Jean-Marc Borello Président du Directoire du Groupe SOS · 2 → Politique de ressources humaines...

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Jean-Marc BorelloPrésident du Directoire du Groupe SOS

Avec tous ceux qui souhaitent entreprendre dans le bon sens, le Groupe SOS construit une nouvelle économie. Nous proposons des solutions concrètes, innovantes et efficaces aux besoins fondamentaux de notre société. Nous créons de la richesse et de l’emploi dans tous les territoires. Nous permettons aux pouvoirs publics d’optimiser leurs investissements et de réaliser de précieuses économies. Nous réconcilions intérêt collectif et entrepreneuriat, efficacité économique et utilité sociale. C’est pourquoi l’entreprise de demain sera sociale ou ne sera pas.

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SOMMAIRE

Le Groupe SOS aujourd’hui 1 → En quelques mots » 08

2 → En quelques chiffres » 08

3 → Carte d’implantation » 09

4 → Liste des entités du Groupe SOS » 10

5 → Conseils d’administration des trois associations fondatrices du Groupe SOS » 12

Emploi 1 → Insertion par l’activité économique » 16

2 → Conseil et services en développement durable » 19

3 → Formation » 21

4 → Finance solidaire » 22

Santé 1 → Etablissements hospitaliers » 32

2 → Soins à domicile » 33

3 → Soins avec hébergement temporaire » 33

4 → Prévention et soin des addictions » 33

5 → Prévention, accompagnement et dépistage du VIH/sida » 34

Seniors → Prise en charge de personnes âgées » 38

Jeunesse 1 → Petite enfance » 26

2 → Protection de la jeunesse » 27

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Solidarités 1 → Logement et hébergement » 42

2 → Centres sociaux et culturels » 42

3 → Services numériques » 42

4 → Handicap » 43

5 → Solidarité internationale » 44

Média 1 → Interdépendances » 66

2 → Respect mag » 67

Amélioration continue 1 → La démarche qualité, optimiser

nos prestations pour nos usagers » 48

2 → Novation sociale, l’observatoire du besoin social » 50

Informations institutionnelles 1 → Informations financières » 54

2 → Politique de ressources humaines » 54

3 → Démarche développement durable » 56

4 → Axes de communication » 60

LEGROupE SOS AujOuRd'huI

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LE GROupE SOS AujOuRd'huI

1 »En quelques mots

2 »En quelques chiffres

Entreprise sociale, le Groupe SOS développe des activités qui concilient efficacité économique et intérêt général. Créé il y a 28 ans, il répond aux besoins fondamentaux de la société : éducation, santé, insertion, grand âge, logement…Le Groupe SOS compte aujourd’hui près de 10 000 salariés au sein de près de 300 établissements et services présents en France métropoli-taine, en Guyane, à Mayotte et à la Réunion.

Construit sur des activités de lutte contre les exclusions, le Groupe SOS a su, grâce à un fonctionnement original et performant, diversifier pro-gressivement ses interventions. Nous entendons démontrer qu'il est aujourd'hui possible de bâtir une organisation solide, capable de créer et pérenniser des activités économiques tout en ayant un fort impact social. Notre modèle économique exclut tout versement de dividendes à des personnes physiques. Cela nous permet de nous concentrer plei-nement sur la qualité et l'efficacité de nos prestations.

28 ans d'existence

Près de 10 000 collaborateurs

560 millions d'euros de budget annuel

En 2011, les actions des différentes entités du Groupe SOS ont eu un impact

sur plus de 1 million de personnes

Parmi elles, plus de 250 000 ont été accompagnées, soignées ou hébergées

Données mises à jour en septembre 2012

Nous répondons aux besoins fondamentaux de la société : éducation, santé, logement, emploi... Ainsi, nos équipes s'impliquent au quo-tidien pour offrir des soins d'excellence pour tous, relever le défi du grand âge, loger et héberger les plus démunis, accompagner des per-sonnes en situation de handicap, atteintes du VIH ou souffrant d'ad-dictions, garantir les mêmes chances à chaque enfant, favoriser l'accès aux savoirs et savoir-faire, insérer par l'activité économique, délivrer des conseils en développement durable, partager nos valeurs à travers nos médias, développer une autre idée de la finance.Fort de ses savoir-faire et des outils de gestion qu'il a développés, le Groupe SOS a intégré en son sein de nombreuses associations. Tou-tes ont créé des synergies, professionnalisé leurs pratiques, mutualisé leurs dépenses, afin de répondre toujours mieux aux évolutions des besoins de notre société.

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3 »Carte d’implantation

Carte mise à jour en septembre 2012

Guyane MayotteLa Réunion

Près de 300 établissements répartis dans 17 régions en métropole, en Guyane, à Mayotte et à la Réunion.

A travers ses différentes actions, le Groupe SOS intervient dans plus de 20 pays

Nombred’établissements

par région

Aucun

Moins de 10

Plus de 10

Plus de 30

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LE GROupE SOS AujOuRd'huI

4 »Liste des entités du Groupe SOS

AAPEJProtection de la jeunesse

AEEAAccompagnement de jeunes handicapés souffrant de troubles intellectuels et psychologiques

Alliance GestionGroupement d’intérêt économique

Alpha SantéGroupe hospitalier et médico-social

AltermundiCommerce équitable, entreprise d’insertion

AlternaHolding d’entreprises sociales, gestion immobilière

AlternacomAgence de communication événementielle éco-responsable, entreprise d’insertion

Arabesque Formation, étude, conseil

ArcatSoutien aux personnes atteintes du VIH-sida

AuxiliaConseil en développement durable

Collège Coopératif de Paris Formation supérieure et rechercheen pratiques sociales

Développement Sans FrontièresSolidarité internationale

Habitat et SoinsAccès aux soins et au logement

HospitalorGroupe hospitalier et médico-social

Insertions et AlternativesProtection de la jeunesse

JCLTProtection de la jeunesse,insertion sociale et professionnelle

Le Comptoir de l'InnovationSoutien, financement et promotiond’entreprises sociales en Franceet dans le monde

Le Kiosque Infos Sida ToxicomanieDocumentation, écoute et conseilsur le VIH/sida et les IST

Le Pari SolidaireLogement intergénérationnel

MédiathicRégie publicitaire

L'UsineEvénementiel et restauration,entreprise d’insertion

Le Journal du sidaTrimestriel de référence sur le VIH/sida

Interdépendances La revue des nouveaux enjeux de société

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Œuvre d’Ormesson et de VilliersHandicap et rééducation

Parrains par' milleParrainage d’enfants en France

Plateforme insertionAccompagnement socioprofessionnelde personnes en contrat d’insertion

Point SudPrévention et insertion par le sport

PresscodePresse, édition, création graphique, multimédia ; entreprise d’insertion

Prévention et soin des addictionsAide et soin aux personnessouffrant d’addiction

RajeRéseau de radios associatives

Respect MagLe magazine de la diversité

Sport Sans FrontièresEducation et thérapie par le sport

TamaAProtection de la jeunesse et luttecontre l'exclusion

Té - Traiteur EthiqueTraiteur bio et équitable ; entreprise d’insertion

Voiture & CoMobilité durable, responsable et solidaire

ToioussiAccueil d’enfants handicapés

CrescendoMulti-accueil petite enfance

Notr'AssoProtection de la jeunesse

ReconnectNouvelles technologies et insertion

Liste mise à jour en septembre 2012 suite aux intégrations de l’AEEA, Alpha Santé, l’APEJ, Le Pari Solidaire, Raje, Santé Sud et Toioussi.

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5 »Conseils d’administration des troisassociations fondatrices du Groupe SOS

Monsieur Christian DoubrèrePrésidentDirigeant d’association

Monsieur Edouard DurandSecrétaireMagistrat

Monsieur Lionel PalasiTrésorierExpert comptableCommissaire aux comptes

Monsieur Pierre BertonAdministrateurMédiateur du département de la Seine-Saint-DenisAncien directeur général du Centre national de formationet d’études de la Protection judiciaire de la jeunesseDirecteur régional de la PJJ - Ministère de la JusticeChevalier de la Légion d’HonneurChevalier dans l’Ordre National du Mérite

Monsieur Alain RégnierAdministrateurPréfet délégué général pour la coordinationde l’hébergement et de l’accès au logement des personnessans abri ou mal logées auprès du Premier ministreAncien Préfet du RhôneAncien Préfet délégué pour l’égalité des chances auprès du Préfet de la Région Rhône-AlpesAncien Conseiller pour la cohésion sociale, l’égalité des chances, la lutte contre l’exclusion, et le logement auprès du Premier ministreChevalier de l’Ordre National du Mérite

Madame Odile ValetteAdministratriceMagistrateAvocat général près la cour d’appel de Limoges

Monsieur Jean-Luc MarcelinAdministrateurAncien Elève Institut d’études politiques de ParisSpécialiste de programmes, Programme des Nations unies pour le développement

Monsieur Simon BlinAdministrateurChef d’entreprise

Madame Caroline CrochardPrésidenteAncienne élève de l’Institut d’études politiques de ParisMagistrate

Monsieur Vincent BretinSecrétaireAncien élève de l’Ecole supérieure de gestion de ParisDirecteur général de CILGERE Centre-Est

Monsieur Eric MoniotTrésorierAdministrateur civil au ministère de l’Economie, des Financeset de l’Industrie (MINEFI)Secrétaire général de LCP-AN

Monsieur Charles ManginAdministrateurCadre supérieur bancaire

Madame Agnès AudierAdministratriceDirigeante de société

Monsieur Fabrice NaudeAdministrateurMagistrat

Monsieur Michel CronierAdministrateurRetraitéAncien trésorier d’entreprise

LE GROupE SOS AujOuRd'huI

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Monsieur Paul-Henri d’ErsuPrésidentRetraitéAncien Directeur du département Afrique et Asie à l’Afpa

Monsieur Frédéric FranchetSecrétaireConsultant senior - Société de conseil en stratégie financière d’entreprise

Monsieur David MorelTrésorierChef d’entreprise

Monsieur Nicolas BunodAdministrateurDirecteur comptable

Monsieur Laurent BalmierAdministrateurDirigeant de société

Monsieur Youri AuguiacAdministrateurIngénieur des MinesDirecteur d’affaires - Société de conseil en innovation

Madame Claire BougaranAdministratriceMédecin psychiatre

Monsieur Thani Mohamed SoilihiAdministrateurAvocatSénateur

Monsieur Arnaud MourotAdministrateurDirecteur général Ashoka France/Belgique/Suisse

Monsieur Albin GaudaireAdministrateurDirecteur du pôle Relation donateurs, Sciences Po

Monsieur Nicolas MessioAdministrateurEtudiant MBA à UNSW, Sydney, AustralieEntrepreneur

Madame Christine EschenbrennerAdministrateurProfesseur de Lettres et d’histoire

“ Nul n’est a priori inemployable ”

EMPLOI

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EMPLOI

1 »Insertion par l’activité économique

Le Groupe SOS développe un dispositif d’entreprises d’insertion, de chantiers d’insertion et d’aide financière à la création d’entreprises qui a pour but l’insertion professionnelle de personnes.

EntrEprisEs d’insErtion

Les contrats d’insertion permettent aux personnes en difficulté une immersion en milieu professionnel (contraintes des horaires, règles à respecter, travail en équipe, échanges et communication). Leur objectif est de viser à former les salariés sur leur poste de travail, les responsabi-liser, à leur offrir une autonomie et développer leur future employabilité afin qu’ils puissent s’insérer durablement dans le monde du travail.

Alors que 75 % des entreprises d’insertion en France sont concen-trées dans six secteurs d’activité (bâtiment et travaux publics, travail temporaire, services aux entreprises, environnement et espaces verts, déchets et récupération), certains salariés en insertion des entreprises du Groupe SOS sont PAO/webmasters, vendeurs ou assistants com-merciaux. En dépit d’un passé parfois difficile, ils prennent conscience qu’ils peuvent "viser haut" !

Presscode est une agence de création graphique spécialisée dans l'édi-tion de magazines et de supports de communication éco-conçus. Elle collabore avec des prestataires engagés dans une démarche de respect de l'environnement (imprimeries labellisés, matières premières recy-clées, etc.). Presscode intervient également dans la mise en oeuvre de solutions multimédias (site Internet/mobile, e-commerce...).

Té-Traiteur éthique, traiteur événementiel pionnier du bio équitable haut de gamme, propose une offre de restauration globale à base de produits de saison issus de l’agriculture biologique et du commerce équitable.

En 2011, Té-Traiteur éthique a organisé 334 événements. Quelques exemples significatifs :

• Neubauer a lancé début octobre la MINI Coupé à sa concession Georges V. C’est Té qu’ils avaient choisi pour restaurer leurs 400 convives.

• Pour sa soirée au Musée du Quai Branly fin octobre, France Télévi-sions a fait appel à Té (350 personnes).

• Té a restauré les 900 convives de la soirée anniversaire de l’IAU Ile-de-France au Showcase.

• Pour la 4e année consécutive, le cocktail de la remise des prix MAIF pour la Sculpture 2011, événement orchestré par l’agence Commu-nity au BAL, a été servi par Té (150 personnes).

• A l’occasion de la remise des diplômes du MBA Dauphine-Sorbonne- Renault "Management international", Té a réalisé un cocktail dîna- toire pour la Fondation Renault à l’Université Paris-Dauphine (100 personnes).

• Pour l’inauguration de ses nouveaux locaux à Suresnes fin sep-tembre, Smart Technologies a choisi Té pour réaliser son cocktail dînatoire (100 personnes).

• Pour la deuxième année consécutive, Té était le traiteur de l’Univer-sité d’été du MEDEF, du 31 août au 2 septembre, sur le campus HEC à Jouy-en-Josas. Pauses et buffets déjeunatoires en journée, dîner as-sis en soirée, Té a restauré plus de 4 000 personnes au total en trois jours.

• Pour réunir ses artistes et partenaires dans les jardins de son siège, EMI Music France a fait appel à Té.

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L’Usine, premier site événementiel francilien à avoir réalisé son Bilan Carbone©, est un espace moderne dédié aux événements profession-nels qui propose une restauration prestigieuse à base de produits de saison majoritairement bio équitables. En 2011, l’Usine a fêté ses 10 ans !

En 2011, l’Usine a organisé 364 événements. Quelques exemples significatifs :

• France Télévisions a été le premier à utiliser la plénière en format cabaret au rez-de-chaussée de l’Usine (350 personnes), pour sa convention RH fin septembre.

• Début octobre, les deux matchs de l’équipe de France qualificatifs pour l’Euro de football ont été l’occasion pour les sponsors princi-paux d’accueillir clients et partenaires à l’Usine pour un cocktail d’avant et d’après-match.

• Début octobre, EDF organisait sa journée d’accueil des nouveaux salariés (200 personnes). Les organisateurs ont apprécié le caractère modulable de l’Usine, qui leur a permis d’installer leurs six sous- commissions parallèlement à leur plénière.

• Evénements organisés pour Essilor, Air France, L’Espace Social Euro-péen, Veolia Eau IDF, Crédit Agricole…

Altermundi, de la réinsertion professionnelle à la solidarité interna-tionale… "Le réseau de boutiques altermundi offre une selection des meilleurs produits du commerce équitable et éthique". Les salariés en insertion qui travaillent en boutique soignent leur présentation, apprennent le contact client et doivent être en mesure de fournir des informations relatives à l’origine des produits. Une expérience valori-sante dans l’optique d’une insertion professionnelle durable…

Parallèlement à ses activités de commerce équitable, Altermundi s’est inscrit tout au long de l’année dans une démarche de commerce res-ponsable, qui vise à travailler avec des fournisseurs locaux : chaus-sures des ateliers de Romans dans le Drôme, bois issu des forêts du Jura gérées durablement, porcelaine de Limoges ou du Lot, textiles de Cholet.

En novembre 2011, Altermundi a ouvert une nouvelle boutique dans le 9e arrondissement de Paris et compte désormais trois boutiques en propre et deux en franchise.

Exigences est un groupe d’entreprises du BTP qui imagine et met en œuvre des solutions innovantes pour conjuguer performance écono-mique et insertion professionnelle.Le nouveau code des marchés publics incite à mieux prendre en compte les critères sociaux et environnementaux. Le projet Exigences s’inscrit dans cette logique en cherchant à accroître l’employabilité durable des personnes défavorisées et ce, notamment, à travers l’accompagnement des salariés par la Plateforme d’Insertion du Groupe SOS.

Créée sous forme de holding en 2009, Exigences acquiert progressi-vement des sociétés de BTP et les inscrit dans une démarche d’inser-tion par l’activité économique. La première entreprise à avoir rejoint le projet est DVS, spécialisée dans les voiries, réseaux divers et travaux d’aménagement extérieur. En décembre 2011, l’entreprise Tourret, spécialisée en ravalement et rénovation de façades a rejoint le projet Exigences.Attachée à l’employabilité des plus démunis, Exigences vise à faire en-gager 500 personnes en 5 ans. Par ailleurs, les bénéfices sont entière-ment affectés à la société, à savoir partagés avec les salariés, investis dans le développement des entreprises et la formation.

La Plateforme Insertion a pour mission d’accompagner les entre-prises du secteur dans la définition et la mise en place de leur projet d’insertion professionnelle. A ce titre, elle assure notamment le re-crutement et le suivi complet de salariés inscrits dans des parcours de professionnalisation.

En 2011, neuf entreprises d’insertion ont fait appel au soutien de la Plateforme dans les secteurs de la restauration, du BTP, de la vente et de la logistique.

Son action se concentre autour de trois activités principales : détec-tion et recrutement des publics fragilisés, accompagnement sociopro-fessionnel individualisé, conseil et formation auprès des structures employeurs. La Plateforme Insertion a été créée afin de proposer un accompagnement professionnalisé. Dans cette optique, chaque chargé d’insertion apporte son expertise sur une problématique précise (re-crutement, formation, insertion sociale, relations entreprises, etc.). Ainsi, au cours de son parcours d’insertion, le salarié bénéficie des formations et des conseils de spécialistes.

L’action de la Plateforme a permis d’accompagner 172 bénéficiaires en 2011. L’ensemble du parcours d’insertion dure en moyenne 13 mois. Parmi les salariés accompagnés, 54 % d’entre eux ont trouvé un em-ploi stable (CDI ou CDD de plus de six mois) et 25 % ont trouvé un emploi de plus courte durée ou ont réintégré un cursus de formation. Au total, 79 % des salariés accompagnés par la Plateforme bénéficient d’une sortie "dynamique".

En 2011, la Plateforme Insertion c’est aussi :• 195 partenaires territoriaux.• 300 entretiens de recrutement.• 160 situations constituant des "freins à l’emploi" résolues :

mal-logement, prise en charge de problèmes de santé ou de problèmes financiers, solutions de mobilité…

• 659 heures de formations mises en place.• Intervention dans 6 départements : 13, 75, 77, 78, 93 et 94.• 138 salariés qui ont pu bénéficier d’ateliers de recherche d’emploi.• 30 partenariats Entreprises

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EMPLOI

Typologie des bénéficiaires :

▸ 68 % d’hommes, 32 % de femmes.▸ 35 % de jeunes de moins de 26 ans, 13 % de seniors.▸ 63 % de chômeurs de longue durée (+ d’un an), ▸ 26% de chômeurs de très longue durée (+ de 2 ans).▸ 75% de niveaux de formation CAP ou inférieur.▸ 45 % sans aucune source de revenu à leur arrivée.▸ 45 % dépendant des minima sociaux.▸ 7 % reconnus travailleurs handicapés.

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ChantiEr d’insErtion

En 2011, le chantier d'insertion de la Maison du bas Belleville a selec-tionné, parmi une centaine de candidatures, 15 femmes demandeuses d'emploi et à faible niveau de revenu afin de les former au métier d’aide auxiliaire de puériculture. Ce projet est mené en partenariat avec d’autres établissement "petite enfance" de l’association Crescendo. Pendant huit mois, les jeunes femmes alternent cours théoriques et pratiques, et sont formées auprès de professionnels pour s’occuper des tout petits. La revalorisation de l’estime de soi et le travail sur la posture professionnelle sont les fils rouges du dispositif. Ainsi, au-delà de l’atteinte des objectifs concernant le retour à l’emploi ("70% ...insertion"), de véritables transformations s’opèrent, notamment sur la confiance des participantes en leur capacité de réussir un projet.

Au sein de l’association Tama, à Mayotte, le Domaine de Songoro accueille des sortants de prison ou des adultes sous main de justice dans le cadre d’une réinsertion sociale et professionnelle. Ce centre de réinsertion par le travail comporte 18 places (dont 6 avec héberge-ment) et a accueilli 31 personnes en 2011.

aidE à la Création d’EntrEprisE

Outil de financement reconnu, Germinal est une association de prêts d’honneur qui propose deux types d’activités :• Octroi de prêts d’honneur personnels, sans garantie et sans intérêt, à

des demandeurs d’emploi souhaitant créer leur propre entreprise.• Soutien technique et financier aux initiatives d’habitants dans les

quartiers en difficulté.En 2011, Germinal a étudié 193 dossiers de projets de création d’entre-prise et financé 113 dossiers. Le prêt moyen s’élève à 2 737 euros. La plupart des créations ont été faites dans le secteur du commerce et de l’artisanat (84 %). 136 emplois ont été créés.

2 »Conseil et services en développement durable

De par sa nature, le Groupe SOS est acteur du développement durable. Il s’est en effet construit autour de la lutte contre toutes les exclusions, composante essentielle d’un développement respectueux de l’avenir de notre société.Le Groupe SOS dispose également d’un pôle d’expertises et de servi-ces qui accompagne les entreprises, les collectivités et les particuliers dans leur démarche de développement durable et de mobilité.

• Auxilia +, conseil imaginatif en développement durable. • Voiture & co, services de mobilité durable et solidaire. • Alternacom, événementiel professionnel responsable.

De la prestation de conseil global à la mise en oeuvre d'actions spé-cifiques, Auxilia accompagne entreprises et collectivités de manière transversale sur leurs enjeux économiques, sociaux et environne-mentaux..

En 2011, la répartition de l’activité :• Stratégie des territoires et entreprises durables

(Agenda 21, Stratégies RSE) : 44 %• Climat-énergie est en croissance

(Bilan Carbone ®, PCET) : 15 %• Mobilisation des acteurs (formation, sensibilisation) : 18 %• Développement économique et social (économie territoriale dura-

ble) : 16 %• Accompagnement dans l’élaboration des démarches d’Agenda 21

de deux conseils généraux (Île-et-Vilaine, Meuse), de nombreuses collectivités (Bourg-la-Reine, Ecouen, Groslay, Achères, Bezons, Les Ulis, Chilly-Mazarin). Mise en place de nouvelles formes d’accompa-gnement : appui au déploiement des démarches (Massy), coaching (Le Blanc-Mesnil, Lille Métropole Communauté Urbaine), collabora-tions avec de nouvelles organisations (CCI du Loiret, SDIS 91, Agence des Espaces Verts).

• 670 heures de formation dispensées auprès de 1 259 stagiaires en 2011. Auxilia a collaboré avec plusieurs antennes du CNFPT : Grande Couronne en Ile-de-France, Rhône-Alpes et Bretagne.

• La formation d’ambassadeurs développement durable s’est pour-suivie pour le Centre de ressources pour le développement durable (CERDD) dans le Nord Pas-de-Calais.

• Auxilia a accompagné la communauté d’agglomération de Melun Val- de-Seine dans l’étude de faisabilité d’un pôle multiservices, ainsi que la Mission locale de Saint-Dizier dans l’étude de faisabilité d’un incu-bateur de projets sur son territoire.

• Auxilia a réalisé les Bilans Carbone® (Les Ulis, Université Paris- Diderot) et a poursuivi l’élaboration du PCET pour le Pays du bassin de Briey.

• L’année 2011 s’est achevée avec la fusion entre Auxilia et Mobility +. Ce regroupement a permis à l’association d’élargir son champ d’inter-vention : la mobilité durable devient l’une de ses expertises majeure. La nouvelle structure dispose d’une plus grande flexibilité pour le développement de ses activités, et s’appuie sur les synergies existan-tes. L’ouverture d’une agence à Lyon avec le transfert d’une salariée de Paris à Lyon a permis le développement d’activités en Rhône- Alpes, Auvergne, Bourgogne et dans le Sud-Est de la France.

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EMPLOI

• A l’occasion de la première édition de la semaine de la mobilité res-ponsable parisienne, 20 000 personnes ont été sensibilisées et plus de 7 000 éthylotests distribués.

• 150 actions de sensibilisation à la sécurité routière ont été menées et plus de 320 000 jeunes sensibilisés.

• L’association a lancé la 2e édition du Concours européen du design baptisé « Design tes gants », qui a amené plus de 150 candidatures issues de 12 pays européens.

• En 2011, l’association a créé 18 postes, et huit nouvelles plateformes de mobilité sont en cours d’étude.

• L’année marque l’amorce du partenariat et la mobilisation des équi-pes autour d’un programme de social business.

• L’année s’est clôturée par l’ouverture de Bougez vers l’Emploi ! Val-de-France (95) en novembre. Cette nouvelle plateforme permet à l’association de mailler encore plus le territoire de l’Ile-de-France, et de répondre de manière croissante aux besoins des personnes en situation d’insertion socioprofessionnelle.

Auxilia, Alternacom et Voiture & co font partie de La Manufacture Durable (LMD) : conseils et services en développement durable du Groupe SOS. Elle accompagne les entreprises et les collectivités vers un développement durable, innovant et engagé à travers trois entreprises sociales et sept expertises complémentaires qui couvrent la plupart des champs concernés par le développement durable. Plus de 400 structu-res ont fait confiance à LMD en matière d'Agenda 21, RSE, Quartiers Durables, Bilan Carbone®, Plan Climat Energie Territoire, Plans de Déplacements, Schéma modes doux, études d’accessibilité des sites et des territoires, agences de mobilité locale, événements responsables, Journées d’actions solidaires, économie territoriale durable, insertion par la mobilité, écologie industrielle.

Lier la communication événementielle aux enjeux et débats envi-ronnementaux, sociétaux et économiques, tel est le défi que relève Alternacom. L’agence concilie savoir-faire événementiel et responsa-bilité sociétale.

Voici les événements majeurs de l’année 2011 pour Alternacom :• L’agence a développé un nouveau champ d’expertise sur la thémati-

que du handicap, qui lui a permis d’organiser la 1re édition du salon « Osez nos compétences » pour le réseau GESAT, le colloque phare pour le Groupe BPCE dans le cadre de leur politique handicap. Elle a également participé à la rédaction du référentiel sur l’accessibilité des événements à tous les types de handicap, menée à l’initiative de l’association Aditus.

• L’agence affirme son savoir-faire sur les Journées d’actions solidaires : un format événementiel original qui permet de lier engagement RSE et actions concrètes des entreprises, et d’impliquer activement les salariés en créant des bénéfices à la fois collectifs et individuels. Elle remporte notamment l’appel d’offres lancé par Procter & Gamble sur le sujet de la mobilisation de ses salariés.

• L’agence confirme le succès de « l’Agora des comités d’entreprise, les solutions de l’économie sociale ». Un événement dirigé par le Groupe Chèque Déjeuner, le Crédit Coopératif et le Groupe Macif. L’agence se voit confier deux nouvelles éditions de cet événement à Lille et Rennes, et sa confiance est renouvelée pour l’édition pari-sienne de 2012.

• Alternacom rejoint la Manufacture Durable et confirme son rôle de conseil et d’accompagnement sur les problématiques de communi-cation et d’événementiel responsables.

Voiture & co traite toutes les problématiques liées à la mobilité sur les territoires et est, en ce sens, un véritable accompagnateur et opérateur de mobilité. Ses actions sur le terrain favorisent l’autonomie des per-sonnes dans leurs déplacements et encouragent le respect des autres usagers et de l’environnement pour maintenir une certaine qualité de vie et surtout diminuer les exclusions.

Voici les événements majeurs de l’année 2011 pour Voiture & co :• 4 500 personnes ont été accompagnées par les plateformes Bougez

vers l’Emploi ! Grâce à ce service, 54 % des bénéficiaires ont pu re-trouver un emploi. Afin de valoriser ce dispositif, l’association a orga-nisé un cycle de webconférences en partenariat avec le réseau Ideal Connaissances. Cela a permis à ses équipes de rencontrer plus de 200 élus en charge des politiques de l’emploi, acteurs de l’insertion professionnelle (Pôle emploi, PLIE, Missions locales…) et chargés de mission Agenda 21.

• L’obtention du permis de conduire est l’une des clés principales de l’autonomie dans un parcours d’insertion socioprofessionnelle, notamment en milieu rural. L’année 2011 marque l’inauguration d’un nouveau service dans le Gers : l’auto-école solidaire. Résultat : 30 inscrits, 3 codes et 2 permis réussis.

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3 »Formation

L’accès à la formation est un élément essentiel pour permettre à toute personne d’évoluer selon ses souhaits et ses capacités.

Au sein du Groupe SOS, le Collège Coopératif de Paris met en œuvre cette philosophie pédagogique en proposant des formations adaptées aux personnes intervenant dans le secteur du travail social (CAFE-RUIS), et plus largement de l’économie sociale et solidaire (DHEPS, DUPITH). En 2011, 120 étudiants en recherche-action ont effectué une formation au Collège Coopératif.

Fin 2009, le Groupe SOS a créé l’association Arabesque. Celle-ci accompagne les professionnels et bénévoles dans le domaine du sa-nitaire, social et médico-social, ainsi que l’ensemble des acteurs de l’économie sociale et solidaire vers l’amélioration de leurs pratiques et ce, autour de quatre axes : la formation, le conseil, les études et échan-ges d’expériences ainsi que l’évaluation, l’analyse des pratiques et la supervision d’équipe.L’élaboration d’outils directement mobilisables sur le terrain pro-fessionnel est au cœur de la démarche pédagogique proposée par

Arabesque. Il s’agit, à travers l’analyse de situations concrètes de tra-vail, de renforcer le lien entre le fonctionnement de l’institution et les enjeux dégagés en formation. La formation contribue ainsi à consoli-der l’identité professionnelle des équipes autour de la valorisation de leurs pratiques et de l’échange d’expériences dans le cadre d’un projet d’établissement ou de service approprié.En septembre 2011, Arabesque a mis en ligne un catalogue complet des formations 2011-2012 afin de faire reconnaître la diversité de son offre qui répond à l’ensemble des besoins du secteur.L’année 2011 a été consacrée au développement de l’activité. Arabes-que a connu une forte croissance (54 %) avec 77 missions proposées à 1 157 bénéficiaires et 327,25 jours d’intervention, soit une durée moyenne de 4,25 jours par mission.

L’association Hospitalor dispose d’un Institut de formation des aides-soignants (IFAS) en Lorraine qui a dispensé 1 435 heures d’en-seignement théorique et clinique. En 2011, 72 élèves de 17 à 55 ans ont été formés. Sur les 70 personnes à avoir obtenu un diplôme, 58 ont été embauchées dans des établissements de santé publics et privés.

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EMPLOI

4 »Finance solidaire

Le Comptoir de l’Innovation est une entreprise sociale d’investisse-ment et de conseil qui accompagne le changement d’échelle des struc-tures de l’entrepreneuriat social, en France et dans le monde.

Les entreprises sociales connaissent aujourd’hui de grandes difficultés à financer leur modèle de développement et d’innovation sociale. L’ob-jectif du Comptoir de l’Innovation consiste à accompagner ces structu-res sur deux paramètres fondamentaux :• l’apport en fonds propres pour financer leur développement,• l’accompagnement stratégique et sur les pratiques de gestion.

Le Comptoir de l’Innovation permet de remettre la finance à la place à laquelle elle devrait être : celle d’un outil au service de l’économie réelle, de la création d'activités et d’emplois, notamment pour les per-sonnes les plus fragiles.

Soutenir financièrement les PMES et les entreprises sociales

Accompagner les entreprises sociales dans leur développement et leur changement d’échelle

INVESTISSEMENT

CDI Investissement est un fond de capital développement dédié au financement des entreprises sociales.

PARTNERS

CDI Partners finance et accompagne des entreprises sociales dans les pays émergents et les pays en développement.

CDI RATINGS

CDI Ratings est la méthode d’évaluation financière et extra-financière dédiée aux entreprises sociales.

CONSEIL

CDI Conseil réalise des prestations de conseil en stratégie, gestion et financement dédiées aux entreprises sociales.

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L’année 2011 a également été marquée par la création et le lancement du fonds d’investissement : Comptoir de l’Innovation Investissement. Cette société de capital-risque, 100 % impact investing, est spécialisée dans le capital développement des entreprises sociales françaises. Grâce à un encours cible de 20 millions d’euros, à des apports en fonds propres et des tickets importants sur un cycle de cinq ans, ce fonds permet aux entreprises sociales de financer un plan de développement ambitieux. De plus, le fond permet à des investisseurs privés qualifiés d’investir dans des entreprises sociales à fort impact social, avec une rentabilité cible de l’ordre de 5 %. En 2011, Le Comptoir de l’Innovation a donc progressivement mis fin à son activité de prises de participations dans les entreprises sociales, pour déplacer cette activité vers le fonds dédié CDI Investissement. Il a néanmoins continué parallèlement son activité d’accompagnement auprès des anciennes prises de participations.

Le Comptoir de l’Innovation a notamment accompagné :

WEbsourd

Websourd a pour vocation d’améliorer l’accessibilité de la population sourde et malentendante à la société dans le cadre d’une démarche innovante fondée sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.Sur l’exercice 2011, Websourd a connu une croissance de 44 % de son CA notamment grâce au développement de l’activité des services de communication à distance. Par ailleurs, Websourd a obtenu de nom-breux soutiens d’investisseurs et de financeurs qui lui ont permis de déployer sereinement son plan de financement.En 2011, Websourd a également lancé la marque Elision qui recouvre les services de visio-interprétation.

suntransfEr

Suntransfer est une société créée en 2011 et basée à Hong Kong qui conçoit, fabrique et distribue des produits fonctionnant à l’énergie solaire à destination des communautés rurales n’ayant pas accès à l’électricité en Ethiopie, au Kenya et aux Philippines.

Co2 bambu

CO2 Bambu est une société qui opère au Nicaragua et en Amérique centrale dans la construction de bâtiments écologiques en bambou : lo-gements sociaux, abris post-catastrophes naturelles, bâtiments publics (écoles, municipalités, dispensaires…). La flexibilité de ce matériau per-met de supporter les tornades à 200 km/h, les tremblements de terre et les inondations, fléaux qui touchent régulièrement la région et qui impliquent une précarité importante. Ces structures écologiques préfa-briquées ont des prix abordables et sont facilement transportables.CO2 Bambu a été sélectionné par la municipalité de Rosita pour partici-per à la reconstruction de la région après la tornade Félix (programme financé par l’ONG espagnole Junta Andalucia). CO2 Bambu a remporté l’appel d’offres pour la 1re tranche constituée de 84 logements, soit environ 600 bénéficiaires.

JEUNESSE

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“ Garantir les mêmes chances à chaque enfant ”

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JEUNESSE

1 »Petite enfance

L’association Crescendo gère des crèches, mini-crèches et haltes-garderies. Elle développe aussi des lieux multi-accueils innovants qui répondent à des besoins encore non satisfaits de prise en charge des jeu-nes enfants et de leurs familles. Crescendo s’engage à favoriser l’accom-pagnement des familles en situation de précarité, à permettre l’accueil d’enfants handicapés, à favoriser le lien intergénérationnel, à faire en sorte que chaque établissement soit un lieu de promotion de la mixité sociale et du respect de la différence. Les 27 structures d’accueil petite enfance de l’association ont une capacité d’accueil globale de 750 places.En 2011, Crescendo a inscrit son action dans la consolidation de l’exis-tant, en fidélisant le personnel, en continuant de favoriser la réflexion

pédagogique et la mise en place d’outils de gestion performants sur les établissements. Par ailleurs, l’association a poursuivi son développe-ment avec l’ouverture d’une nouvelle crèche à Paris, dans le 19e arron-dissement (61 places). Avec près de 300 collaborateurs salariés quali-fiés, l’association accompagne chaque enfant dans son apprentissage de la vie sociale. En respectant ses besoins et envies, les équipes leur donnent les outils pour progresser vers l’autonomie en toute sérénité. Crescendo entend aussi accompagner les premiers pas des citoyens de demain, notamment par la sensibilisation des collaborateurs et des pa-rents au concept de développement durable, et par la mise en œuvre d’actions au quotidien.

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2 »Protection de la jeunesse

Le Groupe SOS développe des dispositifs qui apportent des réponses adaptées aux problématiques éducatives de chacun.

aCCuEil, aCCompaGnEmEnt, oriEntation

Les maisons d’enfants à caractère social (MECS) offrent aux en-fants, séparés de leurs familles, des conditions de vie aussi proches que possible de la vie normale. Les MECS accueillent majoritairement des enfants confiés au service de l’Aide sociale à l’enfance, des enfants en situation de maltraitance ou de carence éducative. En 2011, 480 mineurs et 261 jeunes majeurs, soit 741 jeunes, ont été accueillis en MECS. Parmi les orientations en fin de mesure, 45 % des jeunes retour-nent auprès de leur famille et 15 % sont orientés vers une autre struc-ture éducative.

Le placement familial est destiné aux enfants mineurs de l’Aide so-ciale à l’enfance qui ne peuvent demeurer dans leur propre famille. Il permet l’accueil permanent, de jour et de nuit, d’un enfant au domi-cile d’un(e) assistant(e) familial(e), pour une durée qui varie en fonc-tion des situations. En 2011, 72 mineurs ou jeunes majeurs ont été accueillis dans les dispositifs de placement familial du Groupe SOS.

L’hébergement en diffus permet aux jeunes d’être accompagnés dans leur autonomie administrative, scolaire, professionnelle, financière, psychologique… La formule : accéder à un logement individuel et bénéficier d'un suivi régulier.

L’accueil de jour propose un accueil éducatif et un accompagnement familial afin de favoriser l’évolution de l’enfant dans ses relations fami-liales et sociales. 95 enfants et leurs familles ont été suivis en 2011. Ce dispositif constitue souvent une alternative au placement.

Les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (ITEP) ac-cueillent des enfants et adolescents présentant des troubles du com-portement et de la conduite. En 2011, l’ITEP Felix Eboué, situé en Guyane, a pris en charge onze mineurs. A Mayotte, le centre Mar’Ylang a achevé son évolution et fonctionne désormais comme un ITEP. Il a accueilli 26 jeunes en 2011.

Le service d’éducation spécialisée et de soins à domicile (SESSAD) accompagne des jeunes âgés de 6 à 18 ans présentant des troubles du comportement et de la conduite répertoriés comme un handicap. Situé en Guyane, ce dispositif assure une prise en charge globale à travers un accompagnement individualisé « à domicile » : il apporte conseils, aide et soutien aux familles ; il favorise l’intégration scolaire et renforce son approche par un suivi thérapeutique (psychologique, psychomotricien et orthophonique) auprès des jeunes. Les mineurs sont orientés vers le SESSAD par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handi-capées) de Cayenne et ce pour une durée de 24 mois.

L’action éducative en milieu ouvert (AEMO) consiste en une inter-vention auprès d’enfants qui vivent au sein de leurs familles mais sont considérés par les juges comme étant en danger ou risquant de l’être. Les quatre services d’AEMO ont mis en œuvre 2 719 mesures de suivi en 2011. La durée moyenne d’une mesure s’élève à 16 mois.

Décidées par le juge, les mesures d’investigation – investigation et orientation éducative (IOE) et enquêtes sociales (ES) – permettent d’évaluer le danger encouru par des enfants et adolescents signalés aux juridictions des mineurs ainsi que les ressources à mettre en œu-vre pour y mettre fin. Les capacités et compétences parentales sont au cœur de cette évaluation. En 2011, 280 mesures d’investigation ont été menées.

L’administration ad hoc consiste à allier un rôle de représentation juridique du mineur (en l’absence ou insuffisance de défense de l’inté-rêt de celui-ci par ses représentants légaux), un rôle d’accompagnant veillant au respect de l’enfant, de sa parole, et de ses droits, et un rôle pédagogique d’information sur le déroulement de la procédure. Avec 360 mineurs accompagnés en 2011, l’année se caractérise par une cer-taine stabilité de l’activité.

Créée en 2002, Tama compte aujourd’hui 108 salariés. Basée à Mayotte, l’association a rejoint le Groupe SOS en décembre 2009. Au sein de l’association Tama, Le service des enquêtes rapides vise à renseigner les magistrats sur la situation d’un mineur dont les parents sont recon-duits à la frontière pour qu’il puisse prendre une décision. Ces enquê-tes permettent ensuite de proposer des solutions éducatives. En 2011, 970 enquêtes ont été réalisées. Le service d’accompagnement social des mineurs isolés intervient après les enquêtes rapides, puisqu’il s’occupe des mineurs signalés au parquet pour lesquels l’étude a éta-bli un non-retour des parents et une situation alarmante. Il s’agit ici d’organiser une prise en charge adaptée. Les travailleurs sociaux ont soutenu 289 familles et 676 mineurs en 2011. Enfin, le service du rapprochement familial tente de favoriser le regroupement familial hors ou à Mayotte pour éviter l’abandon d’enfants sur le territoire. Le public concerné par ces actions se compose d’hommes et de femmes en situation irrégulière interpellés par les forces de l’ordre. En 2011, 3 215 personnes ont été entendues par les intervenants sociaux. Quant au service des tutelles aux majeurs et Ad hoc pour les mineurs, il a effectué 18 mesures de tutelles et curatelles en 2011 ainsi que 39 me-sures Ad hoc. Ouverte en 2011, la maison des adolescents accueille et informe les jeunes et leurs parents sur des thématiques liées à l’ado-lescence : fugue, drogue, maltraitance, grossesse précoce, violence intrafamiliale… En 2011, 305 jeunes ont été accueillis et 1 533 actes réalisés. Par ailleurs, Oasis Tama, le pôle Animation et prévention de l'association, assure la mise en place de centres de loisirs postscolai-res et l’organisation de séjours à vocation sportive et culturelle (dans le cadre du dispositif Ville Vie Vacances) qui permettent à des jeunes de bénéficier d’activités de loisirs structurés pendant les périodes de vacances scolaires et prévenir ainsi la délinquance juvénile. 700 jeunes de 6 à 18 ans ont bénéficié de ces activités en 2011.

formation profEssionnEllE

Le Groupe SOS compte deux centres de formation professionnelle (CFP), l’un préparant aux métiers de la restauration, l’autre à ceux du bâtiment. Ces derniers visent à permettre à des jeunes de 14 à 21 ans, qui connaissent une situation sociale complexe, d’envisager l’avenir avec plus de sérénité, grâce à l’acquisition de compétences profession-nelles intéressant des secteurs à fort recrutement. Ces centres ont reçu 122 jeunes placés par les services sociaux ou par le juge des enfants.

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JEUNESSE

aCCuEil dE minEurs délinQuants

Le Groupe SOS marque son engagement vis-à-vis des mineurs délin-quants. L’ordonnance de 1945 reste aujourd’hui l’acte fondateur de la justice des mineurs, elle marque l’avènement de l’idée éducative. Personne ne naît ni ne demeure éternellement délinquant. Corriger la trajectoire d’un mineur qui commet des délits est un travail de longue haleine pour faire de lui un individu, un citoyen pleinement intégré dans la société. Insertion et Alternatives développe depuis 18 ans des actions au profit de mineurs délinquants. De par son expérience et son professionnalisme, l’association dispose d’une expertise reconnue par les acteurs de la justice des mineurs et les pouvoirs publics.

En 2011, 83 mineurs, tous délinquants multirécidivistes, ont été placés dans l’un des quatre centres éducatifs renforcés (CER). Ces structures prennent en charge les mineurs sur décision du juge des enfants, du juge d’instruction chargé des affaires de mineurs ou du tribunal pour enfants. Les jeunes, qui ont entre 13 et 18 ans, y sont placés au titre de l’ordonnance du 2 février 1945. Les équipes s’efforcent de mettre chaque adolescent en situation de réussite, d’acquisition de fierté et d’estime de soi.

Les deux services d’accueil d’urgence (SAU) ont suivi 64 mineurs, également délinquants multirécidivistes. Ces derniers sont hébergés par des familles relais soit en alternative à l’incarcération, soit à la sor-tie d’une période de détention, ou à cause d’un comportement qui ne leur permet plus d’évoluer dans un milieu habituel, qu’il soit familial ou institutionnel. Les équipes évaluent leurs situations et potentiels à travers un bilan socio-éducatif, psychologique, scolaire et médical. Le but est de construire, dans un délai estimé à trois mois, une orientation adaptée à la problématique de chaque jeune.Outre l’accueil de jeunes relevant de l’enfance en danger, les unités d’hébergement diversifié (UHD) d'Insertion et Alternatives prennent en charge des mineurs et jeunes majeurs délinquants : 249 ont été suivis en 2011. Les équipes des UHD font le pari de reconstituer un environnement favorable à l’apprentissage de l’autonomie. Elles dis-pensent un soutien éducatif et psychologique à travers un dispositif qui associe un centre d’activité de jour avec des logements en studio.

L’association Tama a mis en place un lieu de vie conventionné justice et financé exclusivement par la Protection judiciaire de la jeunesse pour les mineurs placés sous ordonnance 45. Le DAGO TAMA dispose de 7 places. En 2011, il a accueilli 12 jeunes délinquants de 14 à 17 ans placés par le juge pour enfants et suivis par la PJJ. 60 % d’entre eux ont bénéficié de stages en entreprise.

L’association Tama a mis en place un système de prévention de la réci- dive en milieu carcéral qui contribue à ce que les personnes détenues sur des périodes allant de 3 à 12 mois se dotent de compétences néces-saires pour se réinsérer dans la vie sociale et professionnelle. Celles-ci participent à des ateliers de remise à niveau, d’alphabétisation, d’écri-ture, de sport… En 2011 le nombre de bénéficiaires s’élevait à 298 dé-tenus. Il s’agit principalement de jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans.

éduCation par lE sport

Langage universel de notre temps, facteur de cohésion et de rassem-blement, le sport est une nouvelle réponse au développement de l’individu.

Sport Sans Frontières s’engage à défendre un droit fondamental : tout enfant, quelle que soit sa situation, doit avoir le droit de jouer et de faire du sport. Depuis 1999, l’association met en place des program-mes de développement pour les populations vulnérables : enfants des rues, enfants victimes de la guerre, femmes victimes de violence. L’as-sociation Sport Sans Frontières appréhende le sport comme un outil social, thérapeutique et pédagogique. Il est ainsi envisagé de manière transversale en abordant des idées et des réflexions variées : le respect, la tolérance, les droits de l’homme, la place des femmes, le renforce-ment de la paix. Sport Sans Frontières intervient dans 5 pays : Afgha-nistan, Burundi, France, Kosovo, et Haïti. Outre des actions menées à l'international, l’association intervient également depuis 2011 auprès des enfants vulnérables de France et ce, à travers un kit de sensibilisa-tion à destination des écoles primaires en zone d’éducation prioritaire (ZEP). En 2011, 14 jeux de sensibilisation ont été créés et 3 écoles ont collaboré à la phase pilote du projet.

L’équipe éducative de l’association Point Sud s’attache depuis bientôt 15 ans à développer et pérenniser la promotion de nouveaux espaces de médiation, d’échanges et de rencontres en faveur des populations sensibles à travers des actions éducatives, sportives et de loisirs et ce, à l’échelle du département des Bouches-du-Rhône. L’association favo-rise également les passerelles socioprofessionnelles pour les jeunes autour des métiers de l’animation et du sport. En 2011, on note une participation globale de 3 296 jeunes à une activité sportive régulière pendant l’année scolaire et 3 797 au cours des vacances scolaires.

parrainaGE

Parrains Par Mille apporte un soutien affectif et éducatif à des enfants et familles en situation de fragilité à travers un parrainage de proxi-mité. Des parrains et marraines bénévoles s’engagent, près de chez eux, à soutenir et accueillir un enfant ou un adolescent vivant dans sa famille ou en foyer. Les familles qui souhaitent bénéficier d’un parrai-nage sont souvent isolées et monoparentales (environ 80 %). Parrains Par Mille dispose d’un siège à Paris et de 11 antennes en France : Alès, Avignon, Bordeaux, Lyon, Marseille, Moulins, Nantes, Valenciennes, Dijon, Vannes et dans l’Oise. En offrant des repères stables à l’enfant et en créant des liens affectifs durables, le parrainage s’inscrit dans une démarche de prévention auprès des publics fragilisés mais également de soutien à la parentalité. Il permet souvent d’éviter qu’une situation familiale ne s’aggrave et aboutisse à un placement. Chaque année, ce sont plus de 450 enfants (et leur famille) qui bénéficient d’un parrainage grâce à l’association. En 2011, 102 mises en place de parrainage ont été effectuées. On note également une augmentation des demandes de parrainage pour des enfants placés en foyer.

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SaNté

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“ Garantir l’accès à des soins d’excellence pour tous ”

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SaNté

Etablissement privé à but non lucratif situé à Paris dans le 19e ar-rondissement, l’hôpital Jean Jaurès assure la gestion de 150 lits en hospitalisation complète répartis en 5 spécialités médicales : soins palliatifs, virologie, hématologie, gériatrie, service de médecine et polyvalente. En 2011, l’hôpital Jean Jaurès a pris en charge 1 171 patients.

On compte notamment 167 patients pour l’unité virologie, 165 per-sonnes âgées dépendantes pour le service gériatrique ou encore 221 patients à la suite d’un séjour hospitalier au sein de l’unité polyva-lente. Le service de soins palliatifs a ouvert 40 lits supplémentaires qui ont permis d’accueillir 493 malades. Par ailleurs, 2011 est éga-lement la première année d’ouverture complète des 30 lits du service hématologie.

L’hôpital de Château Salins, situé en Moselle, dispose de 84 lits répartis en cinq services : médecine et soins palliatifs, soins de suite et de réadap-tation, soins de longue durée, un établissement pour personnes âgées dépendantes et un service de portage de repas à domicile.De plus, l’hôpital propose des consultations médicales spécialisées en angéiologie-phlébologie, anesthésie, cardiologie, chirurgie ortho- pédique et chirurgie de la main, dépistage MST, gastro-entérologie, gynécologie, consultations mémoire, oto-rhino-laryngologie, pneu-mologie-allergologie, radiologie et urologie. On compte pour l’année 2011, 13 316 journées d’hospitalisation, 555 admissions et un taux d’occupation de 97,67 % pour les moyens séjours et 89,20 % en médecine.

D’une capacité d’accueil de 262 personnes en hospitalisation conti-nue et 40 en accueil de jour, le centre hospitalier de Saint-Avold, situé en Moselle, est doté est doté d’un plateau technique majeur, d’un service de réanimation, de soins continus et d’un laboratoire d’analyses médicales. En 2011, l’établissement a poursuivi le déve-loppement de ses activités de chirurgie, de médecine et de pneumo-logie, et ce, avec la création en août 2011 d’un service de cardiologie (12 lits) et d’une unité de soins de suite et de réadaptation cardiaque (20 places). En décembre 2011 l’hôpital a complété l’unité de soins en continu avec un service de réanimation (8 lits) et un service de médecine polyvalente (25 lits). Par ailleurs, l’hôpital dispose d’un centre d’action médico-précoce (CAMPS) à destination d’enfants de 0 à 6 ans présentant ou susceptibles de présenter des retards psy-chomoteurs, des troubles sensoriels, neuro-moteurs ou intellectuels, avec ou sans difficultés relationnelles associées. En 2011, 232 en-fants ont été accueillis.

D’une capacité d’accueil de 66 lits en hospitalisation complète, dont une unité d’accueil de patients polyhandicapés et de 29 places en hôpital de jour, le centre de rééducation fonctionnelle de Villiers-sur-Marne (Seine-et-Marne) accueille des patients enfants, adolescents et adultes dans le cadre d’une hospitalisation complète ou de jour. L’établisse-ment est spécialisé en orthopédie, traumatologie, maladies neuro- musculaires, traumatologie du sport et dans les suites d’interventions chirurgicales.

Début 2012, le Groupe SOS a repris l’association Alpha Santé et gère deux centres hospitaliers supplémentaires en Lorraine.

1 »Etablissements hospitaliers

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2 »Soins à domicile

Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) assurent une prestation de soins infirmiers intégrant soins techniques (injections, pansements…), soins du quotidien et relationnels (aide à la toilette, aide à la mobilisation…). Cette prestation est déclenchée sur pres-cription médicale, et après évaluation du service, pour une durée de trois mois renouvelable. Construite initialement pour des personnes vivant avec le VIH/sida, puis en situation de handicap, l’action de ces services est désormais aussi adaptée à des personnes âgées dépendantes.

En 2011, 291 personnes ont bénéficié des prestations des SSIAD d’Habitat et Soins contre 166 en 2010. La capacité d’accueil du SSIAD Paris a été étendue à 150 places et celle du SSIAD 93 (Pierrefitte-sur-Seine, Stains et la Courneuve) est aujourd’hui portée à 53 places. D’une capacité de 90 places, les SSIAD de Créhange et de Forbach emploient 23 agents. En 2011, 127 personnes ont bénéficié de ces services.

3 »Soins avec hébergement temporaire

Les solutions sanitaires développées pour les plus démunis souffrent de nombreuses carences. Ces personnes sont souvent les plus expo-sées aux risques sanitaires, alors même qu’elles sont les laissées pour compte du système de soins.

Les lits halte soins santé (LHSS) offrent une prise en charge médico-sociale temporaire à des personnes sans domicile, qui n’ont pas besoin d’une hospitalisation, mais nécessitent des soins infirmiers. En 2011, ils ont accueilli 775 personnes. Cette année, Habitat et Soins a aug-menté sa capacité d’accueil grâce à une extension de 4 places au LHSS Maupassant à Nice. Le Groupe SOS compte donc 160 places en LHSS réparties sur quatre sites.

Les appartements de coordination thérapeutiques (ACT) offrent à des personnes atteintes d’une pathologie somatique grave un accom-pagnement à la fois sanitaire (suivi de l’état de santé, du dossier mé-dical, des prescriptions médicales en coordination avec les différents partenaires, de l’observance des traitements et des effets secondai-res…) et social (démarches visant à favoriser la réinsertion, l’autono-mie, le relogement…). Les ACT disposent une capacité d’accueil de 270 places. Au cours de l’année 2011, les ACT ont reçu 438 personnes en appartements collec-tifs ou individuels.

4 »Prévention et soin des addictions

L’association Prévention et Soin des Addictions (PSA), anciennement SOS Drogue International, agit sur la prévention de l’usage de dro-gues, les soins, l’hébergement, l’insertion sociale et professionnelle des toxicomanes et la réduction des risques. Au cours de l’année 2011, l’association a délivré au moins une prestation à 7 479 personnes. Les équipes ont dispensé 200 000 actes médicaux, sociaux, psychologi-ques, paramédicaux, éducatifs et d’accueil et 1 500 personnes ont été hébergées dans une des structures d’accueil.

La prévention auprès des adolescents s’opère soit par le biais d’actions communautaires d’amélioration de vie dans les quartiers, soit par le biais de médiations parents-adolescents. 727 personnes dont 525 jeunes ont été reçus dans l’un des deux Points Ecoute. Par ailleurs, Prévention et Soin des Addictions a pris en charge 822 consommateurs de produits psychoactifs relevant de la justice.

Le soin aux toxicomanes comprend la prescription et la délivrance de traitements de la dépendance, voire de troubles associés, l’accom-pagnement socio-éducatif, ainsi que des thérapies de soutien. Sept centres de soins en ambulatoire s’adressent à un public dont la dépendance est déjà fortement installée. Ils ont reçu 2 923 personnes en 2011.

Destinés à un public majeur ayant un long itinéraire dans la toxicoma-nie, en grand risque sanitaire et ayant tenté différentes démarches de soins sans succès, le séjour en appartements de coordination thé-rapeutiques (ACT) permet la réduction des risques et l’amélioration des conditions de vie des personnes toxicomanes. Les ACT Lou Cantou et Confluences ont permis d’accueillir 185 personnes en 2011. L’ex-tension de cinq places pour Lou Cantou a porté la capacité d’accueil totale des ACT à 97 places. La durée de séjour est d’un an, renouvelable une fois.

Les six centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques des usagers de drogues (CAARUD) ont reçu 22 550 personnes. 277 550 seringues ont été délivrées. Les Sleep In s’adressent à des usagers de drogue dont la démarche de soins n’est pas engagée mais pour lesquels l’aide concrète qui est apportée (hébergement d’urgence, repas, douches et laverie) peut favoriser l’accès aux soins. D’une capa-cité de 30 places chacun, les deux Sleep In du Groupe SOS ont hébergé 720 personnes en 2011.

Depuis 2009, PSA a élargi son champ d’intervention à toute forme d’addiction : dépendance à l’alcool, au sexe, aux jeux d’argent, aux jeux vidéo…

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SaNté

5 »VIH : prévention, information, accompagnement, dépistage…

préVEntion Et information

L’association Arcat a pour mission de participer à l’amélioration des conditions de vie des personnes atteintes de maladies, notamment le VIH, et dont la vulnérabilité ou la situation de précarité sont suscep-tibles de compromettre un accès satisfaisant aux soins et aux traite-ments. En 2011, le nombre d’appels téléphoniques reçus chez Arcat a été stable (10 155 appels) et le nombre de passage a diminué de 15 % : passant de 5 050 passages en 2010 à 4 300 en 2011.

L’association Le Kiosque Infos sida est un espace de documentation, d’écoute et de conseil sur le VIH/sida, les infections sexuellement transmissibles et les conduites de dépendance.

Sur demande de plus de 60 structures en Ile-de-France, 44 500 do-cuments d’information en prévention ont été distribués, soit près de 3 000 de plus qu’en 2010. Lors d’interventions en milieu scolaire et sur des lieux festifs gays et étudiants, plus de 51 380 préservatifs ont été distribués. Plus de 800 consultations psychologiques ont également été réalisées.

aCCompaGnEmEnt

Arcat a accueilli en 2011 environ 20 % de personnes latino-amé-ricaines, notamment transgenres, séropositives. En un an, le nom-bre d’actions de prévention en espagnol auprès de migrants latino- américains est resté stable, (400 personnes). Les activités menées

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auprès des populations chinoises ont touché 1 412 personnes soit environ 40 % de nouvelles personnes bénéficiaires des informations menées par la chargée de prévention d’Arcat. Afin de permettre une meilleure compréhension de la maladie, l’association a développé un pôle d’expertise médical et thérapeutique qui propose des entretiens de conseil médical et des formations d’éducation thérapeutique. En 2011, 163 personnes ont été reçues par les travailleurs sociaux, ce qui a représenté 617 entretiens.

Dans le cadre du Point Solidarité, 422 personnes ont bénéficié d’un accompagnement pluridisciplinaire (social, médical, juridique ou psy-chologique). L’association dispose également d’hébergements pour les personnes précaires atteintes du VIH/sida.

La Coordination des Alpes-Maritimes du maintien à domicile a été créée pour apporter une réponse globale et cohérente aux besoins des patients atteints par le VIH/sida, dont l’état de santé ne nécessite pas une hospitalisation mais qui présentent une dépendance dans l’accomplissement des actes de la vie quotidienne. La Coordination des Alpes-Maritimes du maintien à domicile a assuré une prestation d’aide à la vie quotidienne auprès de 67 personnes, traduisant une baisse d’activité de 22 % depuis 2010.

dépistaGE

CheckpointL’année 2011 a été marquée par le succès de fréquentation du Check-point, dispositif de dépistage rapide du VIH destiné aux hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, développé dans le ca-dre d’une recherche biomédicale. Depuis son ouverture le 28 janvier 2010, 6 226 consultations assorties d’un dépistage rapide du VIH ont été réalisées.

Le Journal du sida

Revue spécialisée, Le Journal du sida informe des différentes problématiques liées au VIH/sida. Il traite les différentes questions qui se posent lorsqu’on est face à la maladie, s’adressant aux séropositifs ainsi qu’à toutes personnes à la recherche d’info sur le VIH/sida et les hépatites, professionnels du secteur médical et social ou chercheurs en sciences sociales.Chaque trimestre, Le Journal du sida aborde des thèmes aussi différents que la prise en charge sociale, psychologique et médicale des personnes atteintes, l’état de la recherche fondamentale et de la recherche clinique.Les dossiers de l’année :• Janvier 2011, Loi Hôpital-patients-santé-

territoire : quelle place pour le VIH ?• Avril 2011, Prostituées face aux pénalisations.

Sur les pavés, la rage.• Juillet 2011, Prévention : cachet ou capote,

peut-on choisir ?• Décembre 2011, 30 ans de VIH et après ?

Edité pour Arcat, ce trimestriel d’information, de débat et d’analyse est aujourd’hui considéré par l’ensemble des professionnels.

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SENIOrS

“ Offrir une prise en charge adaptée aux besoins de chacun ”

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SENIOrS

Les menus sont variés et équilibrés et le personnel assure un service personnalisé à l’assiette. L’ouverture des établissements vers l’exté-rieur favorise le maintien du lien social. Quant aux animations, elles constituent un élément déterminant du projet d’établissement. Des activités thérapeutiques, occupationnelles ou culturelles sont organi-sées, soit par les salariés de l’établissement, soit par des intervenants extérieurs ou des bénévoles. Elles visent à stimuler les capacités co-gnitives, intellectuelles et physiques des résidents : espace Snozelen©, toucher/massage, musicothérapie….

En juin 2011, l’EHPAD Hector Berlioz, situé à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, accueillait ses premiers résidents. L’établissement, qui compte 68 places, connaît désormais une montée en charge progressive. Quant à l’EHPAD les Bruyères, situé à Epinal, la construction s’est achevée fin 2011 pour une ouverture début 2012.

Vingt établissements disposent d’une unité Alzheimer parmi lesquels figurent Créhange (12 lits), Delme (12), Petite-Rosselle (12), Stiring-Wendel (12), Phalsbourg (12), Sainte-Marie-aux-Chênes (10), Flo-range (10), Forbach (12), Metz « Les Mirabelliers » (64), Rouhling (10), Longeville-les-St-Avold (12), Lembach (12), Strasbourg (10), Jarny (12), Onville (12), Marly-Les-Valenciennes (14), Anzin (12), Mandres-sur-Vair (12), Meru (24) et Epinal (12). Au total : 296 lits disponibles pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

Début 2012, l’association Alpha Santé, qui gère principalement des EHPAD et des établissements hospitaliers, a rejoint le Groupe SOS, qui compte donc désormais 45 EHPAD.

Le vieillissement de la population et l’allongement de l’espérance de vie qui l’accompagne ont des conséquences multiples et contras-tées. On observe tout d’abord une augmentation des maladies neuro- dégénératives avec, à ce jour, près d’un million de personnes en France atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparen-tée. L’augmentation de l’espérance de vie pose également la question de la fragilisation des individus, celle de la perte d’autonomie et de la grande dépendance.Il faut désormais impérativement repenser la prise en charge des seniors. Parler de dépendance, en retenant l’idée « d’incapacité à faire » est parfois bien restrictif pour évoquer les difficultés rencontrées par les personnes âgées. Le Groupe SOS intervient pour améliorer l’offre sanitaire dirigée vers les personnes âgées, en prenant en compte chacune des dimensions citées ci-dessus. Une organisation de l’écono-mie sociale et solidaire a toutes les qualités pour relever un tel défi. Ces dernières années, le Groupe SOS a donc accentué le développement de son pôle sanitaire envers la problématique liée au grand âge.

prisE En CharGE dE pErsonnEs âGéEs

En 2011, le Groupe SOS comptait 33 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) d’une capacité totale d’accueil de près de 3 000 places. Situés en Île-de-France, Lorraine, Alsace, Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais, ces établissements ont pris en charge 2 716 résidents en 2011. Une attention particulière est portée à la restauration, l’ouverture des établissements sur l’extérieur, et l’animation, et ce, pour le bien-être des résidents. Ainsi, les repas sont réalisés au sein de l’établissement par des cuisiniers diplômés.

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SOLIDarItéS

“ Personne n’est au bout de son histoire ”

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SOLIDarItéS

1 »Logement et hébergement

Au Groupe SOS, nous considérons que si tout le monde a besoin d’un toit, on n’a pas tous besoin des mêmes murs.

Les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) Gam-betta, Marais, Fromentin et Buzenval hébergent et accompagnent leurs résidents jusqu’à leur relogement définitif et stable. En 2011, l’ensemble des CHRS de Paris ont pris en charge 587 personnes, dont 260 enfants. Le CHRS Buzenval accueille en priorité des personnes étrangères ayant un titre de séjour pour soins, l’Hôtel social du Marais héberge des personnes orientées par le Samu social. Centrées sur l’accueil des familles, les CHRS Fromentin et Gambetta leur proposent différents types d’hébergement dont des structures collectives, appar-tements autonomes ou à partager pour les jeunes mères. Avec 183 places en collectif et 299 places en diffus, la capacité d’accueil totale est de 482 places.

Destinées à héberger pour une durée temporaire des personnes et familles qui éprouvent des difficultés particulières pour accéder à un logement, les résidences sociales sont une nouvelle catégorie de logements-foyers intégrant un projet social afin de permettre le reloge-ment des personnes accueillies dans un habitat stable. En Seine-Saint-Denis et à Paris, dans le 17e arrondissement, les résidences sociales ont hébergé 86 personnes en 2011.

Les maisons relais sont des espaces d’insertion et de socialisation destinés à accueillir des personnes marginalisées au sein d’un habitat plus stable. L’accompagnement au sein des maisons-relais est adapté aux problématiques physiques, psychiques et sociales du public béné-ficiaire. 82 personnes ont été logées dans l’une des trois maisons relais du Groupe SOS en 2011.

Le service d’intermédiation locative de l’association Habitat et Soins a accueilli 266 ménages en région parisienne (Solibail) et 58 ménages à Paris intra-muros (Louez solidaire).

L’année 2011 fut la première année complète de fonctionnement pour l’ADEJO, centre d’accueil de jour et d’orientation situé à Nimes et destiné aux personnes sans domicile fixe. 1 317 usagers ont pu bénéfi-cier de ses services soit plus de 5 877 repas distribués et 2 855 douches prises. Le service d’accueil et d’orientation (SAO) de l’ADEJO destiné à recueillir les problématiques et orienter les personnes sans domicile stable et/ou en situation de grande précarité a suivi 666 personnes en 2011. Cette année, l’ADEJO a étendu son activité pendant la période hivernale en assurant un accueil de nuit garantissant une mise à l’abri des plus démunis.

En juin 2011, le département du Val-de-Marne a démarré le projet d’aménagement d’un lieu d’accueil provisoire pour des familles d’origine rom qui vivaient dans des campements insalubres à Orly et Villeneuve-le-Roi. Cinq mois plus tard, 40 adultes et 34 enfants et ado-lescents ont intégré le village d’accueil et d’insertion dans un objectif d’autonomisation.

Situé à Hautefeuille, en Seine-et-Marne, le centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) assure l’hébergement, l’accompagne-ment dans les démarches administratives et le suivi sanitaire des

demandeurs d’asile. Le CADA organise également des animations socio- culturelles destinées aux résidents et à leurs enfants, et veille à la sco-larisation de ces derniers. En 2011, le CADA est intervenu auprès de 142 demandeurs d’asile, dont 69 enfants.

pluriEllEs au féminin

Le Groupe SOS a souhaité développer un dispositif d’hébergement destiné exclusivement à des jeunes femmes, âgées de 18 à 25 ans. Ces dernières, lorsqu’elles sont en situation d’errance, n’ont d’autre alter-native que de se tourner vers des établissements d’hébergement mixtes où elles ne se sentent pas toujours en sécurité et sont parfois victimes de violence. Par ailleurs, entre 18 et 25 ans, ces jeunes femmes ne re-lèvent plus de l’aide sociale à l’enfance (ASE) et ne peuvent pas encore percevoir le revenu de solidarité active (RSA).

2 »Centres sociaux et culturels

Le centre social et culturel du Bas-Belleville compte environ 200 familles adhérentes, dont au moins un des membres se rend au centre une fois par semaine. Ce chiffre ne prend pas en compte les personnes fréquentant l’accueil, les permanences d’accès aux droits ou les actions ponctuelles. 50 % de ces familles sont issues du 20e arrondissement et 20 % sont originaires du 11e et 19e arrondissent de Paris. Au total, on compte 30 nationalités différentes. Parmi les activités proposées figu-rent la formation linguistique, l’accès aux droits, l’accompagnement à la scolarité, le soutien à la fonction parentale ainsi que des loisirs adaptés aux publics.

Maison relais - La Bastide, 20 Chemin de Fontainieu, 13014 Marseille

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3 »Services numériques

Reconnect a rejoint le Groupe SOS en juin 2010. L’association déve-loppe des solutions technologiques innovantes de reconstruction de l’identité et du lien social pour les personnes en situation de précarité en France. En d’autres termes, l’association se sert des nouvelles tech-nologies comme d'un outil d’insertion et non un facteur d’exclusion supplémentaire. En 2011 a démarré un projet de coffre-fort numérique sécurisé qui permet aux personnes sans domicile personnel de numé-riser et conserver tous leurs documents personnels.

4 »Handicap

hébErGEmEnt adapté

En 2011, le Groupe SOS comptait 8 établissements dédiés à l’accueil de personnes en situation de handicap, d’une capacité d’accueil glo-bale de 190 places : le foyer de vie Les Guérins, la maison d’accueil spécialisée (MAS) d’Ormesson, la maison d’accueil spécialisée (MAS) Francis de Pressensé, le foyer d’accueil médicalisé (FAM) La Maison-née, le foyer d’accueil spécialisé (FAS) Le Rucher, le FAM Fleur de Vie, la maison d’accueil spécialisée (MAS) de Vic-sur-Seille et le foyer de vie Camille Claudel.

Le foyer de vie Les Guérins accueille 44 personnes souffrant d’une déficience mentale consécutive à une psychose. Les activités quoti-diennes mises en place au sein du foyer, qu’elles soient manuelles, artistiques ou sportives, visent la maximisation de l’autonomie des résidents. Le maintien des relations familiales et du lien social est sys-tématiquement recherché.

La maison d’accueil spécialisée (MAS) d’Ormesson accueille des adultes souffrant de handicap intellectuel, moteur ou somatique grave et dans l’impossibilité d’accomplir seuls les actes essentiels de la vie quotidienne. L’établissement propose à ses résidents de plus de 18 ans diverses modalités d’accueil : hébergement permanent en internat, accueil temporaire, d’urgence ou de jour. Agréée pour une capacité de 50 places, la structure accueille 47 résidents. En 2011, 147 journées d’accueil temporaire ont été réalisées et 153 journées d’hospitalisation recensées.

Située à Saint-Denis, la maison d’accueil spécialisée (MAS) Francis de Pressensé, accompagne des personnes atteintes de pathologies neuro- psychiatriques et neurocognitives, avec une capacité autorisée de 63 places, dont 3 en accueil de jour : 20 places pour des patients atteints de neurosida et 40 places pour des patients atteints de toute autre pa-thologie neurologique. En 2011, 67 personnes ont été accueillies.

Ouverte depuis février 1995, la maison d’accueil spécialisée (MAS) Les Vignes est située à Vic-sur-Seille en plein cœur du parc naturel régional de Lorraine. L’établissement a une capacité de 24 lits en ac-cueil permanent pour des adultes polyhandicapés.

Ouvert depuis janvier 2002, le foyer d’accueil médicalisé (FAM) La Maisonnée accueille des adultes souffrant de handicaps mentaux lourds associés à des troubles autistiques. L’établissement héberge 21 résidents adultes atteints de troubles envahissants du développement, deux résidents en accueil de jour et 1 en accueil temporaire (orienté par la Maison départementale des Personnes handicapées).

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SOLIDarItéS

Le Foyer d’accueil médicalisé (FAM) Fleur de Vie, situé aux abords des Vosges du Nord, a ouvert en mai 2009 pour accueillir des person-nes adultes lourdement handicapées. L’établissement dispose de 22 lits d’hébergement permanent, deux lits d’hébergement temporaire et deux places réservées à l’accueil de jour.

Ouvert en février 2001, le FAS Foyer d’accueil spécialisé Le Rucher de Créhange accueille des adultes lourdement handicapés âgés de 20 à 60 ans, inaptes à toute activité professionnelle et qui requièrent une prise en charge constante. L’établissement héberge 20 résidents et accueille 5 personnes en accueil de jour.

Ouvert en mai 2011, le foyer de vie Camille Claudel, situé dans le 20e arrondissement de Paris, est une structure mixte destinée à accueillir des adultes handicapés psychiques stabilisés. Ces personnes pré-sentent des symptômes qui ne leur permettent pas de vivre de façon autonome. L’établissement est autorisé à accompagner 29 résidents et en accueille à ce jour 23.

sErViCEs d’aCCompaGnEmEnt

Le SAMSAH (service d’accompagnement médico-social pour adul-tes handicapés) de Bègles a ouvert ses portes le 1er septembre 2011. Il dispose d’une habilitation pour 15 places avec un projet à moyen terme d’une extension à 30 places. Le dispositif est généraliste et s’adresse à toute personne entre 18 et 60 ans ayant une reconnais- sance de handicap d’au moins 80 %.

A Toulouse, le service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS) IRIS a pour objet de développer, d’organiser, de gérer et de participer à la mise en place de différents services destinés à favoriser l’accès à l’éducation et à la citoyenneté des personnes sourdes dans le respect de leur langue, la langue des signes. L’établissement constate une file active de 67 personnes en 2011. Un service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) accompagne tout au long de leur cursus scolaire 12 enfants sourds âgés de 3 à 20 ans ainsi que leur entourage familial ; la famille ayant fait le choix de la langue des signes. Il dispose d’une capacité d’accueil de 12 places, 14 enfants ont bénéficié d’un accompagnement en 2011.

Le service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS) de l’associa-tion Arcat a ouvert ses portes le en juillet 2009 dans le 20e arrondis-sement à Paris. Ce service est destiné aux personnes isolées, résidant à Paris, âgées de 18 à 60 ans, souffrant d’une pathologie chronique évolutive, disposant d’une reconnaissance administrative de leur handicap et relevant des critères d’attribution de l’aide sociale. Que ce soit a travers le soutien psychologique, l’accompagnement social, des conseils juridiques, un appui à l’insertion professionnelle ou une assistance dans l’accomplissement des activités de la vie domestique et sociale, le SAVS offre un accompagnement pluridisciplinaire global, pour tout ou partie des actes essentiels du quotidien. L’année 2011 fut la première année de fonctionnement à pleine capacité du SAVS dans

la mesure où l’effectif de 90 personnes accompagnées a été atteint en septembre 2010. L’année a été marquée par un fonctionnement en su-reffectif dû aux délais de traitement des dossiers d’orientation par la MDPH. Ainsi, en 2011, le SAVS d’Arcat a accompagné 107 personnes au total, avec 94 personnes incluses sur le dispositif en continu. Ouvert toute l’année, uniquement les jours ouvrés, l’établissement comptabi-lise ainsi 23 849 journées de suivi en 2011, soit un taux d’occupation de 105 % (23 849 journées effectives sur 22 770 journées prévues pour 90 places occupées 253 jours dans l’année).

aidE par lE traVail

Le Groupe SOS a accueilli, en 2007, un établissement ou service d’aide par le travail (ESAT). A Nemours, en Seine-et-Marne, l’ESAT Caravelle offre à 119 personnes handicapées un travail adapté à leurs possibilités. L’ESAT se doit donc de fournir à chacun une activité éco-nomique adaptée mais aussi deux formes de soutien : l’une vise l’ap-prentissage pour l’adaptation à de nouvelles tâches, l’autre vise l’adap-tation plus générale à la vie sociale avec des activités diversifiées de loisirs, de culture et de formation (lecture, orientation…), dites activi-tés de soutien.Parmi ces travailleurs, 40 personnes handicapées vivent au foyer Caravelle qu’ils rejoignent donc après la fermeture des ateliers. Anciens travailleurs à l’ESAT, 9 résidents restent toute la journée au foyer et participent aux ateliers occupationnels. Dix des travailleurs handica-pés de l’ESAT bénéficient d’un accompagnement à la vie sociale. Ils sont en capacité de vivre de manière indépendante mais nécessitent une vigilance pour maintenir cette autonomie.

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5 »Solidarité internationale

Développement Sans Frontières (DSF), membre du Groupe SOS de-puis 2010, coordonne l’envoi de volontaires internationaux au sein d’un large réseau d’organismes non gouvernementaux (ONG) interve-nant en Afrique, Asie et Amérique latine. En 2011, près de 70 ONG ont été soutenues dans 20 pays et plus de 18 000 journées de mis-sions réalisées. L’association a recruté 182 volontaires au cours de l’année, soit 26 % de plus qu’en 2010.

En juillet 2011, une délégation de l’Agence du service civique et du Groupe SOS s’est rendue en Tunisie en vue d’établir un nouveau pro-gramme d’accueil de 15 jeunes volontaires français en Tunisie et 15 volontaires tunisiens en France et ce, pour une durée de six mois. Dès le mois de décembre 2011, Développement Sans Frontières a envoyé ses premiers volontaires français ; six d’entre eux se sont rendus à Tu-nis pour créer le Bureau Association Conseil (BAC). Ce dernier vise à accompagner les associations tunisiennes dans la mise en place de projets innovants.

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AMéLIORATION CONTINUE

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AMéLIORATION CONTINUE

1 »La démarche qualité, optimiser nos prestations pour les usagers

Au-delà d’une réponse à une exigence réglementaire, la démarche qualité du Groupe SOS traduit un véritable engagement des associa-tions dans une dynamique d’amélioration continue de la qualité de la prise en charge des personnes accueillies.La politique qualité du Groupe SOS définit les axes stratégiques en matière de qualité et de prévention des risques, dans le respect des valeurs du Groupe SOS.Les rapports qualité des associations présentent les principales réali-sations de l’année 2011. Ils formalisent ainsi l’évaluation quantitative et qualitative de la démarche qualité à partir du bilan des axes de la politique qualité. Ils présentent également les perspectives pour 2012 et 2013.

RenfoRceR les dispositifs de pilotagede la démaRche qualité

Fonctionnement des instances de pilotageAu niveau du Groupe SOS, le comité de pilotage qualité est chargé de fixer les orientations et les objectifs de la démarche qualité, de vérifier la mise en œuvre de ces objectifs au sein des différentes associations, de définir les procédures qualité Groupe qui doivent être formalisées et de les valider avant diffusion. En 2011, le comité s’est réuni deux fois.Pour permettre une déclinaison opérationnelle des décisions du co-mité qualité Groupe au sein des associations, le dispositif de pilotage de la démarche qualité s’appuie sur des comités qualité par pôle, par région ou établissement.

Un plan d’action qualité annuel est défini par établissement. Chaque établissement met à disposition des équipes l’ensemble des procédures Groupe, associatives ou internes, ainsi que les modèles de documents à utiliser et les recommandations de bonnes pratiques de l’ANESM (Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux).Les directeurs remplissent un tableau de bord qualité qui a pour objectifs :• D’évaluer l’atteinte des objectifs de la politique qualité.• D’offrir une visibilité de la dynamique qualité d’un établissement,

des établissements d’un département, des établissements de l’asso-ciation de manière quantitative.

Evaluation interneAfin de faciliter l’évaluation des « activités et de la qualité des presta-tions [que] délivrent » les structures, dans l’optique d’une amélioration continue de la qualité des prestations (loi du 2 janvier 2002), le Groupe SOS a élaboré son propre référentiel qualité en 2007.

En 2011, à la demande du comité qualité du Groupe, un groupe de travail a été constitué pour faire évoluer ce référentiel au regard des nouvelles recommandations de l’Anesm.

Le nouveau référentiel qualité est entré en vigueur fin mars 2012. Il est constitué de deux chapitres :• Prise en charge de l’usager.• Management de l’établissement et gestion des activités.

Evaluation externeSur la base d’un cahier des charges, six organismes habilités par l’Anesm ont été retenus pour les évaluations externes de l’ensemble des établissements du Groupe SOS.

Au dernier trimestre 2011, la première évaluation externe d’un éta-blissement du groupe a eu lieu : la communauté thérapeutique du Mas Saint-Gilles (association Prévention et Soins des Addictions).

Sur l’année 2012, 10 services et établissements seront concernés par une évaluation externe. Les résultats seront analysés en comité qualité du groupe et permettront de définir de nouveaux axes de progrès.

évaluation de la satisfaction et bientRaitance

Evaluation de la satisfaction des usagersLa politique qualité prévoit la réalisation d’enquêtes de satisfaction au sein des établissements, afin d’avoir des données sur la qualité du service rendu, perçue par les usagers. La fréquence, le contenu et les modalités de l’enquête de satisfaction sont variables en fonction du dispositif de prise en charge. Par exemple, dans les MECS (maisons d’enfants à caractère social), une enquête de satisfaction est réalisée tous les deux ans en alternance avec un audit qualité interne, sur l’ensemble des jeunes accueillis, à une période donnée. Un question-naire de satisfaction type a été élaboré pour les MECS, en groupe de travail.

Compte tenu des spécificités de chaque dispositif et de la diversité des activités du Groupe SOS, réaliser une moyenne de la satisfaction des usagers n’aurait pas de sens. Celle-ci peut éventuellement être calculée au niveau des associations, avec un certain nombre de réser-ves méthodologiques.

BientraitanceLe développement d’une culture de bientraitance constitue un des enjeux majeurs de la démarche qualité. Des actions de formation, d’analyse des pratiques, la création d’instance dédiée et la création d’outils spécifiques ont posé les premières bases de cette culture.

Une procédure de gestion des situations de maltraitance envers la per-sonne accueillie rappelle les règles applicables en cas de risque de mal-traitance ou de maltraitance avérée envers les personnes accueillies.

Le Groupe SOS a décidé de créer un Conseil de la bientraitance qui aura pour missions :• De soutenir les directeurs d’établissement dans le traitement des

situations à risques (hors situations judiciaires).• De réaliser une veille sur les règlements de fonctionnement des éta-

blissements les plus exposés au risque de maltraitance.• D’établir un corpus théorique sur la bientraitance : charte de la bien-

traitance du Groupe SOS, repères pratiques pour les professionnels (suite à l’analyse des retours d’expérience).

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Améliorer lA prise en chArge des personnes Accueillies dAns nos étAblissements

Audit qualité interneL’audit qualité interne a pour objectifs :• D’évaluer la conformité aux exigences légales, réglementaires et aux

procédures Groupe, associatives, internes ;• D’évaluer l’efficacité, dans le cadre de la dynamique d’amélioration

continue ;• D’identifier des pistes d’amélioration ;• D’identifier les bonnes pratiques mises en œuvre au sein de l’établis-

sement ;• De préparer les établissements à l’évaluation externe.

Chaque établissement est audité tous les deux ans par un auditeur qualité formé du Groupe SOS.Les points d’amélioration identifiés lors des audits sont intégrés au plan d’actions qualité de l’établissement et font l’objet d’un suivi lors des réunions qualité.

Indicateurs d’efficacitéLes indicateurs de résultats mesurent les effets de la prise en charge de l’usager. Ils expriment un niveau de qualité atteint par rapport à des objectifs définis. Les indicateurs sont identifiés progressivement par type de dispositif après réflexion de groupes constitués de profes-sionnels du secteur. C’est pourquoi, ils ne peuvent, là aussi, donner lieu à une consolidation des résultats au niveau du Groupe SOS, qui serait dépourvue de sens, mais uniquement au niveau de chaque type de dispositif. Ces données seront, à terme, intégrées au rapport d’acti-vité annuel des associations (à partir de 2012).

Quelques dispositifs ont donné lieu à ce travail en 2011, pour mise en application en 2012. Ainsi, à titre d’illustration, les indicateurs sui-vants ont été identifiés pour les MECS :• Efficacité de la prise en charge sur le parcours de scolarisation/

formation.• Réussite aux examens scolaires ou professionnels.• Bilans de santé.• Visites chez le dentiste.• Actions collectives de prévention et d’éducation à la santé.• Entretiens avec le psychologue de l’institution.• Jeunes ayant des documents administratifs au moment de la sortie.• Jeunes inscrits dans des activités sportives, culturelles ou de loisirs

de droit commun.• Atteinte des objectifs du projet personnalisé.

Pour les ACT (appartements de coordination thérapeutique), les indi-cateurs identifiés sont :• Patients déclarant un médecin traitant.• Patients ayant des droits ouverts (assurance maladie complémentaire).• Evolution du statut immunitaire : évolution des résultats des bilans

bio (uniquement pour les patients vivant avec le VIH). • Rendez-vous médicaux et paramédicaux honorés en lien avec la

pathologie ayant motivé l’entrée en ACT.

• Orientations réalisées (en fonction des besoins, problèmes de santé associés).

• Rendez-vous médicaux et paramédicaux honorés en lien avec un problème de santé associé.

• Patients pris en charge avec psychologue et/ou psychiatre au regard des besoins identifiés.

• Patients orientés vers un dispositif de soins en addictologie au regard des besoins identifiés.

• Patients ayant un document d’identité.• Patients ayant des ressources.• Patients ayant une demande de logement.• Patients ayant des mesures de protection.• Patients ayant des liens familiaux et/ou amicaux.• Patients participant à des ateliers/activités (internes, externes).

Formalisation des bonnes pratiquesLa formalisation des pratiques offre aux établissements des points de repères.L’analyse des risques et des rapports d’audit qualité interne permet de repérer les procédures et formulaires à formaliser.Des groupes de travail qualité sont mis en place dans les associations depuis 2009. L’objectif de ces groupes est de définir le référentiel de bonnes pratiques au niveau d’une association, ils permettent en outre aux professionnels de différents établissements de se rencontrer pour échanger sur un thème particulier : prévention du risque de mal-traitance, projet personnalisé, gestion du dossier socio-éducatif, gestion du dossier médical…

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AMéLIORATION CONTINUE

cooRdonneR les actions de pRéventiondes Risques

Si la qualité vise la satisfaction de l’usager, la gestion des risques vise à le protéger des dommages. La vulnérabilité des personnes accueillies au sein des établissements nous invite à une vigilance extrême.Les risques constituent l'ensemble des facteurs qui peuvent entraîner un dommage physique ou psychique, plus ou moins grave pour l’usa-ger et le personnel, à cause d'événements non maîtrisés et imprévus. Il se définit également comme l'éventualité qu'une action ne se déroule pas conformément aux processus et objectifs souhaités, l'écart étant considéré comme dommageable. La gestion des risques est partie inté-grante de la démarche qualité.L’objectif du dispositif de gestion des risques est d’accroître le niveau de sécurité par une connaissance et une maîtrise des risques qui pèsent sur les activités des établissements.

Traitement des événements indésirablesUne approche réactive par l’analyse a posteriori des événements indé-sirables survenus ou avérés a pour objectifs de limiter le nombre d’évé-nements indésirables et de réduire les conséquences dommageables de ceux-ci par la mise en place d’actions correctives.

Cartographie des risquesLa cartographie des risques se place dans une approche préventive (complémentaire à l’approche réactive) qui permet l’identification a priori des événements redoutés par une analyse des sources de dan-gers. L’objectif est d’identifier les situations dangereuses et les vulné-rabilités afin de mettre en place des actions de prévention et d’assurer le suivi de leur efficacité.La cartographie des risques du Groupe SOS est un recueil des risques qui pèsent sur nos usagers, nos professionnels, nos établissements. Les risques y sont classés en sept grandes familles.

Les professionnels de l’action sociale doivent faire face à l’évolution permanente des publics accueillis et des situations rencontrées. Pour assurer une prise en charge optimale, un instantané n’est pas suffisant. Le Groupe SOS se doit d’être en capacité d’évaluer les nouveaux besoins sociaux et d’adapter ses réponses en fonction des évolutions identi-fiées. C’est ce constat qui a encouragé le déploiement du programme Novation sociale, porté par le GIE, mais exploitant les ressources du Groupe SOS de manière transversale.Par leur expertise des questions sociales (au sens large) et la variété des champs d’intervention, les établissements du Groupe SOS consti-tuent un remarquable champ d’investigation du besoin social. A tra-vers le programme Novation sociale, le Groupe SOS entend mobiliser sa capacité d’innovation et ses savoir-faire pour identifier les besoins non-pourvus.La mise en place du programme Novation sociale par le Groupe SOS s’est faite dans une logique d’amélioration continue du service rendu aux usagers, et notamment des publics spécifiques, dont les besoins sont mal connus. Il vise la rationalisation des processus de collecte d’information en interne de manière à identifier le besoin social à la source, pour ensuite faciliter l’éclosion de réponses adaptées en don-nant à chacun le temps et le cadre pour développer l’innovation dont il est l’initiateur.

Ce programme d’une durée de 18 mois renouvelable développe une méthodologie autour de 3 grands chantiers :• Chantier n° 1 : Recueil et analyse des besoins sociaux• Chantier n° 2 : Elaboration de réponses innovantes• Chantier n° 3 : Campagne d’information/communication

Recueil et analyse des besoins sociaux

Une enquête interne portant sur l’évolution du besoin social a été déployée depuis octobre 2010, avec 80 entretiens individuels me-nés dans nos établissements. Des « fiches innovation », partie inté-grante de la démarche qualité, ont été diffusées en 2011 auprès de l’ensemble des établissements du Groupe SOS. Elles abordaient trois thématiques centrales dans la démarche d’amélioration continue : l’innovation sociale, l’innovation économique et l’innovation envi-ronnementale. Les chefs d’établissement étaient invités à répondre à ces fiches en mobilisant leurs équipes au sein de réunions dédiées. Cette première campagne a bénéficié d’un taux de retour satisfaisant de 74 %. La synthèse de ces remontées a permis de mieux prioriser les besoins étudiés étudiés au stade du chantier N° 2. Une seconde campagne est prévue pour l’année 2012. Elle sera complétée par des questions sur l’innovation et l’évolution des besoins intégrées au Sextant, le baromètre social interne au Groupe SOS.

2 »Novation sociale, l’observatoire du besoin social

risques professionnels

PROGRAMMECOORDONNÉDE GESTION

DES RISQUES

risques biens et personnes

risques infectieuxet/ou liés à l'hygiène

risques techniques

risques juridiqueset essentiels

risques liés àla prise en charge

et à la santé

risques liés àl'organisation,

financier,budgétaire

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élaboRation de Réponses innovantes

En 2011, 6 de travail thématiques ont été mis en place. Ces derniers ont eu pour but la théorisation de dispositifs innovants en capacité de répondre aux carences observées, tout en permettant une réduction de la dépense publique. Ce dernier aspect est fondamental. Le Groupe SOS doit être en capacité de faire la démonstration de l’impact social et de la pertinence de ses actions auprès des financeurs, mais également auprès d’autres associations susceptibles de dupliquer des projets à l’efficacité avérée. Ces groupes de travail étaient composés en majo-rité de salariés du Groupe SOS, complétés par des experts extérieurs (autres associations, professionnels de santé, financeurs…), quand le sujet l’autorisait.Les 6 groupes de travail déployés sur la première campagne :• Un groupe de travail chargé de l’élaboration d’une méthodologie de

suivi ex-post applicable à l’ensemble des problématiques de prise en charge du Groupe SOS

• Un groupe de travail en charge de la problématique « dépendance et maintien à domicile »

• Un groupe de travail en charge de la problématique « femmes et addictions »

• Un groupe de travail en charge de la problématique « santé mentale et précarité »

• Un groupe de travail en charge de la théorisation d’un dispositif de centres éducatifs fermés (CEF) conforme aux valeurs et principes d’action du Groupe SOS

• Un groupe de travail en charge de la théorisation d’un dispositif d’appartements de coordination thérapeutiques (ACT) ouverts à des familles dont l’enfant serait porteur de la pathologie

Par ailleurs, des études d’impact ont été menées en partenariat avec le cabinet Mc Kinsey (mécénat de compétences) sur 2 dispositifs actuel-lement déployés par le Groupe SOS : les lits halte soins santé (LHSS) et l’intermédiation locative. L’objectif était de démontrer l’impact qualitatif de ces dispositifs en comparaison de solutions préexistantes, et d’en souligner la pertinence économique, dans un objectif de duplication.Sur ces deux premiers chantiers, le programme Novation sociale a mo-bilisé un nombre important de salariés du Groupe SOS. Entre l’enquête interne et les différents groupes de travail, ce sont plus de 300 colla-borateurs exerçant des métiers très variés, issus de différentes zones géographiques et niveaux hiérarchiques, qui ont été ou seront impliqués dans la démarche. Ce contingent sera complété en 2012 par des per-sonnalités extérieures faisant référence sur les questions sociales ou issues de la communauté scientifique, qui auront un rôle de traduction et de portage politique du projet.

Novation sociale reposesur plusieurs principes forts

▸ une appRoche empiRique, repartant des besoins sociaux réels, tels qu’identifiés sur le « terrain » au sein même des établissements du Groupe SOS.▸ une logique tRansveRsale. C’est du croisement des approches que naît l’innovation. Le programme Novation sociale entend faciliter les échanges entre professionnels sur différents secteurs d’intervention, au sein du Groupe SOS et en dehors, par l’organisation de groupes de travail pluridisciplinaires.▸ une démaRche « open souRce ». Dans une logique de maximisation de l’impact, il apparaît essentiel de laisser les différentes parties prenantes (monde associatif, pouvoirs publics, partenaires du projet…) s’approprier la démarche, les résultats, et contribuer à leur diffusion. Ce programme ouvre ainsi les portes de ses groupes de travail aux contributeurs extérieurs, et prévoit une importante campagne d’information sur une cible de dirigeants associatifs et de décideurs publics.▸ intégReR la dimension économique. Pour être viable, finançable, une innovation doit faire la démonstration qu’elle est génératrice d’économies pour la collectivité. Cette logique pragmatique a précédé l’ensemble des réflexions relatives au programme.

campagne d’infoRmation

Les travaux du projet Novation sociale donneront lieu en 2012 à la publication d’un « livre blanc » de l’innovation sociale, répertoriant l’ensemble des nouveaux dispositifs imaginés. Ces travaux seront ren-dus publics lors d’un événement de grande ampleur, moment fort de la communication du Groupe SOS et dont l’objectif sera de partager et faire soutenir le développement des solutions innovantes préconisées.Ce dispositif a vocation à être renouvelé chaque année pour suivre au mieux l’évolution réelle des besoins sociaux.

INfORMATIONsINsTITUTIONNELLEs

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INfORMATIONs INsTITUTIONNELLEs

1 »Informations financières

2 »Politique de ressources humaines

activitéL’activité du Groupe SOS a progressé de manière régulière depuis 2002 avec une croissance annuelle moyenne de 30 %, pour atteindre 430 millions d’euros à la fin de l’année 2011. Les ouvertures program-mées d’établissements liées a des commandes publiques et le rappro-chement avec de nombreuses organisations garantissent une crois-sance à deux chiffres sur les trois prochaines années. L’activité a été multipliée par 3 depuis 2008. Le Groupe SOS se positionne comme un acteur majeur de l’entrepreneuriat social grâce à son modèle de déve-loppement unique, sécurisé et collaboratif.

exeRciceL’exercice 2 011 se solde par un résultat d’exploitation à 6,9 millions d’euros et un résultat net excédentaire à 3,1 millions d’euros. En pro-gression régulière depuis 10 ans, la valeur ajoutée du Groupe SOS représente 72,3 % des recettes de l’exercice. Après une phase d’inté- gration réussie d’associations de taille importante, le Groupe SOS s’inscrit dans une politique de consolidation des résultats qui ouvre de nouvelles perspectives de développement.

soliditéLa solidité financière du Groupe SOS est la garantie d’un développe-ment pérenne. Les performances durables de ses activités assurent des revenus réguliers. Les fonds associatifs, en hausse de 40 % par rapport à 2010, s’élèvent à 100,8 m€ pour un endettement net de 200,9 m€. La part des financements bancaires dans les ressources reste stable à 44 %. Au regard de la spécificité associative et notamment du secteur médico-social, le groupe dispose d’une excellente assise financière.

modèleLes financements du groupe proviennent à 90 % de la gestion d'établis-sements sociaux à l'activité pérenne, de la réalisation de réponses inno-vantes à des besoins fondamentaux liés aux soins et au grand âge.

Les principaux financeurs du Groupe concernent les collectivités terri-toriales et la CPAM à hauteur de 144,2 m€ et 210,6 m€ respectivement en 2011.

Fort de son modèle original, le Groupe SOS entend poursuivre son dé-veloppement dans le respect de ses valeurs. N’étant tributaire d’aucun investisseur, il s’engage à affecter intégralité de ses ressources et résul-tats dégagés au projet social du groupe.

Avec une cinquantaine de métiers différents, le Groupe SOS se doit de développer une politique de ressources humaines ambitieuse et fédératrice, en cohérence avec les valeurs qu’il défend. Pour la période 2011-2013, la politique de ressources humaines du Groupe SOS s’arti-cule autour de quatre axes principaux :

souteniR l’évolution du gRoupe

Dans un contexte de changements rapides, aussi bien externes qu'in-ternes, il est essentiel d’accompagner, entretenir et générer une culture forte d’entrepreneuriat social, fondant ainsi l’identité de la culture RH du groupe. L’objectif est de disposer d’une cohérence globale dans les différentes actions entreprises.

En ce sens, il est aujourd’hui nécessaire de :• Donner une vision experte et prospective sur l’évolution des métiers,

de l’environnement et de l’organisation.• Assurer un rôle de conseil auprès du directoire et des directions

générales.• Accompagner efficacement les évolutions fortes du groupe, notam-

ment en matière de création et de régulation d’activités, d’intégra-tion de nouvelles structures et de déploiement sur de nouveaux territoires.

A ce titre, en 2011, plusieurs actions concrètes ont été menées :• La formation des 100 directeurs du groupe à l’entrepreneuriat social

à travers 10 sessions durant lesquelles le président du directoire est systématiquement intervenu.

• Le lancement de projets sur mesure pour intégrer chaque nouvelle association ou entreprise en facilitant l’arrivée des équipes et en leur permettant de se familiariser avec la culture du Groupe.

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• La création d’une politique de rémunération globale, afin d’assurer l’équité et le respect de l’échelle de rémunération du groupe (le plus gros salaire n’est pas supérieur à 10 fois le plus bas).

• La conduite de recherches sur les pratiques RH dans l’entrepreneuriat social, ou visant des problématiques émergentes (ex. : travailleurs pauvres).

attiReR et fidéliseR les talents

Le développement du Groupe SOS sur de nouveaux territoires et de nouvelles activités appelle à questionner la notion de « talent » : l’ob-jectif est-il de recruter aujourd’hui les directeurs de demain ? Oui, mais pas seulement. Il convient avant tout de s’assurer que le groupe dispo-se au bon moment des bonnes ressources aux bons endroits. Evoquer les « talents », c’est savoir repérer et proposer un projet aux bons can-didats, aux personnes qui ont du potentiel et aux ressources rares, sur un marché de l’emploi en perpétuel mouvement. Il s’agit également de repérer et attirer les candidats disposant des compétences propres à l’entrepreneur social.

En ce sens, il est aujourd’hui nécessaire de :• Développer la marque-employeur du Groupe SOS.• Optimiser le recours au recrutement interne et les relations avec les

formations universitaires et professionnelles.• Garantir une intégration réussie de toutes les nouvelles recrues.

A ce titre, en 2011, plusieurs actions concrètes ont été menées :• Plusieurs déplacements pour aller à la rencontre des demandeurs

d’emploi, à l’instar de la participation au forum Paris pour l’emploi en octobre, qui a permis de collecter plus de 500 candidatures.

• La négociation de partenariats avec des écoles, comme avec l’Institut de formation en soins Iinfirmiers Bichat, afin de favoriser la transi-tion avec le monde professionnel.

• La mise en place d’un parcours d’intégration pour les nouveaux cadres.

favoRiseR le développementdes collaboRateuRs et collaboRatRices

Avec des effectifs sans cesse plus importants, le Groupe SOS réunit un ensemble de compétences riches et diversifiées. Mais les évolutions des métiers, la concurrence accrue et les évolutions réglementaires nécessitent une veille permanente et un développement maximal de ces ressources. Si le management global constitue une priorité, il est également important de se pencher sur les trajectoires individuelles pour s’assurer que chaque personne trouve sa place et puisse se proje-ter de manière pérenne au sein du groupe.En ce sens, il est aujourd’hui nécessaire de :• Entretenir un excellent niveau de management à tous les niveaux, en

cohérence avec l’entrepreneuriat social et les valeurs du groupe.• Disposer des compétences métiers stratégiques, à jour, et en quantité

adaptée.• Proposer des parcours d’évolution et de mobilité adaptés à tous.

A ce titre, en 2011, plusieurs actions concrètes ont été menées :• Un investissement dans la formation équivalent à 2,9 % de la masse

salariale, bien au-delà de l’obligation légale (1,6 %).• Une campagne d’entretien annuel destinée à tous les collaborateurs

et collaboratrices du groupe, avec un taux de participation en aug-mentation permanente (75 %), ainsi que la mise en place de Comités carrière pour optimiser la mobilité au sein du groupe.

• Le lancement du e-learning au sein des équipes, en partenariat avec Crossknowledge, afin de faciliter en continu l’apprentissage et la montée en compétences.

susciteR l’innovation sociale

La finalité sociale du Groupe SOS ne se départit pas de la manière d’appréhender les équipes au sein de l’organisation.

En ce sens, il est aujourd’hui nécessaire de :• Avoir une politique engagée en matière de gestion de la diversité.• Susciter une politique active sur la santé et le bien-être des équipes.• Optimiser les dispositifs d’accompagnement social des collabora-

teurs et collaboratrices.

A ce titre, en 2011, plusieurs actions concrètes ont été menées :• Un travail actif autour des mutuelles afin d’harmoniser et d’optimiser

les différentes prestations proposées aux équipes.• Un positionnement clair sur la laïcité, valeur du Groupe, et sa décli-

naison sur le lieu de travail.• Des actions portant sur la promotion de la diversité, visant aussi bien

des publics ciblés (comme l’intégration de travailleurs handicapés) que la consolidation de projets visant à assurer l’égalité de traitement et la non-discrimination.

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INfORMATIONs INsTITUTIONNELLEs

3 »Démarche développement durable

Au-delà de ses activités de conseil et de services en développement durable, le Groupe SOS est également engagé dans une démarche glo-bale de réduction de l’impact environnemental et de maximisation de la plus-value sociale de l’ensemble de ses activités. Cette démarche, lancée en 2008 et animée par la direction développement durable et

Un rapport développement durable sera publié, sur ce modèle, tous les trois ans, afin de faire un point complet sur l’avancement de la démarche. Au sein de ce rapport d’activité annuel du Groupe SOS, nous nous attachons à mettre en avant, de manière non exhaustive, les actions les plus marquantes de l’année écoulée.

Ainsi, en 2011, chacun de ces axes a été approfondi au travers du déploiement sur un plus grand nombre d’établissements des actions déjà entreprises, ou au travers du lancement de nouvelles actions. Les actions et indicateurs les plus significatifs sont les suivants :

chantieR objectif

Achats responsables

Intégrer le développement durable à l’ensemble de nos achats, dans une optique d’optimisation des dépenses et d’achat responsable.

Politique déplacements Réduire les risques inhérents aux déplacements. Limiter l’impact environnemental et financier

des déplacements professionnels et des déplacements domicile-travail.

Comptabilité environnementale Mesurer précisément nos principaux impacts sur l’environnement et adapter la comptabilité

aux enjeux du développement durable.

Green IT (informatique verte) Limiter l’impact environnemental et financier de nos choix informatiques.

Bâtiments responsables Réduire l’impact environnemental, sanitaire et financier de notre parc immobilier, tout en proposant

des bâtiments adaptés aux publics accueillis par le Groupe SOS.

Gestion des déchets Réduire les déchets à la source et favoriser leur gestion écologique, en privilégiant, dans l’ordre,

réutilisation, recyclage, valorisation, ou destruction dans le respect de la réglementation.

Santé-environnement Sensibiliser à la thématique et intégrer le lien santé-environnement à nos choix

et pratiques.

Communication responsable Intégrer le développement durable à la communication du Groupe SOS, tant sur le fond

que sur la forme.

Démarche qualité Faire du développement durable un axe majeur de nos démarches qualité, en anticipant

la réglementation.

achats, a donné lieu en 2011 à la publication du premier rapport déve-loppement durable du Groupe SOS.Portant sur la période 2008-2010, ce rapport est construit autour des neuf grands chantiers transverses du développement durable au sein du Groupe SOS :

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animation de la démaRche

L’année 2011 a vu le lancement d’un des axes majeurs de la démar-che de développement durable du Groupe SOS : l’animation d’un ré-seau de « référents développement durable ». Les référents sont des volontaires, motivés pour faire avancer leur établissement sur le su-jet. Il peut s’agir de chefs de service, de directeurs d’établissements, d’éducateurs… En devenant référent, ces personnes deviennent les interlocuteurs privilégiés de la direction développement durable & achats et, par conséquent, ses relais au sein des établissements. L’idée sous-jacente étant que la concrétisation de la démarche de dé-veloppement durable d’une organisation aussi vaste et variée que le Groupe SOS suppose une proximité avec le terrain.

Fin 2011, le réseau comptait 41 membres, représentant environ 70 établissements (soit près de 30 % du périmètre du groupe à cette date), dans chacun des grands domaines d’activité du Groupe SOS.

Au programme des référents :• Sensibilisation des collègues et des usagers ou clients.• Appui aux grandes orientations de la démarche du Groupe SOS.

• Proposition d’actions en lien avec le développement durable aux respon-sables d’établissement, voire formalisation d’un plan d’action complet.

• Participation à la vie du réseau, notamment via la mise à jour colla-borative d’un référentiel de bonnes pratiques diffusé à l’ensemble du Groupe SOS.

• Suivi des résultats de la démarche et remontée des données.

sensibilisation/foRmation

En 2011, le programme de sensibilisation et de formation au dévelop-pement durable engagé depuis quelques années s’est poursuivi. Ainsi, 350 personnes ont bénéficié d’une séance de sensibilisation ou de for-mation sur le développement durable en général, ou sur une problé-matique particulière qui lui est liée.A titre d’exemple :• Présentation générale de la démarche de développement durable en

journée d’intégration des cadres.• Formation à la lutte contre la précarité énergétique des intervenants

de la gestion locative d’Alterna Immobilier.• Formation à l’éco-conduite dans deux établissements de l’associa-

tion JCLT.• Sensibilisation sur le thème des achats au secteur protégé et adapté.

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INfORMATIONs INsTITUTIONNELLEs

achats Responsables

Les achats responsables constituent le moteur de la démarche de dé-veloppement durable du Groupe SOS, notamment du fait du choix stratégique de lier les fonctions achats et développement durable, qui permet d’éviter les conflits d’intérêt entre deux services aux ob-jectifs qui peuvent s’avérer contradictoires.

En 2011, le « taux des achats responsables » a atteint 58,91 %. Présenté pour la première fois dans le rapport développement du-rable 2008-2010, cet indicateur mesure le taux de pénétration des achats responsables dans les segments d’achats ayant donné lieu à une réflexion en termes d’optimisation et de responsabilisation des dépenses (véhicules, produits d’entretien, fournitures de bureau, informatique, photocopieurs, restauration collective, mobilier…).

ESAT (Établissement ou service d'aide par le travail) - Les Ateliers Caravelle situés à Nemours, en Seine-et-Marne.

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Le caractère « responsable » d’un achat est défini segment par seg-ment : intégration de matière recyclée à la conception des fourni-tures de bureau, véhicules émettant moins de 130 grammes de CO2 par km, prestations réalisées par des entreprises d’insertion, etc. Cet indicateur est en baisse par rapport à l’année 2010 (62,05 %), en raison d’un durcissement des critères définissant l’achat responsa-ble. A titre d’exemple, un ordinateur bénéficiant de l’écolabel EPEAT Gold n’est désormais plus considéré comme un achat particulière-ment exemplaire, du fait du caractère courant et peu exigeant de cette certification.

En matière d’achats responsables, l’année 2011 a notamment été marquée par les réalisations significatives suivantes :

• La conclusion d’un partenariat avec le réseau GESAT, réseau na-tional des ESAT (établissements ou services, faisant travailler des usagers en situation de handicap) et EA (entreprises adaptées, em-ployant plus de 80 % de salariés handicapés), afin de développer les achats auprès du secteur protégé et adapté.

• L’obtention d’un trophée Arval « Environnement & Sécurité », dans la catégorie « Green mobility ». Ce trophée récompense les efforts entrepris depuis 2008 afin de rationaliser le parc de véhicules et de limiter ses impacts environnementaux : choix de véhicules fai-blement émetteurs de gaz à effet de serre, raisonnement en « coût global » (ou « coût total de possession ») afin de privilégier les véhi-cules les moins consommateurs, formations à l’éco-conduite… Sur environ 6,68 millions de km parcourus en 2011 par l’ensemble du parc, la réduction des émissions de CO2 est de 7,95 tonnes. Toute-fois, afin d’accentuer davantage la tendance, le Groupe SOS s’est doté fin 2011 d’une nouvelle procédure de commande de véhicule : un catalogue restreint de véhicules a été conçu, sur la base notam-ment des consommations de carburant et des émissions de CO2. Ce catalogue, comprenant notamment plusieurs véhicules hybrides, contribuera à réduire significativement l’impact environnemental de notre flotte de véhicules.

• Le développement des achats de matériel informatique recondi-tionné (principale piste pour réduire l’impact sur l’environnement des équipements informatiques) auprès d’un ESAT se poursuit : 57 ordinateurs reconditionnés ont ainsi été acquis en 2011. Ce maté-riel trouve ainsi une seconde vie au sein de nos établissements, par exemple au travers de l’ouverture de salles informatiques pour les usagers.

• La prestation de collecte et de recyclage du papier par une entre-prise d’insertion est en cours de déploiement sur l’ensemble du Groupe SOS. 12,2 tonnes de papier ont ainsi été collectées en 2011 dans près de 25 établissements en vue de leur recyclage par des papetiers de proximité.

• Le déploiement sur un plus grand nombre d’établissements (en-viron 65) de produits d’entretien issus de la chimie végétale. Ces produits, conçus à partir de ressources naturelles et renouvelables (issues de la valorisation de cultures de produits agricoles maîtri-sés) sont 100 % biodégradables sur l’intégralité de leur formule et, par conséquent, exempts de risque chimique.

bilan des émissions de gaz à effet de seRRe

L’article 75 de la loi Grenelle 2 impose aux personnes morales de plus de 500 salariés de réaliser un bilan des émissions de gaz à effet de serre GES. Trois associations sont donc concernées au sein du Groupe SOS en 2011 : Hospitalor, Habitat et Soins, et JCLT. Un rapport de syn-thèse, disponible en ligne avant la fin 2012, présente, pour chaque association, le détail des émissions par établissement et les principa-les pistes d’action retenues pour les réduire. Ces données fournissent en effet une base de travail intéressante, notamment dans le cadre de la démarche de bâtiments responsables et de la politique déplace-ments du Groupe SOS.

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INfORMATIONs INsTITUTIONNELLEs

4 »Axes de communication

Jadis atypique, le modèle du Groupe SOS est aujourd’hui répliqué. Les diplômés des grandes écoles sont nombreux à postuler pour travailler au sein de notre organisation. Les entreprises “classiques” s’intéres-sent de plus en plus à notre fonctionnement et à nos actions.

De par son développement, le Groupe SOS doit répondre à de nou-velles responsabilités, dont celle de faire preuve de pédagogie, afin de partager ses valeurs et ses méthodes avec le plus grand nombre. Depuis 28 ans, le Groupe SOS est inscrit dans une dynamique d’in-novation sociale et a développé de nombreux savoir-faire. Il s’emploie également à le faire savoir !

Parmi les principaux messages délivrés :• Le modèle du Groupe SOS : une organisation de taille importante,

qui connaît une forte croissance, met les outils et méthodes propres à l’entreprise “classique” au service de l’intérêt général, avec une diversité d’activités (santé, action sociale, finances, médias…) et de statuts (associations, entreprises, coopératives…), une absence d’actionnaires, une échelle de salaires encadrée de 1 à 10, une gou-vernance collégiale…

• Les enjeux de société auxquels nous répondons : l’emploi, la santé, la prise en charge de personnes âgées, le logement, l’éducation…

• L’innovation sociale à travers les nombreux dispositifs développés qui permettent d’optimiser la prise en charge des bénéficiaires tout en permettant à la collectivité de réaliser des économies.

• Plus généralement, s’inscrivant pleinement dans une logique alliant efficacité économique et impact social, le Groupe SOS s’attache à la promotion de l’entrepreneuriat social.

La politique de communication du Groupe SOS poursuit donc les objectifs suivants :• Promouvoir le modèle, les valeurs et les méthodes du Groupe SOS.• Permettre l’adhésion des collaborateurs, ou futurs collaborateurs, au

projet de l’organisation.• Accompagner son développement, notamment en renforçant sa

notoriété auprès des décideurs publics et privés et des dirigeants as-sociatifs.

• Plus généralement, promouvoir l’entrepreneuriat social comme réponse aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux.

• Enfin, la Direction de la communication répond aux différents besoins de communication des différentes entités qui composent le Groupe : organisation d’un événement, relations presse, réalisation de supports d'information, etc.

Rencontres avec le Groupe SOS

En 2011, durant tout le mois de juin, les 200 établissements que comptait le Groupe SOS à cette époque ont ouvert leurs portes. A l’échelle nationale, cela permet de rendre compte de la diversité de nos actions et modes d’intervention.A l’échelle d’un établissement, cela peut prendre la

forme d’une visite, d’une table-ronde, d’un atelier, d’une exposition, d’une conférence… Autant de formats pour évoquer la vie d’une structure, les activités au quotidien, les futurs projets…Les Rencontres sont l’occasion de communiquer auprès des riverains, élus, financeurs, partenaires publics et privés, responsables associatifs, médias…

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Conférences porteuses de solutions !

Depuis trois ans, et chaque semaine, les « Alter mardis : Parlons solutions » mettent sur le devant de la scène des solutions concrètes, positives, à fort impact social et environnemental, et celles et ceux qui les incarnent. Véritable plateforme du « parlons solution », ils fédèrent responsables politiques, associatifs, entrepreneurs, universitaires et membres de la société civile autour de réponses innovantes aux défis de notre époque, et contribuent ainsi à l’animation du débat public.

Sujets marquants de l’année 2011 :• Rencontre avec Claude Alphandéry, « Une si vive résistance », le

30 novembre 2011• 4e édition du Dreamstorming solidaire, le 24 novembre 2011• Grand débat entre Jean-Marc Borello et Jean-Marc Jancovici :

« Urgence sociale, urgence environnementale : faut-il choisir ? », le 30 mai 2011

• Rencontre avec Eve Chiapello, « Capitalisme, sortir de l’impasse », le 17 mai 2011

• Débat « Quelles convergences pour un plus grand impact social », avec notamment Jean-Guy Henckel et Olivier Kayser, le 22 mars 2011

• Débat « Le microcrédit peut-il tenir ses promesses ? », avec notamment Arnaud Poisonnier et Jean-Luc Perron, le 18 janvier 2011

En 2011, Accenture a rejoint l’écosystème de partenaires des Al-ter mardis : parlons solutions (AMPS) en accueillant les Dreams-torming solidaires. L’occasion pour leurs consultants de s’en-gager aux côtés des jeunes pousses de l’entrepreneuriat social sélectionnées en alimentant leurs projets de leur expertise.En termes d’affluence, l’année 2011 marque une nette progres-sion. La fréquentation moyenne se situe autour de 150 partici-pants par événement. Quelques temps forts sont venus confirmer l’attractivité des AMPS avec notamment 780 inscrits pour le débat « Urgence sociale, urgence environnementale : faut-il choisir ? » le 30 mai 2011, à Sciences Po.

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INfORMATIONs INsTITUTIONNELLEs

Revue de pResseLe Groupe SOS dans les médias

« L’entreprise au service

de l’économie »

Terra éco supplément,

janvier 2011, dossier

« Un banc de poissons

qui fait des vagues »

l’Expansion supplément,

30 mars 2011, dossier

« Portrait Sonore de

Jean-Marc Borello »

Le Mouv’, 21 juillet

2011, interview

« Mineurs délinquants : les dispositifs

sont-ils inadaptés ? »

La Gazette santé social, février 2011, débat

« Urgence sociale, urgence

économique : faut-il choisir ? »

La Tribune, 24 juin 2011, entretien. « Pour en finir avec l’urgence sociale »

Youphil, 10 octobre 2011, entretien

« Il met l’entreprise au service

des exclus »Psychologies, avril 2011, portrait

« Seniors, le nouvel Eldorado ? »

Canal +, 24 mars 2011, reportage

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Les entités du Groupe SOS dans les médias

« Haïti touché par l’Ovalie »

L’Equipe, 25 juin 2011, article

dédié à Sport Sans Frontières

« 7 minutes pour une vie,

l'hôpital Jean Jaurès »

France 5, Magazine de la santé,

janvier 2011, reportage sur

l’hôpital parisien Jean Jaurès

« L’Usine fête dix ans de succès »

Le Parisien, 19 mai 2011, article dédié

à l’entreprise d’insertion l’Usine, située en

Seine-Saint-Denis

« Un centre de soin gratuit et confidentiel

contre les addictions »

15 juin 2011, La Provence, article dédié au CSAPA

Danielle Casanova de Prévention et Soin des addictions

« Altermundi relooke ses boutiques »

Le Parisien économie, 17 janvier 2011, article dédié au réseau

de boutiques de commerce équitable Altermundi

« Je fais quoi, pour l’enfance ? »

Marie France, septembre 2011, article dédié à Parrains par’ mille« Une Idée pour agir : La mobilité pour l’emploi »

La Croix, 30 juin 2011, article dédié à Voiture & co

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MédIAs

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MédIAs

1 »Interdépendances

La société de demain s´imagine dès aujourd´hui, et des hommes et des femmes la construisent déjà.

Revue trimestrielle, Interdépendances traite de thèmes de société tels que l'entrepreneuriat, l’économie solidaire ou encore le déve-loppement durable. Ses lecteurs découvrent ainsi des initiatives et des solutions alternatives face aux nouveaux enjeux de notre société.

Chaque trimestre, Interdépendances propose un dossier complet d’ana-lyse critique sur une grande thématique et ses principaux enjeux.

Les dossiers 2011 :

▸ Janvier 2011 - A qui profite le microcrédit ?

▸ Avril 2011 - Capitalisme : sortir de l’impasse.

▸ Juillet 2011 - Voyage responsable : le trip sélectif.

▸ Octobre 2011 - L’après pétrole : un monde moins brut.

Pour aller plus loin, des conférences-débat, ouvertes à tous les abon-nés, sont organisées au lancement de chaque nouveau numéro. L´occasion de rencontrer et échanger avec des acteurs de terrain sur les problématiques abordées dans chaque dossier.

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2 »Respect mag

Reflet de la diversité en France, le magazine trimestriel Respect mag propose chaque trimestre une vision métissée et multicul-turelle de la France autour de thèmes aussi diversifiés que fonda-mentaux tels que l’économie, la culture, l’emploi ou la politique.

Précurseur d’un journalisme ouvert à la diversité, Respect mag est éga-lement un acteur engagé dans la reconnaissance et la rencontre des multiples composantes de notre société. A travers ses publications, Respect mag pointe les clichés afin de sortir des visions paternalis-tes et stéréotypées, il secoue les blocages autour des minorités et des quartiers populaires. Son objectif ? Impulser des regards diffé-rents, surprendre ses lecteurs par des angles nouveaux et lancer des dynamiques.Respect mag s’appuie sur une équipe reconnue pour son ouverture et sa diversité : journalistes, artistes, étudiants, acteurs associatifs, entrepreneurs sociaux, éducateurs, simples citoyens…

Les dossiers 2011 :

▸ Janvier 2011 - Sport and the city

▸ Avril 2011 - Coup de projo sur l’éducation

▸ Juillet 2011 - Spécial Best Of

▸ Octobre 2011 - Noirs de France

▸ Hors-série décembre 2011 - Jeunes et handicap

Depuis janvier 2008, en partenariat avec l’Unesco et l’Alliance des Civilisations, l’équipe éditoriale de Respect mag travaille également avec des jeunes francophones vivant dans des pays défavorisés ou en conflit.

102, rue Amelot - 75011 ParisTél. : 01 58 30 55 55

www.groupe-sos.org

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