Israël Actualités n°258

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GRATUIT - Numéro 258- Edition du 22 Mai au 28 Mai 2013 Journal Israélien en langue française

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Toute l'Information en Provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 258- Edition du 22 Mai au 28 Mai 2013 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

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Le torchon brûle encore à la fron-tière israélo-syrienne sur les hauteurs du Golan avec, encore une fois, des accrochages entre les soldats de Ba-char el Assad et Tsahal. En essayant d’engrener Israël dans le conflit, Qui a déjà coûté la vie à près de 100 000 Syriens ...

Cette fois-ci, une jeep de l’armée a essuyé des coups de feu en direction du Golan sans faire de blessés mais en causant des dommages matériels impor-tants. La riposte a été immédiate et les agresseurs ont été mis hors d’état de nuire.

Aujourd’hui, l’armée de Bachar el As-sad et son allié, le Hezbollah, essuient de lourdes pertes contre les rebelles. Mais ne nous trompons pas. Car que ce soit Bachar el Assad ou bien les rebelles, tous deux sont des ennemis d’Israël car les rebelles sont un conglomérat de mouvements djihadistes ou membres de Al Qaida. Donc pour ainsi dire « bonnet blanc » et « blanc bonnet ».

Le gouvernement israélien a le choix d’attendre ou bien d’intervenir mais le jour viendra où l’épée de Damoclès finira par tomber et, comme d’habitude, nous entendrons les ennemis d’Israël se plaindre et s’apitoyer sur « le Machin ». Vous savez, « le machin » du Général de Gaulle qu’est l’ONU car, encore une fois, ce qui est sûr, c’est qu’Israël n’auto-

risa aucune entité terroriste s’accaparer des stocks d’armes chimiques ou bien des armes de destruction massive ... Dans le passé, le peuple juif a trop souf-fert du bon vouloir des puissants. Israël a aujourd’hui décidé de prendre sa propre destinée en main. Comme le disait l’un de nos plus prestigieux Premier Ministre, Golda Meir : « je préfère vos condamnations à vos condoléances ». Ou était la Société des Nations pendant la seconde guerre mondiale où près de 6 millions de nos frères ont été exterminés par la barbarie nazie ? Ou était l’ONU en 1966 lorsque Nasser a demandé aux soldats de l’ONU de prendre la poudre d’escampette pour préparer la guerre qu’envisageait son président ? Ou en se-rait aujourd’hui Israël si elle n’avait pas, en 1967, déclenché la guerre des 6 jours ? Je dis donc qu’il vaut mieux prévenir que guérir ! Aujourd’hui plus qu’hier Israël n’a pas d’autre choix que d’anti-ciper les coups comme lors d’une partie d’échecs en ayant des coups d’avance sur ses ennemis car seul l’état d’Israël avec son armée et l’aide de D... saura ce qui est le mieux pour notre peuple. Israël peut être sûre que toute notre commu-nauté reste et restera liée comme un seul être ...

Que D...protège le peuple juif et Israël

Am Israël Hai

Alain Sayada

Bonnet blanc et blanc bonnet ...

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

Depuis un moment on imagine le spectre d’une guerre civile. Des affrontements ont éclaté ce week-end en banlieue de Tunis entre les forces de l’ordre et des militants salafistes, après l’interdiction d’un congrès salafiste. Des centaines de salafistes, qui ont érigé des barri-cades à l’aide de pneus en feu dans les rues de Kairouan (fief islamiste par excellence), ont alors jeté des pierres sur les policiers qui ont répondu par des tirs de gaz lacry-mogènes. Des blindés de la garde nationale sont arrivés en renfort ainsi que des camions de l’armée tunisienne pour tenter de disperser les militants salafistes. «Quinze po-liciers ont été blessés, trois griève-ment dont un en réanimation. Trois manifestants ont été blessés et un est mort», a résumé le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Moha-med Ali Aroui. L’hôpital Mongi Slim a précisé que le manifestant, Moez Dahmani né en 1986, avait été tué par balle. Dans la soirée des heurts sporadiques avaient encore lieu mais la police semblait contrô-ler ces quartiers. Pour le gouverne-ment, ce sont les militants d’Ansar Ashariaa qui ont déclenché les vio-lents heurts dimanche dans les rues de la banlieue ouest de Tunis. «An-sar Ashariaa est une organisation illégale (composé notamment d’an-ciens repris de justice), qui défie et provoque l’autorité de l’État», a précisé le Premier ministre, Ali La-rayedh à la télévision publique. Ce groupe «est en relation et est impli-qué dans le terrorisme», a ajouté ce haut responsable du parti islamiste Ennahda. La semaine dernière, son chef en fuite Abou Iyadh, un vétéran d’Al-Qaïda en Afghanis-tan libéré de prison à la faveur de l’amnistie post-révolutionnaire, a menacé le gouvernement tunisien d’une «guerre», accusant Ennahda de mener une politique anti-islam

au profit (comme d’habitude) des Etats unis et d’Israël.

C’est la première fois qu’Ali La-rayedh, bête noire des salafistes, qua-lifie Ansar Ashariaa de «terroriste». Ce groupe est pourtant considéré de-puis longtemps comme proche d’Al-Qaïda, alors que la Tunisie connaît un essor des groupuscules jihadistes depuis la révolution de 2011. Samedi soir, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a exprimé son soutien à Ansar Ashariaa, tout en appelant les militants tunisiens à faire preuve «de sagesse et de patience».

Ansar Ashariaa est également accu-sé par les autorités de l’attaque de l’ambassade américaine à Tunis en septembre 2012.C’est faute d’avoir pu tenir son congrès à Kairouan, à 500 km de Tunis, bouclée par un impressionnant dispositif de sécurité, qu’Ansar Ashariaa a appelé ses parti-sans à se rassembler Cité Ettadhamen, un bastion salafiste à 15 km à l’ouest de la capitale. Le gouvernement avait interdit le congrès en estimant qu’il représentait une «menace» Ennahda a longtemps été accusé de laxisme face aux groupuscules jihadistes. Il a considérablement durci sa position depuis que 16 militaires et gendarmes ont été blessés gravement entre fin avril et début mai par des mines po-sées par des groupes armés liés à Al-Qaïda à la frontière avec l’Algérie.

Depuis la révolution, la Tunisie a vu se multiplier les violences salafistes. Le pays est aussi déstabilisé par une profonde crise politique et le déve-loppement de conflits sociaux dus à la grande misère. L’état d’urgence est en vigueur dans le pays depuis la chute de Ben Ali que beaucoup aujourd’hui regrette.

Y.Lellouche

Tunisie : La situation se dégrade

Des soldats israéliens ont ouvert le feu dans la nuit de lundi à mardi après avoir été pris pour cible par des tirs en provenance de Syrie, a indiqué l’armée dans un commu-niqué.

«Au cours de la nuit, une patrouille de Tsahal a été la cible de tirs près de la frontière syrienne dans le plateau du Golan. Aucun blessé n’est à déplo-rer. Le véhicule a été endommagé. Les soldats de Tsahal ont répondu en ouvrant le feu avec précision et ont atteint la source des tirs», peut-on lire dans le communiqué.

«Tsahal s’inquiète des récents inci-dents dans le nord du pays et a déposé une plainte auprès des forces des Nations-Unies en fonction dans la région», ajoute le texte.

Un incident du même type s’était déjà produit dans la nuit de dimanche à lundi lorsque des tirs en provenance de Syrie avaient touché un secteur du Golan occupé par Israël.

Selon les médias locaux, le point d’impact des tirs avait été à proximité d’une patrouille militaire israélienne.

L’armée israélienne, qui n’avait pas confirmé l’information, n’avait pas répliqué. A la suite de l’incident, Is-raël avait saisi la force d’observation des Nations Unies déployée dans la zone depuis 1974.

Depuis le début du conflit en Syrie, la situation s’est tendue sur le Golan, mais les incidents sont restés jusqu’à présent relativement limités, l’armée israélienne ayant pour consigne de riposter en visant l’origine du tir.

La semaine passée, des projectiles tirés de Syrie ont touché le mont Her-mon, point culminant du Golan occu-pé par Israël, entraînant la fermeture aux visiteurs de ce site touristique habituellement fréquenté.

Israël, officiellement en état de guerre avec la Syrie, occupe depuis la guerre de 1967 quelque 1.200 km2 du pla-teau du Golan, qu’il a annexés, une décision que n’a jamais reconnue la communauté internationale

AFP

Israël: l’armée réplique après avoir été la cible de tirs depuis la Syrie

Un poste d’observation de Tsahal dans la zone frontalière du plateau du Golan a rapporté la détection de tirs de petit calibre de la partie syrienne vers une zone ouverte en Israël. Aucun blessé ou dégât n’a été signalé.

Une plainte a été déposée auprès de l’Organisation des Nations Unies. L’armée vérifie si les tirs étaient en effet dirigés contre Israël.

Par ailleurs, la télévision Al-Arabiya a rapporté qu’au moins 20 terroristes du Hezbollah avaient été tués dans des combats dans la ville syrienne

rebelle de Qusair. Leurs cadavres ont été transportés vers des hôpitaux de Beyrouth. Une des victimes est Fadi al-Jazar, un responsable du groupe terroriste chiite libanais.

Selon le rapport, al-Jazar avait précé-demment été détenu en Israël et libéré dans le cadre d’un accord d’échange de prisonniers. En outre, 62 blessés, dont de nombreux terroristes du Hez-bollah, ont été emmenés dans des hôpitaux au Liban.

Dimanche, les troupes syriennes ai-dées par le Hezbollah ont lancé une attaque massive contre la ville tenue

par les rebelles près de la frontière libanaise.

Parlant de Qusair, le rebelle Hadi Abdallah a déclaré que l’aviation syrienne a bombardé Qusair le matin et que des obus frappaient la ville au rythme d’une cinquantaine par mi-nute. Au moins 52 personnes ont été tuées, a-t-il dit.

« L’armée frappe Qusair avec des chars et de l’artillerie depuis le nord et l’est pendant que le Hezbollah tire des obus de mortier et tire au lance-roquettes multiple depuis le sud et l’ouest, » a-t-il dit.

« La plupart des morts sont des civils tués par les bombardements. »

La région près de la rivière Orontos a été divisée en villages sunnites et chiites dans la guerre civile qui vise à renverser le dictateur syrien Bachar al-Assad.

Il est vital pour Assad, qui appartient à la secte alaouite, une branche de l’islam chiite, de maintenir ouverte une voie vers les bastions du Hez-bollah chiite dans la Bekaa vers des zones à proximité de la côte médi-terranéenne syrienne habitée par des alaouites.

Le Hezbollah subi de lourdes pertes en Syrie

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

Un de nos contacts à Paris vient de nous indiquer que le président algérien Bouteflika serait en état de mort cérébrale au Val de Grâce, hôpital qu’il était censé avoir quit-té pour l’hôpital militaire d’Ain Naâdja à Alger.

Il semblerait au final que Bouteflika n’a jamais quitté le Val de Grâce, l’in-formation selon laquelle il se trouve-rait dans un hôpital algérien, hôpital dont l’accès a été lourdement restreint par la sécurité algérienne, n’ayant été donnée probablement que pour des raisons de politiques internes.

Bouteflika serait en mort cérébrale au Val de Grâce

Un israélien sur cinq et un enfant israélien sur trois vivent dans la pauvreté, selon un rapport publié par l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économiques, qui place Israël en tête de liste du taux de pauvreté parmi les pays développés.

Les résultats alarmants montrent que le taux de pauvreté est de 21% en Israël, par rapport à seulement 13,8% en 1995.

Dans un rapport examinant comment les pays développés se débrouillent avec la récession mondiale, l’OCDE a mis en garde que « la crise finan-cière serre les revenus et fait pression sur les inégalités et la pauvreté ». Dans le rapport de l’an dernier, Israël arrivait en deuxième position der-rière le Mexique pour le nombre de familles pauvres.

Une autre statistique place Israël, qui a rejoint l’OCDE en 2010, en cin-quième position en ce qui concerne les écarts de revenus entre les riches et les pauvres, après le Chili, le Mexique, la Turquie et les Etats-Unis. En Israël, comme ailleurs, ceux les plus durement touchés par le ralentissement mondial sont les plus vulnérables, la population à faible rémunération, avec de nombreuses familles poussées en dessous du seuil de pauvreté.

« Ces résultats inquiétants soulignent la nécessité de protéger les plus vul-nérables dans la société, d’autant plus que les gouvernements pour-suivent la tâche nécessaire de mettre les dépenses publiques sous contrôle, » a déclaré le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, en réponse aux conclusions.

« Les politiques visant à stimuler la croissance et l’emploi doivent être

conçues pour assurer l’équité, l’effi-cacité et l’inclusivité. Parmi ces politiques, la reforme des systèmes fiscaux est essentielle pour s’assurer que chacun paie sa juste part et béné-ficie et reçoit également le soutien dont il a besoin, » a ajouté le respon-sable.

En plus des recommandations de l’or-ganisation, les critiques internes vont bon train contre les coupes dans les allocations familiales comprises dans le budget biennal ratifié par le gou-vernement plus tôt cette semaine. Le directeur de l’institut des assurances nationales, Shlomo Mor Yossef, a déclaré que la réduction des presta-tions verra une autre chute de 40 000 familles en dessous du seuil de pau-vreté.

« Aujourd’hui, les familles vivant dans la pauvreté survivent à peine. Avec les réductions prévues, celles dans les allocations familiales, la hausse de la TVA et d’autres services sociaux tels que les soins dentaires

et les subventions aux garderies, ces familles ne survivront pas, » a déclaré Mor Yossef.

« Il n’y a aucun doute que la crois-sance constante de la pauvreté en Israël indique qu’un changement fon-damental est nécessaire. La pauvreté représente une menace de premier ordre, » a déclaré le ministre de la santé, Meir Cohen (Yesh Atid), no-tant qu’il a l’intention de présenter un plan national de lutte sur la question.

Selon Eran Weintraub, directeur de la fondation caritative Latet, la pauvreté est le résultat de mauvaises politiques gouvernementales et des priorités nationales. C’est seulement en posant le problème de la pauvreté comme objectif central du programme du gouvernement « qu’Israël pourra atteindre d’ici dix ans le taux de pau-vreté moyen des pays de l’OCDE et arrêter la désintégration de la société et la croissance de la division entre les riches et les démunis. »

L’OCDE : Israël est le membre avec le plus haut taux de pauvreté

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

Il faut crier tout haut que tôt ou tard la vérité éclatera aux visages de tous ceux qui ont si joliment ma-nigancé une trappe aux israéliens… c’était la formule qu’avaient adop-té cette poignée de personnes qui étaient convaincus de la non culpa-bilité d’Israël dans cette mise en scène cynique et horrifiante des médias français.

Entre eux, je cite mon ami Philippe Karsenti qui n’a cessé de lutter pour prouver la présence du complot et qui n’a jamais baissé les bras afin que la vérité sois mise à nue… Il a sillonné le monde muni de ses preuves que personne ne voulait admettre, errant d’un tribunal à l’autre, d’une cession à une autre, pendant de longues an-nées.

La vérité a triomphé aujourd’hui et cette réhabilitation tardive n’est en fait que la partie visible de l’iceberg, puisque depuis la création de l’état d’Israël, ce dernier ne cesse de servir de bouc émissaire à tous ces convertis à la soi-disant cause palestinienne.

Cause palestinienne = un tissu de mensonges dont tous ceux qui haïssent les juifs et Israël particulière-ment, s’affublent à toute occasion… ne croyez surtout pas qu’avec cette preuve en main, ils cesseront de nuire à Israël. Du tout ; ils persévéreront dans leurs machinations qui les aident à vomir leur haine pour accabler le petit état juif – état et peuple qui les narguent par leur persistance, par leur existence et leur fierté…

Il n’y a qu’à les regarder parader avec leurs banderoles de boycottage

d’Israël… à les voir envahir les su-permarchés à la recherche de produits israéliens qu’ils jettent dans les pou-belles, à observer la haine dégouliner de leurs lèvres, de leurs yeux, de leurs traits… Nul besoin de chercher trop loin… ce ne sont ni les palestiniens, ni leur cause préfabriquée de toutes pièces qui en sont la raison… c’est cette haine pernicieuse qui habite l’Europe depuis si longtemps et qui n’a jamais tari.

Israël a réussi maintes fois à prouver son innocence, mais a-t-il vraiment gagné les cœurs et la sympathie de ses accusateurs ?

Vaine question, puisque la réponse reste identique à celle qui avait incité cette main froide à arracher d’un geste méprisant les grades d’officier des épaules du soldat juif Dreyfus… c’est aussi celle d’une Europe sous Hitler qui contribuait sans vergogne à la traque des juifs partout dans le monde, les tassant dans des wagons de trains qui les menaient vers les camps de la mort… c’est celle qui au-jourd’hui accuse l’innocent et ferme les yeux sur les véritables criminels.

Les pays arabes moyen-orientaux assassinent leurs civils par centaines de milliers… Israël qui pour se dé-fendre ne peut même pas toucher à un cheveu palestinien sans être mis au ban, sans être forcé de s’excuser, de se plier aux exigences de ce monde veule qui se dit noble et qui n’a vrai-ment aucune noblesse.

Par Thérèse Zrihen-Dvirhttp://theresedvir.com/

L’AFFAIRE AL-DURA OU L’ANTISEMITISME FRANÇAIS EN PLEINE GUEULE

Sous le prétexte incroyable que plu-sieurs joueurs de foot du Bayern de Munich sont musulmans dont le célèbre FRANCK RIBERY, le club prestigieux a décidé de bâtir une mosquée !!!

Voici l’annonce officielle :« Outre Franck Ribéry, plusieurs joueurs du Bayern Munich sont de confession musulmane sans compter également les supporters du célèbre

club allemand. Prenant en compte cette réalité, le géant européen du football a décidé de construire une mosquée dans son stade Allianz-Arena (70 000 places), qui compren-dra également une bibliothèque isla-mique. Cette mosquée sera financée à hauteur de 85% par le club lui-même, qui a remporté cette année son 23ème titre de champion d’Allemagne, en attendant de disputer le 24 mai, face au Borussia Dortmund, la finale de la Ligue des Champions 2013. »

A quand la mosquée du PSG et L’Olympique de Marseille ? ou l’OL après tout…joueurs ET supporters comptent aussi beaucoup de musul-mans dans leurs rangs.

Par:Nina

UNE MOSQUEE POUR LE BAYERN DE MUNICH

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

Un combattant hongrois de Kick-boxing, (arts martiaux) a été dés-invité d’un tournoi en raison de ses tatouages nazis, dont l’un est par-ticulièrement explicite: « mort aux juifs ! »

De fait, ce sont les sponsors du tour-noi qui ont demandé à ce que Attila Petrovszki soit interdit de participer: « concourir avec un tattoo d’Adolf Hitler, une croix gammée et des mes-sages antisémites ne devrait pas être permis. »

Le promoteur de l’événement, Ladis-lav Kutil, a déclaré à Radio Prague que l’invitation du néo-nazi a été

mise en place « à cause de la pression médiatique etdes sponsors comme Pepsi. » Il faisait certainement lui-même allusion à deux mythes: « les juifs contrôlent les médias » et « Pep-si est une marque sioniste. »

Selon l’agent du combattant, « il n’est plus néo-nazi. Il l’était pendant sa jeu-nesse, il a ses tatouages depuis cette époque. Mais grâce au kickboxing, ce n’est plus le cas. »

La Hongrie est considéré comme l’un des trois pays les plus antisémite du monde.

Par Victor Streinmeinner

Kickboxing: le combattant néo-nazi « annulé sous la pression des médias et de Pepsi »

Le Jerusalem Post a récemment ré-vélé que le gouvernement israélien allait publier un rapport officiel sur l’affaire al Dura.C’est chose faite puisqu’aujourd’hui, le site officiel du bureau du Premier Ministre israélien a rendu public ce rapport qui fut établi grâce à la col-laboration de plusieurs ministères en faisant appel à de nombreuses exper-tises extérieures.En voici les grandes lignes :

- Le rapport israélien reconnait l’ef-fet dévastateur qu’ont eu ces images dans le monde entier, images qui ont incité à la haine, au terrorisme et à l’antisémitisme ;

- Le rapport affirme que les enquêtes et expertises ont prouvé que de nom-breuses affirmations importantes du reportage de France 2 étaient fausses, et que les autres étaient plus que dou-

teuses ;

- Le rapport reconnait que c’était une erreur de penser que l’effet dévasta-teur des images de Mohamed al Dura allait disparaitre avec le temps ;

- Le rapport rappelle que ces images ont pu influencer Mohamed Merah, l’assassin de Toulouse en mars 2012 ;

- Le rapport a conclu que « les faits rapportés dans le reportage de France 2 sont sans fondements. Contraire-ment à ce qui est affirmé dans le re-portage, les images montrent claire-ment qu’à la fin des rushes de France 2, le garçon est vivant et qu’il bouge de façon délibérée et intentionnelle. Il n’y a aucune preuve que Jamal et le garçon aient été blessés. Il y a en revanche de nombreux éléments qui amènent à penser que les deux n’ont reçu aucune balle. Il n’y a aucune preuve que l’armée israélienne ait blessé Jamal et le garçon. De plus, l’analyse balistique montre que les impacts de balles sur le mur, retrou-vés autour des al Dura, ne pouvaient venir de la position israélienne. L’ab-sence de preuves permettant d’ap-puyer leurs accusations principales aurait dû être évidente pour France 2, avant même la diffusion de leur reportage. »

- Le rapport évoque les preuves sup-plémentaires « qui confirment que le reportage sur Mohamed al Dura était trompeur » et que « des incohérences et des contradictions additionnelles ont été relevées dans le reportage dont presque chaque élément est apparu discutable. Les déclarations

du caméraman de France 2, Talal Abu Rahma, se sont révélées souvent contradictoires et mensongères. En dépit de tout cela, France 2 et Charles Enderlin, leur correspondant à Jéru-salem qui a commenté le reportage, ont refusé de reconnaître leurs er-reurs. Bien au contraire, ils ont même réaffirmé leurs accusations initiales. »

- Le rapport rappelle que « l’affaire al Dura est la preuve que les médias doivent s’appliquer à utiliser les plus hauts standards éthiques et pro-fessionnels lorsqu’ils couvrent des guerres asymétriques. Les médias internationaux doivent analyser de façon critique l’information four-nie par leurs correspondants locaux, particulièrement dans des théâtres d’opérations où l’on a pu observer de nombreuses mises en scène et tenta-tives de manipulations des médias. Les médias doivent aussi reconnaître leurs erreurs et accepter d’être criti-qués par ceux qui les observent. »

- Le rapport affirme que « compte tenu des preuves qui ont été mises à jour, France 2 aurait dû revenir sur ses accusations initiales et sur celles de son journaliste qui affirmait que Mohamed al Dura avait été la cible intentionnelle de tirs israéliens et qu’il était décédé dans le reportage. France 2 aurait dû s’excuser pour le montage trompeur qui a été diffusé et pour s’être basée, sans hésitation, sur le témoignage de son caméraman de Gaza. »

Ce rapport confirme donc les accusa-tions de ceux qui, notamment Nahum Shahaf et Philippe Karsenty, accu-

saient France 2 et Charles Enderlin d’avoir diffusé une mise en scène le 30 septembre 2000.

Reste maintenant à savoir comment les médias français et internationaux répercuteront cette information capi-tale qui vient d’être rendue publique et qui remet en cause leurs pratiques journalistiques.

Interrogé par téléphone, Philippe Karsenty a déclaré : « C’est avant tout une victoire pour la vérité et pour ceux qui luttent afin qu’elle soit connue dans le monde entier. C’est un grand pas en avant pour la société israélienne. Je suis curieux de lire la façon dont les médias français ren-dront compte de ce nouveau dévelop-pement. »

Questionné pour savoir si ce rapport allait avoir une quelconque incidence sur l’arrêt de la Cour d’appel qui est attendu mercredi prochain dans le procès qui l’oppose à Charles Ender-lin et France 2, Philippe Karsenty a répondu : « Je ne le pense pas car la décision des magistrats est certai-nement déjà prise. Si je suis relaxé, cela ne fera que renforcer la position de ceux qui se battent pour la vérité. Dans le cas contraire, j’attendrai la lecture de l’arrêt pour commenter. En tout état de cause, si l’arrêt ne m’était pas favorable, cela ne transformera pas une mise en scène en reportage authentique. Cela ne fera que retarder un peu plus le dévoilement de la mas-carade de France 2. »

Claude Jeanderet

Publication officielle du rapport qui accuse France 2 et Charles Enderlin

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

C’est un sacré joli coup de pub que Sodastream vient de réaliser à l’occasion de ce 66e Festival de Cannes 2013. La marque israé-lienne de machine à soda, a rem-porté la palme d’or du sponsoring du Pavillon Américain du festival.

Fondé il y a 25 ans, le Pavillon Amé-ricain est le lieu incontournable des professionnels et des stars du cinéma américain. L’endroit « In », le plus couru et branché du Festival.

Le Pavillon Américain a choisi So-dastream en tant que « Premier Spon-sor », une place de prestige quasiment toujours remporté par Coca-Cola, la star des marques américaines.

Ce geste symbolique offre à SodaS-tream d’être la boisson exclusive et fournisseur d’eau au Pavillon Amé-ricain, offrant sa grande expérience aux invités de prestiges et visiteurs en matière de sodas respectueux de l’environnement.

La direction du Pavillon Américain explique ce changement historique de sponsor par sa volonté accrue de pré-server l’environnement, en particulier celui du cadre exceptionnel et magni-fique de la baie de Cannes.

« Il est tellement logique pour nous de travailler en partenariat avec So-daStream, le Pavillon ayant été la première entité au Festival de Cannes à mettre en œuvre le recyclage et le retraitement de nos matières recy-clables à Marseille tous les deux jours. Nous continuons à être aussi « verts » que possible et conscients de l’impact que nous avons sur le fragile environnement de Cannes » a déclaré Julie Sisk, la fondatrice du Pavillon Américain.

Pour Daniel Birnbaum, PDG de So-dastream, ce partenariat historique est un challenge : « Nous sommes ravis de travailler en partenariat avec le Pa-villon Américain pour les aider pour ce premier événement de bouteilles sans plastique ni canettes ».

« Un milliard de bouteilles et de canettes est saccagé tous les jours, la plupart se retrouve dans des sites d’enfouissement, des parcs ou dans les océans. (…) Avec SodaStream, c’est l’occasion de profiter de savou-reux sodas tout en respectant l’envi-ronnement » a-t-il ajouté.

Pour créer un environnement exempt de bouteilles en plastique, une gamme de boissons de SodaStream, produite récemment, sera distribuée gratuitement aux clients ; des bou-teilles réutilisables, respectueuses de l’environnement, seront remplies avec des boissons gazeuses aroma-tisées. Une sélection de cocktails de SodaStream sera également servie au SodaStream SodaBar, un aspect passionnant du concept du nouveau pavillon créé pour les célébrations du 25e anniversaire.

SodaStream est le leader mondial de la fabrication, de la distribution et de la commercialisation de machines à gazéifier à domicile. Ces produits sont vendus dans plus de 42 pays à travers le monde.

L’histoire de cette entreprise israé-lienne remonte à 1903. Son expansion comme leader du marché se poursuit aujourd’hui, grâce à ses avancées technologiques et à la qualité de ses produits.

Le système SodaStream permet aux consommateurs de gazéifier l’eau et d’aromatiser les boissons gazeuses à domicile, comme alternative à l’achat de packs de bouteilles ou de canettes. Les avantages pour le client sont nombreux, parmi lesquels la réalisa-tion d’économies et le gain de place.

Victime de son succès, depuis plu-sieurs années, Sodastream, est la cible d’intenses campagnes d’appels au boycott d’organisations pro-pales-tiniennes.

ISRAELVALLEY DANS NOS AR-CHIVESLe fabricant de machines à faire du Soda emploie indifféremment juifs israéliens et arabes palestiniens pour concurrencer Coca Cola

La compagnie SodaStream est une société israélienne qui fabrique des machines à faire du soda, grâce a leur procédé vous pouvez faire votre propre soda à la maison. En raison de l’emplacement de son usine au cœur de la Cisjordanie, SodaStream fait parfois face à des différentes cam-pagnes de boycott. Le CEO de SodaS-tream affirme pourtant être entrain de créer un lien entre les Palestiniens et les Israéliens. La société décide donc de promouvoir le dialogue et la bonne entente entre les deux peuples.

L’usine emploie des Juifs israéliens qui travaillent côte à côte avec les Arabes Palestiniens. Le salaire est le même pour tout le monde en vigueur avec les lois salariales israéliennes, les travailleurs israéliens et palesti-niens bénéficient donc des mêmes avantages ; ce qui représente pour les travailleurs palestiniens un salaire souvent quatre fois plus important que n’importe quel autre travail qu’ils pourraient trouver en Cisjordanie. « Si nous pouvions trouver un bon emploi dans l’Autorité palestinienne, bien payé, nous irions travailler là-bas. Mais nous n’avons pas ce type d’emploi ici », nous explique un des chefs d’équipe de SodaStream, Nabeel Besharat.

Le PDG de l’entreprise, Daniel Birn-baum, est persuadé que son usine fait beaucoup de bien à la région en créant des relations pacifiques. «Mes enfants sont amis Facebook avec les enfants de certains des employés que nous avons dans cette usine, et avant cela, mes enfants ne connaissaient pas les enfants Palestiniens et l’in-verse est aussi vraie», dit-il.

Ces relations sont très importantes car un jour, il y aura la paix entre les deux peuples», déclare Daniel Birn-baum.

Tanya GhezSource: Cool Israëlhttp://www.lemondejuif.info/

L’israélien Sodastream vole la vedette à Coca-Cola à Cannes

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

Les plus Grands Rabbins d’Israël, les personnalités publiques parmi les plus importantes du pays, l’am-bassadeur britannique en Israël, de nombreux invités et des centaines de salariés EL AL ont participé aujourd’hui à un événement excep-tionnel pour marquer l’achèvement de l’écriture du Sefer Torah offert par EL AL pour l’unité d’Israël.

Le président de la compagnie, Elye-

zer Shkedy qui a initié l’écriture de ce rouleau de la Torah indique que ce projet a été motivé par le désir de ren-forcer les liens entre la communauté juive en Israël et celle du monde entier.

Le Sefer Torah sera conservé dans la synagogue du campus EL AL et ac-compagnera les dirigeants israéliens sur tous les vols d’importance natio-nale et historique.

EL AL SEFFER TORAH

Le grand Rabbin Mishkoltz, Le président de la compagnie EL AL Elyezer Shkedy, et le Grand Rabbin d’Israël, Rishon Letsion - Shlomo Amar

Ce lundi 20 mai, Israël a annoncé qu’il interdisait à la délégation des Nations Unies de se rendre à la vieille ville de Jérusalem pour une mission de recherche.

La raison invoquée est claire comme de l’eau de roche : les Palestiniens ont tenté de politiser la mission – une manie chez eux.

« Les Palestiniens n’ont pas respec-té les accords [une autre manie des Palestiniens: le mensonge, NDLR]. La visite devait être professionnelle, mais ils [les Palestiniens] ont pris

des mesures qui montrent qu’ils vou-laient politiser la mission et empêcher la délégation de se concentrer sur ses aspects professionnels, » a déclaré un porte parole du ministère des Affaires étrangères israélien.

Les Palestiniens peuvent bien main-tenant aller pleurnicher auprès des Nations Unies et de l’UNESCO. Ils se sont servi de cette accession tant voulue par Nicolas Sarkozy à des fins politiques – ce qu’Israël avait alors dénoncé.

© Jean-Patrick Grumberg

Unesco : Israël siffle la fin de jeu avec les Palestiniens

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

Dans un article intitulé « Euro Es-poirs de football en Israël, les droits des Palestiniens piétinés » son auteur, Olivier Pironet, se livre à un pur exercice de propagande pro-palesti-nienne où mensonges et désinforma-tions sont utilisés sans scrupule. Et pour tenter de donner un peu de « matière », Pironet étaye son discours mensongers par quelques sources… palestiniennes et fausses !

Qui donc est Pironet ? Un obscur jour-naliste du Monde diplomatique, spé-cialiste de la cause palestinienne, qui a participé à un ouvrage de propagande « Palestine et Palestiniens » où l’on parle de « l’édification du mur de l’apartheid israélien qui annexera 60 % de la Cis-jordanie une fois sa construction termi-née ». Ramassis de mensonges et de contre-vérités… On retrouve Pironet au côté de Michel Collon, pseudo-jour-naliste complotiste lui aussi spécialiste de la désinformation.

L’article scandaleux.Pironet se fait l’écho de Jibril Rajoub, président du comité olympique pales-tinien, qui tente par tous les moyens d’empêcher que la coupe de l’Euro Espoirs de football se déroule en Israël.

Or Jibril Rajoub a un long passé de ter-roriste :

Après avoir rejoint le Fatah dans sa jeunesse, il a été reconnu coupable d’avoir lancé une grenade sur des sol-dats israéliens en 1970. Rajoub fut li-béré en 1985 dans le cadre de l’échange de prisonniers « accord Jibril » avec le FPLP-CG.

Il est à nouveau arrêté pour des activités terroristes. Son rôle en tant qu’organi-sateur de la première intifada lui vaut d’être expulsé vers le Liban en 1988. De là, il part à Tunis, où il devient colla-borateur et conseiller de Khalil al Wazir – alias Abou Jihad – le commandant de Septembre Noir dans les années 70.

Après l’assassinat de Khalil al Wazir, Rajoub (alias Abou Rami) devient l’un des hommes de confiance d’Arafat. Il a orchestré un complot visant à assas-siner Ariel Sharon en 1992. Avec la signature des Accords d’Oslo, Rajoub devient le chef de la Sûreté préventive (responsable de nombreux cas de tor-ture sur des opposants à Yasser Arafat) jusqu’en 2002.

Au cours de l’opération «Bouclier défensif» (suite à l’attaque terroriste contre le Park Hôtel), le Hamas et d’autres terroristes recherchés trouvent refuge au siège de Rajoub à Bitouniya.

Même si, aujourd’hui, Jibril Rajoub aime à se projeter comme un modéré en faveur de la paix, cette impression est souvent contredite quand il parle

à son propre peuple. Peu de temps après son élection au Comité central du Fatah, lors du sixième congrès du Fatah en août 2009, Jibril a accordé une interview à Al Jazeera dans laquelle il déclare que « Nous [le Fatah] adhérons à toutes les options et en premier lieu à l’option de la résistance et de la lutte armée ».

Rajoub ne rechigne pas à utiliser ses postes dans le domaine sportif pour faire avancer son programme politique : l’éradication d’Israël. En juin 2012, il a exigé que l’UEFA interdise la tenue en Israël du championnat de football européen pour les moins de 21 ans. Il a mené une campagne en faveur de l’agent du Hamas Mahmoud Sarsak. Tout récemment, en mai 2012, Rajoub s’est porté volontaire pour mener une campagne visant à faire exclure Israël de toutes les organisations et comités olympiques et a déclaré qu’il s’oppose à toute forme de « normalisation » des relations avec Israël, y compris dans le domaine du sport.

Le lourd passé terroriste de Jibril Ra-joub et son soutien au terrorisme n’ont pas constitué un obstacle à son ascen-sion dans les cercles dirigeants du sport international, ni en tant que président du Comité olympique palestinien ni dans le monde du football.

Ainsi Pironet reprend les thèses de Ra-joub se faisant l’écho d’un terroriste qui ne s’en est jamais caché.

Pironet développe toutes les thèses de la propagande palestinienne : Israël qui pratiquerait l’apartheid à l’égard de la « population indigène », Israël qui torture des milliers de prisonniers, Israël qui « occupe » et colonise…

Or à trop vouloir en faire pour ses amis palestiniens, on finit par raconter n’im-porte quoi :

L’apartheid israélien est la nouvelle « tarte à la crème » reprise en cœur par tous les antisionistes patentés. Mais les faits sont têtus : il ne suffit pas d’hur-ler en cœur « Israël apartheid » pour en faire une vérité ! Pourtant c’est bien ce que fait Pironet à longueur d’article !

Les propagandistes palestiniens parlent de quatre sortes d’apartheid que prati-querait Israël à l’égard des palestiniens :

L’apartheid à l’égard des arabes vi-vant en Israël L’apartheid à l’égard des palestiniens de Gaza L’apartheid à l’égard des palestiniens de Cisjordanie L’apartheid à l’égard des réfugiés palestiniens vivant dans les pays arabes

Il n’est guère besoin d’avoir fait

Science Po pour comprendre que les quatre formes d’apartheid attribuées à Israël relèvent de la mauvaise foi la plus absolue :

Les palestiniens de Gaza vivent sous la seule autorité du Hamas qui dirige tout. Gaza a fait l’objet d’un retrait uni-latéral israélien en 2005 et depuis, c’est le Hamas qui y règne en maître absolu. Israël n’a aucun droit de regard sur ce qui s’y passe, et encore moins le pou-voir d’y instaurer un quelconque apar-theid ! Dès lors, si les palestiniens y su-bissent un prétendu apartheid, c’est au Hamas et à lui seul qu’il faut l’attribuer. Même remarque pour la Cisjordanie : les accords d’Oslo ont attribué provi-soirement une grande partie de la Cis-jordanie à l’Autorité palestinienne qui gère seule ce qui s’y passe en attendant qu’un accord de paix global règle et dé-termine les futures frontières. L’armée israélienne sécurise les implantations israéliennes, mais toute la vie en Cis-jordanie est sous la seule autorité des palestiniens. Prétendre qu’Israël y exerce un apartheid, c’est comme prétendre que la France exerce un apartheid sur les Suisses sous prétexte que les pays sont voisins ! L’exemple est très parlant car la Suisse n’est pas membre de l’UE. Il y a d’autant moins d’apartheid en Cisjordanie que les palestiniens sont bien contents d’aller travailler en Israël ou dans les implantations juives pour gagner correctement leur vie. Sans Israël et les milliers d’emplois offerts aux palestiniens, le niveau de vie des Palestiniens serait très bas. Et c’est notamment grâce à Israël que le taux de croissance des territoires palestiniens est à deux chiffres. Enfin, oser prétendre que les réfu-giés vivant dans les pays arabes voisins comme la Jordanie, le Liban ou la Syrie subissent un apartheid de la part d’Is-raël est une escroquerie intellectuelle ! Dans toute l’histoire de l’humanité, les réfugiés des divers conflits se sont intégrés dans les pays d’accueil et n’ont jamais été parqués comme des bestiaux là où ils avaient trouvé refuge (sauf dans les pays arabes voisins d’Israël qui ont volontairement parqués les réfugiés pour incriminer Israël). Mais si ces réfugiés subissent un quelconque apartheid, il est du seul fait des pays d’accueil. Rappelons que l’ONU créa un organisme spécial pour les 800 000 réfugiés arabes des conflits israélo-arabes, l’UNWRA. Fait unique dans l’histoire de l’ONU qui consacre près de 30% de ses aides humanitaires à engraisser 800 000 réfugiés arabes – lesquels en 60 ans sont devenus 4,5 millions de réfugiés… palestiniens. Durant la même période, plusieurs mil-lions de réfugiés dans le monde n’ont bénéficié d’aucune aide et se sont inté-grés dans les pays d’accueil… pas les palestiniens.

Mais examinons la seul question qui pourrait être soulevée : celle d’un pré-tendu apartheid des Arabes vivant en Israël. J’emploie volontairement le mot « arabe » car c’est celui qu’ils se donnent eux même : quand le grand Mufti de Jérusalem parlait des « Pales-tiniens » il désignait les Juifs, en oppo-sition au peuple arabe auquel il était fier d’appartenir.

On peut toujours tenter de mal nommer les choses pour essayer d’accréditer des thèses antisionistes, cela n’a pas pour effet d’en faire des vérités. « Mal nom-mer les choses c’est ajouter au malheur du monde » disait Albert Camus, et

j’ajoute, en ce qui concerne les « Pales-tiniens », que c’est entretenir de faux espoir qui n’auront pour seul effet que produire de la déception et entretenir une haine perpétuelle à l’égard d’Israël.

Existe-t-il un apartheid en Israël ?Pour qui a déjà visité Israël la réponse est évidente : il n’existe aucun apar-theid, à l’égard d’aucun peuple, et encore moins des arabes, qui consti-tuent plus de 20% de la population israélienne. ! Les nombreux israéliens d’origine sud africaine rient beaucoup lorsqu’ils entendent le mot apartheid prononcé contre Israël.

Si Pironet et ses comparses anti-israé-liens martèlent sans fin « apartheid, apartheid », ils n’étayent jamais leur discours et n’apportent aucune preuve de l’existence de cet apartheid qu’ils dénoncent, et ce parce qu’il n’y en a aucune.

En revanche, il est aisé de démontrer le contraire, car la société israélienne est une démocratie très vivante et les preuves d’un traitement égalitaire existent partout :

La Knesset (le parlement israélien), compte 14 députés arabes musulmans sur 120. Est-ce cela qu’ils appellent apartheid ? Les musulmans ont le pouvoir d’élire leurs propres députés arabes, contraire-ment aux pays européens. Est-ce cela qu’ils appellent apartheid ? Dans quel pays musulman les mino-rités religieuses sont-elles autorisées à élire des députés ? Qui pratique l’apar-theid ? Un Juge de la Cour Suprême israé-lienne, Salim Joubran, a condamné l’ancien Président israélien à la prison. Ce juge est un arabe musulman. Est-ce cela qu’ils appellent apartheid ? Com-bien de pays européens ont des juges musulmans dans leur Cour Suprême ? Aucun. Qui pratique l’apartheid ? Israël a eu un Président par intérim arabe musulman : Majalli Wahabi, an-cien Président de la Knesset, Président d’Israël par intérim, Vice-ministre des Affaires étrangères et Vice-président du Parlement. Est-ce cela qu’ils appellent apartheid ? Est-ce qu’un noir aurait pu remplacer le président sud-africain pen-dant l’apartheid ? Youssef Mishlab, arabe musulman, est général de Tsahal. Il y a des offi-ciers arabes dans l’armée israélienne. Est-ce cela qu’ils appellent apartheid ? Est ce qu’il y avait des officiers noirs dans l’armée d’Afrique du Sud pen-dant l’apartheid ? Combien y a-t-il de généraux musulmans dans les armées européennes ? Aucun ! Qui pratique l’apartheid ? Israël a été représenté par des arabes musulmans dans des compétitions sportives et artistiques : Mira Awad, actrice, chanteuse arabe musulmane a représenté Israël à l’Eurovision 2009. Rana Rasian, arabe musulmane, Miss Israël. Walid Badir, arabe musulman, une star du foot israélien, capitaine de l’Ha-Poel Tel Aviv, Bnei Skhanin équipe arabe de D1 en Israël. Le théâtre arabo-juif de Jaffa… Les exemples abondent… Plus de 200.000 palestiniens vivant en Cisjordanie et à Gaza ont été soignés dans les hôpitaux israéliens durant l’an-née 2012. Est-ce cela qu’ils appellent apartheid ? Est-ce que les noirs se fai-saient soigner dans les hôpitaux blancs durant l’apartheid en Afrique du Sud ?

Je pourrais multiplier les exemple qui montrent que les arabes musulmans vivant en Israël ne subissent aucun apartheid, mais il suffit de se déplacer dans n’importe quelle rue, n’importe quel centre commercial, de monter dans n’importe quel bus pour constater combien la réalité détruit le mythe de l’apartheid… mais j’oubliais, la réalité, il s’en moque, Olivier Pironet.

Car Pironet n’est pas à un mensonge prêt, et il va même jusqu’à réécrire l’histoire. Et il le faut croire sur parole, car il n’étaye son discours d’aucune source.

Voilà ce qu’il écrit – sans aucune réfé-rence – : « Ironie du sort, la compétition se déroulera, entre autres, dans l’en-ceinte du stade Bloomfield (ex-Basa), qui fut autrefois celui du club palesti-nien Shabab Al-Arab de Jaffa, expulsé en janvier 1949 au profit du club israé-lien de l’Hapoël Tel-Aviv, et dans celle du stade Teddy de Jérusalem, situé tout près du village arabe d’Al-Maliha, vidé de ses habitants en juillet 1948 par les troupes israéliennes et presque entière-ment rasé. »

Aïe : le fameux club Shabab Al-Arab de Jaffa était constitué de joueurs turcs et égyptiens, avant la guerre d’indé-pendance ! On n’y trouve aucune trace de joueurs locaux, et encore moins « palestiniens », puisque la revendica-tion d’une appartenance palestinienne n’a vu le jour qu’à la fin des années 60, grâce au KGB et à la Ligue Arabe qui créèrent « la cause palestinienne » pour tenter de contrer la suprématie militaire israélienne.

La réalité historique est que le club Shabab Al-Arab a tout simplement dis-paru au fil des années après la guerre d’indépendance.

Quant au stade Teddy de Jérusalem près du village d’Al-Maliha qui se serait « vidé de ses habitants en juillet 1948″, il s’agit d’une autre réécriture de l’histoire, d’un négationnisme banal : Pironet est-il si inculte ? Personne à la rédaction de son journal ne lui a soufflé qu’en 1948, Jérusalem a été conquise non par les israéliens mais par les Jor-daniens ! Et que c’est de sa population juive que Jérusalem a été vidée, en 1948…

L’occupation jordanienne de Jérusa-lem et de ses environs a durée jusqu’en 1967 Monsieur Pironet.

Enfin, quelques jours après les vio-lentes émeutes qui ont saccagé Paris pour « fêter » le PSG, il est de bon ton de stigmatiser les quelques « ultras » du Beitar qui, comme sur tous les stades du monde, utilisent des slogans agressifs. Mais ces quelques ultras du Beitar ne détruisent pas les rues de Jérusalem…

Ainsi, par l’entremise de Pironet, voilà une propagande pro-palestinienne de plus du Monde diplomatique. Désin-formation, mensonges, réécriture de l’histoire, négationnisme, les outils fré-quents du Monde diplomatique quand il s’agit d’Israël.

On est bien loin du journalisme…

© Jean-Marc Moskowicz

La détestation d’Israël du « Monde diplomatique » passe par le mensonge et la désinformation

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

De tous les ustensiles du Tabernacle y compris ceux du Temple de Jéru-salem, le seul qui demeure perpé-tuellement «en service» disent les Sages, est la Ménorah! Cela peut surprendre, pourtant dans la for-mulation : Béhaâlotékha Anérot, tu élèveras les flammes qu’ordonne D-ieu au Grand prêtre, il se trouve un «sod»-un secret . Nos maîtres nous font remarquer : «D-ieu avait-il besoin de ces modeste flammes pour s’éclairer?». Il dispose de cet astre extraordinaire qu’est le soleil! Alors pourquoi cette flamme demandent nos maitres?. En réalité comme l’explique également le Kéli Yakar, cette flamme va symboli-ser le «Rouah» le spirituel…voire l’infini… Dans la Guémara Taanit on rapporte le midrach suivant : Au moment du « Brith Bén Abéta-rir » l’Alliance entre les morceaux, Abraham questionna HM. Il lui dit : «Béma Eyida» comment saurai- je que mes enfants hériteront de la Terre d’Israël? Et la seconde ques-tion concernait les sacrifices offerts en expiation au temple. Grâce à sa prophétie dit le midrach, notre père Abraham savait que les deux temples seraient hélas détruits, inquiet, il demanda alors à D-ieu : De quelle manière mes enfants remplaceront plus tard les sacri-fices offerts au Beth Amikdach?» HM lui répondit : «Par La Méno-rah à 7 branches!» Qui symbolise «Or thora Vékhokhma» la lumière de la Thora et de l’intelligence-sa-gesse, comme le confirme du reste

le Talmud Baba Batra. Par consé-quent le symbole de cette Ménora est La propagation de la Thora comme l’explique le Rav Tsi Akoën Shapira dans son livre «Amaor cheba’thora». Le Talmud Bérakhot qui traite de la signification des rêves, nous apporte l’enseignement suivant : «A’roé Chéméne Béhalom » celui qui dans son sommeil rêve d’huile (d’olive) «Itsapé lémaor thora» grandira dans la connais-sance ou plutôt la lumière de la thora!. Par conséquent, la lumière est synonyme de la connaissance.

Le rôle des Korbanot–des sacrifices, était d’étendre dit-on l’abondance le Cheffa – matériel- à toutes les Nations de la terre dit la Guémara, contrairement à la Ménora qui elle, apportait un éclairage spirituel et dont nous sommes aujourd’hui encore, les porte drapeaux! C’est la raison pour laquelle HM nous désigne dans la Thora par : «Or lagoïm » La Lu-mière des Nations. Nous comprenons mieux l’importance de l’ordre divin, donné à Aaron le grand prêtre qui s’était senti frustré de ne pas amener de sacrifice comme tous Les Princes des tribus d’Israël. Rachi nous ex-plique que D-ieu dit à Aaron : «Je te jure que ta contribution à toi sera une contribution éternelle! Contrai-rement aux sacrifices qui n’ont qu’un effet limité dans le temps!. A ce pro-pos, le Rav Chalom Messas zalsal écrit : qu’Après les deux destruc-tions du temple, même l’allumage de la Ménorah avait été interrompu!

Comment alors comprendre cette promesse de D-ieu à Abraham? Il cite Nahmanide qui dit que même si n’avons plus de temple, les Lumières de Chabat et de Hanouca continuent de scintiller dans les foyers juifs. Et le Rav Chalom conclut par cette note optimiste : «Neer Mitzva vé thora or» «La Mitzva est une flamme et la Thora est sa Lumière…HM dit en l’occurrence aux enfants d’Israël : «si vous perpétuez l’allumage des bou-gies de Chabat dans vos foyers, alors Moi, j’éclairerais à nouveau Sion et Jérusalem!.

La seconde partie de cette paracha relate une succession d’événements dramatiques à commencer par les gémissements contre Moïse et la manne. On voit les enfants d’Israël regretter l’Egypte et ses « poissons », ses concombres, ses melons, ses poi-reaux, ses oignons et son ail…bref! Les voilà pleurant sur leur sort et re-grettant leur vie de confort passée en exil, disait le Rav Emanuel Chouche-na zal . Le plus surprenant c’est qu’ils se mirent à réclamer de la viande ! Alors qu’ils disposaient de nom-breux troupeaux. Rachi citant le Sifri nous apprend que cette révolte de la viande n’était en fait qu’un prétexte pour soulever le peuple contre Moïse. Rabinou Bayhié pense plutôt qu’il s’agissait là d’une revendication pour s’adonner au «péché de la chair»…De la viande (les cailles) ils en auront d’ailleurs à profusion jusqu’à en sor-tir de leurs narines ! .Notre Maître rébi Fraji Uzan zal disait souvent que notre peuple a toujours eu une atti-rance débordante pour la viande et il semblait le regretter! Contrairement aux chevillards…

Deux autres sujets viennent nous interpeller dans cette paracha, le pre-mier sujet, est la prophétie de Eldad et Meidad et le second, la lèpre de My-riam. A propos d’Eldad et Meidad qui ont prophétisé, le Midrach Tanhouma raconte que le nom des anciens qui accompagnaient Moché dans le dé-sert sont restés inconnus, le texte les appelait vaguement les Zékinim! Par ailleurs, ils n’ont pas eu le mérite de rentrer en Erets Israël contrairement à Eldad et Meidad. La raison disent nos Maîtres est la suivante : « Kol Abo-réah mine akavod..Akavod rodef aha-

rav..Celui qui s’éloigne des honneurs, les honneurs finiront par le rattraper! . Cet effacement, permis en effet à ces deux prophètes d’avoir ce mérite !.

Moïse ne se senti pas offensé lorsqu’il apprit qu’Eldad et Meidad prophétisaient dans le camp, bien au contraire ! il dit : « Ki itén HM rouho aléhém!» que l’Eternel donne son esprit sur tout le peuple d’Israël!. En d’autres termes Moïse ne s’offusque pas que d’autres diffusent ou même «écrivent» des hidouchim…Un de nos Maîtres de mémoire bénie disait : «Etre «jaloux» pour la Thora, il faut l’être constamment! Mais être jaloux de ceux qui s’en servent pour eux-mêmes alors sûrement pas!».

Les Maximes des Pères enseignent : «Moché Kibel Thora Misinaï…Moché a reçu la Thora du Sinaï… la Guémara questionne alors? « Lama zakha Moché rabinou?» pourquoi Moise a- t-il eu le mérite que la Thora lui soit remise en «mains propres»? La réponse nous la trouvons dans une Mékhilta- Chémot parcha Ytro. Il est écrit ceci : « Véiamod Aâm Méra-hok..ou’Moché nagâch Elarafel achér cham Elokhim….»Le peuple se tenait au loin et Moïse s’avança vers la nuée où se trouvait D-ieu!» le peuple n’en-tendait pas se fatiguer..il voulait être servi ! Contrairement à Moché qui a brisé sa Gadlout-sa stature, et a fait l’effort de gravir la Montagne pour aller à la rencontre d’HM!

C’est pourquoi la Thora dit à propos de Moïse : «Véaïch Moché Anav méod » Moïse était l’homme le plus humble qu’il y eu sur la surface de la terre. Il ne laissait le soin à personne de faire le travail à sa place! Pour nous enseigner également que tout celui qui est humble-Anav, verra la Chékhina- La Majesté divine se poser sur lui. Même dans la recherche et le choix d’une Cala-d’une fiancée, il faut savoir rester humble disait le Rav Haïm Madar zatsal. C’est uniquement à acceptant de descendre de son pié-destal qu’il sera exaucé par D-ieu!. Rachi après une brillante explica-tion nous apprend que dans la Thora, l’ordre chronologique des événe-ments n’est pas respecté…Mais en réalité Rachi nous révèle un autre enseignement fondamental. Nos

maîtres nous apprennent que la Thora n’est ni un manuel de contes, ni un livre d’histoires, et, si les faits qui nous sont rapportés, ne sont pas tous forcément mentionnés selon l’ordre chronologique, cela ne signifie nul-lement que la Thora est un récit dé-sordonné de faits glanés un peu dans tous les sens. Il est strictement faux de penser ainsi !. Au contraire la Tho-ra suit un ordre chronologique qui lui est propre, et qui ne correspond pas toujours à notre propre concep-tion de l’ordre. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Rachi posera la question au début de la paracha Ché-la’h Lékha : Pourquoi le chapitre des explorateurs suit-il celui de Myriam? Rachi répond : Parce que Myriam avait été punie pour avoir médit au sujet Moïse, or les «méchants» ex-plorateurs, l’avaient vu souffrir de la lèpre et n’en ont pas tiré leçon pour eux-mêmes…

A propos de la médisance de My-riam, qui fut frappée de la lèpre et qui pourtant n’a fait que rapporter ce qui se disait dans le camp sur les origines de la femme de Moché, plusieurs commentaires apportent différents éclairages sur le terme de «kouchit». La guémara nous dit la chose sui-vante celui qui a pris l’habitude de dire du l’Achone Ara commet les 3 péchés capitaux à savoir : «Arayot, Avoda zara,Chifrout damim,…» (Les rapports interdits, l’idolâtrie et le meurtre) que D-ieu nous en préserve !

Nous savons que deux temples ont été détruits par les fautes commisses par le peuple d’Israël, mais «La flamme de la Ménorah», celle qui est repré-sentée par « Le cheffa Laor Athora véakhokhma » l’abondance en Thora est transmise par les Sages aux géné-rations jusqu’à nos jours, et éclaire le monde. Nous avons également la promesse faite aux prophètes : « Kilo Tischkhah mipi Zérréo » cette thora ne sera jamais oubliée de nos descen-dants, comme nous le récitons dans nos prières quotidiennes : « Lo ya-moucho Mipikha oumipi Zééréakha ou mipi zééréa zééréakha amar HM » Jamais la thora ne quittera ta bouche, ni celle de tes descendants, de même pour toutes tes générations futures!

Yvan Lellouche

Parachat Behaâlotekha : La Lumière de la Thora pour éclairer le Monde

Des amis de longue date, sa famille et quelques Bisontins ont tenu à rendre un dernier hommage au chanteur de rues de Besançon ven-dredi dernier au cimetière de Pan-

tin.

Pendant ce temps-là, à Besançon, l’internaute actif mettait toute son énergie pour développer et maintenir

en ligne la page Wikipédia consacrée à l’artiste. Comme si le fait de savoir que l’on écoutera plus Henri Tibi chanter Brassens ou son propre réper-toire, donnait une nouvelle stature à cet homme à la personnalité plutôt complexe qui avait un don exception-nel pour raconter des histoires.

Après avoir accompagné plusieurs générations à Tunis et à la Goulette-Kherredine, Henri Tibi vivait la bo-hème à Paris près du faubourg Mont-martre avec ses chats et ses chiens. Ses animaux si nombreux, on parle d’une cinquantaine de félins... qu’il fut expulsé de son petit studio de la rue de la Grange Batelière prés de «La boule de neige» là où il célébra ses 50ans autour d’une petite bande de copains en présence du célèbre Raoul Journo .

On raconte qu’un jour Henri est mis à la porte de son studio pour cause d’insalubrité. Il fit appel à un journa-liste de Libération qui relata sa mésa-

venture et oh miracle! Une généreuse lectrice touchée par son récit, lui proposa d’aménager dans une petite maisonnette à Besançon. Bref, Il vint s’installer il y a une vingtaine d’an-nées à Avilley avec l’ensemble de sa ménagerie au grand dam de ses potes : Max Cohen, Max et Hubert Journo, Pierrot Amanou, Julot Tartour, Daniel Sarfat et l’ASP et quelques autres, fascinés par l’artiste.

Ce sont ses chats (ses compagnons comme il aimait le préciser) qui ont fait atterrir Henri Tibi «Darbaly» dans le Doubs et ce sont eux qui l’em-pêchaient de revenir à Paris chanter la Goulette de sa jeunesse!. Enfin Henri était un poète, doté d’un don d’obser-vation or du commun qui lui donna le goût de la photo, 4000 d’entre elles qu’il avait prise à la Goulette entre 1960 et 1970, sont visible sur son site henri tibi.com. Nous retien-drons quelques titres de ses chansons les plus célèbres : «Tunis ma Verte patrie», «Tunis, Tunis, Tunis» «l’Ami

Sarfati» «La Goulette» ou encore celle en hommage à l’illustre Rabbi Haï Taieb Lo Meth «Zaama Ya Rebbi Haï Taieb» ou sa dernière «Je rêve» qu’il écrit à Besançon et dans laquelle Henri rêve de retourner un jour dans sa Tunisie natale, lui qui était disait-il en exil !.

Les Prières de la semaine auront lieux le mercredi 22 mai à 20h à la syna-gogue du 33 rue de Mouzaïa à Paris dans le 19éme.

Autre figure de la communauté qui nous a quitté ces jours ci, Monsieur Jeannot Memmi, minotier et indus-triel qui fut un des patrons de la cé-lèbre pâtisserie «Memmi» à Tunis, un amoureux de la vie et un fan de Kassar Saïd, qui fut également un bienfaiteur de la communauté juive de Tunis.

Y. Lellouche

Dernier hommage à Henri Tibi

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO

Les premiers 12 points sont attribués à deux juifs assoiffés de Tsedek : Phi-lippe Karsenty et Doc Yeouda David .Ils viennent de faire remporter une grande victoire au peuple juif…Mer-ci à vous 2.

Du Coke à l’âne, sans transition. Coca-Cola a marqué 12 points en personna-lisant chacune de ses bouteilles. Aba, Shany, Galith,… tout le monde se sent concerné, se cherche et se trouve, par-fois !

Deux soucis tout de même : d’une part les cartons sont pris d’assaut, entraînant des tensions entre consommateurs aux prénoms identiques et d’autre part voici venues les plaintes en provenance de la population arabe… Mais où sont donc les prénoms Jamel, Walid ou A’hmed ? Mr Coca-Cola, on fait quoi, on les envoie à Gaza ?

Soirées présentées par Avraham Azou-lay Ambiance non moins pétillante du côté des candidats de la 8ième cir-conscription : eux aussi méritent 12 points. En effet, depuis plus d’un mois, ils sillonnent le pays du nord au sud, y mettant tout leur cœur et toute leur énergie à l’écoute d’une population francophone heureuse de s’exprimer librement dans la langue de Molière. Ils ont usé de créativité pour rendre cette campagne quelque peu touchante. Ils nous ont conviés à des rencontres origi-nales, sucrées-salées, ont organisé des shows, créé l’ambiance des meetings politiques et surtout… ils ont distribué des promesses d’être le meilleur am-

bassadeur de plus de 150.000 français vivant en Israël… ah oui, et aussi d’Ita-lie, de Grèce et de Turquie.

Le Plus Hebdo est prêt, lui, à distribuer 12 points supplémentaires au candi-dat qui nous fera un rapport détaillé, non pas de ce qu’il aura dit mais de ce qu’il aura entendu quant aux besoins et aux attentes des francophones d’Israël. Ce tour d’Israël en 45 jours pourrait-il nous ouvrir les yeux sur une réalité jusqu’alors inconnue ?

En revanche, un zéro pointé à tous les dérapages verbaux ou écrits entendus et lus durant cette période… Pourquoi de-vrait-on perdre notre sang-froid et notre sens de l’humour, dès que les idées divergent ? Pourquoi se faire remarquer sur le terrain de la médisance ou de la médiocrité ? Il serait temps de tourner la page aux commentaires et attaques hystériques, cette attitude ne nous gran-dit pas… bien au contraire !

12 points donc aux rares candidat(e)s qui auront su tenir leur langue, s’éloi-gner des polémiques inutiles et ridi-cules…

12 points quand même à la France qui permet aux Francophones du sud de l’Europe d’avoir un représentant au parlement qui leur veut du bien… Un ami qui saura, sans aucun doute, rallier de nouveaux supporters à notre cause.

Zéro pointé encore aux trop grand nombre de bien pensants qui décou-ragent systématiquement l’initiative et les efforts de ceux qui agissent… et donc 12 à ceux qui osent, envers et contre toutes ces énergies négatives !

12 points particulièrement aux lecteurs assidus qui, même s’ils doutent parfois de l’importance de ce poste pas tou-jours bien compris, prennent le temps de lire et de découvrir chaque candidat depuis quelques semaines à travers les pages de leur hebdomadaire.

Enfin, 12 Plus à ceux qui détiennent leur carte d’électeur et qui vont aller voter ce dimanche 26 Mai !

Avraham Azoulay

Douze pointsEmmanuel NavonUniversitaire

Ces restrictions sont inévitables car le déficit budgétaire d’Israël a atteint la somme intolérable de 42,3 milliards de shekels (4,5% du PIB), soit le double de ce qui avait été prévu par le budget biannuel 2012-2013. La diminution des rentrées fiscales a été causée entre autres par un ralentis-sement des échanges commerciaux avec des économies européennes en récession (l’Union européenne est le premier partenaire commercial d’Is-raël), et par la diminution des ventes dans le marché immobilier. Quant aux dépenses, elles ont augmenté plus que prévu essentiellement pour trois raisons : 1. L’acceptation par le gouvernement des revendications salariales suite à la « protestation des tentes » (éducation gratuite à partir de l’âge de trois ans, accords salariaux avec les médecins et les travailleurs sociaux, augmentation du SMIC) ; 2. La construction onéreuse et néces-saire de la barrière sur la frontière égyptienne pour mettre fin à l’exode des immigrants illégaux ; 3. L’achat de nouveaux sous-marins nucléaires et les préparations militaires en vue d’une guerre avec l’Iran. Le budget d’un État est soumis aux mêmes lois économiques que celui d’une so-ciété commerciale ou d’un ménage. Comme le dit l’expression populaire, on ne peut pas tondre un œuf. Or les mêmes personnes qui manifestent aujourd’hui contre les coupes bud-gétaires sont celles qui manifestaient il y a deux ans pour exiger du gou-vernement une augmentation des dépenses sociales, augmentation qui est partiellement responsable du défi-cit dans lequel nous nous trouvons. La richesse doit être créée pour être distribuée, et l’irresponsabilité bud-gétaire constitue à long terme un obs-tacle à la croissance.

Valérie HalfonConseillère en budget familial

Certaines réactions peuvent en effet passer pour de l’hystérie mais la plupart semblent totalement justi-fiées. Beaucoup d’Israéliens sont profondément déçus par Yaïr Lapid. Son parti “Yesh Atid” a obtenu 19 sièges à la Knesset après avoir pro-mis aux classes moyennes un avenir économique meilleur. Seulement, à

peine promu ministre des Finances voilà qu’il impose une série de res-trictions budgétaires pénalisant les classes moyennes et défavorisées (entre autres diminution des alloca-tions familiales, augmentation de la TVA et de l’impôt sur le revenu). Une famille avec trois enfants, dont les revenus mensuels s’élèvent à 12-13000 shekels verra ses revenus chuter de plusieurs centaines de she-kels par mois. Pour certains cela peut sembler dérisoire mais pour une telle famille c’est la différence entre vivre et survivre. Yaïr Lapid répond que vu le déficit abyssal de l’État d’Israël il n’avait pas le choix, mais les cri-tiques fusent. Pourquoi ne s’est-il pas attaqué aux salaires des employés des ports ou de la compagnie d’électri-cité par exemple ? Saviez vous que le salaire moyen d’un employé de la Hevrat Hashmal est de 22243 shekels ? Alors que cette même compagnie d’électricité vient d’annoncer une augmentation des prix de 6%. Yaïr Lapid assure qu’il va s’en occuper bientôt. Espérons-le.

Jean-Charles Zerbib

Personne n’aime que l’on touche à son porte-monnaie, et tous ceux qui ont réagi de manière raisonnée ou hystérique, ne peuvent ignorer que notre monde traverse une impor-tante crise économique. Peu importe les raisons, par définition sujettes à débats, mais nous en subissons tous les conséquences. Ceux qui pensaient que le petit État d’Israël avait été mis à l’abri des tracas du monde par le Professeur Stanley Fisher en sont pour leurs frais. Il est clair que nous résistons mieux, beaucoup mieux que la plupart des pays, mais nous ne pouvions être totalement épar-gnés. Le maintien de notre bourse à un tel niveau, a entraîné beaucoup de casse sociale : les chiffres du Bitouah Leumi annonçant que les dernières mesures vont ajouter 40.000 enfants de plus à la population en situation de pauvreté, les données de l’OCDE nous classant parmi les champions de la pauvreté et de la différence entre les différentes classes sociales, le rap-port de l’OMS classant Israël en com-pagnie de l’Éthiopie ou du Congo en ce qui concerne le nombre de lits d’hôpitaux par rapport à la popula-tion… sont autant de points d’inquié-tude. Car Israël n’a de sens que s’il est un État éthique recherchant et poursuivant la justice pour chacun de ses habitants.

Caroll AzoulayFrench ProjectionPardon, mais de quelles réactions parlez-vous ? Ha oui, des gentilles petites manifestations qui font sou-rire le gouvernement… Il est vrai que manifester en Israël relève de l’hys-

térie, alors que ce sont les conditions sociales qui sont hystériques… Mais bien sûr, ce n’est pas important face à la sacro-sainte SÉCURITÉ. Une tarte à la crème qui permet depuis des décennies de baisser les alloc et d’augmenter l’électricité, le gaz, la TVA et de grever toujours plus la vie des millions d’Israéliens. Alors oui évidemment, Israël est une suc-cess-story, d’ailleurs n’avons-nous pas intégré l’OCDE récemment ? Génial, sauf que sur les 34 pays qui constituent cette organisation, nous sommes celui qui enregistre le plus fort taux de pauvreté avec un record de 20,9% ! Un adulte sur cinq se situe en-dessous du seuil de pauvreté en Israël et un enfant sur trois ! Ça casse un peu l’ambiance… Mais jusqu’à quand allons-nous nous gargariser du succès phénoménal de nos start-up, de nos découvertes, de notre génie national sans parvenir à inverser la tendance sociale ? Un jour la cocotte finira par exploser. Pour l’avenir de nos enfants, qui donnent trois ans de leur vie à ce pays, il est temps de ne plus avoir honte de dénoncer un statu quo impossible à accepter plus long-temps. Au risque de voir partir la jeu-nesse sous des cieux (économiques) plus cléments et de ne plus être en mesure d’inciter les Juifs de Diaspora à venir vivre dans un pays de lait et de miel qui est en train de devenir un pays acide ayant résolument décidé de ne plus se soucier de ses citoyens, de ses seniors et qui a totalement dé-légué l’aide sociale à des associations exsangues. La carte sécurité n’est pas un joker à sortir systématiquement pour éviter les débats sociaux. Les Israéliens ne sont plus dupes. Et ils ont assez donné de leur sueur pour qu’on cesse de les prendre pour des imbéciles.

Maxime SeligmanTravailleur immigré

On pourrait craindre qu’un spectateur du monde politique, novice au gou-vernement puisse faire preuve d’er-reurs de jeunesse. Fraîchement arrivé au pouvoir avec un score incroyable venant des classes moyennes tradi-tionalistes, il aurait pu surfer sur la vague populaire et laisser un peuple repu le choisir comme futur premier ministre, le sourire aux lèvres et crou-lant sous les dettes. Que souhaitons-nous donc laisser aux générations fu-tures ? Une terre aux finances saines et une Torah vivante. « Ein Torah, Ein Kema’h » disent nos Sages, laissons donc du pain à nos yeshivot ! Cette réaction semble empreinte de justice : n’appliquons pas de règle écono-mique sans moralité juive. La situa-tion semble explosive du point de vue personnel, mais si juste au niveau de l’État d’Israël. Ministre des finances de terre promise n’est sûrement pas un job facile, il faut malgré tout an-

Après l’annonce des restrictions budgétaires prévues par le gouvernement, les réactions s’apparentent-elles à de l’hystérie, ou sont-elles justifiées ?

nihiler ses convictions personnelles face au bien du ‘Am Israël.

Shraga BlumJournalisteJe classerai globalement les réactions en trois catégories. La première, en-tièrement justifiée et compréhensible, émane de ceux - majoritairement les petites gens - qui seront frappés de plein fouet dans leur pouvoir d’achat par toutes ces mesures nécessaires autant que douloureuses. Paradoxale-ment, ce ne sont pas dans ces couches de la population que l’on entend les réactions les plus véhémentes ou « hystériques » même si leur inquié-tude est bien réelle et justifiée. La deuxième catégorie est celle de ces « classes moyennes » qui avaient mis tous leurs espoirs en Yaïr Lapid et avaient cru mot pour mot tout ce qu’il avait déclaré durant la cam-pagne. Pour elles, qui l’ont porté aux nues, le réveil est dur, car les slogans simplistes de l’ancien journaliste leur ont donné le sentiment que l’argent était indûment caché dans des niches

bien précises et qu’il suffisait d’aller le chercher et le leur reverser ! C’est la réaction « douche froide » !! En-fin, la troisième catégorie, la plus « bruyante » est celle des « hypocrites ». Il s’agit de tous ceux, partis poli-tiques, associations et mouvements divers qui ont suscité, accompagné et instrumentalisé le vaste mouve-ment protestataire qui avait abouti à toute une série de mesures, certes sociales mais extrêmement coûteuses pour le budget de l’État. Ces mêmes acteurs poussent aujourd’hui des cris d’orfraie face à l’ampleur du déficit de l’État et dénoncent les mesures drastiques que le gouvernement a dû prendre. Comme le dit l’expression populaire : « il n’y a pas de repas gra-tuits », et en l’occurrence, la note est salée…

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO

Le ministère des finances, avec à sa tête Yaïr Lapid, a présenté au gouvernement son plan de res-trictions budgétaires pour les prochaines années. Ces mesures, présentées comme des mesures d’austérité inquiètent une grande partie de la population israélienne qui craint de voir son pouvoir d’achat diminuer considérable-ment, et qui se demande de quoi demain sera fait. Parallèlement, d’aucuns accusent Yaïr Lapid de pénaliser davantage certaines composantes de la société et par-ticulièrement les haredim.

Nous avons souhaité mettre de l’ordre dans cette masse d’infor-mations, de rumeurs et de vérités qui circulent. Nous avons voulu mieux comprendre de quoi il re-tourne, pourquoi nous en sommes arrivés là, si les mesures prises sont les bonnes et si les consé-quences peuvent nous inquiéter. Pour cela, nous avons interrogé Oded Levinson, avocat spécialisé dans le droit civil et immobilier, et également chroniqueur depuis de nombreuses années sur la radio la plus populaire du pays, Galei Tsa-hal, au sein de laquelle il dirige une chronique économique.

Le Plus Hebdo : Le plan d’austé-rité présenté par Yaïr Lapid vous a-t-il surpris ?Oded Levinson : La situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui ne s’est pas créée du jour au lendemain. Elle est le résul-tat d’un processus qui s’étend sur plusieurs années et qui est en très grande partie lié à la situation mon-diale. Je pense que des mesures de restrictions sont inévitables et n’au-raient pas pu être évitées, même si la prise de conscience du déficit avait été plus précoce. En réalité, le gouvernement précédent n’aurait pas pu voter un tel budget puisqu’au moment de le faire, il était sur la sellette et qu’ensuite nous sommes rentrés dans une période d’élection. Il n’est donc pas étonnant que ce soit ce gouvernement et ce ministre qui prennent ces décisions. Néanmoins, il convient de rappeler qu’Israël est l’un des pays dans lequel la situa-tion économique est encore bonne.

Lph : Pourtant, un rapport de l’OCDE publié cette semaine effectue un classement peu avan-tageux d’Israël au regard de la pauvreté.O.L. : Tout d’abord, je précise que le rapport n’a pas été fait sur une période récente mais qu’il s’agit d’un rapport qui se base sur des données plus anciennes et n’est publié que maintenant. Ceci étant dit, le rapport nous montre simple-ment qu’en Israël la classe pauvre est réellement très pauvre, mais la classe moyenne quant à elle, s’en sort bien. Il n’y a qu’à voir les queues dans les aéroports pendant les vacances... Un million et demi d’Israéliens partent à l’étranger pendant leurs congés. Les Israéliens « moyens » voyagent beaucoup plus que les représentants des classes moyennes européennes. Et on ne peut même pas dire que c’est pour voir des paysages qu’ils n’ont pas ici. Barou’h Hachem notre pays offre une diversité du nord au sud et de l’est à l’ouest qui ne justifie pas l’évasion touristique. Par ailleurs, la consommation a bel et bien aug-menté ces dernières années.

Lph : D’après vous, Yaïr Lapid gère-t-il bien sa prise en main du ministère des finances ?O.L. : Je pense qu’il est entré trop vite dans son rôle. Il a hérité d’un portefeuille difficile compte-tenu de la situation mondiale. Il a voulu gérer tout cela par des slogans qui véhiculent des stéréotypes infondés.

Lph : Vous voulez parler des ha-redim ?O.L. : Il faut savoir que les budgets alloués aux haredim ne représentent que 2 % du budget total. La vision que donne Yaïr Lapid de notre éco-nomie et de la source de ses difficul-tés est biaisée. Par ailleurs, de très nombreux orthodoxes intègrent des cursus de formation professionnelle dans des structures qui leur sont adaptées. Ils sont ainsi nombreux à devenir avocat, architecte ou infor-maticien.

Lph : D’où vient alors l’idée que la majorité des haredim ne tra-

vaillent pas ?O.L. : En réalité, lorsque l’on observe les faits, on s’aperçoit du double jeu des politiques et des uni-versitaires. D’un côté, ils clament haut et fort qu’il n’est pas normal que les haredim ne participent pas à l’effort économique. De l’autre, ils leur mettent des bâtons dans les roues lorsque ces mêmes haredim veulent avancer dans leur cursus d’études. Par exemple, en psycho-logie, il existe des établissements orthodoxes qui préparent au toar rishon (licence). Or pour espérer trouver un travail dans ce domaine, un toar sheni (maîtrise) est presque obligatoire. Eh bien, ces établisse-ments ne reçoivent pas l’agrément pour préparer à cette maîtrise et on demande aux étudiants d’intégrer l’Université pour pouvoir l’obtenir, ce que beaucoup ne peuvent pas faire pour diverses raisons.

Lph : Pourquoi une telle attitude ?O.L. : Selon moi pour deux raisons. Premièrement, en agissant ainsi les Universités s’assurent que les sub-ventions ne leur seront pas dimi-nuées au profit des établissements religieux. Deuxièmement et surtout, l’entrée des haredim dans le monde du travail fait peur : on sait que ce sont des personnes redoutablement intelligentes et on craint qu’elles ne captent trop d’emplois au détriment des autres couches de la population.

Lph : Que pensez-vous du fait que le ministre Shaï Piron ait décidé de conditionner les subventions de l’État aux écoles à l’enseigne-ment dans leur cursus des ma-tières profanes ?O.L. : Plusieurs raisons sont à la base de la décision des établisse-ments orthodoxes d’enseigner les matières « kodesh » de manière intensive. D’autre part nous consta-tons une augmentation conséquente du nombre de haredim qui étudient par la suite dans les universités et qui réussissent dans ces études. Par-tant de là, nous pouvons en déduire que les études selon l’enseignement orthodoxe donne de bons outils aux jeunes pour poursuivre dans tous les domaines. Lorsqu’un haredi se met à étudier une profession, il rattrape

sans trop de mal son retard dans les matières profanes. Il ne semble donc pas justifié de les contraindre à modifier le contenu de leurs pro-grammes.

Lph : Pensez-vous alors que les mesures prises par le gouverne-ment sont les bonnes ?O.L. : Il y a un déficit budgétaire. Le budget d’un État c’est comme le budget d’un foyer : quand il se trouve à découvert, il peut soit réduire les dépenses, soit augmen-ter les recettes. L’idéal est, bien entendu, de trouver le meilleur do-sage dans l’utilisation de ces deux leviers. En effet, si l’on augmente trop les impôts, alors on incite les gens à ne pas déclarer tous leurs revenus et on ne leur donne pas envie de gagner plus. Si l’on dimi-nue les prélèvements, alors l’envie de travailler augmente puisqu’on sait que l’on peut gagner plus. De la même façon, dans l’immobilier, il faut prendre garde dans la défi-nition des taxes immobilières à ne pas décourager les investisseurs. Certaines décisions sont donc justi-fiées, d’autres sont exagérées. Mais, il est difficile de porter un jugement puisque toutes les théories se dé-fendent jusqu’à ce qu’elles passent à l’épreuve de leur mise en appli-cation.

Lph : Tous les Israéliens qui sont inquiets pour leur avenir, ont-ils raison de l’être ?O.L. : Je dirais que les pauvres souffrent énormément et souffriront encore beaucoup. Nous devrions avoir honte d’ailleurs de cette si-tuation dans notre pays. En effet, augmenter la TVA sur les fruits et légumes par exemple ne peut qu’ap-pauvrir davantage ceux qui n’ont déjà rien. Il faudrait éviter de faire porter le fardeau du déficit à ces classes. Quant à la classe moyenne, je pense qu’elle sera touchée mais dans une moindre mesure.

Lph : Sur quels leviers l’État de-vrait concentrer ses efforts ?O.L. : Certaines grandes entre-prises reçoivent plus de subven-tions de l’État qu’elles ne créent de richesses. Il faut s’occuper de

ces cas qui sont à l’origine de désé-quilibres et de situations injustes. Par exemple, il ne semble pas bon que les employés de la compagnie d’électricité ne paient pas leur élec-tricité et ce quelle que soit leur consommation.

Lph : Mais lorsque l’on touche à ces grandes compagnies, le spectre des grèves fait office d’épouvantail !O.L. : Les syndicats avec la His-tadrout à leur tête ont leur raison d’être. Ils nous permettent de ne pas tomber dans un système totalement capitaliste dans lequel les employés n’auraient aucune garantie, aucune sécurité. Nous devons composer avec, c’est possible.

Lph : On nous dit qu’il faudra de la patience mais que les mesures porteront leurs fruits. Combien de temps faudra-t-il patienter ?O.L. : Il est assez compliqué de répondre tant tout cela dépend de la situation dans le monde. Si la consommation repart dans le reste du monde, alors nous nous en sor-tirons rapidement. En fait, notre économie est en bonne santé parce que nous avons une petite écono-mie mais de ce fait nous sommes aussi très dépendants du reste du monde. Sur ce point, la monnaie joue un rôle fondamental. En effet, elle doit se maintenir à un niveau qui permette les exportations et le bon fonctionnement interne. Je dois dire que le gouverneur de la Banque Centrale, Stanley Fisher, a fait un très bon travail. Il en ressort grandi et au-delà c’est l’État d’Israël qui a gagné en respectabilité.

Lph : Tout cela vous inspire-t-il de l’optimisme pour notre pays ?O.L. : Oui. Notre économie est solide, nous pouvons agir sur de nombreux paramètres. Nous devons comprendre qu’en cette période, la situation est difficile partout et que nous tirons encore notre épingle du jeu.

Par Guytel Ben-Ishay

Oded Levinson : Avocat, chroniqueur sur Galei Tsahal Par Guitel Ben-Ishay

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

C’est parti ! La fameuse course au million du ministre des Finances fraîchement élu a commencé. Avec ses nouvelles mesures écono-miques, Yaïr Lapid, qui était le plus populaire des journalistes, porteur d’espoir de toute la classe moyenne, n’en finit pas de la décevoir… Moi, qui n’étais pas fan, je dois recon-naître qu’il me surprend aussi…

Quel intérêt aurait cet homme adulé, présumé par certains comme futur Premier ministre lors de la prochaine Knesset, à décréter des mesures aussi contestées ? Il faut être fou, ou courageux ! Daphné Lift et Itsik Shmuli, les initiateurs des dernières manifestations anti-Lapid, ont enfin une bonne raison de sortir de leur tanière : ils ont proclamé ce dernier motsae shabbat, haut et fort : « Atta-quez-vous aux autres mais pas à nous ». Apparemment, en découvrant les comptes de l’État, Lapid n’avait pas d’autre choix pour éviter le crash que de tirer sur tout ce qui bouge… Sinon, à ce rythme, dans un an, notre pays ressemblera plus à la Grèce ou à la France…, ce dont personne ici ne rêve bien sûr. Voilà pourquoi je

le trouve audacieux dans son attitude plus qu’impopulaire. Il se met à dos non seulement ses électeurs en colère, mais aussi tous les autres, car bien sûr ça fait mal. Soit il réussit son pari, soit il compromet très sérieusement son avenir politique !

Après Yesh Atid, parlons de Shass ! Le parti à trois têtes n’a pas attendu le résultat des restrictions budgé-taires pour en faire tomber une ! Eli Yishay a perdu la sienne au profit d’Arié Derhy qui l’a prise avec la bénédiction du rav Ovadia Yossef. Celui-ci a ainsi décidé de « payer la caution » promise, en rendant à son protégé les clés d’un parti qui a du mal à digérer les résultats des der-nières élections. On apprend déjà que sur les bancs de l’opposition, Derhy et Shéli s’entendent très bien, et se rencontrent pour concocter des pro-jets communs… Affaire à suivre. Le nouveau chef de file du parti ortho-doxe séfarade en veut en revanche à Bennett et il n’aurait aucun mal, avec le parti Avoda, à servir de filet de sécurité à Bibi, si celui-ci consentait à entamer des pourparlers douloureux avec Abou Mazen. Eli Yishay quant à

lui envisagerait après cette humiliante mise à pied d’entrer dans la course au million (d’habitants) de la mairie de Jérusalem. Au sein du parti Habayit Hayeoudi les nouveaux députés et ministres travaillent d’arrache-pied pour faire passer de nouvelles réformes avant d’êtres paralysés dans leur élan par une averse glacée venant de Ramallah… ou d’ailleurs. On s’inquiète un peu aussi pour Tsipi Livni, la ministre de la Justice, que l’on n’entend presque plus et que l’on voit à peine… Espérons qu’elle ne nous prépare pas une surprise au prochain round des négociations… Quant à notre Premier ministre, qui revient en pleine forme de son séjour en Chine, il reste le maître incontesté de l’échiquier politique israélien qu’il semble maîtriser parfaitement… mais attention aux changements brusques de températures, un gros rhume est si vite arrivé… La 19ème Knesset n’en finit pas de nous surprendre, même si nous savons que notre vrai GPS pour rester dans la course reste le code de la route reçu au mont Sinaï.

Par:Avraham Azoulay

La course au pouvoir

Les Britanniques démentent la thèse de l’expulsion massive des Palesti-niens .

Des documents officiels britanniques rendus publics récemment, confirment que l’immense majorité des Arabes de la Palestine mandataire n’ont pas été expulsé par les forces armées juives mais ont fui sur recommandation du Comité arabe suprême.

Une révélation embarrassante pour les « nouveaux historiens » israéliens.

Mercredi 15 mai, les Palestiniens de la « Diaspora » et de l’Intérieur ont com-mémoré la Nakba, la « catastrophe » que représente, pour eux, la création de l’Etat d’Israël en 1948.

« Empruntant » à Israël certains de ses symboles forts, la direction palesti-nienne a déclenché, ce jour là dans les rues de Ramallah, une sirène du souve-nir de 65 secondes, marquant le 65ème anniversaire de cet événement.

Dans les camps de refugiés au Liban en Jordanie et en Syrie, des Palestiniens ont brandi des clés de carton prouvant que malgré le temps qui passe ils n’ont pas renoncé à revenir dans les maisons qu’ils habitaient avant 1948 à Jérusa-lem, Jaffa, Haïfa, Lod ou Ramleh.

Mais cette année, les Palestiniens qui rêvent de ce droit au retour, ceux qui accusent Israël de tous leurs malheurs, et clament avoir été chassés par Tsahal de leur foyer durant la guerre d’indé-pendance, ont subi un revers historique qui, a bien failli passer inaperçu.

En effet , des documents datant de la fin du mandat britannique sur la Pales-tine, et rendus publics récemment ont permis d’apporter un éclairage détermi-nant sur les conditions dans lesquelles les Arabes d’Eretz Israel ont quitté la Palestine mandataire.

Dans ces documents, de hauts fonction-naires britanniques venus en Palestine au début de 1948, et qui ne peuvent être taxés d’adhésion au mouvement sio-niste, écrivent :

« Les Arabes de Palestine ont essuyé une série de défaites capitales.

Les victoires des Juifs sur le terrain ont considérablement affecté leur morale et celui-ci est à zéro.

Et à la suite de la conduite peureuse de leurs leaders incompétents, ils ont com-mencé à fuir par milliers les régions mixtes.

Désormais, il est évident que leur seule chance de revenir sur leurs terres et

maisons dépendra des armées régu-lières arabes ».

Ces hauts fonctionnaires britanniques confirmaient donc, dès le début de 1948, que les Arabes de Palestine n’avaient pas été chassés de leurs terres par les forces armées juives mais, qu’en l’absence d’un leadership adéquat, ils avaient abandonnés ces terres dans l’espoir d’y revenir au lendemain d’une grande victoire des armées arabes.

De facto, ces documents britanniques démentent la fameuse théorie des « nouveaux historiens » israéliens selon laquelle les Arabes de Palestine ont été expulsés en 1948 par les forces armées du Ychouv, puis par Tsahal.

Par la même ces documents prouvent la véracité de la thèse officielle israélienne qui stipulait que la grande majorité des Arabes de Palestine avaient fui sur les recommandations du Comité Arabe Suprême qui savait qu’au lendemain de l’indépendance israélienne les armées arabes prendraient d’assaut le jeune état juif , ne lui laissant aucune chance de survie.

Certes, cette page d’histoire n’est ni toute blanche ni toute noire.

Il y a eu des expulsions violentes et même des bavures dramatiques comme le massacre de Dir Yassin (avril 48) qui ont effrayé les Arabes de Palestine.

Mais la réalité historique est que sous l’influence de leaders incompétents, la population arabe a compris qu’elle devait trouver un refuge provisoire dans l’un des pays arabes mitoyen, le temps que les armées arabes « fassent le ménage » et qu’elle puisse se réinstaller ensuite sur les ruines du Ychouv juif.

Ainsi les « Palestiniens » vivant proche de la Galilée ont fui soit vers le Liban, soit vers la Syrie et ceux vivant plus au centre se sont refugiés en Jordanie.

Mais le leadership arabe s’est mépris.

Il a sous estimé le courage et la déter-mination des forces armées du Ychouv qui , avec un minimum d’armes, ont su résister aux puissantes armées arabes.

De telle sorte que lorsque les mil-lions de Palestiniens qui vivent encore dans des camps précaires dans les pays arabes voisins, commémorent la Nakba, ce n’est pas vers Israël qu’ils doivent diriger leurs griefs mais vers leurs propre leaders, ceux qui en ont fait, il y a 65 ans des refugiés, et ceux qui à l’instar d’Arafat ont tout fait pour qu’ils le restent.Nissim Liel /Corrsepondant (spécial JFORUM)

Nakba 1948 : la fin du mythe ?

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc, est venu à Washington DC pour un sommet très attendu avec le président Barack Obama. A l’heure de sa visite affluaient des rapports concernant l’usage d’armes chimiques en Syrie et une attaque contre une ville frontalière turque par des présumés agents syriens – entra-vant tout entretien sur d’autres sujets courants, hormis l’actuelle guerre civile syrienne.

Mais certains membres du Congrès cherchent à attirer l’attention sur un pro-blème moins évident. Le mois dernier, un groupe bipartisan de 47 membres du Congrès avait dépêché une lettre aux secrétaires John Kerry et Jack Lew, réclamant des éclaircissements sur les transactions financières entre la Turquie et l’Iran. Sous l’initiative du représentant républicain Jeff Duncan de la Caroline du Sud, la lettre exprimait de profondes inquiétudes sur les transactions d’or de

la Turquie qui aident l’Iran à contourner les sanctions occidentales visant à res-treindre le programme nucléaire illicite de Téhéran.

En Février 2012, le journal Wall Street rapportait que la Halkbank, banque d’Etat turque, traitait des « paiements de tiers pour des produits iraniens ». Cela incluait des « paiements pour les raffineurs indiens incapables de régler leurs achats par le truchement de leur propre système bancaire pour le pétrole importé, craignant des représailles de Washington ».

Par ailleurs, le Journal indiquait égale-ment que la banque turque était respon-sable de nombreuses opérations comme « gaz-pour-or » de la Turquie avec l’Iran en dépit d’un décret publié par l’admi-nistration Obama interdisant les paie-ments en or en faveur du gouvernement iranien. Comme l’admettait franche-ment Ali Babacan, vice-président turc, «

les exportations d’or [en Iran] sont en fin de compte les paiements pour des achats turcs de gaz naturel ».

Le système est simple. Comme le note Reuters, la Turquie achète en livres turques du gaz naturel iranien. Le paie-ment s’effectue par ses comptes à Halk-bank. Les intermédiaires financiers ira-niens en or utilisent les fonds accumulés par les ventes iraniennes pour acheter l’or en Turquie, qu’ils transfèrent ensuite dans des malles à Dubaï, et vendent par la suite contre des devises étrangères afin de renflouer les faibles réserves de monnaies étrangères de Téhéran.

Fait remarquable – c’est légal sous le régime de sanctions actuel, tant que l’administration d’Obama n’a aucune preuve que les paiements d’or turc étaient effectués au gouvernement ira-nien (qui peine à faire croire au public turc qu’il vend son or en échange de l’énergie iranienne).

Pour colmater cette brèche, l’administra-tion d’Obama mit en place le 13 Janvier 2013, une nouvelle législation, imposant une interdiction générale sur toutes les ventes d’or à l’Iran. L’Administration a toutefois demandé, que ces sanctions ne prennent effet qu’après six mois, accor-dant ainsi à la Turquie et à d’autres pays, une exemption de six mois des sévères sanctions sur l’or – Rappelons ici que l’échéance est le 1er Juillet 2013.

Avec la fenêtre toujours grande ouverte, selon la presse iranienne TV Iran, la Turquie et l’Iran auraient conclu une affaire de 120 millions de dollars en or dans les jours qui suivirent l’annonce de cette nouvelle loi. Selon le journal Hur-riet, les exportations d’or de la Turquie vers l’Iran ont doublé en Mars, totalisant quelques 381 millions de dollars. Selon un rapport publié par la Fondation pour la Défense des Démocraties et Roubini Global « la brèche iranienne de l’or » à permis à l’Iran de recevoir plus de 6 milliards de dollars depuis le 30 Juillet 2012, alors que l’administration aurait pu commencer l’interdiction de la vente d’or turc. Au cours du premier trimestre de 2013 seulement, l’Iran a reçu 1,3 milliard de dollars en paiements en or, directement de la Turquie, ou par le tru-chement des Émirats arabes unis.

La Turquie, en d’autres termes, a exploi-té le commerce de l’or avec l’Iran pour tout ce qui valait la peine. Ce n’est que récemment que le ministre de l’Econo-mie turc Zafer Caglayan a fait allusion à une éventuelle « baisse de la demande d’or » de l’Iran.Le premier ministre turc et le président américain à la Maison Blanche le 16 mai.

Le premier ministre turc et le président

américain à la Maison Blanche le 16 mai. | AFP/MANDEL NGAN

Mais la bravade de l’activité du finan-cement illicite de la Turquie ne s’arrête pas là, pour autant que les législateurs sont concernés. La lettre du mois der-nier exprimait également son inquié-tude au sujet du soutien d’Erdogan du Hamas, groupe terroriste parrainé par l’Iran. La Turquie est désormais consi-dérée comme l’un des patrons primaires de la faction violente palestinienne. Un rapport non confirmé émis à la fin de 2011 suggérait que le gouvernement d’Erdoğan aurait envoyé «300 millions de dollars au Hamas à Gaza ». Que cet argent soit remis ou non, d’autres devises turques affluent pour les hôpi-taux, les mosquées et les écoles dans la bande de Gaza. La Turquie est égale-ment le foyer de l’étoile grimpante du Hamas Saleh Al-Aruri, qui affirme être en charge des opérations du Hamas en Cisjordanie.

Suite au voyage d’Erdogan à Washing-ton, le leader turc est susceptible de venir en visite à Gaza et rencontrer le Hamas. S’il suit son programme, il sera le deu-xième chef d’Etat à visiter l’enclave palestinienne dirigée par le Hamas.

Le Secrétaire d’Etat John Kerry s’op-pose ouvertement à la visite d’Erdogan à Gaza, et doit fournir une réponse à la lettre du Congrès qui demande « des éclaircissements sur l’efficacité turque de maintenir les sanctions contre l’Iran et d’empêcher le financement des orga-nisations terroristes ».

par Jonathan Schanzer

Adapté par Thérèse Zrihen-Dvir

Comment l’Iran bénéficie d’un commerce illicite d’or avec la Turquie

Faire un historique sur cette institu-tion serait inutile. Je ne m’en sens pas le courage car depuis toujours je boy-cotte la Croix Rouge.

Je garde en mémoire son mutisme lors de la seconde guerre mondiale.Même si les nazis ont filouté les inspec-teurs de la Croix Rouge, cette dernière fut prompte à témoigner des « bons soins » prodigués aux juifs dans les camps de concentration.

Ce ne fut pas tout. Au lendemain de la guerre, elle s’activa avec le Vatican pour fournir des papiers aux nazis fuyant leurs juges vers l’Amérique Latine.

Personne ne songea à lui demander des comptes. La vénérable Suisse continua ses petits arrangements avec les bour-reaux qu’ils fussent d’Afrique ou d’Asie.

La Croix Rouge, très présente à Gaza ou dans les territoires disputés, ne semble pas non plus disposée à regarder de près

les exactions du Hamas et des autres groupes terroristes. Ce n’est pas « son » affaire et tant pis si un soldat comme Guilad Shalit ne peut avoir de visites du-rant cinq années, du moment que les pri-sonniers palestiniens en Israël puissent jouir de toute l’attention des ONG et de la Croix Rouge.

Rien que de très normal. On a toujours un traitement spécial pour les juifs. Allez savoir pourquoi.

Aujourd’hui, on apprend qu’un salarié de la Croix Rouge Mohamed Ould Ali, s’est rendu complice du djihadiste fran-çais Gilles Le Guen.

Il a, à maintes reprises, proposé ses ser-vices pour toucher l’argent que le terro-riste Le Guen recevait de France.

Mohamed Ould Ali, ressortissant de Tombouctou avait sans doute un petit quelque chose à toucher au passage ou bien ressentait le besoin d’aider la cause

djihadiste.

Quant à Le Guen, il assure que cet argent était celui de sa maman chérie qui lui envoyait de quoi subsister au Mali et…mener sa sainte guerre.

Les ONG, en règle générale, ont bonne presse. Il n’empêche qu’il serait urgent de regarder de près ce dont elles sont capables pour venir en aide à leurs pro-tégés.

Je suis intimement persuadée qu’elles sont devenues depuis quelques années des sanctuaires pour terroristes, des pourvoyeuses de gros pognon et même de blanchiment d’argent.

Comment expliquer l’incroyable manne financière dont jouissent les palestiniens alors que d’autres populations, réelle-ment en danger ne peuvent voir venir aucune aide.

Comment expliquer que l’UNRWA, dépendant de l’ONU puisse n’avoir comme « clientèle », que les seuls arabes palestiniens ?

Nous parlons de CENTAINES DE MILLIONS DE DOLLARS et depuis le temps de MILLIARDS sans qu’aucun pays membres ne trouve à redire ?

Ou alors…mais je n’ose croire moi-même à ce que j’écris : Le maintien d’une population qui a plus que décuplé au fil du temps est un moyen efficace pour contrer les juifs ?

Nous ne serions donc plus dans l’affron-tement ARABES-JUIFS mais ONU Vs JUIFS.

En 1948, un secrétaire de la Ligue Arabe s’était confié à un diplomate anglais et lui dit ceci : « Nous avons un secret nous les arabes. Une arme redoutable que les juifs auront du mal à contrer. Nous avons le TEMPS ! Tôt ou tard…ils par-tiront car les juifs sont toujours seuls. »

Sacré prophète !

Si j’avais du lui répondre, j’aurais dit

ceci : « Vous avez le temps, nous avons la nuque raide. Personne n’a réussi à nous éradiquer complètement et vous ne pouvez rien contre un peuple qui a une si grande et si longue expérience de l’adversité. »

Juifs, amis d’Israël, amis des juifs, c’est vous qui ferez la différence. Si votre mé-moire est intacte, si votre sentiment de justice l’est tout autant, alors ISRAEL GAGNERA.

par:Nina

LA CROIX ROUGE TOUJOURS DU MAUVAIS COTE

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

Israël ne veut pas s’ingérer en Syrie, mais ne laissera pas le Hez-bollah libanais recevoir des armes via ce pays, et en cas d’attaque de la part de Damas, la riposte israé-lienne pourrait changer la donne dans le conflit syrien, a averti Zeev Elkin, vice-ministre israélien des Affaires étrangères.

« Somme toute, nous ne nous ingé-rons pas dans le conflit à l’intérieur de la Syrie, mais la sécurité de nos citoyens constitue pour nous une «

ligne rouge ». Aussi, notre objectif est-il de couper le système de ravi-taillement en armes du Hezbollah libanais, organisation terroriste sus-ceptible de constituer une menace pour notre sécurité », a déclaré jeudi M.Elkin dans une interview à la radio russophone REKA.

Selon le vice-ministre, l’Etat hébreu ne peut cependant risquer la sécurité de ses citoyens au nom du principe de non-ingérence.

« Si la Syrie se permet de nous atta-quer (…), nous serons bien obligés de riposter et influer ainsi sur le déroule-ment de la guerre civile dans ce pays », a-t-il mis en garde.

Début mai, les médias ont fait état de raids de l’aviation israélienne visant

des cibles sur le territoire syrien, dont un dépôt de missiles iraniens desti-nés au Hezbollah libanais ainsi qu’un convoi transportant des missiles du même type. L’agence syrienne Sana a pour sa part accusé Israël d’avoir atta-qué un centre de recherches situé près de Damas. Le président syrien Bachar el-Assad a déclaré que ces attaques de l’armée de l’air israélienne contre la Syrie ne resteraient pas impunies.

En plus de deux ans, le conflit en Syrie a fait plus de 70.000 morts et plus d’un million de réfugiés. Damas affirme que les rebelles bénéficient d’un soutien étranger, et que des milliers de mercenaires étrangers, y compris des commandos terroristes, combattent dans les rangs de l’oppo-sition armée.RIA Novosti

Syrie: Israël résolu à couper l’approvisionnement en armes du Hezbollah libanais

La police du Massachusetts a arrê-té sept étudiants étrangers qui ont pénétré une zone interdite pour s’approcher du réservoir d’eau de la ville de Boston et environ, la nuit dernière.

La ville est toujours sous le choc de l’attaque terroriste islamiste du 15 avril, pendant le marathon, et la nouvelle que deux femmes et cinq hommes d’Arabie Saoudite, du Pakis-tan et de Singapore, ont été surpris, en pleine nuit, autour du réservoir Quab-bin inquiète la population.

“Par précaution, des échantillons pour tester la qualité de l’eau ont été ana-lysés, et rien d’anormal n’a été décelé », a déclaré Ria Convery, du service des eaux du Massachusetts au Boston Herald. « Nous n’avons trouvé aucun problème de qualité de l’eau au réser-voir Quabbin après l’incident. »

L’incident s’est produit après minuit, mardi 14 mai, quand une voiture qui patrouille le réservoir a repéré deux voitures garées près d’une entrée du réservoir. La police a alors trouvé un groupe de sept personnes, cinq hommes et deux femmes, qui reve-naient du réservoir. Quand la police leur a demandé pourquoi ils avaient pénétré dans une zone interdite, ils ont répondu qu’ils faisaient partie d’un groupe d’ingénieurs chimistes qui portaient un intérêt éducatif au réservoir.

“Nous n’avons trouvé aucune preuve qu’ils aient commis un délité à part avoir pénétré dans une zone inter-dite,” a déclaré le porte parole de la police du Massachusetts, David Pro-copio à FoxNews.com.

© Jean-Patrick Grumberg

Source : http://www.foxnews.com/

7 étudiants chimistes Saoudiens et Pakistanais arrêtés au réservoir d’eau de Boston

Le terroriste musulman de l’atten-tat de Boston, Dzhokhar Tsarnaev, et qui a revendiqué, avec son frère Tamerlan, l’attaque du 13 Avril pendant le marathon de Boston, a écrit un note qui rattache directe-ment son acte à l’islam, alors qu’il se cachait dans le bateau où il a été capturé, blessé par balles et sans connaissance.

La note griffonnée avec un stylo sur le mur intérieur de la cabine, indique que : Les attentats sont en représailles à l’action militaire américaine en Afghanistan et en Irak. Les victimes de Boston sont des dommages col-latéraux de la même façon que les musulmans l’ont été dans les guerres faites par les Américains. Quand vous

attaquez un musulman, vous attaquez tous les musulmans.

Dzhokar ajoute qu’il ne pleure pas son frère Tamerlan, l’autre terroriste auteur de l’attentat, car Tamerlan est un martyr et qu’il a rejoint le paradis – et que lui-même espère l’y rejoindre.

© Jean-Patrick Grumberghttp://www.cbsnews.com/

Le terroriste de Boston a laissé une note dans le bateau où il se cachait

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

Le 30 septembre 2000 Charles Enderlin a eu son jour de gloire. Il avait alors flairé le scoop du siècle que lui avait servi, sur un pla-teau, son caméraman Talal Abou Rahmeh, militant de la cause ‘’pa-lestinienne’’. La preuve par l’image que les Juifs ‘’assassinaient’’ de sang froid, aussi, les enfants. Scoop qui fut aussitôt mis gracieusement à la disposition des médias inter-nationaux et largement diffusé. Sauf que, à la lecture des images, le doute s’installa quant à la véracité des images. Il s’amplifia suite aux obscures réponses obtenues et aux diverses tentatives de l’intéressé et de France 2 d’étouffer toute com-mission d’enquête sur cet ‘’assassi-nat’’.

Le gouvernement israélien a donc décidé d’établir un rapport sur le su-jet. Sa conclusion est sans appel. Au vu du matériau disponible l’enfant Mohamed A-Dura n’est pas mort. Rien ne permet de l’établir. « Il n’y a qu’une seule façon de contrer les mensonges, c’est par la vérité » a affirmé le Premier ministre Benjamin Netanyahou. L’Etat d’Israël va-t-il être poursuivi en justice pour diffa-mation comme le fut Philippe Kar-senty ? Nul ne le pariera ! Le temps n’est plus ce qu’il était. Il est celui de rendre les comptes !

Il faut se souvenir en effet, suite aux contestations et aux demandes d’éclaircissements venant forcément « d’extrémistes de droite pro-israé-liens », du soutien sans faille de la profession, se vantant d’avoir une déontologie mais allant jusqu’à péti-tionner en 2008 Pour Charles Ender-lin : « Voilà sept ans qu’une cam-pagne obstinée et haineuse s’efforce de salir la dignité professionnelle de notre confrère Charles Enderlin, cor-respondant de France 2 à Jérusalem ».

« dignité professionnelle » ont-ils dit ?

Il faut lire la liste impressionnante de journalistes et des personnalités ayant fait corps autour de lui plutôt que de réfléchir aux interrogations soule-vées. Il faut voir les médias français faisant obstruction à cette campagne forcément « obstinée et haineuse » plutôt que servir l’information et leur lectorat.

Il faut se souvenir évidemment du soutien de Jacques Chirac, alors

Président de la République, par une lettre écrite le 25 février 2004 où y est précisé « l’expérience inégalée », « le travail de recherche qui honore » et le « souci de l’exactitude des faits » sur un livre écrit par l’envoyé permanent à Jérusalem. Un Président ayant eu tout le loisir de se pencher sur la divergence les trois années précédentes, voire d’exiger une com-mission d’enquête mais qui a préféré resté silencieux tant cette affaire col-lait à la politique pro-arabe et anti-israélienne qu’il partageait sans état d’âme.

Il faut se souvenir encore que le Consul Général de France à Jérusalem a remis les insignes de Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’hon-neur à Charles Enderlin sur décret en date du 13 juillet 2009 du Président de la République Nicolas Sarkozy. Une médaille qui récompense, sans doute, les mérites éminents civils ren-dus à la nation par ce journaliste et un président qui se prétend ami d’Israël mais n’est pourtant pas capable de comprendre l’importance que ce pays soit reconnu comme étant l’état du peuple juif.

Il faut surtout se souvenir des noms de tous ces morts israéliens (z’’l), mais pas seulement, que l’on peut accrocher, sans aucune contestation possible, aux palmarès du journaliste et de France 2 dans l’essor de l’inti-fada qui a suivi. Daniel Pearl (z’’l), journaliste juif américain, est presque devenu l’emblème de cette escro-querie intellectuelle pour avoir eu la gorge tranchée face à une caméra et pour venger « l’assassinat » de Moha-med A-Dura.

Il faut enfin se souvenir de cet anti-sémitisme qui s’est développé depuis l’an 2000 et devenu si prégnant en ce beau pays qui s’affiche comme étant la patrie des droits de l’homme. France 2 et son serviteur y ont leur part de responsabilité. Notamment pour avoir montré la voie à d’autres désinformations.

Suite à ce rapport israélien Charles Enderlin assure être prêt pour une « enquête publique indépendante ». France 2 ne pourra s’y soustraire plus longtemps. La vérité finira donc par éclore. Gageons alors qu’aucun mea-culpa d’hommes de médias, de poli-tiques, ou d’intellectuels ne sera fait.

Publié par Victor PEREZ

Charles Enderlin et France 2 à l’heure des comptes

Les citoyens juifs européens et les amis d’Israël de JCall « qui aspirent à une paix au Proche-Orient repo-sant sur un accord entre Israéliens et Palestiniens, selon le principe «deux peuples, deux États » se sont rendus en voyage en Israël et en « Palestine » du 28 avril au 4 mai 2013. Si chacun sait où se situe, sur le globe terrestre, l’état renaissant du peuple juif au passé plusieurs fois millénaire, nul ne peut en revanche citer, par exemple, la capitale du deuxième pays fantas-mé et visité par tous ces bons apôtres ni même raconter son histoire en amont de l’année 1967. Et pourtant, ils s’y sont rendus !Mais là n’est pas le plus fort !Lors de ce voyage, trois étapes étaient prévues. Côté israélien, des rencontres avec des « colons », des ‘’bons Juifs’’ de Sdérot et des Arabes israéliens.Côté ‘’palestinien’’, des entretiens avec « le Premier ministre Salam Fayyad, Saman Khoury qui a participé à l’ini-tiative de Genève, des habitants d’un camp de réfugiés aux abords de Beth-léem, et un tour de la ville-fantôme de Hébron dont la rue centrale aujourd’hui gardée par l’armée a été évacuée de ses résidents ». On imagine, sans peine, ce qu’à pu leur relater le premier ministre ‘’palestinien’’ sur les « réfugiés » qui sont encore en cette triste situation sous l’administration de l’AP depuis près d’une vingtaine d’années ou sur ces is-raéliens désireux de vivre, sans crainte, auprès du caveau des patriarches du peuple juif.La troisième étape consistait en des débats avec plusieurs ‘’analystes’’. « Qu’ils soient historiens comme Elie Barnavi, experts en géopolitique

comme Shaul Ariéli ou journalistes comme Marius Schattner ou Charles Enderlin », l’essentiel étant qu’ils soient tous de gauche, voire d’extrême gauche et confortant les ‘’touristes’’ dans leurs opinions premières.Fort de ce voyage ‘’instructif’’, la centaine des membres de JCall venus d’Allemagne, de Belgique, de France, de Hollande, d’Italie et de Suisse sont revenus « porteurs d’une double de-mande formulée par les démocrates israéliens ». Chacun comprendra qui sont ces derniers.La première demande consiste à pous-ser les Juifs de diaspora à s’élever contre les « colons ». Une demande qui fera pouffer les réels démocrates, majo-ritaire en Israël et véritablement pour une solution de deux états pour deux peuples.La seconde demande les fera, en re-vanche, moins rire. Elle s’adresse à la communauté européenne « pour qu’elle exprime son souci de l’avenir d’Israël et intervienne avant que la solution “deux peuples / deux États” ne soit radiée de facto sur le terrain en mettant très vite tout en œuvre pour empêcher l’exten-sion de la colonisation ».Est-ce à dire que JCall pousse l’U.E. à intervenir en contraignant l’Etat d’Israël à renoncer à sa capitale, Jéru-salem, et principalement à la vielle ville parce que le monde musulman n’envi-sage nulle paix si celle-ci reste entre les mains juives ? Pas même une cogé-rance ! Il semblerait que oui !Est-ce à dire que JCall pousse l’U.E. à intervenir en exigeant du monde mu-sulman l’abandon du « droit de retour de centaines de milliers de réfugiés » au sein même de l’Etat du peuple juif

? Quelqu’un aurait-il vu ou entendu un membre quelconque de cette associa-tion réclamer cette concession en fa-veur de la solution deux peuples/ deux états ? L’U.E. a-t-elle déjà formulé cette exigence ? Peut-on assurer qu’elle en a dorénavant l’intention ?

Bien sûr que non !Une troisième interrogation, mais non la dernière, de la part des réels démocrates israéliens questionne les citoyens, semble t-il, juifs de JCall en ce qui concerne la création d’un nouvel état de « Palestine » judenrein ? Une « Palestine » qui sera bâtie sur les terri-toires de la Judée et la Samarie, lieux où les Juifs ont toujours été présents, et où les villes et villages des « colons » israéliens devront être détruits ou aban-donnés selon les exigences du monde musulman. Une revendication qui n’empêche cependant pas les JCalliens de dormir.Si l’on considérait jusqu’à présent cette association comme une bande ‘’d’idiots utiles’’ à l’éradication de l’Etat d’Israël, on ne peut faire l’économie de les penser aujourd’hui comme étant une bande ‘’d’idiots dangereux’’ envers la pérennité du seul état du peuple juif car travestissant la vérité et cherchant à l’imposer, par des moyens contournés, à ceux qui vivent dans leur chair la réa-lité proche-orientale.Il est vrai que ces JCalliens vivent tous hors d’Israël et n’ont pas, apparem-ment, de projet d’émigration en celui-ci. C’est, pour le moins, le seul point positif en leur faveur.

Publié par Victor PEREZ

Les «idiots dangereux» de JCall

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La France et le Royaume-Uni se couvrent chaque jour de ridicule. Ironie de l’histoire, ce sont les mêmes qui ont capitulé devant le nazisme en 1938, en se prosternant aujourd’hui devant l’islam wahha-bite.

En effet, ces deux pays aveuglés par leur cupidité et leur duplicité sont les seuls à croire aux vertus pacifistes et humanistes de l’islam wahhabite dont les fondements sociaux, humains, politiques et idéologiques le rap-prochent davantage du nazisme que du fondamentalisme musulman.

Ils sont tels une danseuse orientale qui se déhanche et exhibe sa poitrine voluptueuse devant les clients pour les enivrer afin qu’ils glissent un bil-let de banque. A savoir capter par tous les moyens la finance verte islamique indépendamment de la personnalité douteuse et dangereuse de l’investis-seur.

Il n’est un secret pour personne, sauf pour le Royaume-Uni et la France pris dans le tourbillon d’ivresse des flots nauséabonds des pétrodollars, que les généreux financeurs du ter-rorisme salafiste et djihadiste en Syrie, au Mali, et dans bien d’autres pays dont la Tunisie et qui mettent en péril leur propre sécurité, sont ceux-là-mêmes auxquels ils accordent un traitement privilégié et complaisant, sans aucun garde-fou pour contenir leur appétit démesuré pour leurs cités urbaines à dominante musulmane et leurs joyaux sportifs, immobiliers et d’industrie de luxe. Le P.S.G., les magasins Harrod’s, la plus haute tour de Londres, des parts sociales dans Lagardère, Veolia, Total, L.V.M.H. mais aussi la plupart des grosses entreprises en Tunisie et au Maghreb etc...On dit même qu’ils seraient ca-pables d’investir dans les institutions en difficultés..

Comme si leur investissement inno-cent en apparence était destiné à attirer la bonne grâce des deux pays qui se posent comme étant les fers de lance en Europe dans le combat contre le fléau terroriste.

Nul doute qu’à travers des investis-sements pour la plupart aléatoires en termes de rentabilité financière, mais au caractère idéologique signi-fiant, les monarchies bâilleuses-de-fonds du terrorisme salafo-djihadiste, ne cherchent-elles pas à se doter de vitrines d’honorabilité pour pouvoir tisser lentement mais surement leur toile d’araignée en France comme partout dans le monde.

Tout indique que leurs investisse-ments dans ces pays leur servent

de subterfuge pour masquer le vrai visage de leur action propagandiste et prosélyte dans les banlieues où elles financent une multitude d’asso-ciations dites «culturelles», qui leur servent de relais pour propager le vi-rus wahhabite dans les cités leur per-mettant ainsi d’asseoir leur influence sur la population musulmane qui re-çoit également par satellite la pensée

wahhabite…

L’exemple de l’U.O.I.F. association Loi 1901, une véritable hérésie juri-dique, en est la parfaite illustration qui n’avait jamais fait mystère sur ses accointances idéologiques avec le sectarisme religieux de la Confrérie des Frères musulmans égyptiens.

Devenant grâce à leurs succursales locales, les interlocutrices privilé-giées des pouvoirs publics, très heu-reux d’acheter la paix sociale à bon prix fermant les yeux sur l’activisme salafo-djihadiste qui constitue pour-tant une bombe à retardement pour leurs sociétés dont les deux pays avaient eu des signes avant-coureurs avec l’affaire Mérah et l’attentat du métro londonien.

En tout état de cause, quel que soit le caractère des investissements qatari et accessoirement saoudiens en France comme en Angleterre, où l’on évoque un projet qatari de 15 milliards US $

dans les infrastructures, le manque cruel de liquidités qui frappe les éco-nomies de ces pays, ne doit pas être le prélude de leur perte de souveraineté économique.

En laissant l’Emirat du Qatar qui devrait être traduit devant la Cour Pénale Internationale pour compli-cité de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité et son implication directe dans les foyers investis par le fléau terroriste, ces deux pays qui eux-mêmes jouent un jeu trouble à l’image de celui de leur protégé-do-nateur, se discréditent lamentable-ment et jettent l’opprobre de l’infamie sur leur propre politique étrangère, comme au temps de Chamberlain et Daladier.

Irresponsables, atteints de cécité mentale et amnésique, ils n’ont tou-jours pas retenu les leçons de l’his-toire, et surtout de leur propre histoire peu glorieuse dans les années 30. A l’époque, ils avaient cédé aux nazis

la Tchécoslovaquie moyennant des vagues promesses de paix. Mais sans le savoir, ils avaient servi de cataly-seur au nazisme et préparé le terrain à l’Holocauste. Aujourd’hui, les mêmes œuvrent activement à la dis-location des pays arabes et en premier lieu la Syrie et la mise à mort des aspi-rations démocratiques des peuples du Croissant fertile. Les mêmes causes risquent fort de produire les mêmes effets et sonner ainsi le glas de leur propre pérennité. Car leur politique de courte vue, schizophrénique, in-cohérente et en totale contradiction avec leurs propres idéaux politiques, est en train de creuser le sillon de leur propre perte. A force de vouloir jouer à la danseuse de ventre de manière aussi brouillonne qu’endiablée et ver-tigineuse, et dessiner des fulgurances arabesques pour séduire la finance verte, ils finiront par y laisser leur âme et leur corps.

Y.Lellouche

26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

Le jeu dangereux de la France et du Royaume-Uni face au wahhabite

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 22 Mai au 28 Mai 2013

Bientôt une rue « Yasser Arafat » en Israël ?La ville israélo-arabe de Sakhnin envisage de nommer deux rues avec les noms des plus célèbres ennemis d’Israël, selon la député Miri Regev (Likoud Beitenou).

Les fonctionnaires municipaux de Sakhnin envisagent de nommer une rue au nom de Yasser Arafat, « un meurtrier de masse et un terroriste », a-t-elle dit. Une deuxième rue devrait être nom-mée pour Gamel Abdel Nasser, « le président égyptien qui a pris une posi-tion belliciste contre Israël, appelé à le détruire, fermé le canal de Suez et com-mencé la guerre des Six Jours. »

Arafat a mené une longue campagne terroriste contre Israël. Dans les années 1990, il a accepté de négocier avec l’état juif, mais peu de temps plus tard, il a lancé une « intifada », une guerre terroriste dans laquelle plusieurs mil-liers d’israéliens ont été tués ou ont subi des blessures qui ont changé leur vie dans des attentats suicides et d’autres attaques terroristes.

« Ce n’est pas un rêve, » a écrit Regev sur Facebook. « Il y a ceux à Sakhnin qui pensent qu’au nom de la liberté d’expression, Israël devrait compro-mettre ses valeurs en tant qu’état juif et sioniste. »

Regev a dit qu’elle se battra contre le plan d’honorer Arafat. « Il n’y a aucun doute qu’Israël est la seule démocratie au Moyen-Orient. Mais est-ce qu’Is-raël, au nom de ces valeurs, fera hon-neur à ses plus cruels ennemis ? Impos-sible, » a-t-elle écrit.

Un braquage de banque à Béersheva fait 4 morts

La scène a viré au drame à la banque Hapoalim rue Jabotinsky à Béers-heva. Des braqueurs venus cambrio-ler l’agence ont ouvert le feu sans distinction sur les clients, tuant au moins 4 personnes et en blessant une autre très grièvement. Les assaillants

sont pour l’heure retranchés à l’inté-rieur de l’agence.la police tente de gérer et de négocier avec eux. Les forces de sécurité importantes sont en place, et toute la zone est fermée et sécurisée.

ISRAËL, L’ÉCHAPPATOIRE D’ASSAD ?

Israël a à maintes reprises déclaré qu’il préférerait ne pas mettre un doigt dans l’engrenage syrien, et il n’est pas le seul. Aucun pays de l’Oc-cident ni même les USA ne peuvent prêter la main à ce qui devient chaque jour un peu plus évident, une usurpation de pouvoir par des extré-mistes islamiques.

Nul ne cherche vraiment à échanger le diable pour l’enfer et donc, chacun observe le scénario macabre qui se per-pétue sans pouvoir ni se sentir l’âme d’opter pour une quelconque initiative, présumée par tous comme vouée à l’échec.

Il y a eu jusque-là assez d’erreurs et de dégâts en Iran, en Libye, en Tunisie et en Egypte avec l’imposition insoup-çonnée et brusque d’un régime totali-taire islamique qu’aucun stratégiste ou politicien n’arrive aujourd’hui à des-sangler.

Mais Assad est embourbé jusqu’au cou avec une guerre civile ou insurrection que certains appelleront invasion et a besoin de toute urgence de virer l’atten-tion du monde vers un ennemi commun qui non seulement inoculera ses rangs d’un sang frais mais aussi ceux de ses opposants : ISRAËL.

Maintenant que la Russie a donné sa bénédiction en lui suppléant des mis-siles ultrasophistiqués, Assad peut faci-lement changer la position de ses fusées

vers le Golan conquis, et que tous les syriens, musulmans ou autres seraient bien heureux d’arracher des mains israéliennes.

Assad a trouvé son échappatoire et se lance sans vergogne dans des accusa-tions d’ingérence fabriquées de toutes pièces contre Israël, qu’il menace d’attaquer. Et, il ne manquera pas de la faire. C’est, d’après lui sa carte ga-gnante, puisqu’elle réunira ennemis et partisans contre l’état juif sous ses dra-peaux et éclipsera les vents du conflit actuel.

Le grand risque qu’encoure Israël, c’est le déversement d’autres éléments antagonistes qui ne demandent pas mieux que d’ouvrir un front à travers la Syrie contre Israël. S’y déverseront en premier lieu, les milices du Hez-bollah, puis l’armée iranienne sous les drapeaux syriens, et bien entendu tous les groupes qui forment l’armée de l’insurrection contre Assad et l’armée officielle – et tour est joué.

Ce qui pourrait sembler n’être qu’un conflit régional prendra rapidement les proportions d’un conflit global. Is-raël menacé de toutes parts, ingérence étrangère qui déclenchera une autre et une autre, contraignant les grandes puissances à prendre des initiatives…

Le rêve inespéré d’Assad.Par Thérèse Zrihen-Dvirhttp://theresedvir.com/

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29L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

CYRIL BENJAMIN CASTROCandidat Humaniste, Euro-Méditerranéen et Indépendantwww.cyril-castro-candidat.com

Mon programme, Vos 3 E :Education : écoles, culture, franco-phonie, bourses, formation, équiva-lence des diplômes, statut des profes-seurs, recherche

Entreprises : économie, export, croissance, emploi, forum-dévelop-pement, small business act, limitation des impôts

Entraide : solidarité, droits et mai-sons de retraites, santé, jeunesse, simplification administrative avec numéros gratuits pour accès aux administrations, aides aux retours en France avec priorité au logement et à l’emploi

« Pour être Votre Député de la 8ème circonscription en mai 2013, ma feuille de route est claire et dyna-mique. Elle correspond à ceux que chacun est en droit d’attendre d’un Député français républicain, repré-sentant cette si belle et si symbolique 8è circonscription, coeur du coeur de notre identité, de notre histoire et de notre civilisation, et aussi porteuse de l’Avenir de la Méditerranée, c’est à dire à la fois :

- voter les lois nationales : je serai particulièrement vigilant à ce qui touche l’éducation, l’université, la culture et la recherche d’une part, et bien sûr les entreprises, la compétiti-vité, et une fiscalité raisonnable et rai-

sonnée de l’autre. Il faut rassembler sur ces points plutôt que diviser, car l’avenir de tous en dépend.

Je serai votre Député, à l’écoute de tous, proche de vos préoccupations quotidiennes, en bonnes relations avec tous les acteurs politiques, éco-nomiques, sociaux et associatifs et non un sous-ambassadeur de tel ou tel pays, ou de tel ou tel intérêt, souvent contre les autres.

Je serai votre Député de l’équilibre et de l’équité, non lié à ceux qui asphyxient et paralysent les Peuples d’Europe, à ceux qui sont impuis-sants face aux enjeux du Monde en mutation, ou à ceux qui promettent pays par pays ce que chacun veut y entendre, alors que pour des raisons électoralistes et de discipline politi-cienne, ils ne tiendront rien ! L’indé-pendance est une force qui me fera devoir tout aux électeurs et non aux partis politiciens. D’ailleurs 65 % des élus en France sont « sans éti-quette », et les adhérents des partis qui imposent tout sont moins de 1% des électeurs (et 1 pour mille dans la circonscription). Que fera un député soutenu par des partis de gauche, verts, du centre ou de droite (ou pire encore des extrêmes) de plus ? Rien. Moi je m’engage à prendre ce qu’il y a de mieux pour la France et les Français de la 8è circonscription dans les propositions de lois, d’où qu’elles

viennent.

Je sais ce que vous vivez de positif et ce que vous rencontrez comme dif-ficultés en tant que Français loin de la Métropole. J’ai moi-même passé plusieurs années hors de l’hexagone. Je vous assure de ma compréhension et de mon soutien.

Il faut bien sûr prendre en compte les besoins spécifiques de mes Conci-toyens en Israël, qui sont, contrai-rement à l’image que certains en donnent, attachés à notre République, mais lui demande de les soutenir de manière équitable y compris pour développer la Francophonie (et enfin y intégrer Israël officiellement, sans discrimination, pays où 15 % parlent français) et valoriser tous les efforts faits en ce sens, les reconnaissances totales des diplômes, des papiers administratifs, et la compréhension de leur demande de protection, de sécurité, de liberté et de non stigmati-sation. Chacun connaît mon attache-ment à Israël, dans le respect, la paix et le dialogue, et où une grande partie de ma famille vit, pour certains pré-sents avant même 1948.

Notre circonscription est celle du changement en 2013 (plusieurs états y ont connu des élections y compris le Vatican !). Faites changer le destin des vôtres en osant le seul et sincère vote utile : en votant pour votre Ave-nir et celui de notre Jeunesse.

Enfin, j’ouvre une boite mail interac-tive et participative pour recueillir tous vos points de vue, vos probléma-tiques et vos solutions : [email protected], et vous invite à consulter la partie «programme» sur mon site officiel de campagne www.cyril-castro-candidat.com.

Chacun pourra ainsi contribuer à un programme de rassemblement, de progrès et de cohérence.

Je veux une campagne sérieuse, interactive, efficace et sobre dans un contexte de crise économique et où l’indécence des dépenses de certains adresse un message négatif aux élec-teurs.

Je veux que vous vous aidiez, grâce à cette élection législative du 26 mai 2013 (et du 15 au 20 mai par inter-net), en votant et en faisant voter Cy-ril Benjamin CASTRO ! »

HUMANISME - ECONOMIE - DEVELOPPEMENT - SOCIAL - EDUCATION - JEUNESSE - EU-ROPE - ENVIRONNEMENT

Je serai VOTRE choix...Je serai VOTRE voix

Partielle/Israël: Netanyahou pour l’UDIDANS UNE VIDÉO POSTÉE SUR YOUTUBE ET REPÉRÉE PAR LE LAB, LE PREMIER MINISTRE ISRAÉLIEN BENYA-MIN NETANYAHOU PREND POSITION EN FAVEUR DE MEYER HABIB, LE CANDIDAT UDI À LA LÉGISLATIVE PAR-TIELLE ORGANISÉE DANS LA 8E CIRCONSCRIPTION DES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER, QUI COMPREND NOTAMMENT ISRAËL.

En français, le premier ministre israé-lien dit «connaître Meyer Habib de-puis de nombreuses années». «C’est un bon ami, de moi et d’Israël», ajoute-t-il. Avant de poursuivre en hébreu : «Meyer s’est battu pour le peuple d’Israël ici et en France. Israël lui tient à cœur, Jérusalem lui tient à cœur. Il m’a aussi aidé à consolider les liens entre Israël et de la France

ces dernières années. Il a toujours pensé à renforcer l’Etat d’Israël et le peuple Juif. Il est venu le temps d’ai-der à renforcer Meyer et de lui donner la possibilité de repenser ce lien de la meilleur des façons». Et de conclure en français:«Allez voter!»

Vice-président du Conseil représen-tatif des Institutions juives de France (Crif), Meyer Habib se présente pour la première fois. La 8e circonscription des Français de l’étranger regroupe plusieurs pays d’Europe du sud, no-tamment l’Italie et la Grèce, ainsi que la Turquie et Israël. Une législative partielle y est organisée les 26 mai et 9 juin, après l’invalidation par le Conseil constitutionnel de l’élection de Daphna Poznanski-Benhamou (PS) pour cause «d’irrégularités des comptes de campagne».

Sarah Netanyahou, Miss Piggy (!), responsable des dérapages de Bibi ?

La presse israélienne s’en donne à coeur joie depuis quelques jours. Première victime : Sarah Netanya-hou surnommée Miss Piggy, la diva du Muppet’s show. (Miss piggy est un personnage qui “veut toujours être à l’avant-plan, elle veut être la vedette. Elle est distinguée, mais peut devenir hystérique si elle est vexée. Elle sait et elle aime user de ses charmes pour s’approcher des hommes séduisants”).

Selon (1) : « Depuis quelques jours, le pays est agité par une affaire, liée au train de vie du couple Netanyahou et de ses deux enfants. Cette fois, c’est officiel : en quatre ans de pou-voir, les dépenses de fonctionnement de la résidence du chef du gouverne-ment sont passées de 1,892 millions de shekels (environ 402 000 euros) en 2009 à 3,291millions (environ 700 000 euros) en 2012. Une augmenta-tion de 73 % qui concerne tous les

chapitres budgétaires : nourriture, réception, nettoyage, maintenance, jardinage, etc.

Mais ce qui provoque les commen-taires les plus âpres, c’est le manque de transparence dans les dépenses. Il aura fallu plus de trois mois à une étudiante en droit, Orian Weitzman, pour obtenir un montant détaillé de ces frais. Toutes ses demandes auprès des autorités avaient été laissées sans suite.

Pas découragée et avec l’aide du Mouvement pour le droit à l’infor-mation du public, elle a fait appel à la justice, qui lui a donné satisfac-tion. “Une longue marche” qu’elle déplore, “alors qu’aujourd’hui, dans de nombreux pays, il suffit d’un clic sur Internet pour connaître la destina-tion de chaque dollar ou euro dépensé par l’État”.

Page 30: Israël Actualités n°258

30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

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