ITnation #24 - mars 2010

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MARS 2010 / N°24 LUXEMBOURG Golden-i, la nuit des CIOs : Jeudi 6 mai 2010 - p.27 Ne manquez pas notre nouveau site La DIGIT à l’ère de l’e-Commission LE GRAND ENTRETIEN Francisco García Morán Director General, Directorate General Informatics (DIGIT) COMMISSION EUROPéENNE IT Finance Actual-IT Actual-IT Etude Assurance-Vie p.18 IBBL Luxembourg L’avenir biotech p.25 EDH et CSC Partenaires Datacenter p.32 LE GUIDE SPéCIAL INFRASTRUCTURE

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ITnation Magazine Luxembourg mars 2010 GRAND ENTRETIEN Francisco Garcia Moran: La DIGIT à l’ère de l’e-Commission

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Golden-i, la nuit des CIOs : Jeudi 6 mai 2010 - p.27 Ne manquez pas notre nouveau site

La DIGIT à l’ère de l’e-Commission

Le graNd eNtretieN

Francisco garcía Morán

director general,

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informatics (digit)

COMMIssIOn EUROpéEnnE

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Etude Assurance-Vie p.18

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Météo IT : des nuages bien trop sombres

Les analystes, les inspirés, les geeks, les bloggeurs… et les journalistes sont des enthousiastes par nature. Ils chassent les tendances comme d’autres en mars chassent des tornades en Oklahoma. Au final, brassent-ils du vent ? À l’échelle F5, au cœur de la tempête, les nuages ont-ils été eux-mêmes avalés par l’œil du cyclone ? Buzzword de l’année, le Cloud Computing va-t-il déchirer le ciel luxembourgeois de l’IT ? D’après les premières prévisions de Météo Luxembourg, il semble qu’une masse d’air chaud en provenance des Etats-Unis s’amoncelle sur le Grand-Duché. Comme chaque année, on ne coupera pas au déluge d’informations et aux espoirs nourris. Mais le temps est venu de toucher le nuage. Avec l’APSI, ITnation a tenté l’aventure du débat Cloud. Dans la Cité bondée, tous sont là entre inquiétude et optimisme. Amazon, la perle du Grund, est bien attachée au flan de la colline Nuage pour d’ambitieuses et concrètes opportunités. Azure, couleur du Ciel à Redmond, repousse l’anticyclone jusqu’à la Cloche d’Or, ouvrant la technologie au marché local. D’autres rêveurs ( la tête dans les nuages ) aux pieds sur terre, soufflent le chaud et le froid, donnent le potentiel d’un débat. Mais ne tardent les premiers coups de tonnerre : freins culturels, freins réglementaires, freins d’imagination… Or c’est bien le premier avantage du Cloud qui est là en jeu : la créativité. Pour une économie de services, avec un rayonnement largement transfrontalier, l’adoption rapide du Cloud computing est la seule option pour accélérer la naissance d’une place technologique luxembourgeoise de premier ordre. Des groupes de réflexions se forment, des initiatives se prennent dans les fédérations, associations, ministères… En ce sens, le thème de ce débat Cloud à l’APSI a posé les premiers pas : risques et opportunités du Cloud Computing, soulignant surtout les risques et les opportunités pour une économie IT sous-jacente. Car, dans le Cloud, une informatique sans informatique, il faut bien qu’une infrastructure, et des meilleures, soit bien installée, monitorée, contrôlée, auditée, validée. Un Cloud luxembour-geois n’aurait pas de sens, ont admis régulateurs et prestataires, si c’est pour enfermer de la vapeur d’eau dans un bocal. Il reste donc à tous les atouts de la place, juristes, association de banquiers et de professionnels, PKI nationale, centres de données, ministères… à unir leurs efforts dans la conquête d’un nouvel espace : celui de la dématérialisation de l’information, des process et des savoirs… et mettre Luxembourg au 7è ciel.

Raphaël Henry

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///////// LE GRAND ENTRETIEN

///////// ACTUAL IT

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///////// IT FINANCE

CsCÉtudie l’assurance-vie 18IBMveut promouvoir le standard XBRL 20KpMGdessine l’intégration de systèmes 22

///////// PORTRAIT

Arnaud simoniRSSI à la Royal Bank of Scotland 40Yves RedingCEO d’eBRC 76

///////// DOSSIERS

Cloud Computing et datacentersnouveautés et progressions 29secteur public dynamisme et innovation à Luxembourg

46

6Clearstream facilite les communications financières

60LABcombat l’espionnage économique 62sApaméliore la planification financière 64novelllutte contre la prolifération des fichier 66EMCpromeut la virtualisation à 100% 68Logica met la géo-intelligence au service des fondations décisionnelles

70Be Alignedaligne business et ICT 72Callatay& Woutersmise sur le SaaS 74

///////// PETIT DEJEUNER

IBBLdémarre la bio banque 25Golden-iprésente sa nuit des CIO’s 27EDH déploie son nouveau datacenter avec CSC

32itsMfpousse la Green IT 35

EN 2010… LES PROCHAINS GUIDES SERONT CONSACRéS À :Juin 2010 : Outsourcing et ResourcingSeptembre 2010 : Applications d’entreprise - CRM, ERP et ECMOctobre 2010 : Financedécembre 2010 : BI et BPMrégie publicitaire guide : Sarah Guez - [email protected] ou Emilie Mounier - [email protected]

francisco García Morán

Directeur Général de la DIGIT à la Commission Européenne

systemat embrasse le stockage révolutionnaire d’IBM

36CRpH s’intéresse aux infrastructures critiques

39pwC la sécurité au cœur du secteur financier

42Le CLUssIL présente son nouveau groupe de travail

44Ineditinnove à Luxembourg 50Le ssLUGle groupe SQL 52Tecsys l’intégrateur dans le top 2 en Grande Région

54EfA, Ineum et Ahrspoussent la qualité en avant 59

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6 MARS 2010

JEAN-MARC VERDURE

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MARS 2010 7

LE GRAND ENTRETIENFrancisco García Morán

À la Commission, comme dans la plupart des grandes organisations,

les technologies de l’information et de la Communication font

désormais partie intégrante du travail. Loin de rester confinées aux tâches administratives et comptables, ces

technologies touchent à présent tous les domaines de la vie professionnelle

et constituent un outil indispensable de l’infrastructure de toutes

les organisations.

Les technologies de l’information et de la Communication ont ouvert des pers-

pectives inédites pour améliorer et simplifier l’administration interne de la Commission. elles permettent

notamment d’offrir un service de meilleure qualité aux citoyens et

aux entreprises et d’interagir plus rapidement et plus efficacement avec les institutions partenaires

et les autres organismes publics.

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8 MARS 2010

GRAnd EnTRETIEn FRANCISCO GARCíA MORáN

La Direction Générale de l’Informatique (DIGIT) est un service de la Commission installé à Luxembourg et Bruxelles chargé de déterminer la stratégie informatique de l’institution et de lui fournir une infrastructure informatique moderne et très performante.

La DG Informatique, placée sous la responsabilité du vice-président Kallas, coordonne la conception et la mise en place des systèmes d’information de l’ensemble des services de la Commission. Elle fournit également ses services aux différentes agences. La direction générale a pour mission de gérer et de coordonner les ressources informatiques et de télécommunication de la Commission et de ses différents services, notamment en élaborant et en mettant en œuvre une stratégie informatique globale et dynamique adaptée aux priorités de la Commission.

La DG Informatique fournit principalement les services suivants :

- des systèmes d’information internes, destinés à soutenir les activités de la Commission, en partenariat avec les autres directions géné-rales et services ; il s’agit principalement de systèmes de gestion documentaire ou financière, de planification, de compte rendu et de gestion des ressources humaines ;

- à l’échelle de la Commission, une infrastructure informatique et de télécommunication à la fois sûre, fiable et très performante, pour appuyer les activités de la Commission et permettre la mise en œuvre du programme « Commission en ligne » ;

- des services de conseil pour promouvoir les meilleures pratiques en ce qui concerne l’application des nouvelles technologies ;

- des services logistiques et contractuels pour garantir l’achat et l’utilisation rationnels et avantageux des produits et services néces-saires.

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GRAnd EnTRETIEn

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FRANCISCO GARCíA MORáN

Francisco garcía Morán, pouvez-vous nous donner un aperçu de la digit ?

La DIGIT, la Direction Géné-rale de l’Informatique, est une DG (Direction Générale) de la Commission Européenne relativement nouvelle, créée le 1er mai 2004, le jour de l’élargissement de l’Union Européenne aux dix nou-veaux Etats Membres, sur base de la Direction Informa-tique, alors attachée à la DG Personnel et Administration.

Notre Vision Statement est le suivant :

La Direction Générale de l’In-formatique devra assumer le rôle de chef de file proactif en matière de technologies de l’information et de la communication, déterminer les nouvelles perspectives qui s’ouvrent en la matière

et fournir, en partenariat avec les acteurs concernés, des outils et des services en ligne innovants permettant à la Commission de réaliser ses objectifs et de mettre en œuvre les politiques européennes de manière effi-cace, au profit des administrations publiques, des citoyens et des entreprises de l’Union Européenne.

De là découle notre mission. La Direction Générale de l’Informatique de la Commission Européenne a pour mission de permettre à celle-ci d’utiliser efficacement les technologies de l’information et de la communication pour

atteindre ses objectifs en ce qui concerne tant son organisation que ses politiques.

Aussi incombe-t-il à la Direction Générale de l’Informatique, en partenariat avec tous les acteurs concernés, de :• définir la stratégie informatique de la Com-

mission ;• fournir à la Commission, voire aux autres

institutions et organes européens, des services de qualité et de pointe dans les domaines suivants : infrastructures infor-matiques et services en ligne, services de soutien, équipements de télécommunica-tion ;

• fournir les systèmes d’information néces-saires aux activités et processus de la Commission dans le cadre de sa stratégie de «Commission en ligne» (e-Commis-sion) ;

• favoriser et faciliter la mise en place de servi-ces paneuropéens d’administration en ligne destinés aux citoyens et aux entreprises, en étroite collaboration avec les adminis-trations publiques européennes.

Quelle place occupe-t-elle au sein de la Commission ?

La Commission Européenne est structurée en Directions Générales qui ont toutes des responsabilités bien distinctes et se classent en plusieurs groupes :• les DGs politiques sont en charge du déve-

loppement et du support des politiques de l’Union Européenne qui ont été approuvées à la fois par le Conseil, où les Etats mem-bres sont représentés, et par le Parlement, élu au suffrage universel par les citoyens européens.

• les DGs en charge des Relations Extérieu-res, dont une partie va bientôt intégrer le Service Européen pour l’Action Extérieure

sous la houlette du Haut Représentant et Vice-présidente de la Commission, la Baronne Catherine Ashton.

• les Services Généraux, tel que le Secré-tariat Général ou le Service Juridique et les Services Internes auxquels DIGIT appartient ainsi que la DG en charge des ressources humaines, les Offices d’Infras-tructure ( Bruxelles et Luxembourg ), le Paymaster Office et l’Office de Sélection du Personnel.

Quelles sont les interactions ou relations avec les autres dg ?

L’informatique à la Commission a un pôle central, DIGIT qui possède plusieurs responsabilités :• la définition de la stratégie informatique, • la gestion des services «corporate» (cour-

rier électronique, réseaux, centre de calcul, gestion des matériels et logiciels informa-tiques),

• le développement, en étroite collaboration avec les autres DG horizontales, des sys-tèmes d’information nécessaires au bon fonctionnement administratif de l’organi-sation.

En outre, chaque Direction Générale a son équipe informatique en charge de la gestion de son infrastructure informatique locale, le support de leurs utilisateurs et le dévelop-pement des systèmes d’information servant au support des politiques dont elles sont en charge.

Les DGs peuvent décider de façon volontaire de «sous-traiter» un certain nombre de ser-vices informatiques locaux à DIGIT, que ce soit la gestion de l’infrastructure, le support aux utilisateurs ou le développement de leurs systèmes d’information.

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10 MARS 2010

GRAnd EnTRETIEn FRANCISCO GARCíA MORáN

Les relations entre DIGIT et les DGs ont été formellement définies dans une Commu-nication sur la gouvernance informatique approuvée par le Collège de Commissaires en octobre 2004 parallèlement à l’adoption d’une autre Communication sur l’Interopéra-bilité des Systèmes d’Information.

Quels sont les défis particuliers de la dg ?

Le Collège de Commissaires a approuvé en octobre 2005 la deuxième phase de l’e- Commission, stratégie de développement de l’administration en ligne pour la Commission Européenne elle-même, dont l’objectif est d’augmenter sa maturité électronique, carac-térisée par un grand nombre de processus administratifs ou opérationnels automatisés et ne requérant plus d’interventions manuelles.

Nous avons établi une feuille de route articu-lée autour de cinq dimensions pour arriver à cette « Commission Intégrée ». Une dimension externe, dont l’objectif est le développement des systèmes d’information supportant les politiques européennes, une dimension interne, qui cible les systèmes d’information en charge du support des procédures et processus internes, deux autres dimensions promouvant la mise en place des facilitateurs organisationnels ( organizational enablers ) et techniques ( technical enablers ) en soutien des dimensions internes et externes mentionnées

plus haut. Enfin, la cinquième dimension est celle qui assure la gestion et le suivi de la feuille de route.

Tous les projets informatiques tant d’infrastructure que de développement pour la période 2005-2010 ont été et sont

encore développés dans le cadre général de l’e-Commission. Un grand nombre des actions identifiées sont sous la respon-sabilité directe de la DIGIT mais d’autres sont du ressort des autres DGs ou encore sont le résultat d’une étroite collaboration avec elles. Quelle est votre organisation au sein de la digit ?

Afin de mettre en œuvre sa mission, la

Direction Générale est organisée en quatre directions :

• Corporate IT Solutions and Services• Information Systems• Infrastructure Service Provision• Resources and Logistics

Par ailleurs, une unité rapporte directement au Directeur Général. Il s’agit de l’unité appelée ISA (Interoperability Solutions for Public Administrations) qui est en charge du programme européen du même nom.

En ce qui concerne le personnel, il est constitué d’environ 450 fonctionnaires et agents temporaires auxquels s’ajoutent un bon nombre de prestataires de services qui appartiennent aux sociétés de services avec lesquels des contrats ont été établis.

Nous servons quelques 35 000 utilisateurs et notre budget est de 176 millions d’euros dont 144 nous sont directement délégués par la Commission tandis que 32 millions sont des crédits subdélégués par d’autres DGs,

d’autres institutions et agences de l’UE suite à la signature d’accords pour la fourniture de services par la DIGIT.

avez-vous des échanges et relations avec les départements it des autres institutions européennes ?

Chaque Institution dispose de son service informatique indépendant. Toutefois, il existe une relation très étroite entre ces services grâce au Comité Interinstitutionnel de l’Infor-matique (CII). Ce Comité qui fait rapport une fois par an au Collège des Chefs d’Adminis-tration des Institutions fut créé précisément dans le but d’exploiter les synergies en matière informatique entre les différentes ins-titutions européennes notamment au travers de l’échange des meilleures pratiques.

Sont membres de ce Comité : la Commission, qui assure à l’heure actuelle la Présidence et le Secrétariat, le Conseil, le Parlement Européen, la Cour de Justice, la Cour des Comptes, le Comité Economique et Social et le Comité de Régions, la BEI, la BCE, l’Office Européen des Brevets et un représentant de l’informatique des Agences de l’UE.

Le CII se réunit de trois à quatre fois par an dans les sièges des différentes institutions. Le Comité a établi une série de «groupes techni-ques» en charge de dossiers spécifiques tels que les contrats et les marchés, les télécom-munications, les systèmes d’information ou la bureautique. Ces groupes se réunissent plusieurs fois par an et font rapport au CII une fois par an.

Tout en étant indépendants, une ou plu-sieurs Institutions peuvent demander, de façon volontaire, à une autre institution de leur prester des services.

A titre d’exemple, la Commission via le Pay-master Office (PMO), calcule la paie pour un bon nombre d’institutions, partage sa connexion Internet avec d’autres, offre aux autres institutions des services d’héber-gement de sites web dans son Centre de Calcul, adapte ses systèmes d’information de ressources humaines pour qu’ils puissent être utilisés par d’autres, etc.

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12 MARS 2010

GRAnd EnTRETIEn FRANCISCO GARCíA MORáN

En ce qui concerne les contrats, les institu-tions travaillent de plus en plus de manière conjointe pour présenter un front commun vis-à-vis des fournisseurs et afin d’obtenir des meilleures conditions économiques. Le nombre de contrats interinstitutionnels est en pleine croissance.

Par ailleurs, les membres du CII ont réa-lisé ensemble un voyage d’études aux Etats-Unis pendant lequel ils ont visité un certain nombre de sociétés informatiques, des start-ups et des venture capitalist. Ceci démontre une volonté croissante de renforcer la communauté informatique des institutions européennes vis-à-vis des par-tenaires extérieurs.

Quels sont les défis et obligations du secteur public ?

En cette période de crise économique, le sec-teur public doit, plus que jamais, démontrer qu’il fournit aux citoyens et aux entreprises des services publics de qualité à un coût rai-sonnable et qu’il est efficient et efficace. Il doit également démontrer qu’il fournit ces services

en respectant les principes de légalité et de transparence. La Commission Européenne en tant qu’administration publique internatio-nale a exactement les mêmes défis.

Ce contexte, bien que difficile, représente une opportunité pour démontrer le potentiel de l’informatique. Celle-ci peut et doit être un vecteur de productivité et d’efficacité. Si elle est combinée avec une optimisation des procédures opérationnelles et des processus métier, je crois qu’elle peut réellement contri-buer à dégager des ressources qui peuvent être affectées à d’autres tâches relevant directement de la puissance publique.

Qu’est-ce qui prime dans vos projets ?

L’objectif des projets informatiques peut être très divers. Pour certains projets l’objec-tif est de générer de l’efficacité, de réduire les coûts, d’autres visent à augmenter la transparence, ou à fournir une meilleure infor-mation au public, d’autres encore tendent à assurer la conformité avec les règles et les bases légales. Contrairement aux entreprises,

les objectifs des projets dans l’administration publique ne visent donc pas, en général, à générer un avantage compétitif.

Ceci étant dit, tout projet doit être capable de montrer sa valeur. Nous avons développé un système simple, que nous appelons VAST ( Value ASsessment Tool ), qui nous permet d’étudier la valeur de nos projets selon diffé-rents angles, à la fois qualitatifs et quantitatifs. Sur cette base les arbitrages qui s’imposent peuvent être rendus et les seuls les « bons » projets peuvent être lancés.

Comment abordez-vous le recours aux prestataires ?

Nous suivons ici les règles des marchés publics en accord avec la législation en vigueur. La plupart de nos contrats sont le résultat d’appel d’offres ouverts qui sont publiés dans le Journal Officiel des Commu-nautés Européennes.

Ici encore, nous suivons une méthodologie parfaitement définie pour la gestion de nos procédures de marché.

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GRAnd EnTRETIEnFRANCISCO GARCíA MORáN

La procédure commence par l’élaboration et l’approbation par l’équipe de management d’un document d’orientation sur la procédure. Par la suite, nous informons les autres institu-tions de nos intentions et nous leur demandons si elles veulent s’associer à la procédure de marché et de nous donner leurs prévisions en termes de quantités de produits ou services à acheter.

Un groupe technique est alors formé (avec des spécialistes contractuels et techniques) pour élaborer le cahier des charges. Une fois le cahier des charges fini on publie la procédure de marché et les sociétés intéres-sées peuvent l’obtenir. Pour les procédures concernant des services innovateurs nous organisons des journées d’information avant la publication de la procédure. Une fois passé le délai pour l’envoi des offres, nous procé-dons à l’ouverture publique et le processus de sélection commence avec la nomination d’un comité de sélection.

Le comité de sélection va faire le dépouille-ment des offres et va élaborer une proposition pour l’attribution du marché qui sera examiné par le management et, pour les grands mar-chés , soumise à un comité consultatif pour avis. Sur base de la proposition du comité d’évaluation et de l’avis du Comité consul-tatif, le marché est attribué et les contrats cadres sont signés.

Pendant l’exécution du contrat cadre, un bon nombre de contrats spécifiques sont signés. Pendant la vie du contrat un certain nombre de détails peuvent être modifiés au travers d’avenants. Finalement, plus ou moins une année avant la date d’échéance du contrat, le cycle recommence.

Quelles sont les ambitions principales de la dg et de la Commission en matière de technologies de l’information ?

Nous allons développer en 2010, en colla-boration avec les autres DGs, la stratégie informatique de la Commission pour la période 201 - 2015. Ceci se matérialisera entre autre par une nouvelle Communication sur l’e-Commission 2011 - 2015 « Towards a Transformed Commission ».

Tant la stratégie informatique que l’e-Com-mission 2010-2015 seront alignées avec les priorités de l’initiative EU2020, qui remplace la Stratégie de Lisbonne 2000-2010, et plus particulièrement avec l’Agenda Digital Euro-péen, qui est en préparation. Par ailleurs, The Transformed Commission fait écho au souhait exprimé par le Président de la Com-mission, Manuel Barroso, devant le Parlement Européen lors du vote d’investiture de travailler pour une «Transformed Europe» capa-ble de relever les défis de la mondialisation

tout en conservant ses caractéristiques de protection sociale et de développement dura-ble en promouvant la croissance et la création d’emplois.

Comment votre Si est-il organisé pour répondre à ces ambitions ?

Il y plusieurs facteurs de réussite pour répondre à ces ambitions. Les Technologies de l’Information et de la Communication doivent nous aider à développer les outils nécessaires à l’approfondissement du marché intérieur, à soutenir les politiques européen-nes dans tous les domaines (agriculture, environnement, commerce, concurrence, etc.), à diminuer la charge administrative sur les entreprises, à mieux échanger des informations entre les administrations publiques et à promouvoir le développement de plus en plus de services électroniques européens à destination des citoyens et des entreprises

au niveau infrastructure it ?

Nous devons mettre en place des infra-structures informatiques qui nous assurent une haute fiabilité, disponibilité et sécurité. Nous devons fournir de plus en plus de ser-vices 24x7 et nous devons être capables de réagir avec agilité aux nouvelles demandes.

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14 MARS 2010

GRAnd EnTRETIEn FRANCISCO GARCíA MORáN

Quelles sont les qualités principales de votre informatique ?

Je pense que nous avons fait de grands progrès en matière informatique durant les cinq dernières années et ceci malgré les restrictions budgétaires. Nous avons une infrastructure informatique fiable, nous avons des services informatiques qui donnent satis-faction à nos utilisateurs et qui sont appréciés y compris par les nouveaux collègues prove-nant du secteur privé ou des administrations nationales qui nous ont rejoints.

Pensez-vous aussi à des méthodologies particulières ?

En ce qui concerne les méthodologies, nous avons adopté le modèle Zachman pour la définition de notre Architecture Informatique d’Entreprise ; nous suivons les principes de gestion de projets promus par le Projet Mana-gement Institute ; nous utilisons RUP (Rational Unified Process) pour nos développements et nous utilisons ITIL comme référence pour la gestion de nos services informatiques.

Quelles sont les pistes retenues pour les développements du futur ?

Nous sommes en train de mettre en place l’infrastructure nécessaire pour la gestion des signatures électroniques. Par ailleurs des pro-jets pilotes ont été lancés dans le domaine des Unified Communications (y compris la partie VoIP). Bien entendu, nous allons déve-lopper d’avantage les espaces collaboratifs et

mieux intégrer nos applications pour les accé-der à travers notre intranet. Nous continuons le développement de nos outils web 2.0 à vocation tant interne qu’externe et nous allons réétudier notre stratégie pour la gestion des contenus web ainsi que pour nos outils de recherche.

Il est important que nous renouvelions notre plate-forme bureautique et nous allons sérieu-sement étudier la mise un place du Cloud Computing dans notre institution.

En ce qui concerne notre pro-jection externe et en tant que responsables du programme communautaire ISA (Intero-perability Solutions for Public Administrations) nous allons continuer à développer notre Stratégie Européenne d’Inter opérabilité, nous allons unifier nos plate-formes de communication et de dissémination de l’information en support des activités eGovern-ment en Europe notamment au travers d’espaces de collaboration

et d’échange d’information mais aussi via les différents observatoires existants et à venir (Cadres Nationaux d’Interopérabilité, Open Source, eGovernment, etc.).

Nous allons enfin essayer de développer une méthodologie pour estimer l’impact de l’infor-matique sur les nouvelles initiatives légales développées par la Commission.

Quelles sont les récentes évolutions de votre Si ?

Un nouveau Portail d’Entreprise (Intranet) vient d’être mis en place ; il comporte trois volets : publication, collaboration et inté-gration d’applications. D’autre part, des nouveaux modules pour l’automatisation des procédures décisionnelles de la Commission y compris ceux nécessaires au respect du Traité de Lisbonne (par exemple les outils pour la communication avec les Parle-ments Nationaux) ont été mis en production.

Au niveau du soutien aux politiques, nous avons étendu les fonctionnalités de notre por-tail à destination des participants aux appels à subventions du 7ème Programme Cadre de Recherche. Nous avons également mis en production un système pour le support à la Directive Services (Internal Market Informa-tion Systems), et nous avons commencé à recevoir des factures électroniques de nos fournisseurs.

Au-delà de ces importants systèmes déve-loppés par DIGIT, les DGs ont également mis en place nombre de systèmes d’informations en support de leur politiques que ce soit dans le domaine des douanes et accises, de l’agri-culture, de la concurrence, de la gestion des fonds structurels (politique régionale de l’em-ploi, etc.) pour ne mentionner que quelques exemples car la liste serait très, très longue.

Les derniers projets ont-ils remis en cause votre architecture ?

Lorsque nous commençons un projet nous préparons un «Document de Vision» qui contient une description détaillée des ses objectifs, de la population cible, de son positionnement par rapport à l’architec-ture informatique d’entreprise mentionnée plus haut et nous examinons les risques associés. Ceci couplé à notre approche rigoureuse de la gestion de produits infor-matiques et des contrats associés nous permet dans l’immense majorité des cas d’éviter les dérapages.

Quelles sont vos priorités et projets pour 2010 ?

J’ai la ferme intention d’être actif dans toutes les dimensions de notre feuille de route vers la e-Commission. Tout d’abord au niveau des facilitateurs organisationnels et techniques en visant à étendre l’espace nécessaire à la sûreté de fonctionnement de notre Centre de Calcul mais aussi en mettant en place de nouveaux contrats de services et de développement, bases sur lesquelles la plupart des DGs de la Commis-

Nous allons développer en 2010, en collaboration avec les autres dgs, la stratégie informatique de la Commission pour la période 2011-2015. Ceci se matérialisera entre autre par une nouvelle Communication sur l’e-Commission 2011-2015 «towards a transformed Commission».”

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GRAnd EnTRETIEn

MARS 2010 15

FRANCISCO GARCíA MORáN

sion s’appuient pour développer leurs systèmes d’informations. Par ailleurs, nous souhaitons étendre l’utilisation des signatures électroniques au sein de la Commission.

Au niveau de la dimension interne, une nouvelle version de notre portail d’en-treprise sera lancée avec un accent accru sur le travail collaboratif. D’un point de vue de la dimension externe, nous allons encore enrichir les systè-mes d’information en support de la Directive Services ainsi que le portail pour les participants au 7ème pro-gramme de recherche.

Enfin, au niveau pan-européen, nous devons mettre en place la première version du plan de travail pour le programme ISA, ce qui implique de le faire approuver par le comité du programme, d’y allouer les fonds nécessaires et surtout de lancer les premières actions. Je suis convaincu que ce programme doit nous aider à développer une nouvelle classe de systèmes d’informations, qui seront à la fois critiques pour les politiques européennes mais aussi devront permettre un plus grand partage de composants réutilisables pour que non seulement la Commission mais toutes les administrations européennes puissent aug-menter leur capacité de réaction, d’agilité, face à un monde changeant et donc à des priorités politiques changeantes.

avez-vous encore d’autres exemples ?

Il est clair que faire évoluer, transformer, une organisation telle que la nôtre ne se résume pas à ces quelques actions, aussi ambitieu-ses et importantes soient-elles. Je pourrais donc vous donner des dizaines d’autres exemples parmi lesquels l’enrichissement de notre plate-forme e-learning (en particulier pour nos collègues des délégations au tra-vers de la planète), l’amélioration (encore et toujours) de la sécurité de notre infrastructure

et de nos systèmes d’informations ainsi que de nos procédures pour garantir la continuité des opérations (business continuity), ce qui est critique pour notre institution qui repose de plus en plus sur l’informatique pour mener à bien ses mandats.

et demain, comment voyez-vous le rôle de l’it évoluer dans votre organisation ?

Cette organisation a beaucoup évolué depuis 2001, car elle a su gagner une bonne réputa-tion parmi ses « clients » / « partenaires ». Nous avons doublé notre taille en huit ans et ce sont nos clients qui nous ont fourni les res-sources pour faire face à leurs demandes. Et ceci s’est fait de façon tout à fait volontaire.

Je pense que la pression sur les coûts va obliger notre institution à faire une meilleure utilisation de ses ressources, à standardiser plus et par conséquent à consolider plus. Dans ce cadre, je crois que si nous conti-

nuons à prester de bons services, nous avons un rôle important à jouer.

Nous devons arriver à être le partenaire de préférence pour les services de la Commis-sion et nous devons être un des moteurs de la transformation de notre institution tel que souhaité par notre président et par notre commissaire, le Vice-Président Sefcovic, en charge des relations interinstitutionnelles et de l’administration.

Particulièrement, comment voyez-vous le rôle d’un CiO aujourd’hui ?

Au sein de notre institution, le CIO doit être reconnu par ses collègues Directeurs Géné-raux comme un partenaire fiable. Il doit connaître le «business» de l’organisation et doit contribuer, par sa valeur ajoutée, à la faire progresser dans toutes ses dimensions. C’est selon ces lignes que nous avons conçu notre «Vision Statement» et que nous agis-sons chaque jour.

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> Tour d’horizon de l’assurance-vie chez CSC p18

> IBM prend le parti de l’XBRL p20

> KPMG vise l’intégration comme solution métier p22

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18 MARS 2010

IT FInAnCE ASSURANCE-VIE

Tour d’horizon de l’assurance-vieFin 2009, Computer Science Corporation (CSC) a signé une étude sur l’efficacité opérationnelle des compagnies d’assurance-vie en Belgique et à Luxembourg. Quelque treize entreprises dont sept compagnies luxembourgeoises se sont impliquées dans le projet. Sur les différents indicateurs de performance et pratiques de marché évalués, beaucoup sont relatifs à l’efficacité des opérations, mais aussi aux moyens informatiques destinés à supporter cette efficacité. Parmi les indicateurs de l’étude, le poids les coûts it, les capacités front-to-back et les capacités en matière de gestion documentaire ont ainsi été évalués.

UN fOCUS TRèS méTIER

Une des premières du genre, l’étude CSC réalisée par questionnaire a regroupé près de 100 questions. Son ambition centrale est de mesurer la performance des opérations d’assurance-vie telles que la souscription, la gestion des contrats et des sinistres, et ainsi de combler le manque d’outils de mesure et de comparaison dans le secteur. « La plupart des assureurs ne disposent que de données financières pour se situer sur le marché. Il n’y a pas vraiment d’étude leur permettant de se benchmarker en matière d’excellence opérationnelle sur base de données quantitatives et qualitatives par définition non disponibles sur le marché », explique Grégory Kulus, Senior consultant chez CSC Luxembourg. Cette étude permet donc aux assureurs participants de pouvoir se situer sur le marché en matière de coûts opérationnels, de productivité, de réactivité et de qualité des opérations

Vingt-trois indicateurs de performance clés et neuf niveaux de pratiques de marché ont été définis pour pouvoir comparer les prati-ques du secteur. Les résultats produits sont présentés de manière anonyme afin que les compagnies ne puissent pas être directement

identifiables. « L’anonymat était une condition pour beaucoup d’assureurs, on fait évidem-ment référence à des données confidentielles qui touchent au coeur de leur métier », pour-suit le consultant. ASSURANCES & IT

Un volet entier de l’étude consacrée à l’ex-cellence opérationnelle a été dédié à l’IT. « On a notamment évalué la productivité du back-office et les outils front-to-back mis à disposition des réseaux, les coûts informati-ques et le niveau de Document Management » précise Grégory Kulus « L’IT est un contribu-teur important à l’amélioration de l’efficacité des opérations d’assurance. Il était impor-tant pour nous d’intégrer cette dimension dans notre étude. Différentes hypothèses ont ensuite été posées. On s’attendait par exemple à voir une corrélation entre les investissements IT et le degré d’automatisa-tion, or on s’est aperçu que ce n’était pas forcément le cas » ajoute-t-il. Le poids des coûts IT sur le chiffre d’affaires varie fortement selon la catégorie d’assureur. « Ils représen-tent en moyenne 12,5 EUR par police en portefeuille chez les bancassureurs, contre 26,6 EUR pour les assureurs-vies tradition-nels et 75 EUR pour les assureurs vies LPS.

Nous nous sommes aperçus qu’il n’y a pas de lien évident entre les niveaux de produc-tivité et le poids des coûts IT », complète Grégory Kulus L’étude montre par ailleurs que contrairement aux idées reçues, le nombre d’applications du backoffice n’a pas d’impact évident sur les budgets IT, mais a plutôt un effet positif sur leur productivité. Avoir un seul système de gestion accroîtrait ainsi l’efficacité opérationnelle d’une compagnie, à défaut de nécessairement réduire son budget IT. Une fois validée en interne, l’étude de 36 pages a ensuite été présentée à chaque compagnie partenaire avant d’être communi-quée publiquement. « Etant donné le succès de cette étude, elle sera sûrement reconduite l’année prochaine ou celle d’après. Le but de la deuxième édition sera d’augmenter notre panel d‘assureurs et d’améliorer le ques-tionnaire en fonction des feedbacks reçus », conclut Grégory Kulus.

Grégory Kulus, Senior consultant chez CSC

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20 MARS 2010

IT FInAnCE XBRL

L’XBRL prend de l’essor en analytique

À Luxembourg, l’XBRL, l’eXtensible Business Reporting Language, a pris rapidement racine au sein des institutions financières depuis l’usage de cette technologie pour la génération et transmission des rapports financiers aux autorités nationales dont CoRep et FinRep. Aujourd’hui, les banques peuvent tirer des bénéfices de la technologie, notamment en matière d’analytique.

Si l’XBrL a connu ses premières lettres de noblesse comme thesaurus de reporting financier pour les autorités de surveillance des institutions financières, et à Luxembourg, grâce au support de l’association XBrL Luxembourg asbl, de l’aBBL, de la CSSF et de la BCL, le voici aujourd’hui bien installé pour supporter des analyses à valeur ajoutée et pas simplement que des rapports légaux obligatoires.

Chez IBM, on voit le marché XBRL croître principalement pour les nouvelles capacités analytiques que l’on peut tirer d’un forma-lisme sur les données financières. Avec la reprise de Cognos et de SPSS, notamment, aujourd’hui dans IBM Smart Analytical Sys-tems, voilà que les entreprises (et pas que du seul secteur financier) peuvent tirer de la valeur de leurs informations financières et apporter de la substance à un autre niveau. Forte de capacités en analyse, requête, rapportage… IBM est capable de tirer des Business reports basés sur une approche structurée au départ d’un langage indépen-dant et autonome. La standardisation se fait ici nouvelle opportunité. « Quelle est la valeur d’XBRL ?, se demande Mike Rowling, Business Standards Executive d’IBM Corp., de passage à Luxembourg. D’abord, il offre un degré d’automatisation important qui permet de transmettre l’information plus vite vers le grand public, les entreprises, les parties prenantes, avec

un STP des plus élevés. Ensuite, l’XBRL offre une optimisation sur la gestion des sour-ces de données, en harmonisant à la fois rapports légaux et rapports métiers. » Dans l’Information Supply Chain, l’XBRL est par essence un facteur d’accroissement des capacités des entreprises en la recherche et détection de la valeur de l’information. « Nous voyons que les régulateurs ont un impact plus large désormais sur l’industrie. C’est un premier axe de développement pour la technologie. Par ailleurs, on voit de nouvel-les applications ou secteurs tirer de nouvelles opportunités de ce type de solution, comme dans la gestion de Carbon Reporting pour les places de marchés de carbone ou dans le secteur de la santé. Enfin, les fournisseurs d’informations, les auditeurs, les éditeurs,… recherchent des possibilités d’amélioration. »

Il y a donc deux directions pour le développe-ment de l’XBRL selon IBM : une profondeur plus importante de l’exploitation à l’intérieur

des organisations, des rapports financiers ou une distribution plus large en matière de description, transaction, facturation… « Les systèmes actuels ont besoin d’être modernisés et nous sommes capables d’offrir un Proof Point on Benefits évident. Il faut repenser le modèle plate-forme contre point solution. Vous pouvez tirer de la valeur de vos informations. » IBM a les capacités techno-logiques et méthodologiques pour s’y atteler. « Nous constatons que le Luxembourg investit dans l’XBRL et dispose des connaissances et capacités pour relever les nouveaux challen-ges. » C’est vrai qu’à travers l’association, le pays est fort d’une communauté importante et d’un écosystème d’éditeurs de solutions, de consultants et d’intégrateurs. Évoquant même des services mutualisés dans des pays comme l’Australie, une exploitation nouvelle de l’XBRL peut aussi prendre place à Luxembourg.

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22 MARS 2010

ACTuAL IT INTÉGRATION

L’intégration comme solution métier avant toutLes concepts d’architecture modernes (SOA, ESB…) sont des réponses technologiques d’envergure à des besoins fonctionnels qui n’en demandent pas toujours tant. "Ne faudrait-il pas ramener les vrais besoins au centre du débat ?" se demande KPMG.

Le paysage informatique a vu se développer cette dernière décennie des concepts et architectures tels que la Business Intelli-gence, la Service / Web Oriented Architecture, l’Enterprise Service Bus, pour n’en citer que quelques-uns.

"Ces concepts puisent leur essence et démontrent tout leur potentiel dans des secteurs où l’interconnexion de systèmes de technologies hétérogènes est inévitable. Le secteur financier est un exemple typique. Les acteurs majeurs du développement de logiciels ont leurs propres solutions tech-nologiques adaptées à ce marché", note KPMG.

Les projets d’architecture fondés sur le besoin technique de faire évoluer une archi-tecture d’entreprise se heurtent à trois écueils majeurs :

• l’élaboration du business case d’un projet d’implémentation de ce type doit être construit sur une pertinence économique forte car les coûts induits pendant et après l’implémentation (exploitation) sont nom-breux et lourds ;

• la réorganisation complète de l’infrastruc-ture sous-jacente et environnante, ainsi que les effets de bord, tant techniques que fonctionnels ou organisationnels nécessi-tent une maîtrise d’ouvrage très présente

et de toute première qualité, elle-même inductrice de coûts importants ;

• pour finir, des projets de cette envergure représentent un challenge technique de mise en œuvre qui ne doit surtout pas être sous-estimé (ni considéré comme réglé car sous-traité).

INTéGRATION AGILE

Or, le climat économique actuel n’est pas favorable à l’initiation de chantiers de cette ampleur, auxquels on préférera le plus sou-vent des programmes de rationalisation ou d’externalisation de la fonction IT. Et pourtant, l’informatique des entreprises doit continuer d’évoluer malgré ce contexte morose, car les besoins fonctionnels que ces nouvelles architectures viennent supporter, eux, ne connaissent pas de crise…

C’est pourquoi, aux projets de reengineering d’envergure, KPMG IT Advisory préfère une approche d’intégration plus agile, qui part des besoins métiers exprimés pour en dériver des besoins techniques raisonnables, qui peuvent ensuite être déclinés en solutions technolo-giques et d’intégration adaptées. C’est sur cette notion, que l’on pourrait appeler « Busi-ness Oriented IT Agility », que KPMG base son approche d’intégration. Top down, de haut en bas, des besoins métiers vers les besoins techniques. Indépendant de tout

partenariat technologique, KPMG fonde sa méthodologie d’intégration sur les besoins métiers, préalablement à tout choix techno-logique.

« Nous préconisons l’interfaçage de systè-mes à la carte, selon une architecture point à point, sans restriction sur la fonctionnalité, la technologie, l’éditeur. Notre méthodologie d’intégration se déploie en quatre phases successives :

• la rédaction d’un cahier des charges répondant aux besoins et contraintes des métiers,

• la constitution d’un modèle fonctionnel d’intégration détaillant les données que les systèmes doivent s’échanger, les pro-tocoles, l’interaction avec l’environnement organisationnel et humain et la sélection de la technologie d’implémentation,

• l’implémentation de la solution d’intégra-tion,

• l’exploitation opérationnelle de l’interface, avec formation des utilisateurs et accompa-gnement des équipes de support. »

Geoffroy Gailly, Senior Manager et Manuel Gérard, Manager

de KPMG IT Advisory

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MARS 2010 23

/////////////////////// aCtuaL it> IBBL démarre la biobanque p25

> Golden-i présente sa nuit des CIOs p27

> L’Apsi encourage le cloud computing p29

> EDH déploie son nouveau datacenter avec CSC p32

> itSMF veut encourager la Green IT p35

> Systemat embrasse le stockage révolutionnaire d’IBM p36

> CRPH s’intéresse aux infrastructures critiques p39

> Portrait d’un RSSI dans le cadre d’un plan de continuité p40

> PwC : la sécurité au coeur du secteur financier p42

> Le CLUSSIL présente son nouveau groupe de travail p44

> Un secteur public luxembourgeois particulièrement dynamique p46

> Inedit innove à Luxembourg p50

> Le SSLUG, le groupe SQL p52

> tecsys, l’intégrateur dans le top 2 en Grande Région p54

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24 MARS 2010

Dr Jean-Claude Schmit, Président chez IBBL

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ACTuAL ITBIOTECHNOLOGIE

La Biobanque IBBL, fer de lance de la biotech à Luxembourg C’est une étape-clé qui vient d’être franchie par le secteur de la biotechnologie à Luxembourg. avec la constitution de la Biobanque iBBL, voilà un premier témoignage des ambitions nationales en recherche scientifique et excellence en biotechnologie.

L’Integrated Biobanque Luxembourg (IBBL), fondation grand-ducale sans but lucratif, a été constituée par les CRP Santé, Gabriel Lippmann et Henri Tudor, et l’Université de Luxembourg dans le but de favoriser le développement d’un nouveau secteur d’excellence nationale. À l’heure où le pays cherche des alternatives à l’omniprésence de l’industrie financière dans l’écono-mie nationale, la recherche biomédicale s’inscrit pleinement dans le plan de la diver-sification et de la recherche de nouvelles niches industrielles.

Installée à proximité du Centre Hospita-lier Luxembourgeois (CHL), l’IBBL est une banque de collecte, de conservation et de distribution d’échantillons (de sang ou de tissus) humains à des fins exclusives de recherches scientifiques. L’IBBL a mis en place, avec son partenaire américain TGen, une référence dans le secteur, une plate-forme d’excellence en matière de collection d’échantillons humains. Un premier pilote est actuellement conduit par le Docteur Guy Berchem, en matière de recherche sur la lutte contre le cancer du poumon. BIO INfORmATIqUE ET éTHIqUE

Cette Biobanque est unique en son genre à l’échelle européenne. Elle promet pour les chercheurs, une qualité des échantillons inégalée par des procédures de pointe en

collecte et conservation des échantillons, mais aussi par un système informatique qui vise la meilleure traçabilité des échantillons, le partage de connaissances, l’anonymisation et la protection des donneurs. Elle garantit une protection des données des patients et un programme éthique ferme. « Une Biobanque pour Luxembourg seul n’a pas de sens, dit le Dr Jean-Claude Schmit, Président de l’IBBL. Nous voulons une Bio-banque ouverte, à orientation européenne, qui favorise la recherche scientifique sur base d’échantillons de qualité. » L’IBBL, dotée d’un capital de 4 M€ et subventionnée à hauteur de 60 M€ sur cinq ans par le Ministère de la Recherche Scientifique, veut attirer des partenaires académiques, de recherche ou industriels qui créera un nouveau secteur d’activité de renom à Luxembourg, aux côtés des industries de la banque, des fonds, du eCommerce, des médias, etc. CRyO IT

Au cœur de la Biobanque, aux côtés des conteneurs de conservation cryogénique ou frigorifique, un système IT, basé Java, est mis en place par le CR Santec (une dizaine de personnes) et le partenaire américain TGen (une vingtaine de personnes). Ces bio-infor-maticiens mettent en place un système de traçabilité de la collection et de la conser-vation des échantillons qui garantira aux chercheurs un matériel de recherche d’une

qualité inégalée, avec des codes à barres 2D gravés directement dans le fond du tube. Jusqu’à présent, les Biobanques classiques ne s’attachent qu’à la seule conservation et mise à disposition des éléments et moins à l’auditabilité de ces tissus ou fluides. À l’IBBL, où une mission de mise en valeur de la collection est aussi en place, on peut aussi fournir le seul séquençage (l’information, les données) de l’échantillon et pas l’échantillon lui-même, selon le projet associé. « Nous devons jongler avec les données cliniques, l’historique médical, la séquence génétique et les informations de bio-informa-tiques sur les spécimens que nous recevons, dit Patrick Pirrotte, Project Manager IMC du CRPHT. Nous extrayons de ces données des réponses qui permettront aux chercheurs d’entamer des projets d’identification de bio-marqueurs. Nous nous devons de garantir la plus haute sécurité des données et la plus grande anonymisation des donneurs. En ce sens, nous allons constituer une Trusted Third Party, totalement indépendante, qui seule sera détentrice d’un lien entre un patient et un échantillon ». En ce sens, l’IBBL est unique donnant ainsi aux chercheurs un contexte à un échantillon, en l’enrichissant de données démographiques, médicales, médicamenteu-ses, de résultats d’imagerie ou de laboratoire, etc. Par ailleurs, l’IBBL avec le CRPHT tente une harmonisation des terminologies clini-ques pour plus de cohérence au sein de la communauté scientifique.

Page 26: ITnation #24 - mars 2010

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ACTuAL ITGALA

ITnation présente sa nuit des CIOs

Golden-i 2010 sera la troisième cérémonie de remise de prix organisée par ITnation et ses partnaires dont l’Apsi pour récompenser à la fois le CIO le plus marquant de l’année et l’entreprise la plus innovante de la place grand-ducale. Plusieurs discours animeront la soirée et un Gala viendra clôturer l’événement. Un des temps fort de cette édition sera, sans aucun doute, la présentation de Martin Buhr, Responsable des services web pour l’Europe chez Amazon. deux prix seront attribués par l’équipe d’itnation en collaboration avec l’apsi sur base de la décision du jury constitué pour l’occasion et d’avis collectés sur le site itnation.lu

THE CIO Of THE yEAR

La rubrique “ le Grand Entretien ’’ d’ITnation a pour vocation de mettre en lumière un CIO, son sens de l’innovation et la stratégie IT qu’il a choisi d’appliquer dans son entreprise. Un jury, composé de membres d’ITnation et de l’Apsi, proposera aux votes des internautes et membres d’ITnation.lu de départager les six CIOs qui ont fait le magazine en 2009. Celui-ci se basera sur les informations repri-ses dans chaque article pour élire le CIO qui succédera à Thierry Delroisse, CIO de Dexia-BIL élu en mai 2009, et Philippe Paquay, CIO et COO de KBLepb en 2008.

fLAGSHIP AwARDS

Pour cette nouvelle édition des Flagship Awards, l’Association des Professionnels de la Société de l’Information (Apsi) a choisi de mettre l’accent sur l’innovation. Elle récompensera les professionnels de l’IT qui ont su, malgré tout, continuer à innover ces derniers mois. «L’objectif poursuivi est de primer l’esprit, le dynamisme et le concept entrepreneurial dans le secteur des TIC. Au-delà de la réalisation d’un projet techno-logique, les Flagship Awards vont identifier la volonté, l’innovation et l’excellence orga-nisationnelle qui sont les bases pour le

leadership, le développement et l’expansion du marché de l’informatique au Luxembourg et en-dehors des frontières nationales » expli-que Claude Lüscher, Président de l’Apsi. L’année passée, c’est Thierry Fromes, Mana-ging Director de Microsoft Luxembourg, qui a remporté le trophée grâce à l’engagement social de l’éditeur et à ses efforts en matière de Green IT. Les candidatures sont à déposer sur le site de l’Apsi.

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Page 29: ITnation #24 - mars 2010

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ACTuAL ITCLOUD COMPUTING

nouvelles tendances à Luxembourg : Cloud computing et datacenters greenLe cloud computing intéresse de plus en plus de sociétés luxembourgeoises, même si la CSSF est encore assez loin de se prononcer officiellement en sa faveur. De nouvelles lois doivent être envisagées pour faire face aux nouveaux défis posés par le cloud en termes de sécurité et de protection des données.

Plusieurs acteurs de la place, comme l’association des Professionnels de la Société d’information (aPSi), se positionnent déjà comme ardents défenseurs des nouvelles possibilités induites par le cloud computing en terme de gestion de données. du côté des datacenters, c’est le green qui est mis à l’honneur depuis peu. différentes nouvelles technolgies permettent actuellement de réduire la consommation de chaleur et d’électricité. des entreprises comme Sogeti ou Cisco en ont fait une de leurs priorités.

L’APSI POUSSE LE CLOUD

En matière de cloud computing, beaucoup de confusions subsistent et les malentendus sont nombreux. L’Apsi et ITnation organi-saient à ce sujet un séminaire d’étude pour évaluer les différentes potentialités à Luxem-bourg. « Le cloud computing ne doit pas être vu comme une révolution, mais plutôt comme une évolution. On confond souvent plusieurs choses, le modèle peut avoir plusieurs dimensions : Software as a Service (SaaS), Infrastructure as a Service (IaaS), Platform as a Service (PaaS)… Le cloud peut être privé (des technologies globales déployées localement), public (tout ce qui a trait à Inter-net) ou encore avoir une forme plus hybride, au croisement des deux, explique Claude Lüscher, Président de l’Apsi. « Le cloud com-puting, c’est en quelque sorte un chouette

label pour décrire ce qu’on propose depuis 15 ans ! », déclare Martin Buhr, Responsable des Services Web d’Amazon pour l’Europe et basé à Luxembourg. « Il permet aux entre-prises de pouvoir passer plus de temps sur leur business et moins à gérer leur IT, tout en réduisant leurs dépenses. En d’autres ter-mes, de transformer des coûts fixes en coûts variables en fonction de l’utilisation effectuée. Agilité, focus métier, flexibilité, les avantages d’externaliser son infrastructure IT sont nom-breux. L’objectif d’Amazon est de simplifier le travail de nos clients », complète-t-il. Les développements du cloud peuvent posent certains défis au niveau juridique, aucune loi spécifique ne couvre encore ses modalités d’utilisation. « Des questions de compliance et de régulation, de sécurité, de durabilité, doivent encore être résolues »,

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ACTuAL IT CLOUD COMPUTING

ajoute Claude Lüscher. « La législation en vigueur à Luxembourg complique quelque peu les choses. La traçabilité et le contrôle des données sont des enjeux essentiels », précise David Hagen de la CSSF. « Par exem-ple, la loi oblige les banques à conserver les fiches d’identité bancaires sur le sol luxem-bourgeois, ce qui rend difficile l’usage du cloud. Tout ce qui concerne le secret bancaire est également très spécifique à Luxembourg, certaines informations ne peuvent absolu-ment pas quitter le Grand Duché. Ce n’est pas quelque chose d’impossible mais une transition est nécessaire avant de pouvoir complètement envisager le cloud à Luxem-bourg. Il faut étudier minutieusement tous les cas de figure pour créer des lois appro-priées. Il faudra également réfléchir dans une perspective plus internationale, le Luxem-bourg est trop petit pour proposer du cloud uniquement sur son territoire », termine-t-il. « Il faudra sans doute une harmonisation euro-péenne, les lois sont différentes en France, en Belgique, en Allemagne… La complexité est importante, surtout que certains concepts comme l’identité ne veulent pas non plus dire la même chose partout. Malgré cela, je pense que le Luxembourg a le potentiel pour être un précurseur au niveau européen et offrir une législation souple », termine Thierry Fromes, General Manager de Microsoft Luxembourg.

SOGETI PRôNE LE GREEN

Sogeti se positionne comme une entreprise multiservices qui s’intéresse de plus en plus à l’IT écologique. « Les coûts énergétiques, la croissance des centres de données et les nouvelles législations environnementales, sont quelques uns des défis qui nécessitent des infrastructures à la fois efficace et durable. Ce besoin d’infrastructures vertes est de plus en plus répandu, leur installation permet à la fois de réduire les côuts IT et de limiter les ris-ques au sein de l’entreprise », explique Hubert

Beaucarne, Directeur de Sogeti Luxembourg. Alliée à IBM, Sogeti a développé à ce titre des nouveaux services de conception de centres de données, d’assistance dans sa construc-tion, sa consolidation et sa relocalisation.

Rationalisation et consolidation des serveurs sont les maîtres mots de l’approche Sogeti. « Optimiser l’utilisation et la gestion ressources devient incontournable pour les entreprises. Un des moyens efficaces est de consolider et de virtualiser les serveurs, les deux méthodes vont d’ailleurs souvent de pair et sont relati-vement répandues aujourd’hui », explique Jan Panneels Senior Consultant. « D’abord utilisée sur le mainframe, la virtualisation est désormais aussi utilisée sur les plateformes VMWare. Uti-lisation modulable des espaces de stockage, gain d’énergie et d’espace, facilité à créer des nouvelles possibilités de stockages, les avanta-ges sont nombreux », conclut Jan Panneels.

CISCO RévOLUTIONNE LE DATACENTER

Pour Cisco, le marché des datacenters change, c’est une certitude. De nouveaux challenges modifient les pratiques. « Les data-centers sont en train de subir un changement profond où la consolidation, la virtualisation et l’automatisation sont les clés, une nou-velle génération de datacenters émerge », déclare Romain Siebenaler, Country Mana-ger de Cisco Luxembourg. Dans ce nouveau modèle, le lien entre business et IT se fait aussi plus proche. « L’IT doit vraiment avoir un rôle d’accompagnateur de business », expli-que Bob Stermmerik, Directeur chez Cisco. « Il y a une convergence nécessaire entre l’IT traditionnelle et des nouveaux modes de business », appuie Romain Siebenaler. La pro-chaine étape de Cisco est de développer des nouvelles possibilités de cloud computing et d’intercloud. « C’est le futur des datacenters », conclut Bob Stermmerik.

De haut en bas, de gauche à droite :Yves Leblond, Claude Lüscher, Michaël Mossal, Martin Buhr, David Hagen, Thierry Fromes, Marc Hemmerling, Steve Glangé

Romain Siebenaler, Country Manager de Cisco Luxembourg

Jan Panneels, Senior Consultant de Sogeti

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ACTuAL IT DATACENTER

European Data Hub se lie avec CsC pour exploiter Drosbach

Début février, European Data Hub a officialisé l’exploitation de son nouveau datacenter de type « Tier IV » entièrement construit sous terre et permettant de réduire les consommations d’énergie et de chaleur. Hosté au Centre Drosbach dans le quartier de la Cloche d’Or, sa gestion opérationnelle été confiée à CSC, une société de conseils et de services informatiques bien connue de la place. L’ambition affichée des deux partenaires est à la fois de séduire les acteurs locaux, mais surtout d’attirer des entreprises internationales à travers leurs initiatives communes.

Le centre de données, actif depuis le mois de septembre, a été mis en place par le groupe Wagner et commercialisé par sa filiale european data Hub (edH). Près de 5.500m2 carrés de surface y sont dédiés au traitement et à la conservation des données informatiques critiques. « Le projet s’organise en deux phases. d’ici la fin de l’année, on espère que les 700 premiers mètres carrés auront été loués. La deuxième phase, qui a déjà commencé, sera dédiée à l’aménagement de 1.200 m2 supplémentaires », explique Patrice roy, directeur d’edH.

DES AmBITIONS INTERNATIONALES Devenu partenaire d’EDH, CSC apporte au projet son expertise en matière de gestion de datacenters, mais souhaite également pro-fiter de l’occasion pour élargir sa présence à Luxembourg. « Notre objectif principal est de développer des services d’externalisation pour nos clients locaux et internationaux, tout en capitalisant sur notre label PSF», explique Claude Czechowski, directeur général de CSC pour l’Europe de l’Ouest et du Sud. « L’Etat luxembourgeois soutient ce type d’initiative car cela permet au Luxembourg de se constituer comme un acteur important de la communication au niveau Européen. Le Grand Duché a de plus en plus le potentiel

de s’imposer comme une véritable place forte technologique», soutient François Bil-tgen, Ministre des Communications et des Médias.

« Nous voulons mettre en avant notre exper-tise et nos solutions applicatives que ce soit en matière de développement de l’e-com-merce, de gestion des moyens de paiement et des flux financiers, de nouvelles pratiques de gouvernance et d’administration élec-tronique, mais aussi de données liées à la santé», complète-t-il. « Pour EDH, comme pour CSC, la volonté est de collaborer avec les entreprises du pays, mais aussi d’attirer de nouveaux clients internationaux. Pour y parvenir, il nous faut offrir aux entreprises les meilleures infrastructures et solutions tech-

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nologiques disponibles sur le marché. Il nous fallait en fait un centre de données performant comme l’est celui-ci», précise Dominique Thireau, CEO de CSC Luxembourg. DES CHALLENGES TECHNOLOGIqUES

Construit selon les critères d’exigences stricts du label Tier IV, le datacenter d’EDH a permis de tester plusieurs avancées technologiques significatives. Confidentialité des données et sécurité sont bien sur des priorités absolues. « La continuité du système et la confidentialité des données sont pour nous des dimensions cruciales. Dès lors, l’ensemble des systèmes d’alimentation électrique et de refroidissement ont été dédoublés de telle manière que si un

des deux venait à connaître une défaillance, l’autre assure le relais automatiquement », poursuit Patrice Roy, Directeur d’EDH. Le centre de Drosbach veut également être un précurseur et un modèle en matière de Green IT. “A terme, l’énorme quantité de cha-leur dissipée par les systèmes informatiques installés en sous-sol permettra de chauffer les quelque 65.000 m2 de bureaux du com-plexe administratif voisin. Tout cela est rendu possible grâce à la mise en place de la tech-nologie et permettant une économie de près de 5.000 tonnes de CO2 par an», conclut Patrice Roy.

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Patrice Roy, Directeur d’EDH et Dominique Thireau, CEO de CSC Luxembourg

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ACTuAL ITSERVICE MANAGEMENT

itsMf veut encourager la Green IT

Comment l’IT peut aider à améliorer le quotidien des sociétés ? Qu’est-ce qu’une IT verte ? Comment chaque travailleur peut-il contribuer à réduire le gaspillage et diminuer ainsi la facture énergétique ? Une des missions que s’est assignée itSMF est d’aider les entreprises à répondre à ces questions récurrentes. Bien implanté à Luxembourg, l’it Service Management Forum est une organisation internationale entièrement dédiée au Service Management it. À ce titre, l’asbl organisait une conférence en présence de Parminder Plahé, environmental System Manager à la Banque européenne d’investissement.

LA GREEN IT N’ExISTE PAS !

Pour Parminder Plahé, l’IT ne pourra jamais être entièrement respectueuse de l’environ-nement. « IT et écologie sont deux concepts contradictoires. Chaque fois qu’on allume un ordinateur ou qu’on utilise une machine, cela a des conséquences sur les émissions de carbone. L’IT a un impact mesurable sur l’en-vironnement. D’après une étude de Forester, elle est responsable de 2% des émissions de carbones totales, ce qui est équivalent à l’ensemble de l’industrie aérienne ! Le cabinet estime également que les émissions cau-sées par l’ICT vont augmenter de 2,8 % d’ici 2020 ». Cette situation n’est pourtant pas iné-luctable, il existe certains moyens simples de réduire cette empreinte et de faire de l’IT un outil de développement durable. Il faut, selon lui, examiner chaque étape du cycle de vie du Management et évaluer son impact énergé-tique indépendamment des autres facteurs. DIfféRENTS GESTES qUOTIDIENS

L’accumulation de gestes simples permet souvent à une entreprise d’alléger sa fac-ture énergétique. «On peut commencer par des choses très simples comme éteindre les

machines à café, les projecteurs ou encore les photocopieuses, supprimer l’éclairage ou diminuer le chauffage la nuit… Eteindre un seul moniteur PC la nuit permettrait d’économiser l’équivalent d’un volume d’énergie produit par six micro-ondes », ajoute Parminder Plahé. D’autres efforts sont à entreprendre du côté de la Direction et du Management. Le recy-clage et le traitement des vieux ordinateurs sont aussi à prendre en compte. Les déchets électroniques représentent la catégorie de déchets qui grandit le plus. Environ 70 % de l’empreinte d’un ordinateur est causé par son transport et sa construction, avant même qu’il ne soit allumé. Choisir un leader d’opinion au sein de l’entreprise, améliorer la circulation de l’information, encourager le recyclage, se fixer des objectifs, motiver les employés et leur offrir des incitants pour diminuer leur consommation énergétique, sont autant de pistes d’améliorations potentielles. «Il ne faut pas se sentir impuissant, l’inaction est la pire des choses. Beaucoup de petites attentions restent à la portée de tous», conclut-il.

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ACTuAL IT STOCKAGE

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IBM XIV, le Roi soleil du stockage enfin à Luxembourg en janvier, iBM et Systemat se sont associés pour présenter iBM XiV, une nouvelle solution de stockage construite par Big Blue. Solution innovante, elle se base sur une architecture « grid » entièrement virtualisée et se veut une réponse à l’augmentation des volumes de données de ces dernières années. Solution « all in one » d’iBM, XiV démultiplie les possibilités en matière de stockage. dans les tiroirs d’iBM depuis quelques années, son déploiement s’est organisé par région. L’équipe XiV destinée à son lancement au Luxembourg s’est constituée fin 2009.

Partenaire historique d’IBM, Systemat propose désormais cette nouvelle solution à ses clients luxembourgeois. « Différents défis se posent actuellement aux services infor-matiques, ils doivent à la fois rationnaliser les coûts, gérer l’explosion des volumétries, atténuer les risques en respectant les pro-blématiques de conformité… Les challenges ne manquent pas », explique André Jacques, General & Services Manager chez Syste-mat. « Flexible et innovante, XIV permet de supprimer les limites physiques du stockage. Elle offre à la fois de nombreuses nouvelles possibilités et un niveau de fonctionnalité

très élevé. Notre partenariat avec est straté-gique, on travaille ensemble depuis 15 ans », continue-t-il. Actuellement en production à la Bourse de Luxembourg, la solution XIV fait déjà beaucoup parler d’elle.

UNE NOUvELLE APPROCHE DE STOCkAGE « XIV réinvente le stockage en permettant beaucoup plus de flexibilité. Son architecture est basée sur le concept de « Grid » composé de blocs interconnectés construits dans des matériaux industriels standards et donc peu onéreux. En cas de besoin, on peut ajouter

facilement de nouveaux blocs pour augmenter la capacité de stockage », précise Luc D’Hoosche, Sales Manager IBM XIV pour le Benelux. La grande nouveauté introduite par XIV est que, contrairement aux solutions traditionnelles, chaque bloc amène non seu-lement du volume de stockage, mais aussi de la puissance supplémentaire. « Chaque bloc est autonome, la solution est toujours aussi performante, même si on double les besoins. En d’autres termes, chaque fois qu’on ajoute des disques, on ajoute de la puissance. C’est une solution intuitive et facile à utiliser. Elle est aussi très économique et crée des possibili-tés multiples », conclut Luc D’Hoosche.

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André Jacques, General & Services Manager chez Systemat

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ACTuAL ITTHèME

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ACTuAL ITSÉCURITÉ

MICIE : prévention des risques de dépendances entre infrastructures critiquesL’équilibre socio-économique actuel dépend dans une certaine mesure du bon fonctionnement des infrastructures critiques (iC), comme par exemple l’approvisionnement en énergie ou les réseaux de télécommunications. dans ce contexte, il est primordial de fournir des solutions permettant aux opérateurs de maîtriser les risques et minimiser les conséquences liées aux menaces pouvant impacter la stabilité de ces infrastructures, de plus en plus interdépendantes.

Depuis septembre 2008, dans le cadre du 7ème programme-cadre (FP7) de la Com-mission Européenne, le CRP Henri Tudor participe au projet MICIE traitant de la pro-blématique des dépendances fonctionnelles entre les IC. Fort de son expérience acquise dans d’autres projets européens, le CRP Henri Tudor apporte son expertise dans le domaine de la sécurité IT en développant des solutions innovantes aux problèmes d’inter-dépendance des IC. Actuellement, certaines interdépendances de ces infrastructures cri-tiques induisent une série de risques dont les conséquences peuvent avoir des effets en cascade. Dans ce contexte, il est important qu’un opérateur puisse repérer rapidement une diminution de la qualité de service de la part d’un de ses fournisseurs de services afin de minimiser l’impact éventuel sur sa propre infrastructure et par conséquent vis-à-vis de ses propres clients.

LES BONS OUTILS

Le CRP Henri Tudor développe des solutions méthodologiques et techniques ayant pour objectif de quantifier de façon continue les risques émanant de l’interdépendance des IC afin de prévenir des risques encourus. Sur base de ces informations, il est possible de suivre l’état des risques de son infrastructure, et ce, en temps réel. Le cœur du système est bâti autour d’un ensemble d’agents logiciels intelligents chargés de mesurer, normaliser et d’agréger via des algorithmes mathéma-tiques avancés, les différentes métriques sélectionnées par les opérateurs métier. Sur base de ces métriques, le système calcule le niveau de risques des différents services, exprimés sous forme d’attributs de sécu-rité comme la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité. L’interopérabilité entre les infras-tructures est garantie par un mécanisme de

synchronisation utilisant des services web. Au final, l’agrégation des données de l’infras-tructure locale et des données relatives aux dépendances permet à l’opérateur de suivre en temps réel l’état des différents services de son infrastructure via une interface web et surtout de réagir en conséquence.

Un des avantages de cette approche consiste en un faible couplage entre les infrastructures, l’échange de données se limitant uniquement aux risques exprimés par les trois propriétés de la sécurité (confidentialité, intégrité et dis-ponibilité) au niveau des services partagées. Ceci permet de garantir aux infrastructures connectées une autonomie et une confiden-tialité maximales.

Par Djamel Khadraoui et Christophe Incoul

du CRP Henri Tudor.

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portrait d’un RssI dans le cadre du plan

de continuité

Arnaud simonin

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ACTuAL ITSÉCURITÉ

Quel est votre rôle quotidien dans l’entreprise ?

A la Royal Bank of Scotland (RBS), notre rôle a évolué de RSSI vers RSI (Responsable de la Sécurité de l’Information et non plus seulement des Systèmes d’Information), ce qui signifie que, même si le métier de RSI reste très lié aux SI (et donc a l’IT), le périmètre de la fonction s’est étendu à tous les domaines où l’information est traitée et par consé-quent où elle doit être sécurisée. Au quotidien le rôle du RSI consiste à s’assurer que la sécurité de l’information soit préservée à tous les niveaux de la banque, conformément à la politique de sécurité interne ainsi que vis-à-vis des règlementations locales et internationales. La garantie de la sécurité des données des clients est essentielle à chaque entreprise. Dans le secteur bancaire luxembourgeois, les différentes circulaires de la CSSF et la règlementation de la CNPD déterminent un cadre légal et régulatoire complet et strict à respecter. Elles sont donc une base importante de notre politique de sécurité interne. Le défi d’un RSI luxembourgeois, dans un groupe international, est de faire comprendre ces contraintes locales à la maison-mère afin qu’elles soient prises en compte de manière appropriée, notamment lors de l’implémentation de projets globaux. Tout ceci se traduit par la mise en œuvre et le suivi strict d’un ensemble varié de contrôles internes, couvrant la sécurité logique et physique mais également les processus opérationnels établis par les différentes lignes métier. Quel est votre degré d’implication dans le cas de décisions stratégiques ?

Dans une organisation telle que RBS, c’est d’abord un rôle de conseil au moment des choix technologiques et organisationnels. Ensuite, nous assurons un accompagnement lors de la mise en œuvre. Nous effec-tuons également des contrôles post-implémentation afin de s’assurer que les recommandations de sécurité aient été correctement implé-mentées. Il faut pouvoir mettre en perspective, pour chaque projet, les bénéfices retirés, les risques encourus ainsi que le coût d’une réduction de ces risques à un niveau acceptable. Une fois les décisions prises, il convient d’encadrer le business et l’IT dans la mise en œuvre de la solution afin de mettre en place une sécu-rité adaptée à la valeur de l’information traitée. Quel est en général le rôle joué par le rSSi dans le cadre d’un plan de continuité ?

Chez RBS, le RSI joue également le rôle de coordinateur PCA. Il intervient ainsi tout au long du cycle de vie du PCA.

Il est l’accompagnant qui va aider chaque métier à identifier ses besoins, en se basant sur les processus critiques et les moyens tech-niques à mettre en œuvre pour garantir la continuité des activités en cas de problème majeur. Le RSI va ensuite mettre en forme l’expres-sion de ces besoins en les intégrant dans un cadre structuré, le Plan de Continuité d’Activité. Le RSI doit enfin s’assurer que la solution de

continuité mise en place réponde de manière adéquate aux objectifs fixés. Le PCA est validé, en le déroulant à travers différents scénarios théoriques, mais également en organisant des tests en conditions réel-les. L’analyse des problèmes rencontrés lors de ces simulations permet de redéfinir les besoins exprimés ou les solutions adoptées pour y répondre afin de constamment mettre à jour et améliorer le PCA. En cas d’activation du plan, le RSI devient le chef d’orchestre qui s’as-sure que chaque acteur exécute sa partition de manière synchrone avec le plan global. Qu’est-ce qui fait selon vous qu’un plan de continuité soit efficace ? Quels doivent être ses points forts ?

Un PCA est un paradoxe en soi, car il doit aller à l’essentiel tout en étant exhaustif. Il est le document incontournable en cas d’urgence, chaque employé doit en avoir pris connaissance, c’est donc tout naturellement qu’on y regroupera les informations telles que le plan d’évacuation en cas d’incident en journée, un plan pour accéder au site de secours, les coordonnées des collègues impliqués dans la cascade téléphonique et les contacts de sociétés externes de support ; on y trouvera aussi la liste des tâches indispensables à exécuter afin de couvrir les proces-sus critiques, que ce soit lors de la mise en place par les fonctions de support ou lors de la reprise d’activité par les équipes métier.

La lisibilité des informations contenues est aussi un critère majeur d’ef-ficacité, il faut pouvoir atteindre l’information nécessaire sans perdre de temps. Il faut ajouter à ces critères deux conditions indispensables à l’efficacité d’un PCA. Le PCA est un document vivant, il doit évoluer avec l’orga-nisation et l’infrastructure de la banque. Dans ce contexte, le rôle du RSI est primordial. Enfin, la réussite d’un PCA n’est obtenue qu’avec un soutien concret du management. Grâce à ce soutien, le RSI pourra sensibiliser chaque employé à la nécessité d’un tel plan, à sa mainte-nance et à l’exécution de tests réguliers. Quelles qualités doit-on avoir pour être un bon rSSi (qualités techniques / humaines) ?

Afin de pouvoir fournir des analyses structurées et concises, le RSI doit être rigoureux dans l’approche des problèmes qui lui sont soumis. Des compétences techniques générales et un bon niveau de connaissance des métiers supportés lui permettent d’envisager des solutions avant des les confirmer avec les spécialistes.

Ces qualités, associées à la capacité d’établir des consensus, doivent également lui permettre de mettre en œuvre la solution la plus adéquate, en fonction de son coût et de l’appréciation du risque couvert. Un RSI doit permettre à chacun d’appréhender les différents aspects de la sécurité, en cela il doit être un bon communicateur, capable d’ex-pliquer les problèmes et de sensibiliser son audience quel que soit le niveau de connaissance ou de responsabilité de celle-ci.

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ACTuAL IT THèME

« Cette fonction de sécurité a acquis une indépendance structurelle par rapport à l’IT dans de nombreuses firmes pour occu-per aujourd’hui une place de premier plan. Au-delà des connaissances de plus en plus larges, notamment au niveau «métier», la fonction doit plus que jamais s’appuyer sur des standards internationaux reconnus tels que ISO 27001 afin d’affirmer sa crédibilité », précise Vincent Villers, associé chez Pricewa-terhouseCoopers Luxembourg.

LA SéCURITé ExTERNE EN POINT DE mIRE

En complément à l’enquête qui annonçait qu’une attention toute particulière serait por-tée aux risques internes, les participants ont souligné l’importance qu’ils accordent à la sécurité de l’information envoyée en dehors de la société. « Les institutions financières doi-vent initier une véritable démarche structurée de prévention de la perte de données (« Data

Leak Prevention ») afin de couvrir l’ensemble du cycle de vie de l’information critique » pré-cise Vincent Villers.

L’aspect budgétaire, élément mis en exergue dans l’enquête, a suscité de longues discus-sions au cours de la table ronde. Il en résulte que malgré les difficultés budgétaires engen-drées par la crise, les mesures de réduction des coûts demandées par les directions en matière IT se sont le plus souvent traduites par des investissements visant à diminuer significativement les coûts IT annuels déga-geant ainsi des économies plus structurelles utilisables d’une manière générale et pour la sécurité de l’information en particulier !

vERS UNE GOUvERNANCE GLOBALE

Dans un contexte économique délicat, les enjeux relatifs à la sécurité informatique semblent donc figurer en bonne place au

sein des agendas des sociétés du secteur financier luxembourgeois, en particulier dans un contexte de groupe en évolution constante. « Lors du rachat de filiales par des groupes internationaux, pallier les différences de niveaux de sécurité interne dans chaque filiale est devenue une nécessité, ajoute Vincent Villers. Dans pareil cas de figure, il est donc nécessaire d’adopter un contrôle global en termes de sécurité tout en reconnaissant les contraintes locales et en conservant le financement suffisant. Par ailleurs, les discussions nous ont montré que les équipes centrales de l’IT des grands groupes ne disposaient pas d’une vue «in extenso» sur les différentes applications informatiques liées à chaque métier et les éventuelles pratiques d’externalisation associées. C’est donc toute la problématique de la gouvernance qu’il faut mettre en avant.»

ACTuAL IT SÉCURITÉ

La sécurité de l’information : une composante essentielle du secteur financierPlusieurs RSSI actifs dans le secteur financier du Luxembourg étaient réunis dernièrement à l’occasion d’une table ronde organisée par PricewaterhouseCoopers Luxembourg. Au coeur des discussions, les résultats de la septième édition de l’enquête « Global State of Information Security 2010 »

La sécurité de l’information semble être un élément fondamental pour les participants à cette table ronde. Si la notion de sécurité informatique occupe une place propre à chaque structure, elle semble néanmoins être en lien direct avec les comités de direction des entreprises. ainsi, la place particulière que revêt la sécurité de l’information dans les sociétés pourrait bien offrir de nouvelles perspectives internes pour les responsables de ce secteur, davantage amenés à communiquer avec d’autres branches de la firme telles que les départements « compliance », « juridiques » et « risk management ».

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ACTuAL ITTHèME

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Vincent Villers, Associé chez PricewaterhouseCoopers Luxembourg

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BUSINESS SOLUTIONS

TECHNOLOGY

OUTSOURCING

We recently celebrated 50 years. 50 years defined by individuals who do whatever it takes to get the job done right. And as the ground shifts beneath our feet, one thing will always be certain: our commitment. To our employees, to our clients and to a tenacious ingenuity focused on delivering technology-enabled solutions that will pave the way forward for another 50 years.

ANOTHER DAYANOTHEROPPORTUNITY TO SHOW OUR GRATITUDETO THE HANDS AND MINDS THAT SHAPED US

Le Business Continuity Management au CLUssIL

Depuis quelques mois déjà, le CLUSSIL a entrepris des initiatives d’ouverture vers les professionnels en charge d’une responsabilité dans la sécurité de l’information et ce, toujours dans le cadre indépendant de son absl. Un premier événement hébergé par le CRP Henri Tudor a réuni quelques professionnels du BCP et d’examiner les besoins et motivations des professionnels du secteur.

« Nous avons vite constaté l’évidence de créer ce Working Group et d’ouvrir notre plate-forme et notre cadre de travail col-laboratif. Nous sommes donc en mesure d’annoncer aujourd’hui plus largement la création effective de ce groupe « WGBCM ». Dès le départ, on peut déjà annoncer que ce nouveau groupe de travail ne manquera pas d’ambition », explique Francis Dedriche, leader du groupe. Toute personne travaillant dans le domaine du BCM à Luxembourg et

plus particulièrement dans le secteur de la finance et de l’assurance, pourra y trouver une place d’échange où chacun apportera ses retours d’expérience, partagera ses réflexions, ses succès et ses difficultés...

« Dans le secteur bancaire, le Business Continuity Management est encadré par la réglementation qui fixe des obligations sans préciser les moyens. Certes, il existe bien des guides de bonnes pratiques et autres

ouvrages de bons conseils qui ne consti-tuent souvent que des règles théoriques. Le responsable BCM doit alors faire preuve d’initiatives pour élaborer et mettre en œuvre, souvent seul, le BCM qui correspond aux spécificités de son entreprise. Il est temps de se donner les moyens de créer un vérita-ble Benchmark de la Continuité sur la place de Luxembourg », conclut Christine Ensel, co-leader du groupe.

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Christine Ensel, co-leader du groupe CLuSSIL et Francis Dedriche, leader du groupe CLuSSIL

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BUSINESS SOLUTIONS

TECHNOLOGY

OUTSOURCING

We recently celebrated 50 years. 50 years defined by individuals who do whatever it takes to get the job done right. And as the ground shifts beneath our feet, one thing will always be certain: our commitment. To our employees, to our clients and to a tenacious ingenuity focused on delivering technology-enabled solutions that will pave the way forward for another 50 years.

ANOTHER DAYANOTHEROPPORTUNITY TO SHOW OUR GRATITUDETO THE HANDS AND MINDS THAT SHAPED US

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ACTuAL IT SECTEUR PUBLIC

Un secteur public en pleine expansionAprès le secteur financier, le secteur public à Luxembourg représente aujourd’hui pour beaucoup un nouvel eldorado. De nombreuses entreprises y réalisent plus de la moitié de leur chiffre d’affaire. Particulièrement dynamique, le secteur public du Grand Duché associe acteurs locaux et institutions européennes sur son sol.

C’est en effet à Luxembourg, qu’ont choisi de s’établir des administrations publiques de l’union européenne comme la Cour de Justice, la Bei, l’Office des Publications ou le Parlement et la Commission, en partie. a l’échelle nationale, le secteur public regorge de divers projets qu’ils soient économiques, sociaux, éducatifs ou encore informatiques. « Le secteur public luxembourgeois est caractérisé par un très grand dynamisme, particulièrement dans le domaine de l’informatique. en ce sens, on peut tout à fait le comparer au secteur privé. d’ailleurs ces deux secteurs collaborent de plus en plus, les frontières s’estompent », déclare Pierre Schilling, directeur adjoint du Centre des technologies de l’information de l’etat.

L’ImPACT DE LA CRISE

La récente crise financière aura eu diffé-rentes conséquences sur le secteur, elle a notamment stimulé l’arrivée de nouveaux acteurs séduits par la sécurité et la longueur

de la plupart des projets, une concurrence grandissante et une pression budgétaire plus importante. « Le secteur public a tou-jours été au cœur de notre cible, c’est notre marché principal et cela ne change pas dans le contexte actuel. Mais pour d’autres, du fait

Francisco García Morán, Directeur Général de la DIGIT Pierre Schilling, Directeur adjoint du CTIE Derek Barwise, Directeur IT de la BEI

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ACTuAL ITSECTEUR PUBLIC

de la crise qui a atteint le secteur bancaire, le secteur public peut constituer un marché conjoncturellement plus attractif », explique Philippe Petit, Managing Director d’Artemis. « Les enjeux et l’importance de la diffusion de l’information et d’amélioration de l’accès aux services (e-gouvernement, administra-tion électronique) pour tous les citoyens sont tels que les impacts de la crise sont réels mais limités, toutes les institutions publiques n’étant pas concernées de la même façon. Selon nous, le secteur public se doit d’être un modèle pour le respect et la mise en place de certaines directives, européennes ou nationales ; de ce fait, la réalisation de certains projets même coûteux est incontour-nable malgré la conjoncture », ajoute Paulo Apolinario, Business Unit Director de Sword. Un autre effet important de cette crise aura été le besoin accru du secteur public de prouver sa valeur et sa légitimité auprès du grand public. « En cette période de crise économique, le secteur public doit, plus que jamais, démontrer qu’il fournit aux citoyens et aux entreprises des services publics de qualité, à un coût raisonnable et qu’il est effi-cient et efficace. Il doit également démontrer qu’il fournit ces services en respectant les principes de légalité et transparence », expli-que Francisco García Morán, Directeur de la Direction Générale de l’Informatique à la Commission européenne. « Le principal chal-lenge pour nous est de montrer nos activités de manière transparente, tout en restant compétitifs au niveau de nos appels d’offre. On doit aussi prouver qu’on est efficaces »,

complète Derek Barwise, Directeur IT de la Banque Européenne d’Investissement. UNE PRéPARATION OLymPIqUE

Du côté des prestataires, l’enthousiasme est souvent de mise. De plus en plus de socié-tés de services informatiques choisissent de s’intéresser au secteur public et investissent dans une préparation et une spécialisation intensive pour leurs propositions envers le secteur. Appels d’offre, contrats au forfait ou encore contrats-cadres, les modalités d’en-gagements et les critères de sélection ou de publicité de la sélection sont assez différents de ceux appliqués dans le secteur privé. Le recrutement de prestataire est souvent un processus long et relativement compliqué. « Les modalités de réponse varient selon qu’on réponde à un projet luxembourgeois ou à un appel d’offre européen. Le mécanisme de base est le même mais la plupart des offres européennes ont un volume et des montants plus importants et mobilisent souvent toute une équipe pendant deux mois, les conditions de départ sont un peu différentes», explique Sébastien Genesca, Managing Director de Logica, partenaire de différentes institutions luxembourgeoises et européennes. Les socié-tés de service n’hésitent pas à mobiliser les autres divisions (France, Belgique ou encore Allemagne) pour rassembler des compéten-ces lors de demandes particulières.

La réponse à un appel d’offre devient bien souvent un projet à part entière. « La 1ère

étape d’une réponse à un appel d’offre est un travail en amont qui consiste à se tenir continuellement informé pour faire preuve de proactivité dans le choix de partenai-res éventuels et d’anticipation de certaines tâches. Nous considérons la préparation de la réponse comme un projet à part entière», explique Paulo Apolinario, Business Unit Director de Sword, partenaire d’institutions européennes de longue date. DES méCANISmES DE SéLECTION STRICTS

Du côté des institutions européennes, toute la sélection se déroule en conformité avec les procédures prévues et minutieusement décrites par la législation européenne. A la BEI, le type de sélection dépend des mon-tants en jeux. « Entre 35.000 et 200.000 euros, l’appel d’offre est restreint. Au delà de ces montants, on doit publier les annonces dans le Journal des Institutions et la procé-dure de sélection est ouverte, c’est le cas le plus courant. Un office de compliance et un pannel de sélection examinent les dossiers et leur conformité aux critères définis, c’est une procédure assez mécanique. Nos attentes concernent surtout le rapport qualité/prix. Le prix représente en général entre 30% et 35% de la décision finale, le reste se rapporte aux compétences proposées. Quelle que soit le type de procédure, il s’écoule en géné-ral neuf mois entre le moment où le cahier des charges est rédigé et le moment où le contrat est signé », précise Derek Barwise de la BEI.

Paulo Apolinario,Business unit Directorchez Sword

Philippe Petit, Managing Directorchez Artemis

Sébastien Genesca, Managing Director chez Logica

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48 MARS 2010

ACTuAL IT SECTEUR PUBLIC

Le système est similaire à la Commission. « La plupart de nos contrats sont le résultat d’appel d’offres ouverts qui sont publiés dans le Journal Officiel des Communautés Euro-péennes. Nous suivons une méthodologie parfaitement définie pour la gestion de nos procédures de marché. Par la suite, nous informons les autres institutions de nos inten-tions et nous leur demandons si elles veulent s’associer à la procédure de marché et de nous donner leurs prévisions en termes de quantités de produits ou services à acheter. Pendant l’exécution du contrat cadre, un bon nombre de contrats spécifiques sont signés. Pendant la vie du contrat un certain nombre de détails peuvent être modifiés au travers d’avenants. Finalement, plus ou moins une année avant la date d’échéance du contrat, le cycle recommence », explique Francisco García Morán.

Au niveau de l’Etat luxembourgeois, toute attribution d’un marché doit se faire en confor-mité avec la loi sur les marchés publics revue le 25 juin 2009. « On utilise plusieurs types de procédures, mais on démarre toujours par l’élaboration d’un cahier des charges qui définit avec précision nos attentes vis a vis des prestations demandées. Les conditions de participations sont très transparentes et les pondérations sont prévues dans le cahier des charges. Chaque prestataire part avec les mêmes conditions de départ. Les critères d’attribution portent souvent sur le prix, les délais d’exécution envisagés, les coûts d’uti-lisation potentiels et la qualité de l’assistance technique proposée », précise Pierre Schilling du CTIE.

DES BESOINS PARTICULIERS

Qu’elles soient luxembourgeoises ou euro-péennes, les institutions publiques partagent certains points communs. « Le secteur public possède plusieurs particularités intéressantes, il regroupe des environnements technologi-ques et fonctionnels très variés. On assiste cependant de plus en plus à l’harmonisation d’environnements IT notamment grâce à la mise en place de plateformes communes d’hébergement d’applications et de métho-dologies (comme Quapital Hermes pour l’Etat

Luxembourgeois)», précise Paulo Apolinario de Sword.

Le multilinguisme y est également de mise, ce qui n’est pas sans difficulté. « Chaque citoyen européen doit pouvoir accéder à l’informa-tion dans sa langue. Les projets relatifs à la diffusion de l’information sur lesquels nous travaillons gèrent les 23 langues officielles de l’Union européenne », complète Paulo Apolinario. « Dans le secteur qui nous occupe le multilinguisme et le multiculturel sont impor-tants. Une autre particularité de ce secteur, c’est le besoin croissant de transparence. D’autre part, il faut être prêt à faire face à une complexité toujours plus grande et ce en particulier à cause du passage de 15 à 27 Etats Membres », explique Philippe Petit, Managing Director d’Artemis, une société de service qui vise tout particulièrement les mar-chés publics européens.

DES CONTRAINTES ET DES DIffICULTéS SPéCIfIqUES

Comme tout secteur, les marchés publics peu-vent poser certaines difficultés aux entreprises qui s’y intéressent : délais impartis, restrictions budgétaires, pressions de la concurrence... Les poids logistique et administratif sont bien souvent très importants. « Au niveau interne, la difficulté est de savoir mobiliser et motiver les équipes du début à la fin, il y a beaucoup de documents à fournir et c’est souvent un travail de longue haleine. Il y a également de nombreuses discussions et contre éclairages. Au niveau externe, la concurrence devient de plus en plus importante et les contraintes de prix plus pressantes », poursuit Sébastien Genesca de Logica. «Pour résumer, les attentes principales du secteur public sont l’efficacité et le respect des engagements et ce, dans une enveloppe budgétaire souvent réduite. Les budgets se resserrent, de nombreuses institutions ont redéfini leurs priorités et répartissent différem-ment leurs dépenses consacrées à l’IT. A cela s’ajoutent d’autres points communs tels que l’externalisation de la gestion d’applications et d’infrastructures, ou encore l’optimisation des coûts », souligne Paulo Apolinario de Sword. « Un tel marché ne s’adresse pas

suffisamment aux PME. L’ensemble des compétences demandées et la surface finan-cière requise pour être éligible et répondre à un appel d’offres nous obligent fréquemment au montage de Consortia. Nous devons aussi faire face à des problèmes de tarifs et surtout à des conditions de paiement difficilement tenables pour des petites entités », précise Philippe Petit d’Artémis.

DES NOUvELLES TENDANCES

Du côté de l’Etat luxembourgeois, la priorité va vers la modernisation des services de l’Etat et de l’administration. « Dans les mois à venir, on va vouloir maximiser l’efficience des services de l’Etat, rendre les processus administratifs plus transparents et favoriser un échange plus direct avec les citoyens. L’informatique peut tout à fait participer à renforcer la compétitivité des entreprises luxembourgeoises », détaille Pierre Schilling du CTIE. Plusieurs projets vont dans ce sens, c’est notamment le cas du projet CORDIS, auquel Artemis participe et qui est géré par l’Office des Publications. Un nouveau projet de portail des marchés publics est également à l’étude. « Au niveau IT, le Luxembourg suit la mouvance européenne, presque tous les états réfléchissent à moderniser leurs ser-vices, l’informatique de leurs administration et la communication avec leurs citoyens. L’avantage du Luxembourg est cette volonté politique d’être proche de ses citoyens et de leurs problèmes », ajoute Sébastien Genesca de Logica. La spécialisation technologique et le regrou-pement des acteurs sont également des tendances fortes du secteur, particulièrement en ce qui concerne les projets européens, souvent trop lourds pour une seule entreprise. La concurrence et l’élargissement de l’Union multiplient les intervenants, les challenges ne manquent pas.

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START-UPACTuAL IT

Inedit présente publiflow

Inedit, jeune société de services et de développement de solutions technologiques, s’est récemment implantée au Technoport à Esch-sur-Alzette. L’ambition de l’entreprise, qui a démarré ses activités fin 2008, est de s’imposer comme une alternative pour la génération, la personnalisation et la gestion de publications de masse. PubliFlow, une de leurs solutions phares, repose sur un principe de marketing ciblé. « Elle optimise les contenus publiés en exploitant à des fins de communication des espaces autrefois perdus », explique Francisco Moreira, Chief Technical Officer

ayant eu des parcours différents, les deux fondateurs d’inedit, Francisco Moreira et Patrick Hein se sont associés autour du constat du manque de souplesse de la plupart des logiciels d’éditique. « a notre connaissance, il n’y a jamais eu d’outil permettant de réunir à la fois informatique et communication dans le même applicatif », précise ce dernier. PubliFlow allie également marketing de masse et communication ciblée, deux concepts à priori opposés. un des premiers projets de la start-up aura été de dynamiser la communication de LeO (Luxembourg energy Office). inedit y a mis en place une campagne de communication ciblée via les factures de l’entreprise où les messages rédigés varient en fonction des besoins des clients.

Francisco Moreira, Chief Technical Officer

Patrick Hein, Chief Executive Officer

chez Inedit

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OPTImISER LES ESPACES vIDES

La logique de PubliFow se base sur un pos-tulat de départ simple : « aucune entreprise ne peut encore se permettre d’ignorer la moindre opportunité de communiquer avec efficacité à propos de ses services et de ses produits auprès de sa clientèle d’aujourd’hui et de demain », continue Patrick Hein, Chief Executive Officer. « PubliFlow commence simplement par un traitement et une vision immédiate du contenu des publications, et ce, dès leur création. Elle apporte une flexibilité, une communication personna-lisée et une proximité avec les clients », ajoute-t-il. Les supports peuvent être des factures, des fiches de paie, des lettres d’information, des extraits de compte…

Simple d’utilisation, PubliFlow fonctionne sur base d’une plateforme ouverte et connecta-ble à n’importe quel système de données. La solution autorise l’insertion de plusieurs

types de communication (texte ou image) en identifiant les espaces libres, fixes ou variables sur différent types de support. « Le principe clé réside dans l’insertion de communications en utilisant les données d’une entreprise en tant que critère de sélection. Ceux-ci peuvent être de toute nature : données personnelles, géogra-phique, de consommation ... de plus, les données restent en interne, cela permet à l’entreprise d’avoir un contrôle total de la circulation de ses informations », poursuit Francisco Moreira.

UNE STRATéGIE mARkETING PLUS CIBLéE

PubliFlow crée toute une série de nouvel-les possibilités en matière de marketing de masse. « Le logiciel poursuit deux objectifs : éditique et communicationnel, ce qui ouvre la voie à un marketing plus créatif », pour-suit-il. PubliFlow permet aux entreprises qui l’ont implémentée de gérer leurs campa-

gnes publicitaires de manière plus précise, de préparer différemment et d’anticiper leurs prochaines campagnes, mais aussi de créer des campagnes de mailing indé-pendamment des publications récurrentes. Les possibilités sont nombreuses.

PubliFlow valorise aussi les investisse-ments marketing en permettant un meilleur contrôle des frais postaux et de papier grâce à la gestion du contenu des mailings en nombre de pages par plis. « On estime que la solution permet de diminuer entre 30 et 70% des coûts d’envoi de matériel. Outre les avantages financiers et écologi-ques, elle offre également aux entreprises un gain de temps sur le volet publicitaire et donc de pouvoir se concentrer sur leurs activités à pure valeur ajoutée », conclut Patrick Hein. PubliFlow propose aussi des possibilités de recherche et d’archivage, ce qui n’est pas sans intérêt sur le marché luxembourgeois.

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ACTuAL IT DÉVELOPPEMENT

ssLUG, un forum pour les utilisateurs sQL Le SSLug, SQL Server Luxembourg user group, s’est constitué en asbl début 2010 après plusieurs rencontres et de réunions. déjà forte de 41 membres et encadrée par sept fondateurs, l’association de passionnés a pour but de partager des expériences et connaissances autour de la base de données SQL signée Microsoft.

UNE COmmUNAUTé SqL

L’histoire du SSLUG a démarré sur Linke-din, le réseau social professionnel. « On s’est rencontrés via un groupe fondé sur Linkedin. Après de nombreuses discussions et échan-ges de mails, on a décidé de fonder une vraie asbl, explique Jean-Philippe Nicolay, informa-ticien à la Fondation Stëftung Hëllef Doheem et Secrétaire Général du SSLUG. On en est vraiment aux premiers balbutiements ; tout est à créer. On a tous un background et des expé-riences professionnelles différents, ça rend le travail de l’association plus intéressant ». Le Président, John Marsh, un informaticien anglais résidant en Allemagne et travaillant au Luxembourg, a été élu par les mem-

bres au début du mois de février. « On doit aussi encore remplir certaines démarches administratives comme ouvrir un compte ou trouver un local pour nous réunir. Comme les sept membres fondateurs doivent tous être présents, cela prend un certains temps », complète-t-il. UN éCHANGE DE CONNAISSANCES

Les membres de l’asbl sont également actuel-lement en train de réfléchir à une périodicité de rencontres ainsi qu’à un agenda pour 2010. « Un de nos buts pour cette première année, est d’organiser au moins un événe-ment pour présenter l’association et son

travail », ajoute Jean-Philippe Nicolay. Un site Internet a également été créé pour permettre un partage de documents et d’informations via un forum alimenté par les membres de l’asbl. Les langues de travail choisies sont l’anglais et le français. « On est ouverts à tout le monde, les personnes intéressées peuvent même poster des messages sur le forum, on y répond en général assez rapidement. Une autre de nos ambitions pour 2010 sera de réussir à nous faire connaître et à établir des contacts avec d’autres associations comme la nôtre », conclut-il.

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54 MARS 2010

ACTuAL IT THèMEINFRASTRUCTUREACTuAL IT

tecsys IT-HAUs, l’intégrateur dans

le top 2 en Grande Région

en conjuguant ses efforts dans une entité dédiée au marché local dans la grande région ( Sar-Lor-Lux ), tecsys it-HauS, fruit de la collaboration du second meilleur intégrateur d’allemagne, it-HauS, et de l’ambitieuse tecsys, la nouvelle entité grand-ducale se positionne clairement de fait comme intégrateur de premier plan à Luxembourg. avec un chiffre d’affaires consolidé de plus de 70 millions d’euros, tecsys it-HauS regroupe 130 professionnels iCt mobilisables sur Luxembourg.

En combinant leurs atouts sur la Grande Région, la luxembourgeoise tecsys

et l’allemande IT-HAUS donnent naissance à un intégrateur de premier poids sur

le marché local qui se veut différent et enthousiaste.

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ACTuAL ITTHèME

« La nouvelle tecsys IT-HAUS est le résul-tat d’une première phase de collaboration conduite en 2009 par les deux partenaires, expliquent Michaël Mossal et Franck Back, Executive Directors de la nouvelle société. La société est installée à Luxembourg, avec un management luxembourgeois et une identité propre. » L’intégrateur qui marque volontiers sa différence, vise clairement de devenir lea-der de l’intégration de systèmes et Solution Provider de premier plan avec un rayonne-ment frontalier. À trente minutes de Luxembourg, l’Alle-mande IT-HAUS, dont le siège est à Trèves, a emporté plusieurs mérites et possède une solide réputation dans l’intégration IT. Elle regroupe à la fois un catalogue de plus de 100.000 références, une force de delivery et

des prix compétitifs. « Grâce à ce partenariat, nous disposons d’emblée d’un support de premier ordre et pas d’un call-center en Inde, mais juste ici, de l’autre côté de la frontière à quelques kilomètres de Luxembourg-Ville, dit Frank Back. Avec la nouvelle entité, c’est tout le marché luxembourgeois qui bénéficie d’une approche State - of - the - Art à l’alle-mande en matière de process et de qualité. 130 staffs répondent aux besoins des clients en fournissant des ensembles des plus com-plets de produits IT et de solutions.

Par ailleurs, en tant que fournisseur luxembour-geois, tecsys IT-HAUS dispose aussi de tout l’accès nécessaire aux canaux de distribution du Belux et répond aux exigences et proposi-tions des manufacturiers comme HP, Fujitsu, NetApp, EMC, Microsoft, Citrix et VMware. »

« tecsys IT-HAUS se concentre principale-ment sur les projets de transformation IT, d’automatisation dans le datacenter et dans le Cloud Computing, dit Michaël Mossal. En tant que premier Gold Partner de Micro-soft à Luxembourg, tecsys IT-HAUS propose la Microsoft Online Services BPOS ( Business Productivity Online Suite ) sur le marché local. tecsys IT-HAUS considère que l’implémen-tation de clouds internes est le paradigme révolutionnaire qui sera la fondation des ser-vices IT de demain.

tecsys IT-HAUS a développé un portefeuille de services avec une vision de définition, implémentation et maintenance d’architectu-res cloud sur base des dernières technologies de virtualisation dans le datacenter. »

Michael Mossal et Franck Back, Excutive Directors chez tecsys IT-HAuS

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Le salon est servi.Un intimiste salon de thé. Trois agréables salons de réception. La fraîcheur d’une terrasse l’été. La chaleur d’une cheminée l’hiver. C’est aussi ça Namur. Un lieu charmant et parfaitement équipé pour l’organisation d’événements en tout genre (séminaire, conférence, déjeuner, mariage, …) disposant de 180 places de parking. Sans oublier le restaurant gourmand ouvert le midi.

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/////////////////////// itNatiON eVeNtS> eFa, ineum et arȠs poussent la qualité en avant p59

> Clearstream facilite les communications financières p60

> LaB fait face à l’espionnage grâce au Document Management p62

> SaP encourage la planification p64

> Novell lutte contre la prolifération des fichiers p66

> eMC veut promouvoir la virtualisation p68

> Logica met la géo-intelligence au service des fondations décisionnelles p70

> Be aligned aligne business et ICT p72

> Callataÿ & Wouters mise sur le SaaS p74

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COnFEREnCECONSULTANCE

EfA, Ineum et ArȠs poussent la qualité en avantDe plus en plus populaire, Lean, célèbre méthode d’amélioration de la qualité, présente aujourd’hui encore de nombreux avantages. Lors d’une conférence ITnation, Jean-Marc Verdure, CIO d’EFA, Sébastien Gillot et Sonja Colli d’Ineum sont venu partager leurs RoE (Return on Experience) de la méthode ainsi qu’Olivier Barrette d’ArȠs sur la conception de l’amélioration et de l’industrialisation des processus.

LEAN ON US, L’APPROCHE EfA

Créé en 1996 par plusieurs banques de la place, European Fund Administration est actuellement numéro un à Luxembourg en nombre de fonds sous gestion. Novateur dans son organisation interne, depuis deux ans, le gestionnaire de fonds a mis en place différentes méthodes pour améliorer la qualité de ses processus. EFA est un fervent défen-seur de l’approche Lean. « Cette méthode a bouleversé nos manières de percevoir l’en-treprise et le rôle qu’occupent les travailleurs dans l’entreprise. Lean a réinventé nos manières de travailler », explique Jean-Marc Verdure, Directeur de l’IT et de l’organisation chez EFA. « Notre voyage Lean a commencé fin 2007. On avait l’intuition qu’il y avait un vrai poten-tiel d’amélioration de nos processus. On était alors dans une phase où on passait d’une gestion de fonds classiques à de plus en plus de sophistication. Notre direction a rapide-ment adhéré aux promesses de Lean qui propose aux employés, non pas de travailler plus, mais de travailler mieux. Réduire le gas-pillage, un concept fédérateur, est également au centre de la méthode. On avait une vision

du Lean à long terme et on visait une amélio-ration continue », poursuit-il. Un des facteurs de succès pour Jean-Marc Verdure aura été la formation d’une équipe Lean en interne, plus facile pour contrer les résistances. Qualitative et collaborative, l’approche a permis de dynamiser l’entreprise au quotidien. BETTER, fASTER, CHEAPER

Lean Six Sigma, une déclinaison de Lean, est une méthode particulièrement destinée à l’IT et au secteur financier. « Elle représente une communauté grandissante à Luxembourg, de plus en plus de passionnés s’y intéressent. Elle permet de diminuer la complexité des processus au sein des institutions financières qui sont très souvent rigides et compliqués », explique Sébastien Gillot, Senior Manager chez Ineum. L’approche fonctionne sur base de « quick-wins » rapidement implémentables et permettant d’améliorer l’organisation d‘une entreprise de façon durable en changeant simplement certains gestes quotidiens. Une des finalités de la méthode est aussi de réaffecter les employés dont le volume de travail a été modifié vers des activités à d’avantage de valeur ajoutée. « Flexible et adaptable aux besoins variables d’une

entreprise, Lean Six Sigma n’est pas une révolution mais bien une évolution, c’est pour nous la meilleure combinaison d’amé-lioration de la qualité. On ne s’attaque plus aux individus mais on travaille directement sur les processus et on embarque tout le monde dans le voyage », conclut Sonja Colli, Senior Consultant chez Ineum. DévELOPPEmENT ET INDUSTRIALISATION

Olivier Barette, Managing Director d’Arhs, a quant à lui, choisi d’évoquer l’approche de développement industrialisé qui fait la force de cette Software Factory.« Le Mana-gement de la qualité est un sujet qui nous tient vraiment à cœur, notre objectif est de nous imposer comme un fournisseur de services de développement. Pour ce faire, on ne se revendique pas d’une méthode en particulier mais nous mettons en pratique un panel de techniques très varié », explique Olivier Barette. La formation continue et le recrutement de jeunes talents font partie de la stratégie de la compagnie pour accroitre ses activités.« Nos outils sont intégrés et se basent sur un framework générique qui se constitue projet par projet et client par client pour assurer la répétabilité de la réussite », termine-t-il.

Sonja Colli, Senior Manager chez Ineum

Jean-Marc Verdure,Director of IT and Organization EFA

Olivier Barette, Managing Director of ArȠs Consulting

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60 MARS 2010

BANKING SOLUTIONSPETIT dÉjEunER

Clearstream et Eastnets facilitent les communications financièresLe Swift Service Bureau (SSB) a pour but d’accélérer et de simplifier la connectivité Swift, ce qui permet aux entreprises d’accéder facilement à leurs partenaires et d’échanger un volume important de données financières. Clearstream Services et EastNets ont conçu ensemble de nouveaux services à valeur ajoutée au niveau du suivi du Swift Bureau. Ils exposeront leur stratégie et les différents avantages du SSB lors d’un petit-déjeuner ITnation.

Partenaire de nombreuses institutions financières à Luxembourg, Clearstream Services s’est récemment alliée à eastNets, une SSii spécialisée en traitements de l’information financière. Leur offre conjointe propose notamment de nouvelles possibilités en matière de reporting et de queries spécialisés. elle permet également de lutter efficacement contre le blanchiment d’argent en repérant les clients à risques.

LE SSB EN mODE SAAS

Depuis peu, une connectivité à Swift n’est plus uniquement réservée aux grandes entreprises disposant de grands volumes de données. De plus en plus de PME font le choix de partager leur infrastructure pour mutualiser leurs coûts. “ Le SSB en mode Software as a Service permet d’offrir à tout type d’entreprise un accès au réseau Swift et surtout un service équivalent et de qualité. Un autre avantage est sa souplesse et sa flexibilité. En cas de croissance de l’en-treprise, l’outil s‘adapte très facilement ”, explique Roberto Ditroia, Manager chez Clearstream Services.

UNE ARmE CONTRE LE BLANCHImENT D’ARGENT

Les techniques d’AML (Anti-Money Launde-ring) existent déjà depuis quelques années mais montent en puissance depuis quelques mois. “ Dans le contexte actuel, on fait la chasse au blanchiment et aux fraudes dans toutes les situations possibles. Les entre-prises ont un réel besoin de contrôler leurs transactions ”, ajoute Roberto Ditroia.

Pour chaque transaction émise, la solution analyse ses composants et les contrôle sur base de black lists officielles reprenant des organismes, des personnes ou des pays

considérés comme dangereux et non fiables. L’outil émet alors des warnings spécifiques en fonction du type de risques et crée ensuite des rapports officiels envoyés aux instances de contrôle. “ C’est une solution flexible, le client peut également décider de customiser les listes et d’y ajouter des personnes ou des entreprises à risque. Ces listes sont éditées et corrigées régulièrement. Elles sont mises à jour automatiquement par l’outil ”, précise Roberto Ditroia.

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petit-déjeuner d’ITnationMardi 27 avril 2010

thème : Le SWIFT Service Bureau (SSB)

et ses avantages

Quand ? le Mardi 27 avril 2010 à partir de 8h30

Où ? Espace entreprises Namur 2, rue de Bitbourg L- 1273, Luxembourg-Hamm

Sur - Le fonctionnement du Swift Bureau au

sein de l’entreprise

- les services SaaS relatifs au Swift Bureau

- l’AML (anti-Money Laundering)

Qui ? Michel rodriguez, (Clearstream Services)

antoine Cuypers, (EastNets)

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Roberto Ditroia, Manager chez Clearstream Services

Michel Rodriguez, Head of external Services chez Clearstream Services

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DOCUMENT MANAGEMENTPETIT dÉjEunER

62 MARS 2010

faire face à l´espionnage grâce au Document Compliance ManagementL’espionnage économique figure parmi les plus grandes menaces pour les institutions financières et les entreprises commerciales. De plus, Internet aujourd’hui ouvre de nouvelles dimensions à l’espionnage économique et industriel. Les objectifs : voler les technologies et les expertises réalisées et atteindre des avantages compétitifs substantiels, comme par exemple l’espionnage des appels d’offres, des contrats ou des informations relatives à la politique de prix des concurrents. Ne manquez pas ce petit-déjeuner ITnation le 29 avril. Le vol de secrets d´entreprise, de fiches clients ou d´autres informations confidentielles peut engendrer des dommages économiques considérables pour les banques ou les entreprises concernées, car très souvent, ces informations sauvegardées dans les systèmes informatiques représentent la plus grande valeur d’une entreprise. Si ces informations tombent entre de mauvaises mains, l’entreprise peut perdre son avantage lié à l’innovation et à sa position sur le marché. de plus, en cas de vol d’information révélée au public, l’image de l’entreprise peut être profondément endommagée.

Le développement d’une architecture de sécurité IT pour parer à ces attaques frau-duleuses a longtemps été comparé à la construction d´une citadelle : l’objectif étant de protéger le réseau interne au même titre qu’une forteresse et d’empêcher des intrus de pénétrer grâce à des murs épais. L’entrée n’était possible que par une porte bien protégée. Désormais, cette image d’une infrastructure IT condamnée ne correspond plus à la réalité : grâce à l’externalisation de processus métiers, les institutions financières et les entreprises commerciales intègrent de plus en plus de fournisseurs de services et de consultants externes dans leur environnement IT – qui, eux aussi, accèdent souvent via Internet à des ressources internes. De plus, les filia-les externes – souvent dispersées dans le monde – ainsi que les employés mobiles et les utilisateurs dans les « home offices » doivent avoir accès à leurs applications et à leurs fichiers. Il ne s’agit plus d’une sécurité de réseau générale, mais d’un défi beau-coup plus complexe, où les informations confidentielles sont échangées et dépas-sent les limites d’une entreprise.

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Bernard Moreau, Managing Director Lab DataVault

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ACTuAL ITTHèME

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THèME PETIT dÉjEunER

DES SALLES DE DONNéES vIRTUELLES

Des solutions intelligentes de Document Compliance Management sont conseillées pour protéger des fichiers confidentiels de manière fiable lorsqu´ils sont échangés entre plusieurs interlocuteurs. La solution Brainloop Secure Dataroom est la solution leader dans ce domaine. Il s´agit d´une salle de données basée sur le Web, qui transmet et archive des fichiers encryptés. Les accès et toutes les étapes de travail au cours du traitement, de l´envoi et de l´archivage des fichiers sont enregistrés simultanément, ce qui empêche l´abus d’utilisation ou d’accès aux données critiques. Cette solution répond aux besoins des banques et des entreprises commercia-les en termes de sécurité et de contrôle pour l´échange et l´archivage des contenus confi-dentiels. Elle correspond aux exigences d´une gestion de documents conforme à la loi.

Les banques ont notamment compris les bénéfices du Brainloop Secure Dataroom et sont nombreuses à installer cette solution globale au sein de leur organisation. L’en-

semble des informations confidentielles des départements seront progressivement inté-grées dans les salles de données basées sur le Web. Ainsi, la création du rapport trimestriel et annuel du département Relations Investis-seurs de la Postbank AG se fait de manière plus efficace et plus sécurisée. Afin de ratio-naliser et de professionnaliser ce processus, l’échange de l’ensemble des données devait se faire au travers d’une plate-forme unique. Il s’agissait, pour la Postbank AG, de proté-ger en priorité les données à l’extérieur de la société. « C´était la seule façon de garantir la confidentialité des données jusqu’à la date de publication », déclare Lars Stoy, responsa-ble du département Recherche et Relations Investisseurs. Dans le cas de ces processus et de ces coopérations digitales, il devait être garanti - à chaque moment et à chaque étape du processus - que seules les person-nes autorisées puissent consulter, envoyer, copier ou modifier les fichiers.

Ces fichiers, compte tenu de leur niveau de confidentialité, ne devaient aucunement être accessibles à des personnes non-autori-sées en forme non-encryptée, incluant dans

ce cas, les administrateurs de systèmes IT. Actuellement, plusieurs institutions financières testent l’utilisation de ces salles de données virtuelles dans les domaines de la sécurité corporate, du service retraite ou dans la sai-sie de données hautement confidentielles du service médical de l’organisation.

petit-déjeuner d’ITnationJeudi 29 avril 2010

thème : Brainloop Secure Dataroom

Quand ? le Jeudi 29 avril 2010 à partir de 8h30

Où ? Espace entreprises Namur 2, rue de Bitbourg L- 1273, Luxembourg-Hamm

Sur - Partager et de protéger vos documents

confidentiels - Améliorer l’infrastructure de stockage

d’une entreprise,...

Qui ? - gerhard unger, Brainloop AG, Bernard

Moreau, LAB Group. Markus Seyfried,

Sebastian Standtke, Brainloop AG

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64 MARS 2010

ACTuAL IT THèMECONSOLIDATIONPETIT dÉjEunER

petit-déjeuner d’ITnationJeudi 20 mai 2010

thème : Planification et consolidation,

la fin du cauchemar

Quand ? le 20 mai 2010 à partir de 8h30

Où ? Espace entreprises Namur 2, rue de Bitbourg L- 1273, Luxembourg-Hamm

Quoi ? - Comment améliorer la prise

de décision ?

- Comment réduire le cycle ?

- Comment réduire des risques

pour l’entreprise ?

- Comment simplifier de collaboration ?

- Comment augmenter la productivité

des utilisateurs ?

Qui ? andrea Brevi et

François delmotte

(SAP Luxembourg)

Kris Van delm, Solutions Advisor

Enterprise Performance Management

(SAP)

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Andrea Brevi, Senior Acccount Executive Financial Services SAP Luxembourg

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ACTuAL ITTHèME

MARS 2010 65

CONSOLIDATION ITnATIOn EvEnTS

La planification, un cauchemar pour les entreprises ?Nous évoluons aujourd’hui dans un environnement international toujours plus concurrentiel, où nous devons réaliser des planifications plus rapidement et effectuer davantage de tâches, tout en réduisant les budgets et les ressources dans la mesure du possible. Cependant l’élaboration du budget et la planification sont réalisées à l’aide de gigantesques fichiers tableurs distribués via messagerie nécessitant des échanges de mails, des rappels et une gestion manuelle des versions. Que de perte d’efficacité alors que des solutions existent ! découvrez durant un petit-déjeuner d’itnation, comment les entreprises peuvent optimiser leurs cycles de planning et la consolidation.

Pour piloter de manière cohérente les perfor-mances d’une société, il est indispensable de pouvoir disposer de données financiè-res opérationnelles exactes et à jour afin de pouvoir planifier, budgétiser, prévoir, analyser et produire des rapports en toute efficacité. « Pour ce faire, il faut également pouvoir inté-grer de façon transparente les planifications d’entreprise et de services, modéliser intelli-gemment des scénarios de coûts et réaliser une analyse de sensibilité afin de définir des budgets opérationnels basés sur des plans et des hypothèses stratégiques. Enfin, disposer d’un journal d’audit totalement documenté et se conformer à des directives strictes concernant la consolidation et le reporting des informations d’entreprise à la fois en interne et en externe, sont aussi des critè-res de succès », explique François Delmotte, Sales Manager chez SAP Luxembourg.

Quant au processus de planification, les questions posées par les directions financiè-res sont multiples :

· Comment améliorer la prise de décision ? La planification en fonction des risques permet de mieux comprendre la probabi-lité d’une situation et de prendre ainsi les mesures qui s’imposent.

· Comment réduire le cycle ? Les responsa-bles financiers et les cadres ont la possibilité de collaborer au sein d’un environnement unifié simplifiant la création et l’approbation des plans et des budgets.

· Comment réduire des risques pour l’entre-prise et des risques de non-conformité ? La transparence des données financières et le fait de disposer d’une version unique des faits permettent une gestion rapide et pré-cise et un reporting réglementaire.

· Comment simplifier de collaboration ? L’utilisation efficace de flux préconfigurés de traitement de gestion et en libre-service permet de réduire le temps consacré à la modification des traitements métier com-muns.

· Comment augmenter la productivité des uti-lisateurs ? Le caractère intuitif de l’interface et les outils bureautiques familiers permet-tent aux utilisateurs d’être plus efficaces.

« SAP BusinessObjects apporte une réponse à ces nombreuses questions grâce à des applications robustes de planification et de consolidation capables de répondre aux besoins des Directions Financières en termes de budgétisation, planification, consolidation et reporting », ajoute François Delmotte. Les outils SAP BusinessObjects prennent égale-

ment en charge l’ensemble des besoins de planification au niveau financier et opération-nel, ainsi que les processus de consolidation nécessaires pour garantir la clôture financière la plus lisse et la plus rapide possible, tout cela au sein d’une seule et même applica-tion. «Les Directions Financières peuvent ainsi répondre en toute confiance aux directives de reporting et aux réglementations toujours plus strictes à travers le monde », conclut-il.

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ACTuAL IT THèME

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DOCUMENT MANAGEMENTPETIT dÉjEunER

La prolifération des fichiers, un fléau pour l’entrepriseQue ce soient des présentations, des documents, des feuilles de calcul ou encore des vidéos, les données collaboratives d’une société forment la base de son capital intellectuel et économique. Selon les analystes, ce type de fichiers non-structurés connaît la plus forte croissance dans les entreprises (60% d’année en année) et leur prolifération représente par conséquent un nouveau défi en termes de gestion du stockage. Dans le cadre d’un petit déjeuner Itnation, Novell viendra présenter les moyens de gérer cette masse grandissante de documents.

UNE SOLUTION DE fACILITé qUI mèNE vITE AU CHAOS

Pour gérer cette croissance inévitable, le pre-mier réflexe est d’augmenter régulièrement la capacité de stockage par l’ajout de disques supplémentaires peu onéreux. « Assez rapide-ment, une série d’« effets collatéraux » se font ressentir : atteinte de la capacité maximale d’un SAN, complexification des processus manuels et redondants de gestion du stoc-kage, augmentation de la fenêtre temporelle nécessaire aux backups ou encore emprunte écologique du data-center n’évoluant pas dans le bon sens...On se rend vite compte qu’une analyse plus fine des données à stocker est la seule façon d’éviter le chaos », explique Eric Pirlot, Country Manager chez Novell. L’APPROCHE CHOISIE PAR NOvELL

Avec sa File Management Suite, Novell propose une approche pragmatique et com-plémentaire aux infrastructures existantes. Celle-ci repose sur 3 piliers :

- L’analyse régulière du système de stockage et des données qu’il contient : reposant sur un système intuitif et automatisé de rapports, cette analyse vous permet de visualiser l’ensemble de vos fichiers sur base de leur type, leur importance ou encore des utilisateurs auxquels ils appar-tiennent. Vous pouvez ainsi appréhender les tendances d’évolutions de votre infrastruc-ture de stockage et prendre les décisions adéquates afin d’éviter toute prolifération incontrôlée des données non-structurées.

- L’automatisation des tâches quotidiennes de gestion du stockage : sur base des règles d’organisation de votre société, la majorité des tâches liées à la gestion du stockage peuvent ainsi être automatisées, par exemple :

· le provisioning / deprovisioning des res-sources de stockage, dossiers, templates et quotas liés à un utilisateur sur base de sa fonction

· la prise en compte des différentes étapes de sa carrière (mutation, projet temporaire, déplacement à l’étranger,....)

· l’archivage ou encore le nettoyage de réper-toires orphelins

· La gestion du stockage des données sur base

de leur importance : tous les fichiers n’ont pas la même importance pour l’organisation. Les fichiers appartenant aux utilisateurs les plus prolifiques méritent plus d’attention que les autres. L’approche de Novell est de détecter ces fichiers automatiquement et de les placer sur les ressources les plus performantes du système de stockage. A contrario, une détection automatique des fichiers accédés rarement ou de type « non-corporate » (comme les wav, mp3,...) permettra de les placer sur des ressources moins coûteuses. Cette approche permet :

· de consacrer 80% de l’investissement en stockage aux données les plus critiques,

· d’allouer du matériel moins coûteux aux millions de fichiers qui ne sont quasi plus accédés avant de les archiver définitive-ment,

· et ainsi d’éviter d’investir régulièrement dans du matériel supplémentaire.

« Novell File Management Suite s’intègre aux systèmes de stockages les plus répandus et vient en complément du système d’exploita-tion Windows», termine Eric Pirlot.

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ACTuAL ITTHèME

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petit-déjeuner d’ITnationjeudi 3 juin 2010

thème : Une gestion intelligente

du stockage de fichiers

Quand ? Jeudi 03 juin 2010 à partir de 8h30

Où ? Espace entreprises Namur 2, rue de Bitbourg

L- 1273, Luxembourg-Hamm

Quoi ? La problématique du stockage

des fichiers selon les analystes

La situation actuelle et les tendances

Les alternatives du marché

L’ approche innovante

proposée par Novell

Une démonstration concrète de la solution

Qui ? eric Pirlot,

(Manager Novell Luxembourg)

emmanuel devaux,

(Technology Specialist)

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Eric Pirlot, Country Manager chez Novell

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ACTuAL IT THèMEVIRTUALISATIONPETIT dÉjEunER

100% virtualisé : le nuage prend formeAboutir à une infrastructure complètement virtualisée est une étape-clé qui peut permettre d’avancer plus rapidement dans le voyage vers le Cloud Computing. Il y a des barrières identifiées à franchir et pas toutes associées à la technologie.

« Cloud computing »… L’expression fait fureur mais que recouvre-t-elle exactement ? Que peut-on attendre et quels sont les risques de cette informatique dématérialisée et déterritorialisée ? Quelles sont les étapes à franchir...

L’expression fait référence à la possibilité d’utili-ser « à la demande » la mémoire et les capacités de calcul des ordinateurs et serveurs répartis dans le monde entier, reliés en un vaste réseau de type Internet. Mais cette définition ne reflète pas ce que l’on trouve d’ores et déjà dans le « Cloud » : des services, des applications, des processus de tout types, plus ou moins per-sonnalisables et auxquels on peut s’abonner, sans avoir besoin d’autres ressources maté-rielles qu’un terminal connecté en haut débit à Internet. Les entreprises, et pas seulement les plus peti-tes, ont recours à l’outsourcing de processus métiers (BPO), au logiciel en tant que service (SaaS) ou à la location de puissance de calcul. Cela signifie-t-il qu’elles sont prêtes à livrer à « une main invisible » la totalité de leur informa-tique, de leurs données et la gestion de cet environnement ? Les technologies actuelles leur permettent-elles d’envisager cette mutation ?

Les progrès des réseaux et de la virtualisation ainsi que les platesformes conçues d’emblée pour être mutualisées au travers de grilles

de serveurs de grande envergure leur en donne aujourd’hui la possibilité. De plus, ce qui faisait peur hier a toutes les chances de se transformer en avantage demain notam-ment en matière de redondance, de montée en charge aisée, de haute disponibilité et de reprise d’activité (DRP) à moindre. Pour ces raisons, les observateurs pensent que les peti-tes structures, plus économes en ressources informatiques, seront les premières à s’y met-tre. Mais de grandes entreprises – notamment du secteur high-tech – ont décidé de sauter le pas. Les analystes voient dans le cloud com-puting non pas le stade ultime de l’outsourcing mais une rupture technologique induisant un changement radical de modèle. vIRTUALISER POUR LE vOyAGE CLOUD

Pour cela, et c’est le paradoxe, afin de four-nir les performances et le niveau de service que les utilisateurs – entreprises et particu-liers – attendent de cette informatique sans machine, le monde du cloud doit construire les infrastructures appropriées… bien physi-

ques, elles. Elles se doivent d’être élaborées en phase avec ce changement de modèle et la seule voie et d’injecter dans les gênes de l’infrastructure de la virtualisation à tous les étages. Depuis quelques années, la vir-tualisation s’est avérée la meilleure voie pour dégager la position dominante des serveurs physiques qui encombrent l’espace dans les centres de calculs et engloutissent puissance et refroidissement. Par ailleurs les CIOs et leurs équipes ont rapidement constaté que les vir-tual machine (VMs) étaient bien plus faciles et meilleur marché pour construire, déployer, réallouer et dédupliquer des environnements qui correspondent mieux aux challenges du business. Dans un environnement virtualisé, où un nouveau service peut être provisionné en quelques minutes, on atteint l’essence du moteur Cloud : l’agilité. Ceci ne va pas sans challenges particuliers. Embrasser la révolution qui est en marche, sans fracasser avec chaos la pérennité du business est possible et n’at-tend que vous.

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ACTuAL ITTHèME

petit-déjeuner d’ITnationmardi 8 juin 2010 thème : Aujourd’hui :

41 % de virtualisation et 59 % d’anticipation Demain :

encore plus de virtualisation et 100 % de confianceQuand ? Mardi 8 juin 2010 à partir de 8h30

Où ? Espace entreprises Namur 2, rue de Bitbourg L- 1273, Luxembourg-HammSur - Jusqu’où peut aller votre entreprise grâce à la virtualisation ? - Comment optimiser votre environnement VMware et améliorer votre ROI ? - Comment mettre l’informatique dans les nuages mais garder les pieds sur terre ?Qui ? - Luc Van Maldeghem - EMC - Speaker from - Cisco - Speaker from VMware

Luc Van Maldeghem, Regional Alliance Manager VMware and Private Cloud d'EMC

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BUSINESS INTELLIGENCE PETIT dÉjEunER

La géo-intelligence au service des fondations décisionnellesDepuis quelques années, le succès des moyens technologiques de navigation (TomTom, Mappy, Google…) a libéré des applications auprès du grand public. Aujourd’hui plus démocratisées, ces technologies commencent à trouver leur place au sein de l’entreprise et notamment dans le monde de la BI. Logica, en partenariat avec Galigeo, propose une solution outillée permettant une interaction importante entre données et cartographie. Dans le cadre d’un petit-déjeuner ITnation, Logica et son partnenaire viendront démontrer comment il est possible d’interfacer des données d’entreprise avec un système géographique.

petit-déjeuner d’ITnationJeudi 10 juin 2010

thème : Le géo-décisionnel, ses modes de fonctionnement et ses avantages

Quand ? Jeudi 10 juin 2010 à partir de 8h30

Où ? Espace entreprises Namur 2, rue de Bitbourg

L- 1273, Luxembourg-Hamm

Quoi ? Logica et Galigeo : un partenariat gagnant

Le Géo-décisionnel, qu’est-ce que c’est ?

Définition / concepts

Présentation d’un outil de référence GeoBI : WebiGeo / Geodashboard.

Retour d’expériences Galigeo

Retour d’expériences communes

Qui ? Frédéric réault, (Business Intelligence FR Practice Leader)

thomas Legars, (Directeur de Galigeo )

Frédéric Périn, (BI Manager chez Logica)

emmanuel Lorich, (Manager - Architecture SI & Décisionnel chez Logica)

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BUSINESS INTELLIGENCE PETIT dÉjEunER

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ersUNE TECHNOLOGIE DE POINTE

La démocratisation des Systèmes d’Information Géo-graph iques (S IG) s ’est fa i te paradoxa lement p lus rapidement dans le grand public que dans les entreprises. Encore peu connu il y a quelques années, le couple « Géographie et BI » présente actuellement de nombreux avantages en permettant, entre autres, de révéler les données stratégiques, de mieux les exploiter pour accélérer la prise de décision et générer ainsi plus de valeur ajoutée. Un avantage fonctionnel qui, pour certains acteurs, se traduit par un avantage concurrentiel.

L’intervention d’outils décisionnels pour faciliter l’extraction de don-nées est aujourd’hui tout à fait envisageable. « Après avoir misé sur l’accélération des technologies innovantes et des besoins métiers grandissants, on a récemment entrepris différents « chantiers BI » en synchronisant la partie « données analytiques » (BI) et la représentation cartographique (SIG), cette dernière étant trop souvent délaissée dans le SI », explique Frédéric Perin, BI Manager. Une couche de géo-intel-ligence est ainsi ajoutée au socle BI.

UNE mEILLEURE GESTION DE L’INfORmATION

L’association BI/techniques géo-décisionnelles offre donc de nombreux avantages aux entreprises tant privées que publiques : optimisation de la gestion des données, reportings facilités, meilleur pilotage des activités… « L’information est le maître-mot dans la réus-site d’une entreprise. Cependant elle s’avère inutile si elle est mal exploitée. Une bonne analyse de ces données nécessite non seu-lement d’appréhender l’ensemble des informations dont l’entreprise dispose, mais également de comprendre le contexte dans lequel elles évoluent», ajoute Frédéric Perin.

Galigeo permet d’améliorer l’efficacité dans la prise de décision, sa mise en place opérationnelle et son suivi. « En donnant un sens aux données de l’entreprise (analyse) et en mettant en évidence la valeur d’un marché ou d’un territoire (représentation), le géo-décisionnel va permettre une prise de conscience plus rapide et plus judicieuse des actions à mener. Enfin, en optimisant le partage et la diffusion de l’information en interne comme en externe, les cartes aident à mieux appréhender les situations à risques », conclut Frédéric Perin.

La solution galigeo, a déjà été implémentée par Logica avec succès et ce dans différents secteurs d’activités, comme par exemple avec le projet damas. Lancé il y a maintenant presqu’un an, le projet damas - data Management Services de la direction générale gaz et Énergies Nouvelles de total, a pour but de renforcer l’efficacité collective en équipant les collaborateurs d’une plate-forme de services décisionnels. Cette plate-forme contenant à la fois des cartes géographiques, des fonds documentaires et des indicateurs, a permis de répondre efficacement aux problématiques de cohérence, de volume croissant des données et de redondance d’information.

Frédéric Perin, BI Manager chez Logica

Sébastien Genesca, Country Manager chez Logica

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ALIGNEMENT PETIT dÉjEunER

Lone star funds réconcilie Business et ITUn meilleur alignement entre Business et ICT est de plus en plus réclamé par les entreprises désirant augmenter leurs performances et réduire leurs coûts opérationnels. BeAligned a l’ambition de réconcilier ces deux composantes. Lone Star Capital Invest Luxembourg, client convaincu, est venu partager son expérience dans le cadre d’un petit-déjeuner ITnation.

DIfféRENTS CHALLENGES AU NIvEAU IT

Lone Star Funds, une entreprise de fonds d’investissement, propose son expertise en Europe, à Bruxelles, Luxembourg, Dublin et Londres, mais aussi au Japon et aux Etats-Unis. Présente depuis 1993 au Grand Duché, elle a confié à BeAligned une mis-sion d’accompagnement sur les besoins en compliance. “ En tant que société interna-tionale, une de nos difficultés principales est d’allier dimension globale et encrage local. On a en aussi eu quelques problèmes liés à la croissance de notre outillage et au manque d’adéquation de nos différents systèmes ”, explique Vincent Martin, IT Manager chez Lone Star. La compagnie voulait également mettre de l’ordre dans ses différentes procé-

dures et vérifier sa conformité aux différents cadres juridiques et normes légales présentes sur le territoire. “Une certification comme ISO/IEC 27001 nous apporte de la valeur ajoutée et nous fournit un cadre de référence”, ajoute-t-il.

Afin de mieux cibler les besoins de Lone Star, Steven Van Hooste, responsable du projet, a interviewé six managers de la compagnie pour cerner leurs manières de travailler et détecter ainsi les manquements potentiels. “ Ils avaient tous une vision différente de l’in-formation et de la gestion des données, ça été très stimulant de rassembler toutes ces informations. Le but était aussi d’identifier l’écart entre la situation idéale et la situa-tion réelle pour rédiger une première liste de priorités. On a utilisé pour cela une appro-

che plus qualitative pour ensuite adapter notre méthodologie”, explique-t-il. “Un autre but recherché était de recréer la conscience des procédures auprès des employés et de leur rappeler leur utilité”, continue-t-il. Pour ce faire, trois grands ensembles de KPI ont été examinés chez Lone Star afin d‘avoir une vue globale de l’entreprise : les domaines du business, de la législation et des standards implémentés.

PLUSIEURS éTAPES-CLéS

BeAligned a déconstruit sa mission de 22 jours seulement en plusieurs étapes pour mieux canaliser ses actions. “Une première étape a été de séparer information et ICT pour mieux définir les risques respectifs.

Vincent Martin, chez Logica Steven Van Hooste, chez Be Aligned

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ALIGNEMENT PETIT dÉjEunERALIGNEMENT PETIT dÉjEunER

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Ensuite, on a fait un scan du marché pour déterminer le type de régulation en vigueur sur le territoire et produire une liste la plus exhaustive possible des lois applicables”, précise Steven Van Hooste. Lois européen-nes et locales, dont une des plus importantes est la loi luxembourgeoise sur la protection des données, ont ainsi été analysées pour étudier la conformité de Lone Star. Le cycle de vie des données a également été étudié du début à la fin. DO’S AND DONT’S BEALIGNED

En matière de compliance, BeAligned conseille plusieurs techniques pour qu’une procédure soit efficace. “ Pour mettre en

place une politique de manière durable, il faut définir sa finalité (visibilité, conscience, sup-port de décision…) et les différents domaines qu’elle doit couvrir pour que les actions puis-sent être bien structurées. Dans un deuxième temps, il faut décider de sa nature : obliga-toire, code de conduite etc. Ensuite, il est nécessaire de créer un cadre de référence avec des définitions, des explications et des sanctions, explique Steven Van Hooste. Il est également indispensable d’avoir le soutien du Management et de bien communiquer autour de la procédure pour obtenir la participation active et le support des employés. Enfin, déterminer des KPI précis permet de mesu-rer les améliorations obtenues de manière continue ”, termine-t-il.

“Une policy ne peut pas exister de manière isolée, il faut qu’elle soit intégrée dans le management. Définir une roadmap de l’IT pour les années à venir permet aussi d’avoir une vision plus globale”, ajoute Bruno D’Huls-ter, un des membres fondateurs de BeAligned Belgique. Parler le langage des employés, éviter de mélanger technique et business et impliquer le CIO, sont autant de facteurs de succès potentiels. “ Grâce à ce projet, on a gagné en connaissance sur notre IT et son fonctionnement quotidien, on a vraiment vécu un changement de mentalité”, a conclu Vin-cent Martin.

Établie récemment au Luxembourg, Bealigned est une entreprise de consultance indépendante qui se concentre sur l’alignement iCt et métier. Lone Star Funds, un de ses premiers clients à Luxembourg, lui a confié une mission d’étude en matière de Compliance et de risk Management. rapidité et simplicité ont été pour Bealigned des facteurs de succès. “ rendre les processus moins compliqués permet d’accroître l’efficacité d’une entreprise, explique Steven Van Hooste, Country Manager Luxembourg pour Bealigned. Les rendre plus directs, va avoir un effet positif sur sa productivité”.

Marc Tielemans, chez Be Aligned Bruno D'Hulster, chez Be Aligned

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BANKING SOLUTIONSPETIT dÉjEunER

Le banquier en saas dort bien !

C’est en 2007 que Callataÿ & Wouters a posé avec Clearstream Services les bases d’une nouvelle réflexion sur l’organisation IT d’une banque en dévoilant un prototype mutualisable d’un système bancaire. NEPB (Groupe Crédit Mutuel Nord Europe) et la filiale belge de Dresdner Luxembourg avaient été les premières à embrayer dans le modèle. Aujourd’hui, quel est le RoE (Retour sur Expérience) d’un banquier en SaaS ? Le « Paint me a Bank », la banque modèle, dessiné par Clearstream Services contient une brique importante avec thaler, le logiciel bancaire modulaire et universel de Callataÿ & Wouters. ensemble et rejoints par de nombreux partenaires (Odyssey pour le Front Office, FrS pour le reporting, Swift et l’aML à travers le Swift Service Bureau de Clearstream,…) , les opérateurs délivrent une banque sans souci it.

Isabelle Gil , CSSFVirginie Pietri , Eat West united Bank

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BANKING SOLUTION PETIT dÉjEunER

« Les principales différences entre l’appro-che traditionnelle à plusieurs intervenants et le modèle SaaS de Callataÿ & Wouters et ses partenaires tiennent en la conclusion d’un seul et unique contrat pour le banquier qui adhère au modèle, le déploiement d’une solution prête à l’emploi et un pricing varia-ble à l’utilisation », explique Frédéric Stiernon, Country Manager de Callataÿ & Wouters. Préparamétrée, la solution tire des bénéfices importants tant qu’elle reste la plus proche possible du modèle préétabli, malgré qu’elle reste 100% flexible et ouverte à d’autres élé-ments qui ne feraient pas partie du puzzle de logiciels et de services IT proposés. En quatre à six mois, une banque peut ainsi être montée from scratch et disposera Day-1 de toute l’évolutivité de la solution. Mutualisée dans ses gènes, la solution peut être aussi clonée en une instance propre pour chaque adhérant, pour respecter les besoins de conformité nationale. Mais au jour le jour, comment une telle ban-que fonctionne-t-elle ? Pour le banquier, en ne souscrivant qu’un seul agrément avec un interlocuteur unique - le solution provider -

les responsabilités sont clairement identifiées dans un SLA unique. À charge du groupe des prestataires d’orchestrer ses rôles inter-nes. « Le modèle est idéal pour les banques qui veulent aller vite et qui peuvent aussi démarrer avec une solution qui pourrait être transitoire, et à 100 % utile et conforme aux attentes. Notre proposition, au final, c’est la prise en charge de notre part des risques du banquier. » Pour la banque, cela ne veut pas dire plus d’IT, mais une IT plus proche de son business, qui traite des missions qui appor-tent de la valeur et qui réparti les risques sur un réseau d’experts en leurs domaines éprouvé. LUxEmBOURG, AU CœUR DU SAAS

Luxembourg est clé dans cette construc-tion. SaaS ne veut pas dire inconnu ou indien. D’une part, le centre d’hébergement et de services est situé chez le Solution Provider le plus robuste du pays : Clearstream Services avec ses 500 staffs IT et ses 2500+ ban-ques connectées quotidiennement. Agréée PSF également, l’éditeur Callataÿ & Wouters,

lui, a posé son Service Desk à Capellen. Ce support team assiste D2D, 25 banques et tous les clients SaaS sur la solution. C’est à travers l’outil web unique pour la solution SaaS que le banquier s’adresse au help desk luxembourgeois, qui se charge de monitorer et relayer le ticket vers les partenaires selon la source du problème. « La collaboration entre les partenaires est assurée par le Service Manager qui reste ainsi proche du client », dit Patrick Blaise, Service Desk Manager pour Callataÿ & Wouters. « La réussite de cette approche va avec l’adhésion totale des partenaires au modèle, précise Michel Rodri-guez de Clearstream Services. Quitte parfois, à se retirer d’un pas si le modèle l’impose. C’est parfois un casse-tête pour le groupe des fournisseurs, mais est la seule façon de libérer complètement le client. » C’est égale-ment ce Service Desk qui suit l’évolution des besoins exprimés par des révisions réguliè-res, qui assure, coordonne et programme les maintenances évolutives, légales et correcti-ves de la plateforme. Au final : un banquier libéré des contraintes techniques, avec un noyau de partenaires éprouvés et un support centralisé.

Frédéric Stiernon, Country Manager de Callataÿ & Wouters

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Innovateur dans l’âmePour vous l’it c’est....L’IT, c’est aujourd’hui, la petite partie visible et matérielle d’un vaste univers immatériel en expansion exponentielle : Le monde de l’information.

Pendant des millénaires, l’information s’est très peu développée et est restée très peu diffusée car limitée par la fragilité et la faible reproductibilité de son support physique. Je pense plus particulièrement aux centaines de milliers de rouleaux de papyrus dans la bibliothèque d’Alexandrie partis en fumée, et avec eux 80% du savoir de l’époque ou à la lente retranscription du savoir résiduel par la communauté monastique pendant les siècles troublés du Moyen-âge. Plus d’un demi-millénaire après Johannes Gutenberg, cette barrière physique a heureusement été pulvérisée ces dernières dizaines d’années par les technologies basées sur le silicium. Grâce à l’IT, nous sommes aujourd’hui entrés dans l’ère de l’information.

L’IT, n’est qu’un moyen physique très sim-pliste, basé sur la numérisation en binaire du monde complexe de l’information. L’IT est fondé sur des principes simples mais est devenu un outil particulièrement puis-sant pour traiter, communiquer et accroître le monde de l’information. Sans IT, pas de gestion d’informations complexes, pas de diffusion exponentielle de l’information. Mais avec ou sans IT, nous ne retrouverons jamais le savoir, l’information perdue à Alexandrie.

Sans IT, nous retournerions aux heures les plus sombres du Moyen-âge, ce qui ne nous empêcherait pas, par ailleurs, de construire de superbes cathédrales et d’avoir une identité européenne commune. En ce début du XXIème, l’IT nous a permis de construire de belles mais également de plus sombres cathédrales numé-riques. Côté face, les plus sombres sentent le souffre et la poudre : l’IT sert les forces de destruction. Côté pile, les plus belles cathé-drales numériques sont et seront dédiés à de nouveaux Graals, voire utopies : La recherche

de nos limites, tel l’origine de l’univers ou le décodage du génome humain, la concrétisation du mythe grec de Pygmalion, la téléportation… D’autres cathédrales sont plus concrètement focalisés sur la sauvegarde de notre planète, la recherche médicale… L’IT nous a également permis d’accélérer l’émergence d’un monde globalisé, voire une conscience commune repo-sant, entre autres, sur la galaxie internet.

Bref, pour moi, côté pile, si nous nous pla-çons à notre époque, l’IT c’est d’abord un puissant véhicule, un accélérateur, qui permet de gagner un temps inouï, afin de mieux com-prendre et maîtriser la complexité et l’inconnu dans lesquels nous sommes plongés. Mais attention, l’IT a ses limites et la route vers la connaissance est encore longue…

Comment aimez-vous aborder l’it ?Par rapport à ma définition ci-dessus, vous aurez compris que dans « IT », l’important dans la durée, c’est le « I », l’information, c’est-à-dire la connaissance. Le « T », n’est qu’un moyen, un véhicule passager. Aujourd’hui le « T » est basé sur des technologies « physiques » ; demain, les moyens pour supporter l’information, seront basés sur le « vivant », le « biologique ». Donc, l’IT est une réalité qui peut changer radicalement en très peu de temps, il faut donc la relativiser, il ne s’agit que de « technologie ». Par contre, l’information est une notion « éternelle ».

Qu’est-ce qui vaut la peine d’être challengé ?Dans le monde IT, le moteur, le centre, l’important, devrait être l’« Homme ». Or, je constate autour de moi que l’« Homme » devient de plus en plus esclave de l’IT. Le monde IT a développé une logique de développement autonome, qui s’entretient elle-même, tout comme l’est la logique du « marché ». La logique implacable du « marché », associée à la puissance créatrice de l’IT constitue un rouleur compresseur qui avance sans que l’on sache où nous allons. Le vrai challenge est de replacer l’Homme au centre de cet univers IT.

Quel est votre sens de l’innovation ?L’innovation est la clef du succès. eBRC est né il y a un peu plus de neuf années, construit de « zéro ». Petit acteur local, nous avons dû, dès le démarrage, faire face à des géants ICT mondiaux agressifs, qui disposaient de contrats globaux auprès de clients internationaux. Dans le darwinisme économique actuel, existe une telle com-pétition, que seule une innovation et une créativité permanentes permettent d’assu-rer une compétitivité sur la durée. En sus, l’environnement change de plus en plus vite. L’horizon de visibilité est de plus en plus court et les incertitudes sont croissantes. L’innovation doit devenir un gène de l’entre-prise, qui lui permet de muter constamment, de s’adapter rapidement aux changements et de s’assurer des avantages compétitifs durables. Notre position de leader dans notre domaine ainsi que la croissance à deux chiffres que nous avons réalisée cha-que année, est entièrement imputable à l’agilité et à l’innovation.

Ce que vous aimez le plus dans votre métier ?Tout est résumé dans un mot clef : Entre-prendre. Ce qui veut dire : développer « from scratch » des idées, des concepts, un réseau de compétences, de clients, développer une vision et une stratégie, la mettre en œuvre et la concrétiser, prendre des risques et les assumer, convaincre, structurer, tirer une équipe vers le sommet et vers le succès.

Ce que vous aimez le moins dans votre métier ?Nous avons quadruplé notre chiffre d’affai-res en trois années, ce qui n’est pas mal. S’il avait été possible d’aller plus vite encore, nous l’aurions fait. Ce que j’aime le moins, ce sont les freins au développement. Les freins à Luxembourg pour eBRC sont essentiellement le manque de disponibilité de compétences clefs prêts à s’investir, le manque d’esprit d’entrepreneur, la compétition parfois faus-sée qui biaise le marché.

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Comment considérez-vous la place luxembourgeoise ?De part son positionnement géographique et son caractère multilingue et donc neutre, Luxembourg est idéalement placée pour devenir un pôle technologique européen, dans un environnement transfrontalier. Plu-sieurs grands freins subsistent néanmoins : le manque de compétences relatif dans des domaines spécialisés IT et la faible notoriété du pays à l’étranger. Tout doit être mis sur pied pour que Luxembourg devienne une « Tier One » City au même titre que Paris, Francfort, Londres, Amsterdam, …

Quel est le produit ou solution professionnel que vous remarquez ces derniers mois ?Je pense que le « Cloud Computing », qui repose sur le concept que, peu importe où tournent les applications et peu importe qui les font tourner dans le « nuage » de l’inter-net, va constituer une sacrée transformation du monde de l’IT. Le « Cloud Computing » constitue pour l’instant une petite météorite qui s’approche lentement mais sûrement de la planète IT européenne, menée tambour battant par les géants de l’internet US et qui risque de faire disparaître très rapidement quelques « dinosaures » de l’IT. Face au « Cloud », l’innovation est « mandatory » ! Pour eBRC, le « cloud » constitue une opportunité. Le challenge est de cibler la bonne « niche » durable face aux rou-leaux compresseurs des géants de l’internet ! Pourquoi choisir vos services ?Notre succès a été basé sur la « confiance » et la « qualité de ser-vice de proximité ». Notre objectif est que nos clients puissent dormir tranquille et se consacrer à leur core business, à leurs clients, qu’ils soient mieux servis chez nous et à moindre coût que s’ils ©

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devaient réaliser cette prestation en interne. Nous avons reçu à Londres

en 2008, l’award du « Best Data Centre Operator Europe » et en

2009, du « Best Risk Mitigation Ser-vice Provider » et du « Best Managed

Services Provider ». Les clients dispo-sent à Luxembourg d’un des meilleurs

services providers européens dans son domaine.

À quoi ressemble une journée type ?La lettre la plus importante dans « eBRC »

est le « C ». Mes journées sont, en grande partie, focalisées sur cette lettre clef « C ».

C’est-à-dire, nos Clients actuels et à venir, la Croissance, la Créativité, l’acquisition et le

développement des Compétences.

développements ou conseils ?Développement et Conseils.

Bloc-notes ou Pda ?Dans ma fonction, il vaut mieux mémoriser l’essentiel de l’information au fil de l’eau, afin de pouvoir la recroiser rapidement et prendre des initiatives et décisions rapides.

Quels sont vos passions et hobbies ?Passionné de sciences, d’histoire, d’autres cultures et d’activités physiques diverses, je suis naturellement attiré par le voyage (avec une préférence sur ou sous l’eau ou en montagne). Votre endroit préféré à Luxembourg ?J’aime Luxembourg à « deux éta-ges » et ai une nette préférence pour l’étage inférieur, le « Grund ».

Carte d’identité :Prénom : YvesNom : Redingage : 49Nationalité : belgeFonction : CEO Société : e-Business & Resilience CentreLoisirs : Sports, voyages, lectures

Signes particuliers : Entrepreneur qui aime les défis.

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Contacts :Sarah Guez - [email protected]él: +352 26 10 86 26

2010Guides à venirMai 2010 : Guide annuelJuin 2010: Outsourcing et ResourcingSeptembre 2010 : Applications d’entreprise

CRM, ERP et ECMOctobre 2010 : FinanceDécembre 2010 : BI et BPM

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