Ivry-ma-Ville - Novembre 2008

IVRYmavillewww.ivry94.fr

NOVEMBRE 2008

DROITS DE L’ENFANT

JOURS DE FÊTE

SEMAINE DE LA SCIENCE

HISTOIRES D’UNIVERS

Elections prud’homales à Ivry27 800 salariés aux urnesElections prud’homales à Ivry27 800 salariés aux urnes

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LES

- N

°393

EN IMAGES

Le 19 octobre, l’église Saint-Pierre Saint-Paul a résonné des chants de Bachà l’occasion d’un concert donnépar l’ensemble Pygmalion, en résidence au conservatoire.

Les habitants de la citéGagarine-Truillot ont fait

leur fête le 4 octobre avec,au programme : spectacles,

animations, rencontres et présentation des projets detransformation du quartier.

LE MOIS DERNIER

2

IVRY ma ville ● NOVEMBRE 2008

Plus d’images surwww.ivry94.frdémocratie locale

Le 11 octobre avait lieu au cimetière parisien lacérémonie en hommage aux fusillés organisée par

la Ville et l’association des familles de fusillés etmassacrés de la Résistance.

Afin de mieux faire connaître aux adolescentsles nombreuses ressources qu’elle leurpropose, la médiathèquea organisé des visites guidées originales pourdes classes de collégiens.

De drôles de bêtes sepromenaient au parc

des Cormailles le 5 octobre : le conseilgénéral y organisait en

effet un festival demarionnettes avec

spectacles et animations.

En complément aux rencontres qui ont eu lieudans les quartiers pourpréparer le budget 2009, la Ville propose, jusqu’au31 janvier 2009 à l’EspaceGérard Philipe, une exposition sur le budget communal.

Le 18 octobre, le Théâtre Alephprésentait sa nouvelle saison avec toujours le même goût pour la convivialité : spectacles, dîner et fête pour tous.

Film surwww.ivry94.frdécouvrir la ville

NOVEMBRE 2008 ● IVRY ma ville

3

Plus d’images surwww.ivry94.fr culture

Plus d’images surwww.ivry94.fr démocratie locale

Il y avait de l’ambiance le 25 octobre au centre socio-culturel Pierre et Marie Curie pour l’inaugurationde son Espace public internet et de ses nouveaux locaux..

novembre2008N°393

24H SUR 24 Retrouvez toute

l’information municipale

sur le site internet de la

ville www.ivry94.fr

IVRY MA VILLE SONORELes personnes ayant

des difficultés à lire

peuvent recevoir

gratuitement une version

sur CD audio ou cassette.

Disponible à la

médiathèque et sur

www.ivry94.fr et

auprès de l’association

Donne-moi tes yeux :

01 47 05 40 30

[email protected]

Vous n’avez pas reçu

Ivry-ma-ville ! Signalez-le :

01 49 60 25 08 poste 2270

SOMMAIRE

EN IMAGESÇa s’est passé le mois dernier. 2

Le mot du maire. 5

EN VILLEL’Evénement 6/7

11e Rencontres de la démocratielocale.

Stationnement payant 8Le 1er décembre, il concernera le Petit-Ivry et de nouvelles rues à Ivry-Port.

Semaine de la médiation familiale 9Dans le cadre de cette initiative natio-nale, l’Association pour le couple etl’enfant organise plusieurs rendez-voussur Ivry.

Coup de pouce 10Le dispositif municipal a permis àArnold Tsamas de réaliser Chrysalides,un film sur le sida.

Droits de l’enfant 11Initiatives diverses et variées pourcélébrer le 20 novembre la Journéeinternationale des droits de l’enfant.

L’invité du mois 13Hélène Langevin-Joliot, directrice de recherche honoraire au CNRS, présidente de l’Union rationaliste.

A VOTRE SERVICE !Secteur action handicap 15Humanité, solidarité, équité auprogramme de ses quatre agents. Ivry-ma-ville

Publication municipale d’informations locales

❚ Siège social : Mairie d’Ivry-sur-Seine,

Esplanade Georges Marrane,

94200 Ivry-sur-Seine (Bureaux

de la rédaction : 8, rue Claude Guy)

Tél. 01 49 60 25 08 poste 2270

Fax. 01 49 60 26 70 ❚ Directeur de la

publication : Philippe Bouyssou

❚ Rédactrice en chef : Claire Casati

(01 49 60 26 75) ❚ Rédaction :

Laëtitia Di Stefano (01 49 60 29 43),

Sheidia Kerouani-Badja (01 49 60 26 79),

Thomas Portier (01 72 04 65 32),

Dominique Slimane (01 49 60 26 72),

Ahmed Talbi (01 49 60 28 53) ❚ Secrétariat

de rédaction : Annie Chastagnol

(01 49 60 26 73) ❚ Coordinateur photos :

Jean-Marc Treuil, photographes : David

Merle, Fabrice Roger (sauf mention),

❚ Conception graphique : Bernard

Hasquenoph ❚ Maquette : Evelyne Fourmy,

Nicot Marcon ❚ Pré-presse :

Atelier municipal d’imprimerie

❚ Imprimerie : Périgraphic (01 42 53 33 00)

❚ Publicité : HSP (01 55 69 31 00)

❚ Abonnement annuel : 9,15 e

❚ Tirage : 31 000 exemplaires.

4

QUARTIERS

Centre-ville 16Portrait : Slyde, l’homme à la canne. Ivry-Port 17Au comité de quartier du 1er octobre : propreté, transports et collectifs de travail...Louis Bertrand-Mirabeau-Sémard 18Portrait : Cat Briand, de fil en pinceaux. Marat-Parmentier 19Cité Marat : réaménagement del’entrée prinicipale. Monmousseau-Vérollot 20Portrait : Suzanne Ongla, vendeusede sourires. Petit-Ivry 21Portrait : Karim Madani, plume debitume.

ASSOCIATIONS

Les Restos du coeur 22entrent en campagne Les Bergers parlent de leur 23projets de solidarité avec un villagemalien.

DOSSIERElections prud’homales à Ivry 24/31Pour tout savoir ou presque sur cesélections qui concernent salariés etemployeurs du privé. Elles se dérouleront, à Ivry comme ailleurs, le 3 décembre.

HISTOIRE 68, année artistique 33


EDIT

OAU CONSEIL MUNICIPALA l’ordre du jour de la séance 34/35du 23 octobre : plan local d’urbanismeet qualité environnementale et voeu surle retrait des troupes françaisesd’Afghanistan.

EXPRESSION DES GROUPESpolitiques du conseil municipal 37/39« Pour le président, la crise financièreprouve qu’il faut « moraliser » le capitalisme. Pensez-vous que les travailleurs doivent une fois de plus reconstruire ce que les patrons et lesgrands actionnaires ont détruit enspéculant ? »

TEMPS LIBRESport

Triathlon : une section de l’USI 40à découvrir. Le Qi gong : un art de vivre. 41Sport scolaire : quand le hand 42fait école au lycée Romain Rolland.

Culture

Salon du livre des sciences et 43techniques et Semaine de la science.Au Hangar : The last poests. 44Au Luxy : Les bureaux de Dieu, 45film sur le planning familial.Théâtre : La cagnotte 46d’Eugène Labiche, une histoire depetits-bourgeois et de gros sousprésentée par le TQI.

PORTRAIT Manuel Merlot, 47l’ex-chanteur de Baobab, sort son premier disque solo.

Pratique 48/49Permanences, renseignements utiles.

Petites annonces 50A vendre, immobilier, emploi…

Etat-civil / urgences 51Naissances, mariages, décès, pharmacies de garde.


5

A L’AFFICHETous les

événementsde la ville

en unclin d’oeil.

Quatre pagesdétachables

au centredu journal.

DSU : recul dugouvernement

Face à la mobilisation des élus de tous horizons,

le gouvernement vient de renoncer à modifier, pour

2009, les critères d’attributions de la Dotation de

solidarité urbaine (DSU).

Cette modification qui consistait à ne plus prendre

en compte le nombre de logements sociaux ni

l’existence de zones urbaines sensibles aurait privé

notre budget d’une recette de plus d’1 million

d’euros. Je tiens à remercier toutes celles et ceux

qui, répondant à l’appel du conseil municipal, ont

signé la pétition et ont ainsi contribué à ce premier

recul du gouvernement.

Il nous faut cependant rester attentifs à ce que cette

mesure soit définitivement abandonnée.

Nous savons, en effet, que messieurs Sarkozy et

Fillon, pendant qu’ils distribuent 360 milliards aux

banques engluées dans la spéculation financière et

annoncent de nouveaux

cadeaux fiscaux (1 milliard

d’allègement de taxe profes-

sionnelle) aux entreprises,

n’ont de cesse de multiplier

les « réformes ». Elles ont

comme trait commun de por-

ter atteinte au pouvoir d’achat des Français, à leurs

conditions de vie. Ce qui vient de se passer concer-

nant la DSU, comme d’ailleurs le camouflet qui vient

d’être infligé à madame Boutin par le Sénat qui,

dans sa grande majorité, a refusé la remise en

cause de la loi obligeant les communes à construire

des logements sociaux, montre qu’il est possible de

mettre en échec l’entreprise de destruction des

fondements même de notre société menée par le

pouvoir. Cela ne peut que nous encourager à pour-

suivre dans la voie du rassemblement de celles et

ceux qui recherchent une alternative progressiste à

la crise profonde que connaît notre pays. Il y va bien

entendu, de l’intérêt de notre ville.

Pierre Gosnat

Maire d’Ivry-sur-Seine, Député du Val-de-Marne

Poursuivredans la voie du

rassemblement

« IL EST PLUS FACILE deparler de la populationqu’avec la population », disaitl’autre. Mais l’Adels (associa-tion pour la démocratie etl’éducation locale et sociale) ad’autres ambitions. Depuisplus de quarante ans, elle faitavancer la réflexion sur laplace des citoyens dans le pro-cessus de décision. Pour ce, elle organise depuisune quinzaine d’années, desrencontres entre ceux qui, parleurs pratiques bénévoles ouprofessionnelles, sont au cœurdu débat social. Objectif :proposer, analyser et mutuali-ser des initiatives citoyennesoriginales.Cette année, c’est Ivry, avec le

soutien du conseil général duVal-de-Marne qui, pour lapremière fois, accueille ce ras-semblement. « Une chancepour nous, explique PhilippeBouyssou, premier adjoint aumaire, car la Ville est enrecherche sur ces questionsdepuis longtemps. »Depuis une dou-zaine d’années eneffet, Ivry est enga-gée avec ses habi-tants dans l’élaboration denombreux projets en s’ap-puyant, entre autres, sur sessix comités de quartier.Autonomes, ouvert à tous, ilssont l’occasion de créer uneinterface sans hiérarchie entreles élus et les Ivryens afin que

ces derniers se saisissent dedossiers, inventent de nou-veaux chantiers, fassentremonter leurs doléances…Ici, la mayonnaise a priscomme en témoignent, parexemple, le jardin partagéd’Ivry-Port ou encore le Pointinternet de Parmentier, nés del’implication des habitants.C’est de ce genre d’expé-riences dont il sera questionau cours de ces deux journéesqui se dérouleront à l’EspaceRobespierre (voir encadré ci-contre) et dans plusieurssalles municipales. Les confé-

rences permettrontà ceux qui le sou-haitent de se nour-rir intellectuelle-ment, tandis que les

ateliers et les forums serontl’occasion de débattre et deprendre connaissance desméthodes, perspectives, éva-luations… Des initiatives originales, dutype épicerie solidaire ou coo-pératives diverses seront par-

EN VILLE

6


L’ÉVÉNEMENT DÉMOCRATIE LOCALE

« Et pourquoipas chez moi ? »

Recettes citoyennesTous les acteurs de la citoyenneté sont invités à partager leurs expériences les 28 et 29 novembre à l’occasion des XIe Rencontres de la démocratie locale.

X IE

R E N C O N T R E S D E L A D É M O C R A T I E L O C A L E


7

tagées pour ensuite êtrereprises et se multiplier à tra-vers le pays. Bref, pour quechacun reparte avec l’idée de :« Et pourquoi pas chezmoi ? ». « Faudrait que cela change… »,entend-on souvent. Pour cefaire, l’Adels se donne lesmoyens. Au départ, lesRencontres étaient une réu-nion d’experts. C’est aujour-d’hui devenu un vrai rendez-vous de citoyens : élus locaux,militants, chercheurs… Le défi : élargir le cercle desparticipants en diversifiant lesformes de communication.Car elles restent encore troppeu fréquentées. « Il y a un

surinvestissement des uns etune sous représentation desautres. Les catégories précairessont peu présentes dans les ins-tances participatives », sou-ligne François Hannoyer,directeur de l’Adels. Et c’estbien là que le bât blesse. Voilàpourquoi, depuis des mois,l’Adels parcourt la France à larencontre des associations de« précaires » pour compren-dre leur absence dans les ins-tances participatives, commeles conseils de quartier. Unconstat que dresse aussiDaphné Sandoz, retraitée, quiparticipe régulièrement aucomité de son quartier à Ivry-Port : « Les gens m’interpellent

dans la rue pour que je mefasse l’écho de leurs griefs,mais on se retrouve toujours àune vingtaine aux réunions decomité et c’est toujours lesmêmes ». Mille personnessont attendues pour cetteonzième édition desRencontres de la démocratielocale. Et vous, serez-vous aurendez-vous ?● Alice Milot

Tout le programme sur 11erencontres.wordpress.com

• Les forums réunissent les

acteurs de pratiques et de

champs similaires :

- Conseils et comités de

quartier : quels liens

sociaux le conseil de

quartier construit-il ?

La contribution des conseils

de quartier dans les grands

projets urbains.

- Agents territoriaux : quel

rôle pour les agents de la

Fonction publique dans les

instances participatives ?

• Les ateliers rassemblent

les participants autour

d’une expérience relatée

par un acteur à partir de

laquelle ils débattent :

- La parentalité : le temps

de parents est-il conciliable

avec l’implication citoyenne

dans la cité ?

- Média associatifs : animer

un journal, une radio, une

télé locale… pour mobiliser

la société ?

• Les conférences-débats

sont organisées autour d’un

ou plusieurs experts qui

dressent un cadre de

réflexion :

- De l’épicerie sociale à la

crise mondiale, en passant

par le commerce équitable,

quel pouvoir les citoyens

peuvent-ils faire valoir pour

plus de solidarité ? Par Guy

Roustang.

Tarif : 10 e pour les Ivryens

Inscription :

http://www.adels.org

Vendredi 28 novembre à

20 h 30 projection du docu-

mentaire Huis clos pour un

quartier suivie d’un débat,

au cinéma Le Luxy.

Quels sont les blocagesà la mise en marche dela démocratie locale ?

Les blocages sont cultu-rels. En France, on a dumal à déléguer, à encou-rager et accompagner les

initiatives. La puissance publique préfèrecontrôler, réguler elle-même. Si bien que sousle prétexte d’intégration, on préfère faire« pour » les gens plutôt qu’« avec » eux. C’estde l’assistanat ! Une des solutions serait d’or-ganiser la « co-production ». Dans certainescommunes rurales, on peut voir les citoyens semettre en association pour tenter de sauver unbureau de poste ou une épicerie qui va fermer.Il faut multiplier ces initiatives de la sociétécivile, il n’y en a pas assez.

Quels sont les outils à la disposition descitoyens pour faire vivre la démo-cratie locale ?

Les conseils de quartier sont de bons outils,mais il faut leur donner plus de chaire. Ils s’es-soufflent, il faut les faire évoluer pour qu’ilscréent du réseau, nourrissent le débat, inter-

viennent sur des champs plus vastes et surtoutpour qu’ils aient de l’influence sur les instancespubliques. C’est vrai qu’il y a consensus sur lefait qu’il faut plus intégrer la société civile,mais dans la réalité, des tas de Villes en resteau stade de la simple consultation. Alors quecertaines, comme par exemple Arcueil ou Ivry,ont des chartes qui précisent le rôle desconseils de quartier dans le processus de déci-sion. Mais cela reste de l’expérimentation.

Qui sont ceux qui s’impliquent dans ladémocratie locale ?

La démocratie doit contribuer à lutter contreles inégalités sociales territoriales, mais dansles conseils de quartiers, on retrouve surtoutles classes moyennes, les retraités, les« bobos »... Mais les personnes les plus en dif-ficulté, ceux qu’on appelle les « sans », n’y sontpas parce qu’ils ne s’y sentent pas à leur place.L’enjeu pour nous est de les intégrer à ladémocratie puisque ce sont eux qui en ont leplus besoin. Pour cela il n’y a pas de secret, ilfaut aller les chercher sur leur terrain.

● Propos recueillis par Alice Milot

E N T R E T I E N

Coproduire plutôt qu’assister

Céline Braillon, présidente de l’Adels, explore les voies et les outils pour rendreplus vivante la démocratie locale.

Plus d’infos sursur www.ivry94.fr

RepèresRENCONTRES

DE LA DÉMOCRATIE LOCALE

28 ET 29 NOVEMBRE

« LE STATIONNEMENT desvoitures constitue une utilisa-tion privative de l’espacepublic, explique ChantalDuchène, adjointe au maireen charge de l’écologie et desdéveloppement et aménage-ment durables. En le rendantpayant, notre objectif est avanttout de redonner cet espaceaux Ivryens. Un sur deux seu-lement possède un véhicule ! »Instauré en novembre 2007 àIvry-Port et à Marat-Parmentier,le stationnement payant vaconcerner, dès le 1er décem-bre, le Petit-Ivry (à l’excep-tion de la porte d’Ivry en tra-vaux), ainsi que de nouvellesrues au Port. En 2009, le dis-positif sera appliqué au quar-tier Louis Bertrand-Mirabeau-Sémard. « Notre souhait est de voir lemoins possible de véhicules ensurface de manière à libérer del’espace pour les piétons, lescyclistes, sans oublier les ser-vices de nettoiement gênés parles voitures. » Dans ce but, la

Ville a travaillé avec l’Officepublic d’habitat (OPH) pouraméliorer l’offre de places destationnement en sous-sol.Diminution des tarifs, travauxd’amélioration et de sécurisa-tion des parkings sont au pro-gramme. « Nous travaillonsaussi à limiter l’utilisation de la

voiture. L’arrivée du Vélib’début 2009 devrait y contri-buer. Il est également questiond’instituer, l’an prochain, unsystème d’auto-partage dans leparking Marat. » Une autremanière d’appréhender lequotidien. ● Dominique Slimane

Infos pratiques et rues concernées : voir le guide du stationnement. Envoyé aux riverains, il sera disponible dans les accueilsmunicipaux et sur le site Internetde la ville.

L’ACTUALITÉ

A chacun sa placeE X T E N S I O N D E S P A R C M È T R E S


8

L’ACTUALITÉ

Plus d’infos surwww.ivry94.frenvironnement/urbanisme

CommerceVous recherchez un emploi

dans la vente ou la grande

distribution ? Rendez-vous

les 5 et 6 novembre au

centre commercial Quais

d’Ivry où des conseillers

de l’ANPE vous informeront

sur les métiers et formations

et vous feront connaître,

parmi les 80 enseignes et

boutiques du centre,

celles qui recherchent

de nouveaux collaborateurs.

Se munir de plusieurs CV.

Entrée libre de 10 h à 17 h.

Quais d’Ivry : boulevard Paul

Vaillant-Couturier.

EN VILLE

Le 1er décembre, de nouvelles rues et périmètres seront concernés par le stationnement payant au Petit-Ivry et à Ivry-Port. Explications.

S T A T I O N N E M E N T P A Y A N T

ON S’APERÇOIT quedans les deux-tiersdes rues nouvelle-ment réglementées,le taux de conges-

tion est inférieur à 90 %.Sur le quartier Ivry-Port, de 109 % en 2004 (unchiffre supérieur à 100 voulant dire qu’il y aplus de voitures garées que de places de sta-tionnement), il est passé à 83 % en 2008.Sur le quartier Marat-Parmentier, de 130 % en2004, il est passé à 83 % en 2008.Toutefois, en frange du périmètre payant, onconstate une augmentation du taux d’occupa-tion moyen. A Ivry-Port, il passe de 101 % en

2004 à 117 % en 2008. Sur Marat-Parmentier,ce chiffre demeure stable : 150 % en 2004 et149 % en 2008. Concernant le taux d’occupation des parkingsen sous-sol, à Ivry-Port, il a augmenté à l’Ormeau chat (de 57 % en 2004 à 97 % en 2008) et àVanzuppe (de 58 % à 68 %). Il est resté stableà Chevaleret (95 %) et aux Fauconnières(60 %).A Marat-Parmentier, il a augmenté dans lesparkings Parmentier 1 et Parmentier 2, passantrespectivement de 73 % et 22 % en 2004 à97 % et 93 % en 2008. A Parmentier 3 etParmentier 4, le taux est passé de 31 % et 75 %à 53 % et 69 %. ● D.S.

Quand les chiffres parlent

Privilégier le stationnement souterrain pour accroître l’espace public.

H A N D I C A P

« ETUDIANTS, ÉCOLES, ENTREPRISES :

comment « s’hangager » ensemble ? » Tel estl’intitulé de la conférence-débat, au sein del’école d’ingénieurs ESME Sudria, organiséepar Hanploi, une association qui propose auxentreprises des solutions pour les aider àrecruter des personnes handicapées. Cette ini-tiative s’adresse aux étudiants en situation dehandicap, au monde de l’éducation (lesgrandes écoles, les universités…), du travail(chefs d’entreprise, responsables des res-sources humaines…) et à toutes personnesintéressées par le sujet. A partir d’un état des

lieux de ce qui se passe aujourd’hui et d’unretour sur les pratiques des différents acteurs,l’idée est de dégager des pistes de réflexionspour optimiser ces expériences ou pour endévelopper de nouvelles. Ce travail, sousforme d’ateliers, sera suivi d’une conférenceavec des spécialistes des questions de forma-tion, du recrutement et du handicap. ● A.T.

Entrée libre sur inscription : [email protected] Sudria : 51, boulevard de Brandebourg.Hanploi : www.hanploi.com

Visiter la TiruSamedi 22 novembre, de

10 h 30 à 17 h, le SYCTOM

organise une journée porte

ouverte au centre multifi-

lières de traitement des

déchet ménagers d’Ivry.

Exposition et visite de

l’installation sont l’occasion

de découvrir le fonctionne-

ment de l’unité d’inciné-

ration avec valorisation

énergétique. Une navette

gratuite, au départ de la

mairie, avec un point de

ramassage au niveau de la

Maison de quartier

Monmousseau, passera

toutes les heures de 10 h à

16 h. Centre multifilières :

43, rue Bruneseau.

Risque d’intoxicationEn période hivernale il y a

une forte hausse des into-

xications par monoxyde de

carbone, dues à des

chauffe-eau, chaudières à

gaz, cuisinières, poêles à

bois, à charbon… mal

entretenus ou non régle-

mentaires. En France,

chaque année, le monoxyde

de carbone est responsable

de 8 000 intoxications

graves et 400 décès. Les

symptômes : maux de tête,

vomissements, perte de

conscience, troubles de la

vision…. Les gestes qui

sauvent : ouvrir portes et

fenêtres, sortir, appeler un

service d’urgence. Comment

prévenir : faire installer et

entretenir les appareils par

des professionnels, ramoner

conduits et cheminée, ne

pas obstruer les ventilations.

Lavage conteneursLa société Plastic Omnium,

mandatée par la Ville, va

procéder au nettoyage et à

la désinfection des conte-

neurs à déchets ménagers

aux dates suivantes :

Novembre : lundi 17 (sec-

teur 3), mardi 18 (secteur

5), vendredi 21 (secteur 2),

lundi 24 (secteur 4), mardi

25 (secteur 7).

Décembre : lundi 1er (sec-

teur 1), mardi 2 (secteur 6),

mardi 9 (secteur 8).

0 8000 94 200. Plan des

secteurs sur


9

www.ivry94.fr environnement-urbanisme

Expériences à développer

Affaires de famillesP R É V E N T I O N

Du 17 au 22 novembre, se tient la Semaine nationale de la médiation familiale.Ou comment aider à renouer des liens déchirés par l’absence de dialogue.

DISCUTER, S’ENTENDRE. Lelinge sale ne se lave plusqu’en famille. En cas deconflit, l’intervention d’untiers neutre permet souventd’y voir plus clair. C’est lemessage de la campagnenationale lancée du 17 au 22novembre par l’Associationpour la médiation familiale,qui se traduira à Ivry par unesérie de rendez-vous* initiéspar l’ACPE 94** et la Ville.« La médiation familiale estune démarche de préventionpour parents en situation deséparation, et toute personneen rupture ou conflitfamilial, expliqueP a u l e - M a r i eSawicki-Betito,

responsable du service muni-cipal prévention tranquillitépublique. C’est un processusde gestion des conflits danslequel les membres de lafamille demandent et accep-tent l’intervention confiden-tielle et impartiale d’un tiers.Cela permet à tous d’être en

possession d’informations né-cessaires à une prise de déci-sion sereine. »Instaurées à Ivry en 2001, lespermanences de médiationfamiliale (cf p. 48) sont deplus en plus sollicitées. Preuveque le dialogue est incontour-nable pour tenter d’allermieux… ● S.K.B.

*Débat sur la parentalité le 18 à16 h Espace Gérard Philipe etportes ouvertes à la Maison dudroit et de la citoyenneté (place

Marcel Cachin) le 19 de 15 h à 19 h. Infos :

01 49 87 44 44. **Associationpour le couple etl’enfant.

« IL ÉTAIT TIMIDE », affirmeSophia Amellah, responsabledu secteur citoyenneté au ser-vice municipal de la jeunesse.Arnold Tsamas, 21 ans, se pré-sente à elle en 2006. « J’avaisjoué dans un court métrage dela réalisatrice ivryenne JeanneRomana. Nous avions tra-vaillé avec l’association Pourune image tolérante (jeunes deVilliers-sur-Marne ndlr) dontje fais maintenant partie. Nousavions un projet de longmétrage sur le sida. Je ne pen-sais alors qu’à l’argent, maisj’ai vite changé… », expliqueArnold. Peu sûr de lui, il nesavait pas vraiment ce qu’ilvoulait. Il a donc travaillé aumontage du projet avecSophia pendant un an. « Ils’est investi et a accompli unvrai travail de fond », précise-t-elle. En plus des 2 000 ereçus au titre du Coup depouce de la Ville, le jeunehomme a réussi à glaner prèsde 60 000 e de subventions

pour réaliser un documentaire,ainsi qu’un long-métrage defiction, tournés entre Ivry etRio au Brésil. Chrysalides aété achevé cet été. « Arnold aendossé le rôle de directeur deproduction », souligne JeanneRomana, assistante sociale auconseil général et réalisatrice.Le jeune homme a pris leschoses en main, et véritable-ment ancré le projet sur Ivry.

« Ce coup de pouce lui a per-mis d’acquérir une vraieconfiance en lui, à s’organiser,faire des démarches... Il a tra-vaillé avec des jeunes deVilliers. C’est un bel exemplede réussite et d’ouverture »,assure Sophia. Le film seraprésenté au Luxy, puis endécembre, dans les quartiersd’Ivry. « Je voudrais queChrysalides soit vu par le plus

de jeunes possible. Notreobjectif : sensibiliser », affirmeArnold, déterminé et sûr delui. ● Laëtitia Di Stefano

Chrysalides (fiction et documentaire) samedi 29novembre à 15 h et 17 h 30, au Luxy : 77, avenue GeorgesGosnat.Entrée libre.

L’ACTUALITÉ

De chrysalide en papillonArnold Tsamas, jeune Ivryen, a bénéficié, en 2006, du Coup de pouce de la Ville pour un projet de film surle thème du Sida. « Chrysalides » est présenté ce mois-ci. Parcours.

J E U N E S S E


10

EN VILLE L’ACTUALITÉ

Info parentsSamedi 22 novembre de 9 h

à 12 h, réunion d’informa-

tion sur les contrats de

travail. Organisée entre

parents et assistantes

maternelles, elle se déroule

salle Quincey (42 bis, rue

St-Just). Inscription :

01 45 15 68 10 ou 68 12

(le matin).

Sorties retraitésLe 24 novembre après-midi :

visite du musée de l’Oran-

gerie (Château des Tuileries).

Le 25 après-midi : visite de

trois passages couverts

parisiens. Participation par

sortie : 21 e par personne.

Sur inscriptions au

01 49 60 24 82 (service

municipal des retraités).

La bande-annonce du filmsur www.ivry94.fr

Touche pas à mon hosto !S A N T É

LE 27 SEPTEMBRE,

une vingtaine debébés nés à lamaternité Jean Ros-

tand ont été symboliquement « parrainés »lors de la journée organisée par le comité dedéfense de l’hôpital Jean Rostand. Cette initia-tive a lancé la campagne de la coordinationnationale des comités de défense des hôpitauxet maternités de proximité « Touche pas à monhosto ! Touche pas à ma santé ! ». Son objectifest le même : refuser la casse du système desanté, se mobiliser contre les fermetures deshôpitaux et maternités de proximité. En octo-

bre, ses représentants se sont rendus dans lescommunes concernées pour expliquer leurposition. « Nous y avons rencontré un écho trèsfavorable, se réjouit Françoise Nay, présidentedu comité de défense de Jean Rostand. Il nousest arrivé de réunir deux cents personnes dansune ville de cinq mille habitants ! » La mobili-sation se poursuit ce mois-ci. ● D.S.

Pour signer la pétition de la coordination nationale, rendez-vous le 6 novembre de 13 h à 15 h devant l’hôpital Charles Foix, le 7 sur le marché du centre de 10 h à 12 h, le 13 devantJean Rostand de 13 h à 15 h.

Arnold Tsamas est à la fois devant et derrière la caméra dans Chrysalides.


11

ALLONS ENFANTS de toutIvry-i-e, le jour des droits estarrivé ! La Journée internatio-nale des droits de l’enfant, le20 novembre officiellement,s’échelonnera ici plutôt sur lasemaine. Son lancement auralieu le 16 novembre par leparrainage d’enfants defamilles de sans-papiers, dèsmidi à l’Espace Robespierre.Cette initiative municipaleprendra les accents de laconvivialité : repas partagé,spectacles et autres anima-tions. Toutes les personnessouhaitant devenir parrain ou

marraine, ou les familles quidésirent faire parrainer leursenfants, doivent se faireconnaître auprès de la direc-tion municipale de la démo-cratie et de l’action citoyenne(01 43 90 40 95).Autre temps fort, dans lecadre des animations des ser-vices municipaux de l’enfanceet de la jeunesse : une repré-sentation théâtrale pascomme les autres animeral’Espace Gérard Philipe le 19novembre, à partir de 14 h.Jouée par les enfants du cen-tre sportif (structure pour les

10-12 ans), avec des décorsréalisés par les centres de loi-sirs maternels, cette piècereprend les parcours effectuéspar les enfants espagnolsaccueillis à Ivry entre 1937 et1939. Les ados de Cap jeunesinterprèteront des slams deleur cru pour accompagner letout. Photos, cahiers illustréset témoignages de quelques-uns des petits Espagnolsdevenus grands ont permisaux enfants d’appréhendercette période, avec l’aide duservice municipal des archives.● Ahmed Talbi

Jours de fête et de solidaritéD R O I T S D E L ’ E N F A N T

Une journée pour les droits de l’enfant et toute l’année pour s’y consacrer.

Budget bisF I N A N C E S L O C A L E S

Atelier vidéoLe secteur municipal Cap

jeunes propose aux jeunes

de 11 à 15 ans un atelier

vidéo, qui se déroulera

pendant les vacances

scolaires à partir de février.

Inscriptions au SMJ :

3-5, rue Raspail.

01 49 60 25 34.

Université populaireCréée par le conseil

général, l’Université

populaire de l’eau et du

développement durable

organise des sessions

gratuites et ouvertes à

tous, les mardis de 19 h à

21 h, dans les locaux de

l’Agence de développement

du Val-de-Marne (23, rue

Raspail).

4 novembre : « Quelles

évolutions de l’agricul-

ture ?», par Aurélie Trouvé,

présidente d’ATTAC.

18 novembre : « Un nouvel

élan pour les transports

collectifs ? », par Chantal

Duchène, directrice du

Groupement des autorités

responsables des

transports (Gart).

Renseignements :

01 43 99 71 13.

Loisirs retraitésMardi 18 novembre, la Ville

organise un déjeuner-

dansant à l’auberge

paysanne de l’Avenir à

Gironville (77).

Participation : 36,65 e par

personne.

Départ à 9 h, avenue

Danielle Casanova (face

BNP).

Ciné seniorMardi 25 novembre à 14 h,

La Ville propose une séance

de cinéma aux retraités.

Au programme : Stella, de

Sylvie Verheyde. Ce film

raconte l’histoire d’une

jeune fille issue d’un milieu

populaire qui change de

monde en entrant en

sixième dans un lycée

parisien. Cinéma Le Luxy.

POUR ALLER PLUS LOIN sur l’usage de l’ar-gent public, une conférence ouverte à tous surle financement du traitement des orduresménagères est proposée à l’Espace GérardPhilipe. Rendez-vous le 19 novembre à 20 h,pour débattre avec Sylvain Jolesse, anciendirecteur adjoint responsable de la gestion desdéchets à la communauté d’agglomération du

Grand Besançon. Côté chiffres, on sait que 16642 bacs de collecte ont été nécessaires pourles 19 893 tonnes de déchets ramassées à Ivryen 2007, soit 351 kg par habitant. La communefait partie des 5 % de villes françaises n’ayantpas encore intégré le financement de l’enlève-ment des ordures ménagères dans leur fisca-lité. Tout comme Orly, Ivry intègre ce servicedans son budget général. Est-il souhaitable dechanger ? On doit en tout cas en débattre.● S.K.B.

A 20 h, Espace Gérard Philipe : centre JeanneHachette, rue Raspail. 01 72 04 64 41.

Enfants sans papiers, mais pas sans droit.

FÉVRIER 2007 ● IVRY ma ville

Union rationalisteAssociation loi 1901 ayant

pour but de promouvoir le rôleprépondérant de la raison et

une culture humaniste, refonder les rapports entre

science et société, développer lalaïcité, en éditant des revues et

proposant colloques, rencontres, conférences ou

encore émissions de radio. Ellea été fondée en 1930 par le

physicien Paul Langevin.www.union-rationaliste.org

Grenelle de l’environnement Ensemble de rencontres

politiques organisées en Franceen octobre 2007, visant à

prendre des décisions à longterme en matière

d’environnement et de développement durable.

Ce débat multi-partie réunissaitdes représentants du

gouvernement, d’associationsprofessionnelles et

d’organisations non gouvernementales.

13


Votre conférence à Ivryportera sur « Science etsociété »…Oui. Je m’intéresse depuislongtemps à ce sujet. Desinterrogations et desespoirs liés au développe-

ment rapide des sciences et technologies exis-tent dans notre société. Avec des aspects posi-tifs, comme la hausse de l’espérance de vie, etnégatifs, comme le gaspillage des ressources(pétrole, gaz) et la pollution, conséquencesd’un développement économique qui n’auraitpas été possible sans les technologies. Pendantla conférence, je n’apporterai pas de réponses,mais énumérerai plutôt des questions. Sur denombreux sujets, on (ceux qui décident)cherche des solutions avant d’analyser le pro-blème. Or, au XXIe siècle, on doit aller au-delàdes apparences. C’est ce que font les scienti-fiques en laboratoire : ils analysent la réalitételle qu’elle est, en tirent des conclusions etagissent en conséquence.

Selon vous, comment doivent se position-ner les scientifiques dans la société?L’Union rationaliste essaie de promouvoirchez les scientifiques le fait qu’il est nécessairequ’ils prennent part au débat démocratique.Car sans confondre science et démocratie,elles doivent aller de concert. On n’avancerapas sur certaines questions sans faire appel à lascience. Par exemple, le réchauffement clima-tique, un problème majeur pour la société,

devrait, selon nous, être considéré à partir dessociétés humaines et non de l’environnement.Mais les communautés scientifiques n’ont paseu leur mot à dire au moment du Grenelle(voir ci-contre). C’est ennuyeux, voire dange-reux. On ne peut pas laisser ce fossé entreceux qui savent et décident et les autres...

Des associations d’enseignants montentau créneau contre la réforme du secon-daire, déplorant la part minime laissée auxsciences. Partagez-vous ce point de vue ?Je pense que la culture scientifique,aujourd’hui, devrait avoir une place aussiimportante dans la culture générale que l’al-phabétisation autrefois. L’effort vers laconnaissance permet d’appréhender le réeldans sa complexité, d’analyser, de développerl’esprit critique. J’ai proposé d’intervenir dansles collèges ou lycées d’Ivry pour en parler.Expliquer également qu’il faut séparer lessciences des mythes : connaître par exemple ladifférence entre astronomie et astrologie. Letexte de création de l’Union rationaliste luidonnait déjà pour but de faire connaître dansle grand public esprit et méthode de la science.C’est une question trop importante pourn’être que l’affaire des professeurs. ● Propos recueillis par Laëtitia Di Stefano

Conférence « Science et société ».Lundi 17 novembre à 19 h.Auditorium Antonin Artaud : 152, avenueDanielle Casanova.

Quelle place pour les sciences ?Hélène Langevin-Joliot, directrice de recherche honoraire au CNRS et présidentede l’Union rationaliste, animera une conférence dans le cadre de la Semaine de la science.

I N T E R V I E W

La municipalité accorde une place importante à la culture scientifique à Ivry : ici, un atelier pédagogique dans le cadre de la Semaine de la sicence en 2007.

L’INVITÉ HÉLÈNE LANGEVIN-JOLIOT

11HUMANITÉ, dignité, équité. Ce pourrait être ladevise du secteur handicap, où quatre agentsœuvrent à informer, orienter et accompagnerles usagers dans leurs démarches administra-tives. Allocations, cartes d’invalidité ou de sta-tionnement. Des dizaines de dossiers sont iciinstruits et transmis aux partenaires institu-tionnels chargés d’allouer les aides et de déli-vrer les documents officiels. « Le secteur orga-nise aussi des actions de sensibilisation dans lesécoles primaires et les centres de loisirs mater-nels et élémentaires municipaux, expliqueBrigitte Jolivet, responsable. Spectacles demarionnettes, intervention de personnes handi-capées, les enfants sont très réceptifs. C’est ceque nous constatons régulièrement lors d’Ivryen fête où nous proposons des parcours en fau-teuil et d’approche au handicap visuel. »Permanences hebdomadaires pour sourds etmalentendants, fête de fin d’année, séances decinéma gratuites, prise en charge des frais deséjour : l’action municipale en faveur du han-dicap et de sa reconnaissance s’appuie sur deschoix volontaires et solidaires. Une commis-sion communale pour l’accessibilité aux per-sonnes handicapées, instaurée en 2006 d’aprèsla loi du 11 février 2005, regroupe ainsi usa-gers, professionnels, élus et partenaires.Chargée de dresser un état des lieux de l’ac-cessibilité dans la ville, elle vise un meilleurpartage du territoire de la commune et de ses

infrastructures. Tous Ivryens, tous égaux ? Passûr, selon une étude menée sur les bâtimentsmunicipaux et la voirie du centre-ville. Celle-cirévèle qu’Ivry n’est accessible qu’à 32 %. Pasplus ni moins que la moyenne nationale. Dequoi interpeller l’Etat sur les moyens à enga-ger pour que la devise républicaine justifiepleinement son côté égalitaire et fraternel…● S.K.B.

Secteur Action handicap : 8 ter avenue Spinoza(ancienne bibliothèque Neruda) - 01 49 60 24 91 -01 72 04 65 01.

Sensibilisation en milieu scolaire et accueil du public handicapé : deux actions majeures du secteur action handicap.

Je suis invalidedepuis 1996, maisn’ai recouvré unecertaine autonomieque depuis 2003. En 2005, j’ai été

aidée par la mairie pour financer lescooter électrique qui me sert à medéplacer dans la ville. Je fais partiede la commission municipale« accessibilité », qui travaille sur lesaménagements à entreprendre dans

la commune pour faciliter l’accèsaux handicapés, depuis 2006. Il y a beaucoup de travail ! Mais toutne peut se faire d’un seul coup.Elargir et rabaisser des trottoirs, ins-taller des rampes, c’est bien. Mais lesmentalités doivent aussi changer.Etre obligée de rouler sur la chaus-sée parce qu’une voiture est garéesur un bateau, ou que les poubellessont sur ma route, c’est dangereux etrâlant…

Rangez les mouchoirsLe handicap : nullement une attribution communale. Ivry s’est pourtant dotéed’un secteur exclusivement dédié à cette question. Solidarité oblige.

I N F I R M I T É

Repères*

• 2 072 passages à l’accueil

du secteur (information,

orientation, démarches

administratives)

• 417 dossiers instruits

(allocation adulte handicapé,

carte d’invalidité...)

• 917 enfants des écoles

primaires et centres de

loisirs maternels et

élémentaires aux actions de

sensibilisation au handicap

• 441 places de cinéma pour

le Luxy distribuées

*chiffres 2007

SECTEUR ACTION HANDICAP


15

A VOTRE SERVICE !

www.ivry94.fr solidarité-santé/action handicap

Martine, 51 ans

T É M O I G N A G E

« LE CHAPLIN, le basketteur,le nunchaku, le Fred Astai-re… » La liste des mouve-ments de danse que Slydes’est inventé laisse présagerde bizarres arabesques. Quandil ouvre sur la table deux cale-pins copieusement griffonnés,l’impression se précise. Chaquepas, chaque posture y sontsymbolisés par un signe. « Jeme suis créé un langage à moi¸explique le jeune homme de35 ans. En danse, il en existed’autres, comme le Laban, quel’on peut lire comme une par-tition. Moi j’ai élaboré un lan-gage chorégraphique en même

temps qu’une discipline : leLyr’X. » L’après-midi du4 octobre, Slyde en fait unedémonstration sous le bar-num de la fête de la citéGagarine-Truillot. Chapeaumelon et canne de bambou luidonnent un air de Charlot.Sur fond de rap, il entame unepantomime mêlant mouve-ments hip hop et jonglerie.L’accessoire qui lui a donnéson nom de scène, « l’hommeà la canne », témoigne ausside l’histoire de son corps.Successivement gymnaste,danseur hip hop, acrobate derue, culturiste, il est fauché par

une voiture en 2001 alors qu’ilparticipait depuis quatre ansau spectacle Macadam maca-dam de la chorégraphecontemporaine Blanca Li. « Jeme suis senti abandonné par lemilieu de la danse, confesse-t-il, lui qui a depuis côtoyé lesplus grands : Roland Petit,Boris Elfman ou les danseursclassiques du Bolchoï deMoscou. Mais l’accident adébouché sur une naissanceartistique : c’est en rééducationque j’ai touché ma premièrecanne. » Depuis, il n’a de cessede la faire tournoyer. ● Thomas Portier

Festival de cannesD A N S E U R

Mime, danseur, acrobate, Slyde, habitant de Gagarine, a créé un style et un langage chorégraphique : le Lyr’X.

16


Atelier Gagarine-TruillotPour faire le point sur les

réflexions autour de l’opé-

ration de renouvellement

urbain de la cité Gagarine-

Truillot, élus et services

municipaux organisent une

rencontre-débat le

27 novembre à 18 h 30 à

l’espace Gérard Philipe,

centre Jeanne Hachette.

RapLe service municipal de

la jeunesse organise dans

le cadre de Cap jeunes un

atelier rap pour les 11-15

ans. Jeudis de 17 h à 19 h,

salle Saint-Just.

Renseignements :

01 49 60 25 34.

LireCoups de projecteur sur

essais et romans, agenda

des débats et expositions…

La librairie Envie de lire

édite depuis octobre une

feuille mensuelle,

La gazette. Elle est disponi-

ble à la boutique, 16 rue

Gabriel Péri.

VerdureQuinze nouvelles jardi-

nières à réserve d’eau vont

être implantées ce mois

place Voltaire, côté restau-

rants. Elles seront

installées et entretenues

par les services

municipaux. Leur coût :

9 000 e hors plantations.

CENTRE VILLE

« L’homme à la canne », qui se produit souvent dans la rue, veut enseigner davantage sa discipline.

SOUS LE BITUME, les pavés.Et entre les pavés, des rails.C’est ce qu’ont révélé les tra-vaux de réaménagement de larue Raspail. Il y a soixante-dix

ans, un tramway circulaitencore sur ces rails. La ligne,ouverte au début du siècledernier, était exploitée par laCompagnie générale pari-sienne de tramways et reliaitla place du Châtelet, à Paris, àl’hospice d’Ivry (l’actuel hôpi-

tal Charles Foix). Le trajetcomplet durait une heure, lestramways passant toutes lesvingt minutes. Selon lesarchives municipales, en 1904,le voyage en première classecoûtait 15 centimes, 10 cen-times en seconde. ● T.P.

Raspail sur railsH I S T O I R E

QUARTIERS

Métro, vélo, caniveaux...R É U N I O N P U B L I Q U E

Réunion publiqueProchaine séance du col-

lectif de travail : propreté et

embellissement. Mardi 25

novembre à 19 h. Maison de

la Citoyenneté (salle 3) :

25, rue J.J. Rousseau.

EcrireLes ateliers d’écriture

romanesque pour les 11-15

ans du service municipal de

la jeunesse reprendront

mardi 18 novembre, puis

tous les mardis de 17 h à

19 h. Maison de la citoyen-

neté - 25 rue Jean-Jacques

Rousseau. 01 49 60 25 34.

Tuilerie MullerPréparant une exposition

sur la tuilerie, les Archives

recherchent objets, photo-

graphies, témoignages….

Contact : 01 49 60 25 19.

BraderieLa conférence Saint-

Vincent-de-Paul organise

une braderie au profit des

personnes démunies les 29

et 30 novembre, de 10 h à

12 h 30 et de 13 h 30 à 19 h.

Eglise Sainte-Croix-du-

Port. 41, rue Lénine.

Vide-greniersLes confédérations natio-

nales du logement (CNL)

des cités Chevaleret,

Insurrection et Orme au

chat proposent un vide-

grenier le 30 novembre de

9 h à 18 h 30, autour de la

place de l’Insurrection.

06 82 05 98 02 - 01 46 70 73 39.

Cadre de vie et propreté, stationnement et circulation. Le 1er octobre, le comitéde quartier a fait le point entre services municipaux et habitants.

IVRY-PORT


17

Locaux placés en bourseD É V E L O P P E M E N T É C O N O M I Q U E

Plus d’infos surwww.ivry94.fr économie/emploi

UNE QUARANTAINE d’habi-tants se sont livrés, ce 1er octo-bre, au jeu des questions-réponses avec des représen-tants des services municipauxinvités à ce comité de quar-tier. Premier thème abordé, lapropreté. Dans ce domaine,rien ne change à Ivry-Port. Telest en tout cas leur ressenti.Déchets ou encombrants jon-chant les trottoirs, recoins oucaniveaux jamais nettoyés. La Ville consent pourtant toujours plus de moyens ma-tériels et humains. Ne fau-drait-il pas, comme au centre-

ville, externaliser certains ser-vices, revoir les horaires depassage des engins ? Peut-oncontraindre les commerçantsà mieux gérer leursdéchets ? Questions et pro-positions s’enchaînent.Tout comme sur les transportset les déplacements. Pourquoine pas installer des ralentis-seurs dans les rues dange-reuses ? Rue Molière, parexemple. A-t-on anticipé l’ar-rivée du Vélib’ à Ivry et lacréation de pistes cyclables ?La ligne 10 du métro sera-t-elle prolongée ? Quelques

réflexions parmi d’autres… « La discussion sur tous lessujets abordés ce soir doit sepoursuivre, conclut JacquelineSpiro, conseillère municipale,déléguée à la vie du quartier.Pour qu’elle soit plus efficace,je vous propose de vous ins-crire dans les différents collec-tifs du comité de quartier ! »L’invitation est lancée. ● D.S.

Inscription aux collectifs (propreté - transports - journal -fête) : service Vie des quartiers.01 43 90 40 92.

COMMENT S’IMPLANTER àIvry ? Depuis trois ans, lesentrepreneurs et commer-çants ont à leur dispositionune bourse aux locaux. « Il apour but de faciliter leursdémarches, développe FathiBendjebbour, son responsa-ble au sein du service munici-

pal du développement écono-mique (SDE). Nous avonsconstitué une banque de don-nées répertoriant les locauxdisponibles sur l’ensemble dela ville. Parallèlement, nousenregistrons les demandes desentreprises. C’est importantdans le cadre de nos futuresopérations d’aménagement desavoir, notamment, de quelstypes de surface elles ontbesoin. » Dernier exemple endate, la société e(ye)BRAIN

spécialisée dans la rechercheen neurosciences cognitives.Lauréate 2007 de la bourseCharles Foix pour l’allonge-ment de la vie, avec l’aide duSDE, elle a choisi de s’instal-ler au Port, au Rond pointeuropéen. ● D.S.

Renseignements : 01 72 04 65 21ou 01 49 60 27 67.

Propreté, respect du cadre de vie : l’affaire de tous.

EXPOSER, c’est lancer auvent des fils sans hameçonsauxquels le public peut s’ac-crocher. Catherine Briandpêche. Les rêves, les autres,l’Afrique. Le restaurantl’Equisetum accueille, tout lemois de novembre, les toilesde celle qui s’est aujourd’huiposée rue Louis Bertrand(voir ci-contre).Tapissière-lissier de forma-tion, dans la bobine de sa vie,elle ne perd pas le fil. « Dansles années quatre-vingt, latapisserie se développait énor-mément : elle prenait duvolume, devenait presquesculpturale. Mais c’était diffi-cile d’en vivre. J’ai eu, plustard, la chance de rencontrerdes gens qui travaillaient dansle dessin animé : je suis reve-nue à ce que j’aimais, la cou-leur. » Ado, elle reproduisaitdes tableaux de maîtres.L’odeur de la peinture à

l’huile s’est depuis imprégnéeen elle, même si ce n’est querécemment qu’elle a repris lespinceaux. « J’ai retrouvé cebonheur, prendre une toilevierge et l’apprêter moi-même. » Catherine Briandpeint l’Afrique, ses oeuvrestranspirent la chaleur et laterre battue. « Mon problème,c’est que vousme voyez blanche,mais mon cœurest africain ! »Et le fil danstout ça ? Si sonmétier à tisserrepose sous une couche depoussière, quelque part enBourgogne, son envie de tis-ser est toujours là. « Il y a cinqans, je me suis demandé ce queje voulais vraiment faire dansla vie. » Après des allers-retours au Maghreb et enAfrique de l’Ouest, « Cat »Briand fait en sorte que les fils

des deux rives se croisent. Elleoffre son savoir-faire à desfemmes africaines en situa-tion difficile : sur un grandfilet de pêche, elles tissent, joi-gnent les bords, nouent, accro-chent leur histoire, leurs rêves.« Elles m’ont aidé à réaliser lemien également. Ça a durédeux ans. J’ai toujours travaillé

dans le domaineartistique. C’estce qui m’a per-mis d’exprimerma force. Au-jourd’hui, j’ai-merais offrir

cette capacité à créer à d’autres,à des gens qui n’en ont pas lesmoyens. Le travail sur filetapaise, il a comme un pouvoirréparateur. » Son souhait àelle : que les autres s’expose…un peu plus.● Ahmed Talbi

Epi… parti !Fermé depuis le 25 septem-

bre, l’Espace public Internet

(EPI) a quitté la Maison de

quartier, rue Louis

Bertrand, pour rejoindre ses

nouveaux locaux au centre

sportif et socioculturel

Pierre et Marie Curie.

Centre PMC : 44, rue Jean

Le Galleu. 01 49 60 89 29.

[email protected]

Collectif d’animationLe collectif d’animation du

comité de quartier s’est

réuni le 6 octobre. Composé

d’habitants et de l’élu délé-

gué à la vie du quartier,

cette première rencontre

avait pour objet de réfléchir

au fonctionnement du

comité et de proposer des

pistes de travail (développer

le lien avec les associations

du quartier ; sécurité autour

de l’école Guy Môquet ; fête

de quartier ; suivi des opé-

rations d’aménagement…).

Le collectif a prévu de se

réunir une fois par mois.

Renseignements auprès du

service municipal Vie des

quartiers : 01 43 90 40 90.

ExpoCat Briand, artiste ivryenne,

expose ses oeuvres à

L’Equisetum jusqu’au 28

novembre. Cette exposition,

intitulée Le soi tissé,

regroupe toiles peintes et

textiles travaillés. Restaurant

L’Equisetum : 89, rue Victor

Hugo (01 46 72 44 73).

Vernissage le 13 novembre,

à 19 h.

« Vous me voyezblanche, maismon coeur estafricain »

L.-BERTRAND / MIRABEAU / SÉMARD

P O R T R A I T

Des filets de pêche où se raccrocher, des pinceaux qui trempent dans l’huile…Pour l’artiste Catherine Briand, tout baigne.

QUARTIERS

18


Au fil de l’autre

L’artiste Cat Briand expose ses oeuvres dans le quartier, jusqu’au 28 novembre.

A M É N A G E M E N T

C O M I T É D E Q U A R T I E R

RAVIS… C’est le sentimentgénéral du comité de quartierà l’annonce, le 21 octobre, dulancement des travaux au40, rue Marat. Fruit d’unedemande des riverains et desjardiniers municipaux, cetaménagement était en effetattendu de longue date. Il estvrai que les deux carrés deverdure encadrant l’entréeprincipale de la cité ne payentpas de mine et sont d’unentretien difficile. Rachetéepar la Ville à l’OPHLM pourun euro symbolique, la par-

celle va désormais pouvoirêtre réhabilitée.Le programme prévoit toutd’abord la démolition desdeux murets en brique situésde part et d’autre de la voied’accès ainsi que la suppres-sion des parcelles engazon-nées. Viendra ensuite l’instal-lation de jardinières destinéesà habiller le mur d’enceinte, etde deux colonnes amoviblesde 1,80 m de hauteur, sur letrottoir. Fleuries aux beauxjours, ces dernières pourrontêtre remplacées par des

sapins à Noël, le tout bénéfi-ciant d’un arrosage automa-tique pour économiser l’eau.Le bitume sera rénové tandisque bancs et corbeilles serontremplacés par un modèle plusmoderne. D’un coût total de71 500 e, les travaux devraientêtre achevés d’ici à début2009. Les végétaux, quant àeux, arriveront au printempsprochain complétant ainsiune installation qui devraitdonner au lieu une allure net-tement plus agréable.● Claire Casati

InformatiqueEn plus de ses séances

hebdomadaires des

mercredis et vendredis de

18 h 30 à 20 h, le Point

informatique pour tous

propose une séance

thématique, un jeudi par

mois.

La prochaine aura lieu

le 13 novembre. Dédiée

aux débutants, elle portera

sur l’utilisation d’un

traitement de textes.

De 18 h 30 à 20 h.

10, avenue de la

République.

CoutureCe mois, l’atelier couture

se réunit les mardis 4 et

18 novembre de 14 h 30 à

19 h et les samedis 8 et

22 novembre de 14 h à 17 h.

Salle Raspail : 44, rue

Raspail.

Aide aux devoirsLe Secours populaire

recherche des bénévoles

pour compléter l’équipe qui

assure les séances d’aide

aux devoirs, les mardis et

jeudis de 16 h 45 à 18 h

dans la salle du 10, avenue

de la République.

Située au 40 de la rue, l’entrée principale de la cité Marat va être réaménagée.

MARAT / PARMENTIER


19

Sur la route, de nouveau...

« EN SOMMEIL » depuisquelques mois, le comité dequartier s’est remis en routele 21 octobre sans avoir perdula pêche qui l’anime depuis sacréation en 2002. Ce soir-là,près de trente personnesétaient réunies au 44, rueRaspail. L’occasion pour ellesde faire leurs adieux àMichèle Moranchel, adjointe

au maire déléguée à la vie duquartier lors du dernier man-dat, qui leur a fait part de sondépart « pour une nouvellevie » dans sa région d’origine,avant de passer le flambeau àEve Schiavi qui la remplacedésormais dans cette fonction.Après un rappel historique etun bilan des actions impulséespar lui (Point informatiquepour tous, atelier couture,aménagement de la rueTrémoulet, sécurisation ducarrefour Fablet-Bonnefoix-

Kléber…), le comité s’esttrouvé de nouvelles pistes detravail, notamment en matièrede sécurité routière et de sta-tionnement. Et personne nefut en reste pour donner sonavis. Une bonne chose, commel’a souligné Jeanine Zaidnerau nom du collectif d’anima-tion, rappelant que « toutapport est précieux et intéres-sant, que chacun compte pourun et a droit de formuler sespropositions. » ● C.C.

Le 40 à neuf

Voici ce à quoi devrait ressembler l’entrée de la cité Marat après sa rénovation (image de synthèse).

« FAIRE LE PITRE, j’ai tou-jours aimé, depuis l’école, àHenri Barbusse », assure Su-zanne Ongla, l’air malicieux.Pourtant la vie ne lui a pastoujours sourit. Opérée ducœur à trois ans, dyslexique,orpheline de père à seize ans.« J’ai perdu toute confiance enmoi », confie-t-elle. Suziecommence un tortueux che-min, ponctué de soucis desanté qui l’amènent à obtenirle statut de travailleur handi-capé. « J’ai fait plusieurs bou-

lots auprès d’enfants. J’ai aussiessayé avec les personnesâgées, mais je suis trop sensi-ble, je ne supportais pasqu’elles partent… », explique-t-elle. Son indestructible enviede vivre lui a donné la forced’avancer, « et ma fille » , pré-cise Suzie. Mathilde a aujour-d’hui 13 ans et une bonnesanté, « mais elle a passé sonenfance à l’hôpital ». Pendantune période de chômage,Suzie décide de monter sonentreprise de clown. « J’ai

suivi des formations, sonné àtoutes les portes et j’ai réussi !C’est ma revanche ! », lance-t-elle. Soutenue par le servicemunicipal de la jeunesse, ellea travaillé pendant deux anspour créer « Le monde desgrands et des petits loups », sasociété d’animation. « Je suisBig Lolita ou Clownette lapoupette, selon les demandes.Le plus beau des cadeauxpour moi, c’est un enfant quime dit : « Toi, t’es ma copine ! » ».Cqfd. ● Laëtitia Di Stefano

EffondrementLa Ville a lancé un appel

d’offres pour les travaux du

site sinistré rue Monmous-

seau. Elle étudie les propo-

sitions des entreprises. Les

travaux ne débuteront

qu’après accord de l’expert

judiciaire. Dans l’attente de

la détermination des res-

ponsabilités, la commune

assurera le pré-finance-

ment des travaux pour

accélérer la réouverture

de la rue.

Cap jeunesLes ateliers théâtre pour

les 11 à 15 ans reprennent

le 18 novembre. Puis les

mardis de 17 h à 19 h.

Maison de la citoyenneté :

17, rue G. Monmousseau.

Inscriptions au SMJ :

01 49 60 25 34.

Antenne écouteMarie-Laure Perez-Landry,

psychologue, reçoit à la

Maison de la citoyenneté à

partir du 10 novembre, les

lundis de 9 h à 18 h.

Sur rendez-vous :

06 10 76 64 93.


Comité de quartierLes habitants sont invités à

échanger sur la vie du

quartier avec leur élue

Françoise Ehrmann.

Mardi 18 novembre à 19 h.



Suzanne Ongla devient Clownette la poupette pour le bonheur des enfants.

MONMOUSSEAU / VÉROLLOT

E X E M P L A I R E

Suzanne Ongla, Ivryenne de souche, a monté sa société d’animation de clownà 36 ans, contre vents et marées. Parcours d’une battante.

20


Vendeuse de sourires

CLUB DE LECTURE pour les9-14 ans, « A nous la parole ! »est un rendez-vous mensuel.« Nous présentons des romans,des BD, des documentaires,des mangas et même des filmsqui nous ont plu, puis nous

laissons les enfants feuilleterles livres et les emprunter »,explique Caroline Lajo, res-ponsable de la bibliothèqueMonmousseau. Après cemoment de découverte, lesjeunes ados sont invités, s’ils lesouhaitent, à présenter à leurtour des ouvrages qu’ils ontaimés. Entre chaque rendez-vous, les livres et DVD sont

disponibles sur une petitetable. Les choix des bibliothé-caires sont éclectiques, sou-vent décalés, « pas scolaires »,souligne Caroline.Adolecteurs, bienvenus auclub ! ● L.D.

« A nous la parole ! » : 19 novembre à 16 h 30. 17, rue Gaston Monmousseau.

Adolecteurs...B I B L I O T H E Q U E M O N M O U S S E A U

QUARTIERS

Tragédie urbaineR O M A N

ENFER SANS RÉDEMPTION.

Les damnés du bitume*, 3e

opus de l’Ivryen KarimMadani, se passe dans le LosAngeles des années 90. Lacité des anges maudits est lethéâtre d’une tragédiegrecque version chicanos. Surune bande-son où Ice Cube,John Coltrane et Ray Barettocoulent sur le barrio, le dramese déroule. Logique implaca-ble où politicards véreux,barons de la drogue et petitesmains crackées accordentleurs violons sanglants. EmilioEstevez, flic des stup’ navigueà vue sur les flots crimino-gènes qui baignent les rues.

Son frère, Hector, est un as dugraff’, que les gangsters enquête de postérité paientpour une épitaphe bombée.Un pater en cabane et unemama qui tente de faire lelien. Le tout dans un East LosAngeles, où les séraphins sontarmés et se défoncent à laMarie Jeanne. Ambiance.Quand Estevez apprendqu’Alfredo Garcia, Draculaimmortel de la schnouff, veutse la jouer « official » à la mai-rie de la mégapole, il est troptard pour stopper l’inélucta-ble. Flics ripoux, politiciens àla morale en phase terminale,la loi de L.A. se roule ici dans

le caniveau et le business depoudre enneige lesconsciences. Dans un stylefrais, où les phrases sonnentcomme des couplets, KarimMadani décrit l’enfer du cau-chemar américain avec brio.Journaliste hip-hop rompuaux rimes des grands du rap, illivre ici un ouvrage crédible,qui laisse deviner un faiblepour des auteurs telsPelecanos, Tosches, Himes. Alire d’urgence.● Sheidia Kerouani-Badja

*éd. Belfond

Comité de quartierProchaine réunion : le 5

novembre à 20 h au foyer

Croizat (21, rue Jean-

Poulmarch).

EPIDès le 17 novembre, à

l’Espace public Internet

Pierre et Marie Curie :

initiation à la découverte de

l’ordinateur, d’Internet, du

traitement de texte et de la

photo numérique. Infos :

01 49 60 89 29.

Retraités en fêteUn repas destiné aux

retraités a lieu le 27

novembre à 12 h au foyer

Croizat. Participation aux

frais : 10 e. Inscriptions :

01 46 72 74 85.

Atelier chansonAnimé par le chanteur

ivryen Madjid au foyer de

personnes âgées Croizat, le

27 novembre de 14 h 30 à

16 h 30. Ambiance garantie.

Infos : 01 46 72 74 85.

MangaUn atelier d’initiation au

manga organisé par Cap

Jeune (11-15 ans) du

service municipal de

la jeunesse, se tient les

mardis de 17 h à 19 h au

centre Pierre et Marie

Curie (44, rue Jean Le

Galleu). 01 49 60 25 10.

L’écrivain, Karim Madani, sort un nouveau roman. Sur fond de guerre des gangs, le destin y frappe dans un texte samplé comme un rap enragé.

PETIT-IVRY


21

IMPLIQUER LES GENS. C’estparce que les premiers coupsde pioche du chantier de laPorte d’Ivry sont imminents,que la rencontre du 24novembre à 20 h 30 à l’EspaceGérard Philipe est impor-

tante. L’aménagement del’entrée de ville et de départe-ment y sera abordée « en longet en large ». Bonne nouvelleaprès des années épiques degestation d’un projet d’enver-gure, qui voit enfin débuter saréalisation. Soulagement etsatisfaction des riverains et deleurs élus ! Visites de chantierou sollicitations diverses, un

comité de suivi des travauxcomposé d’habitants va êtrecréé pour faire remonterinterrogations, propositions,craintes ou satisfactions deshabitants. Démarche intéres-sante à l’heure où la démocra-tie participative est évoquéedans tous les domaines de lavie publique. ● S.K.B.

Dialogue directP O R T E D ’ I V R Y

Karim Madani ou la rue revisitée d’un trait de plume.

GR

OLL

IER

EN VILLE


22 « NOUS, ON N’EST PAS

comme les magasins, on vou-drait que la fréquentationbaisse. » Rolland, bénévoleaux Restaurants du cœur,garde le sourire. Mais leconstat est là. « Pour l’annéequi s’annonce, poursuit Mi-chel Bouillet, le responsablede l’antenne d’Ivry, on s’at-tend clairement à une augmen-tation du nombre d’inscrits. »

La vingt-quatrième cam-pagne, qui débute débutdécembre, se prépare ce mois-ci. L’association organise uneréunion d’information, le 13novembre, pour toutes lespersonnes intéressées à accor-der un peu de leur temps auxautres. « Nos besoins sontnombreux et variés, expliqueMichel Bouillet, des gens pourl’approvisionnement avant

l’ouverture au public, pour ladistribution des denrées et desfournitures, des chauffeurs. Etégalement des bénévoles pourdémarcher les magasins pournous fournir en nourriture,vêtements, produits d’hy-giène… » Novembre est éga-lement synonyme d’inscrip-tions. A partir du 17, les béné-voles de l’association accueil-lent les personnes suscepti-

bles de recevoir leur aide.Toute une liste de documents(justificatifs d’identité, de res-sources, de charges…) sont àprésenter. « Nous essayons demettre les gens en confiance etrecevons chaque personneindividuellement », continuele responsable.Lors de la dernière campagne,543 familles ivryennes ont étéaidées, soit 1 500 personnes.125 000 repas ont été distri-bués sur les dix-neuf semainesde l’opération (une semainede plus que la normale, l’an-tenne d’Ivry ayant bénéficiéde dons de grandes surfaces).« On remarque, ces dernièresannées, une hausse du nombrede personnes dont les revenussont très en dessous des seuilsfixés, commente Rolland.Beaucoup travaillent mais per-çoivent des petits salaires : à lafin du mois, soit ils paient leurloyer, soit ils mangent. Onaccueille aussi de plus en plusde familles monoparentales. »La solidarité est toujours demise. A quand les milliardsd’euros débloqués du jour aulendemain pour aider les plusmodestes ? Faut-il être ban-quier pour en profiter ?● Ahmed Talbi

Réunion d’information desRestos du cœur : le 13 novembrede 14 h à 16 h au 16, rue PierreGalais. 01 49 59 00 51.

Quand le courant passe...M U S I Q U E

TOUS LES LUNDIS SOIR dansune salle de répétition de laville, ils sont une belle dou-zaine traversés par une pas-sion commune, réunis au sein

de l’association Courant d’air show. Au rendez-vous, des gars etdes filles, un répertoire dansant jazz, funk, ska ou afrobeat,rythmique lancée par la star africaine Fela dans les années1960.L’association a vu le jour en septembre 2007, après la dispari-tion de l’atelier soufflants du Tremplin dirigé par le saxopho-niste Miguel Yanover. « Nous avons voulu continuer à jouerensemble et poursuivre notre aventure musicale », expliqueIsabelle Rechner, la présidente, formée avec quelques autres

au conservatoire. Où l’on retrouve les pionniers, Ahmid,Benjamin, Ahmel le clown d’Ivry dit Sap’Solo... et bien sûrMiguel, la graine qui a fait pousser le groupe. Et d’autresencore, attirés par la qualité de l’entraînement et le répertoirefestif. « Nous voulons animer les quartiers de la ville, comme cefut le cas le 20 septembre à Parmentier, participer à la vie asso-ciative et accueillir, dans la mesure de nos moyens, ceux qui ontenvie de jouer avec nous, poursuit Isabelle. Surtout grandirensemble musicalement et partager le bonheur que nous avonsde jouer. » ● Eva Lacoste

Courant d’air show : 01 46 58 15 12, [email protected],06 72 03 50 18, [email protected]://courantdairshow.neufblog.com

ASSOCIATIONS

Aider les plus démunis, mission impossible sans les bénévoles.

R E S T A U R A N T S D U C O E U R

Gros comme çaInscriptions des personnes en difficulté, appel aux bénévoles… Les Restos du cœur préparent activement la campagne 2008-2009.


MARQUÉE dès son originepar une volonté d’actionscitoyennes et de partage, l’as-sociation Les Bergers enscène poursuit depuis quatreans un projet de solidaritéavec le village malien deMountan Soninké, dans larégion de Kayes. Alors qu’unmilliard d’êtres humains n’apas accès à l’eau potable etque l’Afrique subsaharienneest particulièrement touchée,le choix s’est tout naturelle-ment porté sur lefinancement d’unchâteau d’eau. Lespremiers travauxde creusement pour rejoindrela nappe phréatique serontlancés avant la fin de l’année.« Une soixantaine de jeunesIvryens se sont mobilisés surce projet de codéveloppementqui a reçu l’appui des résidentsmaliens et devrait réduire letaux de mortalité d’au moins20 % », souligne BahriSebkki, de l’association.La soirée du 21 novembrefêtera toutes ces années d’ef-fort. A un moment précis ducalendrier, puisqu’elle auralieu durant la Semaine natio-nale de la solidarité (17-23novembre). Au programme :repas traditionnel malien,musique, ateliers danse des

Bergers et le spectacle L’Eauà-ki ?, création mime, geste etson jouée au Mali. Une expophotos et un film retracerontle parcours exemplaire de cesjeunes qui ont établi un lienconcret avec les quelque deuxmille habitants de MountanSoninké, et réhabilité le cen-tre de santé du village en aoûtdernier, comme le rappelleKamel Akli, le directeur desBergers.L’association fête aussi ses dix

ans, et ce sera ungrand moment dechaleur et d’amitié.La soirée sera pré-

cédée durant la semaine pardes interventions à l’écoleDulcie September et dans lescollèges Molière et Politzer.Le thème : la question del’eau, la gestion et la préserva-tion d’une ressource dont lapénurie accentue le clivageNord-Sud. Avec des échangesautour du développementdurable et de la solidaritésans frontières qui engagentl’avenir de la planète. ● Eva Lacoste

Soirée festive le 21 novembre àpartir de 19 h. Maison de lacitoyenneté : 25, rue Jean-Jacques Rousseau.01 46 70 04 98.

Engagementdurable


23

S O L I D A R I T É

Des bergers et de l’eauLe soutien apporté par Les Bergers à un village duMali se concrétise. La soirée du 21 novembre fêteral’événement. Commémoration

Dimanche 9 novembre à

11 h , l’Association pour le

souvenir du général de

Gaulle invite à participer à

la cérémonie commémo-

rant le 35e anniversaire de

la mort du général qui se

déroulera devant la stèle

érigée à sa mémoire.

Place du général de Gaulle

(angle av. de Verdun, rues

Hoche et Curie).

Artiste à domicileDimanche 23 novembre,

Thomas Dalle présente,

dans le cadre des scène de

voisinage du théâtre

Antoine Vitez, Le grand

récital à soucoupes. Ce

concert insolite pour objets,

mobiliers…. se déroule

dans les locaux de l’ARILS

(association des retraités

pour les loisirs et la

solidarité) et sera suivi

d’une rencontre-goûter

avec l’artiste.

15 h - 70, avenue G. Gosnat

(cité MauriceThorez).

PhilatélieProchaines permanences :

dimanches 16 et 30 novem-

bre de 10 h à 12 h, salle du

1, rue Jean-Baptiste

Clément.

BridgeTournois les lundis et

mardis de 14 h à 18 h à la


25, rue Jean-Jacques

Rousseau. 06 77 12 73 71.

MoulinVisites guidées gratuites

avec les amis du moulin de

la tour. Individuels : 3e

samedi du mois entre 15 h

et 18 h, sur place.

Groupes : mardis ou jeudis

sur rendez-vous au

01 49 60 24 26.

Cours de russeL’association France-Russie

propose des cours de russe

les samedis, salle du 1, rue

Jean-Baptiste Clément.

06 69 38 46 74.

RetraitésAnimations proposées par

l’association des retraités

pour les loisirs et la

solidarité : Pro’confort, art

de la table, soins du corps,

hygiène domestique

(18 novembre au local),

ballets et airs d’opéra à

Longjumeau (19 novembre),

loto (5 décembre au local).

Permanences les vendredis

de 15 h à 19 h au

70, avenue Georges Gosnat.

01 46 72 14 65

SolidaritéL’association des familles

Mieux vivre à Charles Foix


pour visiter les personnes

âgées hospitalisées.

01 46 81 10 92 (lundis et

jeudis de 14 h à 16 h).

AlphabétisationLe CIVCR et le GERMAE

cherchent des formateurs

bénévoles (alphabétisation

et français langue

étrangère).

Permanences les

mercredis de 18 h à 20 h et

samedis de 10 h à 12 h au

3, allée du parc/75, avenue

Danielle Casanova.

GéologiePermanences le 1er mercre-

dis du mois de 20 h 30 à

22 h au foyer Croizat

(21, rue Jean-Marie

Poulmarch). 01 69 39 39 73.

Ligue contre le cancerLe comité du Val-de-Marne

de la Ligue contre le cancer


pour écouter et accompa-

gner, une ½ journée par

semaine, les malades en

milieu hospitalier (C.H.U

Henri Mondor et Bicêtre,

C.H. intercommunal

Créteil). Formation

assurée.

Contact : 06 07 97 55 96

(Mme Marion) ou

01 48 99 48 97 (bureau).

Rendez-vous

Les Bergers en spectacle au village de Soninké Mountan au Mali.

Aux urnes, salari


24

Le 3 décembre, le secteur privé élit ses représentants aux conseils des prud’hommes. Ce scrutin montre – par le nombre d’inscrits – la forte augmentation du nombre desalariés à Ivry. Ils sont plus de 40 % par rapport aux dernières élections de 2002. Signe du dynamisme économique de la commune, auquel les choix politiques de la Ville ne sont pas étrangers.

Rédaction : Sheidia Kerouani-Badja, Alice Milot, Thomas Portier

ELECTIONS PRUD’HOMALESLE DOSSIER

27 800 ÉLECTEURS : Ivry est la ville du dépar-tement qui compte le plus de salariés de droitprivé et d’employeurs appelés le 3 décembre àrenouveler les conseillers prud’hommes. Lecorps électoral d’Ivry a ainsi augmenté de 40 % depuis le dernier scrutin, en 2002. C’estsans doute le signe d’un certain dynamismeéconomique. La ville, frappée par la désindus-trialisation à partir des années soixante avaitvu le nombre global d’emplois du privé passerde 25 000 en 1974 à 15 000 en 1994. Depuisquarante ans, la municipalité a mené une poli-

tique de maîtrise du foncier en rachetant desparcelles, notamment à Ivry-Port, pour y atti-rer de nouvelles entreprises. C’est le secteurtertiaire qui s’est développé et compte donc leplus d’emplois. Les élections prud’homalespermettent d’en prendre la mesure. Les élec-teurs salariés sont en effet répartis en cinq sec-tions : industrie, commerce, agriculture, activi-tés diverses et encadrement. Il y a autant d’é-lecteurs dans la section industrie que dans lasection activités diverses (5 500) et le doubledans la section commerce (11 600).

Dans un mois, tout le secteur privé est appelé à désigner ses conseillersprud’hommes. A Ivry, l’augmentation du nombre de salariés appelés aux urnesdénote d’une politique municipale de l’emploi.

A N A L Y S E

●●●

?Pourquoi voter aux prud’homales ?

Qui travaille à Ivry ?Quelle politique municipale de l’emploi ?

és !

Utiles15 000 conseillers

prud’hommes,

employeurs et sala-

riés, sont élus pour

cinq ans. Ils traitent

en moyenne 220 000

affaires en rapport

avec le monde du

travail.

AbstentionMalgré une réelle

reconnaissance, les

prud’hommes mobili-

sent peu d’électeurs.

En 2002, le taux

d’abstention était de

73,11 % en Val-de-

Marne, et de 71,45 %

à Ivry.

Chiffres-clés13 % des salariés ont

déjà saisi un jour le

conseil des prud’hom-

mes. 23 % des

employeurs sont déjà

allés devant un

conseil de prud’hom-

mes, dont 1 % de leur

propre initiative.

Evolution Entre 2002 et l’été

2008, le nombre

d’emplois

(privé/public)

recensés à Ivry est

passé d’environ

28 000 à 32 700.

Electeurs au travail

25


Autant de contrats detravail à préserver. C’est toutela raison d’être du conseil desprud’hommes, la juridictioncompétente pour statuer surles litiges concernant l’exécu-tion ou la rupture des contratsde travail. Fait unique en Europe, lesconseillers prud’hommes nesont pas des magistrats pro-fessionnels mais des jugesélus, la moitié par lesemployeurs, l’autre par lessalariés. Le fait desoumettre ainsi soncas à ses pairsexplique la popula-rité de cette institu-tion. Selon un son-dage Ifop pour leministère du Travail, 70 % dessalariés interrogés font davan-tage confiance aux conseillersprud’hommes qu’aux profes-sionnels de la justice, 75 % desemployeurs sondés en ont unebonne image, 90 % d’entreeux estiment que cette institu-tion est utile au monde dutravail et 70 % que les

prud’hommes garantissent unéquilibre entre employeurs etsalariés. Il faut souligner l’im-pact de l’action de cette juri-diction sur le droit du travail.A titre d’exemple, c’est leconseil de Longjumeau qui, lepremier, en avril 2006, a jugéque le contrat nouvelleembauche (CNE) n’était pasconforme à une conventionde l’Organisation internatio-nale du travail. Et pourtant,les élections prud’homales ne

déplacent pasles foules ! En2002, l’absten-tion était trèsforte : 67,3 %au niveau na-tional, 71,4 %

à Ivry. La faute peut-être àune méconnaissance de cetteinstitution. Son origine estpourtant lointaine : les pre-mier conseils de prud’hom-mes ont été institués en 1296 àParis. C’est la loi du 27 mai1848 qui leur donne leurforme actuelle : un tribunalparitaire, c’est-à-dire où

conseillers employeurs etsalariés, répartis à égalité,jugent ensemble des litigesindividuels concernant lescontrats de travail. Il existe aujourd’hui deux centdix conseils en France. Lesélecteurs d’Ivry votent pourélire les 178 juges du conseilde Créteil, lesquels traitent2 600 affaires par an. Pourchaque section (industrie,agriculture…), il existe unbureau de conciliation quitente de faire parvenir em-ployeur et salarié à un accord.En cas d’échec de la concilia-tion, l’affaire passe en juge-ment. Si les quatre conseillersne parviennent pas à unedécision à la majorité, un jugeprofessionnel intervient : c’estle départage. Les prud’hom-mes étant une juridiction depremier ressort, on peut faireappel du jugement. Quand onsait que 13 % des salariésfrançais ont un jour saisi leconseil des prud’hommes, onmesure l’importance d’allervoter le 3 décembre. ●

LE DOSSIER

26


●●●

Le conseil des prud’hommes : un tribunal paritaire où conseillers employeurs et salariés sontrépartis à égalité.

Une justice prud’homalepopulaire, maisun vote boudé

ELECTIONS PRUD’HOMALES

Qui vote ?Les salariés, apprentis,

employeurs et demandeurs

d’emploi inscrits sur les listes

électorales prud’homales. Les

salariés (27 400 à Ivry) sont

inscrits automatiquement par

leurs employeurs (400 à Ivry).

L’inscription des demandeurs

d’emploi relève en revanche

d’une démarche volontaire.

Seul un contrat de travail

soumis au droit français

permet de participer à ces

élections. Français comme

étrangers, âgés de 16 ans

minimum, sont donc invités à

se rendre aux urnes pour

voter le 3 décembre.

Qui se présente ?Les syndicats représentatifs

présentent des listes de candi-

dats. Les conseillers sont élus

au scrutin de liste à la repré-

sentation proportionnelle.

Collège salarié :

CGT

FO

CFE-CGC

CFDT

Union syndicale solidaires

CFTC

UNSA

Collège employeur :

• Union pour les droits des

employeurs ( CGPME-FNSEA-

MEDEF-UNAPL-UPA)

• Syndicat européen du patro-

nat indépendant

• Employeurs de l’économie

sociale

• Chambre nationale des pro-

fessions libérales

Résultats à Ivry des élections prud’homales de 2002Collège salarié :

CGT : 42,51 %

CFDT : 21,90 %

FO : 15,99 %

CFTC : 7,66 %

UNSA : 5,62 %

UCESIAL : 0,47 %

FSU : 0,45 %

GIO : 0,1 %

Collège employeur :

Union employeurs : 79,12 %

Economie sociale : 13,19 %

CGPI : 7,69 %

UNE CARTE ROSE a été glis-sée dans votre boîte aux let-tres entre le 1er et le 19 sep-tembre : votre carte d’électeurpour les prud’homales du3 décembre. Y sont mention-nés le collège d’inscription(employeur ou salarié) etl’une des cinq sections àlaquelle vous êtes rattaché :industrie, commerce, activités

diverses, encadrement ouagriculture. C’est sur cettecarte que se trouve votrecommune d’inscription, l’a-dresse du bureau de vote dontvous dépendez et ses horairesd’ouverture (8 h-18 h). Lacommune d’inscription, c’estla commune de votre lieu detravail. Quant aux deman-deurs d’emploi et aux em-

ployés de maison, ils votentdans la ville où ils sont domi-ciliés. L’organisation du scru-tin étant dévolue aux maires,le service des affaires civilesde la Ville a réparti au mieuxles 27 800 électeurs d’Ivry survingt bureaux de vote distri-bués en neuf lieux, en tenantcompte de leur forte concen-tration dans le quartier duPort. Le jour du scrutin, cha-cun a légalement le droit des’absenter pour glisser sonbulletin dans l’urne. On peutaussi voter par correspon-dance, sans besoin de justifi-cation, en adressant sa carted’électeur signée et le bulletinchoisi au service des affairesciviles* du 19 au 29 novembre(il faut que le courrier arriveavant le jour du scrutin). Dansce cas, il faut respecter cer-taines modalités : notammentutiliser des enveloppes spéci-

fiques qui seront envoyéescourant novembre, en mêmetemps que la propagandeélectorale des listes candi-dates.Pour vérifier votre inscriptionsur les listes électorales, vouspouvez vous adresser au ser-vice des affaires civiles ouconsulter le site www.pru-dhommes.gouv.fr. Si ce que vous lisez sur votrecarte rose ne correspond pas àla réalité ou que vous n’êtespas inscrit, le délai de recoursgracieux ayant expiré, il fau-dra saisir le tribunal d’ins-tance (place Marcel Cachin),d’ici le 3 décembre. Bon vote. ●

* Service municipal des affairesciviles : Esplanade GeorgesMarrane, Cité administrativeCoutant, 94205 Ivry cedex.

27


Besoin de pédagogie

Christophe Bousquet34 ans, PDG du groupe Coplan

ingénierie

De 2002 à

2005, j’ai sié-

g é co m m e

e m p l o y e u r

dans la section

encadrem e n t

du conseil des

prud’hommes

de Créteil. Je

me suis présenté sur la liste du

MEDEF quand, en un an, j’ai été assi-

gné trois fois aux prud’hommes, une

première dans ma société fondée en

1970. Je voulais mieux connaître le

droit du travail et côtoyer d’autres

secteurs d’activités. Il me semble

essentiel de voter aux prud’homales.

Mais il y a un besoin de pédagogie sur

cette juridiction que je trouve effi-

cace. Peu d’employeurs votent, à

cause d’une idée préconçue : ils per-

draient à chaque fois aux prud’hommes.

La voie du voteÉ L E C T I O N S M O D E D ’ E M P L O I

En cas de problème

Isabelle Guimaraes25 ans, demandeuse d’emploi

J’ai été licen-

ciée il y a un

an d’un em-

ploi de secré-

taire. En m’ins-

c r i va n t à

l’ANPE, je n’ai

pas souvenir

de m’être ins-

crite pour voter aux élections

prud’homales, alors que j’ai su

depuis que les demandeurs d’emploi

doivent faire cette démarche. C’est la

première fois que je participe à cette

élection. En recevant ma carte

d’électrice, je me suis renseignée sur

le rôle du conseil des prud’hom-mes.

J’irai voter, puisque je vote à toutes

les élections. Et puis on ne sait

jamais : si un jour je rencontre des

problèmes avec un futur

employeur…

Tous éligibles ?

Sékou Sissoko39 ans, chargé de vie résidentielle à

l’OPHLM

Naturalisé il y

a peu, j’étais

encore de na-

tionalité ma-

lienne quand

la liste électo-

rale pour les

prud’homales

a été établie.

C’est la première élection à laquelle

j’ai le droit de participer, puisque le

vote aux prud’homales est possible

pour les étrangers. Je suis pressé

d’exercer le droit de m’exprimer via

un vote : c’est un acte majeur pour

moi. Mais je m’interroge : les étran-

gers peuvent élire les conseillers

prud’homaux mais ne peuvent être

élus. Est-ce à dire que l’on présume

que les étrangers ne connaissent pas

la législation du travail ? Encore un

effort !

Où, quand, comment voter ? Peut-on voter par correspondance ? Petit rappel des modalitésdu scrutin prud’homal.

Les élections prud’homales se dérouleront mercredi 3 décembre.

L’ACTUALITÉA C T E S I N C I V I L SLE DOSSIER

28


LA SONNERIE RETENTIT. Lamarée de robes noires desavocats se lève en silence.Habillés en civil, quatreconseillers prud’homauxentrent et s’assoient solennel-lement à la tribune. A droite,deux sont issus du collègesalarié, à gauche deux vien-nent du collège employeur. Ilsne portent pas la robe, seuleune médaille autour de leurcou rappelle leur statut dejuge.« Asseyez-vous », intimeCarmelo Visconti, le président

de l’audience. En plus d’êtreparitaire et élective, la juridic-tion est aussi non profession-nelle. Quand il ne siège pas auconseil de prud’hommes,Carmelo Visconti est vendeuraux Galeries Lafayette. Il estélu depuis onze ans dans lecollège salarié, en tant quereprésentant de la CGT. « Jen’ai qu’un certificat d’étude.Nous sommes des autodi-dactes et devons acquérir seulsla dialectique très pointue dudroit. Notre seule formationc’est celle du syndicat ou du

comité d’entreprise. » Pour lui,endosser ce rôle est purementidéologique : « Il existe un vrailien de subordination des sala-riés aux employeurs, on doitrééquilibrer cela ! Le travail,c’est comme le mariage, on n’apas la garantie du bonheur »,rigole-t-il. Ce jour-ci, leconseil des prud’hommessiège en section commerce, laplus importante. En six heures, environ septaffaires seront jugées, toutesont été engagées par les sala-riés, comme souvent.

Qu’ils soient vendeurs, cais-siers ou chauffeurs routiers…On sent l’anxiété chez les plai-gnants, venus seuls ou accom-pagnés d’un avocat qui peutêtre commis d’office. Pour laplupart, ils viennent contesterun licenciement individuelpour faute, et réclamer desdommages et intérêts. Côtéemployeur mis en cause, onprend rarement la peine de sedéplacer, leurs avocats venantseuls les défendre à la barre.« Il s’agit souvent de petitessommes, les indemnités ne

Une audience pas comme les autres

R E P O R T A G E

Deux mille six cents nouvelles affaires par an sont traitées au conseil des prud’hommes de Créteil, dontdépend Ivry. Visite guidée et mode d’emploi d’un conseil original et efficace mais largement méconnu.


La devise des conseillers prud’hommes : « servir et concilier ». Juges élus, leur rôle consiste à trancher des litiges relatifs aux contrats de travail. Le conseil des prud’hommes de Créteil, dont dépend Ivry, traite 2 600 affaires par an.

29


Vice-présidente du conseil de prud’hommes de Créteil, Christine Pourre est aussi conseillère municipale àIvry. Elue au collège salarié depuis onze ans, elle constate les changements périlleux de cette institution.

Un tribunal en dangerE N T R E T I E N

dépassent jamais 15 000 e.Pour les employeurs c’est« peanuts » ! C’est pour celaqu’ils se désintéressent desprud’hommes. Ceux pour quicela compte vraiment ce sontles salariés qui souhaitent sur-tout une réparation suite à unpréjudice moral », expliquePhilipe Achache, avocat endroit social, dont le cabinet està Ivry et qui est venu plaiderla cause d’un client, chauffeurroutier, licencié après avoirperdu tous les points de sonpermis.A la sortie de l’audience,l’avocat s’indigne : « Lesprud’hommes, c’est le parentpauvre de la justice ! On ytraite autant d’affaires quedans n’importe quelle cham-bre et pourtant regardez leslocaux ! L’Etat est en locationici et le projet de constructiond’un conseil est dans les car-tons depuis vingt ans... »C’est vrai qu’il n’a pas vrai-ment pignon sur rue le conseildes prud’hommes de Créteil.Caché au cinquième étage du

rectorat de Paris, la salle dejugement n’a rien de gran-diose. Elle ressemble, ni plusni moins, à une pièce adminis-trative où le seul symbole dela Justice est incarné par uneMarianne.Les affaires s’enchaînent. Leton monte souvent entre lesdeux parties. Une jeunefemme, vendeusedans un grandmagasin, est licen-ciée après avoireu une altercationverbale violenteavec un autrevendeur. Il faut trouver lafaille : qui est la victime ?Intimidée, la plaignantebaisse les yeux, seul son avo-cat s’agite. Plus tard, une autre femmeest accusée d’avoir volé de laviande dans le distributeurfamilial dans lequel elle tra-vaille. Elle dément, les faits etgestes de chacun des protago-nistes de l’affaire sont évo-qués. Un véritable Cluedo !On ironise, on s’indigne, le

président donne la parole,remet à sa place, coupe lesplaidoiries trop longues.Chacun joue son rôle avecpanache, comme au théâtre !Un autre encore dit « vouloirse défendre seul ». Chauffeur-routier, il réclame depuispresque un an deux mois desalaire à son ancienne boîte.

L’avocat de l’em-ployeur a lechèque avec luiet oppose dese x p l i c a t i o n sconcernant leretard. Le prési-

dent de l’audience se fâche unpeu. De toute façon, il est troptard, l’ancien salarié réclamemaintenant des indemnités. Le délibéré de toutes cesaffaires sera prononcé mi-décembre. Encore deux moisd’attente pour ceux qui ontengagé une procédure. Et ce n’est sûrement que ledébut. Dans 80 % des cas, lesemployeurs font appel, ce quipeut encore rallonger de deuxans la procédure. De plus, si

les quatre juges ne parvien-nent pas à se mettre d’accord,ce qui arrive dans au moins14 % des cas, une troisièmeaudience devra être engagéeavec un juge départiteur, professionnel, qui statueradéfinitivement.Des procédures extrêmementlongues, douze mois enmoyenne, ce qui, pourPhilippe Achache, expliqueque les salariés saisissent sipeu les prud’hommes et quela moitié d’entre eux aban-donne les démarches en coursde route. « Les délais ontexplosé. Tout est fait pour quele salarié se résigne. »On lui met les bâtons dans lesroues, mais le conseil desprud’hommes reste malgrétout la seule juridiction euro-péenne à pouvoir se vanterd’être si originale. Pour com-bien de temps encore ? ●

D’où viennent les prud’hommes et sont-ils efficaces selon vous ?

C’est le patronat de l’industrie, et plus par-ticulièrement des soieries de Lyon, qui ainitié les prud’hommes sous l’Ancienrégime pour pouvoir juger les erreurs deleurs employés. Mais le monde ouvrier

s’en est emparé. Aujourd’hui, 90 % des demandeurs au conseilde prud’hommes sont des salariés qui obtiennent gain de causeà 80 % lorsqu’ils contestent leur licenciement pour faute.

La réforme de la carte judiciaire met-elle en danger lesprud’hommes ?

Oui. Soixante-trois tribunaux ont été fermés cette année suiteà la réforme de la garde des Sceaux, uniquement pour mutua-liser les moyens et donc diminuer les coûts. Le conseil deVilleneuve-Saint-Georges, lui, est toujours menacé ! Et on

nous empêche de travailler dans de bonnes conditions.Auparavant, nous pouvions prendre le temps nécessaire pourétudier chaque dossier. Désormais, tout est limité et nousn’avons plus que trois heures pour motiver nos jugements.C’est insuffisant !

Comment expliquez-vous cette menace ?

On limite de plus en plus l’accès au droit. Jusqu’à août dernier,un salarié avait trente ans pour contester notamment son licen-ciement pour faute et réclamer des dommages et intérêts. Aprésent, il n’a plus que cinq ans ! Et, depuis cette année, le gou-vernement a instauré « la rupture conventionnelle ». Il s’agitd’une séparation dite « d’un commun accord » entreemployeur et salarié ; les parties se séparent à moindre fraispour l’entreprise ce qui permet d’éviter le contentieuxprud’homal. L’objectif de la Chancellerie est de réduire lerecours à la justice pour en réduire les coûts et ainsi justifier lafermeture de tribunaux. ●

Lesprud’hommes,une juridictionunique enEurope

Secteur

industriel :

240 entreprises

soit 8 %

Secteur

industriel :

2 514 employés

soit 10 %

L’ACTUALITÉ

L’emploi dans les chiffresS T A T I S T I Q U E S

Les élections prud’homales sont là pour le prouver. Plus de 40 % de votants sont inscrits pour le scrutinde décembre prochain. A Ivry, ils étaient 19 617 lors du dernier scrutin, en 2002. On en dénombre 27 618pour le scrutin de 2008. Dans quels secteurs se répartissent-ils ?

LE DOSSIER

30



Nombre de salariés dans le secteur privé

Evolution depuis1996

Depuis 1996, le nombre de

salariés dans les entreprises

privées ivryennes a augmenté

de 10 015,

soit 68 %.

Types d’entreprises générant de l’emploi

Secteur tertiaire :

2 270 entreprises

soit 80 %

Secteur tertiaire :

18 943 employés

soit 77 %

Secteur

construction/

bâtiment :

340 entreprises

soit 12 %

Secteur

construction/

bâtiment :

3 304 employés

soit 13 %

« LA FNAC s’installe à Ivry.Qu’est-ce que ça va changerpour moi ? », pourrait penserun chômeur ivryen. Au-delàdes retombées fiscales (taxesfoncière et d’apprentissage)aptes à alimenter le budgetcommunal, quel impact lavenue d’entreprises à Ivrypeut avoir sur le nombre desans-emploi locaux ? Etquelle réponse la Ville est-elleen mesure d’apporter à cetteproblématique ? A-t-elle lescapacités légales et finan-cières pour œuvrer en faveurde l’emploi sur son terri-toire ? L’implication des communessur le terrain de l’emploi-formation s’affirme d’annéeen année. De la contributionau développement écono-mique, à la mise en relationdes administrés avec lesemployeurs locaux, lesactions municipales se sontmultipliées et diversifiées.Pour autant, on ne s’acheminepas vraiment vers un véritable« service public de l’emploi »au niveau des villes, qui resteune compétence de l’Etat. Cequi n’empêche pas les com-munes de s’investir sur cechamp à leur niveau. Elles se

C O M P É T E N C E S L É G A L E S

La Ville au travailNicolas Rameau,

élu au développement économique et à l’emploi

Ivry, pôle économiquede la connaissance

Que fait la Ville pour

favoriser l’emploi à Ivry ?

La municipalité s’investit

sur les questions de l’emploi

en intervenant au niveau de

la formation et de l’inser-

tion, avec la Mission locale

intercommunale Ivry-Vitry,

l’ANPE, le Plan local pour

l’insertion et l’emploi. Elle cofinance des asso-

ciations de développement économique, met à

disposition des salariés des salles de réunion,

organise des rencontres entre entreprises et

demandeurs d’emploi lors du forum annuel de

l’emploi, et entretient des liens avec les acteurs

économiques via le Club des entreprises. Elle

travaille à l’arrivée de nouvelles entreprises et

accompagne leur évolution. Elle négocie des

chartes emploi, qui favorisent - à compétences

professionnelles égales - l’embauche d’Ivryens.

Elle participe à des stratégies de développe-

ment économique, menées avec d’autres

collectivités sur des projets d’envergure, qui

témoignent du dynamisme de la commune dont

les habitants sont les premiers bénéficiaires.

Notre politique sociale est en effet largement

financée par les revenus de la taxe

professionnelle.

Quelles perspectives sont envisagées dans ce

sens ?

Ivry, ville culturelle et sportive, évolue pour être

reconnue aussi comme pôle universitaire et de

recherche. Il s’agit de poursuivre un développe-

ment dans l’économie de la connaissance. Deux

exemples illustrent bien cette orientation

nouvelle. Ivry appartenant au territoire Seine

Amont, elle bénéficie avec d’autres villes

partenaires, de fonds européens pour des

opérations alliant redynamisation économique,

renouvellement urbain, préservation de

l’environnement, participation des habitants aux

activités et emplois créés localement. On parle

de 9,2 M€ pour aider au développement des

territoires concernés. Il s’agit à Ivry d’une

pépinière d’entreprises dans le cadre du pôle

allongement de la vie Charles Foix, et du centre

européen d’innovation en bioingénierie,

spécialisé dans les biopuces. Voilà un exemple

de notre volonté de mener une politique

industrielle et d’innovation, sur fond de crise

financière mondiale, tout en soutenant

l’économie réelle alors que notre ville s’engage

dans une profonde mutation. ●

INTE

RVIE

W

31


La commune est-elle habilitée à intervenir dans ledomaine de l’emploi et avec quels moyens ?

constituent des moyens d’ac-tion propres. A Ivry, un forumde l’emploi est organiséchaque année depuis cinq ans,avec le concours de l’ANPE,de la Mission locale et duClub des entreprises, pouraider à (re)trouver un emploiou une formation. Un PLIE intercommunalIvry-Vitry (Plan Local pourl’Insertion et l’Emploi) des-tiné aux chômeurs de longuedurée et RMIstes existe éga-lement par ailleurs. UneMission locale Intercom-munale Ivry-Vitry pour les16-25 ans, ainsi que deschartes emploi visent à favori-ser la rencontre entre deman-deurs d’emploi et entreprises. Formation, insertion, aide audéveloppement économique,aménagement du territoirepour accueillir de nouvellesentreprises, les interventionsde la commune dans ledomaine de l’emploi sontdiverses. Cependant, l’actioncommunale reste limitée.Dans ce domaine, la Ville n’apas les compétences légalesdévolues à l’Etat. Ni lesmoyens financiers afférents. ●

Pour permettre la rencontre entre salariés et employeurs, la Ville organise, chaque année, un forum de l’emploi.

Créés en 1961, les cours municipaux d’arts plastiques sont ouverts aux adultes et aux enfants dès cinq ans.

RÉPARTIS DANS LA VILLE, les ateliers depratique artistique sont ouverts aux enfants,jeunes et adultes. Leur histoire remonte à prèsd’un demi-siècle, lorsqu’est créée en 1961 uneacadémie municipale de dessin d’art et depeinture, à laquelle succède une académiemunicipale d’arts plastiques pour répondre àune demande plus diversifiée. La nominationd’André Renard, comme conseiller artistiquede la nouvelle académie, souligne le rôle del’association des artistes d’Ivry dont il est leprésident. Fondée en 1956 et affiliée à l’Union des artsplastiques, l’association s’inscrit durablementdans la vie locale et multiplie lesmanifestations artistiques. Sonpremier salon, en 1956, est accom-pagné d’œuvres d’artistes « recon-nus ». Parmi les invités, FernandLéger, pionnier du cubisme,artiste original qui a influencé l’art de l’afficheet les artistes du pop art. Cette contribution de l’association aux artsplastiques accompagne la politique culturellede la municipalité qui s’affirme dans larénovation et l’ouverture de nouveaux équi-pements.En 1968, dans l’immeuble du 4, rue Raspail, sixateliers d’artistes étaient ouverts, ainsi qu’unatelier collectif de 300 m² destiné à accueillirélèves et peintres de l’Union des artistesd’Ivry. Deux ans plus tard, l’académie munici-pale d’arts plastiques voyait le jour, suivie

d’une décentralisation des ateliers dans laville. « Lorsque j’ai donné mes premiers cours,l’expression textile était d’avant-garde et sedéveloppait hors des schémas classiques », sou-ligne Carmen Charpin. Volonté de choisir desprofesseurs artistes, pas seulement péda-gogues, d’allier qualité et recherche contem-poraine qui se poursuit notamment dans l’ate-lier de création graphique ouvert à uneapproche transversale des arts plastiques.Conseiller artistique et directeur de la galerieFernand Léger, Thierry Sigg est arrivé à Ivryen 1978. « Le fait d’avoir la confiance des élusa permis de faire passer un courant exception-

nel. Les choses se sont dérouléesavec plaisir, on a toujours inventéet trouvé de nouvelles formules. »Des cours d’une grande diversité,quotient familial pour tous, dis-pensés aux enfants dès 5 ans. « Ils

leur apportent un épanouissement personnel etles aide à devenir grands », résume LilianeCamier, autre professeur.Emmanuel Roppers, qui a succédé à ThierrySigg en 2005, poursuit le mouvement avec lelancement en 2006 d’une thématique com-mune en prévision de l’exposition de fin d’an-née au centre d’art. La confrontation desœuvres est un facteur essentiel dans la pour-suite du travail : « C’est l’idée de faire bouger,de se renouveler tous les ans, de baigner vérita-blement dans l’histoire de l’art. »● Eva Lacoste

Les parcours de la créationDès leur création, les ateliers municipaux d’arts plastiques n’ont cessé d’aller à la rencontre de leurs publics, et déclinent aujourd’hui une offreouverte à tous.

A T E L I E R S M U N I C I P A U X D ’ A R T S P L A S T I Q U E S

Repères

• 1956 : création de l’asso-

ciation des artistes d’Ivry,

auto-dissoute en 1977. Son

premier salon de dessin et

de peinture a lieu en mars

1963.

•1961 : création de l’acadé-

mie municipale de dessin

d’art et de peinture. Les

cours ont lieu dans un local

mis à disposition de l’asso-

ciation des artistes d’Ivry,

actuel centre administratif.

73 élèves.

• Mai 1968 : inauguration

d’un atelier de 300 m² au

4, rue Raspail. Mis par la

Ville à la disposition de

l’Union des artistes d’Ivry et

de l’académie de dessin et

peinture. Cours adultes/

enfants jusqu’en 1979

parallèlement à une décen-

tralisation dans la ville.

• 1970 : création de l’aca-

démie municipale d’arts

plastiques.

• 1983 : ouverture de la

galerie Fernand Léger.

• 1987 : ouverture du

centre d’art contemporain.

•2008 : 14 ateliers à partir

de 5 ans. 2 000 inscrits.

Allier qualité et recherchecontemporaine

33


Archives municipales

HISTOIRE

LA TECTONIQUE des plaques,on connaissait. Le conseilmunicipal a inauguré la « tec-tonique des groupes », selonles termes de PhilippeBouyssou, premier adjoint,qui présidait la séance du 23octobre, en l’absence dumaire. La ligne officielle desgroupes a été quelque peusecouée. En cause ? Un vœudemandant le retrait immé-diat des forces françaises enAfghanistan, présenté parSerge Aberdam, élu Ivry 100 % à gauche, et FrédéricCatalan, du groupe des éluscommunistes et partenaires.26 ; 12 ; 2 ; 4. Voilà le nombre

de conseillers « pour »,« contre », « qui se sont abste-nus » et « qui n’ont pas prispart au vote ». Pour les derniers, les élus dedroite, l’origine de l’interven-tion en Afghanistan est justi-fiée et « ce serait bafouer nosmorts que de voter ce vœu »,s’insurgeait Bruno Castelnau.Serge Aberdam tempérait lesardeurs : « Je respecte le sacri-fice des militaires, mais je pré-férerais que ce ne soit pas pourrien. » Frédéric Catalan abon-dait dans ce sens, considérant« le retrait de nos troupescomme la meilleure solution »et informait du vote « pour »

de son groupe. Si le groupeLes Verts se prononçait « contre le retrait immédiat destroupes, tout comme l’envoid’autres soldats, et pour unretrait progressif sans suivreles objectifs de l’OTAN », unede leurs élus indiquait qu’ellevoterait pour le vœu : « Je nepense pas que cela renforce lesliens entre les peuples, cela exa-cerbe plutôt les haines. Laseule chose que nous savonsfaire, c’est utiliser la force pourfaire adopter notre façon devoir. » Du côté du groupe socialiste,David Onakaya Menge expli-quait que la majorité de ses

membres voterait contre :« Comment stabiliser ce payssi nous nous retirons demanière brutale et sans négo-ciations ? » Ce qui n’empê-chait pas l’un d’eux de s’abs-tenir et deux autres de voter« pour », sans pour autantcautionner le « fascisme inté-griste représenté par les tali-bans. »Au groupe Gauche radicale,écologiste et citoyenne, onsentait aussi pousser les mon-tagnes. D’une part PierreMartinez : « Nous pourrionsfaire le choix de la lâcheté etdire aux Américains de sedébrouiller. Ce serait une vic-toire médiatique facile maisaussi une redoutable défaite denotre conception de la poli-tique. » D’autre part, justeavant, Mehdy Belabbas : « Jene suis pas pour l’alignementavec les Etats-Unis. C’est de lafolie et de l’arrogance. Nos sol-dats sont là pour défendre nosfrontières. Leur place est enFrance. » Le vœu a été adopté à lamajorité. ● Ahmed Talbi

EN VILLE

Le voeu concernant le retrait immédiat des forces françaises en Afghanistan a suscité un large débat au sein du conseil.

A l’instar des débats nationaux suites à la mort de dix soldats français en Afghanistan, ceux du conseilmunicipal ont été… animés.

Débat largeR E T R A I T D ’ A F G H A N I S T A N

C A I S S E D ’ A L L O C A T I O N S F A M I L I A L E S

Alerté par Marie Piéron, du groupe des éluscommunistes et partenaires, sur la fermeturedes permanences de la CAF, place MarcelCachin, Philippe Bouyssou, premier adjoint,s’indignait : « C’est inadmissible et très préju-diciable pour les milliers d’Ivryens. » En 2007,2 613 appels téléphoniques y ont été reçus et2 139 rendez-vous y ont été effectués. « Nous

sommes intervenus auprès de la directionpour voir reprendre au plus vite les perma-nences et continuer le partenariat fructueuxque nous entretenions jusqu’ici, développaitl’élu. Le courrier est resté sans réponse. Jevous propose, suivant le retour qui nous serafait, d’envisager les actions à mener pour obte-nir la reprise de ces permanences. » ● A.T.

AU CONSEIL MUNICIPAL


34

Rouvrez les permanences !

LE CHANGEMENT climatiqueet la question énergétiqueconstituent des enjeux majeurspour le 21e siècle. Ils appellentune modification urgente etdurable des comportementscollectifs et individuels. Leconseil municipal a adopté, le23 octobre, une mesure qui vaclairement dans ce sens etconcerne le Plan local d’urba-nisme (PLU).Concrètement, une bonifica-tion du droit à construire de10 % est autorisée pour lesprojets incluant des critèresénergétiques et répondant àdes labels certifiés (commeTrès hautes performancesénergétiques ou encoreBâtiment basse consomma-tion). Les nouvelles opéra-tions devront respecter lesautres règles du PLU envigueur (hauteurs, gabarits,emprises au sol…). Cettebonification s’avère toutefoisincitative, puisqu’elle permetde compenser le surcoût des

équipements et des tech-niques de constructions hautesperformances ou producteursd’énergie renouvelable.Comme le soulignait DanielMayet, adjoint au maire encharge du développementurbain : « Du chemin reste àparcourir, mais il est tracé. Anous, toutes et tous, de créerensemble les conditions pourque, dans un avenir aussiproche que possible, et par-tout, les normes et labels nesoient plus de simples vitrinesenvironnementales, mais soientvéritablement intégrés dansnos modes de conception. »La Ville s’est déjà engagéedans ce processus depuis plu-sieurs années, notamment àtravers le Projet d’aménage-ment et de développementdurable, constitutif du PLU, etla Charte qualité habitat.Délibération adoptée : 44voix pour ; 1 abstention.● Ahmed Talbi


Répondre, à son échelle, aux défis énergétiques. Telle est la délibération prise par le conseil municipal.

C’est voté !Pour une qualitéenvironnementale

P L A N L O C A L D ’ U R B A N I S M E

Prochain conseil municipalJeudi 20 novembre, à 20 h 45

Hôtel de ville, salle du conseil

Esplanade Georges Marrane

Le second, voté en urgence,

faisait part de la

suppression de 25 % des

subventions accordées

par l’Etat aux organismes

d’éducation populaire. En ce

sens, la Ville soutiendra la

semaine d’action nationale,

prévue du 17 au 21 novem-

bre, notamment lors de la

Journée des droits de

l’enfant, le 20 novembre.

Nouvelle rueDans le cadre des travaux

de construction de

logements locatifs et en

accession au Quartier

parisien, le conseil

municipal a nommé une voie

nouvelle : la rue de l’Affiche

rouge. Cette dénomination

rappelle que les membres

du groupe Manouchian,

fusillés par les Nazis, sont

inhumés à proximité, au

cimetière parisien. Les

visages de ces FTP-MOI,

dont quatre Ivryens, furent

imprimés sur « l’affiche

rouge », placardée en 1944

pour discréditer la

Résistance.

Logements sociauxCinquante-trois logements

sociaux sont prévus au

65-73, rue Marat, par

l’entreprise sociale de

l’habitat SADIF. La Ville a

accordé sa garantie à cette

dernière pour quatre prêts

d’un montant de quatre

millions d’euros. Elle

participe également à

l’opération à hauteur

de 243 800 € au titre de

la surcharge foncière,

bénéficiant ainsi de seize

logements.

Solidarité avec CubaSuite aux dommages très

importants causés par le

passage des ouragans

Gustav et Ike à Cuba, la

municipalité a voté une

subvention de 5 000 € à la

commune de La Lisa.

Parallèlement, un mandat

spécial est accordé à deux

conseillers municipaux afin

de représenter la Ville à

La Lisa, du 12 au 23

novembre. Cette délégation

réalisera visites et

rencontres autour des

initiatives de coopération

décentralisée en cours :

la rénovation urbaine du

quartier insalubre de

La Linea et le projet

d’échanges solidaires et

interculturels de jeunes.

En vœux-tu…Deux vœux ont été adoptés à

la majorité. Le premier,

présenté par les élus Verts

au nom de la majorité

municipale, concernait la

demande d’approbation

définitive du Schéma

directeur régional

d’Ile-de-France. Ce dernier,

impatiemment attendu par

les élus locaux et adopté par

une large majorité, tarde à

être transmis par l’Etat.


35

Plus d’infossur www.ivry94.frrubrique démocratie

La question environnementale au coeur du Plan local d’urbanisme.


DEPUIS 20 ANS, le droit au logement

est au cœur des combats de la gauche.

Consacré comme " un droit fonda-

mental " dès 1989, le droit au logement

a été élevé au rang de " devoir de soli-

darité pour l’ensemble de la nation "

l’année suivante. En 1998, la gauche a

adopté une loi contre les exclusions

pour dégager des moyens en faveur de

" l’accès effectif de tous " au logement.

En 2000, la loi Solidarité et

Renouvellement Urbain a mis en

place un dispositif essentiel pour

relancer l’offre locative sociale et lever

les verrous de l’égoïsme communal.

Les restrictions budgétaires des gou-

vernements de droite ont eu des

conséquences importantes sur le pou-

voir d’achat des locataires. La part des

ressources consacrée au paiement de

leurs loyers ne cesse d’augmenter

quelle que soit leur catégorie sociale.

L’indice des loyers a connu au

deuxième trimestre 2006 sa deuxième

plus forte hausse depuis 2001. La part

consacrée au logement a atteint son

plus haut niveau depuis 20 ans. Or, la

crise du logement nourrit l’exclusion.

La droite n’a rien fait pour régler cette

crise mais elle tente de modifier la loi

SRU qui oblige les communes à

accueillir un minimum de 20% de

logements sociaux. Avec 2,6 %

Neuilly-sur-Seine a l’un des taux les

plus faibles.

De plus en plus de familles n’ont plus

les moyens de se loger . 85% des

constructions nouvelles réalisées en

2005 ne sont pas accessibles à 70% des

ménages à cause de loyers trop élevés.

Nous souhaitons la mise en place d’un

bouclier logement, en augmentant les

allocations logement de manière à

limiter à 25% le montant des dépenses

de logement pour les ménages

« Pour le président, la crise financière prouve qu’il faut «moraliser» le capitalisme. Pensez-vous que les travailleurs doivent une fois de plus reconstruire

ce que les patrons et les grands actionnaires ont détruit en spéculant ? »

QUESTION POSÉE PAR SERGE ABERDAM, ÉLU DE LA LISTE IVRY 100 % A GAUCHE

DES GROUPES POLITIQUES DU CONSEIL MUNICIPAL

37

LE HOLD-UP DU SIÈCLE.Les plus grands Etats de la planète vien-nent de se porter garants pour lesbanques à hauteur de plus de 2 500 mil-liards de dollars. Tout simplementincroyable. Incroyables aussi, les deuxcents milliards de liquidités nouvellesintroduites en Europe par les gouverne-ments. Il paraît qu’il n’y avait plus d’ar-gent, mais pour les banques « ensemble,tout devient possible ». Que viens faire lamorale dans cette histoire ? Rien biensûr, le capitalisme financier, et ses ren-dements exceptionnels à court terme,est construit pour de telles situations.Pendant des années, des profits gigan-tesques sont accumulés par des action-naires qui en veulent toujours plus, paspar manque de morale mais pour pou-voir continuer à exister sur les marchés.C’est donc le système et non le compor-tement des acteurs en son sein qui pro-duit la crise financière d’aujourd’hui. Nimorale, ni manque de régulation nonplus, une régulation ne ferait qu’atténuer

un système au fonctionnement perverspar nature (même avec une régulation,les rendements forts seront recherchésà court terme). La crise a permis la nais-sance d’un débat d’idée sur les questionséconomiques, c’est aujourd’hui à toute lapopulation de s’emparer de ces enjeuxpour faire en sorte de construire un sys-tème économique nouveau qui mette leprogrès, l’emploi, la satisfaction desbesoins humains au cœur de son fonc-tionnement. Ce changement est possiblevu les sommes considérables que sem-blent avoir retrouvé les états (particuliè-rement la France « surendettée » deNicolas Sarkozy). Nous proposons que les sommesdévouées au sauvetage de la finance per-mettent la création d’un grand pôlepublic bancaire capable de soutenirl’économie réelle et l’emploi en émettantdes crédits bonifiés dont les taux de rem-boursement seraient liés à la politiqueproductive des entreprises (plus l’entre-prise favorise l’emploi et les salaires,

plus le crédit est accessible et dans cer-tains cas peut-être négatif, plus l’entre-prise joue en bourse, et plus le crédit estcher). D’autres propositions sont envisa-geables tout de suite, notamment la miseen place d’une sécurité d’emploi et deformation, véritable sécurité profession-nelle, capable d’assurer la sécurité et lebien-être des salariés tout en redirigeantl’économie vers la création de richessesréelles et utiles.Pour que les travailleurs ne paient pasles conséquences de la crise, il sembleessentiel que nous nous battions ensem-ble pour obtenir de nouveaux droits :dans la gestion des banques (mise enplace du pôle public bancaire avec inter-vention populaire), nouveaux droits pourles salariés dans les entreprises (encréant de véritables institutions de déci-sion pour les salariés et les syndicatsdans les entreprises)... Cette lutte doitavoir lieu rapidement avec le plus d’Ivryens possibles, alors engageons-nous. ● Mehdi Mokrani

Cette question renvoie au débat sur lanationalisation des pertes et la privatisa-tion des profits. Bien évidemment, cette manœuvre estinjuste et nous déplorons l’irresponsabi-lité des spéculateurs mais nous pensonsque la non-intervention de l’Etat aurait,compte tenu de l’ampleur de la crise, desconséquences non moins désastreuses.Gardons à l’esprit la crise de 1929 à lafaveur de laquelle des régimes fascistesont été portés au pouvoir. Ceci étant, cesmesures de sauvetage public ne peuventêtre gratuites et un retour sur investisse-ment doit être assuré à l’Etat. Cela pour-rait notamment passer par la présence del’un de ses représentants dans lesconseils d’administration des banquespour contrôler l’utilisation des finance-ments et la création d’un système de divi-dendes prioritaires réservés à l’Etat. Audelà de ces mesures, les régulationnistes,dont nous sommes en tant qu’élus socia-listes, doivent se saisir de ce retour del’Etat pour exiger une réforme du capita-

lisme financier. Réforme qui ne peut êtreconçue qu’à l’échelle européenne. Le pland’action concertée des pays de la zoneEuro adoptée lors de la dernière réunionde l’Eurogroupe va dans ce sens et nousnous en félicitons. C’est par une actioncoordonnée que les responsables euro-péens parviendront à rénover le systèmemonétaire mondial en instituant, parexemple, plusieurs monnaies de réserves,parmi lesquelles l’Euro. Cette crise est lerésultat d’une déconnexion totale entre lesystème financier et l’économie réelle etalors que la récession nous guette, le bud-get d’austérité de N. Sarkozy traduit, luiaussi, un profond décalage. De ce point devue, le sort réservé aux collectivitéslocales est édifiant: alors qu’elles réali-sent 75% des investissements publics etqu’elles sont exposées au renchérisse-ment de l’emprunt, le gouvernementpoursuit à leur encontre son projet d’as-phyxie, notamment par la suppression dedotations. La menace d’un accès limité aucrédit pèse également sur les entreprises

et les accédants à la propriété, deuxleviers pourtant essentiels de notre déve-loppement économique. Les socialistesproposent donc de créer un FondsNational de Garantie qui garantirait auxbanques, par un système de cautionpublique, les crédits qui seraient ainsi dis-tribués. Par ailleurs, nous estimons qu’ilest nécessaire d’abaisser l’impôt sur lessociétés si le bénéfice est réinvesti etrelevé s’il est distribué aux actionnaires.Par cette modulation de l’impôt, c’est lechoix de la croissance économique contrela spéculation boursière que nous faisons.Enfin, il est urgent de rénover le systèmede contrôle des comptes et d’instaurer uncontrôle public des agences de notation,afin de mesurer la place des fonds spécu-latifs dans le bilan des établissementsbancaires. Nous estimons donc que l’in-tervention de l’Etat dans cette crise nepeut se concevoir comme une fin maisqu’elle doit déboucher sur la mise enplace d’une véritable politique de régula-tion européenne.

GROUPE SOCIALISTE

EXPRESSION

GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET PARTENAIRES

L’ACTUALITÉ

« Pour le président, la crise financière prouve qu’il faut «moraliser» ce que les patrons et les gra

EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES DU CONSEIL MUNICIPAL

38


La crise qui secoue le monde depuis plu-sieurs mois est d’origine financière etbancaire. Le système économique libéralmontre ses limites et démontre sa bruta-lité envers les travailleurs qui ne sontqu’une variable, qu’une marchandiseparmi d’autres.Appartient-il aux travailleurs les plushumbles de payer pour les erreurs d’unsystème qui n’a eu de cesse de les mal-traiter. Il est évident que non. Et cette crisepose beaucoup de questions ?Il nous apparaît clair que notre présidentet son gouvernement sont incapables degérer cette crise au mieux des intérêts desFrançais. S’ils trouvent des solutions, c’estuniquement pour remettre ce système surles rails et pas pour permettre des avan-cées sociales pour nos concitoyens etamortir les effets de cette crise.Car c’est au quotidien et localement queles effets de cette crise vont se faire le plusressentir. L’augmentation du chômage enperspective va aggraver la situation déjàprécaire de nombreux Français et notre

politique sociale est loin d’être à la hau-teur de leurs besoins.Dans nos quartiers, nos jeunes attendentdes solutions concrètes pour accéder àl’emploi, à l’égalité face aux discrimina-tions et à la citoyenneté. Cette crisesemble avoir effacé les importants effortspromis dans le plan Espoir Banlieue.Alors que tous nos efforts devraient seconcentrer sur ces projets importants quirelanceraient vraiment notre pays, nousinjectons des millions d’euros pour renflouer des banques qui ont creuséelles-mêmes leur propre trou !!!Les services publics sont encore la cibled’attaque alors que nous devrions les renforcer. Loin de tirer les leçons de cettecrise, notre gouvernement est prêt à com-mettre d’autres erreurs en privatisant leservice public de la Poste. Il veut confierau Marché, qui a montré ses limites, unservice essentiel aux Français !!!Il ne nous appartient pas de réparer leserreurs des actionnaires et des spécula-teurs. Notre responsabilité va aux

Français qui travaillent et qui souffrentquotidiennement de la politique de cassesociale du gouvernement.

GROUPE GAUCHE RADICALE, ECOLOGISTE ET CITOYENNE

Nicolas Sarkozy s’est toujours présentécomme un ultra-libéral, ardent propagan-diste de la dérégulation des marchés et dela disparition des services publics.Education, santé, transport, recherche,tout doit être régulé par la loi du marché etde la concurrence. La solidarité est un motqui doit disparaître de la politique et duvocabulaire français. Aujourd’hui, alorsque ce système financier s’effondreentraînant dans la récession économiquepratiquement l’ensemble des pays, notreprésident et son gouvernement se trans-forment sans vergogne en champions dutout Etat. Mise en place de la version ultra-droite de la solidarité nationale quiconsiste à faire payer l’effondrement dusystème financier par l’ensemble descontribuables ; détournement des fondsdu Livret A qui servent à financer le loge-ment social au profit des plus gros entre-preneurs immobiliers, et maintien du bou-clier fiscal offert aux 10 % des plus richescontribuables. Cette droite qui nous gou-verne est une droite oligarchique et

cynique. Jamais le principe de socialisa-tion des pertes et de la privation desprofits n’avait été appliqué avec autant dezèle et si peu de pudeur dans notre paysdepuis la 5e République. Le groupe desélu-es Verts demande dans l’immédiat : lasuppression du bouclier fiscal ; le maintiendu calcul de la part des logements sociauxdans la réforme en cours des critères d’at-tribution de la dotation de solidaritéurbaine (DSU) ; et l’affectation du Livret Aau seul logement social. ● Elisabeth Loichot

Les discussions de la liste des élus Verts d’Ivry peuvent être consultées en ligne sur : http://group.google.fr:elus-verts?hl=fr

LES VERTS

A PROPOS DE...

INCINERATION ET LOI GRENELLEPour les Ivryens, la discussion des

articles portant sur les déchets du

projet de loi Grenelle est d’une brû-

lante actualité. Les élus Verts d’Ivry

soutiennent le texte initial qui donnait

la priorité à la politique de réduction

des déchets. Malheureusement, plu-

sieurs amendements ont été adoptés

qui dénaturent le texte et cherchent

notamment à justifier l’incinération en

la considérant comme une source de

production d’énergie renouvelable,

alors même que l’énergie qui provient

de l’incinération a un rendement

énergétique très faible. Dans Ivry ma

Ville de juillet, j’insistais pour que soit

dissocié l’objectif de production

d’énergie pour le chauffage urbain de

celui du traitement des ordures par

l’incinération : « il faut utiliser l’éner-

gie produite par l’incinération pour le

chauffage urbain et non incinérer

pour produire l’énergie nécessaire au

chauffage urbain ». C’est dans ce

sens que je suis aussi intervenue lors

du comité de pilotage du 15 octobre

sur la reconstruction de l’usine d’inci-

nération. De même, concernant la

méthanisation, nous nous prononçons

pour une priorité donnée au tri en

amont (notamment par la mise en

place progressive de composteurs)

qui permet d’obtenir un compost de

bonne qualité, la méthanisation qui

conduit à la production d’un compost

de bien moindre qualité ne devant

intervenir qu’ensuite.

● Chantal Duchène

39


le capitalisme. Pensez-vous que les travailleurs doivent une fois de plus reconstruire nds actionnaires ont détruit en spéculant ? »

QUESTION POSÉE PAR PAR SERGE ABERDAM, ÉLU DE LA LISTE IVRY 100 % A GAUCHE

A PROPOS DE...Cette rubrique est intitulée «Expression des

groupes politiques du conseil municipal»,

or pour former un groupe, tel que le stipule

le règlement intérieur du conseil municipal,

il faut être au moins deux. Je n’ai bien

évidemment rien contre M. ABERDAM, mais

lui tout seul ne forme pas un groupe

puisqu’il a souhaité garder son indépen-

dance au sein du conseil municipal.

Néanmoins, celui-ci a dû faire valoir ses

droits en tant qu’élu de l’opposition, tel que

le prévoit le code général des collectivités

territoriales, pour disposer d’une tribune

dans le journal de la Ville bien que le règle-

ment intérieur n’y autorise que les groupes

à s’exprimer. Nous appellerons cette procé-

dure «petits arrangements entre amis».

Autre constatation que j’ai pu faire : nous

devons rendre notre article pour le journal

vers le 17-18 du mois; j’ai pu me rendre

compte que notre article peut ainsi être dis-

séqué par les autres groupes et critiqué

alors que nous, bien entendu, nous ne

lisons les articles que lors de la diffusion du

journal. Vous avez tous pu vous rendre

compte, que le journal fait, quelquefois, un

compte rendu des délibérations du conseil

municipal, en précisant si nous avons voté

pour ou contre telle ou telle délibération ou

vœu sans aucun autre commentaire, ce qui

est forcément réducteur, de notre participa-

tion au conseil municipal. Cela s’appelle la

« démocratie » vue par la majorité

municipale. Le principe « faites ce que je

dis, pas ce que je fais » prend ici toute sa

valeur. Je vous invite à vous rapprocher de

notre blog :

http://lenouvelelan-ivry.typepad.fr

afin d’y lire les comptes rendus de nos

interventions. Après avoir demandé une

rubrique d’expression libre au sein du

journal sans l’obtenir pour l’instant bien

évidemment, nous continuerons dorénavant

à vous informer sur les travers de la

politique municipale plutôt que de répondre

à des questions « encadrées ».

● Bruno Castelnau

ELU DE LA LISTE IVRY 100 % A GAUCHE

Son Excellence le Président de laRépublique, Père des français et Fils aînéde l’Eglise, explique ces temps-ci que ladestruction massive de richesses et d’em-plois par la crise financière marque untournant, et qu’il faudra donc désormais« moraliser » le fonctionnement du capi-talisme. On se demande s’il y croit lui-même. Le même personnage, quand ilétait candidat, écrivait qu’il fallait rapide-ment développer le crédit hypothécairepour les ménages, pour les malades ettous ceux dont les revenus fluctuent,comme les intérimaires, en basant cetendettement sur la valeur de leurs loge-ments.* C’est exactement ce qui a mis à larue des centaines de milliers de famillesaméricaines et sonné le départ de la criseactuelle.Hier, on ne trouvait pas quatre sous pourdes besoins sociaux urgents, ici commepour des pays affamés. Hier, les médiasdéfendaient l’ultra libéralisme, la loi dumarché, la rentabilité ou la mort. Hier ondétruisait nos régimes de retraite pour

favoriser les « fonds de pension » spécu-latifs, qui aujourd’hui s’effondrent,condamnant des millions de personnesâgées à la misère. Aujourd’hui qu’il y a dela casse, brusquement, l’intervention del’Etat est la bienvenue pour les banquiers.Désormais, les gouvernements trouventdes sommes illimitées pour les renflouer,pendant que les patrons les mieux placésfont usage de leur « parachutes dorés »,quittent les entreprises en difficultés avecd’énormes indemnités. Et demain, qui iracontrôler où ont été ces milliards d’euros « d’aide » ? Mais il y a pire : cettecrise « financière » va toucher directe-ment l’emploi : les travailleurs du mondeentier sont appelés aujourd’hui à payerpour soutenir les banques et devront faireface demain aux fermetures et délocalisa-tions, « au nom de la crise ». Mais si cesont nos impôts qui servent à sauver lesbanques les plus touchées, pourquoi enlaisser certaines organiser les fusions quiles intéressent et ne nationaliser que lespertes ? Puisque les banques font suppor-

ter le poids de leur crise aux salariés, auxretraités et aux familles, pourquoi ne pasgarder l’ensemble sous contrôle ?Pourquoi ne pas mettre sous contrôle l’en-semble des transactions financières,entre autre en supprimant les paradis fis-caux qui fleurissent en Europe comme surles autres continents ? Les travailleursn’ont pas à payer la casse que les grandspatrons et les grands actionnaires ontcréée eux-mêmes en spéculant et enexploitant le travail des autres. C’est bienpourquoi, aux cadeaux faits aux banques,nous devons opposer les besoins dessalariés : 300 euros pour tous ! Pas desalaire en dessous de 1500 euros nets,indexation des salaires, des retraites etdes minima sociaux…

* Site de l’UMP, rubrique « l’abécédaire ducandidat Nicolas Sarkozy », à la lettre « C » comme « crédit ».

Contact : [email protected]

GROUPE DES ELUS DE DROITE, CENTRISTES ET RADICAUX

TEMPS LIBRE

40


SPORT

Sportifs triphasésT R I A T H L O N

DEVENIR IRONMAN* ouIronwoman*, ça vous dit ? Pasbesoin d’épinard… et rien àvoir avec la Dame de ferd’Outre-Manche. Inutile nonplus de vous bricoler unearmure métallique jaune etrouge comme le personnagede BD. Il suffit juste d’avaler3,8 km de natation, 180 km devélo et pour finir, un mara-thon (42 km). Pour les adhé-rents de la section triathlon del’Union sportive d’Ivry (USI),rien d’extraordinaire là,même si le respect devanttant d’efforts est de mise.« C’est un sport qui demandede l’endurance et un bon men-tal… pour passer les momentsdifficiles, notre objectif àchaque fois étant de terminerl’épreuve », explique PhilippeMauffrey, triathlonien et

président de la section. Cettedernière s’est officiellementcréée l’an dernier, mais legroupe triathlon existe, lui,depuis 1991 au sein de l’USInatation. La vingtaine desportifs, composée d’hommeset de femmes, à partir de 17ans pour des rai-sons d’encadre-ment, ne se lan-cent pas tousdirectement dans un Ironman,la compétition reine. D’autresépreuves combinées existentpour se confronter à seslimites, avec une même règle :le chronomètre démarre audébut (c’est mieux) del’épreuve de natation et s’ar-rête à la ligne d’arrivée de lacourse à pied. En compétition« découverte », les distancessont de 250 m, 10 km et 3 km,

et en sprint : 750 m, 20 km et5 km. « Le fait d’enchaîner sanstransition les épreuves ajouteune réelle difficulté. L’impor-tant est de se faire plaisir…même si on se prend toujoursau jeu du chrono. Pour la

petite histoire, autriathlon de Nice, levainqueur a misenviron 8 h 30 : il

prenait sa douche quand on sepréparait pour la course àpied ! », poursuit PhilippeMauffrey.Côté entraînement, la ferme-ture de la piscine Robespierren’est pas sans poser des soucisd’organisation. N’ayant putrouver de créneaux réservésailleurs, les triathlonienss’aménagent une séanceencadrée par semaine dans

une piscine parisienne, auxhoraires publics. Ils partici-pent également à troisséances hebdomadaires de lasection athlétisme et font unesortie commune à vélo lesdimanches matins, entre 40 et120 km, selon la proximité descompétitions. Faut bien se« fer » plaisir. ● Ahmed Talbi

* homme de fer/femme de ferContact : [email protected] : http://espacetri.free.fr

Se confronter à ses limites

Les jeunes de la section ivryenne de triathlon se sont récemment distingués en remportant la 3e

place (masculins et féminins), de l’épreuve de Gérardmer (Vosges).

Rechercher ses limites ? C’est ce que font les adhérents de la section triathlonde l’USI. Et plutôt trois fois qu’une.

Histoire d’en savoir plus

Les Trois Sports, la Course

des Débrouillards ou

encore la Course des

Touche-à-tout…

Le triathlon a connu, dans

ses prémisses, divers

noms. Pratiqué de façon

ponctuelle à ses débuts,

dans les années vingt, en

banlieue parisienne, il se

poursuit dans l’anonymat

le plus total. Jusqu’en

1977. Cette année, le

mythe naît. Selon la

Fédération française de

triathlon : « Quelque part

dans le village polynésien

d’Honolulu, un vétéran de

la marine américaine

lance le défi de regrouper

en une épreuve unique les

trois compétitions les plus

dures de l’Archipel : la

Waikiki Rough Water Swim

en natation (3,9 km) ;

l’Around Oahu Bike Race

en cyclisme (179 km) ;

le Marathon d’Honolulu

(42,195 km). Il espère ainsi

prendre sa revanche sur

les cadets de la marine,

qui viennent de battre son

équipe de vétérans dans

une compétition de

relais. Le 18 février 1978,

l’impossible se fait

exploit : Gordon Haller

entre dans la légende en

devenant le premier

homme de fer hawaïen

(Ironman). Il boucle les

225 km de ce défi en 11 h

46 minutes. »


41

Sur la voie du bien-êtreDepuis septembre, l’association Quai des Voix accueille un cours de Qi gong,discipline chinoise fondée sur la bonne utilisation de l’énergie vitale du corps.

A R T S M A R T I A U X

Un nouveau challengeP É T A N Q U E

LE 5 OCTOBRE, pour la première fois de sonhistoire, la section pétanque de l’US Ivry aremporté le championnat du Val-de-Marnepromotion FFPJP (Fédération française depétanque et de jeu provençal) en TAT (tête-à-tête, trois boules chacun), doublette (deuxcontre deux, avec trois boules par joueur) et

triplette (trois contre trois, avec deux boulespar joueur). « Un résultat d’autant plus remar-quable, souligne Jacky Leroy, le trésorier, quenous étions opposés à l’AS Fresnes, une deséquipes phares du département. » Une victoire aussi qu’aurait certainementbeaucoup goûtée André Junod, un joueur duclub très apprécié récemment décédé. C’est enson honneur que la section a créé un nouveauchallenge qui porte son nom. Sa première édi-tion s’est déroulée le 1er novembre. Il aura lieuchaque année. La compétition se joue en dou-blettes et en panaché (représentants de clubsdifférents dans une même équipe). ● D.S.

PiscineLes usagers possédant un

abonnement piscine et/ou

sauna pourront utiliser leur

solde d’entrée à la réou-

verture de l’établissement

courant septembre 2009,

sans limite de validité.

PétitionLa pétition lancée par

l’Union sportive d’Ivry est

toujours en circulation.

L’association y dénonce

notamment le désengage-

ment de l’Etat dans le sport

de masse, la privatisation

progressive de l’Institut

national du sport et de

l’éducation physique

(Insep), ainsi que le

démantèlement du sport

scolaire.

Renseignements : USI - 17,

rue Raspail - 01 45 15 07 90

- www.usivry.org

EntretienCinquante tonnes de com-

post végétal (bois), plus

quatre cents kilos d’engrais

naturel ont été nécessaires

pour régénérer la pelouse

du stade Clerville.

AthlétismeDimanche 12 octobre à

Yvetot (Normandie), les

garçons de l’USI ont fini

troisièmes et les filles

deuxièmes, avec le même

total que les premières, du

mémorial Maurice Baquet,

traditionnel championnat

fédéral FSGT par équipe.

HandA ne pas manquer.

Mercredi 12 novembre, l’US

Ivry recevra Montpellier, le

champion de France 2008.

Le match se déroulera

exceptionnellement au

gymnase Charpy (Paris

XIIIe) à 20 h.

Renseignements :

01 45 15 07 96 et sur

www.hand-ivry.org

HYPERACTIFS, S’ABSTENIR.

Dans la grande salle de l’asso-ciation Quai des Voix, toutn’est que calme et sérénité.Mouvements lents et fluidesdes bras et du torse sur fondde musique cristalline. En cemercredi matin, une dizainede personnes s’exercent à lapratique du qi gong (pronon-cer « tchi gong »). Disciplinechinoise millénaire, ce « tra-vail de l’énergie », traduction

littérale de l’expression,« n’est pas de la gymnastique,explique Nicolas Giraud, leprofesseur. Ce sont en effet lestendons et non les muscles quisont sollicités. C’est la sou-plesse qui est privilégiée. Celapermet de faire travailler larespiration, le système sanguinet hormonal ». Relâcher, transférer le poidsdu corps d’un côté sur l’autre,redresser. Le tout dans la dou-

ceur et l’harmonie. Autantd’exercices qui, répétés,contribuent à éliminer lestress et les tensions. Un moyen de parvenir aubien-être physique et mental.Ce que recherche Laurence,46 ans, architecte de son état.« J’avais été obligée d’arrêterle qi gong pendant quelquetemps. J’en ressentais lemanque. Je suis satisfaired’avoir repris. Ça me donnel’énergie dont j’ai besoin. »Se sentir bien dans son corps,pour mieux libérer le mental.Joël, musicien, s’y efforceavant de commencer sa jour-née. « Le qi gong met moncorps en éveil, ce qui m’est trèsprécieux dans mon travail. »Et vous, si vous essayiez ? Lepremier cours est gratuit. ● Dominique Slimane

Quai des Voix. 107, rue Molière. Inscriptions directement au cours le mercredi de 8 h 15 à 9 h 15.

Le qi gong libère l’esprit et éveille le corps.

« MÊME SI LES TITRES sontimportants, c’est avant toutl’aventure humaine qu’il y aderrière qui nous motive »,explique Bettina Lebigot,professeur d’éducation phy-sique et sportive au lycéeRomain Rolland. Avec soncollègue Jérémy Caré, elle yanime aussi la section hand-ball de l’association sportive.Objectif affiché : qualifier lesquatre équipes de garçons etfilles pour les championnatsde France organisés dans lecadre de l’Union nationale dusport scolaire (UNSS). L’andernier, ce fut le cas de troisd’entre elles avec, à la clé,deux titres de champions deFrance pour les juniors - quisignaient leur second succèsd’affilée - et les cadets. Quantaux cadettes, elles ont terminévice-championnes. Débutées en décembre, lesphases de qualification, quiregroupent des établisse-ments de toute la France,s’achèvent en mai. Elles lais-sent la place à quatre jours decompétition avec matchs declassement, demi-finales etfinales pour les seize équipesretenues. « C’est vraimentsuper de par tager ces

moments avec eux ! Notre pre-mier titre, en 2007, obtenuavec un groupe qu’onconnaissait depuis quatre ansa été un momenthumainement trèsfort ! » Pour Simon,élève de 1ère, lehand est aussi etavant tout unmoment de partage avec descopains. « C’est parfois diffi-cile, car j’en fais aussi à l’USIvry. Je m’entraîne une fois

par jour et concilier sport etétudes n’est pas toujours évi-dent. Mais le jeu en vaut lachandelle ». Une opinion large-

ment reprise parFlorian qui, lui,évolue avec laréserve de l’USI eta déjà joué avec lespros de la D1. En

terminale, il a aussi choisil’option handball qui seracomptabilisée dans son bac.« C’est dur de tout faire. C’estbeaucoup de travail, maisbeaucoup de plaisir aussi.Notre titre de champions deFrance reste un très bon souve-nir. J’espère que même avec lebac en fin d’année, on gagneraun troisième titre ! ». Encontact régulier avec lesentraîneurs de l’USI, Bettinaet Jérémy n’en oublient pas lascolarité de leurs élèves.« Nous faisons tout pour leurfaciliter les choses et les aideraussi dans leurs études. » Unprof reste toujours un prof ! ● Dominique Slimane

L’ACTUALITÉ

Quand le hand fait écoleS P O R T S C O L A I R E


42

TEMPS LIBRE SPORT

« C’est l’aventurehumaine quinous motive »

Repères

• L’Union nationale du

sport scolaire (UNSS) est

une association loi 1901.

Elle est placée sous la

tutelle du ministère de

l’éducation nationale et

est membre du comité

national olympique et

sportif français (CNOSF).

• L’encadrement des

activités est assuré par

30 000 professeurs

d’éducation physique et

sportive (EPS) ;

• On compte 90 cham-

pionnats de France UNSS

• Le handball est la

première discipline

pratiquée dans le cadre

de l’UNSS. Il devance,

dans l’ordre, le badmin-

ton, le cross, le football,

le basket, etc...

• On enregistre

147 136 licenciés

(51 677 filles et 95 459

garçons) répartis dans

4 541 établissements.

Champions de France de handball en 2007 et 2008, les juniors et cadets de l’association sportive du lycéeRomain Rolland comptent bien récidiver en 2009.

Les lycéens de Romain Rolland champions de France 2009 ?

Le plaisir n’empêche pas le sérieux.

F. R

OG

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F. R

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C U L T U R E S C I E N T I F I Q U E

La conquête de l’espace, un rêve devenu réalité, une réalité fantasmée ? Ou le thème du 4e salon du livre d’histoire des sciences et des techniques…

CULTURE

43


La tête dans les étoiles

LE CIEL. Un sujet inépuisablequi alimente l’imaginaire deshommes, dans la mythologie,la littérature, les représenta-tions… Bonne raison pour enfaire le thème du 4e salon dulivre d’histoire des sciences etdes techniques, organisé par laVille en partenariat avecl’Association nationale scien-ce technologie société(ASTS) : « Histoires d’uni-vers, de l’exploration de l’uni-vers à la conquête de l’es-pace ». Pour traiter tous sesaspects, trois parties ont étédéveloppées : les imaginaires,la technique (comment ledéveloppement des satellitesa influé sur notre vision dumonde par exemple) et le rap-port entre pouvoir et espace(grandes explorations, guerrefroide…). Vous aurez le loisirde vous attardez sur votresujet favori.

DESSINE-MOI UN MOUTON

La librairie sera naturelle-ment au centre des regards.Le pôle histoire des sciencescôtoiera : enfance, fiction etBD, pour laisser « la part belle

à la rêverie et à l’imaginaire»,précise Raul Mora, responsa-ble de la librairieivryenne Envie de lire,et de celle du salon.Des conférences ettables rondes aborde-ront Les voyages cos-miques imaginaires, Fic-tion et voyage dans l’espace,…Le café littéraire de la média-thèque fera lui aussi une haltesur le salon avec une éditionspéciale science-fiction. Etpour se plonger tête baisséedans le sujet, la compagnieMontreur d’étoiles présenteraun spectacle poétique sous unciel étoilé… une tentedéployée sous laquelle on seglisse pour flâner à la belleétoile !● Laëtitia Di Stefano

Espace Robespierre : 2, rue Robespierre.Du 21 au 23 novembre de 10 h à19 h. Entrée libre.Programme dans les accueilsmunicipaux.

Quai des voixAu programme ce mois :

Les 6, 8, 13 et 15 novembre

à 20 h 30 : Jean-Yves

Pénafiel, Gilles Petrotey,

Alexis Meier donnent

Satyres, concert autour des

pulsions dyonisiaques.

Le 21 à 20 h 30 : Catherine

Zarka, conteuse, donne,

dans le cadre de la Semaine

de la science, des extraits de

Bazar de Nuit.

Le 23 à 18 h : contes et

danses de l’Inde. Annie

Rumani interprète Le Dieu

et l’Océan.

Le 29 à 20 h 30 : musique

contemporaine interprétée,

au piano, par Haïk Melykian.

Le 30 à 18 h : musique clas-

sique. Prokofiev, St-Saëns,

Chostakovitch, Massenet,

Chausson… par Paule-

Emmanuelle Gabarra (piano)

et Haïk Davtian (violon).

Renseignements :

[email protected] ou

www.quaidesvoix.org

107, rue Molière.

01 46 70 29 25

Café-philoProchain rendez-vous

vendredi 14 novembre sur le

thème : « Peut-on parler

des autres sans parler de

soi ? ». Séance animée par

Edith Perstunski-Deléage,

professeur de philosophie,

et Gunter Gorhan, juriste.

A 19 h 30 pour dîner

(réservation au

01 46 72 19 77), à 21 h pour

débattre. Restaurant Le

Picardie : 1, rue Pierre

Brossolette.

Recherche musiciensLa bibliothèque municipale

de Cachan recherche des

musicien(ne)s pour partici-

per au projet Démothèque :

programmation, diffusion et

information de la scène

musicale du Val-de-Marne.

Le but : promouvoir les

artistes musiciens du dépar-

tement. Pour faire partie de

ce projet, envoyez, par mail

uniquement, votre message

(sujet Démothèque) à

l’adresse suivante :

[email protected]

Infos : 01 49 69 61 66 ou 60.

Semaine de la science

Cette année, la tradition-

nelle journée nationale

Fête de la science devient

une semaine européenne

de la science, à l’initiative

de la France, qui préside

actuellement l’Union

européenne. A Ivry, outre

le salon du livre d’histoire

des sciences et des tech-

niques, des conférences,

débats et projections à la

médiathèque et au Luxy

(voir cahier central et

interview d’Hélène

Langevin-Joliot p 13),

auront lieu dans ce cadre.

Parce que la Ville souhaite

que chacun ait accès à la

culture scientifique.

Du 17 au 23 novembre.

Programme dans les

accueils municipaux.

Programme surwww.ivry94.frculture

Programme surwww.ivry94.frculture

Trois jours d’immersion dansla conquête de l’espace

historique et imaginaire...

ESA/

NAS

A

ESA

« LES NÈGRES ONT PEUR dela révolution, mais les nègresne devraient pas avoir peur dela révolution, parce que larévolution ce n’est rien d’autreque le changement, et tout ceque font les nègres, c’est lechangement. » Nous sommesen 1970 à New York et lesmots sont durs. Les LastPoets, groupe de musiquefondé à Harlem le 19 mai1968, jour de l’anniversaire deMalcom X, viennent de sortirleur premier album. Ils martè-lent dans le morceau« Niggers are scared of revolu-tion » le mot « nigger »(nègre), se réappropriant ceterme raciste un peu à lamanière d’un Aimé Césaireprônant la négritude. Loin del’usage souvent désinvolte dumot qu’en font les rappeursd’aujourd’hui. En 1970, le rap n’existait pas.Les Last Poets posaient déjàsur un lit de percussions afro-latines de longues tiradesscandées, provocantes, poli-tiques, vomissant le pouvoirblanc et tançant la passivité

des Noirs américains. En clair,ces militants des droitsciviques, proches des BlackPanthers, posaient les basesde ce que sera le rap dix ansplus tard. Ce côté précurseur,célébré récemment sur disquepar un aréopage de stars hiphop, vaut à lui seul le respect.Mais après tout, à la même

période, Gil Scott-Heron fai-sait de même. Et bien avant,en Afrique, chronique socialeet tambours allaient de pair. Actuels, la musique et lesmots des Last Poets valentpour ce dont ils témoignentencore : une intransigeancejamais démentie.● Thomas Portier

Le 14 novembre à 20 h auHangar 3/5, rue Raspail.Première partie : JLS. 01 72 04 64 25.

L’ACTUALITÉ

Papys rapActivistes de la cause noire aux Etats-Unis, les Last Poets ont posé les jalons du rap il y a déjà quarante ans. Ils se posent en ville ce mois.

H A N G A R


44

TEMPS LIBRE CULTURE

Couleurs et variations

J O U R N É E M E S S I A E N

POUR LE CENTENAIRE

de sa naissance, despointures honorent Oli-vier Messiaen (1908-1992), compositeur ins-

piré à l’écriture novatrice dans l’harmonie, lamélodie et la couleur musicale. Interprétéespar le Quatuor Rosamonde et EmmanuelStrosser au piano, des œuvres phares serontjouées et commentées, le 14 novembre lors duconcert-sandwich donné en mairie : Thème etvariations pour piano et violon, Quatuor pourla fin du temps joué en 1941 durant la captivité

de Messiaen au stalag de Görlitz (Silésie),Pièce pour piano et cordes redécouverterécemment, Quatuor à corde, œuvre maîtressede Debussy (1862-1918) pour ses sonoritésinédites, admiré par Messiaen. Le soir, à l’audi-torium Antonin Artaud, on écoutera un récitalde la pianiste-concertiste Louise Bessetteconsacré aux Vingt regards sur l’Enfant-Jésusde Messiaen. ● E.L.

Concert-sandwich à 12 h, salle des fêtes de l’hôtelde ville. Concert découverte à 20 h et 22 h 30 -médiathèque. Infos : 01 49 60 26 95.

Omar sauce anglaiseGrave, soyeuse, traversée

d’un vibrato à faire

frissonner : la voix d’Omar

n’est que sensualité.

Au début des années 90,

le Londonien a initié le

renouveau de la soul dans

sa version enveloppante,

ouvrant la voie aux D’Angelo,

Bilal et autres crooners

américains. Sucrée,

sa musique n’en oublie pas

le mordant funk. Omar fait

le pont entre Stevie Wonder

et des nouvelles gloires

comme Estelle. Ces deux-là

participent à son dernier

album. Ça tue.

Le 15 novembre au Hangar :

3/5 rue Raspail.

01 72 04 64 25.

Piano qui chanteVendredi 21 novembre,

repas-concert spécial

Beaujolais nouveau.

Ambiance guinguette,

chansons autour du divin

nectar - surtout des textes

de Bernard Dimay -

interprétées par le public

accompagné au piano par

Bernard Tubiana.

Tarif : 22 euros.

19 h 30 - Restaurant

Le Picardie

1, rue Pierre Brossolette.

Réservation :

01 46 72 19 77.

Plus d’infos sur www.ivry94.frculture/Hangar

Plus d’infos sur www.ivry94.frculture

Don Babatunde Eaton, Umar Bin Hassan et Abiodun Oyewoledes Last Poets (de gauche à droite).

P. M

ERIM

EE

45


LA VILLE s’inscritdans le Mois dufilm documentaireet présente trois

longs métrages appartenant au patrimoinecinématographique, Le Dernier tango à Parisde Bernardo Bertolucci, Citizen Kane d’OrsonWelles et The Kid de Charlie Chaplin. Ceux-ciseront accompagnés de documentaires autourde leur création et de leur histoire. Trois autrestémoignages exceptionnels ponctueront lemois de novembre : Lost in la Mancha, chro-nique du film non abouti L’Homme qui a tuéDon Quichotte, avec Jean Rochefort, JohnnyDepp et Vanessa Paradis ; un second consacré

au travail de John Cassavetes, réalisateur deShadows (1958) sélectionné au Festival deVenise, et un troisième sur la vie et l’œuvre deTakeshi Kitano (L’Eté de Kikujiro, Aniki monfrère, Sonatine...). En tout cinq dates et neuffilms au Luxy et à la médiathèque. Ainsi quedes rencontres-débats avec le réalisateurSylvain Labarthe, invité d’honneur du filmdocumentaire en région parisienne, Jean-PierreLimosin (Young Yakuza, 2008) et FernandMoszkowicz, assistant de Bertolucci. ● E. L.

Du 4 au 29 novembre au Luxy (tarif unique3,20 e) et à la médiathèque (entré libre dans lalimite des places disponibles.

AVEC UNE PUDEUR exquise,Claire Simon dépeint lessecrets cachés dans les mursd’un planning familial pari-sien. A travers une successiond’entretiens, Les bureaux deDieu raconte des histoiresordinaires, et d’autres halluci-nantes, de l’étreinte amou-reuse à la procréation.Nedjma cache ses pilules enhaut des boites aux lettresparce que sa mère fouille dansson sac. Hélène se trouve tropféconde, elle tombe enceintemême avec un stérilet.

Dans ce cocon sans tabou, onapprend aux plus jeunes à uti-liser une contraception, maisaussi à se débattre contrel’emprise familiale, ou les tra-ditions culturelles. Scelléespar le secret, les conseillèresdu Planning voient cesfemmes surprises d’être capa-bles de donner la vie.Ensemble, elles prennent letemps de choisir les bons motspour définir leurs envies etfaire parfois le choix doulou-reux de l’avortement. Isabelle Carré, Nathalie Baye,

Rachida Brakni, BéatriceDalle… grandes figures ducinéma que la réalisatrice achoisies pour jouer le délicattravail d’écoute des conseil-lères. Face à elles, des novices,qui incarnent avec justessedes paroles vraies que ClaireSimon a enregistrées avec sonmagnétophone dans diffé-rents planning familiaux entre2000 et 2007. ● Alice Milot

Les bureaux de Dieu : le 29novembre à 21 h au Luxy :77 avenue Georges Gosnat.

La réalisatrice Claire Simon sera présente au Luxy le 29 novembre à l’occasionde la projection de son dernier long-métrage « Les bureaux de Dieu ».

Intimité de femmesA U C I N É M A L E L U X Y

M O I S D U F I L M D O C U M E N T A I R E

Cinéphiles à la fête

BaroqueClavecin et voix de baryton

basse, l’ensemble Pandore

présente un parcours

musical dans l’Italie

baroque du XVIIe siècle :

Madonna mia, musique

sacrée à la cour des

Médicis. Le 16 novembre à

17 h à l’église Saint Pierre

Saint Paul. Participation

libre. Renseignements :

06 87 04 99 08.

Atelier théâtreAdeline Nunez, comédienne

et metteur en scène anime

un atelier théâtre pour

adultes basé sur

l’improvisation. Le travail

portera sur détente,

énergie, mouvement, voix,

imaginaire, clown, et

textes.

Débutants bienvenus.

Les jeudis de 20 h à 22 h,

centre sportif et

socioculturel Pierre et

Marie Curie : 44, rue Jean

le Galleu.

Association la Scène

buissonnière :

01 46 71 53 70.

Chanson de voisinageJeudi 20 novembre

à 14 h 30, Thomas Dalle

donne La soucoupe,

spectacle mêlant

improvisation, voix et

percussions.

14 h 30 - Foyer Chevaleret

(place de l’Insurrection).

Théâtre AlephOscar Castro présente deux

pièces de son répertoire :

L’exilé Mateluna les jeudis

et vendredis à 20 h 30, Le

bazar hindou les samedis

à 20 h 30 et dimanches à

18 h 30.

Du 13 novembre au 21

décembre.

30, rue Christophe Colomb

Infos et réservations :

01 46 70 56 85.

www.theatrealeph.com

IVG, contraception, fécondité sont au coeur de cette réunion de conseillères du planning familial.

SHEL

LAC

BÊTES ET CUPIDES. Dans labande de petits bourgeoisprovinciaux de La cagnotte,de Labiche, il n’y en a pas unpour rattraper l’autre. Cesmessieurs dames s’adonnent àdes parties de cartes endia-blées chaque jeudi. Les tra-

vers de chacun y déteignentallègrement. A quoi servira lacagnotte constituée par le soudonné à chaque brelan ? Il estdécidé de gagner la capitalepour jouir pendant une jour-née de l’usufruit commun. Etlà, tout s’emballe. Forcément.

De quiproquos en catas-trophes, le maître du vaude-ville se joue de ses pions. « Lalangue de Labiche est trèsbelle. Le texte paraît simpledans l’écriture, mais il est enréalité composé comme unepartition de musique », sou-ligne le metteur en scène AdelHakim, qui monte la pièce surun rythme effréné. Les comé-diens jouent, chantent, dan-sent, changent à vue de décordans un tempo millimétré.Perruques, bedaines et maquil-lages donnent aux person-nages des caractères marqués.La machine fonctionne, on ritsans modération. De tout. Cardes touches d’anachronismesfacétieuses rappellent l’actua-lité du propos : « La dégringo-lade des classes moyennes.Aujourd’hui encore, personnen’est à l’abri de la pauvreté »,précise Adel Hakim. Mais del’avidité oui. Espérons.● Laëtitia Di Stefano

Au théâtre Antoine Vitez : 1, rue Simon Dereure.Du 6 novembre au 3 décembre.Réservations : 01 43 90 11 11.

L’ACTUALITÉ CULTURETEMPS LIBRE

46


DRÔLE, LOUFOQUE, inat-tendu, délirant, ce roman auton nouveau est un plaisir.Pierre, jeune publiciste dés-abusé, se laisse entraîner unweek-end dans une vallée per-due des Vosges. Les gens qu’ily croise sont pour lui des bar-jots, des martiens, des décalésde chez décalés, prônant le ter-rorisme écologique ou unpaganisme érotique, parlant de

lutins et de fées. Et pourtantces doux dingues vont le bou-leverser, le retourner, au senspropre et figuré. Un critique adit : « Maulin excelle dans l’éso-térisme tordu, le terrorisme bur-lesque et le cynisme ravageur ».On ne saurait mieux dire. En ces temps de désenchante-ment, voici un hymne à l’ima-gination et à l’utopie. Dans un précédent roman, En

attendant le roi du monde, lehéros trouvait sa voie grâce àun grutier chaman...

Ce livre fait partie des ouvragesprésentés à la médiathèque lorsdu café littéraire du samedi 8 novembre à 10 h 30.

Olivier MaulinLes Evangiles du lac

L’Esprit des péninsules

T H É Â T R E D E S Q U A R T I E R S D ’ I V R Y

Avez-vous de l’argent ?Adel Hakim s’attaque à un classique d’Eugène Labiche avec une mise en scènedétonante de « La cagnotte ». Une histoire de petites gens et de gros sous. Ou l’inverse.

LE LIVRE DU MOISDOUX DINGUES

PAR GÉRARD STREIFF

BEL

LAM

Y

Double expoDu 21 novembre au

11 janvier, le Crédac

accueille : L’ennemi

déclaré, de Dove Allouch.

Cent quarante dessins au

graphite réalisés à partir

de photos prises dans une

forêt calcinée du

Portugal. Dans Original is

full of doubts, Leonor

Antunes revisite l’œuvre

d’Eileen Gray, une

designer irlandaise. Du

mardi au vendredi de 14 h

à 18 h, samedi et

dimanche de 14 h à 19 h et

sur rendez-vous. Entrée

libre.

93, avenue Georges

Gosnat. 01 49 60 25 06.

MédiathèqueBulles de musique le 19 à

17 h (par élèves et profes-

seurs du conservatoire).

Rencontres européennes

de poésie le 22 à 15 h.

Club de lecture des

8-14 ans le 25 à 17 h 30

(le 19 à 16 h 30 à la biblio-

thèque Monmousseau).

Atelier Machines de

l’espace avec la

plasticienne Laetitia

Zuccarelli le 29 de 10 h 30

à 16 h et le 6 décembre de

10 h 30 à 17 h 30.

Dans le vent, l’orage, la

lune et les nuages

(spectacles dès 6 ans) le 3

(bibliothèque Monmous-

seau) et 10 décembre

(médiathèque) à 15 h .

Infos : 01 56 20 25 30

Outrageusement grimés, les comédiens de La cagnotte nousoffrent des tableaux burlesques impayables !


« J’AI PRIS DE LA BOUTEILLE », résume-t-ilde sa voix râpeuse, en ce matin ensommeillé.En reprenant son patronyme comme nomd’artiste, Merlot - « un nom de piquette, maisaussi un nom qui sonne » - clame s’adonnerdésormais à la poésie de comptoir. Oh, pas dela chanson à boire, plutôt un retour au terroir,sa ville : Ivry. C’est l’histoire d’une secondenaissance artistique, à 34 ans. Avant Chansonsd’amour… et de haine, l’album foutraque etattachant qu’il a sorti en juillet dernier,Manuel Merlot a tenu pendant dix ans lemicro pour Baobab, le groupe de reggae qu’il

Son du cruRecentré sur son identité ivryenne, Merlot a sorti

son premier disque solo et joue au Hangar ce mois.

C H A N T E U R

LE PORTRAIT

47

MANUEL MERLOT

« J’avais besoin

du cocon ivryen »


avait monté avec des copains de lycée. Quatrealbums, une signature sur une major, des tour-nées internationales… En 2005, Baobabdébranche les instruments. Manuel avoue salassitude d’alors : « J’avais de plus en plus l’im-pression de me caricaturer », constate-t-il sansrancœur. Le déclic a eu lieu en pleine ascen-sion. En 2001, Baobab enregistre l’albumReggae social club en Jamaïque avec la finefleur des musiciens locaux. Une aubaine, maisaussi une révélation pour Manuel. « J’ai vu surplace que le reggae exprime vraiment le quoti-dien et touche les gens profondément. EnFrance, il est souvent manichéen, et son côtémilitant un peu systématique, sans que derrièreil y ait un vrai investissement social ». Lui, avaitsorti avec son association Conscience et cul-ture des compilations pour la libération deMumia Abu Jamal ou pour la cause palesti-nienne, avait animé la chorale militanteAbalabu… « J’écrivais des chansons de frater-nité, de lutte, mais il me manquait un côté pluspersonnel, une plus grande cohérence avec ceque je suis. » Détail révélateur : il coupe seslongues dreadlocks blondes. « Devenu curieuxsur le tard », il se remet à écouter de la chansonfrançaise, découvre la soul américaine…Jamais il ne renie pour autant son amour dureggae, la musique que ses voisins dominicainslui avaient fait découvrir ado, à Ivry-Port.« Une musique simple, pas littéraire, proche dela vie, analyse-t-il. J’ai eu envie de faire la mêmechose, mais avec ma culture banlieusarde. »Manuel se recentre donc sur ce qui fait sonidentité. « J’avais besoin du cocon ivryen, deretrouver mes vieux potes, qui ne sont pas for-cément musiciens. » Ils passent ainsi quelquesmois ensemble, bientôt rejoints par le guita-riste Cedryck Santens. Des morceaux émer-gent dans « cette ambiance un peu virile, cesmoments de décontraction » loin des studios.Les textes goguenards et féroces naviguententre autoportrait, chronique sociale, pochadeet rage. La musique est composite, blues etsoul, reggae encore. De ce côté décousu et bri-colé ressort une sincérité qui plaît : le chanteurtourne, passe à Taratata le 5 novembre, joue àla Maroquinerie le 2 décembre… Et bien sûr àIvry. Le Merlot nouveau est un bon cru.● Thomas Portier

Le 8 novembre à 20 h au Hangar : 3/5, rue Raspail. Infos : 01 72 04 64 25.Merlot sera interviewé sur Radio-Cartable(89.4 FM), le 27 novembre à 14 h 30, par lesCM1 B de l’école Solomon.

ANTENNES D’ÉCOUTEQuatre antennes d’information, d’écoute et de soutien accueillent familles et jeunesrencontrant des difficultés d’ordre social,familial, psychologique.• Gagarine/Centre-ville : mardis de 9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30 (maison du droit et de la citoyen-neté) et 17 h 30 à 19 h 30 (centre de santé), mercredis de 9 h 30 à 12 h (maison du droitet de la citoyenneté) et de 13 h 30 à 19 h 30(centre de santé). 06 27 81 28 62. • Pierre et Marie Curie : lundis à partir de 15 h et jeudis à partir de 9 h. Centre sportif et socioculturel,44, rue Jean Le Galleu. 01 46 71 51 53.• Ivry-Port :mardis de 12 h à 20 h sur rendez-vous. 25, rue J.-J. Rousseau. 01 46 58 31 56. • Monmousseau-Vérollotlundis de 9 h 30 à 16 h 45, jeudis de 9 h à 12 h et de 17 h 30 à 20 h 30.Maison de quartier 17, rue GastonMonmousseau. 06 10 76 64 93.Permanences les mardis matin à la missionlocale : 3/5, rue Raspail et les mercredismatin à l’Etape ivryenne - Emmaüs (19, rue Marcel Lamant).

SANTÉ JEUNES• Accès aux soins : le centre municipal de santé propose une consultation pour lesjeunes (aides aux démarches administra-tives pour l’ouverture des droits), mercredisde 17 h à 19 h, sans rendez-vous. • Ivry Sud jeunes : pour les jeunes consommateurs de produits psychoactifs. Lundis de 14 h à 18 h, mardis de 15 h à 18 h,mercredis de 14 h à 18 h. Accueil Ivry Sud (à droite dans la cour du Cms). 01 43 90 00 29.• Planning familial : une consultation destinée aux jeunes est ouverte les mercredis de 15 h 30 à 18 h 30, sans rendez-vous, au centre municipal de santé : 64, avenue Georges Gosnat.

DÉPISTAGE • Sida : consultation de dépistage anonyme et gratuit du sida : mardis et jeudis de 17 h à 19 h et les samedis de 10 h 30 à 12 h, au centre de santé. • Infections sexuellement transmissibles :consultation anonyme et gratuite : lundis de 9 h à 12 h, mercredis de 13 h 30 à 15 h30, jeudis de 9 h à 12 h au centre de santé, 64, av. Georges Gosnat. 01 80 51 86 00.

VACCINATIONSSéances de vaccinations gratuites : les lundis de 17 h à 19 h, sans rendez-vous, au centre de santé : 64, av. Georges Gosnat.

DÉCHETS MÉDICAUXLes patients en auto-traitement (diabète,hépatites...) peuvent se débarrasser de leursdéchets (seringues, lancettes) auprès du service infirmier du centre de santé. De 8 h 30 à 19 h 30.

EN PRATIQUE

48

MAISON DU DROIT ET DE LA CITOYENNETÉPermanences gratuites, 7, place MarcelCachin, escalier A, 2e étage. 01 49 87 44 44. Cidff (accès au droit et aide aux victimes :information, orientation dans les domainesjuridiques professionnels, sociaux, familiaux) :lundis de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 30,sur rendez-vous. Ecrivain public du Secours populaire(aide à la rédaction de courriers) : lundis de 14 h à 17 h. Mardis de 9 h à 12 h (pas de per-manence le 4 novembre). Vendredis de 9 h à 12 h, sur rendez-vous (au Secours populaire,place M. Cachin. Pas de permanence les 8, 15et 19 novembre.Apce (association pour le couple et l’enfant) :médiation familiale, soutien à la parentalité :jeudis et vendredis de 9 h à 12 h. Avocat conseil : samedis de 9 h à 12 h sur rendez-vous. Avocat spécialisé dans le droit des étrangers : le 3e mercredi du mois sur ren-dez-vous et un samedi par mois. Pas depermanence les 8, 15 et 19 novembre.Conciliatrice : Règlement des conflits, contes-tations... pour obtenir un accord entre particu-liers, sur rdv le 2e et 4e mercredi du mois.Surendettement : association Léo Lagrangepour l’accès au droit de la consommation et du surendettement, le 1er lundi du mois de14 h à 17 h sur rendez-vous : 01 48 10 65 65.Union nationale des amis et familles demalades psychiques : soutien aux famillesconcernées par la maladie psychiatrique, le 1er vendredi du mois de 9 h à 12 h sur rendez-vous : 01 41 78 36 91. Cicas : Information sur la retraite complé-mentaire : jeudi de 9 h à 11 h 30. Unique-ment sur rendez-vous au 0 820 200 701. Cnl (confédération nationale du logement) :aide juridique et administrative. Mardis de 9h à 12 h, mercredis de 15 h à 18 h, jeudis de9 h à 12 h, pas de permanence le 2 novem-bre et plus de permanence du tout à partirdu 18 novembre. Caf (caisse d’allocations familiales) : Pas depermanence jusqu’au 31 décembre. Accueildu public : 40, avenue C. Gide Kremlin-Bicêtre. Renseignements : 0820 25 94 10 ouwww.caf.frCaf sociale : information sur les aides aulogement, les forfaits vacances, le bon Japil,la rentrée scolaire : les lundis et mercredisde 9 h à 12 h sans rendez-vous. Pas de permanence du 3 au 7 novembre.

MAISON DE L’HABITATDes professionnels tiennent des permanen-ces gratuites : 7, place Marcel Cachin.Adil (agence départementale d’informationsur le logement) : les 2e et 4e vendredi dumois de 9 h 30 à 12 h (sans rendez-vous). 0 820 16 94 94.

Caf : une assistante sociale spécialisée dans les questions de logement reçoit les 2e et 4e vendredi du mois de 9 h 30 à 11 h 30.Codal Pact : association d’aide à l’améliora-tion de l’habitat reçoit le 2e mercredi du mois de 14 h à 16 h, sur rendez-vous au 01 45 17 93 43 ou 01 45 17 93 24.

SOURDS ET MALENTENDANTSUne permanence permettant de favoriserl’accès aux services municipaux aux personnes sourdes et malentendantes et deles accompagner dans leurs démarchesadministratives est créée au centre PabloNeruda. Elle a lieu un mardi par mois, de 9 h à 12 h. Prochaines dates : 4 novembre et2 décembre (sans rendez-vous).Renseignements : secteur Action handicap(01 49 60 25 83) [email protected] fax. 01 49 60 25 25.

UN TOIT PLUS VITES’inscrire dès 16 ans au fichier des demandeurs de logement pour réduire letemps d’attente. A Ivry, 30 % des attributionsde logements sociaux sont réservées aux jeunes. Service de l’habitat : 27, rue Saint-Just. 01 49 60 27 80.

CONSOMMATIONLa CLCV (consommation, logement et cadrede vie) tient une permanence les jeudis de 18 h à 19 h 30, à la bourse du travail : 6, promenée Gérard Philipe (centre Jeanne Hachette). 01 46 58 61 13.

PETITE ENFANCEPour les demandes de places en crèche,l’espace information est ouvert le 1er mardidu mois à 17 h, au 42 bis, rue Saint-Just(salle Quincey). Inscriptions à la Pmi (9,place Voltaire) les mercredis de 14 h à 17 h.

ASSISTANTES MATERNELLESL’antenne relais assistantes maternelles est un lieu d’échange et d’information sur l’accueil du jeune enfant à domicile animépar une professionnelle. Secrétariat : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h. La res-ponsable reçoit sur rendez-vous les mardis de13 h 30 à 19 h, jeudis de 13 h 30 à 17 h 30, ven-dredis de 13 h 30 à 17 h et un samedi par moisde 9 h à 12 h. 43, rue Raspail. Rendez-vous : 01 45 15 68 10 (le matin).

JOURNÉE CITOYENNEGarçons et filles doivent se faire recenser le mois de leurs 16 ans. Une attestation,nécessaire à l’inscription aux examens etconcours leur sera délivrée. Se présenteravec : pièce d’identité française et livret defamille au service des affaires civiles,annexe Coutant. 01 72 04 64 02 ou 65 96.



49

TROIS BACS POUR TRIERBac marron : ordures ménagères et emballages non recyclables (bouteillesd’huile et papiers gras, bouchons, boîtes et non vidées, sacs plastique...). Bac jaune : bouteilles plastique, briques,cartons, boîtes métalliques vides, journaux,magazines, prospectus. Bac vert : verre (bouteilles, bocaux, sans bouchon et couvercle). Ramassage des bacs verts et jaunes :mercredi à partir de 17 h pour Ivry-Port sud,Plateau-Monmousseau et Pierre et Marie Curie. Jeudi à partir de 17 h pour le Centre-ville et les autres quartiers.

CAMION VEOLIA PROPRETÉPour le ramassage des déchets ménagerstoxiques (pile, aérosol, colle, peinture, batterie, solvant...), le camion stationnera : • Mardi 18 novembre : devant le magasinFranprix, 18, rue G. Monmousseau, de 9 h à12 h 30 et placette des Fauconnières, 24, rueLénine, de 17 h à 19 h. • Mercredi 19 novembre : au marché duPetit-Ivry, av. M. Thorez, de 9 h à 12 h 30. • Vendredi 28 novembre : place Voltaire,144, avenue D. Casanova, de 9 h à 12 h 30.Numéro vert : 08 00 09 42 00.

DÉCHETS INDUSTRIELSSorimétal, le centre de transfert des petitsdéchets industriels (face au 51, rue ErnestRenan) est ouvert aux entrepreneurs dési-reux de se débarrasser de leurs encombrants.

SECONDE VIE DES DÉCHETSMobilier, électroménager, bois, batteries...peuvent être recyclés. Il suffit de les appor-ter à la déchetterie : 44, rue Victor Hugo (01 43 90 00 28). Accès : présenter carted’identité, justificatif de domicile et cartegrise du véhicule ou contrat de location(documents au même nom). Réservée auxparticuliers, gratuite, ouverte toute l’année(sauf le 1er mai), 7 jours sur 7, de 10 h à 18 h.

ENCOMBRANTSPour faire enlever vos encombrants, prendrerendez-vous au 0 8000 94 200. Ce service,gratuit réservé aux particuliers, fonctionneles lundis et deux mardis par mois.

ÉPAVESSe débarrasser d'un véhicule ? S'il roule,conduisez-le dans une des casses agréées où sa reprise est gratuite. MTR : se déplace (sans frais) sur rendez-vous : 06 86 18 53 86 - 06 23 75 08 43. Seek : 9, route de Fontainebleau. 01 46 86 29 64. Sorbiers autos : 9 bis, route deFontainebleau. 01 46 87 66 34. Beke : 11, route de Fontainebleau. 01 46 87 61 10. S'il ne roule pas, contactez le commissariat :01 49 59 33 00.

SOINS DENTAIRESLa clinique dentaire, située 89, avenueGeorges Gosnat, est ouverte du lundi au vendredi de 9 h à 13 h et de 14 h à 18 h 30.Pratique du tiers payant, partenariat avec le réseau social, aide aux démarches administratives pour les personnes sanscouverture sociale. 01 56 20 10 24.

CIMETIÈRE NOUVEAUUn service municipal de car pour le cime-tière Monmousseau est organisé vendredi 28novembre à partir de 14 h sur le parcourssuivant : cité Gagarine, 13, rue Robespierre,avenue Danielle Casanova (devant la BNP),cité Louis Bertrand, foyer Croizat.

HORAIRES CIMETIÈRESOuverts tous les jours (sauf les 25 décembreet 1er janvier). Horaires d’été (du 1er avril au31 octobre) de 8 h à 18 h. Horaires d’hiver(du 1er novembre au 30 mars) de 8 h à 17 h.Fermeture des portes 15 mn avant.Dimanches et jours fériés : ouverture à 9 h.

MARCHÉSDe 8 h à 13 h. Mardi et vendredi matin au Centre-ville (esplanade G. Marrane) ; samedi matin à Barbusse (angle av. Henri Barbusse-Verdun) ; mercredi et dimanchematin au Petit-Ivry (avenue Maurice Thorez).

SERVICE NAVETTES MARCHÉLa Ville propose aux personnes âgées et à mobilité réduite un service de navettes gratuit pour se rendre au marché du Centre-ville. Pas de navettes en juillet etaoût. Prochains points de rencontre :• Petit-Ivry : mardi 18 novembre, vendredi28 novembre.• Monmousseau-Vérollot : vendredis 7 et 21novembre, mardi 2 décembre.• Ivry-Port : vendredis 14 novembre et 5décembre, mardi 25 novembre.Pour tout renseignement concernant les arrêts : 01 49 60 24 82.

LOCATION DE SALLESLa municipalité réserve aux Ivryens la locationdes cinq salles de l’Espace Robespierre pourorganiser des fêtes familiales, initiatives associatives, colloques... Salle 1 : 78 m2 et salle 4 : 69 m2

(216 e particuliers/associations - 432 e entreprises). Salle 2 : 109 m2 (270 e particuliers/associations ; 540 e entreprises).Salle 3 : 480 m2 (648 e particuliers/associations ; 2 160 e entreprises). Salle 5 : 177 m2 (378 e particuliers/associations ; 756 e entreprises).Faire la demande par courrier au maired’Ivry en indiquant : date et nature de l’événement, n° de salle, nombre de personnes prévues et vos coordonnées, ou sur le site : www.ivry94.fr rubrique service démarches.

Permanencesdes élusPour rencontrer vos élus,

prenez rendez-vous au 01 49 60 25 08.

● Pierre Gosnat, député-maire.

● Philippe Bouyssou, 1er adjoint :

Finances locales. Démocratie.

Affaires civiles et juridiques.

● Nicolas Rameau, 2e adjoint :

Développement économique. Emploi.

● Chantal Duchène, 3e adjointe :

Ecologie. Développement et aménagement durable.

● Daniel Mayet, 4e adjoint :

Développement urbain. Personnel communal.

Moyens logistiques, délégué pour le quartier

Louis Bertrand-Mirabeau-Sémard.

● Séverine Peter, 5e adjointe :

Jeunesse. Sport.

● Patricia Bendiaf, 6e adjointe :

Enfance. Petite enfance.

● Patricia Gambiasio, 7e adjointe :

Retraités. Personnes âgées.

● Mehdy Belabbas, 8e adjoint :

Prévention santé. CMS. Maison du droit

et de la citoyenneté. Action handicap.

● Olivier Beaubillard, 9e adjoint :

Culture.

● Christine Pourre, 10e adjointe :

Affaires sociales.

● Sandrine Bernard, 11e adjointe :

Education. Vie scolaire, déléguée pour le quartier Petit-Ivry.

● Thierry Rosset, 12e adjoint :

Habitat. Office public de l’habitat (OPHLM).

● Bozena Wojciechowski, 13e adjointe :

Droit et citoyenneté des résidents étrangers.

Action contre toutes les discriminations.

● Sylvain Baron, conseiller délégué :

Etablissements recevant du public.

● Rabah Lachouri, conseiller délégué :

Relations internationales.

● Elisabeth Loichot, conseillère déléguée :

Eco-quartiers dans les opérations d’urbanisme.

● Rogério Machado, conseiller délégué :

Vacances de l’enfance.

● Romain Marchand, conseiller délégué :

Vie associative.

● Pierre Martinez, conseiller délégué :

Commerce. Artisanat. Marchés aux comestibles.

● Denis Mercier, conseiller délégué :

Prévention délinquance.

● David Onakaya Mengue, conseiller

délégué : Collèges. Lycées.

● Edith Perstunski-Deléage, conseillère

déléguée : Culture scientifique. Recherche. Universités.

● Jacqueline Spiro, conseillère déléguée :

Restauration collective, déléguée pour le quartier Ivry-Port.

● Méhadée Bernard, conseillère déléguée

pour le quartier Centre-ville.

● Françoise Ehrmann, conseillère déléguée

pour le quartier Monmousseau-Vérollot.

● Eve Schiavi, conseillère déléguée

pour le quartier Marat-Parmentier.

Chantal Bourvic, conseillère générale,

canton Ivry-Ouest.

Pascal Savoldelli, conseiller général,

canton Ivry-Est.

Tous les serviceset démarches surwww.ivry94.fr

VOTRE ANNONCE : un bulletin par rubriqueSeules sont acceptées les annonces libellées sur les 4 lignes de ce bulletin et rédigées de façon lisible.

❏ Immobilier ❏ A louer ❏ Echange ❏ A vendre ❏ Cherche

❏ Ménage/Repassage ❏ Cours ❏ Garde d’enfants

❏ Personnes âgées ❏ Emploi ❏ Donne ❏ Perdu ❏ Achète

❏ Assistances maternelles agréées

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A retourner à : Ivry-ma-ville - Petites annonces - 8, rue Claude Guy 94200 Ivry-sur-Seine

EN VILLE

IVRY ma ville ● FÉVRIER 2007

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CHERCHE● Lectrice bénévole nn fumeuse pour inva-lide visuelle de 72 ans (01 46 71 68 33répondeur : laisser n° après 8 sonneries).● Jeune homme sérieux salarié cdi cherchestudio ou F1 (01 56 20 07 57).● Studio ou chambre pr étudiant ingénieurproche rue Grancoing (06 17 15 15 51).● Travaux de rénovation + bricolage (06 62 21 03 04).● Livraisons, courses, débarras cave grenierjusqu’à déchetterie, petits déménagementsfourgonnette (06 62 37 36 84).● A faire transport ou petits déménage-ments avec camionnette 12 m3

(06 60 43 16 65).● Fauteuil roulant grande taille + matérielpour handicapé (06 19 73 42 53).

COURS ● Espagnol primaire, secondaire + adultescours individuel ou petit groupe (01 46 72 45 21).● Aide aux devoirs + soutien scolaire, litté-raire, économique jusqu’en terminale, prépa-ration brevet, bac (06 50 80 93 67).● Anglais ts niv. enfts, adultes (06 50 80 93 67).● Français, anglais, espagnol, math, primaire,collège, 6e (06 69 56 12 52).● Français, histoire, géographie, anglais +soutien scolaire cm1, cm2, collège (01 46 58 73 46).● Arts plastique en groupe 5/8 ans masquesmarionnettes, 9/12 ans sculpter peindre des-siner, adolescents bd mangas illustration (06 33 44 82 62).● Math, physique, chimie lycée collège (0637 07 01 78).

MENAGE/REPASSAGE● Ménage/rep + garde enfants + personnesâgées (06 78 24 01 96).● Ménage, garde enfants, personnes âgées(06 29 62 56 44).● Repassage 11 €/h (06 31 66 67 70).● Ménage/rep + courses (01 49 60 94 61).● Ménage + garde enfants (06 37 82 19 96).● Ménage le soir (06 89 60 27 49).● Ménage (01 46 72 65 75).● Ménage/rep (06 77 25 75 20).

IMMOBILIER● Maison St-Agnant (17) 107 m² rdc, sdb,wc, séjour, cellier, cuisine aménagée, étage2/3 chambres, garage, véranda, sur terrainclos, 700 m² 170 000 € (05 46 83 33 24).● Appart F3 tbé 5 mn du Rer 170 000 €(06 22 96 55 15).● Appart F3 dans résidence rue Michelet 56m² rdc, 2 chambres, séjour, cuisine, sdb, wc,débarras + cave + parking extér. 210 000 €(01 45 21 93 87).

A LOUER ● Parking en s/s sécurisé Gabriel Péri 70 €/mois (01 45 21 49 21).● Box Henry Martin (01 46 78 76 60).● Parking couvert 80 €/mois (01 44 75 83 03).● Parking s/s petit Ivry (01 46 70 40 92).

ECHANGE● F3 Liégat 120 m² duplex 3 gdes terrasses4e et dernier loyer 760 € contre F3 MauriceThorez, Centre-ville (06 50 11 54 64). ● F2 Ivry-Port face à la poste 50 m² contreF3 Centre-ville (06 20 43 61 78).● F3 Maurice Thorez calme lumineux balcon62 m² contre F4 Centre-ville (06 19 47 58 43).● F3 Orme au chat avec balcon contreF4/F5 (06 17 68 49 64).● F3 Casanova Renaudie 70 m² terrasse,cave, parking 600 € cc contre F2 (01 46 72 53 06).● F2 Robespierre contre F2 Jean Moulin,Liégat, Voltaire, Casanova (06 68 68 94 74).● F5 Jean Le Galleu contre F3 (06 86 32 53 96).● F2 quartier Parisien 50 m² dernier étagecontre F2 Centre-ville min 45 m²

(06 14 25 25 07).● F2 Lénine 50 m² contre F2/F3 (06 21 88 98 85).● F3 Danton 77 m² avec terrasse + parkingcontre F4/F5 avec balcon (06 11 61 48 84).● F3 Maurice Thorez avec balcon contre F4Maurice Thorez, Louis Rousseau, Casanovaavec balcon ou terrasse (06 61 10 03 97).

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ÉTAT CIVILNe peuvent être publiées les naissances d’enfants dont les

parents n’habitent pas la commune, ni celles dont les parents

ne sont pas mariés, sauf demande de la mère. Des imprimés

sont à disposition au service de l’état civil 01 49 60 24 63.

NAISSANCES SEPTEMBREAberkane Nordine, André Lucien, Bachtoula

Malake, Baradji Elias, Behe John Elijah,

Belhouas Eliess, Ben Brahim Ayoub, Carnot

Thomas, Chiron Morgane, Chiv Liane,

D’agostino Ornella, Dahene Sonia, Damiche

Amel, Deflandre Timéo, Deflandre Elona,

Garcia Lisa, Gassama Mahfouz, Gras Manon,

Hammache Ilian, Jean-Alphonse Marlon,

Kettou Nacer, Khan Tamshoon, Krouna Diana,

Lange Denis, Laouari Shyriel, Legeay--Cailleau

Marius, Limam Syrine, Manga Mouelle Welli’s,

Martinovic Nikola, Mehnane Lyna, Meya

Wanzolua Kelyane, Nafii Khalis, Nazef Fatiha,

Nguyen Néo, Oualla Rayan, Perotin Jade, Pham

Julien, Rahali Cherine, Saker Sofiane, Sallent

Idriss, Santhakumar Santhujan, Skuza Kacper,

Taleb Sabrina, Tshilombo Ayose Raven,

Wozniak Amélia, Wronski Amélie.

MARIAGES SEPTEMBRELakrib Aldjia et Mahious Sofiane, Alfred-

Lienard Virginie et Majarian Avedis, Volochouk

Valentina et Zakalyuzhnyy Volodymyr, Fang Wei

et Wang Xu, Wolf Laurence et Darmon

Frédéric, Amellal Fatiha et Aumont Frédéric,

Nys Valérie et Lucel Georges, Joubert

Ghislaine et Lalanne Patrice, Chen Miaomiao et

Su Lei, Beude Linda et Coron Camille,

Shevchenko Aleksandra et Sanchez Villarroel

José, Barthassarady Sylvie et Sinnatamby

Aroun, Armanno Catherine et Hubert Julien,

Perez Maria et Teixeira Da Silva José, Pianta

Peggy et Lites Marc, Zhu Qian et Zheng

Songwei, Winu Kitantu Lydie et Massamba-

Gatika-Mpukuta-Zola Meso Pierre, Chantal

Séverine et Albice Michel, Dumortier Lise et

Marchand Romain, Damour Pascale et Van

Acker David, Bedia Koko Georgette et Kabo

Anicet, Gérard Josiane et Diensten Robert.

DÉCÈS SEPTEMBRECarbonnet Joël, Couvret Jeanne née Jarrige,

Denis Jacques, Doucet Madeleine née Cheval,

Dubois Martial, Gibergues Augustine née

Munier, Guillerm Martine née Juggetta,

Lavergne Christelle, Loison Gisèle, Maarek

Joseph, Mention Aliette née Deschamps,

Nguyen Van Tan, Preiss Marcel, Prevost

Lucien, Quenot Gérard, Ribière Jeanne,

Thilloloy Suzanne néeVézien, Tissier Christian.

Dans le souci de respecter la vie privée de chacun, les familles qui ne

souhaiteraient pas que le nom de leur défunt soit publié, peuvent

contacter le service de l’état civil au 01 49 60 28 83.

URGENCESMÉDECINS : FAITES LE 15

Le Sami (service d’aide médicale initiale) ne fonc-

tionne plus. En cas de besoin le soir ou le week-

end, appelez le 15 qui vous enverra un médecin à

domicile, vous orientera vers le Sami de Vitry-

sur-Seine ou aux urgences de l’hôpital.

PHARMACIESUrgences de nuit, s’adresser au

commissariat de police : 01 49 59 33 00.

● Samedi 1er novembreGIANNOTTI

55-57, rue Jean Le Galleu01 46 72 59 80

● Dimanche 2 novembreROBERT/THIBAULT

5, promenée V. Gosnat01 46 72 00 90

● Dimanche 9 novembreNGO DAO

8, place Léon Gambetta01 46 72 00 51

● Mardi 11 novembreSULTAN

14, rue Saint-Just - 01 46 72 33 82● Dimanche 16 novembre

BARTHOLOMEW37, rue Lénine - 01 46 72 01 99

● Dimanche 23 novembreSAMOUN

53, av. M. Thorez - 01 46 72 02 39● Dimanche 30 novembre

FRANCOLON37, rue Mirabeau - 01 46 72 26 95

● Dimanche 7 décembreUNG-MY-THANK-SON190 bd de Stalingrad

01 46 71 53 24

SOS ENFANTS119 : reçoit les appels d’enfants victimes de

mauvais traitements 365 jours par an et 24 h sur 24.

FIL SANTE JEUNES0 800 235 236 : n° anonyme et gratuit, tous les

jours de 8 h à minuit.

JEUNES VIOLENCES ECOUTE0 800 20 22 23 : n° anonyme et gratuit

à destination des jeunesvictimes de violences scolaires,

injures, racket.

Bulletin d’abonnement à Ivry-ma-ville

Attention changement de tarif en 2009Nom...................................................................Prénom............................................................

.Adresse............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Abonnement pour une année : 9,15 e

A partir du 1er janvier 2009,

l’abonnement passera à 11 e.

Etablir le chèque à l’ordre

du Trésor public / Ivry-ma-ville

8, rue Claude Guy - 94200 Ivry-sur-Seine


51

GARDE D’ENFANTS● Garde enfants, sorties écoles, personnesâgées, garde malade (06 11 08 79 90).● Garde enfants vac. scol., week-end + ser-vice personne âgées (06 13 01 83 78).● Garde enfants sortie école + bb (01 49 60 82 32).● Garde enfants + sortie école + servicepersonne âgées (06 81 90 75 37).● Garde enfants + sortie école sauf mercredi (06 33 91 86 39).

PERSONNES AGEES● Aide soignante diplômée garde à dom. pers.âgées matin, nuit, w-e (06 21 19 68 29).● Assistante de vie garde-malade, bonssoins assurés temps complet, partiel ouoccasionnel (01 53 14 31 92).

ASSIST .MATER. AGR● Garde enfants à partir de 17 mois (01 46 70 07 71).● Garde enfants ou bb de 1 à 2 ans lundi,mardi de 8h/18h (01 45 21 46 58).

FORMATION● L’institut régional de formation sanitaire etsociale de Limeil-Brévannes organise unepréparation aux épreuves de sélection pourl’entrée en formation d’aides-soignants. Du25 octobre au 10 février (épreuve écrite) etdu 13 janvier au 28 avril (épreuve orale).Renseignements : 01 56 73 30 73 ou 30 72.

EMPLOI● Le service municipal de soins infirmiers àdomicile pour personnes âgées rechercheaides soignantes qualifiées. Poste à tempscomplet et à pourvoir immédiatement.Candidature à adresser à M. le maire - Hôtelde ville - esplanade Georges Marrane - Ivry-sur-Seine.● La crèche familiale d’Ivry recrute assis-tant(e)s maternel(le)s agrées(e)s PMI,motivé(e)s pour travail d’équipe et l’accueilde deux enfants. Salaire mensualisé.Candidatures à adresser à : Monsieur ledéputé-maire esplanade Georges Marrane94205 Ivry-sur-Seine cedex.● Le service Enseignement d’Ivry recherchevacataires pour études surveillées de 16 h 30 à 18 h en remplacement des ensei-gnants. Titulaire du baccalauréat, envoyerlettre de motivation et CV. Renseignement :service enseignement (01 72 04 66 93)Candidatures à adresser à : Monsieur ledéputé-maire esplanade George Marrane94200 Ivry-sur-Seine cedex.● La ville d’Ivry-sur-Seine recrute, pour sonservice Information au sein de la Directionde la Communication : 1 journaliste h/f -Attaché.Au sein d’une rédaction, il (elle) devra rédi-ger les articles pour les publications munici-pales (Ivry-ma-ville, Avant-Seine, journaux dequartier) et le site Internet de la ville, notam-ment pour la lettre d’infos hebdomadaire enligne. Profil : Maîtrise des techniques del’écriture journalistique sur supports écrit,audio et vidéo - Expérience dans la presselocale - Formation et expérience multimédia.Aptitude au travail en équipe - Grande dis-ponibilité - Sens de l’organisation et desrelations humaines - Maîtrise de l’informa-tique (Word sous PC). Formation supérieure(bac + 3 mini). Rémunération statutaire -Régime indemnitaire - Prime annuelle - 35 H.Candidatures (lettre de motivation et CV) àadresser à Monsieur le Maire d’Ivry-sur-Seine,Esplanade Georges Marrane, 94205 Ivry-sur-Seine Cedex.

NOVEMBRE 2008

M O I S D UD O C U M E N T A I R EDu 4 au 29 novembreMédiathèque et cinéma Le Luxy s’unissent pourprésenter neuf films(fictions et documentairessur ces mêmes fictions),des rencontres et débats,animés par des pointures(Bruno Nuytten, André S.Labarthe, Serge July, Jean-Pierre Limosin…) sur lethème DDans la peau ducinéaste. Programme disponible à la

médiathèque et au Luxy

(lire page 45).

T H É Â T R EDu 6 novembre au 3 décembreCréation du TQI : La Cagnotte, pièced’Eugène Labiche mise enscène par Adel Hakim.Vaudeville sur la brusquedégringolade des classesmoyennes (lire page 46).Théâtre Antoine Vitez.

Du 13 novembre au 21 décembreDeux pièce d’Oscar Castroprésentées en alternance :L’exilé Mateluna, les jeudiset vendredi à 20 h 30Le bazar Hindou, lesdimanches à 18 h 30.Espace Aleph (rue C.

Colomb).

S E M A I N E D EL A M É D I A T I O NF A M I L I A L EDu 17 au 22 novembreRencontres, informations,portes ouvertes, exposition,vidéo, intervention dans uncollège… des initiatives surla parentalité, la gestiondes conflits familiaux.Maison du droit et de la

citoyenneté et Espace

Gérard Philipe (lire page 9).

R E N C O N T R E SD E L AD É M O C R A T I EL O C A L ELes 28 et 29 novembreConférences-débats,forums, ateliers, librairie,initiatives culturelles…autour du thème :Démocratie locale etmobilisation sociale.Espace Gérard Philipe.

(lire pages 5 et 6).

IVRYmavillewww.ivry94.fr

À L’AFFICHE

Be-Bop a Gorda

CETTE ANNÉE L’ASSOCIATION JAZZ’IVRY programmeplusieurs femmes batteuse, chanteuse, pianiste, clarinettiste… Lapremière entre en scène vendredi 21 novembre. Elle est pianiste,française, et se nomme Agnès Gorda. Après des études classiques auconservatoire de Nice, c’est à Paris, puis New-York qu’elle s’initie aujazz et se tourne vers le be-bop et ses prolongements. En 2007, elle afondé un trio avec Gilles Naturel, à la contrebasse, et Philippe Soirat àla batterie. C’est cette formation, complétée par le saxophoniste danoisMartin Jacobsen, qui se produit à Ivry. Jacobsen, qui vit en France, atourné et enregistré dans plusieurs pays européens. « Il n’y a plus grandmonde qui joue vraiment du be-bop, Agnès est un coup de cœur, uneoccasion à ne pas manquer ». Et si c’est Jazz’Ivry qui le dit… ●21 h - Salle Saint-Just (30, rue Saint-Just).Réservation : 01 46 72 79 24.

E X P O S I T I O N SJusqu’au 9 novembreDerniers jours pourrencontrer L’Amour deStéphane Calais, expoinstallée dans toutes lessalles du centre d’art.93, avenue Georges Gosnat

et sur

www.ivry94.fr/rubrique

culture

Jusqu’au 21 novembreFrançois Jeannet présentedes toiles sur le thème desjardins ouvriers.Samedi 15 à 14 h 30 : confé-

rence sur les jardins

ouvriers d’Ivry.

Vernissage le 14 novembre

à 15 h.

Expo visible de 9 h 30 à

17 h.

Hôpital Charles Foix - Salle

d’animation (secteur bleu).

Jusqu’au 28 novembrePeintures et textiles crééspar CCat Briand sontrassemblés sous le titre Le soi tissé (lire page 18) .Restaurant L’Equisetum

(89, rue Victor Hugo).

Du 21 novembre au 11 janvierDans L’ennemi déclaré,Dove Allouche présentecent quarante dessinsréalisés à partir de photosprises dans une forêtcalcinée du Portugal.Leonor Antunes donne àvoir quant à elle Original isfull of doubts, travail sur laduplication, l’architectureet l’urbanisme.Vernissage : jeudi 20

novembre de 17 h à 21 h.

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12MERCREDI

Méli-méloHistoires racontées aux 3-5ans.10 h 30 - Bibliothèque

Monmousseau (également

le 26).

ConcertLe jeune public est invité à découvrir Woods,spectacle musical etchorégraphique sur lethème de la forêt donnépar Le Concertimpromptu.10 h 30, 14 h, 16 h -

Auditorium de la

médiathèque.

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13JEUDI

Repas seniorsOrganisé par la Ville pourles retraités.12 h - Foyer Chevaleret.

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14VENDREDI

ConcertThe last poets, groupemythique de « spokenword », précurseur du rap (voir page 44).En 1ère partie : Jls.

20 h - Le Hangar.

Café-philoThème de discussion :Peut-on parler des autressans parler de soi ?19 h 30 (pour dîner), 21h

(pour débattre).

Restaurant Le Picardie.

Journée MessiaenLe quatuor Rosamonde etEmmanuel Strosser,(piano), donnent troisconcerts autour de l’œuvre du compositeurcontemporain OlivierMessiaen12 h : concert-sandwich àl’hôtel de ville, avec aussidu Debussy.20 h : Louise Bessette(piano) interprète Vingtregard sur l’Enfant-Jésus(1ère partie)22 h 30 : Vingt regards surl’Enfant-Jésus (2e partie).Auditorium de la

médiathèque.

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15SAMEDI

Soul musicOmar, un anglais quinous « soul » en rythme(voir page 44). En 1ère

partie : Caprice.20 h - Le Hangar.

Bébés lecteursHistoires racontées auxmoins de 3 ans.10 h 30 - Médiathèque

(également le 29).

Cabaret-chansonL’association Puce et Cieprogramme MauradMancer et Régis Cunin.19 h 30 (dîner-spectacle),

21 h (spectacle seul).

Restaurant La Taverne du

Port.

Potagers populairesConférence sur lesjardins ouvriers d’Ivryanimée par FlorenceWeber, professeur desociologie.15 h - Salle d’animation

Hôpital Charles Foix

(secteur bleu).

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16DIMANCHE

Droits de l’enfantLa municipalité organise,dans le cadre de laJournée internationaledes droits de l’enfant,des parrainages

d’enfants de famillessans papiers. L’initiativese déroule autour d’undéjeuner partagé.De 12 h à 17 h - Espace

Robespierre.

ConcertL’ensemble Pandoredonne Madonna mia,musique sacrée à la courdes Médicis. Auprogramme : œuvres deMonteverdi, Caccini,Frescobaldi, Rossi…17 h - Eglise St-Pierre

St-Paul.

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18MARDI

ConférenceThème de cette séancede l’Université populairede l’eau : Un nouvel élanpour les transportscollectifs ? par ChantalDuchène, du Gart.19 h - Agence de dévelop-

pement du Val-de-Marne.

Affaire de familleDébat sur la parentalitéorganisé par la Ville dansle cadre de la Semainenationale de la médiationfamiliale.16 h - Espace Gérard

Philipe.

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4MARDI

ConférenceThème de cette séancede l’Université populairede l’eau : Quellesévolutions del’agriculture par AurélieTrouvé, d’Attac.19 h - Agence de dévelop-

pement du Val-de-Marne.

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5MERCREDI

Bébés lecteursHistoires racontées auxmoins de 3 ans.10 h 30 - Bibliothèque

Monmousseau

(également le 19).

Méli-méloHistoires racontées aux3-5ans.10 h 30 - Médiathèque

(également les

19 novembre et 3

décembre).

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6JEUDI

Jean RostandSignature de pétitionpour sauver notre hôpitalde proximité.De 13 h à 15 h - Devant

hôpital Charles Foix (le 7

de 10 h à 12 h au marché

du centre-ville et le 13 de

13 h à 15 h, devant Jean

Rostand).

Thé-dansantOrganisé par la Ville pourles retraités.14 h - Foyer Croizat.

ConcertSatyres, une créationsidérante de Jean-YvesPénafiel (également les8, 13 et 15 à 20 h 30).20 h 30 - Quai des voix.

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8SAMEDI

ConcertMerlot, artiste Ivryeninventeur duconcept Chansonfrançaise de comptoir(voir page 47) . En 1ère

partie : Ben 1. 20 h - Le Hangar.

HandballUSI N1 M- La Robertsau20 h - Gymnase Delaune.

Café-LittérairePrésentation d’ouvragesrécents autour d’un petitdéjeuner, par GérardStreiff et lesbibliothécaires.10 h 30 - Médiathèque.

FootballUSI CFA 2 – Arras FA18 h - Stade Clerville

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9DIMANCHE

In memoriamL’Association locale pourle souvenir du général deGaulle invite à lacérémoniecommémorant la 38e

anniversaire de la mortdu général de Gaulle.11 h - Place du général

de Gaulle (devant la

stèle).

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11MARDI

CommémorationLa municipalité etl’Union nationale desanciens combattantsinvitent à participer au90e anniversaire del’armistice de 1918.10 h 30 -Rassemblement devantla mairie, puis départ encortège vers lemonument aux morts14-18 (place de l’église)11 h - Cérémonie devantle monument aux morts,suivie de dépôts degerbes au cimetièreMonmousseau.

Merlot, artiste Ivryen, auHangar le 8 novembre.

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19MERCREDI

Semaine médiationfamilialePortes ouvertes de laMaison du droit et de lacitoyenneté, exposition etvidéo (lire page 9).15 h à 19 h - Place

Marcel Cachin.

ConférenceSur le financement dutraitement des orduresménagères, animée parSylvain Jolesse, del’agglomération du GrandBesançon. (lire page11).20 h - Espace Gérard

Philipe.

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20JEUDI

Conseil municipal20 h 45 - Hôtel de ville.

Chanson de voisinageThomas Dalle interprèteLa Soucoupe, spectaclemêlant improvisation,voix et percussions.14 h 30 - Foyer

Chevaleret.

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21VENDREDI

Dîner-concertBeaujolais nouveauoblige, les chansonsproposées àl’interprétation du publicauront le vin pour thème.Ambiance guinguetteavec, au piano BernardTubiana.19 h 30 - Restaurant Le

Picardie.

ContesCatherine Zarcate donnedes extraits de Bazar denuit, sur la soif deconnaissance deshommes (dans le cadrede la Semaine de lascience).20 h 30 - Quai des voix.

ConcertAu micro : Jim Murplememorial (ska-reggae).En 1ère partie, le régionalde l’étape : Chéribibeatsound system.20 h - Le Hangar.

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22SAMEDI

Parents-bébésRéunion d’information,organisée par la Ville,sur les contrats detravail entre parents detout-petits et assistantesmaternelles.9 h - Salle Quincey.

Portes ouvertes Le Syctom organise desvisites du centre detraitement des déchetsménagers d’Ivry.Navettes au départ de lamairie, avec arrêt àl’antenne de quartierMonmousseau, à 10 h, 11 h, 12 h, 13 h, 14 h, 15 h et 16 h.Visites de 10 h 30 à 17 h -

43 rue Bruneseau.

HandballUSI N1 M - Auxois20 h - Gymnase Delaune.

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23DIMANCHE

Contes et danses Le Dieu et l’Océan, l’Indevue à traversl’omniprésence du dieuVishnu.18 h - Quai des voix.

Scène de voisinageThomas Dalle donneSoucoupe, spectaclevoix/percussions suivid’un goûter.15 h - Local de l’ARILS.

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24LUNDI

Réunion publiquePrésentation du projetd’aménagement de laporte d’Ivry dont lestravaux débutent.20 h 30 - Espace Gérard

Philipe.

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25MARDI

Ciné seniorsSéance proposée par laVille aux retraités. A l’affiche : Stella, deSylvie Verheyde sur ledestin d’une jeune filleissue d’un milieupopulaire. 14 h - Le Luxy.

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27JEUDI

Repas seniorsOrganisé par la Ville pourles retraités.12 h - Foyer Croizat.

Atelier chansonAnimé par Madjid, artisteivryen.14 h 30 - Foyer Croizat.

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29SAMEDI

Salon de musiqueHaïk Malykan, au piano,interprète différentesmusiquescontemporaines (atonale,postromantique,graphique…), dontPetrouchka, d’IgorStravinsky.20 h 30 - Quai des voix.

BrocanteBraderie caritative de La Conférence St-Vincentde Paul.10 h à12 h 30 et 13 h 30 à

19 h - Eglise Ste Croix du

Port (également le 30,

mêmes horaires).

ProjectionChrysalides, un nom pourdeux films - une fiction etun documentaire - crééspar une réalisatrice et unjeune ivryens sur le sida.15 h et 17 h 30 - Le Luxy.

FootballUSI CFA 2 – Roye Foot 18 h - Stade Clerville.

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30DIMANCHE

Salon de musiquePaule-EmmanuelleGabarra, piano, et HaïkDavtian, violon, donnent

des œuvres «classiques »de St-Saëns, Massenet,Prokofiev, Chostakovitch…18 h - Quai des voix.

Ciné-goûterAutour du film Un étéavec Coo de K. Kara (dès8 ans).15 h 30 - Le Luxy.

Vide-greniersOrganisé par les amicalesCNL Chevaleret, Orme auchat, Insurrection.A partir de 9 h - Place de

l’Insurrection.

DÉCEMBRE____________

2MARDI

Art conférenceSujet de cette séancedes Mard!, : Art etespace domestique :quelles limites ?19 h - Médiathèque.

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5VENDREDI

Ciné-théAutour du film Lesgrandes personnesd’Anna Novion.14 h - Le Luxy.

21, 22 et 23 novembreEspace Robespierre : 2, rue Robespierre.

Entrée libre de 10 h à 19 h.Cette 4e édition a pour thème Histoires d’univers, del’exploration de l’univers à la conquête de l’espace.Conférences, tables rondes, rencontres avec les auteurs,librairie vente, spectacles, planétarium, expositions, cafélittéraire, présentation d’ouvrages… pour tout public,malles-expositions et ateliers pour les scolaires.Programme complet accessible surwww.asts.asso.fr:salondulivre-hst etwww.ivry94.fr/rubrique culture. Dépliant à disposition dans les accueils municipaux.

Salon du livre d’histoire des

sciences et des techniques

Semaine de la science

du 17 au 23 novembreOrganisée en parallèle au salon du livre d’histoire dessciences et des technique. • Le 17 à 19 h à la médiathèque : conférence sur le thèmeScience et société animée par Hélène Langevin-Joliot,directrice de recherches émérite au CNRS - Institut dephysique nucléaire d’Orsay et présidente de l’Unionrationaliste (lire interview page 15).• Le 18 à 19 h à la médiathèque : projection de Plus loinque le bleu du ciel, de Valérie Winckler, suivie d’unéchange avec la réalisatrice, et Richard Heidmann,président de l’association Planète Mars.• Le 19 à 20 h 30 au cinéma Le Luxy : projection de MarsAttacks de Tim Burton.• Le 21 à 20 h 30 au Quai des voix (107, rue Molière) :Catherine Zarkate, donne Explorateurs de monde (contesextraits de Bazar de nuit).• Le 22 à 10 h 30 à l’Espace Robespierre : café littérairespécial science-fiction animé par Gérard Streiff,journaliste et écrivain. Présentation de romans autourd’un petit-déjeuner.Programme détaillé disponible à la médiathèque ou surwww.ivry94.fr/rubrique culturePour ces deux initiatives : voir article page 43.

Du 5 au 11 NOVEMBRE Mercredi 5 Jeudi 6 Vendredi 7 Samedi 8 Dimanche 9 Lundi 10 Mardi 11

Magique ! 14 h 30 - 14 h 15, 20 h 30 15 h, 18 h 15 h 30 21 h -Coluche 20 h 30 - 14 h 15 h 30 15 h, 20 h 30 18 h 20 h 30Dernier maquis 14 h, 21 h 21 h 18 h 20 h 30 18 h 20 h 30 18 hPremières neiges, v.o. - 20 h 30 18 h 30, 21 h - 21 h 18 h 30 21 hCitizen Kane, v.o. - - - 21 h 30 18 h 30 - 18 h 30L’homme qui a vu l’ours - - - 18 h 30 - - -Du 12 au 18 NOVEMBRE Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14 Samedi 15 Dimanche 16 Lundi 17 Mardi 18

Kirikou et la sorcière 14 h 30 - 14 h 15 18 h 30 15 h 30 - -Quantum of Solace, v.o. 20 h 30 20 h 30 18 h, 20 h 30 15 h, 20 h 30 18 h 20 h 30 18 h, 20 h 30Mesrine, l’instinct de mort 21 h - 14 h, 21 h 18 h 15 h, 20 h 30 18 h 21 hLa frontière de l’aube 14 h 21 h 18 h 30 15 h 30 21 h 21 h 18 h 30Citizen Kane, v.o. - - - 21 h 18 h 30 18 h 30 -Du 19 au 25 NOVEMBRE Mercredi 19 Jeudi 20 Vendredi 21 Samedi 22 Dimanche 23 Lundi 24 Mardi 25

Kirikou et la sorcière 14 h 30 - 14 h 15 18 h 30 15 h 30 - -Stella 21 h - 14 h, 20 h 30 18 h, 20 h 30 15 h, 18 h 20 h 30 18 hQuatre nuits avec Anna, v.o. 14 h 21 h 18 h 15 h, 21 h 20 h 30 - 20 h 30Mange ceci est mon corps - - 18 h 30, 21 h 15 h 30 18 h 30, 21 h - -Mars attacks, v.o. 20 h 30 - - - - - -La zona, v.o. - 20 h 30 - - - - -Du 26 NOV. au 2 DÉCEMBRE Mercredi 26 Jeudi 27 Vendredi 28 Samedi 29 Dimanche 30 Lundi 1er Mardi 2

Un été avec Coo 14 h 30 - 14 h 15 18 h 30 15 h 30 - -La très très grande entreprise 20 h 30 - 14 h, 21 h 15 h 15 h, 18 h 20 h 30 18 hLes bureaux de Dieu - 20 h 30 18 h 21 h 20 h 30 18 h 20 h 30Septième ciel, v.o. - - 18 h 30 20 h 30 18 h 30, 21 h 18 h 30, 21 h 18 h 30, 21 hHuis clos pour un quartier - - 20 h 30 - - - -Du 3 au 9 DÉCEMBRE Mercredi 3 Jeudi 4 Vendredi 5 Samedi 6 Dimanche 7 Lundi 8 Mardi 9

La petite taupe 14 h 30 9 h 30, 10 h 30 10 h - 15 h 30 - -Pièces détachées - - 14 h 15, 21 h 15 h 30 18 h 30 21 h -Les grandes personnes 20 h 30 - 14 h, 20 h 30 - 15 h, 20 h 30 18 h 18 h, 20 h 30La vie moderne 14 h, 21 h 20 h 30 18 h 21 h 18 h 20 h 30 18 h 30L’île nue, v.o. - 21 h 18 h 30 - 21 h 18 h 30 21 hL’oeil vers... Israël : Kadosh,v.o., Mariage tardif, v.o., Odessa, Odessa, v.o. - 15 h 30, 17 h 30, 20 h 30 - - -Les 400 coups - - - 18 h 30 - - -

Toute la programmationsur www.ivry94.frrubrique culture

LE LUXY CALENDRIER DU 5 NOVEMBRE AU 9 DÉCEMBRE 77, avenue Georges Gosnat / 01 72 04 64 60

Kirikou et la sorcière

De Michel Ocelot - 1 h 10

Dès 4 ans.

Mesrine (1ère partie)

De J.-F. Richet - 1 h 55

Avec Vincent Cassel.

Citizen Kane

D’Orson Welles - 1 h 55.

La frontière de l’aube

De Philippe Garrel

1 h 45 - avec Laura Smet.

Quantum of Solace

De Marc Forster - 1 h 58

Avec Daniel Craig.

Quatre nuits avec Anna

De J. Skolimowski - 1 h 27

Stella

De S. Verheyde - 1 h 43

Séance retraités : mardi

25 novembre à 14 h

Mange ceci est mon corps

De M. Quay - 1 h 45

Avec Sylvie Testud.

Un été avec Coo

De K. Hara - Dès 8 ans.

Ciné goûter : dimanche

30 novembre à 15 h 30

LES FILMS La très très

grande entreprise

De Pierre Jolivet - 1 h 42

Avec Roschdy Zem.

Les bureaux de Dieu

De Claire Simon - 2 h

Septième ciel

D’Andreas Dresen - 1 h 38

Les nouvelles

aventures

de la petite taupe

De Zdenek Miler

44 mn - Dès 2 ans.

Pièces détachées

D’Aaron Fernandez

1 h 35 - Dès 10 ans.

Les quatre cents coups

De François Truffaut

Dès 10 ans

1 h 30

La vie moderne

De Raymond Depardon

1 h 30

Les grandes personnes

D’Anna Novion - 1 h 24

Ciné thé : vendredi

5 décembre à 14 h

La Zona

De Rodrigo Pla - 1 h 38

Mars attacks

De Tim Burton - 1 h 46

Avec Jack Nicholson.

Huis clos

pour un quartier

De Serge Steyer - 52 mn.

L’île nue

De Kaneto Shindo

1 h 33 - Voir et revoir

les classiques.

Salle accessible aux handicapés DOLBY STEREO

SAMEDI 6 DÉCEMBRE

L’oeil vers... IsraëlKadosh sacré

D’Amos Gitaï - 1 h 50

Mariage tardif

De D. Kosashvili - 1 h 50

Odessa Odessa

Documentaire de

Michale Boganim - 1 h 42

VincentCassel est

« Mesrine »

Ivry-ma-Ville - Novembre 2008

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Transcript of Ivry-ma-Ville - Novembre 2008