J'ai testé pour vous vivre dans un autre pays, le temps...

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J’ai testé pour vous, vivre dans un autre pays, le temps... d’une nuit d’un week-end d’une durée indéterminée d’une journée d’une année d’un mois d’une semaine d’une soirée

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J’ai testé pour vous, vivre dans

un autre pays, le temps...

d’une nuitd’un week-end

d’une durée indéterminée

d’une journéed’une année

d’un mois

d’une semaine

d’une soirée

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«I tried for you, live in another country, time...», is a fan-zine that invites you to discover 14 testimonies from people who moved to another country. During a Erasmus (studies), a European Voluntary Service,via travel between friends, a job offer, a school trip, they all make you discover their history, their emotions, their memories, their questions, their discoveries. .. Have a nice travel!

« J’ai testé pour vous, vivre dans un autre pays, le temps...»,est un fanzine qui vous propose de découvrir 14 témoi-gnages de personnes qui sont parti-es vivre dans un autre pays. Du Erasmus ( études), au service volon-taire européen, en passant par le voyage entre ami-es, une proposition d’emploi, un voyage scolaire, tous vous font découvrir leur histoire, leurs émotions, leurs souvenirs , leurs questionnements, leurs décou-vertes...

Bon voyage!

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Itinéraire d’un-e voyageur-se

* Traveler Itinerary, inspiration, interest, list, emotion, questio-ning, face, joy, culinary discovery, fears, language, remember, impression, missing, treasure, emotion

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Itinéraire d’un-e voyageur-se

* Traveler Itinerary, inspiration, interest, list, emotion, questio-ning, face, joy, culinary discovery, fears, language, remember, impression, missing, treasure, emotion

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Every journey begins with the first step.

* Chaque journée, commence par le premier pas.

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Every journey begins with the first step.

* Chaque journée, commence par le premier pas.

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* Bilbao January 2012, a wet and chaotic arrival, like it was improvised under all the rain that fell upon this still unknown city. Industrial, gray, incoherent and so wonderful in its untouchable allure. Overflowing with spontaneity and colours, the transposition of an utopic fantasy, as if it was coming out of an innocent child’s imagination. Under the sky, sometimes gray, sometimes sparse, fantastic adventures, unpretentious short life stories, the kind that you change by opening a little more the heart and eyes. Culinary discoveries, new words, amazing stories, honest laughters, unforgettable enco- unters. The gross life, the desire to return, to find again your smiles, your contradictions, your intonations, your actions, your invitations. Samples of you, puzzle to endlessly solve, bilbao was the beginning of something, the introduction to a never-ending story, we would be crazy to forget us. Even if the departure was improvised and heartbreaking, our ties are only stronger, our complicity resonates deeply in my heart, and your look guides me at every step, at every moment. Extracts of an adventure, tip of the iceberg that has not left my heart of ice.

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* Bilbao January 2012, a wet and chaotic arrival, like it was improvised under all the rain that fell upon this still unknown city. Industrial, gray, incoherent and so wonderful in its untouchable allure. Overflowing with spontaneity and colours, the transposition of an utopic fantasy, as if it was coming out of an innocent child’s imagination. Under the sky, sometimes gray, sometimes sparse, fantastic adventures, unpretentious short life stories, the kind that you change by opening a little more the heart and eyes. Culinary discoveries, new words, amazing stories, honest laughters, unforgettable enco- unters. The gross life, the desire to return, to find again your smiles, your contradictions, your intonations, your actions, your invitations. Samples of you, puzzle to endlessly solve, bilbao was the beginning of something, the introduction to a never-ending story, we would be crazy to forget us. Even if the departure was improvised and heartbreaking, our ties are only stronger, our complicity resonates deeply in my heart, and your look guides me at every step, at every moment. Extracts of an adventure, tip of the iceberg that has not left my heart of ice.

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Québec

Des rencontres inoubliables, une générosité exceptionnelle, des

paysages fantastiques, des évènements divertissants !

Une culture différente à découvrir !

Pauline Sararols

* Unforgettable encounters , exceptional generosity, amazing landscapes ,entertai- ning events. A different culture to discover!

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Québec

Des rencontres inoubliables, une générosité exceptionnelle, des

paysages fantastiques, des évènements divertissants !

Une culture différente à découvrir !

Pauline Sararols

* Unforgettable encounters , exceptional generosity, amazing landscapes ,entertai- ning events. A different culture to discover!

Page 14: J'ai testé pour vous vivre dans un autre pays, le temps...

* - Iasi, Roumanie - Était-ce où j’ai vécu pendant 17 ans? - Aarhus, Danemark - Était-ce dans la chambre étudiante que j’ai louée pendant 6 mois? - Gdynia, Pologne - Était-ce dans la chambre que j’ai partagée pendant un an? - Gdynia, Pologne - Était-ce dans le jardin où je l’ai rencontrée pourla première fois et où je l’ai embrassée pour la première fois? - Lille, France - Était-ce dans sa chambre à Lille? - Lodz, Pologne - Est-ce à l’endroit où je vis maintenant?

OÙ EST CHEZ MOI?

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* - Iasi, Roumanie - Était-ce où j’ai vécu pendant 17 ans? - Aarhus, Danemark - Était-ce dans la chambre étudiante que j’ai louée pendant 6 mois? - Gdynia, Pologne - Était-ce dans la chambre que j’ai partagée pendant un an? - Gdynia, Pologne - Était-ce dans le jardin où je l’ai rencontrée pourla première fois et où je l’ai embrassée pour la première fois? - Lille, France - Était-ce dans sa chambre à Lille? - Lodz, Pologne - Est-ce à l’endroit où je vis maintenant?

OÙ EST CHEZ MOI?

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Un tres de septiembre viajé a un sueño

que se hizo realidad,conocí a diferentes

mágicas personas de otros maravillosos

países.

Cada una me dieron nuevas cosas en mi vida,

Una Ucraniana me mostró que hay que ser

sincera aunque las otras no quieran,

Una Francesa me enseñó que la lucha de las

mujeres nunca puede caer,

Una Austriaca me transmitió que la vida puede

ser especial,a pesar de que la tristeza

aparezca en ella,

Una alemana me dió la manera de luchar para

mantener tus deseos,

Un Español me mostró que la música está en

todas partes,

y un Turco me enseñó que los musulmanes son

más que prejuicios.

Este mágico sueño se hizo realidad en Polonia

y nunca lo olvidaré.

Alicia Domínguez Gil, una voluntaria.

* Le 3 septembre en voyageant, mon rêve est devenu réalité. J’ai rencontré des gens différents, de d’autres merveilleux pays.Chacun m’a apporté quelque chose de nouveau dans ma vie,Une ukrainienne m’a appris que nous devons rester honnête même si les autres ne le veulent pas.Une française m’a appris que la lutte des femmes , jamais ne cessera.Une autrichienne m’a appris que la vie peut être spéciale, même si elle apparaît triste parfois.Une allemande, m’a appris que vous devez vous battre ,pour garder vos rêves.Un espagnol m’a appris que la musique est partout.Un turc m’a appris que les musulmans font face à beaucoup de préjugés. Ce rêve est devenu réalité en Pologne, et je ne l’oublierai jamais.

Alicia Dominguez Gil, une volontaire.

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Un tres de septiembre viajé a un sueño

que se hizo realidad,conocí a diferentes

mágicas personas de otros maravillosos

países.

Cada una me dieron nuevas cosas en mi vida,

Una Ucraniana me mostró que hay que ser

sincera aunque las otras no quieran,

Una Francesa me enseñó que la lucha de las

mujeres nunca puede caer,

Una Austriaca me transmitió que la vida puede

ser especial,a pesar de que la tristeza

aparezca en ella,

Una alemana me dió la manera de luchar para

mantener tus deseos,

Un Español me mostró que la música está en

todas partes,

y un Turco me enseñó que los musulmanes son

más que prejuicios.

Este mágico sueño se hizo realidad en Polonia

y nunca lo olvidaré.

Alicia Domínguez Gil, una voluntaria.

* Le 3 septembre en voyageant, mon rêve est devenu réalité. J’ai rencontré des gens différents, de d’autres merveilleux pays.Chacun m’a apporté quelque chose de nouveau dans ma vie,Une ukrainienne m’a appris que nous devons rester honnête même si les autres ne le veulent pas.Une française m’a appris que la lutte des femmes , jamais ne cessera.Une autrichienne m’a appris que la vie peut être spéciale, même si elle apparaît triste parfois.Une allemande, m’a appris que vous devez vous battre ,pour garder vos rêves.Un espagnol m’a appris que la musique est partout.Un turc m’a appris que les musulmans font face à beaucoup de préjugés. Ce rêve est devenu réalité en Pologne, et je ne l’oublierai jamais.

Alicia Dominguez Gil, une volontaire.

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EVS IN GDYNIA, POLAND: Some ingredients and great moments

Gdynia faces the Baltic Sea, in the north of Poland. My Evs project took place in a public library. About this experience in Poland... My favourite dish: pierogi! (polish dumplings) First word learnt: wózek = trolley Tipical polish stores: bar mleczny (the milk bar) and biedronka A funny anecdote: the"potato party". As volunteers we were poor, so me and my flatmates once organized a party with litres of authentic polish vo-dka, and guests were supposed to give us potatoes in exchange (we were hungry and willing to make funny jokes) A word that’s worth: sharing A great memory: my “boss” -in fact a friend- and a child from my library

Czy wiesz, co ona widzi? Do you know what does she see? What I do think: we can always learn and enjoy the beauty of diversity.

With my favourite sweety child Amelka Walls of the library painted by children

In polish and in french! Gdynia for niepełnosprawni Gdynia for disabled people

Two books, gifts from friends...

*SVE Gdynia, Pologne: Certains ingrédients et de super momentsGdynia sur les bords de la mer baltique, dans le nord de la Pologne. J’ai réalisé mon SVE dans une bibliothèque publique. A propos de cette expérience en Pologne...- Mon plat favori: pierogi (boulette de pâte polonaise)- Premier mot appris: wozek - caddie- Magasins typiques polonais: bar mleczny ( bar à lait) et biedronka ( coccinelle)- Une anecdote rigolotte: «Potato party». Comme volontaires, nous étions pauvres,alors avec mon colocataire, nous avons organisé une soirée avec des litres de vodka polonaise, et les invité-es étaient supposé-es nous donner en échange des pommes de terre ( nous avions faim, et voulions faire des blagues)- Un mot qui en vaut la peine: partage- Des souvenirs géniaux: mon «boss», des ami-es et une enfant de ma biblio-thèque.Avec mon adorable enfant préféré Amelka, mur de la bibliothèque peint par des enfants, Gdynia pour personnes en situation de handicap, deux livres, offert par des ami-es.Savez-vous ce qu’elle voit?Ce que je pense: nous pouvons toujours apprendre et profiter de la beauté de la diversité.

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EVS IN GDYNIA, POLAND: Some ingredients and great moments

Gdynia faces the Baltic Sea, in the north of Poland. My Evs project took place in a public library. About this experience in Poland... My favourite dish: pierogi! (polish dumplings) First word learnt: wózek = trolley Tipical polish stores: bar mleczny (the milk bar) and biedronka A funny anecdote: the"potato party". As volunteers we were poor, so me and my flatmates once organized a party with litres of authentic polish vo-dka, and guests were supposed to give us potatoes in exchange (we were hungry and willing to make funny jokes) A word that’s worth: sharing A great memory: my “boss” -in fact a friend- and a child from my library

Czy wiesz, co ona widzi? Do you know what does she see? What I do think: we can always learn and enjoy the beauty of diversity.

With my favourite sweety child Amelka Walls of the library painted by children

In polish and in french! Gdynia for niepełnosprawni Gdynia for disabled people

Two books, gifts from friends...

*SVE Gdynia, Pologne: Certains ingrédients et de super momentsGdynia sur les bords de la mer baltique, dans le nord de la Pologne. J’ai réalisé mon SVE dans une bibliothèque publique. A propos de cette expérience en Pologne...- Mon plat favori: pierogi (boulette de pâte polonaise)- Premier mot appris: wozek - caddie- Magasins typiques polonais: bar mleczny ( bar à lait) et biedronka ( coccinelle)- Une anecdote rigolotte: «Potato party». Comme volontaires, nous étions pauvres,alors avec mon colocataire, nous avons organisé une soirée avec des litres de vodka polonaise, et les invité-es étaient supposé-es nous donner en échange des pommes de terre ( nous avions faim, et voulions faire des blagues)- Un mot qui en vaut la peine: partage- Des souvenirs géniaux: mon «boss», des ami-es et une enfant de ma biblio-thèque.Avec mon adorable enfant préféré Amelka, mur de la bibliothèque peint par des enfants, Gdynia pour personnes en situation de handicap, deux livres, offert par des ami-es.Savez-vous ce qu’elle voit?Ce que je pense: nous pouvons toujours apprendre et profiter de la beauté de la diversité.

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OPEN’ER FESTIVAL : surprenant et déstabilisant

Afin de boucler la boucle de mon année érasmusienne, je me suis rendue avec mon meil-leur acolyte à l’édition 2014 de l’Open’er Festival, à Gdynia (Pologne). Après une année de découvertes locales, il nous fallait tester ce festival qui prend place dans un ancien aéroport militaire désaffecté au nord de la Pologne. Une programmation alléchante et très anglophone nous y attendait, ainsi on a pu savourer les mélodies de Ben Howard, du duo Darkside, mais aussi du groupe Foals, Métronomy mais aussi MGMT ect… entre le 02 et 05 juillet dernier. Partant de la gare ferroviaire de Gdansk, l’ambiance festive montait progressivement à travers les kilomètres parcourus. S’installant dans le camping comme de bons fidèles festivaliers que nous sommes, nous nous retrouvons à discuter avec une étudiante de St Petersbourg. Notre nouvelle voisine nous réveillera à travers la musique de Alt-j le matin suivant tout en dégustant son Jagermeister. Première soirée, tout excités, nous enfilons notre drapeau breton sur le dos (eh oui, il en fallait un) et c’est parti pour traverser le mur de contrôleurs, qui manquait sincèrement d’humour. Une fois arrivés dans l’arène, nous avons sympathisé avec des polonais, des anglais et même des français. Petit bémol de ce festival, les zones délimitées, dédiées à la consommation d’alcool, il y avait interdiction formelle d’aller savourer son verre devant le concert. A part ce désagrément et quelques apparitions de la police civile, la joie, la bonne humeur et la bonne musique étaient présentes. Du fait d’une atmosphère très soporifique au camping et d’un public relativement jeune, nous avons pu profiter de ce début de juillet et se rendre toutes les après-midi à la plage, à 20 minutes du site. La mer baltique, délicieuse, nous rafraichissait le corps et l’esprit, on y plongeait tête la première à proximité d’un bunker, utilisé pendant la seconde guerre mondiale. Ce cadre exceptionnel et insolite a rendu l’aventure encore plus excitante. Nous y avons rencontré des polonais formidables avec qui nous gardons contact encore aujourd’hui. Un point important que j’ai omis de préciser ; le coût de la vie en Pologne reste très abor-dable pour les français, ainsi vous pouvez largement profiter des mets locaux tels que leur grande variété de bière et leur excellente charcuterie (Kabanos)*.Je vous invite à consulter le site et surtout à y faire un tour, la programmation 2015 est riche en surprise: http://opener.pl/en

Maëlle Lepetit* saucisse sèche

* In order to go back to my Erasmus year, I went with my best buddy to the 2014 edition of Open’er Festival in Gdynia (Poland). After a year of local discoveries, we had to try out this festival that takes place in an old and obsolete military airport, in the north of Poland. An attractive and very anglophone (English-speaking) program was waiting for us, thus we could enjoy the songs of Ben Howard and the Darkside duo, but also of other groups like Foals, Metronomy, MGMT etc between the 2nd and the 5th of July last year. Starting from the railway station in Gdansk, the festive atmosphere was gradually rising across the traveled kilometers. While settling in the camping, like good and faithful festival-goers that we are, we found ourselves talking with a student from St. Petersbourg. Our new neighbour would wake us up the next morning with the music of Alt-J, while enjoying her Jagermeister. The first evening, we excitedly put our Breton flag on the back (eh and yes it was necessary) and we went to cross the wall of controllers, who honestly lacked some sense of humour.Once we arrived in the arena, we sympathized with Polish, English and evenFrench. The small drawback of this festival was that in the marked out areas, dedicated to alcoholconsumption, it was prohibited to drink in front of the concerts. Apart from this inconvenience and some police oubreaks, the joy, the good mood and music were present. Because of a very hypnotic atmosphere in the camping and a quite young public, we were able to enjoy the beginning of July and to go every afternoon to the beach, 20 minutes away from the site. The delicious Baltic sea refreshed our body and mind, we first dived into it next to a bunker used during the Second World War. This exceptional and unusual place made the adventure even more exciting. We met some great Polish people with who we still keep in touch today. An important aspect that I forgot to mention; the cost of living in Poland is very affordable for French people, so you can easily enjoy the local dishes, including their wide variety of beer and excellent sausages (Kabanos) *. I recommend you to visit the website and especially go there, the program of 2015 is full of surprises.

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OPEN’ER FESTIVAL : surprenant et déstabilisant

Afin de boucler la boucle de mon année érasmusienne, je me suis rendue avec mon meil-leur acolyte à l’édition 2014 de l’Open’er Festival, à Gdynia (Pologne). Après une année de découvertes locales, il nous fallait tester ce festival qui prend place dans un ancien aéroport militaire désaffecté au nord de la Pologne. Une programmation alléchante et très anglophone nous y attendait, ainsi on a pu savourer les mélodies de Ben Howard, du duo Darkside, mais aussi du groupe Foals, Métronomy mais aussi MGMT ect… entre le 02 et 05 juillet dernier. Partant de la gare ferroviaire de Gdansk, l’ambiance festive montait progressivement à travers les kilomètres parcourus. S’installant dans le camping comme de bons fidèles festivaliers que nous sommes, nous nous retrouvons à discuter avec une étudiante de St Petersbourg. Notre nouvelle voisine nous réveillera à travers la musique de Alt-j le matin suivant tout en dégustant son Jagermeister. Première soirée, tout excités, nous enfilons notre drapeau breton sur le dos (eh oui, il en fallait un) et c’est parti pour traverser le mur de contrôleurs, qui manquait sincèrement d’humour. Une fois arrivés dans l’arène, nous avons sympathisé avec des polonais, des anglais et même des français. Petit bémol de ce festival, les zones délimitées, dédiées à la consommation d’alcool, il y avait interdiction formelle d’aller savourer son verre devant le concert. A part ce désagrément et quelques apparitions de la police civile, la joie, la bonne humeur et la bonne musique étaient présentes. Du fait d’une atmosphère très soporifique au camping et d’un public relativement jeune, nous avons pu profiter de ce début de juillet et se rendre toutes les après-midi à la plage, à 20 minutes du site. La mer baltique, délicieuse, nous rafraichissait le corps et l’esprit, on y plongeait tête la première à proximité d’un bunker, utilisé pendant la seconde guerre mondiale. Ce cadre exceptionnel et insolite a rendu l’aventure encore plus excitante. Nous y avons rencontré des polonais formidables avec qui nous gardons contact encore aujourd’hui. Un point important que j’ai omis de préciser ; le coût de la vie en Pologne reste très abor-dable pour les français, ainsi vous pouvez largement profiter des mets locaux tels que leur grande variété de bière et leur excellente charcuterie (Kabanos)*.Je vous invite à consulter le site et surtout à y faire un tour, la programmation 2015 est riche en surprise: http://opener.pl/en

Maëlle Lepetit* saucisse sèche

* In order to go back to my Erasmus year, I went with my best buddy to the 2014 edition of Open’er Festival in Gdynia (Poland). After a year of local discoveries, we had to try out this festival that takes place in an old and obsolete military airport, in the north of Poland. An attractive and very anglophone (English-speaking) program was waiting for us, thus we could enjoy the songs of Ben Howard and the Darkside duo, but also of other groups like Foals, Metronomy, MGMT etc between the 2nd and the 5th of July last year. Starting from the railway station in Gdansk, the festive atmosphere was gradually rising across the traveled kilometers. While settling in the camping, like good and faithful festival-goers that we are, we found ourselves talking with a student from St. Petersbourg. Our new neighbour would wake us up the next morning with the music of Alt-J, while enjoying her Jagermeister. The first evening, we excitedly put our Breton flag on the back (eh and yes it was necessary) and we went to cross the wall of controllers, who honestly lacked some sense of humour.Once we arrived in the arena, we sympathized with Polish, English and evenFrench. The small drawback of this festival was that in the marked out areas, dedicated to alcoholconsumption, it was prohibited to drink in front of the concerts. Apart from this inconvenience and some police oubreaks, the joy, the good mood and music were present. Because of a very hypnotic atmosphere in the camping and a quite young public, we were able to enjoy the beginning of July and to go every afternoon to the beach, 20 minutes away from the site. The delicious Baltic sea refreshed our body and mind, we first dived into it next to a bunker used during the Second World War. This exceptional and unusual place made the adventure even more exciting. We met some great Polish people with who we still keep in touch today. An important aspect that I forgot to mention; the cost of living in Poland is very affordable for French people, so you can easily enjoy the local dishes, including their wide variety of beer and excellent sausages (Kabanos) *. I recommend you to visit the website and especially go there, the program of 2015 is full of surprises.

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* Mon fantasme peut transformer tout ce que je vois, tout ce que je ressens en souvenirs dorés ou en nouvelles aven-tures, même si je ne bouge pas d’un centimètre de chez moi. Je pourrais aussi, regarder tout simplement les nuages et ne rien faire. Mais, si je fais l’effort de me déplacer d’un centimètre, le monde va m’inspirer, encore plus que je ne l’aurais imaginé dans mes rêves les plus fous. Avant mon fantasme avait des ailes, maintenant je suis capable de voler. Je pouvais rêver ma vie, maintenant je suis capable de vivre mes rêves.

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* Mon fantasme peut transformer tout ce que je vois, tout ce que je ressens en souvenirs dorés ou en nouvelles aven-tures, même si je ne bouge pas d’un centimètre de chez moi. Je pourrais aussi, regarder tout simplement les nuages et ne rien faire. Mais, si je fais l’effort de me déplacer d’un centimètre, le monde va m’inspirer, encore plus que je ne l’aurais imaginé dans mes rêves les plus fous. Avant mon fantasme avait des ailes, maintenant je suis capable de voler. Je pouvais rêver ma vie, maintenant je suis capable de vivre mes rêves.

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- * My goal is to remove from your minds all the clichés you might have towards Latvia. I am writing in order to change the image of this small country, often regarded as a province of Russia.I do this subjectively, due to my experience within the European Voluntary Service that I conducted there for two months. Due to the places I visited, the people I met, the details of everyday life that are not very obvious.You will maybe ask yourselves : can we really get to know a culture in two months? Anyway, it’s enough time to get rid of misconceptions and to live by ourselves experiences that we will remember for a long time! So here is a tour of the Latvian culture, that I carefully created through selec-ting pictures and anecdotes, to make sure you will not be overwhelmed.- The Dauga-what? Daugava (pronounced Dao-gua-va)This is the river that crosses a large part of the country, and that seems to give to its inhabitants their mood. Much wider than the Loire.

- Their new monument, collossus enough (and quite heavy must I add), is called «The Castle of Light» (Gaisma Pils), and it is a library. - Latvia [Latvija in Latvian]A small country, with a bit over 2 million residents. Most of them live in the capital, Riga.This is not a region of Siberia, no. And this Baltic country is distinguishable in many ways from the other two countries that border it to its North and South: Estonia and Lithuania. - They speak Latvian language. This is a an Indo-European language, which might look like a mixture of English, German, and Russian. It’s nice to hear it.If you go there, you will hear all the time: Ļoti labii! (Very good!)To say hello, you say «Labdien! «, slightly emphasizing the first syllable and also the «i». - Latvians have (I think 90% of them) eyes of an incredible blue colour, a colour where we can lose our-selves, and that we don’t know if it’s icing or very soft. A bit like the light of the Baltic Sea … - They also like to joke by telling that their national sport is picking mushrooms. Only half it’s humor. - Latvians are proud of their country and culture, despite their heavy history. All of them know the country’s folklore and traditions. Songs and dances are being performed during celebrations like St. John; beautiful and colourful costumes are being worn on each occasion…And we can often hear the kokle being played, a traditional wooden instrument, halfway between the harp and the guitar. - Ask the women you meet all the «grandmother» tips and tricks, because they preciously keep them in mind. They are the best to cure you during winter. - Folk dance is a magic potion for Latvians. Watch them dance, they are transformed. A smile that never disappears and illuminates their faces ; they talk for hours, they flit, they jump, they link together small steps with big steps.And you fly. Yes, yes, literally, you fly. - About Latvian food: Tea and honey flow like water. Just like beer (traditionally with cranberries or honey) and kvass, national drink, made of fermented black bread.The saldejums (ice creams) are eaten at any time of the day by the children, and the pastries are decorated with all kinds of seeds, berries and spices. (Try them all). Don’t try to eat Latvian bread as you would eat French bread, the consistency is not the same. - Besides being an incentive to boycott Russian products, the labels are encouraging people to think and eat «local». And it works. - It’s cold there, and it starts to be cold at the end of September. But summer exists, yes, and the sunny days are gorgeous. Latvians love the sun, it makes them more open. - Has it happened to you to fall in love with another country while you were abroad?It is possible also in Latvia. If someone warned me that I would fall in love with Turkey…

La Lettonie : [Latvija en letton]

Petit pays d'un peu plus de 2 millions d'habitants. La plupart habitent dans la

capitale, Rīga.

Ce n'est pas une région de la Sibérie, non.

Et ce pays Baltique est différenciable par bien des aspects des deux autres

pays qui le limitent au Nord et au Sud : l'Estonie et la Lituanie.

Les lettons ont (je pense 90% d'entre eux) les yeux d'un bleu incroyable, où l'on se

perd d'ailleurs, et dont on ne sait pas s'il est glaçant ou très doux. Un peu comme la

lumière de la mer Baltique...

C'est pour enlever de vos esprits tous clichés sur la Lettonie que j'écris. J'écris pour changer l'image de ce petit pays, souvent réduit à une

province de la Russie.

Je le fais en toute subjectivité, grâce à mon expérience de Service Volontaire Européen de deux mois là-bas. Grâce aux endroits visités, aux

personnes rencontrées, à des détails de la vie de tous les jours comme à ceux qui ne sautent pas aux yeux.

Vous vous direz, deux mois, est-ce assez long pour vraiment connaître une culture ?

C'est assez long, en tout cas, pour se défaire des idées reçues et pour vivre par soi-même des expériences dont on se souviendra

longtemps ! Voilà donc, au travers de photos et d'anecdotes sélectionnées pour ne pas trop vous submerger, un tour de la culture lettone.

On y parle le letton. Une langue de la famille indo-européenne, qui pourrait

ressembler à un mélange d'anglais, allemand, et de russe. C'est joli à entendre.

Si vous allez là-bas, vous entendrez à longueur de temps : Ļoti labii ! (Très

bien!)

Pour dire bonjour, dites « Labdien ! », en appuyant légèrement plus sur la

première syllabe, ainsi que sur le « i ».

Il y fait froid, et ce, dès fin septembre.

Cependant l'été existe, oui, et les journées

ensoleillées y sont resplendissantes. Les

lettons adorent ce soleil, qui les rend plus

ouverts.

Les lettons sont fiers de leur pays, et de leur culture, malgré leur histoire

plutôt pesante. Tous connaissent leur folklore du pays, et leurs traditions.

Chansons et danses entonnées lors de fêtes comme la Saint-Jean ;

magnifiques costumes colorés sont ressortis à chaque occasion,...

Et le koķle, instrument en bois traditionnel à mi-chemin entre la harpe et la

guitare, dont on entend souvent chanter les cordes.

A savoir sur la nourriture lettone...

- Le thé et le miel y coulent à flot. Tout comme la bière

(traditionnellement aux cranberries ou au miel) et le kvass,

boisson nationale faite de pain noir fermenté.

- Les saldejums (glaces) sont mangées à tout moment de la

journée par les enfants, et les pâtisseries ornées de toutes

sortes de graines, baies et épices. (Goûtez-les toutes!)

- Ne vous amusez pas à manger du pain letton comme vous

mangeriez du pain français, la consistance n'est pas la même...

Ils aiment aussi plaisanter en

racontant que leur sport national

est la cueillette aux champignons.

Ce n'est qu'à moitié de l'humour,

en fait.

La Dauga-quoi ? Daugava (prononcez Dao-gua-va)

C'est le fleuve qui traverse une bonne partie du

pays, et qui semble donner à ses habitants leur

humeur du jour. Plus large, beaucoup plus large

que la Loire.

En plus d'être une incitation à

boycotter les produits russes, cette

étiquette incite les gens à penser et

consommer « local ». Et ça marche.

Demandez aux femmes que

vous rencontrez tous les trucs et

astuces de « grand-mère »,

qu'elles gardent bien

précieusement en tête. Elles

sont imbattables pour vous

guérir l'hiver.

Leur nouveau monument, assez mastodonte (et il

faut dire, plutôt lourd), s'appelle « Le château de la

lumière » (Gaisma Pils), et c'est une bibliothèque.

Ca vous est déjà arrivé de

tomber amoureux d'un autre

pays alors que vous êtiez à

l'étranger ?

En Lettonie aussi, c'est

possible. Si on m'avait

prévenue que je tomberais

amoureuse de la Turquie...

Lou

Rādi rīdi ramtai ridirī, ramtai ridirī ralallā

La danse folklorique est une potion magique pour les

lettons.

Regardez-les danser, ils sont transformés. Un sourire qui ne

s'efface pas leur illumine le visage, ils vous parlent pendant

des heures, virevoltent, sautent, enchaînent petits pas précis

avec grandes enjambées.

Et vous volez. Si, si, littéralement, vous volez.

Page 27: J'ai testé pour vous vivre dans un autre pays, le temps...

- * My goal is to remove from your minds all the clichés you might have towards Latvia. I am writing in order to change the image of this small country, often regarded as a province of Russia.I do this subjectively, due to my experience within the European Voluntary Service that I conducted there for two months. Due to the places I visited, the people I met, the details of everyday life that are not very obvious.You will maybe ask yourselves : can we really get to know a culture in two months? Anyway, it’s enough time to get rid of misconceptions and to live by ourselves experiences that we will remember for a long time! So here is a tour of the Latvian culture, that I carefully created through selec-ting pictures and anecdotes, to make sure you will not be overwhelmed.- The Dauga-what? Daugava (pronounced Dao-gua-va)This is the river that crosses a large part of the country, and that seems to give to its inhabitants their mood. Much wider than the Loire.

- Their new monument, collossus enough (and quite heavy must I add), is called «The Castle of Light» (Gaisma Pils), and it is a library. - Latvia [Latvija in Latvian]A small country, with a bit over 2 million residents. Most of them live in the capital, Riga.This is not a region of Siberia, no. And this Baltic country is distinguishable in many ways from the other two countries that border it to its North and South: Estonia and Lithuania. - They speak Latvian language. This is a an Indo-European language, which might look like a mixture of English, German, and Russian. It’s nice to hear it.If you go there, you will hear all the time: Ļoti labii! (Very good!)To say hello, you say «Labdien! «, slightly emphasizing the first syllable and also the «i». - Latvians have (I think 90% of them) eyes of an incredible blue colour, a colour where we can lose our-selves, and that we don’t know if it’s icing or very soft. A bit like the light of the Baltic Sea … - They also like to joke by telling that their national sport is picking mushrooms. Only half it’s humor. - Latvians are proud of their country and culture, despite their heavy history. All of them know the country’s folklore and traditions. Songs and dances are being performed during celebrations like St. John; beautiful and colourful costumes are being worn on each occasion…And we can often hear the kokle being played, a traditional wooden instrument, halfway between the harp and the guitar. - Ask the women you meet all the «grandmother» tips and tricks, because they preciously keep them in mind. They are the best to cure you during winter. - Folk dance is a magic potion for Latvians. Watch them dance, they are transformed. A smile that never disappears and illuminates their faces ; they talk for hours, they flit, they jump, they link together small steps with big steps.And you fly. Yes, yes, literally, you fly. - About Latvian food: Tea and honey flow like water. Just like beer (traditionally with cranberries or honey) and kvass, national drink, made of fermented black bread.The saldejums (ice creams) are eaten at any time of the day by the children, and the pastries are decorated with all kinds of seeds, berries and spices. (Try them all). Don’t try to eat Latvian bread as you would eat French bread, the consistency is not the same. - Besides being an incentive to boycott Russian products, the labels are encouraging people to think and eat «local». And it works. - It’s cold there, and it starts to be cold at the end of September. But summer exists, yes, and the sunny days are gorgeous. Latvians love the sun, it makes them more open. - Has it happened to you to fall in love with another country while you were abroad?It is possible also in Latvia. If someone warned me that I would fall in love with Turkey…

La Lettonie : [Latvija en letton]

Petit pays d'un peu plus de 2 millions d'habitants. La plupart habitent dans la

capitale, Rīga.

Ce n'est pas une région de la Sibérie, non.

Et ce pays Baltique est différenciable par bien des aspects des deux autres

pays qui le limitent au Nord et au Sud : l'Estonie et la Lituanie.

Les lettons ont (je pense 90% d'entre eux) les yeux d'un bleu incroyable, où l'on se

perd d'ailleurs, et dont on ne sait pas s'il est glaçant ou très doux. Un peu comme la

lumière de la mer Baltique...

C'est pour enlever de vos esprits tous clichés sur la Lettonie que j'écris. J'écris pour changer l'image de ce petit pays, souvent réduit à une

province de la Russie.

Je le fais en toute subjectivité, grâce à mon expérience de Service Volontaire Européen de deux mois là-bas. Grâce aux endroits visités, aux

personnes rencontrées, à des détails de la vie de tous les jours comme à ceux qui ne sautent pas aux yeux.

Vous vous direz, deux mois, est-ce assez long pour vraiment connaître une culture ?

C'est assez long, en tout cas, pour se défaire des idées reçues et pour vivre par soi-même des expériences dont on se souviendra

longtemps ! Voilà donc, au travers de photos et d'anecdotes sélectionnées pour ne pas trop vous submerger, un tour de la culture lettone.

On y parle le letton. Une langue de la famille indo-européenne, qui pourrait

ressembler à un mélange d'anglais, allemand, et de russe. C'est joli à entendre.

Si vous allez là-bas, vous entendrez à longueur de temps : Ļoti labii ! (Très

bien!)

Pour dire bonjour, dites « Labdien ! », en appuyant légèrement plus sur la

première syllabe, ainsi que sur le « i ».

Il y fait froid, et ce, dès fin septembre.

Cependant l'été existe, oui, et les journées

ensoleillées y sont resplendissantes. Les

lettons adorent ce soleil, qui les rend plus

ouverts.

Les lettons sont fiers de leur pays, et de leur culture, malgré leur histoire

plutôt pesante. Tous connaissent leur folklore du pays, et leurs traditions.

Chansons et danses entonnées lors de fêtes comme la Saint-Jean ;

magnifiques costumes colorés sont ressortis à chaque occasion,...

Et le koķle, instrument en bois traditionnel à mi-chemin entre la harpe et la

guitare, dont on entend souvent chanter les cordes.

A savoir sur la nourriture lettone...

- Le thé et le miel y coulent à flot. Tout comme la bière

(traditionnellement aux cranberries ou au miel) et le kvass,

boisson nationale faite de pain noir fermenté.

- Les saldejums (glaces) sont mangées à tout moment de la

journée par les enfants, et les pâtisseries ornées de toutes

sortes de graines, baies et épices. (Goûtez-les toutes!)

- Ne vous amusez pas à manger du pain letton comme vous

mangeriez du pain français, la consistance n'est pas la même...

Ils aiment aussi plaisanter en

racontant que leur sport national

est la cueillette aux champignons.

Ce n'est qu'à moitié de l'humour,

en fait.

La Dauga-quoi ? Daugava (prononcez Dao-gua-va)

C'est le fleuve qui traverse une bonne partie du

pays, et qui semble donner à ses habitants leur

humeur du jour. Plus large, beaucoup plus large

que la Loire.

En plus d'être une incitation à

boycotter les produits russes, cette

étiquette incite les gens à penser et

consommer « local ». Et ça marche.

Demandez aux femmes que

vous rencontrez tous les trucs et

astuces de « grand-mère »,

qu'elles gardent bien

précieusement en tête. Elles

sont imbattables pour vous

guérir l'hiver.

Leur nouveau monument, assez mastodonte (et il

faut dire, plutôt lourd), s'appelle « Le château de la

lumière » (Gaisma Pils), et c'est une bibliothèque.

Ca vous est déjà arrivé de

tomber amoureux d'un autre

pays alors que vous êtiez à

l'étranger ?

En Lettonie aussi, c'est

possible. Si on m'avait

prévenue que je tomberais

amoureuse de la Turquie...

Lou

Rādi rīdi ramtai ridirī, ramtai ridirī ralallā

La danse folklorique est une potion magique pour les

lettons.

Regardez-les danser, ils sont transformés. Un sourire qui ne

s'efface pas leur illumine le visage, ils vous parlent pendant

des heures, virevoltent, sautent, enchaînent petits pas précis

avec grandes enjambées.

Et vous volez. Si, si, littéralement, vous volez.

Page 28: J'ai testé pour vous vivre dans un autre pays, le temps...

* Sur ce balcon, tout était possible...

Page 29: J'ai testé pour vous vivre dans un autre pays, le temps...

* Sur ce balcon, tout était possible...

Page 30: J'ai testé pour vous vivre dans un autre pays, le temps...

Zakopane, Poland, May 2015

Page 31: J'ai testé pour vous vivre dans un autre pays, le temps...

Zakopane, Poland, May 2015

Page 32: J'ai testé pour vous vivre dans un autre pays, le temps...

Et aussi, and also

Page 33: J'ai testé pour vous vivre dans un autre pays, le temps...

Et aussi, and also

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Relais Europe Jeunesse du Maine-et-Loire( Familles Rurales)107 rue de Létanduère49000 [email protected]

Itinéraire international antenne du Maine-et-LoireCollectif Atomes30 rue de la Roë49000 Angers06.52.15.41.11valentin.georges@itineraire-international.org

Maison de l’Europe Angers et Maine-et-LoireCollectif Atomes30 rue de la Roë49000 [email protected]

Direction Départementale de la Cohésion Sociale ( DDCS49)15 bis rue Dupetit-Thouars49047 [email protected]

Pour continuer à découvrir, parler, partager, voyager, s’informer sur l’Europe (et en dehors), Voici des adresses et différentes bd...

- BERTOTTI Ugo, Le monde d’Aïcha - Luttes et espoirs des femmes au Yémen, Futuropolis, 2014.

- Vaucher Fanny, Pilules polonaises, Noir sur Blanc, 2014.

- SATRAPI Marjane, Persepolis, Association, 2000.

- DELISLE Guy, Chroniques de Jérusalem, Shampoing, 2011.

- DRES Jérémie, Nous n’irons pas voir Auschwitz, Cam-bourakis, 2011.

- ADAM Peggy, Luchadoras, Atrabile, 2006.

- GLIDDEN Sarah, Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins),Steinkis, 2011.

- EGGER Bettina, Un voyage en transsibérien, Jarjille, 2015.

- DABITCH Christophe, Être là avec Amnesty Internatio-nal, Futuropolis, 2014.

Page 35: J'ai testé pour vous vivre dans un autre pays, le temps...

Relais Europe Jeunesse du Maine-et-Loire( Familles Rurales)107 rue de Létanduère49000 [email protected]

Itinéraire international antenne du Maine-et-LoireCollectif Atomes30 rue de la Roë49000 Angers06.52.15.41.11valentin.georges@itineraire-international.org

Maison de l’Europe Angers et Maine-et-LoireCollectif Atomes30 rue de la Roë49000 [email protected]

Direction Départementale de la Cohésion Sociale ( DDCS49)15 bis rue Dupetit-Thouars49047 [email protected]

Pour continuer à découvrir, parler, partager, voyager, s’informer sur l’Europe (et en dehors), Voici des adresses et différentes bd...

- BERTOTTI Ugo, Le monde d’Aïcha - Luttes et espoirs des femmes au Yémen, Futuropolis, 2014.

- Vaucher Fanny, Pilules polonaises, Noir sur Blanc, 2014.

- SATRAPI Marjane, Persepolis, Association, 2000.

- DELISLE Guy, Chroniques de Jérusalem, Shampoing, 2011.

- DRES Jérémie, Nous n’irons pas voir Auschwitz, Cam-bourakis, 2011.

- ADAM Peggy, Luchadoras, Atrabile, 2006.

- GLIDDEN Sarah, Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins),Steinkis, 2011.

- EGGER Bettina, Un voyage en transsibérien, Jarjille, 2015.

- DABITCH Christophe, Être là avec Amnesty Internatio-nal, Futuropolis, 2014.

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Merci à vous tous. Thank you to all of you.

Ornella Chauvin, Service Civique, 2015

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Si vous souhaitez dessiner, écrire partager votre expérience...If you want to draw, to write, to share your experience..

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Merci à vous tous. Thank you to all of you.

Ornella Chauvin, Service Civique, 2015

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J’ai testé pour vous, vivre dans

un autre pays, le temps...

d’une nuitd’un week-end

d’une durée indéterminée

d’une journéed’une année

d’un mois

d’une semaine

d’une soirée