Israël Actualités n°259

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GRATUIT - Numéro 259 - Edition du 29 Mai au 4 Juin 2013 Journal Israélien en langue française

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Toute l'Information en Provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 259 - Edition du 29 Mai au 4 Juin 2013 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

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C’est parti ! L’événement de l’année que toute la communauté juive atten-dait depuis prés de 10 ans revient di-manche 23 Juin 2013. A l’époque, cet événement avait réuni, il y a dix ans, près de 50 000 personnes qui avaient apporté leur soutien à l’Etat et au peuple d’Israël. A l’époque, organisé par Gil Taieb, la communauté juive était venu nombreuse ainsi que beau-coup d’amis hors communauté qui avaient apporté leur soutien à cet évé-nement. « Les Nouveaux 12 Heures pour Israël » auront lieu sur plus de 5000 m² aux Docks Pullman à Auber-villiers avec entre autres les présences de partenaires privilégiés comme l’OSM (Organisation Sioniste Mon-diale), le KKL, la FOSF, INFIMMO, Maguen David Adom, EL AL et bien d’autres encore seront présents pour soutenir Israël dans cette période trouble et incertaine où beaucoup de nos ennemis espèrent nous voir dispa-raitre ...

Mais Israël est un état fort, que ce soit au niveau économique ou bien militaire et n’a de leçon à recevoir de personne. Lorsque que l’on voit ce qui se passe en Syrie où l’ONU a donné son accord pour fournir des armes aux rebelles syriens qui sont en grande majorité des groupus-cules issus de la mouvance djihadiste, on croit rêver. Ce sont les mêmes que la France a combattu au Mali et à qui nous sommes prêts à fournir des armes contre le président syrien Bachar el As-sad. Alors, les conseils, l’Occident peut se les garder ! Nous pouvons nous poser la question à quoi sert l’ONU. Cette humble institution n’a-t-elle été crée que pour condamner Israël ? 80% des réso-lutions qui sont votées son généralement

pour condamner Israël ... Alors oui, nous, Juifs de France et amis d’Israël, nous allons répondre et venir nombreux soutenir Israël contre ses ennemis aux « 12 heures pour Israël » et montrer qu’Israël n’est pas isolée. Des débats et conférences auront lieu avec des interve-nants de premier plan venant d’Israël et de France pour débattre sur la situation des Juifs de France, de l’antisémite et d’Israël ...

Le salon sera divisé en plusieurs thèmes : l’immobilier en Israël, l’Alyah, le sio-nisme, la cacheroute, le tourisme, la femme juive, l’éducation … Des anima-tions auront lieu pour les enfants. Il est important de venir fêter Israël aux « 12 heures pour Israël ». De plus, l’entrée du salon sera gratuite pour tous les visiteurs qui pourront ainsi passer une bonne journée aux couleurs d’Israël et apporter ainsi leur soutien à Eretz Israël ...

En clôture des « 12 heures pour Israël », dimanche 23 juin aura lieu un after dan-sant « 100 % Israël », une façon pour nous aussi participer à la fête de la mu-sique mais aux couleurs et au nom d’Is-raël. Cette soirée aura lieu avec la parti-cipation exceptionnelle de DJ Eliko, DJ n°1 en Israël et animateur vedette de la plus grande station de radio d’Israël Lev Hamedina. Son show sera suivi d’un concert privé avec le chanteur Benel Tavori, l’étoile montante israélienne ... Alors ne ratez pas l’occasion unique qui vous est offerte de passer une journée exceptionnelle pour soutenir Israël. Bleu et Blanc, telles sont nos couleurs ...

Am Israel Hai

Alain Sayada

12 heures pour Israël

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

Depuis un moment on imagine le spectre d’une guerre civile. Des affrontements ont éclaté ce week-end en banlieue de Tunis entre les forces de l’ordre et des militants salafistes, après l’interdiction d’un congrès salafiste. Des centaines de salafistes, qui ont érigé des barri-cades à l’aide de pneus en feu dans les rues de Kairouan (fief islamiste par excellence), ont alors jeté des pierres sur les policiers qui ont répondu par des tirs de gaz lacry-mogènes. Des blindés de la garde nationale sont arrivés en renfort ainsi que des camions de l’armée tunisienne pour tenter de disperser les militants salafistes. «Quinze po-liciers ont été blessés, trois griève-ment dont un en réanimation. Trois manifestants ont été blessés et un est mort», a résumé le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Moha-med Ali Aroui. L’hôpital Mongi Slim a précisé que le manifestant, Moez Dahmani né en 1986, avait été tué par balle. Dans la soirée des heurts sporadiques avaient encore lieu mais la police semblait contrô-ler ces quartiers. Pour le gouverne-ment, ce sont les militants d’Ansar Ashariaa qui ont déclenché les vio-lents heurts dimanche dans les rues de la banlieue ouest de Tunis. «An-sar Ashariaa est une organisation illégale (composé notamment d’an-ciens repris de justice), qui défie et provoque l’autorité de l’État», a précisé le Premier ministre, Ali La-rayedh à la télévision publique. Ce groupe «est en relation et est impli-qué dans le terrorisme», a ajouté ce haut responsable du parti islamiste Ennahda. La semaine dernière, son chef en fuite Abou Iyadh, un vétéran d’Al-Qaïda en Afghanis-tan libéré de prison à la faveur de l’amnistie post-révolutionnaire, a menacé le gouvernement tunisien d’une «guerre», accusant Ennahda de mener une politique anti-islam

au profit (comme d’habitude) des Etats unis et d’Israël.

C’est la première fois qu’Ali La-rayedh, bête noire des salafistes, qua-lifie Ansar Ashariaa de «terroriste». Ce groupe est pourtant considéré de-puis longtemps comme proche d’Al-Qaïda, alors que la Tunisie connaît un essor des groupuscules jihadistes depuis la révolution de 2011. Samedi soir, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a exprimé son soutien à Ansar Ashariaa, tout en appelant les militants tunisiens à faire preuve «de sagesse et de patience».

Ansar Ashariaa est également accu-sé par les autorités de l’attaque de l’ambassade américaine à Tunis en septembre 2012.C’est faute d’avoir pu tenir son congrès à Kairouan, à 500 km de Tunis, bouclée par un impressionnant dispositif de sécurité, qu’Ansar Ashariaa a appelé ses parti-sans à se rassembler Cité Ettadhamen, un bastion salafiste à 15 km à l’ouest de la capitale. Le gouvernement avait interdit le congrès en estimant qu’il représentait une «menace» Ennahda a longtemps été accusé de laxisme face aux groupuscules jihadistes. Il a considérablement durci sa position depuis que 16 militaires et gendarmes ont été blessés gravement entre fin avril et début mai par des mines po-sées par des groupes armés liés à Al-Qaïda à la frontière avec l’Algérie.

Depuis la révolution, la Tunisie a vu se multiplier les violences salafistes. Le pays est aussi déstabilisé par une profonde crise politique et le déve-loppement de conflits sociaux dus à la grande misère. L’état d’urgence est en vigueur dans le pays depuis la chute de Ben Ali que beaucoup aujourd’hui regrette.

Y.Lellouche

Tunisie : La situation se dégrade

Plus de 4 ans ont passé depuis l’offre d’Ehud Olmert aux pales-tiniens, une offre aberrante ou il offrait une souveraineté partagée sur Jérusalem et 100% de la Judée-Samarie (avec quelques échanges de territoires). Aujourd’hui Olmert l’avoue: « j’attends encore que Mahmoud Abbas me rappel ! »

Dans une interview donnée au site The Tower, Olmert explique qu’il a entendu « les arguments des palesti-niens, » mais qu’au final, Abbas n’est pas un héros: il a eu peur » de la paix.

« Ils disaient qu’ils viendraient me rencontrer à la Maison Blanche mais juste quelques jours avant le départ de Geoges W. Bush de Washington, ils ont annulé le rendez-vous. Ils affir-ment que c’est parce que j’étais fini politiquement. Mais en réalité, c’était

une excuse. Ils ont très peur. Abbas a peur. Erekat a peur. »

« J’étais même prêts à parler de la souveraineté sur la vieille ville, à diviser Jérusalem » ajoute t-il, fier de lui.

« Jétais prêt à accueillir 5.000 réfu-giés sur 5 ans » se remémore t-il aussi.

« Pourquoi 5.000 ? Parce que pendant les négociations, Abbas a dit à Suzan Rice qu’il voulait des colonies avec des centaines de milliers de palesti-niens en Israël. Elle lui a alors pro-posé la même chose pour les israé-liens de Judée-Samarie. Il est alors descendu à 5.000. »

« Je vous le dit, s’il était prêt à faire la paix, même avec 10 ou 15.000 réfu-giés, j’aurais accepté. »

Olmert: « Abbas n’est pas un héros. Il a eu peur de signer un accord historique. »

Horrifiée est un terme trop faible pour décrire ma réaction lors de l’entrevue de ladite courageuse conciliante mère de deux enfants, qui s’était confrontée aux égor-geurs du soldat anglais, il y a deux jours…

« Non, je n’ai pas eu peur, déclarait Ingrid Loyau-Kennett. Il n’était ni drogué, ni soul – juste ébranlé, bou-leversé – (Il y a de quoi, il venait d’égorger un soldat et tenait encore dans ses mains ensanglantées le ha-choir et le couteau dont il s’était servi pour perpétrer son crime).

Ingrid ne semblait ni émue, ni com-

motionnée par tout ce scénario, elle était d’une humeur pragmatique à assommer un éléphant. Elle arrivait même par moments à rire et à sourire aux questions qu’on lui posait et aux-quelles elle répondait avec une froi-deur d’acier.

C’était accablant. A côté d’elle, les deux femmes qui l’interviewaient ressemblaient à des mauviettes. Le plus abasourdissant était qu’elle sem-blait en toute franchise, compatir à la cause de ces deux assassins, surtout lorsqu’elle énonça d’une voix claire et en fronçant les sourcils, les raisons pour lesquelles ces deux monstres avaient commis leur effroyable crime

« Il m’a dit que la victime était un sol-dat britannique, ajoutant qu’il l’a tué parce que ce militaire avait tué des musulmans et qu’il en avait marre des gens qui tuent des musulmans en Afghanistan alors qu’ils n’ont rien à faire là-bas »

Vrai ou faux c’est un véritable coup de poing sur le faciès du gouverne-ment de Cameroun de la part de la Gauche politique anglaise qui ne cesse de réclamer le retrait des soldats anglais de l’Afghanistan et de tous les pays musulmans…

Mme Ingrid Loyau-Kennett n’a appa-remment rien compris ou refuse de comprendre que son pays et toute l’Europe sont ciblés par des groupes islamiques extrémistes qui fomen-tent de toute évidence des plans de conquête de l’Occident.

Mme Ingrid Loyau-Kennett, devrait simplement passer en revue les crimes perpétrés quotidiennement par les musulmans à leurs frères musul-mans dans leur pays, avant d’appuyer des causes erronées et fictives, énon-cées par des écervelés qui emploient la Taqqya pour les embobiner.

Mais enfin, pouvons-nous empêcher ces volontaires du suicide de se sui-cider ?

Par Thérèse Zrihen-Dvirhttp://theresedvir.com/

Le Djihad interprété par l’Occident

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

Georges Moustaki (né le 3 mai 1934 à Alexandrie, mort le 23 mai 2013 à Nice), de son vrai nom Giu-seppe (Iosif en grec, Youssef état-civil égyptien, Joseph en français) Mustacchi, était un auteur-compo-siteur-interprète français d’origine grecque.

Né à Alexandrie, en Égypte, de pa-rents juifs grecs de langue judeo-ita-lienne originaires de l’île de Corfou, il grandit dans un environnement multiculturel (juif, grec, turc, italien, arabe, français) et se passionne vite pour la littérature et la chanson fran-çaise.

Venu à Paris en 1951, il exerce la pro-fession de journaliste, puis de barman dans un piano-bar, ce qui l’amène à fréquenter des personnalités du monde musical de l’époque. Il entend ainsi Georges Brassens se produire un soir, et c’est pour lui une révéla-tion. Il n’aura de cesse par la suite de faire référence à son maître, allant jusqu’à adopter son prénom. En 1958, il rencontre Édith Piaf, pour laquelle il écrira une de ses chansons les plus connues, Milord. Il aura avec elle une relation fougueuse, mais courte. Tout

au long des années 1960, il se posi-tionne comme un compositeur paro-lier pour les grands noms de la chan-son française comme Yves Montand, Barbara et surtout Serge Reggiani. Il crée alors des chansons qui resteront parmi ses plus grands succès : Sarah, Ma solitude, Joseph et Ma liberté ou encore La Longue Dame brune qu’il interprète alors en duo avec Barbara. Sa devise est « l’homme descend du songe »

En 1968, artiste engagé au moment des événements de mai 68, il écrit, compose et interprète Le Métèque, une ballade romantique qui parle d’un étranger un peu éthéré, doux rêveur, sans attache. C’est un grand succès international qui marque un nouveau début de sa carrière d’artiste. En janvier 1970, il fait son premier grand concert en vedette à Bobino. On découvre alors un artiste qui pri-vilégie une ambiance chaleureuse, de proximité avec son public. Il est aussi proche des mouvements trotskistes comme le montre sa chanson Sans la nommer où il personnifie la révo-lution permanente, une des théories principales de Trotski.

Pendant les trois décennies suivantes, il parcourt le monde pour se produire, mais surtout pour trouver de nou-velles inspirations.

Il a une fille, Pia, née en 1954 de son union avec Yannick, seule femme qu’il ait épousée.

En 2010, le premier Prix Georges-Moustaki de l’album autoproduit et/ou indépendant est créé par Thierry Cadet et Matthias Vincenot. Il sera remporté par Melissmell (2011), Vendeurs d’Enclumes (2012) et As-kehoug (2013). « Ce Prix Georges-Moustaki me fait honneur par la qualité des artistes qui ont présenté leur candidature et par sa vocation de récompenser un album autoproduit ; c’est-à-dire réalisé en toute liberté et en toute indépendance. Je remercie tous ceux qui ont rendu cette aven-ture possible et le public qui participe à cette célébration. Je suis en phase avec les deux jeunes gens qui s’en occupent. J’avais quelques réticences à m’embringuer là-dedans, mais ils sont terriblement sympathiques, et ils savent ce qu’ils font. Ce sont des gens que j’estime beaucoup. J’ai eu envie de les suivre. Je vois ce qu’ils font tout au long de l’année. On est dans la même cour » déclarera-t-il au magazine Platine.

Le 8 janvier 2009, Georges Mous-taki monte sur scène, à Barcelone, et explique au public que ses problèmes respiratoires ne lui permettent pas d’assurer le concert. Le 14 octobre 2011, le chanteur annonce à la presse qu’il est définitivement incapable de chanter.

Georges Moustaki est mort le 23 mai 2013 à l’âge de 79 ans.

DISPARITION. Georges Moustaki : Né à Alexandrie de parents juifs grecs

La chancelière allemande Angela Merkel a reçu le Prix Sir Jako-bits de la communauté juive euro-péenne, lors d’une cérémonie à la grande synagogue de l’Europe à Bruxelles.

Pendant le discours d’acceptation, Mme Merkel a déclaré que son gou-vernement était un fervent partisan d’Israël au même titre qu’un défen-seur d’une solution à deux Etats.

« Nous espérons qu’Israël et ses voi-sins puissent vivre dans la paix et la sécurité », a déclaré Mme Merkel. « L’Allemagne encourage avec vigueur une solution pacifique et durable au conflit au Moyen-Orient et nous vou-lons que cela soit clair dans la poli-tique étrangère européenne.

«C’est pourquoi encore, nous soute-nons, avec nos partenaires de l’UE

et les Etats-Unis, les efforts visant à mettre une nouvelle vie dans le pro-cessus de paix et afin de parvenir à des négociations directes entre Israël et les palestiniens. L’objectif est, et restera à un solution à deux Etats « .

Le prix est décerné par la Conférence des Rabbins européens, principal corps rabbinique orthodoxe d’Eu-rope, et par la communauté juive de Bruxelles.

Selon le rabbin Pinchas Goldschmidt, président de la Conférence des rab-bins européens, Merkel a été honoré pour ses «efforts continus en faveur de l’harmonie intercommunautaire à travers l’Europe, son amitié envers la communauté juive et sa contribution exceptionnelle à la promotion de la tolérance et de la compréhension. »Par Aliza S.

Angela Merkel reçoit un vrai diplôme d’honneur de la Communauté Juive Européenne

La Turquie a décidé de construire un « mur de sécurité » sur une petite partie de sa longue frontière avec la Syrie afin de mieux la sur-veiller, a indiqué jeudi le ministre turc des Douanes et du Commerce Hayati Yazici. Ce mur, long de 2,5 km, sera érigé dans une zone située aux environs du poste-frontière de Cilvegözü, dans la province de Ha-tay, en face du village syrien de Bab al-Hawa, a expliqué Hayati Yazici sur la chaîne d’information NTV.

« Il s’agira de barbelés et d’un mur sur lequel seront installées des camé-ras de surveillance » pour empêcher les infiltrations depuis la Syrie, a-t-il dit, « cette construction maximisera la sécurité dans cette zone ».

Un attentat à la voiture piégée attri-bué par Ankara au régime de Damas avait fait 17 morts et 30 blessés le 11 février dernier au poste-frontière de Cilvegözü. Les autorités turques ont par ailleurs décidé mardi de res-

treindre pendant une période d’un mois les entrées et sorties au seul poste-frontière avec la Syrie encore contrôlé par le gouvernement de Ba-char el-Assad, à la suite du double at-tentat à la voiture piégée qui a fait 51 morts le 11 mai dernier à Reyhanli.

Seuls les ressortissants turcs venant de Syrie et les non-Syriens transi-tant par la Turquie seront autorisés à franchir le poste de Yayladagi, à 90 kilomètres de Reyhanli. La Turquie a imputé l’attaque de Reyhanli à un groupuscule clandestin d’extrême gauche turc lié, selon ses respon-sables, aux services de renseigne-ments du régime du président syrien Bachar el-Assad, ce que ce dernier a démenti. La Turquie soutient les rebelles syriens et a appelé au départ du président el-Assad. Elle accueille sur son sol quelque 400 000 réfugiés syriens.

Le Point.fr

La Turquie veut construire un mur de séparation avec la Syrie

La France après de longs mois de tergiversations va enfin proposer que « la branche militaire du Hez-bollah » soit inscrite sur la liste des groupes terroristes de l’Union européenne.

Le ministre français des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, a motivé sa décision « en raison du soutien du Hezbollah au régime de Damas » et non en tenant compte

des nombreux actes terroristes du Hezbollah dans le monde, en par-ticulier sur le sol européen comme lors de l’attentat de Burgas du 18 juillet 2012, qui avait coûté la vie à 7 victimes civiles dont 5 de nationa-lité israélienne.

Hezbollah : l’hypocrisie de la diplomatie française dans toute sa grandeur

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a exhorté vendredi Is-raéliens et Palestiniens à «prendre des décisions difficiles» pour reve-nir aux négociations, au terme de sa quatrième visite dans la région depuis sa prise de fonctions.

«Nous nous approchons du moment où des décisions difficiles doivent être prises», a déclaré M. Kerry après avoir rencontré les dirigeants israé-liens et palestiniens au cours des deux derniers jours.

«Il est clair que le statu quo n’est pas tenable à long terme (…). Au final, il faudra que les deux parties fassent preuve de leadership» pour parvenir à la paix, a plaidé le chef de la diploma-tie américaine lors d’une conférence de presse à l’aéroport de Tel-Aviv juste avant son départ.

M. Kerry a rappelé que le président américain Barack Obama avait «clai-rement dit» lors de son voyage en mars dans la région qu’il allait «don-ner une certaine période de temps, de quelques mois» aux Israéliens et Palestiniens avant de déterminer s’ils sont «sérieux dans leur désir de reve-nir à la table des négociations».

«Ce n’est que par des négociations directes que les Israéliens et les Palestiniens peuvent traiter les ques-tions liées au statut final (la création d’un Etat palestinien, ndlr) et parve-nir à la paix qu’ils méritent», a répété le secrétaire d’Etat.

Un responsable gouvernemental is-raélien, se félicitant des déclarations de M. Kerry, a affirmé que les dis-cussions avaient été «constructives».

Le Premier ministre israélien Benja-min «Netanyahu a remercié le secré-taire d’Etat pour ses efforts en vue de relancer des négociations qu’Israël est prêt à reprendre immédiatement», a souligné ce responsable.

Scepticisme, voire cynisme

Interrogé sur la politique de colonisa-tion israélienne, M. Kerry a critiqué le projet du gouvernement de régula-riser quatre implantations sauvages de Cisjordanie qu’il s’était engagé à démanteler, tout en estimant que cela ne devait pas empêcher une reprise des négociations gelées depuis près

de 3 ans.

Côté israélien, M. Kerry a rencon-tré M. Netanyahu à deux reprises, ainsi que le président Shimon Peres et la ministre de la Justice, chargée du dossier palestinien, Tzipi Livni. Côté palestinien, il s’est entretenu avec le président Mahmoud Abbas, son équipe de négociateurs et le Pre-mier ministre démissionnaire Salam Fayyad.

«Je connais suffisamment cette ré-gion pour savoir qu’il y a du scepti-cisme et dans certains cas du cynisme (…). Il y a eu des années d’amertume et de déception», a-t-il reconnu jeudi.

«Mais nous espérons qu’en étant mé-thodiques, prudents, patients, précis et tenaces, nous pourrons avancer», a-t-il ajouté.

Le général américain John Allen, ancien chef de la coalition interna-tionale en Afghanistan et désormais conseiller spécial au Moyen-Orient du secrétaire à la Défense, est «ici sur le terrain pour travailler avec ses homologues sur les questions de sé-curité», a annoncé M. Kerry.

La direction palestinienne exige pour reprendre les négociations un gel total de la colonisation israélienne. M. Netanyahu rejette toute «condi-tion préalable» aux pourparlers, mais a récemment suspendu les appels d’offres pour la construction de loge-ments dans les colonies.

De son côté, la direction palesti-nienne a suspendu toute démarche pour adhérer à des organisations in-ternationales, y compris les instances judiciaires susceptibles de poursuivre Israël, comme le nouveau statut d’Etat observateur de la Palestine à l’ONU lui en donne désormais le droit, le temps pour M. Kerry de par-venir à des résultats, M. Abbas ayant consenti à patienter jusqu’au 7 juin.

John Kerry retrouvera M. Abbas et le chef de l’Etat israélien Shimon Peres lors du Forum économique mondial (WEF) qui se tiendra du 24 au 26 mai en Jordanie. Le roi Abdallah II de Jordanie a été également convié à ce forum. Toutefois, aucune rencontre entre les quatre hommes n’est prévue.

© 2013 AFP

Kerry met Israéliens et Palestiniens au pied du mur

Trente ans après l’identification du VIH par une équipe de Pasteur, les grands noms de la recherche sur le sida, réunis jusqu’à jeudi à Paris pour un colloque international, abordent désormais ouvertement la question d’une éradication future de la mala-die. L’objet de ce symposium, co-or-ganisé par l’Institut Pasteur, n’est pas de retracer l’histoire de la découverte du virus par l’équipe dirigée par Luc Montagnier, mais de détailler les défis en cours et à venir : vaccins, traite-ments précoces, compréhension des cas de rémission au long cours… « Nous sommes peut-être un peu fous, mais nous espérons avoir un vaccin préventif d’ici trois, quatre, cinq, six ou sept ans », indique à l’AFP l’Amé-ricain Robert Gallo, le chercheur en virologie qui avait confirmé en 1984 la découverte du Pr Montagnier.

« Nous avons fait d’énormes progrès sur les anticorps qui attaquent les protéines de l’enveloppe extérieure du virus (…). Nous avons fait tellement de progrès dans ce domaine que cela donne de l’espoir », explique-t-il. Pourtant, les recherches pour la mise au point d’un vaccin se sont révélées jusqu’à présent plutôt décevantes. « Nous nous sommes heurtés, et continuons à nous heurter, à de nombreuses difficultés scientifiques, mais, historiquement, l’obstination et

l’innovation scientifique payent », as-sure l’éminent virologue américain An-thony Fauci. « Nous continuons à faire des progrès dans la connaissance des an-ticorps capables de neutraliser le VIH et sur leur potentiel pour le développement de vaccin », souligne le Dr Fauci, qui dirige l’Institut national américain des maladies infectieuses, en pointe dans la lutte contre le sida.« Lanterne »

Co-découvreur du VIH en 1983, la viro-logue française Françoise Barré-Sinous-si de l’Institut Pasteur reconnaît « beau-coup d’échecs » sur les vaccins, mais qui permettent d’apprendre. Un autre « axe » de recherche s’articule autour des cas rares de « rémissions persistantes à l’arrêt du traitement », indique-t-elle, en référence à ces 14 patients décrits dans l’étude française Visconti, qui, plus de sept ans après l’arrêt de tout traitement antirétroviral, parviennent à « contrôler leur infection ».

Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), juge pour sa part que « le moment charnière pour l’éradication » du virus du sida, « c’est maintenant ». « Les grandes agences de recherche (…) sont dessus, et on a des premières pistes, en particulier en France », avec les cas « un peu exceptionnels » de ces patients «

traités très tôt » après l’infection et au-jourd’hui capables de se passer de trai-tement, a-t-il commenté sur France Info. « On est dans une sorte de rémission de la maladie virale, comme on parle de rémission du cancer. C’est une lanterne qui nous éclaire pour savoir où aller en terme de recherche », a-t-il expliqué.

Le colloque « 30 ans de science du VIH : imagine le futur », qui se tient à l’Institut Pasteur à Paris, va consacrer une séance aux différentes pistes de recherche pour « contrôler et traiter le VIH », alors que jusqu’à maintenant les traitements à base d’antirétroviraux permettent de faire baisser la charge virale jusqu’à rendre le virus quasi indétectable, mais pas de s’en débarrasser. Il existe un autre pan de la recherche – tout aussi prometteur et sans doute plus immédiat – pour simplifier, alléger les traitements et réduire les effets secondaires, avec notamment des molécules à actions lon-gues avec lesquelles une seule prise par semaine serait suffisante pour suivre le traitement. Enfin, plusieurs études sont en cours sur des classes de médicaments entièrement différents des antirétrovi-raux « qui se rapprochent des anticancé-reux » et qui s’attaquent aux réservoirs à virus, dit Jean-François Delfraissy.

Source AFP

30 ans après la découverte du virus du sida, les chercheurs parlent d’éradication…

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

Une délégation officielle de l’exécu-tif de l’Organisation sioniste mon-diale (OSM) arrive à Paris pour un court séjour professionnel de 48 heures.

L’idée d’envoyer cette délégation est née suite aux réunions qui se sont tenues l’année dernière entre les diri-geants de la communauté juive de France et les membres de l’exécutif sioniste, au Mont Herzl de Jérusalem. Le but de cette visite est d’intensi-fier l’activité sioniste en France et de concrétiser les objectifs de l’OSM, tels que la promotion de l’aliya, l’éducation juive sioniste, la langue hébraïque, le combat contre l’antisé-mitisme, etc..

La délégation arrivera à Paris, di-manche 2 Juin au matin, et se rendra directement au Palais des Congrès pour participer au 2ème Congrès des communautés juives de France, orga-nisé par le Consistoire. Les membres de la délégation participeront active-ment aux débats et ateliers et ils pour-ront se faire une idée de l’importante manifestation organisée par la com-munauté.

Le lendemain matin, ils se rendront dans les quartiers nord et en banlieue parisienne afin de se rendre compte de la réalité complexe des quartiers «mixtes» où habitent côte à côte Juifs et Musulmans. Une conférence leur sera donnée au local du Bné Akiva

dans le 19ème arrondissement. Ils se rendront ensuite aux nouveaux bureaux de l’OSM dans le 17ème arrondissement. Ils y rencontreront les dirigeants de la communauté juive et t dialogueront tout l’après-midi sur les moyens d’intensifier la coopé-ration entre l’OSM et la communauté. En soirée aura lieu l’inaugauration officielle de ces bureaux en présence de M. Avraham Doudvevani, Prési-dent de l’OSM, de M. Elad Ratson, représentant de l’Ambassade d’Israël en France , du Grand Rabbin Michel Gugenheim, Grand Rabbin de Paris, et des dirigeants de la communauté juive de France. La visite se terminera mardi matin par un circuit à pied «sur les traces de Herzl» à Paris, et de là, la délégation retournera en Israël.

La présence d’une telle délégation ces jours-ci témoigne de l’importance qu’accorde l’OSM à la communauté juive de France. Ce processus a com-mencé par l’envoi d’un délégué (cha-liah) central d’Israël en France, M. Simcha Felber.

Cette délégation est présidée par M. Avraham Douvdevani, Président de l’OSM. M. Douvdevani, plus connu sous son surnom Douvdev, a servi dans le corps des parachutistes qui a libéré Jérusalem durant la Guerre des six jours. Il a rempli de nombreux postes à la direction de l’Agence juive, du KKL et de l’OSM. Dans la délégation se trouvent également le Vice-Président et les Chefs de Dépar-tements de l’OSM (Activités en Dias-pora, Services religieux, Activités en Israël et lutte contre l’antisémitisme). Font également partie de la déléga-tion le Vice-Président de l’Agence juive, le Secrétaire de l’exécutif sio-niste et deux de ses représentants.

Cordial ChalomSimcha FELBERDelegue General de l’OSM en France

CONFERENCE DE PRESSE - INVITATIONUne importante délégation de l’Organisation sioniste mondiale se rend en France

Avraham DUVDEVANI (Duvdev) Président de l’Organisation Sioniste MondialeDavid BREAKSTONE Vice Président de l’Organisation Sio-niste MondialeHaim COHENChef du Département des Activités en Diaspora de l’Organisation Sioniste MondialeRabbin Yehiel WASSERMAN Chef du Centre des Services Spiri-tuels en Diaspora de l’Organisation Sioniste MondialeYaakov HAGOELChef du Département des Activités en Israël et de la Lutte contre l’Anti-sémitisme de l’Organisation Sioniste Mondiale

Rany TRAININVice Président de l’Exécutif de l’Agence Juive pour IsraëlItzhak DAHANMembre de l’Exécutif de l’Organisa-tion Sioniste MondialeReuven SHALOM Secrétaire de l’Exécutif de l’Organi-sation Sioniste MondialeMoshe PREISLER Conseiller Principal du Président de l’Organisation Sioniste MondialeMarty DAVISConseiller Principal du Vice Prési-dent de l’Organisation Sioniste Mon-dialeSimcha FELBERDélégué de l’Organisation Sioniste Mondiale en Europe

Composition de la délégation de l’OSM

Hague : « Israël perd le soutien au Royaume-Uni à cause des implantations »Israël a perdu le soutien en Grande-Bretagne et dans d’autres pays eu-ropéens au fil du temps en raison des constructions juives en Judée Samarie, a déclaré le secrétaire au Foreign Office, William Hague, dans une interview avec Sky News publiée vendredi.

Hague, qui a rencontré le premier ministre Benyamin Netanyahou jeudi lors d’une visite en Israël, a fait ces commentaires en réponse à une inter-view dans laquelle le ministre israé-lien des affaires stratégiques, Youval Steinitz, interrogeait l’amitié de la Grande-Bretagne envers Israël.

« Traditionnellement nous avons eu de bonnes relations avec la Grande-Bretagne et actuellement nous avons une bonne coopération au niveau des renseignements avec eux, et c’est très réussi, » a déclaré Steinitz au Daily Telegraph. Il a ajouté qu’Israël était « préoccupé par les relations », ci-tant une certaine animosité dans les medias et ONG britanniques envers Israël.

Steinitz a demandé pourquoi le sou-tien à Israël parmi le public britan-nique était « beaucoup moindre » que dans les autres démocraties anglo-saxonnes aux Etats-Unis, au Canada et en Australie. « Quand vous pensez que tous les quatre sont des démo-craties anglo-saxonnes, pourquoi les gens en Amérique, en Australie ou au Canada ont des relations diffé-rentes ou une appréciation différente du minuscule état juif que le peuple de Grande-Bretagne, » a demandé le ministre, ajoutant que cette différence peut être reflété par la politique du Foreign Office ou du gouvernement britannique.

En réponse, Hague a déclaré à Sky News qu’Israël « a perdu une partie du soutien en Grande-Bretagne et dans d’autres pays européens au fil du temps, c’est quelque chose que j’ai souvent fait remarquer aux dirigeants israéliens, en raison des activités de construction (en Judée et Samarie), que nous condamnons. »

Le secrétaire au Foreign Office a ajouté : « nous sommes fortement en désaccord avec les colonies en territoire occupé. Israël est un pays avec lequel nous travaillons de nom-breuses façons, mais nous désapprou-vons les colonies. »

Il faut souligner, pour être tout à fait correct, que ces remarques viennent d’un pays qui occupe par exemple Gi-braltar, au détriment de l’Espagne, ou qui est capable de lancer une guerre à plus de 10 000 kilomètres de son sol pour récupérer un petit bout de terre appartenant à l’Argentine. Il est donc surprenant qu’un tel pays, un des plus grand colonisateur historique, ait quoi que ce soit à dire concernant des juifs qui construisent en Judée… L’humour britannique peut-être ?

Avant sa rencontre de jeudi avec Netanyahou, Hague avait demandé à Israël et à l’autorité palestinienne de prendre des mesures pour faire avan-cer le processus de paix.

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

Il se dit ici et là que le 22 mai pro-chain, 4 jours avant l’élection législative partielle qui concerne la 8ème circonscription des Fran-çais de l’étranger dans laquelle les électeurs français d’Israël sont appelés à voter, l’ancien Président de la République Française Nicolas Sarkozy va venir en Israël pour se voir décerné un diplôme de « Doc-teur Honoris causa » de l’Univer-sité de Netanya.

Il semble même que cette informa-tion soit confirmée par la section de l’UMP en Israël, et mieux encore par la candidate investie par l’UMP pour cette élection.

Il est vrai que Nicolas Sarkozy et Valérie Hoffenberg sont très proches, très amis. Il se murmure que c’est à la demande d’Hoffenberg que Sarko-zy a accepté d’être « honoré » par « l’Université de Netanya ».

Je sais bien que nous sommes en pleine campagne électorale. Je sais bien aussi qu’en Israël celui que l’on considère à tort ou à raison comme « le meilleur ami d’Israël » avait obtenu en avril 2012 ici plus de 93% des voix des franco-israéliens au scrutin prési-dentiel face à François Hollande.

Mais tout de même !

A ma connaissance aucune Univer-sité digne de ce nom ne va décerner à l’ancien président un diplôme de doc-teur « Honoris Causa ». Car en fait, il n’existe pas d’université à Netanya !, juste un collège… (qui au demeurant est un très bon collège)

Cela aurait été autre chose si notre « Cher Nicolas » s’était fait remettre un diplôme de l’Université de Tel Aviv ou du Technion de Haïfa, ou encore de l’Université de Jérusalem. Non, c’est le Collège de Netanya qui se dévoue …

Autant donner un hochet à un prix Nobel ! Quel gag !

Une de ses phrases emblématiques – digne d’un diplôme universitaire, est même devenue le titre d’un jeu de société « casse toi pov’con » édité par Coktailgames, un éditeur de jeux bien connu sur Facebook.

Enfin il fut le lauréat du prix IZNO-GOUD qui récompense « une per-sonnalité médiatique à l’ambition démesurée et habituée au succès, qui a brigué une place en vue ou relevé un défi ambitieux, et a finalement es-suyé un échec retentissant » à l’image

du personnage de la bande dessinée Iznogoud, qui a voulu être calife à la place du calife.

J’éprouve de la sympathie, et même peut-être un peu de nostalgie pour Nicolas, le « faux-ami » d’Israël.

On pourrait imaginer que si Nicolas Sarkozy a voulu d’être honoré en Israël de la façon la plus modeste, par un simple diplôme délivré par un simple Collège, c’est pour nous dire qu’il vient ici en Israël avec humi-lité. Il vient pour dire aux israéliens et surtout aux franco-israéliens que sa démarche tient du repentir discret.

Il me plaît alors d’imaginer qu’il serait-il venu nous dire qu’il regrette l’Unesco, qu’il regrette d’avoir dé-fendu le partage de Jérusalem, qu’il regrette avoir déclaré que « dire qu’Israël est un état juif est aussi stu-pide que de dire que cette table est catholique » qu’il regrette d’avoir dit que Bibi est un menteur, et j’en oublie.…

Allez Nicolas, encore juste un pe-tit effort. Il suffira de dire tout ça lorsqu’on vous remettra votre fameux diplôme au Collège de Netanya.

Il me plaît de rêver un peu. Mais sait-on jamais avec ce diable de Nicolas !!

D’ailleurs, regardez la photo que je viens de recevoir de la réception pré-vue pour Nicolas :Sur la table où il va recevoir le di-plôme est écrit H.E (His Excellence) : « Son Excellence ».

Et devinez quoi ? Selon wikipedia, le traitement honorifique « Son Excel-lence » prend fin avec la charge ou le mandat occupé.

© Elie Levy

Nicolas Sarkozy son diplôme de Docteur Honoris Causa et ses regrets ?

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

C’est à la Maison d’Art et de la Culture (MAC) qu’a eu lieu l’inauguration de l’Expo Bible, le mardi 21 mai 2013, organisée par l’Alliance Biblique Française en présence de M. le Préfet Thierry LELEU et de M. le Député-Maire Laurent CATHALA qui ont tous deux souligné la centralité de la Bible faisant partie du patrimoine de l’humanité.

Puis, c’est la Communauté Juive de Créteil qui a accueilli une table ronde dont le thème était : « Regards Croisés sur la Bible », à laquelle ont participé : M. BALD-NER, Rabbin SENIOR, M. DENI-MAL, Monseigneur SANTIER et M. ROLIN.

Ce fut un échange riche et fruc-tueux qui démontre, si besoin était, que dans une société moderne la spiritualité avait encore de beaux jours devant elle…

Inauguration Expo Bible - Mardi 21 mai 2013

De gauche à droite : Monseigneur SANTIER, Rabbin SENIOR, M. Mau-rice ATTIAS, M. ELHARRAR, Président de la Communauté de Créteil, M. Laurent CATHALA, Député-Maire de Créteil.

Monsieur Laurent CATHALA, Député-Maire de Créteil, Monsieur Mi-chel SASPORTAS, chargé d’évènementiel du Centre Communautaire de Créteil.

Groupe de personnalités

M. BALDNER, Rabbin SENIOR, M. DENIMAL, Monseigneur SAN-TIER et M. ROLIN

Public attetif

Partisan de longue date du Chalom Communautaire, Monsieur Dov Zerah administrateur du consis-toire de Paris a récemment ren-contré le Rav Itsaac Kats chlita leader spirituel des Institutions Yad Mordehaï à Paris. Cette rencontre cordiale s’est déroulée en présence des cadres de l’institution de la rue

Pavée et a permis d’aborder des sujets importants, notamment ceux qui préoccupent aujourd’hui l’en-semble de la communauté juive. A l’issue de ce dialogue constructif, les deux hommes ont promis de se revoir pour prolonger leur échange de vue. Y.L

Actualités communautaires

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

Lorsque les tribus d’Israël quit-tèrent le désert du Sinaï, ils dépla-cèrent avec eux l’Arche Sainte. Les tragédies vont se succéder : le peuple se plaindra de son «régime» de la manne, regrettant la bonne nourriture de l’Egypte, Myriam dit du «Lachon ara» sur Moïse, l’homme le plus humble que le terre a connue et enfin les explora-teurs dépeindront une Terre d’Is-raël pour le moins hostile !. D-ieu ne pourra pardonner cette faute majeure. Pour l’expier, ces explo-rateurs et leur génération devront errer pendant 40 ans dans le désert où d’ailleurs ils périront pour la plus part. La faute des explora-teurs est dramatique certes, et elle survient alors que la véritable na-ture de l’orientation divine change, c’est-à-dire qu’elle passe de l’Unité à celle de la stricte Justice, comme l’écrit Rabbinou Bahié. Ce change-ment se produit parce que les Béné Israël doivent impérativement prendre possession de la Terre d’Israël leur destination finale pour se prendre en main et se me-surer au mal ambiant, représenté par les dix peuplades qui résidaient à Canâan. Leur mission consistait à détruire l’idolâtrie pour faire ré-gner la Majesté Divine de manière à construire plus tard, le Temple.

Par conséquent cette génération de

Moise, sait qu’elle est issue de l’es-clavage et que depuis le début, elle est sous l’aile protectrice de D-ieu, elle ne s’imagine pas s’émanciper !. Tout au long de leurs pérégrinations dans le désert, les nuées de gloire d’HM vont les protéger, la manne va les nourrir, l’eau leur parviendra du puits de Myriam, leurs vêtements res-terons propres… autant d’éléments de « confort » que les Béné Israël au-ront du mal à abandonner!. Rentrer en Israël, signifiait pour eux renoncer à cette vie «d’assistanat» qu’ils avaient eu dans le désert, car désormais ils devront faire face à une multitude de problèmes logistiques que pose une installation dans un nouveau pays. Le Zohar affirme que les explorateurs, étaient d’illustres Princes des douze Tribus, des hommes au demeurant extrêmement sages et riches, mais qui n’a pas empêché de calomnier la Terre d’Israël parce qu’ils crai-gnaient de ne plus jouer aucun rôle dans ce pays. Le Rav Léon Aské-nazi (Manitou) zal disait souvent : «Demander à de hauts dirigeants de communauté juive de part le mode de renoncer au confort et au «cavod» pour venir s’installer en Israël, c’est prendre ses désirs pour réalité!»….La Galout- l’exil est tenace disait-il!».Dans le Talmud (Ménahot 109b) on nous raconte qu’Un jour Rabbi Yého-choua Ben Pra’hia dit : «Avant, celui que me conseillait d’accepter une fonction honorifique dans la com-munauté, éveillait en moi le désir de lui mettre des menottes et de le jeter dans la fausse aux lions ! A présent, celui qui me demanderait d’abandon-ner cette fonction, me donnerait envie de lui jeter un sceau d’eau bouillante sur la tête!». Cela résume assez bien l’attitude des hommes placés à la tête de nos communautés.

Par ailleurs, dans le Talmud il est dit à propos de Saül, qu’au départ, il se refusa d’accéder à la royauté, mais après son accession au trône, il nour-rit l’idée de tuer David!. Le roi David qui fut justement l’exemple du diri-geant idéal comme il est dit dans les psaumes : «Je suis un simple étranger sur la terre, ne me cache pas Tes com-mandements ». L’attachement que le peuple d’Israël lui témoigna tout au long des siècles, est lié essentielle-ment à la modestie avec laquelle il su diriger ses sujets.

Moïse avait du mal à comprendre les revendications des Bné Israël. Lorsque le peuple réclamera de la viande notamment, Moïse ne sait quoi répondre et il demandera à HM tout simplement de le supprimer!. Par contre l’ors de l’épisode de la faute du veau d’or, il n’ira pas jusqu’à de-mander à disparaitre, c’est que cette dernière représente une composante spirituelle face à laquelle Moïse sait y faire, il sait plaider pour ses frères, il le fera tout au long de sa vie!. Par contre lorsque le peuple crie son en-vie de manger de la viande à «Kibroot Atâava» qui représente un besoin matériel, alors ce domaine semble complètement échapper à Moise. Et pour cause, Moïse est celui qui peut se passer de manger et de boire pen-dant 40 jours et 40 nuits, et ce n’est pas un hasard si cette révolte pour de la viande surgit alors que les Béné Israël prennent la direction de la Terre d’Israël où ruissellent le lait et le miel… Moise est comparé au soleil dit le Zohar, tel un principe masculin, celui qui donne, tandis que Josué est comparé à la lune, celle qui reçoit. La Génération du désert est à l’image de Moise, celle qui est appelée « Dor

Déa »-de la connaissance, celle qui a eu le privilège d’entendre la Voix de D-ieu au Mont Sinaï, et pourtant, c’est elle qui va trébucher!. Rabbinou Bahyé dit que cette génération désire approfondir la connaissance divine, pour cela elle veut demeurer encore en «communion» avec HM dans le désert. Ceci explique les raisons pour lesquelles les Chefs des tribus ont pu calomnier la Terre Sainte (cet épisode est d’ailleurs mentionné dans une Sourat célèbre du Coran dite «Sou-rate El Bagrâa», qui estime que mal-gré tout, Israël n’a pas été pardonné pour ce renoncement et qu’il «mé-rite», d’errait parmi les nations…).

A leur arrivée à Hébron nous dit le texte, cette ville supérieure en splen-deur à «T’soane» en Egypte, le Kéli Yakar nous fait remarquer qu’il est écrit là-bas : «Vayavo ad Hébron» «Il vint à Hébron», au singulier, ceci pour nous enseigner, qu’ils étaient tous unis dans cette ville des Patriarches, comme un seul homme, d’un même cœur !. Pour le Rav Chalom Messas zatsal, le singulier a été utilisé dans ce verset pour nous apprendre que Caleb uniquement, c’était rendu au caveau des Patriarches, par ce geste, il fut récompensé et même épargné de l’association avec les blasphé-mateurs !. Comment des hommes aussi prestigieux ont-ils pu se com-porter de la sorte en disant : «Il nous est impossible de marcher contre ce peuple (Canâan) car il est plus fort que nous..».Le Kéli Yakar précise : Les explorateurs voulaient dire :«Ce peuple est plus fort que Lui-HM! ». Pourtant Les commentateurs, disent que ces Princes, même confrontés à ces problèmes ne pouvaient blasphé-mer. Ils savaient que l’intervention Divine en Terre Sainte ne serait plus

instantanée comme auparavant dans le désert, mais elle passerait par le choix des hommes. D-ieu a fait de l’homme son véritable partenaire pour atteindre le but fixé par Lui. Ce but est le temps Messianique-«Zman Machiah» dans le monde, afin de prouver à postériori que tout le récit de l’humanité, en dépit de ses défaillances, était uniquement pour l’avènement du Bien.

Contrairement aux autres Nations, le Peuple d’Israël dispose d’un titre de propriété de la terre d’Israël, qui est la Thora, dont se sont inspirées les grandes religions monothéistes. La Terre d’Israël fut promise à Abraham et fut donnée en héritage à ses des-cendants issues d’Isaac et Yaacov. Elle a été désignée depuis l’origine pour demeurer celle du dévoilement divin dans le monde comme dit le verset : «Ki bé Tsion Tétsé Thora ou Dvar HM M’Yrouchaïm ». De-puis des temps immémoriaux, bien qu’exilés, les juifs de part le monde ont priés pour leur retour à Sion! On peut penser aujourd’hui «Baroukh HM» que la majorité d’entre eux s’y est établi. C’est sur cette Terre dit la Thora, que D-ieu Tout Puissant : «Doréch ota tamid» fixe son regard en permanence… C’est sans doute une des raisons, pour lesquelles di-sait le Rav Emanuel Chouchena zal, toutes les Nations la convoitent un peu et souhaitent ardemment planter leur drapeau à Jérusalem ! . Thorat Israël, Am Israël, Erets Israël, ces trois piliers sont indissociables car ils demeurent en effet le fondement du peuple juif. Yvan Lellouche

Parachat Chélakh Lékha : Les louanges pour la Terre d’Israël !

Kamal Hachkar est un homme qui a grandi dans l’idée que tous les berbères étaient musulmans. Mais à Tinghir, sa ville natale dans l’Atlas Marocain, les récits de ses grands-parents lui ont fait décou-vrir que d’autres berbères étaient juifs… Dans de nombreux vil-lages, juifs et musulmans vécurent ensemble. Pourtant, au début des années 60, malgré plus de 2000 ans d’histoire commune, tous ces juifs quittent l’Atlas jusqu’au dernier.

Kamal Hachkar pars alors à la ren-contre de cette mémoire enfouie auprès de la génération qui a connu cette présence juive. Très vite, cette recherche le mènera également en Is-raël où il retrouve quelques-unes des familles originaires de Tinghir.

Entre ici et là-bas, ces anciens ra-content d’une même voix leur vie passée et la génération partage finale-ment le même désir de retrouver une mémoire commune. Entre le Maroc

et Israël, « Tinghir - Jérusalem, les Echos du Mellah » fait résonner les chants, les voix et les histoires de cette double identité partagée entre juifs et musulmans.

Quand Kamal Hachkar, réalisateur du documentaire «Tinghir-Jérusalem : les échos du Mellah», à l’affiche du Festival du film sépharade de New York, entend parler pour la pre-mière fois des Marocains de confes-sion juive, il est, alors, jeune lycéen en France, pays où il a rejoint son père dans le cadre du regroupement familial après avoir quitté son village natal, Tinghir sur les hauteurs de l’At-las, où il se rend chaque été. Tinghir, il le vivait comme «un voyage dans le temps» grâce à ses grands-parents qui le ramenaient à ses racines berbères. Et c’est à travers leurs récits qu’il ap-prend l’été de ses 16 ans que d’autres Berbères étaient de confession juive. La nuit, il se promenait dans un «monde à jamais disparu, celui des origines, celui du temps où Juifs et Musulmans vivaient ensemble». Le jour, il suivait leurs pas et se rendait dans le Mellah vide de ses habitants, chez le barbier, ou à la rencontre d’autres témoins de cette «altérité juive» pour essayer de comprendre comment «cette présence vieille de 2000 ans a-t-elle pu disparaître du jour au lendemain?», explique-t-il, après une projection-débat organisée dans le cadre de la 16ème édition du film sépharade (22-24 mars dernier). Il se souvient qu’en lisant +Mille ans et Un jour+ d’Edmond Amran El

Maleh, il parvenait à ressentir «cet arrachement à la terre», ces «valises faites à la hâte, les cars, les ports et les aéroports», et se prenait d’une «grande empathie pour ces exilés». Lorsqu’il s’en ouvre à ce grand écri-vain, depuis disparu, «il m’a tout sim-plement répondu que j’aurai pu être ce Juif...». De ses recherches et de ses «incessants allers-retours» entre la France et le Maroc, sa curiosité se fait plus insistante au point qu’il devient «hanté par la mémoire de ces Juifs absents», décide de mettre de côté son projet de doctorat en histoire qui «au-rait atterri au fond d’un tiroir» et c’est «à la fois impliqué et sans parti pris», qu’il décide de réaliser son film. Un film dans lequel il raconte que sa mère a été nourrie au pain «azyme», appelé «Chtoto» en berbère et «mon arrière arrière grand-père a acheté sa boutique dans la kissaria à Israël N’Chya», un Marocain de confession juive de Tinghir, «mon père com-merçait avec eux tout comme tout le monde ici». Pour «notre génération, amputée d’une partie de son histoire, il est difficile d’imaginer cette coexis-tence judéo-berbère: que s’est-il donc passé en l’espace d’une cinquantaine d’années pour que cette réalité bimil-lénaire soit devenue si inconcevable pour ceux de ma génération?». Et c’est à partir de cette interrogation qu’il va à la recherche des Marocains de confession juive, partis dans les années 60 en Israël, laissant derrière eux un grand vide.

Pour Yaël Bitton, la monteuse du

film et cinéaste d’origine marocaine, basée à Paris, ce film de Kamal Hach-kar, aujourd’hui 35 ans, est d’autant plus intéressant qu’il est l’un des rares à rapporter cette période de l’histoire des Marocains de confes-sion juive à travers des témoignages d’autres Marocains. Lorsqu’il va à la rencontre de ces «absents», il re-trouve des fragments de l‘histoire de Tinghir qu’ils ont emportée avec eux et qu’ils ont parfois transmise aux jeunes générations. De fait, avec Da-vid, Aisha, Hannah et bien d’autres «Anciens», qui forment les person-nages principaux de son documen-taire, Kamal fouille leur mémoire, en extirpe des souvenirs et recompose leur histoire tel un «puzzle dont les morceaux se sont éparpillés à travers le temps et l’espace». Eux-mêmes parfois ne savent pas pourquoi, ils sont partis.«Beaucoup ont été appâ-tés par les promesses sans commune mesure avec la réalité qu’ils ont trou-vée sur place», dit Shalom Illouz, parmi les derniers à «avoir été arra-ché à leur terre». Souvent, c’est sous les tentes qu’ils ont élu domicile, en lieu et place de grandes demeures et commerces laissés derrière eux à Tin-ghir ou Casablanca. «+Ils+ nous ont dit que tout nous attendait là-bas. On les a crus», se rappelle Hannah, qui raconte, au fur et à mesure que les souvenirs remontent, «les soirées à Tinghir, le Ahidous avec les voisins musulmans. On n’était pas riche, mais on ne manquait de rien. On était serein», dit-elle, visiblement «fati-guée de cette guerre ici qui n’en finit

pas», avant d’entonner, nostalgique, une longue complainte en berbère.

Car quand ils évoquent leurs souve-nirs, c’est toujours dans la langue de leur pays, le Maroc. «Eux et moi par-tageons une mémoire commune, nous avons été baignés dans les mêmes récits, les mêmes imaginaires, les mêmes chants», fait observer Kamal Hachkar, qui «veut faire connaître cette histoire singulière du lieu de son origine en ces temps où les replis communautaires sont forts dans le monde» en particulier, en Occident où «il a grandi, et où il est impensable aujourd’hui que des «Juifs et des Musulmans aient partagé un même espace et encore moins une même culture».

Yvan Lellouche

Informations pratiques sur ce film récemment projeté au centre com-munautaire Lafayette à l’occasion de son jubilé : Film documentaire • 1h22 • Couleur - Langue : Hébreu / Arabe / Berbère / Anglais / Fran-çais Sous-titres : Hébreu Une co-production Les Films d’un Jour • 2M • BERBERE TV Distri-bution Les Films d’un JourAuteur réalisateur Kamal Hach-kar • Conseil artistique Dominique Welinski •Image Philippe BellaïcheArchives Elias Harrus / Famille Harrus / Alliance Israelite Univer-selle / The Steven Spielberg Jewish Film Archives / Jean-Claude Huis-man

«Tinghir - Jérusalem : les échos du Mellah »

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO

Ces derniers temps, toute la presse nationale et bien sûr internationale -toujours à l’affût - s’en est donnée à cœur joie sur le prix onéreux de la literie du couple Netanyahou. Il serait temps de laisser notre Pre-mier Ministre se concentrer sur les problèmes vitaux du pays, et il serait plutôt préférable de s’en prendre à El Al qui a envoyé cette note ahuris-sante au cabinet ministériel qui a osé la payer. On pouvait lire encore que Bibi n’avait pas réussi à convaincre Poutine afin que celui-ci ne livre pas les missiles S300 à la Syrie. Les pa-roles vont bon train.

Pourtant Bibi a su renverser les mu-railles de Chine et rapporte avec lui des contrats commerciaux plus que juteux. Ce n’est pas tout, la Russie a décidé de ne pas envoyer les fameux missiles à Assad. Israël a cette qualité d’envoyer des messages clairs et directs, à ses ennemis comme à ses partenaires. Les résultats sont probants.

Obama, lui, toujours hésitant, nous observe, sans bouger, prétextant agir en envoyant tous les mois un John Kerry, aux slogans dépassés du style « conces-sions douloureuses »… Comme si le fait d’expulser quelques Juifs de leurs maisons dans certains villages de Ju-dée-Samarie allait entraîner la paix des braves dans la région ! Vous me direz, il n’est pas le seul à s’intéresser à eux. Un

journaliste assez connu, décoré de la légion d’honneur pour son travail admi-rable, a lui aussi, mené son enquête. En effet, Charles Enderlin vient de publier un livre – « Au nom du Temple » - qui parle de ‘’colons’’ et de l’irrésistible as-cension du messianisme juif… de quoi réchauffer le cœur de nos admirateurs.

Heureusement pour nous, nous n’écou-tons pas systématiquement les histoires des journalistes et les belles promesses des chefs d’État de tous pays, sinon le Golan serait en ce moment à feu et à sang et nous serions bien évidemment dans les abris. L’obsession d’un monde meilleur aveugle trop souvent les bons conseilleurs, ces visiteurs de passage qui défilent dans les limousines aux vitres teintées qui les empêchent de voir la vérité telle qu’elle est.

Depuis les années 2000, la réalité sur le terrain en Israël comme en Europe, a changé et ne fait qu’empirer… L’Islam pur et dur se propage, faisant sans cesse plus de victimes. La désinformation d’une part, les balbutiements face à la réalité d’autre part, rendront le combat impossible, dans très peu de temps, au même titre que le nucléaire en Iran.

Face à ce brouillard, nous devons dire Bravo à ceux qui osent braver le dan-ger ne comptant ni leur temps et ni leur argent, pour que la vérité surgisse au grand jour. Je pense particulièrement à Philippe Karsenty et au docteur Ye-houda David pour leur incessant com-bat dans ce que l’on a appelé l’affaire Al-Doura. Enfin merci aussi à Guy Millière, toujours aux côtés d’Israël, qui vient cette semaine enrichir notre paysage intellectuel avec un cycle de conférences dans tout le pays. Ne man-quez ces moments forts de vérité !

N’est-ce pas un hasard si justement notre parasha de Chelah’ Leh’a nous donne des leçons de paroles ? Dire ou surtout, ne pas dire. Tachons au mieux de garder en tête l’ampleur des consé-quences de nos mots !

Avraham Azoulay

ClairvoyanceShlomo BalsamIntervenant et guide à Yad Vashem, Président de l’association Aloumim

La conférence de presse des douze explorateurs envoyés par Moshé s’est terminée en tollé général : douze rap-ports, tous différents, dix négatifs… Une déception terrible, une vision plus que sombre de notre futur vieux pays ! Emmanuel Levinas, dans une leçon talmudique, rappelle le traité de Sota où l’on parle de ces explorateurs. Sota, ça tombe bien, on peut traduire par « détournée » ou « biaisée »…, il doit s’agir de l’information. Et dans ce traité on nous dit que tout est en fait dans le nom de nos explorateurs. Voyons un peu. Il y a Palti ben Rafou, disons Le Refugié fils du Convales-cent, qui voit en chaque difficulté des Géants terribles, qui se remet en stage de résilience et essaie de se guérir des blessures du passé… Il y a Shafat Ben Horin, traduisons Le Combattant Justicier fils du Libertaire, qui lui a été de tous les combats, de toutes les manifs, voyant des injustices partout, contre tout… mais coincé et inca-pable de créer son propre pays…, un « indigné » râleur… Il y a Shamoua Ben Zahor, exprimons L’Écouteur nostalgique fils de Souvenirs - Sou-venirs, qui se rappelle de toutes les nostalgies locales, oy Belz, aïe La Goulette, oy Lubavitsh, aïe Casa, pour qui il est difficile de dépasser ces regrets des « bons vieux pays » en oubliant le vrai pays à construire, qui veut perpétuer l’exil dans l’indé-pendance, qui veut perpétuer tous les différents exils, et fait attention qu’on mentionne bien tel poète sur un billet de banque et pas un autre poète d’un autre exil… Et les deux minoritaires, Ben Yefouné , celui qui demande de regarder devant et de se détourner d’un Passé passé, et Josué le Déli-vreur qui supplie qu’on revienne à Abraham, Isaac et Jacob…, les vrais Pères fondateurs, les hommes de la Terre biblique, les hommes pionniers qui travaillaient la terre et menaient des guerres… Devant les journalistes, Moshé sue à grosses gouttes et pense qu’ils n’ont pas encore entendu les rapports des observateurs étrangers et des pays avoisinants. Et il prie : « Qui » ,« םימחרב ןויצל ךבושב וניניע הנזחתוnous redonnera des bonnes lunettes pour contempler Sion ».

Rabbin Jacquot GrunewaldRabbin. Écrivain

Il n’y a pas eu « désinformation ». Le rapport des explorateurs était exact. Suffisamment pour qu’à son écoute

les Hébreux refusent la conquête de Canaan. Ce qui apparaît à la réaction de Caleb (Nombres 13,30), qui « fit taire le peuple [soulevé] contre Moïse » ! Seulement, en ces temps excep-tionnels, où la marche d’Israël vers sa Terre était conduite par Dieu, l’infor-mation des explorateurs ne devait en aucune manière remettre en question le projet divin. Sauront-ils, chacun « prince d’une tribu », s’opposer au « peuple » ? Ils ne le feront pas, vont outrepasser leur mission, mais ils ne sont pas coupables pour autant de « désinformation ». C’est le traitement de l’information qui est en cause. Pour l’évidente raison que le refus de conquérir Canaan impliquait le retour en Égypte (ibid 14,4). Mais n’est-ce pas précisément ce que « le peuple » voulait ? Et les « princes », davantage encore dans l’espoir de devenir, cha-cun, Moïse à la place de Moïse ?

Rachel FrancoAvocate au barreau de Tel Aviv

Il est abusif de parler de « désinforma-tion » de la part des explorateurs. Je ne crois pas avoir lu un commentaire disant que ce soit en toute conscience que le rapport fait par les explorateurs ait été mensonger. Le problème des explorateurs est dans le regard qu’ils posaient sur les habitants du pays. Ils les ont vus comme des géants, et fata-lement ils se sont vus à la merci de la force brutale. C’est ce regard faussé qui est à l’origine de leur compte rendu fallacieux aux Bnei Israël, et non leur volonté de rapporter des mensonges sur le pays où coulent le lait et le miel. Peut-on dire que ce re-gard a également été faussé par leurs peurs d’affronter une réalité où il faut gagner son pain et non le recevoir du Ciel ? Ce regard a-t-il été « abusé » par les émotions qui ont submergé ces dignitaires à l’idée de se confron-ter au monde du réel, sans être assisté par Dieu ? Ou encore ont-ils craint de perdre leurs privilèges ? Je ne sais répondre, mais ce que je puis apprendre de cet épisode, c’est que le regard que nous posons sur le monde, sur les autres et sur nous-mêmes est la pierre angulaire de notre vie. Si nous nous percevons faibles et minuscules et que nous nous laissons impres-sionner par la force, le nombre ou les armes de nos ennemis, alors ceux-ci deviennent effectivement forts et leur nombre et leurs armes se retournent contre nous. Mais si notre regard est nettoyé de nos angoisses, et qu’il est confiant et propre, ce regard qui est le visage de nos âmes, est le réceptacle de l’aide divine.

Claude OlielPrésident fondateur de Infolive.tvPuisqu’il faut comparer ce qui est dif-ficilement comparable, on peut sans aucun doute considérer les explo-rateurs comme coupables de désin-formation. Comment ces hommes les plus intègres de leurs tribus, qui

virent les miracles de l’Égypte, l’ou-verture de la mer, le don de la Torah, devinrent-ils en 40 jours de véritables impies ? Ils craignaient tout simple-ment de perdre leurs fonctions en entrant en Israël. On peut retrouver aujourd’hui des explorateurs du XXIe siècle, certains courants de Juifs de la Diaspora, une certaine presse de gauche israélienne aveuglée par ses certitudes, et bien évidemment la quasi-totalité des médias occiden-taux. En fait, tous ont un point com-mun, ils ignorent la Torah ou s’en sont éloignés. Nul n’est besoin de parler du monde arabo-musulman. Pour bien informer, il faut admirer raisonnablement, écouter beaucoup, ne jamais prétendre avoir de l’esprit, mais faire apparaître la vérité autant qu’il est possible, et surtout s’effacer devant le Maître de l’Univers. Un des symboles du tourisme israélien n’est -t-il pas une grappe de raisin géante ? Symbole d’un pays prospère, d’un pays de géants. Israël et son peuple seront toujours un miracle permanent, car la vérité explose et explosera aux yeux du monde, pour l’éternité.

Daniel RadfordÉditeur. ÉcrivainLe venin de la désinformation primor-diale fut diffusée part le serpent lors de ses questionnements avec ‘Hava. D.ieu n’a pas pardonné aux explora-teurs qu’ils dénigrent la terre d’Israël. Faut-il trouver dans ce complot des circonstances atténuantes ( kaf zhout ) ? Les explorateurs, avant de partir, entendirent des prophéties d’Eldad et Medad ; Moïse allait mourir et ne rentrerait pas en terre d’Israël. Ils dé-tournèrent le peuple par amour pour leur maître. Il s’agissait de sages, princes d’Israël. Ils refusèrent la mort prochaine du maître d’Israël. Moïse vécut par cette action quarante ans supplémentaires. Le désert n’était-il pas une Yeshiva idéale ? Il y avait la manne, le puits de Myriam pour se désaltérer, les vêtements qui aux dires du Midrash ne s’usaient pas (Rachi, Devarim 8, 5) tandis que la Terre Promise, il fallait la travailler, quitter l’étude de la Torah qui risquait d’être oubliée. Le verset le dit : « c’est une terre qui dévore ses habitants ». Ils comprirent sans doute que les bergers transhumants de l’histoire juive sont les élus, et les paysans les déchus. L’un regarde le ciel et attend de D.ieu sa nourriture et son existence, l’autre pense que la terre lui appartient, car il la travaille. Caïn n’était-il pas pay-san, et Abel un berger ? Sodome ne s’était-il pas installé dans une vallée fertile, tandis qu’Abraham vivait dans la montagne avec son troupeau ? Pharaon ne se disait-il pas le dieu du Nil, tandis que Moïse avait rejoint les bergers exilés… ? Les explora-teurs virent en la terre une contrainte, et c’est peut-être là leur faute, car il est nombre de commandements qui ne peuvent se réaliser qu’avec elle, notamment les lois de Chmita et de Yovel : elles sont la quintessence, le mariage entre D.ieu et le peuple juif ayant la terre pour demeure. Avec ces lois, le pauvre a son pain, et le malchanceux retrouve le che-min de l’abondance. Rien que pour cela l’entrée en terre sainte était une magnificence. Peut-être les explo-rateurs, pour emprunter les mots du rabbi de Loubavitch n’ont-ils pas vu que « le but d’une vie vécue dans la

La désinformation a-t-elle commencé avec les explorateurs de la parasha « Shla’h Lekha » ?

Torah n’est pas l’élévation de l’âme mais bien la sanctification du monde » pour faire de notre terre une rési-dence pour D.ieu.

Georges Elia SarfatiFondateur de l’Université popu-laire de Jérusalem

Le Tanakh rapporte que les explora-teurs, à l’exception de Caleb et Josué « décrièrent le pays qu’ils avaient exploré » (Bamidbar 13, 32), ce qui se traduisit notamment par les paroles suivantes, inspirées par la peur et sur-tout le manque de confiance : « nous étions à nos propres yeux comme des sauterelles, et ainsi étions-nous à leurs yeux » (ibid. 33). Si l’on de-vait lire ce passage à la lumière du thème de la désinformation, disons d’emblée qu’il comporte en effet au moins trois caractéristiques de ce phénomène devenu si courant, via

notamment la production du discours politique et le canal des médias. Tout d’abord, l’existence d’un représen-tant investi d’une légitimité suffisam-ment forte pour que ses déclarations soient crédibles, et par conséquent aisément acceptées, d’autre part celle d’un groupe de gens suffisamment soumis et conformistes pour prendre pour monnaie sonnante ce qu’ils en-tendent, quoi que leur dise l’autorité en laquelle ils ont placé leurs attentes, enfin il y faut aussi un certain nombre de circonstances, généralement assez critiques, pour que l’autorité en ques-tion éprouve le besoin de mettre en circulation une fausse information, en espérant qu’elle sera « gobée ». Ces trois ingrédients suffisent à tisser la trame du mensonge et/ou de la médi-sance ordinaire, condition sine qua non de la vie régentée... Mais le texte biblique, remarquable entre tous, nous enseigne aussi que pour que la possibilité de ce dangereux artifice soit reconnue - et elle l’est depuis longtemps ! - il faut et il suffit qu’une ou deux voix rebelles s’élèvent contre l’opinion de la majorité moutonnière pour rétablir le vrai : ici, c’est à Ca-leb, compagnon de Josué, que nous devons à l’histoire des explorateurs de ne pas tourner court...

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO

Le Docteur Yehouda David est Français d’origine, chirurgien ré-puté en Israël mais aussi officier de réserve dans l’armée israélienne. À ce titre il a reçu une prestigieuse dé-coration militaire pour son dévoue-ment sans bornes au sein de Tsahal. Il a aussi été rendu célèbre dans le cadre de l’affaire Al-Doura à par-tir de 2007 : il a affirmé, preuves à l’appui, que les blessures du père de Mohamed Al-Doura était anté-rieures à la scène décrite dans le reportage de Charles Enderlin. Et il en était d’autant plus certain qu’il faisait partie des médecins qui l’avaient soigné. Après avoir été traîné en justice en France pour diffamation, il a été relaxé. Aujourd’hui son nom est de nou-veau cité puisqu’il a participé acti-vement à l’élaboration du rapport Kuperwasser.

Le Plus Hebdo : Quel a été votre rôle dans la réalisation du rapport Kuperwasser ?Dr Yehouda David : Je fais partie de ceux qui ont rendu le rapport pos-sible. Moshé Yaalon et Yossi Kupe-rwasser m’ont demandé de rédiger un rapport médical et de traduire du français tous les documents néces-saires à la compréhension de l’affaire. Pour ce faire, j’ai travaillé en étroite collaboration avec mon ami Clément Weill-Raynal, à qui je veux rendre hommage.

Lph : Les détracteurs du rapport soutiennent que les témoignages de soldats présents sur place font défaut. Que leur répondez-vous ?Dr Y.D. : C’est totalement faux ! Je suis outré par ces insinuations. J’en veux pour preuve le témoignage très complet de l’Alouf Mishné (colonel) Nitsan Faresse, présent sur place pen-dant plus de huit jours, celui dont le reportage de France 2 fait état. Il a parlé en son nom et en celui de tous les soldats sur place : aucun n’a vu l’événement Al-Doura.

Lph : Quelles retombées le rapport Kuperwasser pourrait-il avoir ?Dr Y.D. : La première s’est déjà fait sentir : le report du procès en appel de Philippe Karsenty. Je suis certain que si la décision n’a pas été pronon-cée, c’est en raison de ce rapport qui a apporté des éléments nouveaux. Par ailleurs, sur la base du rapport, le gouvernement israélien a émis une protestation officielle auprès de France 2 et du gouvernement fran-çais.

Lph : Pourquoi le rapport ne sort-il qu’en 2013 ?Dr Y.D. : Jusqu’en 2010 aucun gou-vernement n’a rien fait ! Après avoir gagné le procès au cours duquel j’ai été accusé de diffamation, j’ai com-mencé une action auprès des diffé-rents ministères israéliens concer-

nés. Je suis arrivé jusqu’au Premier Ministre qui a été très attentif à mon discours et aux arguments présentés. Ceci dit, je possède des preuves qui expliquent pourquoi les différents gouvernements ont traîné des pieds dans cette affaire, qui montrent les pressions qui ont pu être exercées, et par qui. Ces preuves feront l’effet d’une bombe lorsque je les présente-rai. Pour le moment, je les réserve au Premier Ministre et au ministre de la défense, qui décideront des suites à donner.

Lph : Comment les Israéliens ont-ils accueilli le rapport ?Dr Y.D. : La presse israélienne dans son ensemble (à une ou deux excep-tions près) a salué cette publication et s’en est réjouie. On estime sou-vent que cette presse est de gauche, mais malgré tout, lorsque la vérité et l’honneur d’Israël sont en jeu, tout le monde se retrouve. La population

israélienne, quant à elle, est satisfaite que l’on ait rendu à Tsahal les qua-lificatifs qui lui reviennent et surtout celui de l’armée la plus morale au monde. J’ai reçu personnellement des centaines de réactions de soutien et de félicitations (mails, Facebook, té-léphone). Lors de mes consultations, mes patients commencent tous par me dire merci.

Lph : Recevez-vous aussi des mes-sages de France ?Dr Y.D. : Oui, tous les Juifs de France s’aperçoivent du travail qui a été effectué en Israël. Des personnalités comme Richard Prasquier, Président du CRIF ou son vice-président Meyer Habib sont des soutiens incondition-nels et efficaces.

Lph : Quelle forme votre combat va-t-il prendre maintenant ?Dr Y.D. : Je tiens à mobiliser le maxi-mum de journalistes, notamment, afin

que Charles Enderlin se voie priver de sa carte de presse. Cet homme est dangereux, il porte une très lourde responsabilité dans les événements de la seconde Intifada et au-delà même. C’est pourquoi j’en appelle égale-ment aux familles des victimes de cette Intifada à entrer en contact avec moi. Nous devons monter une action en justice contre Charles Enderlin et France 2 afin qu’elles soient dédom-magées. Une fois traduits en justice par ces familles, la chaîne et son cor-respondant n’auront pas d’autre choix que d’avouer leur mensonge.

Lph : Êtes-vous optimiste quant à la suite des événements ?Dr Y.D. : Je pars du principe que personne n’est au-dessus de la jus-tice. Nous devons défendre la vérité et ne pas en avoir peur. Pour ma part, depuis 2007, j’ai gagné toutes mes batailles. Lorsque nous défendons des convictions fermes et solides, rien ne peut entraver leur aboutissement.

Lph : Pour conclure, vous avez an-noncé il y a quelques mois souffrir d’un cancer. Comment vous portez-vous avec toutes vos occupations ?Dr Y.D. : Tant que l’adrénaline monte bien, je vais bien, D’ merci ! Si c’était à refaire, je le referai sans hésiter. Si Hachem m’a envoyé ces missions c’est pour voir jusqu’à quel point je suis capable de faire don de moi. Je relève le défi.

Docteur Yehouda David - « Personne n’est au-dessus de la justice »« Je tiens à mobiliser le maximum de journalistes, notamment, afin que Charles Enderlin se voie priver de sa carte de presse »

Docteur Yehouda David

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

L’arrière-petite-fille de Richard Wagner, Katharina Wagner envi-sage de remettre à l’État régional de Bavière (sud de l’Allemagne) des documents familiaux afin d’éclairer le passé controversé du clan du compositeur favori d’Adolf Hitler, 200 ans après sa naissance, a-t-elle déclaré dans un entretien dimanche au Tagesspiegel.

Selon le journal, la directrice du festi-val de Bayreuth qui est dédié chaque année à l’œuvre du compositeur, en-visage « sous peu » de remettre aux archives bavaroises ces documents hérités de son père Wolfgang, « pour donner à la recherche la possibilité

d’accéder » au passé de sa famille qui était proche du dictateur allemand.

Selon les extraits de cet entretien, Katharina Wagner, 34 ans, explique avoir cédé ces documents en 2010 à un historien et un journaliste, se disant notamment « déçue » qu’ils n’aient donné lieu pour l’heure à au-cune publication.

Richard Wagner, dont le monde de la musique célèbre cette année le bicen-tenaire, est né à Leipzig (sud-est) le 22 mai 1813, et mort à Venise le 13 février 1883, longtemps avant l’avè-nement du nazisme.

Mais Hitler était un admirateur pas-sionné de sa musique, un habitué de Bayreuth, et un ami proche de la famille du fils de Wagner, Siegfried, et de ses petits-fils Wolfgang et Wie-land, qui le surnommaient affectueu-sement « Oncle Wolf ».

Antisémite, misogyne, défenseur d’une pureté raciale revendiquée par le nazisme: historiens, musicologues et musiciens continuent à débattre férocement de l’héritage politique et social de Wagner.

Source : 7sur7.be

Antisémite, misogyne, raciste: l’héritage de Richard Wagner

Le Krav Maga – signifiant “combat rapproché” en hébreu – apparait dans les années 1930, lorsqu’Imrich Lichtenfeld, juif tchécoslovaque, invente la méthode d’auto-défense visant à combattre l’antisémitisme de sa ville d’origine, Bratislava. Après avoir déménagé en Israël en 1940, lors du mandat britannique, il rejoint la pré-étatique force de défense Haganah, où il forme les unités d’élite à utiliser cette forme de combat fondée sur ses connais-sances en boxe et en lutte. Suite à la fondation de Tsahal en 1948, cette méthode évolue pour devenir un système d’auto-défense com-plexe et se répand alors à travers le monde.

L’objectif du Krav Maga est d’ap-prendre à se défendre en un mini-mum de temps de formation. Le sport est en perpétuelle évolution. On y retrouve toutefois un grand nombre de techniques de combat issues de la boxe pieds-poings, du jiu-jitsu et de la lutte. La méthode devant être inté-grée rapidement pour la formation des soldats, elle ne s’appuie pas sur des qualités physiques particulières et n’est donc pas réservée à des troupes d’élites.

La simplicité est déterminante. Le Krav Maga est basé sur les réflexes et la rapidité d’action. Il inclut des coups de poing puissants, des coups de coude, des coups de genou issus de la Boxe Thaï, des coups de pied bas,

de la lutte, des défenses et des désar-mements contre couteaux, armes de poing et d’épaule et de nombreux exercices développant la condition physique.

”Nous commençons à former au Krav Maga non plus seulement les unités d’élite et les brigades de recon-naissance, mais aussi des brigades d’infanterie régulière”, explique le colonel Oren Gil.

Selon le colonel Gil, les corps d’in-fanterie devraient très bientôt intégrer le Krav Maga dans leurs formations. Cet ajout permettra aux soldats de retourner dans leur unité avec des ca-pacités suffisantes pour former leurs camarades.

“Un soldat combattant, qu’il soit d’une unité d’élite ou d’infanterie ré-gulière, est seul à affronter l’ennemi”, explique le colonel Gil. “L’autre arme dont il dispose est son corps – son habilité physique. Les exercices de Krav Maga contribuent énormément à sa flexibilité et à sa rapidité tout en le façonnant.”

La popularité du Krav Maga dépasse aujourd’hui les frontières de l’Etat d’Israël. Des centaines de clubs enseignent cet art martial israélien dans le monde entier, notamment aux femmes qui y voient un moyen d’auto-défense contre d’éventuels agresseurs.

Le Krav Maga de plus en plus enseigné dans l’armée israélienne

Le commandant de l’Armée de l’Air Israélienne, le général de bri-gade Amir Eshel, s’est exprimé au cours des derniers jours à propos de la Syrie, du Hezbollah et du ni-veau de préparation de l’armée de l’air. Il a participé à la conférence de l’Institut Fisher et a rencontré une délégation américaine de l’Ins-titut Juif des Affaires de Sécurité Nationale en visite dans des bases de Tsahal. Il a notamment déclaré : “Avec la chute du régime syrien d’Assad, nous risquons de voir l’ensemble des missiles syriens pointés vers Israël.”

Eshel a déclaré : “le régime d’Assad a investi énormément pour obtenir les capacités de défense aérienne les plus performantes au monde. Ces systèmes ne sont pas seulement une menace opérationnelle, ils apportent également un sentiment de sécurité au pays qui se permettra des choses qu’il n’aurait pas fait par le passé. Il n’y a toutefois aucun système insol-vable, chaque problème a sa solution,

la question est quel en est le prix”.

“La Syrie change sous nos propres yeux. Avec la chute du régime, nous risquons de voir l’ensemble des mis-siles syriens pointés vers Israël. Nous devons être capables de neutraliser des transferts d’armes de tout type : missiles de pointe, roquettes, missiles sol-sol et armes chimiques.”

“Aujourd’hui la préparation à une guerre surprise est extrêmement indispensable. Une telle guerre peut naître aujourd’hui sur plusieurs fronts. Quelques événements peuvent suffire à dégrader la situation et nous obliger à répondre en quelques heures avec tous les moyens possibles. L’ar-mée de l’air est aujourd’hui prête à combattre n’importe quel type d’avion dans n’importe quel type de scénario”Le Hezbollah et le front libanais

“Le Hezbollah a transféré ses armes dans des zones habitées. Aujourd’hui, le Hezbollah détient des réserves

d’armes dans des bâtiments civils, des mosquées ou dans des chambres souterraines. Au cours de la Seconde Guerre du Liban, nous n’avons uti-lisé qu’une partie de nos capacités. Il est probable que nous ayons à les employer entièrement pour répondre de manière forte et efficace.”

“L’armée de l’air doit ouvrir la voie aux forces terrestres par de très lourdes frappes au sol. Nous devons être un élément central dans les acti-vités terrestres et c’est ce que nous faisons.”

Amir Eshel, commandant de l’armée de l’air : “la Syrie change sous nos propres yeux”

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

Lorsqu’il était enfant, une famille hollandaise l’a protégé des nazis pendant la Shoah. Aujourd’hui, il est l’un des héros de l’Armée de l’Air de Tsahal qui a sauvé des mil-liers de vies à travers le monde

De la Shoah à l’aviation israélienne

Arieh Oz naît sous le nom d’Harry en Allemagne en 1936. Entre 1942 et 1945, une famille hollandaise le cache dans un grenier des Pays-Bas avec sa sœur de 12 ans. “Notre père a fui en Palestine et notre mère était cachée quelque part aux Pays-Bas”, se souvient le lieutenant-colonel, au-jourd’hui réserviste de Tsahal.

“Nous ignorions complètement le sort des uns et des autres. Ce n’est qu’après la fin de la guerre que nous avons découvert que nous étions tous les quatre en vie. Par miracle, nous avons réussi à tous nous retrouver. Dès lors, en 1946, nous avons pris la décision de faire notre alyah“.

Ses premières années de liberté sont plus difficiles que prévues. Arieh a du mal à s’acclimater à sa nouvelle vie d’enfant. “Quand je suis arrivé en Israël, j’avais déjà 11 ans. Je n’étais jamais allé à l’école et je devais d’un coup étudier et apprendre l’hébreu.”

Une fois le bac en poche, Oz est accepté dans une école de l’aviation israélienne et obtient ses ailes de pi-

lote le 5 janvier 1956. Jeune diplômé, il est envoyé en Éthiopie pour former les nouvelles recrues de l’aviation éthiopienne. Plus que satisfait des services d’Arieh, le commandant des forces aériennes impériales d’Ethio-pie en personne lui rédige une lettre de recommandation.

A cette époque, Tsahal cherchait à acquérir des avions capables de voler sur de longues distances afin de trans-porter des armes depuis la France et d’autres pays européens ainsi que de venir en aide à l’Afrique.

“Après avoir fait l’acquisition de cinq appareils américains, il fallait trouver des pilotes“, explique Arieh.

Le plus jeune commandant d’esca-dron de TsahalEzer Weizman, à l’époque comman-dant de l’aviation de Tsahal (qui de-viendra plus tard le 7ème président de l’Etat), décide de confier la mission à Arieh, alors simple capitaine.

“Tout son entourage lui disait qu’il était impensable de promouvoir un capitaine inexpérimenté au rang de lieutenant-colonel. Il leur a répondu : je peux faire ce que je veux”, se sou-vient Arieh en rigolant.

Un vendredi matin, il reçoit l’ordre de se rendre dans le bureau d’Ezer Weiz-man. “Il m’a demandé si je voulais diriger mon propre escadron. Je lui

ai dit que si un simple capitaine pou-vait occuper cette fonction alors je serais d’accord. Il m’a regardé et m’a dit : “félicitations, vous êtes désor-mais le commandant de votre propre escadron.” Deux jours plus tard, le lieutenant-colonel Arieh Oz devient le commandant de ce qui deviendra l’escadron 120.

“C’est ainsi que la success story a commencé“, explique Arieh.Si aujourd’hui l’escadron se focalise surtout sur ses missions d’aides à l’international, sa mission principale, à l’époque, était bien plus complexe puisqu’il s’agissait d’acheminer des armes vers Israël depuis la France et d’autres pays voisins.

“Nous avons accompli des opérations complexes et très difficiles. Nous avi-ons trois avions toujours en mission, toutes les semaines. Deux d’entre eux acheminaient des armes depuis la France tandis que le troisième était en Afrique pour des missions d’aide humanitaire.“

Son service militaire s’achève avec la Guerre des Six Jours en 1967. Arieh Oz devient alors lieutenant-colonel de réserve et pilote de ligne chez El Al, la principale compagnie aérienne israélienne. Bien que n’étant plus soldat, Tsahal le rappelle régulière-ment pour effectuer des opérations secrètes.

Aujourd’hui, l’escadron 120 est sou-vent envoyé à l’étranger dans le cadre de missions humanitaires, notamment au Japon et en Haïti après les catas-trophes naturelles qui ont frappé ces pays.

“Bien que le caractère humanitaire de l’escadron est apparu après mon départ de l’armée, j’ai été personnel-lement impliqué dans plusieurs mis-sions devenues célèbres.“

Le 27 juin 1976, des terroristes du « Front Populaire de Libération de la Palestine » et de la Fraction Armée Rouge prennent en otage les passa-gers d’un avion Airbus d’Air France qui effectue un vol Israël-Paris. L’avi-on est détourné peu de temps après avoir décollé d’Athènes en Grèce où il fait escale. L’équipage est ensuite contraint par les terroristes de faire atterrir l’avion à Entebbe, en Ougan-da, où les passagers et les membres de l’équipage sont retenus en otages. A bord de l’avion se trouvent 228 passagers et 12 membres d’équipage, dont une centaine de Juifs qui étaient en partie israéliens.

A l’époque, Arieh Oz est un spécia-liste de l’Afrique. A ce titre, il est l’un des quatre pilotes choisis pour remplir cette difficile mission. Arieh pilote alors pendant plus de sept heures un avion dont le poids dépasse le maximum autorisé, chargé de ma-tériel de secours. Deux des pilotes

de Tsahal se sont déjà posés lorsque les terroristes comprennent qu’une opération israélienne est en cours. C’est dans l’obscurité presque totale qu’Arieh pose son avion sur la piste. Son sang-froid, son calme et son pro-fessionnalisme ont permis de sauver plus de 100 otages.

“J’ai transporté 1087 Juifs éthio-piens en Israël”En 1991, le lieutenant-colonel Arieh Oz participe à l’Opération Salomon visant à rapatrier en Israël des Juifs d’Ethiopie. “Je pilotais un Jumbo 747, le premier 747 à se poser à Ad-dis-Abeba“, se souvient-il.

“Vous n’allez pas me croire, mais j’ai transporté à bord de mon avion 1087 Juifs éthiopiens en Israël. A l’époque, c’était le record du plus grand nombre de passagers transportés dans un même avion.“

“Il est très important pour nous d’être partout dans le monde quand quelqu’un a besoin de nous. Bien que notre aide apparaît parfois limitée et modeste, notre drapeau, notre armée, doivent être reconnus mondialement pour leur professionnalisme et leur rapidité d’action dans n’importe quel endroit de la planète frappé par une catastrophe naturelle.”

“J’ai transporté 1087 Juifs éthiopiens en Israël”Comment un enfant caché pendant la Shoah est devenu héro de Tsahal

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

La Russie a annulé son accord pour vendre des missiles S-300 avec la Syrie, a déclaré un haut respon-sable russe au journal britannique Sunday Times.

Le responsable a expliqué que l’an-nulation était intervenue suite aux préoccupations de la Russie que les missiles puissent tomber dans de mauvaises mains et êtres utilisés pour attaquer des avions civils à l’aéroport Ben Gourion.

« Nous sommes très inquiets à ce sujet, l’importante communauté russe en Israël est un facteur important dans notre attitude envers Israël, et nous n’allons pas laisser cela se pro-duire, » a déclaré le responsable au Sunday Times.

Il a dit qu’un accord pour annuler la vente à la Syrie a été atteint au cours de la récente réunion en Russie entre le premier ministre Benyamin Neta-nyahou et le président Vladimir Pou-tine. En contrepartie de l’annulation de la transaction, a ajouté le respon-

sable, la Russie attend d’Israël qu’il s’abstienne de nouvelles frappes aé-riennes en Syrie.

Le responsable a souligné que Neta-nyahou, ainsi que le conseiller à la sécurité nationale Yaakov Amidror, ont expliqué lors de leur réunion avec le président Poutine que si les mis-siles S-300 tombent entre les mains de groupes qui s’opposent à Israël, les avions qui décollent et atterrissent en Israël seront à la portée de ces mis-siles.

Il a ajouté que l’objectif principal de la Russie est de garder la Syrie comme une seule entité, notant que les syriens sont prêts à venir à une conférence de paix internationale qui se tiendra à Genève le mois prochain, sans conditions préalables, mais jusqu’à présent, les rebelles insistent sur le fait que le dictateur Bachar al-Assad doit démissionner.

« Ce n’est pas acceptable et nous attendons des Etats-Unis qu’ils résol-vent ce problème avec les rebelles,

» a déclaré le responsable russe. Il a également souligné que la Russie n’a pas l’intention d’accorder l’asile à Assad à Moscou. « Nous n’allons pas lui offrir cela, » a-t-il dit.

La Russie a précisé la semaine der-nière qu’elle irait de l’avant avec la vente du système de missiles modernes S-300 à la Syrie, en dépit d’une demande formulée par Israël pour annuler la transaction.

S’adressant à la télévision libanaise Al-Mayadeen, proche du groupe ter-roriste Hezbollah, le ministre russe des affaires étrangères, Serguei La-vrov, a déclaré que la Russie est « en-gagée à respecter les accords » signés avec la Syrie en ce qui concerne les missiles avancés.

Comme il l’a déjà dit, Lavrov a réi-téré que la Russie n’a pas l’intention de signer de nouveaux accord de vente d’armes avec la Syrie, mais a expliqué que vu que l’accord pour les S-300 avait été signé avant le déclen-chement de la guerre civile en Syrie, la Russie avait l’intention de procéder comme prévu.

« Nous n’avons pas l’intention d’en-freindre le droit international, » avait expliqué Lavrov. « Cependant, nous ne voulons pas que notre réputation de fournisseur fiable d’armes soit affectée. »Le chef d’état-major interarmes amé-ricain Martin Dempsey avait qualifié la décision russe de « inopportune et très malheureuse », ajoutant qu’elle « encourageait le régime et prolonge la souffrance. »

La Russie annule l’accord avec la Syrie sur les missiles S-300

« Israël est l’état le plus menacé dans le monde, » a déclaré di-manche le premier ministre Benya-min Netanyahou au début de la « semaine d’urgence nationale ».

S’exprimant lors de la réunion heb-domadaire du cabinet ministériel, le premier ministre a déclaré que les menaces contre le front intérieur israélien ont considérablement aug-menté au cours des dernières années, pointant les missiles et les roquettes visant les villes israéliennes. « Nous sommes prêts pour n’importe quel scénario, » a-t-il déclaré.

Israël a commencé dimanche un exer-cice de deux jours de guerre chimique à l’échelle nationale. L’exercice tes-tera la préparation du front intérieur à une attaque aux armes non conven-tionnelles, le niveau de communica-tion entre les civils et les autorités, et la préparation des municipalités en cas d’urgence. Lundi, les sirènes d’alerte seront entendues au niveau national.

« Au cours des dernières années, nous

avons considérablement augmenté le niveau de préparation du front inté-rieur contre de telles attaques, » a déclaré Netanyahou. « Nous investis-sons des milliards de telle sorte que le front intérieur soit mieux protégé et mieux préparé. Nous investissons dans le Dôme de Fer, dans les sirènes, les abris, les renforcements de struc-tures et améliorons les systèmes d’alerte précoce. Nous allons appor-ter des modifications législatives afin d’adapter le cadre juridique à la réa-lité de l’état d’Israël, de sa sécurité et des menaces concomitantes. »

Le premier ministre a souligné que, bien que de nombreux changements ont déjà pris effet, ce qui était selon lui visible sur le front intérieur lors de l’opération Pilier de Défense, il est difficile d’obtenir une projection complète.

« En fin de compte, aucune protec-tion ne peut se substituer à la force de frappe de l’armée israélienne et à l’endurance et la force de l’opinion publique israélienne en temps de crise, » a-t-il affirmé.

Netanyahou : « Israël est l’état le plus menacé au monde »

Quatre personnes ont été blessées dimanche matin dans l’explosion de deux roquettes Grad dans la banlieue sud de Beyrouth, un fief du mouvement chiite Hezbollah, selon une source de sécurité.

« Deux roquettes Grad sont tombées dans la banlieue sud de Beyrouth, à Chiyah. L’une a atteint le parc d’un vendeur de voitures : quatre personnes ont été blessées et des véhicules ont été endommagés », a expliqué cette source . Selon ce res-ponsable, « les quatre blessés sont des ouvriers syriens ».

La deuxième roquette a touché un

appartement et a causé des dégâts matériels importants, sans faire de victime, selon un photographe de l’AFP sur place.

L’ancien Premier ministre Saad Ha-riri a condamné les tirs de roquettes, dimanche, sur la région de Chiyah dans la banlieue-sud de Beyrouth, qualifiant l’incident de « terroriste et criminel qui a visé une région habi-tée ». M. Hariri a par ailleurs mis en garde contre les dangers des appels à la participation dans les incendies externes », en allusion implicite aux positions du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah à l’égard de la crise syrienne.

Liban : l’ancien PM Hariri condamne les tirs de roquettes sur le fief Hezbollah

East Lansing, Michigan – Trois lycéens qui ont a priori gravé une

croix gammée sur le casier d’un étudiant juif, risquent de passer en justice pour délit criminel a annon-cé la police.

Le Lieutenant Scott Wriggelsworth, de la police d’East Lansing, a dit hier que des membres de la famille de l’étudiant juif, des éléments de l’école et de la police, ont été d’ac-cord pour que l’acte d’accusation au sujet de la destruction volontaire soit la meilleure solution. Le bureau du Procureur du Comté d’Ingham déci-dera des procédures à suivre.

Des croix gammées ont été gravées sur le casier d’un étudiant juif

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

Roger Cukierman, né le 23 août 1936 à Paris ancien Président du CRIF (le 9ème), vient d’être réélu à l’instant à ce poste, prenant la suc-cession du Richard Prasquier.

Il a été élu par 108 voix contre 69 pour Arié Bensemhoun, au deuxième tour.

La famille Cukierman est originaire du village polonais d’Ozarow, situé au sud de Varsovie. Le père de Roger Cukierman, fuyant la misère et l’anti-sémitisme, rejoint la France en 1932. Celle restée en Pologne sera déportée et gazée à Treblinka.

Roger Cukierman a exercé de hautes responsabilités dans la Compagnie financière Edmond de Rothschild, mais également au sein de l’Israel General Bank et de l’Israel 2000 Mu-tual Fund. Il est toujours membre du bureau exécutif de Cukierman & Co. Investment House Ltd., fonds d’in-

vestissement basé en Israël et présidé par son fils Édouard Cukierman.

Roger Cukierman est licencié en droit, diplômé de l’ESCP et Docteur en sciences économiques.

Airé Bensemhoun et Roger Cukier-man

Airé Bensemhoun et Roger Cukier-man, au Congrès Juif de Budapest, mai 2013

Roger Cukierman a été très actif dans de nombreuses institutions sociales et éducatives de la communauté juive, que ce soit au CASIP, au Fonds So-cial Juif Unifié (FSJU) ou au sein de l’Alliance Israélite Universelle dont il est aujourd’hui le Vice Président.

Il est chevalier l’Ordre National de la Légion d’honneur.

Par Yael Silverstein

Roger Cukierman élu nouveau Président du CRIF

En France, la nouvelle est restée confidentielle. Mais pas en Algérie (voir notamment Le Matin DZ) : désormais, tout parent algérien ins-tallé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants, nés en Algérie, qui décide-raient de le rejoindre.

Et même, précise la Cour de Cassation réunie le 5 avril dernier en assemblée plénière (, si les enfants en question ont pénétré en France en dehors de toute procédure de regroupement familial. Ce qui s’applique naturelle-ment, d’abord, aux enfants de pères polygames, puisque les autres peuvent, depuis l’institution du système, en 1976, bénéficier dudit regroupement ! Résultat : les hommes ayant « épousé » plusieurs femmes dans leurs pays vont pouvoir, sans contourner la loi française comme ils le faisaient jusqu’à main-tenant (en faisant passer, par exemple, leurs compagnes pour des « mères iso-lées »), financer légalement le séjour en France de leur descendance.

Pour appuyer sa décision, la Cour de cassation évoque le principe de « non-discrimination » inhérent à la jurispru-dence européenne – laquelle interdit depuis les années 1980 aux Etats de réserver à leurs seuls nationaux le bé-néfice de prestations démographiques spécifiques – mais aussi l’accord eu-ro-méditerranéen UE-Algérie du 19 décembre 2001. Dont les termes sont directement transposables aux ressor-tissants du Maroc et de la Tunisie ayant signé les mêmes accords avec l’Union européenne. Et sans doute demain, à tous les Etats extra-européens avec laquelle la France a signé des traités

analogues !

Cela signifie, en clair, que tous les efforts faits par la France depuis 1993 (gouvernement Balladur) pour limiter les fraudes au regroupement familial viennent de voler en éclat : à quoi bon menacer de poursuites les fraudeurs aux allocations familiales si la fraude elle-même n’existe plus ? La loi peut bien réserver le bénéfice de ces pres-tations aux enfants d’une seule épouse, tout se passera désormais comme si elle était abrogée…

On se souvient, en 2010, de l’affaire Hebbadj, du nom de ce français d’ori-gine algérienne soupçonné d’avoir fait subventionner par la caisse d’alloca-tions familiales de Loire Atlantique un foyer composé de quatre femmes et de douze enfants. Finalement mis hors de cause, le 27 mars dernier par le tribu-nal de Nantes (mais condamné pour des faits connexes à six mois de prison avec sursis), M. Hebbadj ne connaîtrait plus aujourd’hui, tous ces « tracas ». Quand bien même il n’aurait pas acquis la nationalité française, le seul fait de reconnaître les enfants de ses com-pagnes comme les siens suffiraient à lui accorder de plein droit le bénéfice des prestations familiales…

A l’heure où le gouvernement s’apprête à revoir à la baisse les aides versées aux classes moyennes au titre de la politique familiale, on imagine l’effet d’aubaine pour des dizaines de mil-liers de candidats à l’immigration ! En 2010, les services du ministère de l’Intérieur, sollicités par Brice Hor-tefeux, avaient recensé, au bas mot, 80.000 pères de famille dans le cas de

M. Hebbadj. Un chiffre, certes approxi-matif, comme le sont, par nature, ceux des hors-la-loi présumés, mais qui n’en donne pas moins le vertige. Même en partant d’une hypothèse extrêmement basse (deux femmes pour un homme, et deux enfants par femme), voilà qui désignerait au moins un demi-million de personnes vivant sous un régime que proscrivait jusqu’alors le droit français.

Or tout indique que la réalité est bien pire. Ecoutons l’ancien député commu-niste de Seine-Saint Denis, Jean-Pierre Brard, peu suspect de « complicité » avec la droite, cité dans une étude passionnante que la Fondation Mon-taigne avait consacrée, en novembre 2009, à la polygamie. Maire de Mon-treuil jusqu’en 2008, celui-ci rapportait la situation de deux frères jumeaux d’origine africaine: «Mariés chacun à deux épouses, ils avaient à eux deux 40 enfants, la plupart inscrits dans la même école. Nous avons mis un an à les convaincre de disperser les gamins dans différents établissements sco-laires. Les deux pères voulaient qu’on leur trouve un grand appartement pour continuer à vivre tous ensemble. J’ai refusé fermement : non seulement nous n’avons pas de 15 pièces, mais, en plus, la famille coûtait déjà une fortune à la commune. »

Nul doute qu’avec la décision du 5 avril, le casse-tête tournera bientôt au cauchemar pour de nombreux maires!

Par Valeurs Actuelles

L’UE impose à la France de payer les allocations des non-français…

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme vient d’être informé du saccage de plusieurs tombes situées dans le carré juif du cimetière municipal de Blanc Mesnil.

Les témoins,, des fidèles de la syna-gogue de Blanc Mesnil qui se trou-vaient là ,ce 22 mai 2013 à 9h pour une cérémonie funèbre, ont constaté que les objets ,(plaques, vases, objets en verre etc ) des pierres tombales de ce carré réservé à défunts de la communauté juive,ont été vandalisés et brisés.Selon ces témoins les stèles n’auraient pas été touchées.Aucun tag n’a été constaté.

Les faits sont confirmés par le gar-dien du cimetière que nous avons pu

joindre, et qui précise que toute une rangée de tombes de ce carre juif , a été la cible des vandales .

Le BNVCA a informe simultané-ment le commissariat de police le Maire de Blanc Mesnil ainsi que le Préfet,et recommande aux familles victimes de déposer plainte.

Le BNVCA condamne cet acte ignoble et lâche,et demande à la police de tout mettre en oeuvre pour identifier , interpeller les auteurs, et vérifier si l’acte est délibérément antisémite,ou le fait de voleurs de métal, qui de toute évidence n’ont commis leur forfait que sur les tombes du carré juif.

par:Sammy Ghozlan

Le BNVCA condamne le vandalisme de tombes juives dans le cimetière de Blanc Mesnil

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La couverture médiatique fran-çaise de la Seconde Intifada a été l’objet d’un déchaînement des pas-sions : accusée de partialité, elle a fait couler beaucoup d’encre. Est-il possible, cependant, de traiter des biais de l’écriture de presse sous un angle scientifique et d’y apporter des réponses argumentées fondées sur des preuves ? C’est ce qu’ont tenté de faire deux chercheuses qui ont présenté en mars 2013, lors d’une journée d’étude qui s’est tenue au sein du groupe ADARR (analyse du discours, argumen-tation, rhétorique) à l’Université de Tel-Aviv, la thèse qu’elles ont respectivement soutenue sur la Deuxième Intifada – l’une, San-drine Boudana, en communication, et l’autre, Claire Sukiennic, en sciences du langage.

Des critères établis avec le concours des journalistes eux-mêmesPour Boudana (département de com-munication, Université de Tel-Aviv),

les journalistes se sont souvent contentés de rejeter les critiques en les assimilant à des pressions poli-tiques ou en les renvoyant dos à dos lorsque les reproches émanaient de groupes ou communautés identifiés comme soutenant Israël ou les Pales-tiniens. Elle a donc décidé d’inter-roger les journalistes eux-mêmes et de construire avec eux un modèle d’évaluation de la qualité de leurs articles de presse, puis de mesurer l’écart entre ce que les journalistes disent qu’il faut faire et ce qu’ils ont effectivement fait dans le cas de la couverture de la seconde Inti-fada. Ses entretiens avec 13 corres-pondants de guerre français ont fait émerger deux valeurs fondamentales synthétisées dans l’expression « être juste » : la justesse et la justice, ou plus précisément l’équité, qui ne signifie pas que le journaliste ne doit pas prendre position, mais seulement que cette prise de position doit être justifiée par le contexte d’action qui est rapporté. Boudana a traduit, avec

les journalistes, ces deux valeurs, en critères concrets d’évaluation de per-formance, puis a déterminé des outils méthodologiques permettant de me-surer cette performance. La justesse s’évalue en fonction de trois critères : la véracité des faits rapportés ; l’évi-dentialité, c’est-à-dire le fait de sou-tenir ses assertions par des éléments de preuve ; et le caractère complet de l’information rapportée. L’équité se mesure également à l’aide de trois critères : la caractérisation juste des protagonistes mentionnés dans l’his-toire ; le traitement juste des voix qui s’expriment ; et le cadrage de l’évé-nement.

Biais anti-israélien et cadrage anti-colonialiste du conflitBoudana a appliqué ce modèle à un corpus de 167 articles de presse, cou-vrant 4 événements marquants de la seconde Intifada ainsi qu’une période creuse. Ses analyses concluent à un biais anti-israélien, les Israéliens étant réduits à de froides entités mili-taristes recourant systématiquement à une violence disproportionnée. De façon plus surprenante, elle observe que ce biais ne s’accompagne pas d’un parti-pris pro-palestinien. En effet, les Palestiniens sont générale-ment infantilisés et privés de rationa-lité et même de voix : Les Occiden-taux ou les leaders du monde arabe se chargent de parler en leur nom. Ce traitement s’explique par un cadrage colonialiste du conflit, à l’exclusion de toute autre grille de lecture pos-sible : les colonisateurs comme les colonisés sont déshumanisés.

Claire Sukiennik (groupe ADARR,

26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

Peut-on prouver scientifiquement que la couverture journalistique du conflit israélo-palestinien en France est biaisée ?

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme dénonce et condamne des faits inadmissibles qui se sont produits dans une classe CM2 d’une école primaire Louis Landier à Saint Clément de Rivière (34 980) ou une institutrice a fait dessiner et colorier une croix gam-mée à ses élèves.

C’est un membre d’une association (PEEP) qui a alerté le BNVCA après avoir été informé par les parents du seul élève de confession juive de la classe.

Selon notre correspondant, les faits se sont déroulés vendredi 17 mai au matin dans la classe de CM2, suite à un exposé sur » hitler » présenté par deux élèves. L’enseignante, pour illustrer son cours de géométrie, a demandé aux élèves de dessiner et colorier une croix gammée. Le but aurait été d’expliquer la « symétrie. »

Choqué, le seul élève de confession juive s’est offusqué. Ses parents ont alors alerté l’un des membres de la PEEP .

Selon notre informateur, suite à

l’émotion suscitée, l’institutrice a fait arracher les pages compromettantes des cahiers de ses élèves et la direc-trice s’est adressée aux élèves de la classe en question.

Toutefois, nous demandons au Mi-nistre de l’Education nationale et au Recteur d’Académie de prendre les mesures éducatives, administratives et disciplinaires qui s’imposeraient, notamment à la lumière de cette mé-thode pédagogique utilisée.

Le BNVCA estime souhaitable qu’un historien, ou un rescapé de la Shoa, puisse s’adresser à ces élèves et leurs enseignants, pour qu’ils comprennent mieux les méfaits de la propagande nazie et son symbole : la croix gam-mée.

Le BNVCA félicite le jeune élève juif de cette classe qui en dépit de son jeune âge,a osé défendre à la fois son identité et la mémoire.

Par Sammy Gozlan

Cours de géométrie en CM2: « dessinez et coloriez une croix gammée… »

Université de Tel Aviv et Université Bar Ilan), quant à elle, a étudié l’usage des émotions – le pathos rhétorique - dans la mise en mots de l’Intifada al-Aqsa par quelques journaux repré-sentatifs de la presse écrite natio-nale en France. Il s’agit d’un corpus composé des quotidiens Le Monde, Libération, Le Figaro, les hebdoma-daires L’Express, Le Point, le Nouvel Observateur, du mensuel Le Monde diplomatique, couvrant la seconde In-tifada, comprenant 140 reportages, 10 éditoriaux et une quinzaine d’articles appartenant au genre débats-opinions (Le Monde/Horizons, Libération/Rebonds, Le Monde diplomatique). Les reportages étant de loin les plus nombreux, ils ont été privilégiés afin de vérifier s’ils rapportent les faits de façon neutre et objective comme on le soutient souvent. Sukiennik a exa-miné des articles qui présentaient des cas flagrants de pathos, mais aussi des énoncés aux apparences neutres qui ne comportaient apparemment pas de signes notoires d’émotion et qui néanmoins s’adressaient aux affects. Par l’analyse linguistique minutieuse d’une série d’exemples, elle a montré comment de nombreux journalistes utilisent l’instrument de la compas-sion en tant que procédé argumentatif alors qu’ils pratiquent en apparence un discours rationnel. Or, le recours à l’émotion n’est pas destiné unique-ment à montrer la souffrance d’autrui pour faire naître la pitié tout en susci-tant la réflexion : il travaille à dépos-séder le lecteur de sa liberté de pen-ser, l’empêchant ainsi de comprendre la complexité du conflit israélo-pales-tinien.

Victimisation des uns et diabolisa-tion des autresC’est ce que Sukiennik dévoile de fa-çon très concrète en montrant l’usage argumentatif des descriptions et des chiffres, celui de la dépersonnalisa-tion des Israéliens face à la présenta-tion personnalisée des Palestiniens, la façon dont sont rapportés les propos des uns et des autres, les effets du sensationnalisme et de l’horreur, le

recours à des thèmes comme ceux de l’enfance, la mise en intrigue qui se présente comme un récit factuel et ob-jectif mais permet en fait au locuteur d’inscrire ses jugements de valeur dans son texte. Ainsi se mettent en place des articles qui victimisent les Uns (les Palestiniens) et diabolisent les Autres (les Israéliens). Si donc l’information journalistique a pour fin de préparer le lecteur au débat public et remplit de ce fait une fonction cru-ciale dans un espace pluraliste de dé-libération et de négociation publiques entre représentants de points de vue divergents, on peut se demander dans quelle mesure la systématisation de la présentation émotionnelle est compa-tible avec cette visée.

Deux thèses relevant de disciplines différentes et réalisées selon des méthodologies distinctes sont donc arrivées à des conclusions, sinon identiques, du moins similaires sur un point : la couverture médiatique de la seconde Intifada dans la presse fran-çaise a souffert d’un biais en défaveur d’Israël. Elle a abouti à la construc-tion de deux images antithétiques, celle, lénifiante, des victimes pales-tiniennes, personnalisées – quoique infantilisées- susceptible de provo-quer l’identification du lecteur, face à une représentation déshumanisée et diabolisée du soldat israélien recou-rant systématiquement à une violence disproportionnée. La couverture de presse n’a donc pas été, en l’occur-rence, à la hauteur de l’idéal d’objec-tivité des journalistes, que cela soit parce que les textes ont fait appel à l’émotion ou parce qu’ils ont manqué de justesse (information incomplète, sources mal exploitées), et de justice. Ces deux thèses réalisées par des chercheuses de Tel-Aviv montrent qu’une critique mesurée et scienti-fique du texte de la presse, fondée sur des preuves argumentées, est pos-sible, et au moins aussi convaincante qu’une approche militante même si est reste plus limitée.Sivan Cohen-Wiesenfeld – Univer-sité de Tel-Aviv

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 29 Mai au 4 Juin 2013

Israël: les taxes locales sur les appartements inhabités vont doubler.

Les Français qui laissent leurs ap-partements inoccupés durant une très grande partie de l’année ont du souci à se faire : en Israël, les taxes locales sur les appartements inhabi-tés vont doubler

Le ministre de l’Intérieur Guideon Saar a signé dimanche un décret visant à doubler les taxes locales sur les appar-tements inhabités ou habités unique-ment quelques jours par an. Cette me-sure a pour but d’encourager la location de ces appartements et d’augmenter l’offre des logements à louer. Elle doit encore être entérinée par la commission parlementaire des finances et en séance plénière à la Knesset.La Knesset a officiellement approuvé plusieurs modifications aux lois fiscales affectant le marché de l’immobilier en Israël, avec l’intention de ralentir la flambée des prix de l’immobilier.

1. La taxe à l’achat sur des apparte-ments achetés pour l’investissement, a été augmenté. Il y a donc une nouvelle taxe de mise en place, de 5% sur les propriétés d’un million de shekel, de 6% pour les appartements entre 1 et 3 millions et de 7% sur les investisse-ments immobiliers de plus de 3 mil-lions de shekels.

2. Mise en place d’une réduction de la taxe à l’achat pour les particuliers qui achètent leur résidence principale. La nouvelle loi exempte ceux qui achètent une propriété de 1,35 millions de she-kel du paiement de toute taxe à l’achat. Ceux qui achètent un bien entre 1,35 et 1.600.000 shekels, paieront 3,5% et les achats de plus 1,6 millions de NIS seront taxés à 5%.

3. La taxe sur les plus-value, qui s’ap-

plique aux plus-values réalisées lors de la vente d’un bien, sera modifiée afin que les propriétaires d’appartements qui vendent une propriété dans les 4 années suivant l’achat, soient exemptés de la taxe. Auparavant, un propriétaire d’appartement devait attendre 4 ans, à partir de son achat, avant de pouvoir vendre en étant exempté de la taxe. En outre, les propriétaires fonciers, qui vendent des terres qu’ils avaient ache-tée avant 2001, paieront un taux réduit d’impôt, 20% contre 45%. Les biens d’une valeurs de moins de 2.3 millions de shekels seront exonérés de taxe sur la plus value.

La Knesset a également décidé que ces changements ne seraient pas rétroactif au 1er Janvier de 2011, contrairement à ce qui avait été précédemment suggéré.

La plupart des israéliens soutiennent l’initiative de paix arabe

Si le premier ministre Benyamin Netanyahou adoptait l’initiative de paix arabe et arrivait à un accord de statut final avec les pays arabes, la majorité des israéliens seraient favo-rables à la décision, selon un sondage dont les résultats ont été partielle-ment publiés lundi sur le site internet Al-Monitor.

Le sondage montre qu’après que l’ini-tiative de paix arabe leur soit expliquée, 55% des répondants ont dit qu’ils sou-tiendraient l’initiative dans une certaine mesure, 27% y sont tout à fait opposés, et 17,5% ne savent pas quoi répondre. Dans le scénario où le premier ministre soutiendrait l’initiative, le nombre de partisans passerait a 69%, et ceux qui s’y « opposent fortement » tomberait à 18%.

Le sondage a été réalisé le 20 mai par la compagnie de sondage israélien New Wave Research, sur un échantillon de 500 israéliens juifs, parlant hébreu, et âgés de plus de 18 ans, selon Al-Moni-tor. La marge d’erreur est de +/- 4,4%.

Le sondage constate également que les

personnes interrogées voient seulement Netanyahou ou Shimon Pères comme des leaders aptes à mener des négocia-tions avec les états arabes, le premier étant favori avec 28% et Pères, der-rière lui, avec 24%. La ministre de la justice Tzipi Livni et l’ancien chef du Mossad, Meir Dagan, sont les suivant vus comme les plus appropriés pour ces discussions, suivis par le ministre des finances Yair Lapid.

L’enquête révèle également que, bien que la moitié des hommes interrogés soutiennent Netanyahou, le chiffre tombe à 31% chez les femmes. En outre, le sondage montre que le soutien à Netanyahou est plus élevé chez les personnes âgées, et « presque inexis-tant » parmi les plus jeunes. En outre, le sondage montre que la plus forte oppo-sition au premier ministre est concen-trée dans le centre d’Israël.

Le résultat qui est peut-être le plus surprenant est que 73,5% des israé-liens parlant hébreu n’avaient jamais entendu parler de l’initiative arabe, ou connaissaient son existence, mais sans en connaître les détails.

Championnat d’Europe de foot en Israël: Platini refuse de céder à la pression des antisémites !

Le dîner officiel de la finale de la Champions Leage a été interrom-pu, vendredi soir, par 3 antisémites notoires venus protester contre le championnat d’Europe des moins de 21 ans, prévu à Eilat le mois pro-chain.

L’UEFA parle d’un incident mineur et deux des trois perturbateurs dorment depuis en cellule.

« Un homme et une femme de 24 ans ont passés la sécurité et sont entré dans

le restaurant. Ils ont rapidement été éjecté par la sécurité. »

Plus tôt, vendredi encore, des manifes-tants anti-israéliens ont protesté devant les bureaux de l’UEFA pour la même raison.

Platini, le Président de l’UEFA, est un fervent supporter d’Israël et il refuse d’accepter les pressions.

Par Greg Soulin

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29L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Lapid : le service militaire pour tous ou ce gouvernement tombe

Le ministre des finances, Yair La-pid, a monté le ton lundi à la ses-sion hebdomadaire de sa faction et a averti que « il y aura une égalité de la charge (du service militaire) ou ce gouvernement s’écroulera. »

« Si quelqu’un pense que je suis ren-tré en politique seulement dans le but de résoudre la catastrophe financière que l’ancien gouvernement a laissé derrière lui, alors il ne comprend pas ce que nous faisons ici, » a-t-il ajouté. « J’appelle les parties à se réveiller et à se comportant comme des partis di-rigeants sont supposés se comporter. Il faut arrêter ce jeu, il ne leur apporte aucun honneur et il prévient qu’une injustice historique soit corrigée. »

Il faisait allusion à la difficulté de trouver une formule pour accroître la participation de la population ‘haredi au service militaire. Une séance ma-rathon des ministres du comité Perry n’a pas réussi à parvenir à un accord sur la question des sanctions contre les hommes ‘haredi en age d’enrôle-ment qui ne s’enrôlent pas. Le comité est présidé par le ministre Yaakov Perry de Yesh Atid.

Yesh Atid exige qu’une fois une période de transition de quatre ans

terminée, les hommes ‘haredi qui esquivent l’enroulement subissent des sanctions pénales, mais les autres partenaires de la coalition veulent que les sanctions ne soient que finan-cières.

Les différences entre les parties sont liées au fait que la base électorale de Lapid est essentiellement laïque et contre les ‘haredi, tandis que le Likoud et Bayit Yéhoudi ont des bases d’électeurs plus traditionnels et religieux. Likoud et Bayit Yéhoudi sont perçus comme faisant partie de « l’aile droite et religieuse » qui com-prend traditionnellement les partis ‘haredi, et ils sont réticents à s’alié-ner les ‘haredi, dont ils peuvent avoir besoin dans une future coalition.

Un autre point de discorde est la de-mande par le Likoud, Bayit Yéhoudi et Israël Beitenou que les citoyens arabes soient également dirigés vers le service militaire ou civil. Yesh Atid voit cela comme sans importance, ce qui prouve quelque part qu’il ne veut pas forcement une égalité de la population face au service militaire (20% de la population israélienne est arabe), mais mène une guerre contre les juifs religieux.

KERRY, ABBAS ET NETANYAHU

« Kerry met Netanyahu et Abbas au pied du mur », titre d’un récent article qui nous saute aux yeux et qui décrit la récente visite du secré-taire d’état américain John Kerry au Moyen Orient. « Vous devez prendre des décisions difficiles, » les exhortait-il.

Mr Kerry n’a apparemment pas bien fait ses devoirs s’il n’arrive toujours pas à déchiffrer les intentions mu-tuelles de ces deux dirigeants. Pour la première fois dans l’histoire des conflits, les deux partis intéressés, ne sont guère pressés de changer le sta-tus quo.

Les raisons sont simples et évi-dentes :

D’un côté vous avez les Palestiniens qui n’ignorent guère qu’ils n’ont rien à faire d’un état palestinien tri-butaire d’Israël et du monde libre, et que leurs ambitions inchangées et secrètes ciblent toujours la disparition de l’état juif… gagner des terrains par un simulacre de négociations est nul doute une excellente stratégie qui leur permet de ronger les flancs d’Israël et

rétrécir son l’horizon. Abbas et les dirigeants de Gaza sont à ce sujet entièrement d’accord et collaborent derrière les coulisses…

Quant aux israéliens, tout contrat de paix qu’ils obtiendront avec une entité palestinienne fragmentée, indécise et fidèle à ses objectifs primaires, n’est qu’un morceau de papier sans valeur ni consistance qui s’évaporera à la première occasion ou heurt initié par l’un des deux partis… Il ne faut guère négliger que pour les israéliens les concessions territoriennes signifient devoir abandonner des terrains qui aujourd’hui leur servent de zone tam-pon. En remettant toute parcelle de terre entre des mains palestiniennes, les israéliens courent le danger de la voir se transformer en champ de tir contre les villes limitrophes, si l’on veut fermer les yeux sur une invasion physique réelle par des hordes terro-ristes palestiniens…

C’est demander en quelque sorte et en termes contournés à l’état juif de se suicider… et cela ni Netanyahu n’est preneur, ni les israéliens – du moins ceux qui sont conscients de

leur réalité et pas des visionnaires qui chantent encore « Imagine.. » avec Clinton à leur tête.

Un contrat de paix n’est au fait qu’un morceau de papier qui peut à tout moment être détruit. Israël en-coure toujours le danger de voir ses contrats de paix avec la Jordanie et l’Égypte remis en question. Les rai-sons importent peu, puisqu’en réalité ce danger omniprésent se trouve dans la nature de leur peuple, dans leur religion et radicalisation clairement antisémite et islamique, visant une épuration ethnique dans leur pays et autour d’eux.

A quoi servirait donc cette insistance des américains et européens à faire revivre des négociations que tous savent d’avance qu’elles sont vaines et néfastes pour le petit état juif ? Elle sert d’abord à instiller dans la conscience des peuples de l’occi-dent que le problème est régional, est qu’Israël en est la source/cause prin-cipale, d’où le récent antisémitisme virulent dont Israël est sujet. Elle contribue aussi à ces chefs d’états im-puissants et sans vertu ni conscience, à mettre sur le dos du petit état juif, tous leurs maux.

Mais les juifs ont pris l’habitude d’être les boucs émissaires perpétuels du monde libre… sacrifier Israël ne mènerait les pays occidentaux à rien – le mal qui les mine ne disparaitra pas avec la disparition d’Israël, au contraire, il n’est seulement qu’une première étape vers l’objectif réel de leurs ennemis.

Par Thérèse Zrihen-Dvirhttp://theresedvir.com/

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

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4/ Superbe 4 pièces de 105m2 refait a neuf avec vue degagee du salon rue Smilansky a 1 570 000 shekels avec climatisation ascenseur et parking. Ben Attia tel : 054-925-2392

5/ Grand 3 de 110m2 refait a neuf rue Brener avec air conditionne ascenseur et parking PRIX 1 350 000 shekels libre sous 3 mois. Ben Attia tel : 054-925-2392

6/ Beau 3 Pièces rue Brener refait a neuf avec ascenseur climatisation et parking PRIX 1 190 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392

7/2 pièces rue Gad Mahness avec balcon et vue mer imprenable à louer PRIX 450 Euros / semaine (frais d’agences compris). Ben Attia tel : 054-925-2392

8/ 3 pieces rue smilansky de 90m2 climatisation centrale, ascenseur et parking étage élevé PRIX 360 Euros / semaine (frais d’agence compris) Ben Attia tel : 054-925-2392

9/ 3pieces de 90m2 petite rue calme proche de Smilansky , ascenseur PRIX 1 190 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392

10/ 4 Pièces de 110m2 dans un immeuble récent rue Rishon letzion avec climatisation ascenseur parking

et balcon 10m2 PRIX 1 800 000 shekels. Ben Attia tel : 054-925-2392

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