Je vous annonce grande joie....60 JE VOUS ANNONCE UNE GRANDE JOIE En tant qu'héroïne du Règne de...

JE VOUS ANNONCE UNE GRANDE JOIE

« Ce monde est au point précis où il était quand je vins sur la terre; tous attendaient un grand événement, une nouvelle ère, comme cela s'est en effet produit. Ainsi en est-il maintenant. Le grand événement qui doit venir,la nouvelle ère dans laquelle la Volonté de Dieu sera faitesur la terre comme au Ciel, tous l'espèrent. Ils sont inquiets du présent, sans savoir ce que sera cette nouveauté, ce changement, comme on ne se rendait compte de rien quand je suis venu sur la terre.

« Cette attente générale est un signe certain que l'heure est proche. Mais le signe le plus certain est le fait que je m'emploie à manifester ce que je veux faire et que je me révèle à une âme, comme je me suis révélé à ma Mère lorsque je suis descendu du Ciel sur la terre. Je communique à cette âme ma Volonté, les bienfaits qu'elle contient et ses effets, pour en faire cadeau à l'humanité. »

Cf. tome 15 — 14 juillet 1923

Je vous annonceune

grande joie.

(Luc 2,10)

Sélection de passages sur la Divine Volonté, tirés des écrits de

Luisa Piccarreta, « la Petite Fille de la Divine Volonté. »

Père Pablo Martin

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incertitude au sujet du moment de sa mort, vu que son corps n'était pas soumis à la rigidité habituelle. Cependant, il fut impossible de redresserson dos. On dût fabriquer une tombe spéciale lui permettant d'y garder la position assise, la même qu'elle avait gardée pendant ses 64 années d'alitement.

Quarante-sept ans plus tard, le Vatican demanda à l'Archevêque de son diocèse natal de mettre en marche le processus pour sa béatification. Sa cause fut officiellement introduite le jour de la fête du Christ Roi, le 20 novembre 1994.

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À l'âge de 17 ans, Luisa commença à vomir sa nourriture et fut obligée de garder le lit par intermittence. Tout ceci était inexplicable pour sa famille, les prêtres et les médecins. Plus tard, après beaucoup desouffrances morales venant de sa famille et des prêtres, on réalisa que son état résultait d'une maladie mystique correspondant à sa situation devictime volontaire en regard de la mission à laquelle Dieu l'avait appelée. À partir de cette époque et jusqu'à sa mort, quelque 65 années plus tard, Luisa vécut sans nourriture et sans eau. Sa nourriture consistait en la Divine Volonté et en la Sainte Communion.

À partir de 22 ans, elle dut garder le lit en permanence. Le 16 octobre 1888, à l'âge de 23 ans, Luisa fut unie à Jésus par les "épousailles mystiques". Onze mois plus tard, en présence de la très Sainte Trinité et de toute la cour céleste, son union avec Jésus fut ratifiée. Elle fut liée à lui par le "mariage mystique". En cette journée bénie, se produisit aussi le "prodige des prodiges" : Luisa, qui avait alors 24 ans, reçut le cadeau de la Divine Volonté ! C'est le plus grand cadeau que Dieu puisse offrir à une créature, la grâce des grâces, beaucoup plus grande encore que le mariage mystique. À ce moment, leTroisième Fiat de Dieu (celui de la Sanctification) prenait forme sur la terre. Il commençait dans l'âme de Luisa. Et ce fut ainsi que le Royaume de Dieu dont Jésus a tant parlé s'inaugurait sur la terre. Il se développera silencieusement, petit à petit, dans les âmes préparées par Marie, la Mère et Reine de la Divine Volonté. En février 1899, par obéissance à son Seigneur et à son confesseur, Luisa commençait à écrire. Elle le fera durant 40 ans, mettant sur papierles plus sublimes secrets du mystère de la Divine Volonté. Le reste de sa vie fut un mélange de joies et de souffrances, d'écriture, de travaux de broderie, d'obéissance, de prières, et d'aide aux autres avec beaucoupde sagesse et de tendres conseils. Jésus, le seul en qui elle pouvait avoir confiance, était sa seule consolation. Quand elle était privée de saprésence sensible, ses souffrances pour les âmes étaient si profondes qu'elles surpassaient parfois les souffrances du Purgatoire.

Luisa fut admise de façon permanente dans les splendeurs éternelles le 4 mars 1947. Durant quatre jours, il y eut une

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AVERTISSEMENT

Ces pages résultent de la réunion de deux publications complémentaires, disposées ici consécutivement et traduites de leur version anglaise. La première de ces publications, datée de 1992, est intitulée : « I Bring You Tidings of Great Joy » et a pour auteur le Père Pablo Martin. ( Italien ) Elle est constituée d'extraits des écrits de Luisa Piccarreta traitant de l'avènement du Royaume de la Divine Volonté sur la terre. La seconde publication, traitant du même sujet et dont l'auteur n'est pas précisé, est datée de 1995 et intitulée : « The Kingdom of the Divine Will. » La présente publication est réalisée sans but lucratif par une équipe de bénévoles.

Au nom de toute l'équipe, je vous souhaite bonne lecture.

Jacques Gourmet

Courriel : [email protected]

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sa passion prédominante ; elle y concentrait toutes ses affections. Dès cet âge, elle pouvait rester dans l'église, agenouillée et immobile, pendant quatre heures, dans la contemplation. À 11 ans, elle devint «fille de Marie ». À 12 ans, elle commença à entendre intérieurement lavoix de Jésus, tout particuliè-rement quand elle communiait. Jésus devint son précepteur sur les choses de Dieu, la corrigeant et lui apprenant la manière de méditer. Il lui donnait des leçons au sujet de la Croix, de la douceur, de l'obéissance et de sa vie cachée sur la terre. Cette voix intérieure amena Luisa au détachement d'elle-même et de toute chose.

Un jour, à l'âge de treize ans, pendant qu'elle travaillait dans sa maison et réfléchissait sur la plus triste partie de la Passion de Jésus, elle devint tellement accablée qu'elle était sur le point de perdre le souffle. Elle se rendit alors sur le balcon du deuxième étage de la maison. Comme elle regardait en bas, elle vit au milieu de la rue une foule immense conduisant le doux Jésus avec sa croix sur l'épaule, le tirant d'un côté et de l'autre. Jésus avait le visage tout ensanglanté et se débattait pour respirer. Il faisait pitié à ramollir les pierres. Alors, levant les yeux vers elle, Jésus lui dit : «Âme, aide-moi ! » Il est impossible de décrire la tristesse qu'elle ressentit et l'impression déchirante que cette scène produisit en elle. Elle retourna rapidement à sa chambre, complètement sidérée, ne sachant plus où elle se trouvait, le coeur brisé de tristesse. Elle y pleura à torrents sur les grandes souffrances de Jésus.

À partir de ce moment, elle fut profondément inclinée à souffrir par amour pour Jésus. Vers cette époque aussi, commencèrent ses premières souffrances physiques, quoique cachées, ainsi que de grandessouffrances morales et spirituelles. Au bout de trois ans, les assauts diaboliques tirèrent à leur fin. Quand elle eut 16 ans, alors qu'elle était à la ferme, les démons lui donnèrent un dernier assaut, si violent et pénible qu'elle en perdit l'usage de ses sens. Dans cet état, elle eut une nouvelle vision de Jésus souffrant. Mue intérieurement par de douces etamoureuses invitations de la grâce, Luisa s'abandonna totalement à la Divine Volonté et accepta le rôle de victime, pour lequel Jésus et la douloureuse Mère la conviaient.

60 JE VOUS ANNONCE UNE GRANDE JOIE En tant qu'héroïne du Règne de la Divine Volonté sur la terre, Luisa fut la pionnière par excellence de cette nouvelle ère dans laquelle notre Père va recevoir sa plus grande gloire. Luisa, qui fut confinée au lit pendant 64 ans, sans nourriture, sans eau et en dormant très peu, n'avait qu'une instruction élémentaire. Jésus viendra à elle tous les jours et lui enseignera les plus sublimes mystères concernant Dieu et sa Divine Volonté, enseignements qu'elle mettra soigneusement par écrit. Ces écrits, rédigés par obéissance à son archevêque et aux prêtres qu'on lui assigna comme confesseurs, forment un livre de 36 tômes, écrits sur une période de 40 ans.

Abrégé biographique

Luisa Piccarreta est née un dimanche peu après Pâques, dans le village de Corato, en Italie, le 23 avril 1865. Elle fut baptisée le même jour. Elle a vécu toute sa vie à cet endroit, sauf les mois où, chaque année, au temps où elle était jeune, sa famille vivait à la ferme. Luisa est décédée en odeur de sainteté peu avant d'atteindre ses 82 ans, le 4 mars 1947, après une vie tout à fait extraordinaire.

Luisa n'avait aucun frère, mais quatre soeurs. Son père se nommait Vito Nicola Piccarreta et sa mère Rosa Tarantini, tous deux de Corato. Très jeune, Luisa était timide et très peureuse. Elle avait souvent des cauchemars qui la rendaient très craintive du démon. Souvent, dans ses rêves, elle voyait la Vierge Marie chasser le démon loin d'elle. À ce sujet, Jésus a précisé à Luisa que le démon avait discerné que Dieu avait des vues très spéciales sur elle, qu'elle apporterait une très grande gloire à Dieu et qu'elle serait une importante cause de défaite pour lui. Quelle que soit la façon dont il s'y prit, il ne parvint jamais à faire pénétrer en elle des affections ou des pensées impures parce que Jésus yavait fermé toutes les portes à Satan. C'est pour cela qu'il était si furieux et essayait de la terrifier par des rêves effrayants, cherchant par tous les moyens à lui faire du mal.

À l'âge de 9 ans, elle fit sa première communion et, le même jour, elle reçut le sacrement de confirmation. L'eucharistie devint


1. Jésus donne et explique le titre du livre qui doit être publié concernant sa Volonté. (Tome 19, 27 août 1926) Me trouvant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus me fit voir le révérend père qui doit s'occuper des écrits sur l'adorable Volonté de Dieu. S'approchant de ce prêtre, Jésus lui dit : «Mon fils, le titre que tu donneras au livre qui doit être publié concernant ma Volontésera :

« Le Royaume du divin Fiat chez les créatures LE LIVRE DU CIEL

Appel des créatures à revenir à l'ordre, au rang et au but pour lesquels elles ont été créées par Dieu »

«Tu vois, je veux que le titre du livre corresponde bien à la grande oeuvre de ma Volonté dont il va traiter. Je veux que l'homme comprenne que la place qui lui est assignée par Dieu se trouve dans ma Volonté et, qu'aussi longtemps qu'il n'y entre pas, il reste sans ordre et sans but ; il est un intrus dans la Création, sans droit d'aucune sorte. Enconséquence, il erre sans paix et sans héritage et, pris de compassion pour lui, je lui crie continuellement : «Entre chez toi, reviens à ta place, accepte ton héritage, vis dans ta maison. Pourquoi veux-tu occuper uneterre qui n'est pas la tienne ? Et parce qu'elle n'est pas la tienne, tu vis malheureux et tu es la risée de toutes les choses créées. Parce qu'elles sont à leur place, toutes les choses que j'ai créées sont en parfaite harmonie dans le tréfonds de leur être, tel qu'assigné par Dieu.

«Toi seul, tu es malheureux, mais d'une façon volontaire. Reviens à ta place. Je t'appelle là et je t'attends. Celui qui choisit de faire connaîtrema Volonté sera mon porte-voix, je lui confierai les secrets de mon et son Royaume. »

Par la suite, il me fit voir toute la Création, comment toutes les choses sont à leur place tel que voulu par Dieu et sont ainsi dans un ordre parfait, en complète harmonie entre elles. Parce qu'elles sont à leur place, la Volonté suprême maintient leur existence intégrale, belle, fraîche et toujours nouvelle. Elle apporte félicité


et force universelle à toutes. Quel enchantement de voir l'harmonie de toute la Création !

Puis, reprenant la parole, Jésus me dit : «Ma fille, comme nos oeuvres sont belles ! Elles sont notre honneur et notre gloire perpétuelle. Toutes occupent leur place et chacune remplit son rôle parfaitement. Seul l'homme est notre déshonneur dans notre oeuvre de la Création, parce qu'en se dissociant de notre Volonté, il marche la tête en bas et les pieds en l'air. Quel désordre ! C'est horrifiant de le voir marcher la tête en bas, se traînant sur le sol. Tout baigne dans la confusion, tout est modifié. Il lui manque l'envergure nécessaire pour que sa vision soit contemplative. Il ne peut se répandre dans l'espace ou aller bien loin, vu que l'aptitude à marcher appartient aux pieds et que le rôle de la tête est de dominer. Faire sa propre volonté est la chute profonde pour l'homme, le désordre de la famille humaine.

« Oh ! comme je suis intéressé à ce que ma Volonté soit connue afin que l'homme puisse reprendre sa place, qu'il cesse de se traîner la tête basse, qu'il marche verticalement, cessant de faire mon et son déshonneur pour, au contraire, faire mon honneur et le sien. Vois toi-même, ne trouves-tu pas que les créatures humaines sont laidesà voir, marchant ainsi la tête tournée vers le sol ? Cela ne te déplaît-il pas de les voir ainsi déshonorées? »

2. La Divine Volonté vient pour régner. (Tome 17, 8 février 1925)

« Ma Volonté viendra du Ciel pour habiter les âmes. Bénie sera l'âme qui la recevra et la laissera régner ! Mais, misérables seront les nombreuses âmes qui ne voudront pas la recevoir et ne voudront pas qu'elle règne en eux, qui la laisseront à l'extérieur comme une étrangère abandonnée. Mais ma Volonté ne s'en ira pas ! Malgré que ces âmes me traiteront comme un étranger, je resterai parmi elles, attendant de leur prodiguer mes bienfaits, mes grâces et ma sainteté. »


Au commencement, quand le décret de la Création a amené la race humaine à l'existence, Adam et Ève furent choisis comme premiers humains à être insérés dans le temps. Ils furent nos premiers parents dans l'ordre de la nature. Plus tard, l'humanité s'est tellement endurcie dans le mal que Dieu lui envoya la purification du déluge. Il choisit Noé pour construire l'arche et pour conduire le petit reste des humains à travers ce grand bouleversement dans l'humanité.

Et quand le peuple choisi (les Juifs) devait être conduit hors de l'Égypte, Dieu a choisi Moïse, par qui nous furent donnés les dix commandements. Des siècles plus tard, quand le décret de la Rédemption prit forme, le Fils unique du Père, Jésus, s'incarna dans le sein très pur de Marie. Celle-ci devint la Mère de Dieu, la Mère du Rédempteur, et elle coopérera parfaitement avec lui pour la Rédemptionde l'humanité.

Aujourd'hui, alors que nous entamons le troisième millénaire du christianisme, l'humanité a encore horriblement dégénéré dans le mal. Les signes sont partout où des changements majeurs vont s'opérer par lamain de Dieu. Une grande purification semble imminente et une ère nouvelle sur le point de s'instaurer sur la terre. Cette ère sera la réalisation du décret de la Sanctification, qui est la réponse de Dieu à la prière de Notre-Seigneur et la nôtre pour que le Royaume du Père vienne sur la terre et que sa Volonté y soit faite comme au Ciel.

La Sainte Trinité a choisi une personne toute particulière pour amorcer cette nouvelle ère et pour nous montrer comment la Volonté deDieu peut être faite sur la terre comme au Ciel à l'aide du don de la Divine Volonté. Cette personne est Luisa Piccarreta, à qui Notre-Seigneur donna plusieurs titres correspondant à sa mission, par exemple: « l'héroïne du Règne de la Divine Volonté », « la première de la deuxième génération des fils et filles de lumière », « la secrétaire et écrivaine de Jésus », « la petite nouvelle-née dans la Divine Volonté », « l'enseignante de la plus sublime des sciences », « la petite fille de la Divine Volonté ». Ce dernier titre est gravé sur la tombe de Luisa qui se trouve à l'intérieur de l'église de sa paroisse natale, à Corato, en Italie.


notre Volonté sa première tristesse, nous qui avions tellement aimé l'homme et l'avions rendu si heureux. » « ... Quand Adam eut péché, Dieu lui promit un Rédempteur. Les siècles passèrent et la promesse fut tenue : les générations reçurent la grande grâce de la Rédemption. »

« ... Dieu est ordre. Quand il veut donner quelque chose à une créature, il y place toujours son ordre divin. Toute bonne chose débute en Dieu. Il se met lui-même en avant pour s'assurer que tout parvienne à son plein épanouissement. Ainsi, en ce qui concerne la Rédemption, j'ai disposé les créatures à recevoir cette grande grâce. C'est ce que je suis en train de faire concernant le Royaume du divin Fiat qui prend présentement forme sur la terre ; je prépare tout pour que les créatures soient prêtes à le recevoir. »

« ... En péchant, le premier homme a perdu la Volonté Divine qu'il possédait. Pour qu'elle lui soit restituée, l'intervention de mon Humanitéétait nécessaire, cette Humanité qui, unie à ma Divinité, a eu à sacrifier sa volonté humaine en toutes choses et sous tous les aspects. Mon Humanité n'a donné aucune prise à cette volonté humaine ; elle ne l'avait épousée que pour la sacrifier, réparant ainsi l'ingratitude de l'homme qui, par sa volonté propre, a rejeté la Volonté suprême. » [Note : Nous avons omis ici quelques paragraphes (une page environ) de la version originale, parce qu'il s'agissait des mêmes extraits que ceux cités à l'article 27 de la première partie de ce livret, ces extraits ayant trait à la prière du Notre Père.]

« ... Ma Divine Volonté est la semence, le début, le chemin, la fin et le couronnement de l'homme, mon Évangile, mon Église. »

« ... Ma Volonté vient du Ciel pour habiter dans les âmes. Bénie soit l'âme qui la reçoit et la laisse régner en elle !

Luisa Piccarreta : De temps en temps, il plaît à Dieu d'apporter deschangements monumentaux et universels dans l'humanité. Quand de tels événements arrivent, notre Dieu suscite habituellement des personnes particulières qu'il associe étroitement à ces changements.


3. La vie dans la Divine Volonté est l'aboutissement de toutes les oeuvres de Dieu, le parachèvement de la Création et de la Rédemption. (Tome 14, 11 septembre 1922) « Le Fiat de la Création prévoyait que l'homme accomplirait ma Volonté en toute chose. Ma Volonté devait être la vie, la nourriture et lacouronne de la créature. Puisque cela ne s'est pas réalisé, l'oeuvre de la Création n'est pas achevée et je ne puis me reposer en elle, et pas davantage elle en moi. Elle me garde toujours quelque chose à faire et j'aspire à son accomplissement et à mon repos. C'est pourquoi je veux etdésire tellement que la manière de vivre dans ma Volonté soit connue.

« Je ne pourrai jamais dire que l'oeuvre de la Création et celle de la Rédemption sont achevées si je ne vois pas tous les actes des créatures être le prolongement de ma Volonté pour ainsi me donner le repos. En voyant les créatures revenir dans ma Volonté, quel merveilleux repos je ne manquerai pas de leur offrir, parachevant ainsi l'oeuvre de la Création ! Mon sein sera leur lit.

« Je n'ai rien fait qui n'ait pas comme principal objectif que l'homme prenne possession de ma Volonté et moi de la sienne. C'était ma principale préoccupation dans la Création et dans la Rédemption. Les sacrements que j'ai institués, les nombreuses grâces données à mes saints ont été autant de semences et de moyens pour qu'ils arrivent à la possession de ma Volonté. « N'omets rien de ce que je désire concernant ma Volonté, que ce soit par tes écrits, verbalement, ou autrement. Par les nombreux préparatifs qui ont précédé le Règne de ma Volonté, tu peux comprendre que vivre dans ma Volonté est la chose la plus grande, la plus importante et qu'elle est ce qui m'intéresse le plus.

« Veux-tu savoir dans quel sol cette semence a été jetée ? Dans mon Humanité. Là, dans mes Plaies, dans mon Sang, cette semence est née, a germé, a poussé. Elle veut aussi se transplanter dans les créatures pour que celles-ci prennent possession de ma Volonté, et moi de la leur. De cette manière, l'oeuvre de la Création reviendra au point où elle a commencé, non seulement à travers mon Humanité, mais aussi à traversles créatures elles-mêmes.


« Elles seront peu nombreuses. Quand bien même il n'y en aurait qu'une ! N'est-ce pas une seule qui, se coupant de ma Volonté, a brisé etgâté mes plans, détruit le but de la Création ? Par conséquent, une seulecréature peut l'embellir et réaliser son objectif. Cependant, mes oeuvresne restent jamais isolées. Ainsi, une armée d'âmes va vivre dans ma Volonté. En elles, la Création sera restaurée, toute belle et attirante comme lorsqu'elle est sortie de mes mains ; autrement, je n'aurais pas autant d'intérêt à faire connaître cette science de ma Divine Volonté. »

4. Le don de la Divine Volonté est la plus grande des grâces. (Tome 19, 9 septembre 1926)

« Je ne pouvais donner une plus grande grâce en ces temps troublés et de vertigineuses poussées vers le mal que de faire connaître que je veux offrir aux hommes le grand don du suprême Fiat. C'est ainsi que jele prépare en toi par tant de connaissances et de dons, afin que rien ne manque pour le triomphe de ma Volonté. Sois donc attentive au dépôt de ce Royaume que je fais en toi. »

5. La Divine Volonté et les problèmes de l'homme. (Tome 15, 18 mars 1923)

« Ce qui lie le plus fortement une âme à moi, c'est l'immersion de sa volonté dans la nôtre ; comment puis-je alors abandonner cette âme ?

« Après t'avoir tant parlé de la Divine Volonté, des liens indissolubles se sont formés entre toi et moi ! Notre éternelle Volonté a soudé ta petite volonté à la nôtre. Quand nous avons créé l'homme, notre suprême Volonté voulait qu'il vive dans la nôtre : il devait prendrece qui est à nous, vivre à nos dépens, imiter notre Volonté et produire autant d'actes divins que d'actes humains réalisés dans notre Volonté. Ilétait ainsi habilité à s'enrichir de toutes les bonnes choses que contient notre Volonté.

« Mais comme il a voulu vivre dans sa propre volonté, l'homme a quitté sa patrie et perdu tous ces biens qui lui étaient dévolus. Ainsi, tous nos biens sont demeurés sans héritier. Ces biens étaient immenses et il n'y avait personne pour en prendre


du monde et me confie la tâche ardue, le sublime mandat de former sur la terre des enfants du Royaume de la Divine Volonté. Ainsi, avec tous les soins et la tendresse d'une mère, j'entreprends la tâche de préparer laroute à suivre pour entrer dans cet heureux Royaume.

« Pour ce projet, je vous donnerai des leçons sublimes et célestes. Jevous enseignerai des prières spéciales et nouvelles par lesquelles vous mettrez à contribution les cieux, le soleil, la Création, ma propre vie et celle de mon Fils, de même que tous les saints, de telle manière qu'en votre nom ils supplient Dieu d'établir en vous le Règne adorable de la Divine Volonté.

« Ces prières seront les plus puissantes parce qu'elles imploreront l'action divine elle-même. Dieu se sentira désarmé et gagné par ses créatures. Renforcés par ce support, vous hâterez l'avènement de son splendide Royaume. Avec moi, vous obtiendrez que la Divine Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel, en accord avec le désir du Divin Maître. « Soyez courageux mes enfants ! Faites-moi cette faveur et je vous bénirai. »

Quelques leçons de Jésus sur le Royaume de la Divine Volonté,tirées du « Livre du Ciel »

« Notre Volonté est éternelle. Elle est commune aux trois Personnes divines. Chacun des actes de notre Volonté, que ces actes concernent laTrinité elle-même ou aient pour objectif les créatures, nous procure des joies et un bonheur intenses. Ainsi, quand nous avons mis en marche la grande machine de la Création, notre Fiat manifesta la beauté, la lumière, la puissance, l'ordre, l'harmonie, l'Amour et la sainteté de notreDivine Volonté. Nous fûmes glorifiés par cette magnifique floraison de notre Divinité. » « Notre Volonté ne s'est pas arrêtée là. Dans la surabondance de son Amour, elle voulait que non seulement l'homme soit créé, mais qu'il ait en lui une vie agissante lui procurant continuellement de nouvelles surprises d'amour, de joie, de bonheur, de lumière et de richesses. Mais,ayant choisi de faire sa volonté personnelle. l'homme s'éloigna de la Divine Volonté. Cela apporta à


la fontaine de tous les biens. Si vous êtes faibles, vous acquerrez des forces ; si vous êtes tentés, vous vaincrez la tentation ; si vous tombez dans le péché, vous sentirez une main puissante et compatissante qui vous aidera à vous relever ; si vous êtes affligés, vous trouverez réconfort ; si vous avez froid, vous saurez trouver les moyens de vous réchauffer ; si vous avez faim, vous goûterez à la nourriture exquise de la Divine Volonté et, avec elle, vous ne manquerez de rien. Vous ne serez jamais seuls, car votre Mère sera votre douce compagne et, avec mes soins maternels, je remplirai ma promesse de vous rendre heureux. Moi, l'Impératrice céleste, je répondrai à tous vos besoins, si seulement vous consentez à vivre unis à moi.

« Voyez mes désirs ardents, toutes les larmes que j'ai versées pour mes enfants ! Si vous saviez combien je brûle du désir que vous compreniez bien mes célestes leçons et que vous appreniez les chemins de la vie dans la Divine Volonté ! Dans ce livre, vous découvrirez des merveilles. Vous y trouverez une Mère qui vous aime au point d'avoir accepté de sacrifier son Fils bien-aimé pour vous, une Mère qui veut que vous viviez votre vie de la même manière qu'elle même a vécu la sienne sur la terre.

« Oh ! ne me rendez pas triste, ne me rejetez pas. Acceptez ce cadeau du Ciel que je vous apporte, accueillez mes visites et mes leçons. Sachez que je voyagerai dans le monde entier, que j'irai dans chaque coeur individuellement, dans chaque famille, de même que dansles communautés religieuses. Je voyagerai dans chaque nation, abordant chaque classe de gens. Et, si nécessaire, je continuerai des centaines d'années, jusqu'à ce que j'aie formé mon peuple autour de moicomme autour de leur Reine. À la manière d'une mère, je formerai mes enfants qui connaîtront la Divine Volonté et la laisseront régner partout.

« Ceux qui recevront avec amour les propos exprimés dans ce livre seront les premiers enfants chanceux qui appartiendront au Royaume dudivin Fiat : j'écrirai leurs noms dans mon coeur maternel avec des lettres d'or. « Voyez-vous, mes enfants, ce même Amour infini de Dieu qui a voulu se servir de moi dans la Rédemption pour que vienne le Verbe éternel sur la terre, m'appelle encore une fois sur la scène


possession. J'en ai pris moi-même possession dans mon Humanité en vivant chaque instant de cette Humanité dans l'éternelle Volonté. Ainsi,je suis né, j'ai vécu, j'ai grandi, j'ai travaillé, j'ai souffert et je suis mort dans l'éternel baiser de la Volonté suprême. Comme je vivais en elle, j'aipris possession de tous ces biens non utilisés que, dans son ingratitude, l'homme avait voués à l'oubli.

« Ma fille si, dans ma Sagesse infinie, je t'ai tant parlé de notre Volonté, je ne l'ai pas fait juste pour t'informer, mais pour que tu connaisses à fond ce qu'est vivre dans notre Volonté, les biens qu'elle renferme, et pour qu'en faisant ton chemin en elle, tu en prennes possession. « Mon Humanité a pris possession de tout, pas pour moi seul, mais pour ouvrir les portes à mes frères. J'ai attendu tant de siècles ! Tant degénérations ont passé ! J'attends toujours, mais l'homme doit venir versmoi sur les ailes de notre Volonté, d'où il provient. Sois la première accueillie ! Mes paroles seront ton aiguillon pour prendre possession de notre Volonté et seront des chaînes qui t'y lieront fermement et t'empêcheront d'en sortir. »

6. Elle doit venir et elle s'en vient l'ère de l'accomplissement de la Divine Volonté sur la terre. Le signe certain. (T. 15, 14 juillet 1923)

« Ma fille, le monde est sens dessus dessous et tous espèrent des changements, de nouvelles choses, la paix. Ils se réunissent pour échanger et s'étonnent de ne rien conclure ou de ne pas en venir à des décisions sérieuses. La vraie paix ne vient toujours pas. Tout se réduit àdes mots, sans qu'on aboutisse à des réalisations sérieuses. Ils espèrent que d'autres conférences pourront aboutir à de meilleurs résultats, mais en vain. Entre temps, pendant qu'ils attendent, ils ont peur. Certains se préparent pour de nouvelles guerres. D'autres envisagent de nouvelles conquêtes et, avec tout cela, les peuples s'appauvrissent, sont dépouillés ; ils sont dans l'attente, fatigués de la tristesse, des turpitudes,du caractère sanglant de cette ère qui les enveloppe et ils espèrent une ère de paix et de lumière.

« Ce monde est au point précis où il était à l'époque où je vins sur la terre ; tous attendaient un grand événement, une nouvelle


ère, comme cela s'est en effet produit. Ainsi en est-il maintenant. Le grand événement qui doit venir, la nouvelle ère dans laquelle la Volontéde Dieu sera faite sur la terre comme au Ciel, tous l'espèrent. Ils sont inquiets du présent, sans savoir ce que sera cette nouveauté, ce changement, comme on ne se rendait compte de rien quand je suis venusur la terre.

« Cette attente générale est un signe certain que l'heure est proche ; mais le signe le plus certain est le fait que je m'emploie à manifester ce que je veux faire en me révélant à une âme, comme je me suis révélé à ma Mère lorsque je suis descendu du Ciel sur la terre. Je communique à cette âme ma Volonté, les bienfaits qu'elle contient et ses effets, pour en faire cadeau à l'humanité. »

7. Le Seigneur prépare l'ère du «Troisième Flat». (Tome 12, 8 février 1921)

« Ô monde inique, tu fais tout pour me chasser de la surface de la terre, pour me bannir de la société, des écoles, des conversations, de tout ; tu complotes pour démolir les temples et les autels, pour détruire mon Église et tuer mes ministres. Et moi, je prépare une ère d'Amour, l'ère de mon «Troisième Fiat ». Tu continueras dans tes efforts pour m'éliminer et je te confondrai avec l'Amour. Je vais te suivre de près et je te ferai face pour te confondre par l'Amour. Là où tu m'as banni, j'érigerai mon Trône, et je régnerai, mais d'une manière tout à fait surprenante, à tel point que tu tomberas aux pieds de ce Trône comme subjugué par mon Amour.

« Ah ! ma fille, les créatures s'enfoncent de plus en plus dans le mal. Combien de machines de destruction préparent-elles ? Elles iront jusqu'à s'épuiser dans le vice mais, pendant qu'elles s'occuperont à suivre leur chemin, je m'assurerai que mon « Fiat Voluntas tua » soit réalisé et accompli et que ma Volonté règne sur la terre d'une nouvelle manière. Je serai occupé à préparer l'ère du Troisième Fiat dans laquellemon Amour sera révélé d'une façon merveilleuse et jamais vue. Ah ! oui ! je veux confondre complètement les hommes par l'Amour. Ainsi, sois attentive : je veux que toi et moi, ensemble, nous préparions cette ère d'Amour divin et céleste. Nous allons y travailler tous les deux. »


« Ma céleste Maman sera une mère et une reine pour vous. Elle connaît les biens merveilleux que le Royaume de ma Volonté vous apportera. Pour satisfaire mes ardents désirs et arrêter mes larmes, et aussi parce qu'elle vous aime comme ses vrais enfants, elle voyage à travers les peuples et les nations, les disposant et les préparant à entrer dans le Royaume de ma Volonté. C'est elle qui, il y a 2000 ans, a préparé le peuple pour que je puisse venir sur la terre. Maintenant, je confie à son Amour maternel la tâche de préparer les âmes à recevoir le grand cadeau de ma Volonté.

« Écoutez-moi donc bien, mes enfants ! Lisez très attentivement cespages (du Livre du Ciel) que je place devant vous. Si vous le faites, vous sentirez la nécessité de vivre dans ma Volonté et je me tiendrai tout à côté de vous pendant que vous lirez, touchant votre intelligence et votre coeur pour que vous compreniez bien tout ce que vous lirez et que, par la suite, vous vouliez vraiment recevoir le cadeau de mon divinFiat. »

Appel maternel de la Reine du Ciel pour que ses enfants entrent dans le Royaume de la Divine Volonté

(enseignements donnés journellement à Luisa par la Vierge Marie,pendant plusieurs semaines consécutives, dans les années 1920)

« Mes très chers enfants, Je sens l'irrésistible besoin de descendre duCiel pour vous visiter maternellement. Si vous me promettez de me donner votre amour comme de vrais enfants et que vous m'assurez de m'être loyaux, je serai toujours avec vous, cachée dans votre âme, pour être votre professeur, votre modèle et votre Mère remplie de tendresse.

« Je viens du Ciel pour vous inviter à entrer dans le Royaume de votre Mère, c'est-à-dire le Royaume de la Divine Volonté. Je viens frapper à la porte de votre coeur. Réalisez-vous que c'est avec mes propres mains que je vous apporte ce livre comme cadeau ? Je vous l'offre avec tous mes soins maternels pour, qu'en retour, vous appreniez à vivre d'une manière céleste et non plus terrestre.

« Ce livre est d'or, mes enfants. Il deviendra votre trésor spirituel et votre bonheur, même ici sur cette terre. En lui, vous trouverez


à moi. Qui ne serait pas ému de compassion en voyant mes larmes d'Amour !

« Dans mes tourments d'Amour, je vous répète : « Mes enfants, où êtes-vous ? Pourquoi ne revenez-vous pas à votre Père ? Pourquoi vous éloignez-vous de moi ? Pourquoi voulez-vous errer à l'aventure dans la médiocrité et la misère ? Vos infortunes sont des blessures pourmon Coeur ! Je suis si fatigué de vous attendre ! »

« Puisque vous ne revenez pas à moi, je suis à votre recherche parce que je ne peux plus retenir l'Amour qui me consume. Je vous apporte legrand cadeau de ma Volonté et je vous embrasse. Oh ! ayez compassion pour tant de larmes et de désirs ardents, je vous en supplie !

« Je viens à vous, non seulement comme un Père, mais aussi commeun professeur parmi ses élèves. Je veux que vous m'écoutiez parce queje vais vous enseigner des choses surprenantes, des leçons du Ciel, qui vous apporteront une Lumière qui ne s'éteindra jamais et un Amour qui durera toujours. Mes leçons vous donneront une force divine, un courage invincible, une sainteté qui grandira de plus en plus. Elles éclaireront vos pas et vous guideront sur le chemin de votre céleste Patrie.

« Je viens comme un roi qui veut vivre au milieu de son peuple, non pas pour prélever des impôts ou accumuler des fardeaux sur vos épaules. Non ! Non ! Je viens parce que je veux que vous me donniez votre volonté délabrée, vos misères, vos faiblesses et toutes vos méchancetés. Ma souveraineté consiste en ceci : je veux tout ce qui vous chagrine et vous rend troublés et malheureux pour que je brûle tout dans mon Amour. Étant un roi bienfaisant, pacifique et magnanime, je veux échanger ma Volonté contre la vôtre et vous combler d'Amour, de richesses, de bonheur, de paix et de joies pures.

« Si vous me donnez votre volonté, tout sera fait comme je vous l'ai dit ; vous me rendrez heureux et vous serez heureux vous aussi. Je languis pour rien d'autre que le Règne de ma Volonté en vous. Le Ciel et la terre vous souriront.


8. Ce sera une ère de vraie liberté : liberté pour la créature de prendre tout ce qui est de Jésus. ( Tome 12, 27 février 1919 )

« Oh ! quel libre cours connaîtra mon Amour ! J'aurai le champ libreen tout. Plus aucune entrave ! J'aurai autant de tabernacles que je veux ;les hosties seront sans nombre. À chaque instant, nous allons communiquer ensemble et moi, je crierai : « Liberté ! Liberté ! Venez tous dans ma Volonté pour jouir de la vraie liberté ! » « En dehors de ma Volonté, combien de contraintes l'âme ne trouve-t-elle pas ! Dans ma Volonté, au contraire, se trouve la liberté. Je laissel'âme m'aimer comme elle l'entend en lui disant : « Laisse de côté tes dépouilles humaines ; choisis le divin. Je ne suis ni mesquin ni jaloux de mes biens. Je veux que tu prennes tout. Aime-moi immensément. Prends, prends tout mon Amour. Ton pouvoir est inférieur au mien ; ta beauté l'est aussi. Plus tu prendras, plus ton Jésus sera content. »

« La terre fabrique peu de tabernacles pour moi ; les hosties peuvent presque se compter, sans parler des sacrilèges, des irrévérences que les âmes commettent. Oh ! comme mon Amour est offensé et rejeté ! Dansma Volonté, au contraire, il n'y a aucun obstacle, pas l'ombre d'une offense, les créatures me donnent leur amour, de divines réparations, une complète compensation pour toutes les malices de la famille humaine. Sois donc attentive et ne bouge pas de l'endroit où je t'ai placée et où je te veux. »

9. Ce qu'est vivre dans la Divine Volonté. (Tome 16, 20 février 1924)

« Ah ! tu ne sais pas ce que signifie vivre dans ma Volonté ! Cela veut dire me retourner les joies pures escomptées lors de la création, m'accorder les amusements innocents pour lesquels j'ai créé l'homme ; cela veut dire m'enlever toute l'amertume que la perfidie humaine m'a causée presque dès le commencement de la Création ; cela signifie un échange entre la volonté humaine et la Volonté Divine, l'âme liant sa vie à la mienne et ma Volonté se préoccupant de remplir l'âme de joie, d'amour et de bienfaits infinis.

« Oh ! comme je me sens heureux de pouvoir donner tout ce que je veux à cette âme parce que ma Volonté possède une


envergure qui permet à l'âme de tout recevoir, si bien, qu'entre l'âme et moi, il n'y a aucune division, mais une union stable dans le travail, la pensée, l'amour. Ma Volonté compense en elle pour toutes choses. Ainsi, nous sommes en parfait accord et en communauté de biens. Tel était notre dessein lors de la création de l'homme : le faire vivre comme notre fils et placer nos biens en commun avec lui afin qu'il soit heureux en tout, et que nous soyons réjouis par son bonheur.

« Vivre dans ma Volonté est précisément cela : nous ramener aux buts, aux joies, aux fêtes prévues lors de la création. Et tu dis que je devrais cacher cela à mon Église ? J'aurais tourné le Ciel et la terre à l'envers, j'aurais submergé l'homme d'une force irrésistible pour faire connaître ce que sera l'accomplissement de la Création. Vois-tu combien je suis intéressé à ce que l'on vive dans ma Volonté, laquelle met le sceau sur toutes mes oeuvres ? Peut-être que cela ne te semble rien ou que tu penses qu'il y a actuellement des choses semblables dans mon Église ! Non ! Non ! Pour moi c'est là le tout de mes oeuvres et, à ce titre, tu devrais l'apprécier et être plus attentive à remplir la mission que je t'ai confiée. »

10. Description de la vie dans la Divine Volonté. (Tome 12, 12 janvier 1918)

« C'est pourquoi je te parle souvent de la vie dans ma Volonté, choseque, jusqu'à maintenant, je n'ai manifestée à personne d'autre ; tout au plus, ils ont connu l'ombre de ma Volonté, la grâce, la douceur qu'elle contient. Mais y pénétrer, embrasser son immensité, se multiplier en elle avec moi et, pendant que l'on est encore sur la terre, pénétrer partout, dans le Ciel et dans les coeurs et, à partir des moyens humains, agir avec les moyens divins, cela n'est pas encore connu. À un bon nombre, cela va paraître étrange et ceux qui n'ont pas leur intelligence ouverte n'y comprendront rien ; mais, peu à peu, je ferai mon chemin, manifestant tantôt une vérité, tantôt une autre, si bien qu'ils vont finir par la comprendre. »

JE VOUS ANNONCE UNE GRANDE JOIE 53 Avec son Père et l'Esprit-Saint, le divin Roi supplie ses enfants de la terre d'entrer dans le Royaume de sa Volonté (Paroles de Jésus adressées à ses enfants par l'intermédiaire de Luisa Piccarreta, en 1925)

« Mes chers et bien-aimés enfants,

« Me voici avec mon Coeur tout enflammé d'Amour pour vous. Je viens comme un Père au milieu de ses enfants. Mon Amour pour vous est si grand que je viens pour rester avec vous, afin que nous puissions vivre ensemble dans une seule Volonté, un seul Amour. J'apporte avec moi mes souffrances, mon Sang, mes travaux et même ma mort.

« Regardez-moi : chaque goutte de mon Sang, chacune de mes peines, chacun de mes pas, toutes les choses que j'ai accomplies se bousculent en moi pour vous présenter ma Divine Volonté. Ma mort elle-même veut vous faire renaître à la vie dans ma Volonté.

« J'ai tout préparé pour vous dans mon Humanité. Pour vous, j'ai prié et obtenu des grâces, des secours, des lumières et des forces, afin que vous receviez le sublime cadeau de ma Volonté. J'ai tout fait ce quim'était possible et j'attends maintenant que vous fassiez votre part. Qui sera assez ingrat pour me rejeter et ne pas accepter mon divin cadeau !

« Mon Amour est si grand que j'oublierai tout de votre passé : vos péchés et vos méchancetés. Je les enfouirai dans l'océan de mon Amourpour les brûler totalement, et nous pourrons commencer une nouvelle vie ensemble, tout immergés dans ma Volonté. Si vous me recevez, je resterai avec vous comme un Père parmi ses enfants. Nous demeureronsensemble dans une seule Volonté.

« Oh ! j'attends ce moment depuis si longtemps ! J'ai tant pleuré, même jusqu'au délire, parce que je voulais mes très chers enfants autourde moi, vivant dans ma Volonté ! Ça fait presque 6,000 ans que j'attends ce moment. Mon Humanité a tellement langui pour que mes enfants reviennent et vivent tous ensemble avec moi ! Je les veux réunisautour de moi afin de les rendre saints et heureux de nouveau. Je pleureen les appelant à revenir


La semence de cette nouvelle ère, une ère de divine sainteté, germe actuellement parmi nous. Dans cette nouvelle ère, une Église ressuscitée, renouvelée, resplendissante et totalement universelle comblera les objectifs initiaux de la création de l'homme. Ainsi, Dieu recevra toute la gloire escomptée lors de la Création. La guerre entre lavolonté humaine et la Volonté Divine aura pris fin.

On peut croire que cette période finale dans laquelle la Volonté de Dieu sera faite sur la terre comme au Ciel sera plus courte que les trois précédentes : elle sera qualifiée de « demi-temps ». Dans le langage desSaintes Écritures, les périodes décrites ci-dessus devaient être : « un temps, des temps et un demi-temps» (c'est-à-dire trois temps et demi, où un temps correspond approximativement à 2000 ans d'histoire).

On associe la Création au Père, la Rédemption au Fils et la Sanctification au Saint-Esprit. À noter que cette « Sanctification » ne produira pas chez les hommes une sainteté ordinaire, comme pour les âmes amenées par la grâce à faire des belles choses plaisant plus ou moins à Dieu. Non ! Cette nouvelle sanctification sera l'accomplissement de l'objectif premier de la Création de l'homme, celui-ci recevant en cadeau la sainteté divine, la pleine vie divine, comme Adam et Ève au début.

Dans la majorité des cas, ce seront des âmes toutes petites et inconnues. Ces âmes, cachées et inconnues du monde comme la jeune Vierge de Nazareth, seront des merveilles, enchantant leur Créateur et toute la cour céleste par des actes faits dans et par la Divine Volonté.

Nous pourrions parler longtemps sur ce sujet, car il comporte une grande quantité de merveilles concernant le Troisième Fiat de Dieu. Concluons plutôt avec une invitation à entrer dans le Royaume de la Divine Volonté. Les connaissances concernant ce Royaume sont abondamment développées dans les 36 tomes du livre intitulé « Livre du Ciel », écrit par la mystique Luisa Piccarreta. Amen et merci Seigneur !


11. Ce que doit faire la créature avec le don de la Divine Volonté. ( Tome 12, 13 février 1919) « Très chère fille de ma Volonté, veux-tu venir dans ma Volonté afin de suppléer d'une manière divine pour les nombreux actes omis par tes frères et soeurs, pour ceux si nombreux réalisés humainement, de mêmeque pour les actes saints réalisés dans l'ordre humain, mais non dans l'ordre divin ? J'ai tout fait dans l'ordre divin, mais je ne suis pas encorecontent. Je veux que la créature entre dans ma Volonté et que, d'une manière divine, elle vienne transformer tous ses actes en les miens et qu'elle se substitue à toutes choses, comme je l'ai fait.

« Ainsi donc, viens, viens ! Je languis d'impatience ! Je le désire à cepoint que je deviens tout en joie quand je vois que la créature entre dansma divine ambiance, se multipliant avec moi dans toutes les âmes, aimant, faisant réparation, se substituant à toutes les âmes d'une manière divine. En ces créatures, les choses humaines ne se reconnaissent plus : elles sont devenues des choses divines. En elles, mon Amour augmente et se multiplie, les réparations se multiplient à l'infini et les substitutions sont divines.

« Quelles joies ! Quelles fêtes ! Les saints eux-mêmes s'unissent à moi ; ils se réjouissent et attendent ardemment qu'un de leurs frères humains convertisse leurs actes, saints dans l'ordre humain, mais non dans l'ordre divin. Ils me supplient de rapidement permettre à la créature d'entrer dans l'Ambiance divine afin que tous leurs actes soient convertis en actes accomplis dans la Divine Volonté, donc marqués de l'empreinte de l'éternelle Volonté. Je l'ai fait pour tous ; maintenant, je veux que toi aussi tu le fasses pour tous. »

12. Dans l'acte même d'entrer dans la Divine Volonté, l'âme est instantanément purifiée et enrichie par cette Divine Volonté. (Tome 12, 25 juillet 1917)

« Tu dois savoir que les actes les plus nobles, les plus sublimes, les plus grands et les plus héroïques qu'une âme puisse faire sont ceux faits dans ma Volonté. Aucun autre acte ne peut égaler ceux-là. Je fais alors un déploiement de tout mon Amour et de toute ma générosité.


« Dès que l'âme décide d'entrer dans ma Volonté, je lui fais le cadeaude l'y maintenir, de telle manière que les deux volontés se rencontrent pour se fondre l'une dans l'autre et n'en former qu'une. Si l'âme est tachée, je la purifie ; si les épines de la nature humaine l'enveloppent, jebrise ces épines ; si elle est transpercée par les clous du péché, je pulvérise ces clous, car rien de mal ne peut entrer dans ma Volonté. Ainsi, tous mes attributs investissent l'âme et y changent la faiblesse en force, l'ignorance en connaissance, la misère en richesse, et ainsi de suite. « Dans tous les autres actes de l'âme, il reste toujours quelque chose de son moi, mais les actes qu'elle fait dans ma Volonté sont complètement dépouillés de son moi ; je les remplis complètement de ma Divinité. »

13. La vie dans ma Volonté sera à l'avenir le seul genre de sainteté.Cette sainteté sera vécue d'une manière divine et non humaine.(Tome 12, 20 novembre 1917)

« Viens dans ma Volonté et vis en elle de telle manière que la terre ne soit plus ta demeure, mais que ta vraie demeure soit moi. Tu seras alors en parfaite sécurité. « Ma Volonté a le pouvoir de rendre l'âme transparente : ce que je fais se réfléchit en elle. Si je pense, ma pensée se réfléchit en elle et elle devient lumière, et cette lumière se réfléchit en moi. Si je regarde, si je parle, si j'aime, etc. ces actes, comme autant de lumières, se réfléchissent en elle et d'elle en moi. Nous sommes en réflexion réciproque continuelle, en communication perpétuelle, en échange d'amour perpétuel.

« Comme je suis partout, le rayonnement de ces âmes me rejoint au Ciel, sur la terre, dans les hosties sacramentelles, dans le coeur des créatures, partout. Je leur donne toujours la lumière et elles me renvoient la lumière. Je leur donne l'amour et elles me renvoient l'amour. Elles sont mes demeures terrestres où je me réfugie pour contrer la nausée que me donnent les autres créatures. « Oh ! cette beauté de vivre dans ma Volonté me plaît tellement que, dans les générations à venir, je vais faire disparaître toutes les autres formes de sainteté, quelle que soit leur apparente


Le Troisième Fiat de Dieu : Le décret de la Sanctification Chaque brindille d'herbe est un « je t'aime ! » que Dieu nous adresse.Chaque flocon de neige qui tombe, chaque goutte de rosée ou de pluie, chaque scintillement d'étoile est un « je t'aime ! » du Créateur à ses créatures bien-aimées. Chaque gazouillis d'oiseau, chaque vol de papillon, chaque lever de soleil, chaque frétillement de poisson, chaque bruissement de feuille et chaque changement de contour des nuages est un « je t'aime ! » de l'Éternel. En somme, ce sont à tout instant des torrents de « je t'aime ! » Il faudrait couvrir ses oreilles et ses yeux pour ne pas percevoir ces « je t'aime ! » venant de partout. Dieu est un mendiant d'amour, suppliant pour le plus petit merci !

Une première période de temps ( s'étendant d'Adam à Noé ) se termina par une grande purification : le déluge. Aveuglément et volontairement, l'homme refusait d'aimer son Créateur. Il était urgent denettoyer la terre de ses plantes empoisonnées, afin que des nouvelles pousses puissent venir et grandir plus sainement dans l'amour des créatures pour leur Créateur. Noé et sept autres furent choisis parmi plusieurs ; dans les mains de Dieu, ils entamèrent la régénération de la race humaine. Une seconde période de temps prit fin avec une autre grande purification : la purification dans le Sang précieux de Jésus répandu pour le salut des hommes. Le monde, devenu extrêmement méchant et pervers, fut lavé dans ce Sang précieux.

Alors commença une troisième période de temps, une ère de grâces qui donnera pour une multitude d'âmes des fruits en abondance, en particulier une grande connaissance et un grand amour de Dieu. Certaines âmes, les saints, sont arrivées à une telle beauté qu'ils sont devenus des fleurs odorantes et éclatantes dans le grand arbre de l'Église planté par le Sauveur Jésus.

Cette troisième période de temps tire actuellement à sa fin. Incroyablement, en dépit de tout l'Amour et de toutes les grâces donnés par Dieu, les coeurs sont redevenus endurcis. La charité est devenue froide, vraiment froide. Une autre purification d'ordre universel est à l'horizon ; une purification par le feu qui brûlera tout ce qui n'est pas de Dieu. Ainsi, une ère des plus glorieuses débutera.


hommes qu'au moment décidé par lui. À l'instar d'un arbre, l'Église, fondée par Jésus, aura à grandir, à développer un tronc et des branches, à produire des feuilles et des fleurs. Puis le fruit portant en lui la semence de vie arrivera à terme.

Ce fruit ne sera autre que les fils et les filles de la Divine Volonté en qui Dieu réalisera son objectif premier de la création de l'homme. La sainteté qu'il leur donnera sera sa propre sainteté, celle qu'il avait jadis accordée à ses premières créatures humaines, Adam et Ève. Cette sainteté brillera comme le soleil, comparativement aux autres saintetés qui, à côté d'elle, ne brillent que comme des étoiles. Ces bienheureux fils et filles de la Divine Volonté imiteront d'une manière très réelle la vie intérieure et cachée de Jésus. Pratiquement inconnus du monde, ils vivront, même sur cette terre, dans l'ambiance de l'Éternité. Ils travailleront en union avec Dieu et en lui. Ils donneront au Créateur un amour divin ; ils le raviront, lui et tout le Ciel, et rendront possible la réalisation des décrets cachés de Dieu.

Ainsi, nous voyons l'importance de la prière de Jésus à son Père : « Que ton Règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel ! » Ce que Jésus a demandé à son Père dans cette prière va nécessairement s'accomplir : nous devons seulement attendre l'heure de Dieu. Cette prière de Jésus est la plus certaine des prophéties et rien ne pourra empêcher sa réalisation.

À la dernière Cène, notre bien-aimé Jésus laissa s'exprimer d'une autre manière le grand désir de son Sacré-Cceur quand il dit au Père : « Que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient un en nous. » Jésus demanda ainsi à son Père que tout redevienne comme au début, au moment de la création d'Adam et d'Ève. Clairement, l'unité en Dieu que Jésus demande pour les hommes est une unité qui ne sera possible que lorsque tous les hommes vivront dansla Divine Volonté. En effet, le cadeau de la Divine Volonté nous met enunité avec la Trinité, nous rend un avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Une aussi parfaite unité n'est possible d'aucune autre manière.


vertu, et je vais faire réapparaître la sainteté de vivre dans ma Volonté, une sainteté qui ne sera pas humaine, mais divine. Cette sainteté sera siélevée que, comme des soleils, elle éclipsera les plus belles étoiles qu'étaient les saints des générations passées. C'est pourquoi je veux purger la terre, car elle est indigne de ces prodiges de sainteté. »

14. L'acte de se fondre dans la Divine Volonté (Tome 17, 4 janvier 1925)

«Ma fille, se fondre dans ma Volonté est l'acte le plus solennel, le plus grand, le plus important qu'une âme puisse accomplir dans sa vie. Se fondre dans ma Volonté, c'est entrer dans l'ambiance de l'éternité et recevoir en dépôt les biens que comporte la Volonté éternelle. Quand l'âme se fond dans la Volonté suprême, tous viennent la rencontrer pour lui communiquer ce possèdent en bénédictions et en gloire : les anges, les saints, la Divinité elle-même. Tous communiquent avec elle, sachant que cela se fait dans cette Volonté, où tout est en parfaite sécurité. En recevant ces bénédictions, l'âme, parce qu'elle agit dans la Divine Volonté, les multiplie et redonne à tous dans le Ciel double gloire et honneur. Ainsi, en te fondant dans ma Volonté, tu mets le Ciel et la terre en action. »

15. Dieu est libre et peut donner ce qu'il veut à qui il veut. (Tome 12, 2 février 1921) «Tout cela semblera surprenant et incroyable à certains; ils seront tentés de mettre en doute mon pouvoir créateur. Mais, puisque c'est moi qui le veux et que ce pouvoir est mien, tout doute devra cesser. Ne suis-je pas libre de faire ce que je veux et de donner à qui je veux? Toi, sois attentive : je serai avec toi ! Je te couvrirai de ma force créatrice etj'accomplirai ce que je veux avec toi. »


16. La différence entre « vivre dans la Divine Volonté» et «faire la Volonté de Dieu ». Dieu est libre de donner ce qu'il veut, à qui il veut et quand il veut. Condition pour pouvoir comprendre. (Tome 17, 18 septembre 1924)

« Ma fille, vivre dans ma Volonté, c'est régner en elle et avec elle ; faire ma Volonté, c'est être à mes ordres. Le premier état est de posséder ; le second est de recevoir mes dispositions, d'exécuter mes ordres. Pour celui qui vit dans ma Volonté, ma Volonté devient la sienne, comme si elle lui appartenait ; il dispose des choses par elle. Par contre, celui qui fait ma Volonté la considère comme celle de Dieu, non pas la sienne, et il ne peut disposer des choses en elle comme il l'entend. « Vivre dans ma Volonté, c'est vivre avec une seule volonté, celle de Dieu, qui est toute sainte, toute pure, toute paisible. Et comme il n'y a qu'une seule volonté qui règne, il n'y a pas de conflit : tout est paix. Lespassions humaines tremblent devant cette Volonté suprême et voudraient se sauver d'elle ; elles n'osent bouger ou s'opposer, voyant que devant elle le Ciel et la terre tremblent. La première étape à franchirpour parvenir à vivre dans ma Volonté se situe au plus profond de l'âme où la grâce l'incite à se vider de ce qui est humain, de ses tendances, de ses passions, de ses inclinations, etc. « Faire ma Volonté, c'est vivre avec deux volontés, si bien que, lorsque je donne à une créature l'ordre de faire ma Volonté, elle sent le poids de sa volonté humaine entrant en conflit avec la mienne ; et même si elle exécute les ordres de ma Volonté avec fidélité, elle sent le poids de sa nature rebelle, de ses passions et de ses inclinations. Combien de saints, bien qu'ils aient atteint la plus haute perfection, sentent que leur volonté leur fait la guerre, les étouffe ; ils ne peuvent s'empêcher de crier avec saint Paul : « Qui me délivrera de ce corps de mort ! » « Vivre dans ma Volonté, c'est vivre comme un fils. Se borner à fairema Volonté, en comparaison, c'est vivre comme un serviteur. Dans le premier cas, ce qui appartient au père appartient au fils. Par contre, les serviteurs sont astreints à plus de sacrifices que les fils. On s'attend de leur part à ce qu'ils accomplissent des travaux plus durs, plus humbles, etc.


Jésus, le Verbe éternel, était aussi homme : il était Homme-Dieu. Régnant et opérant dans la Divine Volonté, son rayonnement ne fut pas limité à l'époque et aux lieux de sa présence physique sur la terre : il pouvait pénétrer partout et dans tous les temps (passés, présents et futurs). Par la puissance de la Divine Volonté qui l'habitait, fontaine de toutes grâces et bénédictions, il était capable de donner à son Père la parfaite gloire que les générations humaines auraient dû lui donner. Jésus le fit pour nous en entrant dans nos vies, nos pensées, nos actions et dans chaque instant de chaque homme (passé, présent et futur). Il lesa tous refaits dans l'ordre divin et il a donné à son Père tout ce qui avait été perdu : « Je t'aime ! Je t'adore ! Je te remercie ! Je te loue ! »

N'eût été la faute de nos premiers parents, toutes les générations de la terre auraient vécu dans la Divine Volonté, au même titre que la Sainte Trinité le fait au Ciel ! C'était là l'idéal de Dieu au commencement. Les hommes auraient été à l'image et à la ressemblance de Dieu au plus haut degré possible et il n'y aurait eu qu'une seule famille dans une seule volonté, dans la paix, l'unité et l'harmonie parfaite « sur la terre comme au Ciel ». Mais, comme nous le savons trop bien, il y eut une guerre continuelle entre la volonté humaine et la Volonté Divine. Cette guerre doit bientôt prendre fin ! Jésus a souffert et est mort pour sauver les hommes de leurs péchés et pour ouvrir le Ciel à ceux qui veulent l'aimer et faire la Volonté du Père. Par-dessus tout, il était préoccupé par le Royaume de la Volonté de son Père. Les Évangiles nous montrent que la principale prédicationde Jésus était de nous annoncer que le Royaume des Cieux était à notre portée. Jésus parlait généralement en paraboles et non pas en langage clair, et la majorité de ses paraboles portaient sur le Royaume des Cieux, le Royaume de Dieu. Il a révélé les secrets du Royaume à ses apôtres en privé. Durant les quarante jours qui ont suivi sa Résurrection(avant son Ascension dans le Ciel), où il apparut fréquemment à ses disciples, il leur a principalement parlé du Royaume de Dieu.

Sur la terre comme au Ciel Suivant la Sagesse du Père, le Royaume de la Divine Volonté, perdu parnos premiers parents et regagné par Jésus. ne sera restitué aux


Ô prodige des prodiges : une Personne divine se fera homme tout en restant Dieu. Dans la plénitude des temps, Jésus, le Verbe incarné, prendra chair de la plus exquise des femmes, une vierge. Cependant, le Fils du Dieu éternel n'aurait pu descendre du Palais royal de son Royaume, celui de la Volonté du Père, dans le sein d'une femme, si la volonté humaine avait régné en celle-ci.

Il y eut donc la conception de la Vierge immaculée, Marie. Non seulement fut-elle préservée des conséquences du péché originel, mais elle fut conçue en possession de la Divine Volonté qui régnait dans son âme et dans son corps et la mettait en symbiose avec la très Sainte Trinité. Marie possédait la vie divine au plus haut degré possible pour une créature. Mère de Dieu, elle est Mère et Reine de la Divine Volonté. Puis, à la suite d'une intervention toute spéciale de la Puissance divine, Jésus fut conçu dans le sein de Marie. Comme nous, ses frères et soeurs de la race humaine, Jésus s'est développé durant neuf mois dans le sein de sa mère, il est né et fut nourri au sein. Puis il fut enfant, adolescent, jeune adulte et adulte, se comportant comme tous les autres êtres humains, suivant leur âge. En somme, tout en demeurant Dieu, il était totalement homme. Il adopta toutes les activités humaines afin de les ennoblir et de les diviniser, les rendant ainsi plus plaisantes pour notre Père du Ciel.

Jésus a tout fait en accord avec la Divine Volonté qui régnait souverainement en lui. Jamais, ne fût-ce qu'un instant, il n'a laissé régner sa volonté humaine, mais il utilisait celle-ci pour épauler la Divine Volonté et coopérer au Règne de Dieu. De cette façon, Jésus récupérait pour la race humaine cette Divine Volonté qui sera redonnée aux hommes à l'heure choisie par Dieu, à cette heure glorieuse de l'histoire où débutera l'ère du Troisième Fiat de Dieu, dans laquelle s'accomplira le décret de la Sanctification. Nous reviendrons plus loin sur ce sujet. Pour l'instant, arrêtons-nous à la gloire que le Père devait recevoir des hommes de toutes les générations, à chaque instant de leur existence, gloire qui a été dilapidée par la faute d'Adam et d'Eve. Quelle est donc l'utilité de la Création, si Dieu n'y est pas glorifié de la manière escomptée lors de sa réalisation ?


Ainsi, même s'ils étaient mes amis les plus chers, combien de mes saints ont dû accomplir de telles tâches pour répondre à mes ordres ! Aucontraire, le fils est avec son père qui prend soin de lui, l'encourage de ses baisers et de ses caresses. Comme son père, ce fils commande aux serviteurs ; s'il sort, il ne va pas à pied, mais en voiture, etc.

Alors que le père fait don de tout ce qu'il possède à son fils, il se contente de donner au serviteur le salaire pour le travail qu'il accomplit,et celui-ci est libre de servir ou de ne pas servir son maître. S'il ne le sert pas, il n'a droit à aucune compensation. Par contre, personne ne peut enlever cette relation entre le père et le fils, en vertu de laquelle le fils possède les biens du père. Aucune loi, aussi bien céleste que terrestre, ne peut annuler ces droits, car le lien de filiation entre le père et le fils ne peut être brisé.

« Ma fille, la vie dans ma Volonté est ce qui se rapproche le plus de la vie des bienheureux dans le Ciel. La distance entre ceux qui vivent dans ma Volonté et ceux qui sont seulement en conformité avec ma Volonté est du même ordre que la distance entre le Ciel et la terre, la distance entre le fils et le serviteur, la distance entre le roi et ses sujets.

« Le don de vivre dans la Divine Volonté est un cadeau que je veux faire dans ces temps si tristes. Qu'on ne se contente pas uniquement de faire ma Volonté, mais qu'on la possède ! Ne suis-je pas libre de donnerce que je veux, quand je le veux et à qui je veux? Le maître n'est-il pas comme un seigneur qui peut dire à un serviteur : vis dans ma maison, mange, prends, commande comme un autre moi-même ? Personne ne peut empêcher ce serviteur de posséder les biens de son maître. Le maître considère ce serviteur comme un fils, lui donnant le droit de posséder. Si un homme riche peut le faire, je peux faire encore bien plus. « Le don de vivre dans ma Volonté est le plus grand cadeau que je puisse donner à une créature. Ma bonté et mon Amour veulent toujours se répandre chez les créatures. Leur ayant tout donné et n'ayant rien d'autre à leur donner pour en être aimé, je viens leur offrir le don suprême, celui de ma Volonté. «Et ne t'étonne pas si tu vois que les créatures ne comprennent pas. Pour comprendre, elles doivent se disposer au plus


grand des sacrifices, celui de refuser toute vie à leur propre volonté, même dans les choses saintes. Elles sentiront alors qu'elles possèdent ma Volonté et expérimenteront ce que c'est que d'y vivre.

« Et toi, sois attentive et ne sois pas dérangée par les difficultés que les créatures te font. Petit à petit, je ferai en sorte que vivre dans ma Volonté soit compris. »

17. La sainteté dans la Divine Volonté (Tome 14, 16 juillet 1922)

« Devant ma Volonté, tu dois disparaître, car c'est la sainteté dans ma Volonté qui a besoin d'être connue et non pas toi. La sainteté dans ma Volonté n'a ni chemin, ni porte, ni clé, ni chambre ; elle envahit tout ! Elle est comme l'air que tous peuvent et doivent respirer. Cependant, il faut la vouloir et mettre de côté sa volonté humaine. La Volonté Divine va devenir la respiration de l'âme et lui communiquer savie, ses effets et ses valeurs. Mais si la vie dans la Divine Volonté n'est pas connue, comment peut-on aimer et désirer une manière de vivre aussi sainte ? Elle est la plus grande gloire qu'une créature puisse m'offrir.

«La sainteté communément pratiquée jusqu'ici est suffisamment connue dans l'Église ; celui qui la désire peut la vivre. Voilà pourquoi jen'ai pas été soucieux de la faire connaître davantage. Mais la sainteté dans ma Volonté, ses effets et sa valeur, ce dernier coup de pinceau de ma main créatrice sur la créature pour la rendre semblable à moi, cette sainteté-là n'est pas encore connue. « C'est la raison pour laquelle je veux que soit mis en action tout ce que je t'ai dit. Si tu ne le fais pas, tu restreins ma Volonté et emprisonnes en moi les flammes qui me dévorent, ce qui aura pour effet de retarder la gloire complète que doit me donner la Création. Je veux cependant que les choses se déroulent dans l'ordre parce que l'omission d'un mot, d'une virgule, d'un trait, ou d'un paragraphe pourrait jeter la noirceur sur moi, au lieu de la lumière. Ainsi, au lieu de me rendre gloire et amour, les créatures resteraient indifférentes. Sois donc attentive : ce que je t'ai dit, je veux que ce soit mis en acte entièrement. »


Le décret de la Rédemption et celui de la Sanctification

La Miséricorde de Dieu est impénétrable et ses décrets immuables. Après la chute de nos premiers parents, la très Sainte Trinité émit deux décrets pour remettre les choses en place : le décret de la Rédemption etcelui de la Sanctification. Mais avant que ces décrets ne prennent effet,l'homme devra payer le juste prix de sa perfidie. Les descendants d'Adam n'hériteront pas des dons préternaturels donnés à la race humaine en Adam et Ève. Ils hériteront plutôt de l'immense perte de la Divine Volonté et des conséquences de cette perte.

L'homme pourra être sauvé s'il le désire vraiment et Dieu recevra toute la gloire escomptée de la Création. La Rédemption fournira le moyen de vivre dans la grâce de Dieu et ouvrira les portes du Ciel. Néanmoins, la faiblesse de la volonté humaine continuera à se faire sentir chez l'homme. Il aura la possibilité de parvenir à une grande sainteté, quoique celle-ci ne sera que l'ombre de la sainteté originelle donnée à Adam et Ève et vécue par Jésus et Marie. La sainteté de ces quatre (Adam et Ève considérés avant leur chute) était la sainteté dans la plénitude de la vie divine. À l'heure décidée par la Sagesse mystérieuse de Dieu et après que les fruits de la Rédemption se seront suffisamment développés à traversles générations, le décret de la Sanctification prendra effet. Quoique la semence doctrinale de ce décret se trouve dans les Saintes Écritures, la totalité de son « comment » se fera connaître à l'homme plus tard, quand le moment propice sera venu. Qu'il en soit ainsi Seigneur ! Gloire, honneur et action de grâces au Roi et Maître de l'histoire !

Le Verbe incarné

Après que l'homme eut perdu le cadeau de la Divine Volonté, aucun homme, et non davantage un ange, ne pourra redresser cette malencontreuse situation. Il sera nécessaire que quelqu'un de divin redonne le cadeau. Et comme l'agir humain fut impliqué dans le rejet du divin cadeau, il était juste et convenable que l'agir humain soit aussi impliqué dans son recouvrement.


d'obéissance à sa Volonté. Il leur a demandé de ne point toucher à l'arbre situé au centre du Paradis et de ne point manger de son fruit. Quand Satan, l'ange déchu déguisé en serpent fascinant, raconta à Ève une histoire impossible — qu'elle pourrait être comme Dieu, indépendante de lui, connaissant le bien et le mal —, elle succomba à cette tentation d'orgueil qui obnubila sa prudence et la conduisit à une mauvaise utilisation du noble cadeau de la liberté que Dieu lui avait fait. Elle a ainsi cessé d 'aimer Dieu plus que tout et, par sa vanité, elle aperdu la conscience de son néant. Elle a par-dessus tout perdu sa couronne du don de la Divine Volonté qui ne peut régner dans un esprit orgueilleux.

Pauvre Ève, elle n'aura plus désormais que sa seule volonté humainepour l'animer. Il n'était pas dans le projet du Créateur que la volonté humaine puisse opérer séparément de la Volonté Divine. Par eux-mêmes, Adam et Ève n'étaient rien. Ils ne pouvaient exister, ni posséder quelque chose par eux-mêmes. Tout était le résultat de l'Amour, de la Bonté et de la Volonté de Dieu, le seul être existant par lui-même.

Ainsi, avec sa pauvre et misérable volonté humaine coupée de celle de Dieu, Ève prit du fruit de l'arbre que Dieu lui avait commandé de ne pas toucher. Ceci semble incroyable : une créature à qui tout avait été donné, même la plénitude de la vie divine, rejeta ce suprême cadeau de Dieu. Cependant, tout n'aurait pas été perdu si Adam, le premier à être créé, avait corrigé Ève et l'avait amenée au repentir. Hélas, Adam lui aussi, a succombé à l'orgueil. Il a lui aussi arrêté d'aimer Dieu par-dessus toute chose. Il a préféré plaire à sa femme plutôt que d'obéir à son Créateur.

Et voilà le résultat de l'orgueil de nos premiers parents : ils passèrentde la plénitude de la vie divine à la plus profonde misère. Quelle folie !Quelle perte incommensurable ! Quelle douloureuse et lamentable chose ! Toute la nature pleure, toute la Création pleure. Leur roi et leur reine ont perdu leur royauté. Désordre et dissonance sont entrés dans l'univers. La douleur de la mort est descendue partout sur la terre. La musique céleste ne remplira plus l'univers comme avant. L'idéal du Créateur s'est brisé. Mais pas pour toujours !


Je dis alors à Jésus : «Mais pour mettre sur papier tes propos entièrement, je serai amenée à écrire aussi ce qui me concerne personnellement. »

Jésus : « Par cela, que veux-tu dire ? Puisque nous faisons notre chemin ensemble, veux-tu que ma part prenne le champ ? Qui devrai-jeproposer comme exemple à imiter si celle à qui j'ai enseigné et à qui j'aifait pratiquer l'art de vivre dans ma Volonté ne veut pas être connue ? Ma fille, ceci est une absurdité ! »

18. Le don de la Divine Volonté établit dans l'âme, non la vie mystique de la grâce, mais la vraie vie et la vraie présence de Jésus,plus même que dans l'Eucharistie. (Tome 16, 5 novembre 1923)

«Je vis dans l'hostie, mais celle-ci ne me donne rien, aucune affection, aucune palpitation, pas même le plus petit « je t'aime ! » C'estcomme si j'y étais mort. J'y reste seul sans l'ombre d'un échange et, de ce fait, mon Amour est presque impatient de sortir, de briser cette glace,de descendre dans les coeurs pour trouver en eux cet échange que l'hostie ne sait pas me donner. Mais sais-tu où je trouve ce véritable échange ? Dans l'âme qui vit dans ma Volonté.

« Quand je descends dans cette âme, je triomphe des accidents de l'hostie parce que je trouve là des accidents plus nobles qui me sont beaucoup plus chers. J'y trouve non seulement la vie en soi, mais vie pour vie. Je ne suis plus seul, mais avec ma plus fidèle compagne. Nos désirs ne font qu'un. Nous sommes deux coeurs palpitant ensemble. Nous aimons à l'unisson. Ainsi, je reste en cette âme et j'y établis ma vie comme je le fais dans le très Saint Sacrement.

«Mais sais-tu quels sont les accidents que je trouve dans l'âme qui vit dans ma Volonté ? Ce sont les actes qu'elle accomplit dans ma Volonté qui, plus que des accidents, se déploient autour de moi et m'emprisonnent dans une noble et divine prison. Et ceci, parce que les actes réalisés dans ma Volonté illuminent l'âme et la réchauffent plus qu'un soleil. Oh ! comme je me sens heureux de vivre dans cette âme, parce que je m'y sens comme dans mon céleste et royal Palais.


Regarde-moi dans ton coeur : comme je suis content, comme je jouis et expérimente les joies les plus pures ! » Je dis à Jésus : « Mon bien-aiméJésus, est-ce bien d'une chose nouvelle et singulière dont tu me parles, cette vie que tu vis en celui qui vit dans ta Volonté ? N'est-ce pas plutôt la vie mystique comme tu la vis dans tous les coeurs qui possèdent ta grâce ? »

Jésus : « Non ! Non ! Il ne s'agit pas de la vie mystique comme pour ceux qui possèdent la grâce sanctifiante sans que tous leurs actes soient identifiés à ma Volonté : ceux-là n'ont pas la matière nécessaire pour former les accidents qui m'emprisonnent et me retiennent comme dans l'hostie. Quoiqu'ils possèdent ma grâce, je suis en eux en vertu de cette grâce, mais pas réellement comme dans l'hostie. »

Moi : « Mon Amour, comment se peut-il que tu vives réellement dans l'âme qui vit dans ta Volonté ? »

Jésus : «Ma fille, est-ce que je ne vis pas dans l'hostie sacramentelle en toute vérité, avec mon Corps, mon Âme, mon Sang et ma Divinité ? Ceci vient de ce qu'il n'y a pas dans l'hostie de volonté qui s'oppose à la mienne. Si je trouvais dans l'hostie une volonté s'opposant à la mienne, je ne vivrais pas une vie réelle et durable en elle. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les accidents sacramentaux sont consumés quand les créatures me reçoivent, parce que je ne trouve pas en elles une volonté humaine unie à la mienne, une volonté qui veut acquérir la mienne. À la place, je trouve une volonté qui veut agir, opérer par elle-même. Aussi, j'y fais ma petite visite, puis je pars.

« Au contraire, chez l'âme qui vit dans ma Volonté, ma Volonté et la sienne ne font qu'un. Et je peux faire beaucoup plus en elle que ce que je fais dans l'hostie, beaucoup plus parce que j'y trouve des palpitations,de l'affection, un échange et un bénéfice que je ne trouve pas dans l'hostie. Ma vraie vie est essentielle à l'âme qui vit dans ma Volonté ; sinon, elle ne vit pas vraiment dans ma Volonté !

« Ah ! tu ne veux pas comprendre que la sainteté dans ma Volonté est une sainteté toute différente des autres saintetés ! Mis à


Adam et Ève recevaient tout de Dieu et n'avaient pas besoin de prier pour obtenir davantage. L'homme donnait gloire et amour parfaits à Dieu par chacun de ses battements de coeur, chacune de ses respirations, de ses pensées, de ses actions. Comme c'était beau! La créature vivait une vie commune avec son Créateur. Tout était parfaite harmonie ! Tout était paix et félicité ! Tout était vie et amour parfait ! Chaque action d'Adam et d'Ève était comme un soleil vivant disant à Dieu : « Je t'aime ! Je t'adore ! Je te remercie ! Je te loue ! »

Adam et Ève étaient des créatures immaculées. Ils ne furent pas conçus dans le sein d'une mère, mais créés directement. Ils furent les premiers humains. Ils étaient parfaits, résultat du travail parfait de la main de Dieu. Adam et Ève avaient domination sur toute la Création. C'était l'harmonie. Il n'y avait pas de discorde. Comme ils possédaient la Divine Volonté, ils pouvaient animer toute la Création et donner une voix à toutes choses en chantant continuellement au Créateur en leur nom : « Nous t'aimons ! Nous t'adorons ! Nous te remercions ! Nous te louons ! » L'immense espace que Dieu avait fait pour y placer l'univers était tout rempli de cette musique enchanteresse, si plaisante aux oreilles du Père, du Fils et du Saint-Esprit !

L'épreuve de nos premiers parents

Adam et Ève, premiers humains, n'ont rien fait pour mériter d'exister. Ils n'ont rien fait pour mériter ces beaux cadeaux de la vie, de la liberté, du bonheur et de la perfection. Ils n'ont rien fait non plus pourêtre couronnés du don de la Divine Volonté, laquelle les rendait semblables à leur Créateur. Tout résultait de l'Amour infini de Dieu. Tout était sourire et festivité entre ces créatures bénies et leur Dieu ; il ne pouvait y avoir plus parfaite harmo-nie entre les enfants et leur Père. Cependant, cette grandeur de l'homme devait être confirmée par une épreuve qu'auraient à subir Adam et Ève. Cette épreuve serait la bannière permettant de crier victoire. Elle mettrait en sécurité les faveurs que Dieu avait données à ses créatures. L'épreuve fait mûrir l'âme et la dispose à faire de grandes conquêtes. Elle est le sceau de la liberté. Donc, pour mettre le sceau sur cette glorieuse oeuvre d'Amour, Dieua soumis ses créatures bien-aimées à un test


libre ; elle est en particulier libre de reconnaître et d'aimer son Créateur.

Dieu, tout Amour, se donna entièrement à l'homme en l'ennoblissant de sa vie divine. Il alla aussi loin que de faire de l'homme un membre de la Famille divine et de lui donner la possibilité d'enthousiasmer son Créateur en l'aimant, non seulement avec l'amour humain propre à sa nature, mais avec l'Amour divin. Comment cela était-il possible ? Comment Dieu pouvait-il partager sa Divinité avec une créature et l'élever à son niveau ? Dans sa sagesse, son pouvoir et son Amour illimités, Dieu décida de couronner l'homme, sa créature, avec le plus grand des dons : le don de sa Divine Volonté car, par elle-même, la simple volonté humaine aurait été inadéquate pour ravir son Créateur etl'aimer d'un Amour divin, comme le souhaitait Dieu. Le don de la Divine Volonté fut accompagné du don du Royaume de Dieu, dans lequel vivrait l'homme, à l'instar de Dieu lui-même.

Ô merveille des merveilles : la volonté humaine serait unie à la Volonté Divine de telle façon que cette dernière soit sa force, son support, sa nourriture et sa vie ! Sans cette parfaite union des deux volontés, comme les flammes de deux chandelles réunies pour n'en former qu'une, la volonté humaine serait faible, vacillante, inconstante et désordonnée — ce qui serait un spectacle désolant pour Dieu. Non ! l'homme devra posséder la Divine Volonté. Et c'est ce qui arriva.

Nos premiers parents

Dieu en trois Personnes créa Adam et Ève et couronna ces magnifiques créatures du don de la Divine Volonté. Adam et Ève constituèrent immédiatement une famille avec la Sainte Trinité. Ils vivaient au Paradis terrestre et possédaient la plénitude de la vie divine, c'est-à-dire la Divine Volonté, fontaine de toutes grâces et cause de tout ce qui existe. Adam et Ève possédaient en eux-mêmes le Royaume du Père céleste. Chacun de leurs mouvements émerveillait Dieu parce quetoutes leurs activités étaient réglées par la Divine Volonté qui régnait eneux et animait tout ce qu'ils faisaient. Leur volonté humaine consentait librement et continuellement à être fondue en celle de Dieu. Ainsi, Dieu recevait tout ce qu'il souhaitait de ses créatures humaines.


part les croix, les mortifications et les actes inéluctables de la vie terrestre qui, réalisés dans ma Volonté embellissent l'âme bien davantage. La vie dans ma Volonté n'est rien d'autre que la vie des bienheureux du Ciel, qui, comme ils vivent dans ma Volonté et en vertu même de cette Volonté, m'ont chacun pour eux-mêmes, comme si j'étaispour eux seulement, vivant vraiment, et non mystiquement, en chacun d'eux. On ne pourrait parler de «la vie du Ciel» si ceux qui la vivent ne m'avaient pas en eux avec ma vraie vie. Même si une seule particule dema vie manquait en eux, leur bonheur ne serait ni complet ni parfait. Ainsi, pour celui qui vit dans ma Volonté, ma Volonté ne serait ni pleineni parfaite en lui, si ma vraie vie lui manquait de quelque façon.

« Il est vrai que ce sont tous là des prodiges de mon Amour. En fait, il s'agit ici du Prodige des prodiges, que ma Volonté a gardé en elle-même jusqu'à maintenant et qu'elle veut, à cette heure, faire connaître sur la terre pour que soit accompli le dessein premier de la création de l'homme. Et tu es la première en qui je veux déposer ma vie véritable. »

19. Devant le don de la vie dans la Divine Volonté, que doit-on faire ? De quelle manière le Seigneur donne-t-il ce don ? (Tome 18, 25 décembre 1925)

Je me disais : « Puisque vivre dans la Divine Volonté, c'est posséder la Volonté de Dieu et que celle-ci est un don, alors, si la bonté de Dieu ne se plaît pas à octroyer ce don, que peut faire la pauvre créature ?

Alors, s'approchant de moi en mon intérieur et me serrant contre lui, mon aimable Jésus me dit : «Ma fille, il est vrai que vivre dans ma Volonté est un don et que c'est même le plus grand de tous les dons, un don d'une valeur infinie, une monnaie qui augmente à chaque instant, une lumière qui ne s'éteint jamais, un soleil qui ne se couche jamais, et que ce don met l'âme à la place prévue par Dieu dans l'ordre divin, à savoir la place d'honneur et la souveraineté dans la Création. « Cependant, ce don n'est donné qu'à celui qui est bien disposé, qui ne le gaspillera pas, qui l'estimera beaucoup, qui l'aimera plus que sa propre vie, qui est prêt à sacrifier sa propre vie pour que ce don ait


en lui la suprématie sur tout, qui le considère plus que sa vie elle-mêmeet qui voit sa propre vie comme sans valeur en comparaison de lui. « Etje m'assure en premier lieu que l'âme veut vraiment faire ma Volonté et jamais la sienne, qu'elle est prête à n'importe quel sacrifice pour faire ma Volonté, que, dans tout ce qu'elle fait, elle me demande toujours ce don, ne fût-ce que comme un prêt. Et quand je vois qu'elle ne veut rienfaire si ce n'est à travers ce prêt de ma Volonté, je la lui donne en cadeau, parce qu'en le demandant et le redemandant, elle a créé dans son âme l'espace voulu pour qu'il y prenne place.

« Et pendant qu'elle s'habituait à vivre de cette divine nourriture empruntée, elle a perdu le goût de sa propre volonté ; son palais s'est ennobli et elle ne veut maintenant plus revenir à la vile nourriture de son ego. Ainsi, se voyant en possession de ce don qu'elle a tant désiré, voulu et aimé, elle en vivra, l'aimera et l'estimera à sa juste valeur.

« Par conséquent, avant que je puisse faire don de ma Volonté à une créature, celle-ci doit d'abord apprendre à en connaître l'existence et la valeur. Cette connaissance prépare la voie ; elle est comme le contrat préparatoire au don que j'envisage de faire. Et plus je donne de connaissances à l'âme sur ce précieux don, plus elle est stimulée à le désirer et à solliciter le divin signataire d'apposer sa signature finale confirmant ce don.

« Le signe que je veux faire le don de ma Volonté dans les temps actuels est que je me préoccupe de le faire connaître. Par conséquent, sois attentive et ne laisse rien se perdre de ce que je t'ai manifesté concernant ce don, si tu veux que j'appose ma signature finale sur ce cadeau qu'il me tarde tant d'offrir aux créatures. »

20. Entre la Volonté Divine et la volonté humaine, l'amour et la possession réciproques comportent des degrés. (Tome 19, 26 juillet 1926)

« Chère fille, si tous ne bénéficient pas également de la lumière du soleil, la faute n'est pas imputable au soleil, car les

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Dieu en trois Personnes

Au commencement, avant toute création, il y avait un être. Cet être, qui est éternel, était Dieu, Dieu en trois Personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Les trois Personnes divines sont distinctes, mais en parfaite unité d'être, d'essence et de volonté. La plus haute et la plus belle chose qu'on puisse dire à leur sujet, c'est qu'elles ont une Volonté unique ; d'où l'harmonie parfaite, la paix et les délices dans lesquelles elles baignent. Avec le pouvoir infini de leur Volonté, les trois Personnes divines produisent sans cesse de nouvelles joies, de nouveaux bonheurs et de nouvelles délices. Elles ont pour royaume la Divine Volonté. Quand nous récitons le Notre Père, c'est de ce royaume-là dont nous demandons qu'il vienne sur la terre comme au Ciel. La Divine Volonté est toute spirituelle. Elleest la vie, pure et parfaite de la très Sainte Trinité, son principe vital. La Divine Volonté produit tout de Dieu : ses attributs, ses perfections, sa joie, ses délices et son bonheur.

Cette merveilleuse Trinité est tout Amour. La Volonté du Père donne vie et génère éternellement une autre Personne divine, son Fils unique. Le Père se reconnaît parfaitement en son Fils dont il est éternellement ravi et satisfait. Le Fils manifeste tout ce qu'il est à son Père et, réciproquement, le Père à son Fils. Cette mutuelle manifestation de Dieu à Dieu est Dieu et est pur Amour : c'est le Saint-Esprit, la troisième Personne de la Sainte Trinité. Les trois Personnes de la SainteTrinité, unifiées par une Volonté commune et unique, exercent une éternelle activité d'Amour et de délices, dans une parfaite harmonie.

Création de l'homme

Débordante de vie et d'Amour, la très Sainte Trinité voulait un déversoirpour cette vie et cet Amour infinis qui l'habitent. Pour combler ce désir, elle décréta la Création, en particulier celle de l'homme (qui nous intéresse plus spécifiquement ici). Elle fit l'homme, corps et âme, à sonimage et à sa ressemblance : elle le fit intelligent et doué d'une volonté pour donner vie à ses activités. À l'instar de la Volonté de Dieu, la volonté de l'homme est

42 JE VOUS ANNONCE UNE GRANDE JOIE 23

bienfaits de mes oeuvres sont universels et sans restriction. La faute provient des créatures elles-mêmes.

« Supposons qu'une personne est dans une pièce. Cette personne ne jouit pas pleinement de tous les bienfaits du soleil ; si elle profite un peu de sa lumière, elle ne bénéficie pas de sa chaleur. Si, d'autre part, une autre personne est à l'extérieur de la maison, elle bénéficie davantage de la lumière du soleil ; elle sent aussi sa chaleur, laquelle purifie et désinfecte l'air environnant ; jouissant d'un air purifié, elle est revigorée et en meilleure santé. Ainsi donc, cette deuxième personne profite davantage du soleil. « Supposons maintenant qu'une troisième personne va se placer au point de la terre où les rayons du soleil plombent au maximum. Elle se sent envahie par ses rayons, brûlée par sa chaleur. La lumière est si brillante qu'elle remplit ses yeux au point qu'elle a de la difficulté à voirla terre. On pourrait dire qu'elle est transmuée en la lumière du soleil. Quoique ses pieds soient sur la terre, elle sent peu celle-ci ; elle vit enivrée par le soleil. Vois-tu les diffé-rences entre la première, la deuxième et la troisième personne ? « Supposons maintenant qu'une quatrième personne, s'envolant à travers les rayons solaires, se hisse jusqu'au centre de sa sphère. Cette personne se fait brûler par l'intensité de la chaleur que le soleil dégage en son plein centre. L'intensité de la lumière l'éclipse totalement de tellefaçon qu'elle disparaît, consumée par le soleil. Cette quatrième personne ne regarde plus la terre et s'oublie totalement ; si elle pouvait se regarder elle-même, elle ne verrait que de la lumière. Elle sentirait si bien le feu que, pour elle, toutes les choses terrestres seraient totalementdépassées. La lumière et la chaleur se seraient complètement substituées à sa vie. Quelle énorme différence entre la troisième et la quatrième personne ! Cependant, toutes ces différences ne peuvent êtreattribuées au soleil lui-même, mais bien aux créatures, c'est-à-dire à leur façon de s'exposer au soleil. « Le soleil est l'image de ma Volonté qui, beaucoup plus que lui, metses rayons de lumière et d'Amour à la disposition des créatures. Les comportements respectifs des quatre personnes représentent les quatre degrés de la vie dans le Royaume de ma Volonté. On peut dire que la première personne ne vit pas vraiment dans ce Royaume, mais seulement dans la lumière que le soleil de ma Volonté répand depuis ce


Royaume. On peut la considérer comme étant en dehors des frontières du Royaume ; si elle jouit un peu de sa lumière, c'est parce que, par nature, la lumière se répand partout. La nature de cette personne, ses faiblesses et ses passions l'enveloppent et forment l'air vicié qu'elle respire, qui la rend malade et incapable de faire le bien. Malgré tout, elle est résignée et profite autant que possible des circonstances de sa vie parce que la lumière de ma Volonté, même reçue faiblement, procure toujours des bienfaits.

« La seconde personne est l'image de celle qui a fait ses premiers pasà l'intérieur des frontières du Royaume de la suprême Volonté. Elle jouitnon seulement de plus de lumière, mais aussi de chaleur. Conséquemment, l'air qu'elle respire est pur. En respirant cet air purifié, elle sent ses passions fondre ; elle est constante dans le bien ; elle supporte ses croix non seulement avec patience, mais aussi avec amour. Mais comme elle en est à ses premiers pas dans la Divine Volonté, son regard est encore tourné vers la terre ; elle sent le poids dela nature humaine.

« La troisième personne est l'image de celle qui s'est avancée plus loin à l'intérieur du Royaume. Si grande et si forte est la lumière qui l'envahit qu'elle lui fait tout oublier. Elle ne sent plus rien d'elle-même. Le bien, les vertus, les croix sont d'une autre nature : la lumière les a transformés. À peine regarde-t-elle à distance ce qui n'est plus de son ressort.

« La quatrième personne est l'image de celle qui non seulement vit dans le Royaume mais qui en a pris possession. Cette personne est la plus heureuse. Elle subit la transformation totale dans le soleil suprêmede ma Volonté. La puissance de la lumière est si grande qu'elle devient elle-même lumière et Amour.

« Il y a donc différents degrés de vie dans le Royaume de ma Volonté, suivant les dispositions des créatures. Le premier degré offre des incitations et des moyens pour atteindre le dernier. Pour toi, tu doisfaire connaître qu'il est tout à fait nécessaire que tu vives dans le quatrième degré. »

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Le Royaume de la

Divine Volonté

L'ère glorieuse et nouvelle

du

Règne de la Divine Volonté


Et s'il trouve quelqu'un qui veut faire sa Volonté, il le prend dans ses bras, fait la fête et se sent comme un roi victorieux qui, alors que pendant six mille ans il a eu à combattre en absorbant blessures et défaites, en arrive finalement à sa première conquête. Victorieux, il se délecte et appelle tout le Ciel à célébrer sa victoire.

Pendant qu'il célèbre, il met sa sainteté, son Amour, sa lumière et sa grâce à la disposition de la créature et lui donne le droit à sa céleste Patrie. Ainsi, même pendant qu'elle est encore sur la terre, elle est en possession de la céleste Patrie et peut dire : « Ce qui se fait au Ciel, je le fais sur la terre ; le Ciel se réjouit et est heureux ; je fais de nouvellesconquêtes qui servent à apporter de nouvelles joies au Ciel. »

Par conséquent, dis à tous qu'il n'y a rien de plus grand, de prodige plus frappant que de vivre dans la Divine Volonté. Nous nous mettons àla disposition de Dieu et il se met à notre disposition jusqu'à nous laisser former autant d'hosties que nous faisons d'actes dans sa sainte Volonté.

Les mers de la Divine Volonté ne sont pas encore connues des créatures. Si elles les connaissaient, elles se précipiteraient en elles poury vivre la vie éternelle. Donc, nous prions et nous attendons. Jésus a les siècles à sa disposition ; ce qu'il ne fait pas aujourd'hui, il le fera demain, vu qu'aujourd'hui les esprits sont aveuglés. Demain, il trouvera des yeux qui pourront supporter la lumière de la Divine Volonté et il fera alors ce qu'il n'a pas pu faire aujourd'hui.

Te donnant l'au revoir, je te laisse immergé dans l'immense mer de laDivine Volonté.

La Petite Fille de la Divine Volonté.


21. De ces vérités, chacun peut prendre autant qu'il veut, à l'exception de ceux qui ne sont pas disposés. (Tome 13, 23 octobre 1921) « Ainsi donc, j'ai commencé à te parler de ma Volonté d'une manière surprenante. Plus je te révélais de vérités, plus j'ouvrais de canaux provenant de la "mer" pour le bénéfice des autres, de telle manière que ces canaux puissent répandre une eau abondante sur toute la terre. Ma manière d'agir est communicative et toujours en action. Elle ne s'arrête jamais. Mais ces canaux dirigés vers mes créatures deviennent souvent boueux ; d'autres deviennent pierreux et l'eau y circule difficilement. Ce n'est pas parce que la "mer" ne veut pas donner son eau, ni que l'eau n'est pas claire et apte à pénétrer partout, mais parce que les créatures s'opposent à un si grand bien.

« Ainsi, s'ils lisent sur ces vérités sans être bien disposés, ils n'y comprennent rien. Ils sont confus et aveuglés par la lumière de ces vérités. Pour ceux qui sont bien disposés, il y aura de la lumière pour les illuminer et de l'eau pour les rafraîchir, de telle manière qu'ils ne voudront jamais se détacher de ces canaux, étant donné le grand bien qu'ils en tireront et la vie nouvelle.qui émergera en eux. » 22. Ces vérités concernant la Divine Volonté vont renouveler l'Église et transformer la face de la terre. (Tome 16, 10 février 1924)

Je réfléchissais sur ce que j'avais écrit ces derniers jours et je me disais que ce n'était pas des choses vraiment nécessaires et sérieuses et que j'aurais pu m'abstenir de les mettre sur papier, mais que, cependant, l'obéissance me demandait de le faire, c'est-à-dire que j'étais dans l'obligation de dire « fiat » même en cela. Jésus me dit :

« Ma fille, tout ce que je t'ai fait écrire était nécessaire pour faire connaître la manière de vivre dans ma Volonté. En ne disant pas tout, tu causerais un manque quant à la manière de vivre dans ma Volonté et, conséquemment, on ne connaîtrait pas tous ses avantages. (...)


« Dans ma vision globale des choses, il m'apparaît que ces écrits seront pour mon Église comme un nouveau soleil émergeant en son sein, et que, attirés par la lumière brillante de ce soleil, les hommes voudront en être transformés, spiritualisés et divinisés, ce qui amènera un complet renouvellement de l'Église et transformera la face de la terre.

« La doctrine concernant ma Volonté est la plus pure, la plus belle. Elle ne peut être ternie par ce qui est matériel ou par des intérêts personnels, et ceci, autant dans l'ordre surnaturel que dans l'ordre naturel. Elle sera comme un soleil, toujours plus pénétrante, plus féconde, plus considérée et acceptée. Et comme cette doctrine est lumière, elle se fera comprendre et fera son chemin par elle-même. Elle ne sera pas sujette aux doutes ou soupçonnée d'erreurs. Si quelques mots ne sont pas compris, ce sera par excès de lumière, laquelle, éclipsant l'intellect humain, fera que les créatures ne seront pasen mesure de comprendre toute cette vérité. Mais on n'y trouvera pas un mot qui ne soit pas vrai ; tout au plus, on ne pourra pas comprendre totalement.

« Voilà pourquoi, considérant le bien que j'y vois, je t'incite à n'omettre rien de ce que je te dis. Un simple mot ou une simple comparaison concernant ma Volonté pourra s'avérer une rosée bénéfique pour les âmes, aussi bénéfique que la rosée sur les plantes après une journée de grande chaleur, ou une averse après des mois de sécheresse. Tu ne peux comprendre tout le bien, la lumière, la force que peut renfermer un simple mot ; mais ton Jésus le sait et connaît ceux qui pourront en tirer profit et tout le bien qui pourra en résulter. »

Pendant qu'il disait cela, il me fit voir au milieu de l'Église une tableet tous les écrits sur la Divine Volonté disposés sur cette table. Plusieurs vénérables personnes étaient autour de la table et furent transformées en lumière et divinisées et, quand elles partirent, elles communiquèrent la lumière à ceux qu'elles rencontraient. Jésus ajouta : «Tu verras du Ciel le grand bien qui surgira quand l'Église recevra cettenourriture céleste qui la fortifiera et la fera s'élever en son plein triomphe. »


Cher enfant, tu ne peux offrir une plus grande gloire à Dieu et un plus grand bien aux créatures que d'amener beaucoup d'enfants à vivre dans sa Volonté. Tu dois savoir qu'en tout ce que nous faisons pour quesoit connue la Divine Volonté, celle-ci nous investit et réalise tout. Nous ne sommes rien d'autre que des collaborateurs à ce qu'elle réalise ;nous lui offrons une place pour travailler et accomplir ce qu'elle veut. On pourrait dire que nous lui prêtons nos pas pour qu'elle avance, nos mains pour qu'elle travaille, notre voix pour qu'elle parle. Je te laisse dans la Divine Volonté et te dis bonjour de tout mon coeur.


38. Lettre à Frederico Abresch – II (15 janvier 1945)

Très cher fils dans la Divine Volonté,

Je réponds à ta précieuse lettre et je prie pour que Jésus te donne toujours de nouvelles grâces, de nouvelles lumières, pour t'aider à comprendre ceux qui vivent dans la Divine Volonté. Oh ! comme Jésus désire cela ; il va jusqu'à pleurer parce qu'il veut que nous connaissionssa Sainte et Divine Volonté et que celle-ci règne et gouverne dans le monde entier, ce qui a d'ailleurs été décrété par la très Sainte Trinité. En effet, tout comme pour la Création et la Rédemption, le Règne de la Divine Volonté sur la terre comme au Ciel a été décrété par Dieu. Jésus utilisera tous les moyens pour que vienne ce Règne ; il prendra les créatures par tous les côtés : par de terribles châtiments et aussi par des miracles éclatants. Il ira jusqu'à être le premier à se sacrifier. Il se placera à la tête de tous pour s'assurer que tous baignent dans la mer de la Divine Volonté.

Si Jésus nous châtie, c'est vraiment pour ceci : les créatures, spécialement la part religieuse de l'humanité, au lieu de se laisser prendre par la voie de l'Amour comme Jésus le désire tant, l'obligent à les prendre par la voie des châtiments. Pauvre Jésus, comme il souffre, soupire et pleure, parce que les créatures ne le prient pas, ne le pressent pas de leur accorder le don de vivre dans la Divine Volonté.


constance et application. Notre inconstance nous écarte de la constancede Dieu.

Fais en sorte que toute ta famille vive dans la Divine Volonté, parce que cela ne nécessite aucun changement d'état ou d'activité, mais de volonté. Entre les mains divines, l'âme perd sa faiblesse, ses misères, tous ses travers et ses mauvaises tendances, et nous pouvons être certains d'y vivre dans la Divine Volonté. Te laissant dans le divin Fiat pour qu'il fasse de toi un saint, je demeure ton affectueuse amie,


37. Lettre à Frederico Abresch - I (26 mai 1942)

Cher enfant de la Divine Volonté,

Ta lettre m'a apporté beaucoup de joie. Merci ! Merci ! Que la Divine Volonté te récompense en se faisant connaître encore plus à toi, car la vie de cette Divine Volonté croît en nous selon la connaissance que nous en avons. Quelqu'un ne peut posséder un bien s'il ne le connaîtpas. Au fur et à mesure que la Divine Volonté nous est connue, elle augmente notre capacité de la posséder et prend sa place royale en nous : elle fait grandir en nous sa sainteté, sa beauté, son Amour, et elle déverse ses mers divines dans nos âmes. Voilà pourquoi le démon multiplie ses artifices pour empêcher que la Divine Volonté soit connue,car il perdrait son royaume sur la terre. La première chose que la Divine Volonté fait lorsque nous commençons à en prendre connaissance, c'est de nous bonifier, de dompter nos passions. À partir de nos faiblesses, elle nous rend forts. Sa puissance change nos âmes jusqu'à nous faire sentir notre possessionde Dieu ; notre volonté devient sa résidence. Avec la Divine Volonté, tout nous est facilité. Nous sentons le Ciel en nous ; nos actes sont communiqués aux saints et à la Reine du Ciel qui, avec tant d'amour, attend ses enfants pour participer à leurs actes à travers les mers divinesqu'elle possède. Nous nous sentons liés de droit à la divine Famille parce que nous partageons la même Divine Volonté.


23. Il est nécessaire que la Divine Volonté soit connue, de même quela personne par laquelle ce grand bien est introduit sur la terre, parce que Dieu veut que s'y établisse son Royaume. (Tome 16, 4 décembre 1923)

« Tu veux bien parler de ma Volonté et la faire connaître, mais tu voudrais que celle qui en est le canal, le porte-parole, l'instrument, demeure inconnue ? Si cela ne devait demeurer qu'entre toi et moi, peut-être pourrait-il en être ainsi. Mais comme je veux que s'établisse le Royaume de ma Volonté (et un royaume n'est pas formé que d'une seule personne, mais de plusieurs personnes de conditions diverses), il est d'une part nécessaire que ce Royaume soit connu de même que les biens qu'il comportera, la noblesse de ceux qui y vivront, la bonté, le bonheur, l'ordre, l'harmonie que chacun y possédera ; il est d'autre part nécessaire que soit connue celle que ma bonté a choisie comme messagère de ce si grand bien.

« Le fait de t'avoir liée à ma Volonté et de t'avoir ainsi élevée au-dessus de toutes les choses de la Création n'avait d'autre but que de donner plus d'importance à ma Volonté, de l'élever davantage, de lui donner plus de poids. (...) En affirmant que tu ne veux pas être connue comme première messagère de ma Volonté, c'est comme si tu voulais un royaume sans roi, une science sans enseignant, une propriété sans propriétaire. Que deviendraient alors ce royaume, cette science, cette propriété ? Que de désordres il y aurait, que de ruines ! »

24. Il est nécessaire que la Divine Volonté soit connue. Personne ne pourra la cacher ou empêcher son triomphe. (Tome 17, 26 avril 1925) Je réfléchissais à certaines des choses concernant la Divine Volonté que mon bon Jésus m'avait dites, que j'avais mises par écrit, qui étaient parties pour l'imprimerie et que, par conséquent, n'importe qui pourrait désormais lire. Je me sentais si gênée de cela qu'une peine indescriptible m'envahit. Je dis à Jésus : «Mon bon Seigneur, comment est-il possible que tu aies permis cela ? Nos secrets que, seulement par obéissance et par amour pour toi. j'ai écrits ont déjà été lus par d'autres ;


et si on continue à publier encore d'autres choses, je vais mourir de honte et de peine. » (...)

Pendant que je pensais ainsi, mon doux Jésus vint à l'extérieur de moi et, plaçant une de ses mains sur mon front et l'autre sur ma bouche, comme s'il avait voulu stopper mes pensées si déprimantes, il me dit : « Sois tranquille, sois tranquille, ne continue pas comme cela ! Ce ne sont pas tes affaires à toi, mais les miennes. C'est ma Volonté qui veut faire son chemin pour être connue, et ma Volonté est plus que le soleil. Si on voulait cacher la lumière du soleil, ce serait compliqué, ce serait même impossible. Si on bloquait sa lumière d'un côté, il contournerait l'obstacle et, avec majesté, continuerait sa course, laissant dans la confusion ceux qui auraient voulu le contrer. On peut bien cacher une lanterne, mais le soleil, jamais !

« Telle est ma Volonté qui est bien plus que le soleil ! Si on essaie de la cacher, on trouvera que c'est impossible. Par conséquent, ma fille,sois tranquille et laisse le soleil éternel de ma Volonté suivre son cours, que ce soit par tes écrits, tes publications, tes mots ou ton comportement. Laisse lui surmonter chaque obstacle, éviter toutes les entraves et, comme une lumière éclatante, voyager sur toute la terre. Cela me tarde ! Je le veux !

« Quels grands biens ont déjà résulté des vérités connues sur ma Volonté ? On peut présentement prendre connaissance de seulement quelques atomes de sa lumière et, cependant, si tu savais le bien qui en résulte ! Qu'est-que ce sera quand seront réunies toutes les vérités que je t'ai révélées concernant ma Volonté, la fécondité de sa lumière, les biens qu'elle comporte, la multiplication à l'infini de ses mérites, et tout le reste, pour former non seulement quelques atomes, mais le soleil brillant en son plein midi ? Quel bien produira ce soleil éternel de ma Volonté au milieu des créatures ! Comme nous serons contents, toi et moi, en voyant ma Volonté accueillie et aimée ! Par conséquent, laisse-moi agir à ma guise ! »


vérités formeront ses lois, ses aliments, son armée entraînée, la défense et la vie véritable de ceux qui y vivront. »

* * * * *

En conclusion, voici quelques-unes des nombreuses lettres écrites par Luisa durant la dernière partie de sa vie.

36. Fiat

Très cher dans la Divine Volonté,

Je réponds en quelques mots à tes questions. Vivre dans la Divine Volonté est une chose très simple. Cela ne nécessite rien de plus que d'appeler la Divine Volonté dans nos actes et de lui donner la première place. Comme cette sublime Volonté nous attend et espère être appelée,elle se hâte de venir et fait briller son divin soleil sur notre acte, le purifiant avec sa lumière, le remplissant de son Amour, l'embellissant par sa beauté. Prononçant son Fiat sur notre acte, la Divine Volonté l'enveloppe pour l'investir de sa vie. Oh ! les merveilles qu'elle y fait, les océans d'Amour qu'elle y verse. Il suffit ici de dire que tout le Ciel devient extatique à son sujet. En effet, le Ciel se sent impliqué dans cet acte parce que la Divine Volonté, quand elle agit, inclut tout et se donne à tous, excepté à ceux qui ne veulent pas la recevoir. C'est pourquoi nous devrions impliquer la Divine Volonté dans chacun de nos actes. Et le divin Fiat verra comment réaliser en nous ses merveilles et ce qui est nécessaire pour y former sa vie divine. Si tu es décidé de vivre dans la Divine Volonté et de ne jamais faire ta volonté, mais seulement celle de Dieu, Jésus te prendra au mot et ferale nécessaire. Il trouve plus d'intérêt à ce que tu vives dans sa Volonté que toi-même. Il se fera un gardien vigilant de sa vie qu'il a déposée entoi. Il te prodiguera tous ses soins paternels pour s'assurer que tu demeures dans cette disposition si sainte. Tu dois savoir que Notre-Seigneur s'adapte à notre capacité humaine et facilite ce qu'il attend de nous. Il attend de nous


34. Le Règne de la Divine Volonté sur la terre comme au Ciel est un décret éternel de Dieu. Il se manifestera en dépit de l'opposition humaine. (Tome 36, 2 octobre 1938)

« Le Règne de la Divine Volonté sur la terre comme au Ciel est un décret émis de toute éternité par la très Sainte Trinité, au même titre queles décrets de la Création et de la Rédemption. Nos décrets sont immuables et personne ne peut empêcher qu'ils se réalisent. Tout ce queje t'ai dit, fille, n'est rien d'autre que ce qu'il faut pour la mise à exécution de ce décret. Pour qu'il s'accomplisse, je dois faire connaître ses bienfaits, ses qualités, ses beautés et ses merveilles, et je t'ai choisie pour être mon porte-parole à cet effet. « Pour l'application de ce décret, j'aimerais gagner l'homme par la force de mon Amour, mais la perfidie humaine me fait obstacle. C'est pourquoi je vais utiliser la Justice : je vais balayer la terre, je vais éliminer toutes les créatures mauvaises qui, comme des plantes empoisonnées, contaminent les plantes innocentes. Quand j'aurai tout purifié, mes vérités trouveront leur voie et donneront aux survivants la vie, le baume et la paix. À la confusion de ceux qui n'auront pas cru — ce qui d'ailleurs sera leur condamnation —, ma Volonté régnera ; j'aurai mon Royaume sur la terre comme au Ciel ! « Et pour cela, je te le répète, ne changeons rien ! Continuons notre chemin et nous chanterons victoire. En suivant leur voie, ceux qui s'opposent à nous trouveront confusion et honte. Il leur arrivera ce qui arrive aux aveugles qui ne croient pas à la lumière du soleil parce qu'ils ne la voient pas : ils resteront dans leur aveu-glement. Ceux qui verront la lumière et y croiront se réjouiront ; ils y trouveront soulagement et contentement pour leur plus grande joie. » 35. Le Royaume est fondé sur les vérités que Jésus a manifestées. (Tome 36, 13 novembre 1938) « Maintenant, tu dois savoir que le Royaume de ma Volonté sera fondé sur les vérités que j'ai manifestées. Plus il y aura de vérités manifestées, plus le Royaume surabondera en biens et joies, et plus aussi il sera somptueux, majestueux et beau. Mes

JE VOUS ANNONCE UNE GRANDE JOIE 29 25. Il a été établi que le Royaume de la Divine Volonté devait venir par l'intermédiaire de deux vierges. Par la première vint la Rédemption; par la seconde viendra le Royaume. (Tome 15, 20 avril 1923) Luisa se disait : « Si Jésus désire à ce point que cette façon de vivre dans la Divine Volonté soit connue, et comme il s'agit d'une nouvelle époque pour l'Église où tant de bienfaits doivent se réaliser, au point de surpasser même ceux de la Rédemption, il devrait en parler au Pape qui,disposant de l'autorité en tant que chef de l'Église, pourrait rapidement influencer les membres de l'Église en faisant connaître cette doctrine céleste et ainsi apporter beaucoup de bien aux générations humaines. Tout au moins, il pourrait en parler à une autre personne en autorité. Ce serait si facile pour cette personne ! Mais moi, pauvre ignorante, comment puis-je faire connaître ce grand bien ? »

Alors, soupirant et me serrant près de lui, Jésus me dit : «Très chère fille, ma suprême Volonté est habituée à accomplir ses plus grandes oeuvres par l'intermédiaire d'âmes inconnues et vierges. Et non seulement vierges par nature, mais vierges d'affections, de coeur et de pensées parce que la vraie virginité est l'ombre divine. Et moi, par mon ombre, je peux réaliser à travers ces personnes les plus grandes oeuvres. « Dans les temps où je suis venu sur la terre comme Rédempteur, il y avait des pontifes, des autorités, mais je ne suis pas allé à eux parce que mon ombre n'était pas là. J'ai choisi une vierge (Marie). Ma divine jalousie la voulait inconnue de tous et entièrement à moi. Mais même sicette céleste Vierge était inconnue, je me suis fait connaître suivant ma voie pour que soit réalisée et connue de tous l'oeuvre de la Rédemption.Plus une oeuvre que je veux réaliser à travers une personne est grande, plus je couvre cette personne d'apparences extérieures ordinaires. Les per-sonnes dont tu me parles étant connues, ma divine jalousie ne pourrait y maintenir sa surveillance et son ombre divine. Oh ! comme ilest difficile de trouver de telles âmes effacées ! Je choisis qui me plaît. « Il a été établi que deux vierges viendraient au secours de l'humanité : une pour présider au salut de l'homme et l'autre pour


que vienne le Règne de ma Volonté sur la terre, afin que soit resti-tué à l'homme son bonheur terrestre, que les deux volontés, la divine et l'humaine, soient unies pour n'en faire qu'une et qu'ainsi soit complètement réalisé le dessein pour lequel Dieu a créé l'homme. « Je veux m'assurer que soit connu ce que je veux établir et, ce qui me tient le plus à coeur, c'est d'avoir une première créature dans laquelle (après Marie) régnera ma Volonté sur la terre comme au Ciel. Le reste viendra par lui-même. « Voilà pourquoi je te répète constamment : « Continue ton envol dans ma Volonté ! » La volonté humaine comporte des fai-blesses, des passions, des misères qui sont des voiles empêchant son entrée dans maVolonté éternelle. S'il y a des péchés graves, ceux-ci forment des barricades infranchissables entre les deux volontés ; si ma Volonté ne règne pas sur la terre comme au Ciel, c'est précisément à cause de cet empêchement. « C'est à toi qu'il revient de briser ces voiles, d'abattre ces barricadeset de ramener tous les actes humains à un seul acte dans la puissance dema Volonté, les enveloppant tous et les portant tous aux pieds de mon Père céleste, comme scellés par ma Volonté. Ainsi, voyant qu'une de sescréatures a réuni toute la famille humaine dans la Divine Volonté, alors,attiré et réjoui par l'intervention de cette créature, il laissera peut-être saVolonté descendre sur la terre pour y régner comme au Ciel. » 26. La prière du Notre Père. La Divine Volonté régnera nécessai-rement sur la terre comme au Ciel. (Tome 15, 2 mai 1923)

« Ma fille, oh ! comme tes actes accomplis dans ma Volonté s'harmonisent bien. Ils s'harmonisent avec les miens, avec ceux de ma chère Maman : les uns disparaissent en les autres pour ne former qu'un seul acte. On dirait le Ciel sur la terre et la terre dans le Ciel, l'écho de «l'un en les trois et les trois en un » de la Très Sainte Trinité. Oh ! que cela est doux à nos oreilles, que cela nous ravit, jusqu'à emporter notre Volonté du Ciel à la terre. « Et quand le flat Voluntas tua (que ta Volonté soit faite) aura son accomplissement sur la terre comme au Ciel, alors sera venue


« Pour faire connaître ma Volonté et la faire descendre sur la terre afin qu'elle y règne comme au Ciel, j'ai choisi une autre petite parmi toutes les générations. Puisqu'il s'agit de la plus grande oeuvre que je veux accomplir — réintégrer l'homme dans les desseins de ses origines,lui restituer la Divine Volonté qu'il a rejetée —, ma Sagesse infinie a appelé du néant la plus petite des créatures. Il est approprié qu'elle soit petite. En effet, si j'ai mis une petite à la tête de la Rédemption, je dois mettre une autre petite à la tête du «Flat Voluntas tua » (« que ta Volonté soit faite ») sur la terre comme au Ciel. « C'est par ces deux petites que j'ai choisi d'accomplir mes desseins sur l'homme : par l'intermédiaire de l'une, j'ai racheté l'homme, je l'ai lavé de sa perversité avec mon Sang, je lui ai pardonné ; par l'autre, je dois ramener l'homme à la noblesse de ses origines, rétablir les liens avec mon éternelle Volonté qu'il a brisés, permettre à sa volonté et à la mienne de s'embrasser et de n'en former qu'une. « Tels étaient les desseins de Dieu lors de la création de l'homme pour lesquels il a été établi que personne ne pourrait s'y opposer. Des siècles ont passé et la Rédemption s'est réalisée. Le temps est maintenant venu pour que l'homme revienne dans mes bras. Pour que cela se réalise, j'ai choisi celle qui (après Marie) sera la première à vivredans mon éternelle Volonté, la première à rétablir tous les ponts entre leCréateur et la créature, à vivre dans ma Volonté sans aucune rupture, sa vie et la mienne ne faisant qu'un.»

33. Dieu aura recours à tous les moyens pour que sa Volonté triomphe. (Tome 36, 18 septembre 1938)

« Nous continuons ce que nous avons commencé. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que rien ne manque en aide, en lumière, en bien, en vérités surprenantes, afin que notre Volonté soit connue et qu'elle règne. Nous allons utiliser tous les moyens : l'Amour, les grâces,les châtiments. Nous toucherons les créatures de tous les côtés. Et quand il semblera que le vrai bien est sur le point de disparaître, il s'élèvera plus beau et plus majes-tueux que jamais. »


J'utiliserai toutes les approches pour attirer et conquérir les créatures. »

30. Quand ce divin Royaume viendra-t-il ? (26 mai 1928)

« Mon Bien-Aimé Jésus, quand ce Royaume viendra-t-il ? »

Jésus : « Ma fille, pour la venue de la Rédemption, il a fallu quatre mille ans, parce que ceux qui priaient et espéraient sa venue étaient peu nombreux parmi un nombre relativement petit d'humains. Dans les temps actuels, les âmes qui appartiennent à mon Église forment un nombre beaucoup plus grand. C'est pourquoi le temps pour la venue de mon Royaume sera raccourci. »

31. Tout est prêt. Il reste seulement à «ouvrir les portes» et à le faireconnaître. (Tome 16, 21 septembre 1923)

« Ma fille, ce cercle désigne mon éternelle Volonté embrassant la grande roue de l'éternité. Ce qui est à l'intérieur de ce cercle désigne ce que mon Humanité a réalisé dans la Divine Volonté pour implorer que la Volonté de Dieu soit faite sur la terre comme au Ciel. Tout est maintenant préparé et accompli. Il ne reste plus qu'à ouvrir les portes et à faire connaître ma Divine Volonté afin que l'homme puisse en prendrepossession. Quand je suis venu sur la terre pour racheter les hommes, il a été dit de moi que j'allais être le salut et la ruine d'un grand nombre. Concernant ma Volonté, on pourra dire qu'elle amènera sur la terre la grande sainteté — car ma Volonté est la sainteté absolue — ou la ruine d'un grand nombre. « Quant à toi, sois attentive ; fixe toujours ton regard sur ma Volonté et tu trouveras la plénitude de la vie dans ma Volonté. »

32. Pour réaliser ses desseins, Dieu a eu recours à deux petites: la Mère de Jésus et la « Petite Fille de sa Volonté ». (T. 16, 10 /11/1923)

« Pour l'homme, le bien consiste à faire ma Volonté et le mal à faire sa propre volonté. Pour le rachat de l'homme, j'ai choisi ma Mère parce qu'elle était petite ; elle a servi de canal pour que les fruits de la Rédemption descendent sur la race humaine.

JE VOUS ANNONCE UNE GRANDE JOIE 31 la complète réalisation de la seconde partie du Notre Père : donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. (...)

« Vois comment on trouve ici un lien avec le faisons l'homme à notreimage et à notre ressemblance de la Genèse, comment sont mises de l'avant la validité de chaque acte que pose l'homme, la restitution de sesbiens perdus, l'assurance qu'il va récupérer son bonheur terrestre et céleste perdu. « Vois aussi pourquoi le « que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel» est ma première préoccupation et pourquoi je n'ai jamais enseigné une autre prière que le Notre Père. L'Église, fidèle exécutrice et dépositaire de mes enseignements, a toujours gardé cette prière sur ses lèvres et en toutes circonstances. Tous, savants et ignorants, petits et grands, prêtres et laïcs, rois et sujets, demandent que la Divine Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.

« Ne veux-tu pas, dès lors, que ma Volonté descende sur cette terre ? Après que la Rédemption eut connu son commencement par une vierge,je ne me suis pas incarné individuellement dans chaque être humain pour le racheter, même si quiconque le désire peut bénéficier des avantages de la Rédemption et que chacun peut me recevoir pour lui seul dans mon Sacrement d'Amour.

« Pareillement, le Règne de la Divine Volonté dans les coeurs doit connaître son début et sa croissance par une créature vierge. Ainsi, celuiqui est bien disposé et le veut bénéficiera des biens qui sont offerts à ceux qui vivent dans ma Volonté. Si je n'avais pas été conçu en ma très chère Maman, la Rédemption ne serait jamais venue ; de même, si je nelaisse pas une seule âme vivre dans ma Volonté suprême, le «que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel » ne pourra pas s'accomplir. »

27. La très certaine promesse du Règne de la Divine Volonté contenue dans le Notre Père. (5 février 1928) « Ma fille, quand Adam a péché, Dieu lui a fait la promesse d'un Rédempteur. Des siècles ont passé et la promesse s'est réalisée ; les générations ont pu bénéficier de la Rédemption.


« Par la suite, après que je sois descendu du Ciel pour réaliser la Rédemption, avant de quitter la terre, j'ai fait une autre promesse, très solennelle, celle de la venue du Royaume de la Divine Volonté. Je l'ai faite dans la prière du Notre Père en demandant au Père que son Règne vienne et que sa Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.

« Je me suis moi-même investi dans cette prière, sachant que si je priais le Père pour que son Royaume vienne sur la terre comme au Ciel,il répondrait à ma demande, vu que je le priais dans sa Volonté et que jedemandais une chose désirée par lui. J'ai ensuite enseigné cette prière à mes disciples afin qu'ils l'enseignent au monde entier et qu'elle devienne le cri de tous : «Que ta Volonté soit faite sur la terre comme auCiel. » « Je ne pouvais faire une promesse plus solennelle. Les siècles pour nous sont comme un seul point et nos paroles comme des faits accomplis. Des siècles ont passé, mais le Royaume de la Divine Volontéviendra certainement. La formulation «Que ton Règne vienne ; que ta Volonté soit faite surla terre comme au Ciel » laisse entendre que je ne devais pas établir le Royaume de la Divine Volonté au temps même de ma venue sur la terre. Autrement, j'aurais dit quelque chose comme : « Mon Père, que leRoyaume que j'ai établi sur cette terre soit confirmé par toi... » Plutôt, j'ai dit : « Que ton Règne vienne », ce qui signifie que ce Règne doit venir et que les créatures doivent l'attendre avec la certitude avec laquelle les Hébreux ont attendu le Rédempteur. « Ma Divine Volonté est liée par les paroles du Notre Père, et quand ma Volonté est liée, ce qui est promis est plus que certain, spécialement parce que tout a été préparé par moi. Rien d'autre n'est requis pour que se manifeste le divin Royaume que je suis en train de mettre en place. Si je fais connaître présentement autant de vérités concernant le «Troisième Fiat », ce n'est pas pour donner une simple information. Non ! C'est parce que je veux que tous sachent que ce Royaume est proche, qu'ils sachent apprécier ses belles prérogatives et espèrent entrer et vivre dans ce Royaume si saint, si rempli de félicité et de bienfaits. Ce qui paraît difficile pour les hommes est facile pour la puissance de notre Volonté parce qu'elle sait comment éliminer


toutes les difficultés et tout conquérir quand elle le veut et au moment qu'elle a choisi. »

28. Préparatifs pour le Royaume. (Tome 19, 18 août 1926)

«Tout ce que je t'ai dit concernant ma Volonté n'avait pour but rien d'autre que de préparer la voie, de former l'armée pour rassembler le peuple, de préparer le palais royal, de disposer le sol où le Royaume de ma Volonté devait germer et, ensuite, de montrer comment se diriger et se gouverner. C'est pourquoi la tâche qui t'incombe est grande. Je guiderai et serai près de toi pour m'assurer que tout soit fait selon ma Volonté. » 29. Pour qu'advienne le Royaume de la Divine Volonté, il est nécessaire qu'il soit connu et ardemment désiré. (30 octobre 1927)

« Ma fille, comme pour la Création, mon Amour déborde intensément et veut donner la vie aux créatures. Sans regarder à leurs mérites, il veut leur manifester le Royaume de ma Volonté avec magnificence, avec une insurpassable magnanimité. Il est cependant nécessaire que les créatures le connaissent, qu'elles deviennent familières avec ses bienfaits, qu'elles en désirent la sainteté, la lumière et le bonheur. La volonté humaine ayant rejeté ce Royaume, elle doit maintenant le redemander, le désirer ardemment, insister pour son retour.

« C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de bien le connaître. Si un bien n'est pas connu, il ne peut être désiré. Les vérités que je t'enseigne concernant mon Royaume en sont les messagères, les précurseurs. Oui, les connaissances sur mon « Fiat » vont être comme des soleils, des coups de tonnerre, des éclats de lumière et des vents impétueux qui attireront l'attention des savants et des ignorants, des bons et des méchants. Elles seront comme des coups de foudre qui frapperont les créatures et, avec une force irrésistible, les terrasseront, pour qu'ensuite elles se relèvent avec les bienfaits des connaissances acquises. Ces connaissances apporteront le vrai renouvellement du monde.

Je vous annonce grande joie....60 JE VOUS ANNONCE UNE GRANDE JOIE En tant qu'héroïne du Règne de...

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