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j7meUwé*— If lïjM (3 Pages) 5 fttfise— Kimi OB UW 5Cntiots (S3 Pages) SaawU iS M 1)17 AbamiilniNr- 0él<*«é-6*M«t O. RANDOLET mrisslm it lnneis, ïfiL10.411 SS, Rue Fontenelle, SB Télóffraphiqne : RAUDQLET Ham Le Petit Havre HftDACTKtJR BN CHRP M. CASPAR -JORDAH TAléphoae I Ssorétxlr»Général » TH. VALLtB Rödactlon, 35, rue Fontenelle- Tél. 7.®# ïr annonces Bubbaudu Journal, 112, b»"l' deStrasbourg. VAGENOE HAVAS, 8,place<K, la Bourse,est seulechargé®derecavolrlesAnnoncespour v le Journal. L§ PETIT HAVRE lit dèstgni ?otir t»i Annsncsa Jutttotatr*» »t tigatis SRBMWBWBBHMBM '"""" WEtBHSBBBSSÊBË AU HAVRB. »,,, JA PARIS........ I ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de Ia Région ABON NE MENT 3 X.e Havre, la Seine-lnférleure, l'Eure, l'Oise et la Somma..., Autres Département®... ....... ........ Union Postale..... ÏJROIS Mois A SO 6 «O Fr. Six Mois a1 20 Pr. S-9 Fr. Uk ha «S Pr. AO On fahonn» aga!»mant,SAMSFRAIS, Mansteas tas Bureaas MaFesta MaFrans» e Chancelier et le Reichstag Ancoors de Iaséancede Ia Gommission Principaledu Reichstag,mereredi dernier, le chancelierMichaëlisa été amené a faire une declaration qui, A Berlin, dans les milieuxparlementaires.acauseun vifémoi. N'a-t-ilpas protestéqu'il n'avait jamais été d'accordsur la résolutionde paix pro- posée le 19juillet dernier. par les partis composantla majoritédu Reichstag? On se souvient que, dans cette séance, cette assemblée avait voté, a l'unanimité moins17 voix, les crédits de la guerre, puis, par214-voixcontre 116et 17 absten¬ tions, larésolutionde paix proposéepar le icentre catholique, les progressistes, les radicauxet lessocialistes. Or M. Michaëlisavait ditexpressément• Geque nous voulonsen première ligne, est faire une paix commedes gens qui se battent victorieusement. . Tout d'abordle territoire de la patrie est sacré; nous ne pouvonsnégocieravec un adversaire qui réclameune partie du territoire de l'em- pire... Lorsquenous concluroris la paix, nous auronsdu nousassurer que les fron- tières sont en sécurité pour toujours. » Ainsile cliancelier Michaëlis,obéissant aux injonetionsd'llindenburg, ne signitlait pas seulement que i'Aliemagne entend conserver les provincesqu'eile nousa ra- vies, mais encore ses phrases imprécises etarnbiguësnouslaissaienttoutredouterde . fourberieteutonne.D'ailleurs,èvraidire, sous n'avons pas lieu d'avoir plus cou¬ lance dans les résolutionsdepaixproposées par la majorité du Reichstag. Orcettemajorité n'avait pas analyséde trop présles parolesde M.Michaëlis; elle s'était contentéedequelques semblants de satisfactions en ce qui concerne la poli¬ tique intérieure ; elle n'avait pas voulu .voir que le chancelier maintenaitintégra- Iementie point de vue militaire d'llinden¬ burg, et elle avait voté sa propremotion dont le chancelier, du reste, n'était pas obligé a tenir compte. La brusque déclaration que vient de faire M.Michaëlisn'est donepas faite pour nous surprendre;on peut seulements'éton- ner que les quatre partis de la majorité du Reichstagse soientun seul instant mépris •1que, dés l'abord, ils n'aient pascompris ue leur fameusetentative de « parlemen- risation » en Allemagneavait suhi un clieccomplet. Le leader du parti sócialiste gouverne- menlal, M.Ebert, s'est fait l'interprèlede la majoritépour protester contre les paro¬ les de M. Michaëlis; il l'a accusé d'un revirementimprévuet déloyal. Les propos du chancelier arrivent, en effet, de fucou assezintempestiveau momentoilleReichs¬ tag essayed'élargir les prérogativesparle¬ mentaire»et d'arriver a une réforme des institutions de l'empire dans un sens dé- mocratique. Mais la majorité persistera-t-elle dans son altitude indignée? Th. Yallée. LesVariations deM. Michaëlis et rOpinion En présence de Ia manifestation des partis de la nr jorité du Reichstag, le chancelier a fait, mereredi après-midi, de oouveiles de¬ clarations revenant en partie sur cefles qu'il avait faitesle matin. II a dit n'avoir pas vcula, dans ses decla¬ rations, démentir soa discours du 19 juillet ; preuve, c'est qu'il venait précisement in- itêr ie» chefs des partis üconferer avcc lui, afin de preparer la rep u;se 4 fatro k la note pontificale. Cola pronve combion il sonlidte un contact étrcit entre le Parlement et le gouvernement. La réponse an papa ne peut pas exprimer autre chose que te désir d'une Ïiaix de compromis avec l'Entente, comme e Reichstag ie préconisait dans sa résolution du 19 juillet. Cependant I'émotion eausée par les opi- n:oas successive» de M. Michaëlis k quel- oues lieures de distance ne se calme pas. Le Reichstag n'est pas rassuré sar les intentions du chancelier, même après ses nouvelles explications. Les journaux libêraux se montrent k pen prés aussi durs pour le chancelier et te gou¬ vernement qu'il a constitué qo'ils l'etaient deren lis pour son prédécesseur Bethmann- Hollwrg dans ses deroiers jours. La Gazette de Voss écrit sur le nouveau chancelier tout k fait dans le style qu'eile avait adopté pour le précédent : On ne sait pas trés bien. d'après le compte ren¬ du des séances, la suite exacte des événements. II est certain que to chnrcelier a ter té d'atord de se sousiraire a l'obligalion (Tadopter compléte- ment et déflnittvement la résolution du Reichstag, .out cn évitant d'expruner un point de vuo in- concilisble avec elie pour le moment. Sa deuxièm® déciaration, comme celle du dé- puté Ebert. a rami né Ie calme ; mais l'aftaire n'est pas finte. Ebert a tffiitné qu'il n'exisügt au- cunes divergences entre les roprésentants do la majorité. reiaiiveroeot au sens rêel de la résolu¬ tion du 19 juillet. Si ie c-arcetier est d'avij que ces divergences existent et qu'il a to droit de se faire une opinion personnel!?, il quitte du même coup le terrain de ta resolution. II parsti que les discussions conlinuect puis- que les leaders de fractions ont été invités hier soir a se rendre au palais du chancelier. En résumé, t'incident est regrettable ; it frit toucher du deigt de graves ineonvenients. Nous n'avons pas de gouvernement qui poursuiva avec fermeié des buts nettement posés a t'avaac*. Le nouveau chancelier, hien qu'il alt «ffirraê son intention de no pas se laisser enlever les rênes du pouvoir, n'a pas raontró qu'il possèle Ia premiero qualtte d'un chef, ta süreté de soi, qui attire et groupe toutes les forces éparses. II a commis une faute politique quo ses declarations uliérienres ne p3uvent réparer. It est maicteosnt plus évident que jamais que la majorité du Reichstag doit se charger de la responsabilitê de la politique étrangére. — JSiiiiM— miiiniiini ■iJ.MRIItHI,iiMPWHii>|iii|)l ULTIMATUM DU PEROU LaBataille deVerdun M. J°an Li franc, envoyé spécial dn Temps, téi graphic k la date du 24 aoü ,8h 20 : Nous avons parcouru hier des regions qui ne sont pas encore des « ligne< », mais la bfi- taille a cependant un retenlissemi nt immédiat. Nous y avons recueüli d'intéressfints reoseigno- meots dont je pourrai rapporter qoeiques-uns ici. t 'oeuvre accomplie ces dernlers jours purla ..•division donna une idéé assez juste et com- piéiedes conditions du combat des troupes enga- gées Cette division est composée, en majeure partie. de gars d'une région ort 'es gens sont de volonté forte et do muselo solide, lis tenaient sur notre gauche un pen moins de deux kilome¬ tres et demi de front. lis ont avancé leurs pre¬ mières ligDes de quatro cents a douzo cents me¬ tres, atteignant tous les objeeufs fixés par le commandi-ment. Les paral éles de déu-irt se con- fondaient sensiblement avec les lisières dn boi« d'Avocourt. Sauls, les Cléments de aroito svab-nt a eombattre en terrain découvert. L'ensemble des troupes assailtantes comprenait, au moment de l'altaque, six balaillons. Lt-s tranchécs extiö- mos avaient subi un tel bombardement qn'cltes etaient (tétruites en partie, ce qui ajoute encore 4 ia vaillanoe de eoux qui les occupaient et qui par- tirent d'un seut élan au signal, le 20 aoüt, a qua¬ tre beures quaranie du matin. A cinq heures einquantOiils étaient déja arrivés au but. sauf en un point sur la droite du bois, oü uue ligne d'abr s de peu d'étendue résistait. Elie ne résista prs longlemps. Ii serait impropre de nire quo la lulte fut achar- née, si l'on en end par la que des eorps-a-eorps eurent lieu. L'eonemi se rendait promptement, épuisê par les coups que lui avait portés uoL-o artillerie pendant la période de préparalion. Mus il ne serait pas non plus exact de dire que ia lutte fut facile. Déja, en mootant en ligne, los régi¬ menis de la . . *division avaient été bombardes par los obus a gaz Les hommes avaient dü pour- suivre leur msrche »vec ie masque au visage, et le masque privé le combattant du meilleur do ses moyens physiques. J'aurai a vous reparler de ces gsz nouveaux dont les Allcmand3 usent féroce- ment, esperant ainsi relarder leur déf ite C'est une sorie da m«tiöse corrosive qui n'agit que len- tement. qui brfi'e épiderme et vêtemeuis ct méme les végétaux II sera dit que nos ennemis auront, jusqu'au bout, fail la guerre en sauvages. Sur noire gauche, une reconnaissance do Ia . • division poussait dans le bois Mslaocourt jus- qu'a six cents metres plus loin que la ligne oü la division deva.t se maintenir. Des prisoiiniors fu- rent ramenés qui. réunis aux autres. formèrenl un total de 7t5, dont tö officiers. La plupart sont des Wurtembergeois et des Prussiens du Noid. Tous étaient a bout, déc sraient qu ils n'avaient encore jamais suni un aussi intense marmitage. On procédait sux travaux d'insiaDation quand, vers neuf heures, una contre-attsque allemande fut laneée sur la droite; elle fut imm diatement repoussée. A dix heures, tout était caime, si l'on peut ainsi s'exortmer quand ie canon ne cesse pas de lonner Dans l'ap és-midi, l'arii lerie en- tir Pérf » «esvoyé uu ulltmtltiai sl.Aile.magne. L- cürBceiisr » n ga te luinisti e jtèiuvie». pas i nemie commenijs un bombard ment méihodiqua de nos nouveiies posüious. üne contra-attaque assez forte sui»tt. Nous résistSmeg, sauf sur no¬ tre gauche, oü nous dümes légèrcraent nous re- plier. La nuit venue, nous atiaquions a notre tour et chassions déflnilivement t'enaemi de la parcello de ierrain qu'il avait réussi a reconqué- rir. L'arlillerie avatt puissamment aidé aux entre- prises de la ...» division. Ccrtaines contrc-atla- ques sllr-mandes furent même arrêtées m t par ie seul feu de nos canons Du reste, dans touleceite bataille do la Meuso, l'éioge de l'artiileri- est fait par les faoiassins eux-raêmes et 1'èloge de l'avia- ilon a la f ris par les fantassins et par les artil- leurs. II fut au contraire observe, au moment de l'attaque, que, malgré les signaux rouges Irès visibles de l'infanterle allemande, l'artillerio en- nemie ne commecpa ses tirs de barrage qu'avec dix minutes de retard. Comme il arrive toujours quand le terrain a été pilonnö pendant plusieurs jours, toutes les lignes tóléphoniques avaient été coupées. Et cep adsnt les « liaisons » furent remarquables. A aucun moment l'avant no fut » en Pair », c'est-a-dire ne fut privé de relations avec les soutiens. Les communications furent faites par dos coureurs, par des pigeons voyageurs. par la télógrapbie san« fit ei par des avions. Les aviatcurs om été les M Lres 'acques de cette bataille. Miis j'aural l'occasion de vous dire leur mérite plus longue- ment . La msfcha en avant dovnit avoir lieu a Ia Vi¬ tesse do vingt-einq mét res a la minute. Les fan¬ tassins ont trouvö ce ry thme tin peu lent, co qui montre dons quel esprit ils ont combattu (t que le sang fcanpais a gardé loute sa chaleur ; mais il t üt suffi qu'une averse renult lo terrain hum de pour que celte vitess© de march© deviut uti ma¬ ximum. Et l'on sait que les barrages de I'aitil- ierie précédent les as'aillants comme tin ridoau protecleuf. Les pré visions du commanderaent paralssent done avoir été j dieiouses en tous points. Mais il n'a pas piu tt le suppbee do la poussiére a rempisce !e supplicn do la bouo. Les caiupsgnes de la Mouse sont maintenant tontes grises et les armêes cheminsot sur les roiües pa- raissent avoir revétu un uniforme bianc. Ce t le pays de la soif. Mais la nouvelle victoire de Ver¬ dun ea faii aussi le pays de fespoir. Le soidat franqals rit sous ss moustache poussiéreuse. 24 aoflt, midi. La cote 304 est prise. Nous «vans connu cette bonne nouvelle de» ca matin. Hier, des conlins dé la fotêi de Hesse, nous avions osslstó a la preparation de co nouveau coup. Tout ce que nous avions vu, tout ce que nous avions enten- du bous avait coDvaiueu que 1© succes serait complet L'armóe du gêné; al Guillaumat a pré¬ paré cette affaire partietie comme elie avait pré- p -ré et conduit toiite la nouvelle balaiHe do la Mt'tise L'artil'erie et l'avlatioo avaient fait du terrain a conquérir un d «uier chacune di s cases avait sok sort fixè d'avanee On pouvalt presqu» dire qu aiicus morceau ne pouvait nous éebrpper. Avant mérae que nos assaillanl? le fouiant, nous 1'occupions par nos feux de caaon et bos «visletirs nous disaient sans co-.se l'im- porUtwsa des ravages que nous y cautions. Oa se.it l'imsoriasct. de !» cote 304 qut servail d'observaloire 4 l'eDBemi et guidalt ses tirs, A kots kilometres a l'Otiest du Mort-11cmme, elle était lo point dominant que nou» avioss ré3©rvé pour ne l'aüaquer qu'*près que la possession des positions environnantcs nous aurait permis de rescareler. La prise d« la coio 304 est venue a son heure, ni trop tard ni trop töl, et l'éclatant succès de 1'atUqne de ce maiis prouve que le plas du cotn- mandement s'est réft'isé paint par point. La ba¬ taille de la Meuse sera offerte en cxemple d'action militaire prudente et methadique. L'importance de la cote 304 d'après le3 iSllemaads C'est Ie 7 mai 1916 quo les Allemsnds ?arve- naient è prendre aied sur les parties septentrio¬ nal®» d» ia cots 304, que nos soidats ont cnievéo en totelltó ce raati*. Dés le lendemain, ue® ccm- mpnicatisn offisielle du giand quartier génêral al- lemsnd eé!ébr»it ee succes, et lo 12 mai une nou- vesl» note offlcielle Insistait en ces termes sur l'i»p»rtanc« de la position ; « La progression de nos troupes sur la rive gauche de ia Meuse a cetie fols un intérét consi¬ derable, paree qu'eile nous read mnïires do posi¬ tions dominanies do la plus haute valour, dont la possession annule les avantages topographiqnes dont jouissaient jusqu'icl les Francais. » LA SUBEREAÉRIENME Z«ppelins poursuivis par une Auto-Mitrailleuse Le matin du ia aoüt, on apercut, 6 Uauseo, quatre zeppeiios poursuivts par une automobile artaae do mitrailleuses. Las ze>p- tins voiiat * una Iropg-ande allilude, i>a été inipostible de ies alleisdre. Communiqués Ofilciels 1,114.* Jonrnée FRANCE Paris, 24 aoüt, 14 heures. En Champagne, notre artillerie a continué k bombarder efhoacement Ies organisations all e- mandes. Nos patrouilles ont pénétré dans Ies lignes ennemies,dans Ies secteurs de Souain et de Saint- Hilaire, et ont constate la destruction complètede tout un matérie I d'emission de gaz. Sur la rive gauche de la Meuse, ce matin, A quatre heures cinquante, nos troupes ont attaqué avec leur fougue habituelle les positions adeinandes eatra le bois d'Avocourt et le Mort- Httrnme. Tous nos obj«ctifs ont été atteints et largement oépassés. D un seul élan, nos soidats ont em- poi la cote 304, f^rmidabiem^nt or- gamsée par I'ennemi, ainsi que le bois Camard A i'Ouest. Poussant plus avant ros suceès, no-ts avons enlevó au Nord de la cote 304 une iigne d'ouvrages fortifies formée et axteint la rive Sud du ruis- seau da Forges entre Heaucouri et Bethincourt. La profondeur moyenne de notre avance dépasse detix kilo- mètres. Nous avons fsit au cours de cetïe action da »ouvt-»ux prisonniers. En même temps, a 1'Est de la route d'Esues a Bethimcourt, une vigou- ree.se offensive de nos troupes nous permettait d'élargir nos positions au Nord du Mort- Homme sur une profon¬ deur d'un kilomètre environ. En Lorraine, nous avons aisément repoussé un coup de main ennemi sur nos pet/Is postes vers Moncei. 23 heures. En Champagne, la lutte d'artlllerie a été assez vive dans la region du Teton. Sur le front de Verdun, I'artillerie ennemie, énergiquement contrebattue par la notre, a bombarde nos nouvabes premières lignes, no- tamment au Nord de la cote 304 et entre Samo gneux et la ferme des Chambrettes. Aucune action d'inf nterte. Le chiffre des prisonniers que nous avons faits ce matin a la cote 304 dépasse la cen- taine. Üournée calme sur le reste du front. AVIATiaiV Un avion ell+msnd a óié a.üatfu oe matin au bois de s Ca urières par le tin de nos mitrailleu¬ ses. Cinq autres apparsils ennemis sont tom¬ bés dans leurs Iignoe a la suite de combats avec nos piloted . QWANPE-BRETAGNE 24 sout, 14 heures. La lutte s'est poursuivie avec violence cette nuit au Sud de Lens. Nos troupes occupent actuellement les tranché&s alkiaandes immédiate- rnent au N*rd O«est du Grassier-Vert. L'erm&mi a subi dans les corps a corps des paries extrêmement óle- vée3. Des coups main ont été aisément repous- sés, la nuit dern'èro, par les troupes portu- g*ises, sur deux points au Nord-Ouest de La Bassée. L'artillerie allemande a montré de Tactivité, cette nuit, au Nord-EU d'Ypres. 21 b. 13. l'ennemi a vigoureusement contre aitaqué, C5 matin, avec des troupes fraiohes, les posi¬ tions conquises per nous le 22, vers la route d'Ypres a M enin. Nos Héments avancés ont se replier d event l'extrëma violence ce ses as- sauts, comma; ment rèpétis au cours de la jcurnée. Un violent combat qui sa poursuii encore k l'heure actuetle s'est engtgé dans les boi- d'ln- verness et d» Gloticorse. Des troupes a lleman- de$,effectuaot leur concentration dans cette ré¬ gion, ont été prices avto afhoacité sous les feux ne notre artillerie et t'onosmi a subi da lour- des pertes au eoure de la lutte acharnée qui s'est déroulé « tout ia jour. Nous avons légèroment avancé notre ligne, cetta nuit, au Sud-Esl M* Saint Julien le combat s'est 'poursuivi hier, en dépit d'un temps dcfa.vorable et <fon violent vent d'Ouest. Les aviateurs en n* mis ont montré peu d'ac- tiviié. Uit aMlainit alhmand r été abattu en combat aèrien, u b autre fut contrahit k atterrir désemparé. Trois des nóiras ne sont pas ren- trés . (Communiqué ie l'Amirauté britmniqur) Lïadrss, Si üoüt. Les aviateurs navels bostbardèrent, I* 23 aoüt, les réserves MhtdeHkerke et do Rxver- side et I' aerodrome M'Houttave . Tons les apjttroil i sont rentrés indam nes. ITALIË Rome, 23 soüt. Sïier, quatrième jauraée de la ba¬ taille sur 1® front das Alpes Juliennes, n&us avo*s eaoore réalisé des pro- grès secsibl*» a l'aiie Nord de la ligae, et nous »v*bb remporté de nouveaux suceèa k l'aila Sud. L'ennemi réagit foriemont A notre pression et multiplie ses retours offensifs. Nos troupes re- poussent des positions conquises ses contre- attaques et continuentk marcher avec hardiesse vers leurs objoctifs. Sur le Carso, la brigade Palanza (249e et 250* régiments) s'est cou- verte de gdeir». Aprés avoir ealevé a l'ennemi une positien fbrtiflée au Sud- Est du Domo Fait, elle a su la main¬ tenir avec one têaacité héreïque, pen¬ dant troia journées d'une dure lutte. L'armêa aérienne a coopêré hier au succes. Nos avions et nos dlrigeables ont toudroyé l'en¬ nemi. I » bombard ant avec pips do dovze cents tonnes de projectiles. Le total de» prisewafws capture» { iusqu'a hier au soir est de 350 offi¬ ciers et de 16,000 hommes de troupes. De petites actions locales, d une importance limitée se sont répétées sur les fronts du Tren- tin et de la Carnie. , Rome, 24 aoüt. La bataille se poursuit. Les Italiens ontarraohéde nouvelles positions a l'ennemi, brisant de violc ntea contra- attaques. nombre des prisonniers dépasse 20.000 s<~Idats et 500 officiers, 60 ca¬ nons ont été capturès, ainsi que de nombreux canons de tranchées, des mitrailleuses et un abundant butin. BUSSiE Pefrograde, 24 aoüt. Au Nord de Grosestchi et au Nord-Est de Coviej, les Roumains ont repoussé des attaques. Dans la direction de Buzeu, une contre-atia- que s'empara k nouveau des tranchées que t ennemi avait occupées. Au Caucase, nous avons rejeté l'ennemi au Nord-Ouest des hauteurs de la villed'Ouchnoue. DANS LES BALKANS FRANCE Salonique, 23 aoüt. Faible activité de l'artillerie sur I' ensemble du front. Une patrouille ennemie a été repous¬ sée au Nord de Monastir. L'aviation britanmque a bombardé les ins¬ tallations ennemies aux environs da Demir- Hissar. GR&NPE-BRETAGNE Salonique, 24 asüt. Pendant la semaine dernière nos aêroplanes ont jeté des boinbes sur les réserves de muni¬ tions de l'ennemi a Sarmusakli (Sud-Est de Serès ), k Outli (Nord de Serès) et k Denir Hissar. Conjointement avec les avions allies nous avons bombardé Prilep et s s environs. Cenière Hnirt QTJA.TRE IIEXJK'ES MATIN LAVICTOIRE DEVERDUN Paris. — Un dêcret confère Ia grand-croix da la Lég ion d'Houneur au génêral Retain, auquelM. Painieve a adressê, ai.%si qu'a ses magnifiques troupes, le témoig,arge de l'admiration et de la recouBHiasaiiec du scuvernement a la suite du rejet (félDittif üe i'erniffiu aena couruuie era mnr- teurs d'oü il raenscail Verdun. La Mission japonaiseanxEtats-Unis Washington. — Le vicomte Ishil, chef de Ia mu-Mon i-ponaise, a remis a M. Wdson une iettre autographe d-e i'emDereur du Japon, disant : « Nos p«ys, ass.)Ciés dans la grande iuite pour la défensc de la juslice, verronl se déveiopper les lien® d'amitié comme consequence logique des sacrifices communs. » A la Chambre grecque Athènss. — Ls Chambre a commencé la discus¬ sion de ia politique du gouvernement. Les tri¬ bunes sont bowdees, de nombreux diplom'ates, pour la première fois. assistent 4 la séance. M. Kn-iiys et plu.-ieurs député» de l'opposition sont présents, les députés goucaristes sont ab¬ sents. LV-x-ndnisir©Stratos, de l'opposition, prend 10 pr.-mier la parol» et cherebe d'abord a établir en s'appuyant sur la constitution, ia lfgalité do la dissoluiion de la Chambre vtui/. üis!9 actuelie. 11 secible que ia discussion se proloogera. La Chamnre ost calme et attentive. La Mobilisation en Grèce Athènss. — Ha décret royal eo date d'hi.-u"or- doane la mobilisation immediate d s uon-3ppe-!és des c-asses 1904 4 4914, ainsi qne de tous les su- jets iiaturalisés apparteuant aux mötacs classes. NouvelIticeadiea Salonique Londrss. — Ls correspondaat de l'ageaca Reu- lei- irtegraphie da Salonique, a la dato du 23 soüt, qu'tin nouvel ineen lie a éeislé 4 Salonique, dans la quartier du Vardar. Plus de müla mais»ns sont délraites. LesPourparlersaes cestraux Lonttres. — Le docteur vos Kuh'mssü, seerê- tsire d Kist aux affaires étraogères, sa rendra dans queiques jours a Munich, puis 4 Vienne, oü il aura des entreüens avec I'csspercur Chsrles et Is eomta Czeroin. ■<*&?" LA SANTÉ DE M. STURMER Pe.rogrude. La «saité do l'a-ac-ea président Siiiri»». s'est aggravéè. Un prötre a été admis a l'administrer. La seaaSilSeLens D'nn correjpondaut de gnerre, front bri- tanniqne, 23 aoüt ; Mise en mouvement vers 3 heures du matin, umj forco de Canadiens a rrmportó uil gros scc- cè» au Sud-Ouest d® Lens Les Boches avaient compté sur 1®secteur inondó, ea eet eadroit, pour lo« préservar con Ir* una attaque venant de cette dirrciio». Ss mettant en br&ste sutour da ia fosse Ssint-Louis, nos troupes franrhirent lt rivière Soechez, se dépl«vant et poustant de l'avant Ie l»iig d'un front d« 700 metres a peu prés. 11y eut un cambat opiaiStro vers le Grand Cras- sler, une grando a*g!omératian plstns de postes domUraitlwuse» et a'sbris, et bos hemmes furent soumis 4 un feu tsrribl® psrisnt do i'Est d© la fosse Saint-Louis. lis arri verent 4 l'entrée d'un tunnel dans lequel quatra mitrailteascs étaient placêes. Avec un élan msgsifiqtio iis cnlevèrent ceffa place, prirent les pióce» el tirent prisonniers les survivals des équipes. 11 y ea un important cambrt corps 4 corps aux premières heures de la matinée, deux hataillons prussiens opposant, partienlièrement une résistance désespérêe. Les aêroplanes ennemis prirent pari a la de¬ fense, quelques-UDS d'eutra eux planaat trés bas et tirunt sar nos hemmes. Ils darent payer leur témérUé, un appsreti avant été descendu en flam- rnes et un autre ayant été écrasé 4 lerre. L®rétultst de cette bnllaot® opérslien ©kt qn» le lUne gauche du générsl Gnrrlê o«) n»»iirtenant protégé du Sud et Lena même se irouva serré ! étroiietneai. Les leisosps alleiaais sarYariaa Les dépêches allemandes sur l'offensive de Verdun sout nettement mensongères. Les Alle- mands ont résolu de cacher 4 tout p ix les lour- des pertes qu'ils subisseut et les rapides succès de nos troupes sur 1©front do Verdun. C'est ainsi qu'ils offirment que, dans la journêe d'avant-hier, nous n'avons occupé qu'une partie do Samogneux. Or c'est du village tout entier - et non pas seulement do la partie Sud — que nous nous sommes emparés. Selon leur provèdé habituel, les AUemauds chautent victoire en pieine défaite, en déclarant que les armées franc-aises n'ont pas rêatlsé la percée. Ce procédé, qui leur a servi déja lors des atta¬ ques anglaises de Vimy, de Messioes, do Wyts- chaete, et des attaques des Flandres, commrnae a êiro singtilièremenl usé. Nul n'ignore que les troupes francc-anglaises avaient cL«sobjcciifs ti- mitès a chacunu do ces attaques. Et on ignore en¬ core moins quo ces objeclifs oat été chaquo fois aitcints, praco a la f mdroyante action de la pré¬ paralion d'artillerie, au prix de pertes trés uiioi- m<-s. La bataille du 2 let du 21 est une nouvelle preuve de l'txceilenee de cette tactique. C'est avec deseffectifs restreints que nous avons cuibnté sur tout un front de 18 kilometres les « vaillants » soidats allemands, dont 7,üi0 envi¬ ron oct été f-m nés par nous a l'arrière en qua- liló de prisonniers. k LACOMMISSION DUREICHSTAG A Ia grande commission du Reichstag, le secrétaire d'Etai ft i'cffice imperial do la ma¬ rine a declare que les partes subies dans la gnerre sous-marine a outrance sout infé- rieures anx provisions. Les rffectifs de l'Alleraagno en sous-mnrins sont actuetlemeut de 10 0/0 supérieurs a ce qu'ils étaient au debut do février. Les escortes do navires de guerre données aux vóssesux do commerce rendent naiureliement plus diffieilo la taehe des sous-marios. Cependant, elles constituent un dêsavantage pour t'enoemi, ea ce sens que ies convois ne sont pas homo- gènes et qu'ils éprouvent des diffleultés a éviter rapidement !es attaques des submersible». II est évident que le Irolic par voie de mer se raré- flant, les destructions de navires sont aussi moins nombreuses. Aujourd'hui déja, ia perte d'un saul bateau est beaucoup plus sensible pour l'Entente qu'au commencement de la guerre sous-marine. Les données fournies par nobe élat-major naval au sujet dés pertes subies par le tonnage anglais doivent ótre consisérées comme exacies. II est intéressant de souliguer sa remarque aue tont te tonnage brut perdu en ce qui concerne les bail¬ ments réquisitionnés pour les buts militaires doit étre récuperé sur les bailments laissés au com¬ merce. On peut éprouver des douies sérieux sur lea declarations cencernant les constructions na- vales anglaises. Aprös avoir fait allusion ü Ia disette de tounagf- qui se manifi'steen Fpance et ara dtscussioas qu'eile a provoqoées a !a Cham¬ bre francais®, le secrétaire d Etat a dsclaré que le personnel et le matérie! nécessaires pour la coniinu Uioii de ia g uerre sous-ma- i'tno wj «no-pitts raato óolwilo -un r firêis. De sorta qu'au point de vue militair©, on peut être assuró de la prolongation tflicaco des opérations de mer. La-Conférence deStockholm Devsnt le vole du Labour Parly, on croit qua les gouvernements de l'Entente maintiendront leur refus de pssseports. M. B-acting estime que, dans ces circoastin- ces, it serait piéférabie d'abandouner la confé¬ rence, mais cette tiécision appariient 4 la Russie. L'Aniérique et la Gnerre La question du soufre L'c-mbargo a été mis sur les exports-lions de soufre 4 destination du Canada. Les Etats Unis vouiant conserver des spprovisionnements néces¬ saires. L'*mbargo potte uae aiteinle xérieuse aux usi- ces canadiennes de pfit©do bois servant 4 fabrl- quer le papier 4 journaux. LieSïiiiatÉ ieIsssie La Russie et la guerre Du i" aoüt 1914 au l" aoüt 4947. plas ds douzo millions d'hommes ont été mobilises ea Russie. T/ente-deux miltes fabriques travaillent pour Ia défense nationale. L'Assembléetie Moscou Le Conseil des minisires a jeudl après- midi ia lecture de» rapports qui seroat préseatés 4 1'axseöJbléo de Moscou des lEinisires Prokopo- vlieh sur la situation óconomique. Arksentief sur la süuatisn Intóricaro ct Nekrassof sur la situa¬ tion fiiancière. Au cours de la séance, le géaéra- lissimo Kornilof est arrivé. Lo général Kornilof s'éiait reasu d reotement do D sar® au palaia ü'tiiver, oü «e ienait 1* réuniOEi. E* sa présence ont été divcuUWa les qusstirns relatives 4 la conféewkce exireordinai'© do Moscou. M. Kevensky, interrogó sur t» teneur des dé- clifau»n« qu'il f«ra a l'astetoii'ée, a réponda que, comme toujours, il s» présentera sans avoir pré paré s l'avmca soa discours. Ceüii ci sera un i xposé o'essembla moalrant la situation géné¬ rale actuell® et tragant le» grondes irgna» du proirfètnfl qui s» pone devant le gouvei'K'. me®t et dont !'asse«Ebl-o ftst seisie- Comme oa sait, l'ts- swnblée sera non déiibérative, iub-s sctiia«Be®t ctnsuiiatiy®. *** Le ministèr» d«« postes el télégf- p'-iva. ehjrgi dal'organUatioa de l'Msemblé* 6e Mosc u, a fait au Conseil des ministres un rapp .-rt su? t'étai. des travaux préparatoires II en resulte qu'il n'est pa» passlbla de prévoir encore quelle sera la composition de 1» conférence. Oa na sait pas d'o»e f»c»a certain# le uombro de ceax qai ré- pondront a la coevocatioa. L'insuffisinee de» dêlais n'a pas permis d'éta- blif exactsment les droits des divers groupements et organisations, ni le chiffre de Icm-s représen- tants, les demandes continuant a rifluer Jusqu'» présent, les comités eeniraux des So¬ viets üisposeront do ciaq places chacun 1»comi¬ tés de» soidats de ehaque front, de cinq ; le co¬ mité de céaqu# armèe, de deux; cttaq-ae natio- naiué, d® ciaq ; les troupes cosaques, de dix ; chaque organisation locals cosaquo, da trois ; chaqu® zemtsvo, de trois ; !• Conseil municipal de Moscou, de quiitzs, En ouire, da nombreux sièges sonl accordês aux soclélés professionneiles, universitês, aca¬ démies et C9»pera;ives. Le grand-due Michel Alexandrovitch Le grand-due Michel Alexandrovitch. invité par do hautei personaalités anglaises 4 se rendre a Londres, rêpondil qu'il nu qnittera pas ia Russie jtisqu'é rAssennhiée csns'ituant® qui doit se pro- rto.icrtr sur le régime politique a introduiré en R'-SSt» L'AFFAIREJU CHEQUE Duvai inoulpè d'intelligence aveo l'ennemi L'instruction ouverte contre Duval et tous au¬ tres, par ordre nu ministre do la juslice, pour commerce aveo l'ennemi, a été close. Le magis¬ tral instructeur df claro qu'il n'y a pas commerce avec l'ennemi ; mais, 4 la suite d'une vaste en¬ quête, intelligence avec l'eanemi. Dans l'ètai de guerre, la juridiciion civile étant inc -rapétento en matière d'intelligence avec l'en¬ nemi, lo juge s'est dessaisi et le dossier a étö renvoyé pour instruire sur ce crime 4 la juridic¬ iion militaire. Sanctions administratives Duval était l'objet d'une survei lauce p&rlicu» lière en raison de ses voyages en Suisse. Fin mai dernier, il fut trouvé, a la frontière, portenr d'un cheque qui fut saisi et envoyé au !• bureau de l'ètat-major génêral. Le président du Conseil, ayant appris dans lo« d miers jours de juin que ce cheque avait èté restitué a Duvet, aprè3 avoir é!ó d'aiileurs photo- grauhió, sans quo ni le ministre do la guerre, ni le mir-istre de t'intérieur eussent eu connalssan- ce de la restitution, deniaoda que l'atfaire füt re¬ mise, sans plus dedélai, au garde des sceaux; ce qm fut fait imméliatement. Le ch- f militaire, qui éiait alors 4 la iête du service dont dépeod le 2» bureau de i'élat-major général et qui avait négligé de rendre cornpte au ministre de la guerre, a eté l'objet d'un t-ldnoe. M. Lcymario, directeur do la Sürelé genfrale, alors directeur du cabinet de M. Malvy, ministro de t'intérieur. ayant pris sur lui d'ém©ttre ua avis favorable 4 ia re tituiion du chèque sans avoir consulté fe ministre et sans le metlre au courant de t'incident, a offert sa démission qui a été acceptée. Lenouveau Direoieur deiaSOrefé générala Le décret nommant le suecesseur de M. Ley- marie 4 la direction do la Suroté générale a é'ó soumis 4 la signature du président ue la Rêpubli- que. Lo nouveau directeur de Ia Sürelé générale est M. Bouju, préfet des Cö!es-du-.Nord. M. Leymarie, dont la demission a élé acceptée, avait été nommé directeur intéiimaire de ia Sü- re'é générale Ie 3 juia dernier, et directeur titu¬ laire lo 7 juin suivsnt. EN ARGEIVTIiVE Le 14 Juillet k Buenus-Aires La vis ite de l'escadre art]éricaine Uti de dos amis veut bion rous comma- niqaer et nous aatorissr a ruprodtiire les passages suivants d'une ie tre rfpue hier d'noe de ses parentes, habitant ac- tueüemrnt Buenos Aires. No3 lecteurs, cunitne noas-mèMes, eore- gistreront avec une reeonaaissaut^érao oa les manifestations en l'ho snenr de ia France et de ses ailiéa qui se sont produstes a Cue-/ nos-Aires. Ges manifestations snfat «fes tra- aacnons aa jugemwui üe te x-o.uwfifuce hu- Biaine, et, k c® litre, figarent aa ïiorabr© de ces imporidérr.b es, que comaissa t Bis¬ marck, mais que ses piètres suecessenra ont oubliés... F. P. BueDos-Aires, 1" acüt. II y a ea ici le ïi Juiiet, un© manifestation po¬ pulaire cn hommage 4 Ia France G' tait splen- dide. Ea honnear do notre fö'o nationale, beau¬ coup de maisons étaiant pavoisées aux couleurs fratifaises ct argenlines ; il y avait énormcoient de dmpeaux. Les (iiftnifeslanls après s'être donné rendez¬ vous en face du Gongrèa oü des discours furent pronoricés. d.fi èreut aans les rues de la ville, jusqu'a la Légation, aux ehanis de la tjarsei.lace ct de l'Symiu Argentin. Lo ministre de France Biarchait ea tête de la manifestation. Nombrt da Sociétés aliiées élaient tepréseulées ; ce fut ma- gnillque, Le 14, il y avail eu une réeoption a 1'exposition de guerre altiée, les pemisslonnaires qui élaient lei a ce moment étaient ren us en uniforme. La ministre a remis Ia medaille militaire a un brave, arnputé de la jambe gaucho. Je te promets qua c'éiait une bella journéa. La semaine dernière est vonue l'escadre amêri- caiue ; iis sont resiéshuit jours. Matins et roirs, c'étaieDt que ques nouvelles receptions on promenades. Tous ies drapeaux al i s et argea- tin» étaient sortis ; c'éiait égaiement trés b au. Til vois d'aorós ceci que les Allies söat bien vug ici, en Argentine. USJOURMUXA DEUX SQÜ3 L'agcnc j Ilavat communiquï laHotapgBi- vaote : Sins songer 4 ouvrir une discussion sur les détails, la Commission in'erministéri -Ha crai t de¬ voir sjouter quclqties prócisions a ses ao'.es pré- cédentes reistive» a l'él. vatioa du prix de venta des journaux. La Gomrnisstoa intermiBistérielle a étö consti¬ tute arrèté du ministre du commerce, aves niaudat spécial do surveiilerla c.is® du papier, d'en atténuer les cffets. d'en conjurer le pèril. Outro les represenlants des ministères compé¬ tent», eilacomp end de» dMégués du Sysdieti ti presso parisieuns, du Syad-cit de la pressa republicaiue dêpartcme»ta!a, du Groupement des in órêts ftcanomiqu-»» de la presso, du Sysdicat des grands régionaux, du Syndicai dos joursaux d'o pinion et d« Syadieat do la press® pénodique Depui» qui!*® mois, e ieatravailié sa«s reididie, Elie s'est attaché# 4 i»t®Bsifi»f la production des papeteries fr»nc»ises eo lew procursnt du per¬ sonnel, du chtrbo», des pdies t papier ct autre» inatiérc» première»; ell® a faeiiite dans la raesura du pawiibl» Ie transport du papier d'importation ; elie a provoqué et raglemMi'è la reduction du nombro des page» de» jonmaux. Elle a pu ainsi pallier Ie mal. Kite ne l'a pas guéri. La crise per- siste, lo danger s'aggrave. Nombre do journaux sont ©enscós dsns leur existence. Aprés avoir étudié la question sons tonles seï f»ces, envisagé toute» lea solutloas possib es, 1# Goaimiasion interrcinistériella a reconnu quo lo seul moyea d®preserver les journaux de la ruina est d'élever leur prix de vento 4 !0 centime» ia numéro et d'»ugme»ter le tarif des abonnement» dans une proportion équtvaloste, et elle a décidé do provoquer c#tt® mesure. Pour dmaer au public uno compensation, pour facilüer a la presse la mission qui fait d'ella l'auxitiair® ds ta dófeme nationale, Ia Cooamis- sion, sar la proposition des grands organes pa- risiens, a decid® qu® ies journaux vendus dix centimes a^raient la f*cul!é do parcltre sur qua¬ tre pages cinq fois par serin ine. sous la reserve qu'il n'en résulierait pss une augmentation dan® ta consummation da papier. On peut en i-ffet escompter que Ie prix augmenté amènera una baisse générala des tirages. Ces decisions oat été ógubment discatée» par le Syndicat d® la press» rêpublicalne déparle- mental# et soumises 4 l'A-sseroblée générale da catte Association, qui les a ratiilécs a ta presque unadimtté. La Gommisaion interninislérielle a demands au gouverflement d# le# homologuer, non ea vued'obtenir do» sanctions pénale* que- ne com- porte pas un arrété ministérlet. mai» avec la. psae sée d'oniforrotser la mis® en apatieuPon <fs «m raesures, de fapoa a grouper rc^ïUfTiV© ie t» vres e fraeqaise co une r si to'lrfué ïffi oiïiüai •Jesolidari fc proffsaiopneilö.

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Page 1: j7meUwé*—IflïjM SaawUiSM LePetitHavre...seaudaForges entre Heaucouri et Bethincourt. Laprofondeur moyenne denotre avance dépasse detixkilo-mètres. Nous avons fsitaucours de cetïeactionda»ouvt-»ux

j7meUwé*— If lïjM (3 Pages) 5 fttfise— Kimi OBUW 5Cntiots (S3 Pages) SaawUiS M 1)17AbamiilniNr- 0él<*«é-6*M«t

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e Chancelieret le Reichstag

Ancoors de Iaséancede Ia GommissionPrincipaledu Reichstag,mereredi dernier,le chancelierMichaëlisa été amené a faireune declaration qui, A Berlin, dans lesmilieuxparlementaires.acauseun vifémoi.N'a-t-ilpasprotestéqu'il n'avait jamaisété d'accordsur la résolutionde paix pro-posée le 19juillet dernier. par les partiscomposantla majoritédu Reichstag?Onse souvient que, dans cette séance,cette assembléeavait voté, a l'unanimitémoins17 voix, les crédits de la guerre,puis, par 214-voixcontre 116et 17 absten¬tions, la résolutionde paixproposéepar leicentre catholique, les progressistes, lesradicauxet lessocialistes.OrM. Michaëlisavait ditexpressément•Geque nousvoulonsen première ligne,est faire une paixcommedes gens qui sebattent victorieusement.. . Toutd'abordleterritoirede la patrie est sacré; nous nepouvonsnégocieravec un adversaire quiréclameune partie du territoire de l'em-pire... Lorsquenous concluroris la paix,nousauronsdu nousassurer que les fron-tières sonten sécurité pour toujours.»Ainsile cliancelier Michaëlis,obéissantaux injonetionsd'llindenburg, ne signitlaitpas seulement que i'Aliemagne entendconserver les provincesqu'eile nousa ra-vies,mais encore ses phrases impréciseset arnbiguësnouslaissaienttoutredouterde. fourberieteutonne.D'ailleurs,èvraidire,sous n'avons pas lieu d'avoir plus cou¬lance dansles résolutionsdepaixproposéespar la majoritédu Reichstag.Orcettemajorité n'avait pas analysédetrop présles parolesde M.Michaëlis; elles'était contentéedequelques semblantsdesatisfactionsen ce qui concerne la poli¬tique intérieure ; elle n'avait pas voulu.voir que le chanceliermaintenaitintégra-Iementie point de vuemilitaire d'llinden¬burg, et elle avait voté sa propremotiondont le chancelier, du reste, n'était pasobligéa tenir compte.La brusque déclaration que vient defaireM.Michaëlisn'est donepas faite pournoussurprendre;on peut seulements'éton-ner que les quatre partis de la majorité duReichstagse soientun seul instant mépris•1que, dés l'abord, ils n'aient pascomprisue leur fameusetentative de « parlemen-risation » en Allemagneavait suhi unclieccomplet.Le leader du parti sócialiste gouverne-menlal,M.Ebert, s'est fait l'interprèledela majoritépour protester contre les paro¬les de M. Michaëlis; il l'a accusé d'unrevirementimprévuet déloyal. Les proposdu chancelier arrivent, en effet, de fucouassezintempestiveau momentoilleReichs¬tag essayed'élargir les prérogativesparle¬mentaire»et d'arriver a une réforme desinstitutions de l'empiredans un sens dé-mocratique.Mais la majorité persistera-t-elledanssonaltitude indignée?

Th. Yallée.

LesVariationsdeM.Michaëliset rOpinion

En présence de Ia manifestation des partisde la nr jorité du Reichstag, le chancelier afait, mereredi après-midi, de oouveiles de¬clarations revenant en partie sur cefles qu'ilavait faitesle matin.II a dit n'avoir pas vcula, dans ses decla¬rations, démentir soa discours du 19 juillet ;preuve, c'est qu'il venait précisement in-itêr ie» chefs des partis üconferer avcc lui,afin de preparer la rep u;se 4 fatro k la notepontificale. Cola pronve combion il sonlidteun contact étrcit entre le Parlement et legouvernement. La réponse an papa ne peutpas exprimer autre chose que te désir d'uneÏiaix de compromis avec l'Entente, commee Reichstag ie préconisait dans sa résolutiondu 19 juillet.Cependant I'émotion eausée par les opi-n:oas successive» de M. Michaëlis k quel-oues lieures de distance ne se calme pas. LeReichstag n'est pas rassuré sar les intentionsdu chancelier, même après ses nouvellesexplications.Les journaux libêraux se montrent k penprés aussi durs pour le chancelier et te gou¬vernement qu'il a constitué qo'ils l'etaientderen lis pour son prédécesseur Bethmann-Hollwrg dans ses deroiers jours.La Gazette de Voss écrit sur le nouveauchancelier tout k fait dans le style qu'eileavait adopté pour le précédent :On ne sait pas trés bien. d'après le compte ren¬du des séances, la suite exacte des événements.II est certain que to chnrcelier a ter té d'atord dese sousiraire a l'obligalion (Tadopter compléte-ment et déflnittvement la résolution du Reichstag,.out cn évitant d'expruner un point de vuo in-concilisble avec elie pour le moment.Sa deuxièm® déciaration, comme celle du dé-puté Ebert. a rami né Ie calme ; mais l'aftairen'est pas finte. Ebert a tffiitné qu'il n'exisügt au-cunes divergences entre les roprésentants do lamajorité. reiaiiveroeot au sens rêel de la résolu¬tion du 19 juillet. Si ie c-arcetier est d'avij queces divergences existent et qu'il a to droit de sefaire une opinion personnel!?, il quitte du mêmecoup le terrain de ta resolution.II parsti que les discussions conlinuect puis-que les leaders de fractions ont été invités hiersoir a se rendre au palais du chancelier.En résumé, t'incident est regrettable ; it frittoucher du deigt de graves ineonvenients. Nousn'avons pas de gouvernement qui poursuiva avecfermeié des buts nettement posés a t'avaac*.Le nouveau chancelier, hien qu'il alt «ffirraêson intention de no pas se laisser enlever lesrênes du pouvoir, n'a pas raontró qu'il possèleIa premiero qualtte d'un chef, ta süreté de soi,qui attire et groupe toutes les forces éparses. IIa commis une faute politique quo ses declarationsuliérienres ne p3uvent réparer.It est maicteosnt plus évident que jamais quela majorité du Reichstag doit se charger de laresponsabilitê de la politique étrangére.— JSiiiiM— miiiniiini ■iJ.MRIItHI,iiMPWHii>|iii|)l

ULTIMATUM DU PEROU

LaBatailledeVerdunM. J°an Li franc, envoyé spécial dn Temps,téi graphic k la date du 24 aoü , 8 h 20 :Nous avons parcouru hier des regions qui nesont pas encore des « ligne< », mais oü la bfi-taille a cependant un retenlissemi nt immédiat.Nous y avons recueüli d'intéressfints reoseigno-meots dont je pourrai rapporter qoeiques-uns ici.t 'oeuvre accomplie ces dernlers jours purla..•division donna une idéé assez juste et com-piéiedes conditions du combat des troupes enga-gées Cette division est composée, en majeurepartie. de gars d'une région ort 'es gens sont devolonté forte et do muselo solide, lis tenaientsur notre gauche un pen moins de deux kilome¬tres et demi de front. lis ont avancé leurs pre¬mières ligDes de quatro cents a douzo cents me¬tres, atteignant tous les objeeufs fixés par lecommandi-ment. Les paral éles de déu-irt se con-fondaient sensiblement avec les lisières dn boi«d'Avocourt. Sauls, les Cléments de aroito svab-nta eombattre en terrain découvert. L'ensembledes troupes assailtantes comprenait, au momentde l'altaque, six balaillons. Lt-s tranchécs extiö-mos avaient subi un tel bombardement qn'cltesetaient (tétruites en partie, ce qui ajoute encore 4ia vaillanoe de eoux qui les occupaient et qui par-tirent d'un seut élan au signal, le 20 aoüt, a qua¬tre beures quaranie du matin.A cinq heures einquantOiils étaient déja arrivésau but. sauf en un point sur la droite du bois, oüuue ligne d'abr s de peu d'étendue résistait. Eliene résista prs longlemps.Ii serait impropre de nire quo la lulte fut achar-née, si l'on en end par la que des eorps-a-eorpseurent lieu. L'eonemi se rendait promptement,épuisê par les coups que lui avait portés uoL-oartillerie pendant la période de préparalion. Musil ne serait pas non plus exact de dire que ia luttefut facile. Déja, en mootant en ligne, los régi¬menis de la . . *division avaient été bombardespar los obus a gaz Les hommes avaient dü pour-suivre leur msrche »vec ie masque au visage, etle masque privé le combattant du meilleur do sesmoyens physiques. J'aurai a vous reparler de cesgsz nouveaux dont les Allcmand3 usent féroce-ment, esperant ainsi relarder leur déf ite C'estune sorie da m«tiöse corrosive qui n'agit que len-tement. qui brfi'e épiderme et vêtemeuis ct mémeles végétaux II sera dit que nos ennemis auront,jusqu'au bout, fail la guerre en sauvages.Sur noire gauche, une reconnaissance do Ia. • division poussait dans le bois Mslaocourt jus-qu'a six cents metres plus loin que la ligne oü ladivision deva.t se maintenir. Des prisoiiniors fu-rent ramenés qui. réunis aux autres. formèrenlun total de 7t5, dont tö officiers. La plupart sontdes Wurtembergeois et des Prussiens du Noid.Tous étaient a bout, déc sraient qu ils n'avaientencore jamais suni un aussi intense marmitage.On procédait sux travaux d'insiaDation quand,vers neuf heures, una contre-attsque allemandefut laneée sur la droite; elle fut imm diatementrepoussée. A dix heures, tout était caime, si l'onpeut ainsi s'exortmer quand ie canon ne cessepas de lonner Dans l'ap és-midi, l'arii lerie en-

tir Pérf » «esvoyé uu ulltmtltiai sl.Aile.magne.L- cürBceiisr » n ga te luinisti e jtèiuvie».

pas inemie commenijs un bombard ment méihodiquade nos nouveiies posüious. üne contra-attaqueassez forte sui»tt. Nous résistSmeg, sauf sur no¬tre gauche, oü nous dümes légèrcraent nous re-plier. La nuit venue, nous atiaquions a notretour et chassions déflnilivement t'enaemi de laparcello de ierrain qu'il avait réussi a reconqué-rir.L'arlillerie avatt puissamment aidé aux entre-prises de la ...» division. Ccrtaines contrc-atla-ques sllr-mandes furent même arrêtées m t par ieseul feu de nos canons Du reste, dans touleceitebataille do la Meuso, l'éioge de l'artiileri- est faitpar les faoiassins eux-raêmes et 1'èloge de l'avia-ilon a la f ris par les fantassins et par les artil-leurs. II fut au contraire observe, au moment del'attaque, que, malgré les signaux rouges Irèsvisibles de l'infanterle allemande, l'artillerio en-nemie ne commecpa ses tirs de barrage qu'avecdix minutes de retard. „Comme il arrive toujours quand le terrain a étépilonnö pendant plusieurs jours, toutes les lignestóléphoniques avaient été coupées. Et cep adsntles « liaisons » furent remarquables. A aucunmoment l'avant no fut » en Pair », c'est-a-dire nefut privé de relations avec les soutiens. Lescommunications furent faites par dos coureurs,par des pigeons voyageurs. par la télógrapbiesan« fit ei par des avions. Les aviatcurs om étéles M Lres 'acques de cette bataille. Miis j'aurall'occasion de vous dire leur mérite plus longue-ment .La msfcha en avant dovnit avoir lieu a Ia Vi¬tesse do vingt-einq mét res a la minute. Les fan¬tassins ont trouvö ce ry thme tin peu lent, co quimontre dons quel esprit ils ont combattu (t quele sang fcanpais a gardé loute sa chaleur ; maisil t üt suffi qu'une averse renult lo terrain hum depour que celte vitess© de march© deviut uti ma¬ximum. Et l'on sait que les barrages de I'aitil-ierie précédent les as'aillants comme tin ridoauprotecleuf. Les pré visions du commanderaentparalssent done avoir été j dieiouses en touspoints. Mais il n'a pas piu tt le suppbee do lapoussiére a rempisce !e supplicn do la bouo. Lescaiupsgnes de la Mouse sont maintenant tontesgrises et les armêes cheminsot sur les roiües pa-raissent avoir revétu un uniforme bianc. Ce t lepays de la soif. Mais la nouvelle victoire de Ver¬dun ea faii aussi le pays de fespoir. Le soidatfranqals rit sous ss moustache poussiéreuse.

24 aoflt, midi.La cote 304 est prise. Nous «vans connu cettebonne nouvelle de» ca matin. Hier, des conlinsdé la fotêi de Hesse, nous avions osslstó a lapreparation de co nouveau coup. Tout ce quenous avions vu, tout ce que nous avions enten-du bous avait coDvaiueu que 1© succes seraitcomplet L'armóe du gêné; al Guillaumat a pré¬paré cette affaire partietie comme elie avait pré-p -ré et conduit toiite la nouvelle balaiHe do laMt'tise L'artil'erie et l'avlatioo avaient fait duterrain a conquérir un d «uier oü chacune di scases avait sok sort fixè d'avanee On pouvaltpresqu» dire qu aiicus morceau ne pouvait nouséebrpper. Avant mérae que nos assaillanl? lefouiant, nous 1'occupions par nos feux de caaonet bos «visletirs nous disaient sans co-.se l'im-porUtwsa des ravages que nous y cautions.Oa se.it l'imsoriasct. de !» cote 304 qut servaild'observaloire 4 l'eDBemi et guidalt ses tirs, Akots kilometres a l'Otiest du Mort-11cmme, elleétait lo point dominant que nou» avioss ré3©rvépour ne l'aüaquer qu'*près que la possession despositions environnantcs nous aurait permis derescareler.La prise d« la coio 304 est venue a son heure,ni trop tard ni trop töl, et l'éclatant succès de1'atUqne de ce maiis prouve que le plas du cotn-mandement s'est réft'isé paint par point. La ba¬taille de la Meuse sera offerte en cxemple d'actionmilitaire prudente et methadique.L'importance de la cote 304

d'après le3 iSllemaadsC'est Ie 7 mai 1916 quo les Allemsnds ?arve-naient è prendre aied sur les parties septentrio¬nal®» d» ia cots 304, que nos soidats ont cnievéoen totelltó ce raati*. Dés le lendemain, ue® ccm-mpnicatisn offisielle du giand quartier génêral al-lemsnd eé!ébr»it ee succes, et lo 12 mai une nou-vesl» note offlcielle Insistait en ces termes surl'i»p»rtanc« de la position ;« La progression de nos troupes sur la rivegauche de ia Meuse a cetie fols un intérét consi¬derable, paree qu'eile nous read mnïires do posi¬tions dominanies do la plus haute valour, dont lapossession annule les avantages topographiqnesdont jouissaient jusqu'icl les Francais. »

LA SUBEREAÉRIENMEZ«ppelins poursuivis

par une Auto-MitrailleuseLe matin du ia aoüt, on apercut, 6 Uauseo,quatre zeppeiios poursuivts par une automobileartaae do mitrailleuses.Las ze>p- tins voiiat * una Iropg-ande allilude,i>a été inipostible de ies alleisdre.

CommuniquésOfilciels1,114.* Jonrnée

FRANCEParis, 24 aoüt, 14 heures.

En Champagne, notre artillerie a continué kbombarder efhoacement Ies organisations all e-mandes.Nos patrouilles ont pénétré dans Ies lignesennemies,dans Ies secteurs de Souain et de Saint-Hilaire, et ont constate la destruction complètedetout un matérie I d'emission de gaz.Sur la rive gauche de la Meuse, cematin, A quatre heures cinquante, nostroupes ont attaqué avec leur fouguehabituelle les positions adeinandeseatra le bois d'Avocourt et le Mort-Httrnme.Tous nos obj«ctifs ont été atteintset largement oépassés.D un seul élan, nos soidats ont em-poi té la cote 304, f^rmidabiem^nt or-gamsée par I'ennemi, ainsi que le boisCamard A i'Ouest.Poussant plus avant ros suceès,no-ts avons enlevó au Nord de la cote304 une iigne d'ouvrages fortifiesformée et axteint la rive Sud du ruis-seau da Forges entre Heaucouri etBethincourt. La profondeur moyennede notre avance dépasse detix kilo-mètres. Nous avons fsit au cours decetïe action da »ouvt-»ux prisonniers.En même temps, a 1'Est de la routed'Esues a Bethimcourt, une vigou-ree.se offensive de nos troupes nouspermettait d'élargir nos positions auNord du Mort- Homme sur une profon¬deur d'un kilomètre environ.En Lorraine, nous avons aisément repousséun coup de main ennemi sur nos pet/Is postesvers Moncei.

23 heures.En Champagne, la lutte d'artlllerie a été assezvive dans la region du Teton.Sur le front de Verdun, I'artillerie ennemie,énergiquement contrebattue par la notre, abombarde nos nouvabes premières lignes, no-tamment au Nord de la cote 304 et entre Samogneux et la ferme des Chambrettes. Aucuneaction d'inf nterte.Le chiffre des prisonniers que nous avonsfaits ce matin a la cote 304 dépasse la cen-taine.Üournée calme sur le reste du front.

AVIATiaiVUn avion ell+msnd a óié a.üatfu oe matin aubois des Caurières par le tin de nos mitrailleu¬ses. Cinq autres apparsils ennemis sont tom¬bés dans leurs Iignoe a la suite de combatsavec nos piloted .

QWANPE-BRETAGNE24 sout, 14heures.

La lutte s'est poursuivie avec violence cettenuit au Sud de Lens.

Nos troupes occupent actuellementles tranché&s alkiaandes immédiate-rnent au N*rd O«est du Grassier-Vert.L'erm&mi a subi dans les corps acorps des paries extrêmement óle-vée3.Des coups d» main ont été aisément repous-sés, la nuit dern'èro, par les troupes portu-g*ises, sur deux points au Nord-Ouest de LaBassée.L'artillerie allemande a montré de Tactivité,cette nuit, au Nord-EU d'Ypres.

21 b. 13.l'ennemi a vigoureusement contre aitaqué,C5 matin, avec des troupes fraiohes, les posi¬tions conquises per nous le 22, vers la routed'Ypres a Menin. Nos Héments avancés ont düse replier devent l'extrëma violence ce ses as-sauts, comma; ment rèpétis au cours de lajcurnée.Un violent combat qui sa poursuii encore kl'heure actuetle s'est engtgé dans les boi- d'ln-verness et d» Gloticorse. Des troupes a lleman-de$,effectuaot leur concentration dans cette ré¬gion, ont été prices avto afhoacité sous les feuxne notre artillerie et t'onosmi a subi da lour-des pertes au eoure de la lutte acharnée quis'est déroulé « tout ia jour.Nous avons légèroment avancé notre ligne,cetta nuit, au Sud-Esl M* Saint Julien oü lecombat s'est 'poursuivi hier, en dépit d'untemps dcfa.vorable et <fon violent vent d'Ouest.Les aviateurs en n* mis ont montré peu d'ac-tiviié. Uit aMlainit alhmand r été abattu encombat aèrien, ub autre fut contrahit k atterrirdésemparé. Trois des nóiras ne sont pas ren-trés .

(Communiqué ie l'Amirauté britmniqur)Lïadrss, Si üoüt.

Les aviateurs navels bostbardèrent, I* 23aoüt, les réserves d» MhtdeHkerke et do Rxver-side et I'aerodrome M'Houttave .Tons les apjttroil i sont rentrés indam nes.

ITALIËRome, 23 soüt.

Sïier, quatrième jauraée de la ba¬taille sur 1® front das Alpes Juliennes,n&us avo*s eaoore réalisé des pro-grès secsibl*» a l'aiie Nord de la ligae,et nous »v*bb remporté de nouveauxsuceèa k l'aila Sud.L'ennemi réagit foriemont A notre pression etmultiplie ses retours offensifs. Nos troupes re-poussent des positions conquises ses contre-attaques et continuentk marcher avec hardiessevers leurs objoctifs.Sur le Carso, la brigade Palanza(249e et 250* régiments) s'est cou-verte de gdeir». Aprés avoir ealevé al'ennemi une positien fbrtiflée au Sud-Est du Domo Fait, elle a su la main¬tenir avec one têaacité héreïque, pen¬dant troia journées d'une dure lutte.L'armêa aérienne a coopêré hier au succes.Nos avions et nos dlrigeables ont toudroyé l'en¬nemi. I » bombard ant avec pips do dovze centstonnes de projectiles.Le total de» prisewafws capture»{ iusqu'a hier au soir est de 350 offi¬

ciers et de 16,000 hommes detroupes.De petites actions locales, d une importancelimitée se sont répétées sur les fronts du Tren-tin et de la Carnie.

, Rome, 24 aoüt.La bataille se poursuit. Les Italiensontarraohéde nouvelles positions al'ennemi, brisant de violc ntea contra-attaques.L» nombre des prisonniers dépasse20.000 s<~Idats et 500 officiers, 60 ca¬nons ont été capturès, ainsi que denombreux canons de tranchées, desmitrailleuses et un abundant butin.

BUSSiEPefrograde, 24 aoüt.

Au Nord de Grosestchi et au Nord-Est deCoviej, les Roumains ont repoussé des attaques.Dans la direction de Buzeu, une contre-atia-que s'empara k nouveau des tranchées quet ennemi avait occupées.Au Caucase, nous avons rejeté l'ennemi auNord-Ouest des hauteurs de la villed'Ouchnoue.

DANS LES BALKANSFRANCE

Salonique, 23 aoüt.Faible activité de l'artillerie sur I' ensembledu front. Une patrouille ennemie a été repous¬sée au Nord de Monastir.L'aviation britanmque a bombardé les ins¬tallations ennemies aux environs da Demir-Hissar.

GR&NPE-BRETAGNESalonique, 24 asüt.

Pendant la semaine dernière nos aêroplanesont jeté des boinbes sur les réserves de muni¬tions de l'ennemi a Sarmusakli (Sud-Est deSerès ), k Outli (Nord de Serès) et k DenirHissar.Conjointement avec les avions allies nousavons bombardé Prilep et s s environs.

CenièreHnirtQTJA.TRE IIEXJK'ES MATIN

LAVICTOIREDEVERDUNParis. — Un dêcret confère Ia grand-croix da laLég ion d'Houneur au génêral Retain, auquelM.Painieve a adressê, ai.%si qu'a ses magnifiquestroupes, le témoig,arge de l'admiration et de larecouBHiasaiiec du scuvernement a la suite durejet (félDittif üe i'erniffiu aena couruuie eramnr-teurs d'oü il raenscail Verdun.

LaMissionjaponaiseanxEtats-UnisWashington. — Le vicomte Ishil, chef de Iamu-Mon i-ponaise, a remis a M.Wdson une iettreautographe d-e i'emDereur du Japon, disant :« Nos p«ys, ass.)Ciés dans la grande iuite pour ladéfensc de la juslice, verronl se déveiopper leslien® d'amitié comme consequence logique dessacrifices communs. »

A la Chambre grecqueAthènss. — Ls Chambre a commencé la discus¬sion de ia politique du gouvernement. Les tri¬bunes sont bowdees, de nombreux diplom'ates,pour la première fois. assistent 4 la séance.M. Kn-iiys et plu.-ieurs député» de l'oppositionsont présents, les députés goucaristes sont ab¬sents. LV-x-ndnisir©Stratos, de l'opposition, prend10 pr.-mier la parol» et cherebe d'abord a établiren s'appuyant sur la constitution, ia lfgalité dola dissoluiion de la Chambre vtui/. üis!9 actuelie.11 secible que ia discussion se proloogera. LaChamnre ost calme et attentive.

La Mobilisation en GrèceAthènss. — Ha décret royal eo date d'hi.-u"or-doane la mobilisation immediate d s uon-3ppe-!ésdes c-asses 19044 4914, ainsi qne de tous les su-jets iiaturalisés apparteuant aux mötacs classes.

NouvelIticeadiea SaloniqueLondrss. — Ls correspondaat de l'ageaca Reu-lei- irtegraphie da Salonique, a la dato du 23 soüt,qu'tin nouvel ineen lie a éeislé 4 Salonique, dansla quartier du Vardar. Plus de müla mais»ns sontdélraites.

LesPourparlersaes cestrauxLonttres. — Le docteur vos Kuh'mssü, seerê-tsire d Kist aux affaires étraogères, sa rendradans queiques jours a Munich, puis 4 Vienne, oüil aura des entreüens avec I'csspercur Chsrles etIs eomta Czeroin.

■<*&?"LA SANTÉ DE M. STURMERPe.rogrude. — La «saité do l'a-ac-ea présidentSiiiri»». s'est aggravéè. Un prötre a été admis al'administrer.

La seaaSilSeLensD'nn correjpondaut de gnerre, front bri-tanniqne, 23 aoüt ;Mise en mouvement vers 3 heures du matin,umj forco de Canadiens a rrmportó uil gros scc-cè» au Sud-Ouest d® Lens Les Boches avaientcompté sur 1®secteur inondó, ea eet eadroit, pourlo« préservar con Ir* una attaque venant de cettedirrciio». Ss mettant en br&ste sutour da ia fosseSsint-Louis, nos troupes franrhirent lt rivièreSoechez, se dépl«vant et poustant de l'avant Iel»iig d'un front d« 700 metres a peu prés.11y eut un cambat opiaiStro vers le Grand Cras-sler, une grando a*g!omératian plstns de postesdomUraitlwuse» et a'sbris, et bos hemmes furentsoumis 4 un feu tsrribl® psrisnt do i'Est d© lafosse Saint-Louis. lis arri verent 4 l'entrée d'untunnel dans lequel quatra mitrailteascs étaientplacêes.Avec un élan msgsifiqtio iis cnlevèrent ceffaplace, prirent les pióce» el tirent prisonniers lessurvivals des équipes. 11 y ea un importantcambrt corps 4 corps aux premières heures dela matinée, deux hataillons prussiens opposant,partienlièrement une résistance désespérêe.Les aêroplanes ennemis prirent pari a la de¬fense, quelques-UDS d'eutra eux planaat trés baset tirunt sar nos hemmes. Ils darent payer leurtémérUé, un appsreti avant été descendu en flam-rnes et un autre ayant été écrasé 4 lerre.L®rétultst de cette bnllaot® opérslien ©kt qn»le lUne gauche du générsl Gnrrlê o«) n»»iirtenantprotégé du Sud et Lena même se irouva serré! étroiietneai.

LesleisospsalleiaaissarYariaaLes dépêches allemandes sur l'offensive deVerdun sout nettement mensongères. Les Alle-mands ont résolu de cacher 4 tout p ix les lour-des pertes qu'ils subisseut et les rapides succèsde nos troupes sur 1©front do Verdun.C'est ainsi qu'ils offirment que, dans la journêed'avant-hier, nous n'avons occupé qu'une partiedo Samogneux. Or c'est du village tout entier -et non pas seulement do la partie Sud — quenous nous sommes emparés.Selon leur provèdé habituel, les AUemaudschautent victoire en pieine défaite, en déclarantque les armées franc-aises n'ont pas rêatlsé lapercée.Ce procédé, qui leur a servi déja lors des atta¬ques anglaises de Vimy, de Messioes, do Wyts-chaete, et des attaques des Flandres, commrnaea êiro singtilièremenl usé. Nul n'ignore que lestroupes francc-anglaises avaient cL«sobjcciifs ti-mitès a chacunu do ces attaques. Et on ignore en¬core moins quo ces objeclifs oat été chaquo foisaitcints, praco a la f mdroyante action de la pré¬paralion d'artillerie, au prix de pertes trés uiioi-m<-s. La bataille du 2 let du 21 est une nouvellepreuve de l'txceilenee de cette tactique.C'est avec deseffectifs restreints que nous avonscuibnté sur tout un front de 18 kilometres les« vaillants » soidats allemands, dont 7,üi0 envi¬ron oct été f-m nés par nous a l'arrière en qua-liló de prisonniers.

k LACOMMISSIONDUREICHSTAGA Ia grande commission du Reichstag, lesecrétaire d'Etai ft i'cffice imperial do la ma¬rine a declare que les partes subies dans lagnerre sous-marine a outrance sout infé-rieures anx provisions.Les rffectifs de l'Alleraagno en sous-mnrinssont actuetlemeut de 10 0/0 supérieurs a ce qu'ilsétaient au debut do février.Les escortes do navires de guerre données auxvóssesux do commerce rendent naiureliementplus diffieilo la taehe des sous-marios. Cependant,elles constituent un dêsavantage pour t'enoemi,ea ce sens que ies convois ne sont pas homo-gènes et qu'ils éprouvent des diffleultés a éviterrapidement !es attaques des submersible». II estévident que le Irolic par voie de mer se raré-flant, les destructions de navires sont aussimoins nombreuses. Aujourd'hui déja, ia perted'un saul bateau est beaucoup plus sensible pourl'Entente qu'au commencement de la guerresous-marine.Les données fournies par nobe élat-major navalau sujet dés pertes subies par le tonnage anglaisdoivent ótre consisérées comme exacies. II estintéressant de souliguer sa remarque aue tont tetonnage brut perdu en ce qui concerne les bail¬ments réquisitionnés pour les buts militaires doitétre récuperé sur les bailments laissés au com¬merce. On peut éprouver des douies sérieux surlea declarations cencernant les constructions na-vales anglaises.Aprös avoir fait allusion ü Ia disette detounagf- qui se manifi'steen Fpance et aradtscussioas qu'eile a provoqoées a !a Cham¬bre francais®, le secrétaire d Etat a dsclaréque le personnel et le matérie! nécessairespour la coniinu Uioii de ia g uerre sous-ma-i'tno wj «no-pitts raato óolwilo -un r firêis.De sorta qu'au point de vue militair©, onpeut être assuró de la prolongation tflicacodes opérations de mer.

La-ConférencedeStockholmDevsnt le vole du Labour Parly, on croit quales gouvernements de l'Entente maintiendrontleur refus de pssseports.M. B-acting estime que, dans ces circoastin-ces, it serait piéférabie d'abandouner la confé¬rence, mais cette tiécision appariient 4 la Russie.

L'Aniériqueet la GnerreLa question du soufre

L'c-mbargo a été mis sur les exports-lions desoufre 4 destination du Canada. Les Etats Unisvouiant conserver des spprovisionnements néces¬saires.L'*mbargo potte uae aiteinle xérieuse aux usi-ces canadiennes de pfit©do bois servant 4 fabrl-quer le papier 4 journaux.

LieSïiiiatÉieIsssieLa Russie et la guerre

Du i" aoüt 1914 au l" aoüt 4947. plas ds douzomillions d'hommes ont été mobilises ea Russie.T/ente-deux miltes fabriques travaillent pourIa défense nationale.

L'Assembléetie MoscouLe Conseil des minisires a jeudl après-midi ia lecture de» rapports qui seroat préseatés4 1'axseöJbléo de Moscou des lEinisires Prokopo-vlieh sur la situation óconomique. Arksentief surla süuatisn Intóricaro ct Nekrassof sur la situa¬tion fiiancière. Au cours de la séance, le géaéra-lissimo Kornilof est arrivé. Lo général Kornilofs'éiait reasu d reotement do D sar® au palaiaü'tiiver, oü «e ienait 1* réuniOEi. E* sa présenceont été divcuUWa les qusstirns relatives 4 laconféewkce exireordinai'© do Moscou.M.Kevensky, interrogó sur t» teneur des dé-clifau»n« qu'il f«ra a l'astetoii'ée, a réponda que,comme toujours, il s» présentera sans avoir préparé s l'avmca soa discours. Ceüii ci sera uni xposé o'essembla moalrant la situation géné¬rale actuell® et tragant le» grondes irgna» duproirfètnfl qui s» pone devant le gouvei'K'. me®t etdont !'asse«Ebl-o ftst seisie- Comme oa sait, l'ts-swnblée sera non déiibérative, iub-s sctiia«Be®tctnsuiiatiy®.

***Le ministèr» d«« postes el télégf- p'-iva. ehjrgidal'organUatioa de l'Msemblé* 6e Mosc u, a faitau Conseil des ministres un rapp .-rt su? t'étai. destravaux préparatoires II en resulte qu'il n'estpa» passlbla de prévoir encore quelle sera lacomposition de 1» conférence. Oa na sait pasd'o»e f»c»a certain# le uombro de ceax qai ré-pondront a la coevocatioa.L'insuffisinee de» dêlais n'a pas permis d'éta-blif exactsment les droits des divers groupementset organisations, ni le chiffre de Icm-s représen-tants, les demandes continuant a rifluerJusqu'» présent, les comités eeniraux des So¬viets üisposeront do ciaq places chacun 1»comi¬tés de» soidats de ehaque front, de cinq ; le co¬mité de céaqu# armèe, de deux; cttaq-ae natio-naiué, d®ciaq ; les troupes cosaques, de dix ;chaque organisation locals cosaquo, da trois ;chaqu® zemtsvo, de trois ; !• Conseil municipal deMoscou, de quiitzs,En ouire, da nombreux sièges sonl accordêsaux soclélés professionneiles, universitês, aca¬démies et C9»pera;ives.

Le grand-due Michel AlexandrovitchLe grand-due Michel Alexandrovitch. invité pardo hautei personaalités anglaises 4 se rendre aLondres, rêpondil qu'il nu qnittera pas ia Russiejtisqu'é rAssennhiée csns'ituant® qui doit se pro-rto.icrtr sur le régime politique a introduiré enR'-SSt»

L'AFFAIREJUCHEQUEDuvai inoulpè d'intelligence aveo

l'ennemiL'instruction ouverte contre Duval et tous au¬tres, par ordre nu ministre do la juslice, pourcommerce aveo l'ennemi, a été close. Le magis¬tral instructeur df claro qu'il n'y a pas commerceavec l'ennemi ; mais, 4 la suite d'une vaste en¬quête, intelligence avec l'eanemi.Dans l'ètai de guerre, la juridiciion civile étantinc -rapétento en matière d'intelligence avec l'en¬nemi, lo juge s'est dessaisi et le dossier a étörenvoyé pour instruire sur ce crime 4 la juridic¬iion militaire.

Sanctions administrativesDuval était l'objet d'une survei lauce p&rlicu»lière en raison de ses voyages en Suisse.Fin mai dernier, il fut trouvé, a la frontière,portenr d'un cheque qui fut saisi et envoyé au!• bureau de l'ètat-major génêral.Le président du Conseil, ayant appris dans lo«d miers jours de juin que ce cheque avait ètérestitué a Duvet, aprè3 avoir é!ó d'aiileurs photo-grauhió, sans quo ni le ministre do la guerre, nile mir-istre de t'intérieur eussent eu connalssan-ce de la restitution, deniaoda que l'atfaire füt re¬mise, sans plus dedélai, au garde des sceaux;ce qm fut fait imméliatement.Le ch- f militaire, qui éiait alors 4 la iête duservice dont dépeod le 2»bureau de i'élat-majorgénéral et qui avait négligé de rendre cornpte auministre de la guerre, a eté l'objet d'un t-ldnoe.M. Lcymario, directeur do la Sürelé genfrale,alors directeur du cabinet de M. Malvy, ministrode t'intérieur. ayant pris sur lui d'ém©ttre uaavis favorable 4 ia re tituiion du chèque sansavoir consulté fe ministre et sans le metlre aucourant de t'incident, a offert sa démission qui aété acceptée.

LenouveauDireoieurdeiaSOrefégénéralaLe décret nommant le suecesseur de M. Ley-marie 4 la direction do la Suroté générale a é'ósoumis 4 la signature du président ue la Rêpubli-que.Lo nouveau directeur de Ia Sürelé générale estM. Bouju, préfet des Cö!es-du-.Nord.M. Leymarie, dont la demission a élé acceptée,avait été nommé directeur intéiimaire de ia Sü-re'é générale Ie 3 juia dernier, et directeur titu¬laire lo 7 juin suivsnt.

EN ARGEIVTIiVELe 14 Juillet k Buenus-AiresLa vis ite de l'escadre art]éricaineUti de dos amis veut bion rous comma-niqaer et nous aatorissr a ruprodtiire lespassages suivants d'une ie tre — rfpuehier — d'noe de ses parentes, habitant ac-tueüemrnt Buenos Aires.No3 lecteurs, cunitne noas-mèMes, eore-gistreront avec une reeonaaissaut^érao oales manifestations en l'ho snenr de ia Franceet de ses ailiéa qui se sont produstes a Cue-/nos-Aires. Ges manifestations snfat «fes tra-aacnons aa jugemwui üe te x-o.uwfifuce hu-Biaine, et, k c® litre, figarent aa ïiorabr© deces imporidérr.b es, que comaissa t Bis¬marck, mais que ses piètres suecessenra ontoubliés... F. P.

BueDos-Aires, 1" acüt.

II y a ea ici le ïi Juiiet, un© manifestation po¬pulaire cn hommage 4 Ia France G' tait splen-dide. Ea honnear do notre fö'o nationale, beau¬coup de maisons étaiant pavoisées aux couleursfratifaises ct argenlines ; il y avait énormcoientde dmpeaux.Les (iiftnifeslanls après s'être donné rendez¬vous en face du Gongrèa oü des discours furentpronoricés. d.fi èreut aans les rues de la ville,jusqu'a la Légation, aux ehanis de la tjarsei.lacect de l'Symiu Argentin. Lo ministre de FranceBiarchait ea tête de la manifestation. Nombrt daSociétés aliiées élaient tepréseulées ; ce fut ma-gnillque,Le 14, il y avail eu une réeoption a 1'expositionde guerre altiée, les pemisslonnaires qui élaientlei a ce moment étaient ren us en uniforme. Laministre a remis Ia medaille militaire a un brave,arnputé de la jambe gaucho. Je te promets quac'éiait une bella journéa.

La semaine dernière est vonue l'escadre amêri-caiue ; iis sont resiéshuit jours. Matins et roirs,c'étaieDt que ques nouvelles receptions onpromenades. Tous ies drapeaux al i s et argea-tin» étaient sortis ; c'éiait égaiement trés b au.Til vois d'aorós ceci que les Allies söat bien vugici, en Argentine.

USJOURMUXADEUXSQÜ3L'agcnc j Ilavat communiquï laHotapgBi-vaote :Sins songer 4 ouvrir une discussion sur lesdétails, la Commission in'erministéri -Ha crai t de¬voir sjouter quclqties prócisions a ses ao'.es pré-cédentes reistive» a l'él. vatioa du prix de ventades journaux.La Gomrnisstoa intermiBistérielle a étö consti¬tute p« arrèté du ministre du commerce, avesniaudat spécial do surveiilerla c.is® du papier,d'en atténuer les cffets. d'en conjurer le pèril.Outro les represenlants des ministères compé¬tent», eilacomp end de» dMégués du Sysdieti d®ti presso parisieuns, du Syad-cit de la pressarepublicaiue dêpartcme»ta!a, du Groupement desin órêts ftcanomiqu-»» de la presso, du Sysdicatdes grands régionaux, du Syndicai dos joursauxd'o pinion et d« Syadieat do la press® pénodiqueDepui» qui!*® mois, e ieatravailié sa«s reididie,Elie s'est attaché# 4 i»t®Bsifi»f la production despapeteries fr»nc»ises eo lew procursnt du per¬sonnel, du chtrbo», des pdies t papier ct autre»inatiérc» première»; ell® a faeiiite dans la raesuradu pawiibl» Ie transport du papier d'importation ;elie a provoqué et raglemMi'è la reduction dunombro des page» de» jonmaux. Elle a pu ainsipallier Ie mal. Kite ne l'a pas guéri. La crise per-siste, lo danger s'aggrave. Nombre do journauxsont ©enscós dsns leur existence.Aprés avoir étudié la question sons tonles seïf»ces, envisagé toute» lea solutloas possib es, 1#Goaimiasion interrcinistériella a reconnu quo loseul moyea d®preserver les journaux de la ruinaest d'élever leur prix de vento 4 !0 centime» ianuméro et d'»ugme»ter le tarif des abonnement»dans une proportion équtvaloste, et elle a décidédo provoquer c#tt®mesure.Pour dmaer au public uno compensation, pourfacilüer a la presse la mission qui fait d'ellal'auxitiair® ds ta dófeme nationale, Ia Cooamis-sion, sar la proposition des grands organes pa-risiens, a decid® qu® ies journaux vendus dixcentimes a^raient la f*cul!é do parcltre sur qua¬tre pages cinq fois par serin ine. sous la reservequ'il n'en résulierait pss une augmentation dan®ta consummation da papier. On peut en i-ffetescompter que Ie prix augmenté amènera unabaisse générala des tirages.Ces decisions oat été ógubment discatée» parle Syndicat d® la press» rêpublicalne déparle-mental# et soumises 4 l'A-sseroblée générale dacatte Association, qui les a ratiilécs a ta presqueunadimtté.La Gommisaion interninislérielle a demandsau gouverflement d# le# homologuer, non eavued'obtenir do» sanctions pénale* que- ne com-porte pas un arrété ministérlet. mai» avec la. psaesée d'oniforrotser la mis®en apatieuPon <fs«mraesures, de fapoa a grouper rc^ïUfTiV© ie t»vres e fraeqaise co une r si to'lrfué ïffi oiïiüai•Jesolidari fcproffsaiopneilö.

Page 2: j7meUwé*—IflïjM SaawUiSM LePetitHavre...seaudaForges entre Heaucouri et Bethincourt. Laprofondeur moyenne denotre avance dépasse detixkilo-mètres. Nous avons fsitaucours de cetïeactionda»ouvt-»ux

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Mp LoealeMort au Champ d'HonueurII Fern and Anger, demmirant 4 Bolbe», rneMsdame-Selingue, soidat d infanterie, a été taarécerament an combat de X. . .

Citations & IOrJra du JemfDe la üwis'tn :

Le Boldat Lotiis Mayeu, sapeor an 3* génie, •été etié a l'ardre de la division dans les termassnivants :« Sapeur trè' «ouragenx, a la compegnie de-Diiis sa formatian ; a pris partè tontes les '.«airesoü elle a été engügée. Blessé gnèvement, le

, en posant des defenses accessoiresdans on end'reil seumls a on violent fir de tor-pilies. »M. Lonis Maypu élait avanl la guerre employéa la Compagnie Générale Franchise de Tramwayset habile au Havre, i, rue Maiherbe.

Di la Brigadete caporai-fourrier Alexis Delamarre, du 7Vrégiment d'infanterie a été oité en ces termes at'ordre de la brigade :a Excellent sous-officier, trés dêvouê et tréseonsciencieux. Gravement blessé en assiirantIa liaison sous un bombardement d une violenceextréme. »M. D' Iamarre qui était, avant la guerre, em¬ployé dans la mai>on Morisse et C», est domiciliechéz ses parents, passage Go; seiin, 4.

Du Régiment :Le soldat Eugène Baudouin, du 4i2«d'iiifanlerie8 été cité en ces lermes a l'ordre du régiment :« Grenadier courageux ct trés résolu ; a étéblessé a son poste, le , pendant unviolent bombardement. »M Bsudoin qui est ainsi i'objel d'une denxièmecitation était, avant la guerre, employé au Tis-s,ge de Gravillo. II est domicilié boulevard deGravillo, 323.M Lucien Rozay, brancardier au 329»régimentd'infanterie, a été cité a l'ordre du régiment dansles termes suivants :« Au régiment depnis ie début de Ia campagne,a pariicipó a toutes les sltaques et s'esi de nouveau dislingué par sa belle conduite pendant lareiève des blessés au cours des combats duau • »M. Rozay, qui clait employé chez M Buquef,marcffimd de fromages, est domicilié place Saint-Yincent-de-Paul, n» i, au Havre.Le maréchal des logis Eugène Michaut, du 2°régimenl d'ariiüerie coloniale, a été cité a l'ororedu jour du régiment ie 20 juin 1917 dans les ter-mes suivants : •« Sous-ofBcier trés courageux. plein de zèle eld'enlrain ; adjoint a un officier observateur auxÏiremières lignes, a suivi, sous un feu trés vio-ent. la progression de i'infanterie aliiée, donnsntsur ics positions ennemies dss renseigoementsutiles et précis. »M. Eugène Michaut, employé 4 la maison Lang-staff, habite au Havre, 37, rue Dumont-d'Urville.

Kfflïïvelfes Mil «talreisInfanterie active. — M. Schalier, chef de batsil-Jon au 74", pssse au 20»chasseurs ; M. Bertucat,chef de bstaillon au iV, passé au 320»; M. Bi-dsult, cspitaine au )29%passé au 261».

Chainbre de ('smmere«Avis aux Exportateurs

Expeditions a distinction de i'Angleterre[Communication de l'Administration du Board

of Tra 'é)Aucune marchsndise, figurant sur Ia lisle an-glaise des marcbar.dises conticgeptées, ne doité re <xpfdiée en Grande-Bretanne sans que l'ex-potiateur ait oblenu 8U jrêalabie la eerliiude queie deslinataire anglais est en possession de ia li¬cence d'itr.port8tior. dans ie Roysume (Jni.i.'inobservation de celte prescription pourraitenirairier la confiscation de la marchandise auport d'arrivée.Les exportateurs doive nt faire figurer sur !«sdocuments ncv.ninflörfuilït In maiohaiodUo I. non,et i'adresse du <1stinotaire réd eL non pas seuie-ment le ncm da l'agent transitaire ou du manda-tairo.Les Compagnies de cbemins de fer ne devrontpas accepter a l'exporlatlon des machaiiriisesdonl les documents ne seraient pas étabiis encoülormité de celte dercière régie.

Vesste eïe lïcvirMOn annonce que les baleaux-pilotes du Havre :li Tritan-, 18 Titan; i 5 Je nne- Henri , 17Ch .rles-llélbise ; IS Neptune ; 28 HirondHle33 lhnne-Mère ; 2 flustave-Marius, ont étév<neus a différents armaleurs qui les destine-rai' nt s faire la pêche au cbriot sur nos cöies,ap es 8Voir subi des transformations.Le 28 el le 33 seront destinés a un autre ser¬vice.Ajouloss que les bsteaux-piloies a voiles Erriest-H-.nchon et Pottyer-Q ■ertier, da ia station deQuit i t.euf, ont t6tö Cgalement vendus pour faireI . pécbe.

©!sax»i» fle Fer?Transports P. V. d'exp ditions de détailA pt-riir du 1" septembre ;9i7 seront soumiS"spour les expeditions de détail au visa préalable ducffi ( d'exploitation du port, que! que soit le ton¬nage, les «emandes d'ixpédition s destiration :t« De Rouen el de sa baniieue immediate (Ptlit-Qu>vi ly et Sotleville) ;2» De toutes les gares de Paris et de la baniieueparisienne, siluées sur la grande cr inture ou com¬prises dans l'inlérieur du périmèlre de cette der-nière.Les demandes d'expédilions de détail pour lesdestinations ci-dessus seront sourahes aux mémesforniglités que les demandes d'expédilion par wa¬gons komplets.

Accident mortelJendi mstin, vers dix heures, le jeune GeorgesYruffer, 13 ans. demeurant chtz ses psrenh, 8,tue Einest-L« fèvre, traverssit la rue Bellot pourve ret dre aux caies sèchesI) ux balladeu»es de la Compsgnie des Tram¬ways lui ayanl ma; qué la vcnue d'une automobilepost Ie anglaise qui se dirigecit vers le pont 2 sfab le allure, l'eiifaot aila se placer inopiuémentdevaot celte vobure. i.a roue gauche to renversaet lui passa sur le corps.La petite victime fut rcievée par Ie chauffeurangiai; qui Is C(nduisil a l'Hópilal du quaid'Es-esle. maïs elieéxpira en arrivant.De l'enquête entreprise par s! Lsroze. commis-saire de police, s'accident ne peut êlre imputable*u chauffeur.

FAITS LOCAUXPassant rue Faidborbe. jeudi aprós-midi, vers?fois heures. M. Pierre Guid-il, 46 ans, journalier,demturaut 118, rue Gustavc-Brindeau, lil unechute sur le trottoir el se iractura la jambe droite.II fut trausporte a l'ilöpilal Pasltur.— En vertu d un macdat d'srrê! du parquet doRouen, les inspecteurs de la sureté La<dé el Hè-ranval ont mis jeudi en étal d'arresfation ie r.om-mé Maurice Troyon, 16 ans, sans domicile fixe.Troyon e-t incuipé de coups et blessures volon¬taires et de port d'arme prohibée.— Procés-verbal a été dressó aux nommésPierre Adamy, 36 ans, journalier, demeurant t,quai Colbert, et Auguste Pr enr,81 ans, journalier,rue Suffren, pour vol de cbarbon sur le quai Col-beft.— Jeudi soir, vers dix heures et fffemie,unjournalier Julien Diesroous, sujet beige, figé de32 ans, demeurant en garni, 5ft. rue (t'Arcoie. tra-vaiilait pour le comptc de ia maison Gh.rdine, audécbargement d'uu navire anglais, quai de Pondi-chéiy.Dlesmous élait oceupó dans Ie fond de Ia cale,qunnd un panceau pe: ant 40 kilos qut se trouvaitsur Ie pont prés de l'ouveiture de Ia cate, esttombé au fond d'une hauleur de dix metres.Atteint par le panneau.l'ouvrier fut gfiévementble??é ni eö'é droit. On dut le transporter d'ur-grrce 8 l'Hópital Pasteur.I B 5erquête est ouverte.

TBElTPS_êGOBGEBISGrand-Thë&tre

TrolsreprésentationsdelaTournéaE.SoucfcéNous rappelons que c'est aujourd'hoisamedi it 8 n. 1/3, et d' main en matinée etsoiree qu'auront lieu les grandes représen¬tations nar la tournee E. Soue.hé, qui jouera('bHnipigsiol maljfrê lui, pièce entroisactesde Georges Feydeau, 15 artistes,norohreuses figurations

Locationd'usageanbureaudelocationduGrandTiiéitre.

Folies- B@rgèr@Aitjourd'Jhui samedi h 8 h. 40, aemain di-ma che en matinée è 2 h. 1/2, en soirée a8 h. 40, trois representations seuleinent ee'jFaia-tal mon... reeuv, 3 actes boutl'es.

Chez lea luvaliilca ds Ia GuerrcUne deuxième « journée » de la Kermesse fis-mande est orgauisee pour dimanciie 26 ao&t, adeux heures.10,0 0 visiteurs se sont rendus a la Sous Bre-tonne le 19 aoüt. Le comité organisateur a pristoutes ses aispositions : tous les ioeaux serontagraiidis, le nouveau « Bodéga » nolammentpouira con'enir 800 persounes. Le programmeest entièn ment renouvelé.La kermesse se terminera par une grande re¬traite militaire. Immense suecès puur les con¬cours de jeux : aux quill s, on compte 4uojout-urs. Diinsnch .6 aoüi, ces concours com-meaceront a 0 h. 39. Avis aux amateurs 1

Thé&tre-Cirque Omnia

Aujourd'hui samrdi, soirée è 8 h. 4/2, con¬tinuation du merveilteux programme quieb ieM ehaque jon • un vif f uicès avee :s ss MI® ÏS0J Auteur du massifcentral ; Le Serni. »l d'Anatole ; Sïawe-iXH14*"(6Cepisocte) ; Le Collier du Rajih Paike- Jour¬nal et Oernières Actuaixtés de la guerre. Locu¬tion ouverte.

S. CAiLLARD,CUÊSMISS-jËHTiSIs,17,IUlitilTfeittt

Select-PalaceI,e programme de cetie semaine est des plusaUrtiyants't t continue a juslilier la vogue du pu¬blic pour ce bei établissement.I s'ouvre sur un fiim scientifique, L% Libil-lule, d uo vif interêt.Dans la cole gaia. deux scènes comiques. Telesde litres et Piidt Uumrcles ainsi que La Nu t deNoes de Petty, ont obtccu un vif succes d'hiia-ritè par des i cèncs les plus dróiatiques qu'onpuissc voir.La deuxième parlie du progrfmrae comportaitune coméche dramailque intiiuiée La Mort invi¬sible, de M Roger Léon. Interprétés par d'excel-lmts artistes, les multiples épisodes de cetiecomposition palbêtique sont présentés de faponremar.p ■bl i.De ires julis décors et une mise en scène so>gnée mettent en relief les différents tableaux decette iiilrigue des plus mouvemeuiées.Une ravissante coméilie, Reception de Femme dechambre, est une composition des plus rójouis-santesLe ciou de !a soirée était I'stlraclion. Un héros,un brave, Ripol, amputé de 1asant-bras droit,portant sur la poilrine Ia médaille militaire et iacroix de guerre, virtuose du c'airon, avec lequetil nous n fait entendre les sonneries du Réveil,la Charge, l'Extmct on des Feux, elc.,— est aussiun excellent monologuiste.C'est dans un profond silence qu'on a écou'é,l'anaihème a Guillaume dans « les Hwos qui nesont p us v. « Conti e le Kaiser », et «Un échippéde i'enfer » pièce oü faisant allusion a la mainqui lui manque il (ermine ea di ant qu'il donne-rait ceffe qui iui resle pour ne plus voir pleurerles mères. Le succès de ce brave a été trés grandet il a été vivement appiaodi.Pour ftnir, les Dein éres Actuatitéa de Ia gil- rrotoujours pleines d'iniérêt et une scène comique :La Cowto D ab lique funtijise llesopllailte, COffipiC'tent ce trés intéressant programme.

Ce soir a 8 h. 1/2 derasin dimvnchs matinêe a 3 heures, soirée h 8 h 1/2, coniinuation du merveilleux programme : La Mort tn-vimble coraedie dram tiqne ea 3 actes, la Nuttne Noess de Betty, comiqae ; la Course diabolique, comique ; S*blime S-terifice, drame ; lesdirntères Actualités de la Guerre au jour iejour ; Reception de Femme de Chambre, coraé-d e ; h Libiliule, documentaire Attraction:flSIPïblj, fantaisiste instrumeatiste.

GAUMONTSURIETRAPÉZEDRAME sensalioiinel

PRIMSSEwm JOURL'IN VAifeMOiarSérie do l'espiormage

,, ra I allemand en Angl.terre14) Ti tfli-Loflie pa/hé et Harry Journal, ete.

Aujoura'hui, Soiréein i

Communications§wersesBureau du RavitaiHetneBt. — Avis. — Lebureau du ravitaillemenl restera ouvert dimanchematin, de 9 heurer. s midi.

Gardes Forestiers. — Les candid-.ts a desempiois de ganles a la forêt de Monlgeon sontpri- s de s'adresser l'après-midi a M. le conserva'i' ur de Ia foièi, a l'Hótel de Vilie ibureau du eadasire).Tirs de nuit. — Un exercice de cuit aveelanci meot dengins et fusées éelairants aura lieusame '7 25 courant, sur le terrain du fort de Tour-ceville, de 21 heures a 24 heures.

HiKniusriiTBIL'ARÜHEi§ullettn dss SoQiéiés

Eelaireitrs Francais (L E. N). — Aujour-d'hui camping au eamó de Mon gi on.Demain dimanch'-, a 6 b 33 du matin, 30, ruedu ia Civêe-Veite, eliminatoire du concours inter-Sociétés. Préseuee otlig&toire.

§ullstin das Sports

Le Petit Harre—LS h Blwit,63. Pari"BB Is! EliCoaimsrca,CoaiptaWlité,StéBO-Oaelylo,L3:tfiue«,.tc,

6BRSIIQBBRE810MALBSanvic

Pnyement dss eHosolloos tan UmUks dss mobi¬lises. Le payeraent ces allocations de l Etatpour la période du 3i juillet au 27 aoét aura lieu ala peraeption, 31, rue Sadi-Carnot, mardi proahaia,dans l'ordre suivact :U" 1 a 950, de neuf heures 4 enze beurss ;N" 931 a 1,715, de ireize heures et demie 4seize heures.Les personnes qui ont présenté une demandedepnis ie dernirr p»iement devront prendre leurceriificnt d'admisslon a la Muirie, mardi pro-cbain a 15 heures.Le découipie de la présente pé'iode est étsblisur les bases snivantes, aUoeotions : du 31 juilletau 3 aoüt irc-us t fr 25; depuis le 4 aoüt 1 ff. 50 ;m ijoi aho s par enfant : du 31 juillot au 3 aoél,0 fr. 78 ; depuis le 4 aoüt, 1 f-anc.Lorsqn'un enfani atteint lagedc seize ans, avisdoit en étre enssllót donné a la mairie.Charlton — 11ne pourra pas étre établi de ear-net d - charbon pour le mois de septembre aunom des ménages qui n'anront pas remi3, iundiproch iin, dernier délai, leur feuille de déeiara-tion a la mairie.Les dates do distribution des earnets seront pu-bliées prechainemect.

FécampAccidentmortel — Jeudi soir. a (0 b. 2), lors del'anivtit! du u-ain, le nommé Msrie Martin, figé ne30 "ns. venam d Yvetot, voaiut descendre avanti'arröt du convoi ei tomin sous les wagons. IIeut la tête broyée, son cadavre a été déposé a iamorgue.

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décódée a Saint-Mand -. après une longue elJouloureusfi maiadie, et vous prient do btenvouloir assisler a ses eonvoi, service et inhu-ma'ion on! au'ont lieu au Havre, aujourd'huisamedi 25 noilt, a deux heures.Reunion au Temple, rue da Lycée.

« L'Eterrel est prfs de cenxqui ont le cceur brisé. »

Ps. 34. 19.

P;-ris. 143, rue de Rome.Le Havre, 3, boulevard Francois-I»',I! ne sera paa envoyé de lettres d'invitation.le présent avia en tenant lien.

Vous êtes prié de bien vouloir assister auxconvoi, service et inhumation deMadameVeuve LAVALLENée Clémence PERRIN .

décédée le 23 aoüt 1017. a Page de 78ans, mu-.nie des Saerements de l'Egiise.Qui anront lieu le dimanche 26 courant, aune heure et demie du soir, en l'égliseSaint- Joseph, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, rueBernaiiin de Siint-Pierre, 30.J

FritilieupearisRepjit kï line1De la ptrt de : »

IB et IB" Alphonse PIEDFORT : Nu- GeorgetteLJfVALLE: M- VeuoeGeorges BAZIN; At-" VeuoeEugene LAVALLE ses EuGnts ; IB. EmileDESCHA/BPS,si-ldat au 103» d'artillerie ; U.Migène LAVALLE,ses Pelits Enl'ants ; De laTamille et des Ams.II ne sera pas envoyé de lettres d'invita-tion, le présent avis en tenant iieu.

Samedi 25 Aout 1917HIV1""'

B. H. FILLETTE,son époux ; Jf"» Raymond»ot N. Georges FILLETTE, ses enfants ; toFamilie et Its Amis,Ont la aculerrr do vous hire part «te laperte erueiie «jails viennent d'èprouver en lapersonne deMadame FILLETTE

Née Marguerite-Jeanne ALLOTdécédée le 22 aoüt 1917, a midi, dsns sa 80*annee, munie des Sacremenls de l'Egiise.Et vous priest de bien vouloir assister 4ses eonvoi, service et fnhmnanon, qui aurontlieu aujourd'hui samedi 25 courant, a une heureet dmuie du toir, en Ftgiise Saint-Michel, saparoisse.On se réunira au domicile morluaire, rueThiers, 72.

PrieiJillwr liMeps?issslat t51 ne sera pas envoyé de lettres d'invi-talion, le présent avis en tenant lieu.

(670.9

M*' Alexandre VIARD,soa épouse ;N et IB'" Léon VIAND,née MARCHANTet tearsFits ;M et N<"Robert NALLEY,nés VIARDet leurFits ;IB.St hi"" Ernest HAINNEVILLEet leur Fills ;Ont la douleurde vous faire part de la perleeiuelle qu'iis viennent d'èprouver en la per¬sonne deMonsieur Alexarnjre VIARD

leur époux, père et, grsnd-père, décédé Ie 2iaoüt dsns sa 65» année,Et vous prient de bien vouloir assister ases convoi, service et inhumation, qui aurontiieu le lundi 27 courant a huit heures etdemie du matin.On se réunira 4 l'Hospiee Général.Le présent avis tiendra 1 eu da lettrede faire-part. j6722Z)

Jscques ROUSSILLONct ses Enfants ; la |Familie et 'les Amis remercient lt s ptrsoni e- Hqui out idea vouiu assisler aux convoi, service>t inhumation deMonsieorJacpes-EupsgROUSSILLONBrigaditr des Douusiiesen retraite

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M. et N" André VIEL et tears Enfants ;Madame Eugénie BAILLE,Reuiercieui les persounes qui out bien vouiuassister aux convoi, service et inhumation deMadame VeuveMarie BAILLE

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