Jazz Marseille 2013 Jeudi 11 avril Cédric Chauveau Trio ... · quelques grands musiciens (Birelli...

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Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s) Jazz Marseille 2013 Jeudi 11 avril Cédric Chauveau Trio invite Craig Handy Jeudi 2 mai Michel Benita - Manu Codjia Ramblin’ Jeudi 16 mai Yaron Herman Quartet Jeudi 23 mai Isabelle Olivier Solo Jeudi 30 mai Diego Imbert Quartet Le Cri du Port 8 rue du Pasteur Heuzé -13003 Marseille Infoline : 04 91 50 51 41 www.criduport.fr contact presse : tel : 06 08 91 61 13 [email protected] Dossiers de presse et visuels en téléchargement sur la page : http://www.criduport.fr/pages/prompt.html

Transcript of Jazz Marseille 2013 Jeudi 11 avril Cédric Chauveau Trio ... · quelques grands musiciens (Birelli...

Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)

Jazz Marseille 2013

Jeudi 11 avrilCédric Chauveau Trio invite Craig Handy

Jeudi 2 maiMichel Benita - Manu Codjia Ramblin’

Jeudi 16 maiYaron Herman Quartet

Jeudi 23 maiIsabelle Olivier Solo

Jeudi 30 maiDiego Imbert Quartet

Le Cri du Port8 rue du Pasteur Heuzé -13003 MarseilleInfoline : 04 91 50 51 41www.criduport.fr

contact presse :tel : 06 08 91 61 13 [email protected]

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Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)

communiqué

JeuDI 11 AVRIL 2013

20h30 - LE CRI DU PORT

CéDRIC CHAuVeAu TRIO INVITe CRAIG HANDY

Cédric Chauveau (piano)Nicola Sabato (contrebasse)Mourad Benhammou (batterie)

Craig Handy (saxophone ténor)

site des artistes :

http://craighandy.com

http://fr.myspace.com/cedricchauveautrio

Lieu du Concert - Le Cri du Port8, rue du Pasteur Heuzé. Marseille 3einfoline 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr

Billetterie : Tarifs : normal 15 € / réduit 12 € (hors frais de location)www.criduport.fr / www.digitick.comFnac, Carrefour, GéantEspaceculture_Marseille - 1

Originaire de Californie, installé à New York depuis1986, Craig Handy y est alors reconnu comme un musicien ayant un son puissant, l’esprit vif, et surtout une personnalité affirmée. Il collabore avec des artistes de renom : Roy Haynes, Abdullah Ibrahim, Betty Carter... et intègre le Mingus Orchestra. Craig Handy fait ses débuts en tant que leader en 1992, enregistre les albums Split Second Timing et Introducing Three For All + One, salué par la critique comme l’un des meilleurs enregis-trement jazz de l’année. En 1996, il fait une apparition remarquée au cinéma dans le film de Robert Altman Kansas City, et part en tournée avec Herbie Hancock. En France, on peut l’entendre régulièrement aux côtés de Dee Dee Bridgwater.

Actif sur la scène jazz depuis 1998, Cédric Chauveau fonde son trio en 2004. Son répertoire alterne entre compositions originales et ar-rangements personnels de grands standards dans un style inspiré des plus grands : Oscar Peterson, Monty Alexander ou McCoy Tyner.

Craig Handy - saxophone

Né à Oakland, en Californie, le 25 Septembre 1962, Craig Handy a appris la guitare, le trombone et le piano avant de choisir le saxo-phone après avoir entendu Dexter Gordon à la radio. « J’ai été captivé par la profondeur et la richesse du jeu de Gordon », explique Handy. « La fulgurance de ses idées m’a aussi impressionné. »

Après avoir fait ses classes à Berkeley, il remporte le prix Charlie Parker, une bourse d’étude qui lui permet d’étudier à North Texas State University.Dès son arrivé à New York à 23 ans en 1986, Craig Handy est reconnu comme un musicien ayant son puissant, l’esprit vif, et surtout une personnalité affirmée. Il collabore rapidement avec de nombreux musiciens de renom : le batteur Roy Haynes, le pianiste Abdullah Ibrahim ou la chanteuse Betty Carter.Handy intègre le Mingus Orchestra et contribue à lui donner un ton nouveau.Il enregistre le générique du célèbre Cosby Show pour la saison 1989-90, puis la musique de la saison 1994-95 de The Cosby Myste-ries.Craig Handy fait ses débuts en tant que leader en 1992 avec l’album Split Second Timing sortie sous le label Arabesque. Deux ans plus tard, en 1994, également pour Arabesque, Handy enregistre Introducing Three For All + One, salué par la critique comme l’un des meilleurs enregistrement jazz de l’année.Il apparaît ensuite sur deux enregistrements avec les Chartbusters, groupe composé de Craig Handy, du saxophoniste alto Harrison Donald, de l’organiste Dr Lonnie Smith et du batteur Idris Muhammad. Sorti en 1995 sur le label New York, Chartbusters ! Volume 1, premier disque du groupe, acclamé par la critique, a rendu hommage à la grande époque Blue Note des années 50 et 60. Mating Cal, deuxième album du groupe co-produit par Handy, a été publié par Prestige.

En 1996, Craig Handy fait une apparition remarquée au ciméma dans le film de Robert Altman Kansas City.Cette même année, il part en tournée avec le pianiste Herbie Hancock. Craig Handy déclarait : « Lorsque j’entends ses compositions, je me rappelle que, malgré toute la négativité dans le monde, l’humanité tout entière partage des émotions comme la joie et l’espoir. La musique de Herbie unit les gens. Il est définitivement un de mes héros et de tourner avec lui, c’est comme un rêve devenu réalité. »En France, on peut l’entendre régulièrement aux côtés de la chanteuse américaine Dee Dee Bridgwater. Craig Handy sera sans aucun doute réaliser les rêves de nombreux autres artistes, comme il s’efforce de contribuer, solo après solo, à étoffer un peu plus la belle histoire du jazz.

Cédric Chauvau - piano

C´est à la suite d´une série de hasards que Cédric Chauveau finit par choisir l´activité de pianiste comme principalesource d´épanouissement personnel. Sa rencontre avec le pianiste Antoine Pinilla-Munoz en 1993 lui permet d´étudier l´harmonie et de découvrir la musique de Ray Charles et d´Oscar Peterson, deux références qui le conduiront à étudier le jazz puis le gospel.En 1998, il fait ses premières armes en duo (contrebasse-piano et chant-piano) et multiplie les expériences et intègre différentes for-mations. Il joue avec le Swing Fever Quartet et intègre le groupe Zigjazzeurs, quartet de la saxophoniste Muriel Pellecuer.Avec le contrebassiste Nicola Sabato et le guitariste Dano Heider, il joue un répertoire influencé par les trios de Ray Brown. En 2002, il rencontre le saxophoniste Esaïe Cid et intègre le groupe Jazzpel. Il rencontre alors la chanteuse Rachel Ratsizafy. Cette aven-ture humaine et musicale devient le fil conducteur de sa jeune carrière. C’est au sein de cette formation qu’il écumera de nombreux clubs de jazz prestigieux, participe à des festivals de jazz (Enghien, Val de Cher, Font Robert, St Germain des près …), partage la scène avec quelques grands musiciens (Birelli Lagrène, Zanini, Didier Lockwood…) et voyage au delà de l’hexagone (Italie, Espagne, Allemagne, Sénégal, Suisse…). Rachel Ratsizafy et Cédric Chauveau élargissent rapidement leur collaboration en intégrant parallèlement legroupe Gospel Soul, formation de gospel moderne. Cela leur permet de sillonner l’Espagne.

Depuis 2004, il accompagne également la chanteuse Carole Gabriel, participe à de nombreuses aventures musicales et pédagogiques et intègre la formation du batteur et percussionniste Tony Savannah (rencontre entre musique africaine et jazz). Par ailleurs, il se produit régulièrement en solo.En 2007, il devient pianiste et co-arrangeur du Juliette Pradelle 4tet. Parallèlement, il fonde le Cédric Chauveau trio dont le répertoire alterne entre compositions originales et arrangements personnels de grandsstandards dans un style inspiré des plus grands comme Oscar Peterson, Monty Alexander ou McCoy Tyner.Depuis 2009 avec le Rachel Ratsizafy 4tet, Cédric Chauveau signe les arrangements et amorce un nouveau tournant de sa carrière. Leur collaboration s’intensifie autour d’autres projets comme le Petit de Choeur de Celleneuve (chorale Gospel), des concerts en duo et trio, des sessions de stages, etc.En 2010, il rencontre le saxophonistes Serge Casero avec lequel il devient co-directeur artistique de Domaines du Jazz (programmation de concerts à l’Illustre Théâtre de Pézenas) et partage la scène à de nombreuses reprises. En 2011, il participe au projet Messengers octet autour de Rachel Ratsizafy. Il participe également à l’enregistrement du 1er disque de son 4tet, Out Of This World, enregistré en octobre 2011.Musicien ouvert et accompagnateur affirmé, Cédric Chauveau trouve dans le jazz, le blues, le gospel et le swing une inépuisable source d’inspiration et de motivation à partager des émotions résolument positives.

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Nicola Sabato - contrebasse

Autodidacte, il se forme à l’écoute des maîtres Ray Brown, Paul Chambers, Oscar Petitford, Sam Jones... Il fait ses débuts professionnels sur la scène montpelliéraine et « monte » à Paris en 2000.Nicola Sabato parfait alors sa maîtrise de l’instrument avec Pierre Boussaguet et a même le privilège de suivre un cours (unique mais décisif) avec le grand Ray Brown.Nicola Sabato se lie également d’amitié avec l’un des meilleurs batteurs du monde : Jeff Hamilton. Ce dernier le présente au contrebassiste et arrangeur John Clayton avec qui il étudiera lors des séjours en Europe du maître. En très peu de temps, il devient une figure des clubs parisiens et parcourt les festivals dans toute l’Europe.

Sideman précieux, car d’une grande finesse, on peu le voir aux cotés de musiciens prestigieux tel que: Harry Allen, Brad Leali, Pierrick Pedron, Anne Ducros, Alain Jean-Marie, Joe Lee Winson, Nicolas Dary, Ahmet Gulbay, Jesse Davis, Ted Curson, Doug Raney, Mandy Gaines, Hervé Meschinet, Marc Fosset, André Villéger, Ronald Baker, Marcel Azola, Doug Sides, Ignasi Tarreza…

Il se fait également leader en montant un trio, avec le guitariste Dano Haider et le pianiste Florent Gac, dans la tradition musicale de Nat « King » Cole ou Oscar Peterson mais avec un son et une approche moderne.Apprécié des grands solistes américains, il accueille régulièrement en France, au sein de ses formations, des invités de marque comme Jeff Hamilton ou Harry Allen. Il a, par ailleurs, signé deux albums magnifiques d’énergie et d’assurance On A Clear Day et Lined With A Groove (featuring Jeff Hamilton).

Mourad Benhammou - batterie

Mourad Benhammou naît à Paris en 1969. A l’âge de 15 ans, il découvre la batterie et apprend seul en autodidacte à manier l’instrument. Habitué des clubs parisiens dès 1992, il se perfectionne auprès des nombreux musiciens qui l’accueillent sur scène. René Urtreger, François Chassagnite, Michel Grailler, Jimmy Slide, Paul Bollenback, et surtout Sunny Murray consti-tuent pour lui autant de guides qui lui permettent très tôt d’exprimer en public les différentes facettes de son art.

En 1996, Mourad Benhammou intègre le trio d’Alain Jean-Marie et Jean Bardy Hommage à Monk. Un an plus tard, il crée son propre groupe Interplanetary Music Orchestra, orchestre de 9 musiciens comprenant en particulier Steve Potts et Alex Tassel. Inspirée de la musique de Sun Ra, la formation donne une série de concerts et enregistre en 1998 un disque, premier album de Mourad Benhammou en tant que leader : The Interplanetary Music Orchestra « Suite ».En 1999, Mourad rejoint le quartet de David El Malek dans lequel il rencontre Baptiste Trotignon, puis le nonette de Raphaël Imbert, hommage à la musique sacrée de Duke Ellington. Au cours des années 1990 et 2000, le jeune batteur devient une pièce maîtresse de la scène jazz parisienne,participant, en concert et en studio, aux formations de Pierre Christophe, Fabien Mary, Hugo Lippi et David Sauzay et accom-pagnant en France comme à l’étranger de nombreux musiciens tels que Peter King, Mino Cinelu, Ted Curson, Joe Lee Wilson, Christian Escoudé, Bobby Porcelli, Bobby Few, Barry Harris, James Spaulding, Frank Morgan, David Murray, Ricky Ford et Doug Raney.

Passionné par l’histoire du jazz et de la batterie, musicien érudit et collectionneur, Mourad Benhammou part en 2004 pour les Etats-Unis où il entame une série d’entretiens avec des batteurs légendaires de la scène bop. A New York, il rencontre Louis Hayes, Grassella Oliphant et surtout Walter Perkins, qui deviendra pour lui un mentor. De sa rencontre avec Walter Perkins naît un nouveau projet, Mourad Benhammou and The Jazzworkers, quintette rassemblant Fabien Mary à la trom-pette, David Sauzay au saxophone, Pierre Christophe au piano, Fabien Marcoz à la contrebasse et Mourad Benhammou à la batterie.En février 2009, est sorti en France, Perk’s Snare premier opus des Jazzworkers, rendant un vibrant hommage à WalterPerkins disparu en 2005. L’album comporte des thèmes phares du répertoire hard bop du MJT+3 ainsi que des composi-tions originales.

Se produisant dans les plus grands festivals du moment, collaborant aussi bien avec des jeunes musiciens qu’avec des lé-gendes vivantes du jazz américain, Mourad a su imposer son swing, sa musicalité et son implacable efficacité. Maintes foiscollaborateur de musiciens qui ont fait le bop et le hard bop, médiateur entre les générations, Mourad se sent investi d’un « devoir de mémoire » dont il a fait sa mission. En effet, pour lui, être musicien c’est aussi transmettre une technique, un style, une tradition orale, bref un art de vivre.

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Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)

communiqué

JeuDI 2 MAI 2013

20h30 - LE CRI DU PORT

MICHeL BeNITA - MANu CODJIARAMBLIN’

Michel Benita (contrebasse)Manu Codjia (guitare)

site des artistes :

http://www.michelbenita.com/Michel_Benita/home

Lieu du Concert - Le Cri du Port8, rue du Pasteur Heuzé. Marseille 3einfoline 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr

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Projet écrit pour deux jazzmen, Ramblin’ est né de l’idée de Michel Benita de « s’emparer d’un répertoire folk rock idéal » (dixit Les In-rockuptibles). Réputé dans le milieu du jazz européen, Michel montre déjà un beau parcours de sideman avec Daniel Humair, Archie Shepp, Enrico Rava, Jean-Luc Ponty, Charlie Mariano… avant d’être un temps contrebassiste de l’ONJ. C’est au sein du « Ladyland » d’Erik Truffaz qu’il rencontre l’un des guitaristes multicartes les plus doués de sa génération, Manu Codjia, musicien voisin, puisque haut-marnais. Ramblin’, mot évoquant l’errance, le vagabondage, est « né d’im-provisations atmosphériques » que développèrent les musiciens lors de cette aventure commune. Sur scène, avec grâce et force talent, les duettistes « revisitent les incontournables du folk mondial », depuis les origines celtiques (Planxty, The Chieftains, Bert Jansch), jusqu’aux voix les plus originales du bluegrass d’aujourd’hui (Alison Krauss, Gillian Welch), en passant par la tradition mexicaine (Dos Arbolitos de Linda Ronstadt, les chants mariachis), le Protest song (Joan Baez, Bob Dylan) ou Round and round de Neil Young. Choix « non exhaustif, mais bien sensible et personnel », en phase avec la réplique de The-lonious Monk faite à Dylan qu’aime rappeler Michel : « You know… We all play folk music. » Un bel hommage au folk, derrière la délicatesse du jeu intimiste de deux jazzmen hors pair.

Le Cri du Port a accueilli ces deux musiciens pour la création « Lady-land » d’ Erik Truffaz, Michel Benita avec Nguyen Lê et Peter Erskine (E.L.B), Manu Codjia avec Mathieu Donarier, Rémi Vignolo….

Michel Benita - contrebasse

Né le 29 juillet 1954 à Alger, Michel Benita arrive en France cinq ans plus tard. Il étudie d’abord la guitare puis la contrebasse au conservatoire de Montpellier. Sa carrière professionnelle débute en 1976 avec des musiciens habitant la région, tels que Jean-Marc Pavodani Guy Lafitte ou Bill Coleman. Ouvert à toutes les propositions et prêt à se déplacer n’importe où, il multiplie les rencontres, de festival en festival : avec Henri Texier notamment, mais aussi Michel Mare, Hervé Bourde ou Colette Magny. En 1981, il s’installe à Paris. Aujourd’hui il est considéré comme l’un des meilleurs contrebassistes français. Très polyvalent, il joue aussi bien avec les étoiles du jazz, Erik Truffaz en tête, comme avec ces compagnons de toujours : Peter Erskine ou Aldo Romano. Aujourd’hui son objectif est d’aider la nouvelle génération à éclore.Contrebassiste à la sonorité chaude et profonde Michel Benita est devenu en 20 ans un vivant pilier du jazz européen.Il côtoie les plus grands (O.N.J., Nguyên Lê, Paolo Fresu, Aldo Romano, M. Portal, Peter Erskine, Rita Marco Tulli, Eric Trufazz, ...) avant de rejoindre le jazz à travers sa passion de l’électronique et des ordinateurs.

Discographie sélective :Preferences, 1990Soul (1993)Palatino, (1995)ELB, (2001)Drastic, (2004)Ramblin’, (2008)Ethics, (2010)

http://www.michelbenita.com

lien ecoute cdhttp://www.michelbenita.com/Michel_Benita/ramblin.html

lien chroniquehttp://www.culturejazz.fr/spip.php?article1177

emmanuel Codjia - guitare

Né le 25 septembre 1975 à Chaumont.Il débute l’étude de la guitare classique en 1985 puis du jazz (avec François Arnold) à l’école de musique de Chaumont. Il étudie ensuite au CIM en 1993, puis au CNSM de Paris (Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris de 1994 à 2000. Il y fait la connaissance de nombreux musiciens élèves ou intervenants (Christophe Monniot, Matthieu Donarier, Marc Ducret...). Il intègre l’ONJ (Orchestre National de Jazz) de Paolo Damiani en 2000.

Il obtient de nombreux prix au concours national de jazz de la Défense :le 1er prix de soliste (1999)le 1er prix de groupe avec le Matthieu Donarier Trio (1999)le 2e prix de groupe avec les Spice Bones (1999)le 3e prix de groupe avec le Gueorgui Kornazov 5tet (1999)le 1e prix de groupe avec Dr. Knock (2001)le prix FNAC avec Alerta G. (2001)

Il fait parti notamment des groupes : Erik Truffaz Ladyland, Daniel Humair Baby Boom 5tet, Christophe Monniot Moniomania, Matthieu Donarier Trio, Gueorgui Kornazov 5tet, Remi Vignolo 4tet, Henri Texier Strada sextet...

Discographie sélectiveChristian Lété 4tet « Cinque Terre » - Charlotte RecordsErik Truffaz « Mantis » - BLUE NOTE / « Saloua » - EMI / « Face à Face Disc 1 » - EMI (Live)Matthieu Donarier Trio « OpicTopic » - YolkDaniel Humair « Baby-Boom » - SketchDr Knock « Dr Knock » - Chief InspectorMonioMania « MonioMania 2 » - BMC, 2006Manu Codjia « Songlines » - BeeJazz, 2007 - 5

*** MICHeL BeNITA featuring Manu Codjia: « Ramblin ‘»

Michel Benita (b, cb), Manu Codjia (g)

Il y a dans le jazz des albums que l’on pourrait qualifier d’album d’atmosphère. Cet album de Michel Benita (aujourd’hui l’un des plus grands contrebassistes français) qui accueille pour l’occasion le guitariste Manu Codjia est en une parfaite illustra-tion. Car ce dont il s’agit dans cet album c‘est une ballade, autant dans le sens musical du terme que dans celui d’un road movie qui nous ferait traverser de grands espaces américains. Empreint de folk et country à la manière de Bill Frisell qui est ici une référence évidente d’un bout à l’autre de l’album, l’ensemble se fonde sur la mise en valeur de mélodies qui semblent justement tirées d’un folk songbook à l’image des deux titres qui ouvrent l’album (Farewell Angelina de Dylan ou Round and round de Neil Young). Les réverbérations de la guitare de Codjia et les rondeurs profondes de Benita (comment ne pas penser à Charlie Haden) s’associent à merveille. Elles nous font voyager des paysages désolés jusqu’aux confins du nouveau Mexi-que. Les grands espaces sont ainsi balayés du regard. Comme un plan fixe suivi du regard à la vitre d’un greyhhound (ces bus qui traversent les États-unis), ils évoquent des paysages solitaires animés par la légèreté de ballots de paille dansant au vent et traversant la plaine déserte et sauvage.

Jean-Marc Gelin - les DNJ

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Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)

communiqué

JeuDI 16 MAI 2013

20h30 - LE CRI DU PORT

YARON HeRMAN QuARTeT

Yaron Herman (piano)emile Parisien (saxophone ténor)Stéphane Kerecki (contrebasse)Ziv Ratiz (batterie)

site de l’artiste

http://www.yaron-herman.com

Lieu du Concert - Le Cri du Port8, rue du Pasteur Heuzé. Marseille 3einfoline 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr

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Pour Yaron Herman, Alter Ego est bien plus que le titre de son nouvel opus - surprenant et intime -, il nous dévoile un voyage intérieur et un processus issu d’une longue réflexion musicale. Son « autre moi » affirme un refus du confort, un désir de l’inattendu.

Les compositions de ce disque reflètent les moments clé de sa vie, des émotions de joie ou de tristesse qu’il souhaite partager. Pour la première fois, c’est en quartet que Yaron Herman s’exprime sur un disque.

A ses côtés, Emile Parisien, au saxophone, un autre ambassadeur brillant de cette jeune génération décomplexée, libre, bouillonnante.A la contrebasse, Stéphane Kerecki, l’ami fidèle, un bassiste hors pair qui se produit régulièrement en tournée avec lui.Enfin, « le frère de toujours », Ziv Ravitz, batteur israélien qui com-plète à merveille l’équipe.

YARON HeRMAN : « Alter ego »

ACT 2012 ( dist. Harmunia Mundi)

Yaron Herman (p), Logan Richardson (as), emile Parisien (ts,ss), Stéphane Kerecki (cb), Ziv Ravitz (dm)

Je fais partie de ceux qui tiennent cet album pour une étape majeure dans l’œuvre que le pianiste Yaron Herman poursuit depuis quelques années d’abord chez Laborie puis maintenant chez ACT. Bien qu’il s’en défende et affirme que cet album est un autre visage de lui-même, un « Alter ego », il marque à mon avis un vrai tournant dans sa carrière de pianiste compositeur, arrangeur et surtout dirigeant ici d’un exceptionnel quintet.

On ne saura d’abord que se réjouir de ces retrouvailles entre le pianiste et le contrebassiste Stéphane Kerecki compagnon de longue route mais que le parcours discographique de l’un comme de l’autre avait un peu éloignés. Leur entente, ici appuyée par les trésors et les perles magiques de Ziv Ravitz en font ici un trio de très très haute volée. La pulse grave et le battement frémissant. Mais l’autre coup de génie de cet album est aussi d’avoir associé deux saxophonistes immenses : Emile Parisien d’une part, jeune prodige de Marciac qui phagocyte avec autant de gourmandise que de talent inouï la scène du jazz ( avec entre autres Daniel Humair, avec Jean-Paul Céléa ou encore avec son propre quartet), et le saxophoniste américain exilé depuis peu dans notre capitale, Logan Richardson dont nous suivons (depuis Cerebral Flow, son premier album chez Fresh Sound) le parcours de très très haute classe.

Vrai tournant dans la carrière du pianiste qui met là ses compositions au service d’autres interprètes que lui. Qui offre avec générosité des plages d’improvisations superbes.

Dès l’ouverture avec Atlas et Axis on entre dans un univers très personnel du pianiste auquel on aurait bien du mal à rattacher un autre modèle qui l’aurait précédé. Et le fait qu’il ne s’expose pas seul ou en trio, n’empêche pas Yaron Herman, de livrer ici un de ses albums les plus personnels. Oubliées les références explicites à Keith Jarrett (elles sont implicites). Oubliées les reprises pops ( elles sont implicites aussi) mais en revanche bien présentes et prégnantes, les racines culturelles qui effleu-rent ( sur Hatikva ou encore sur ce thème de Gideon Klein sublimement arrangé) et enfin plus que jamais la passion pour un certain classicisme ( on pense à Debussy ou Fauré sur Your eyes par exemple).

Comme toujours avec Yaron Herman la musique est dense, ensorceleuse, faite du syncrétisme de tout ce que l’on vient de citer. Une musique à la fois intelligente et sensorielle et qui respire avec une certaine urgence à être ( Mojo) ou à exprimer une forme de dramaturgie intérieure ( Heart break through). Et puis il y a des fulgurances, celles notamment de l’expression du son de Logan Richardson se jouant de la défragmentation du tempo (Madeleine) et, chez le saxophoniste cette façon de chercher et de fouiller les harmonies justes, la phrase juste ( Kaos).

Il est des albums qui parce qu’ils ont leur propre existence relèvent presque d’une certaine forme de philosophe. Celle de Yaron Herman groove terriblement, emballe tout, fait danser et respirer et d’une certaine manière nous appelle à l’intelligence des sens.

Jean-Marc Gelin - les DNJ

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Auenstraße 47 I D - 80469 München I Tel. 089 / 72 94 92 0 I Fax 089 / 72 94 92 11 I www.actmusic.com

Jazzman / Jazz Magazine (FR) November 2012

Auenstraße 47 I D - 80469 München I Tel. 089 / 72 94 92 0 I Fax 089 / 72 94 92 11 I www.actmusic.com

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Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)

communiqué

JeuDI 23 MAI 2013

20h30 - LE CRI DU PORT

ISABeLLe OLIVIeR SOLO

Isabelle Olivier (harpe)

site de l’artiste

http://www.isabelleolivier.com

A écouter l’albumDodecasongs -2012 / Enja

Ecouter l’émission Summertime par Elsa Boublil sur France Interhttp://www.franceinter.fr/emission-summertime-isa-belle-olivier

Lieu du Concert - Le Cri du Port8, rue du Pasteur Heuzé. Marseille 3einfoline 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr

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Photo : Ursula K.

Harpiste d’exception sollicitée tant en musique classique qu’en jazz et dans les musiques actuelles, compositrice recherchée par Agnès Varda, Adbellatif Kéchiche ou Emilie Valantin entre autres, Isabelle Olivier a sorti un double album Dodecasongs en 2012 pour fêter ses 20 ans de scène.

Directrice artistique de la compagnie Métamorphose, Isabelle Olivier explore une vision inédite de la harpe. Sa démarche audacieuse s’il-lustre dans une prise de risque permanente et l’ouverture à de mul-tiples collaborations.

« Je cherche sans cesse de nouveaux sons, de nouvelles alchimies, pour dévoiler un univers musical à partir de l’acoustique de la harpe. J’y ajoute même parfois des accessoires pour détourner le son de l’instrument. Mes pièces inédites sont construites avec une recher-che poétique et ludique à partir des fondamentaux de la musique : mélodie, harmonie et rythme. Le changement de l’un de ces fonda-mentaux me permet par exemple de détourner certains standards ou chansons très anciennes pour créer un nouvel univers porteur de l’imaginaire qui m’habite. »

Interview Isabelle Olivier

Lorsqu’on lui a annoncé qu’elle était nominée aux Victoires du Jazz, elle n’en est pas revenue. Persuadée qu’il y avait erreur sur la personne elle s’est précipitée sur son téléphone pensant que cette distinction était en fait réservée à un autre Olivier, Temime celui là. Il faut dire qu’il y a avait de quoi s’étonner de voir la harpe ainsi propulsée sur le devant de la scène. Car les jazzmen sont souvent devant cet instrument comme une poule devant une brosse à dent et depuis les quelques essais plutôt pas convaincants de Alice Coltrane, on croyait cet instrument jazzo-incompatible.Mais Isabelle Olivier tout comme sa consoeur Hélène Breschand ou, Zenna Parkins de l’autre côté de l’atlantique font aujourd’hui la démonstration inverse. Conscientes des limites de l’instrument qui, comme le dit Isabelle Olivier, ne modulera jamais comme un saxophone, elles en démontrent en revanche l’immense potentiel mélodique et rythmique. Et depuis plus de 10 ans Isabelle Olivier évolue au sein du groupe Océan. Mais son dernier exploit carrément fou a été de se lancer dans l’aventure du solo tout juste accompagnée par les touches électro et délicatement impressionnistes d’Olivier Sens. Un album de harpe en solo ! Une artiste totalement casse cou qu’il était donc indispensable de vous faire découvrir.

Comment en es tu venue au jazz ?

I.O. : J’ai d’abord commencé par la harpe celtique. Puis j’ai intégré le CNSM.Mais pour moi le jazz c’est surtout l’écoute. J’allais très souvent au petit Op’ où l’on avait une super proximité avec les musi-ciens. Et puis j’ai été séduite par la joie de jouer de tous ces musiciens. En fait dans le milieu classique les musiciens font tous la tête. Et ce qui m’a frappé avec les musiciens de jazz, c’est le vrai plaisir qu’ils semblaient avoir sur scène tout en jouant des choses très complexes.

Un jour Louis Moutin que je connaissais m’a demandé de venir jouer dans leur formation jazz. Je n’avais qu’à improviser un peu. Et là j’ai été terrifiée. Toutes ces années d’études pour me rendre compte que j’étais incapable de sortir la moindre note du moment qu’elle n’était pas écrite ! Du coup je me suis mise à envier la formidable liberté dont ils jouissaient et j’ai eu envie de tout réapprendre. A ce moment il m’est apparu qu’il fallait me vider de tout ce que j’avais appris précédemment. Désapprendre en quelque sorte.

Cela m’a amené aussi à un certain esprit critique sur l’enseignement classique que l’on reçoit. On a un enseignement qui va à l’envers. A l’époque baroque ce n’était pas cela du tout. Je pense qu’à côté de apprentissage de l’écrit il faut aussi cultiver un enseignement de l’oral. C’est en fait comme si tu demandais aux gens de communiquer uniquement en lisant de livres et de ne plus parler en conversation. Il n’y a pas longtemps je suis allée animer une master class au conservatoire de Dijon. A un moment j’ai eu envie de mélanger tous les âges et je me suis rendue compte que ceux qui se débrouillaient le mieux c’étaient les petits. Parce qu’ils ne se posent aucune question, ils jouent alors que beaucoup de ceux qui ont 15 ans de harpe derrière eux sont bloqués sur plein de choses.

Tu as fréquenté les écoles de jazz ?

I.O. : Jamais ! Je n’y ai jamais mis les pieds. D’ailleurs lorsque l’on a commencé le groupe Océan, Louis (Moutin) m’a dit « surtout ne va jamais dans les écoles de jazz, joue ! ». Je suis allé simplement voir le regretté Bernard Maury. Lui m’a dit d’en-visager l’affaire sous le plan modal. Il m’a dit « dis toi que chaque accord génère des modes ». Ensuite c’est François Moutin qui m’a appris à faire sonner les lignes de basse. Et puis à chaque rencontre, chaque musicien m’a apprit chaque fois quelque chose de nouveau. Avec Sylvain (Beuf) j’ai été un peu désarçonnée par ses compositions et les difficultés harmoniques qu’elle présentaient. Je mettais parfois six mois avant de les intégrer parfaitement.

Tu disais que la harpe était un instrument avec lequel il n’était pas possible de jouer tout le répertoire jazz et que notamment le be-bop était inadaptable à la harpe. Pourtant dans ton dernier album tu reprend le plus parkérien des thèmes, « Donna Lee ».

I.O. : C’était drôle de prendre ce thème qui était totalement injouable et qui n’arrête pas de moduler. En fait ce qui m’intéresse surtout c’est la mélodie. Et je me suis rendue compte que même avec un thème comme celui là, les aspects mélodiques pou-vaient être exploités et retravaillés et ‘est ce qui m’a intéressé dans ce morceau. Et puis je me rends compte que je n’en suis qu’au tout début de mon apprentissage et je vois bien toutes les potentialités de cet instrument. Elles sont incroyablement diverses et riches qu’elles soient mélodiques bien sur mais aussi harmoniques ou rythmiques.

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Interview Isabelle Olivier

Comment intègres tu ces difficultés dans ton écriture. Composes tu d’abord pour la harpe et ensuite pour les autres instru-ments ?

I.O. : Suivant les morceaux, ça change. Il y a des morceaux que j’écris d’abord à la table. D’autres au piano. C’est clair aussi qu’il y a des morceaux plus harpistiques. Sinon j’écris surtout en pensant à la musique et après en pensant à l’instrument. E qui demande beaucoup de travail.

Tu joues des deux harpes ?

I.O. : oui j’ai toujours une harpe celtique avec moi. Simplement j’en joue un peu moins. Même su j’y reste fondamentalement attachée, il est vrai qu’avec la petite harpe cela tourne un peu en boucle parce qu’on ne peut pas changer les harmonies. Mais je reste attaché aux deux. Mais ce sont deux instruments qui racontent deux histoires différentes. Et c’est vrai qu’avec le public, le son plus cristallin de la harpe celtique entraîne plus l’adhésion.

Tu écoutais du jazz à côté de études classiques ?

I.O. : Oui ma sœur me faisait écouter des disques de Basie ou d’Ella.

J’ai lu quelque part que tu écoutais aussi beaucoup de pop et, (cela m’a fait plaisir), que tu étais une fan de Genesis

I.O. : Ah oui, absolument ! Quand j’entends quelqu’un comme Peter Gabriel, c’est un vrai modèle. Il n’y a rien à jeter. Même ce qu’il a fait récemment c’est génial. Je l’ai vu il y a deux ans et je trouve qu’il évolue extrêmement bien. C’est un artiste en perpétuelle évolution et à la fois scéniquement et musicalement c’est top.

On te demande souvent s’il est facile pour une femme d’intégrer une formation de jazz, essentiellement masculine. J’aurais plutôt tendance à te demander s’il n’est pas difficile pour un garçon d’intégrer le milieu des harpistes ?

I.O. : Ça c’est un cliché. D’abord l’un des plus grands maîtres de la harpe en France est Pierre Jammet à qui nous devons tout. Ensuite moi je vois ce qui se passe dans ma petite ville de Marcoussis. Je suis agréablement stupéfaite de voir que dans cette petite ville j’ai 26 élèves dans ma classe de harpe et qu’il y a beaucoup de garçons.

On te connaissait surtout pour ton groupe Océan mais en fait tu viens de dévoiler un nouvel aspect de ton travail avec un disque en solo. Ce n’est pas trop risqué un disque en solo à la harpe ?

I.O. : c’est un truc de fou tu veux dire. En fait l’idée au départ ne vient pas de moi. J’avais signé un contrat d’artiste avec Nocturne et un jour Yann Martin m’a suggéré l’idée de faire un album en solo. J’étais un peu réticente mais aussi tentée par l’aventure. Du coup j’ai intégré d’autres éléments à mon travail comme la patte de Olivier Sens qui ajoute ses effets électroni-ques et sa magnifique programmation.

Propos recueillis par Jean Marc Gelin

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Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)

communiqué

JeuDI 30 MAI 2013

20h30 - LE CRI DU PORT

DIeGO IMBeRT QuARTeT

Alex Tassel (piano)David el-Malek (saxophone ténor)Diego Imbert (contrebasse)Franck Agulhon (batterie)

site de l’artiste

http://diegoimbert.com

A écouter l’albumNext Move - 2011

EPK Diego Imbert Next Movehttp://www.youtube.com/watch?v=5iuifBHFX-Q

Chronique de l’album A l’ombre du Saule Pleureur :http://www.citizenjazz.com/Diego-Imber t-Quar tet.html

Lieu du Concert - Le Cri du Port8, rue du Pasteur Heuzé. Marseille 3einfoline 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr

Billetterie : Tarifs : normal 12 € / réduit 10 € (hors frais de location)www.criduport.fr / www.digitick.comFnac, Carrefour, GéantEspaceculture_Marseille - 19

photo : C.C. Cordat

Diego Imbert est un des contrebassistes français les plus deman-dés. Il accompagne notamment Bireli Lagrène depuis 1998 et Sylvain Beuf depuis 2000. La diversité des projets musicaux auxquels il a participé ainsi que ses multiples expériences de musicien de studio font de lui un musicien complet.

Ses rencontres musicales diverses lui ont permis de développer sa propre voix en synthétisant toutes ces influences. C’est donc tout naturellement qu’il décide de monter sa propre formation en 2007, avec Alex Tassel au bugle, David El-Malek au sax ténor et Franck Agulhon à la batterie.

Le quartet a enregistré deux disques : A l’ombre du Saule Pleureur (2009) et Next Move (Such Prod/Harmonia Mundi 2011), unique-ment constitué de compositions que Diego a écrit spécialement pour cette formation. Les concerts ont permis à ce groupe de développer une grande complicité et une direction musicale encore plus person-nelle.

DIEGO IMBERT : « Next move»

Such Prod 2011

Sortie le 29 septembre

David El Malek (ts), Alex tassel (fch), Franck Agulhon (dm), Diego Imbert (cb)

C’est avec le quartet pianoless qu’il a créée en 2007 que Diego Imbert publie son deuxième album. Diego Imbert (que l’on connaît pour le rôle important qu’il a longtemps joué aux côtés de Bireli Lagrene ) ou encore aux côtés de Sylvain Beuf (où il joue avec Franck Aghu-lon) est aussi un amoureux de l’écriture et de la composition. Les atmosphères vaporeuses et presque Shorteriennes sont là pour nous séduire ( November’s rain). Tout y est bien cadré, bien contrôlé dans une écriture très précise qui évite l’écueil du trop d’espace ou du trop dense. Appuyés par une rythmique que l’on sait depuis longtemps exceptionnelle ( l’association Imbert/ Aghulon est remarquable), les deux solistes trouvent de l’espace en questions-réponses, en contrepoints, en contrastes. Ça joue et ça joue à haut niveau. Alex Tassel qui (avouons-le honteusement) ne m’avait jamais bluffé jusqu’à présent prend ici une dimension magnifique, comme si le trompettiste avait enfin trouvé une voix plus personnelle dans l’expression de son jeu. Dans cette nouvelle maturité, il y a de l’ampleur.

Cette belle écriture pourrait aussi bien nous laisser sur notre faim. A vouloir absolument privilégier les harmoniques il se crée des espaces qui parfois se perdent dans leurs développements. C’est vrai dans le cas des Suites qui ouvrent l’album et appellent à une orchestration plus large. Si Fitfth Avenue semble aussi peiner à trouver une construction, il est en revanche prétexte à l’expression d’un groove qui emporte tout. Ce groove irrésistible, torrent sage qui nous embarque et que l’on retrouve dans ce Barajas qui convainc et qui confirme Diego Imbert en véritable socle indéfectible qui affiche ici des épaules larges, des épaules de géant, véritable colonne dorique. Comment alors, lorsque l’on est soliste et que l’on a la chance de jouer avec ces deux pièces maîtresses, ne pas se sentir emportés, portés par le mouvement du groove.

On entend distinctement cette affection de Diego Imberrt pour ce jazz de l’après-bop, ce jazz exigeant nimbé de volutes bleutées qui sentent la moiteur des clubs et les odeurs de Whisky. J’ai Joe Henderson en tête un soir dans un club D’Oakland. Pourquoi pas.

Puis à partir de Next Move et jusqu’à la fin de l’album, la musique prend une autre tournure. Non pas qu’elle perde sa nervure. Non. Elle est juste dans cette lumière tamisée qui nous égare dans ses méandres où il est surtout question du « son » du quartet. Ces méandres qui ont le charme du Quintet de Miles. Sauf qu’ici ils sont 4 qui jouent avec une économie de moyen, en emphase totale, attentifs à créer ensemble ce mouvement sensuel qui dérive lentement. On se laisser porter par l’aire, avec un plaisir suave. La respiration de la musique se ralentit et le torrent sage devient alors source de sérénité et de zénitude.

Jean-Marc Gelin - Les DNJ Lundi 26 septembre 2011 http://www.lesdnj.com/article-diego-imbert-next-move-82640015.html

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Le Cri du Port le lieu de tous les Jazz (s)

communiqué

JEUDI 6 JUIN 2013

20h30 - LE CRI DU PORT

AU SECOURS

Jacques Menichetti (guitare baryton)Claude Vesco (guitare)Jean-Louis Margaillan (basse)Michel Jullien (batterie)

Lieu du Concert - Le Cri du Port8, rue du Pasteur Heuzé. Marseille 3einfoline 04 91 50 51 41 - www.criduport.fr

Billetterie : Tarifs : normal 12 € / réduit 10 € (hors frais de location)www.criduport.fr / www.digitick.comFnac, Carrefour, GéantEspaceculture_Marseille - 21

photo : D.R.

Au Secours fut fondé en 1976 à Marseille par Jacques Ménichetti (alors bassiste) dans un style référent à des groupes tels que Mag-ma, James Blood Ulmer ou Soft Machine. Ses premiers compagnons de route sont les guitaristes Marc Lonchampt et Thiery Mougenot, le batteur Yvon Rolland. Cette formation de jazz-rock qui compte des musiciens venus du «hard-rock» (M. Lonchampt) mais aussi de la va-riété se produit dans la région jusqu’à ce que les destinées de chacun se réalisent, dans la plupart des cas par la « montée » à Paris, laissant un épais sillage de souvenirs, d’amitiés.

Trente ans plus tard, Ménichetti décide de reformer le groupe avec quelques musiciens proches. Le batteur Michel Jullien, le guitariste Claude Vesco sont comme Ménichetti des « anciens » du « central », bar légendaire situé sur la canebière, qui servait (entre autre) d’agence pour les musiciens marseillais au cours des années 60 et 70. Ils rejoignent ce projet pour retrouver une ambiance dont ils ont sans doute la nostalgie, mais ne nous y trompons pas, ils jouent une musique actuelle, naviguant au gré des idées de Jacques Ménichetti dans la fusion et les méandres d’un jazz et d’un rock qui continuent d’inspirer tant de musiciens par delà le temps et les époques. On a remarqué Jacques Ménichetti, ce guitar heroe marseillais auprès du Big Band de Vincent Seno, lors d’un rapide passage chez Magma, mais aussi comme compositeur des bandes sonores de Guédiguian (notamment Marius et Jeannette).

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Texte tapé à la machine
POUR DES RAISONS INDÉPENDANTES DE NOTRE VOLONTÉ, CE CONCERT EST REPORTÉ ULTÉRIEUREMENT.
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8, rue du Pasteur Heuzé. 13003 MarseilleInfoline 04 91 50 51 41www.criduport.fr

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Le Cri du Port est situé dans le bâtiment du Parvis des Arts (entre la Joliette et la Gare Saint-Charles),à deux pas de la place de Strasbourg.Métro : ligne 1 - stations : Saint-Charles, Colbert, ligne 2 - stations : Saint-Charles, Jules Guesde ou Désirée Clary Bus : arrêt Place de Strasbourg (ligne 32, 70 ou 89)

Billetterie :

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