Israël Acutalités n°311

28
GRATUIT - Numéro 311 - Edition du 16 Juillet au 22 Juillet Journal israélien en langue française

description

Toute l'Information en provenance d'Israël

Transcript of Israël Acutalités n°311

Page 1: Israël Acutalités n°311

GRATUIT - Numéro 311 - Edition du 16 Juillet au 22 Juillet Journal israélien en langue française

Page 2: Israël Acutalités n°311
Page 3: Israël Acutalités n°311

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Directeurs de la publication

Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

Régie publicitaire exclusiveOméga Editions77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFranceCrédits photoAlain Azria : 06 21 56 22 13Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00Publicités MarseilleDavid Botbol Tel : 06 68 17 25 55

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenude leurs publi-cités. Le journal ne saurait en être responsable.

L’Union fait la force

Cette semaine, le conflit israélo-palestinien est monté d’un cran en se déplaçant en Europe et plus particulièrement en France dans les rues de Paris où nous avons pu entendre, encore une fois, des propos incitant à la haine du Juif et d’Israël. Les slogans récurrents dans chaque manifestation dans la bouche de ces manifestants et de ces casseurs sont insupportables. On pouvait entendre des slogans comme « les Juifs dehors », « la France est à nous », « A mort les Juifs », « nous allons vous égorger », ... Dimanche 13 Juillet a eu lieu une tentative de pogrom en plein Paris ! Du jamais vu en France ! Sans la pré-sence de nos jeunes de la LDJ et du Betar, nous aurions assisté à un véri-table massacre. Il suffit de voir les actes de guérilla urbaine qui se sont déroulé rue de la Roquette. Alors que cette journée était consacrée à appor-ter notre soutien aux civils israéliens sous les bombes depuis plusieurs mois, la tentative d’incursion dans la Synagogue des Tournelles, celle de la Synagogue Mickenot à Belleville, les cocktails Molotov envoyés sur la synagogue d’Aulnay-sous-Bois, les voitures brûlées dans le 19ème arron-dissement appartenant à des Juifs et les incivilités contre notre commu-nauté toujours plus nombreuses … Je pourrais continuer encore et encore.

Nous avons pu remarquer la pré-sence de ceux, toujours les mêmes, qui mettent leur cœur et leur âme pour soutenir notre état, notre pays,

notre nation, comme le président du Consistoire Joël Mergui. On peut dire ce que l’on veut, quand la commu-nauté a besoin de lui, il est là et bien là ... mais aussi Gil Taieb, président de l’ABSI, sa femme Keren, maire-adjoint de la mairie du 4ème arron-dissement de Paris, venus apporter leur soutien ainsi que les jeunes de la LDJ et du BETAR qui ont su résister contre ces barbares ...

Ce qui m’embête le plus dans cette situation, c’est le silence de certains de nos responsables communautaires qui étaient presque tous aux abonnés absents ! Ou étaient-ils ? Ces per-sonnes sensées représenter les Juifs, eux qui font souvent la « une » des media communautaires. Seuls nos jeunes, nos enfants à peine âgés pour certains d’une vingtaine d’années ont répondu présent et se sont battu avec ce qu’ils avaient. C’est à dire rien si ce n’est leur courage. Fouillés par la police, les jeunes n’avaient aucun moyen de protection ni de défense si ce n’est leurs bras face à des barbares armés de battes de baseball, de cou-teaux, de barres de fer, de bouteilles en verre et de cocktails Molotov. Si la police et les CRS n’étaient pas in-tervenus D..... seul sait ce qui aurait pu arriver car nous n’avons compté « que » deux blessés dans nos rangs dont un grave qui a du être transporté à l’hôpital Saint-Antoine et quelques blessés superficiels. Et je ne vous dis pas tout car vous seriez dégoûtés du comportement de certains et de leur façon d’agir ...

Aujourd’hui, la communauté n’a plus le droit de se sentir menacée. Les res-ponsables communautaires doivent prendre leurs responsabilités. Elle doit se ressaisir et prendre en main sa destinée et sa propre sécurité car il est hors de question de laisser nos enfants à la merci de ceux qui nous haïssent, il est hors de question de marcher tête baissée. Aujourd’hui, il est de temps de réagir. Alors messieurs les Juifs de la cour du roi, vous, les respon-sables communautaires que l’on voit se pavaner dans les carrés VIP, dans les diners, les GALA, à la télévision, copains-copains, ne vous inquiétez pas, nous gérons la situation. Arrêtez

de nous prendre pour des abrutis, il est temps de réagir ou alors laissez la place à d’autres. Sinon nous réagirons à votre place car le ton monte douce-ment mais surement dans la commu-nauté. Celle-ci est à bout de nerfs car elle ne vous entend pas. Laissez votre ego de coté et jouez collectif et non individuel ... Ne laissez surtout pas les extrémistes s’organiser pour se faire justice eux-mêmes ou créer des milices ... Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas. Vous êtes au courant, réagissez vite avant que tout dégénère ... Ce qui nous a sauvé lors de la tentative de pogrom à la Syna-gogue de la Roquette, c’est l’union

sacrée de l’ensemble des mouve-ments de protection et de défense de la communauté juive et le sang froid des dirigeants de la Synagogue de la Roquette avec son Président Serge Benaim. Une chose est sûre, ce n’est pas grâce à l’union des responsables communautaires qui ne font que tirer la couverture vers eux. Eux qui étaient totalement absents, comme d’habitude ... A bon entendeur. Ils se reconnaîtront!!!

Am Israel Hai

Alain Sayada

Page 4: Israël Acutalités n°311

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Plus que jamais solidairesDepuis plus d’une semaine, nous vivons tous au rythme des alarmes qui retentissent partout en Israel. A chaque fois la même question: Dôme de Fer va t il réussir à inter-cepter ces missiles tirés à partir de Gaza et qui cherchent à faire couler le sang juif ?

À chaque fois la même angoisse !

A chaque alerte, quelques dizaines de secondes, au mieux, 2 minutes pour trouver un abri et attendre !

A chaque fois le même regard scru-tant le ciel ! A chaque fois les mêmes prières !

Un rythme incessant qui oblige des centaines de milliers de nos frères israéliens à se cacher.

Comment ne pas avoir à l’esprit les visages de ces hommes, femmes et enfants qui n’en peuvent plus d’être les otages de terroristes sanguinaires qui se réfugiant dans des écoles, des hôpitaux, des jardins d’enfants ou des immeubles d’habitations de Gaza, tirent sur des civils.

Depuis près d’une semaine, jours et nuits, le bal macabre des missiles du Hamas prive plus d’un million d’Is-raéliens de vivre normalement.

Alors que dans n’importe quelle partie du monde, une attaque sur a population civile aurait entraîné une réaction forte, seul Israel se doit de se contenir et de trouver la réponse appropriée mesurée.

Que feraient les USA, les russes ou la France face à une telle agression ?

Depuis une semaine, l’armée de l’air réalise un travail minutieux cherchant à la fois à éliminer les terroristes et à préserver la population civile.

Pas une armée au monde n’aurait pris tant de précaution si sa population était bombardée. A chaque fois, des appels télépho-niques, des sms et des tracts appellent la population à s’éloigner des zones visées, privant Israel de l’un des élé-ments essentiels d’une réplique, c’est à dire la surprise.

Mais rien n’y fait, les assassins du Hamas se cachent et s’abritent der-rière les enfants et les civils pales-tiniens. Ils les utilisent comme bou-cliers humains, les obligent à rester sur place et cherchent à en faire des martyrs.

Tsahal a sur lui la lourde tâche de devoir protéger sa population et celui de rester cette armée unique, éthique et humaine.

Mais combien de temps encore, la po-pulation israélienne pourra supporter de vivre dans l’angoisse d’une inter-ception manquée.

Dans la presse, commencent à appa-raître les traditionnelles critiques et les mêmes mots repris du jargon des bienpensants : «réponse proportion-née» , «appel au dialogue», « appel au cesser le feu» ... Ils font le décompte des morts et des blessés reprochant presque à Israël de savoir protéger les siens !

A cela s’ajoute la propagande terro-riste qui trouve écho auprès de tous les antisémites antisionistes. Certains osent parler de génocide bafouant la mémoire de ceux qui sans défense ont été gazés dans l’indifférence totale du monde.

Certains commencent à se réunir et à manifester à Paris et ailleurs.

Ils appellent à faire disparaître Israël et certains crient «mort aux juifs « en arabe. Ils appellent à la solidarité to-tale avec le combat du Hamas «sous toutes ses formes» se rendant ainsi complices du terrorisme aveugle. Pour l’instant, ils ne sont que quelques centaines, mais nous pou-vons craindre qu’ils soient demain plus nombreux et qu’ils provoquent des actes antisémites.

Comme à chaque fois qu’Israel est at-taqué et doit réagir, nous devons être unis et totalement solidaires avec son combat juste et vital.

Israel a besoin de se sentir soutenu et je vous invite et vous demande plus que jamais de choisir cet été Israël comme destination de vos vacances.

N’annulez surtout pas vos voyages car ce serait condamner nos frères israéliens à une double peine : celle de défendre notre Terre et celle d’être privés de travail.

Lorsque vous y serez, regardez les bien dans les yeux, les enfants que vous croiserez auront certainement pleuré lors d’une alerte. Regardez nos jeunes en âge d’être soldats, ils aurontsûrement été mobilisés !

Gil Taieb

La mafia palestinienne vole la terre aux Juifs

Le double-jeu de l’Autorité Pales-tinienne, d’une main faisant pres-sion sur Israël pour qu’il gèle la vie juive en Judée Samarie et, d’autre part, lançant des campagnes à travers le monde arabo-musul-man pour élargir les constructions palestiniennes , est aujourd’hui révélé.

Muhammad Moustafa, le directeur du Fonds d’Investissement Palestinien (Palestine Investment Fund, P.I.F), a annoncé le 12 Octobre 2009 le lan-cement d’un plan de construction de plusieurs dizaines de milliers d’unités de logement en Judée Samarie, et la dotation pour ce projet d’une somme de départ se montant à 220 millions de dollars.

Selon Moustafa: «Nous voulons voir ces constructions sur les hauteurs, à la place des implantations. L’objectif est de reprendre la main sur la Judée Samarie. Le PIF, qui espère attirer des investisseurs étrangers (surtout des riches pays du Golf persique) prévoit de poser la première pierre à Djénine, pour un projet de 1.000 ap-partements pour 5.000 personnes, et de construire au total quelque 30.000 logements, sur 5 à 10 ans.

L’Autorité Palestinienne espère que la croissance de l’investissement arabe dans les constructions palestiniennes produira l’asphyxie démographique de la minorité juive ancestrale de la Judée Samarie et obligera – à long terme – la fuite de la population juive par la violence.

Ce n’est donc que de cette vile volon-té de chasser les juifs que l’Autorité Palestinienne compte multiplier les investissements dans le secteur de l’immobilier.

Il est à noter aussi qu’une partie de l’Europe dhimmisée participe à la

spoliation du territoire et aux plans manifestes de l’exode des popula-tions juives de ce territoire. Londres a même lancé des déclarations irres-ponsables. Le 22 juillet dernier, sur la chaîne de télévision Al-Arabiya, le diplomate Martin Day en poste à Abou Dhabi a affirmé que son pays finançait des projets immobiliers pa-lestiniens à Jérusalem-est.

Les squatters arabes en Eretz Israël cherchent à utiliser des fonds euro-péens pour contrôler ces territoires. Avec les millions de dollars qui seront déversés par le monde occi-dental et les Etats du Moyen-Orient dans les différents Fonds d’Investis-sements Palestiniens, les populations juives de Judée Samarie seront prises en otage par l’expansion immobi-lière palestinienne. Sans compter le risque du fait de l’élargissement de ces constructions qui va encourager des criminels islamistes et leur per-mettent d’avoir plus de moyens pour tenter d’assassiner des Israéliens.

La mafia palestinienne a aussi fait de la vente de terres, un acte passible de mort en Judée Samarie. L’Autorité palestinienne (AP) a mis en garde les Palestiniens qui veulent vendre leurs maisons ou leurs propriétés à des Juifs en signalant que tous ceux qui s’adonnaient à cette pratique seraient accusés de «haute trahison» et ris-quaient la peine de mort.

Cet avertissement a été publié de-puis le 1er avril 2009, par le juge islamique de l’AP, Sheikh Tayseer Rajab Tamimi, qui a rappelé aux Pa-lestiniens qu’une fatwa (décret reli-gieux) leur interdisait de vendre leurs propriétés aux Juifs. De nombreux Palestiniens ont été assassinés ces 30 dernières années, accusés d’avoir vendu leurs propriétés à des Juifs ou de servir d’intermédiaire à des agents immobiliers.

Le Waqf (Autorité religieuse musul-mane) a aussi ouvertement pro-clamé que la vente ou le crédit-bail de ses terres est strictement réservée aux Arabes musulmans. L’Autorité Palestinienne a d’ailleurs considéra-blement renforcé la loi jordanienne en vigueur en Judée Samarie restrei-gnant, sous peine de mort, la vente ou location de terres aux seuls résidents musulmans.

Plus grave encore, la mafia pales-tinienne cherche, via le Hamas et l’AP, à se baser à Jérusalem. Le 19 juillet 2009 le chef du Shabak, You-val Diskin, a affirmé que l’AP agit de deux façons : D’une part, elle tente de localiser les citoyens arabes qui vendent leurs appartements aux Juifs. D’autre part, toujours selon Diskin, elle ferait l’acquisition d’apparte-ments et mettrait en place des infras-tructures dans la ville.

Quant au Hamas, Diskin explique que l’organisation terroriste qui, dans le passé, avait mis en activité des organisations de soutien aux faibles couches de la population arabe de Jérusalem, recommence désormais grâce à des budgets spéciaux. Il ex-plique que le cheikh égyptien, Yous-souf Qaradaoui, habitant au Qatar, a alloué 21 millions de dollars au Ha-mas pour acquérir des bâtiments des-tinés à des services sociaux. « Cette somme permet au Hamas de renfor-cer considérablement ses positions à Jérusalem ».

Voler les terres aux juifs, attractions des capitaux étrangers, pressions diplomatiques sur l’Etat hébreu et fatwa de morts tels sont les méthodes de la mafia palestinienne agissant à plusieurs niveaux en vue de la multi-plication des constructions en Judée Samarie.

La mafia palestinienne cherche à ef-facer la présence juive de cette zone. La Judée Samarie, patrimoine histo-rique de chaque Juif est aujourd’hui menacée. Israël a besoin de dirigeants durs, honnêtes et politiquement in-corrects qui sauront envoyer balader le monde et leur dira à tous leur 4 vérités qu’Israël n’est pas partageable avec un autre peuple inventé qui est défendu par les gauchistes de Chalom Akhshav et Meretz.

Collectif Arabes Pour Israëlhttp://arabespourisrael.unblog.fr/[email protected]

Page 5: Israël Acutalités n°311

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

L’histoire bégaieOn dit que l’histoire ne se répète pas, mais qu’elle bégaie.À quelques pierres près, notre Prési-dent a connu un sort proche de celui de Lionel Jospin, voici quelques an-nées.Aussitôt avait il pris parti pour Israël, que la population arabe le mettait en accusation.Aussitôt le discours présidentiel change de direction.Les manifestations pro palestiniennes se succèdent, les synagogues sont as-siégées, et dans la clarté éblouissante de la victoire de l’équipe de football allemande, madame l’ambassadeur d Allemagne, après avoir félicite son équipe, n’hésite pas à dire, qu’elle attend impatiemment les vacances, qu’elle passera comme tous les ans: EN ISRAËL.Doit on parler de courage ou de conviction? Certains manquent des deux. Peu importe!Des l’instant ou un pays ne peut plus défendre ses ressortissants, c’est le mot DANGER qui vient à l’esprit de tout un chacun. Et tous les discours d’apaisement, qu’ils viennent de Ma-rek Halter ou d’un autre intellectuel, nous laissent de glace.Quand on est capables d’investir des rues entières aux fins de prière, et que l’on n’hésite pas à assiéger un lieu de prière, dans le but de casser, de faire mal, de tuer!Il faut croire qu’on ne prie pas le même D.ieu.C’est faire preuve d’une cruauté sans égal.Quand on parle d’ambassades d’Is-raël, à propos des synagogues, alors

qu’il est de notoriété publique que les mosquées sont des lieux de prêches anti juives, c’est faire preuve d’une hypocrisie sans égal.Quand on est incapables de faire la part des choses entre un peuple qui protège sa population et un peuple qui incite la sienne à se positionner en bouclier humain, les plaçant en première ligne pour être des victimes, alors que les donneurs d’ordre se terrent dans des sous sols bunkerises., c’est prouver sa qualité première: la couardise.Quand on provoque et qu’ensuite on pleurniche, en tentant de faire croire que les roquettes utilisées sont arti-sanales alors que tout le monde sait la provenance de ces engins de mort. C’est un discours habituel sur un air connu depuis Ishmael.Ouvrez les yeux et les oreilles!Écoutez le message de l’Égypte qui crie à Israël: «débarrassez nous du Hamas»Regardez les milliers de morts en Syrie, en Irak, en Lybie, en Afrique et ailleurs...Un peu de bon sens et vous aurez vite réalisé qu’Israël est votre meilleur allié.Surtout depuis l’instauration d’un califat en Irak.La Mésopotamie, berceau de la Thora, pourrait bien devenir à court terme, le cercueil de toute une civi-lisation.Et cette fois le nombre risque de ne pas vous favoriser, tant ce nouveau calife, serait tellement plus cruel que Ben Laden et le Mollah Omar réunis.René SEROR

Le BNVCA dénonce et condamne l’agression de nature antisémite commise à Paris 10 eme, le 8 juillet 2014 entre 20h30 et 21 h contre une jeune fille juive âgée de 17 ans.

Selon la jeune J.L … qui a déposé plainte,, alors qu’elle se trouvait Place Colonel Fabien , elle a été prise à partie par une individu qu’elle dé-crit comme d’origine nord africaine, âgé d’environ 20 ans.

Dans sa déclaration elle précise que l’individu s’est « approché de moi, il m’a agrippée à hauteur de la mâchoire avec sa main, a pointé une bombe

lacrymogène sur mon visage, puis m’a aspergée de gaz ; J’ai reçu du gaz dans les yeux, le nez, la bouche. J’ai cru que j’allais mourir, je n’arrivais plus à respirer »… »Pendant qu’il il a dit SALE JUIVE INCH’ ALLAH TU VAS CREVER ».

Elle poursuit, « Je me suis débattue, j’ai réussi à m’enfuir, me diriger vers la station service, tout mon visage me brûlait, je ne voyais rien »…

Le BNVCA demande à la police de tout mettre en oeuvre pour identifier et interpeller l’auteur.

La situation de guerre au Proche-Orient risque d’être de nature à dé-clencher un grand nombre d’agres-sions de ce type sur le territoire.

Le BNVCA recommande aux vic-times et témoins de le prévenir en téléphonant au 0663883029.

BUREAU NATIONAL DE VIGI-LANCE CONTRE L’ ANTISEMI-TISME8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy 0663883029Le PrésidentSammy Ghozlan

Une jeune Juive de 17 ans violemment agressée dans le 10è arrondissement de Paris

Page 6: Israël Acutalités n°311

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

• Siona dénonce avec vigueur le scandale des défilés de milliers de personnes qui ont eu lieu dans toute la France pour défendre gaza et pour-fendre Israël.

• Où étaient ces tristes individus en grande partie admirateurs de la charia alors que des centaines de milliers de personnes étaient et continuent d’être massacrés par milliers en Syrie, en Libye, au Yémen, en Irak … ?

• La situation explosive du monde Arabo-musulman ne semble pas les intéresser, pas plus que la guerre sanglante que se livrent Sunnites et Chiites.

• Siona tient à assurer l’Etat d’Israël de sa totale solidarité dans l’épreuve qu’il traverse à travers la violente agression de l’organisation terroriste Hamas.

• Alors qu’un grand nombre de villes d’Israël sont lâchement attaquées et bombardées, curieusement aucune voix occidentale, ni l’ONU ni les pays de l’Union européenne ne s’est fait entendre pour exiger du Hamas la fin de son agression.

• Lorsque Israël décide de répliquer pour défendre sa population, voilà qu’un certain nombre de pays dont la France, découvre comme le ministre

des affaires étrangères Mr. Fabius que « la priorité absolue c’est le cessez-le-feu ». De son coté le ministre de la défense Jean Yves LE DRIANT demande à ISRAEL de « respecter les règles internationales ».

On croit rêver !

Monsieur le ministre LE DRIANT est la même personne qui, au nom de la France, était intervenu au Mali et en Centrafrique pour éradiquer le ter-rorisme à travers l’élimination phy-sique de centaines de personnes.

On voudrait bien savoir s’il a bien respecté les règles internationales qu’il préconise à Israël et surtout en quoi consistent ces règles internatio-nales ?

Siona réitère sa demande au Premier ministre d’interdire toute manifes-tation pro-palestinienne : C’est un danger pour la république et pour la France, un danger pour les Français Juifs. Il lui demande instamment d’intervenir avec la plus grande sévérité à l’encontre d’individus qui exacerbent dans notre pays la haine et la violence.

SIONA5 Rue Rougemont, 75009 ParisTel : 01 42 46 04 [email protected]

Les représentants de L’État isla-mique en Irak et au levant (EIIL) ont déclaré qu’ils détruiront la Kaaba – après la conquête de l’Arabie Saoudite.

L’agence de Presse Azerie (APA) rap-porte l’information en citant des mé-dias turcs selon laquelle l’EIIL veut prendre le contrôle de la ville d’Arar en Arabie Saoudite et commencer des opérations hostiles au régime saou-dien à partir de la-bas. Le groupe islamique, qui a annoncé récemment la mise en place d’un califat sous l’égide de Abou Bakr Al Baghdadi, exhorte les Saoudiens à soutenir les djihadistes.

Abou Tourab Al Mugaddasi (membre de l’EIIL) a déclaré qu’ils allaient détruire la Kaaba à La Mecque : « Si Allah le veut, nous allons tuer ceux qui adorent des pierres à la Mecque et détruire la Kaaba. Les gens vont à la Mecque pour toucher les pierres, pas pour Allah » (1).

La Kaaba mécquoise (ou la « Mai-son d’Allah » ou la « Maison Sacrée », termes honorifiques utilisés pour désigner la Kaaba) fut édifiée à une époque indéterminée.

Les anciens chroniqueurs rapportent qu’avant l’avènement de l’Islam, il y avait 24 kaabas dans la péninsule d’Arabie, mais celle de La Mecque était vénérée par toutes les tribus.

Les populations bédouines vinrent de toute l’Arabie y déposer les statues de leurs idoles, auxquelles elles ren-daient visite une fois par an lors d’un pèlerinage.

Le Coran prétend que c’est le pro-phète Abraham qui l’a construite avec l’aide de son fils Ismaël.

Lors de leur prières, les Musulmans se prosternent 5 fois par jour en direc-tion de ce morceau de météorite orné d’argent. Lors du hadji, les pèlerins se bousculent pour caresser ou embras-ser la pierre noire.

Le rite islamique veut que les pèlerins tournent 7 fois autour de la kaaba, »la Maison d’Allah », un culte que l’on retrouve dans les sectes et « religions » païennes.

On rapporte authentiquement que le numéro deux de l’Islam, le général Umar Ibn ul-Khattâb, a dit lorsqu’il embrassa la pierre : « Je sais très bien que tu n’es qu’une pierre, tu ne peux ni nuire ni profiter à quiconque, et si je n’avais pas vu le Prophète, prière et

salut d’Allah sur lui, t’embrasser, je ne t’aurais jamais embrassée. »

Selon un hadith (un dire du prophète), cette pierre avait l’habitude de saluer le prophète de l’Islam. Jabir ibn Sa-mura rapporte que le Messager d’Al-lah (Mahomet) a dit : « Je reconnais la pierre de la Mecque qui avait l’ha-bitude de me saluer avant ma venue comme Prophète, et je reconnais cela même aujourd’hui ». [Muslim, Livre 30, Numéro 5654]

Le but des Musulmans en vénérant la Kaaba est d’en tirer une bénédic-tion. C’est pour cette raison d’ailleurs que les fondamentalistes parmi les musulmans, notamment les wahha-bites considèrent le reste des Musul-mans comme des hérétiques du fait qu’ils tournent autour de la »Mai-son » comme ils tournent autour des tombes de leurs « saints ». Ils refusent la prosternation devant tout autre qu’Allah.

De nombreux prédicateurs wahha-bites se sont d’ailleurs fermement opposés à toute préservation des sites historiques islamiques, y compris ceux étroitement liés à la vie du Pro-phète, lesquels pour eux, encouragent le Shirk, le péché d’idolâtrie.

Les Wahhabites estiment que le fait de tourner autour de la Kaaba et de la vénérer est une association majeure avec les païens.

D’ailleurs ici il y a une convergence, avec l’Ancien testament : ‘‘Vous ne vous ferez pas de faux dieux, vous ne dresserez pour vous ni statue, ni pierre levée, et vous ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée pour vous prosterner devant elle : je suis le SEIGNEUR (YHWH), votre Dieu ». (Lévitique 26:1)

La destruction annoncée par L’EIIL de la Kaaba à la Mecque serait-elle une fin de l’Islam ?

Oui répondent la majorité des obser-vateurs. La Kaaba, est jusqu’ici une des adorations les plus importantes et le site le plus sacré de l’Islam. Elle est un pilier du pèlerinage, qui est lui un des piliers de l’Islam. Sa destruction signifirait tout simplement l’effondre-ment de la religion musulmane. Sami Aldeeb, professeur des Universités, directeur du Centre de droit arabe et musulman en Suisse, partage cette vision. Pour ce spécialiste de la ques-tion musulmane, l’Islam, tel qu’il est prêché, appliqué en particulier par les fondamentalistes qu’il identifie aux pires nazis, va imploser avec certi-tude (2).

Mahomet prévoyait lui même la des-truction de la Kaaba : un des rappor-teurs du nom d’Abou Hourayra a noté que le Messager d’Allah (Mahomet) a dit: « La Kaaba sera détruite par un abyssinien (originaire d’Abys-sinie ou Éthiopie) du nom de Dhou As-Souwayquatayn ». (Al-Boukhari n°1519)

L’Arabie Saoudite cible idéale pour le mouvement djihadiste

Aujourd’hui l’organisation de l’État islamique en Irak et au Levant, com-munément appelée Daech, ambi-tionne de remodeler les frontières du monde musulman, dont l’Ara-bie Saoudite. Avec l’annonce d’un nouveau califat, proclamé le 29 juin dernier, le mouvement djihadiste le plus violent, qui a mainmise sur une grande majorité de la Syrie et près des deux tiers nord de l’Irak, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Le titre de successeur au prophète Mohamed

Abou Bakr Al Baghdadi, proclamé calife et imam des Musulmans du monde entier, se trouve à la tête de Daech. Celui qu’on surnomme aujourd’hui « L’Atilla du Levant », se réserve le titre de successeur au prophète Mohamed. Une distinction disparue depuis 1923, avec l’empire ottoman.

Dans un message qu’il a adressé, la veille du mois de Ramadan, à l’ensemble des moujahidines et à la Oumma islamique, il appelle ses par-tisans à prendre leur revanche après les torts causés aux Musulmans à travers le monde. Un message dans lequel il a pointé du doigt également l’Arabie Saoudite où le régime est considéré comme usurpateur.

Dans son discours du 29 juin, il an-nonce que son organisation portera désormais le nom d’État islamique, sans aucune limite géographique, et ce, afin de marquer ses ambitions de s’étendre au monde entier, au-delà des frontières. Et des disciples, nom-breux, le rejoignent chaque jour.

A Riyad , le discours ne semble pas être tombé dans l’oreille d’un sourd

Les autorités saoudiennes craignent l’avancée fulgurante des djihadistes de l’EIIL en Péninsule Arabique, car le roi Abdallah ben Abdelaziz al-Saoud se considère comme le Gar-dien des lieux saints de l’islam.

D’ailleurs plusieurs djihadistes ori-ginaires d’Arabie Saoudite rejettent la qualification de « saoudien », ils se disent « de la péninsule arabique » (Jazraoui) et renient en bloc leur nationalité saoudienne. Cette réalité se reflète clairement dans les vidéos et communiqués officiels de l’EIIL, dans lesquels on voit des djihadistes saoudiens déchirer et brûler leurs pas-seports.

Les médias saoudiens sont, eux aussi, en guerre ouverte contre l’EIIL qui veut détruire la Kaaba à la Mecque. Les autorités religieuses saoudiennes édictent quasi quotidiennement des « fatwas » interdisant à leurs com-patriotes de rejoindre les groupes djihadistes. Quant aux prisons saou-diennes, elles débordent de djiha-distes de retour au pays, d’aspirants djihadistes et même de sympathisants à la cause du djihad n’ayant aucun lien avéré avec une quelconque orga-nisation.

© Souhail Ftouh pour Dreuz.info.

Monsieur le Premier ministre de la France, vous devez interdire les manifestations pro-palestiniennes:c’est un danger pour la république et pour la France, un danger pour

les Français juifs.

Vers une fin proche de l’Islam ? L’EIIL a juré de détruire la Kaaba à la Mecque

et de « Tuer ceux qui adorent la pierre »

Page 7: Israël Acutalités n°311

L’année 2014 était en passe d’être le meilleur cru de toute l’histoire d’Israël en matière touristique. Les prévisions affichaient une crois-sance de 10% par rapport à l’an

dernier. Mais en quelques jours, l’opération Bordure Protectrice a mis un terme à ce dynamisme.

La plus forte baisse enregistrée en ma-

tière de taux d’occupation concerne les hôtels du sud d’Israël qui sont en première ligne des roquettes du Hamas. A Ashkelon, cette baisse des réservations a été cependant en partie compensée par les journalistes étran-gers qui viennent couvrir les combats en prenant la place des vacanciers. Le secteur hôtelier à Tel Aviv et à Jérusa-lem, où des attaques de roquettes sont fréquentes, a également été touché.

“Il y a eu beaucoup d’annulations à Tel-Aviv. Le week-end dernier, le taux d’occupation de nos deux hôtels était de 75%, à une période de l’an-née où nous sommes le plus souvent complets. Cette semaine, seules 70% des chambres seront occupées”, a déclaré Shai Asia, Vice-Président du Crowne Plaza et de l’Holiday Inn Israel. “Beaucoup de gens ont tout simplement décidé de ne pas venir en

Israël.”

Le nombre de voyageurs transitant par l’aéroport Ben Gourion – que ce soit les touristes étrangers ou les Is-raéliens en partance – avait augmenté de 18,5% au cours des six premiers mois de l’année. Les accords Open Skies ouvrant de nouvelles routes aériennes à des prix plus réduits ainsi que l’image internationale de Tel-Aviv de destination à la mode ont lar-gement contribué à cette croissance. Mais l’enlèvement et l’assassinat des trois adolescents israéliens et d’un jeune palestinien ainsi que le lance-ment de l’opération Bordure Protec-trice ont malheureusement fait voler en éclats la haute saison touristique.

“Jusqu’aux premières sirènes à Tel-Aviv, tout était normal. Le lendemain de la première, quelques touristes ont

quitté les hôtels ici et là, mais beau-coup moins que lors de l’opération Pilier de Défense en 2012” explique Eli Ziv, Directeur de l’association hô-telière de Tel-Aviv. «Je me souviens qu’à cette période, il y a eu un départ massif des touristes dès les premières alertes ». Cette année, la grande ma-jorité des visiteurs est restée et n’a pas raccourci ses vacances ». Mais le problème concerne aujourd’hui principalement les vagues d’annula-tions et de reports qui n’ont pas tarder à débuter. Et la vraie question est de savoir combien de temps l’opération militaire va durer. Les Israéliens re-tourneront dans les hôtels dès la fin des hostilités. Pour les étrangers cela prend généralement six mois pour un retour à la normale.

Avner Myers

Conflit à Gaza: La Fin de l’Année d’Or du Tourisme en Israël 7L’information en provenance d’Israël

Edition du 16 Juillet au 22 Juillet

Les Etats-Unis ont salué lundi soir la proposition égyptienne de trêve dans la bande de Gaza, espérant qu’elle «permettrait un retour au calme le plus vite possible», une semaine après le déclenchement de l’offensive israélienne sur Gaza.

John Kerry est attendu mardi en Egypte, qui a servi plusieurs fois de médiateur lors des précédentes crises entre Israël et le mouvement islamiste du Hamas.

«John Kerry est en dialogue étroit avec le Premier ministre israélien (Benjamin) Netanyahu, les autorités gouvernementales égyptiennes et le président palestinien (Mahmoud) Ab-bas», a affirmé la porte-parole de la diplomatie américaine Jen Psaki dans un communiqué.

«Les Etats-Unis restent engagés à travailler avec eux et nos partenaires de la région pour trouver une solution à cette situation dangereuse et ins-table», a-t-elle ajouté.

Israël étudiait mardi une proposition égyptienne de cessez-le-feu à partir de 06H00 GMT mardi. Mais le mou-vement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a rejeté tout cessez-le-feu qui n’inclurait pas un accord complet sur le conflit l’opposant à Israël.

La ligue arabe a appelé Israéliens et Palestiniens à accepter cette propo-sition qui pourrait mettre fin à une semaine meurtrière où plus de 180 Palestiniens ont été tués dans les raids aériens israéliens.

Quand à Israël, si le quotidien israé-lien Haaretz a affirmé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanya-hu serait en faveur d’un cessez-le-feu avec le Hamas, un haut responsable israélien a indiqué à l’AFP sous le couvert de l’anonymat que le cabinet de sécurité israélien se réunirait mardi matin «afin d’examiner sérieusement les propositions égyptiennes». Israël affirme mener son offensive aérienne et fait peser la menace d’une offen-sive terrestre pour mettre fin aux tirs de roquettes du Hamas.

Gaza: Washington salue l’offre de

trêve égyptienne

Page 8: Israël Acutalités n°311

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet 8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Le Gouvernement israélien vient d’accepter les conditions de cessez- le feu proposé par Le Caire.

Israël étudiait mardi une proposition égyptienne de trêve, écartée en l’état par le Hamas palestinien, une semaine après le déclenchement de l’offensive israélienne sur la bande de Gaza, plus meurtrière que celle de 2012.

Libération (Copyrights) : «Médiateur lors des précédentes crises entre Is-raël et le mouvement islamiste pales-tinien, Le Caire a proposé une trêve à partir de 06H00 GMT mardi, alors que le secrétaire d’Etat américain John Kerry est attendu dans la jour-née en Egypte.

Mais le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a rejeté tout cessez-le-feu qui n’inclurait pas un accord complet sur le conflit l’op-posant à Israël, a déclaré un porte-pa-role, Fawzi Barhoum, à Gaza.

«Un cessez-le-feu sans parvenir à un accord est exclu. En temps de guerre, on ne cesse pas le feu pour ensuite négocier», a dit M. Barhoum à l’AFP.

Plus tard dans la nuit, la branche armée du Hamas, les Brigades Ezze-dine al-Qassam, a elle aussi rejeté la

proposition égyptienne, qualifiée de «reddition», et a menacé d’«intensi-fier» sa lutte contre Israël».

ISRAELVALLEYPLUS. LEXPRESS.frAprès la première incursion terrestre de l’armée israélienne et l’annonce de bombardements à la mi-journée, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, demande à Israël de “faire preuve de mesure dans sa riposte”. La France demande à Israël de “faire preuve de mesure dans sa riposte” contre Gaza face aux tirs de roquette de la part du Hamas que “nous condamnons”, a déclaré dimanche le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

“La France appelle au cessez-le feu immédiat (…) Nous condamnons les tirs de roquettes qui se sont produits de la part du Hamas sur la population civile israélienne mais nous deman-dons aussi à Israël de faire preuve de mesure dans sa riposte et en particu-lier de respecter le droit international et de faire en sorte que les victimes civiles soient épargnées”, a-t-il dit lors de l’émission “Le Grand rendez-vous” Europe 1-Le Monde-iTélé.

A Gaza comme en Israël, la priorité absolue c’est le cessez-le-feu», a aussi

déclaré le chef de la diplomatie fran-çaise, Laurent Fabius, ce dimanche à Vienne où il doit s’entretenir avec ses homologues des grandes puissances occidentales sur le nucléaire iranien. “Dans ce contexte d’escalade absolu-ment désastreuse, la France demande, comme le Conseil de sécurité de l’ONU, le retour à la trêve de 2012”, a déclaré le ministre à des journalistes. “Nous allons certainement en discu-ter avec mes collègues ici présents”.

L’armée israélienne a appelé ce dimanche les habitants de plusieurs localités du nord de la bande de Gaza à évacuer “immédiatement” leur mai-son en prévision de bombardements massifs dans ce secteur à partir de 12 heures locale (09 heures GMT).

L’aviation israélienne devait disper-ser des tracts au-dessus du nord de l’enclave palestinienne, non loin de la frontière avec Israël, demandant aux civils de quitter leur domicile d’ici midi pour se réfugier plus au sud, a expliqué l’armée dans un communi-qué. “Ces tracts demandent aux rési-dents de Beit Lahiya de s’éloigner, pour leur sécurité, des activistes du Hamas et des sites où ils opèrent”, a-t-elle expliqué. C’est la première fois que l’armée fixe un ultimatum à la population de Gaza depuis le début mardi des hostilités.

“L’armée israélienne a l’intention d’attaquer les infrastructures terro-ristes. L’opération sera limitée dans le temps. Ceux qui ne respecteront pas les instructions mettront en dan-ger leur vie et celle de leur famille”, a prévenu l’armée. Le porte-parole de l’armée le général Moty Almoz a pour sa part averti à la radio militaire que les Palestiniens devaient prendre “cette menace au sérieux, il ne s’agit pas d’une mesure psychologique”.

Source: Libération

Israël Accepte la Trêve que Le Caire Propose

Les espoirs de développement éco-nomique de la bande de Gaza s’ef-fondrent: les dégâts de la guerre vont faire revenir les Gazaouis une décennie en arrière.

La guerre qui se déroule sur la bande de Gaza aggrave la détresse de la population locale ; avec un taux de chômage de 40% et une pauvreté généralisée, la population gazaouite voit s’évanouir ses espoirs d’amélio-ration de la situation économique. En revanche, les dirigeants du Hamas ont beaucoup à perdre d’un conflit avec Israël : depuis 2006, le Hamas a créé un véritable empire économique dans la bande de Gaza, assurant à ses diri-geants de confortables revenus.

CONGLOMÉRAT FINANCIER

C’est en reprenant le contrôle des terres abandonnées par Israël en 2005 que le Hamas est devenu l’un des principaux acteurs dans le secteur privé de Gaza. Ses membres actifs, qui font partie de la classe dirigeante ont créé, directement ou par l’inter-médiaire de sociétés écran, des entre-prises rentables : centre commercial moderne, parc de loisirs, hôtels, immobilier, vergers et cultures avan-cées.

Le mouvement islamique a égale-ment acquis des participations dans de nombreuses sociétés financières, comme The Islamic Bank et The Al-Multazim Insurance. Au total, le Hamas a érigé un mini-empire éco-nomique qui contrôle une grande part de l’activité de la bande de Gaza. La rivalité entre le Hamas (Gaza) et le Fatah (Cisjordanie) n’est donc plus seulement politique et militaire : elle est aussi économique et financière.

PEU DE DÉPENSES, BEAUCOUP DE RECETTES

Si le mouvement Hamas, qui détient le pouvoir dans la bande de Gaza depuis juin 2007, doit faire face à de faibles dépenses, il bénéficie en revanche de revenus de plus en plus importants ; en cinq ans, le petit mou-vement politique est devenu un riche conglomérat financier. Son budget de fonctionnement serait passé de

40 millions de dollars en 2006, à 540 millions de dollars en 2010. Certes, le Hamas règle le salaire de ces 35 000 policiers et membres du person-nel militaire, mais il laisse à l’Auto-rité palestinienne et aux bailleurs de l’aide internationale le soin de sub-venir aux besoins de la population gazaouite.

En peu de temps, le Hamas a mis en place des dispositifs financiers qui lui permettent d’accroître ses revenus tout en compressant ses dépenses. Sa première source de revenu est constituée par une longue série de taxes et redevances qui pèsent sur de nombreux produits (cigarettes et véhicules) et transactions (change de devises) ; il s’agirait de 250 millions de dollars par an que le gouverne-ment du Hamas prélèverait sous la forme de fiscalité indirecte.

ÉCONOMIE SOUTERRAINE

Par ailleurs, le commerce qui tran-site par les tunnels construits par des contrebandiers pour relier l’Égypte à la bande de Gaza, est une autre source de revenu pour le Hamas. Certes, le volume du commerce clandestin, qui transite par l’un des 800 tunnels creusés le long du couloir de 14 kilo-mètres qui constitue la frontière avec l’Égypte, varie selon la fréquence de l’ouverture des points de passage of-ficiels ; au cours des périodes durant lesquelles le commerce clandestin battait son plein, le volume des tran-sactions se montait à environ 800 millions de dollars par an.

La troisième source de revenu du gouvernement gazaoui du Hamas est constituée par les bailleurs de fonds du Golfe persique, et notamment l’Émirat du Qatar, et d’Iran. Il s’agit d’environ 100 millions de dollars par an qui sont essentiellement affectés à l’achat d’armes et à l’amélioration du réseau de tunnels clandestins.

Aujourd’hui, l’opération « Tsouk Eitan » va freiner la reconstruction de l’économie locale et anéantir l’em-bellie économique dont bénéficiait la population de Gaza depuis 2011.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Guerre à Gaza : l’Empire Economique du Hamas s’écroule

Le premier ministre canadien Ste-phen Harper a fait aujourd’hui la déclaration suivante en réponse à la situation en Israël : “Les tirs de roquettes aveugles sur Israël à partir de la bande de Gaza sont des actes terroristes, pour lesquels il n’existe aucune justification. Il est évident que le Hamas utilise délibé-rément des boucliers humains pour faire avancer le terroriste dans la région.”

“L’incapacité de la communauté internationale à condamner ces actes répréhensibles encouragera les ter-roristes à poursuivre leurs actions épouvantables. Le Canada demande à ses alliés et partenaires de recon-naître que ces actes terroristes sont inacceptables et que la solidarité avec Israël est la meilleure façon d’arrêter le conflit.”

“Le Canada est sans équivoque der-rière Israël. Nous soutenons son droit

à se défendre, par lui-même, contre ces attaques terroristes, et exhortons le Hamas à cesser immédiatement leurs attaques aveugles contre des civils israéliens innocents.”

“Le Canada réitère son appel au gou-vernement palestinien à désarmer le Hamas et les autres groupes terro-ristes palestiniens opérant à Gaza, y compris le mandataire iranien, le Dji-had Islamique palestinien.”Source: http://www.juif.org

Le Canada est sans Equivoque Derrière Israël

Page 9: Israël Acutalités n°311

9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

La protection divine dont nous bénéficions, le génie de la technolo-gie juive du «Dôme d’Acier » et le courage de nos soldats ne peuvent compenser ni remplacer une déter-mination politique qui semble faire défaut et une direction gouverne-mental faible.

Nous parlons en hébreu à des bar-bares criminels qui ne comprennent que l’arabe. Les 150 à 200 missiles quotidiens lancés par le Hamas sur Is-raël sont destinés à tuer. Le comman-do maritime des terroristes arabes qui a tenté de pénétrer sur le territoire israélien, était destiné à tuer. Pour ces fanatiques du Coran, peu importe qu’ils tuent mais de préférence leurs tirs sont dirigées sur des villes où les femmes, les enfants et civils risquent d’être atteints.

Dans cette bande de Gaza où sont dis-tribuées des friandises pour célébrer un drame en Israël, où les enfants sont éduqués dans la haine la plus féroce par des maîtres musulmans fanatiques, où les programmes télévi-sés exaltant le meurtre des Juifs, où la population a voté unanimement pour le Hamas, où les défilés militaires sont quotidiens avec des volontaires pour devenir « martyrs », je ne vois pas de « civils innocents » mais des ennemis à éliminer.

C’est pourquoi, j’aimerais que l’on m’explique pourquoi nous avons lais-sé le temps aux terroristes de Gaza de se procurer ou de fabriquer des milliers de missiles sans intervenir. J’aimerais comprendre pourquoi en-core aujourd’hui nous envoyons par le poste-frontière de la nourriture et des biens d’équipement dans la bande

de Gaza.

Pourquoi nous envoyons des cen-taines de milliers de tracts et d’appels téléphoniques pour dire à l’ennemi d’abandonner ses maisons avant le bombardement.

Si je dois choisir entre le fait de détruire tous les missiles et de lais-ser vivant ceux qui les envoient, je préfère que les missiles rouillent sur place mais qu’il n’y ait plus personne pour les manier.

Lorsque les alliés ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Alle-magne nazie, ils ont détruit la ville de Dresde. À juste titre. Lorsque les États-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lan-çant la bombe atomique. À juste titre. Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous devons raser Gaza.

Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne peuvent sortir que des gémis-sements.

Si un seul instant, la protection divine et le soutien de notre technologie ces-saient de s’exercer, nous aurions à pleurer un véritable désastre.

Nous devons considérer ce que l’en-nemi a voulu faire et non pas ce que nous l’avons empêché d’exécuter. Nous devons considérer que les cen-taines de missiles envoyés sur toute l’étendue de notre territoire ont tou-ché les cibles qu’ils étaient destinés à toucher. Notre réaction doit être pro-portionnelle à leur intention et non pas à la réussite de notre défense.

Nos trois jeunes garçons massacrés par les terroristes arabes méritaient une opération militaire immédiate car il était clair, dès le deuxième jour de leur enlèvement, qu’une issue tra-gique était vraisemblablement inter-venue. Pourquoi attendre ? Pourquoi devons-nous supporter davantage qu’un seul missile sur Israël avant de détruire l’ennemi? Pourquoi attendre le centième missile avant de réagir ? Ce qui semble être de la retenue occidentale civilisée pour notre gou-vernement, n’est que le signe d’une immense faiblesse pour les Arabes.

Nous devons réagir à la première fusée lancée contre Israël comme s’il y en avait eu 1000. Nous devons réagir aux 1000 fusées lancées contre notre territoire comme si elles avaient toutes touché leur cible.

Nous sommes en guerre contre des barbares et nous devons parler un langage qu’ils comprennent.

Un T-shirt publicitaire résume fort bien la pensée populaire : « seul D.ieu peut pardonner aux terroristes. Notre mission est de permettre le rendez-vous ! ».

Notre capacité à effectuer des frappes chirurgicales est certainement la meilleure du monde. Certainement davantage que celle des avions alliés exécutant les invités d’un mariage en Afghanistan, des hôpitaux en Serbie ou des emplacements civils à Tripoli

Mais le problème aujourd’hui n’est plus celui d’une opération chirurgi-cale mais d’une ablation totale. Nous payons le prix de notre retrait mal-heureux de nos soldats de la bande

de Gaza, la destruction des maisons juives et de nos synagogues.

Nous sommes en guerre contre un État nazi soutenu par sa population et par une idéologie islamiste crimi-nelle.

Il est évident que nul Juif ne peut se satisfaire de bombarder des hôpitaux. Mais les stocks de fusées sont entre-posés dans les mosquées, les hôpi-taux, les écoles de l’ONU.

Entre la certitude que ces missiles se-ront sortis de ces places protégées par nos principes humanitaires et la pos-sibilité qu’elles touchent un enfant en Israël, mon choix est évident. Que soient détruits leurs hôpitaux, leurs écoles et leurs mosquées mais que soit protégée notre population. Les Gazaouis comprendront rapidement qu’il n’y a plus d’asile pour leurs armes et leurs chefs cesseront de se servir d’eux impunément comme ‘’bouclier inhumain ‘’.La condam-nation des Nations Unies, les cris des gauchistes dans le monde seront les mêmes. Ils montrent les photos tru-quées de nos destructions, autant en faire de vraies !

Une guerre doit se terminer par une victoire. L’ennemi doit lever le dra-peau blanc et demander la fin des hostilités à genoux. Les pressions ex-térieures et notre manque de persévé-rance nous ont toujours empêchés de mettre l’ennemi à terre. Ce n’est pas un cessez-le-feu qu’il faut atteindre mais une reddition totale. Cela signi-fie de pouvoir dicter nos conditions quant au contrôle complet de tout ce qui rentre et qui sort de Gaza et en particulier, la destruction de toutes

leurs armes, de leurs missiles et même de leurs armes blanches.

Dans de telles conditions ça suffit d’entendre nos journalistes et nos médias faire preuve de compas-sion pour l’ennemi. Ça suffit de les entendre demander en permanence quel est le coût de cette opération. Ça suffit de les entendre pleurer sur les éventuelles victimes arabes dans ce conflit. Ça suffit de vouloir plaire au monde civilisé occidental qui ne sait pas ce que cela signifie de dire à un enfant d’aller se terrer dans un abri.

Pour chaque larme d’un enfant juif obligé encore aujourd’hui de rentrer dans un abri, l’ennemi doit payer le prix du sang.

Si l’opération terrestre est complexe à exécuter et si la vie d’un seul soldat juif devait être mise en danger alors c’est à l’armée de l’air de raser Gaza.

Si cela ne sera pas fait maintenant, nous aurons à tout recommencer une quatrième fois.

Que Gaza devienne un site archéolo-gique.

Jacques KUPFER

P.S. A mes amis de France, aux Juifs de notre communauté qui de-mandent de nos nouvelles, je dirais que c’est pour eux que nous nous inquiétons. Alors venez avec nous écrire le grand livre de l’Histoire éternelle d’Israël.Message 1 of 7676

Ça suffit …

L’alerte rouge a de nouveau reten-tit sur la région de Tel Aviv lundi en fin d’après-midi. Plusieurs mis-siles la région du centre. Au moins quatre missiles ont été interceptés au-dessus de la ville,

Au septième jour de l’opération Bordure Protectrice, un drone piégé envoyé depuis la bande de Gaza a infiltré l’espace aérien israélien lundi matin avant d’être intercepté au-des-sus de la ville côtière d’Ashdod.

un rapports palestiniens disent plus de 160 Palestiniens ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes.

L’armée israélienne a ensuite annon-cé avoir lancé une offensive aérienne « massive » sur le nord de la bande de Gaza, après avoir sommé les habi-tants de quitter leurs maisons.Depuis le début de l’opération « Bordure protectrice, plus de 900 ro-quettes ont été tirées depuis la bande de Gaza sur Israël. Environ 715 de ces roquettes ont frappé le sud, le centre et le nord d’Israël tandis que 160 autres ont été interceptées par le Dôme de fer.

Les forces de Tsahal ont frappé quelques 1.320 cibles dans la bande de Gaza, dont 735 rampes de lance-

ment de missiles, 64 camps d’entrai-nement, 58 sites de fabrication et de stockage d’armes et 32 centres de commandement du Hamas.

Selon les secours palestiniens, 175 Palestiniens ont été tués depuis le début de l’opération « bordure pro-tectrice », et près de 1.280 ont été blessés.

A Ramallah (Cisjordanie), le prési-dent Mahmoud Abbas, discret depuis le début de la crise, a demandé, dans une lettre adressée au secrétaire géné-ral Ban Ki-moon, de placer officiel-lement l’État de Palestine « sous le

système de protection internationale de l’ONU ».

Parallèlement, Israël a arrêté 23 Pa-lestiniens dans la nuit, dont 11 dépu-tés du Hamas.

Au même moment, Israël continue de fournir des vivres aux Gazaouis: selon les chiffres de l’armée israé-lienne, 692 tonnes de gaz, 3 millions de litres d’essence et 3,5 millions de tonnes de nourriture ont été transférés vers la bande de Gaza au cours de la semaine passée.

Israël frappe des dizaines de cibles dans la bande de Gaza

Page 10: Israël Acutalités n°311

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet 10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Alors que les roquettes continuent d’être tirées sur le sud d’Israël lundi matin, le ministre de la dé-fense Moshé Yaalon a souligné les grandes pertes que le Hamas avait subi depuis que l’opération Bor-dure Protectrice a commencé il y a 7 jours.

« Quand le Hamas sortira de ses cachettes, ils découvriront l’ampleur des destructions et des dommages que nous avons causé à l’organisa-tion, qui leur feront regretter d’être rentré dans ce round de lutte contre

Israël, » a déclaré Yaalon lors d’une réunion de Tsahal.

« Nous continuons d’écraser le Hamas et ses infrastructures. Ils ont subi de gros dégâts. Nous avons détruit des armes, des capacités de production, des tunnels, des maisons de terroristes et leurs institutions, et nous allons continuer ces activités aujourd’hui, » a déclaré le ministre de la défense.

Yaalon a déclaré que le Hamas tentait de remporter une victoire à tout prix,

et que les forces de sécurité doivent continuer à être en état d’alerte.

Lundi matin, la partie sud du conseil régional de Hof Ashkelon a été trans-formé en zone militaire fermée pour des raisons de sécurité, a déclaré la radio de l’armée.

Le système de défense antimissile Dôme de Fer a intercepté un grand nombre de roquettes tirées sur Ash-kelon lundi matin. La sirène « alerte rouge » a retentit dans un certain nombre de régions du sud d’Israël.

Le ministre de la défense a fait réfé-rence dans ses déclaration au drone lancé depuis Gaza qui a été abattu par Israël lundi matin.

« La force aérienne israélienne qui a abattu le drone du Hamas est un exemple de la préparation de Tsahal face à leurs tentatives de nuire de toutes les façons possible, » a-t-il dit.

« Nous allons continuer à frapper fort le Hamas et les autres organisations terroristes de Gaza, jusqu’à ce que nous soyons assuré de la sécurité de nos citoyens, » a conclu Yaalon.

Les chefs du Hamas verront bientot l’ampleur des destructions infligées quand ils sortiront de leur trouLe Hamas pourrait rejeter le ces-

sez-le-feu proposé par l’Egypte. Son porte-parole Fawzi Barhum a annoncé que l’organisation ter-roriste refusera un cessez-le-feu avant d’en négocier les conditions. Un autre porte-parole pour le Hamas au Liban a qualifié l’ini-tiative égyptienne de « blague ».La branche armée du Hamas aurait également rejeté l’initiative égyp-tienne

Pour la première fois depuis l’opé-ration Bordure Protectrice l’alerte rouge a retenti dans la ville balnéaire d’Eilat, sur la pointe sud d’Israël, dans la nuit de lundi à mardi. Dix per-sonnes ont été légèrement blessées par les résidus d’une roquette tombés sur une voiture près d’un hôtel. Dans le même temps les tirs de roquettes se sont poursuivis à Sdot Neguev. Israël doit décider mardi matin s’il accepte l’initiative égyptienne.

Le cabinet de sécurité israélien se réu-nira mardi matin au sujet de la propo-sition égyptienne de cessez-le-feu, in-diquait-on à Jérusalem lundi soir. Une partie de la droite israélienne et de la coalition exprime sa colère contre l’idée d’accepter un cessez-le-feu dès à présent. Le ministre de l’économie Naftali Bennet (Habayit Hayehoudi) ainsi qu’Avigdor Lieberman (Israel Beitenou) ont indiqué qu’ils vote-raient contre. Zehava Gal-On, leader du parti de gauche Meretz, qui n’est pas au gouvernement, a appelé Neta-nyahou a accepté la proposition.

Les Etats-Unis ainsi que la ligue arabe ont salué l’initiative égyptienne.

Selon l’analyste Yossi Melman, qui a reçu une première ébauche de la pro-position de l’Egypte pour i24news, l’accord stipulerait qu’Israël cesse ses attaques aériennes et navales sur la bande de Gaza, et s’abstiendrait de toute invasion terrestre dans l’en-clave. Le Hamas s’engagerait quant à lui à maîtriser les factions palesti-niennes et à mettre fin à tous les types d’attaques sur Israël, que ce soit par roquettes, par la mer ou via les tun-nels souterrains.

Mais pour les habitants du sud d’Is-raël et une grande partie du public israélien, ce nouveau cessez-le-feu intervient une fois de plus beaucoup trop tôt, selon les médias israéliens et les réactions sur les réseaux sociaux. Selon eux, cet accord n’apporte rien de plus qu’après l’opération Pilier de

défense, en novembre 2012 et le ces-sez-le-feu n’empêchera pas les orga-nisation terroristes de recommencer à tirer et de se renforcer. Ce ne serait qu’une question de temps.

En novembre 2012, un Israélien avait été tué une demi-heure après le cessez-le-feu par l’explosion d’une roquette et le lendemain matin un groupe terroriste tirait une roquette qui retombait dans la bande de Gaza. Les tirs avaient ensuite repris spora-diquement, avant de s’intensifier à partir de janvier 2014.

A Gaza, le Premier ministre du Hamas Ismaïl Haniyeh s’est exprimé lundi soir lors d’une allocution télévisée et a évoqué le cessez-le-feu proposé par l’Egypte. « L’ennemi sioniste nous a imposé cette guerre qu’il avait préparée. Aujourd’hui nous remplis-sons notre mission de protéger notre peuple et notre honneur », a déclaré le responsable du mouvement terroriste.

« Après que l’occupant israélien a commis son agression en Cisjordanie, par des arrestations, des destructions de maisons et l’assassinat de l’ado-lescent Mohamed Abou Khdeir, il a décidé de poursuivre son agression sur Gaza sans aucune justification », a-t-il ajouté.

Selon Haniyeh, « Israël n’a rempli aucune de ses obligations issues de l’accord ayant suivi l’opération Pilier de Défense ». Pour le chef terroriste, le blocus demeure et les éliminations ciblées se poursuivent.

L’Egypte a proposé lundi soir une initiative pour mettre fin au conflit dans la bande de Gaza, demandant aux Israéliens et au Hamas de Gaza de cesser les hostilités à compter de mardi à 06H00 GMT, après une se-maine d’hostilités.

Le Caire a dévoilé son plan de cessez-le-feu peu avant l’ouverture d’une réunion les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, convo-quée en urgence au Caire pour évo-quer l’opération israélienne.

Cette annonce intervient également à la veille de l’arrivée au Caire du se-crétaire d’Etat américain John Kerry, qui a ces derniers mois multiplié les navettes entre Palestiniens et Israé-liens ainsi que les tournées auprès des puissances régionales pour relancer les négociations au point mort.

Le Hamas rejetterait l’initiative

Des heurts avec les forces de l’ordre ont éclaté près de la place de la Bastille, au moment de la dissolu-tion d’une manifestation en soutien aux Palestiniens et à la population de Gaza. Plus tôt, le cortège de plu-sieurs milliers de personnes avan-çait dans le calme de la station de métro Barbès jusqu’au boulevard Magenta en direction de la place de la République.

Dans les restaurants les passants ne savent trop quoi dire. En tout cas, ils n’osent pas bouger. La France a colla-borée de la même manière: les bonnes gens avaient trop peur de bouger.

On voit des drapeaux palestiniens, algériens, irakiens. Des pancartes de soutien aux Frères Musulmans et au Hamas. Pas un mot sur les enfants de Syrie. Sur les carnage du Soudan. Sur l’esclavagisme au Qatar. Sur le droit des femmes en Arabie. Sur la tolé-rance, le respect et l’amour. Simple-ment de la haine. Des yeux qui crient « crevez ! »

Et même… Et même la réplique d’un

missile palestinien qui s’est écrasé sur une crèche israélienne est de pa-rade. Largement applaudi. Ceux qui peuvent l’embrassent. Les autres la touchent. l’admirent.

Rue des Rosiers, rue de la Roquette, place Voltaire, des violences. Des blessés aussi, au moins 2. Du sang. Du sang d’innocents.

C’est lorsque la tête du cortège est arrivée à la place de la Bastille que des affrontements ont éclaté avec un cordon de forces de l’ordre massé sur le boulevard Beaumarchais. Des projectiles ont commencé à voler en direction des policiers et gendarmes, qui ont répliqué à coups de grenades lacrymogènes.

La manifestation de soutien aux Pa-lestiniens organisée cet après-midi à Paris a dégénéré lorsqu’un groupe est parti en direction de la rue de la Ro-quette, où se trouve une synagogue.

Plusieurs internautes résidant dans cette rue ont fait état de tensions et d’affrontements.

Le BNVCA est requis par de nom-breux correspondants victimes ou té-moins de menaces en relation avec la situation qui prévaut au moyen orient.Des commerçants juifs de Paris Nord 2 ont reçu par téléphone des menaces de mort « A mort les juifs » l’Usine Center de Paris Nord 2 (Val d’Oise), a dû être évacué ce dimanche 13 juil-let à la suite d’une alerte à la bombe. Il en a été de même dans des crèches juives parisiennes.Des fidèles de la synagogue boule-vard de Belleville ont été insultés et pris à partie ils ont reçu des crachats de manifestants qui criaient « à mort le juifs » en arabe et en français. Se-lon le responsable de l’Oratoire cer-tains individus ont tenté d’y pénétrer. Un engin incendiaire a été lancé sur la porte de la synagogue d’Aulnay Sous-bois dans la nuit du 11 au 12 juillet 2014.Une épicerie cachere de Paris 19ème agressée par des mottes de terre lan-cées contre la devanture pendant une autre manifestation pro Hamas orga-nisee à Paris.Des correspondants de Lyon se sont plaints de la présence de nombreux drapeaux de l’organisation terroriste Hamas pendant la manifestation anti israélienne au cours de laquelle ont été criés des appels au meurtre de sio-nistes ».Pour le BNVCA la situation va empi-rer. Le BNVCA demande au ministre de l’intérieur et aux préfets de police et des départements de n’autoriser au-cune manifestation sachant que celles ci vont dégénérer.Le BNVCA et les victimes déposent plainte pour les faits antijuifs incri-minés.

http://www.sosantisemitisme.org/

Des heurts à Paris après une manifestation pro-palestinienne

Azkara de Monsieur Paul Sebag zalLa famille et les amis de M.Paul Sebag vous informent que les prières du mois se dérouleront le 21 juillet à 19h30 à la Synagogue de la rue de Lan-

celle à Neuilly, Métro : Pont de Neuilly.Y. L

Page 11: Israël Acutalités n°311
Page 12: Israël Acutalités n°311

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet 12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Devant l’intensification des at-taques du Hamas, qui touchent aujourd’hui de très nombreuses villes et localités d’Israël, le Keren Hayessod, qui représente Israël dans le monde entier, lance un appel à la solidarité, pour aider les populations civiles bombardées.

Le Keren Hayessod, Institution natio-nale de collecte du peuple juif par-ticipe en Israël, à une Commission d’Urgence Nationale, avec des repré-sentants de Tsahal, de ministères et d’organismes israéliens. Chaque jour, les priorités pour l’aide aux popula-tions civiles, y sont définies. Cet outil permet d’agir au mieux et d’attribuer l’aide, là où elle est nécessaire.

Dans le monde entier, le Keren Hayessod se mobilise pour : - aider les enfants des localités d’Is-raël bombardéesIl leur propose des journées d’activi-tés de plein air, dans des zones plus calmes, où ils peuvent se divertir et

dialoguer avec des éducateurs ou des psychologues. Le Keren Hayessod France prend en charge l’aide aux enfants, dans le cadre de ses pro-grammes « Avenir des jeunes » et « Villages de jeunes » déployés dans tout le pays, et tout particulièrement dans le Sud d’Israël.

- mettre en place dans l’urgence de nouveaux abris mobiles « migounit »Les donateurs du Keren Hayessod à travers le monde ont aidé à réhabili-ter des centaines d’abris dans le Sud. Devant l’intensification des tirs de roquettes, les besoins d’abris se sont considérablement accrus. Ces abris mobiles « près à l’emploi » représen-tent une réponse immédiate.

La campagne du Keren Hayessod se déploie à travers les médias tradition-nels, internet et les réseaux sociaux. Participez à cette campagne et aidez-nous à la relayer. Votre soutien actif est indispensable. Informations presse : Sophie Atlan - 01 77 37 70 85 ou [email protected]://www.keren-hayessod.fr/

Keren Hayessod 10, place de Cata-logne 75014 Paris 01 77 37 70 80 http://www.keren-hayessod.fr

Campagne de solidarité du Keren Hayessod Avec les populations civiles d’Israël bombardées !

La vague de manifestations anti juives et anti israéliennes sans précédent aux abords des synago-gues parisiennes suscitent de nom-breuses interrogations et craintes. Nous avons rencontré ceux qui par leur présence quotidienne, assu-ment depuis des décennies les ser-vices religieux dans deux de ces synagogues prises pour cible ces derniers jours.

Question d’Yvan Lellouche à : Messieurs le Rabbin Chlomo Azou-lay et rav Chmoel Azerad : Vous êtes responsables des deux syna-gogues du Bd de Belleville à Paris depuis de très nombreuses années, que vous inspirent les derniers événements survenus dans le quar-tier de Belleville ou même dans d’autres quartiers comme à la rue de la Roquette ce dimanche?

Réponse du Rav Azoulay : Je suis

rabbin à Belleville depuis plus de 35 ans et nous avons vécu des troubles notamment durant la guerre des 6 jours en 1967, mais pas de cette am-pleur. Je me souviens qu’à l’époque le Rav Emmanuel Chouchena zatsal avait appelé les communautés au calme alors que les arabes étaient lit-téralement déchaînés. Réponse du Rav Azerad : Pour moi c’est du jamais vu !

Q .YL : Pour vous Rav Azoulay la situation est comparable à celle de 1967?R : Pas du tout! Tout d’abord dans les années 60 la communauté juive de Belleville était bien plus jeune et sur-tout forte en densité, aujourd’hui hé-las elle est réduite à une peau de cha-grin. La plupart des commerces ont disparu un à un et la communauté est plutôt vieillissante. Par conséquent, il n’y a plus de renouvellement de gé-nération dans le sens noble du terme.

Certes les synagogues sont encore là, mais le nombre des fidèles n’est plus le même, comparativement à celui des autres populations du quartier.

Q. YL : Que s’est-il passé réelle-ment ce samedi devant votre syna-gogue?R : Tout d’abord il faut dire que l’in-sécurité a beaucoup progressé dans le quartier. Pas un jour ne se passe sans qu’un membre de notre communauté ne se fasse agresser ou parfois dé-trousser!. En fait ce samedi, vers 18h j’arrivais comme tous les chabat à la synagogue pour donner mon cours de Guemara (Talmud) et j’avais observé un attroupement de manifestants ar-borant les couleurs du Hamas et de la Palestine à quelques mètres de notre synagogue. J’ai ouvert la porte pour rentrer à la synagogue où quelques fidèles m’avaient rejoint vers 18h15. Les manifestants pour la plupart des islamistes dont le nombre ne cessait d’augmenter, hurlaient des slogans anti juifs et anti israéliens et s’agglu-tinaient autour de notre synagogue. Nous pouvions d’ailleurs les voir par nos fenêtres ou sur l’écran de sécurité à l’intérieur de nos locaux.

Q.YL : Quels types de slogans crier les manifestants?R : «Egorge les juifs en français et en arabe !.. «Mort aux juifs » « Israël as-sassin ou encore « Hollande et France

complices!»

Q : Et qu’a fait la police à ce mo-ment là?R : Lorsque ces manifestants « dé-chainés » ont tenté de s’introduire dans la synagogue et même dans celle d’à coté, les CRS les ont repoussé énergiquement une première fois .

Question au rav Chmoel Azerad : Vous confirmez que les manifes-tants ont tenté aussi de rentrer au 120 Bd Belleville ?Réponse : Oui tout à fait ! Un des fidèles a pu tout observer du pre-mier étage de notre synagogue d’où d’ailleurs plusieurs témoins ont vu des manifestants maculer un drapeau d’Israël de peinture rouge et le bruler !

Q : Comment avez-vous vécu ces instants rav Azoulay ?Réponse : Il y avait beaucoup de pa-nique, car par la suite étant donné que le nombre des manifestants s’ampli-fiait, les CRS ont demandé des ren-forts. Je peux vous dire que c’était impressionnant de voir les assauts réguliers de ces manifestants repous-sés par la police à laquelle je tiens d’ailleurs à rendre hommage. Compte tenu de la tension, j’ai préféré inviter les fidèles à regagner leur domicile après l’office de l’après midi (minha).

Q : Comment expliquez vous la détérioration subite du climat dans lequel vit la communauté de Belle-ville mais aussi en France de façon générale ?Réponse : Je pense que c’est un en-semble de facteurs mais aussi et sur-tout la montée de l’intégrisme musul-man en France

Question : Y a-t-il des familles qui font leur alya cette année dans vos synagogues ?R : Rav Azoulay: Oui évidemment ! Nous avons recensé plus d’une di-zaine de familles et ce n’est pas fini !

Q. Et chez vous rav Azerad? R: Chez nous également ils sont nombreux à franchir le pas!.

Question : Qu’attendez-vous des pouvoirs publics?Réponse : Nous attendons qu’ils nous protègent au même titre que tous les autres français de ce pays

Question : Quel est votre état d’es-prit aujourd’hui?Réponse : C’est clair, je crois que la situation des juifs se dégrade jour après jour et je suis de moins en moins confiant en l’avenir Interview Yvan Lellouche pour Israël Actualités

Interview des Rav Azoulay et Azerad de Belleville

Page 13: Israël Acutalités n°311

13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet 13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Un djihadiste voulait viser la Tour Eiffel

La France aurait échappé de jus-tesse l’an dernier à une vague d’attentats contre des cibles tou-ristiques et culturels, notamment contre la Tour Eiffel, le Louvre ou le festival d’Avignon, comme l’a révélé Le Parisien mercredi. Les enquêteurs de la Direction générale du renseignement intérieur fran-çais ont identifié un jeune Algérien de 29 ans installé en France depuis cinq ans comme potentiel terro-riste. Arrêté en juin 2013, cet Algé-rien de 29 ans avait déjà pris son billet d’avion pour rejoindre, via la Tunisie, un camp d’entraînement d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Ali M., père de famille installé dans le sud de la France, travaillait dans une boucherie halal. Les échanges d’Ali M. avec un responsable d’Aq-mi, via un site islamiste, ont été inter-ceptés par les enquêteurs, relate Le Parisien. En avril 2013, son interlo-cuteur lui demande des « suggestions » concernant « l’activité du djihad »

en France. Un message auquel Ali M. a répondu de la manière suivante : « L’objectif qui mérite d’être visé s’avère la population française mo-deste et paupérisée ». Il s’agit de vi-ser les bars, les marchés, les boîtes de nuit. Les policiers et les gendarmes peuvent être attaqués, selon lui.

L’homme évoque aussi les centrales nucléaires ou « les avions au moment du décollage » et des sites touristiques tels que la Tour Eiffel et le Musée du Louvre à Paris. Selon le rapport du quotidien, Ali M. évoque également « des manifestations culturelles qui ont lieu dans des villes du sud de la France au cours desquelles des mil-liers de chrétiens se rassemblent pen-dant un mois », une probable réfé-rence au festival d’Avignon.

« Les artères deviennent noires de monde et une simple grenade peut blesser des dizaines de personnes (…) Je vous laisse imaginer si c’est un engin piégé », écrit encore Ali M selon le rapport.

La laïcité en difficulté en Europe

Depuis plusieurs années notam-ment en France, nous assistons in-crédules aux provocations des fon-damentalistes islamiques. Ceux-là sont pourtant tenus de respecter les lois de la république. Pas un jour ne se passe sans qu’ils ne tentent ici et là de tordre le cou à la laïcité. Récemment un reportage d’Agnès Poirier journaliste chez Marianne, mettait l’accent sur des scan-dales dans l’éducation national en Grande Bretagne. Elle rapportait par exemple que les 21 écoles pu-bliques de Birmingham avaient été prises d’assauts par des islamistes. Il a fallu une lettre-canular envoyée à la police dénonçant l’existence d’une opération terroriste au sein des écoles de la région pour que Michael Gove, ministre de l’éduca-tion, s’empare enfin du dossier, car cela faisait plusieurs mois que des parents d’élèves apeurés par l’isla-misation de leurs écoles publiques tiraient la sonnette d’alarme. La municipalité de même que la police avaient pourtant étaient saisies à plusieurs reprises de plaintes de

parents d’élèves musulmans mais non pratiquants ou de catholiques, qui ne savaient plus à quelle auto-rité se vouer.

Bref, sur les 21 écoles publiques ins-pectées d’urgence, seules trois appli-quaient la loi!. La journaliste rap-porte qu’à l’école primaire de Nansen par exemple, les enseignantes non musulmanes sont désignées sous le terme de « prostitués blanches » par les membres du conseil de l’établis-sement, islamistes radicaux ayant réussi à «noyauter» la gouvernance de l’école. Les appels à la prière sont relayés par les hauts parleurs de la cour de récréation, l’enseignement des autres religions, de l’histoire, des humanités et des arts est complète-ment exclu du programme. Filles et garçons sont séparés dans les classes, et les fonds des écoles utilisés (dé-tournés) pour financer des voyages à La Mecque ou pour la création d’écoles coraniques.

L’Agence de financement de l’édu-cation estime que la plupart de ces

écoles ont violé de nombreuses règles de gestion et de transparence. Elle rapporte également qu’il n’est même pas sûr que leurs comptables fussent au courant des transactions et des mouvements de comptes. Certaines de ces écoles avaient même sous-loué une partie des ses locaux et détour-nées les sommes importantes. En outre, ces écoles organisaient chaque année un voyage « d’étude » en Ara-bie saoudite dont étaient exclus élèves et enseignants non musulmans. En fait, il s’agissait bel et bien d’un pèle-rinage à Médine et à La Mecque aux frais des contribuables britanniques.. .D’abord la «conversion» rampante des institutions avant celui des esprits ! Comme disait un penseur.

Depuis quelques mois ce dossier brulant est entre les mains du gou-vernement de David Cameron. Il faut dire aussi que la classe politique qui se renvoyait constamment la balle, a compris tout l’intérêt de faire front commun pour irradier cette montée du fondamentalisme islamique en Grande Bretagne. Jusque là, le recru-tement des Jihadistes commençait à la mosquée, mais l’endoctrinement prend visiblement sa source plus en amont, à l’école. Bien que la France soit vigilante sur l’application de la loi et le respect de sa laïcité, il n’en demeure pas moins qu’en Europe, plusieurs pays comme la Belgique, le Danemark ou l’Espagne ont confron-té à ce phénomène. La question est de savoir s’ils pourront à terme l’endi-guer?.

Yvan Lellouche

TémoignageMes amisHier soir, tard, après mon retour de la synagogue de la Roquette, j ai voulu vous écrire et témoigner. Mais j ai préfère attendre pour le faire avec plus de calme et je l’espérais moins de colère.Mais, même après ces quelques heures à voir et revoir chaque minute de ce 13 juillet 2014, ma rage et ma colère restent entières !Hier, je reçois un appel qui me fait me rendre dans un premier temps à la rue de Turennes: des groupes de racailles ayant quitté la manifestation pro Hamas ont menacé et insulté les commerçants identifiés comme juifs donc pour eux complices d’Israel. Ils ont semé la pagaille pendant près de 15 minutes.On m annonce alors qu’ils se sont dirigés vers la Roquette.Sur le chemin nous croisons des cen-taines de militants anti sionistes hai-neux et désireux d’en découdre.La place de la Bastille semble en état de guerre!Nous arrivons enfin devant la syna-gogue.Là ‘c’est une synagogue assiégée que je trouve, sans le courage de notre jeunesse et de certains anciens, plu-sieurs centaines d’agresseurs auraient atteint la synagogue

A ce moment précis se trouvaient sur les lieux quelques policiers et des membres du SPCJ, de la LDJ et du BETARle SPCJ protégeant la Synagogues et la LDJ et le BETAR allant aux contact physique pour repousser les

agresseurs, sans cette alliance sacrée, je n’ose penser à ce qui se serait passé !Bilan la vermine a été stoppée et a reculé !

Ensuite de nombreuses forces de polices sont arrivées et ensembles, avec le président de la synagogue et Joël Merguy, qui nous a rejoint, nous avons géré.

Ce siège a durée près de 3 heures, 3 heures durant lesquels plus de 200 citoyens français ont été privés de leur liberté par des complices de ter-roristes.

Je veux dire toute ma fierté pour nos jeunes et moins jeunes qui en nombre inférieur par rapport aux agresseurs antisémites et surtout anti-juive, leur ont montré que les juifs seront toujours debout contre les en-nemis d’Israël et de la communauté.

Ce Dimanche 13 Juillet restera un jour, à partir duquel beaucoup de choses devront changer !Hier nous étions unis, LD, BETAR, SPCJ, et OJE et cela à été notre force

Merci aux forces de polices , qui nous ont rejoins et qui ont sécurisé le quar-tier afin qu’après 3 heures de « prise d’otage» les fidèles ont pu retourner dans leur foyer.

Ce qui est sur, c’est qu’ils n’oublie-ront jamais ce 13 Juillet 2014 et nous n’en plus Gil Taieb

Page 14: Israël Acutalités n°311

La paracha Matot vient d’emblée nous mettre en garde contre les Nédarim et les Chévouot–les vœux et serments qu’une personne serait amenée à faire pour toute sorte de raisons. «Lo yahél dévaro!» il ne profanera pas sa parole, nous dit la Thora. La crainte étant que ce vœu soit évidement prononcé en vain. Dans le Talmud Nédarim, Rabi Meir nous enseigne qu’il vaut mieux ne pas s’engager à faire une promesse de don de crainte de ne pas s’en acquitter…mais pour Rabi Yéhouda, au contraire, il vaut mieux faire un don et s’en acquitter sans tarder!. Parfois un homme disent les Sages est entrai-né par «son cœur» notamment lors d’une vente aux enchères de cha-rité, et se rend acquéreur d’une «mitzva». C’est à lui que s’adresse le conseil de rabi Yéhouda! (D’ail-leurs autant mettre à profit le mois d’Eloul pour régler nos promesses de dons). Le verset nous rappel : «Il ne doit pas violer sa parole : tout ce que sa bouche a prononcé, il devra l’accomplir!» Ce verset nous met engarde contre toute promesse intempestive ou même paroles que nous émettons. Celles-ci ne doivent jamais êtres vaines, car pour D-ieu, la parole a un côté sacré. Parler de manière inconsidérée pourrait susciter des forces négatives sur l’ensemble du monde et nous en particulier, sans compter les anges accusateurs que nous créons simul-

tanément là-haut!

Par contre lorsque nous choisissons nos mots avec prudence et retenue, ils génèrent des sentiments positifs et élevés sur l’ensemble de la socié-té. Le Maître de la Cabale le Ari zal affirme que chaque mot prononcé ici bas, à une répercussion dans «les cieux» et fini par se réaliser par la Volonté d’Hachem. Nous avons donc le pouvoir de créer des influences po-sitives ou négatives par notre bouche notamment à l’égard de notre pro-chain. Par ailleurs, on nous apprend dans le Talmud Méguila que nous ne devons pas prendre à la légère les bénédictions venant de la part d’un homme «ordinaire», car elles peuvent en faire des merveilles. D’ailleurs à ce propos Rachi disait à ses élèves : «la Bénédiction : il faut la prendre de tout homme…»

Par contre, le Talmud Kedouchin nous met en garde de ne pas injurier par exemple un sourd, ni même l’Au-torité Suprême, ou un Ministre, ou en-core maudire les chefs de ton peuple..etc.». Bien que nous ne connaissons pas la force d’une malédiction, ni ses effets à l’égard d’une personne, nous savons que même si elle provient d’un mécréant, il peut arriver qu’elle ait un impact fulgurant. Par consé-quent plus un homme est considéré, plus fort est l’impact de ses mots. Les Sages disent qu’une personne qui est prudente dans ses paroles, préserve

ainsi la force des mots pour aider son prochain. Dans la paracha Mass’é (pérégrinations) que nous lirons la se-maine prochaine, la Thora commence par énumérer les quarante étapes que vécurent les enfants d’Israël durant 40 ans dans le désert. La précision de chaque nom, de chaque lettre, contient un riche enseignement. Ce n’est pas par hasard que la Thora énu-mère une série d’emplacements géo-graphiques mais c’est là au contraire, (alors que nous pourrions penser que cela est dénué de signification) qu’il faut y chercher une information cachée dans ces noms, et ayant une valeur pour nous mêmes!. Rachi nous apprend que la Thora a choisi d’énu-mérer les quarante deux étapes, pour bien mettre en évidence la bonté infi-nie de D-ieu pour le peuple d’Israël. Nous remarquons qu’entre la faute des explorateurs, pour laquelle Ha-chem décidera que toute la génération devra périr dans le désert et la mort de Aaron, c’est-à-dire durant 38 ans, on ne constate que 20 étapes. Hachem aurait pu décider de les faire errer un peu plus longtemps dans le désert! Or, nous dit Rachi, ce n’est pas la manière d’agir du Tout Puissant! Car bien que les enfants d’Israël, fautent et se rebellent, il les accompagne tou-jours, et les protège avec la même af-fection et cet avis est partagé par Ra-binou Bahyé. La Providence divine intervient en toute circonstance et en tout lieu, c’est ce que nous explique Rachi. Maimonide abonde dans ce

sens et explique dans le «Guide des Egarés», que D-ieu a donné l’ordre à Moise de mentionner dans la Thora ces 42 étapes désertiques, pour ancrer dans le cœur de chacun des enfants d’Israël, la foi dans les miracles prodigués par Hachem!. La mort de Moise devait correspondre à la fin de la guerre avec Midian, c’est en effet ce que l’Eternel dit à Moise : «Après que tu feras la guerre contre Midian, tu rejoindras tes pères…» Or Moise aurait pu gagner du temps en ajour-nant cette bataille, mais pour nous montrer la grandeur de Moise, la Thora nous indique qu’il ordonna sur le champ au peuple d’Israël, de lancer l’offensive!. Cette paracha nous in-dique également que Moise se mit en colère…contre les chefs de l’armée en leur disant : «Pourquoi avez-vous laissé en vie toutes les femmes de Mi-dian?». Il faut savoir que la colère qui est «très mauvaise conseillère» mais elle reste une réaction naturelle chez un homme, mais les Sages, disent qu’une personne doit s’efforcer de corriger cette réaction. La Thora nous révèle qu’aucune colère ne peut être justifiée et qu’un homme énervé, a toujours tort !. Le Rav Emmanuel Chouchena zatsal qui a consacré sa vie à l’enseignement, s’inspirait toujours de ce qui était écrit dans le Talmud et disait : «Pour rappeler à l’ordre des enfants ou des élèves, il est permis de faire un « simulacre de colère ».

La colère est d’ailleurs très révéla-trice de nos «Midot rahot» nos points de caractères négatifs ! C’est pour-quoi les Sages de la Guemara disent : «On reconnaît la vrai personnalité d’un individu grâce à ce que nous ré-vèlent trois comportements : Kaâsso, Kisso, Kosso – qui veulent dirent : Sa colère, son argent, et son verre (sa

réaction lorsqu’il boit..). L’avis de la Guemara Nedarim22a est plus sévère encore puisqu’il est dit que : «Celui qui se met en colère, est dominé par les forces de l’enfer!» Pour rav Ouna, le coléreux chasse la Chékhina – La présence divine, qui repose en prin-cipe sur chaque l’homme. Pour le Zo-har akadoch la colère est destructrice! Cette Mida – ce défaut, vient endom-mager toute l’âme et la remplace même par une âme impure!? Dans ces conditions, quelle serait le remède «providentiel» pour surmonter cette épreuve de la colère? Le Rav Dessler zatsal écrit qu’il faut un certain temps pour s’en débarrasser! Toutefois, il a une solution immédiate, confirme le Rav Salanter : «Maavir al midotav » littéralement : passer sur ses Midot! En d’autres termes, s’appliquer pour ne plus agir en fonction de nos pul-sions immédiates ou nos traits de caractère, mais plutôt en se compor-tant selon sa véritable conscience, en faisant preuve de retenue, comme sait le faire Tsahal…l’Armée de défense d’Israël.

Yvan Lellouche

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Parachat Matot : Les vœux d’Israël

Hommage à deux Grands Maîtres du Judaïsme Français : le Rav Rahamim Naouri zatsal et le Rav

Emmanuel Chouchena zatsal

Le samedi 19 juillet - 21 Tamouz nous marquerons le souvenir, la «Hazkara» du Rav Rahamim Naouri zatsal qui fut le Av Beth Din de Paris de 1962 à 1985. Bien qu’il consacre la majeure partie de sa vie à l’étude et à l’ensei-gnement, le Rav Naouri fut l’un des bâtisseurs du Beth Din de Paris et il en fera avec ses collaborateurs, un des fleurons de la communauté juive de France. Durant toutes les années passées au Beth Din de Paris, le Rav Naouri réussira à faire l’unanimité à la tête de cette institution. Ce même 21 Tamouz nous commé-morerons également la disparition du Grand Rabbin Emmanuel Chouche-na zatsal, qui fut le gendre du Rav Naouri et un grand Maître du ju-daïsme sépharade. Le Rav Chouche-na, «Manu» pour ses familiers fut entre autre, Le Rabbin du quartier de Belleville dans les années 60, et c’est

lui qui appela au calme les commu-nautés juives et arabes en juin 1967 et les invita à vivre en bonne intel-ligence. Il dirigea pendant plusieurs années le Séminaire Rabbinique de la rue Vauquelin à Paris. Bien que ses compétences furent remarquables et multiples, il n’hésitait jamais à nous lancer : «Dis moi un hidouch de tho-ra!».

L’ensemble de ses élèves, dont votre serviteur, ont gardés le souvenir d’un homme tolérant et affable, doté d’une très grande modestie, mais surtout, un véritable pédagogue qui a marqué son temps. Monsieur Haïm Korsia, le nouveau Grand Rabbin de France, fut l’un des brillants élèves du rav Chouchena à l’école rabbinique.

Yvan Lellouche

Page 15: Israël Acutalités n°311

15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet 15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Suite à la manifestation anti-juive et anti-israélienne extrêmement violente survenue dimanche der-nier aux abords de la synagogue Dom Isaac Abravanel – La Ro-quette à Paris, nous avons souhaité recueillir le témoignage de M.Serge Benaim Président de cette syna-gogue.

Question d’Yvan Lellouche : Vous avez réussi en quelques années à imprimer un nouveau souffle à cette synagogue dans laquelle chaque semaine plusieurs activités sont organisées. Quel été le sens de l’événement que vous avez orga-nisé dimanche dernier à la syna-gogue? Réponse de Serge Benaim : Une prière pour la Paix en Israël, pour laquelle 400 personnes ont répondues présent , essentiellement de familles avec enfants.

Question YL : Que s’est-il passé au même moment aux abords de la synagogue?Réponse SB : Nous avions été préve-nus vendredi dernier de la manifesta-tion pro-palestinienne de dimanche, mais le préfet nous avait donné toutes les assurances pour tenir notre réu-nion à la synagogue. Dimanche après

midi ver 17h00 alors que de manifes-tants avaient tenté de rentrer à la rue des Tournelles, ils ont été refoulé vers le Bd Baumarchais. C’est là qu’en fin de cortège 500 à 700 personnes ont pris la direction de la rue de la Roquette… Durant ce temps le SPCJ et les jeunes assuraient la sécurité de notre synagogue avec quelques poli-ciers. C’est à ce moment là, vers 18h que les services m’ont appelé pour me rendre compte de la horde de manifestants qui scandaient : « Allah Ouakbar » « Edbah El yaoud » Mort aux juifs etc..

Question : Cette manifestation ne pouvez t’elle pas être annulée vu le risque quel comportait ? :Réponse : Non ! parce que les pou-voirs publics pensent qu’il est plus difficile d’interdire que de laisser faire…

Question d’YL : Comment avez-vous réagi à la tournure que pre-naient les événements ou plutôt, la «bataille rangée » dans la rue de la roquette, dont on sait qu’elle a fait 5 blessés ?Réponse SB : Tout d’abord les ren-forts sont arrivés mais malheureu-sement nous avons eu 5 blessés (4 par les CRS) parmi nos jeunes, dont

1 blessé grave avec une blessure à la boite crânienne (celui-ci par des arabes). Nous avons rassuré les per-sonnes présentes à l’intérieur de la synagogue en leur projetant un film et en leur offrant des boissons, pen-dant que dehors les événements deve-naient assez préoccupants.

Question YL : Avez-vous des appré-hensions pour l’avenir ? Dite nous si des fidèles envisagent de réali-ser à court ou à moyen terme leur Alya? Réponse SB : Tout d’abord, il a fal-lut calmer les gens qui étaient sous le choc parce qu’il est vrai qu’il y avait une grande inquiétude même une grande frayeur. D’ailleurs Il a fallut obtenir toutes les garanties des pouvoirs publics pour que les parents acceptent d’envoyer leurs enfants au centre aéré que nous organisons chaque été. Aujourd’hui la situation est la suivante : Nous devons nous montrer extrêmement prudents ! . Pour répondre à votre dernière ques-tion, oui, nous avons des départs, 4 Alyot pour Israël cette année.

Merci Serge Benaïm

Interview d’Yvan Lellouche pour Israël Actualités

INTERVIEW de Monsieur Serge Benaïm de la synagogue Dom Isaac Abravanel

Témoignage du Docteur H.Sebban membre de la synagogue :Nous étions réunis à la synagogue pour une cérémonie de prières, compte tenu des événements en Israël, lorsque le service de sécurité de la synagogue nous a informé vers 17h30 que nous étions assiégé par des manifestants islamistes venu de la Place de la Bastille, nous étions alors inquiets. J’ai du intervenir sur 5 bles-sés parmi nos jeunes qui défendaient les abords de la synagogue. Un blessé

grave a même du être hospitalisé pour une blessure à la tête. Alors que les manifestant étaient déchainé, j’ai du sortir sur la rue pour porter secours à un jeune qui était allongé à même le trottoir. Les scènes étaient terribles ! J’ai moi-même essuyé une petite blessure.

Témoignage de J. Taieb membre de la synagogue :Nous étions en prières à la syna-gogue en présence du grand rabbin

de Paris, lorsque les premiers échos fourrées ont commencés. Les forces de sécurité présentent ont très vite étaient débordé par les manifestants en grande supériorité numérique. Il a fallut l’intervention du Premier Mi-nistre Valls pour envoyer des renforts conséquents vers 19h30. Durant près de deux heures, ce sont uniquement nos jeunes et les quelques policiers présents à l’extérieur qui ont empê-chés une véritable catastrophe, d’au-tant que des femmes et des enfants

étaient présents à cette cérémonie. En résumé, je peux vous dire que le «spectacle» était d’un autre monde…Les manifestants surexcités étaient armés d’objets dangereux, certains avec de barres de fers, de bâtons ou de projectiles divers. Nous avons même vu de manifestants nous atta-quer avec des chiens !! On aurait dit une horde de sauvages qui se ruait sur notre synagogue. Il a fallut attendre autour de 20h15 pour que la police réussisse enfin a repousser les assauts

pour prendre l’avantage sur ces dan-gereux manifestants, qui scandaient sans cesse des slogans hostiles aux juifs et Israël. En tout état de cause, je tiens à remercier les services de police et tous nos jeunes de la syna-gogue. Y.Lellouche

Manifestation anti-juive devant la synagogue de la Roquette : Témoignages

Page 16: Israël Acutalités n°311

L’armée israélienne a constaté que les milices palestiniennes déve-loppent des tunnels opérationnels autant sous Gaza qu’en Judée-Sa-marie-Cisjordanie.

Ce texte remonte à la fin mars 2007, mais annonçait un nouveau type de guerre, déjà fort avancé, du temps de Liban II en 2006, qui s’est étendu depuis. Si le Hamas a pu dissimuler autant de missiles syriens et de fabri-cation locale aux renseignements de Tsahal, si ses chefs sont aussi diffi-ciles à éliminer aux premières heures de l’opération « Bordure Protectrice

», c’est tout simplement qu’ils ont disparu de la surface de la terre et sont profondément cachés.

Des sources militaires affirment que les milices palestiniennes ont construit des tunnels dans plusieurs villes de la Bande Occidentale de Judée-Samarie/Cisjordanie, qui pour-raient être les indices de la prépara-tion d’une guerre d’un nouveau type contre Israël.

Ces sources indiquent que ces tun-nels sont utilisés pour entreposer des armes, autant que comme relais inter-connectés vers des bastions insur-rectionnels, particulièrement, autour d’Hébron et Naplouse.

“De telles installations existent déjà dans les zones fondamentales de combat pour se confronter à Tsahal, à l’heure actuelle – dans la Bande de Gaza et au Liban », déclare le Colo-nel (de réserve) Atai Shelach. « Sur d’autres théâtres de guerre, comme en Syrie et en Judée-Samarie, le terrain est évolutif et les adversaires mettent de nouvelles capacités en œuvre ».

Dans le cadre d’une analyse, Shelach, ancien commandant du bataillon Yahalom de combat du Génie, au sein de Tsahal, affirme que l’armée se prépare à s’adapter au concept de tunnel de guerre palestinien. Shelach, aujourd’hui directeur exécutif dans l’industrie de défense, ajoute que les troupes sont entraînées à détecter et à combattre à l’intérieur même des tun-nels et bunkers palestiniens, dans ce qui fait partie de ce qu’il appelle « la guerre souterraine ».

“Dans le contexte de manœuvres sou-terraines à effectuer, la voie de pas-sage souterrain est considérée comme un espace vierge – un espace qui n’est pas totalement interconnecté, exploré ou topographié », écrit Shelach dans une analyse pour le magazine Israël Defense. « Le système conceptuel associé à cet espace est encore très partiel. Par analogie, on peut établir un lien entre ce moyen de mener le combat dans une autre dimension, et la profondeur des océans, d’une part, ou les étendues d’air et d’espace, d’autre part, tels que par le passé, on les considérait encore comme des espaces vierges [ou terra incognita] ».

Les officiers de l’armée sont d’accord avec l’évaluation de Shelach. Ils citent, à titre d’exemples, la décou-verte des tunnels du Hamas et du Jihad Islamique, dans plusieurs villes de Judée-Samarie-Cisjordanie, au cours des deux dernières années. Ils expliquent que ces tunnels étaient construits grâce à l’assistance du ré-gime Hamas dans la Bande de Gaza.

“Le succès des tunnels dans la Bande de Gaza a naturellement donné une impulsion à leur construction en Ju-dée et Samarie”, dit un officier. « Le terrain est différent, mais le défi que cela représente peut être surmonté ».

L’officier s’accorde pour dire que l’armée aurait besoin de technologie avancée pour détecter rapidement les tunnels palestiniens, autant que leurs entrées dissimulées. Pour sa part, Shelach pense que cela représente un défi majeur pour l’industrie de défense israélienne.

“Il existe un besoin opérationnel significatif , pour le développement de capacités à manœuvrer sous terre, en fonction des menaces, actuelle-ment en évolution, et des défis pour l’avenir », affirme Shelach. « Il sera, de plus en plus, demandé à Tsahal d’opérer de manière intensive, sous terre par de nouveaux moyens souter-rains, dans les prochaines années et (les prochaines) décennies ».

worldtribune.comAdaptation : Marc Brzustowski.

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Nouvelle Menace : Le Hamas a Lançé un Drone sur Ashdod

Un drone a été abattu par Tsahal près de Ashdod lundi matin. L’in-terception a provoqué une forte explosion à Ashdod, aux environs de 6h30 du matin.

La marine israélienne recherche actuellement les restes du drone. Le porte-parole de Tsahal a déclaré que le drone a été abattu par un missile Patriot, et est tombé dans un espace ouvert le long de la plage d’Ashdod.

Mordéchai Weisman, un résident de la région de Beit Shemesh, a déclaré que la chute du drone “a été accompa-gné par un très fort et très lent gron-dement d’avion” qui pouvait être en-tendu à des dizaines de kilomètres.»

“J’ai juste vu et entendu une massive colonne de fumée s’élevant depuis la région côtière,” a-t-il déclaré. “Cela faisait autant de bruit qu’un grand moteur de jet, même depuis Beit

Shemesh. Nous n’avons rien vu de tel précédemment. En regardant la photo, je dirais que cela vient de la région d’Ashdod.”

A SAVOIR. La force aérienne de Tsa-hal voit cette menace comme de plus en plus grave, et les pilotes se sont entraîné contre des tentatives d’infil-tration par des drones de plus en plus sophistiqués, y compris des modèles qu’Israël n’a jamais rencontré.

“Cette année nous nous sommes entraînés contre un autre type de drone,” a expliqué un officier, res-ponsable de la sécurité au sol de la base aérienne de Ramon. “Il est plus avancé, plus rapide et peut rester en l’air plus longtemps que les drones classiques, et donc pose plus de me-nace aux équipages.”

Source: Juif.org

La «guerre souterraine» qui se prépare à Gaza

Page 17: Israël Acutalités n°311

Les terroristes du Hamas ne décourageront pas les Juifs de France de passer leurs vacances sur les

plages israéliennes

Israël a besoin de nous. J’entends ici ou là que des personnes de la com-munauté annulent leurs vacances pré-vues en Israël cette année. J’entends aussi des compagnies aériennes annuler leurs vols sur Tel-Aviv. Mes amis, mes frères, plus qu’hier, il est important d’apporter notre solidarité à nos frères qui reçoivent des missiles et des roquettes quotidiennement et qui, grâce à D..., sont interceptés par le Dôme de Fer. Nous ne comptons aucune victime du côté israélien. Aujourd’hui, Israël est un pays sûr, certainement plus sûr que la France où les Juifs sont régulièrement agres-

sés par les antisémites. Les Israéliens s’inquiètent de ce qui peut nous arri-ver en France. Ne laissons pas nos frères isolés contre le reste du monde et faisons leur gagner la bataille médiatique lancée par le Hamas. Le tourisme est un élément important pour l’économie du pays. Ne faisons pas le jeu de nos ennemis. Direction Israël et Jérusalem, capitale éternelle de l’état d’Israël

Am Israël Hai

Alain Sayada

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Page 18: Israël Acutalités n°311

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Manifestations: Ottawa inquiet pour la sécurité des juifs en France

Allié indéfectible d’Israël, le Ca-nada s’est dit inquiet lundi pour la sécurité des juifs français après les échauffourées qui ont éclaté ce week-end à Paris à proximité d’une synagogue, en marge d’une mani-festation pro-palestinienne.

Ces violences, durant lesquelles deux membres de la communauté juive ont été légèrement blessés, ainsi que six membres des forces de l’ordre, constituent des «actions antisémites inquiétantes pour la sécurité des juifs en France», a réagi sur Twitter le ministre canadien des Affaires étran-gères, John Baird.

Dans un second message publié sur le réseau social, le ministre a toute-fois précisé que «le Canada demeure confiant que la France prendra de fermes mesures préventives, et per-mettra à sa population juive de se sentir en sécurité».

Depuis le début de l’offensive lancée il y a une semaine par Israël sur la bande de Gaza, John Baird a réitéré à plusieurs occasions le plein sou-tien de son gouvernement au «droit (d’Israël) de se défendre contre des agressions terroristes».

Samedi, le Canada a notamment «re-jeté les critiques» du haut-Commis-saire des Nations-Unies aux droits de l’homme sur la réponse militaire d’Israël, accusant plutôt le Hamas et ses alliés d’être «les seuls respon-sables» de la mort et la souffrance de civils à Gaza.

Lundi, au cours de la traditionnelle interview du 14-Juillet, le présidentfrançais François Hollande a affirmé que le conflit israélo-palestinien «ne (pouvait) pas s’importer» en France. «Il n’y aura aucune tolérance par rap-port à telle ou telle intrusion, tel ou tel débordement», a mis en garde le chef de l’Etat.

Terreur antijuive dans Paris

Le BNVCA exprime les réactions de grande colère et d’inquiétude que n’ont cessé de lui faire parve-nir de très nombreux membres de la communauté juive parisienne, nationale comme de français en Israel, à la suite des manifestations pro-palestiniennes organisées à Pa-ris, au cours desquelles les milliers de participants ont voulu terroriser les juifs parisiens,se comportant comme les terroristes du Hamas qu’il soutiennent, scandant les me-naces « MORT A ISRAEL » MORT AUX JUIFS » MORT AUX SIO-NISTES » et voulant investir les synagogues du boulevard de Belle-ville de la rue des Tournelles,de la rue de la Roquette.

Les manifestant se sont regroupés ,devant ce lieu de culte ont empêché

les fidèles d’entrer et de sortir, ont agresse des juifs au moyens d’objets divers, blessant 4 juifs.Il aura fallu l’intervention des policiers pour réta-blir la situation et permettre l’évacua-tion de la synagogue.

Ces milliers de manifestants en vou-lant terroriser les juifs de France se conduisent comme les terroristes islamo palestiniens du Hamas qu’il soutiennent.

Le BNVCA considère que la sécurité des citoyens juifs est du domaine ex-clusif de l’Etat. La liberté de manifes-ter ne peut s’exercer ainsi en mettant en danger les juifs de France.

Le BNVCA qui avait prévu ces déra-pages demande à nouveau au Ministre de l’Intérieur qu’il prescrive aux pré-

fets de ne plus autoriser aucune mani-festation ,agir de façon préventive, et de façon répressive si nécessaire

Le BNVCA rappelle que l’antisio-nisme est la source essentielle de l’antisémitisme.

Le BNVCA observe que les mêmes qui hurlent leur soutien aux islamo palestiniens n’ont jamais rien expri-mé pour les 200000 morts syriens, ni contre les djihadistes anti français …Au cours de leurs rassemblements ils tentent de démontrer qu’ils sont dé-sormais les maitres.

Le BNVCA qui reste vigilant et atten-tif peut être joint à tout moment au 0663883029

Sammy Ghozlan

Que ceux qui soutiennent le Hamas aillent lui servir

de boucliers humains

’aimerais que ceux qui défendent et soutiennent le Hamas me fassent un topo sur ce mouvement et me renseignent sur ses liens de pa-renté idéologique avec Ennahdha, al Qaïda, les Talibans, l’EIIL, les Boko Haram, les Shebabs, le FIS et tant d’autres groupes connus pour leur immense vertu humaniste et pacifique, nourrie au biberon du wahhabisme et à la doctrine du Taweed des Frères Musulmans.

Que connaissent-ils de son histoire, de sa doctrine politique, de sa charte, de ses crimes anti-palestiniens, de sa guerre fratricide avec le Fatah en 2007, de sa politique de purification religieuse à Gaza, des mœurs de ses dirigeants, du péril qu’il présente pour l’Égypte, pour la Tunisie et pour la Palestine elle-même ?

Pourquoi le Hamas s’en est-il pris à Israël alors qu’il a perdu son soutien traditionnel, celui des frères musul-mans égyptiens ?

Isolé, à 6 mois des élections palesti-niennes et des palestiniens qui n’en peuvent plus de cette guerre perma-nente avec Israël et qui aspirent à vivre en paix, le Hamas ne cherche-t-il pas un moyen de porter le coup de grâce définitif à la volonté de paix avec Israël chez Abbas, car comme tout mouvement extrémiste il ne peut prospérer que sur l’état de chaos per-manent.

Leur seul fond de commerce est le conflit israélo-palestinien. S’il dis-paraît, ils n’auront plus leur raison d’être et ils découvriront qu’ils n’ont jamais été arabes. Que ceux qui ont le courage de leurs soutien, qu’ils aillent servir de boucliers humains au Hamas pour remplacer les éco-liers, les malades, les femmes et les vieillards qui assurent aujourd’hui cette fonction. Et qu’ils offrent leurs fillettes aux pédophiles de cette secte infâme, pour le soutien aux guerriers.

© Salem Ben Ammar

Page 19: Israël Acutalités n°311

19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Monde et vie : Connait-on le nombre de personnes issues de l’immigration qui vivent en France ?

Yves-Marie Laulan : Nous en avons une idée assez précise. Actuellement, il est possible d’évaluer la population immigrée et issue de l’immigration (autrement dit les étrangers et les première et deuxième générations nées sur le sol français) entre 7 et 8 millions de personnes, soit plus du dixième de la population française.

Ces personnes sont originaires, pour l’essentiel, de l’Afrique noire, du Ma-ghreb et un peu de Turquie. Ces com-munautés très importantes dont les racines ne sont pas en France peuvent représenter un vivier électoral très intéressant, ce qui explique l’attitude du parti socialiste, par exemple, qui souhaiterait capter ces suffrages pour s’emparer du pouvoir.

M-V : Quelle est l’importance des immigrés originaires de l’Europe de l’Est ?

Y-M L : Les ressortissants des pays de l’Est de l’Europe ne représentent pas plus de 3% de cette population immigrée, soit 200 000 à 300 000 personnes au maximum.

M-V : La presse publie régulière-ment des communiqués de victoire à propos du taux de natalité fran-çais. Que faut-il en penser ?

Y-M L : Nous avons le taux de fécon-dité le plus élevé d’Europe : 1.81%, ce qui permet à l’Insee et au Figaro d’écrire que nous sommes les cham-pions. Mais en réalité, sur 830 000 naissances recensées en France en 2006, 165 000 venaient de cette po-pulation issue de l’immigration.

En réalité, le taux de fécondité de la population française « de souche » voisine celle de la Grande Bretagne, à 1.6%. Celui des Maghrébines en France est de 2.7% et celui des Noires d’origine africaine, 4.2%.

Michèle Tribalat, qui a longtemps travaillé à l’INED, a montré dans une étude publiée voilà trois ans que 31% des jeunes de moins de 20 ans en Île de France et 18% à l’échelle natio-nale, sont originaires de l’Afrique noire, du Maghreb et de Turquie.

Dans 30 ans, nous aurons passé la barre des 50%. Sans cet apport, nous ne serions pas champions d’Europe ! Cette situation aura des conséquences évidentes sur les mœurs l’économie et la politique comme l’a bien com-pris le parti socialiste.

Tonneau des Danaïdes

M-V : Peut-on savoir combien coûte l’immigration à la France ?

Y-M L : C’est un sujet effroyable-ment compliqué car l’administration française ne consacre pas de mission ni de programme budgétaires à l’im-migration. Les coûts sont dissimulés.

C’est pourquoi une étude réalisée sous l’égide de Philippe Seguin, lorsqu’il était président de la Cour des comptes est arrivée au chiffre ridicule de 700 millions d’euros.

Dans le cadre de la présentation bud-gétaire actuelle, il était impossible d’identifier un coût supérieur.

Cependant, en 2006, nous avons fait paraître, dans le cadre de l’Institut de géopolitique des populations, que j’ai créé voilà une douzaine d’années avec Jacques Dupâquier, un « essai d’évaluation des coûts économique et financiers de l’immigration » réalisée avec plusieurs experts, en particulier Gérard Lafay, professeur à l’Univer-sité de Paris II et Jacques Bichot, pro-fesseur à l’Université de Lyon III.

En utilisant toutes sortes de docu-ments, non seulement tirés du bud-get de l’État et de la Sécurité sociale mais, émanant, aussi, des directions ministérielles : éducation nationale, Intérieur etc…, nous avons essayé d’identifier les coûts liés à l’immi-gration, fonction par fonction et, au bout de ce travail de Romains, nous sommes arrivés au chiffre de 35 mil-liards d’euros au minimum, qui aug-mente d’environ 10% chaque année. Mais en réalité, les experts qui ont tra-vaillé à cette étude pensent qu’il faut

le doubler et que, le véritable coût de l’immigration pour la France – entre l’école, les transports, le logement, la sécurité sociale, les aides etc. – atteint 70 à 80 milliards d’euros, soit l’équi-valent annuel du déficit budgétaire.

Autrement dit, la France s’endette pour assimiler des jeunes gens dont un certain nombre la remercient en brûlant des voitures…

Heureusement, il existe aussi des immigrés qui se comportent convena-blement et travaillent : ils représentent 10% de la population concernée et dégagent une contribution positive à l’effort national que l’on peut estimer à une dizaine de milliards d’euros. Le solde négatif de l’immigration est donc compris dans une fourchette de 60 à 70 milliards d’euros par an.

M-V : Quel est le plus gros poste de dépenses ?

Y-M L : C’est évidemment le poste social.

M-V : Comment expliquez-vous que vos travaux et ceux des experts qui ont participé à votre étude ne soient pas utilisés ?

Y-M L : Le gouvernement ignore vo-lontairement nos travaux parce qu’il ne veut pas que les français sachent la vérité. Il laisse donc volontairement les idéologues de l’Insee et de l’Ined les tromper.

C’est ainsi que l’on tue un pays.

Source : Monde et Vie du 16 juillet 2011

Yves-Marie Laulan : l’immigration coûte à la France7 milliards d’eurosDémographe, économiste et géopoliticien, ancien directeur général du Crédit municipal de Paris, ex-président du Comité économique de l’OTAN, Yves-Marie Laulan a enseigné à l’ENA, aux Universités de Dauphine et de Paris

2, avant de fonder l’Institut de Géopolitique des Populations.

Une fois encore des manifestations antisémites s’attaquant à des juifs français ont déshonoré les rues de Paris. Outre les légitimes indigna-tions que ces comportements pro-voquent et qui tendent à devenir de plus en plus fréquents, il apparaît clairement que les forces de l’ordre n’ont pas réussi à agir avec suffi-samment de rapidité devant ces évènements. Monsieur Valls a beau s’indigner devant ces manifesta-tions il aurait sans doute dû préve-nir à l’avance le 1er Ministre qu’il est encore. On ne peut que s’indi-

gner également devant l’assour-dissant silence des télévisons fran-çaises face à des incidents d’une telle gravité !

Claude Goasguen

Maire du 16 eme Arrondissement de Paris

Valls oublie-t-il qu’il est le premier ministre chargé de l’ordre public ?

Page 20: Israël Acutalités n°311

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

L’information vient d’être rappor-tée par la chaîne de télévision CNN Money, citant un comptable israé-lien du nom de Guy Franklin dont le passe-temps est de traquer les star-tups israéliennes. Franklin estime à environ 200, le nombre de startups israéliennes qui ont été fondées dans la région de la Grosse Pomme. 60 d’entre elles ont été lancées depuis qu’il a commencé à les répertorier en 2013.

Les startups israéliennes se sont tou-jours traditionnellement établies aux États-Unis, notamment lors de leur phase de développement. Une des rai-sons qui explique ce phénomène est que l’industrie du high-tech israélien a toujours reflété le passage du statut de produit technologique à celui de produit de consommation à l’échelle mondiale. Il est donc nécessaire pour les start-ups israéliennes de se dévelop-

per au plus proche des consommateurs. “Israël est un petit pays du point de vue des consommateurs», explique Nili Shalev, Chef du Service Économique Israélien en Amérique du Nord. « Les sociétés doivent donc être au plus près de leurs clients pour adapter leurs pro-duits aux besoins du marché.”

Avner MyersISRAELVALLEY

10 Startups Israéliennes sont Lancées à New York tous les Mois

Solidarité de la France avec Israël: le Bal Populaire de Tel Aviv

du 14 Juillet a Attiré la Foule

Le concert de Young qui devait avoir lieu ce jeudi a été annulé. Pas le “Bal Populaire” qui a bien eu lieu en plein air hier soir. Les habitants de la célèbre rue Rothschild ont célébré avec joie et bonne humeur “l’amour éternel de la France avec Israë”l.

Pari gagné. La fête a bien eu lieu au coeur de Tel Aviv. L’Ambassadeur de France en Israël, Patrick Maisonnave (costume “officiel” sombre et étonne-ment entouré hier soir de deux gardes du corps) et le Maire de la ville de Tel- Aviv Ron Huldaï (style babacool avec chemise à gros carreaux et jean non assorti) ont salué avec simplicité hier soir les habitants de la région qui se sont regroupés pour assister devant l’Institut Français au Premier Bal Populaire.

La veille un communiqué Officiel de l’Ambassade de France avait été reçu par la Rédaction d’IsraelValley à Tel Aviv : «Pour célébrer la fête nationale française, un bal populaire est orga-nisé en solidarité avec les populations du sud d’Israël. Le 14 juillet 2014 de 19h30 à 23h. Sur l’esplanade en face de l’Institut français de Tel Aviv, Rothschild 7. Entrée libre.

Cette année, malgré les circonstances, nous vous invitons à venir en famille

sur le Boulevard Rothschild pour célébrer la fête nationale française et participer au grand concert organisé en solidarité avec les populations du sud d’Israël particulièrement tou-chées par les tirs de roquettes.

L’Ambassade de France et l’Insti-tut français ont décidé cette année d’innover et de transposer en Israël cette tradition française du bal popu-laire, qui aura lieu sur la place au bout du boulevard Rothschild, devant l’Institut français. Sauf annulation de dernière minute par les autorités israéliennes de Tel-Aviv en cas de dé-gradation de la situation, nous avons décidé de maintenir l’évènement.

A 19h30, au départ de la rue Sheinkin sur le Boulevard Rothschild, défilera en bleu-blanc-rouge la fanfare de Ta-raram avec orchestre et percussions. Ils rejoindront sur le lieu de la fête la fanfare de la police israélienne qui participera pour la première fois à cet événement et interprétera des grands classiques de la chanson française. La soirée continuera avec un concert ex-ceptionnel des chanteuses Riff Cohen et Shirel puis DJ Masha proposera une playlist de sons français revisités pour vous faire danser jusqu’au bout de la soirée. Au cours de la soirée, Patrick Maisonnave, Ambassadeur de France en Israël, fera un discours».

Israel Aerospace Industries (IAI) est actuellement en pourparlers pour commercialiser des systèmes électro-niques pour un montant de 1.2 mil-liard de dollars.

L’accord imminent, avec un client étranger dont l’identifié n’a pas été dévoilée, comprend la livraison de sys-tèmes radar de pointe.

Ces informations ont été révélées par la société israélienne d’armement via

un communiqué laconique adressé à la Bourse de Tel-Aviv. En cas de signature du contrat, l’accord portera pour une durée de 5 ans.

IAI a rendu public cette annonce peu de temps après celle révélant une pré-vision de trésorerie en déficit pour le deuxième trimestre 2014, causée prin-cipalement par un retard de paiement de dettes du ministère de la Défense. Le Ministère serait en effet débiteur d’une somme de 250 millions de dol-

lars, contre 175 millions de dollars à la fin du premier trimestre. Cette situation expliquerait le déficit de trésorerie de IAI lors des deux derniers trimestres.

En conséquence, IAI envisagerait d’émettre de nouvelles obligations boursières dans le courant du mois de juillet afin de financer ses opérations en cours.

Avner MyersISRAELVALLEY

Un Contrat de 1,2 $ Milliard pour IAI

Le Hamas ferme son point de contrôle frontalier avec IsraëlLe mouvement palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a annoncé mardi qu’il avait fermé son point de contrôle frontalier avec Israël.

La fermeture de ce passage, situé à environ 2 km du terminal frontalier israélien d’Erez, empêchait toute entrée et sortie de l’enclave palesti-nienne.

Ainsi un groupe d’une vingtaine de Palestiniens, dont certains devaient aller en Israël pour suivre un traite-ment anti-cancéreux, accompagnés de membres de leur famille, se sont retrouvés bloqués, a constaté un cor-respondant de l’AFP.

«La frontière a été fermée à cause des bombardements incessants d’Israël», a expliqué un responsable du Hamas.

Israël a dit mardi matin avoir accepté une trêve proposée par l’Egypte mais rejetée par le Hamas, pour mettre fin à une semaine d’hostilités ayant fait

près de 200 morts dans la bande de Gaza.

«Nous avons besoin d’une garantie internationale que le point de passage ne sera pas bombardé par Israël,» a réclamé un autre responsable du Hamas.

Le secteur d’Erez, dans le sud d’Is-raël, a déjà été la cible de l’aviationisraélienne précédemment mais pas au cours des dernières 48 heures.

Ce terminal est uniquement ouvert pour les Palestiniens autorisés à serendre en Israël -- en majorité des pa-tients suivant un traitement médical --, les diplomates, les humanitaires et les journalistes.

La semaine dernière, Israël a autorisé les Gazaouis binationaux à quitter le territoire palestinien.

Page 21: Israël Acutalités n°311
Page 22: Israël Acutalités n°311

22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

« Habituellement, un patient se rendra chez le médecin pour un examen une fois tous les quelques mois, mais avec la nouvelle tech-nologie, il peut être examiné à distance tous les jours », a déclaré Mizrahi.

Le Etrinsa HF-T a été implanté chez un patient à l’hôpital Barzilai, le même jour où des opérations révo-lutionnaires similaires ont été éffec-tuées en France et en Allemagne.

Le système a montré son efficacité dans les jours qui ont suivi, selon Mizrahi.« Quelques jours après avoir reçu l’implant, le patient a développé une arythmie cardiaque, qui aurait pu conduire à des complications. Au lieu d’attendre des semaines avant de retourner chez le médecin pour un suivi, comme des patients porteurs de stimulateurs cardiaques ordinaires le feraient, les médecins ont eu connais-sance du problème du patient immé-diatement, et ont été en mesure de le traiter avant qu’il ne se détériore ».

Avec le nouveau stimulateur de thé-rapie de resynchronisation cardiaque (CRT-P), a déclaré Mizrahi, les méde-cins peuvent obtenir des informations immédiates, telles que l’arythmie car-diaque d’un patient, via Internet.

Les médecins peuvent immédia-tement détecter un problème et intervenir avant que la situation ne s’aggrave. Biotronik, une société de technologie médicale basée en Alle-magne, qui exporte dans le monde entier, est la première à appliquer la technologie de la communication à des stimulateurs cardiaques.

L’entreprise, avec plusieurs autres, propose des défibrillateurs de la thé-rapie de resynchronisation cardiaque à distance, utilisés pour détecter l’ac-tivité asynchrone dans les ventricules gauche et droit du cœur.

Le stimulateur se connecte au sys-tème Home Monitoring de BIOTRO-

NIK et télécharge automatiquement les données. Les médecins reçoivent des mises à jour régulières sur la façon dont le stimulateur fonctionne.

Les données sont introduites dans le dossier du patient et, à l’aide d’un logiciel Biotronik, sont passées au crible et cartographiées. Le stimula-teur relié fait tout le travail automati-quement et fonctionne même lorsque le patient dort.

Selon Biotronik, la radiation émise par le dispositif de mesure est de loin inférieure à la limite imposée par la FDA [Agence américaine des pro-duits alimentaires et médicamenteux] pour des dispositifs de surveillance d’organe électroniques.

Selon la société, le système n’est pas destiné aux urgences. L’information est transmise via des messages tex-tuels sur le réseau du téléphone mo-bile, qui ne sont pas toujours délivrés immédiatement.

En cas d’urgence, Biotronik explique que « le patient doit consulter un mé-decin. Les médecins peuvent détecter les problèmes très tôt, parfois des semaines avant que le patient com-mence à ressentir les symptômes », a déclaré Mizrahi.

« Si un problème commence à se développer, le système enverra des alertes jaunes et rouges, veillant à ce que le médecin ait conscience de l’importance de la situation et per-mette au patient de recevoir des soins bien avant qu’il y ait accès habituel-lement, lors de sa visite trimestrielle régulière ou semi-annuelle ».

Le dispositif entre dans le cadre du mouvement en plein essor de la santé numérique, dans lequel les profes-sionnels de la santé mobilisent la puissance des appareils numériques pour aider les gens à vivre une vie plus saine, avec la possibilité pour les médecins, les employeurs et les com-pagnies d’assurance de garder un œil sur les patients.

Les dispositifs et applications sont disponibles pour surveiller le poids, la pression artérielle, la fréquence cardiaque, le taux de cholestérol, les niveaux de glucose et autres données. Les capteurs qui communiquent avec les smartphones ou les serveurs à dis-tance peuvent lire ce qui se passe à l’intérieur du corps et transférer les informations aux dossiers médicaux en ligne des individus.

Les médecins peuvent accéder aux fichiers pour obtenir une vision com-plète des progrès des clients. Les don-nées recueillies peuvent même être utilisées pour prévenir les urgences médicales, une alarme se déclenchera dans un service de secours d’urgence, indiquant que le patient a besoin de soins immédiats.

Israël a été à la pointe du développe-ment de dispositifs médicaux connec-tés qui utilisent des capteurs reliés à des appareils comme les lecteurs de glycémie pour lire les niveaux de

sucre dans le sang et qui téléchargent les données aux médecins.

De grandes entreprises de santé, telles que GE Healthcare, opèrent en Israël depuis des années et travaillent avec de nombreuses start-ups israéliennes pour développer de nouvelles appli-cations et appareils, tels que l’oxy-mètre, un moniteur d’oxygène san-guin mis au point par Oxitone Israël.

Selon le Dr Vladimir Khalameizer, directeur du département cardiolo-gique à Barzilai, les appareils de ce genre nous permettent d’offrir les meilleurs soins possible. Plus tôt je suis au courant de l’existence d’un problème, plus vite je peux le traiter, et c’est exactement ce que ce stimu-lateur fait. Je considère que c’est un honneur particulier que notre hôpital ait été choisi pour être parmi les pre-miers à avoir la possibilité d’utiliser cet appareil ».

Source: Times of Israel (Copy-rights)

Israël, à la Pointe du Développement de

Dispositifs Médicaux Connectés

ANNONCEEMPLACEMENT COMMERCIAL IDÉAL POUR COMMERCE COMMUNAUTAIRE.

PARTICULIER Cède très bel emplacement dans paris 19ème .

idéal pour supérette boucherie traiteur ou restaurant/salon de thé cacher .(possibilité

deux belles terrasses )2 grandes vitrines entièrement

rénové climatisation

220m2 120m2 en RC et 100 m2 en S/S amé-nagé.

Conditions et informationsau 0603245569 ou 0762770026.

Page 23: Israël Acutalités n°311
Page 24: Israël Acutalités n°311

24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Vous avez un bien immobilier en vue en Israël ? Comment faire en sorte de bien réussir cet acte d’achat si im-pactant pour votre budget familial ?

Il s’agit de ne pas tomber dans 5 er-reurs classiques suivantes :

1. Considérer votre financement comme un acte « banal »

Acheter une maison en Israël est un acte crucial dans la vie d’une famille. Un crédit immobilier engage bien souvent les économies de plusieurs dizaines d’années de travail. L’apport et les remboursements de crédits en-gagent le budget de l’acheteur sur des durées similaires. Il faut à tout prix ne pas dilapider en un achat immobilier en Israël une vie d’économies. Il est donc essentiel de consacrer à votre finan-cement tout le temps nécessaire à sa bonne réalisation, en regard des enjeux.

2. Financer votre bien en Israël comme vous le feriez en France

En France un acheteur doit principale-ment se concentrer sur le taux du cré-

dit, mais c’est largement insuffisant en Israël. Par exemple, la plupart des cré-dits à taux fixe donnent lieu à des rem-boursements variables en Israël.. .cela surprend souvent les acheteurs franco-phones et conduit à de très mauvaises surprises financières. Le mécanisme de financement immobilier Israélien de-mande donc un minimum de vigilance et un temps d’adaptation à un système qui a ses propres règles, différentes de celles en vigueur dans l’hexagone.

3. Aller directement à la banque sans feuille de route

Face a une situation qu’ils pressentent à risque, de nombreux acheteurs sont ten-tés par confier l’ensemble de leur pro-cessus d’obtention de leur crédit à des professionnels, que ce soit une banque ou un intermédiaire financier. Il ne faut pas oublier qu’une banque est une structure experte pour défendre avant tout ses intérêts, pas ceux de l’acheteur.

Sans devenir un spécialiste, un acheteur doit au minimum comprendre quel est son propre intérêt dans un processus de financement immobilier. Par exemple,

comprendre les grandes options de financement, les sujets sur lesquels négocier au maximum, les sujets moins prioritaires etc. Cela vaut aussi face à un courtier : une bonne pratique est de ne jamais avancer sans savoir ce que vous souhaitez obtenir de vos interlo-cuteurs.

4. Ne rien déléguer

Concernant votre crédit, la question est simple : êtes vous parfaitement sûr de comprendre ce que vous allez signer seul à la banque ? Je ne parle pas de votre discussion avec le conseil-ler bancaire, mais de la cinquantaine de pages de clauses concernant votre crédit immobilier, rédigées en hébreu technique, sur lesquelles vous devrez apposer votre signature. SI un acheteur est bilingue et à l’aise avec les notions financières, alors il peut décortiquer un contrat de crédit immobilier. Cela demande du temps mais c’est envisa-geable. Dans les autres cas, ne pas délé-guer est un risque qui doit bien être mis en perspective des enjeux financiers d’un achat immobilier.

5. Considérer que votre crédit peut à lui seul faire réussir votre projet immobilier

Un crédit est une clé qui permet d’accé-der à la propriété, et lorsqu’une clé ne parvient pas à ouvrir une porte donnée, il est inutile de trop forcer, il se peut que ce ne soit simplement pas la bonne porte. Dans ce cas, il est bon de revoir son projet immobilier.

Haim Mamou, co-fondateur de la Centrale des Crédits en IsraëlTel Israël : 05 26 13 10 31Tel France : 01 77 47 37 05Source: http://www.lacentraledes-credits.com

Les Erreurs Cruciales à Eviter Pour Votre Crédit Immobilier en Israël

-18% : Forte Baisse des Transactions par Cartes de Crédit en Israël

Inutile de le dire, mais les com-merçants de tout Israël, et surtout du Sud, vivent dans une inquié-tude justifiée. Depuis le début du conflit tout change. Les israéliens accumulent à la maison du cash et réduisent leurs achats. Ils se terrent pour ne pas subir l’affront de cour-rir paniqués vers les abris (si ceux-ci sont ouverts).

La chute de 18% (chiifre officiel pu-blié hier) des transactions par cartes de cérdit semble affoler les com-merçants des grands centres com-merciaux de la région de Tel Aviv. Au Dizengoff Center c’est presque l’affolement pour certains patrons de magasins avec qui IsraelValley a discuté. Le Centre Azriell, d’habitude plein à craquer, était désert hier.

BON A SAVOIR.Jacques Bendelac pour IsraelValley:Une enquête réalisée par l’institut de sondages TRI révèle que l’Israélien ne cesse de sortir sa carte de crédit : à la station-service, au restaurant ou au supermarché, il règle en argent plastique plutôt qu’avec la monnaie scripturale (chèques) ou fiduciaire (espèces).

En 2013, les achats de consomma-tion à crédit des Israéliens ont totalisé 230 milliards de shekels : c’est deux fois plus qu’en 2005 (118 milliards de shekels). Aujourd’hui, les achats par cartes de crédit augmentent au rythme de 8% par an.

Ce n’est donc pas une surprise si, pour la majorité des types de pro-duits, c’est le paiement à crédit qui

domine, même si le taux d’intérêt ren-chérit la transaction. Selon TRI, 81% des Israéliens utilisent leur carte de crédit pour les achats de vêtements, 75% pour les achats d’alimentation et d’ameublement ; de même, 70% des Israéliens font le plein d’essence à crédit, et 60% paient leurs factures d’électricité à crédit.

En revanche, les auto-entrepreneurs, artisans ou prestataires de services, sont encore nombreux à se faire payer en liquide : 66% des Israéliens verseront des espèces à leur plom-bier, peintre, électricien ou femme de ménage, alors que 21% d’entre eux donneront des chèques et seulement 11% paieront à crédit.

Selon les personnes interrogées par TRI, le paiement s’effectue en li-quide, de la main à la main, lorsque le commerçant ou l’artisan l’exige, surtout pour échapper aux impôts. Mais certains consommateurs aussi préfèrent les espèces car elles leur permettent de mieux contrôler les dépenses.

Quant au paiement par chèque, il tend à disparaître progressivement de l’économie israélienne: il sert seule-ment 10% des Israéliens qui achètent de l’ameublement et 21% des Israé-liens qui ont recours à un artisan.

Dans les autres domaines de consom-mation (comme alimentation ou loi-sirs), seulement 1% des Israéliens paient par chèque. Dans les restau-rants, le chèque a complètement dis-paru : le paiement se fait à crédit ou en espèce.

Quand les canons grondent, les naissances sont plus nombreuses. L’hôpital Soroka de Beersheba a découvert cette semaine que les bom-bardement dans les villes du Sud ont entraîné une augmentation de 10% du nombre des naissances. L’hôpital attribuent la hausse des naissances à

la tension et au stress dont sont vic-times les femmes enceintes…

Le professeur Eyal Sheiner, directeur adjoint de l’hôpital et directeur du ser-vice de maternité a déclaré : « Depuis le début de l’opération militaire, nous avons donné naissance à 317 bébés.

Après l’opération Plomb durci en 2009, nous avons publié une étude suggérant un lien entre le stress et la naissance, cette étude a démontré une augmenta-tion significative du nombre de nais-sances prématurées. Personne ne sait vraiment ce qui provoque le début de la naissance mais la pression et le stress sont certainement des facteurs impor-tants qui peuvent conduire à des nais-sances prématurées «.

Depuis que l’opération « Bordure pro-tectrice « a commencé, le ministère de l’Intérieur a créé une zone protégée au sein de l’hôpital. 23 prématurés y ont été transférés, cinq bébés y ont été intubés. Les équipes de chirurgiens, de traumatologues, d’anesthésistes et autres sont en état d’alerte et sont prêt a faire face à la possibilité d’un inci-dent grave avec des pertes massives. La maternité et les salles d’accouchement ont été transférées dans les sous-sols de l’hôpital.

Source Koide9enisraelPublié par David ILLOUZ

Quand les canons grondent, les naissances sont plus nombreuses

Page 25: Israël Acutalités n°311
Page 26: Israël Acutalités n°311

26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 16 Juillet au 22 Juillet

Erdogan lance une campagne antisioniste pour son ami Mesha’al

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a déclaré dimanche qu’il res-tait « des divergences très impor-tantes » dans les négociations sur le nucléaire iranien, à une semaine de la date butoir pour la conclusion d’un accord.

« Nous avons bien sûr certaines diver-gences très importantes. Nous avons besoin de voir si nous pouvons faire quelques progrès », a-t-il déclaré à des journalistes à Vienne où il doit s’entre-tenir avec ses homologues français, allemand, britannique ainsi qu’avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif. « Il est vital de s’assurer que l’Iran ne va pas déve-lopper l’arme nucléaire, que leur pro-gramme est pacifique », a-t-il ajouté.

Les chefs de la diplomatie des grandes puissances occidentales veulent faire le point sur l’avancée des discussions, entrées dans leur phase finale à Vienne,

et tenter de surmonter les obstacles à la conclusion d’un accord. Le principal point d’achoppement porte sur la capa-cité d’enrichissement d’uranium et le nombre de centrifugeuses que conser-verait l’Iran après un accord.

Le règlement de cet épineux conflit de plus de 10 ans permettrait une levée des sanctions qui étouffent l’économie iranienne. Les pourparlers doivent se terminer le 20 juillet mais les deux par-ties pourront d’un commun accord les prolonger.

Le conflit entre Israël et l’organisation terroriste Hamas va aussi s’inviter dans les discussions entre les ministres occidentaux, qui chercheront, selon le Britannique William Hague, à définir « une action internationale urgente et concertée » en vue d’un cessez-le-feu.

AFP

Kerry : des « divergences importantes » demeurent dans les négociations sur

le nucléaire iranien

Le Hamas s’est coordonné avec son meilleur allié au sein de l’OTAN, au beau milieu de la guerre à Gaza contre Israël.

L’OTAN elle-même est dirigée par l’ancien Premier Ministre pro-Hamas norvégien, Jens Stoltenberg.

Des sources turques affirment que le Chef du Conseil Executif du Hamas, Khaeld Mesha’al consulte régulière-ment Ankara, afin de développer une stratégie médiatico-diplomatique nui-sant à Israël.

Le Premier Ministre turc Recep Tayyip Erdogan, à gauche, en compagnie du chef du Politburo du Hamas, Khaled Masha’al.

Ces sources affirment que le gouver-nement du Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan a promis son soutien politique et financier au Hamas, qui est censé avoir démantelé son gou-vernement, en juin, à l’occasion de la nomination d’un gouvernement d’unité nationale, formé de technocrates, de concert avec Ramallah.

« Alors qu’Israël bombarde le peuple palestinien sans défense à Gaza, la Turquie ne peut pas garder le silence et rester impartial », a déclaré Erdogan, le 9 juillet.

Ces sources turques expliquent que Mesha’al mène de fréquents entretiens téléphoniques avec Erdogan, depuis le début de la guerre avec Israël. Elles disent que Mesha’al décrit au Premier Ministre turc les dégâts faits par les frappes aériennes israéliennes et ex-horte la Turquie à protester contre cette guerre.

Mesha’al s’est aussi entretenu avec le Ministre des Affaires étrangères turc Ahmet Davutoglu, concernant les opé-rations israéliennes à Gaza et dans la Bande occcidentale de Judée-Samarie-Cisjordanie. Le Hamas indique qu’il a demandé à Davutoglu d’organiser une campagne internationale de dénigre-ment à l’encontre d’Israël.

Israël désigne, généralement, la Tur-quie, la seconde armée de l’OTAN, comme étant le plus grand partisan occidental du Hamas.

Le Shin Bet, l’Agence de sécurité inté-rieure israélienne, a accusé la Turquie d’héberger un chef opérationnel du Hamas à l’étranger, Salah Al Arouri, comme impliqué dans la coordination du kidnapping et de l’assassinat des trois adolescents, dans la région du Goush Etzion, au mois de juin.

Adaptation : Marc Brzustowski.

Page 27: Israël Acutalités n°311
Page 28: Israël Acutalités n°311