Israël Actualités n°312

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 312 - Edition du 23 Juillet au 29 Juillet Journal israélien en langue française

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

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Solidarité totale avec Israël contre ses ennemis

Le conflit entre Israël et le Hamas est entré dans sa 3ème semaine. L’offensive terrestre a débuté et nous comptons déjà de nombreux soldats tombés au combat. A l’heure où je vous écris, 27 de nos jeunes sont morts, des jeunes à peine sor-tis de l’adolescence. Quand nous voyons leurs visages, nous avons en face de nous des bébés, des en-fants, qui se sont sacrifiés pour la survie de l’état d’Israël. Des pays appellent au cessez-le-feu mais les roquettes continuent à tomber, les tunnels n’ont pas tous été trouvés ce qui permet l’infiltration en ter-ritoire israélien de commandos du Hamas qui ont pour objectif de faire le maximum de dégâts chez les civils israéliens. Voilà la seule cible que les responsables du Hamas cherchent à toucher mais heureuse-ment, Tsahal veille. Le gouverne-ment a bien compris qu’il ne pou-vait accepter d’avoir à sa frontière des terroristes assoiffés de sang qui n’ont pour seul but la doctrine na-zie : exterminer les Juifs de la terre.

J’entends dans les media qu’il est temps de négocier et de faire la paix.

Je leur dis : oui, nous devons faire la paix avec ceux qui veulent la faire, des personnes avec qui nous pouvons discuter. Mais les membres du Hamas ne sont pas des gens crédibles. Dans leur charte, il est notifié noir sur blanc qu’il faut éradiquer l’état d’Israël et, de surcroît, qu’il faut tuer tous les Juifs de Palestine. Mes frères, pen-sez-vous que nous puissions négocier avec ceux qui veulent nous tuer ? Le peuple palestinien doit se réveil-ler. En Cisjordanie, les Palestiniens ne veulent en aucun cas la venue du Hamas. Le taux de croissance est à deux chiffres. Entendez-vous Abbas se plaindre ? On l’entend du bout des lèvres. Au fond de lui, il n’est pas mécontent de ce qui se passe réellement dans la bande de Gaza ... Les citoyens de Gaza ont bien mérité aujourd’hui ce qui leur arrive. Ils ont la possibilité de pouvoir se retourner contre ceux par qui le malheur arrive. Ils pourraient vivre en toute tran-quillité et voir grandir leurs enfants mais les dirigeants du Hamas leur enseignent la haine du Juif. Au lieu de cela, ils ont choisi de se mettre du coté des terroristes. Ont-ils le choix ? Ces membres, ces dignitaires du

Hamas qui ne pensent qu’à se rem-plir les poches et laisser leurs frères palestiniens dans la misère. Saviez-vous qu’à Gaza, il y a 1 200 million-naires, tous membres du Hamas qui construisent de luxueuses villas à plusieurs millions d’euros sur le bord de mer ? Connaissez-vous la fortune du responsable du Hamas, Khaled Meschal, qui vit à Doha bien évide-ment loin du tumulte de ses frères palestiniens qui n’ont rien pour vivre ? Sa fortune, il se l’est faite avec les subventions des Etats qui sont venus en aide à la population palestinienne. Les pays du Golf et des occidentaux, surtout l’Europe donc la France ... Sa fortune est estimée à plus de 1,2 mil-liards de dollars. Tout cela avec notre argent, l’argent des contribuables français et l’argent de l’ONU. Les dignitaires du Hamas ont même un centre commercial de plus de 27 000 m² d’où ils perçoivent des loyers pour leur compte personnel. Les membres du Hamas ont investi les subventions pour leur bien-être et la construction de tunnels de contrebande ainsi que des tunnels pour attaquer Israël, pour entretenir la haine des Palestiniens contre Israël. Les mécènes du peuple

palestiniens devraient avoir un droit de regard pour savoir où vont vrai-ment les subventions et que cet ar-gent puisse vraiment servir au peuple palestinien. Israël ne demande qu’une chose : vivre en paix avec ses voisins ... Je ne comprends pas que la com-munauté internationale ne puisse pas mettre la pression sur les dirigeants en leur disant de faire la paix ou de négocier des pourparlers de paix avec Israël ... Israël ne souhaite que de vivre en paix dans des frontières sûres mais les occidentaux ferment les yeux sur ce qui se passe vraiment. Pour la première fois, nous entendons qu’Israël a le droit de se défendre suite aux lancements de missiles et de roquettes sur les villes israéliennes. Même la France qui avait, depuis 1967 une politique pro-arabe, a pris les patins d’Israël en défendant son droit à la légitime défense.

Cette situation existe depuis des an-nées mais aujourd’hui, les occiden-taux reconnaissent le droit à Israël de se défendre. Certains pays arabes ne veulent même plus en entendre par-ler. L’Egypte ne veut qu’une chose, qu’Israël finisse le travail et de ne plus avoir à sa frontière les alliés des frères musulmans. Malheureuse-ment, Israël doit finir le travail et aller chercher cette bande de terroristes. La population civile israélienne est entièrement derrière son armée et son gouvernement. L’ensemble de la communauté juive mondiale sou-tien en majorité le droit d’Israël à se défendre. Ce qui n’est pas le cas pour les terroristes du Hamas.

Le conflit s’est exporté dans d’autres pays et notamment la France. Nous le savions déjà depuis quelques années : être Juif dans ce beau pays n’est au-jourd’hui que désarroi. Après l’assas-sinat du DJ Sellam, d’Ilan Halimi, du massacre dans l’école Ozar Hatorah, des manifestions en plein Paris aux cris et aux slogans révélateurs « morts aux Juifs » et bien d’autres, après la tuerie de Bruxelles, aujourd’hui, les manifestations pro-palestiniennes. Le déferlement de haine contre les Juifs de France fait que ces mêmes Juifs ne pensent qu’à une chose : partir de France. Pas essentiellement en Israël, certains sont déjà partis aux Etats-

Unis et au Canada. Bien évidement, le seul pays où les Juifs pourront vivre en toute quiétude est bel et bien en Israël.

A Paris, la semaine dernière, nous avons évité un progrom. Si les jeunes de la LDJ, du Betar et du Spcj avec le soutien des forces de l’ordre, la situation aurait dégénéré. Dimanche dernier, nous avons assisté à un dé-ferlement haine que je n’ai jamais vu en France depuis que je suis né et je peux vous dire que j’en ai vu des vertes et des pas mûres. Une chose est sûre. Les manifestants pro-Pa-lestiniens étaient là pour casser et incendier la synagogue de Sarcelles, casser les magasins appartenant à des Juifs. Sans l’intervention des CRS, de la Police et des gendarmes, nous aurions assisté à une nouvelle nuit de cristal.

Je voudrais aussi donner un vrai coup de gueule contre le CRIF et surtout contre son président qui n’est jamais là où l’on devrait le voir : à la Ro-quette, aux abonnés absents, à Sar-celles, aux abonnés Absents ... Mais où êtes-vous ?

On vous a vu à la célébration du Vel d’hiv, souriant avec Manuel Valls et les officiels. Là, par contre, il y avait des VIP et vous avez répondu pré-sent. Mr Cukierman, faites en sorte de ne pas snobé les Juifs dans leur ensemble. Il est temps d’être celui qui doit rassurer la communauté mais vous ne faites pas votre travail. La communauté juive n’a pas besoin d’une vedette, nous avons besoin de quelqu’un en qui nous pouvons nous reconnaitre. Aujourd’hui, je peux vous dire que la communauté est en train de gronder et nos jeunes aussi ... Encore une fois, vous n’avez pas fait le déplacement le Dimanche où avaient lieu ces incidents à la Roquette et à Sarcelles. Le CRIF est une institution que je respecte car les personnes qui y travaillent font un travail formidable. Mais vous, vous n’êtes plus à votre place, il est temps de passer le témoin.

A bon EntendeurAm Israel HAIAlain Sayada

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

Médire ou expliquerJ’entends ici et la, cette gauche poltronne et partisane. Une gauche stupide, qui n’a pas la moindre idée de la réalité.que ce soit le PCF, le NPA ou Laurent Fabius.

Tous résonnent à l’envers. Mais les israéliens progressistes ne valent guère mieux.

En lisant ce que j’écris, n’importe qui pourrait penser que je suis un va-t-en guerre, prêt à tout faire sauter. Pas le moins du monde! Mais certains rai-sonnements, certains exposés, ont le don de me pousser vers les extrêmes.> Quand des hauts responsables, par-tisans, ennemis d’Israël, parlent de disproportion, regrettent l’absence de morts du côté israéliens, on est en droit de se demander ce qu’ils ont dans la tête. Ce type de réflexion à fait dire à un observateur que pour un mort du côté arabe, il faudrait qu’un israélien se suicide, afin d’assurer l’équilibre.

La responsable d’une troupe de danse israélienne décide d’annuler ses spectacles, en solidarité avec les arabes. Alors quand le journaliste lui demande ce qu’elle pense que SON pays devrait faire quand il est attaqué, elle répond, naïve et angéliques que si les arabes nous ont attaqué, c’est parce qu’ils veulent vivre comme nous. (sic)

En tenant ce genre de raisonnement, ces gens la oublient trop vite, qu’à chaque ouverture des points de pas-sage, des candidats au suicide ten-tent de transporter leur ceinture vers Israël. Les exemples ne manquent pas, et il m’apparaît inutile de rap-peler ici, ces épisodes douloureux et vivaces en l’esprit des personnes qui ont laissé, qui un fils, qui une fille, qui des parents...

Ceux d’entres vous qui n’ont pas visionné cet instant d’anthologie, sur LCI, au cours duquel, une prétendue auto proclamée, «présidente des juifs pour la paix» autrement nommée madame Siboni, s’est livrée à une diatribe, proprement anti israélienne. Ses arguments étaient des contre vérités, ses propos sentaient le men-songe, et sincèrement j’en suis à me demander ce que recherche ce genre de personnes.

Le plus grave, c’est que LCI lui donne une tribune libre, sans le moindre contradicteur.

Vous connaissez le vieil adage: médi-sez, médisez, il en restera toujours

quelque chose.

Cependant, notre ami Meyer Ha-bib, est tout le temps ou presque, confronté à des contradicteurs, d’une mauvaise foi inaltérable et doit se défendre tout seul.

Heureusement il porte en lui la sa-gesse de la Thora. Quand tout cela se sera calmé, ce qu’il faut espérer, nous devrons penser à une récompense, une médaille ou un titre de gloire, car si quelqu’un prend son rôle au sérieux, c’est bien Meyer.Que D le bénisse.Et si nous parlions de ceux, dont on ne s’attend pas a les voir nous témoigner de la sympathie. Je veux parler ici de Wafa Sultan, de Nonie Darwish, de Brigitte Gabriel, de Mo-hamed Zoabi... Et ils sont nombreux les «arabs for Israël». Tapez leur nom sur YouTube, écoutez les, vous serez surpris.Tous, unanimes, fustigent les politi-quement corrects. Tous, bien qu’ori-ginaire de l’islam land, n’hésitent pas à accuser l’islam de tous les maux actuels. Ces femmes se sont enga-gées dans une croisade, poussant les femmes musulmanes à s’émanciper.> Elles ont du souci à se faire. Mais je retiens une phrase de Nonie Darwish: regardez la carte! Regardez les terri-toires autour d’Israël! Croyez vous que le monde arabe a vraiment besoin de territoires supplémentaires?La Jordanie est 5 fois plus grande qu’Israël, elle est peuplée de 4,5 millions d’individus dont 70% sont palestiniens.Alors si je suggère de déplacer les arabes de Gaza et ceux de Judee Samarie vers la Jordanie, on me ré-torquera que je suis fou. Cependant, d’où venons nous? N’avons nous pas été déplacés? Et nous étions installes dans ces pays d’Afrique du nord pour certains, depuis 2000 ans, d’autres depuis 1492, et non 67 ans.On nous a renvoyés et nous avons refaits nos vies.Et face à l’hostilité grandissante de tous les arabes, nous nous apprêtons à repartir, vers le pays de notre espoir.Aussi, si je suis seul à parler de dé-placement de population, je passerai pour fou.Si nous sommes quelques milliers à enfoncer le clou, l’idée passera dans l’esprit du public, tôt ou tard. Il n’y a pas de raison que nous soyons tout seuls à fuir.

Expliquez! Expliquez! Il en restera toujours quelque chose.

René SEROR

Sur les réseaux sociaux du Hamas, les terroristes se transforment en civils innocents

Le Hamas utilise une nouvelle stra-tégie pour cacher sa vraie nature terroriste au monde. Il a commencé à demander aux utilisateurs des réseaux sociaux à Gaza de diffuser des mensonges au monde occiden-tal et au monde arabe. Cette nou-velle méthode n’est pas une sur-prise pour ceux qui connaissent les tactiques habituelles de cette orga-nisation islamiste radicale.

Les principaux médias devront réflé-chir à deux fois avant de citer aveu-glément les rapports du Hamas au sujet de la réelle situation dans le bande de Gaza.

L’Institut de Recherche des Médias du Moyen-Orient (MEMRI) a publié jeudi (17/07/14) une traduction de la nouvelle campagne internet du Ha-mas visant à fournir des instructions aux utilisateurs des réseaux sociaux à Gaza. Selon l’Institut, le ministère de l’Intérieur du Hamas a incité les Gazaouis à utiliser Facebook et Twit-ter dans le but de “jouer leur rôle dans le renforcement de la situation des civils et de correctement transmettre l’information au monde entier”. La réalité est toute autre. Les instructions incitent les utilisateurs des réseaux sociaux à corrompre l’audience et à propager la désinformation à travers le monde.

Dans le cadre de sa campagne “Be Aware – Social Media Activist Awa-reness Campain”, le ministère de l’In-térieur du Hamas publie des vidéos et des posters sur son compte Facebook et sur son compte Twitter, apprenant aux Gazaouis à décrire les terroristes comme des civils innocents.

“Chaque personne tuée ou chaque martyr doit être appelé civil de Gaza ou de Palestine”, écrit le ministère

de l’Intérieur dans les instructions. “N’oubliez pas de toujours ajouter ‘civil innocent’ ou ‘citoyen innocent’ lorsque vous décrivez ceux qui ont été tués dans des attaques israéliennes à Gaza.”

Les principaux médias feraient mieux de s’en souvenir lorsqu’ils citent un rapport déformé des pertes civiles à Gaza. Les instructions vont jusqu’à expliquer aux utilisateurs de Face-book et Twitter comment faire en sorte que les activités terroristes du Hamas menées contre les civils israé-liens apparaissent comme légitimes.

“Commencez (vos rapports sur) les nouvelles actions de la résistance par cette phrase ‘en réponse à la cruelle attaque israélienne’, et finissez par cette phrase ‘toutes ces personnes ont été martyrisées depuis qu’Israël a lan-cé son agression contre Gaza.’ Assu-rez-vous de toujours rappeler que le ‘rôle de l’occupation est d’attaquer, et nous en Palestine ne faisons que réa-gir’”, peut-on également lire dans ces instructions.

Les utilisateurs des réseaux sociaux à Gaza sont avisés de ne pas men-tionner l’utilisation par le Hamas des civils comme boucliers humains. Ni le fait qu’il incite et même force les civils de Gaza à ignorer les avertis-sements de l’armée israélienne lors d’une attaque imminente.”

“Ne publiez pas de photos de ro-quettes tirées sur Israël depuis les centres villes. Ceci fournira un pré-texte d’attaquer des zones d’habi-tations dans la bande de Gaza. Ne publiez pas et ne partagez pas de pho-tos ou de vidéos montrant des sites de lancement de roquettes ou des mou-vements des forces de résistance à Gaza.

“Récit de vie vs Récit de sang”

Le ministère de l’Intérieur du Hamas a également publié des suggestions de réponses utilisables en cas de dis-cussion entre ses partisans et des per-sonnes de l’Occident. “Évitez d’entrer dans des discussions politiques avec des Occidentaux pour les convaincre que l’Holocauste est un mensonge et une tromperie. À la place, assimilez-le avec les crimes d’Israël contre les civils palestiniens”.

Enfin, le Hamas appelle ses partisans à se souvenir que les Occidentaux ne s’identifieront pas à la glorification des martyrs, et qu’il leur faudra ajus-ter leur message en conséquence. Il appelle ceci “Récit de vie VS Récit de sang”

“[Lorsque vous parlez] avec un ami arabe, commencez par le nombre de martyrs. [Mais lorsque vous parlez] avec un ami de l’Occident, commen-cez par le nombre de blessés et de morts.”

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

Aide Américaine à Israël : 621 Millions de Dollars

Attribués à Tsahal

L’aide totale à Israël pour le sys-tème antimissile approuvée cette semaine par les Etats-Unis s’élève à 621 millions de dollars.

Le sous-comité du Senat américain affecté à la défense a approuvé le transfert de 351 millions de dollars à Israël pour le système de défense antimissile Dôme de fer. Le transfert intervient alors que l’opération « bor-dure protectrice » de l’armée israé-lienne à Gaza se poursuit et qu’Israël s’efforce de défendre les citoyens israéliens contre les tirs de roquettes

du Hamas.

L’aide totale à Israël pour la défense antimissile approuvée cette semaine par les Etats-Unis s’élève à 621 mil-lions de dollars et comprend le bud-get de la sécurité que les Etats-Unis ont attribué à Israël pour l’année fis-cale qui commence en Octobre – $ 549 000 000.

“Le Dôme de fer fonctionne”, a dé-claré le sénateur de l’Illinois Dick Durbin, président du sous-comité. Durbin a souligné que l’aide aidera

également la R & D. de Tsahal En outre, 25 millions de dollars seront utilisés pour le développement d’une nouvelle roquette qui remplacerait le modèle russe actuel, qui, selon Dur-bin “n’a pas de sens” à la lumière des tensions actuelles entre les Etats-Unis et la Russie.

1000 roquettes ont jusqu’ici été lan-cées sur Israël depuis la bande de Gaza lors de l’opération « bordure protectrice », dont une grande majo-rité a été interceptée par le Dôme de fer.

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Une démonstration implacable du Chroniqueur du Times Of Israel qui correspond exactement à ce qu’IsraelValley entend très souvent de la part de leaders d’opinions israéliens.

Times of Israel (Copyrights) : «Alors que l’armée israélienne est aux prises avec les infrastructures souterraines du Hamas, les tunnels terroristes et les tirs de roquettes, les Israéliens in-tériorisent progressivement la longue préparation à ce conflit qu’a pu mener le régime islamiste de Gaza ainsi que le cynisme de sa stratégie.

Deux semaines après ce conflit, et en dépit de l’immense ampleur des frappes israéliennes sur les cibles du Hamas – environ 100 roquettes par jour sont encore tirées sur Israël – l’offensive terrestre se révèle tout sauf simple, avec un Hamas manifes-tement capable d’infliger un nombre important de victimes et amenant l’armée israélienne toujours plus pro-fondément dans la bande de Gaza.

Si cela apparaît de plus en plus consternant pour les citoyens israé-liens, les stratégies du Hamas ne sont pas une surprise pour l’armée israélienne ou pour les dirigeants

politiques. Pendant des mois, les chefs militaires ont mis en garde à la fois contre la menace étendue des roquettes du Hamas et contre la construction du « Gaza souterrain ».

Nous écrivions il y a cinq mois – je n’étais certainement pas parmi les premiers à le savoir – au sujet des ateliers de production des roquettes M-75 de Gaza dirigées vers Tel Aviv, au sujet des tunnels transfrontaliers, et au sujet du réseau souterrain dont le Hamas se sert pour cibler les forces terrestres israéliennes, pour abriter ses installations de commandement et pour protéger son leadership.

Mais le fait d’en être conscient, ce-pendant, n’a pas rendu le défi moins complexe. Alors que le nombre de victimes de l’armée israélienne aug-mente et que le Hamas peut à la fois se vanter de tuer des Israéliens et de diffuser de terribles vidéos et photos de victimes civiles palestiniennes, ce défi aux stratèges d’Israël s’avère considérable.

L’objectif déclaré du Premier mi-nistre Benjamin Netanyahu pour ce conflit était d’atteindre une sécurité durable et d’apporter la quiétude au peuple israélien – des objectifs qui demeurent essentiels. Mais le Hamas n’a aucun intérêt à offrir cela à Israël. Son objectif global déclaré reste la destruction de l’Etat d’Israël. Son objectif intermédiaire est de s’assu-rer que son autorité dans la bande de Gaza soit maintenue et puisse prospé-rer, en faisant souffrir Israël au maxi-mum, et ce quel que soit le coût pour les habitants de Gaza.

Comme le chef de son bureau poli-tique, Moussa Abou Marzouk, a dé-claré à Mahmoud Abbas la semaine dernière au Caire : « Que représentent 200 martyrs par rapport à la levée du siège ? » – une référence au blocus sécuritaire israélo-égyptien qui a tel-lement affaibli l’économie de Gaza que cela a nui à la position du Hamas avant même qu’éclate ce conflit.

Alors que les pertes d’Israël augmen-tent à Gaza, sa répugnance à envoyer des troupes dans les pièges de la mort du Hamas semble susceptible d’entraîner d’autres scènes comme

celles de Shejaiya dimanche matin – avec fatalement des pertes humaines à Gaza, Israël se trouvant pris dans un étau : l’impératif de s’attaquer au Hamas, et d’autre part, l’utilisation cynique du Hamas des habitants de Gaza pour le protéger.

L’idée que le nombre de morts à Gaza pourrait entraîner le Hamas à rechercher un cessez-le-feu semble très exagérée. « Que représentent 200 martyrs… » avait demandé Abou Marzouk…

D’où l’importance du refus de Tzipi Livni, dans une interview vendredi soir à la télévision, d’éliminer la possibilité que ce conflit s’étende au point où Israël en finisse avec le Hamas une fois pour toutes. Les jour-nalistes de la Deuxième chaîne sont presque tombés de leur chaise que le membre le plus « colombe » du cabi-net israélien affirme ne pas exclure une telle option.

Quand le Hamas jubile à la mort de soldats, quand le défi posé par ses tunnels et par ses roquettes s’ag-grave, quand Israël devient contraint de s’enfoncer toujours plus profondé-ment dans la bande de Gaza, quand l’image d’Israël est salie, mais aussi lorsque la détermination du Hamas et sa capacité à tuer des Israéliens reste puissante, Tzipi Livni et le reste de la direction israélienne peuvent diffici-lement rejeter l’idée d’une invasion à grande échelle pour renverser le ré-gime du Hamas. Et c’est ce vers quoi nous nous dirigeons probablement».

Source: http://fr.timesofisrael.com

Une Invasion à Grande Echelle d’Israël pour Renverser le Hamas ?8L’information en provenance d’Israël

Edition du 23 Juillet au 29 Juillet

Depuis l’entrée de Tsahal dans la bande de Gaza, les médias parlent benoîtement d’ »importation du conflit », de « violences intercom-munautaires ». Elles sont tout de même un peu à sens unique, les violences « intercommunautaires ». Cela consiste, en gros, à ce que des jeunes gens d’origine arabo-musul-mane s’en prennent à des juifs, ma-nifestant par là leur soutien à leurs « frères » palestiniens opprimés. Ils n’ont d’ailleurs pas attendu le conflit de Gaza pour pratiquer ce sport, et l’agression ou l’injure adressée aux juifs est devenue un phénomène récurrent.

La mort de centaines de femmes et d’enfants palestiniens est un désastre

humain qui doit susciter en tout homme l’horreur et la compassion. En conséquence de quoi, il est légi-time d’aller casser la figure à un juif de France qui n’y est pour rien. Sans doute parce que ces gens-là, c’est bien connu, forment un lobby. Tout juif est complice.

Que soutiennent-ils, en tant que quoi manifestent-ils, ceux qui cassent du juif, et ceux qui manifestent contre l’opération israélienne ?

Soutiennent-ils le Hamas ? Savent-ils que les textes de référence de ce mouvement n’ont rien à envier à ceux du Parti nazi ? Que son objectif dé-claré est de tuer les juifs et de détruire Israël ? Veulent-ils qu’Israël reçoive

éternellement ses missiles sans réa-gir ? Savent-ils que l’intrication des combattants et des civils est telle, à Gaza, que faire le tri lors d’une opé-ration militaire est d’une extrême dif-ficulté ?

Réagissent-ils en tant qu’Arabes ? Mais ils sont français, et en quoi un Français est-il impliqué dans un conflit international, sinon au nom de la justice universelle ? Réagissent-ils alors au nom de la justice universelle ? En tant qu’êtres humains ? Mais alors, pourquoi ne se révoltent-ils pas quand on massacre les Indiens du Chiapas, les Tibétains ? Pourquoi les centaines de milliers de morts, les inconcevables cruautés perpétrées au Darfour ne les jettent-ils pas dans les rues ? Tout de même pas parcequ’elles sont le fait des milices d’un régime is-lamiste ? Pourquoi ne trouvent-ils pas étrange que les communautés juives aient quasiment disparu de tous les pays arabes, après persécutions et spoliations ? Pourquoi ne réclament-ils pas, au nom de la justice, le droit au retour des juifs chassés ?

PROPAGANDE PARANOÏAQUE

S’ils réagissent en tant qu’Arabes, où étaient-ils quand les Syriens ou les Jordaniens massacraient dix fois plus d’Arabes, palestiniens ou non, que Tsahal ? Savent-ils que l’un des rares endroits du Moyen-Orient où les Arabes bénéficient de droits dé-

mocratiques, c’est Israël ? Savent-ils que, pour la liberté, la démocratie, les droits de l’homme, il vaut infini-ment mieux être arabe en Israël que juif dans un pays arabe, et, à bien des égards, qu’arabe dans un pays arabe ?

Savent-ils qu’Israël soutient financiè-rement la Palestine, soigne les Pales-tiniens dans ses hôpitaux ? Que les deux millions d’Arabes israéliens ont leurs députés ? Savent-ils que, si la haine antijuive et le négationnisme se déchaînent dans les pays arabes, atti-sés par une propagande paranoïaque, qui n’hésite pas à faire usage du faux antisémite des Protocoles des Sages de Sion, la réciproque n’est pas vraie ? Que si de nombreux Israéliens dé-fendent les droits des Arabes, raris-simes sont les Arabes qui défendent des juifs ?

Réagissent-ils en tant que commu-nauté opprimée ? Mais alors, pour-quoi les Noirs de France ne s’en prendraient-ils pas aux Arabes qui les exterminent au Soudan ? Pourquoi la communauté indienne ne manifeste-rait-elle pas contre les régimes arabes du Golfe qui traitent leurs « frères » comme des esclaves ? Voilà qui mettrait de l’ambiance dans la Répu-blique !

Réagissent-ils en tant que musul-mans ? Mais où étaient-ils quand on les massacrait en Bosnie, en Tchét-chénie, en Inde ? Leur silence ne

s’explique tout de même pas parce que les massacreurs n’étaient pas des juifs, n’est-ce pas ? Savent-ils que les musulmans d’Israël pratiquent libre-ment leur culte ? Que l’université hé-braïque de Tel-Aviv abonde en jeunes filles voilées ? Combien de juifs en kippa au Caire, à Damas, à Bagdad ? L’exigence de justice est-elle à sens unique ?

On finit donc par se dire que ces manifestations, les violences et les cris de haine qui les accompagnent ne sont motivés ni par la compassion envers les victimes palestiniennes, ni par le souci de la justice, ni même par la solidarité religieuse ou communau-taire, mais bien par la bonne vieille haine du juif. On peut massacrer et torturer à travers le monde cent fois plus qu’à Gaza, le vrai coupable, le coupable universel, c’est le juif.

Une poignée de juifs qui transforment un désert en pays prospère et démo-cratique, au milieu d’un océan de dic-tatures arabes sanglantes, de misère, d’islamisme et de corruption, une poignée de juifs qui, en outre, déci-dent de ne plus être victimes, voilà qui est insupportable. Il faut donc bien que les juifs soient coupables, sinon où serait la justice ?

Pierre Jourde, romancier, critique littéraire, professeur à l’université de Grenoble-III

Excellent article dans « Le Monde » : Le juif, coupable universel

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

Ce week-end, la Chancelière alle-mande et la direction du parti démocrate-chrétien allemand ont réitéré leur soutien à Israël ; et ils ont rappelé à nouveau qu’il n’est plus pensable que des terroristes puissent continuer à tirer des mis-siles sur des civils israéliens. Même point de vue chez Richard Schnei-der, correspondant à Tel Aviv de la première chaine publique alle-mande, ARD. C’est notamment le réseau des innombrables tunnels du Hamas & Consorts qu’il faut cette fois détecter et détruire, si l’on ne veut pas devoir recommencer une nouvelle opération terrestre dans la bande de Gaza dans un ou deux ans.

A propos de ces tunnels, il faut no-ter qu’ils ont été construit avec du ciment importé, officiellement, pour construire des logements privés et des bâtiments publics. Ceux qui dé-noncent le soi-disant embargo israé-lien de la bande de Gaza peuvent au-jourd’hui constater que le ciment n’a pas été placé sous embargo israélien et qu’il a servi à fabriquer les tunnels du Hamas & Consorts à trente mètres de profondeur.

Esprit tordu ?

Pendant ce temps, certains, en France, racontent que le Hamas aurait reçu une mission de l’Iran consistant à tester le système antimissile israé-lien dans toutes les conditions d’une guerre totale et massive terroristes (extraits adaptés ; voir le lien vers la première source en bas de page). L’objectif serait de tirer un maximum de roquettes et de missiles simultané-ment pour détecter la saturation du système de défense antimissile Dôme de fer.

La chute de certains missiles sur des zones civiles ne serait pas la finalité, mais il fallait tenter de prouver que la protection israélienne ne serait pas totalement étanche et que le système

Dôme de fer aurait certaines limites. Les lancements de missiles par le Hamas sur le sud, centre et le nord d’Israël constitueraient, racontent certains, en une opération de diver-sion pour détourner l’attention des objectifs réels visés, à savoir : tester la défense de la capitale économique, Tel-Aviv ; de la centrale nucléaire de Dimona dans le Néguev ; de l’usine d’électricité de Hadera ; et de l’aéro-port international Ben Gourion.

Certains poussent la fantaisie jusqu’à alléguer que de ce fait Israël serait soi-disant tombé dans un piège tendu par l’Iran, via le Hamas. Ces racon-tars et ces allégations sont pour moi franchement choquantes, car même si l’Iran commande le Hamas & Consorts dans les coulisses, ce dont je suis persuadé depuis le début, cela n’abolit tout de même pas le fait que des millions de civils israéliens étaient et demeurent soumis aux tirs de milliers de missiles et de roquettes, civils israéliens qui sans l’activation du système de défense antimissile Dôme de fer, seraient tous morts à l’heure où je rédige ces lignes (fin des extraits adaptés ; voir le lien vers la première source en bas de page).

Les boucliers humains du Hamas

Il faut tout de même rappeler ici que le Hamas a par exemple utilisé le quartier de Shuja’iya dans nord de la bande de Gaza pour y cacher ses armes, creuser des tunnels et construire des centres de commande-ment. Il construit ces sites terroristes au cœur de la population civile afin de l’utiliser comme bouclier humain. En 13 jours, plus de 140 roquettes ont été tirées sur Israël depuis ce quartier devenu l’une des bases terroristes de la bande de Gaza. Depuis le début de l’Opération Bordure Protectrice, les soldats de Tsahal ont découvert une dizaine d’ouvertures de tunnels dans ce quartier. Ces tunnels sont utilisés par le Hamas pour infiltrer et attaquer Israël.

Hommage aux soldats de Tsahal tombés au champ d’honneur

Il faut également rappeler ici que tout au long de l’histoire d’Israël, des sol-dats sont malheureusement tombés pour protéger leur pays et aussi pour protéger leurs familles. Aujourd’hui encore, cette terrible réalité est d’ac-tualité tandis que des soldats israé-liens défendent l’Etat hébreu contre les terroristes du Hamas & Consorts de la bande de Gaza.

La démilitarisation de la bande de Gaza

Il faut aussi rappeler ici, comme viennent de le faire Moshe Phillips et Benyamin Korn, qu’un simple ces-sez-le-feu à Gaza laisserait au Hamas le temps de réarmer et de renouveler ses activités terroristes (extraits adap-tés ; voir les liens vers la deuxième source et la troisième source en bas de page). En revanche, la démilitari-sation de la bande de Gaza mettrait fin aux activités terroristes du Hamas.Quel but est le plus logique, le ces-sez-le-feu ou la démilitarisation de la bande de Gaza?Le président Barack Obama et le secrétaire d’Etat John Kerry ont travaillé dur pour parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Cet effort est à courte vue – et pire encore. Un simple cessez-le-feu serait de facto une victoire pour le Hamas. Il donnerait au Hamas le temps et l’espace de respiration dont il a besoin pour faire passer plus d’armes, réparer ses tunnels terro-ristes, et lancer de nouvelles attaques terroristes contre Israël. Il ne durerait que pour mieux prolonger la guerre.

Lorsque le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accepté le 15 Juillet la proposition de cessez-le-feu, il a expliqué sa décision en ces termes: « Nous avons accepté la pro-position égyptienne afin de permettre la démilitarisation de la bande de Gaza – de ses missiles, roquettes et tunnels – par des moyens diploma-tiques ». Ainsi, Netanyahu a déclaré lors d’une conférence de presse télé-visée le 16 juillet:«La chose la plus importante vis-à-vis de Gaza est de s’assurer que l’enclave sera démi-

litarisée».Dans un plan présenté au bureau du premier ministre et au Co-mité Knesset des Affaires étrangères et de la Défense la semaine dernière, l’ancien ministre de la Défense, Shaul Mofaz, a présenté un plan détaillé pour la démilitarisation de la bande de Gaza.

De même, Tony Blair, l’ancien Pre-mier ministre britannique qui est maintenant l’envoyé du Quartet pour le Moyen-Orient, a déclaré sur la chaîne israélienne TV 10 le 15 Juil-let qu’il doit y avoir un « plan à long terme pour Gaza…qui traite des exi-gences de la sécurité réelle d’Israël de façon permanente…le Hamas ne peut pas poursuivre l’infrastructure militaire dont il dispose ». Certes, nettoyer Gaza de ses armes et de son infrastructure militaire ne serait pas une tâche facile, compte tenu du vaste arsenal que le Hamas a amassé depuis le dernier cessez-le-feu il y a deux ans. Au début de la guerre ac-tuelle, le Hamas avait environ 10.000 roquettes à portée de main. Ces mis-siles sont plus sophistiqués que les années précédentes, ils transportent des charges lourdes d’explosifs et peuvent atteindre Israël partout, même jusqu’à Nahariya, le long de la frontière nord d’Israël avec le Liban.

Le Hamas a également des drones armés. Il a d’énormes dépôts d’armes et des laboratoires de fabrication de bombes. Il a des tunnels en béton où les terroristes se cachent et où passent les armes qui sont introduites en contrebande.En Mars de cette année, la marine israélienne a intercepté un navire d’armes iranien à destination de Gaza. Cachées sous des sacs de ciment de fabrication iranienne il y avait des dizaines de roquettes M-302 sol-sol d’une portée de 75 à 150 km (la distance entre la bande de Gaza à Tel-Aviv est de 60 km). La cache d’armes comprenait également près de 200 obus de mortier, et 400’000 cartouches de munitions. En 2009 et à nouveau en 2011, Israël a bombardé les convois d’armes transportées du Soudan à Gaza.

Qui sait combien d’autres de ces li-vraisons d’armes iraniennes ou sou-danaises ont réussi à échapper aux

Israéliens et à atteindre Gaza?Ce n’est pas seulement un problème pour Israël. C’est un problème pour l’ensemble du monde libre. Israël est en première ligne dans la guerre internationale contre le terrorisme. Gaza n’est qu’un champ de bataille. Comme nous le savons depuis long-temps, ce qui commence à Gaza ou Bagdad ou Kaboul se propage vite à Londres, Madrid et New York.La communauté internationale a dé-montré que quand elle rassemble sa volonté, elle peut désarmer les terro-ristes.

Une pression internationale sévère et des sanctions ont contraint la Syrie à entamer le démantèlement de ses armes chimiques l’année dernière. La pression et la fermeté britannique ont entraîné le désarmement des ter-roristes de l’IRA. Peut-être que cette expérience est à l’origine de l’appel de l’ancien Premier ministre Tony Blair pour le démantèlement de l’in-frastructure terroriste du Hamas dans la bande de Gaza.Au lieu de conti-nuer à verser des milliards de dollars d’aide financière dans le trou noir connu sous le nom de «économie de Gaza», la communauté internationale doit porter son attention sur les armes de Gaza.

Il est temps à l’instar de ce que l’Ir-lande a réussi et des progrès faits en Syrie, de démilitariser la bande de Gaza. Les habitants de Gaza ont be-soin de beurre, non pas de munitions ; les gens du monde libre ont besoin de paix, non pas de terrorisme. La leçon de la guerre de Gaza: la démilitarisa-tion de la bande de Gaza, pas un ces-sez le feu, doit être l’objectif non seu-lement d’Israël, mais de l’ensemble du monde libre (fin des extraits adap-tés ; voir les liens vers la deuxième source et la troisième source en bas de page).

M. GarrotéSources :http://www.slate.frhttp://www.algemeiner.com/http://www.europe-israel.org

Démilitariser la bande de Gaza

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet 10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

Ils nous manquentTout au long de l’histoire d’Israël, des soldats sont malheureusement tombés pour leur pays. Aujourd’hui encore, cette terrible réalité est d’actualité tan-

dis que nos soldats défendent Israël des terroristes du Hamas à Gaza. Cette page est en mémoire aux soldats morts pour qu’un pays vive.Les courageux soldats ci-dessous ont donné leurs vies pour protéger les civils israéliens, ils sont tombés durant l’Opération Bordure Protectrice. Que leurs

mémoires soient bénies.

Le lieutenant-colonel Dolev Kei-dar zal, Commandant du bataillon Geffen, tué par un missile anti-tank tiré sur les forces israéliennes arrê-tant une infiltration terroriste

Le sergent Major Bayhesain Ks-haun zal , tué par un missile anti-tank tiré sur les forces israéliennes arrêtant une infiltration terroriste.

Le sous-lieutenant Yuval Haima zal n, tué par un missile anti-tank tiré sur les forces israéliennes arrêtant une infiltration terroriste

Le sergent Nadav Goldmacher, tué par un missile anti-tank tiré sur les forces israéliennes arrêtant une infiltration terroriste

Le sergent-chef Yuval Dagan, 22 ans, de Kfar Saba

Le sergent-chef Tal Ifrach, tué dans un combat à Gaza

Le sergent-chef, Jordan Ben-semhoun, tué par tirs directs du Hamas

Le sergent Moshe Malko, tué en protégeant les civils israéliens

Le sergent Nissim Sean Carmeli, tué en protégeant les civils israé-liens

Le sergent Oz Mendelovich, tué en protégeant les civils israéliens

Le sergent Gilad Rozenthal Yaco-by, tué en protégeant les civils is-raéliens

Le capitaine Tsvi Kaplan, tué en protégeant les civils israéliens

Le second lieutenant Bar Rahav, tué en protégeant les civils israé-liens

Le sergent-chef Bnaya Rubel, sol-dat de l’infanterie, tué en combat-tant des terroristes du Hamas

Le sergent Adar Barsano a été tué par des terroristes du Hamas qui tentaient de s’infiltrer en Israël avec la ferme intention de s’atta-quer aux civils israéliens

Le major réserviste Amotz Green-berg a été tué par des terroristes du Hamas qui tentaient de s’infiltrer en Israël avec la ferme intention de s’attaquer aux civils israéliens

Le sergent-chef Eitan Barak a été tué lorsqu’il combattait le terro-risme du Hamas à Gaza

La chaîne qatarie Al-Jazeera a annoncé mardi que son bureau à Gaza avait été touché par des tirs et a averti tenir Israël, qui poursuit une offensive dans l’enclave pales-tinienne, responsable de la sécurité de son personnel.

Le bureau d’Al-Jazeera, situé au 11ème étage d’un immeuble à Gaza, a été touché par des tirs et le person-nel de la chaîne a été aussitôt évacué, a précisé l’un de ses correspondants à Gaza.

Sans préciser l’origine des tirs, la chaîne a annoncé qu’elle «tenait les

autorités israéliennes responsables de la sécurité de (son) personnel».

La chaîne a déclaré être victime d’»une campagne hostile» en Israël pour sa large couverture de l’impact des frappes militaires israéliennes sur la population civile dans la bande de Gaza.

Al-Jazeera cite sur son site inter-net le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, qui, selon elle, a appelé lundi à empêcher la chaîne de travailler en Israël en estimant qu’elle «ne fait pas un tra-vail journalistique mais un lavage de

cerveaux».

La chaîne est financée par le Qatar, proche du mouvement islamiste Hamas, engagé dans le conflit avec l’armée israélienne qui a fait des cen-taines de morts et provoqué d’impor-tants dégâts matériels dans la bande de Gaza.

Al-Jazeera a déjà eu des démêlés notamment avec les régimes arabes qu’elle irritait par sa couverture sou-vent jugée orientée, et Washington l’avait un temps présentée comme un porte-parole des groupes extrémistes.

Gaza: bureau d’Al-Jazeera touché par des tirs, le personnel évacué

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

Israël prépare un plan de contrôle de la Bande de Gaza. On ignore pour combien de temps et en vue de quelle solution politique ultérieure. [Ne spéculons pas encore sur un éventuel retour de Mohamed Da-hlan dans la région...]

L’opération de Tsahal dans Shejaiya, dans la Bande de Gaza, se poursuit rapidement, menée par cinq task forces qui se dirigent actuellement vers le centre de Gaza-City, au beau milieu de pertes humaines et de bles-sés dans les deux camps. Dimanche 20 juillet, les Brigades Golani répu-tées constituées de « têtes brûlées », ont perdu 13 combattants, sans pour autant ralentir dans leur progression, alors que les Palestiniens du Hamas perdaient 170 combattants.

Les sources militaires de Debkafile rapportent que chaque groupe de choc , de la taille de la moitié d’une divi-sion, comporte des forces agrégées et intégrées de l’air, des blindés, de l’ar-tillerie et du génie, capables d’opérer en Presque totale autonomies ur le champ de bataille. Les renforts de ces dernières 24 heures n’ont fait qu’étof-fer la puissance de combat d’Israël dans la Bande de Gaza, à un total de 75.000 hommes, la plus vaste jamais lancée sur le terrain dans ce territoire. Du fait de cette échelle, les dirigeants

israéliens réfèrent à l’opération Bor-dure Protectrice comme étant bien une « guerre », plutôt qu’une simple opération (de maintien de l’ordre).

La bataille de Shejaiya lance di-manche a éclaté en importance aux yeux du public, à cause des Lourdes pertes subies par les brigades Golani, mais ce n’est pas exactement l’enga-gement le plus vaste entrepris à pré-sent. Les autres batailles de Tsahal en cours, leurs progrès, les unités impli-quées restent secrètes. Nous pouvons juste mettre le doigt sur leur loca-lisation générale, comme se situant autour de Beit Hanoun dans le Nord ; Zeitoun, au Sud de Gaza-City et dans le camp de réfugiés de Shati, au Nord.

Il est prévu que d’autres théâtres de guerre s’ajoutent à cette liste de zones de batailles lundi.

Plutôt que de provoquer le découra-gement, le haut taux dxe pertes de Tsahal, dimanche – le plus levé en une seule bataille depuis la Guerre du Liban en 2006 – a revigoré les forces combattantes sur le terrain, les rendant encore plus déterminées que jamais à frapper les meilleures ressources du Hamas aussi vite que possible.

Alors que les ordres de dimanche

consistait à avancer avec méfiance et lentement, tout en testant la force de résistance du Hamas et en observant minutieusement ses tactiques, le tem-po donné à l’aube de ce lundi a été de passer en cinquième vitesse, alors qu’on a ordonné aux troupes d’accé-lérer leur avance depuis les marges extérieures de Gaza-City vers le centre. Leur performance à Shajaiya et d’autres affrontements dimanche ont profondément impressionné les planificateurs de la guerre en Israël et les ont rendus suffisamment confiants pour augmenter le rythme de leur avance.

Cette humeur optimiste était évi-dente, dans les commentaires faits dimanche soir par le Premier Ministre Binyamin Netanyahu, le Ministre de la Défense Moshe Ya’alon et, sur le terrain, par le Chef d’Etat-Major, le Lieutenant-Général Benny Gantz. Tout en présentant leurs profondes condoléances et toute leur empathie aux familles endeuillées des 18 sol-dats qui ont péri au combat, ils se sont montrés pleins de louanges pour les réussites des troupes, « dans la défense de leur maison », qui surpas-saient toutes les attentes et prévisions. En conséquence , ils ont arrêté les décisions suivantes :

1. Le Général Gantz va rester sur le

terrain et diriger les forces à partir de là, plutôt que depuis les quartiers-gé-néraux de Tel Aviv

2. Le Premier Ministre et le Ministre de la Défense dirigeront la guerre, sans recours constant aux sessions du cabinet de sécurité, afin d’obtenir son approbation à chaque stade du plan opérationnel, le but final qui, selon ce qu’a appris Debkafile, est la prise de contrôle de la Bande de Gaza par Israël.

3. Alors que l’opération militaire se déploie, les trois chefs de guerre sont plus convaincus que jamais que de démolir le complexe des tunnels terroristes n’est pas une option, pas plus que d’éradiquer la menace des roquettes en suspension au-dessus de cinq millions d’Israéliens et, depuis près d’une décennie, au-dessus d’un million de gens vivant directement à l’ombre de la frontière de Gaza. Des orientations de communication ont dû être bâties autour de cette conclusion. Des hommes d’Etat internationaux s’agitent activement autour des capi-tales régionales, dont Jérusalem, en quête d’ouverture visant à engager une médiation pour un cessez-le-feu. Le Secrétaire-Général Ban Ki-Moon tient des réunions et le Secrétaire d’Etat John Kerry tentera de rejoindre le Moyen-Orient dans les jours à ve-nir, selon une directive de la Maison Blanche – à moins que cette tentative n’avorte au dernier moment.

Selon les sources de Debkafile, les conditions politiques et militaires requises pour un cessez-le-feu ne sont pas encore en place, à cause d’un grand nombre de circonstances défa-vorables, sans compter sur le refus du Hamas lui-même d’envisager la moindre halte au feu.

Israël, pour sa part, se bat, pour la première fois de son histoire, avec un solide appui arabe, de la part du bloc constitué par l’Egypte, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis. Ses membres semblent si déterminés à éradiquer les Frères Musulmans qu’ils ont virtuellement mis en liste

noire le Qatar, pour son soutien à la confrérie musulmane et son patro-nage du Hamas, perçu comme la branche paramilitaire des FM.

Ce fossé met des bâtons dans les roués aux efforts diplomatiques, vi-sant à mettre sur pied une médiation en vue d’un cessez-le-feu, fondé sur une cooptation du Qatar.

Une tentative pour que le Président de l’Autorité Palestinienne, Mah-moud Abbas serve à échafauder un pont entre le groupe égypto-saoudo-émirati et le Qatar s’est pour ainsi dire effondrée. Il n’y a guère plus que le Secrétaire d’Etat Kerry puisse faire, lorsqu’il tente de mettre la main à la pâte.

La suggestion du Président américain Barack Obama, lorsqu’il a appelé Bi-nyamin Netanyahu dimanche, de bâ-tir un autre cessez-le-feu autour de la formule trouvée en 2012, et concoctée par les Etats-Unis, l’Egypte, le Qatar et la Turquie – et ensuite acceptée par Israël et le Hamas – afin de mettre un terme à l’Opération « Nuée-Pilier- de Défense » – , lui a démontré être dé-connectée des réalités diplomatiques et militaires fondamentalement alté-rées de l’actuel conflit à Gaza.

Il refuse de reconnaître l’émergence d’un nouveau bloc arabe puissant. Il lui serait nécessaire de tordre le bras de chacun de ses membres, l’Egypte, l’Arabie Saoudite et les EAU, pour obtenir leur consentement en vue d’une tentative pour couper court à l’offensive israélienne et sauver le Hamas de la défaite. Et même alors, ils en retarderaient l’avènement.

Et bien que des manifestations anti-israéliennes se déroulent dans cer-taines parties du monde, les plus violentes se tenant à Paris, les gou-vernements du monde sont très rares à avoir ouvertement condamné l’opé-ration israélienne –jusqu’à présent.

DEBKAfile Reportage Exclusifdebka.comAdaptation : Marc Brzustowski.

Tsahal : cinq groupes d’Elite de choc foncent vers le cœur de Gaza-City

Les soldats de Tsahal ont retardé l’ouverture du feu contre les ter-roristes, qui tentaient, d’abord, de s’infiltrer en Israël, en essayant d’éviter tout incident de « tir ami »…

Les terroristes ont eu le temps de tirer un missile antitank qui a frappé une jeep, tuant 4 des 7 soldats morts cette nuit…

Les terroristes du Hamas qui se sont infiltré en Israël lundi matin étaient vêtus d’uniformes standards et tout-à-fait impeccables de Tsahal, comme l’enquête l’a démontré.

Ces terroristes, dont 9 ont été tués, portaient des vestes pare-balles, des rangers de Tsahal, avec des bandes de caoutchouc pour empêcher que leurs pantalons ne s’accrocher à quoi que ce soit, ainsi que des casques avec des filets de camouflage, très similaires à ceux utilisés par l’armée.

VIDEO : Les infiltrés terroristes ou-vrent le feu contre Tsahal.Les terro-ristes ont traversé la frontière en par-tant de Beit Hanoun dans le Nord de la Bande de Gaza et se sont confron-tés avec une force de Tsahal près du Kibboutz Nir Am.

Les unités de surveillance ont iden-

tifié les terroristes dans les buissons, mais l’armée n’a pas ouvert le feu contre eux, parce qu’ils portaient des uniformes corrects et que les soldats craignaient qu’il s’agisse bien de soldats , puisque différentes unités opèrent dans le secteur.

Les troupes n’ont reçu l’ordre de tirer qu’après que les terroristes ont com-mencé à leur tirer dessus au AK-47 (Kalashnikov).

Auparavant, certains de ces terroristes ont tiré au missile antitank contre une jeep, tuant 4 soldats.

Plusieurs terroristes ont ensuite tenté de courir pour revenir vers la Bande de Gaza, mais neuf d’entre eux se sont faits éliminés depuis les cieux.

Yoav Zitunynetnews.comAdaptation : Marc Brzustowski.

Les terroristes tués ce matin portaient des uniformes de Tsahal pour tromper les soldats

L’armée israélienne a indiqué mar-di ne pas avoir réussi à identifier le corps d’un soldat tué dimanche à Gaza, les médias locaux affirmant que tout ou partie de son corps avait pu être pris par les combat-tants du Hamas.

«Le processus d’identification de six soldats impliqués dans un incident à Gaza a été achevé et les efforts pour identifier le septième sont encore en cours», affirme ce communiqué.

Selon la presse israélienne, le corps de ce septième soldat ou une partie de sa dépouille a pu être pris par les com-battants du Hamas, qui ont annoncé il y a deux jours avoir capturé un mili-taire israélien, donnant son identité et son numéro de matricule. L’ambassa-deur israélien à l’ONU Ron Prosor a

démenti dimanche soir l’enlèvement d’un soldat israélien, affirmant que «ces rumeurs sont fausses».

Les soldats israéliens portent des plaques autour du cou et dans une botte pour permettre leur identifica-tion.

Les sept soldats ont été pris sous le feu alors qu’ils circulaient dans un véhicule blindé dimanche. L’armée avait annoncé que ce jour-là 13 sol-dats de la brigade Golani avaient été tués.

Depuis le début de l’offensive ter-restre jeudi dernier, 27 soldats ont été tués, le bilan le plus lourd pour l’ar-mée depuis sa guerre de 2006 contre le Hezbollah libanais.

Gaza: un soldat israélien tuénon-identifié, les médias estiment

son corps manquant

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet 12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

L’association Migdal hurle sa douleur. Voici quelques jours déjà que l’armée de Tsahal est entrée dans Gaza et voilà déjà que nous comptons plus de quinze morts et une centaine de blessés parmi nos soldats. Je ne vous parlerai pas de l’importance du fait que nos sol-dats ont dû rentrer dans Gaza (des-truction de tunnels, élimination du Hamas, protection des habitants du Sud, du Centre et de tout Israel) car aujourd’hui c’est un fait, nous étions obligés d’entrer, pour sau-ver nos familles, nos femmes, nos enfants. Nous étions obligés d’en-trer, pour arrêter de vivre cloitrés, pour arrêter de courir vers l’abri le plus proche. Nous étions obligés d’entrer pour empêcher de futurs attentats quelque part sur le ter-ritoire entier. Nous étions obligés d’entrer pour la sauvegarde de nos vies et de notre pays.

Je vous parlerai plutôt de ces soldats, et plus particulièrement des soldats de la brigade 13 des Golani. Je les ai rencontrés il y a plus d’une semaine avec plusieurs amis de l’association Migdal, alors qu’ils s’apprêtaient à commencer l’opération terrestre. Mardi dernier, par une initiative de

l’association Migdal en France, nous avons rempli un bus entier de maté-riel pour les soldats, et nous sommes partis vers le sud, vers la frontière avec la bande de Gaza.

On nous avait déconseillé d’y aller, « c’est dangereux ! La police et l’armée ne vous laisseront pas accéder…». Et pourtant nous sommes partis, nous avions tellement envie de les rencontrer, de les embrasser, de leur donner quelque chose. Certes, l’ar-mée pourvoit à tous les besoins des soldats, nous ne sommes pas venus leur apporter des armes ni des den-rées alimentaires. Nous voulions leur apporter du bien-être. La veille nous avions préparé des centaines de sacs à dos avec des tee-shirts, des sous-vê-tements, des shampoings, des savons, des dentifrices, des brosses à dents, des lingettes. Le minimum que nous avons trouvé pour les aider. Et c’est avec cette envie que nous sommes partis à leur rencontre dans le comté d’Eshkol, aux abords de Gaza.

Là-bas, aux abords d’une clairière, nous avons été interpellés par une jeep militaire avec deux officiers. - Qui vous êtes ? Que faites-vous ici ? Ce n’est pas conseillé pour les civils

de venir jusqu’ici. On leur explique l’association de France, Migdal, notre amour pour les soldats. Nous cherchons des soldats, des vrais, ceux qui défendent notre pays. - Des sol-dats, des vrais ? nous répond un des officiers, vous ne pouviez pas mieux tomber. Venez avec nous. On va vous montrer nos soldats. On va vous mon-trer c’est quoi les soldats du Golani. Et nous avons suivi la jeep. Sur un chemin de terre jusqu’à la foret. Sur les côtés, des camions entiers rem-plis de réserves, de vivres, d’armes, d’essence, prêts à être utilisés en cas de nécessité, et soudain, à travers les arbres, nous voyons des centaines de soldats, installés à la va-vite dans un campement provisoire.

A notre arrivée, ils nous enlacent, ils nous embrassent. Ils se précipitent vers le bus, et déchargent les cadeaux que nous leur avons apportés. D’une discipline incroyable, chacun récu-père le sac qui lui est adressé, cer-tains demandent la permission d’en prendre pour leurs camarades, qui sont au même moment de garde. Ils regardent, ouvrent les sacs, nous re-mercient. Un des soldats nous dit en sortant un shampoing, nous n’avons pas encore de douche mais dès que

nous aurons la possibilité de nous laver, je vous promets c’est votre shampoing que nous allons utiliser. Un soldat parlant français nous ex-plique la situation. – nous sommes là, nous dit-il, nous sommes prêts à rentrer, nous attendons les ordres. Dès que le gouvernement va le déci-der, nous allons rentrer. Un autre sol-dat s’approche de nous. – je ne sais pas ce qu’a dit le « français », mais ne vous inquiétez pas, nous sommes là pour défendre notre pays, pour dé-fendre nos familles, et non seulement nous sommes là mais nous sommes fiers d’être ici. Fiers qu’on nous ait choisis pour cette mission. L’un des soldats demande à parler directement au responsable de l’association pour le remercier. Je lui passe au téléphone le président David Bittan : - C’est nous qui vous remercions, lui répond le président de Migdal. En protégeant notre pays, vous protégez les juifs du monde entier.

Nous avons parlé longtemps avec leurs officiers, ils nous ont expliqué le moral de leur unité, le moral de leurs soldats. Et là, en plein milieu de la nature, nous prenions une leçon de bravoure, de patriotisme, de sio-nisme. Des enfants, de 18 à 21 ans,

prêts à tout, prêts à donner leur vie s’il le faut, pour leur pays, pour notre pays.

Une semaine plus tard, j’apprends la tragédie, j’apprends la mort de plusieurs d’entre eux. Je revois leur visage, le sourire de ces enfants et je hurle de douleur. Pourquoi !

Trumpeldor (mort sur les hauteurs de Tel Haï en 1920 pour défendre Israël) avait dit « Tov lamout bead artsenou », il est bon de mourir pour notre pays !

C’est trop dur, c’est trop cruel. Nous ne voulons plus de morts pour notre pays. Nous ne voulons plus que nos enfants tombent pour défendre notre terre. Certes nous continuerons à nous battre, nous continuerons à nous exposer au danger s’il le faut pour dé-fendre notre pays. Mais Dieu, écoute nos prières. Dieu, fais en sorte que nos soldats, que nos enfants, rentrent tous sains et saufs, fais en sorte que les soldats de Golani qui sont tom-bés soient les derniers. Yéhi zi’hram barou’h. Que leur souvenir soit béni.

Haim BERKOVITS

Migdal hurle sa douleur

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet 13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

Alors que toutes les régions d’Israël sont frappées par les pilonnages in-cessants du Hamas, le KKL se mobi-lise sans relâche au bénéfice de leurs citoyens, dont la dignité, le courage et l’endurance forcent l’admiration. Résolument solidaire de tous les habitants de l’État juif, le KKL est, de longue date, un partenaire essen-tiel de Tsahal et de la défense civile. Ce faisant, il émarge au rang des acteurs incontournables de l’opéra-tion « Bordure protectrice », desti-née à protéger les populations civiles contre les agressions mortifères des terroristes gazaouis.

Par Yaël Simon

Le Sud, une priorité absolue

Investi depuis de nombreuses années dans la valorisation des localités du Né-guev de l’Ouest (infrastructures, déve-loppement agricole, accroissement des ressources en eau...), le KKL apporte un concours actif à leurs résidents, en temps de guerre comme en temps de paix. Parce qu’ils sont les plus expo-sés aux rockets du Hamas et du Djihad islamique, il manifeste une attention particulière envers ces « frontaliers », défenseurs de l’intégrité territoriale d’Israël et continuateurs de l’épopée sioniste. Il agit notamment en direction des enfants et des adolescents, dont le hurlement des sirènes et les bombar-dements constituent le lot quotidien depuis près d’une décennie.

Ainsi, dès les premiers jours de l’opéra-tion, le président mondial du KKL, Efi Stenzler, et son coprésident, Eli Aflalo, se sont-ils rendus auprès des principales victimes de la haine antijuive et de leurs représentants (chefs des conseils régio-naux locaux, maire d’Ashkelon...), afin de leur exprimer leur soutien sans faille et de répondre efficacement à leurs be-soins les plus impérieux.

Des réalisations de long terme aux mesures d’urgence

Au cours des conflits précédents, le KKL s’était déjà distingué par son dévouement en faveur de la sécurité des villes et villages des environs de la bande de Gaza, comme le démontrent les séjours de répit dans ses centres éducatifs, la construction de routes de sécurité, les dispositifs de protection dans les parcs et les aires de jeux ou encore la campagne « Planter contre le terrorisme » (édification d’une bar-rière d’arbres autour des mochavim et kibboutzim limitrophes du territoire contrôlé par le Hamas, vouée à contrer les tirs directs), lancée en novembre 2012 à la demande de Tsahal.

Face à la situation dramatique que connaît actuellement le sud d’Israël, le KKL met de nouveau en œuvre, au pied levé, plusieurs actions d’urgence : - Séjours de récupération pour les en-fants, sujets à un degré d’anxiété intolé-rable, et leur famille. Les hôtes du KKL sont notamment reçus dans son centre forestier de Nes Harim, dans la région de Jérusalem, où des activités récréa-tives leur sont réservées.- Organisation d’excursions sécurisées pour les jeunes cloîtrés dans les abris. - Animations éducatives et ludiques pour les enfants au sein même des abris.- Installation d’abris mobiles dans les zones dépourvues de structure de sécu-rité (espaces verts, lieux fréquentés par le public, abords des routes...).- Construction et réfection de routes de sécurité empruntées par les patrouilles et les agriculteurs des environs.

Dans le cadre de cet effort exception-nel, le KKL a besoin de votre aide. Soyez d’avance remerciés de votre générosité envers les enfants des com-munautés méridionales et leur famille. Sachez qu’ils vous en sont d’ores et déjà infiniment reconnaissants.

ENVOYEZ VOS DONS AU KKL : 11 RUE DU 4-SEPTEMBRE, 75002 PARISTél. : 01 42 86 88 88

Le KKL, engagé aux côtés d’Israël

Page 14: Israël Actualités n°312

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet 14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

Le Ministère de la Justice de Madame Taubira investit dans la traque aux Juifs sur twitter. L’agent Sihem Souid est chargée de divul-guer les visages des Jeunes juifs défendant les synagogues, en espé-rant quelque vendetta pro-palesti-nienne. Sihem Souid est déjà repé-rée comme radicale jusqu’au bout des ongles, extrêmiste, pro-voile, anti-crèche Baby Loup, insultant tout ce qui s’oppose à l’avènement de l’Islamisme à Paris, ennemie de Valls, amie d’Aquillo Morelle et de tant d’autres, elle dénonce la dé-fense des synagogue à la vindicte de la vox populi pogromiste. Mais elle gouverne par la grâce de l’Impéra-trice Taubira.

Qui est la pourfendeuse de « l’Isla-mophobie », admiratrice de Sté-phane Hessel, qui a préfacé son ouvrage « la suspendue de la Ré-

publique », et sympathisante du Hamas au sein du gouvernement français, Sihem Souid ?

Fils de collabo : Le tweet odieux de Sihem Souid. Elle est tombée bien bas

En octobre 2013, elle a été condam-née à 1 000 euros d’amende avec sur-sis pour diffamation envers un de ses anciens collègues de travail. Suspen-due dix-huit mois dont six avec sur-sis, ou plutôt dont six fermes comme il est précisé dans le documentaire « une flic insoumise » de Stéphane Krausz et Jean-Marie Montali, par ailleurs « nègre » de son premier ou-vrage, en 2012, par l’Administration pour non-respect du devoir de réserve le 1er décembre 2010. En mars 2013, dans une chronique du magazine Le Point évoquant l’affaire de la crèche Baby Loup, elle condamne vivement

l’action du ministre de l’Intérieur Manuel Valls et de ce qu’elle nomme « sa cohorte d’islamophobes »

LE PLUS. Sihem Souid travaille avec Christiane Taubira, Garde des Sceaux. Elle s’est fait remarquer no-tamment par la publication d’un livre où elle dénonçait les agissements de certains de ses collègues policiers. Mais elle est aussi célèbre pour ses propos sans demi-mesure. Mais ven-dredi 13 juin, elle aurait mieux fait de ne rien dire, comme l’explique notre chroniqueuse Dom Bochel Guégan.

« Fils de collabo condamné » voici comment Sihem Souid, chargée de mission au service de l’accès au droit et de l’aide aux victimes auprès de Christiane Taubira insulte sur Twiiter Philippe Bilger.

Pourquoi ? Je n’en sais rien et à vrai dire peu m’importe.Qu’on aime ou pas Philippe Bilger, qu’on apprécie ses prises de posi-tions, ses articles ou pas n’est pas la question, il se serait agi d’Éric Zemmour, d’Olivier Besancenot ou de Marion Maréchal Le Pen, le côté odieux de cette insulte serait exacte-ment le même.

Quand Sihem Souid avait écrit son livre pour dénoncer le racisme, l’isla-mophobie et le deux poids deux me-sures dans la police, au début j’avais trouvé cela courageux.

Quand elle avait dû se battre contre l’administration pour ses prises de position, j’avais trouvé cela respec-table, voire même plus. Une femme qui se lève pour dénoncer ce qui se tait est toujours admirable.

Même si d’autres n’avaient pas eu cette appréciation à ce sujet, notam-ment d’autres « flics » comme elle et non des moindres dont j’avais lu avec beaucoup d’intéret les opinions très argumentées. De fait, à l’époque j’avais eu des doutes sur les côtés ca-chés d’un portrait qui n’était peut-être pas si reluisant qu’il le paraissait.

Radicale jusqu’à présent, mais soitEt puis, Sihem Souid a enfin fait ce qu’elle souhaitait visiblement tant faire : de la « politique », prenant par-fois des positions plus qu’étonnantes, voire un poil radicales.

Comme à l’occasion de l’affaire dite de « Baby Loup » du nom de cette crèche où le port d’un voile islamique par une des employées a failli amener la crèche à la fermeture.

Lors d’un premier procès quand la justice avait donné raison à cette employée et que Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, avait regretté cette décision de justice, Sihem Souid avait été jusqu’à parler de « Valls et sa cohorte d’islamophobes », le qualifiant même de « premier flic de France au menton prognathe ». Soit. Un poil radical. Mais soit.

Puis, il y eut l’histoire du cireur de chaussures à l’Élysée, et l’affaire Aquilino Morelle. Là encore, Sihem Souid adopta une position d’équili-briste. Le sieur Morelle, son grand ami, avait bien le droit, s’il lui en plaisait, de se faire cirer les godasses quand il lui seyait. Certes. Pourquoi pas.

Sauf que l’ex-fliquette insistait, non seulement il pouvait se faire lustrer les mocassins quand ça lui chantait, mais il était de plus un grand pourfen-deur de la veuve et de l’orphelin face aux laboratoires. N’avait il pas com-battu, sabre au clair et avec courage, les laboratoires Servier dans l’histoire du Médiator ?

La dame possède l’amitié fidèle et on ne peut que l’en féliciter, mais pour ce qui est de la lucidité par rapport à ses proches, on ne saurait trop lui conseiller de se montrer à l’avenir plus avisée.

Elle explose les bornes des limitesLa suite a démontré en effet que les choses étaient loin d’être claires, et que Aquilino Morelle mangeait quelque peu la grenouille. Sihem Souid s’était pourtant dit convaincue par ses explications et avait même rédigé une tribune dans le Point pour le défendre dénonçant les rumeurs, et au passage une France tombée, selon elle, bien bas.

Tribune toujours en ligne, contrai-rement à celle écrite contre Manuel Valls qui n’avait pas tenu plus d’une journée.

En l’occurrence, aujourd’hui, ce qui est tombé bien bas, c’est Sihem Souid, avec son tweet à l’encontre de Philippe Bilger.

Je me fiche de savoir qui avait raison ou qui avait tort avant leur échange sur les réseaux sociaux, à vrai dire, je me fiche même d’en connaître le motif. Je me fiche d’aimer ou pas Phi-lippe Bilger, je me fiche de savoir si il est de droite ou de gauche, pour ou contre la présence de Tartempion ou de Tartalacrème aux côtés de Chris-tiane Taubira.

Par contre je suis atterrée, oui, atter-rée que le côté « roquet de la ministre de la Justice » puisse ainsi pousser Sihem Souid a exploser les bornes des limites de l’acceptable.

« Fils de collabo » ? J’en suis tombé de ma chaiseQu’elle fasse injonction aux mau-vaises critiques de « laisser tranquille » sa ministre, c’est son droit, même si on a vu meilleur argument de défense.

Qu’elle ose même dire à un magistrat français expérimenté comme Philippe Bilger, juge d’instruction, puis avocat général, resté au service de la jus-tice pendant près de quarante ans, en charge du service de la Cour d’assises au sein de la Cour d’appel de Paris que « La chancellerie n’a pas de leçon à recevoir d’un reac tel que vous ». C’est limite aussi mais ça passe.

Mais « fils de collabo condamné » ?Sérieusement ?

J’en suis tombée de ma chaise.

La question n’est même pas de savoir si c’est vrai ou non. C’est tout simple-ment inacceptable, a fortiori encore plus pour une collaboratrice de la Ministre de la Justice.

Car après ce sera quoi ?

Fils d’esclavagiste ?

Fils de colon ?

Fils de ?

Après le « si ce n’est toi, c’est donc ton frère », le « si ce n’est toi, c’est donc ton père » ?

Je m’interroge, tout simplementFaudrait-il que je remonte dans mon arbre généalogique pour y chercher les quelques taches qui pourraient m’interdire aujourd’hui de m’expri-mer ?

Faudrait-il que j’épluche le passé de mes ancêtres pour savoir si j’ai légi-timité à ouvrir ou fermer ma gueule ? Le droit ou non à l’expression ? Si mon grand-père a fabriqué du pain pour les allemands, cela ferait-il de moi une collabo ?

Doit-on me tondre en place pu-blique ?À l’inverse, récupère-je aujourd’hui la gloire de mon grand-père, recher-ché par la Gestapo et Résistant des premières heures ?

On serait tenté de demander à Sihem Souid qui étaient ses parents à elle qu’elle puisse ainsi juger et condam-ner ceux des autres. mais ce serait entrer dans ce même jeu nauséabond.

Non, passée la stupéfaction de lire une telle monstruosité, je m’inter-roge, tout simplement.

Oui, comment une femme telle que Christiane Taubira, aussi tolérante, aussi érudite et démontrant conflit après conflit sa combativité dans le respect immuable de l’autre, com-ment une femme telle qu’elle peut avoir ainsi à ses côtés les plus proches une femme telle que Sihem Souid ?

Un tweet inacceptableQu’est ce qui peut justifier au-jourd’hui de garder Sihem Souid aux côtés de Christiane Taubira qui devrait pourtant obéir au moins au devoir de réserve et de pondération à défaut d’un devoir d’intelligence ?

Sihem Souid aux prises de positions déjà controversées et aux insultes passées oblige par ce tweet odieux et inacceptable, à s’interroger sur la légitimité d’une telle outrance, d’une telle stupidité au sein d’un Ministère qui porte pourtant pour nom une des vertus les plus belles, celui de la Jus-tice.

La question est posée.Des excuses du bout des doigts

Depuis, Sihem Souid a fait « amende honorable » sur Twitter préférant tou-tefois parler de « maladresse » plutôt que d’insultes, tout en enjoignant ses détracteurs à déposer plainte auprès de l’Élysée ou à la Chancellerie.

Excuses faites du bout des doigts et avec toute la morgue de celle qui se prétend « soutenue » pour la personne qu’elle est et le travail qu’elle fait et qui s’adresse à ses lecteurs plutôt qu’au principal concerné.

La question reste donc toujours po-sée.

Par Dom Bochel Guégan Chroniqueuse sociétéleplus.nouvelobs.com

L’adjointe de Taubira fiche des proches de la LDJ sur Twitter

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet 15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

Estrosi juge «inadmissible» d’autoriser une manifestation propalestinienne mercredi à

Paris

Le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi a jugé «inadmis-sible» mardi que le gouvernement ait autorisé une manifestation propalestinienne mercredi à Paris après les incidents de ce week-end.

«C’est une inconsistance de plus du gouvernement. Un coup j’autorise, un coup j’autorise pas. Après ce qui s’est passé à Sarcelles, autoriser sans condition, c’est-à-dire sans avoir pris toutes les mesures pour interpeller, poursuivre et punir ceux qui ont crié +mort aux juifs+, ceux qui ont crié +Israël assassin+, qui ont tenté de mettre le feu à la synagogue de Sar-celles, qui ont brûlé des commerces, qui sont montés dans des cages d’es-calier pour menacer ceux qui ont des mezouzah sur leur porte d’entrée, c’est inadmissible de la part du gou-vernement», a déclaré M. Estrosi sur France 2.

Plusieurs commerces ont été mis à sac dimanche, notamment une épi-cerie casher, en marge d’une mani-festation propalestinienne interdite à Sarcelles.

La synagogue de la ville n’a pas été touchée, selon des sources policières, mais une voiture a été incendiée de-vant celle de Garges-les-Gonesse.

Le collectif pour une paix juste et du-rable entre Israéliens et Palestiniens auquel participe le Parti communiste français appelle à une nouvelle mani-festation de solidarité --autorisée-- mercredi à Paris deDenfert-Rochereau à Invalides.

«Quelle garantie avez-vous que ceux qui seront dans la manifestation ne se-ront pas ceux qui étaient là dimanche, simplement parce que le nom de l’or-ganisateur a changé?» s’est interrogé le député-maire de Nice.

Quant aux premières décisions de jus-tice, trois peines de prison avec sursis et une relaxe, «c’est une plaisanterie». «Quand on crie mort aux Juifs, ça vaut dix mois avec sursis? Et quand on insulte Madame Taubira --ce qui était inadmissible et je condamne tout propos raciste à l’égard de qui que ce soit et notamment d’un ministre de la République--, neuf mois ferme?», s’est-il indigné.

Au sujet de la situation proche-orien-tale, «aujourd’hui, c’est simple: Israël protège sa population avec des armes et de l’autre côté, vous avez le Hamas qui protège ses armes en utilisant des hommes, des femmes et des enfants dans les hôpitaux et les écoles (...)

Le seul objectif du Hamas est de tuer des Israéliens, des populations civiles, en même temps qu’ils se servent de boucliers humains de leur propre population qui n’en peut plus», a analysé M. Estrosi, qui rentre d’un déplacement en Israël.

L’ancien ministre du Travail Xa-vier Bertrand a estimé mardi qu’il n’y avait «pas assez de sévérité» dans les premières condamnations de participants aux manifestations pro-palestiniennes interdites du week-end dernier, en marge des-quelles s’étaient produites des vio-lences.

«Je suis étonné. Avoir de telles condamnations, avec du sursis ou une relaxe... Je sais qu’il y a d’autres comparutions immédiates, je sais que la justice est indépendante, je sais qu’on a rien le droit de dire normale-ment, mais pour moi il n’y a pas assez de sévérité», a déclaré M. Bertrand sur France Inter.

«Je ne suis pas juge, je ne connais pas la situation de ceux qui ont été pré-sentés devant le juge», a-t-il admis.

Mais «il y a une responsabilité du gouvernement, car dans les réquisi-

tions du parquet, du procureur, il faut des instructions de sévérité», a-t-il dit.

Pour le député-maire de Saint-Quen-tin (Aisne), «il y a un message global à passer de la part de l’Etat: ceux qui veulent défier l’ordre public, ceux qui veulent défier la République, ils doivent être sanctionnés. Et une sanc-tion, à mes yeux, ce n’est pas du sur-sis, ce n’est pas une relaxe.»

Fallait-il sanctionner tous ceux qui ont pris part à une manifestation interdite? «Quand les organisateurs se sont présentés au début, il fallait obtenir leur départ des lieux ou les interpeller», a-t-il estimé.

«Ceux qui venaient ne venaient abso-lument pas avec des intentions paci-fiques», a-t-il aussi assuré.

M. Bertrand a rappelé son «soutien» au gouvernement dans sa réaction

face aux manifestations.

Faut-il interdire la manifestation pré-vue mercredi soir à Paris, à l’appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, qui regroupe un large panel d’associations, de syndicats et de partis? «Je n’ai pas d’opposition là-dessus», mais «je comprends tout à fait que des manifestations soient interdites dans des cas exception-nels», a-t-il ajouté.

Trois peines de prison avec sursis et une relaxe ont été prononcées lundi soir par le tribunal correctionnel de Paris lors du premier procès en lien avec la manifestation pro-pa-lestinienne interdite samedi dans la capitale, théâtre de violents déborde-ments.

Les réquisitions du procureur étaient à chaque fois supérieures.

Manifestations pro-palestiniennes: «pas assez de sévérité» dans les condamnations, juge Bertrand

Sarcelles: Juppé soutient l’interdiction et appelle au rassemblement

Le maire de Bordeaux, Alain Jup-pé, membre du trio assumant pro-visoirement la direction de l’UMP, a soutenu mardi l’interdiction de la manifestation ayant débouché sur des violences à Sarcelles (Val d’Oise), et appelé au rassemble-ment contre l’antisémitisme.

«Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a bien expliqué ses ré-centes décisions: la règle, en Répu-blique, c’est la liberté de manifester pour ses idées; l’exception, c’est l’interdiction lorsqu’il y a des risques forts de trouble à l’ordre public», a déclaré Alain Juppé sur son blog.

«Or à Sarcelles, il y avait de grands risques: des inscriptions sur les murs

ou les vitrines appelaient à la violence et le cortège devait passer devant la synagogue», a indiqué le maire de Bordeaux.

«Il est facile de soutenir a posteriori que tout ce serait bien passé si la ma-nifestation n’avait pas été interdite. Et si les casseurs s’étaientnéanmoins déchaînés, que n’aurait-on pas dit?», a-t-il ajouté.

«Evitons les fausses querelles et ras-semblons-nous pour combattre le poi-son de l’antisémitisme», a-t-il conclu.

Lundi matin, devant la synagogue de Sarcelles, Bernard Cazeneuve avait «assumé» son choix d’interdire la manifestation, en marge de laquelle plusieurs commerces ont été mis à sac, notamment une épicerie casher.

S’il a jugé «légitime» de pouvoir exprimer une position sur les événe-ments à Gaza, où plus de 580 Pales-tiniens ont été tués depuis le début de l’offensive israélienne, le ministre de l’Intérieur a jugé «intolérables» les violences. Vingt-sept soldats et deux civils israéliens ont également été tués.

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Dans cette section hebdomadaire qui est la dernière du livre Bamid-bar – Les Nombres, la Thora nous parle des villes de refuges. Leur grand nombre est justifié par la multitude d’assassins qui se trouve dans la région de Guileâd nous disent les commentateurs. Nahma-nide explique que le nombre de ces trois villes étaient trop importants par rapport à la population de Gui-lèad, cependant, il était justifié car la superficie de cette région était beaucoup plus vaste que la terre de Cânaan. Ramban ajoute une remarque fort intéressante sur la qualité de l’air ambiant à Guiléad, il dit : « L’air de la terre de Guilèad, du moins son atmosphère est tout à fait propice au développement et à la prolifération d’assassins et ce de-puis toujours. Ceci par opposition à la terre d’Israël qui ne supporte pas la présence de criminels ou de malfaiteurs. Comme il est marqué, La Terre Sainte rejette les assassins et les pêcheurs ainsi que ceux qui consomment les fruits de la Che-mita (l’année sabatique). En consé-quence, le nombre de criminels y est restreint proportionnellement à la

population. Comment expliquer ce phénomène? Nos Sages disent que ceci n’est pas dû à une cause secrète ou mystique, ni même à une qualité de l’air qu’on y respire. C’est tout simplement qu’au cœur d’Israël se trouve la ville sainte de Jérusa-lem et qu’au cœur de cette ville, fut érigé le Temple de Salomon, le Beth Amikdach, lieu de rencontre avec D-ieu dans lequel officiait le grand prêtre. Ce lieu sacré rayon-nait de sainteté sur l’ensemble du pays et favorisait «l’élévation spi-rituelle» de tous les habitants. Ceci explique que le meurtre soit plutôt rare en cette terre, contrairement aux terres avoisinantes comme l’Egypte, Gaza ou encore la Syrie et l’Iraq…

L’atmosphère de sainteté qui règne à Jérusalem incite donc les hommes à la retenue et les décourage à com-mettre des actes condamnables. Mais cette influence « positive » n’est pas ressentie au-delà des frontières et ne parvient donc pas jusqu’à Guiléad. De plus, nos Sages expliquent que tout acte, même involontaire, com-porte les germes de la prémédita-

tion. Avant l’entrée du peuple juif en Israël, le centre spirituel se trouvait dans le désert du Sinaï, tout autour du Michkan (le Tabernacle). Lorsque no-tamment les explorateurs partirent en mission, ils s’éloignèrent de ce centre spirituel et inévitablement, en vinrent à fauter!. L’environnement dans lequel l’homme évolue, influe sur son comportement, soit en bien, soit en mal. C’est une des raisons pour laquelle D-ieu demande au peuple d’Israël de prolonger d’une journée les festivités de Soucot en disant : « Votre séparation m’est pénible ». Ef-fectivement D-ieu « souffre » lorsque Ses enfants s’éloignent et prennent congé de Lui. Bien que la Majesté Divine accompagne le peuple juif de partout, cependant dès qu’il s’éloigne du centre de spiritualité ou redescend de son niveau moral…D-ieu réclame qu’il demeure un jour supplémen-taire pour qu’il s’abreuve de sa spi-ritualité. L’environnement «négatif» exerce aussi son influence, comme nous l’avons vu lors de la parachat Korah. L’homme qui aspire à mener une vie sociale et spirituelle élevée ou raffinée, doit choisir avec minutie son lieu de résidence. Si en cet endroit

s’introduit un élément nocif aux aspi-rations du peuple d’Israël, il ne faudra pas hésiter à l’éloigner afin d’éviter un glissement inéluctable…

Notre paracha insiste sur la concep-tion des villes refuges et signale qu’un meurtrier « involontaire » devra résider dans ces villes refuges jusqu’au décès du Grand Prêtre. Quelle relation peut-il avoir entre le décès du Grand Prêtre et le maintien du meurtrier dans une de ces villes refuges? Rachi nous explique : « Jusqu’au décès du Cohen Gadol, car le Grand Prêtre fait siéger la Majesté Divine parmi le Peuple d’Israël et prolonge ainsi leur Vie : tandis que le meurtrier lui, éloigne la Chékhina d’Israël et abrège leur Vie ; par consé-quent, le meurtrier n’est pas digne de se trouver en présence du Grand Prêtre. Il faut dit-il que le meurtrier s’éloigne de l’entourage du Cohen et prenne conscience et réfléchisse sur les conséquences de ses actes. Il se consacrera au repentir (la téchouva) et ce n’est alors que lorsque le Cohen Gadol mourra que cet homme tirera la leçon et pourra ainsi retourner chez lui, parmi les siens. Le verset 55 de

cette parachat est d’une terrible ac-tualité, il est même troublant, D-ieu dit au Peuple d’Israël : «Et si vous ne dépossédez pas les habitants du pays devant vous, ce sera alors comme des épines dans vos yeux et des piquants dans vos côtés, ils vous harcèleront sur le pays dans lequel vous demeu-rez…

En ces moments terribles que nous traversons, nous prions et demandons à l’Eternel Tout Puissant de protéger le Peuple d’Israël partout où il se trouve.

Yvan Lellouche

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Parachat Massei : La sainteté d’Israël

24heures après la manifestation sauvage contre la communauté juive de Sarcelles, une cérémonie œcuménique fut organisée ce lun-di à la grande synagogue de Sar-celles. Plusieurs personnalités ont répondu présent , au premier rang Monsieur Haïm Korsia Grand rabbin de France, M. Joël Mergui, Gil Taieb Vice président du FSJU, René Taieb représentant du Crif régional, les Grands Rabbins Lau-ren Berros et René Guedj, le député maire François Pupponi, l’Imam Hassan Chalghoumi et Rachid Bir-bach en compagnie d’une déléga-tion d’imams de France, ainsi que l’évêque de Pontoise, Monseigneur Stanislas Lalanne. Côtés personna-lités ont noté la présence de Marek Halter et Enrico Macias.

Dans son allocution, le rabbin Lau-rent Berros rappela avec émotion l’épreuve vécue par sa communauté dimanche dernier et invita les fi-dèles à une résistance « pacifique ». L’évêque Lalane a déclaré sa totale solidarité avec la communauté juive et a indiqué avoir interpellé les pou-voirs publics dans le cadre d’une lettre signée par tous les évêques de France, pour rappeler que l’Eglise de France était solidaire des Juifs dans ces moment difficiles et demandait à l’Etat de veiller à la sécurité de toutes les composantes de la commu-nauté nationale. L’imam Chalghoumi

comme à l’accoutumée a délivré un message de paix et de fraternité. Il a condamné fermement les exactions antisémites de dimanche et a réitéré son invitation pour le vivre ensemble et le respect mutuel et a rappelé ses nombreuses visites en Israël et à Ra-mallah où il a constamment appelé à la paix.

Le grand rabbin Korsia mis l’accent sur l’harmonie qui devrait prévaloir entre toutes composantes de la socié-té française. Il a proposé que les com-munautés et les religions apprennent à mieux se connaitre et a fait part de l’expérience qu’il menait avec des écoles et qu’il comptait d’ailleurs étendre sur toute la France. Il récita un verset des psaumes pour décrire son émotion d’être parmi ceux qui avaient vécu l’émeute de dimanche dernier, et termina par la bénédiction pour la République Française.Gil Taieb Vice président du FSJU, rappela qu’il était présent sur les lieux dimanche au moment des heurts et rendit un hommage appuyé aux jeunes de la communauté qui avaient protégé les abords de la synagogue de l’Avenue Paul Valéry aux côtés des CRS. Il fit part de son émotion au moment où tous ces jeunes béné-voles, entamèrent ensemble l’hymne national de la Marseillaise, devant les services de police.

Joël Mergui fit part quant à lui de ses

entretiens avec l’ensemble de l’exé-cutif et des préoccupations de la com-munauté qu’il leur fit partager. Il ren-dit lui aussi un hommage aux jeunes de la communauté et à leur éthique ainsi qu’au député maire M.Pupponi de même qu’à l’Imam Chalghoumi qu’il considère comme de véritables amis de la communauté juive.

En conclusion, le député maire de Sarcelles François Pouponi rappela toute sa détermination à œuvré pour le vivre ensemble dans sa ville et fit part de son attachement à la commu-nauté. Il exhorta les juifs présents à la synagogue «à ne pas quitter la France», et les invita à faire confiance au gouvernement et les lois de la ré-publique pour que l’ordre soit rétabli partout sur le territoire. Cependant, le Maire répéta avec franchise que « les jours et les semaines à venir seraient pour le moins difficiles!». Toutes ces déclarations sont dignes de louange, mais de mon point de vue, les consé-quences de ces émeutes inédites en France auront inévitablement des répercussions sur la conscience de chacun des membres de notre com-munauté. De plus, il n’est pas sûr que les appels à demeurer en France en toute quiétude, puissent avoir un très gros impact. «Heureux comme D-ieu en France» oui ! Mais les juifs alors?

Yvan Lellouche

REPORTAGE à Sarcelles

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Un Compteur en Ligne de Tir de Roquettes

Combien de temps s’est écoulé depuis le tir de la dernière roquette sur Israël?

Deux immigrants Américain en Israël ont conçu une minuterie en ligne qui affiche le temps qui s’est écoulé depuis que la dernière roquette a été tirée.

Pour un non israélien, il peut être difficile à comprendre de concep-tualiser la fréquence avec laquelle les roquettes sont tirées vers Israël. Deux jeunes Israéliens ont créé dans cette optique une minuterie en ligne. «Malheureusement, ce compteur n’affiche jamais vraiment plus d’une heure»,explique l’un des deux.

Selon les médias israéliens, le site Israelhasbeenrocketfreefor.com est directement lié au système d’alerte anti roquette de la Protection Civile israélienne. Le compteur redémarre automatiquement chaque fois qu’une

alerte est transmise.

Aaron Friedman, 29 ans et manager en marketing a immigré en Israël en provenance de Chicago avec sa femme et ses deux enfants il y a un an et réside actuellement dans la colo-nie d’Efrat. Il a eu l’idée de ce site lors du début de l’opération “Bordure Protectrice”. Il a ce faisant contacté un développeur, Yehonatan Tsirolnik, 18 ans, résidant de Pisgat Ze’ev, qui a réalisé le code pour le site en deux jours.

“Israël fait l’objet d’attaques de ro-quette en continu depuis depuis de nombreuses années et au cours de ces dernières semaines la situation s’est empirée. Il est indispensable de prendre conscience de cette significa-tion “, écrit Friedman dans un récent post sur Facebook”.

Avner Myers

Allemagne : Feu Vert à l’Exportation d’un Sous-Marin pour Israël

Les Allemands n’ont pas hésité d’annoncer en pleine guerre Israël-Hamas la vente d’une arme fonda-mentale pour soutenir, pas par les mots uniquement, l’Etat hébreu.

Selon (1) : «Le ministère alle-mand de l’économie a annoncé ce mois-ci que le Conseil de Sécurité de l’Allemagne, qui examine les exportations d’armes vers les pays n’appartenant pas à l’OTAN, avait approuvé l’exportation d’un sous-marin vers Israël.

Israël utilise déjà des sous-marins de construction allemande, fabriqués par ThyssenKrupp Marine Systems. Les sous-marins sont considérés par Is-raël comme un moyen de dissuasion contre les ennemis comme l’Iran».

ISRAELVALLEY PLUSThyssenKrupp AG est un groupe de sidérurgie allemand officielle-ment créé en mars 1997 de la fusion de Krupp et de Thyssen. Ayant des filiales sur plusieurs continents, son siège social se situe à Düsseldorf.

ThyssenKrupp emploie plus de 180 000 personnes et se structure en cinq branches : Aciers, Automobiles, As-censeurs, Technologies, Services.

En novembre 2005, le groupe Arcelor lance une OPA agressive sur la socié-té canadienne Dofasco. Pour contrer cette offensive, ThyssenKrupp est

intervenu en lançant une offre d’achat amicale de 3,5 milliards d’euros, représentant une prime de 9,8 % par rapport à l’offre hostile d’Arcelor. Le deal se boucle fin janvier 2006 à 4,6 milliards $.

Le 21 février 2007, la Commission européenne a condamné les quatre principaux fabricants mondiaux d’ascenseurs (ThyssenKrupp, Kone, Otis et Schindler) pour avoir pris part à une entente illicite sur le mar-ché des ascenseurs et des escaliers mécaniques, qui viole les règles de la concurrence inscrites dans les trai-tés européens. ThyssenKrupp a été condamnée à verser une amende de 479 millions d’euros au budget euro-péen.

En novembre 2013, ThyssenKrupp vend ses activités américaines à une offre commune d’ArcelorMittal et de Nippon Steel & Sumitomo Metal pour près de 200 milliards de yen soit 1,97 milliards de dollars. En juin 2014, ThyssenKrupp vend un chan-tier naval dédié aux sous-marins situé en Suède à Saab pour 50 millions d’euro.

Source: http://www.corlobe.tk

Israël empêche un transfert d’armes en provenance de Jordanie

Israël a empêché dans la nuit de lundi à mardi un transfert d’armes en provenance de Jordanie, selon l’armée israélienne.

«Des forces de l’armée israélienne ont empêché un transfert d’armes en provenance de Jordanie dans la région de la mer Morte», a déclaré

à l’AFP mardi une porte-parole de l’armée, sans donner plus de détails.

Le général Moti Almoz, porte-parole de l’armée israélienne, a déclaré à la radio militaire qu’un bateau avait été intercepté près de la mer Morte, sans donner de détails sur le contenu de la prise.

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Encore deux Soldats de Tsahal Tués

Les efforts diplomatiques se sont intensifiés lundi pour tenter de trouver un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas alors que le bilan de l’offensive de l’armée israélienne contre la bande de Gaza dépasse désormais les 500 morts.

Quatorze jours après le lancement de l’opération “Bordure protectrice”, et en dépit d’un appel du Conseil de sé-curité des Nations unies à un cessez-le-feu immédiat, les combats entre le Hamas palestinien et l’armée israé-lienne n’ont pas baissé d’intensité.

L’aviation et les blindés israéliens ont continué de pilonner la bande de Gaza tout au long de la nuit et dans la jour-née. Les tirs de barrage de Tsahal ont tué 28 membres d’une même famille près de la frontière sud de Gaza, tan-dis que dix autres périssaient à Khan Younès dans un tir d’obus contre leur maison, ont rapporté des médecins palestiniens.

Un obus de char israélien s’est écrasé sur un étage de l’hôpital Al Aksa, dans le centre du territoire, faisant quatre morts et 70 blessés selon le ministère de la Santé gazaoui. Le Co-mité international de la Croix-Rouge a condamné “dans les termes les plus forts” cette frappe directe contre un établissement sanitaire.

Ces attaques israéliennes portent à 536 le nombre de Palestiniens tués, dont près de 100 enfants, depuis le début du conflit le 8 juillet. La ma-jeure partie de ces victimes sont des civils.

L’armée israélienne a annoncé de son côté que sept soldats avaient trouvé la mort ce lundi, dont quatre dans un accrochage avec des islamistes qui s’étaient infiltrés en territoire israé-lien par un tunnel creusé sous la fron-tière. Dix des assaillants ont été tués dans la riposte de l’armée.

En deux semaines, les pertes israé-liennes sont de 25 soldats et de deux civils tués.

BALLET DIPLOMATIQUE AU CAIRE

C’est dans ce contexte qu’une série d’entretiens ont débuté au Caire, où le secrétaire général des Nations unis Ban Ki-moon puis le secrétaire d’Etat américain John Kerry sont arrivés lundi.

“Notre objectif ici est de parvenir à un cessez-le-feu le plus vite possible (…) Cela ne signifie pas que cela ira vite et cela ne signifie certainement pas que cela sera facile, mais c’est le but”, a dit un responsable américain accompagnant Kerry.

A Doha, au Qatar, où il se trouvait dimanche, Ban Ki-moon a souligné dimanche que les affrontements à Gaza étaient une “plaie ouverte” et, a-t-il plaidé, “nous devons faire ces-ser désormais le bain de sang”.

John Kerry, qui devait s’entretenir tard dans la soirée avec Ban Ki-moon, devrait avoir des discussions, sans doute mardi, avec le président Abdel Fattah al Sissi ainsi qu’avec le ministre égyptien des Affaires étran-gères, Sameh Choukri, et le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil el Arabi, dit-on dans son entourage.

S’exprimant à Washington, Barack Obama s’est dit sérieusement préoc-cupé, comme la veille, “par le nombre croissant de pertes civiles palesti-niennes et de pertes israéliennes”. “Et c’est pourquoi notre objectif et l’objectif de la communauté inter-nationale doit être de parvenir à un cessez-le-feu”, a ajouté le président américain.

L’Egypte a fait savoir qu’elle pourrait amender sa proposition de cessez-le-feu jusqu’ici rejetée par le Hamas, pour accéder à certaines demandes du mouvement islamiste, “du moment qu’elles sont approuvées par toutes les parties impliquées”.

Le Hamas réclame la levée du blo-

19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

cus imposé tant par Israël que par l’Egypte à la frontière sud de l’en-clave de même que la libération de centaines de Palestiniens arrêtés le mois dernier par Israël dans sa traque des assassins de trois adolescents is-raéliens enlevés en Cisjordanie.

“Le monde doit comprendre que Gaza a décidé de mettre fin au blocus par son sang et par son héroïsme”, a dit Ismaïl Haniyeh, le numéro deux du Hamas, dans une intervention télévisée.

PAS DE CONFIRMATION DU RAPT D’UN SOLDAT

La branche armée du Hamas a annon-cé dimanche avoir capturé un soldat israélien lors de combats. L’organisa-tion dit qu’il s’appelle Shaul Aron et a montré ses papiers d’identité, mais n’a pas diffusé de photo de lui. Bien que l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies ait démenti l’in-formation, l’armée israélienne a dit

continuer d’enquêter.

Si l’information venait à être confir-mée, Aron serait le premier militaire israélien détenu à Gaza depuis 2011, année où Israël avait relâché plus de 1.000 prisonniers palestiniens et obtenu en échange la libération de Gilad Shalit, soldat alors retenu captif depuis plus de cinq ans.

“Ce n’est pas le moment de parler d’une trêve”, a estimé Gilad Erdan, ministre israélien des Communica-tions et membre du cabinet restreint. “Nous devons aller au bout de la mis-sion, et cette mission ne peut s’ache-ver tant que la menace des tunnels n’est pas levée”, a-t-il déclaré à la presse.

Le Hamas, affaibli ces dernières années par la perte du soutien de l’Egypte et de la Syrie, affiche sa détermination à se battre pour obtenir la levée du blocus imposé par Israël sur la bande de Gaza après la prise de

l’enclave par le Mouvement de résis-tance islamique en 2007.

Le principal enjeu des combats demeure le quartier de Chedjaïa, à l’est de la ville de Gaza, où 72 Pales-tiniens, dont nombre de civils, ont péri dimanche dans de violents bom-bardements israéliens. Lors de l’at-taque contre les activistes retranchés dans Chedjaïa, Israël a subi ses plus lourdes pertes, avec 13 soldats tués le même jour.

L’armée israélienne dit viser ce quar-tier car les activistes du Hamas l’uti-liseraient pour tirer des roquettes sur Israël, creuser des tunnels et aména-ger des postes de commandement.

(avec Ari Rabinovitch à Jérusalem, Noah Browning à Gaza, Yasmine Saleh et Ashad Mohammed au Caire et Michelle Nichols aux Nations unies; Eric Faye, Jean-Stéphane Brosse et Henri-Pierre André pour le service français)

Gaza: sept Palestiniens tués dans de nouveaux raids aériens israéliens

Sept Palestiniens ont été tués tôt mardi dans de nouveaux aériens israéliens sur la bande de Gaza, a indiqué le porte-parole des services de secours Achraf al-Qodra.

Ces dernières victimes portent le bi-lan des morts à 583 côté palestinien outre 3.640 blessés, au 15e jour de

l’offensive israélienne sur l’enclave palestinienne, a-t-il ajouté.

Ces sept personnes ont péri dans une série de bombardements sur le sud et le centre de la bande de Gaza, notam-ment cinq membres d’une même famille, dont quatre femmes, tués dans deux raids à Deir el-Balah (sud),

selon la mêmesource.

Une sixième personne est morte dans un raid sur Khan Younès également dans le sud du territoire palestinien et le septième a été tué par un bom-bardement du camp de Nousseirate (centre), a-t-on ajouté.

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En Israël, les Mots et Actions de Manuel Valls Rassurent.

L’Angoisse Demeure

L’attitude pro-active de Manuel Valls rassure les israéliens. Qui à leur tour tranquillisent les juifs américains de New York qui sont sur les dents. Verra-t-on bientôt des éditos de journaux américains de New York demandant des comptes aux Français ? Un boycott de la France par les juifs américains ? On en est encore très loin.

Le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve ont dénoncé les violences perpétrées à Sarcelles, dimanche. Les Autorités israéliennes savent que la France “fait au mieux”. Est-ce suffisant ? Pas vraiment. Les casseurs sont libre. Quelques interpellations.

Les francophones israéliens écoutent de plus en plus les news qui par-viennent de France. Le pire est à venir.

Une question d’un lecteur d’Israel-Valley : « Savez-vous pourquoi se sont-ils attaqués à Sarcelles à une entreprise de pompes funèbres ?» Franchement nous n’en savons rien! Les familles juives françaises, l’air de rien, posent des questions de plus en plus précises à ceux qui vivent en Israël. Prix des loyers, coûts d’achats des produits… Un retour précipité en masse en Israël ? Un exode ?

Site internet Europe 1 (Copyrights) : «Les mêmes mots. Des actes “intolé-rables”. Des “violences antisémites”. Le gouvernement a condamné avec la plus grande fermeté les violences perpétrées à Sarcelles en marge d’une manifestation pro-palestinienne inter-dite, après celles de Barbès. “Rien en France ne peut justifier la violence, rien ne peut justifier qu’on s’en prenne à des synagogues, à des épi-ceries, des magasins, des institutions juives”, a déclaré lundi le Premier ministre Manuel Valls, en marge d’un déplacement à Vassieux-en-Vercors. “Ce qui s’est passé à Sarcelles est intolérable, s’attaquer à une syna-gogue à une épicerie kasher, c’est tout simplement de l’antisémitisme, du racisme”.

“Des actes intolérables”. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve s’est rendu lundi matin à Sarcelles pour y dénoncer des “actes graves, intolérables” et des “violences anti-sémites”. Jets de projectiles sur les forces de l’ordre, véhicules incen-diés, quelques magasins pillés : Sar-celles a été le théâtre dimanche de nouvelles violences liées à l’actualité à Gaza, après une manifestation inter-dite, au lendemain de celle de Paris, qui avait entraîné une quarantaine d’interpellations.“Quand on s’ap-proche d’une synagogue, qu’on brûle une épicerie parce qu’elle est tenue par un juif, on commet un acte antisé-mite”, a déploré le ministre devant la presse. De nombreux commerces de la ville ont été mis à sac dimanche, notamment une épicerie casher qui avait déjà été visée par un attentat à la grenade en septembre 2012 par le groupe dit de “Cannes-Torcy”, une cellule terroriste démantelée peu après.

“Rien ne peut justifier de telles vio-lences”. Le ministre de l’Intérieur a estimé qu’il était “légitime” de pou-voir exprimer une position sur les événements aujourd’hui à Gaza, où au moins 502 Palestiniens ont été tués depuis le début de l’offensive israélienne contre l’enclave pales-tinienne. Mais il a jugé “intolérable que l’on s’en prenne à des syna-gogues ou à des commerces parce qu’ils sont tenus par des juifs. Rien ne peut justifier de telles violences”, a-t-il insisté. “Un tel déferlement de haine et de violence, c’est du jamais vu à Sarcelles. Ce matin, les gens sont abasourdis et la communauté juive a peur”, a affirmé Francois Pupponi, maire socialiste de Sarcelles, présent aux côtés du ministre.

Cazeneuve assume l’interdiction. “Ce n’est pas l’interdiction de la manifes-tation qui fait la violence, c’est la violence qui fait l’interdiction de la manifestation”, a souligné Bernard Cazeneuve lundi matin devant la sy-nagogue de Sarcelles, répétant “assu-mer” son choix de l’interdire».

Prison avec sursis au premier procès de la manifestation pro-palestinienne interdite à Paris

Trois peines de prison avec sursis et une relaxe ont été prononcées lundi soir par le tribunal correctionnel de Paris lors du premier procès en lien avec la manifestation pro-pa-lestinienne interdite samedi dans la capitale, théâtre de violents débor-dements.

La peine la plus lourde, 10 mois avec sursis, a été prononcée contre un in-génieur de 33 ans, reconnu coupable de rébellion et de participation à un attroupement malgré les sommations de se disperser. L’homme, un père de famille au casier judiciaire vierge, qui comparaissait vêtu d’une veste de costume beige, a été qualifié de «meneur» par le procureur de la Ré-publique, qui avait requis six mois de prison ferme et un mandat de dépôt.

La chambre 23-2 du tribunal correc-tionnel a prononcé la non-inscription de sa condamnation au casier judi-ciaire.

Un autre homme, informaticien de 33 ans et père de trois enfants, a écopé de 4 mois de prison avec sursis pour

les mêmes délits ainsi que celui de dissimulation de son visage lors de la manifestation. Il a également été condamné à verser 1.150 euros à un policier, blessé à la suite de son inter-pellation. Le procureur avait requis quatre mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, à son encontre.

Devant la chambre 23-1 du tribunal correctionnel, une femme de 31 ans résidant à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) a été condamnée à six mois de prison avec sursis et 105 heures de travaux d’intérêt général, notam-ment pour violences sur les forces de l’ordre, en l’occurrence un jet de bombe lacrymogène qui n’a pas bles-sé de policier.

Arrêté loin de Barbès

Lors de l’audience, cette femme sans emploi et déjà condamnée notamment pour violences, outrage et rébellion, a assuré n’avoir eu que le «réflexe» de lancer cette bombe le plus loin pos-sible d’elle car la fumée l’asphyxiait. Une version étonnante aux yeux du président du tribunal, qui lui a de-

mandé pourquoi elle n’avait pas tiré un coup de pied dans l’objet fumant plutôt que de le saisir dans ses mains.

«Je ne fais partie d’aucun réseau anti-France ou anti-juifs», mais malgré l’interdiction, cette manifestation «je voulais quand même y être pour sou-tenir la Palestine», a-t-elle expliqué dans le box, en débardeur rose, les cheveux noirs tirés en arrière et atta-chés en chignon.

Le procureur avait requis quatre mois ferme, estimant que la peine devait revêtir un «caractère d’exemplarité» et que le jugement allait «donner un signal ou pas de découragement» à ceux qui voudraient se rendre à d’autres manifestations éventuelle-ment interdites.

Enfin, un prévenu, arrêté place de la Bastille alors que la manifestation avait lieu à Barbès, dans un autre quartier de la capitale, a été relaxé des faits de rébellion. Le jeune homme de 26 ans, sans casier judiciaire, a assuré qu’il ne comptait même pas se rendre au rassemblement, affirmant avoir été arrêté simplement parce qu’il portait un keffieh. Il s’est même démarqué de la cause palestinienne à l’audience, expliquant se préoccuper davantage de la cause kurde.

Les quatre prévenus étaient jugés se-lon la procédure accélérée de lacomparution immédiate.

Sept autres personnes placées en garde à vue devaient être jugées mar-di, toujours en comparution immé-diate, pour des violences à l’encontre des forces de l’ordre lors de cette manifestation.

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Après les violentes manifestations pro-palestiniennes qui ont eu lieu en France, Ivan Rioufol tire la son-nette d’alarme, et voit là un sym-bole de l’échec de l’intégration en France, imputable selon lui aux socialistes bien-pensants.

Le conflit israélo-palestinien a bon dos. À entendre François Hollande et Manuel Valls, les tensions com-munautaires qui fragilisent la France seraient dues à l’«importation» de cette guerre. L’explication relativi-serait les «mort aux Juifs!» entendus le 13 juillet dans les rues de Paris à l’occasion d’une manifestation pro-palestinienne, ainsi que les tentatives d’intrusion dans deux synagogues à l’issue du défilé, majoritairement islamiste. De semblables slogans antisémites, proférés en janvier lors du «jour de colère» par des groupus-cules liés à l’extrême droite et à la mouvance de Dieudonné et d’Alain Soral, avaient été unanimement dé-

noncés. Cette fois, rares sont ceux qui se sont aventurés à disqualifier les participants. La gauche «humaniste» et ses clones ont appliqué un mutisme relayé par les médias.

Plus l’évidence du choc des cultures s’impose, plus les apôtres de l’universalisme se taisent, édulcorent, laissent faire.

Jusqu’où osera aller la désinforma-tion officielle? Elle dissimule de plus en plus laborieusement les problèmes de cohabitation posés par l’islam radical, soutenu passivement par une partie de la communauté musulmane.

Rappelons que celle-ci, qui sait se mobiliser pour le Hamas, n’a pas jugé utile de s’indigner de la sorte après la tuerie du «Français» Mehdi Nem-mouche au Musée juif de Bruxelles, ou celle de Mohamed Merah. Il n’est pas de jour sans que l’actualité n’il-lustre les assauts contre la cohésion nationale. Le Collectif contre l’isla-mophobie en France (CCIF), proche des Frères musulmans, vient de faire suspendre l’interdiction municipale du hijab à Wissous Plage (Essonne). Ces affrontements identitaires, quoti-diens à l’école, n’ont rien à voir avec le Proche-Orient. Mais ils opposent, ici aussi, une démocratie à une idéo-logie conquérante qui exige sa place. Le recours habituel aux drapeaux d’origine exprime le refus de vivre ensemble.

Le scandale est d’observer, une fois encore, l’indifférence de la plupart des antiracistes et droits-de-l’hom-mistes, confrontés à la judéophobie sans retenue de certains de leurs pro-

tégés. Leur incapacité à tirer l’alarme les rend complices de l’inimaginable régression qu’ils prétendaient préve-nir. Soutenir, comme le font le pré-sident et son premier ministre, que le conflit israélo-palestinien serait à l’origine de l’hostilité des cités est insuffisant. La commodité revient à rendre les Français juifs responsables de la haine qu’ils suscitent chez les «antisionistes». Or cette analyse est injuste. Elle assigne chacun à ses origines sans tenir compte de l’inté-gration des premiers et du sépara-tisme qui gagne les plus «ultras» des seconds. Elle dispense la gauche de s’attarder sur les effets de l’héritage coranique d’une partie de l’électorat musulman, qu’elle cajole électorale-ment.

Ceux qui comptabilisent l’islamopho-bie ne disent rien du martyr des chré-tiens d’Orient, ni de la violence d’une foule parisienne qui crie «Israël as-sassin!», en ciblant des lieux de culte. Cette observation devrait alerter sur le procédé de victimisation: il obscurcit les desseins de l’islam politique, qui n’admet pas la critique. Or la même idéologie qui exècre les «judéo-croi-sés» est à l’œuvre à Gaza et dans des ghettos français. À Paris, les policiers décrivent la Goutte d’Or comme un quartier au bord de l’émeute. Les dénégationnistes, qui brouillent la lecture des faits en faisant référence au conflit proche-oriental, ne veulent pas regarder la fracture franco-fran-çaise née d’une immigration qui, pour une partie difficilement quantifiable, ne s’intègre plus et entend le reven-diquer. À ceux-là, faudrait-il donner raison, de guerre lasse?

Capitulation en cours

Pour dire les choses plus claire-ment: la France pourrait être confron-tée, à son tour, aux épreuves de force qu’impose le Hamas à Israël.

Le salafisme qui s’étend dans des banlieues délaissées rend envisa-geable de semblables intifadas.

Des répétitions y ont déjà eu lieu. Lire la charte du Hamas fait mesurer le caractère totalitaire, obsessionnelle-ment antijuif et anti-chrétien, de cette filiale des Frères musulmans, soute-nue par le Qatar.Il y est écrit qu’il faut détruire Israël, tuer les Juifs, faire le djihad contre qui n’est pas musulman, etc. Résister à ce nazislamisme, qui a des milliers de soutiens en France, devrait être une évidence pour une démocratie. Or, par un retournement moral ahurissant, gauche et extrême gauche multiplient les signes de com-promission. Leur capitulation est en cours. Les loups sont entrés dans Paris…

Quand François Hollande, le 14 juil-let, renvoie dos à dos Israël et le Ha-mas, en assurant que la France n’est «ni pro-israélienne, ni pro-palesti-nienne», il entérine une équivalence entre une démocratie et un mou-vement sectaire prêt à sacrifier son peuple dans son obsession à éradi-quer son voisin. Soucieux de s’attirer les faveurs de son nouvel électorat, le président en vient à oublier que le Ha-mas a déclenché les hostilités, refusé un cessez-le-feu et placé l’État hé-breu en situation de légitime défense. Les nombreux morts civils causés par les bombardements ciblés d’Israël, en

dépit des alertes lancées préalable-ment aux populations, sont tragiques. Mais c’est les yeux bandés que le Ha-mas envoie ses roquettes, générale-ment interceptées, sur les villes enne-mies. Israël devrait-il se lier les mains et se soumettre? L’esprit munichois le demande. Pour se ressaisir, la France a beaucoup à apprendre d’Israël.

Autocritique des intellectuels?

La résistance que mène Israël face au Hamas est celle d’un État-nation oc-cidental et d’une démocratie ouverte (20 % de musulmans y vivent) qui n’entendent pas disparaître.

Or c’est en termes identiques que se pose désormais le destin de la France, théâtre d’un choc des civilisations, mais désarmée pour y répondre.

Ceux des Français juifs qui, Bernard-Henri Lévy en tête, dénoncent le conservatisme identitaire des «réac-tionnaires», sont arrivés au terme de leur contradiction. La France est aussi légitime à vouloir rappeler ses racines chrétiennes et ses traditions qu’Israël l’est à défendre son identité juive avec l’appui de ces intellectuels français. Pour beaucoup d’immigra-tionnistes, comme Julien Dray, le temps de l’autocritique est venu. Leur obsession à dénoncer l’extrême droite les a volontairement aveuglés sur la montée de la judéophobie islamique, qui a pourtant déjà fait couler le sang. Ceux-là sont la cause du malheur des Français juifs, dont certains préfèrent quitter leur pays.

La France pourrait être confrontée, à son tour, aux épreuves de force qu’impose le Hamas à Israël

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Les jours défilent et se ressemblent : Les juifs de France sont pris pour ciblesAprès les synagogues de Belleville et de la Rue de la Roquette, la contagion s’étend à Sarcelles

Plus de cinq heures d’affrontements, une trentaine d’arrestations, des per-sonnes âgées intoxiquées par la fu-mée des incendies ici et là. Dimanche dernier Sarcelles et Garges ont été le théâtre d’une guérilla urbaine sans précédant.Des violences ciblant essentiellement la communauté juive, en marge d’une manif pro- Hamas . Si un calme appa-rent est revenu en début de soirée, les forces de police renforcées sont restées nombreuses aux alentours des synagogues ou des écoles comme celle d’Otsar Hatorah. Certains té-moins racontent que tout avait débuté dans le calme, comme à Barbès…

Malgré l’interdiction du rassemble-ment, y compris celle du maire, Mon-sieur Pupponi, 400 à 500 individus et de nombreuses familles s’étaient

réunis vers 15h. Mais prétextant l’annonce de la présence des jeunes juifs de la communauté dans les envi-rons, les manifestants foncèrent sur la grande synagogue de l’avenue Paul Valéry. C’est alors que la horde des « barbares » frustrés par le dispositif policier, rebroussèrent chemin tout en jetant des cailloux sur la synagogue et en s’acharnant sur le mobilier urbain ou encore des poubelles. A la même heure d’autres groupes d’Isla-mistes venus du 9 3 se sont formés du côté de la gare de Garges pour se diriger cette fois vers la synagogue de Garges plus proche. Sur leur che-min, ils incendièrent des véhicules et échangèrent des tirs de bouteilles de verre et de pierres contre du gaz lacrymogène et flash-ball et tout cela en plein milieu de la circulation…

Après ces échauffourées qui durèrent près d’une heure, les CRS parvien-dront à disperser les casseurs qui toutefois se déchainèrent sur le com-

missariat de quartier. Vers 17h30 les affrontements reprendront de plus belle et cette fois les «Barbares» se passent le mot, la cible sera le centre commercial des Flanades. Ils prirent d’assaut les commerces et les maga-sins juifs de la ville sans épargner ceux de la communauté syro-chal-déenne. Le magasin Naouri sera pillé et brulé (déjà pris pour cible il y a un an), une pharmacie, une boutique de pompes funèbres et d’autres super-marchés ainsi que l’agence ANPE de cette ville sont touchés de plein fouet. La vitrine d’un bistro a été saccagée et des marchandises ont été volées de tous ces commerces. Le choc frontal est bien là, et voir cette ville cosmo-polite dans laquelle 12.000 à 15.000 juifs, installés dans les années 62 et 67 juste après l’exode d’Algérie et de Tunisie, déclenche assurément en eux le reflexe, de savoir s’ils ont encore leur place en France?

Yvan Lellouche

Gaza: un soldat israélien d’origine française tué, selon un député UDIUn soldat israélien «d’origine fran-çaise» de 22 ans a été tué lundi dans le cadre de l’offensive menée par Israël dans la bande de Gaza, a affirmé mardi le député UDI franco-israélien Meyer Habib, évo-quant un autre soldat «d’origine française» amputé d’une jambe.

«Un soldat d’origine française, Jor-dan Bensemhoun, 22 ans, est mort hier.

Un autre soldat d’origine française a eu sa jambe amputée. Le conflit est une tragédie avant tout pour les familles dont les enfants sont morts mais aussi pour les Israéliens», a es-timé lors d’une conférence de presse cet élu des Français de l’étranger, qui a dit représenter «150.000 franco-is-raéliens qui vivent en Israël».

Et, en France, M. Habib a jugé qu’il

«faut apaiser» après les «moments dramatiques vécus ces derniers jours 72 ans après la rafle du Vél d’Hiv, suite au conflit encore plus drama-tique entre le Hamas et l’Etat d’Is-raël».

«Chacun a le droit de manifester, y compris pour la cause palestinienne, mais lorsqu’à deux manifestations successives, certains disent +Mort aux juifs+ la haine dans les yeux, lorsqu’on est à deux doigts de sac-cager des synagogues et qu’on a sac-cagé des magasins juifs, ce sont des scènes inacceptables», selon cet élu.

Jugeant qu’»hélas, on a totalement importé ce conflit», M. Habib a ajou-té que désormais, «il faut apaiser les choses».

Sur l’interdiction de certaines mani-festations par les autorités, le chef

de file des députés UDI Philippe Vigier a considéré qu’ils avaient «des éléments en leur possession» pour prendre cette décision mais s’est dit «un peu surpris que les casseurs aient été aussi peu sanctionnés pour des faits graves».

Interrogé également sur l’autorisation de la manifestation de mercredi, M. Vigier a jugé que «c’est qu’il a en sa possession des éléments pour cette conduite-là».

«Ne comptez pas sur moi pour rentrer dans des attitudes irresponsables!

J’ai trop souvenir lors des émeutes de 2005 des déclarations à l’emporte-pièce e M. Hollande, alors premier secrétaire du PS qui n’avait pas de mots assez durs pour critiquer les gouvernants», a-t-il encore lancé.

Le parquet de Paris a demandé en juin le renvoi en correctionnelle des deux hommes impliqués dans l’accident de la route qui avait coûté la vie à une jeune Israélienne, Lee Zeitouni, à Tel Aviv en 2011, a appris l’AFP mardi de source judi-ciaire.

Il appartient désormais au juge d’ins-truction d’ordonner ou non un procès.

Cette affaire avait mis dans l’embar-ras la France et Israël car les deux hommes, Eric Robic et Claude Khayat, s’étaient enfuis en France aussitôt après l’accident. De nom-breuses voix s’étaient élevées en Israël pour l’extradition des deux suspects mais la France n’extrade pas ses ressortissants hors de l’Union européenne.

Finalement, le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire

en juillet 2012 et les deux hommes avaient été mis en examen en sep-tembre 2013.

Le 12 juin, le parquet a requis le ren-voi en correctionnelle d’Eric Robic, considéré comme le chauffeur de la 4X4 qui avait renversé la victime, pour homicide involontaire aggravé par une vitesse excessive et non-respect d’un feu rouge, a indiqué la source judiciaire. Le parquet a aussi requis le renvoi de Claude Khayat, le passager, pour non-assistance à per-sonne en danger.

L’accident avait eu lieu à Tel Aviv le 16 septembre 2011. Devant le tollé en Israël, Carla Bruni, l’épouse du pré-sident de l’époque, Nicolas Sarkozy, avait écrit à la famille de la jeune Israélienne pour lui assurer que la France faisait le maximum pour que justice soit faite. Le président de la République lui-même avait évo-

qué l’affaire lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), en février 2012.

Contacté par l’AFP, l’avocat de la famille Zeitouni, Me Gilles-WilliamGoldnadel, n’a pas souhaité faire de commentaire.

Sollicitée, l’avocate de M. Robic, Me Françoise Cotta, n’a pas donné suite dans l’immédiat. Son client avait reconnu être «le conducteur et le seul auteur de l’accident» lors de sa com-parution devant le juge pour sa mise en examen, le 3 septembre, avait-elle déclaré à l’époque à l’AFP.

Eric Robic, 39 ans, a été écroué début avril dans une autre affaire. Il aen effet été condamné par le tribu-nal correctionnel de Paris à 18 mois de prison pour escroquerie en bande organisée.

Le parquet demande un procès pour les deux hommes impliqués dans la mort de Lee Zeitouni en Israël

Le député UMP de l’Eure Bruno Le Maire s’est dit mardi favorable à «des peines dissuasives» pour les personnes qui se sont rendues cou-pables de violences en marge des manifestations propalestiniennes du week-end.

«Si on veut vraiment mettre un terme à ces agissements et avoir des manifestations qui se déroulent dans le calme pour que chacun puisse exprimer ses convictions et sa dou-leur, encore faut-il que les casseurs, les voyous, les radicaux soient tous interpellés sans exception, tous jugés sans exception, tous condamnés sans exception, et à des peines qui soient des peines dissuasives», a demandé M. Le Maire sur Sud Radio.

«Je suis stupéfait du petit nombre d’interpellations et stupéfait de la légèreté des peines qui ont été pro-noncées», a assuré l’ancien ministre de François Fillon.

«Aux juges de prononcer des peines», a-t-il reconnu, «mais moi je suis tota-lement stupéfait de voir qu’il y a eu des événements d’une gravité sans nom, des commerces juifs qui ont été attaqués, deux synagogues au moins attaquées, des slogans antisémites prononcés dans les rues de France, à Paris, à Sarcelles, je ne peux pas comprendre ça. La République, l’Etat de droit, pour moi, ce n’est pas ça», a déploré l’ancien ministre de l’Agri-culture.

Trois peines de prison avec sursis et une relaxe ont été prononcées lundi soir par le tribunal correctionnel de Paris lors du premier procès en lien avec la manifestation propa-lestinienne interdite samedi dans la capitale, théâtre de violents déborde-ments.

Les réquisitions du procureur étaient à chaque fois supérieures.

Alors qu’une nouvelle manifestation -autorisée- est prévue mercredi à Paris, et que le service d’ordre sera assuré par la CGT, le Nouveau parti anticapitaliste, le Parti de gauche et le Parti communiste français, M. Le Maire a protesté contre le rôle joué par le service d’ordre de la CGT : «C’est à mon avis absolument pas le rôle de cette organisation.»

«De la même manière que je ne com-prends pas qu’un responsable syn-dical puisse prendre des positions politiques comme l’avait fait la CGT au cours de la dernière présiden-tielle en prenant partie ouvertement pour François Hollande, de la même manière je ne comprends pas que la CGT puisse jouer un rôle de maintien de l’ordre dans une manifestation qui n’a pas grand chose à voir avec la défense des travailleurs français», a critiqué celui qui est candidat à la tête de l’UMP pour le congrès prévu fin novembre.

«On est dans une confusion des genres totale», d’après lui.

Violences lors de manifestations propalestiniennes:

Le Maire (UMP) pour des«peines dissuasives»

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

Nous étions 20,000, hier soir entre 22h et 2h du matin, aux funérailles du soldat israélo-américain le Ser-gent Shon Mondshine (19 ans). 20,000 personnes. A minuit. A Haïfa. Une foule si dense que pour entrer dans le cimetière, nombreux sont ceux qui ont dû escalader le mur d’enceinte. Sur les arbres les amis et les anonymes étaient per-chés. Sa famille, elle, venue spécia-lement du Texas aux Etats-Unis, ne s’attendait pas à voir une telle solidarité.

Selon un frère d’arme de Shon, « il ne devais pas entrer dans Gaza. Il avait un problème au pied. Mais il a tout fait pour y aller. Il voulait défendre Israël des terroristes qui tirent sur Israël. On l’avait finalement auto-risé à prendre part aux opérations de défense. »

Et ce frère d’arme, qui revenait lui-même de la frontière avec Gaza, sera ce soir à Ashkelon pour un autre enterrement ; celui de Jordan Ben-semhoun.

Jordan Bensemhoun sera inhumé ce 22 juillet dans le carré militaire du nouveau cimetière d’Ashkelon, à 18h45. Des représentants de l’Am-bassade de France (ou l’ambassadeur lui-même) pourraient être présents (mais encore non confirmé par l’Am-bassade) ; ainsi que des Représen-tants des Français d’Israël (Jonathan-Simon Sellem était hier soir à Haïfa). Laurent Fabius et le Quai d’Orsay n’ont, pour l’heure, toujours pas réa-git à la mort de ce citoyen français. Ni même au fait que 150,000 autres civils français vivent sous les missiles palestiniens.

La famille de Jordan demande à tous ceux qui le souhaitent, de venir accompagner Jordan dans sa dernière demeure.

Originaire de Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise, le jeune homme était « monté » seul en Israël en 2008 où il avait poursuivi ses études dans un internat lié au système scolaire français avant d’être mobilisé par l’armée.

Un rassemblement en sa mémoire auquel participaient plus de 300 personnes était d’ailleurs organisé ce lundi soir à la synagogue Chaaré Tsedek dans le 8e arrondissement de Lyon, où vit toujours sa famille.

« L’information circulait depuis ce matin. Nous sommes tous sous le choc, d’autant que ce drame inter-vient dans un contexte très inquiétant pour la communauté juive, aussi bien en France qu’en Israël », témoigne auprès du « Nouvel Observateur » un participant à la cérémonie lyonnaise.

Jordan avait 22 ans quand il a été tué.

Par Greg Sulin – JSSNews

Nous étions 20,000 à Haïfa, combien serons-nous à Ashkelon pour les funérailles du soldat franco-israélien ?

Les jours défilent et se ressemblent : Les juifs de France sont pris pour cibles

Avez-vous entendu des nouvelles de Christiane Taubira ?

Parce que moi, non.

Tout comme pendant l’affaire Dieu-donné, la pourtant très médiatique ministre de la justice de pipe mot.

Rien. Elle est invisible quand il s’agit de condamner la haine antisémite à Paris et à Sarcelles.

Dès qu’il ne s’agit pas de défendre les noirs (ce qui, par ailleurs, une cause essentielle !), elle n’est plus là.

Par contre, Sihem Souid, un de ses

chargées de mission, elle, sait se faire entendre.

Sur les réseaux sociaux d’abord où elle va jusqu’à publier la photo des jeunes juifs qui ont défendu la syna-gogue de la Roquette contre les bar-bares antisémites. Pour Souid, ces jeunes sont des cibles à neutraliser.

Je récapitule:

1- Une centaine de musulmans ten-tent d’attaquer la synagogue de la roquette et d’en massacrer les juifs en hurlant « allah ouakbar » et « mort aux juifs ».

2- La LDJ, postée devant, bloque les agresseurs et empêche courageuse-ment le pire.

3- Souid publie des « Wanted » des jeunes.

Pourquoi ? Parce que pour elle, les juifs n’ont pas le droit de se défendre. Ils doivent mourir.

Par ailleurs, Souid est régulièrement invitée à écrire sur le site lepoint.fr. Extraits de son dernier laïus:

La ville de Grenoble a vu 1 300 manifestants user du droit constitu-tionnel qui consiste à exprimer son désaccord par le biais d’une manifes-tation républicaine, alors que Paris et sa région préfèrent brimer les nom-breuses personnes désireuses d’expri-mer un message. Il est décrété que ces rassemblements seront juridiquement interdits certes, mais imaginer inter-dire à des hommes de s’exprimer au travers de l’espace public, c’est un peu comme demander à des êtres de chair et de sang de ne plus penser, alors distribuons des neuroleptiques aux personnes voulant s’exprimer et nous terminerons dans un régime autocratique.

Vous ne rêvez pas. Une employée de Taubira, au Ministère de la Justice, pense qu’il faut manifester malgré l’interdiction de son gouvernement.

Plus loin, pour parler du conflit is-raélo-palestinien, elle parle d’un « conflit millénaire » comme si les pa-

lestiniens avaient 2,000 ans (qui sait, Jésus était peut-être lui même musul-man palestinien, non ?). Doit-on rap-peler à cette tunisienne inculte que le terme « palestinien » ne représente des arabes que depuis 1967. Avant cette date, dire à un arabe de la région « tu es palestinien » était une insulte.

Pire encore, pour elle, c’est les juifs qui sont content de la montée de l’antisémitisme (ils étaient aussi tel-lement heureux dans les camps de vacances à Auschwitz et Birkenau, protégés gentiment par les nazis des bombardements américains…). At-tention aux yeux:

Entendre, pendant une nuit de cris-tal version 2014 « mort aux juifs », scandé dans les rues de Paris, voir des magasins juifs cassés et pillés me révulse. Benyamin Netanyahou doit se frotter les mains, les bureaux de l’Alya (organisme d’aide à l’immi-gration en terre d’Israël pour les juifs de France) sont pris d’assaut par des juifs qui ne demandent pourtant qu’à continuer à vivre paisiblement en France.

Ah bon, ils peuvent continuer à vivre paisiblement en France, un pays où l’antisémitisme fait rage, un pays ou les actes antisémites sont les plus nombreux en Europe, un pays où l’on s’attaque aux synagogues, un pays où les supérettes cashers sont brûlées par vos supporters ? Comment les juifs peuvent-ils continuer à vivre « pai-siblement » dans un pays où Sihem Souid est employée au Ministère de la Jusitce ?

Non, franchement, il y a quelque chose de pourri au royaume de Tau-bira.

Par Avi Retschild – JSSNews

Manifestations: Jacob veut que le parquet fasse appel des

condamnations

Le président du groupe UMP à l’Assemblée Christian Jacob a de-mandé mardi à Manuel Valls «de donner des instructions au parquet pour qu’il fasse appel des juge-ments honteusement cléments» en-vers les participants aux manifes-tations propalestiniennes interdites du week-end.

Trois peines de prison avec sursis et une relaxe ont été prononcées lundi soir par le tribunal correctionnel de Paris lors du premier procès en lien avec la manifestation propa-lestinienne interdite samedi dans la capitale, théâtre de violents déborde-

ments.

Les réquisitions du procureur étaient à chaque fois supérieures.

Lors de son point-presse, M. Jacob s’est également insurgé contre le fait qu’une autre manifestation prévue mercredi à Paris soit autorisée sous le prétexte que «le Parti communiste et la CGT en assureraient le service d’ordre». «C’est choquant», a-t-il estimé.

La manifestation, prévue mercredi à 18h30 de la place Denfert-Rochereau jusqu’aux Invalides, est organisée à l’appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Pales-tiniens et Israéliens, qui regroupe des associations, syndicats et partis.

«Quand le gouvernement prend une décision d’interdiction de manifes-tation, il doit se donner les moyens de l’interdire», a encore estimé M. Jacob.

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

Après Neil Young la semaine der-nière, le crooner canadien Paul Anka et le groupe américain Backstreet Boys ont annoncé qu’ils annulaient leurs spectacles prévus en Israël pour des raisons de sécu-rité. Idem pour le groupe folk rock américain America.

« Il s’agit d’une grande déception pour le groupe et les fans puisqu’il s’agissait de la première visite des BSB en Israël. Nous avions hâte d’y rencontrer nos fans », a déclaré l’atta-ché de presse des Backstreet Boys, qui devaient offrir trois spectacles à Tel-Aviv. « Nous travaillons déjà avec les producteurs pour trouver de nouvelles dates au printemps 2015 et nous en ferons l’annonce dès que possible. »

Tous les billets de la série de spec-tacles des Backstreet Boys s’étaient envolés très rapidement, frôlant un record pour un concert tenu en Israël. Les deux concerts de Paul Anka se-ront également remis à une date ulté-rieure.

Lady Gaga jouera ou pas?

Tel-Aviv a accueilli plusieurs grandes tournées internationales au début de l’été – avant le début des violences -, les Rolling Stones et Justin Timber-lake en tête.Il devait s’agir d’un prélude à un été fort occupé avec le passage de Lana Del Rey (20 août) et Lady Gaga (13 septembre). Reste à voir si la tenue de ces concerts sera maintenue.

Source: Radio Canada (Copy-rights)

Annulations de Méga-Concerts

en Israël : Paul Anka, Backstreet Boys, Lady

Gaga (?), Lana Del Rey (?) ...

La rupture du ligament croisé anté-rieur du genou (LCA) est le cauche-mar des sportifs professionnels.Cette blessure nécessite au minimum 6 mois d’arrêt et il est fréquent que le sportif ne retrouve jamais l’inté-gralité de ses capacités passées. Les exemples sont nombreux de car-rières de grands sportifs atteintes par

cette blessure.

La start-up israélienne TAVOR a mis au point un tendon artificiel dénommé “KNEE-T-NOL” et composé d’un al-liage de métal, de titanium et de ninitol. Le tendon est implanté par laparosco-pie à l’aide de trois minces incisions.

Le “KNEE-T-NOL” présente de mul-tiples avantages : le principal est que ces ligaments artificiels élastiques ont des caractéristiques très proches du li-gament naturel et peuvent donc sauver une carrière sportive professionnelle ou seulement permettre de conserver ses capacités de flexion ou de stabilité du genou. Les autres avantages sont : une guérison accélérée, une rééducation plus rapide (de 2 à 3 mois au lieu de 6 à 12 mois avec une opération classique), la personne recouvre immédiatement une liberté de mouvement, et les dou-leurs post chirurgicales sont minimes. Par ailleurs, le « KNEE-T-NOL » est conçu pour durer toute une vie. Il est très résistant et les risques qu’il se dé-place une fois implantée chez le patient sont minimes, phénomène assez cou-rant lorsque des composantes caout-chouteuses perdent leur élasticité après un usage prolongé.

Son inventeur Idan Tobis, explique que juste après l’opération, le patient peut marcher sans problème. “C’est la ma-gie de cette invention ! Cela prend un, deux ou trois mois et ils [les athlètes] peuvent reprendre la compétition. C’est totalement différent que de perdre une saison ou devoir stopper sa carrière.”

La rupture de ligament croisé antérieur (LCA) est encore plus fréquente chez les sportifs occasionnels que chez les professionnels. Elle survient suite à une

tension maximale du ligament, causée par le changement soudain de direc-tion pendant la course ou le saut. Les femmes sont particulièrement exposées à cette blessure et leurs organismes sont plus sensibles aux composés chimiques provenant du délitement d’implants polymères traditionnels.

Le « KNEE-T-NOL » mis au point par TAVOR bénéficie aujourd’hui à 14 patients en Israël. Le seul marché amé-ricain des opérations de LCA est estimé entre 2 et 5 milliards de dollars et Idan Tobis estime que 10 millions de dol-lars seraient nécessaires pour réaliser des essais cliniques sur au moins 200 patients et utiliser ce procédé pendant 3 ans en bloc opératoire pour qu’il puisse montrer son efficacité et obtenir les autorisations nécessaires à sa commer-cialisation. En revanche le « KNEE-T-NOL » a déjà obtenu le marquage CE, il peut être commercialisé sur l’ensemble du territoire de l’Union européenne.

Tavor a été créé en 2008 par Idan Tobis, ancien du spécialiste israélien du stent, Medinol. Parmi ses dirigeants actuels, le Dr. Yoram Litwin, directeur de l’unité d’arthroscopie du centre médi-cal Shaare Zedek est l’un des grands chirurgiens du genou Israéliens. Tavor a été qualifié de “outstanding project” (projet exceptionnel) par IATI, la plus grande organisation israélienne rassem-blant les industries du high-tech et des sciences de la vie ainsi que par la confé-rence Biomed.

Parmi les investisseurs, on trouve notamment Yael Arad, médaillée d’or olympique de Judo ou des profession-nels de la chirurgie comme Preston Wolin, chirurgien orthopédique de Chicago, créateur du centre de méde-cine athlétique et médecins de plusieurs équipes sportives américaines ou en-core Gefen biomed investments.

Source: http://siliconwadi.fr

Bonne Nouvelle Pour Les Sportifs: Des Israéliens Créent KNEE-T-NOL, Un Ligament Croisé Artificiel

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

La Chambre de Commerce Israël-France à Tel Aviv accueille cet été cinq jeunes stagiaires de Grandes Ecoles qui, pour certains d’entre eux, sont en Israël pour la première fois. Ils habitent le centre de Tel Aviv et se rendent (pour deux d’entre eux) tous les matins à l’incubateur TheHive de Gvahim situé sur le campus de l’Uni-versité de Tel Aviv. Nous leur avons demandé de témoigner, s’ils le sou-haitent.( DR)

TEMOIGNAGE de Yaël Haddad (22 ans). Je suis française et habite Tel-Aviv depuis maintenant une semaine. Le quotidien israélien, je le suivais jusque-

là par le biais des médias français; mais depuis mon arrivée à Tel Aviv, j’ai pris conscience du décalage entre ce qui se dit et ce qui s’y passe réellement.

Vers 9h20, alors que j’étais dans le bus pour aller à l’Universite de Ramat Aviv, l’alarme retentit une fois de plus. Le bus se range sur le côté et tout le monde sort pour se mettre à l’abri. C’était la première fois que la « azaka » (alerte) sonnait alors que j’étais à l’extérieur. D’habitude, je suis dans mon appar-tement et me réfugie dans la chambre forte. Inquiète ; j’ai suivi la foule à tâ-tons alors que l’alarme stridente reten-tissait. J’étais tétanisée.

Enfin nous avons pu nous abriter dans le hall d’entrée de l’immeuble le plus proche. Les gens géraient cette situation avec un calme étonnant, sous le coup de l’habitude sans doute, qui oscillait quelque peu avec une certaine peur. Soudain, j’entendis les détonations. Le bruit était si fort qu’il semblait provenir d’au-dessus de nos têtes. Bizarrement, je crois que c’est à ce moment là que je fus rassurée. Une fois de plus, le Dôme de fer démontrait sa capacité de protec-tion sur l’Etat d’Israël.

Néanmoins, cette fois-ci, une deuxième alarme retentit. Nous étions tous confi-nés dans ce hall d’entrée et la peur me saisit à nouveau. Cette fois-ci je n’étais plus la seule. Une femme âgée s’appro-cha de moi et tendis sa main toute trem-blante pour me la serrer, ses yeux lui-saient et me fixaient avec anxiété. Les détonations retentirent à nouveau puis finalement, l’alarme s’arrêta.

Je me dois de le faire partager à ceux qui ne peuvent assister à ce quotidien-là. Je ne suis désormais plus cette spec-tatrice passive de la vie israélienne, qui, tente de comprendre le conflit à travers la banalisation de l’information dispen-sée par les médias français. Je com-mence à saisir aujourd’hui ce que c’est de vivre en Israël et pour comprendre cela, je pense qu’il faut le vivre.

Yaël, Etudiante Française en Stage à la CCIIF (Tel-Aviv) Témoigne

Jusqu’40% d’Annulation De Réservation d’Hôtels En Israël

Selon Globes et l’Israel Hotel Asso-ciation (Association des Hoteliers d’Israel), 30 à 40% d’annulation de séjours de touristes étrangers dans les hôtels a été enregistré depuis le début de la crise en juillet.

Cette chute se fait sentir notamment dans le Sud du pays mais aussi a Tel Aviv (-30%). Pour le Directeur de l’Israel Tourist and Travel Associa-tion 25% des touristes étrangers ont quitté précipitamment Israël suite aux tirs provenant de Gaza.

Plus inquiétant, toujours selon l’Is-rael Hotel Association, 30% des réservations pour les prochains mois en Israël ont été annulées que ce soit a Tibériade ou Jérusalem. Ceci fait suite notamment au retrait et annula-tion par mesure de sécurité des tour operator étrangers de leurs groupes en Israël.

Le secteur touristique & hôtelier est très sensible au contexte géopolitique et a déjà connu par le passé des crises du fait notamment des Intifadas.

Alors que ces derniers mois, le tou-risme israélien était boosté par l’ac-cord de ciel ouvert signé en juin 2013 permettant l’arrivée des compagnies low cost, la crise de Gaza vient frei-ner ce développement.

Les professionnels du secteur restent vigilants et cette crise intervient en plein été, période normalement faste pour le tourisme (40% des revenus de l’année). Le secteur ne peut compter que sur la diaspora notamment de France et sur les locaux en attendant mieux. Une fois le conflit terminé, sa capacité de rebond rapide a été déjà prouvée par le passé et nul doute que le secteur reprendra des couleurs et son développement pour le futur.

Succès en Israël: l’Application pour Smartphone qui Avertit

des Sirènes

Inaugurée la semaine dernière, l’application “Tzeva Adom,” a déjà été téléchargée par des milliers d’Israéliens.

L’application, gratuite pour les télé-phones portables, fournit des avertis-sements sur l’endroit où les sirènes retentissent dans le pays face à des barrages de roquettes tirées depuis la bande de Gaza. La protection civile de l’armée israélienne met cependant en garde sur le fait que cette appli-cation n’est pas officielle et prévoit parfois avec un certain retard le lan-cement d’une roquette.

Il existe aujourd’hui un certain nombre d’applications similaires – avec des noms presque identiques – notamment celle développée il y a

deux ans par Kobi Snir et qui a été téléchargée par plus de 100.000 uti-lisateurs.

La nouvelle application Tzeva Adom, qui en hébreu signifie «Code Rouge», a été développée par la start-up Too-leap.

ISRAELVALLEY PLUS: Red Co-lor (en hébreu Tzeva Adom) est un système de radar d’alerte précoce mis en place par l’IDF (Israel Defense Force) dans plusieurs villes situées à proximité de la bande de Gaza pour avertir les civils de chutes de roquettes imminentes.

Le système fonctionne actuellement dans un certain nombre de villes du sud d’Israël à portée de missiles tirés depuis la bande de Gaza, dont Ash-kelon et Sderot. Lorsqu’une roquette est lancée depuis la bande de Gaza, le système d’avertissement publique est automatiquement activé dans les communautés israéliennes voisines et dans les bases militaires. Une alerte électronique audio bi-ton est diffusée deux fois, suivi par une voix féminine enregistrée disant en hébreu « couleur rouge » (“Tzeva Adom”). Ce proces-sus est répété jusqu’à ce que toutes les roquettes aient explosé. A Sdérot par exemple, les résidents sont aver-tis par le système envion 15 secondes avant l’explosion du missile.

Avner Myers

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A l’heure où vous lisez ces quelques lignes, il est probable que notre si-tuation en Israël est plus calme que lorsque je les ai écrites. Mais ce qui est certain, c’est que la situation en France, elle, ne le sera pas avant bien longtemps. Lorsque Tsahal et nos valeureux enfants habillés en soldats auront rempli leur mission, notre sécurité ici sera renforcée, nos risques d’attentat beaucoup amoin-dris et nos vies reprendront leur cours habituel ; nos jeunes enfants reprendront le chemin de l’école et les prix de nos appartements conti-nueront à monter. Car c’est bien ce qu’on a pu constater pendant les 20 dernières années. Si fin 2000, avec la 2e intifada suite au passage d’Ariel Sharon sur le Mont du Temple, les prix de l’immobilier ont légèrement baissé à Jérusalem uniquement, ils avaient déjà repris leur hausse habi-tuelle l’année suivante selon l’Ins-titut des Statistiques de Jérusalem. Quant à la période Plomb durci fin 2008, elle n’a nullement influencé la hausse constante du prix de nos biens immobiliers.

Il y a déjà trop de morts parmi nos soldats et nous pleurons chacun d’eux en particulier car nos jeunes se battent pour défendre non seulement nos fron-tières et nous permettre de vivre tran-quillement en Israël, mais aussi pour permettre à chaque Juif d’avoir cet endroit où aller.

Pendant ce temps, en France et ailleurs, ressurgissent tous les vieux slogans enfouis depuis quelques décennies, et si ce ne sont plus seulement les mêmes types de personnes qui les hurlent, ce sont bien les mêmes menaces qui pla-nent sur le peuple juif ! Ca hurle, ca saute et les émeutes éclatent à Paris, à Marseille, à Lyon, … et chacun conti-nue à essayer de gérer son quotidien sans lever les yeux, gardant juste en tête de boucler les fins de mois, de prendre peut être quelques jours de congé pour récupérer et d’assurer les études des enfants.

Mais aujourd’hui chaque Juif a où al-ler, et cet endroit s’appelle Israël. Oui, ici il y a l’armée pour nos jeunes, les

études sont payantes, on gagne moins d’argent et les immeubles n’ont sou-vent pas d’ascenseur, mais ici chacun est chez lui, sans crainte de devoir par-tir et vendre ses biens en urgence, sans crainte aussi que les prix ne baissent parce qu’un voisin encombrant s’ins-talle dans l’immeuble.

Ici nous sortons sans crainte dans les rues à des heures tardives, nous nous disputons pour élire des représentants et un premier ministre qui se préoc-cupent vraiment de notre sécurité, de notre lendemain économique et identi-taire en tant que Juifs. Et l’appartement moyen que j’achète, je sais déjà que je serai heureuse d’y vivre, d’y élever mes enfants, d’y célébrer les 7 brahot pour leurs mariages et de le revendre le mo-ment venu avec une plus value consé-quente. ET je serai encore heureuse de payer les taxes sur la plus value car ces taxes seront utilisées pour me protéger, pour me permettre d’évoluer dans un environnement agréable et sécurisé.

Alors oui, c’est le moment d’acheter en Israël. A Jérusalem, là où ca tape le

moins et surtout où on prie le plus près du Saint des Saints, là où les prix des appartements montent chaque jour.

Vous pouvez prendre votre temps avant de venir, mais en tout cas c’est main-tenant qu’il faut acheter, quitte à louer quelques années en attendant votre venue, Car ici les locations sont très re-cherchées. Vous serez toujours à temps de revendre lorsque vous vous décide-rez à venir habiter en Israël, en bord de mer ou près du Kotel, car alors vous aurez de toute façon d’autres critères de choix, d’autres besoins, d’autres envies, mais en tout cas vous aurez sécurisé votre capital et serez en mesure d’ache-ter ce qui vous conviendra le mieux. Une étude parue cette semaine montre qu’à Jérusalem, malgré les prix éle-vés des appartements, il faut 5.1 mois pour vendre son appartement depuis la parution de la première petite annonce jusqu’à la vente définitive. Par compa-raison, il faut 3.5 mois à Givatayim et 5.2 à Akko. Certes en France les délais sont plus courts (environ 3 mois depuis l’annonce jusqu’à la signature) mais les prix sont en baisse alors qu’à Jérusalem

les prix ont monté de 70% sur ces 5 der-nières années. Et l’écart avec Jérusalem se creuse pour des raisons évidentes : fins des achats spéculatifs en France, forte réduction de l’investissement locatif, crise économique qui dure, élé-ments que nous n’avons pas en Israël car ici, la population est jeune.

Alors vous aussi, prenez un peu l’air et montez dans l’avion, achetez enfin votre 1er bien à Jérusalem, louez le et reprenez en mains le cours de votre vie tout en constituant votre capital retraite…

Sources : Mairie de Jérusalem, The Marker, Israeli Central Bureau of Statistics, Ynet

Déborah Jérusalem ImmobilierTél. Israël: (972)2 6786595 / Tél. France : (33)4 22 13 05 39www.jerusalemimmobilier.com

C’est le moment d’acheter à Jérusalem

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34L’information en provenance d’IsraëlEdition du 23 Juillet au 29 Juillet

I. Lors de la visite de l’appartement

Lorsque vous visiterez un appartement, sachez que l’agent immobilier avec le-quel vous effectuerez la visite vous fera certainement signer un contrat d’enga-gement.

Ce contrat lui permettra, si vous ache-tez ultérieurement cet appartement, de percevoir une commission de l’ordre de 2% environ.

Faites donc attention à ne pas visiter deux fois le même appartement avec deux agents immobiliers différents, vous seriez susceptible de payer deux fois la commission !

II. Les formalités à accomplir

En Israël, ce n’est pas le notaire qui ac-complit les formalités administratives et juridiques, mais l’avocat.

Il sera fortement conseillé d’avoir recours à un avocat, puisqu’il vérifiera qu’il n’y a aucunobstacle à ce que vous soyez inscrit comme propriétaire du bien.

Effectivement, il vérifiera que le constructeur dispose bien d’un permis de construire régulier, quelles sont les futures constructions qui peuvent s’éle-ver autour de votre futur bien immobi-lier, les différents frais et taxes d’acqui-sition, etc.

Il faut aussi savoir que dès l’instant où le contrat de vente est signé, la rétracta-tion ne sera plus possible.

En effet, contrairement à la loi fran-çaise, il n’est pas possible d’insérer une clause suspensive d’obtention d’un financement qui vous permettrait si la banque ne finançait pas votre acquisi-tion d’y renoncer purement et simple-ment.

Vous devez au contraire vous assurer que la banque financera votre projet avant de signer un contrat de vente.

Dans le contrat de vente, il faudra vous assurer que le calendrier des différents règlements à intervenir correspond bien à l’avancement réel des travaux.

Il faudra exiger d’insérer dans le contrat de vente, des indemnités en cas de re-tard (probable) des délais de livraison.

C’est aussi l’avocat qui se charge de rédiger le contrat de vente, et qui négo-ciera certains éléments.

Il convient de noter également que lorsque la vente passe par un kablan (un promoteur immobilier, dans le cas d’un bien neuf), l’acheteur devra éga-lement s’acquitter des honoraires de l’avocat du kablan, qui s’occupera de l’inscription du bien (généralement 1 à 2%, ainsi que la TVA).

Il faut noter que l’avocat du kablan n’est pas votre avocat, et qu’il n’est pas chargé de défendre vos intérêts.

III. L’imposition à l’achat

L’imposition se fait par tranches, et la loi israélienne distingue l’acquisition d’un bien par un israélien ou bien par un étranger. L’imposition est beaucoup moins favorable à l’acquéreur étranger.

IV. Les suites de l’achat

Avant d’effectuer votre achat, sachez que vous devrez vous acquitter d’un impôt local, l’Arnona. Cet impôt est une sorte d’impôt foncier et de taxe d’habitation. Il est dû par l’occupant ef-fectif du bien immobilier (locataire ou propriétaire). L’Arnona doit être payée tous les deux mois.

Je vous invite donc avant tout achat à vous adresser à un avocat francophone ou franco -israëlien qui vous expliquera la portée de vos engagements.

Joseph SUISSAAvocat au barreau de PARISwww.JDBAVOCATS.COM

Avant de vous lancer dans l’acquisition d’un bien immobilier en Israël, quelques

informations sont à connaître.

Ce qu’il faut savoir avant acheter un bien immobilier en Israël

La fiscalité qui entoure l’achat d’un bien immobilier en Israël a fait l’ob-jet de nouvelles dispositions légales qu’il faut absolument connaître avant de s’engager dans un tel achat.

En vertu de la Convention bilatérale entre la France et Israël du 31 Juillet 1995 en vue d’éviter les doubles impo-sitions, un achat d’un bien immobilier en Israël sera donc imposé en Israël, selon les lois israéliennes.

Une nouvelle loi israélienne a été adop-tée par la Parlement israélien, la loi dite de modification des priorités nationales (en 2013).

A compter du 1er Août 2013, il y a eu certaines modifications qui sont entrées en vigueur.

I. Acquisition d’un immeuble avant le 1er Août 2013

Pour l’achat d’un appartement unique en Israël : il exis-tait une franchise d’impôt totale

jusqu’à 1 744 270 shekels. C’était donc un barème de faveur.

Pour l’achat d’un autre appartement, l’imposition était la suivante :

- De 0 à 1 089 350 shekels : taux de 5%- De 1 089 350 à 3 268 040 : taux de 6%- Au-delà de 3 268 040 : taux de 7%

Ces taux s’appliquaient aux résidents israéliens et aux résidents étrangers.

II. Acquisition d’un immeuble après le 1er Août 2013

Depuis la nouvelle loi, le barème de faveur n’est plus applicable aux non-résidents d’Israël, qui devront alors s’acquitter de droits de mutation quel que soit le prix d’acquisition du bien immobilier.

Cependant, s’ils sont en mesure de prouver (par une attestation émanant de l’administration fiscale du pays d’ori-

gine) qu’ils ne sont pas pro-priétaires dans leur pays

d’origine d’un autre bien immobilier, le

barème de faveur pourra s’appli-

quer. Cette preuve est très difficile à apporter car les Etats é t r a n g e r s , notamment la France, rechignent à délivrer un d o c u m e n t qui atteste d’une ab-sence de

propriété immobi-

lière.

Les personnes de nationalité israélienne continuent donc à bénéficier du régime de faveur suivant :

- Prix du bien jusqu’à 1 470 560 She-kels : Taux d’imposition de 0 %- Prix du bien jusqu’à 1 744 270 She-kels : Taux d’imposition de 3.5 %- Prix du bien jusqu’à 4 500 000 She-kels : Taux d’imposition de 5 %- Prix du bien jusqu’à 15 000 000 She-kels : Taux d’imposition de 8 %- Prix du bien au-delà de 15 000 000 Shekels : Taux d’imposition de 10 %

Concernant les non-résidents, et à compter du 1er août 2013, le barème suivant s’applique :

- De 0 à 1.089.350 shekels : taux d’im-position de 5%- De 1.089.350 à 3.268.040 : taux d’im-position de 6%- De 3.268.040 à 4.500.000 : taux d’im-position de 7%- De 4.500.000 à 15.000.000 : taux d’imposition de 8%- Au-delà de 15.000.000 shekels : taux d’imposition de 10%

Par ailleurs, il convient de noter que pour tous les autres biens non destinés à l’habitation (terrain, local commercial, etc.), le taux d’imposition est désormais de 6%, au lieu de 5% anciennement.

Il faut donc tenir compte de ce nouveau régime fiscal avant de se lancer dans une acquisition immobilière en Israël et noter qu’il faut y ajouter les frais d’avocat et la commission éventuelle de l’agent immobilier.

Joseph SUISSAAvocat au barreau de PARISwww.JDBAVOCATS.COM

Quelle est la fiscalité pour acheter un bien immobilier en Israël ?

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