même dans le département de vérification interne.

Dans ce cadre, nous mettons en pratique les concepts théoriques de la comptabilité et de

l’audit. Nous formulons ainsi notre problématique comme suit : Quelles sont les règles

d’élaboration et d’audit des états financiers ?

Notre projet de fin d’études est organisé autour de trois chapitres qui se manifestent comme

suit :

En premier lieu (chapitre 1) la présentation générale du cabinet GBH CONSULTING

et les tâches effectuées durant les trois mois du stage. En second lieu (chapitre2), nous allons

étudier les principes théoriques d’élaboration et d’audit des états financiers.

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En dernier lieu (chapitre 3), nous allons étudier un cas pratique où nous élaborons les états

financiers (bilan, état de résultat, état de flux de trésorerie ainsi les notes traitées en détails) de

la société « SUZY », participé à la mission d’audit et lui proposer quelques recommandations.

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Chapitre 1 :

Présentation générale

du cabinet GBH

Consulting et les

tâches effectuées

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Section1 : Présentation générale du cabinet GBH CONSULTING

1.1 Le cabinet et son secteur d’activité :

Présentation du cabinet

GBH consulting SARL

Société d’expertise comptable

Inscrite au tableau

de l’Ordre des Experts Comptables de Tunis.

1.1.1 Historique

La société GBH CONSULTING est un cabinet d’expertise comptable créée par deux experts

comptables diplômés, membres de l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie; à savoir :

Messieurs Adel BEN HAMMED et Mehdi GADHOUM, possédant chacun plus de dix-

neuf années d’expérience dans le domaine de l’audit, du conseil et de l’expertise des sociétés

tunisiennes et étrangères relevant de différents secteurs d’activités (industrie, tourisme,

commerce, services, hôtellerie, et autres).

1.1.2 Fiche signalétique

Dénomination sociale : GBH Consulting

Adresse 4,Rue Mohamed Osmène-Ennaser 2 - 2037 Ariana

Registre de commerce : B140402003 Ariana.

Matricule fiscal : 847935W/A/M/000

Gérant : Mr Mehdi GADHOUM

Téléphone : 71 829 074 Fax : 71 829 079 – 22 306 723, Adresse e-mail :

[email protected][email protected]

1.1.3 Les métiers

Le conseil

Conception et mise en place de systèmes de contrôle de gestion,

Diagnostic stratégique et financier,

Mise en place de manuel de procédures,

Diagnostics, assistance à la mise en place et suivi du programme de mise à niveau,

Assistance pour la gestion des ressources humaines,

Audit de la situation fiscale et identification des risques,

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Assistance du contribuable à l’occasion des vérifications,

Gestion des dossiers en contentieux,

Mise en place de tableaux de bord et d’informations de pilotage,

Assistance à la prévention et au redressement des entreprises en difficulté,

Plans et recherche de financements.

L’audit financier et expertise comptable

Commissariat aux comptes,

Commissariat aux apports et à la fusion,

Révision des procédures de contrôle interne,

Assistance comptable et tenue de comptabilité,

Mise en place et suivi de la comptabilité analytique,

Externalisation des fonctions comptables ou administratives par la prise en charge

complète de la logistique comptable, financière, administrative, fiscale et sociale de

l’entreprise,

Mise en place de manuel comptable adapté à l’entreprise,

Audit acquisition, fusion et scission,

Evaluation des entreprises.

Formation

Séminaires inter, traitant de thèmes d’actualité fiscale et juridique : lois de finances,

codes fiscaux, stratégie fiscale d’entreprise,

Formation dans le domaine de l’audit et des techniques et normes comptables,

Formation des collaborateurs de l’entreprise dans la gestion (financière, ressources

humaines, comptable, etc.),

Mise à niveau

Diagnostic de mise à niveau,

Pilotage du programme de mise à niveau,

Suivi des réalisations.

Montage de projets

Business plan et étude stratégique,

Assistance à la création d’entreprise : choix de la forme juridique, formalités,

Constitution de sociétés,

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Réalisation de toutes opérations : augmentation de capital, cession de parts, fusion,

transformation, scission, dissolution, liquidation,

Expertise judiciaire

Expertise au civil et au pénal

Redressement des entreprises en difficultés (amiable et judicaire)

Syndic de faillite

Administration judiciaire des sociétés

Liquidation des sociétés

Expertise en assurances

Expertise des pertes d’exploitation,

Expertise des dommages résultant de gros sinistre,

Expertise financière des vols et des détournements

1.1.4 La structure actuelle du cabinet

La structure actuelle de notre cabinet est pluridisciplinaire et regroupe un effectif de neuf

collaborateurs composés de maîtrisards en gestion comptable, de réviseurs comptables, d’experts

comptables diplômés et des consultants spécialisés dans le domaine de l’audit et du conseil.

La structure actuelle du cabinet comprend des collaborateurs groupés au niveau de deux

départements essentiels, à savoir :

Le département expertise judiciaire et conseil dirigé par l’associé Adel BEN

HAMMED, expert comptable diplômé ;

Le département audit et assistance comptable dirigé par l’associé Mehdi

GADHOUM, expert comptable diplômé ;

Par ailleurs, notre cabinet entretient des relations étroites de collaboration avec des

consultants pluridisciplinaires pour répondre de façon permanente aux préoccupations de nos

clients.

Il s’agit de :

Cabinets d’avocats spécialisés en droit des affaires et en droit social,

Cabinets d’ingénieurs conseils spécialisés dans l’assurance qualité et la gestion

de la production

Cabinets de consultants en marketing et gestion commerciale,

Et de cabinets spécialisés en informatique de gestion.

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1.1.5 Les objectifs du cabinet

Recherche d’une représentation internationale pour consolider les efforts dans les

grands marchés relatifs à la restructuration des entreprises tunisiennes à travers

la privatisation et la participation dans les appels d’offre de révision des comptes des

sociétés faisant appel public à l’épargne,

Développement du marché de l’audit et de la révision des comptes dans les entreprises

publiques,

Développement du segment conseil stratégique de l’entreprise,

Consolider nos acquis dans la restructuration des entreprises en difficultés faisant

l’objet de redressements judiciaires.

1.1.6 Les vocations principales

Diriger plusieurs missions d’audit, d’assistance comptable, de conseil et d’évaluation des

entreprises relevant de plusieurs secteurs (liste non exhaustive) :

Secteur industriel offshore : Filiales du groupe Adventure Land: Adventure Land

Plate Forme (société mère de plusieurs entreprises industrielles implantées dans le

territoire Tunisien), Brod Land, LJ MAILLE, BEN GEMMA DESIGN, MG2F, SMAK

CONFECTION, Filiales du groupe Roger ZANIER (textile en France) : Julien

Confection, TMST, SPOT, MONITEX, APPROTEX, TUNIVET. Filiales du Groupe

SERIGNY : COTHERM TUNISIE, ELECTRA (Secteur électrique en France).

Secteur industriel : STIEL, Groupe le Métal, Ecotel, Jardin et Maison, ECHAM,

MATULIN, WAVE COMPUTERS, Le Marbre Tunisien, Mines et dérivés, MGA,

Géologie appliquée, RIMAR, etc.

Secteur hôtelier : Hôtel du parc, Hôtel DAKYANUS TATAOUINE, Hôtel YATI

BEACH JERBA, Hôtel CARAVAN SERAIL Nefta, Hôtel HAFSI Tozeur, Résidences

Aïn Meriam Bizerte.

Secteur de télécommunication : TUNISIANA – ORASCOM.

Mise à niveau industrielle: Le Métal, STIEL, EL HILEL, Adventure Land, G.C.E..R,

Brod Land, BEN GEMMA DESIGN, ELECTRA, etc.

Services : LABTECH, CEF, CHAMPION CONSULTING, PRO – INEVST, etc.

Autres : Filiale de la société SONOBRA – Heineken (Société de brasserie):

SONEM (Société Nouvelle des Eaux Minérales, SMVDA SIDI CHERIF (Société

agricole), BRICOBAT MAGHREB (Société de promotion immobilière), etc.

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Expertise judiciaire de banques, compagnies d’assurance, entreprises publiques,

grandes entreprises privées.

1.2 Les intervenants du cabinet

Le cabinet GBH consulting est composé de deux experts comptables associés, à savoir Mehdi

GADHOUM et Adel BEN HAMMED et est composé actuellement des

collaborateurs suivants :

Tableau 1 : Les intervenants du cabinet GBH CONSULTING

Figure1 : Organigramme du groupe GBH Consulting

Nom et Prénom Diplôme Ancienneté au sein

Cabinet

Madame Aroua Malleh Bannène Maitrise en comptabilité 11 ans

Monsieur Mohamed Ali Zaier Maitrise en comptabilité 4 ans

Madame Mariem Ben Réjeb Révision comptable 2 ans

Madame Sonia Souid Maitrise en comptabilité 3 ans

Monsieur Tahar Ghali Maitrise en comptabilité 2 ans

Mademoiselle Faten HOUIMLI Maitrise en comptabilité 2 ans

Mademoiselle Amira KHMIRI BTS en comptabilité 3 ans

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1.3 L’expérience du cabinet dans l’audit des sociétés Holdings :

Le cabinet GBH consulting dispose de cette expérience dans le cadre de l’audit des états

financiers du groupe Adventue Land Tunisie qui est une filiale du groupe Adventure Land

France, spécialisée dans le domaine de la confection et du textile, et qui a plusieurs filiales en

Tunisie implantée dans la région de Messâadine et M’saken du gouvernorat de Sousse

spécialisées dans la broderie, sérigraphie, sublimation etc.

Par ailleurs, notre cabinet dispose de la même expérience au niveau du groupe Roger Zanier

en Tunisie qui y est implanté depuis l’année 1976 et ce à travers l’audit des sociétés du

groupes installés en Tunisie qui sont des filiales de sociétés implantés à l’étranger et ont

même des filiales implantés en Tunisie dans le domaine de la confection et du textile.

Par ailleurs, notre cabinet a participé de très près à la création de la société Silver Point Group

qui est une société Holding off shore d’un capital de 2 millions d’euros pour regrouper les

entreprises du Group Roger Zanier autour de cette holding.

Une convention a été signée à cet effet avec Le ministre des finances en date du 9 juin 2012

et la publication au JORT et la publication au JORT a eu lieu selon décret n°2012 – 436 du 26

mai 2012 (JORT N°43, Page 1290, du 01/06/2012).

Par ailleurs, de la dite expérience, il est à signaler que les experts comptables associés Adel

BEN HAMMED et Mehdi Gadhoum ont une large expérience dans l’arrêté et l’audit des états

financiers consolidés et y ont participé à le faire tout au long de leur expérience

professionnelle.

Section 2 : les tâches effectuées au sein du GBH Consulting

2.1 Notre mission dans le cabinet durant le mois de Février :

Durant le premier mois de notre stage, nous avons eu l’occasion de voir et de comprendre les

procédures de base de la comptabilité des différentes personnes morales et physiques, clients

du cabinet GBH Consulting.

Il s’agit certes de l’organisation, du classement des pièces comptables à savoir les factures

d’achats et de ventes et les pièces bancaires de la société ainsi que l’enregistrement comptable

de ces dernières sur le logiciel.

Cette étape est primordiale pour l’établissement des états financiers décrivant l’image fidèle

de la situation financière de l’entreprise.

Tout d’abord, le classement des pièces comptables doit être de façon rigoureuse, par nature

et de façon chronologique. Il s’agit d’emblée de classer les pièces comptables de la manière

suivante :

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une partie pour les opérations de la banque (BQ) : tous les relevées bancaires et les

pièces justificatives (ordre de virement, remise de chèque, justificatifs de frais

bancaires, avis de débit, avis de crédit, …..)

une partie « caisse » (CA) : comportant les factures payées par caisse.

Une partie pour les factures d’achat (HA) : les factures d’achat sont classées ensemble

par ordre chronologique croissant. (exemple : achat n°1/janvier : AC01/01)

Une partie pour les factures de ventes (VT) : les factures de ventes sont classées

également par ordre chronologique croissant numérotées par mois. (exemple : vente

n°1/Mars : VT01/03)

Une partie pour les opérations diverses (OD) renferme : les salaires, les charges

sociales et patronales, les déclarations fiscales.

Le cabinet d’expertise comptable GBH Consulting utilise le « CIEL COMPTA 2003 »

comme un logiciel de traitement comptable.

Le logiciel Ciel Compta est un logiciel performant capable de gérer toute la comptabilité de

l’entreprise. Ce logiciel permet de rassembler les opérations et les transactions de différentes

natures et en différentes dates, afin d’établir des états financiers traduisant l’image fidèle de la

société.

Les utilisateurs de ce logiciel, enregistrent les factures, documents, contrats et toute pièce

comptable assimilée, dans les comptes comptables appropriés en vue de traduire la réalité

économique et juridique de la société.

Nous avons constaté durant ce stage que le logiciel Ciel Compta utilisé présente également

des inconvénients.

Il s’agit, en effet, du fait que ce logiciel n’est pas paramétré en vue d’extrapoler la balance

générale en bilan, état de résultat et état de flux de trésorerie. On est donc obligé de reproduire

la balance générale sur Excel et établir ces états financiers manuellement.

Dans un second temps, nous avons été chargés de la passation comptable des opérations sur

le logiciel comptable.

Il est à noter de ce plan, que l’enregistrement comptable d’une pièce sur facture passe par

les étapes suivantes :

1- Sélection du nom de la société, l’objet de la saisie.

2- Identification de la pièce comptable, de la nature de l’opération à saisir.

3- Inscription de la date, du numéro de la pièce et du libellé de l’opération.

4- Identification des comptes comptables à utiliser et passation de l’écriture.

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5- Enregistrement des écritures provisoires dans le brouillard.

6- Impression de brouillard.

7- Impression de la balance générale.

8- Reproduction de la balance générale sur Excel.

9- Etablissement manuel des états financiers.

2.2 Notre mission dans le cabinet durant le mois de Mars :

De même, pendant ce mois là, nous avons pratiqué, à l’aide du logiciel Ciel Compta, la

passation des écritures comptables afin d’établir les états financiers (Bilan, état de résultat,

état de flux de trésorerie).

Les étapes auxquelles nous avons assistées, afin d’établir les états financiers sont les

suivantes :

D’abord, la constatation des opérations survenues pendant l’exercice comptable, sur le grand

livre comptable, sur le journal correspondant, et ce conformément aux principes comptables

généralement admis.

Puis, nous avons analysé les comptes de régularisations (les provisoires : 421, 461……….)

et nous avons opéré aux traitements convenus.

Nous avons également analysé la situation des comptes de tiers (fournisseurs, clients……)

et nous avons discuté avec nos clients des soldes à risque (solde d’ouverture non

mouvementés, clients créditeurs, fournisseurs débiteurs…..). Par la suite, nous avons traduit

nos interprétations comptablement.

Une fois, la balance définitive est prête, nous sommes passés à la préparation des états

financiers. Nous avons reproduit la balance sur Excel. Nous avons obtenu le bilan d’une part

(actifs, passifs, capitaux propres) et de l’état de résultat (charges, produits) d’autre part, et par

la suite nous sommes passés à l’élaboration de l’état de flux de trésorerie.

Nous allons également, eu l’occasion d’établir les déclarations fiscales mensuelles des clients

du cabinet.

Il s’agit en effet, de déclarer les impôts suivants :

Retenue à la source sur salaires des employés (selon le barème).

Retenue à la source sur loyers servis (taux de 15%).

Retenue à la source sur marchés ou facteurs dépassant les 1000 dinars (1,5%).

Taxe de formation professionnelle (TFP).

Le fonds de promotion de logements sociaux.

TVA collectée sur chiffres d’affaires mensuels.

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TVA déductible ayant grevées les achats.

Chiffre d’affaires non assujetti à la TVA (export, en suspension de la TVA, ….).

Taxes au profit des collectivités locales (TCL).

Droits de timbres.

Autres taxes selon l’activité spécifique de chaque client.

Il est à noter dans ce cadre également que les déclarations mensuelles doivent être déposées :

Avant le 28 du mois suivant le mois à déclarer pour les personnes morales.

Avant le 15 du mois suivant le mois à déclarer pour les personnes physiques.

Figure 2 : récapitulation des factures d’achats du mois de Mars 2015

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Figure 3 : récapitulation des factures de ventes du mois de Mars 2015

Figure 4 : récapitulation des fiches de paies du mois de Mars 2015

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2.3 Notre mission dans le cabinet durant le mois d’Avril :

Au cours du mois d’Avril, nous avons eu la chance d’assister aux travaux d’audit effectués

par l’équipe de GBH Consulting.

La mission qui nous a été confiée était l’audit légal d’une société ayant pour activité l’achat

et la revente de matières, produits et fournitures cosmétiques.

Nous avons commencé par l’élaboration des états financiers de la société. Nous avons

demandé au client de nous fournir la lettre d’affirmation dûment signée. Nous avons effectué

un balayage des comptes fournisseurs et clients et nous avons préparé les circularisations

nécessaires, ainsi que celles correspondantes aux comptes bancaires que possède la société.

Au vu des états financiers avant audit, nous avons préparé les LEAD-SHEDULES.

Puis, nous avons commencé à constituer notre dossier d’audit et nous avons effectué les tests

d’audit sur les comptes tout en travaillant par module.

Une fois, toutes nos observations sont prêtes, nous avons élaboré une lettre de direction

(lettre de contrôle interne) ainsi que les rapports d’audit (rapport général et spécial).

A la suite de cette présentation portant sur les travaux effectués pendant les mois

de stage, nous avons décidé de nous concentrer sur les principes d’élaboration et d’audit des

états financiers d’un point de vue théorique. Ceci est l’objet de notre deuxième chapitre.

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Chapitre 2 :

Elaboration

et audit des états

financiers : principes

théoriques

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20

Introduction

La comptabilité financière peut être définie comme étant un processus de sélection, de mesure

et de communication de l’information financière, permettant la prise de décision aux

utilisateurs de cette information. A cet égard, le cadre conceptuel comptable (CCC) évoque

deux catégories d’utilisateurs de l’information financière. Il s’agit notamment des utilisateurs

internes (dirigeants, organes d’administrations ….) et les utilisateurs externes (les bailleurs de

fonds, l’Etat, les fournisseurs et les clients) qui sont intéressés par la capacité de l’entreprise

à honorer ses engagements et générer des bénéfices et dividendes à ces derniers.

De ce fait, l’information financière divulguée doit revêtir toutes les caractéristiques

qualitatives lui permettant de satisfaire au mieux ses utilisateurs.

Les états financiers sont une représentation financière structurée des événements et faits

affectant une entreprise, et des transactions réalisées par celle-ci. Ils fournissent des

informations utiles sur la situation financière, la performance et la rentabilité d’une

entreprise, et ce pour une bonne prise de décision.

Les états financiers sont constitués des éléments suivants :

Bilan

Etat de résultat

Etat de flux de trésorerie

Etat de variation de capitaux propres

Notes aux états financiers

Ainsi, l'entreprise est amenée à produire un certain nombre d'informations répondant aux

diverses préoccupations qu'elle suscite. Comme il ne sert à rien de disposer d'informations

dont la qualité est douteuse, on ne peut dissocier l'obligation de produire des informations de

la nécessité de garantir leur qualité, tel est le rôle de l'auditeur.

Section 1 : Les objectifs des états financiers

Les objectifs des états financiers découlent des besoins des utilisateurs. Compte tenu de ces

besoins, les états financiers ont pour objectifs essentiels de :

Fournir des informations utiles à la prise de décision et de crédit.

Faciliter l’estimation de probabilité de réalisation des flux futurs.

Renseigner sur :

- la situation financière de l’entreprise notamment sur ses ressources économiques

et obligations.

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- la performance financière de l’entreprise.

- la manière dont l’entreprise a obtenue et dépensé ses liquidités.

- le degré et la manière de réalisation des objectifs pour les dirigeants.

- le degré de conformité de l’entreprise aux lois, règlements et autres dispositions

légales.

Section 2 : les concepts fondamentaux

2.1 Les Caractéristiques qualitatives de l’information financière :

1Les caractéristiques qualitatives sont les attributs que doit revêtir l’information financière

véhiculée dans les états financiers et qui sont indispensables pour garantir la production et la

divulgation d’informations financières utiles à la prise de décision.

Les quatre principales caractéristiques qualitatives sont l’intelligibilité, la pertinence,

la fiabilité et la comparabilité.

Intelligibilité :

Pour être utile, l’information fournie par les états financiers doit être compréhensible par les

utilisateurs. Cela signifie que l’information soit explicite, claire et concise et à la portée des

utilisateurs.

Ceux-ci sont présumés avoir une connaissance raisonnable des affaires et de la comptabilité

et sont soucieux d’étudier et de traiter l’information avec diligence.

Pertinence :

Pour être pertinente, l’information doit favoriser la prise des décisions adéquates par les

utilisateurs des états financiers en les aidant à évaluer les événements passés et présents,

à prédire le futur ou en leur permettant de confirmer ou de corriger des évaluations

antérieures.

La pertinence de l’information s’apprécie par certaines qualités. L’information est pertinente

lorsqu’elle est de nature à favoriser une prise de décision adéquate par les utilisateurs des états

financiers en les aidants :

- à comprendre ou à corriger des résultats, des événements ou des prédications

antérieurs ou présents (valeur rétrospective ou de confirmation),

- à faire des prédictions ou des confirmations sur les résultats et les événements futurs

(valeur prédictive)

1 Décret N°96-112 du 30 décembre1996, portant approbation du cadre conceptuel de la comptabilité.

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- Il est aussi à noter que la pertinence est liée à la rapidité de divulgation de

l’information.

En effet, une information non publiée en temps utile n’est plus pertinente.

La fiabilité :

Une information est dite fiable lorsqu’elle est digne de confiance et qu’elle n’est entachée ni

d’erreur ni de biais.

La fiabilité de l’information exige trois critères importants :

-la représentation fidèle : c’est la correspondance entre la mesure ou la description

et les faits et transactions qu’elles sont censées traduire

-la neutralité : l’information comptable est neutre, quand elle ne fait pas l’objet de

parti pris.

-la vérifiabilité : une information est dite vérifiable lorsqu’elle est posée sur des

données ayant une force probante.

La comparabilité :

L’information doit être comparable d’un exercice à un autre à fin de déterminer l’évolution de

la situation financière et des performances de l’entreprise. Les utilisateurs doivent être

également en mesure de comparer les informations financières issues d’entreprises semblables

pour évaluer de façon relative, les situations financières, les performances et leurs évolutions.

De même, puisque les utilisateurs souhaitent comparer la situation financière, la performance

et l’évolution de la situation financière d’une entreprise au cours du temps, il est important

que les états financiers comportent l’information relative aux périodes précédentes.

Pour avoir une information financière de qualité, trois contraintes sont à prendre en

considération quant aux caractéristiques qualitatives de l’information.

L’importance relative :

L’information présentée dans les états financiers doit interpréter tous les éléments ayant un

impact significatif sur les décisions économiques prises par les utilisateurs sur la base des

états financiers.

Avantages supérieurs aux coûts :

Les avantages obtenus de l’information doivent être supérieurs aux coûts de leur production.

Equilibre entre les caractéristiques qualitatives :

Un arbitrage entre les caractéristiques qualitatives est souvent nécessaire du fait que certaines

de ces caractéristiques sont interdépendantes, complémentaires et d’autres sont

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contradictoires. La finalité est d’atteindre un équilibre approprié, afin de favoriser l’utilité de

l’information divulguée par les états financiers et satisfaire les objectifs des états financiers.

Cet arbitrage est une affaire de jugement professionnel quand à l’importance à accorder à

chaque caractéristique (surtout entre la fiabilité et la pertinence) et ce, en fonction du contexte

et des besoins des utilisateurs en matière de prise de décisions économiques.

Figure 5 : Les caractéristiques qualitatives de l’information financière

Cette information financière qui revêt les caractéristiques sus-énoncées doit se baser sur deux

hypothèses découlant de l’environnement économique, social et légal.

Il s’agit notamment des hypothèses sous-jacentes suivantes :

La continuité de l’exploitation :

La continuité de l’exploitation suppose que l’entreprise poursuit normalement ses activités

dans un avenir prévisible. Dans le cas contraire les états financiers doivent être préparés sur

une base différente.

La comptabilité d’engagements :

Les effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès que ces transactions

ou événements se produisent et non pas au moment des encaissements ou paiements.

Page 24: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

24

2.2 Les conventions comptables :

Il est à signaler que l’information financière doit obéir aux conventions comptables prévues

par le cadre conceptuel tunisien. Il s’agit des règles qui guident la pratique comptable et qui

sont les suivantes :

Convention de l’entité

2L’entreprise est considérée comme étant une entité comptable autonome et distincte de ses

propriétaires. On doit établir une nette séparation entre le patrimoine de l’entreprise et celui de

ses propriétaires.

Convention de l’unité monétaire

Cette convention, on peut l’appeler aussi l’unité de mesure, repose sur le fait que la monnaie

est l’unité de mesure commune à toute activité économique et que, par conséquent, la

monnaie fournit une base appropriée pour la mesure et l’analyse comptables.

Convention de la périodicité

L’information financière doit refléter l’évolution périodique des performances de l’entreprise.

La période est désignée exercice comptable.

L’exercice comptable couvre généralement une période de douze mois qui coïncide avec

l’année civile.

Convention du coût historique

Selon cette convention le coût historique (valeur d’origine) sert de base pour la

comptabilisation des postes d’actifs et de passifs de l’entreprise.

Convention de réalisation du revenu

La convention de réalisation de revenu permet de déterminer le fait générateur de la prise en

compte du revenu et sa présentation dans les états financiers.

En règle générale, le revenu doit être constaté lors de sa réalisation.

On distingue 4 critères de fait générateur déterminant la date de prise en compte du revenu :

Une réalisation du revenu au moment de la vente.

Une réalisation du revenu lors de l’exécution du contrat.

Une réalisation du revenu à la fin du processus de fabrication.

Une réalisation du revenu lors du recouvrement des ventes.

2 http://www.procomptable.com/iasb/comparaison/ccc.htm

Page 25: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

25

Convention de rattachement des charges aux produits

Selon cette convention, les revenus sont comptabilisés au cours d’un exercice, toutes les

charges ayant participées à la réalisation de ces revenues doivent être déterminées

et rattachées à ce même exercice.

Convention de l’objectivité

Les transactions et événements pris en compte en comptabilité doivent être justifiés par des

preuves. S’il n’y a pas de preuves, les bases d’estimations retenues doivent être fournies pour

la vérification et l’appréciation des méthodes appliquées.

Convention de la permanence des méthodes

Les méthodes comptables utilisées doivent être permanente d’une période à une autre. Ceci

permet la comparaison dans le temps de l’information comptable et favorise les prédictions

financières. Toute fois lorsqu’une nouvelle méthode comptable permet de mieux refléter

l’image fidèle, elle doit être adoptée.

Convention l’information complète

Cette convention établit que les états financiers doivent fournir toutes les informations

nécessaires pour ne pas dégager en erreur les lecteurs. Les états financiers doivent fournir des

notes et des tableaux explicatifs.

Convention de prudence

Les états financiers doivent être préparés avec prudence. La prudence est la prise en compte

d’un certain degré de précaution dans l’exercice des jugements nécessaires pour préparer

les estimations dans des conditions d’incertitudes.

Convention de l’importance relative

Les états financiers doivent révéler tous les éléments dont l’importance peut affecter les

appréciations ou les décisions.

Convention de la prééminence du fond sur la forme

Les transactions et événements doivent être enregistrés et présentés en accord avec leurs

substances et la réalité économique et non pas seulement selon leurs normes juridiques.

Page 26: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

26

Section 3 : Présentation des états financiers.

3.1 Bilan :

3.1.1 Définition :

Le système comptable des entreprises (SCE) tunisien définit le bilan est « une représentation

à une date donnée de la situation financière de l’entreprise sous forme d’actifs, de passifs et de

capitaux propres ». Il se présente comme un tableau daté et divisé en deux parties équilibrées :

La partie gauche est composée des actifs. La partie droite est composée des capitaux propres

et passifs.

Le bilan est établi selon une périodicité régulière. Les entreprises établissent au moins un

bilan par année. L’année comptable est dite « exercice comptable ». La durée de l’exercice

est de 12 mois. L’exercice débute en général le 01/01/N et se termine le 31/12/N.

L’entreprise établit un bilan à la fin de chaque exercice comptable. Cette date s’appelle « date

d’inventaire » ou « date de clôture d’exercice ».

Toutefois, le bilan reste un document de synthèse qui a un caractère statique : c’est une

« photographie » de l’entreprise à un moment donné.

Le bilan doit impérativement respecter l’égalité suivante :

Actifs= Capitaux propres + Passifs

3.1.2 Actifs : 3Les actifs sont constitués par les ressources économiques que possède l’entreprise qui sont

capables de générer des avantages économiques futurs et ayant un potentiel de générer des

flux positifs de liquidité ou de réduire la sortie de fonds.

Un actif est pris en compte dans le bilan lorsque :

- Il est probable que des avantages économiques bénéficieront à l’entreprise.

- L’actif à un coût ou une valeur qui peut être évalué de façon fiable.

3.1.3 Passifs :

Le passif est constitué par les obligations actuelles de l’entreprise, résultant de transactions ou

d’événements passés, nécessitant le transfert futurs à d’autres entités de ressources

représentatives d’avantages économiques.

Un passif est pris en compte dans le bilan lorsque :

3 http://www.procomptable.com/iasb/comparaison/ccc.htm

Page 27: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

27

- Il est probable qu’un transfert de ressources économiques résultera du règlement de

l’obligation à la charge de l’entreprise.

- Le montant de ce règlement peut être mesuré de façon fiable.

3.1.4 Capitaux propres :

Les capitaux propres représentent l’intérêt résiduel dans les actifs de l’entité après déductions

de ses passifs. Ils comportent les diverses catégories de capital, les réserves, les résultats non

répartis et résultat de l’exercice.

Les capitaux propres peuvent être représentés par l’égalité suivante :

Capitaux propres = Actifs - Passifs

3.2 Etat de résultat

3.2.1 Définition :

Le compte de résultat est l’état récapitulatif des charges et des produits réalisés par

l’entreprise au cours de la période considérée. Par différence entre produits et charges, il fait

apparaitre le résultat net de la période.

L’état de résultat fournit des renseignements sur la performance de l’entreprise.

L’information sur la performance est utile pour évaluer la rentabilité de l’entreprise et sa

capacité à générer des flux de trésorerie à partir des ressources qu’elle contrôle.

Le système comptable des entreprises, prévoit, dans la norme générale, deux modèles de

présentation de l’état de résultat, comportant des rubriques différentes pour la détermination

du résultat d’exploitation. Les deux modèles retiennent toutefois le même concept en ce qui

concerne les revenus, les charges et produits financiers et les gains et pertes ordinaires.

3.2.2 Produits :

Les produits comprennent les revenus et les gains.

Produits = Revenus + Gains

Le cadre conceptuel tunisien présente les revenus et les gains comme deux éléments des états

financiers distincts.

A. Les revenus

Les revenus sont :

Soit des rentrées de fonds ou autres augmentations de l’actif d’une entreprise.

Soit le règlement des dettes de l’entreprise.

Page 28: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

28

Soit les deux.

Résultant de la livraison ou de la fabrication de marchandises, de la prestation de services ou

de la réalisation d’autres opérations qui s’inscrivent dans le cadre des activités principales ou

centrales de l’entreprise.

Les revenus sont pris en compte lorsque :

- Une augmentation d’avantages économiques futurs liés à une augmentation d’actif

s’est produite.

- Les revenus peuvent être mesurés de façon fiable.

B. Les gains

« Les gains sont les accroissements de capitaux propres résultant de transactions

périphériques ainsi que de toutes autres transactions à l’exception de ceux résultant des

revenus ou des apports des propriétaires sur capital. »

Les gains sont pris en compte :

- Lorsqu’ils sont réalisés.

- Leur montant peut être déterminé avec un degré suffisant de certitude.

3.2.3 Charges

Charges = Charges proprement dites + Pertes

Le cadre distingue entre :

Les charges qui sont appelées aussi selon la norme tunisienne 08 les charges

proprement dites.

Les pertes

Le cadre présente les charges et les pertes comme deux éléments des états financiers distincts.

C. Les charges

Les charges sont :

Soit les sorties de fonds ou autres formes d’utilisation des éléments d’actifs.

Soit la constitution de passif.

Soit les deux ;

Résultant de la livraison ou de la fabrication de marchandises, de la prestation de services ou

la réalisation d’autres opérations qui s’inscrivent dans le cadre des activités principales ou

centrales de l’entreprise.

Les charges sont prises en compte lorsque :

- Une diminution d’avantages économiques futurs liés à une diminution d’un actif ou

à l’augmentation d’un passif s’est produite.

Page 29: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

29

- 9La charge peut être mesurée de façon fiable.

D. Les pertes

Les pertes sont les diminutions de capitaux propres résultant de transactions périphériques

et d’autres événements et circonstances affectant l’entreprise à l’exception de ceux résultant

des charges ou des distributions aux propriétaires.

Pertes = Pertes ordinaires + pertes extraordinaires

Les pertes sont prises en compte lorsque :

- Une diminution d’actif ou une augmentation de passif est probable.

- Le montant de la perte peut être déterminé avec un certain degré de précision.

L’objectif de la distinction entre gains et pertes et revenus et charges est de présenter

une information pertinente sur les sources de revenus de l’entreprise.

3.3 L’état de flux de trésorerie :

L’état de flux de trésorerie vient compléter le bilan et l’état de résultat en présentant des

informations différentes. Comme l’état de résultat, il raconte la vie de l’entreprise pour une

certaine période de temps. L’état de résultat nous fait voir l’entreprise sous l’angle de ses

produits et de ses charges, tandis que l’état de flux de trésorerie décrit ses activités

d’exploitation, de financement et d’investissement ayant un effet sur les liquidités de

l’entreprise.

Pour pouvoir fournir une information sur la façon avec laquelle les liquidités ont été obtenues

et dépensées, l’état de flux de trésorerie doit faire apparaitre :

- Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation : sont ceux qui affectent

essentiellement les actifs courants ainsi que les passifs courants de l’entreprise.

- Les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement : sont ceux se rapportant

aux opérations affectant les actifs non courants.

- Les flux de trésorerie liés aux activités de financement : sont ceux se rapportant à

des opérations liées aux capitaux propres et aux passifs non courants.

Le système comptable des entreprises propose deux modèles de présentation : la méthode

directe ou de référence et la méthode indirecte ou autorisée.

La différence entre les deux méthodes réside dans le processus de détermination des flux de

trésorerie liés à l’exploitation alors que le calcul de la variation de la trésorerie résultant des

activités de financement et d’investissement étant exactement le même dans les deux

modèles.

Page 30: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

30

3.4 Les notes aux états financiers :

L’annexe contient des informations, des explications et des commentaires d’importance

significative et utile aux utilisateurs des états financiers sur les méthodes spécifiques utilisées

et sur les autres documents constituant les états financiers.

Chaque élément présenté dans les états de synthèse doit renvoyer à l’information

correspondante dans l’annexe. Autrement dit, les informations relatives à des éléments des

états financiers ou des rubriques qui les composent, sont présentées en trois parties :

- Les informations sur le bilan ;

- Les informations sur l’état de résultat ;

- Les informations sur l’état de flux de trésorerie.

Page 31: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

31

Section 4 : Audit des états financiers

4.1 Définition :

D’une manière générale, l’audit peut être défini comme étant un examen professionnel

d’information en vue d’exprimer une opinion responsable et indépendante, par référence à un

critère de qualité : cette opinion doit accroitre l’utilité et la certitude de l’information.

L’audit se base sur l’aspect critique d’où plus la qualité est importante plus l’aspect critique

est faible.

Il s’agit d’un domaine à risque.

Il n’est pas absolu. L’auditeur est devant une obligation de moyens et non de résultats.

4.2 L’audit d’états financiers :

Le but d’un audit financier est de permettre à l’expert comptable de certifier sur la régularité

et la sincérité des comptes annuels et de l’image fidèle du patrimoine, de la situation

financière et du résultat de l’entreprise à la fin de l’exercice.

Un audit des états financiers est la certification des états financiers selon les normes de

référence généralement admises (GAAP).

Cette opinion reflète une image fidèle de la situation comptable, de la société et ce dans tous

ses aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable applicable.

4.3 Le commissariat aux comptes :

Le commissariat aux comptes est une mission d’audit à caractère légal dans la mesure où elle

est obligée par la loi sur les sociétés.

La mission permanente du commissaire aux comptes est de vérifier les comptes de la société,

en vue d’exprimer son avis sur leur régularité, sincérité. Par conséquence, Il est chargé par la

loi d’effectuer certaines vérifications spécifiques et de certaines missions connexes.

Le commissaire aux comptes est amené à rédiger des rapports à destination de l'assemblée

générale appelée à se prononcer sur les comptes.

Ces rapports expriment l'opinion du commissaire aux comptes sur les comptes annuels, mais

également ses conclusions sur des vérifications spécifiques prévues par la loi.

Le rapport général sur les comptes annuels,

Le rapport sur les procédures de contrôle interne (uniquement pour les sociétés

cotées),

Le rapport sur les comptes consolidés,

Le rapport spécial.

Page 32: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

32

4.4 Objectifs de l’audit financier :

L’objectif d’une mission d’audit est d’exprimer son opinion sur la sincérité et la

régularité des états financiers.

obtenir une assurance raisonnable et non absolue permettant de déterminer si les états

financiers, pris dans leur ensemble, ne comportent pas d'anomalies significatives, que

celles-ci résultent de fraudes ou d'erreurs.

4.5 Les règles d’éthiques relatives à un audit d’états financiers :

L’audit des états financiers donne une assurance raisonnable à l’information véhiculée. Il

augmente la pertinence, la fiabilité et l’utilité de l’information financière. D’où, une

information financière auditée est beaucoup plus utile et favorable pour la prise de décision.

De ce fait, l’auditeur doit suivre des règles de conduite bien déterminées qu’on appelle aussi

des règles d’éthiques et elles sont prévues par le code de l’IFAC, en vue de mieux auditer

l’information financière.

Ces règles sont les suivantes :

Indépendance,

Intégrité,

Objectivité,

Compétences professionnelles, soins et diligences,

Confidentialité,

Comportement professionnel.

4.6 Les démarches de l’audit financier :

Cette démarche est souvent décomposée en 3 grandes phases :

Prise de connaissance générale de l’entreprise : Cette première étape permet à

l’auditeur de prendre connaissance du contexte général de la société et d’évaluer les

principes risques. Il va ensuite se maintenir sur cette prise de connaissance pour

planifier et orienter sa mission.

4Evaluation du contrôle interne : Cette deuxième étape permet à l’auditeur de

rechercher les différents risques et apprécier les incidences possibles sur la nature

et l'étendue de ses travaux. Il va ensuite analyser les procédures de contrôle interne

aboutissant à la production des comptes financiers.

4 http://www.l-expert-comptable.com/comptabilit%C3%A9/missions-de-l-expert-comptable/la-methodologie-d-

audit.html

Page 33: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

33

Cet étape lui permet de mettre en œuvre une approche par les risques, ce qui va lui

éviter de contrôler exhaustivement les comptes financiers mais bien de se concentrer

sur les points risqués.

Pour s’assurer d’atteindre l’objectif du commissaire aux comptes qui est d’exprimer

une opinion motivée sur la régularité, la sincérité et l'image fidèle des informations

financières, l’auditeur va établir un seuil de signification. Ce seuil, un chiffre, qui va lui

donner une limite chiffrée au-delà de laquelle une erreur ou une inattention peut

affecter la régularité, la sincérité et l'image fidèle des comptes annuels. Ce seuil va être

utilisé tout au long de sa mission pour établir l'étendue des sondages et apprécier la

gravité des anomalies éventuellement constatées.

Examen des comptes : l’auditeur recherche à détecter les forces et les faiblesses pour

vérifier la régularité et la sincérité des comptes.

Arrivé à ce stade de l’audit, l’auditeur doit établir un rapport dans lequel il exprime et justifie

son opinion sur les états financiers.

Cette opinion est la conclusion de tous les travaux menés au cours de la mission.

Elle est publiée à l’ensemble des associés/actionnaires au cours de l’assemblée générale

annuelle par l’intermédiaire du rapport. Ce rapport a une forme et un fond précis : titre,

paragraphes, date, signature du rapport, adresse.

L’opinion de l’auditeur peut être, selon le cas:

- la certification sans réserve : certification pure et simple.

- la certification avec réserve(s) : le certificateur a identifié des limitations ou désaccords,

mais ceux-ci ne sont pas suffisants pour l’empêcher d’émettre une opinion ou remettre en

cause la régularité, la sincérité, et la fidélité des comptes.

- le refus de certifier : le certificateur a identifié des limitations et désaccords qu’ils infectent

la sincérité, la régularité et l’image fidèle des comptes.

Page 34: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

34

Figure 6 : Démarche d’une mission d’audit

Conclusion

Dans cette partie, nous avons présenté les objectifs des états financiers, les concepts

fondamentaux à l’élaboration et à l’audit des états financiers. Après ce survol théorique, nous

allons mettre en pratique les étapes d’élaboration et d’audit au sein de la société « SUZY »

étudié dans le cadre de notre stage dans le cabinet GBH CONSULTING

Page 35: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

35

Chapitre 3 :

Application pratique

d’élaboration

et d’audit des états

financiers : Cas de la

société « SUZY »

Page 36: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

36

Introduction :

Au cours de notre stage au sein du cabinet GBH CONSULTING nous avons eu l’occasion

à participer à plusieurs missions d'audit dans différents secteurs d'activités. Notre attention

a été portée particulièrement envers une entreprise commerciale « SUZY ».

Pour commencer, nous avons présenté le référentiel d’élaboration des états financiers pratiqué

dans la société « SUZY », ensuite nous avons réalisé une mission d’audit au sein de cette

société, nous avons également élaboré une lettre de direction. Enfin, nous avons émis

quelques recommandations concernant notre cabinet d’accueil.

Section 1 : Elaboration et audit des états financiers

1.1 Présentation de la société :

La société SUZY est une société unipersonnelle à responsabilité limitée au capital de 30.000

dinars divisé en 300 parts sociales de 100 dinars chacune et régie par les dispositions de la loi

2000-93 du 3 novembre 2000 portant promulgation du code des sociétés commerciales et les

dispositions des statuts.

Son objet consiste dans l’importation, l’exportation et la commercialisation de tous produits

non réglementés.

Il est à signaler que la société SUZY n'a pas achevé les formalités légales de dépôt, de

publication et de refonte des statuts et de mise à jour du registre de commerce.

1.2 Référentiel d’élaboration des états financiers :

Les états financiers de la Société SUZY sont élaborés conformément aux conventions,

principes et méthodes comptables prévus par le cadre conceptuel de la comptabilité tel

que régie par le décret n° 96-2459 du 30 Décembre 1996, ainsi que les normes

comptables Tunisiennes, en application de l’Arrêté du Ministre des Finances du 31

Décembre 1996;

Les états financiers sont établis en dinars tunisiens et couvrent la période allant du 1er

janvier N au 31 décembre N;

L’état de résultat et l’état de flux de trésorerie sont présentés selon le modèle autorisé

par la norme comptable générale.

Page 37: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

37

1.2.1 Principes et méthodes comptables :

Les immobilisations corporelles :

Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition en cas

d’acquisition à titre onéreux, et à leur valeur vénale en cas d’acquisition à titre gratuit.

Le coût d’acquisition inclut le prix d’achat, les droits et taxes supportés et non récupérables,

et en général tous les frais directement rattachés à leur acquisition.

En outre, ces derniers sont incorporées dans la valeur des immobilisations, les dépenses

postérieures qui contribuent à :

L’augmentation de la durée de vie ;

L’amélioration des conditions d’exploitation ;

La réduction significative des frais d’exploitation.

Les immobilisations sont amorties linéairement aux taux maximum prévu par la législation

antérieure et notamment ceux fixés par l'arrêté du Ministre du plan et des finances du 16

janvier 1990 qui se résume comme suit:

Tableau 2 : Les taux et les méthodes d’amortissement des immobilisations

corporelles fixés par l'arrêté du Ministre du plan et des finances du 16 janvier 1990

Par ailleurs, Il est à noter que la loi de finances pour la gestion de l'exercice 2008 a harmonisé

les règles fiscales en matière d'amortissement avec celles comptables.

Le décret n°2008-492 du 25 février 2008 a fixé de nouveaux taux maximum des

amortissements linéaires qui se résument comme suit:

Postes Taux Mode

Installations techniques matériel et outillage industriels 10% Linéaire

Matériel de transport 20% Linéaire

Installations, aménagements et agencements divers 10% Linéaire

Equipements de bureau 10% Linéaire

Matériel informatique 15% Linéaire

Postes Taux Mode

Installations techniques matériel et outillage industriels 15 % Linéaire

Matériel de transport 20 % Linéaire

Installations, aménagements et agencements divers 15% Linéaire

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38

Tableau 3 : Les taux et les méthodes d’amortissement des immobilisations

corporelles fixés le décret n°2008-492 du 25 février

La date de début des amortissements des immobilisations est celle de leur entrée en activité.

L’amortissement des immobilisations mises en service au cours de l’exercice est calculé en

respectant la règle du prorata temporis.

Par ailleurs, la société SUZY devrait se conformer aux dispositions de l’article 8 du code de

commerce en réalisant un inventaire physique de tous ses actifs immobilisés,

afin de s’assurer de l’exhaustivité des immobilisations inscrites dans le bilan de la société

et de rapprocher les données comptables aux existants physiques, en vue de dégager les

écarts, de les analyser et d’apporter les corrections comptables nécessaires.

Les stocks :

Les stocks sont tenus selon le système de l’inventaire intermittent (traitement autorisé par la

norme comptable générale).

Les comptes stocks de marchandises sont crédités du montant du stock initial par le débit du

compte 60370000 – « Variation des stocks ».

Après avoir procédé au recensement et à l’évaluation des existants en stocks, les comptes de

stocks de marchandises sont débités du montant du stock final par le crédit du compte

60370000.

Ces stocks de marchandises sont valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations libellées en monnaies étrangères :

Les comptes de la société SUZY sont exprimés en dinars tunisiens.

Tout actif, passif, produit ou charge résultant d’une opération en monnaie étrangère (Euro)

effectuée par la société est converti en monnaie de comptabilisation suivant le taux de change

en vigueur à la date de réalisation de l’opération.

Toutefois, les éléments non monétaires restent évalués à leurs coûts historiques.

Le chiffre d’affaires :

Le chiffre d’affaires comprend les revenus provenant des ventes effectuées sur le marché

local et à l’export.

Régime fiscal :

La société SUZY est soumise à l’impôt sur les sociétés au taux de droit commun.

Equipements de bureau 20% Linéaire

Matériel informatique 33,33% Linéaire

Page 39: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

39

1.3 Bilan :

SOCIETE SUZY SUARL

BILAN ACTIFS AU 31 DECEMBRE N

(Montants exprimés en Dinars Tunisiens)

Notes 31-déc-N 31-déc-N-1

ACTIFS NON COURANTS

Actifs immobilisés

Immobilisations incorporelles

- -

Moins amortissements

- -

- -

Immobilisations corporelles 1 63 612 63 612

Moins amortissements

- 63 561 - 63 418

51 194

Immobilisations financières

25 069 25 069

- -

25 069 25 069

Total des actifs immobilisés

25 120 25 263

Autres actifs non courants

- -

Total des actifs non courants

25 120 25 263

ACTIFS COURANTS

Stocks 2 214 833 152 670

Moins provisions

- -

214 833 152 670

Clients et comptes rattachés 3 7 758 31 884

Moins provisions

- -

7 758 31 884

Autres actifs courants 4 94 293 66 830

Liquidités et équivalents de liquidités 5 9 704 11 995

Total des actifs courants

326 588 263 378

TOTAL DES ACTIFS 351 709 288 641

Figure 7 : Bilan actifs

Page 40: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

40

SOCIETE SUZY SUARL

BILAN PASSIFS AU 31 DECEMBRE N

(Montants exprimés en Dinars Tunisiens)

Notes 31-déc-N 31-déc-N-1

CAPITAUX PROPRES

Capital social 6 30 000 30 000

Résultats reportés 7 39 544 34 573

Total des capitaux propres avant résultat de L'exercice 69 544 64 573

Résultat net de l'exercice - 16 979 4 971

Total des capitaux propres

52 565

69 544

PASSIFS

PASSIFS NON COURANTS

Emprunts

-

-

Total des passifs non courants

-

-

PASSIFS COURANTS

Fournisseurs et comptes rattachés 8 183 342 109 631

Autres passifs courants 9 113 355 109 466

Concours bancaires et autres passifs financiers 10 2 447

-

Total des passifs courants

299 144 219 097

TOTAL DES PASSIFS

299 144

219 097

TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET DES PASSIFS

351 709

288 641

Figure 8 : Bilan Capitaux propres et Passifs

Page 41: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

41

1.4 Etat de résultat :

SOCIETE SUZY SUARL

ETAT DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE N

(Montants exprimés en Dinars Tunisiens)

Notes 31-déc-N 31-déc-N-1

PRODUITS D'EXPLOITATION

Revenus 11 371 337 373 721

Autres produits d'exploitation - -

Total des produits d'exploitation

371 337 373 721

CHARGES D'EXPLOITATION

Variation des stocks de produits finis et des encours)

-62163 - 19882

Achats de marchandises consommées 12 379 449 342 237

Achats d'approvisionnements consommés 13

420 1 544

Charges de personnel 14 8 211 3 822

Dotations aux amortissements et aux provisions 15 143 316

Autres charges d'exploitation 16 50 263 32 060

Transfert de charges

- -

Total des charges d'exploitation

376 323 360 096

RESULTAT D'EXPLOITATION - 4 986 13 625

Charges financières nettes 17 - 11 430 - 6 524

Produits des placements

- -

Autres gains ordinaires

- 1

Autres pertes ordinaires

-

61 -

RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES

- 16479 7 102

Impôt sur les bénéfices

500 2 130

RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES APRES IMPÔTS

- 16979 4 971

Eléments extraordinaires

- -

RESULTAT NET DE LA PERIODE - 16979 4 971

Figure 9 : Etat de résultat

Page 42: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

42

1.5 Etat de flux de trésorerie :

SOCIETE SUZY SUARL

ETAT DE FLUX DE TRESORERIE AU 31 DECEMBRE N

(Montants exprimés en Dinars Tunisiens)

31-déc-N 31-déc-N-1

Flux de trésorerie liés à l'exploitation

Résultat net -16 979 4971

Ajustement pour - -

Amortissements et provisions 143 316

Reprises de provisions, amortissements et autres - -

Variation des : - -

*Stocks -62163

-

19882

*Créances 24 126 7 204

*Autres Actifs - 27463 -20 450

*Fournisseurs et autres dettes 73 711 23 500

*Autres dettes 3 889 8 295

Plus ou moins values de cessions - -

Transferts de charges

-

Flux de trésorerie provenant de l'exploitation -4738 3 954

Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement

Décaissements provenant de l'acquisition d'immobilisations corporelles - -

Décaissements provenant de l'acquisition d'immobilisations incorporelles - -

Encaissements provenant des subventions et autres - -

Décaissements provenant de l'acquisition d'immobilisations financières - -

Encaissements provenant de la cession d'immobilisations financières - -

Flux de trésorerie provenant des activités d'investissement - -

Flux de trésorerie liés aux activités de financement

Encaissements suite à l'émission d'actions - -

Dividendes et autres distributions - -

Encaissements provenant des emprunts et autres - -

Remboursements d'emprunts - -

Flux de trésorerie liés aux activités de financement - -

Variation de trésorerie -4 738 3 954

Trésorerie au début de l'exercice 11 995 8 041

Trésorerie à la clôture de l'exercice 7 257 11 995

Contrôle de variation de la trésorerie -4 738 3 954

Figure 10 : Etat de flux de trésorerie

Page 43: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

43

1.6 Notes relatives aux états financiers:

NOTE 1 : IMMOBILISATIONS CORPORELLES

Les variations des immobilisations corporelles se résument dans le tableau ci-après :

Désignations Valeur brute

(a) Au 01/01/N

(b) Acquisitions

N

(c) Cessions

N

Valeur brute

(d) Au 31/12/N

Matériel et outillages industriels 539 - - 539

Matériel de transport 32.008 - - 32.008

Installations générales,

agencements

et aménagements divers

7.579 - - 7.579

Equipements de bureau 9.117 - - 9.117

Matériel informatique 14.370 - - 14.370

TOTAL 63.612 - - 63.612

Tableau 4 : Les variations des immobilisations corporelles

Les variations des amortissements des immobilisations corporelles se résument dans le

tableau ci-après :

Désignations

Amortissement

(e) Au

01/01/N

Dotations

2013 (f) Régularisations Amort Au 31/12/N

Matériel et outillages industriels 539 - - 539

Matériel de transport 32.008 - - 32.008

Installations générales, agencements,

aménagements divers 7.385 143 - 7.528

Equipements de bureau 9.117 - - 9.117

Matériel informatique 14.370 - - 14.370

TOTAL 63.418 143 - 63.561

Tableau 5: Les variations des amortisements des immobilisations corporelles

NOTE 2: STOCKS

Cette rubrique se résume comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

Stocks de marchandises 214.833 152.670

Total 214.833 152.670

Il est à signaler que nous n’avons pas été informés de la date de l’inventaire physique des

stocks de la société SUZY SUARL tels que arrêtés au 31 décembre N, ce qui nous a empêché

d’y assister, et que nous n’avons pas été en mesure de vérifier, par d’autres procédures

d’audit, les actifs en stocks à cette date.

Page 44: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

44

Il est à signaler également qu’aucun état d’inventaire des stocks de la société SUZY SUARL

tels que arrêtés au 31 décembre N, ne nous a été communiqué.

NOTE 3 : CLIENTS ET COMPTES RATTACHES

Cette rubrique se résume comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

Clients ordinaires (3.1) 2.513 21.994

Clients, effets à recevoir (3.2) 5.245 9.890

Total 7.758 31.884

(3.1) Ce compte se détaille comme suit :

MAISON DE SENTEURS 9.447

RONCEY INTERNATIONAL 7.483

STE COSMETICA (13.249)

STE AQUA LUX (1.169)

TOTAL 2.513

(3.2) Ce compte se détaille comme suit :

Effet société « COS » (en règlement de la facture n°21/2012) 12.629

Règlement effet RONEY INTERNATIONAL du 08/02/N-2 (3.2.1) (2.739)

Règlement effet RONCEY INTERNATIONAL du 31/05/N (3.2.1) (2.000)

Règlement effet RONCEY INTERNATIONAL du 31/05/N (3.2.1) (2.645)

TOTAL 5.245

(3.2.1) Voir notre observation soulevée dans notre lettre de direction relative à l’exercice N.

NOTE 4 : AUTRES ACTIFS COURANTS

Cette rubrique se détaille comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

Crédit de TVA à reporter (4.1) 72.493 45.620

Report d’impôt (4.2) 21.463 16.710

Compte d’attente (4.3) 337 4.500

TOTAL 94.293 66.830

(4.1) Le solde comptable du compte n°43667000 – « Crédit de TVA à reporter » se trouve, au

31 décembre N, débiteur de 72.492,704 dinars.

Page 45: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

45

Toute fois, notre audit de la déclaration fiscale mensuelle, relative au mois de décembre N,

nous a permis de relever l’existence d’un report de TVA d’une valeur de 70.214,720 dinars,

soit une différence de 2.277,984 dinars par rapport au solde comptable.

Il conviendrait, dés lors, de procéder à l’analyse de cette différence et de procéder aux

régularisations nécessaires.

(4.2) Ce compte de détaille comme suit :

Report d’impôt au titre des bénéfices de l’exercice précédent N-1 14.580

Retenues à la source relatives à l’exercice N 6.883

TOTAL 21.463

(4.3) Aucune information ou autre moyen matériel justificatif ne nous ont été fournis par la

société afin de justifier le solde de ce compte.

NOTE 5 : LIQUIDITES ET EQUIVALENTS DE LIQUIDITES

Cette rubrique s’analyse comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

Banque - 2.023

Caisse (5.1) 9.704 9.972

TOTAL 9.704 11.995

(5.1) Il est à noter qu’aucun procès – verbal d’inventaire physique de la caisse sociale, dûment

signé au 31 décembre N par l’associé unique de la société SUZY SUARL, ne nous a été

communiqué pour attester de la réalité et de l’existence de ces liquidités.

NOTE 6: CAPITAL SOCIAL

Le capital social de la société SUZY SUARL est fixé à trente mille dinars (30.000).

Il est divisé en trois cent parts sociales (300) d’une valeur nominale de cent dinars chacune,

les quelles parts sociales sont numérotées de 1 à 300, appartiennent à l’associé unique

Monsieur MO.

NOTE 7 : RESULTATS REPORTES

Ce compte se détaille comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

Résultats reportés à l’ouverture de l’exercice 34.573 28.663

Résultat bénéficiaire de l’exercice précédent 4.971 5.910

Résultats reportés à la clôture de l’exercice 39.544 34.573

Page 46: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

46

NOTE 8: FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES

Cette rubrique se détaille comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

FRAGRANCES ESSENTIELLES 43.472 26.602

CPL AROMAS 21.826 31.119

ALJOT (8.1) 11.760 11.760

M&H PLASTICS 36.113 -

S.G.D 35.426 34.185

CODIPLAS 19.384 -

TECHNICAPS 3.247 5.737

COSTER 10.761 -

Autres fournisseurs d’exploitation 1.353 227

TOTAL 183.342 109.631

(8.1) Le solde comptable de cette dette de fournisseur remonte aux exercices antérieurs à N-7,

et qu’en conséquence, il serait judicieux d’éclaircir le sort de cette dette et de penser,

éventuellement, à son apurement comptable.

NOTE 9 : AUTRES PASSIFS COURANTS

Cette rubrique se détaille comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

Personnel, rémunérations dues (9.1) 54.532 54.532

Comptes courants associés 51.344 51.344

Etat, retenues à la source (9.2) 318 663

Charges à payer (9.3) 2.048 367

CNSS 428 428

Impôt sur les bénéfices 500 2.130

TVA à régulariser 4.101 -

Autres impôts et taxes 84 2

TOTAL 113.355 109.466

(9.1) Cette rubrique correspond à des rémunérations non encore perçues par Monsieur MO,

associé unique de la société SUZY SUARL ; et ce au titre des exercices N-7, N-6, N-5, N-4

et N-3.

Sachant qu’aucune rémunération n’a été allouée à Monsieur MO; et ce depuis le mois d’avril

N-3 jusqu’au 31 décembre N.

Page 47: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

47

(9.2) Cette rubrique se détaille comme suit :

Retenue à la source sur salaires 44

Retenue à la source sur loyers 274

TOTAL 318

(9.3) Cette rubrique se détaille comme suit :

Honoraires 2.000

Electricité 22

Eau 26

TOTAL 2.048

NOTE 10: CONCOURS BANCAIRES ET AUTRES PASSIFS FINANCIERS

Cette rubrique se détaille comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

BANQUE COMPTE X 1.224 -

BANQUE COMPTE Y (10.1) 1.223 -

TOTAL 2.447 -

(10.1) Le solde comptable de ce compte courant bancaire se trouve, au 30 septembre N,

créditeur d’une valeur de 1.223,835 dinars.

Toutefois, le solde de ce compte que figurant sur le relevé bancaire au 30 septembre N,

se trouve débiteur de 20.716 dinars, soit une différence de 1.203,119 dinars, et qui demeure

injustifiée depuis l’exercice précédent.

Face à cette divergence entre les deux soldes comptable et bancaire, et en l’absence de tout

état de rapprochement bancaire mensuel devant être établi par la société SUZY SUARL,

et faisant attestation de la conformité de ce solde bancaire avec le solde comptable, nous ne

pouvons pas se prononcer sur l’exactitude du solde comptable de ce compte, tel que arrêté au

31 décembre N.

NOTE 11: REVENUS

Les revenus s’analysent comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

Ventes de marchandises (11.1) 371.337 372.640

Ventes exonérées - 1.081

TOTAL 371.337 373.721

Page 48: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

48

(11.1) Le solde de cette rubrique se détaille comme suit :

31/12/N

Ventes de marchandises TVA 6% 206.598

Ventes de marchandises TVA 18% 141.959

TOTAL 371.337

NOTE 12: ACHATS DE MARCHANDISES CONSOMMEES

Cette rubrique se détaille comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

Achats de marchandises 379.449 342.237

TOTAL 379.449 342.237

NOTE 13: ACHATS D’APPROVISIONNEMENTS CONSOMMES

Cette rubrique se détaille comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

Achats non stockés 420 989

Achats d’études et de prestations de services - 555

TOTAL 420 1.544

NOTE 14: CHARGES DE PERSONNEL

Cette rubrique se détaille comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

Salaires et autres traitements 7.014 3.265

Charges sociales 1.197 557

TOTAL 8.211 3.822

NOTE 15: DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS

Cette rubrique se détaille comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

Dotations aux amortissements des immobilisations

corporelles

143

316

TOTAL 143 316

NOTE 16: AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION

Cette rubrique se détaille comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

Loyers et charges locatives 21.899 21.899

Primes d’assurances 1.034 350

Page 49: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

49

Rémunérations d’intermédiaires et honoraires 10.269 2.056

Frais de transport 12.915 1.065

Frais postaux et de télécommunication 872 3.075

Publicité, publication et relations publiques - 228

Services bancaires et assimilés 2.139 2.604

TFP 140 54

FOPROLOS 70 27

TCL 773 677

Autres charges d’exploitation 152 25

TOTAL 50.263 32.060

NOTE 17 : CHARGES FINANCIERES NETTES

Cette rubrique se détaille comme suit :

31/12/N 31/12/N-1

Agios bancaires débiteurs 3.506 253

Pertes de change 11.978 7.202

Agios bancaires créditeurs - (163)

Gains de change (4.054) (768)

TOTAL 11.430 6.524

Page 50: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

50

Section 2 : Rapport d’audit

2.1 Rapport général :

Suite à l’accomplissement de notre mission d’élaboration des états financiers, nous sommes

passés à la rédaction de notre rapport d’audit. Nous exposons ci-après le rapport que nous

avons adressé à la société « SUZY ».

« En exécution de la mission d’audit des comptes que vous nous avez confiée, nous avons

procédé à l’examen des états financiers de la société SUZY SUARL pour l’exercice clos le 31

décembre N.

Ces états financiers sont établis sous la responsabilité de l’associé unique de la société SUZY

SUARL. Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états basée sur notre audit.

Notre examen a été effectué conformément aux normes de révision comptable généralement

admises en la matière et a comporté les vérifications que nous avons jugées nécessaires en la

circonstance.

Cet examen a été planifié et réalisé en vue d’obtenir l’assurance raisonnable que les états

financiers ne comportent pas d’anomalies significatives et d’avoir, par conséquent, une base

fiable à l’expression de notre avis.

Les états financiers de la Société SUZY SUARL arrêtés au 31 décembre N font apparaître un

total net de bilan égal à 351.709 dinars et une perte comptable net de 16.979 dinars.

La revue du système de contrôle interne et des comptes nous a conduits à formuler des

commentaires contenus dans notre lettre de direction pour l’exercice N.

Cette lettre de direction fait partie intégrante de notre rapport sur les états financiers relatifs

à l’exercice clos au 31 décembre N et s’inscrit dans le cadre de l’application des dispositions

de l’article 266 alinéas 2 du code des sociétés commerciales.

A notre avis et sous réserve des points mentionnés dans notre lettre de direction relative à

l’exercice N et dans les notes annexes des états financiers arrêtés au 31 décembre N,

ces derniers sont réguliers et sincères et présentent une image fidèle, pour tous les autres

aspects significatifs, de la situation financière de la Société SUZY SUARL au 31 décembre

N, et sont en conformité avec les principes comptables généralement admis ».

2.2 Rapport spécial :

« En application de l’article 152 de la loi n° 2000-93 du 3 novembre 2000, portant

promulgation du code des sociétés commerciales, nous vous informons:

Page 51: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

51

- Que les ventes facturées par la société SUZY SUARL à la société MAISON DE

SENTEURS SUARL s’élèvent en toutes taxes comprises à 286.214,851 dinars au cours de

l’exercice N.

Le solde comptable de la créance détenue par la société SUZY SUARL envers la société

MAISONS DE SENTEURS SUARL s’élève à 9.447,200 dinars au 31 décembre N.

- Le solde du compte courant associé se trouve, au 31 décembre N, créditeur de 51.343,692

dinars. Ce compte est non productif d'intérêts et aucune convention n'a été conclue entre la

société et son associé unique pour fixer les modalités de remboursement de ce compte.

Par ailleurs, nous n’avons relevé, au cours de nos examens, aucune autre convention conclue

entre la société et son associé unique directement ou indirectement ou par personnes

interposées ».

Page 52: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

52

Section 3 : Lettre de direction

« Dans le cadre de notre mission d’audit des états financiers de la société SUZY SUARL

pour l’exercice clos au 31 décembre N, nous avons procédé à la vérification de l’efficacité

du système de contrôle interne en place.

Notre mission a été entreprise conformément aux dispositions légales, qui définissent la

mission de commissariat aux comptes comme étant un examen complet des états comptables

et des procédures de contrôle internes, ponctuée par l’émission d’un avis sur la régularité

et la sincérité des comptes.

Durant cette étape, nous avons procédé à la documentation, l’évaluation et la vérification du

fonctionnement réel des contrôles, afin de savoir s’ils constituent une base raisonnable pour

la préparation des états financiers de la société dans des bonnes conditions.

Pour les différents modules, nous avons identifié, documenté et évalué les contrôles effectués,

ainsi que les sécurités visant à protéger les actifs de la société.

Cependant, il n’est pas dans notre champ d’intervention d’appréhender toutes les procédures

en vigueur dans la société. L’étendue de notre intervention dans le domaine de l’analyse des

procédures est plus modeste et découle justement des objectifs décrits précédemment et qui

font de cette étape de notre travail un moyen parmi d’autres afin d’appréhender au mieux

la sincérité et la régularité des comptes, et autres informations financières élaborées par les

services spécialisés de la société.

La revue du système de contrôle interne nous a conduits à mettre en œuvre des tests dont la

réalisation a abouti à la formulation des commentaires contenus dans le présent document.

Nous restons à votre disposition pour de plus amples informations, et vous prions d’agréer,

Messieurs, l’expression de nos parfaites considérations.

3.1 Les observations relatives aux comptes :

3.1.1 Observations relatives aux stocks :

La valeur des stocks de marchandises s’élève, au 31 décembre N, à 214.833,399 dinars

contre une valeur de 152.670,200 dinars à la clôture de l’exercice précédent (N-1).

Il est, tout d’abord, à signaler que nous n’avons pas été informés de la date de l’inventaire

physique des stocks de la société SUZY SUARL, tels que arrêtés au 31 décembre N , ce qui

nous a empêché d’y assister, et que nous n’avons pas été en mesure de vérifier, par d’autres

procédures d’audit, les actifs en stocks à cette date.

Page 53: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

53

Par ailleurs, aucun Procès Verbal d’inventaire physique des articles existants en stock, tel

que quantifié et valorisé au 31 décembre N et dument signé par l’associé unique de la société

SUZY SUARL, ne nous a été communiqué par cette dernière ; ce qui nous a empêché

de vérifier l’existence réelle de ces articles à cette même date et leur juste valorisation ;

et d’établir nos tests de conformité et de vraisemblance avec les achats de la société au cours

du présent exercice N.

3.2.2 Observations relatives au compte n°28250000 – « Amortissements

installations générales et aménagements divers » :

Le solde de ce compte s’élève, au 31 décembre N, à 7.527,658 dinars.

Par ailleurs, le tableau d’amortissements des immobilisations corporelles de la société SUZY

SUARL, tel que arrêté au 31 décembre N, fait ressortir une valeur d’amortissements cumulés

de 7.025,490 dinars, soit une différence de 502,167 dinars. Cette différence provient de

l’exercice précédent et que nous avons signalé cette insuffisance dans notre lettre de

direction portant sur l’exercice N-1.

Il conviendrait, dés lors, d’analyser cette divergence qui existe entre les deux sources

d’informations comptable et extra – comptable ; et de procéder à sa régularisation.

3.2.3 Observations relatives aux comptes de clients :

Compte n°41100001 – « Société COSMETICA » :

Le solde de ce compte s’élève, au 31 décembre 2013, à 13.248, dinars et se détaille comme

suit :

Libellé Montant

Facture n°10 du09/06/N-2 13.738,332

Règlements sur facture n°10 (14.359,257)

Escompte effet 4217 le 18/02/N (6.629,066)

Escompte effet 3035 le 18/02/N (6.000,000)

Solde au 31/12/N (13.248,717)

Au vu de ce qui précède, nous constatons l’existence d’un surplus de règlement injustifié pour

la facture n°10 d’une valeur de 620,925 dinars qu’il conviendrait d’analyser.

Par ailleurs, notre examen des règlements effectués le 18 février N, nous a permis de

constater que ces montants correspondent aux règlements de la facture 21/N-1 d’une valeur

de 12.629,066 dinars a été fait par le biais des effets et qui ont été comptabilisés au débit

Page 54: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

54

du compte 413000 clients effets à payer. Par suite, les règlements correspondants auraient

dû créditer le compte 413000 au lieu du compte client Cosmetica.

Il serait, donc, nécessaire de procéder à la vérification de cette dernière divergence et de

procéder, le cas échéant, aux régularisations comptables nécessaires.

Compte n° 41100114 « STE AQUA LUX » :

Le solde du compte 41100114 se trouve au 31/12/N créditeur de 1.168,600 dinars, alors

qu’aucune facture n’a été comptabilisée au cours de l’exercice N.

Il serait donc judicieux de procéder à l’analyse et la régularisation de ce compte.

Compte 41102231 : MAISON DE SENTEURS :

Il est à signaler que le solde du client MS est nul au 31/12/N-1, et que la facture 24/N-1 dont

la valeur s’élève à 44.457,313 dinars a déjà été réglée le 18 décembre N-1. Nous constatons,

donc qu’il y a eu un double paiement par le règlement effectué le 14 mars N, pour une valeur

de 20.000,000 dinars comptabilisé sous le libellé « REG FR N° 24/N-1 MS ».

Nous vous prions donc de vérifier et de corriger, si nécessaire le solde de ce compte.

Compte n°41300000 – « Clients, effets à recevoir » :

Le solde de ce compte s’élève, au 31 décembre N-1, à 9.890,276 dinars et se détaille comme

suit :

Libellé Montant

Effet à l’ordre du client COSMETICA en règlement de la facture n°21 12.629,066

Règlement du 08/02/N-2 (2.738,790)

Escompte effet RONCEY INTERNATIONAL (2.000,000)

Escompte effet RONCEY INTERNATIONAL (2.645,401)

Solde au 31/12/N 5.244,875

Au vu de ce dernier détail, nous constatons que le règlement du 8 février N-2 pour une valeur

de 2.738,790 dinars demeure à ce jour injustifié.

Nous vous rappelons, dans ce sens, qu’il s’agit d’un encaissement bancaire reçu par la

société SUZY SUARL, depuis le 8 février N-2 ; et ce en contrepartie d’un effet reçu auprès

de son client RONCEY INTERNATIONAL.

Page 55: JELASSI SARAH 3LAC116.pdf

55

A cet effet, nous vous réitérons notre recommandation de l’exercice précédent et nous vous

conseillons de procéder à la justification de cette opération comptable, et de procéder aux

régularisations comptables nécessaires.

D’autant plus, que le solde comptable de la créance ordinaire de ce même client RONCEY

INTERNATIONAL, tel que arrêté sur les livres comptables de la société SUZY SUARL au

31 décembre N (voir compte n°41102019), s’élève à 7.483,063 dinars.

Nous vous prions d’analyser ce compte en parallèle avec le compte 41102019 RONCEY

INTERNATIONAL et de procéder aux régularisations nécessaires.

D’un autre côté, il est à signaler que le règlement de l’effet du client COSMETICA sur la

facture n°21/N-1 a été comptabilisé au crédit du compte 41100001 COSMETICA. Il y a lieu

donc de procéder à la régularisation de cette opération.

3.2.4 Observations d’ordre fiscal :

Le solde comptable du compte n°43667000 – « Crédit de TVA à reporter » se trouve, au 31

décembre N, débiteur de 72.492,704 dinars.

Toute fois, notre audit de la déclaration fiscale mensuelle, relative au mois de décembre N,

nous a permis de relever l’existence d’un report de TVA d’une valeur de 70.214,720 dinars,

soit une différence de 2.277,984 dinars par rapport au solde comptable.

Il conviendrait, dés lors, de procéder à l’analyse de cette différence et de procéder aux

régularisations nécessaires.

Il est à signaler, par ailleurs, que la société MAISON DE SENTEURS SUARL, a

comptabilisé le règlement de la déclaration de décembre N-1 en contre partie des comptes

suivants :

*43710000 : TFP

*43720000 : FORPROLOS

*43730000 : TCL,

Cette opération a biaisé les soldes des comptes ci-dessus. Nous vous recommandons donc de

régulariser la situation.

3.2.5 Observations relatives aux liquidités et équivalents de liquidités :

Compte n°53200000 :

Le solde comptable du compte n°53200000 se trouve, au 31 décembre N, créditeur d’une

valeur de 1.223,835 dinars.

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56

Il est à noter que le solde de ce même compte courant, tel que figurant sur le relevé bancaire

au 30 septembre N, se trouve débiteur de 20,716 dinars ; soit une différence d’une valeur de

1.203,119 dinars.

Face à cette différence entre les deux soldes comptable et bancaire, et en l’absence de tout

état de rapprochement bancaire devant être établi, mensuellement, par la société SUZY

SUARL et faisant attestation de conformité du solde bancaire avec le solde comptable, nous

ne pouvons pas se prononcer sur l’exactitude du solde comptable de ce compte, tel que arrêté

au 31 décembre N, et sur la validité des opérations l’ayant mouvementées au cours du présent

exercice.

Il serait, donc, vivement recommandé de remédier à cette insuffisance.

Compte n°54000000 – Caisse :

Le solde du compte n°54000000 – « Caisse » se trouve, au 31 décembre N, débiteur d’une

valeur de 9.704,323 dinars.

Nous vous prions, dans ce sens, de nous communiquer un procès – verbal d’inventaire

physique de la caisse sociale, tel que arrêté au 31 décembre N, dûment signé par l’associé

unique de la société SUZY SUARL et attestant de la réalité et de l’existence de ces

liquidités ».

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57

Section 4 : Recommandations

Durant notre présence dans le cabinet GBH Consulting, nous avons constaté quelque

insuffisances tel que :

-Absence de logiciel de paie qui engendre une perte de temps et d’énergie car les membres de

ce cabinet sont obligés de reconstruire toutes les informations sur Excel pour le traiter ensuite

calculer les montants trouvés alors que un tel logiciel donne directement le résultat final sans

passer par la reconstitution sur Excel.

-L’emploi du logiciel Ciel Compta, un logiciel assez révolu alors qu’ils existent d’autres

logiciels plus professionnels et pertinents qui permettent de dégager directement les états

financiers juste par la simple actualisation des données sans procéder à plusieurs étapes

comme nous faisons avec Ciel Compta.

-Un apport, souvent, en retard des documents par les clients qui cause la pression due à

l’accumulation de la charge supportée par le cabinet engendrant parfois l’obligation de payer

des pénalités.

-Enregistrer le compte banque en considérant, juste, les relevés bancaires sans prendre compte

des avis de débit et de crédit donc nous observons la négligence des états de rapprochement

bancaire.

-Absence de l’inventaire physique ce qui nous empêche de réaliser une mission d’audit assez

fiable et utile par rapport aux montants trouvés.

-Une comptabilité qui n’est pas à jour provoquant ainsi un reliquat d’un mois c’est-à-dire, par

exemple, les factures de mois de mars on les comptabilise au mois d’avril vu le retard.

Conclusion :

Pour résumer, nous avons établi, d’une part, l’élaboration des états financiers (bilan, état de

résultat, état de flux de trésorerie ainsi les notes traitées en détails), et d’autre part, l’audit des

états financiers. Nous avons relevés certaines irrégularités que nous avons intégré dans la

lettre de direction. Nous apportons ainsi une réponse complète à la problématique posée au

début de notre projet de fin d’études.

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58

Conclusion générale

La période du stage est considérée comme une étape indispensable dans notre vie

professionnelle et sociale.

Tout d’abord, cette période nous a permis de mettre en œuvre les compétences acquises

durant toutes nos années d’études.

En effet, d’un côté, ce stage est un moyen de renforcer la personnalité, d’améliorer les

compétences professionnelles et d'acquérir des connaissances complémentaires à une

formation. De l’autre côté, la vie dans une entreprise n'est pas la même que dans le milieu

étudiant.

Grâce à ce stage, nous avons compris la notion de culture d’entreprise. Il s’agit d’un lieu

d’échange d’information et de compétence.

De même, Il n'est pas toujours évident de savoir s'intégrer dans un groupe ou dans une société

donc, un tel stage nous donne l'occasion de nous y habituer.

En outre, cette chance d’accéder au domaine professionnel est une forme de valoriser notre

diplôme et nos études en montrant à nos futurs recruteurs que, en plus de la théorie, nous

avons cumulé, de l’expérience et des compétences utiles pour notre futur métier.

Enfin, ce stage nous a permis de confirmer notre intérêt pour la profession comptable ou

d’expert-comptable.

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59

Bibliographie

Ouvrage :

- Le Président de la République ; Décret N°96-2459 du 30 décembre 1996, portant

approbation du cadre conceptuel de la comptabilité.

- A.LAJMI.2012-2013 ; Cours D’Elaboration des Etats financiers ; ISG Tunis ; 1ere

année

- NORME INTERNATIONALE D’AUDIT 200, OBJECTIFS GENERAUX DE

L’AUDITEUR INDEPENDANT ET CONDUITE D’UN AUDIT SELON LES

NORMES INTERNATIONALES D’AUDIT (Applicable aux audits d’états financiers

pour les périodes ouvertes à compter du 15 décembre 2009)

Document électronique :

- http://www.procomptable.com/iasb/comparaison/ccc.htm

- http://www.l-expert-comptable.com/comptabilit%C3%A9/missions-de-l-expert-comptable/la-

methodologie-d-audit.html

Autres documents :

Document interne de l’entreprise GBH CONSULTING.

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60

Annexes

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Annexes1 Selon la loi n°96-112 du 30 décembre 1996, relative au système comptable des

entreprises :

Les états financiers

Article 18 : Les états financiers comportent le bilan, l’état de résultats, le tableau de flux de

trésorerie et les notes aux états financiers. Ces états financiers forment un tout indissociable.

Article 19 : Les états financiers doivent présenter de manière fidèle la situation financière

réelle de l’entreprise, ses performances et tout changement de sa situation financière

et doivent refléter l’ensemble des opérations découlant des transactions de l’entreprise et des

effets des événements liés à son activité.

Article 20 : Les états financiers de l’entreprise sont élaborés et présentés périodiquement, au

moins une fois par ans, conformément aux normes comptables et aux dispositions de la

présente loi. Les états financiers sont élaborés et présentés d’un exercice à l’autre en adoptant

les mêmes méthodes, sauf pour les cas spécifiés dans le système comptable. Les états

financiers sont portés sur le livre d’inventaire.

Article 21 : Les états financiers sont élaborés et présentés au plus tard dans les trois mois qui

suivent la date de clôture de l’exercice comptable.

Article 22 : La durée de l’exercice comptable est de douze mois. L’exercice débute le premier

janvier et se termine le 31 décembre de la même année. Toutefois, les normes comptables

peuvent fixer une date différente et ce en fonction des particularités de certaines activités.

Article 23 : Les entreprises établissent leurs états financiers en dinar tunisien, à l’exception

des entreprises autorisées en application des dispositions de l’article 3 de la présente loi.

Article 24 : Outre les dispositions prévues aux articles précédents du présent chapitre, les

entreprises qui contrôlent totalement ou partiellement les opérations de direction d’une ou de

plusieurs entreprises et leurs choix financiers, ou qui exercent une influence notable sur le

déroulement de leur activité, établissent des états financiers consolidés selon les conditions,

les modalités et les procédures prévues par les normes comptables.

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Annexe 2 Selon le décret n°96-2459 du 30 décembre 1996, portant approbation du cadre conceptuel

de la comptabilité :

LES OBJECTIFS DES ÉTATS FINANCIERS

16. Les objectifs des états financiers découlent des besoins des utilisateurs. Compte tenu de

ces besoins, les états financiers ont pour objectifs essentiels de :

• fournir des informations utiles à la prise de décisions relatives à l'investissement, au crédit

et autres décisions similaires ;

• présenter des informations utiles pour estimer la probabilité de réalisation des flux futurs de

trésorerie ainsi que l'importance de ces flux et les moments auxquels ces derniers peuvent

avoir lieu ;

• renseigner sur :

- la situation financière de l'entreprise et particulièrement sur les ressources économiques

qu'elle contrôle ainsi que sur les obligations et les effets des transactions, événements

et circonstances susceptibles de modifier les ressources et les obligations ;

- la performance financière de l'entreprise ;

- la manière dont l'entreprise a obtenu et dépensé des liquidités à travers ses activités

d'exploitation, de financement et d'investissement et à travers d'autres facteurs qui affectent la

liquidité et la solvabilité ;

- le degré et la manière dont les dirigeants ont réalisé les objectifs qui leur ont été assignés

dans le cadre du mandat social ;

- le degré de conformité de l'entreprise aux lois, règlements et autres dispositions

contractuelles ;

17. L'information sur la situation financière est essentiellement fournie par le bilan.

L'information sur la performance est essentiellement fournie par l'état de résultat

et l'information sur les flux de trésorerie est essentiellement fournie par l'état des flux de

trésorerie.

18. D'autres informations sont utiles à la prise de décision économique. Ces informations

traduisent le besoin d'affiner ou de compléter la gamme d'informations destinée aux

utilisateurs et portent notamment sur :

• les perspectives financières des activités de l'entreprise,

• les activités ayant trait à la gestion des ressources humaines,

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63

• l'impact des activités de l'entreprise sur son environnement écologique ainsi que sur les

actions que celle-ci a engagées pour garantir la sauvegarde et la protection de

l'environnement.

• la technologie utilisée et le degré d'adoption des innovations technologiques dans le

domaine de la production et de la gestion.

CONCEPTS FONDAMENTAUX CARACTÉRISTIQUES QUALITATIVES

DE L'INFORMATION FINANCIÈRE

19. Les caractéristiques qualitatives sont les attributs que doit revêtir l'information financière

véhiculée dans les états financiers et qui sont indispensables pour garantir la production et la

divulgation d'informations financières utiles à la prise de décision.

Les quatre principales caractéristiques qualitatives sont l'intelligibilité, la pertinence, la

fiabilité et la comparabilité.

INTELLIGIBILITE

20. Pour être utile, l'information fournie par les états financiers doit être compréhensible par

les utilisateurs. Cela signifie que l'information soit explicite, claire et concise et à la portée des

utilisateurs. Ceux-ci sont présumés avoir une connaissance raisonnable des affaires et de la

comptabilité et sont soucieux d'étudier et de traiter l'information avec diligence.

PERTINENCE

21. La qualité de pertinence de l'information s'apprécie par le rapport entre l'information

et l'usage qui en est fait. L'information est pertinente lorsqu'elle est de nature à favoriser une

prise de décision adéquate par les utilisateurs des états financiers en les aidant à évaluer les

événements passés, présents ou futurs ou en leur permettant de confirmer ou de corriger des

évaluations antérieures. La pertinence de l'information englobe, donc, deux qualités sous-

jacentes : valeur prédictive et valeur rétrospective. Elle implique également que l'information

soit établie et divulguée en temps utile.

Valeur prédictive

22. L'information financière a une valeur prédictive lorsqu'elle aide les utilisateurs à faire des

prédictions ou des confirmations portant sur les résultats et les événements économiques

futurs qui sont susceptibles d'affecter les affaires de l'entreprise.

Valeur rétrospective ou de confirmation

23. La valeur rétrospective est intimement liée à la valeur prédictive. L'information financière

est rétrospective dans la mesure où elle peut être utilisée pour comprendre ou corriger des

résultats, des événements et des prédictions antérieures.

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Rapidité de divulgation

24. Pour être pertinente, l'information doit être établie et divulguée à un moment où elle est

susceptible d'être utile aux prises de décisions des utilisateurs. L'information perd de sa

pertinence lorsqu'elle est fournie avec retard.

FIABILITE

25. L'information comptable est fiable lorsqu'elle permet aux utilisateurs de s'y fier comme

une information fidèle, neutre et vérifiable et qu'elle n'inclut pas d'erreur ou de biais. Les

critères constituant les composantes du concept de fiabilité sont essentiellement la

représentation fidèle, la neutralité et la vérifiabilité.

La représentation fidèle

26. La représentation fidèle est la correspondance ou la concordance entre la mesure ou la

description et les phénomènes qu'elles sont censées représenter en comptabilité. Ces

phénomènes sont les ressources et les obligations économiques de l'entreprise ainsi que les

transactions et événements qui modifient ces ressources et obligations.

La neutralité

27. L'information comptable est neutre, quand elle ne fait pas l'objet de parti pris et, par

conséquent, n'aboutit pas à des données tendancieuses et des résultats prédéterminés.

La vérifiabilité

28. L'information comptable est vérifiable dans la mesure où elle est le résultat de

l'application correcte d'un mode de mesure et où elle repose sur des données probantes et sur

des évaluations dont les méthodes sont divulguées avec l'information elle-même.

COMPARABILITE

29. L'information doit permettre à l'utilisateur de faire des comparaisons dans le temps, pour

déterminer les tendances de la situation financière et des performances de l'entreprise. Les

utilisateurs doivent être également en mesure de comparer les informations financières issues

d'entreprises semblables pour évaluer de façon relative, les situations financières, les

performances et leurs évolutions.

Contraintes à prendre en considération

30. Ces caractéristiques doivent être considérées en tenant compte de deux limites ou

contraintes de l'information financière : l'équilibre avantages-coûts et l'importance relative.

Equilibre avantages-coûts

31. L'équilibre entre les avantages et les coûts est une contrainte générale. Les informations

contenues dans les états financiers doivent procurer un intérêt supérieur au coût de leur

production. L'évaluation de cette contrainte est une affaire de jugement. Elle doit être la

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65

préoccupation des normalisateurs, en particulier, ainsi que des préparateurs et des utilisateurs

des états financiers. Il convient, cependant de considérer que les avantages de l'information

financière ne reviennent pas nécessairement à ceux qui en ont supporté les coûts.

Importance relative

32. Cette deuxième contrainte porte sur l'opportunité de fournir aux utilisateurs des états

financiers des informations n'ayant pas d'impact significatif sur les décisions économiques

qu'ils sont susceptibles de prendre. Est considérée importante, toute information comptable

dont l'omission ou l'inexactitude risque d'influencer les décisions prises par les utilisateurs.

Le concept d'importance relative dépend généralement de la taille de l'élément ou de l'erreur,

jugée dans les circonstances particulières de l'omission ou de l'inexactitude.

Arbitrage entre les caractéristiques qualitatives

33. Plusieurs caractéristiques qualitatives sont interdépendantes et complémentaires

et d'autres sont visiblement antinomiques. Un équilibre entre elles, s'avère indispensable et ce,

afin de favoriser l'utilité de l'information diffusée à travers les états financiers. Bien qu'il soit

communément admis que la pertinence et la fiabilité constituent les qualités fondamentales

sur lesquelles s'appuie le processus de décision, il n'est pas aisé de déterminer, d'une manière

définitive, l'importance à accorder à chaque qualité. L'arbitrage est, en définitive, une question

de jugement professionnel en considérant l'objectif fondamental recherché à travers les états

financiers à savoir la satisfaction des besoins des utilisateurs en matière de prise de décision

économique.

HYPOTHESES SOUS-JACENTES ET CONVENTIONS COMPTABLES

34. Les hypothèses sous-jacentes et les conventions comptables découlent d'un environnement

économique, social et légal particulier et elles constituent une base pour l'élaboration des

normes comptables et la recherche de solutions appropriées aux problèmes comptables posés.

HYPOTHESES SOUS-JACENTES

La continuité de l'exploitation

35. La continuité de l'exploitation suppose que l'entreprise poursuit normalement ses activités

dans un avenir prévisible et qu'elle n'a ni l'intention, ni l'obligation de mettre fin à ses activités

ou de réduire sensiblement leur étendue. Elle établit que l'entreprise est en mesure de réaliser

les opérations envisagées et d'honorer ses engagements dans un avenir prévisible. Dans le cas

contraire, les états financiers doivent être préparés sur une base différente.

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La comptabilité d'engagements

36. Les effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès que ces

transactions ou événements se produisent et non pas au moment des encaissements ou

paiements. L'information financière, à l'exception de l'information contenue dans l'état des

flux de trésorerie, ainsi établie, renseigne les utilisateurs, non seulement sur les transactions

passées ayant entraîné des flux de liquidité, mais également sur des obligations et autres

événements entraînant des encaissements et des paiements futurs.

CONVENTIONS COMPTABLES

37. Les conventions comptables sont des règles concrètes qui guident la pratique comptable.

Elles sont développées par les pratiques en conformité avec les objectifs et les caractéristiques

qualitatives.

Convention de l'entité

38. L'entreprise est considérée comme étant une entité comptable autonome et distincte de

ses propriétaires. La comptabilité financière suppose une nette séparation entre le patrimoine

de l'entreprise et celui de ses propriétaires ou actionnaires. Ce sont les transactions de

l'entreprise et non celles des propriétaires qui sont prises en compte dans les états financiers

de l'entité. Une entité comptable ne représente pas uniquement une entreprise jouissant de par

la loi d'un statut légal. Elle s'étend à tout ensemble s'acquittant d'une activité économique

et qui contrôle et utilise des ressources économiques.

Convention de l'unité monétaire

39. La nécessité d'une unité de mesure unique pour enregistrer les transactions d'une

entreprise a été à l'origine du choix de la monnaie comme unité de mesure (le Dinar) de

l'information véhiculée par les états financiers. Seules les transactions et événements

susceptibles d'être quantifiés monétairement sont comptabilisés. Certaines autres informations

non quantifiables monétairement et exprimées dans d'autres unités de mesure peuvent être

divulguées principalement dans des notes aux états financiers.

Convention de la périodicité

40. L'information financière doit refléter l'évolution périodique des performances de

l'entreprise pour servir de base à la prise des décisions économiques. Elle doit être en

conséquence, produite et fournie à des intervalles périodiques et réguliers, la période étant

désignée "exercice comptable". Pour des considérations pratiques, il est admis que l'exercice

comptable couvre une période de douze mois. Généralement, celui-ci coïncide avec l'année

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67

civile. Dans certains cas, l'exercice comptable s'étend jusqu'au moment où l'exploitation

atteint son niveau le plus bas.

Convention du coût historique

41. Selon cette convention, le coût historique (ou valeur d'origine) sert de base adéquate pour

la comptabilisation des postes d'actif et de passif de l'entreprise. Les biens et services acquis

par l'entité sont en règle générale comptabilisés à leur coût de transaction soit le montant

effectivement payé ou dû. Quand des transactions sont effectuées sans paiement (dons ou

échange standard, ...), leur coût est défini comme étant la somme d'argent qu'il aurait fallu

dépenser si la transaction avait été conclue autrement. Par ailleurs, quand il s'agit d'un poste

de Passif, la valeur d'origine s'applique de la même façon que dans le cas d'un actif. Le choix

du coût historique se justifie par le fait que la valeur d'origine constitue une information

vérifiable reposant sur une évidence et est, par conséquent, objective.

Convention de réalisation du revenu

42. Cette convention sert de base pour l'identification, la reconnaissance et la mesure de

revenu en comptabilité. Le revenu résulte de la création de biens et de services par une

entreprise durant une période spécifique de temps. Il ne peut être comptabilisé qu'au moment

où il est réalisé. La réalisation est soumise au test du fait générateur, en d'autres termes, sa

prise en compte n'est effectuée que dans l'un des cas suivants :

a. une réalisation du revenu au moment de la vente,

b. une réalisation du revenu lors de l'exécution du contrat,

c. une réalisation du revenu à la fin du processus de fabrication, ou

d. une réalisation du revenu lors du recouvrement des ventes.

La mesure du revenu, correspond au montant, exprimé en espèces, du déboursé reçu en

échange du bien cédé, des actions émises, des services rendus ou des engagements contractés.

Quand il s'agit de ventes non réglées en espèces, le revenu est égal à la juste valeur marchande

de l'objet de transaction qui peut être les biens et services vendus ou les biens et services reçus

en contrepartie, selon ceux qui sont les plus faciles à déterminer.

Convention de rattachement des charges aux produits

43. Cette convention consiste à établir une correspondance, directe ou indirecte, entre les

produits et les charges de l'entreprise. Lorsque des revenus sont comptabilisés au cours d'un

exercice, toutes les charges ayant concouru à la réalisation de ces revenus doivent être

déterminées et rattachées à ce même exercice. Cette convention est le corollaire de

l'autonomie des exercices.

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68

Convention de l'objectivité

44. Les transactions et événements pris en compte en comptabilité et divulgués dans les états

financiers doivent être justifiées par des preuves. Quand des documents probants concernant

ces transactions n'existent pas, ou ne peuvent pas exister, les bases d'estimations retenues

doivent être fournies pour permettre la vérification et l'appréciation des méthodes préconisées.

Dans ce cas, il convient de produire les éléments facilitant la conviction et par conséquent

l'évaluation objective des faits.

Convention de la permanence des méthodes

45. La convention de la permanence des méthodes exige que les mêmes méthodes de prise en

compte, de mesure et de présentation soient utilisées par l'entreprise d'une période à l'autre.

L'application de cette convention permet la comparaison dans le temps de l'information

comptable et favorise les prédictions financières. La permanence des méthodes ne justifie pas,

cependant, une rigidité nuisible à l'image fidèle que doivent refléter les états financiers. Tout

changement significatif devra faire l'objet d'une information appropriée.

Convention de l'information complète

46. Cette convention établit que les états financiers doivent fournir toutes les informations

nécessaires pour ne pas induire en erreur les lecteurs. Elle exige, pour éviter toute ambiguïté

dans l'interprétation de l'information financière, que les états financiers comportent des notes

et des tableaux explicatifs révélant toute information pertinente et attirant l'attention sur les

événements ou les traitements de l'information qui ont un impact significatif sur l'évolution

des résultats futurs et la situation de l'entreprise.

Convention de prudence

47. Des incertitudes entourent inévitablement un grand nombre d'événements et de

circonstances. Ces incertitudes sont prises en considération par l'exercice de la prudence dans

la préparation des états financiers. La prudence est la prise en compte d'un certain degré de

précaution dans l'exercice des jugements nécessaires pour préparer les estimations dans des

conditions d'incertitudes, pour faire en sorte que les actifs ou les revenus ne soient pas

surévalués et que les passifs ou les charges ne soient pas sous-évalués. Cependant,

l'application de cette convention ne doit pas engendrer la création de réserves occultes ou de

provisions excessives, la sous évaluation délibérée des actifs ou des revenus ou la

surévaluation délibérée des passifs ou des charges.

Convention de l'importance relative

48. Les états financiers doivent révéler tous les éléments dont l'importance peut affecter les

appréciations ou les décisions. La production de l'information financière doit être guidée par

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69

la convention de l'importance relative pour le classement et la présentation des éléments

traités par la comptabilité financière. Un fait ou un élément est significatif, si en tenant

compte des circonstances, sa nature ou son montant sont tels que le fait de le mentionner dans

les états financiers, ou la manière de le traiter dans les comptes est susceptible d'influencer le

jugement ou les décisions prises sur la base des données comptables.

Convention de la prééminence du fond sur la forme

49. La substance des opérations et autres événements n'est pas toujours cohérente avec ce qui

ressort du montage juridique apparent. Pour que l'information représente d'une manière fiable

les transactions et autres événements qu'elle vise à représenter, il est nécessaire qu'ils soient

enregistrés et présentés en accord avec leur substance et la réalité économique et non pas

seulement selon leur forme juridique.

ELEMENTS DES ETATS FINANCIERS

50. Les éléments des états financiers sont directement reliés à la détermination de la structure,

la performance et la conduite financière de l'entreprise. Leur définition, leur groupement en

catégories et leur prise en compte ou constatation, sont des éléments importants du cadre

conceptuel. Un événement économique qui satisfait à la définition d'un élément des états

financiers doit être pris en compte au cas où il est probable qu'un avantage économique futur

qui lui est rattaché sera obtenu ou "abandonné" et qu'il y a une base de mesure adéquate pour

l'évaluer avec fiabilité.

Définition et prise en compte de l'actif

51. L'actif est constitué par les ressources économiques obtenues ou contrôlées par

l'entreprise, à la suite d'événements ou de transactions passés, à même d'engendrer des

avantages économiques futurs au bénéfice de l'entreprise ayant un potentiel de générer

directement ou indirectement des flux positifs de liquidité ou d'équivalent de liquidité ou de

réduire la sortie de fonds.

52. Un actif est pris en compte dans le bilan lorsqu'il est probable que des avantages

économiques futurs bénéficieront à l'entreprise et que l'actif a un coût ou une valeur qui peut

être mesuré(e) d'une façon fiable.

Définition et prise en compte du passif

53. Le passif est constitué par les obligations actuelles de l'entreprise, résultant de transactions

ou d'événements passés, nécessitant probablement le sacrifice ou le transfert futur à d'autres

entités de ressources représentatives d'avantages économiques.

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70

54. Un passif est pris en compte dans le bilan lorsqu'il est probable qu'un transfert de

ressources économiques résultera du règlement de l'obligation à la charge de l'entreprise,

et que le montant de ce règlement peut être mesuré d'une façon fiable.

Définition des capitaux propres

55. Les capitaux propres représentent l'intérêt résiduel dans les actifs de l'entité, après

déduction de tous ses passifs. Ils comportent les diverses catégories de capital, les surplus

d'apport, les réserves et équivalents et les résultats non répartis.

Définition et prise en compte des revenus

56. Les revenus sont soit les rentrées de fonds ou autres augmentations de l'actif d'une

entreprise, soit le règlement des dettes de l'entreprise (soit les deux) résultant de la livraison

ou de la fabrication de marchandises, de la prestation de services ou de la réalisation d'autres

opérations qui s'inscrivent dans le cadre des activités principales ou centrales de l'entreprise.

57. Les revenus sont généralement pris en compte lorsqu'une augmentation d'avantages

économiques futurs, liée à une augmentation d'actif ou à une diminution de passif, s'est

produite et qu'elle peut être mesurée de façon raisonnable.

Définition et prise en compte des gains

58. Les gains sont les accroissements des capitaux propres résultant de transactions

périphériques ou incidentes ainsi que de toutes autres transactions, événements

et circonstances affectant l'entreprise à l'exception de ceux résultant des revenus ou des

apports des propriétaires sur capital.

59. Les gains sont pris en compte en général lors de leur réalisation et lorsque leur montant

peut être déterminé avec un degré suffisant de certitude.

Définition et prise en compte des charges

60. Les charges sont soit les sorties de fonds ou autres formes d'utilisation des éléments

d'actif, soit la constitution de passifs (soit les deux), résultant de la livraison ou de la

fabrication de marchandises, de la prestation de services ou de la réalisation d'autres

opérations qui s'inscrivent dans le cadre des activités principales ou centrales de l'entreprise.

61. Les charges sont prises en compte lorsqu'une diminution d'avantages économiques futurs,

liée à la diminution d'un actif ou à l'augmentation d'un passif, s'est produite et qu'elle peut être

mesurée de façon fiable.

Définition et prise en compte des pertes

62. Les pertes sont des diminutions de capitaux propres résultant des transactions

périphériques ou incidentes ainsi que de toutes autres transactions et autres événements

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71

et circonstances affectant l'entreprise à l'exception de ceux résultant des charges ou des

distributions aux propriétaires du capital.

63. Les pertes sont prises en compte dès qu'une diminution d'actif ou augmentation de passif

est probable et que leur montant peut être déterminé avec un certain degré de précision.

PRESENTATION DES ELEMENTS DES ETATS FINANCIERS

64. L'actif, le passif et les capitaux propres constituent les éléments du bilan.

Les revenus et les gains forment les produits. Ils constituent avec les charges et les pertes les

éléments de l'état de résultat.

MECANISMES DE COMMUNICATION LES ETATS FINANCIERS

77 - Les mécanismes de communication sont des états financiers dont la publication

périodique est utile pour les utilisateurs afin d’évaluer, comparer et prédire la rentabilité de

l’entreprise, sa solvabilité et sa liquidité. Ils dérivent des objectifs des états financiers. Les

états financiers sont le bilan, l’état de résultat, l’état des flux de trésorerie et les notes aux états

financiers.

78 - Les standards relatifs aux modèles et à la présentation de ces états et notes seront

développés dans les normes qui pourraient prévoir des simplifications pour les entreprises de

petite taille.

Le bilan

79 - Le bilan constitue une représentation à une date donnée de la situation financière de

l’entreprise sous forme d’actif et de passif et de capitaux propres. L’actif et le passif sont Lois

et décrets sur les normes comptables – 1996- 2000 - regroupés ou divisés d’après le degré

d’incertitude relatif au montant et au moment de la réalisation ou de la liquidation éventuelle.

L’état de résultat

80 - L’état de résultat retrace les revenus et gains et les charges et pertes découlant d’un

exercice comptable complet engendrant le résultat net de l’exercice et reflétant ainsi la

performance financière et la rentabilité de l’entreprise.

L’état des flux de trésorerie

81 - L’état des flux de trésorerie retrace l’évolution de la situation financière au cours d’un

exercice comptable. Il fournit des informations sur les activités d’exploitation, de financement

et d’investissement de l’entreprise, ainsi que sur les effets de ces activités sur sa trésorerie.

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72

Notes aux états financiers

82 - Ces états doivent être étayés par des informations explicatives et supplémentaires

présentées sous forme de notes permettant une meilleure intelligibilité des états financiers.

Ces notes font partie intégrante des états financiers.

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73

Annexes 3 Selon la norme Internationale d’audit 200 : objectifs généraux de l’auditeur indépendant et

réalisation d’un audit conforme aux normes Internationales d’audit.

L’audit d’états financiers

3. L’audit a pour but d’augmenter le niveau de confiance que les états financiers inspirent aux

utilisateurs visés. Pour que ce but soit atteint, l’auditeur exprime une opinion indiquant si les

états financiers ont été préparés, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au

référentiel d’information financière applicable. Dans le contexte de la plupart des référentiels

à usage général, cette opinion consiste à indiquer si les états financiers donnent, dans tous

leurs aspects significatifs, une image fidèle conformément au référentiel. Un audit réalisé

conformément aux normes ISA et aux règles de déontologie pertinentes permet à l’auditeur de

se former une telle opinion. (Réf. : par. A1)

4. Les états financiers faisant l’objet de l’audit émanent de l’entité et ils sont préparés par la

direction de l’entité sous la surveillance des responsables de la gouvernance. Les normes ISA

n’imposent pas de responsabilités à la direction ni aux responsables de la gouvernance et elles

n’ont pas préséance sur les textes légaux et réglementaires régissant leurs responsabilités.

Néanmoins, la réalisation d’un audit conforme aux normes ISA repose sur le postulat que la

direction et, le cas échéant, les responsables de la gouvernance ont reconnu avoir certaines

responsabilités qui sont fondamentales pour la réalisation de l’audit. L’audit des états

financiers ne dégage pas la direction ni les responsables de la gouvernance de leurs

responsabilités. (Réf. : par. A2 à A11)

5. Les normes ISA exigent de l’auditeur que, pour fonder son opinion, il obtienne l’assurance

raisonnable que les états financiers pris dans leur ensemble sont exempts d’anomalies

significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. L’assurance raisonnable

correspond à un niveau élevé d’assurance. Ce niveau est atteint lorsque l’auditeur a obtenu

des éléments probants suffisants et appropriés pour ramener le risque d’audit (c’est-à-dire le

risque que l’auditeur exprime une opinion inappropriée sur des états financiers comportant

des anomalies significatives) à un niveau suffisamment faible. Toutefois, l’assurance

raisonnable ne correspond pas à un niveau absolu d’assurance, en raison de limites inhérentes

à l’audit qui font que la plupart des éléments probants sur lesquels l’auditeur s’appuie pour

tirer des conclusions et fonder son opinion sont convaincants plutôt que concluants. (Réf : par.

A28 à A52)

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74

6. L’auditeur applique le concept de caractère significatif (ou principe d’importance relative)

aux fins de la planification et de la réalisation de l’audit, ainsi que pour évaluer l’incidence

des anomalies détectées sur l’audit et l’incidence des anomalies non corrigées, s’il en est, sur

les états financiers . De façon générale, les anomalies, y compris les omissions, sont

considérées comme significatives lorsqu’il est raisonnable de s’attendre à ce que,

individuellement ou collectivement, elles puissent influer sur les décisions économiques que

les utilisateurs des états financiers prennent en se fondant sur ceux-ci. Les jugements portant

sur le caractère significatif sont fonction des circonstances, et sont influencés par la

perception qu’a l’auditeur des besoins d’information financière des utilisateurs des états

financiers ou par l’ordre de grandeur ou la nature d’une anomalie, ou encore par une

combinaison de ces deux facteurs. Du fait que l’opinion de l’auditeur porte sur les états

financiers pris dans leur ensemble, l’auditeur n’est pas responsable de la détection des

anomalies qui ne sont pas significatives par rapport aux états financiers pris dans leur

ensemble.

7. Les normes ISA contiennent des objectifs, des exigences ainsi que des modalités

d’application et autres commentaires explicatifs qui sont conçus pour aider l’auditeur à

obtenir une assurance raisonnable. Elles exigent de l’auditeur qu’il exerce son jugement

professionnel et fasse preuve d’esprit critique tout au long de la planification et de la

réalisation de l’audit et, entre autres :

• qu’il identifie et évalue les risques d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de

fraudes ou d’erreurs, en se fondant sur sa compréhension de l’entité et de son environnement,

y compris son contrôle interne;

• qu’il obtienne, en concevant et en mettant en œuvre des réponses adaptées à l’évaluation des

risques, des éléments probants suffisants et appropriés indiquant s’il existe des anomalies

significatives;

• qu’il se forme une opinion sur les états financiers à partir des conclusions tirées des

éléments probants recueillis. 8. La forme de l’opinion exprimée par l’auditeur sera fonction

du référentiel d’information financière applicable ainsi que, le cas échéant, des textes légaux

ou réglementaires applicables. (Réf : par. A12 et A13)

9. L’auditeur peut également avoir, envers les utilisateurs, la direction, les responsables de la

gouvernance ou des tiers à l’entité, d’autres responsabilités en matière de communication

et de rapport relativement à des questions apparues au cours de l’audit. Ces responsabilités

peuvent découler des normes ISA ou des textes légaux ou réglementaires applicables.

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75

Objectifs généraux de l’auditeur

11. L’auditeur qui réalise un audit d’états financiers a pour objectifs généraux :

a) d’obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers pris dans leur ensemble ne

comportent pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs,

et, en conséquence, de pouvoir exprimer une opinion indiquant si les états financiers ont été

préparés, dans tous leurs aspects significatifs, conformément au référentiel d’information

financière applicable;

b) de délivrer un rapport sur les états financiers, et de procéder aux communications exigées

par les normes ISA, en fonction de ses constatations.

12. Dans tous les cas où il est impossible d’obtenir cette assurance raisonnable et où

l’expression d’une opinion avec réserve dans le rapport de l’auditeur est insuffisante dans les

circonstances pour faire rapport aux utilisateurs visés par les états financiers, les normes ISA

exigent de l’auditeur qu’il formule une impossibilité d’exprimer une opinion, ou qu’il

démissionne (ou se démette de ses fonctions), dans la mesure où il lui est possible de

démissionner selon les textes légaux ou réglementaires applicables.

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Listes des figures

Figure 1 : Organigramme du groupe GBH CONSULTING ……………………….....12

Figure 2 : Récapitulation des factures d’achat du mois de Mars 2015…………….....17

Figure 3 : Récapitulation des factures de ventes du mois de Mars 2015………….....17

Figure 4 : Récapitulation des fiches de paies du mois de Mars 2015 ……………......18

Figure 5 : Les caractéristiques qualitatives de l’information financière…………......23

Figure 6 : Démarche d’une mission d’audit ……………………………………….....34

Figure 7 : Bilan Actifs……………………………………………………………….....39

Figure 8 : Bilan Capitaux propres et Passifs…………………………………………..40

Figure 9 : Etat de résultat ……………………………………………………………..41

Figure 10 : Etat de flux de trésorerie ………………………………………………....42

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77

Liste des tableaux

Tableau 1 : Les intervenants du cabinet GBH CONSULTING………………………….12

Tableau 2 : Les taux et les méthodes d’amortissement des immobilisations corporelles fixés

par l’arrêté du Ministre du plan et des finances du 16 Janvier 1990………………........37 Tableau 3 : Les taux et les méthodes d’amortissement des immobilisations corporelles fixés

le décret n°2008-492 du 25 Février 2008…………………………………………………38

Tableau 4 : Les variations des immobilisations corporelles……………………………..43

Tableau 5 : Les variations des amortissements des immobilisations corporelles……….43

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Table des matières Dédicaces .................................................................................................................................... 2

Remerciements ............................................................................................................................ 3

Introduction générale ................................................................................................................. 5

Chapitre 1 : Présentation générale du cabinet GBH Consulting et les tâches effectuées ................................................................................................................................. 7

Section1 : Présentation générale du cabinet GBH CONSULTING ........................................... 8

1.1 Le cabinet et son secteur d’activité : ............................................................................... 8

1.1.1 Historique ........................................................................................................................... 8

1.1.2 Fiche signalétique ............................................................................................................. 8

1.1.3 Les métiers .......................................................................................................................... 8

1.1.4 La structure actuelle du cabinet................................................................................. 10

1.1.5 Les objectifs du cabinet ................................................................................................. 11

1.1.6 Les vocations principales ........................................................................................... 11

1.2 Les intervenants du cabinet ............................................................................................ 12

1.3 L’expérience du cabinet dans l’audit des sociétés Holdings :................................ 13

2.1 Notre mission dans le cabinet durant le mois de Février : ..................................... 13

2.2 Notre mission dans le cabinet durant le mois de Mars : ......................................... 15

2.3 Notre mission dans le cabinet durant le mois d’Avril : ............................................ 18

Chapitre 2 : Elaboration ..................................................................................................... 19

et audit des états financiers : principes théoriques ................................................... 19

Introduction .............................................................................................................................. 20

Section 1 : Les objectifs des états financiers ............................................................................ 20

Section 2 : les concepts fondamentaux ..................................................................................... 21

2.1 Les Caractéristiques qualitatives de l’information financière : ........................... 21

2.2 Les conventions comptables : ........................................................................................ 24 Section 3 : Présentation des états financiers. ........................................................................... 26

3.1 Bilan : ..................................................................................................................................... 26

3.1.1 Définition : ........................................................................................................................ 26

3.1.2 Actifs : ................................................................................................................................. 26

3.1.3 Passifs : .............................................................................................................................. 26

3.2 Etat de résultat ................................................................................................................... 27

3.2.1 Définition : ........................................................................................................................ 27

3.2.2 Produits : ........................................................................................................................... 27

A. Les revenus ...................................................................................................................... 27

B. Les gains ........................................................................................................................... 28

3.2.3 Charges .............................................................................................................................. 28

C. Les charges .......................................................................................................................... 28

D. Les pertes ......................................................................................................................... 29

3.3 L’état de flux de trésorerie : ............................................................................................ 29

3.4 Les notes aux états financiers : ...................................................................................... 30 Section 4 : Audit des états financiers ........................................................................................ 31

4.1 Définition : ............................................................................................................................ 31

4.2 L’audit d’états financiers : ............................................................................................... 31

4.3 Le commissariat aux comptes : ...................................................................................... 31

4.4 Objectifs de l’audit financier : ........................................................................................ 32

4.5 Les règles d’éthiques relatives à un audit d’états financiers : .............................. 32

4.6 Les démarches de l’audit financier : ............................................................................. 32

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Conclusion ................................................................................................................................ 34

Chapitre 3 : Application pratique d’élaboration .......................................................... 35

et d’audit des états financiers : Cas de la société « SUZY » ..................................... 35 Introduction : ............................................................................................................................ 36

Section 1 : Elaboration et audit des états financiers ................................................................ 36

1.1 Présentation de la société : .............................................................................................. 36

1.2 Référentiel d’élaboration des états financiers : ........................................................ 36

1.2.1 Principes et méthodes comptables : .......................................................................... 37

1.3 Bilan : ..................................................................................................................................... 39

1.4 Etat de résultat : ................................................................................................................. 41

1.5 Etat de flux de trésorerie : ............................................................................................... 42

1.6 Notes relatives aux états financiers:............................................................................. 43 Section 2 : Rapport d’audit ....................................................................................................... 50

2.1 Rapport général : ............................................................................................................... 50

2.2 Rapport spécial : ................................................................................................................. 50 Section 3 : Lettre de direction ................................................................................................... 52

3.1 Les observations relatives aux comptes : .................................................................... 52

3.1.1 Observations relatives aux stocks : ........................................................................... 52

3.2.2 Observations relatives au compte n°28250000 – « Amortissements installations générales et aménagements divers » : ...................................................... 53

3.2.3 Observations relatives aux comptes de clients : .................................................... 53

3.2.4 Observations d’ordre fiscal : ........................................................................................ 55

3.2.5 Observations relatives aux liquidités et équivalents de liquidités : ................. 55 Section 4 : Recommandations ................................................................................................... 57

Conclusion : .............................................................................................................................. 57

Conclusion générale ................................................................................................................. 58

Bibliographie ............................................................................................................................ 59

Annexes .................................................................................................................................. 60 Annexes1 ................................................................................................................................... 61

Annexe 2 .................................................................................................................................... 62

Annexes 3 .................................................................................................................................. 73