Israël Actualités n°315

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GRATUIT - Numéro 315 - Edition du 9 Septembre au 15 Septembre Journal israélien en langue française

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Toute l'actualité en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 315 - Edition du 9 Septembre au 15 Septembre Journal israélien en langue française

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

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Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenude leurs publi-cités. Le journal ne saurait en être responsable.

Notre salut n’a qu’un seul nom : ISRAËL

Il est temps aujourd’hui de prendre les mesures primordiales pour notre avenir. En effet, la situation en France reste incertaine pour notre commu-nauté aux vues du dernier sondage qui confirme la position du Front Na-tional comme étant le premier parti de France. Des chiffres extrêmement élevés pour le FN pour la prochaine élection qui aura lieu en 2015 aux régionales et la possible victoire de Marine le Pen avec 54% à l’ élection présidentielle de 2017 en cas de duel avec François Hollande qui n’obtien-drait que 46% des suffrages au se-cond tour. En plus de cette mauvaise nouvelle, il faut rajouter la montée de l’antisémitisme qui ne cesse, lui aus-si, d’augmenter à cause du commu-nautarisme radical musulman dans les cités, dans Paris et sa région ainsi que dans le reste du pays. Un danger de plus en plus important en France guette. Ce danger, c’est le retour des djihadistes ayant combattu en Syrie comme Medhi Nemmouche, le tueur du musée juif de Bruxelles qui fit 4 morts ... Aujourd’hui, la question primordiale est de savoir combien ils sont sur le territoire national pour poursuivre leur guerre sainte en France ? Sommes-nous vraiment en sécurité ? Nos enfants le sont-ils aus-si? L’alya n’a jamais été aussi élevée en France. Cela montre bien que les Juifs de France préfèrent aller vivre dans un pays en guerre comme Israël, entouré de pays ennemis, que d’être en France et d’être à la merci d’un fou furieux qui pourrait passer à l’acte à n’importe quel moment, dans n’im-porte quel coin de rue de nos villes, d’une synagogue ou bien d’une école comme cela a déjà été le cas. De plus, il ne faut pas aller chercher bien loin pour attiser la haine comme cela s’est passé lors de l’émission de Laurent Ruquier «on est pas couché» où les

deux acolytes ont déversé leur haine sur Bernard Henry Levi répondant point par point aux accusations anti-sémites de Salamé et Caron avec des notes et des fiches remplies d’erreurs, comme le détail des morts israéliens ... et bien d’autres ... Caron et Salamé sont des pour-voyeurs de la haines envers notre communauté ! Caron, le sobriquet de Pétain, et Salamé, la pauvre petite Libanaise qui se cachait dans une baignoire lorsqu’elle avait 5 ans ... Pauvre Salamé, pauvre Calimero ... Que dites-vous aux enfants de Sderot et de toutes les villes du Sud d’Israël qui sont bombardés quotidiennement par les terroristes du Hamas ? Que dites-vous à ces mêmes enfants qui se font massacrer par les djihadistes et les rebelles en Syrie ? Que dites-vous des Chrétiens d’Irak qui se font mas-sacrer eux aussi ? Que dites-vous aux Soudanais qui se font massacrer par ces mêmes djihadistes ? Que dites-vous enfin aux Chrétiens du Niger ou du Mali qui se font massacrer par Boko Aram ? Mr Caron et Mme Salamé, vous ne dites rien, pas assez intéressant ... pas assez d’audimat ... cela n’intéresse personne ... Mais ce que font les Juifs aux «pauvres» Ter-roristes du Hamas vous offusque et vous prenez un malin plaisir à criti-quer Israël et les Juifs. C’est là que vous prenez votre pied ...

Une chose est sure, le destin de notre peuple est entre nos mains et en cette fin d’année, il est primordiale de se sentir le plus solidaire possible entre nous, communauté juive de France et nos frères israéliens car notre salut n’a qu’un seul nom : «Israël».

Am Israel Hai

Alain Sayada

Sera présente au salon Icube au stand de l’Organisation Sioniste Mondiale Mme Nathalie Dian

Consultante en bilan de compétences et en orientation professionnelle, coach diplômée spécialisée sur le conseil et l’emploi et l’intégration professionnelle en Israel pour les olims de France.

Nathalie intervient avec les olims avant l’Alyah pour l’orientation et la mise en relation avec les entreprises israéliennes.

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Une unité exemplaire

C’est avec un immense plaisir que je vous retrouve après un mois d’Août qui n’a pas été un mois de vacances classiques et de tout reposL’actualité tant nationale qu’inter-nationale a été intense et les sujets à commenter ne manquent pas.

Je pourrais vous parler:De la guerre qui oppose l Ukraine à la Russie De la progression menaçante des barbares de l’État islamique qui sème la terreur et défie lemonde libre.

Du bourbier syrien avec ses centaines de milliers de cadavres et son million de réfugiés.

Je pourrais également abordé l’hy-pocrisie d’une certaine frange de la classe politique française qu’il n a eu de cesse de se mobiliser contre Israël et en soutien aux terroristes du Hamas.

Ces milliers de nos compatriotes à l’indignation sélective qui n’ont ja-mais manifesté contre les crimes per-pétrés contre les chrétiens d’Orient ni contre les nazis islamistes qui déca-pitent ceux qu’ils appellent les «infi-dèles»

Ces centaines d’individus qui ont défié l’ordre public et organisé une véritable guérilla urbaine !

Ces centaines d’ennemis de la France qui ont attaqué les forces de police et crié» mort aux juifs» dans les rues de Paris.

Je ne vous parlerai pas non plus de ces politiciens d’extrême gauche tels que Mélenchon et Besancenot, qui, aveuglés et aigris par leurs échecs ont choisi de supporter les complice des terroristes. S’ habitant derrière le sou-tien à la création d’un État palestinien ils ont défilé et déclaré haut et fort leur soutien aux assassins du Hamas.

Ils sont restés sourds à la souffrance des enfants israéliens et aux appels de ces palestiniens, qui ayant osé refuser de servir de» boucliers humains», ont

été abattus par les terroristes de Gaza.

Aujourd’hui ils sont même apprécié et félicité par M’Bala M’ Bala, il reconnaît comme frères. Les masques sont tombés et la parole s’est libérée.Les antisionistes et antisémites de tous bords se sont enfin reconnus !

Je ne vous parlerai pas de tout cela, mais plutôt d’un Grand Peuple !

Celui que j’ai rencontré en sillon-nant les routes,les villes et les rues d’ Israel.

Ce Peuple qui a supporté plus de 3800 alertes et tirs de missiles assassins.

Ce Peuple qui s’est uni du Nord au Sud pour soutenir ceux qui souf-fraient et ceux qui, par dizaines de milliers, étaient mobilisés pour dé-fendre leur Population agressée dans l’indifférence générale des nations.

Les caméras du monde faisant fi de cette agression et choisissant de montrer des images qui ne pouvaient que choquer. Pour les télévisions du Monde l’agresseur devenait victime. Le sang se vend mieux !

Je veux vous parler de ce peuple qui dans sa grande diversité tant d’ori-gine que de pratique religieuse a fait corps avec son armée.

Ce Peuple, qui a donné tout son sens à ce mot si souvent galvaudé qui est: UNITÉ !

Je veux vous parler aussi de vous, tous ceux qui n’avez pas changer de destination de vacances et qui êtes venus par milliers apporter par votre présence le témoignage concret de ce destin commun qui unit tous les juifs de la planète.

Dans les rues, dans les cafés, dans les hôtels, sur les plages et dans tout le pays, vos voix retentissaient comme des cris d’amour qui ont résonné dans les oreilles et dans le coeur de ceux qui vivaient dans les abris et auprès de ceux qui étaient aux frontières et à Gaza !

Cet élan de solidarité unique exem-plaire a été est la meilleure réponse aux détracteurs d’Israel.

Aux milliers de manifestants hurlant leur haine nous avons répondu par notre présence et par les dons qui ont été faits.

À la Sauvagerie et à la Haine de nos ennemis, nous avons répondu par l’Amour et la Solidarité !

Bravo et continuons car notre combat est juste et légitime

Gil TAIEB

L’État d’Israël vient de déclarer quelques arpents de terre autour du Gouch Etsion, soit à la lisière de Jérusalem, comme terres d’État.

Le Gouch Etsion est une terre que les pionniers avaient commencé à tra-vailler et qui était tombée aux mains de la Légion arabe lors de la guerre d’Indépendance. Bien entendu nul rescapé parmi les combattants juifs et ce n’est qu’après la Guerre des 6 jours que ces terres furent de nouveau libérées et les descendants de ceux qui avaient sacrifié leur vie, purent reconstruire la région.

Hussein Obama a condamné, suivi de très près par l’Union Européenne, et j’attends avec impatience le texte indigné de Fabius qui transmettra la voix de son maître catarrheux ou qa-tari. Ce serait une décision qui mine-rait la confiance de la partie adverse et les chances de paix !

Nous avons donné pour raison de cette décision le fait que trois de nos adolescents ont été massacrés par les terroristes arabes.

Pourquoi faut-il que le sang juif soif versé pour se réapproprier notre terre et construire de nouveaux points de peuplement en redonnant vie à des sites envahis par le désert depuis notre départ forcé en exil.

Le terrain rattaché à Israël représente une petite exploitation agricole au Texas. De quoi effectivement mobi-liser l’attention d’Hussein Obama et des Nations Unies.

Les islamistes du Califat peuvent étendre leur contrôle sur un territoire aussi grand que les deux-tiers de la France, Poutine peut annexer la Cri-mée et exiger l’indépendance de l’est ukrainien sans pour autant modifier de manière aussi dramatique l’équi-libre mondial. Mais que Israël puisse ajouter au bloc de réimplantation du Gouch Etsion un grain de sable sur la carte, parait intolérable.

E le monde a raison. Si cette terre ne nous appartient pas, cessons de la construire et la bonifier et que les arabes continuent la seule culture qu’ils savent développer, c’est à dire le désert.

Si cette terre est celle de nos ancêtres, celle que l’Éternel nous a transmise et promise, celle que nous avons pleuré dans les deux millénaires de l’exil, celle qui correspond au mandat bri-tannique sur la Palestine pour y créer un foyer juif, celle des accords de San Remo, celle que nos soldats ont libérée au prix du sang et du sacrifice suprême, celle qui selon toutes les règles internationales nous appar-tient, alors annexons définitivement Eretz Israël.

Proclamons clairement qu’il n’y aura jamais de 23ème état arabe sur la partie occidentale du Jourdain, peut être en Europe mais pas sur la terre d’Israël.

Il subsiste toutefois une question. Admettons que nous devons encore attendre le Premier ministre qui, comme Menahem Begin l’avait fait avec Jérusalem et le Golan, décide d’étendre la loi israélienne sur la Judée et la Samarie. Si, au lieu de dé-clarer terres d’État ces 400 hectares, nous avions déclaré qu’il s’agissait de 4000 hectares, la réaction eut-elle été différente ? Certainement pas. Alors….

Un propriétaire doit se comporter comme un propriétaire nous enseigne Zeev Jabotinsky. Cela signifie que lorsqu’un squatter occupe votre bien, il ne suffit pas de récupérer un placard !Jacques Kupfer

Quatre cents hectares ...

Après la décapitation de James Foley, des commentateurs au Etats Unis ont été surpris de la désinvol-ture de Barack Obama. Un dis-cours de dix minutes, puis, très vite le retour sur une terrain de Golf. Des mots minimaux pour dire sa tristesse, et surtout, pour dire que l’Etat Islamique n’avait stricte-ment rien à voir avec l’islam, puis des rires entre amis en frappant la balle.

Ces mêmes commentateurs ont été surpris une fois encore lorsqu’Obama a donné une conférence de presse destinée à dire qu’il n’avait pas de stratégie face à la situation au Proche-Orient. Ils en ont déduit qu’Obama était un Président nul et consternant qui n’avait effectivement pas de stra-tégie.

Les mêmes se sont étonnés que le Président ne dise pas un mot suite à la décapitation d’un deuxième journa-liste américain, Steven Sotloff.

Peut-être Obama aura-t-il fini par dire quelques mots quand cet article paraî-tra. Peut-être que non.

L’islam n’a jamais eu un pareil dé-fenseur à la Maison Blanche

S’il parle, on peut s’attendre à ce qu’il exonère l’islam une fois de plus : l’islam n’a jamais eu un pareil dé-fenseur à la Maison Blanche.

On peut s’attendre aussi à ce qu’il énonce quelques formules vagues et creuses qui n’auront toujours pas l’apparence d’une stratégie.

Les commentateurs américains sur-pris ou étonnés n’ont toujours pas compris qui est Obama et ce qu’il veut, et ils n’ont pas compris la réalité : Obama a une stratégie.

Des politologues américains ont parlé de celle-ci. Je l’ai fait aussi, en détail. Dans deux livres. Cette stratégie suit son cours.

Détruire l’ordre du monde mis en place après la Deuxième Guerre Mondiale, et qui a conduit à l’hégé-monie américaine

Elle consiste à détruire l’ordre du monde mis en place après la Deu-xième Guerre Mondiale, et qui a conduit à l’hégémonie américaine à la fin de la guerre froide.

Et elle consiste à détruire les Etats Unis eux-mêmes.

Les Etats Unis sont en cours de des-truction. Quiconque lit les chiffres de la dette, le nombre de pauvres et de gens s’alimentant grâce aux food stamps, le taux d’emploi des gens susceptibles de travailler (et non les chiffres du chômage, qui ne donnent pas une indication pertinente), et qui-conque regarde les évolutions démo-graphiques comprendra que la situa-tion est grave.

L’ordre du monde dont Obama a hérité est en cours de destruction lui aussi. On le voit de plus en plus nettement tous les jours. Poutine a reçu le message, et ce qui se passe en Ukraine pourrait aisément dégénérer en guerre plus vaste sur le sol euro-

péen : je reviendrai sur le sujet. Les dirigeants chinois ont reçu le message aussi, et une guerre en Asie est elle aussi une probabilité que nul ne peut écarter d’un revers de main.

Israël, l’Etat dont la disparition est programmée, et qui devra s’amenui-ser dans un premier temps

La guerre au Proche Orient suit son cours. L’objectif était un Proche Orient plus sûr pour l’islam radical, et tenu, dans le monde sunnite, par les Frères Musulmans, dans le monde chiite par l’Iran, Israël étant dans la position de l’Etat dont la disparition est programmée, et qui devra s’ame-nuiser dans un premier temps.

Cet objectif a rencontré des obs-tacles imprévus par Obama : la prise du pouvoir par le maréchal Sissi au Caire a (faut-il le dire?) immensé-ment contrarié Obama, l’Etat Isla-

mique, qui devait installer un Etat radical sunnite dans les régions sun-nites d’Irak et de Syrie et déstabiliser la Jordanie et l’Arabie Saoudite a échappé des mains de ceux qui pen-saient le déchiffrer et le guider.

La tête de deux journalistes, peut-être trois bientôt, lui paraît pouvoir être sacrifiée

Mais Obama n’a pas renoncé. Il va bombarder l’Etat Islamique, ici ou là, aux fins de l’endiguer un peu et de s’assurer qu’il ne menace ni Assad à Damas, ni l’Iran, ni la partie chiite de l’Irak, déjà concédée à l’Iran. Il va renforcer la défense de l’ambassade américaine à Bagdad. Il va contribuer à faire livrer des armes aux forces kurdes. Il ne fera vraisemblablement rien de plus. La survie de l’Etat Isla-mique, si celui-ci limite ses ardeurs, lui convient, et la tête de deux jour-nalistes, peut-être trois bientôt, lui

paraît pouvoir être sacrifiée, d’autant plus que l’Etat Islamique a déjà cou-pé des milliers de têtes de Chrétiens et de Yazidi. Le maintien d’Assad au pouvoir lui convient tout à fait, car Assad est un allié de l’Iran. L’hégé-monie d’un Iran nucléarisé sur la région lui conviendrait pleinement.

La situation en Libye et en Afrique subsaharienne, l’évolution de la Tur-quie, ne le dérangent pas.

Si Abbas se trouvait remplacé par un dirigeant du Hamas susceptible de se rapprocher de Téhéran, Oba-ma serait radieux

Le fait qu’Israël ait subi cinquante jours de guerre et une pluie de mis-siles, et ait dû accepter un statu quo à Gaza parce que l’armée israélienne peut être mobilisée sur d’autres fonts, comme on est en train de le voir du côté du Golan, lui convient tout à fait.

La résolution qui se profile à l’ONU où il semblerait qu’il sera question d’une force internationale chargée de superviser un désarmement de Gaza en même temps qu’une exigence de moindre surveillance par Israël de ce qui entre à Gaza lui convient pleine-ment, et, le cas échéant, elle serait votée par Samantha Power, sur déci-sion d’Obama. Si le Hamas pouvait se réarmer, tirer à nouveau sur Israël, et s’abriter derrière une force interna-tionale en guise de nouveau bouclier humain, Obama serait très satisfait. Si Mahmoud Abbas se trouvait rem-placé par un dirigeant du Hamas sus-ceptible de se rapprocher de Téhéran, Obama serait radieux.

Qui a dit qu’Obama n’avait pas de stratégie ?

© Guy Millière

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Barack Obama a une stratégie

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

«La première chose que j’ai faîte au soir de la libération de Paris, le 25 août 1944, c’est de retourner dans notre appartement», se souvient Hanna Kamieniecki, 19 ans et résis-tante au moment de la libération. Au-jourd’hui âgée de 90 ans, cette juive polonaise garde des souvenirs vifs de cette période de sa vie, mais doit se concentrer pour tous les rassembler.

«Il avait été pillé par les voisins et la concierge. Ils avaient même arraché les douilles de cuivre des lampes.» Elle n’avait pas remis les pieds dans cet appartement du 20e arrondisse-ment de la capitale depuis deux ans. Sa mère et elle y vivent seules, depuis que son père a été arrêté par les Alle-mands en juin 1942. Début juillet, elles décident de passer quelques

jours dans une pension près du parc de Vincennes en raison des problèmes de santé de sa mère. Hanna Kamieniecki vient de passer les épreuves écrites au bac, elle révise en attendant sa convo-cation pour l’oral. «J’ai échappé à la rafle du Vel d’Hiv, le 16 juillet 1942, grâce à un camarade de classe, fils de policier, qui nous avait prévenues de ne pas rentrer chez nous». A la pen-sion où elles sont logées, la concierge leur assure qu’elle les préviendra si la police débarque pendant la nuit. Le lendemain, la jeune fille tente de retourner à son appartement pour récupérer ce qu’elle peut. «La porte était sous scellés et la gardienne de l’immeuble, que je connaissais, m’a menacée d’appeler la police si je ten-tais d’entrer. Il y avait de la haine dans son regard. Maintenant, je comprends pourquoi.» Cet événement marque un tournant dans sa vie. «Si je n’avais pas été juive et étrangère de surcroit, j’aurais passé mon oral du bac et je serais retournée en cours comme si de rien n’était.» Au lieu de ça, elle s’engage aux côtés des Francs-tireurs et partisans - main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI), un groupe de résistants communistes composé en grande partie d’étrangers. «Je voulais me rendre utile et, de toute façon, il n’y avait plus rien à faire d’autre», ajoute Hanna.

Une rencontre et consacrée à cette période le 14 septembre à 14h30 au Mémorial de la shoah.

Yvan Lellouche

Les juifs à la libération Steven Sotloff le journaliste décapité était également Israélien

Le journaliste américain Steven Sotloff, décapité par des jihadistes de l’Etat islamique (EI), détenait également la nationalité israé-lienne, ont rapporté mercredi des médias israéliens.

Le site du quotidien Haaretz a affirmé, en citant un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, que Steven Sotloff avait la double natio-

nalité américaine et israélienne.

Citant des amis et des confrères du disparu, la radio publique a précisé qu’il avait été étudiant au Centre d’études interdisciplinaires d’Herz-liya au nord de Tel Aviv.

Steven Sotloff était originaire d’une famille juive de Miami en Floride, aajouté la radio.

Des sites d’information ont relayé vendredi dernier une information affirmant qu’une bombe aurait été retrouvée à l’aéroport de Tunis-Carthage, dans les bagages d’un passager d’un vol Tunisair à desti-nation de Marseille.

«C’est une fausse information», nous a déclaré Kamel Saïdi, le directeur de la communication et des affaires extérieures de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA).

Un appel anonymeM. Saïdi nous a précisé que les au-torités de l’aéroport avaient reçu un appel anonyme dans la matinée aver-tissant qu’il y avait une bombe un avion Tunisair.

L’avion, qui se trouvait sur la piste, a donc été évacué et l’ensemble des ba-gages déchargés et entièrement fouil-

lés, sans qu’aucune bombe ne soit retrouvée. Rappelons que le premier média a avoir sorti cette information sur une bombe dans un avion Tunisair a été Tunisie-Secret.

En tout état de cause, le gouverne-ment tunisien prend très au sérieux les menaces terroristes d’autant que son voisin Libyen est pris en otages par des groupuscules islamiques. De sources policières, les Etats unis four-niraient matériels et informations aux tunisiens. Par ailleurs, le ministre de l’intérieur Mohamed Ali Laroui a annoncé, lors d’une conférence de presse vendredi, que toute personne, appartenant aux corps de l’armée et des forces sécuritaires qui feraient fuiter des informations sécuritaires («tassribet»), sera poursuivie devant les tribunaux militaires et civils.

Yves PEREZ

Bombe dans un avion Tunisair : Un appel anonyme été à l’origine

de l’intox

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre 8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Raanana en chiffresRaanana a été désignée comme la ville la plus verte d’Israël en 2010. Elle est située à dix minutes en voi-ture de la plage d’Herzliya et à envi-ron vingt minutes de Tel-Aviv. Son territoire administratif s’étend au-jourd’hui sur environ 1500 hectares.Surnommée « La perle du Sharon », Raanana est une ville accueillante à la vie communautaire très développée, avec une population homogène dont le quart est originaire de France et d’Afrique du Nord. La ville possède des parcs d’attractions et des aires de jeux, des établissements scolaires connus pour leur excellence, ainsi que des centres commerciaux et des centres de loisirs.Selon les données de l’administration des impôts, le prix moyen des appar-tements est de 2,2 millions de shekels (20500 shekels le m2).Parmi les habitants de la ville, 40 % ont fait des études universitaires.Le salaire moyen est de 9800 shekels.

Le quart de la population est d’ori-gine françaiseSelon le site Madlan, qui classifie les transactions immobilières en Israël, la communauté de Raanana est très homogène. Environ 24 % des habi-tants sont des français et originaires d’Afrique du Nord, 32 % viennent d’Europe et de l’ex URSS, 10 % des États-Unis et d’Amérique du Sud, et 35 % sont nés en Israël. La commu-nauté française de Raanana a beau-coup grandi au cours des dernières années. L’un des pôles d’attraction pour les nouveaux immigrants est le centre d’intégration universitaire, considéré comme le meilleur d’Israël.

À propos du quartier Neve ZemerLes travaux de construction du quar-tier Neve Zemer ont commencé der-nièrement. Ce quartier sera le plus

grand de la ville, avec 3500 appar-tements neufs. Les immeubles qui y seront construits ont été conçus de façon à respecter la continuité du paysage urbain qui caractérise Raa-nana : des bâtiments d’une hauteur allant jusqu’à 7 à 8 étages, avec des toits de tuiles. La construction sera respectueuse de l’environnement. Pour le moment, environ 1000 appar-tements sont proposés à la vente, et la société Guy & Doron Lévy est l’une des sociétés qui construisent un des plus grands projets de l’ensemble. La première occupation est prévue pour décembre 2016.La société est la seule sur cet en-semble à être à la fois l’entrepreneur qui réalise le projet et le promoteur auquel on achète l’appartement de façon individuelle.Il faut signaler que le produit proposé par la société au sein du projet est tout à fait unique. Chaque appartement se caractérise par une hauteur sous plafond de 3 mètres et par une tech-nologie innovante de surveillance et de contrôle avec préparation pour un système de domotique intelligent, chauffage au sol et stores électriques.Le quartier Neve Zemer, comme son nom l’indique (zemer = chant), se ca-ractérisera par des motifs musicaux. Les rues du quartier porteront les noms de poètes et de chanteurs, et les parcs seront agrémentés de sculptures et d’équipements de jeux décorés de motifs inspirés de leurs chansons. Le prix des appartements du quartier correspond à ceux pratiqués à Raana-na et va jusqu’à 2,2 millions de she-kels pour un appartement de 4 pièces.

OshriZafrani, vice-président mar-keting et ventes de la société Guy & Doron Lévy : « Le quartier Neve Zemer apportera une réponses aux attentes de tous les acquéreurs, quelle que soit leur tranche d’âge, avec les

centres commerciaux et les lieux de divertissements, les centres pour la culture, la jeunesse et les sports (Mat-nas), les espaces verts, les terrains de sport, et les établissements sco-laires. L’avantage le plus évident du quartier est le faible nombre d’habi-tants au mètre carré, qui est l’un des plus bas d’Israël, ce qui contribuera grandement à la qualité de vie de ses habitants. La ville de Raanana a un caractère traditionnel et possède de nombreuses synagogues. Les nou-veaux immigrants qui arrivent béné-ficient d’un centre d’intégration avec oulpan (cours d’hébreu) considéré comme le meilleur d’Israël. »

À propos de la rentabilité d’un achat à Neve Zemer, M. Zafrani déclare : « L’achat d’un appartement à Neve Zemer sera très intéressant et les acquéreurs peuvent s’attendre à un rendement de plusieurs dizaines de pourcents en quelques années. Dans le quartier d’Herzliya Haye-ruka, dont les caractéristiques res-semblent à celles de Neve Zemer, on a vendu des appartements de 4 pièces semblables à ceux qui sont commer-cialisés à Neve Zemer pour un prix de 2,4 millions de shekels, au début de la construction, et aujourd’hui, ces mêmes appartements valent plus de 3 millions. Je prévois qu’avec le temps, les prix des appartements de Neve Zemer augmenteront de la même façon. »

Pour plus d’informations : Ohad Lubianiker - Orly Katav Public Relations, 972-3-6122866

Raanana, au coeur d’Israël

La chaine de télévision BFMTV a consacré un reportage sur le sujet «les Juifs de France partent vivre en Israël», repris par les sites de nombreux journaux nationaux ainsi que par la presse israélienne. Phénomène qui est en passe de de-venir «un lieu commun».

Nous avons rencontré les patrons de la société Guy & Doron Levy qui sont les propriétaires d’une société en pleine expansion. Leur priorité aujourd’hui outre de proposer leurs appartements à la communauté juive de France c’est d’apprendre le fran-çais ils sont d’ailleurs entourés d’une équipe maîtrisant parfaitement la langue de Molière.

Quid de Raanana?Située à peine à 10 minutes en voi-ture de la plage d’Herzliya et à 20 minutes de Tel-Aviv, cette ville a été élue ville verte d’Israël.Raanana est devenu au fil des années la ville de prédilection, hormis ceux qui préfèrent les villes côtières, de la communauté juive de France. Ces fa-milles sont en général issues de Paris, sa région et sa Province, de tendance traditionnelle (le fait d’habiter en Israël renforce leur foi), de milieu so-cio-économique assez élevé. La perle du Sharon fut pendant longtemps le siège de l’Alya Boeing. Statistiques: 24% de la population sont d’origine française, 32% Euro-péens ou Russes, 10% Américains et 35% d’Israéliens. 40% de ses habi-tants sont des universitaires, raison pour laquelle la communauté fran-çaise s’est épanouie à Raanana ces dernières années. Le Merkaz Klita est réservé uniquement aux universi-taires et son Oulpan est l’un des plus réputés du pays.

Guy & Doron Levy, avec le quar-tier de Neve Zemer, vous constituez un formidable tremplin pour ceux qui veulent Raanana, Raanana et encore Raanana. Ce quartier qui sera l’un des plus grands de la ville vient d’entamer sa

construction avec plus de 3500 unités d’habitation. La conception des immeubles va s’intégrer harmonieusement dans le reste de Raanana avec des immeubles de 7 à 8 étages, aux normes écolo-giques. Une autre spécificité du quar-tier Neve Zemer est l’agencement des immeubles, de telle sorte que la densité de population sera l’une des plus basses d’Israël garantissant une qualité de vie optimale.Tout ce dont les résidents auront be-soin pour leur vie quotidienne, quel que soit leur âge, sera à leur disposi-tion au cœur du quartier: des centres commerciaux, des parcs, des terrains de sport et des structures éducatives.Le quartier Neve Zemer sera dédié à la musique. Les rues porteront le nom de chanteurs et de poètes et dans les parcs des sculptures représenteront des thèmes musicaux.

Parlez-nous de votre projet…Nous construisons un des plus beaux projets du quartier (livraison décembre 2016). Nous sommes les seuls qui sont à la fois constructeur et promoteur et qui s’appliquent à traiter leurs clients d’une façon personnelle depuis l’acquisition jusqu’à la livrai-son. Soit un service clé en main.Une originalité, 3 mètres de hauteur de plafond et une préparation à la maison intelligente avec chauffage au sol et volets électriques. Les prix des appartements sont ali-gnés sur les prix de Raanana soit 2,2 millions pour un 4 pièces. Le retour sur investissement est ga-ranti car à Herzliya, ville limitrophe, dans un quartier fort semblable à Neve Zemer, les appartements de 4 pièces vendus à 2,4 millions de she-kels en valent aujourd’hui 3 millions. Aucune raison pour que les apparte-ments de Neve Zemer ne suivent la même courbe.

Guy et Doron nous vous attendons Shabbat à la syna où nous retrou-verons tous nos potes: le médecin, le dentiste, le pâtissier. Le kiddoush vous sera dédié. Shabbat Shalom.

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre 10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Seuls trois pays, Monaco, Oman et l’île Maurice, précédent Israël au classement.

Selon un rapport semestriel publié par Hotels.com. Israël est le qua-trième pays le plus cher du monde en matière d’hôtellerie. Le site, qui propose des réservations pour plus de 250.000 hôtels dans 60 pays, publie

ce rapport deux fois par an en fonc-tion des réservations réelles effec-tuées sur sa plateforme.

Le prix des séjours à l’hôtel en Israël ont grimpé de 5% dans la première moitié de l’année 2014 par rapport au premier semestre 2013. pour at-teindre un panier moyen de 880 she-kels (environ 190 euros) par nuit. Ce

chiffre ne comprend pas les dépenses hôtelières des touristes qui se sont rendus en Israël en voyages organi-sés. Ces groupes représentent plus de 60% du marché du tourisme étranger en Israël et ont tendance à payer des montants en moyenne moins élevés dans les hôtels.

Les trois pays les plus chers sont Monaco (avec une moyenne d’envi-ron 280 euros par nuit), Oman (238 euros) et Maurice (200 euros). Les prix des nuitées à Monaco ont bondi de 21% au cours de l’année écoulée. La Russie occupe le huitième rang, tandis que les Etats-Unis et la France sont respectivement 13e et 23e.

Ces données portent sur une période qui est antérieure à l’opération Bor-dure Protectrice, alors que l’industrie du tourisme en Israël était en plein essor. Ce secteur a été le plus dure-ment touché par les combats au cours de l’été.

Avner Myers

Les Hôtels Israéliens Sont Parmi les Plus Chers Dans le Monde

Devises: l’écart des taux d’intérêt se creuse entre

Israël et l’Europe

La Banque Centrale Européenne a abaissé son taux directeur à 0,05% ; dorénavant, le taux d’intérêt en Israël est 5 fois plus élevé qu’en Europe.

On se souvient des critiques sévères formulées, à la semaine dernière, l’encontre de la Banque d’Israël lorsque celle-ci avait abaissé le taux directeur à 0,25%. Aujourd’hui c’est la Banque Centrale Européenne qui récidive : contre toute attente, elle a abaissé son principal taux directeur de 0,15% à 0,05% à compter du 10 septembre. De même, la BCE a an-noncé le lancement d’un programme de rachat d’actifs afin de lutter contre la faible inflation et dans le but de re-lancer la croissance atone de la zone euro.

ÉCART DES TAUX

Dorénavant, l’écart entre le taux di-recteur en Israël (0,25%) et en Europe (0,05%) se creuse à nouveau ; autre-ment dit, un épargnant ou spéculateur gagnera cinq fois plus d’intérêts en déposant son argent en Israël, plutôt qu’en France ou Allemagne.

Dans un monde global, l’écart des taux entre les pays est tout aussi im-portant que le niveau absolu du taux. Si jusqu’au mois d’août dernier, le taux en Israël était 3 fois plus élevé qu’en Europe, il est dorénavant 5 fois plus élevé que dans les pays à la mon-naie européenne unique, et cela mal-gré la baisse des taux en Israël.

Ce qui signifie que la décision de la BCE neutralise la baisse des taux en Israël vis-à-vis de l’euro : la Banque d’Israël espérait que la baisse de son taux directeur dissuaderait les capitaux spéculatifs de s’investir en Israël, ce qui était une des causes de la surévaluation du shekel par rapport au billet vert. Or lorsque les taux di-minuent plus fortement à l’étranger, la devise israélienne retrouve son at-

tractivité pour les capitaux étrangers, notamment les dépôts en euros.

L’EURO RECULE FACE AU SHEKEL

En Israël aussi, la décision de la BCE a pris de court les opérateurs finan-ciers. L’euro a immédiatement perdu 0,2% de sa valeur pour être échangé autour de 4,66 shekels. Quant au dollar, il s’est renforcé de 0,6% pour s’échanger à 3,60 shekels.

A y voir de près, les motivations qui poussent les banques centrales à bais-ser les taux d’intérêt sont les mêmes des deux côtés de la Méditerranée : faible croissance, menace de défla-tion, devise nationale trop forte. Mais les grandeurs macroéconomiques restent bien différentes entre Israël et l’Europe, ce qui rend la comparaison délicate.

LE DOLLAR SE REDRESSE

Face aux difficultés économiques de la zone euro, le dollar reste porté par un regain d’optimisme sur la vigueur de la reprise économique aux États-Unis ; les derniers indicateurs écono-miques sont encourageants, comme l’accélération surprise de la crois-sance de l’activité dans les services en août, ou encore la baisse surprise du déficit commercial américain en juillet.

Aujourd’hui, les experts israéliens estiment que le contexte international est favorable à un renforcement du dollar. Le ralentissement de la crois-sance française, l’impact de la guerre à Gaza sur le budget de l’Etat juif, tout comme l’élargissement du déficit public en Israël, sont autant de fac-teurs qui vont prolonger l’incertitude dans laquelle est plongée l’économie israélienne, et tirer le billet vert à la hausse.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Google ambitionne d’inaugurer un incubateur l’année prochaine à Séoul pour élargir sa communauté d’entrepreneurs, mais surtout pour profiter de la dynamique entrepre-neuriale de la Corée du Sud.

Depuis quelques années, Google montre sa volonté d’être hyperactif dans le milieu entrepreneurial avec son fonds d’investissement dédié aux startups Google Ventures, mais aussi ses solutions pour accompa-gner les entrepreneurs avec Google for entrepreneurs. Or, en Corée du Sud, le nombre de startups a presque doublé depuis 2008 et a triplé par rap-port à 2000. On en compte d’ailleurs aujourd’hui 29 000, et celles-ci appa-raissent principalement localisées à Séoul. En effet, la scène entrepreneu-riale coréenne commence à se former et à devenir influente : des incuba-teurs importants sont déjà présents, comme SparkLabs ou KStartup, et les fonds d’investissement du monde entier commencent à parier dessus et à investir. C’est donc dans cette perspective que Google a récemment annoncé l’ouverture d’un nouvel ac-célérateur à Séoul d’ici un an puisque la majorité des 29 000 startups pré-sentes sur le territoire coréen y serait localisée.

Séoul, un écosystème entrepreneu-rial en pleine expansion

En effet, Sequoia Capital, société ca-lifornienne de capital risque, a récem-ment investi 100 millions de dollars dans une startup valorisée à 1 mil-liard de dollars. Nommée Coupang, cette startup développe une solution e-commerce en réponse à Amazon, et elle a déjà battu Groupon sur le mar-ché coréen et compte bien conquérir de nouveaux marchés. Autre exemple : le célèbre accélérateur californien Y Combinator vient d’incuber sa pre-mière startup coréenne du nom de Memebox, détaillant de produits de beauté, pour qu’elle entre sur le mar-ché américain. S’il est indéniable que cet écosystème est en plein essor, il est encore très jeune : les entrepre-neurs coréens manquent encore de mentors et de fonds pour développer leurs projets. Après des partenariats effectués avec Global K-Startup ou encore Startup Weekend, Google a fi-nalement réussi à prévoir l’ouverture d’un campus à Séoul, fenêtre pour le développement international pour les entreprises coréennes grâce à la possibilité d’échange avec les autres Google Campus.

L’accélérateur, une opportunité stratégique pour Google

Formidable vitrine pour la firme de Moutain View, le campus de Séoul s’inscrit dans une stratégie bien défi-nie pour Google, à savoir être présent sur une scène entrepreneuriale en plein expansion, mais aussi défier les géants asiatiques de l’électronique. Samsung, plus grande entreprise technologique coréenne est en effet totalement absente dans l’accompa-gnement des startups coréennes. Pour des raisons historiques et de traditions (Samsung est un chaebol, entreprises qui sont des groupes familiaux et tra-ditionnels), Samsung apparaît alors frileux en ce qui concerne l’investis-sement pour l’innovation à travers les startups. Google a quant à lui claire-ment l’intention d’élargir sa commu-nauté d’entrepreneurs (Google for entrepreneurs) à travers ce campus. Le programme inclut espaces de co-working, séminaires organisés par des mentors et des équipes de Google mais aussi d’autres programmes comme Google for Moms ou Cam-pusEDU, déjà présents sur les autres campus. Et après Tel Aviv, Londres et Séoul, Google prévoit également d’ouvrir des campus à Sao Paulo et Varsovie.

Source: http://www.atelier.net/

Google a Ouvert des Campus à Tel Aviv, Londres, Séoul. Bientôt Sao Paulo et Varsovie

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Jeudi 25 et vendredi 26 septembre 2014 ce sera Rosh Hachana, le nou-vel an juif. Tous les ans, les patrons israéliens perpétuent une tradition qui fait toujours plaisir à leurs sala-riés : le cadeau de fêtes. A l’occa-sion de Rosh Hachana, ce sont des milliers de salariés qui vont rece-voir de leur employeur un cadeau. Cette année, selon les prévisons, les entreprises israéliennes seront moins généreuses que par le passé. Une crise économique de faible intensité commence à toucher les firmes du pays.

Cette année encore, le marché du ca-deau est estimé à plusieurs milliards de shekels. Si on cumule les cadeaux de Pessah et ceux du Nouvel An juif (Rosh Hachana), le marché va at-teindre cette année un montant record de plusieurs milliards de shekels.

La popularité des émissions télévi-sées de cuisine exercent une influence sur le type de cadeau offert: cette

année encore, sauf surprise, le cadeau le plus populaire sera constitué d’ar-ticles de cuisine, comme casseroles, poêles, couverts spéciaux, etc. A la seconde place des cadeaux favoris, on trouve des appareils électromé-nagers (comme aspirateur ou fer à repasser) ainsi que des téléviseurs. Viennent ensuite les gadgets en tout genre, comme notamment les naviga-teurs GPS.

Tous les salariés ne reçoivent pas de cadeaux personnels, mais plutôt des bons d’achat ou chèques cadeaux. Les bons d’achat sont même le ca-deau préféré des entreprises car ils ne nécessitent pas de logistique particu-lière.

En revanche, les israéliens sont de plus sensibles au cadeau personnel: selon un récent sondage, 30% des salariés qui reçoivent un bon d’achat auraient préféré un cadeau personnel qui, à leurs yeux, symbolise davan-tage leur lien avec l’entreprise.

Nouvel An Juif : les Salariés Israéliens Recevront des

Cadeaux de Moindre Valeur

Pourquoi les foyers israéliens sont-ils à découvert en permanence avec leur banque ? Pas besoin d’être un économiste pour le savoir : le salaire moyen des citoyens du pays est de 5831 Shekels par mois. Ce montant est faible, car le coût de la vie est très cher.

Le salaire moyen de l’Israélien en 2013 a eu une augmentation réelle d’un petit 1%.

L’an passé, le salaire réel de l’Israé-lien a augmenté de 1,1% comparé à 2012 : le pouvoir d’achat a continué de stagner pour 3,2 millions de sala-riés. En 2013, le job le mieux payé en Israël se trouvait dans le secteur

de l’exploitation gazière : un salarié qui travaille sur une plateforme du puits Tamar ou Léviathan a gagné en moyenne 25.565 shekels par mois (5.320 euros), soit près de trois fois la moyenne nationale.

Derrière les salariés de l’industrie gazière, viennent les employés de la compagnie nationale d’Electricité et du secteur de l’eau : leur rémunéra-tion mensuelle s’est élevée à 17.828 shekels en 2013 (3.710 euros). Ils sont suivis de près par les salariés des télécoms (16.503 shekels par mois) et par ceux des services financiers (16.065 shekels).

La queue du peloton des salaires is-

raéliens est tenue par les personnels du secteur de la restauration (notam-ment les serveurs et les serveuses) qui, en 2013, n’ont gagné que 4.222 shekels par mois (880 euros). De même, les salariés du nettoyage et de l’entretien se sont contentés de 4.757 shekels par mois en 2013 (990 euros).

La pénurie de main d’œuvre ressentie dans certains secteurs se traduit par l’accélération de l’embauche de sala-riés étrangers. En 2013, l’effectif des travailleurs étrangers en Israël a aug-menté de 7,4% par rapport à 2012. Dorénavant, 104.600 travailleurs étrangers (palestiniens non compris) sont employés en Israël, soit 3% de la population active du pays. En 2013, un étranger en Israël a gagné en moyenne 4.911 shekels par mois (1.000 euros), soit seulement 53% du salaire moyen de l’Israélien.

La plus forte proportion de tra-vailleurs immigrés se trouve dans le secteur de la santé et de l’aide familiale aux personnes âgées qui emploie 30.000 étrangers, soit 29% des étrangers qui travaillent en Israël. Viennent ensuite l’agriculture, qui emploie 21.800 étrangers (21% des étrangers en Israël), et la construc-tion, qui emploie 11% des étrangers travaillant en Israël.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Plus de 3 Millions d’Israéliens :Un Salaire de 5831 Shekels/Mois

13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre 13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

A travers de nombreux témoi-gnages depuis sa tragique dispari-tion, Steeve a toujours été l’ami de tous, heureux de vivre, un père de famille responsable et un ministre officiant exceptionnel auprès de tant de communautés à Paris et en Israël.Steeve a grandi à Paris, dans le quar-tier de Belleville, et très tôt il a fré-quenté la synagogue Rebbi Haï Taieb Lo Met, qu’il a marqué de son em-preinte. Steeve y a beaucoup appris et aussi beaucoup apporté et transmis, il avait acquis une grande connais-sance de la thora et de la grammaire de même que la cantillation où il était déjà un expert. Il aura laissé un souvenir impérissable aujourd’hui encore, dans la mémoire de tous ceux qui l’ont connu. Steeve avait reçu un

don du ciel : sa voix, grâce à laquelle il transmettait des émotions lors des offices qu’il dirigeait de main de maître dès son plus jeune âge. Cela fait déjà plus de 3 ans que Steeve nous a quitté, mais sa mémoire reste très présente chez toute sa famille, ses amis et sa communauté.

Soyez nombreux à nous rejoindre pour cette belle FETE, jeunes et moins jeunes de tous les âges, appor-ter aussi votre joie, votre sourire, venez chanter avec nous tous, ce sera le plus bel hommage rendu à Steeve.

L’EQUIPE REBBI HAI TAIEB LO MET

Y.L

Steeve Ytshak HAZAN z’l

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre 14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Cette Paracha représente une sé-quence où la Thora énumère 98 ma-lédictions. Il est inutile de s’affoler pour autant disait notre Maître Rébbi Fraji Uzan zal : «Tout est bon dans notre Sainte Thora» y compris dans le «klalot». Nos sages nous expliquent que cette paracha est souvent lue au terme de l’année hébraïque, soit deux semaines avant Roch Hachana, de manière à en finir avec les malé-dictions et les mésaventures qui ont accompagnés l’année écoulée, et pour enfin ouvrir une nouvelle page blanche, plus optimiste. Cette para-cha commence par la mitzva des pré-mices, qui représente la joie suprême tant du point de vue matériel que spirituel et pourtant elle se termine par ces 98 malédictions. Mais aussi surprenant que cela puisse paraitre à l’intérieur de cette déferlante de malédictions, il apparait en «négatif» la notion de réjouissance à deux re-prises. Tout d’abord lorsque Hachem fait dépendre la calamité au cas où les Bené Israël n’auraient pas accompli les mitsvot «dans la joie» comme dit le verset : «Toutes ces malédictions s’abattrons et te poursuivrons jusqu’à ce que tu périsses, D-ieu en pré-serve…Parce que tu n’auras pas servi D-ieu «avec joie», dans l’allégresse de ton cœur, et dans l’abondance de tes biens!». Comme quoi la notion de joie est cardinale dans la pratique des mitzvot. La seconde allusion à la joie est celle qui émane de D-ieu Lui-même comme il est dit : «Il s’était

réjoui de vous combler de bienfaits et de vous multiplier, autant, il se réjouira de vous faire périr… et vous serez (haz échalom) déracinés de cette terre que tu vas prendre en pos-session ». Comment pouvons nous comprendre que de telles épreuves pourront s’abattre sur le peuple, sim-plement parce qu’il n’aura pas réalisé les commandements «dans la joie», d’autant qui n’y a pas dans la Thora une obligation «globale» de servir D-ieu dans l’allégresse? Comment également comprendre q’Hachem puisse se réjouir de la destruction de Son peuple, d’autant que nous savons que même aux anges, il leur est strictement interdit d’entonner des chants de joie devant la souffrance des hommes!. La Réponse nous la trouvons chez Maïmonide–Le Ram-bam auteur du Michné Thora, qui explique que «La joie avec laquelle l’homme réalisera les commande-ments et l’amour pour Hachem est un grand principe de la Thora, et tout celui qui s’interdit cette joie devra rendre finalement des comptes», comme dit le verset : «Parce que tu n’auras pas servi ton D-ieu dans la joie et l’allégresse de ton cœur». Le Rav Chaloum Koskas zal pratiquait un judaïsme «joyeux» qu’il savait transmettre à ses disciples. Souvent les berakot étaient accompagnées de chants ! il enseignait à ses élèves, : «que D-ieu n’aimait pas la tristesse!». Comment la Thora peut-elle ériger en principe fondamental un sentiment –

La joie- qui est par définition soumis aux humeurs de chacun? D’autant que la vie n’est pas rose tous les jours…En fait répond Rabi Moché Haim Louzato, le fondement de la joie, c’est l’amour pour D-ieu qui entraine outre la joie, mais également le zèle et l’adhésion au nom de D-ieu. Ainsi le Roi David écrit dans les Psaumes : «Ebdou Hachem bésim’ha ..» «Servez D-ieu dans la joie, venez à Lui avec des chants d’allégresse»…Par ailleurs dans la Guemara Chabat il est écrit que : «La Chékhina- La Présence divine ne réside que là où la joie s’associe au commandement». Le Roi Salomon écrit également dans les Cantiques des Cantiques «Le Roi m’a conduit dans ses chambres…: C’est en toi que nous trouvons joie et allégresse», autrement dit, plus un homme parvient à pénétrer les arcanes de la connaissance de D-ieu et plus s’amplifie en lui la joie!. Le Rav Abergel chlita de Nétivot dit sou-vent que plus un homme se «rempli» de Thora et moins il y a de place à la tristesse. Voilà pourquoi les plus grands Tsadikim notamment le Rav Kaddouri zatsal ou encore le Rav Em-manuel Chouchena zatsal avaient toujours ce sourire légendaire aux coins des lèvres. Plus un homme sera versé dans l’étude des textes sacrés, et plus il se sentira attiré par la force spirituelle vivifiante «d’en haut» dont il ne peut découler que la plus grande joie disent nos maîtres.

Nous comprenons mieux à présent le verset énigmatique de notre paracha reliant la séquence des malédictions à l’éclipse de la joie dans la pratique des mitsvot. Si un homme accom-plis des mitsvot sans joie intérieur, comme un : «fardeau» dirait mon Maître, rebbi Fraji Uzan zatsal, ou une action expéditive et banale dont il veut se débarrassée au plus vite…Alors cela signifierait que le monde de la Thora lui est extérieur, comme une contrainte qu’on lui imposerait.

Dans sa bonté, D-ieu nous a créés à son image. Il nous a dotés d’un po-tentiel pour cette joie – la joie d’être, la joie d’accomplir. En corollaire, on peut donc affirmer que l’être d’élite – le vrai «offrant » ou donneur – res-semble au Créateur.C’est sous cet aspect fondamental que le « donner » de l’homme jaillit d’une joie intérieure ressemblant d’une cer-taine manière à celle du Tout-Puis-sant. On peut avoir plusieurs raisons d’êtres satisfait lorsqu’on accomplit un commandement. On peut se sen-tir heureux d’avoir une mitswa à son crédit. Le plaisir qu’on éprouve peut aussi l’émanation de la mitswa elle-même. Lorsqu’on étudie la Thora, on retire souvent du plaisir à côté de la satisfaction d’avoir accru ses connaissances. La joie intérieure in-tense, dans ce cas, ressemble à la joie profonde que nous évoquions plus haut. Un service sans joie – sans cœur – n’est pas un service du tout disait notre maître rebbi Fraji. Il prouve qu’on se sert surtout soi-même, qu’on n’a pas encore commencé à avancer sur le chemin du « Vrai » service d’Achem – ce qui est en fait, la racine de toutes les fautes. Chacun doit pou-voir comparer la nature de la joie qu’il éprouve, au plan quantitatif et quali-tatif, en accomplissant les mitswot, par rapport à la joie qu’il éprouve pour ses désirs matériels. Nos maîtres nous recommandent en cette période d’étudier le «Moussar» (livre de mo-rale) qui peut se révéler un véritable plaisir, car c’est ainsi disent-ils qu’on apprend à se connaitre soi-même, et définir sa véritable existence

Au mois d’Eloul, à l’approche de

Roch Hachana, nous voyons des hommes se consacrer au repentir, faire de longues prières, jeûner durant des jours…Mais, lorsqu’on vient par hasard porter atteinte à leur hon-neur, ils entrent à nouveau en furie : nous en concluons, que ces hommes ne se sont pas tout à fait repenties. Maimonide dit : «Qu’elles n’ont pas pris le remède qui convenait qu’elles prennent pour guérir de leur mal!». Cela nous fait penser à un malade du diabète qui pour se soigner prendrait un sirop contre la toux. Et Rambam précise qu’il ne faut pas se contenter de se repentir pour les actions répré-hensibles mais le faire également pour les mauvaises tendances, les vilaines pensées, les idées condam-nables et les traits de caractère impar-faits…Tout un programme!

D-ieu demeure le seule à pouvoir au-thentifier notre sincérité, il est comme nous le récitons dans les «Sélihot» chaque matin:«Hôker kélaïyot Valêv» il est le «scrutateur» de nos reins et notre cœur et par conséquent, il est inutile de faire semblant!. Le Roi David écrit :«Karov Ado-nai Lekol Koréav Lékol Acher ikér’aouo Bêmeth» D-ieu est proche de tout celui qui l’implore…avec Vérité!». Puissions-nous le servir avec joie, sincérité et dévotion durant les fêtes de Tichri de manière à mériter une an-née de bénédictions et d’abondance. Amen !

Yvan Lellouche

PARACHAT KI TAVO : Vivre la Thora avec joie!

15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre 15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Depuis plus de 50 ans, la socié-té Nave Gad a pour particula-rité de construire des projets qui s’adaptent à la demande. Le dernier en date Nave Noff à Bat Yam, la banlieue Sud de Tel-Aviv. Rencontre avec le vice-président de la societe Navé, groupe de biens et de construction IDB, M Avi Rozen doté d’une solide expérience dans le domaine de l’immobilier.

Q.- Avi Bonjour. Vous êtes un fami-lier aujourd’hui de la communauté juive de France car vous fréquen-tez assidument les salons ICUBE, que pouvez-vous nous dire sur le type de clients que vous renseignez sur leur profil et leur nouvelle ap-proche de Bat Yam?

R.- La société Nave avait déjà perçu le potentiel qui existait à Bat Yam en 2009. Ces cinq dernières années, la croissance de Bat Yam a confirmé nos pronostics.La qualité de l’enseignement, de la culture, du tourisme ont atteint des résultats impressionnants. Depuis le développement du bord de mer à l’hôtellerie florissante, en passant par le festival biennal international qui remporte une réussite spectaculaire, le centre d’affaires et le projet édu-catif «un ordinateur pour un enfant».Sur le plan immobilier, nous consta-tons un attrait pour le quartier Gan Hair où se situe la tour Nave Noff, sur la nouvelle promenade de Bat Yam et le profil des acheteurs poten-tiels est totalement différent de ce que nous avons connu ces dix dernières années. Leur profil socio-économique est élevé, ils sont issus de professions libérales: avocats, cadres supérieurs, architectes, médecins…Certains avaient quitté Bat Yam et aujourd’hui ils reviennent fiers de leur ville. Les Olim H’adashim voient dans Bat yam un foyer accueillant, une qualité de vie agréable et proche de tout.

Q.- Le dernier projet en date, Nave Noff, se situe à Bat Yam, ville qui a connu un enthousiasme certain de la part des Juifs de France dans les années 90. Un nouvel engouement est en train de renaitre au vue de la qualité nouvelle de la ville, un ensemble de projets dont le vôtre en est le fer de lance et sa proximité avec Tel –Aviv. Quelles sont vos prévisions?

R.- Le projet Nave Noff remporte un grand succès dans le monde entier et particulièrement au sein de la com-munauté juive de France. Reconnu comme une icône architecturale entre autre grâce à son éclairage en rose. Il a participé à un concours interna-tional auquel participaient d’autres monuments emblématiques parmi lesquels l’Opéra Garnier à Paris, L’Empire State Building à New York, le Pearl TV Tower à Shanghai…Son emplacement à proximité de Tel-Aviv procure à ses résidents confort et bien-être, un cadre de vie agréable, avec un parc prive de 4200 m2, centre d’affaires, un lobby de grand luxe, salle de fitness et autres prestations…On parle de plus en plus de réunir les villes de Bat Yam et de Tel-Aviv et de développer la promenade pour y construire hôtels et immeubles de luxe ce qui donnera une plus-value considérable aux propriétaires de Nave Noff.

Q.- Sa situation en bord de mer, la qualité de ses prestations, le stan-dard des finitions et l’agencement des appartements font rêver. Beau-coup de Français se sont-ils laisser tenter par votre projet. En tout cas c’est ce que nous nous sommes lais-sé dire… Pouvez-vous nous parler du projet nave Noff?

R.- Il s’agit d’un projet de qualité situé au cœur de la nouvelle prome-nade. Il a été entièrement conçu par des architectes de renommée: Yashar Architects et Gal Marom qui ont vou-

lu en faire le projet phare de la ville de Bat Yam qu’on aperçoit au loin grâce à son aileron doré. Appartement de 5 pièces, mini pethouses et penthouses adaptés à la vie moderne et à ses nouveaux besoins. Le projet répond aux normes écolo-giques dans une zone verte de la ville.Le descriptif technique est exception-nel. Tous les accessoires sont dernier-cri et les premiers résidents occupent déjà leurs appartements. Les pro-chains acquéreurs pourront y habiter directement.

Q.- Avi, comme nous vous connais-sons vous ne laissez jamais rien au hasard. Une fois ce projet termine, vous avez sûrement d’autres pro-jets en tête. La communauté juive de France est de plus en plus inté-ressée par l’acquisition d’un appar-tement en Israël. Nous savons que vous avez un beau programme en cours à Netanya, quelles surprises nous réservez-vous? On ne le répè-tera pas… R.- Le projet de Netanya est situé au centre-ville, à deux pas de la mer. Il comprend quatre tours avec vue sur la ville et propose des appartements de 2, 3, et 4 pièces qui ont été conçu avec art. La commercialisation débute.

Q.- Quelle est votre analyse sur l’évolution des prix du marché, non seulement à Bat Yam mais en Israël en général? Comment se comportent les acheteurs par rap-port aux nouvelles lois en vigueur? Perspectives.

R.- La loi de la TVA à 0% est une question controversée qui est venue à l’ordre du jour en Israël et qui n’a pas encore été votée. Elle créera une forte demande pour les appartements jusqu’à 1,6 millions de Shekes. Selon les experts du marché si la loi passe, la demande augmentera de 6 à 8 % par rapport à l’offre actuelle sur le marché Chez Nave nous ne pensons pas que cela aura une influence ni sur la qua-lité des appartements ni sur les ventes et continuons à travailler indépen-damment. La société est connue pour la réputation de sa construction de qualité dans des quartiers à l’habi-tat optimal qui ont fait sa renommée depuis plus de 50 ans, comme Neve Amirim à Herzliya, Neve Aviv à Ra-mat Aviv, Laguna à la Marina d’Herz-liya, etc.

Avi, nous vous remercions du temps que vous nous avez accordé et sur-tout de la qualité de vos réponses.Yoël Berrebi

Interview d’Avi Rozen - Nave Gad

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre 17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Un président français, socialiste qui n’aime pas les pauvres. Un pre-mier ministre socialiste qui aime l’entreprise privée et les socialistes mais pas le socialisme. Une ex-pre-mière maîtresse qui se venge en fai-sant passer son ex-amant président pour un nul – mais alors pourquoi avoir passé tant d’années à ses cô-tés? Des Islamistes qui appliquent la Charia à la lettre mais ne sont pas censés représenter le véritable Islam. À cela se rajoute un délégué palestinien à l’ONU qui admet que le Hamas a commis des crimes de guerre. Pour les gauchistes pro-pa-lestiniens, c’est la cata!

Bien sûr, il y a la déclaration de John Kerry, lequel a l’air d’un marin qui cherche les rames pendant que coule le Titanic. D’après lui, les exécutions cruelles de l’EIIL ne représentent pas le vrai visage de l’Islam. Cette phrase n’est pas sans rappeler les belles paroles des intellectuels fran-çais gauchistes qui, lors de la désta-

linisation, ont cherché à dissimuler leur complaisance envers les goulags en ergotant sur le visage humain du socialisme.

On cherche encore à quoi ressemble ce «visage humain». Castro ? Feu-Chavez ? Hollande ?

Aujourd’hui les gauchistes et leurs idiots utiles voudraient nous convaincre que le «vrai visage de l’Is-lam» est celui de la paix, de la piété et de l’amitié entre les peuples. Manque de pot, les faits continuent de résister bêtement à l’idéologie.

Le nouveau calife, Abou Bakr al-Baghdadi, a fondé un État islamique qui rejette la «taquiya», c’est-à-dire le refus du mensonge, de la dissimula-tion envers les infidèles permis par la Charia. Avec force massacres, viols et exécutions, ce régime montre le vrai visage de l’Islam.

En vérité, le mythe du «vrai visage»

de l’Islam ira rejoindre avant long-temps la «dictature du prolétariat» dans les poubelles de l’histoire

Les Musulmans devront revoir leur interprétation du Coran ou dispa-raître.

Fini l’Orient idéalisé : les tapis vo-lants, les génies dans les bouteilles, les Mille et une nuits, Ali Baba et les quarante voleurs, les danseuses du ventre, les «dans cet Orient désert quel devint mon ennui», les appels à la prière émouvants des muezzins, le romantisme autour du personnage de Laurence d’Arabie (Ah, le beau Peter O’Toole…)

Le visage de l’Islam que nous voyons, ce sont les roquettes qui partent de Gaza, pas des tapis volants

En attendant, le visage de l’Islam que nous voyons, en dépit des gauchistes qui peuplent les médias, ce sont les roquettes qui partent de Gaza, pas des tapis volants. Les djihadistes du Hamas et de l’EI sont plus que qua-rante, et la caverne d’Ali Baba s’est changée en tunnel de la terreur.

Les Occidentaux tels Stephen Harper, qui osent soutenir Israël, se font trai-ter d’extrémistes de droite, de valets des sionistes, et autres gentillesses.

Le Premier Ministre du Canada a causé bien des surprises en appuyant avec conviction Israël et son droit de se défendre contre les terroristes. Certains ont voulu y voir son désir de courtiser le vote juif au Canada. Ce qu’ils oublient, c’est que les circons-criptions en Ontario et au Québec, où les Juifs forment un assez gros

contingent pour faire basculer le vote en faveur du parti de M. Harper, sont au nombre de 10 (sur 308 circons-criptions canadiennes) alors que les musulmans canadiens sont déjà trois fois plus nombreux que les Juifs et peu enclins à voter pour lui !

C’est en Alberta que M. Harper dis-pose des appuis électoraux les plus solides, province canadienne où les Juifs représentent moins de 0.4% de la population.

L’appui de M. Harper à Israël n’a donc rien à voir avec un calcul électo-ral. Et de toute façon, les prochaines élections fédérales ne sont prévues que pour octobre 2015.

Néanmoins, on peut compter sur les journalistes gauchistes pour pousser des cris d’orfraie chaque fois que Ste-phen Harper coupe des fonds destinés à des ONG soi-disant «humanitaires» comme Kairos ou Alternatives, qui se servent de leurs statuts d’ONG «neutres» pour faire la promotion du mouvement de boycott contre les produits israéliens, et accusent Israël d’être un pays pratiquant l’apartheid.

En 2010, le Canada a échoué dans sa tentative d’avoir un siège au Conseil de sécurité de l’ONU pour la pre-mière fois, un résultat que certains ont attribué à sa politique étrangère en général, et – vous avez deviné – à son soutien à Israël en particulier.

Les détracteurs du Premier Ministre du Canada n’en finissent plus de lui chercher des poux. Comme personne n’est parfait, il se trouve que Stephen Harper est un Chrétien Évangéliste. Il n’en faut pas plus pour y voir la rai-son de son appui à Israël.

Mais pour que cela soit avéré, il fau-drait que M. Harper défende le pro-gramme des Évangélistes canadiens, qui sont ultra conservateurs, anti-gais et anti-avortement.

Or sur ces questions le Premier Mi-nistre n’est pas intervenu. Ils font donc fausse route, ceux qui vou-draient faire de lui un croisé intolé-rant de l’extrême droite religieuse.

Ceux qui se sont donné la peine de creuser un peu la question, ont fini par conclure que Stephen Harper soutient Israël inconditionnellement parce qu’il croit que les affaires étrangères doivent être le terrain d’une lutte fon-dée sur la moralité et le bon droit, comme le prônait son philosophe favori, Edmund Burke.

Quel choc pour ses détracteurs ! Les Canadiens ont un premier ministre qui croit que «la seule chose néces-saire au triomphe du mal c’est que les hommes de bien ne fassent rien» !

Une autre citation d’Edmund Burke pour la bonne bouche :

«Personne ne fait de plus grande er-reur que celui qui ne fait rien parce qu’il pouvait faire seulement peu.»

Et puis oui, c’est bien Edmund Burke qui a dit le célèbre :

«Ceux qui ne connaissent pas l’his-toire sont condamnés à la répéter.»

C’est sûr avec un tel Premier Mi-nistre, les gauchistes canadiens n’ont plus qu’à se pendre !

© Magali Marc

Steven Harper, cible des gauchistes pro-palestiniens

Le président égyptien, le général Abdel Fatah al-Sisi, a offert au chef de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas de céder 160 ki-lomètres carrés de la péninsule du Sinaï voisine de Gaza à l’autorité palestinienne, pour transformer Gaza en un état palestinien de cinq fois sa taille actuelle. En retour, l’autorité palestinienne cesserait d’exiger qu’Israël revienne aux lignes d’avant 1967.

L’offre a été révélée par la radio de Tsahal.

Les villes arabes en Judée Samarie jouiraient d’une autonomie, et se-raient entièrement gérées par l’auto-rité palestinienne, selon le plan, ce qui laisserait l’autorité palestinienne avec plus de territoire que ce qu’elle

aurait si Israël lui cédait toute la Judée et la Samarie.

Le premier ministre Benyamin Neta-nyahou était au courant de l’offre, et les Etats-Unis y ont donné leur feu vert, selon les sources de la radio de l’armée.

Une idée similaire avait déjà été émise il y a des années par des uni-versitaires israéliens, mais avait été rejetée à l’époque par l’Egypte.

Selon les mêmes sources, Mahmoud Abbas aurait rejeté la proposition égyptienne, soulignant une fois de plus que le but de l’AP n’est pas de créer un « état palestinien », même plus grand que prévu, mais de conti-nuer à travailler à la destruction de l’état juif.

Al-Sisi a offert à Abbas de créer un nouveau Gaza dans

le Sinaï

19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Deux semaines après que l’opé-ration anti-terroriste de l’armée israélienne à Gaza Bordure Pro-tectrice ait été interrompue par un cessez-le-feu, un haut responsable diplomatique a déclaré que le Ha-mas a renouvelé sa production de roquettes et la contrebande depuis l’Egypte, et est en train de recons-truire ses tunnels d’attaques vers Israël.

Le groupe terroriste passe en contre-bande du matériel pour restaurer son stock de roquettes, a dit la source de haut rang. « Le Hamas n’a pas atten-du un seul instant après la dernière vague de combats, et a commencé son réarmement en prévision d’une autre série (de combats). »

Le Hamas semblent « défier » Israël de prendre des mesures contre lui, alors même que les pourparlers indi-rects entre Israël et le Hamas sont sur le point de commencer, avec pour objectif d’atteindre un « arrangement » à long terme. On ne sait toujours pas à ce stade si Israël a l’intention de

prendre des mesures contre le réarme-ment du groupe terroriste et le creuse-ment de tunnels.

Le désarmement de Gaza est très peu probable, a déclaré dimanche le mi-nistre des affaires étrangères Avigdor Lieberman. S’adressant à la radio pu-blique Kohl Israël, Lieberman a dé-claré que l’exigence de démilitariser Gaza était « irréaliste en ce moment, bien que la question restera sur la table. » Lieberman a ajouté qu’Israël ne doit pas abandonner ses efforts pour déloger le Hamas de la bande de Gaza et doit travailler à éliminer le groupe terroriste de son contrôle sur le territoire, même si les sondages montrent que le Hamas est devenu beaucoup plus populaire, auprès des habitants de Gaza, suite à l’opération Bordure Protectrice. Masochisme ?

Une manière pour faire revenir le Ha-mas sur terre, selon Lieberman, serait un refus du chef de l’autorité pales-tinienne Mahmoud Abbas de pour-suivre son partenariat avec le groupe terroriste a Gaza. Le Hamas, a-t-il dit, n’est pas moins dangereux qu’ISIS, le groupe terroriste islamiste qui contrôle de vastes régions de l’Irak et de la Syrie. Le Hamas est égale-ment dangereux pour Abbas, que les terroristes de Gaza avaient planifié de remplacer. Pour son propre bien, si ce n’est pour Israël, Abbas doit immé-diatement rompre sa coalition avec le Hamas, a déclaré Lieberman.

Le Hamas reconstruit les tunnels terroristes, selon Jérusalem Les mythes antisémites, judéo-

phobes, israélophobes et antisio-nistes allèguent tous que le « lobby juif », donc les Juifs, contrôleraient, soi-disant, les médias. Il y a, certes, des associations juives ; mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles ne sont pas toutes d’accord entre elles ; contrairement au lobby de l’Organisation de la Coopéra-tion Islamique qui lui parle d’une seule voix.

Cette allégation mensongère sur le « lobby juif », donc les Juifs, qui contrôleraient, soi-disant, les médias, est d’autant plus ridicule que l’écra-sante majorité des journalistes uti-lisent – à l’égard du peuple juif israé-lien – le même langage négationniste et génocidaire que les activistes et les terroristes du Fatah et du Hamas ainsi que le langage anti-occidental et prosélyte de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), dont les Etats-membres (milliardaires en pétrodollars) constituent de puissants lobbies.

A ce propos, le chroniqueur indien Mrutyuanjai Mishra, sur le site du quotidien Times of India, a récem-ment écrit ce que nous écrivons en substance depuis 2007 : Plus de 50 pays dans le monde ont une constitu-tion islamique et la majorité de leur population est de confession isla-mique. L’Organisation de la coopéra-tion islamique (OCI) compte 57 pays membres. C’est le deuxième plus grand organe international, précédé uniquement par les Nations unies.

Au fil des ans, nous avons vu com-ment cette organisation internationale s’est servie de sa plateforme pour faire pression sur d’autres pays et les contraindre à suivre des normes parfois étrangères à leurs pratiques culturelles. L’OCI a même essayé d’internationaliser la question du Ca-chemire, que l’Inde tient à maintenir comme une affaire interne. Cessons de tourner autour du pot. Le lobbying islamique existe, et il est beaucoup plus fort que le lobbying juif.

Nous avons vu comment l’opi-nion mondiale a été façonnée face à l’actuel conflit israélo-palestinien. En outre, les musulmans des pays européens s’organisent efficacement et appellent à présent au renvoi des présentateurs de nouvelles ou des animateurs d’émissions télévisées ayant des origines juives. Ainsi au Danemark, Martin Krasnik, anima-teur de l’émission populaire d’ana-lyse de nouvelles, a été qualifié de « sioniste incompétent » et des milliers de signatures ont été recueillies pour demander son renvoi simplement parce qu’il est d’origine juive.

En Europe, un nombre croissant de mosquées sont financées par l’étran-ger, ce qui laisse la place à une éven-tuelle influence culturelle. Très peu osent mettre en cause les sources de financement. Mais dès que certains auteurs tentent de remettre en ques-tion la validité et l’impunité du Ha-mas, du Hezbollah ou de l’EIIL [Etat islamique en Irak et en Syrie, dirigé

par Abu Bakr Al-Baghdadi], alors les sourcils se lèvent.

La puissance du lobby juif est tout simplement un mythe ; comparez-la à l’influence des pays islamiques qui sont si nombreux et qui s’opposent constamment aux positions de l’Inde et d’Israël sur les questions sensibles. Nul besoin de remonter loin dans l’histoire. Le nombre de morts dans la guerre actuelle en Syrie dépassera bientôt les 200’000. Voilà un exemple d’atrocités commises par un groupe musulman envers un autre. Mais Is-raël subit toujours le poids de la pres-sion internationale pour défendre, re-lativement parlant, un petit morceau de terre par rapport à la vaste étendue de terre contrôlée par les pays isla-miques.

Qu’Israël retire ses troupes de Gaza est une bonne nouvelle, mais son image internationale a été atteinte. Si le lobby juif était si fort, comment se fait-il qu’il n’ait pas réussi à influen-cer l’opinion internationale et à la ranger à ses côtés ? Nous sommes témoins d’une animosité croissante à l’égard d’Israël dans le monde, qui se propage à travers le globe. Le Hamas, qui est une organisation terroriste, jouit d’impunité tandis que la critique unilatérale d’Israël est approuvée dans la résolution des Nations unies, ostracisant Israël par cette condamna-tion, conclut Mrutyuanjai Mishra.

Michel Garroté

Le lobby islamique est plus fort que le lobby juif

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Le Groupe Rafael (Israël) Présente un Nouveau Système Anti-snipers. Localiser un Sniper avec Précision

Etant donné que la majorité des conflits actuels sont asymétriques, opposant une armée convention-nelle à des groupes terroristes dis-séminés au milieu de populations civiles, il devient toujours plus difficile de se protéger des snipers cachés dans ces zones habitées. Du-rant l’opération « Bordure Protec-trice » à Gaza, l’armée israélienne a perdu trois soldats victimes de tirs de snipers. La société Rafael, à la pointe de l’industrie de la défense a mis au point un système mobile permettant de localiser un sniper avec une grande précision.

Le système SPOTLITE-P est por-table et nécessite 2 soldats pour le mettre en œuvre. Il s’agit d’un sys-tème de détection électro-optique qui fonctionne de jour comme de nuit et peut localiser sur des distances supé-rieures à 1 kilomètre, l’emplacement

précis d’un sniper comme la fenêtre depuis laquelle il vient de tirer.

Le SPOTLITE-P comprend une caméra FLIR (Champ de vision: 48 × 24), une caméra CCD avec zoom continu, un télémètre laser, un poin-teur laser, un GPS, un trépied léger, un PTU (panoramique et d’inclinai-son unité) et une unité de traitement de données.

Ce système fonctionne sur secteur ou batteries rechargeables. Il est le résul-tat d’un projet commun financé par le ministère israélien de la Défense et l’armée américaine.

Une autre version du système SPOT-LITE, le SPOTLITE -M est adaptable à un véhicule.

Zoé Kauffman*:Source: http://siliconwadi.fr

Israël a sous-estimé la ténacité des combattants palestiniens et n’a pas prévu que l’offensive lancée dans la bande de Gaza se prolongerait pen-dant 50 jours», a indiqué un haut responsable des renseignements militaires israéliens.

“Il y a deux mois, je n’aurais pas pré-vu qu’il faudrait 50 jours pour qu’ils (le Hamas) comprennent”, a affirmé ce responsable, qui a requis l’anony-mat, mardi lors d’une rencontre avec la presse à Tel Aviv.

“Nous pensions que cela leur pren-drait moins de temps pour com-prendre ce qu’il se passe, mais nous nous sommes trompés. Il s’agissait d’une erreur concernant une estima-tion tactique”, a-t-il admis.

Le responsable israélien a également reconnu avoir été impressionné par le niveau d’entraînement des terroristes du Hamas.

“Ils étaient plutôt affûtés et plutôt bien entraînés”, a-t-il dit en faisant notamment allusion à une attaque d’un commando marin d’une dizaine de membres qui sont parvenus à débarquer sur une plage israélienne avant d’être éliminés.

“On a pu voir avec certitude qu’ils ont été entraînés en dehors de la bande de Gaza, mais nous n’avons rien vu qui nous ait surpris” d’un point de vue militaire, a-t-il souligné.

Cependant d’après lui, le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, et le Djihad islamique, un groupe radical, ont été sévèrement battus.

“Nous pensons qu’ils sont en mau-vais état”, a-t-il ajouté en affirmant que les deux tiers de leurs stocks de roquettes ont été détruits et que plu-sieurs centaines de combattants de ces organisations terroristes ont été tués.

D’après le responsable des renseigne-ments militaires, l’armée israélienne a tué au moins 616 terroristes (un décompte toujours en cours en raison du temps pris pour l’identification par les services spécialisés israéliens), sur des effectifs de 16.000 hommes pour le Hamas, de 5.000 pour le Jii-had islamique et de 5.000 pour les autres terroristes.

L’armée israélienne estime qu’elle devrait arriver, au bout du processus d’identification, à environ un millier de combattants palestiniens tués.

Bordure Protectrice a coûté 2 mil-liards d’euros

Le coût direct de l’Opération mili-taire israélienne de 50 jours dans la bande de Gaza s’élève à 2,5 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros), a déclaré mardi le ministère israélien de la Défense Moshe Ya’alon.

“Les dépenses de l’opération Bordure protectrice (dépenses militaires, les dépenses directes) s’élèvent à plus de neuf milliards de shekels”, a-t-il dit lors d’une conférence économique à Tel Aviv.

“Nous avons attaqué plus de 6.000 cibles, plus de 5.000 d’entre elles via les forces aériennes, et quelque 900 à partir de la terre et de la mer”, a-t-il dit.Mais, malgré l’envergure de l’opé-ration, il a reconnu que les activistes de Gaza, visés par l’opération israé-lienne lancée le 8 juillet, disposaient encore d’un arsenal non négligeable.

“Les organisations terroristes dans la bande de Gaza: le Hamas, le Dji-had islamique et d’autres groupes

L’Opération Militaire à Gaza Aura Coûté 1.9

Milliards d’Euros

avaient 10.000 projectiles au début de l’opération Bordure protectrice. Aujourd’hui, ils en ont environ un cinquième, mais ça fait encore 2.000 projectiles”, a-t-il dit.

Il a précisé que chaque interception de roquette palestinienne par le sys-tème de défense “Dôme de fer” coû-tait 100.000 dollars (environ 76.000 euros).

Le gouvernement israélien a approu-vé dimanche une cure d’austérité pour éponger le coût de la guerre, sauf pour le ministère de la Défense épargné par les coupes budgétaires.

La guerre entre Israël et les groupes terroristes palestiniens, du 8 juillet au 26 août, a fait 2.143 morts côté pales-tinien, incluant les combattants et 71 côté israélien.

Des pourparlers doivent réunir dans un délai d’un mois les deux camps sur les sujets les plus sensibles comme la libération de prisonniers palestiniens, la réouverture de l’aéroport à Gaza ou la démilitarisation de l’enclave.

Du personnel militaire supplémen-taire

Le parquet militaire israélien sera

étendu pour faire face à la bataille juridique après l’Opération à Gaza, rapporte le quotidien Haaretz.

Une nouvelle unité sera ainsi mise en place et devrait aider à défendre les soldats accusés de crimes de guerre. La division des affaires opération-nelles du parquet recrutera également deux agents supplémentaires.

Le coût de ce personnel supplémen-taire est estimé à 500.000 shekels par

an soit environ 100.000 euros.

L’armée israélienne enquête actuelle-ment sur des dizaines d’incidents sur-venus au cours des combats à Gaza en utilisant notamment des vidéos mon-trant le Hamas utiliser des civils pa-lestiniens comme boucliers humains.

I24 News avec AFP

Source: http://www.i24news.tv/

L’armée israélienne a ouvert le feuet atteint une position de l’armée syrienne jeudi sur le plateau du Golan en représailles à un tir venu de l’autre côté de la ligne de démar-cation, a-t-elle indiqué.

Au moins un projectile venu du côté syrien est tombé du côté israélien de la ligne de séparation, a rapporté l’ar-mée israélienne. Selon cette dernière, les premiers éléments recueillis sur place suggèrent qu’il s’agissait d’un tir perdu provenant des combats entre rebelles et soldats de l’armée régu-lière syrienne.

L’armée israélienne a riposté et at-

teint une position syrienne d’un mis-sile de type Tamuz, a dit à l’AFP une porte-parole de l’armée.

L’armée israélienne observe avec la plus grande attention la situation côté syrien de la ligne de démarcation.

Israël a annexé en 1981 la partie du Golan qu’il occupait depuis 1967.

Cette annexion n’est pas reconnue par la communauté internationale. Une zone tampon courant sur environ 70 kilomètres du nord au sud entre le Liban et la Jordanie au sud est pla-cée sous le contrôle d’une force de l’ONU.

Israël et la Syrie restent officielle-ment en état de guerre. Mais la ligne de cessez-le-feu était considérée jusqu’à récemment comme relative-ment calme depuis 1974.

La situation sur le Golan s’est ten-due avec la guerre civile en Syrie en 2011. Les combats se sont approchés jusqu’à quelques dizaines de mètres du côté israélien du Golan. Les sol-dats de la paix de l’ONU ont été atta-qués par les rebelles.

Le côté israélien du Golan est ré-gulièrement atteint par des tirs de roquettes ou de mortiers, sans qu’il apparaisse toujours clairement si ces tirs sont intentionnels ou non, ou s’il s’agit de retombées des combats entre soldats et rebelles syriens. Israël dé-cide selon les cas de riposter ou non.

Liban: un membre du Hezbollah tué dans l’explosion d’un engin

israélien

Un membre du Hezbollah a été tué vendredi dans l’explosion d’un dispositif d’écoute israélien dans le sud du Liban, a indiqué samedi le mouvement chiite libanais dans un communiqué.

L’armée libanaise avait affirmé ven-dredi avoir découvert un «appareil suspect» près de la localité d’Adloun et alors qu’elle s’apprêtait à l’inspec-ter, «l’ennemi israélien l’a fait explo-ser à distance, tuant un civil qui se trouvait dans la zone».

Le mouvement chiite a identifié la victime comme étant l’un de ses membres, Hassan Ali Haïdar, origi-naire de la localité Ansariyé dans le sud du Liban.

Haïdar avait découvert l’engin «placé par l’ennemi dans le réseau de com-munication de la résistance», avant qu’il n’explose, indique le communi-

qué, en référence au Hezbollah.

Le site internet «al-Ahd», favorable au Hezbollah, a précisé que Haïdarétait en train de procéder au «désa-morçage de la charge explosive pla-cée dans l’appareil» d’écoute.

Ce n’est pas la première fois qu’une fois découvert, du matériel d’écoute israélien placé dans le sud du Liban explose.

Le Hezbollah, qui prône la lutte ar-mée contre l’Etat hébreu et contrôle une grande partie du sud du Liban, et Israël se sont livré une guerre dévas-tatrice en 2006.

Depuis avril 2009, plus de 100 per-sonnes ont été arrêtées au Liban pour espionnage au profit d’Israël, notam-ment des militaires et des employés du secteur des télécommunications

21L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Israël riposte et atteint une position syrienne sur le Golan

Inculpation du «cerveau» du meurtre de trois Israéliens en

Cisjordanie

Le Palestinien présenté comme le «cerveau» de l’enlèvement et de l’assassinat en juin de trois jeunes Israéliens en Cisjordanie a été in-culpé pour avoir organisé et finan-cé cette attaque, a-t-on appris jeudi de sources sécuritaires israéliennes.

Selon l’acte d’inculpation présenté à un tribunal militaire de Cisjordanie, Houssam Qawasmeh, arrêté le 11 juillet en Cisjordanie, a été inculpé pour avoir organisé et financé l’enlè-vement. Il a mobilisé une somme de 220.000 Shekels (61.380 dollars) uti-lisée pour acheter des armes et des munitions, selon un communiqué du Shin Beth, le service de sécurité inté-rieure.

Les deux autres Palestiniens accu-sés d’avoir commis l’assassinat sont activement recherchés depuis l’enlè-vement des trois jeunes israéliens qui faisaient de l’autostop près d’un bloc

de colonies en Cisjordanie le 12 juin et la découverte de leur corps le 30 juin.

Israël a accusé ces deux Palestiniens, Marwan Qawasmeh et Amer Abou Eisheh, originaires de Hébron, d’être des membres du Hamas. Lors des opérations de recherches, l’armée israélienne a arrêté plus de 400 Pales-tiniens en Cisjordanie, dont plus de 300 membres du Hamas.

Au moins cinq Palestiniens ont été tués par des soldats israéliens pendant cette opération surnommée «Gardien de nos frères».

L’enlèvement puis l’assassinat des trois Israéliens a créé un climat d’extrême tension qui a culminé avec l’offensive lancée le 8 juillet par Is-raël contre le Hamas dans la bande de Gaza.

22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Medhi Nemmouche, cas emblématique de la menace des jihadistes européens

Violence désinhibée avant un pas-sage à l’acte: le cas Medhi Nem-mouche, tueur présumé du Musée juif de Bruxelles et geôlier d’otage, illustre la crainte des services de sé-curité sur la menace que font peser sur l’Europe les jihadistes euro-péens ralliés à l’Etat islamique.

L’attentat à la Kalachnikov perpé-tré le 24 mai à Bruxelles, qui a fait quatre morts et pour lequel ce Fran-çais d’origine algérienne de 29 ans est incarcéré en Belgique, est «le premier acte terroriste réussi sur le sol européen provenant des filières syriennes», résume Jean-Charles Bri-sard, consultant, expert des questions liées au terrorisme.

Et comme Nemmouche, des cen-taines d’Européens sont rentrés de Syrie où ils ont mené le jihad, et des centaines d’autres candidats conti-nuent à partir rejoindre les rangs de l’Etat islamique (EI) ou du Front al-Nosra. Avec la hantise pour les res-ponsables politiques et les services de renseignement européens que cer-tains n’échappent aux radars et bas-culent dans le terrorisme à leur retour.

«C’est un phénomène de masse et qui ne cesse de prendre de l’ampleur», juge Louis Caprioli, chargé de la lutte contre le terrorisme à la Direction de la surveillance du territoire (DST) de 1998 à 2004.

En Grande-Bretagne, ils seraient «au moins 500» jihadistes partis en Syrie et en Irak, dont 250 seraient déjà revenus, selon le Premier ministre David Cameron. Aux Pays-Bas, ils sont estimés à 130, en Belgique plus de 250.

En France, 950 personnes sont im-pliquées dans les filières syriennes, qu’elles y combattent actuellement (350), qu’elles soient en transit (150), rentrées (180), ou qu’elles aient des velléités de départ (220), selon un décompte établi à la mi-août par le député (PS) Sébastien Pietrasanta, rapporteur du projet de loi sur le ren-forcement de la lutte contre le terro-risme.

Assister à un nouvel attentat en Eu-rope, «vu le nombre de ressortissants européens engagés sur ce théâtre, c’est plus qu’une possibilité, les ser-vices savent que ce n’est plus qu’une question de temps», affirme Jean-Charles Brisard, qui chiffre à 3.200 le nombre d’Européens passés par la Syrie et l’Irak ou qui s’y trouvent encore.

Pour Matthew Olsen, l’un des patrons de l’antiterrorisme américain, pas de doute, «la menace est relativement immédiate pour l’Europe».

Listes de dangerositéFace à cela, les pays européens s’efforcent de renforcer leur arsenal juridique pour empêcher les départs, notamment en France et en Grande-Bretagne. Ces deux pays s’apprêtent à adopter des législations permettant d’interdire de quitter le territoire les personnes soupçonnées de vouloir rejoindre une terre de jihad.

Pour ceux qui reviennent, l’antiter-rorisme n’a pas les moyens de les placer toutes sous surveillance per-manente et établit des listes par ordre décroissant de dangerosité présumée.

«La surveillance 24 heures sur 24 d’un seul suspect, qui en plus utilise souvent trois ou quatre numéros de téléphone différents, c’est trente flics.

Comment voulez-vous faire?» ex-plique un bon connaisseur du dossier.

Pour Louis Caprioli, avec ses 3.300 agents, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) française fait «un travail formidable mais elle est en sous-effectifs. Et ce n’est pas le renforcement de 300 à 400 personnes prévu qui est une réponse à l’ampleur du défi, c’est +peanuts+».

«On sait des expériences passées, de l’Afghanistan ou de la Tchétchénie, qu’une personne sur neuf au retour s’est engagée dans des actions vio-lentes ou terroristes», rappelle Jean-Charles Brisard.

Le risque est d’autant plus grand avec cette minorité susceptible de basculer que son rapport à la violence s’est sans doute désinhibé dans les rangs de l’EI, comme cela semble avoir été le cas pour Medhi Nemmouche.

Il semblait prendre plaisir à «tortu-rer» les prisonniers de l’EI, selon le journaliste et ex-otage Nicolas Hénin, qui dit avoir lui-même été frappé par Nemmouche.

«C’était un délinquant de droit com-mun, qui a connu la prison, rappelle Louis Caprioli, mais cette violence, il l’a renforcée et légitimée au côté de l’Etat islamique.»

La France en tête des pays d’émigration vers Israël pour la première fois

La France est en tête des pays d’émigration vers Israël sur les huit premiers mois de l’année 2014, «une première», avec 4.566 personnes ayant fait leur aliyah («montée» vers Israël), a indiqué vendredi à l’AFP le directeur de l’Agence juive en France.

Le nombre de personnes ayant fait leur «aliyah» depuis la France sur toute l’année 2014 s’établira «sûre-ment autour de 5.500», selon Ariel Kandel. «La France est aujourd’hui le premier pays au monde, en 2014, pour l’aliyah, ellene l’a jamais été», a souligné le res-ponsable.

Cinq cent mille à 600.000 Juifs vivent en France, ce qui en fait la première communauté juive d’Europe. «Dans le monde occidental ou libre, voir 1% d’une communauté juive qui fait

son aliyah en un an, ça n’a jamais eu lieu», a estimé Ariel Kandel.

Selon les chiffres du ministère israé-lien de l’Intégration commentés par le responsable français de l’Agence juive, une structure para-gouverne-mentale, la France, avec 4.566 mi-grants vers Israël entre le 1er janvier et le 31 août 2014, devance largement l’Ukraine (3.252), la Russie (2.632) et les Etats-Unis(2.218).

Dans ce dernier pays, on compte sur cette période «deux fois moins» d’olim - ceux qui font l’aliyah - qu’en France, «pour une communauté dix fois supérieure» (il y quelque 5,5 millions de Juifs aux Etats-Unis), a relevé Ariel Kandel.

«Ce qui a changé ces derniers mois c’est ce qu’on appelle le climat anti-

sémite, avec un antisémitisme com-plètement décomplexé», a déclaré le responsable, interrogé sur les raisons de cette émigration depuis la France.

Les «facteurs économiques» n’y sont pas non plus étrangers, selon Ariel Kandel, qui juge la situation fran-çaise «problématique» avec «une croissance nulle et un fort taux de chômage».

Le directeur de l’Agence juive en France voit dans les incidents de cet été près de synagogues, notamment rue de la Roquette à Paris et à Sar-celles (Val-d’Oise), des «facteurs accélérateurs» de l’intérêt des Juifs français pour l’aliyah. En un peu plus d’un an, les réunions d’information organisées en France sur cette émi-gration auront touché environ 30.000 personnes, selon M. Kandel.

Un homme de 24 ans a été condamné jeudi à 9 mois de prison ferme pour sa participation à des violences en marge d’une manifes-tation pro-Gaza à Sarcelles (Val-d’Oise) le 20 juillet, a-t-on appris de sources concordantes.

Jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Pontoise, il a été immédiatement incarcéré, a précisé une source judiciaire.

Ces dernières semaines, une dizaine de personnes, dont plusieurs mineurs, ont été condamnés à des peines de prison ferme, ou mis en examen, pour leur participation à ces émeutes.

L’homme de 24 ans, originaire d’une commune voisine de Sarcelles, a été retrouvé grâce à la vidéosurveillance.

Il «a d’abord été vu en train de jeter des projectiles sur des policiers», puis de «pulvériser la vitrine d’un maga-sin de TV, HIFI et électroménager», a relaté une source policière.

Il lui était aussi reproché d’avoir «volé des objets» dans cette boutique et de les avoir «jetés sur une barri-cade en feu», a-t-elle ajouté.

«C’est un individu bien connu de la police», notamment pour des faits de violence contre les forces de l’ordre, a précisé une source proche du dos-sier, expliquant que «c’est ce qui a permis de l’identifier».

Cette ville de la banlieue nord de Paris avait été le théâtre le 20 juilletde violences, pour certaines à carac-tère antisémite. Plusieurs commerces avaient été mis à sac, dont une épice-rie casher, et de nombreux véhicules et du mobilier urbain incendiés.

Une partie des émeutiers a été retrou-vée grâce aux «centaines d’heures» de bandes de vidéosurveillance, que les policiers analysent pour «isoler des visages» qu’ils espèrent ensuite identifier, a précisé la source proche du dossier.

Une enquête préliminaire a par ail-leurs été ouverte après une plainte de la mairie contre les organisateurs du rassemblement propalestinien inter-dit, en marge duquel les violences avaient éclaté.

23L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Interview : Jacques Litvine pour FJN (Fédération Internationale

des Juifs Noirs)

FJN : Jacques Litvine, Pouvez-vous présenter en quelques mots ?

JL : Mes grands parents paternels sont de Pinsk (Biélorussie). Mon grand-père a déserté l’armée du tsar en 1909 avec son beau-frère et ils ont voulu venir vivre en Paris. Arri-vée à Vienne, on leur a volé tous les papiers. Ils sont venus à pieds et sont arrivés en France en 1910 au moment de grandes inondations de Paris. Le reste de la famille les a rejoint six mois plus tard avec un bébé garçon. Du côté de ma grand-mère, ils sont arrivés de Varsovie (Pologne) après la première guerre mondiale. Et moi, je suis né au lendemain de la seconde guerre mondiale comme fils unique. En 1950, nous avons émigré de Paris aux Etats-Unis en partant sur un ba-teau de troupes hollandais. En 1959, nous sommes revenus définitivement en France.En 1965, j’ai effectué mon service militaire à Madagascar. Je suis archi-tecte de Formation.Depuis ma retraite, je fais du bénévo-lat au sein de la communauté (OSE, AMEJD13…)

FJN : Qu’est ce qui peut amener un ashkenaze à s’interesser autant aux juifs noirs et à devenir membre de la FJN ?

JL : Tout ce qui est juif m’intéresse. La FJN est une aventure intéressante puisque c’est une communauté en construction.

FJN : Avez vu une idée sur les ori-gines de juifs noirs ?

JL : Pas vraiment. Toutefois, il appa-raît que les juifs noirs soient rejetés par les autres groupes juifs qui se rejetent mutuellement à leur tour.

FJN : Et pourtant vous avez enten-du et vu les juifs éthiopiens ?

JL : La première fois que j’étais confronté aux juifs noirs, c’est fut pendant mon service militaire et j’ai suivi attentivement le parcours éton-nant et determiné des juifs ethiopiens quin ont payé un lourd tribut pour venir s’installer en Israel avec de gros problèmes d’intégration.Dans la Thora, il y a eu toujours un rapprochement entre l’Africain et l’Hebreu. Sans aucun doute.

FJN : Quand vous dites que les éthiopiens ont eu de gros problèmes d’intégration, sont-ils les seuls dans ce cas là ?

JL : Absolument pas. L’origine des communautés est diverse et automa-tiquement, leur façon d’être est in-

fluencée par leur environnement (les ashkénazes ressemblent à des euro-péens et russes, les séfarades aux es-pagnoles et turcs, les juifs d’Afrique du nord aux arabes…) A ce propos, lors des pogromms de 1881 jusqu’à la première guerre mondiale, environ deux millions des juifs ont emmigré aux Etats-Unis où vivaient déjà deux cent cinquante mille juifs allemands. Ceux derniers ont tout fait pour les réfouler. C’est Emma Lazarus qui a sauvé la situation (son poème est gra-vé sur le socle de la statue de liberté). Rien d’étonnant à ce qui arrive à la FJN.

FJN : Trouvez-vous que les juifs noirs sont réjetés par les autres ?

JL : Je n’utiliserai pas le mot « rejet » mais plutot le mot « incompris ». D’une part parce qu’ils sont noirs et d’autre part on le connaît depuis peu de temps. C’est plus ça qu’autre chose. FJN : Vous pensez que la « pauvre-té des noirs » y joue un rôle dans cette incompréhension ?

JL : La pauvreté est une maladie israélite. C’est une constante dans l’histoire des juifs (La pauvreté d’argent et des moyens). Un secours moral de la part de nos coreligion-naires serait capital.

FJN : Que faut-il faire dans ce cas là ?

JL : ( Premièrement, ils faut une grande dose d’humour), la commu-nauté juive noire devrait être tolé-rante entre elle c’est-à-dire elle doit faire un travail interne.Ensuite, impliquer tout le monde pour mieux se souder y compris les en-fants, les femmes et ceci de manière régulière non pas seulement pendant les fêtes. Exemple, préparation à la bar-bat-mitsva, les actions sociales, la cuisine ou la préparation de la nourriture pour les femmes.(Rire)Cette uniformisation ne doit pas faire oublié à chacun sa culture car il n y a pas un noir africain mais des africains noirs y compris ceux qui ne le sont plus de loin (les antillais et les enfants nés hors d’Afrique).

FJN : Hormis les éthiopiens, avez-vous entendu parler des Lembas, Igbo, Abayudaya … ?

JL : A mon grand étonnement, on trouve des minorités qui sont d’ori-gine hébraïque mais ici on parle des êtres humains et non de l’adoption des animaux. Ma réponse est simple : « Nous sommes tous des Khazars ». Je leur dis « bienvenus », tous ceux qui adoptent les 613 mitsvoth sont les bienvenus.

FJN : Avez-vous un dernier mot ?

JL : J’ai passé une grande partie de ma vie à apprendre et essayé de comprendre. Mon devoir maintenant est de transmettre et être disponible auprès de toute la communauté. Ca devrait être le but de tout un chacun d’entre nous d’en faire autant.

FJN : Jacques LITVINE, merci.

Un nouvel émeutier condamné après les violences de juillet à Sarcelles

Et Moi Dans Tout Ca?Le Roman de la rentrée… ou peut être de la génération.

L’auteur narre la vie de Paola, une glorieuse styliste, mariée.

Elle nous fait vibrer au travers de ses descriptions fidèles, du milieu de la mode, et des villes tel que Paris et Tel Aviv, au cœur desquelles elle nous fait voyager.

Petit à petit, sa vie va prendre un tournant plus que surprenant. L’in-trigue que je ne vous révèlerai pas, l’amènera à se poser des questions existentielles, sur sa vie, son couple, mais aussi sur son âme.

Ce Roman, poétique, au style litté-raire sublime, aux personnages hauts en couleur et aux dialogues mouve-mentés, car l’écrivain n’a pas peur des mots, démasque habilement les subterfuges du 21eme siècle. Elle nous renforce avec douceur et hu-mour, en ce mois tellement propice.

C’est ce que l’on peut nommer un Roman de bonne influence et pas fade pour autant…enfin un !

En lisant le dos de la couverture j’ai réalisé avec effarement que cette his-toire était vraie, puisqu’elle n’était pas moins que celle de l’auteur…Pourquoi un homonyme alors ? Peut-être pour oser en citer tous les détails…

J’ai lu ce Roman en une nuit, et de-puis je l’ai relu plusieurs fois, je ne m’en lasse pas.

24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Forte progression du FN dans l’électorat

juif, selon l’IfopLe vote FN a fortement progressé à la présidentielle de 2012 chez les électeurs se déclarant de confession juive, qui ont aussi été beaucoup plus nombreux que la moyenne à voter pour Nicolas Sarkozy, selon une étude de l’Ifop pour le site in-ternet Atlantico publiée mercredi.

D’après cette enquête, qui étudie le vote des juifs à l’échelle nationale mais aussi dans plusieurs communes où la communauté est fortement implantée (Sarcelles, Créteil, Villeur-banne...), Marine Le Pen a obtenu 13,5% des voix chez les Français de confession juive en 2012 (son score global fut de 18%), alors que son père Jean-Marie, candidat en 2007, n’avait recueilli que 4,4% (contre 10,6% à l’échelle du pays).

«La progression du vote FN au sein de l’électorat juif s’explique par la stratégie de dédiabolisation menée par le parti, l’absence de référencesdouteuses relatives à la Shoah dans les discours de Marine Le Pen, et surtout par l’inquiétude grandissante d’une partie de la communauté juive face à la montée de +l’antisémistisme islamique+, vis-à-vis duquel le FN se présente comme un rempart», estime l’Ifop.

D’autre part, alors que l’électorat juif soutenait la gauche dans les années 1970 et 1980, selon plusieurs travaux de recherche, l’étude de l’Ifop met en évidence un «survote en faveur de la droite parlementaire» qui «constitue une vraie singularité de l’électorat juif, quelle que soit la catégorie so-ciale considérée au sein de cet élec-torat».

En 2007 comme en 2012, Nicolas Sarkozy, candidat de l’UMP, obtient 45% ou un peu plus, soit 14,6 points de plus que sa moyenne nationale en 2007 et 18 de plus en 2012. Cette sur-représentation de la droite s’était déjà produite en 2002, mais avait bénéfi-cié au candidat libéral Alain Madelin bien plus qu’à Jacques Chirac, «répu-té plus pro-arabe» que son challenger à droite, note l’Ifop. M. Chirac avait obtenu 20% des voix mais 14,4% seulement chez les Juifs.

Par ailleurs, la légère sur-représen-tation de la gauche non communiste dans l’électorat juif constatée en 2002 et 2007 (3 points et 3,5 points de plus respectivement que les scores nationaux de Lionel Jospin et Ségo-lène Royal) a disparu en 2012 (22,5% pour François Hollande contre 28% en moyenne nationale).

Toutes les familles politiques étant représentées dans l’électorat juif, il faut parler non «d’un unique vote juif» mais «plutôt des votes juifs», considère l’Ifop.Selon l’institut, «les juifs représentent moins de 1% de la population, soit 260.000 électeurs». Afin d’avoir un échantillon très fiable, l’Ifop a agrégé plusieurs enquêtes réalisées de 2002 à 2012 auprès d’échantillons natio-naux, dégageant un échantillon de 1.095 électeurs de confession juive. Il a aussi étudié les évolutions dans plu-sieurs bureaux de vote à fort vote juif,notamment à Sarcelles de 2002 à 2012.

Manifestation pro-Gaza interdite:

nouvelle condamnation à de la prison ferme

Un Tunisien de 34 ans, interpellé lors d’une manifestation propa-lestinienne interdite qui avait dé-généré le 19 juillet à Paris, a été condamné mercredi à deux mois de prison ferme, notamment pour violences sur des policiers.

Le tribunal correctionnel de Paris l’a condamné à six mois de prison, dont quatre avec sursis et l’a maintenu en détention.

Incarcéré depuis le 22 juillet, son pro-cès avait été renvoyé et il devrait sor-tir de prison dans les jours prochains.

Le parquet avait requis un an de pri-son à son encontre et son maintien en détention.

Il lui est reproché d’avoir jeté une barre de fer sur un véhicule de po-lice, puis, une fois au commissariat, d’avoir blessé un policier qui a eu une fracture à un doigt (il s’est vu délivrer 10 jours d’incapacité totale de travail) et de l’avoir copieusement outragé en proférant des injures antisémites et en affirmant qu’il était venu en France pour «niquer tous les Français».

Le fonctionnaire lui avait alors rétor-qué: «Pas de chance je ne suis pas juif, même si je m’appelle David».

Aux policiers, le prévenu avait affir-mé qu’il s’était rendu dans le quartier

de Barbès non pour prendre part à la manifestation mais pour y faire des courses et qu’il était resté pour regar-der le «spectacle» alors que les évé-nements dégénéraient.

Le prévenu, vêtu d’un maillot de foot du club de Barcelone, a affirmé de-vant le tribunal que la barre de fer, de la structure de l’étal du marché, avait été jetée sur lui, et qu’il est allé vers les policier pour leur donner.

Il a nié les propos qui lui sont attri-bués et accusé les policiers de l’avoir frappé.

Ces dénégations n’ont pas convaincu la procureur, qui a rappelé les scènes de «guérilla urbaine» de ce jour.

Dans ce contexte, «on a tout fait dans la précipitation», a plaidé l’avocat du prévenu, Me Xavier Nogueras, et lors de l’interpellation, «on a pu se trom-per de personnage».

Des dizaines de personnes ont été in-terpellées lors des manifestations in-terdites contre l’offensive israélienne à Gaza des 19 et 26 juillet.

Au moins cinq avaient déjà été condamnées à des peines de prison ferme.

26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Israël: peine de prison pour un ex-député druze

pour être allé en Syrie

Un ancien député druze israélien, Saïd Naffaa, a annoncé avoir été condamné jeudi à un an et demi de prison par un tribunal israélien pour s’être rendu en Syrie et avoir eu des contacts avec un «agent étranger».

Cet ancien parlementaire de Balad, un parti d’opposition arabe nationa-liste, s’est rendu en 2007 en Syrie, considéré comme un «pays ennemi» par Israël. «Je suis allé en Syrie avec une délégation de Druzes», a-t-il dit à l’AFP, indiquant avoir été condamné à un an de prison pour ce délit.

Lors de ce séjour, il a rencontré un dirigeant du Front populaire de libé-ration nationale-Commandement général, considéré comme une «orga-nisation ennemie» par Israël, ce qui lui a valu six mois de prison supplé-mentaires, a-t-il précisé.

«Ces deux peines étant fusionnées, elle reviennent à un an de prison. Mais j’ai fait appel auprès de la Cour suprême israélienne, ce qui en sus-pend l’application», a-t-il ajouté.

Selon lui, son voyage en Syrie visait à «favoriser une reprise de contactsentre les membres des communau-tés druzes israélienne, libanaise et syrienne».

«C’est ce projet que l’on tente de sa-boter avec ma condamnation», a-t-il estimé.

Les Druzes sont un groupe pratiquant une religion musulmane propre déri-vée originellement du chiisme. Ils sont répartis principalement entre la Syrie, le Liban et Israël.

Ils sont environ 130.000 en Israël, majoritairement dans le nord, sur une population d’environ huit millions. Ils se plaignent de confiscations de terre et de refus de permis de construire.

Contrairement aux autres Arabes is-raéliens, ils sont obligés par la loi de servir trois ans sous les drapeaux. Ils encourent jusqu’à trois ans de prison et des complications pour trouver un emploi et un logement s’ils refusent de se soumettre à la conscription.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a sa-lué la condamnation de Saïd Naffaa. «Il s’agit d’un message important qui va faire réfléchir ceux qui veulent prendre contact avec des ennemis de l’État et expriment un soutien public à des organisations terroristes», a af-firmé le chef de la diplomatie dans un communiqué.

Les exploitants du champ de gaz naturel israélien Leviatan ont signé mercredi un protocole d’accord avec la Jordanie qui ferait d’Israël le prin-cipal fournisseur du royaume haché-mite pour les 15 prochaines années, a annoncé la compagnie Noble Energy.

«Les exploitants de la plateforme Le-viatan ont signé aujourd’hui un proto-cole d’accord» par lequel Israël devient «potentiellement le principalfournisseur de gaz naturel de la Jorda-nie pour les 15 prochaines années», a indiqué dans un communiqué Noble Energy, société américaine et exploi-tant majoritaire du champ de gaz Le-viatan, aux côté de trois compagnies

israéliennes.

Le protocole d’accord prévoit «la vente de 45 milliards de mètres cubes (au total sur toute la période) de gaz natu-rel à la Compagnie nationale électrique jordanienne, précise le communiqué.

«L’accord porte sur un montant d’envi-ron 15 milliards de dollars», a indiqué à l’AFP sous couvert d’anonymat une source au fait de cet accord.

Le ministère de l’Energie israélien, qui devra donner son feu vert pour lafinalisation de l’accord, a accueilli la nouvelle avec enthousiasme.

«Il s’agit d’une étape historique qui permettra de renforcer les liens poli-tiques et économiques entre Israël et la Jordanie», a indiqué dans un communi-qué Sylvan Shalom, le ministre israé-lien de l’Energie.

Il a insisté sur l’importance pour Israël de continuer «à fournir de l’énergie à ses voisins dans une telle période», fai-sant référence au contexte géopolitique régional actuel.

Le directeur des relations internatio-nales de l’Association des industriels israéliens, Dan Catarivas a souligné l’importance tant «quantitative que qualitative» de l’accord.

«Les relations commerciales avec la Jordanie se chiffrent d’habitude en cen-taines de millions de dollars pas en mil-liards», a indiqué à l’AFP M. Catarivas.

Ces dernières années, au moins deux champs offshore particulièrement pro-metteurs ont été découverts au large des côtes israéliennes en Méditerranée: Ta-mar, avec des réserves estimées à 250 milliards de mètres cubes (BCM), dont l’exploitation a commencé en mars 2013, et Leviatan, avec 540 BCM, dont la production débutera en 2016.

Selon le Premier ministre israélien Ben-jamin Netanyahu, les recettes qu’Israël retirera de ces exportations devraient atteindre 60 milliards de dollars (envi-ron 45 milliards d’euros) durant les 20 prochaines années.

Israël signe avec la Jordanie pour devenir son principal fournisseur de gaz

Israël ajoute l’EI sur sa liste des «organisations illégales»

Israël a ajouté mercredi deux groupes islamistes, l’État islamique (EI) et les brigades Abdoullah Az-zam sur la liste des organisations qu’il considère «illégales», a indi-qué le ministère de la Défense.

«Cette mesure permet de prendre des mesures judiciaires contres ces orga-nisations, ceux qui les soutiennent et les financent», a indiqué un com-muniqué du ministère de la Défense, précisant que cette décision a été

prise sur les «recommandations des services de sécurité généraux».

Les jihadistes de l’EI ont proclamé fin juin un califat sur les vastes régions conquises ces derniers mois en Irak et en Syrie, où ils font régner la terreur.

Mardi, l’EI a posté une vidéo mon-trant la décapitation de Steven Sot-loff, un journaliste américain qui détenait également la nationalité is-raélienne, selon les médias israéliens.

Les brigades Abdoullah Azzam, affi-liées à Al-Qaïda, revendiquent épiso-diquement des tirs de roquettes sur Israël depuis le Liban.

Elles ont également revendiqué un attentat à Beyrouth en 2013 contre l’ambassade d’Iran.

27L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

Israël est devenue le second hub d’innovation technologique après la Silicon Valley. Pour vous tenir au courant de l’actualité des start-ups israéliennes – ces jeunes sociétés à fort potentiel qui sont à la recherche de financement dans les domaines de la technologie médicale, de la haute-technologie, de la biotechnologie etc.- Siliconwadi reprend le Top 20 de Business Insider et vous présente les 20 start-ups les plus prometteuses actuellement.

CyActive : premiers fonds levéscyactiveElle est une des premières sociétés de cyber sécurité à être sortie d’une pépinière d’entreprises spéciali-sée dans le « cyber-laboratoire ». Cette pépinière est le fruit d’un partenariat entre l’université Ben Gurion de Beer Sheva et d’une des plus grandes socié-tés de capital-risque israélienne, Jerusa-lem Venture Partners.

CyActive dit avoir la technologie nécessaire pour venir à bout de la qua-si-totalité des virus informatiques. Les fondateurs ont remarqué que 94% des virus étaient des combinaisons d’an-ciens virus. CyActive a développé un mécanisme qui reconnait le code exis-tant du virus, même lorsque les hackers l’ont changé pour échapper à la détec-tion.

Bizzabo : 1.5 million de dollars levésbiLa start-up a été créée à partir d’un constat simple : il est aujourd’hui ridi-cule d’amasser des cartes de visite lors d’un salon ou d’une conférence. Bizza-bo est une plateforme qui connecte les participants via leurs PROFILS sur les réseaux sociaux. Plus de 3000 confé-rences ont déjà embauché Bizzabo pour la gestion du réseau professionnel de leurs participants.

ironSource : financement non dévoiléironsourceironSource s’est spécia-lisé dans la confection de logiciels qui aident les web développeurs à trouver des applications, les installer et les faire générer de l’argent sur leurs sites. Son produit phare est InstallCore, qui per-met de télécharger des applications. IronSource est soutenue par Carmel Ventures, une des plus grandes sociétés de capital-risque en Israël. La start-up se développe maintenant en Chine, et son PDG, Tomer Bar Zeev, est le pre-mier Israélien à être membre d’une organisation entrepreneuriale chinoise, le Dark Horse Club.

FeeX : 3 millions de dollars levésfeeXAprès avoir vendu à Google son application Waze pour 1.3 milliards de dollars en juin dernier, son co-fon-dateur Uri Levine, véritable mythe de la ‘Siliconwadi’ s’est penché sur un nouveau projet, FeeX . La startup ana-lyse les frais cachés des institutions de financement qui rongent peu à peu des choses comme votre compte retraite. FeeX offre ensuite de meilleures et moins onéreuses alternatives. La société évalue que jusqu’à un tiers de votre épargne peut être engloutie dans ces frais additionnels. Uri Levine, qui se fait maintenant appeler le Robin des Bois des « Frais » est à Israël ce que Larry Page est à la Silicon Valley.

Consumer Physics : 4 millions de dollars levésSCiOLes fans de Startrek l’appelle-raient un ‘tricordeur’. Mais ce gadget visionnaire est loin d’être de la science-fiction, au regard du succès qu’il obtient aujourd’hui sur la plateforme de financement Kickstarter. SCiO est un « capteur moléculaire de poche ». Concrètement, grâce à cet engin, vous

pouvez scanner des matériaux, SCiO se charge ensuite de vous dire tout de leur composition en envoyant l’information directement sur votre téléphone por-table. Il peut identifier de la nourriture, des médicaments, des plantes ainsi que des composés chimiques.

Reduxio : 12 millions de dollars levésReduxioCette start-up confectionne des disque-durs de stockage pour ordi-nateurs en utilisant la technologie de mémoire flash. Reduxio a été fondée par des cadres expérimentés dans le stockage d’informations, dont Mark Weiner, ancien Directeur d’Exanet, une société de stockage rachetée par Dell pour 12 millions de dollars en 2010. La société est soutenue par Intel Capital et deux autres sociétés de capital-risque, Jerusalem Venture Partners et Carmel Ventures.

Yotpo : 13 millions de dollars levésyotpoYotpo est un service qui permet à des sites d’e-commerce de gérer les avis sur les produits présentés par le site. Yotpo qualifie ses services « d’avis sociaux » du fait que la startup utilise un algorithme pour filtrer les avis, ga-rantissant ainsi de « vrais avis venant de vraies personnes, et plus de faux com-mentaires ».

BillGuard : 13 millions de dollars levésBillguardCette startup protège les consommateurs contre les fraudes qu’elle appelle « charges grises ». Ce sont les charges que les sociétés font rentrer sur votre carte de crédit en les faisant passer des charges régulières comme un essai gratuit à un service transformé en une inscription men-suelle. BillGuard est gratuit pour pro-téger jusqu’à 3 cartes de crédit et vous charge 80 euros pour protéger jusqu’à 10 cartes de crédit. Une fois que vous vous inscrivez à BillGuard, vous n’avez plus rien à faire. La startup surveille toutes vos transactions et se charge de vous faire rembourser. Les sociétés ca-pital-risque qui soutiennent BillGuard incluent Bessemer, Khosla, Founders Fund et Innovation endeavours.

Checkmarx : 14.5 millions de dollars levéscheckmarxLa start-up aide les déve-loppeurs de logiciels à s’assurer que leurs codes soient exemptés de bugs et qu’ils ne puissent pas être attaqués par des hackers. Parmi ses clients on compte Samsung, Coca Cola et l’armée américaine. Checkmarx a été récem-ment primée dans l’édition 2014 du Red Herring Top 100 Europe Award qui honore les compagnies privées les

plus prometteuses en Europe.

CyberArk : 40 millions de dollars levéscyberarkCyberArk est une compagnie de sécurité d’entreprises destinée à ré-soudre ce qu’elle appelle « des attaques avancées et persistantes ». C’est le cas lorsque des hackers ont accès à un ré-seau grâce à des mots de passe volés. Plus de 40 de leurs clients font partie de Fortune 100, classement des 100 plus grosses entreprises américaines.

Taboola : 40 millions de dollars levéstaboolaTaboola aide les sites à recom-mander des vidéos ou des liens person-nalisés à leurs lecteurs.

MyHeritage.com : 49 millions de dol-lars levésmyheritageLa start-up, présentée comme un site de généalogie, compte déjà 75 millions d’utilisateurs. Elle est soutenue par Bessemer, Index, Accel et le ‘business angel’ (investisseur parti-culier) Yuval Rakavy.

Kenshoo : 49.7 millions de dollars levéskenshooLa start-up aide les sociétés à acheter des plages publicitaires sur les moteurs de recherche et les media sociaux tels que Facebook ou Twitter. Kenshoo dit compter parmi ses clients la moitié du Fortune 50 avec des socié-tés comme CareerBuilder, Expedia, KAYAK, Sears, Walgreens, et Zappos.

GetTaxi : 57 millions de dollars levésgettaxiMalgré le revers subis par son concurrent Uber en Allemagne hier, GetTaxi a fait savoir par son co-fonda-teyr Shahar Waiser qu’il allait bientôt atteindre les 500 millions de dollars de revenus l’année prochaine et prévoit une entrée en bourse très prochaine-ment.

Celeno : 68.2 millions de dollars levéscelenoCeleno Cummunications conçoit des puces Wifi. Elle développe notam-mennt des puces pour les réseaux domestiques à haut débit, où les utilisa-teurs de films et de musiques consom-ment une grande quantité de bande pas-sante. Les puces Celeno sont utilisées par plus de 75 pourvoyeurs internet dans le monde, concurrençant mainte-nant les deux sociétés qui dominaient autrefois le marché : Broadcom et Qualcomm. Les investisseurs de Cele-no incluent Cisco Systems et Greylock partners.

Kaiima : 83 millions levéskaiimaKaiima est une société de bio-technologie qui gagne en popularité

dans le monde entier pour son dévelop-pement de moyens non génétiquement modifiés pour faire croître des récoltes plus abondantes. Elle a récemment été nommée parmi les 50 sociétés les plus intelligentes par le MIT.

Outbrain : 99 millions de dollars levésoutbrainOutbrain est spécialisée dans les recommandations sur internet. Elle fait plus de 150 milliards de recom-mandations par mois et compte parmi ses clients Express, P&G, Colgate-Pal-molive and General Mills. Elle est sou-tenue par Index Ventures, Carmel Ven-tures, Gemini Israel Funds, GlenRock Israel, Rhodium et Lightspeed Venture Partners.

Conduit : 109.80 million de dollars levésconduitFondée en 2005, Conduit est connue pour être une des sociétés tech-nologiques privées les plus promet-teuses d’Israël. En 2012, JP Morgan a acheté 7% de parts pour 100 millions de dollars pour une valorisation de 1.4 milliard. Conduit offre une plateforme qui permet aux sociétés de créer des applications mobiles. Elle compte plus de 600 000 applications créées à son actif, avec 3 500 applications ajoutées chaque jour. Elle offre également une application qui connecte votre navi-gation internet de votre mobile jusque votre PC.

Altair Semiconductor : 124 millions de dollars levésaltairAltair Semiconductor conçoit des puces qui connectent les téléphones portables à des réseaux 4G. Le co-fon-dateur Eran Eshed explique que parce qu’Altair Semiconductor ne développe pas de 3G du tout, Altair peut dévelop-per des puces beaucoup moins coû-teuses, soit 30 dollars comparés au 80 ou 90 dollars qu’il faut compter pour des puces standards pour la 3G/4G.

Mobileye : 515 millions de dollars levésmobileyeMobileye conçoit les camé-ras installées dans les voitures pour éviter les potentielles collisions. Bien qu’active et déjà bien implantée dans l’industrie automobile depuis 2007, elle connaît aujourd’hui un regain d’activité grâce aux progrès faits dans l’automa-tisation de véhicules et de drones. La société dit qu’à l’horizon 2016, elle lancera un produit pour une conduite mains-libres sur les voies rapides et les autoroutes.

Joe LaskerSource: http://siliconwadi.fr/

Les 20 Start-ups Israéliennes qui vont Marquer 2015

28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

La Banque Leumi a reçu 3 offres pour la vente à Petah Tikva du patri-moine immobilier du magnat déchu Moti Zisser.

L’offre la plus élevée est comprise entre 5,5 et 6,9 millions de dollars, ce qui correspond à la moitié de la valeur réelle sur le marché de la luxueuse mai-son.

L’opulente maison de l’ancien patron de Elbit Imaging, Moti Zisser, située dans la banlieue de Tel Aviv à Petah Tikva serait en passe de trouver un repreneur après sa mise en vente par la

banque Leumi. L’établissement israé-lien souhaite par ce biais récupérer les 17 millions de shekels (4,7 millions de dollars) dont Zisser reste débiteur. L’ex-magnat israélien a connu une période difficile après des incursions infruc-tueuses sur le marché de l’immobilier en Europe.

Selon un rapport déposé auprès de la Cour de district de Tel-Aviv, jeudi dernier, la banque Leumi a reçu trois offres sérieuses, assorties de garanties appropriées. Le document ne révèle pas l’identité des acheteurs potentiels et le montants des offres. Les observa-

teurs émettent cependant l’hypothèse que l’offre la plus élevée est proba-blement de l’ordre de 20 à 25 millions de shekels (entre 5,5 et 6,9 millions de dollars), bien que la maison en vaille le double. millions. Zisser et sa femme, Bracha, se sont eux engagés à quitter les lieux avant le 26 Octobre.

La maison connaît une surface 4 899 mètres carrés. En plus de la bâtisse elle-même, les aménagements extérieurs comprennent deux piscines, un terrain de basket, une salle d’exercice, un sau-na et un mikvé (bain rituel juif).

De son côté, la banque Mizrahi-Tefahot devrait mettre en vente trois apparte-ments que Zisser détient dans le com-plexe immobilier Mamilla – situé à Jérusalem à l’extérieur des murs de la vieille ville au niveau de la porte de Jaffa. Plusieurs dizaines de millions de shekels sont attendus de cette vente. Pas encore au bout de ses peines, l’ancien multi-millionnaire israélien, doit aussi des sommes importantes à la Banque Hapoalim.

Avner Myers

Chute d’un Millionnaire Israélien : Maison Cherche Propriétaire pour 6,9 $ Millions

Course à pied : Première compétitio n virtuelle en Israël

Plus de 100000 coureurs israeliens utilisent déjà l’application “Nike Plus” sur leur smartphone. Et pour l’occasion, la marque à la virgule, a décidé d’organiser, pour les uti-lisateurs existants et ceux à venir, la première compétition virtuelle de course à pied en Israel qui com-mencera le 21 Septembre 2014 et s’étalera sur une durée d’un mois…

Comment ça fonctionne?

Nike a décidé de répartir les coureurs sur deux équipes: les “Early Birds” pour les matinaux et les “Night Owls” pour les nocturnes. Chaque participant accumule des kilomètres pour lui-même et pour son équipe au travers de l’application. A la fin, l’équipe gagnante sera celle qui aura accumulé le plus de kilomètres.

Qu’est-ce qu’on gagne?

Huit compétiteurs, quatre hommes et quatre femmes, gagneront un

voyage en Thailande afin de parti-ciper à la course de 10 kilomètres “We run Bangkok” organisée dans la capitale. Au sein de l’équipe, les cou-reurs ayant la chance d’être tirés au sort seront ceux qui feront le plus de kilomètres. A chaque 20 kilomètres parcourus, le coureur se voit attribuer une participation supplémentaire au tirage au sort.

En parallèle de la compétition, le club de course à pied “Nike Tel Aviv” organise des scéances d’entraînement gratuites, au départ du port, chaque Vendredi matin et Mardi soir.

Il est possible de s’inscrire à l’evè-nement jusqu’au 27 Septembre 2014 en cliquant sur le lien suivant: http://www.nikerunning.co.il/justdoit

Bonne chance à tous les participants !

Par David SayadaSource: http://koide9enisrael.blogspot.co.il/

Des chercheurs de l’Université Ben Gourion du Néguev apprennent aux ordinateurs à identifier par eux-mêmes les nouveaux virus. L’objectif ? Renforcer la sécurité de nos sys-tèmes informatiques.

Une détection basée sur le système de signature

Chaque virus informatique est diffé-rent. Il porte en lui une signature nu-mérique qui lui est propre. Un logiciel anti-virus fonctionne ainsi comme une grande base de signatures, mise à jour le plus souvent possible et qui vérifie en permanence que l’on ne retrouve pas la signature d’un virus dans l’un des programmes installés sur l’ordina-teur (sinon, le programme est bloqué ou supprimé).

Pour constituer une telle base, les éditeurs d’anti-virus doivent d’abord “attraper” les programmes malveillants sur les réseaux et les analyser. Une fois la signature obtenue, elle est inté-grée dans la prochaine mise à jour de l’anti-virus. Ce processus est fastidieux

et présente une faiblesse majeure : un nouveau virus infectant un ordinateur avant que sa signature ne fasse partie de la base signatures ne sera pas détecté. Par ailleurs, de subtiles variations d’un même virus changeront sa signature et mettront ainsi en échec le programme de protection.

L’apprentissage automatique appli-qué à la détection de virus

Et si un ordinateur était capable d’ap-prendre à détecter lui-même des virus inconnus ? C’est le but des nouveaux programmes développés par des cher-cheurs en apprentissage automatique (Machine Learning), une technique qui permet à des ordinateurs d’identifier des schémas, ou des comportements dans le cas des virus. “L’approche de l’apprentissage automatique utilise des algorithmes qui synthétisent le compor-tement de programmes sains et de pro-grammes malveillants, plutôt qu’une signature spécifique. Ils sont ainsi capables de classifier des nouveaux programmes, malveillants ou non”, ex-plique Lior Rokach, professeur et fon-dateur du Machine Learning Research Laboratory à l’Université Ben Gourion du Néguev.

Plus précisément, cette méthode consiste à apprendre au logiciel anti-vi-rus à identifier à quoi ressemble un pro-gramme malveillant, et à ce qu’il affine lui-même les critères d’identification au cours du temps, générant ce que l’on appelle des “statements”. “Générale-ment, ces statements sont très faibles et apportent peu d’information, explique Kevin Allix, un doctorant en sécurité informatique à l’Université du Luxem-bourg. Mais si nous avons plusieurs centaines de milliers de ces statements, le peu d’information qu’ils apportent s’additionne pour parvenir à une pré-diction assez fiable de la dangerosité

d’un programme.”

Vers des programmes de détection hybrides

Cette méthode commence à faire ses preuves. Les derniers travaux conduits par le professeur Rokach en partenariat avec Yuval Elovici, directeur du T-Lab et du laboratoire de cyber-sécurité de l’Université Ben Gourion, et le profes-seur Asa Shabtai, de la même univer-sité, ont obtenu un taux de faux positifs (un programme sain est détecté comme un virus) compris entre 5 et 10%.

Un taux bas, mais qui ne permet pas une commercialisation en l’état. En effet, l’utilisateur excédé par des alertes inutiles trop fréquentes aura de grandes chances de désactiver son anti-virus. La solution ? Selon le professeur Rokach, on devrait voir apparaître dans le futur des programmes hybrides, combinant une base de signatures et un module d’apprentissage, ce dernier envoyant les détections suspectes à l’éditeur pour analyse.

Sources :- Nir Nissim, Robert Moskovitch, Lior Rokach, Yuval Elovici, Novel Active Learning Methods for En-hanced PC Malware Detection in Windows OS. Expert Systems With Applications, Volume 41, Issue 13, 1 October 2014, Pages 5843-5857- Teaching your computer to detect new viruses – http://redirectix.bulle-tins-electroniques.com/loIWF

Rédacteurs :Guillaume Doisy, Volontaire interna-tional chercheur à l’Université Ben Gourion du Néguev

Source: http://www.bulletins-elec-troniques.com/

Université Ben Gourion (Israël): des ordinateurs qui apprennent à détecter les virus informatiques

30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 9 Septembre au 15 Septembre

« Il faudrait un miracle pour que le budget 2015 soit voté dans les délais » disent des experts israéliens au vu du retard dans la préparation du budget.

Le gouvernement a encore repoussé d’une semaine le premier débat au Conseil des ministres sur le projet de budget 2015 ; c’est peut-être le 16 sep-tembre que le gouvernement se réunira pour débattre de la loi de finances pour l’an prochain, mais rien n’est moins sûr ; dans tous les cas, il lui faudra plusieurs réunions pour l’adopter et le déposer sur le bureau de la Knesset.

ÉTAPES D’ÉLABORATION

Les raison du retard dans le calendrier d’adoption du budget 2015 sont indé-pendantes de la volonté du gouverne-ment. C’est le déclenchement du conflit avec la bande de Gaza qui a retardé les étapes d’élaboration de la loi de finances pour l’an prochain. Le premier débat du cabinet économique réuni à la Présidence du Conseil a bien eu lieu le 17 juillet, mais il n’a pas eu de suite en raison de la situation de guerre.

Dorénavant, il reste à rattraper les deux mois de retard et ce ne sera pas chose

facile : les divergences de vues au sein du gouvernement risquent de prolonger les débats et ne permettront peut-être pas à Israël de disposer d’un budget pour 2015 avant le 31 décembre 2014.

Selon la loi israélienne, le projet de budget doit être déposé sur le bureau de la Knesset 60 jours avant la fin de l’année, soit au plus tard le 31 octobre. Or en raison des fêtes juives qui paraly-seront une partie du mois d’octobre, il n’est pas certain que le gouvernement respecte les délais légaux.

DIVERGENCES DE VUES

Avant le premier débat au Conseil des ministres prévu pour la semaine pro-chaine, Benyamin Netanyahou aura fort à faire pour satisfaire tous ses ministres. Les nombreux points de friction concernent l’enveloppe globale des dépenses publiques, le budget de la Défense, le niveau du déficit public, les ressources fiscales, les prévisions de croissance, etc.

Pour l’heure, c’est une véritable ca-cophonie qui règne au sein du gou-vernement israélien sur les grandes orientations des finances publiques : le ministre des Finances refuse une

augmentation de la fiscalité que recom-mande la gouverneure de la Banque Centrale, la Défense réclame une ral-longe excessive par rapport aux autres dépenses publiques, le Trésor veut faire adopter la TVA à 0% sur le logement. Et qu’adviendra-t-il des recommanda-tions des commissions Elalouf (plan anti-pauvreté) et German (réforme de l’assurance-maladie) ?

MIRACLE OU RÉALISME

Autrement dit, l’adoption du budget 2015 par les députés israéliens avant le 31 décembre relève presque du miracle. Ce qui n’en fait pas une mission impos-sible. David Ben-Gourion ne disait-il pas qu’en Israël « celui qui ne croît pas au miracle n’est pas réaliste » ?

Toujours est-il que la loi israélienne donne à la Knesset trois mois supplé-mentaires, jusqu’au 31 mars, pour voter le budget. Selon ce scénario, le gouver-nement devra se contenter en 2015, d’un douzième du budget de 2014 pour chaque mois de retard. Ce qui ne laisse aucune place pour de nouvelles réformes ou pour de nouvelles orienta-tions budgétaires.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

2015 sans Budget? La guerre a retardé l’élaboration du budget en Israël

L’ancien président israélien ShimonPeres, reçu jeudi au Vatican en au-dience privée par le pape François, adéclaré lui avoir proposé la création d’une «ONU des religions» compte tenu de l’inefficacité de l’actuelle ONU politique.

«Aujourd’hui, les guerres éclatent essentiellement avec comme prétexte, la religion. Nous sommes confrontés à des centaines, voire des milliers de mouvements terroristes qui prétendent tuer au nom de Dieu», a déclaré M. Peres, 91 ans, dans une interview à l’hebdomadaire italien catholique Fa-miglia Cristiana.

«Pour lutter contre cette dérive nous avons l’Organisation des Nations unies. C’est une institution politique, qui n’a ni les armées dont disposaient les nations ni la conviction qu’engendre la religion», poursuit l’ancien président israélien, dont le mandat s’est achevé fin juillet.

«Et alors, en prenant acte du fait que l’ONU a fait son temps, ce qui nous servirait, c’est une Organisation des

religions unies, une ONU des religions.

Ce serait la meilleure manière de s’op-poser aux terroristes qui tuent au nom de la foi», a ajouté encore M. Peres.

M. Peres, qui s’est rendu à de nom-breuses reprises au Vatican, a précisé qu’il verrait bien le pape François à la tête de cette «ONU des religions».

«Peut-être pour la première fois dans l’histoire, le Saint-Père est un leader respecté en tant que tel par les religions les plus diverses. Je dirais même plus, il est peut-être le seul leader respecté», a déclaré M. Peres.

Le Vatican n’a pour sa part donné au-cune information sur la rencontre pri-vée entre les deux hommes.

Début juin, peu après son voyage au Proche-Orient, le pape François avait reçu Shimon Peres et le président pa-lestinien Mahmoud Abbas au Vatican pour une rencontre de prière à l’issue de laquelle les trois hommes avaient planté un olivier, symbole de paix.

Shimon Peres propose au pape François la création d’une «ONU des religions»

39% des Israéliens estiment que Naf-tali Benett représente le mieux les valeurs de la droite

Naftali Bennett, à la tête du parti Ha-bayt Hayehudi (le Foyer juif, ndlr) se-rait à la fois le nouveau chef de la droite israélienne et la plus grande menace du leadership du Premier ministre israé-lien Benyamin Netanyahou, selon un sondage du “Panel politique”, diffusé lundi sur la chaîne de la Knesset (Par-lement israélien, ndlr).

Le sondage a mesuré qui représentait le mieux les valeurs de la droite aux yeux des participants. Il s’agissait de choisir entre Netanyahou, Bennett et le mi-nistre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman.

39% ont voté pour Bennett, tandis que 28% ont choisi Netanyahou et le reste a opté pour Lieberman. “Bennett est arrivé en deuxième position dans des sondages évaluant qui serait le plus apte à être Premier ministre”, a déclaré

Jérémy Saltan, membre du parti du Foyer juif, sur son site officiel.

“Il a le plus gros soutien des dirigeants des partis démocratiques. Aujourd’hui, les discussions devraient tourner autour de Bennett et de Habayt Hayehudi”. Il est temps de faire de Bennett le nou-veau chef de la droite», poursuit-il.

Le sondage a également révélé que le parti de Bennett gagnerait 19 sièges si des élections avaient lieu aujourd’hui, néanmoins, le parti de Netanyahou, le Likoud, resterait le plus grand parti avec 26 sièges. Par ailleurs, le sondage révèle que seulement 31% des per-sonnes interrogées considèrent Lieber-man digne de confiance et pensent qu’il remplira ses promesses électorales.

Désaccord parmi les dirigeantsLe ministre israélien des Finances, Yaïr Lapid a averti mardi que le soutien in-ternational d’Israël était en péril, après que Washington a rejoint la vague de critiques sur l’appropriation israélienne de nouvelles terres en Cisjordanie. Selon le ministre, le gouvernement n’a pas consulté le cabinet de sécurité avant d’annoncer dimanche la saisie de 400 hectares de terres en Cisjordanie et d’engager de nouvelles constructions.

“La décision concernant l’acquisition de 400 hectares de terres à Goush Et-zion (entre Jérusalem et Hébron), qui n’a pas été portée devant le cabinet, nuit à l’Etat d’Israël”, a déclaré Lapid lors d’une conférence à Tel Aviv. “Mainte-nir le soutien du monde était déjà assez difficile, alors pourquoi était-il si urgent d’établir une autre crise avec les Etats-Unis et le monde?” a-t-il demandé.

Lapid, ministre modéré au sein de la

coalition au pouvoir, a notamment fait allusion à la condamnation internatio-nale généralisée concernant le nombre élevé de morts civils palestiniens pen-dant les 50 jours de l’opération “Bor-dure protectrice” à Gaza.

Mais Bennett, dont le parti de droite na-tionaliste attire beaucoup de soutien de la part des habitants des implantations, a défendu cette décision, affirmant qu’il s’agissait de représailles pour l’assassi-nat des trois adolescents israéliens en Cisjordanie au mois de juin. “Depuis 120 ans le monde s’oppose à notre construction, mais nous continuerons à le faire”, a-t-il expliqué, assimilant la construction d’implantations en Cisjordanie aujourd’hui avec celle qui précédait la création de l’Etat hébreu en 1948.

Lieberman quant à lui, s’est tenu à la décision d’Israël de saisir les terres, en affirmant que “la politique du gouver-nement israélien est de principalement se concentrer sur les implantations, qui resteraient clairement sous souveraine-té israélienne dans tout accord [poten-tiel].” “Goush Etzion reflète un large consensus dans la société israélienne, et il est clair, comme pour toutes les implantations, que Goush Etzion res-tera une partie de l’Etat d’Israël”, a-t-il ajouté, lors d’une conférence de presse en compagnie des politiciens améri-cains Eliott Engel et Ed Royce.

Considérant toute implantation israé-lienne en Cisjordanie comme étant illégale, y compris Jérusalem-Est, la communauté internationale s’est de nouveau révolté à l’annonce de la saisie de nouvelles terres, dimanche.

Source: i24News (Copyrights)

Le Ministre de l’Economie d’Israël Naftali Benett : Premier Ministre ?