Israël Actualités n°239

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GRATUIT - Numéro 239 - Edition du Mercredi 2 janvier 2013 Journal Israélien en langue française

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 239 - Edition du Mercredi 2 janvier 2013 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

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En ce début d’année et avant toute chose, je suis fier de vous annoncer que notre journal Israël Actualités, votre journal, après une diffusion à l’échelon national, prend une toute autre dimension en étant distri-bué au niveau international. Ainsi, Israël Actualités sera distribué et diffusé en Belgique, en Suisse ainsi qu’au Luxembourg à compter du numéro que vous avez entre les mains ...

Un peu plus étonnant dans l’actualité de cette fin d’année 2012 ou début d’année 2013, cette information qui nous vient du journaliste Michel Gur-finkiel, président de l’Institut Jean-Jacques Rousseau, spécialisé dans les questions stratégiques et géopoli-tiques et reprise dans les media. Lors de sa visite à Gaza l’émir aurait pro-mis au Hamas, dans le cas où il ferait la paix avec Israël et abandonnerait toute prétention sur Jérusalem, de s’engager à rendre Gaza comme « le Singapour du Moyen-Orient ». Fran-chement, pensez-vous un instant que le Hamas renoncerait à son combat depuis sa création en rejetant l’axe majeur de leur action qui est celui du combat et de la destruction d’Israël. Pensez-vous vraiment qu’en leur faisant miroiter des buildings que le Hamas puisse s’enlever de la tête de rayer de la carte l’entité sioniste « Is-raël » ? Mes amis, dans quel film de « politique fiction » vivons-nous ? Qui peut croire un instant que les terro-ristes du HAMAS vont s’adoucir au son des sirènes qataries ? Sonnantes et trébuchantes les sirènes du Qatar qui n’ont en tête que la revendica-tion de l’islamisme radical et la seule envie de jeter les juifs à la mer ... Le Hamas existe parce qu’il fait peser la terreur sur le peuple de Gaza ... et encore plus depuis la soi-disant résis-tance qu’aurait eu le Hamas face à Tsahal avec l’aide de l’Égypte venue au secours des dirigeants du Hamas qui ont pour seul objectif affiché de déstabiliser l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas et de prendre le pouvoir. Qui vivra verra les rêves des dirigeants du Qatar ! En attendant, un casting est ouvert pour les principaux rôles de la « super production » qata-rie dans son opération d’OPA sur le monde entier.

Maintenant, que font les occiden-taux concernant les massacres de Chrétiens dans les pays musulmans ? Que font les gouvernements pour condamner ? Que fait l’ONU qui ne pense qu’à condamner Israël ? Rien que la semaine dernière, à l’assem-blée de l’ONU, 80 % des résolutions concernaient Israël. Les 20 % res-tants concernaient des résolutions sur l’Iran et la Syrie ... Messieurs les occidentaux, vous avez un devoir au-jourd’hui de condamner et de prendre des sanctions contre les Etats qui ne protègeraient pas les ressortissants de

confessions autres que musulmanes, sans compter les enlèvements et kid-nappings et ressortissants occiden-taux.

Les juifs et les chrétiens du monde en-tier sont des infidèles aux yeux des is-lamistes radicaux qui ne pensent qu’à nous rayer de la carte ... Aujourd’hui, il est important de nous rassembler et de faire comprendre que l’islam radi-cal est en forte progression dans tous les pays occidentaux. Ils prennent po-sition sur les terres où ils ont émigré comme en Belgique où les islamistes ont demandé aux autorités de retirer le sapin de noël à Bruxelles car il ne respectait pas leurs convictions reli-gieuses. Il en va de même en France où les parents d’origine musulmane encore une fois ont demandé au maire d’une ville de l’Essonne de retirer le sapin de Noël au sein même d’une crèche. Cela se passe dans toutes les villes où la communauté musul-mane est prépondérante ... Chez les islamistes, la tolérance n’existe pas. On peut le voir dans les pays musul-mans où l’on n’hésite pas à brûler les églises ou à égorger les chrétiens (dernièrement en Afrique). De plus, lors d’une émission sur la chaîne parlementaire dirigée par l’excel-lent journaliste Frédéric Haziza, « parlons-en », le président de l’UOIF (Union des Organisations Islamistes de France), Mr Ahmed Jaballah était face au philosophe Alain Fin-kielkraut. Frederic Haziza a mis le doigt sur les propos du racisme anti blanc ou des territoires perdus ainsi que sur la manifestation du 15 sep-tembre 2012 où l’on pouvait entendre « égorgeons les juifs » ... Le journa-liste a rajouté que lorsque le président de lUOIF répond que c’est un moyen pour les jeunes d’exprimer leur frus-tration, c’est une façon d’attiser leur haine et non pas de les calmer. Le président lui a répondu qu’ils n’ont rien à voir avec la religion. Ce qui est totalement faux ! Comme le montre la vidéo de cette manifestation, nous pouvions constater que la grande majorité des manifestants étaient des salafistes et des femmes voilées qui criaient « égorgeons les juifs ! A morts les juifs » ...

Les représentants de la communauté musulmane en France doivent faire le ménage pour que la République puisse être respectée en France et que chacun puisse pratiquer sa religion en toute liberté, comme bon lui semble, sans empiéter sur la liberté d’autrui.

Pour finir, toute l’équipe d’Israël Actualités se joint à moi pour souhai-ter une bonne année civile 2013 à tous nos lecteurs ainsi qu’a tous nos amis juifs et non juifs qui soutiennent Israël.

Am Israel HaiAlain SAYADA

Dans quelle fiction vivons-nous et de qui se moque-t’on ? Recherche acteur pour « super production » : contacter l’Emir du Qatar

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

En ce début d’année que peuvent être les principaux Tops et Flops économiques en Israël sur 2013 ? : Top : Bonne santé de l’économie israélienne Avec une croissance économique en 2012 qui s’établit à 3,3% nettement meilleure que celle des pays occidentaux puisque le taux de croissance moyen des pays de l’OCDE, dont Israël fait partie, s’élève à 1,4%, l’économie israé-lienne se porte bien. Par ailleurs, la baisse du chômage de 0,2% en novembre confirme ceci.

Par Lionel Bobot

La prévision de croissance écono-mique pour 2013 a été revue à la baisse à 2,8% mais reste satisfaisante.

2-Top : année de la production de gaz en Israël Inaugurée vendredi der-nier, la plate-forme Tamar fait entrer l’économie israélienne dans l’ère du gaz naturel comme source principale d’énergie et vers son autonomie éner-gétique.

Située à 24 kilomètres à l’ouest d’Ashkelon, la plate-forme offshore débutera ses livraisons de gaz en avril prochain. Tamar a des réserves esti-mées à 250 milliards de m3 (BCM). L’exploitation du deuxième champ

gazier Leviatan débutera en 2016 avec des réserves estimées à 490 BCM.

Le gaz assurera la production de 60% de l’électricité israélienne en 2030 contre 40% actuellement. Après avoir garantie la couverture des besoins du pays, la production qui sera exportée variera entre 50 et 75% du gaz extrait, selon la taille du puits.

3-Top : Boom du tourisme israélien Avec 3,5 millions de touristes en 2012, on attend 4% en 2013 grâce à l’accroissement des vols à bas coût comme Air Méditerranée ou Easy Jet et l’augmentation de l’offre hôtelière (ouverture notamment de l’hôtel Wal-dorf Astoria à Jérusalem).

Pour 2015, le pays s’est fixé pour objectif 5 millions de touristes et projette d’augmenter le nombre de chambres de 19 000. Parallèlement, d’ici l’été 2017, le ciel israélo-euro-péen sera totalement ouvert.

L’Union Européenne et Israël ont en effet signé un accord de ciel ouvert le 22 mars 2012.

1-Flop : économie mondiale en berne Prévue autour de 1%, la croissance économique mondiale 2013 est en berne.

L’Europe est en récession et timide redressement suivant les pays, les Etats Unis ont une économie fragile avec un endettement public record et la Chine s’essouffle. Partenaires

clés de l’économie israélienne, Israël risque d’en pâtir.

2-Flop : Maintien de la vie chère L’Autorité de l’Eau a décidé d’aug-menter les tarifs de l’eau à compter de janvier 2013 : l’eau renchérira de 2,8% pour les particuliers et de 17,5% pour l’industrie. Quant à l’électricité, la décision ne sera prise qu’à la fin de janvier mais les experts estiment déjà que l’augmentation sera comprise entre 8 et 12% sans compter l’aug-mentation des impôts sur le revenu de la classe moyenne.

Cependant dès janvier 2013, les droits de douane sur toute une série de produits importés doivent baisser de 12% supplémentaires notamment sur l’ameublement et le textile per-mettant un allègement du coût de la vie. 3-Flop : Année électorale 2013 est une année électorale en Israël et ceci n’est pas bon pour l’économie car nous allons assister à des trac-tations, négociations, coalitions qui risquent de freiner voire paralyser les décisions économiques. L’incertitude politique n’est jamais bonne pour l’économie et les premiers mois de l’année 2013 peuvent venir perturber la vie économique quotidienne.

Par Lionel Bobot

Tops & Flops 2013 de l’économie israélienne

Le vice-président des Frères Mu-sulmans, et également conseiller du président égyptien, Essam al-Aryan, a passé les derniers jours à tenter d’expliquer ce qu’il vou-lait dire quand il a appelé les juifs à retourner en Egypte. Le journal arabe basé à Londres, Al-Sharq al-Awsat, a rapporté mardi que al-Aryan a estimé que l’état d’Israël serait éliminé d’ici une décennie.

Le vice-président du «parti pour la justice» a expliqué sur son compte Facebook que les juifs doivent re-tourner en Egypte pour faire de la place pour les réfugiés palestiniens. «La Palestine héberge des gens qui l’ont conquise, et les occupants ont des parties précédentes,» écrit-il. Il a ajouté qu’Israël est destiné à s’effon-drer. «Il n’y aura plus d’Israël, à la place il y aura la Palestine, qui sera la maison des juifs, des musulmans et des druzes et de tous les gens qui

étaient là-bas depuis le début.

«Ceux qui veulent rester resteront comme des citoyens palestiniens. Ceux qui ont conquis la Palestine devront retourner dans leur pays.» Le palais présidentiel égyptien tente de se distancer des déclarations d’al-Aryan. Une source au sein du palais a déclaré à al-Sharq al-Awsat qu’al-Aryan ne représente pas la position de la présidence et n’est pas un porte-parole présidentiel officiel. Jeudi, al-Aryan a déclaré que le retour des juifs égyptiens permettra aux palestiniens de retourner dans leur patrie. «

Chaque égyptien a le droit de revenir, surtout si il fait de la place pour un palestinien. Je veux permettre aux palestiniens de retourner dans leur pays,» a-t-il dit. «J’appelle les juifs, l’Egypte est plus digne pour vous que ne l’est Israël.» Les déclarations ont déclenché une vive controverse et

suscité des critiques des différents partis politiques de l’Egypte. Le porte-parole des Frères Musulmans, Mahmoud Ghozlan, a indiqué que les déclarations ne représentent pas la position du mouvement.

«Les juifs égyptiens sont des cri-minels qui doivent être punis pour ce qu’ils ont fait à l’Egypte et aux palestiniens,» a-t-il dit, plus extré-miste encore que le précédent. Dans son entretien avec al-Sharq al-Awsat, al-Aryan a également commenté une clause de la nouvelle constitution per-mettant la liberté religieuse aux chré-tiens et aux juifs. «Nous avons une minorité juive, et lorsque la question palestinienne sera résolue, ils auront la possibilité de revenir en Egypte ou d’aller ailleurs.» Le fascisme progresse décidément bien en «terre d’Islam».

Israël aura été anéanti dans une décennie

Le vice-président des Frères Mu-sulmans, et également conseiller du président égyptien, Essam al-Aryan, a passé les derniers jours à tenter d’expliquer ce qu’il vou-lait dire quand il a appelé les juifs à retourner en Egypte. Le journal arabe basé à Londres, Al-Sharq al-Awsat, a rapporté mardi que al-Aryan a estimé que l’état d’Israël serait éliminé d’ici une décennie.

Le vice-président du «parti pour la justice» a expliqué sur son compte Facebook que les juifs doivent re-tourner en Egypte pour faire de la place pour les réfugiés palestiniens. «La Palestine héberge des gens qui l’ont conquise, et les occupants ont des parties précédentes,» écrit-il. Il a ajouté qu’Israël est destiné à s’effon-drer. «Il n’y aura plus d’Israël, à la place il y aura la Palestine, qui sera la maison des juifs, des musulmans et des druzes et de tous les gens qui étaient là-bas depuis le début.

«Ceux qui veulent rester resteront comme des citoyens palestiniens. Ceux qui ont conquis la Palestine devront retourner dans leur pays.» Le palais présidentiel égyptien tente de se distancer des déclarations d’al-Aryan. Une source au sein du palais a déclaré à al-Sharq al-Awsat qu’al-Aryan ne représente pas la position de la présidence et n’est pas un porte-

parole présidentiel officiel. Jeudi, al-Aryan a déclaré que le retour des juifs égyptiens permettra aux palestiniens de retourner dans leur patrie. «

Chaque égyptien a le droit de revenir, surtout si il fait de la place pour un palestinien. Je veux permettre aux palestiniens de retourner dans leur pays,» a-t-il dit. «J’appelle les juifs, l’Egypte est plus digne pour vous que ne l’est Israël.» Les déclarations ont déclenché une vive controverse et suscité des critiques des différents partis politiques de l’Egypte. Le porte-parole des Frères Musulmans, Mahmoud Ghozlan, a indiqué que les déclarations ne représentent pas la position du mouvement.

«Les juifs égyptiens sont des cri-minels qui doivent être punis pour ce qu’ils ont fait à l’Egypte et aux palestiniens,» a-t-il dit, plus extré-miste encore que le précédent. Dans son entretien avec al-Sharq al-Awsat, al-Aryan a également commenté une clause de la nouvelle constitution per-mettant la liberté religieuse aux chré-tiens et aux juifs. «Nous avons une minorité juive, et lorsque la question palestinienne sera résolue, ils auront la possibilité de revenir en Egypte ou d’aller ailleurs.» Le fascisme progresse décidément bien en «terre d’Islam».

Israël aura été anéanti dans une décennie

Selon le journaliste Michel Gurfin-kiel, président de l’Institut Jean-Jacques Rousseau, spécialisé dans les questions stratégiques et géopo-litiques, l’émir du Qatar aurait de-mandé au Hamas, lors de sa visite à Gaza, le 23 novembre dernier, de faire la paix avec Israël : « Dans ce cas, je vous aiderai à transformer Gaza en un Singapour du Moyen-Orient ». Selon le journal chiite libanais Al-Manar, proche du Hez-bollah pro-iranien, il aurait même conseillé aux Palestiniens d’aban-

donner leurs revendications sur Jé-rusalem: « Nous devons construire notre avenir sur ce qui existe », aurait-il confié aux dirigeants du Hamas

JSSNEWS

Le Qatar aurait promis au Hamas de transformer Gaza en Singapour

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Nous amorçons un grand tournant: derrière nous, l’actualité drama-tique d’une année civile 2012 à bout de force. Exténuée, éreintée, traumatisée par trop de sang, de violence, de désillusions, d’obscu-rantisme, d’indifférence…

Notre pauvre monde ne tourne plus rond, il a perdu le nord et ne reconnaît plus ses habitants. Le « printemps arabe » ressemble à un hiver sibé-rien. Les dictatures ont juste changé de tyrans, plus jeunes, à la barbe plus courte ou à la cravate colorée, et aux méthodes plus modernes pour réduire les agneaux au silence.

L’Occident se traîne, essayant de sauver une économie rendue fébrile par un système de pensée figée. La peur du renouveau et des réformes, et l’absence de remise en question, auront su enfoncer un peu plus cette Europe noyée dans une mer de glace. Les présidents romantiques qui la dirigent, sont dépassés par une réalité qu’ils ne maîtrisent plus. De Barak à Obama, 2013 ressemblera à 2012, avec une fleur fanée au bout du fusil.

En Israël, on ne semble pas se soucier de ces bouleversements mondiaux…Nous sommes trop préoccupés par les élections qui nous ont presque fait oublier qu’au-delà de la mer et des montagnes qui nous entourent, il y a d’autres peuples de toutes les couleurs.

En effet, la campagne électorale nous réveille tous les matins, voire toutes les heures, avec ses scoops brûlants qui se bousculent dans notre tête. Et quand vous lirez ces lignes, vous sou-rirez sans doute, car entre-temps, tout sera déjà dépassé depuis longtemps… Le Rav Ovadia a demandé aux étu-diants des yeshivot d’aller travailler!

Posez vos livres de Talmud et mobi-lisez-vous pour faire gagner des man-dats à Shas, là c’est permis, voire exigé! Le Rav Amsellem du parti Am

Shalem, lui se rend plus souvent à Tel Aviv qu’à Har Nof, c’est plus sûr – et pour cause: si le quotidien Israël Hayom le surnomme déjà « le gou-rou des h’ilonim », ce n’est pas pour rien…

Qui s’en serait douté? Au centre-gauche c’est la panique: entre le so-cialisme sioniste de Sheli et la gauche antinationaliste de Livni, que choi-sir? Tsipi Livni, selon des rumeurs envisagerait en cas d’échec, comme au temps de Kadima, de quitter la politique. L’action HaBayit Hayeoudi »Hi Nett » est en hausse.

On annonce un bond de 80% en un mois – sa cote passe de trois à treize mandats! On achète ou on vend? Quant au Likoud, il ne sait plus où mettre la tête pour démarrer sa cam-pagne: Lieberman n’est plus dispo-nible, il compte sur Dani Ayalon. Bibi lui, chante en canon avec Sarit Had-dad. Shas exige déjà les Finances et Mofaz la Défense…

Enfin une arrivée inattendue dans cette campagne: l’entrée en matière du Poulidor israélien, Shimon Perez. À 89 ans celui-ci déclare fièrement « qu’Abou Mazen est un homme cou-rageux, à qui il faut donner un État ». Bref, il faudrait presque le supplier afin qu’il daigne bien discuter avec nous! De Sheli à Tsipi, toutes les groupies applaudissent.

Décidément, notre pays vibre au son du tamtam des sondages quotidiens… et nous avons encore près de trois semaines à ce rythme avant l’ouver-ture des urnes. Enfin, ce shabbat, ensemble, on tourne une page, non pas civile mais biblique, on change de registre en quittant Bereshit pour passer à Chémot et partir à la ren-contre de Moshé, notre héros de tous les temps, le berger qui nous manque tant aujourd’hui…

Avraham Azoulay

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

A-t-on perdu le Nord ?

La veuve de Yasser Arafat a admis que le leader palestinien a prémé-dité la seconde intifada, dans une interview à la télévision de Dubaï plus tôt ce mois-ci. «Immédiate-ment après l’échec de Camp Da-vid, je l’ai rencontré à Paris à son retour… Camp David a échoué, et il m’a dit : «vous devez rester à Paris.»

Je lui ai demandé pourquoi, et il m’a dit : «parce que je vais commen-

cer une intifada. Ils veulent que je trahisse la cause palestinienne. Ils veulent me faire renoncer à nos prin-cipes, et je ne le ferai pas.»

«Je ne veux pas que les amis de Za-hwah (la fille d’Arafat) disent à l’ave-nir que Yasser Arafat a abandonné la cause palestinienne et ses principes. Je pourrais être martyrisé, mais je vais léguer notre patrimoine histo-rique à Zahwah et aux enfants de Pa-lestine,» a déclaré Arafat à sa femme.

Les commentaires d’Arafat contre-disent officiellement les affirmations des arabes palestiniens qui disaient que c’était la visite d’Ariel Sharon sur le Mont du Temple qui avait déclenché la seconde intifada en sep-tembre 2000.

Yasser Arafat est mort dans un hôpital militaire de Paris en 2004, et Souha

a demandé plus tôt cette année une autopsie pour rechercher des traces d’une substance toxique qui aurait pu provoquer la mort du terroriste en chef de l’OLP.

Elle a déclaré à Al Jazeera en juillet qu’un laboratoire suisse avait détecté des niveaux élevés de l’isotope ra-dioactif polonium dans des vêtements d’Arafat, qui ont été gardés depuis sa mort. Les palestiniens ont accusé Israël d’avoir causé la mort d’Arafat, même si aucune preuve concluante n’a été présentée publiquement. Is-raël a nié l’avoir tué.

Le mois dernier, des experts légistes ont prélevé des échantillons du ca-davre d’Arafat enterré à Ramallah, essayant de déterminer si il a été as-sassiné en utilisant un poison radioac-tif. Ils ont dit que le processus pour-rait prendre plusieurs mois.

Souha Arafat admet que son mari a prémédité l’intifada

Page 6: Israël Actualités n°239

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

Le président de l’autorité pales-tinienne, Mahmoud Abbas, a me-nacé jeudi de dissoudre l’autorité palestinienne, à moins qu’il y ait un geste israélien pour le renouvelle-ment des pourparlers de paix après les élections israéliennes du 22 jan-vier, a rapporté l’AFP.

Abbas a déclaré que si une telle situa-tion se présente, il remettra l’entière responsabilité de la Judée et de la Sa-marie au gouvernement israélien. «Si il n’y a pas de progrès, même après l’élection, je prendrai le téléphone et appellerai Netanyahou,» a déclaré Abbas lors d’une interview à Haaretz.

«Je vais lui dire… Asseyez-vous dans le fauteuil à ma place, prenez les clés, et vous serez responsable de l’auto-

rité palestinienne.»

«Une fois que le nouveau gouver-nement est en place en Israël, Neta-nyahou aura à décider, oui ou non,» a déclaré Abbas au journal. Depuis que Netanyahou a été nommé premier ministre en 2009, Abbas a refusé de venir à la table des négociations et a continuellement essayé d’imposer des conditions préalables aux pour-parlers.

Abbas exige qu’Israël accepte les lignes indéfendables de 1967 comme frontières définitives, relâche tous les terroristes arabes de ses prisons, et arrête la construction juive en Judée Samarie et Jérusalem Est pour la deu-xième fois avant que les négociations commencent.

Dans le même temps, il refuse de reconnaître à Israël le droit d’exis-ter. Même quand Israël a imposé un gel de 10 mois sur les constructions juives dans le but de faire venir Abbas à la table des négociations, il a refu-sé, préférant imposer davantage de conditions préalables.

Dans l’interview de jeudi, Abbas a réitéré les mêmes conditions pré-alables, disant qu’il serait prêt à reprendre les négociations avec Neta-nyahou après les élections, mais qu’il exigerait le gel de la construction juive en Judée et Samarie, le renou-vellement du transfert des recettes fis-cales de l’AP (qui servent a payer les dettes de l’AP à Israël), et qu’Israël relâche 120 détenus de longue date.

Abbas menace de dissoudre l’AP si les pourparlers ne reprennent pas

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

Le général américain Norman Schwarzkopf, héros de la guerre du Golfe en 1991 et «un des plus grands chefs militaires de sa géné-ration» selon l’ancien président George H.W. Bush, est mort jeudi à l’âge de 78 ans dans sa maison de Tampa, en Floride.

Surnommé «l’Ours» ou encore «Norm la tempête», le général Schwarzkopf est passé à la posté-rité en chassant les forces de Saddam Hussein du Koweït début 1991 lors du premier conflit suivi en temps qua-si-réel par les médias.

Entre août 1990 et mars 1991, son physique de colosse (1,95 m, 120 kilos) s’est fréquemment invité sur les écrans de télévision américains et du monde entier au côté de son aco-lyte, le général Colin Powell, alors chef d’état-major des armées et prin-cipal conseiller militaire du président George H.W. Bush.

Malade depuis de nombreux mois, l’ancien général est mort vers 14H20 dans des circonstances non précisées dans l’immédiat, a affirmé un respon-sable américain sous couvert d’ano-nymat. De sa chambre d’hôpital de Houston, au Texas, où il se trouve en soins intensifs à la suite de compli-cations dues à une bronchite, George Bush «père» a été le premier à réagir.

«Barbara et moi pleurons la mort d’un vrai patriote américain, l’un des plus grands chefs militaires de sa génération», affirme l’ancien prési-dent dans un communiqué, évoquant un «homme bon et honnête». Pour le secrétaire à la Défense Leon Panetta, Schwarzkopf «a laissé une empreinte indélibile sur l’armée américaine et sur le pays».

Connu pour son franc-parler Lorsque Saddam Hussein envahit le Koweït, ce général quatre étoiles de l’armée de Terre dirigeait le Centcom, le commandement américain chargé de tout le Moyen-Orient et de l’Asie du Sud-Ouest. C’est à ce titre qu’il prit la tête des plus de 500.000 soldats américains déployés en Arabie saou-dite et près de 200.000 hommes de la coalition internationale dans le cadre des opérations «Bouclier du désert» et «Tempête du désert».

La reconquête du Koweït en 100 heures après près de deux mois de raids aériens lui vaudra la gloire et permettra de chasser le spectre du bourbier vietnamien, qui était alors le dernier déploiement massif de troupes américaines à l’étranger. Des historiens militaires lui reprochent cependant d’avoir autorisé les Ira-kiens à utiliser leurs hélicoptères à la

fin des hostilités, leur permettant de mater l’insurrection chiite dans le sud et kurde dans le nord.

Ni colombe, ni faucon, il se décrivait comme une chouette, symbole de la sagesse: «Suffisamment sage pour comprendre qu’il faut tout faire pour éviter la guerre, et une fois résolu à la faire, suffisamment féroce pour parvenir le plus vite possible à la victoire». Avant le début de l’offen-sive, il avait prévenu: «Je ferai tout mon possible pour détruire l’ennemi brutalement et le plus rapidement possible».

Né le 22 août 1934, diplômé de l’aca-démie militaire de Wespoint, Herbert Norman Schwarzkopf était connu pour son franc-parler. Il se plaisait lui-même à rappeler qu’au Vietnam, lorsqu’il n’était que capitaine, il avait pris sur lui la responsabilité d’annu-ler une mission dans laquelle ses hommes devaient être engagés après avoir appris que le soutien aérien et d’artillerie qu’on lui avait promis ne serait pas disponible. Convoqué de-vant ses supérieurs, il avait expliqué qu’il n’entendait pas risquer gratuite-ment la vie des soldats dont il avait la charge dans des opérations mal montées.

Au cours de sa carrière, il reçut deux «Purple Hearts» pour des bles-sures reçues au Vietnam, trois «Sil-ver Stars», trois «Bronze Stars» et la «Distinguished Service Medal», toutes remises pour sa conduite ex-ceptionnelle au feu. Il avait pris sa retraite en août 1991, quelques mois après la fin de la guerre du Golfe. En 2003, il a été consultant de la chaîne NBC à l’occasion de la guerre en Irak, à propos de laquelle il s’est montré critique à partir de 2004.

Etats-Unis : décès de l’ancien général Norman Schwarzkopf

Le journal en arabe basé à Londres, Al-Quds Al-Arabi, a rapporté mercredi que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a récemment effectué une visite en Jordanie afin de discuter des der-niers développements en Syrie

Le rapport laisse entendre que Neta-nyahou a rencontré des hauts respon-sables du gouvernement d’Amman, y compris le roi Abdallah, mais ne fait aucune déclaration officielle à cet ef-fet. Le document ne fait aucune men-tion de la date ni du lieu de la visite, disant seulement que cela était tenu «secret».

Aucune source officielle israélienne n’a confirmé cette visite. Selon Al-Quds Al-Arabi, la Jordanie, contraire-ment à l’Egypte et l’Arabie Saoudite, est en mesure d’avoir une coordina-tion avec Israël sur les questions re-latives à la surveillance par les deux pays de la situation en Syrie.

Le journal explique que la possibilité que le régime syrien désespéré uti-lise ses armes chimiques contre des civils était «un sujet de préoccupa-tion urgent» de plusieurs puissances mondiales, dont les dirigeants ont eu plusieurs réunions secrètes destinées à concevoir différents scénarios d’in-tervention.

Al-Quds Al-Arabi ajoute qu’Israël cherche à promouvoir «un scéna-rio impopulaire» d’une offensive surprise contre l’arsenal d’armes chimiques d’Assad afin de la détruire. Cette option militaire a déjà été dis-cutée et rejetée par l’Occident, car elle se traduirait par la mort de mil-liers d’innocents, indique le rapport.

L’observatoire syrien pour les droits de l’homme a rapporté mercredi que plus de 45 000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début de la révolte contre le régime d’Assad en mars 2011.

Rapport : récente visite de Netanyahou en Jordanie

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

C’est la période des fêtes de fin d’année. Les journaux ne parlent plus que de réveillons et de foie gras. Pendant ce temps, la vie sur la planète continue son cours, et celui-ci n’a strictement rien pour inciter à l’optimisme.

Bien que les ineptes lubies néo-com-munistes qui sont au cœur de l’idéo-logie écologiste aient été réfutées depuis longtemps, on continue à nous inonder de messages parlant de la nécessité de se préoccuper du « chan-gement climatique ».

Claude Allègre est assez seul en France à tenir des propos sensés sur le sujet. Dans le monde qui parle anglais, les travaux disponibles sont plus nombreux, mais dès lors que les « verts » sont au gouvernement et ont des positions importantes dans les médias, il y a une thèse officielle, en ce domaine comme dans tant d’autres, et les lubies vont continuer à coûter très cher.

Les émeutes et les risques de guerre

civile vont-ils se concrétiser ?Il n’est plus question en Europe de la crise de l’euro, alors que celle-ci n’est pas achevée : les technocrates qui ré-gissent le continent comme des mo-narques absolus se contentent de sub-terfuges qui entraînent les uns après les autres les pays de la zone euro vers une récession sans fin et vers des hausses du chômage et de la pauvreté qui conduisent un pays comme la Suisse à renforcer ses moyens mili-taires aux fins de prévenir les risques susceptibles de survenir en 2013 ; les émeutes et les risques de guerre civile qui vont affecter la Grèce, l’Es-pagne, le Portugal, l’Italie, peut-être la France pourraient, pense le gou-vernement helvétique, pousser à des mouvements de foule irrationnels. Les émeutes et les risques de guerre civile vont-ils se concrétiser ? On le saura bientôt.

Etats Unis, la plus forte hausse d’impôts et de taxes depuis 1945Aux Etats Unis, Obama continue à s’efforcer de faire glisser le pays vers le socialisme : la prochaine étape se

joue en ce moment avec le fiscal cliff, falaise fiscale. Même si un accord est passé entre les Républicains de la Chambre des représentants et les Dé-mocrates, ce sera une défaite absolue pour les Républicains qui se traduira par la plus forte hausse d’impôts et de taxes que le pays ait connu depuis 1945, par un retour à la récession, et par des coupes dans le budget de la défense nationale qui réduiront celle-ci à ce qu’elle était il y a une quaran-taine d’années.

Obama fera ensuite voter une baisse d’impôts sur la classe moyenne et des augmentations d’allocations pour les pauvres dont il multiplie présente-ment le nombre, et le tour sera joué. Les Etats Unis sont-ils sur la voie de l’irréversibilité ?

On le saura assez vite. Ailleurs dans le monde, de multiples désastres se pré-parent, mais le plus important, dans l’immédiat, est celui qui se joue au Proche-Orient. Sous le premier man-dat d’Obama, comme on sait, l’Irak est devenu un pays plus sûr pour le régime fanatique iranien, l’Afgha-nistan est redevenu un pays plus sûr pour les taliban, le Liban est devenu un pays plus sûr pour le Hezbollah, la Libye est passé aux mains de fac-tions armées liées à al Qaida, le Nord du Mali a vu naître la République islamique de l’Azawad, la Tunisie et l’Egypte sont passées aux mains des Frères musulmans, qui passent pré-sentement des accords avec le Hez-bollah libanais, la Syrie a glissé vers une guerre civile atroce et barbare dont les modérés ont été éliminés ra-pidement, et où le choix réside désor-mais entre Assad , que l’Iran soutient de moins en moins, et des factions islamistes où les Frères musulmans cotoient des gens d’al Qaida.

La victoire en 2013 des factions isla-mistes semble se profiler : c’est vers elles que se tourne Obama, qui leur fournit des armes depuis des mois (la fourniture d’armes à ces gens était le soubassement de la tuerie de Ben-ghazi qu’Obama s’emploie à étouffer, avec succès), c’est vers elles que se tournent les dirigeants européens, qui suivent docilement Obama, et qui, comme lui, présentent le Conseil Na-tional Syrien comme une force « mo-dérée » en faisant semblant d’ignorer que celui-ci est aussi « modéré » que Mohamed Morsi en Egypte, et que ses liens avec le mouvement Jabhat al-Nusra, branche syrienne d’al Qai-da, sont étroits.

La Syrie sera donc aux mains d’un conglomérat Frères musulmans al QaidaQuand les factions islamistes l’auront emporté en Syrie, ce qui prendra en-core du temps, et ce qui ne se fera pas sans bains de sang supplémentaires, qui vont toucher en priorité les Chré-tiens et les Alaouites, la Syrie sera donc aux mains d’un conglomérat Frères musulmans al Qaida.

Le Hezbollah ne sera pas isolé, comme on aurait pu le penser, puisqu’il passe présentement des accords avec les Frères musulmans égyptiens. L’Iran ne sera pas affaibli, car il se rapproche lui aussi des Frères musulmans, selon la logique d’un rapprochement des forces islamistes contre l’Occident.

Ce qui manquera pour que le tableau soit complet sera un glissement de la Jordanie vers les Frères musul-mans, mais ce glissement se profile, un rapprochement entre le Hamas et l’Autorité palestinienne, mais ce rap-

prochement se profile aussi, et les dis-cussions entre Mahmoud Abbas et le roi de Jordanie sont imprégnées de la restructuration qui s’esquisse.

Le Proche-Orient rêvé par Obama et accepté par l’Europe ne sera pour autant pas complet : il restera des troubles entre la Turquie et l’Iran, et au cœur de ces troubles les régions kurdes. Il ne serait pas étonnant que les kurdes, qui sont un réel peuple, à la différence des « Palestiniens », soient à nouveau écrasés entre le marteau de l’AKP et l’enclume Kha-menei. Le pire n’est pas toujours sûr, mais depuis qu’Obama est à la Mai-son Blanche, il est presque toujours sûr.

Heureusement qu’il reste de la luci-dité en Israël.Israël est au milieu de tout cela, et je comprends les Israéliens, qui montrent qu’ils préfèrent penser à la sécurité et à la détermination plutôt qu’aux mirages perfides et niais évo-quant une « paix » que les Européens et l’administration Obama continuent d’évoquer, bien qu’il n’y ait sur l’horizon rien, vraiment rien, qui res-semble à la « paix ».

Heureusement qu’il reste de la luci-dité en Israël, sinon il y aurait de quoi désespérer. Comme le dit la vieille phrase, Obama a conduit le monde au bord du gouffre entre 2008 et 2012. Avec ce qui se passe en ce moment, le monde va faire un grand pas vers l’avant. Et les dirigeants européens sont contents, bien sûr. Allez. Que les journaux parlent de réveillons et de foie gras, ce sont les fêtes de fin d’année. Les lendemains de fête vien-dront bien assez tôt.

© Guy Millière

Europe, Etats Unis, Syrie : quelques pas supplémentaires vers le gouffre

Les vestiges d’un temple datant du 9 ou du 10 siècle avant J.-C. ont été découverts dans l’ouest de Jérusalem, faisant la lumière sur les pratiques religieuses de la Judée d’alors, a annoncé mercredi le site Times of Israel, citant un commu-niqué de la Direction israélienne des antiquités.

Le temple découvert lors des fouilles archéologiques effectuées dans le quartier de Tel Motza fut bâti il y a 2.750 ans.

«L’édifice de culte de Tel Motza est une découverte surprenante et inatten-due, car il n’existe pratiquement pas de lieux de culte datant de la période du Royaume de Juda», lit-on dans le communiqué. Selon Anna Eirikh, porte-parole de la Direction des anti-quités, «les chercheurs connaissent mal les pratiques religieuses de cette époque, car il n’existe que deux ou trois édifices similaires parvenus jusqu’à nous».

Les vestiges de l’autel, les poteries rituelles, ainsi que les figurines de personnes et de chevaux trouvés à l’intérieur du temple laissent suppo-ser que les habitants de la région ont conservé des croyances antérieures au judaïsme. Le quartier de Tel Mot-za abrite un site archéologique d’une grande valeur. Selon les chercheurs, c’est là que se trouvait la ville bi-blique de Motza mentionnée dans le Livre de Josué.

Les vestiges d’un temple vieux de 2.750 ans découverts à Jérusalem

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

Le deuxième livre de la Thora, inti-tulé en français l’Exode, s’appel en hébreu Chémot-les Noms. Dés le début de la paracha, après avoir dé-nombré les enfants d’Israël, le texte nous relate les années obscures de l’exil sous le règne d’un «nouveau Roi-Pharaon qui ne connaissait pas Yossef». Rachi s’inspirant de la controverse dans le Talmud entre Rav et Chmoël explique qu’en fait, c’était le même Pharaon qui avait «changé» pour ainsi dire «sa poli-tique» à l’égard des juifs…Un autre commentaire affirme que ce Pha-raon est né le même jour où Yossef sortit de prison, à Roch Hachana!. «Véélé Chémot» (Voici les noms) le Kéli Yakar explique que les fils d’Israël sont comparés aux étoiles. De-là même manière que les étoiles ne sont pas perceptible le jour, mais elles sont quand même bien présen-tent dans le ciel y compris le jour. Il en va ainsi pour les justes, qui sont comparés au jour… même si ils ne sont plus de ce monde, leur lumière brille pour les générations futures. Mais cet exil est provoqué pour ainsi dire par les fils de Yaa-cov nous explique le Rav Chalom Messas zal qui ajoute que ce récit de la descente en Egypte, est com-paré a l’histoire d’une vache qui rechignait à partir pour l’abattoir, qu’a fait le fermier? Il a tout sim-plement amené le veau vers l’abat-toir et la vache a suivit…

La parachat énumérer les fils de Yaa-cov en concluant ainsi : «Vé Yossef aya bémistsraïm» «Et Yossef était en Egypte..» pourquoi l’avoir cité à la fin seulement se demande Rabbi-nou Bahyé? Alors que par rapport à son rang, il aurait du être cité parmi les premiers..Or explique t’il, chaque fois que D-ieu octroi du cavod au tsadik, le Tsadik se fait tout petit…Par nature, le sage ne se met pas en avant et c’est là toute la nature du vrai du sage!. «Îch oubeto bâou» chaque homme est venu avec sa famille…mais en fait ce verset vient plutôt

nous enseigner que les hébreux méri-taient d’être sauvé pour quatre rai-sons : 1er) Ils n’ont pas changé leur nom, 2éme) Ils n’ont pas changé leur langue, 3éme) Ils n’ont pas eu de relations interdites et enfin la 4éme raison, c’est qu’Il n’y avait pas parmi eux des «délatérim» de délateurs… et cette dernière raison, c’ est celle qui nous fait défaut dit le Talmud et qui justifie que nous soyons encore en l’exil aujourd’hui... Un autre verset dit : « Toutes les personnes issues de la lignée de Yaacov étaient soixante-dix personnes. Il est évident que le mot «personnes» de la fin est super-flu, de même que toute la phrase « Et Yossef était en Egypte » Nous le savions! dit Rachi. Le texte nous donne ici un enseignement d’une importance capitale, celui que nous trouvons dans le Talmud Bérakhot et qui dit ceci : Ce qui est issu de l’im-pur demeure impur et ce qui est issu du pur reste pur, enseignement que l’on trouve dans Bérichit Raba dans les termes suivant : Lance un bâton en l’air et il retombe sur sa racine (la terre, son origine), nous voyons par exemple qu’Hagar, la servante de Sarah, était égyptienne ; lorsque son fils Ismaël fut en âge de se marier, «sa mère lui choisit une femme du pays d’Egypte». La même idée est reprise à propos de Yossef : Parce que «Rahel était belle de taille et belle de visage», nous trouverons son fils Yos-sef, «beau de taille et beau de visage» également. Un dicton judéo-arabe affirme : «La beauté a ses fils.. » une manière de dire que la beauté tire son origine de la beauté. Le verset dit encore : « Vayatsémou béméod »-ils se multiplière , mais pour le Kéli Ya-kar, il s’agit de dire que les hébreux s’enrichir et c’est une des raisons d’ailleurs pour laquelle Pharaon leur imposa de lourds impôts pour les appauvrir pensait-il. Par ailleurs il publia un décret pour «stopper» leur démographie galopante , puisque la Guemara raconte que chaque femme mettait au monde six enfants à chaque accouchement ! D’autres sources

affirment qu’a chaque naissance, D-ieu fit un miracle, jusqu’au moment où les hébreux pullulèrent de manière prodigieuse le pays d’Egypte!. Un commentaire de l’un des versets du «Chir A Chirim» : «Tahat atapoua’h orarétékha chamâ» explique que les femmes hébreux venaient aider leur époux aux champs et leur amené de la nourriture et de l’eau dans laquelle il y avait de minuscules poissons…cette nourriture dit-on leur don-ner les forces nécessaires pour se reproduire… Rabbinou Bahié nous apprend que la plus part des femmes accouchaient sous les pommiers dans les champs et que des miracles se produisaient alors pour empêcher les égyptiens de les surprendre !. Les femmes à l’image de Yokhéved et Myriane, jouèrent un rôle cardinal dans la survie du peuple en Egypte mais également dans sa libération!. Pharaon les réprima à travers les tra-vaux forcés et l’esclavage et il am-plifia leur calvaire en supprimant la paille pour la confection des briques tout en exigeant le même rende-ment… La Thora dit que : «plus il les réprimait, plus HM multipliait les hébreux sur la surface de l’Egypte… » Pharaon se comportait en despote sanguinaire puisqu’il est dit dans le Midrach, qu’il utilisait le sang des nourrissons pour son bain quotidien! Mais l’œuvre d’HM était en marche. Ce que vient nous enseigner l’exil, c’est que le hasard et la soi-disant liberté de l’homme s’absolvent face au dessein d’HM. Le raisonnement de l’homme est certes une dimen-sion essentielle de l’humain, mais n’oublions pas qu’il est un élément créé, et donc second par rapport à la volonté divine. Cette volonté nous montre, à travers l’exil et toutes les formes de souffrances, qu’il existe une dimension supérieure à l’intellect humain pour accompagner le monde à la moralité suprême. Le verset dit : « Vayégdal Ayéled…Vayégdal Moché,vaotsé léhav vayar bésiblo-tame vayar îch mitsri maké îch îvri mééhav » « Moïse grandit, et il alla

vers ses frères pour voir leur pro-fonde détresse..Voici qu’un égyptien, frappait un hébreu de ses frères..» mon Maître Rébbi Fraji Uzan zatsal expliquait ce verset comme Rachi avec toutefois quelques nuances… Il disait : «Moise était devenu grand, non seulement physiquement mais aussi spirituellement et important aux yeux de toute l’Egypte!» Pourtant en dépit de sa «grandeur» il alla vers ses frères…Et il les observa en deman-dant à HM la raison pour laquelle ils souffraient dans cet «exil». HM lui dit : observe cette scène : «Voici qu’un égyptien frappait un hébreu de ses frères! » Nous savons bien disait le Rav que les hébreux sont les frères de Moïse!

Que viens nous apprendre cette redon-dance? En fait l’égyptien avait choisi délibérément le plus faible parmi «les plus faibles» des hébreux, sans susci-ter la moindre révolte de la part des autres à l’exception de notre Maître Moïse qui accouru pour le sauver! Par ce geste au péril de sa vie Moïse, fut choisi par HM pour être le berger d’Israël!. Cela fut confirmé tout au long des récits de la Thora. Moïse fut l’homme qui a fit don de sa vie au Peuple d’Israël. Après cet épisode dramatique au cour duquel Moise de-vra tuer l’égyptien, il fuira l’Egypte pour se refugier chez Ytro, grand prêtre de Mydian, dont il épousera la fille Tsépora qui lui donnera deux fils. Il est à présent berger, et se trouve un jour face au fameux buisson ardent…Le verset dira ceci : «Vayéra malakh HM bélévav êch betokh aséné » L’ange de l’Eternel lui apparut dans une flamme de feu au cœur du buis-son ardent…Le Kéli Yakar explique que D-ieu voulait signifiait à Moise : «Si mon peuple est dans la souf-france, je veux y être aussi..» comme il est écrit dans les Téhilim : « îmo anokhi betsara». C’est dit à propos de la présence divine «Si mon peuple souffre je veux être à ses cotés». C’est la raison pour laquelle HM se dévoile dans un buisson, qui est végétal épi-

neux de très petite taille et qui dénote l’humilité du Créateur. Cette image fait en effet allusion à l’affliction des Bné Israël.

Dans le même ordre d’idée un autre verset dit : «Vayakoutsou mipéné bné Israël» Les égyptiens étaient comme des ronces pour les hébreux! Le Kéli Yakar fait remarquer que le buisson ardent ressemble effectivement à la situation vécu par ces mêmes hébreux «qui souffrent dans cette fournaise que leur font subir les égyptiens» mais en dépit de tout, le buisson ne se consume pas! A l’image de ces hébreux qui en ressortirons plus tard renforcés!. Au terme de cette para-cha Moïse revient vers D-ieu et lui dira : «Depuis que je suis venu chez Pharaon pour parler en ton nom, il a fait du mal à ce peuple, et tu n’as pas délivré ton peuple!» c’était une façon de dire que le roi d’Egypte n’était pas impressionner outre mesure… HM dit alors à Moïse : « Maintenant tu verras ce que je vais faire à Pharaon : «Oubé’yad hazaka» Par une main forte! il les renverra et par une main forte, il les chassera de son pays!». Cette opposition du Bien face au Mal vécu en Egypte par nos pères, n’est que la résultante de notre compré-hension par définition limitée car on ne peut comprendre les choses qu’a contrario, c’est-à-dire à partir de ce qu’on n’a pas! Et donc, la meilleure façon de chercher la liberté et le bien que D-ieu veut nous octroyer, c’est d’abord d’être privé de ces va-leurs, pour pouvoir les apprécier de tout son être!. C’est une des raisons essentielles pour laquelle la sortie d’Egypte (la Maison de l’esclavage) est rappelée dans la plupart de nos prières quotidiennes. Rabbinou Haïm Moché Louzato zal écrit dans son livre «Daât Tévounot» : «On ne peut comprendre et apprécier la Lumière que si l’on a traversé les ténèbres..»

Yvan Lellouche

Parachat Chémot : Des ténèbres à la lumière …

Les plus pessimistes prédisent un sombre avenir. Il faut dire que depuis la révolution du 14 janvier 2011 et plus encore depuis les élec-tions d’octobre 2011, les tableaux de bord de la Tunisie émettent des signaux fort inquiétant voir dan-gereux que les médias en particu-lier, interprètent comme l’annonce d’un naufrage inévitable. Il est vrai que l’avis de tempête est quasi per-manent. Evidemment tout tourne autour du grand vainqueur des dernières élections le parti Enna-hdah (plus de 35% des suffrages).

Les islamistes (financés par le Qa-tar) se sentent pousser des ailes et tentent même d’imposer un modèle de société qui ne correspond en rien avec leur discours préélectoral très rassurant. Le Qatar lequel rappe-lons le, finance sans distinction, les islamistes, les banlieues françaises (bien que 200 voitures ont été incen-diée dans la nuit du 31décembre) et le Paris Saint Germain…

Depuis son avènement Ennahdah parle de «charia», de revoir le statut de la femme et mettent les média

sous pression, sans compter l’établis-sement d’un justice d’un autre temps : Ennahdah s’est mis bille en tête de «façonner» une autre Tunisie!. Mais elle a dû reculer devant la résistance des tunisiens. Cette situation est res-sentie sur place dans le pays et beau-coup de tunisiens ont en «ras le bol».

Les propos tenus récemment par le leader d’Ennahdah devant ses «frères» salafistes a révélé son vrai visage. Il ne faut pas non plus occul-ter le fait que ce parti est tiraillé entre différents courants dont certains sont aptes au compromis. Si ce parti n’est plus le même, il trouve aujourd’hui face à lui des adversaires absolument déterminés et beaucoup plus soudés qu’avant octobre 2011. Il est loin le temps où certains d’entre eux fai-saient les yeux doux aux islamistes dans l’espoir d’obtenir quelques postes au sein du futur pouvoir. Pour Ennahdah «charité bien ordonnée commence par soit même»…ainsi depuis un an, tous les postes ont été confiés à des proches et les scandales de toutes natures se multiplient de-puis un an.

Désormais, l’opposition s’est rassem-blée, notamment autour de «Nidaa

Tounés» (l’appel de la Tunisie) lancé par Béji Caïd Essebsi, homme poli-tique (âgé) mais chevronné, qui fut longtemps Ministre de Bourguiba. Sans oublier une société civile tuni-sienne et les mouvements des femmes tunisiennes en effervescence qu’on appel sur place «Les lionnes» qui savent agir pour s’exprimer quand il le faut pour obtenir les résultats escomptés. Pour couronner le tout, il faut rappeler que le bilan d’Enna-hdah est assez calamiteux : 30% de chômage, flambée des prix, insécu-rité, violences, bref la totale! Autant de dossier brûlant non résolus même si la tâche depuis le départ de Ben Ali n’était guère évidente. Un Ben Ali d’ailleurs que parfois beaucoup de tunisiens regrettent!. Ces dernières semaines Ennahdah détourne l’atten-tion en inscrivant dans la nouvelle constitution un article condamnant tous ceux qui voudront normaliser les relations politique ou économique avec l’Etat d’Israël… (À croire que les courbes du chômage vont s’inver-sées grâce à cette disposition!). Et la situation de nos coreligionnaires dans tout ça?. La communauté sur place observe et prie pour un avenir meilleur…Mais elle est aussi par-fois la cible de prédicateurs délirants

qui enflamme les esprits. Du reste, les derniers propos d’un ministre «Nahdaoui» à Djerba inquiètent la communauté juive au plus haut point. Alors est ce que les «carottes sont cuitent»? Est-ce que les pessimistes ont raison? Il est peut être trop tôt pour enterrer les rêves des pionniers de la «révolte du Jasmin». D’abord parce que la Tunisie qui a en elle la culture du compromis, a toujours su trouver le moyen du sursaut national sans compter que les tunisiens sont majoritairement tolérant et ouvert au monde extérieur. Ce pays qui vit es-sentiellement du tourisme est encore debout malgré les accès de fièvre, il fonctionne tant bien que mal. Ce ne sera qu’après le 23 juin 2013 date en principe des élections présiden-tielle et législatives avec un pouvoir installés dans la durée, que la Tuni-sie entamera sa véritable marche en avant pour retrouver sa crédibilité. Aujourd’hui certes ce pays traverse une période délicate, voir incertaine, mais elle est aussi remplie d’espoir pour les Tunisiens. Dès lors pourquoi ne pas faire preuve d’optimisme? En tout cas, l’extrême vigilance n’écarte pas la confiance…

Yvan Lellouche

TUNISIE : Pourquoi certains y croient encore … ?

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Une plainte a été déposée auprès du préposé aux plaintes contre neuf juges de la Cour suprême qui ont débouté la disqualification de Ha-nine Zoabi de pouvoir se présenter aux prochaines élections : « Si Zoa-bi continue sur sa voie, la responsa-bilité leur en sera imputable »

Le verdict de la Cour suprême d’an-nuler la disqualification de la députée Hanine Zoabi de pouvoir se présenter aux prochaines élections est arrivé sur le bureau du préposé aux plaintes du public contre les juges, le juge à la retraite Eliézer Goldberg.

Dans sa plainte faisant suite à la pu-blication de la décision de la Cour, Eliahou Nissim, membre du parti Otzma LeIsraël, dénonce directement l’attitude du Président de la Cour su-prême, le Juge Asher Grounis, ainsi que les autres juges ayant permis à Zoabi de maintenir sa candidature pour les prochaines élections légis-latives: la Vice-présidente de la Cour Myriam Naor, la Juge Edna Arbel, le Juge Salim Joubrane, le Juge Hana Meltzer, le Juge Yoram Dantziger, la Juge Esther Hayout, le Juge Ouzi Fogelman et le Juge Neil Haendel. Dans cette plainte, Eliahou Nissim a rappelé les conclusions de la Com-mission électorale centrale pour la 19ème Knesset.

Conformément à la Loi de fondement de la Knesset, Hanine Zoabi a été disqualifiée par ses actions: elle nie totalement l’existence même de l’Etat d’Israël comme Etat juif et démocra-tique. De même, Zoabi a soutenu activement le terrorisme en partici-pant à la Flottille terroriste pour Gaza

organisée par une organisation terro-riste, IHH, connue pour ses connec-tions avec Al Qaeda. Dans cette Flot-tille se trouvaient des armes. Au cours de l’arraisonnement, les militaires de Tsahal ont été violemment agressés.

Lors de cette agression planifiée d’avance par des terroristes qui se trouvaient à bord, l’attaque s’est opé-rée à l’aide de matraques, de barres de fer, de couteaux, de grenades à choc et de cocktails Molotov. » Cette plainte mentionne également que l’un des soldats israéliens a été jeté par-dessus bord. Dix des militaires arraisonnant ont été blessés à divers degrés.

Zoabi est montrée sur des photos et dans des films vidéo aux côtés de ter-roristes détenant des barres de fer et armés d’armes à feu avant l’arrivée des militaires israéliens sur le bateau (Ma’ariv, juin 2011), des éléments qui démentent catégoriquement sa version selon laquelle, elle ne savait rien de l’embuscade qui se préparait à bord et que les seules armes qu’elle aurait aperçues sur le Marmara étaient celles de Tsahal. D’autre part, Eliahou Nissim rappelle au préposé aux plaintes, le Juge Goldberg, les propos écrits par Zoabi dans le passé :

« Après 50 ans de tentatives poli-tiques, les Palestiniens de l’intérieur d’Israël ont compris quelle force peut leur octroyer ce qui est perçu comme ‘démocratie’ […..] ces exigences suf-fisent à miner la légitimité de l’entre-prise sioniste et de la reléguer à un statut de projet colonialiste et raciste. »

De même, Nissim signale : « Des pro-pos encourageant, justifiant et incitant au terrorisme ont été prononcés par Zoabi, où le droit est refusé aux civils israéliens de vivre dans la tranquillité et dans la paix. Par exemple : « c’est ma patrie et il faut le reconnaitre et il ne vous est pas permis de vivre en sécurité ici. Un peuple occupant n’a pas le droit à vivre normalement.

La société en Israël ne veut pas de la paix. Le Hamas, lui, veut la paix. » Lors de l’opération Colonne de nuée, Zoabi a fait une minute de silence en ‘souvenir des shahidoun de Gaza’. Après l’attentat contre des touristes israéliens à Burgas en Bulgarie, elle a déclaré : « Israël n’est pas une victime et même quand des civils israéliens sont tués, la politique israé-lienne d’occupation est coupable ».

Après l’attentat où un missile avait touché un transport d’enfants, elle avait affirmé : « Si vous ne voulez pas qu’on vous tire dessus, les citoyens israéliens doivent manifester contre le blocus de Gaza. » Elle également appelé les citoyens arabes d’Israël à s’engager dans la rébellion populaire comme lors de la 1ère intifada. »

Dans cette missive, Eliahou Nissim fait référence à l’affaire de l’ancien député Azmi Beshara, également membre du parti Balad dont la can-didature à la Knesset avait été confir-mée, comme pour Zoabi par les juges.

Par la suite, il s’est avéré qu’il était coupable de trahison contre l’Etat d’Israël, d’espionnage pour le compte du Hezbollah et de soutien à l’ennemi pendant la Seconde Guerre du Liban

en 2006. Nissim rappelle que Zoabi a elle-même reconnu être en contact direct avec Beshara et lui avoir ren-du visite en Jordanie après sa fuite d’Israël. Lors d’une interview, elle a même déclaré : « Il n’a pas pris la fuite. Israël a cherché un bouc émis-saire après la Seconde Guerre du Liban. »

A la lumière de tout cela, Eliahou Nissim demande au juge Goldberg d’examiner et d’enquêter sur la lé-galité de cette décision de la Cour suprême concernant Zoabi. Selon Nissim, ce verdict est une ingérence dangereuse dans une décision légale et prise démocratiquement et à la ma-jorité absolue par un collège habilité à le faire.

Ce verdict est donc une atteinte grave et essentielle à l’Etat de droit en Israël. Cette décision de la Cour su-prême rend superflue et vide de sens la compétence de disqualifier un can-didat aux élections par la Commis-sion électorale centrale, compétence que lui a octroyée le législateur dans la Loi de fondement de la Knesset.

Nissim met également en garde: « Cette décision des juges susmen-tionnés encouragera la répétition de cette grave dérice où des membres de la Knesset contribuant, aidant et encourageant l’ennemi, soutenant des organisations terroristes, où des représentants au Parlement israélien combattent contre l’existence d’Israël sous prétexte de démocratie et ceci afin de miner de l’intérieur l’Etat juif. De même, cette décision de la Cour entame sérieusement la confiance du public dans l’Etat de droit de façon

générale et dans le système juridique israélien plus particulièrement. »

La Cour suprême n’a pas tiré les le-çons de l’Affaire Beshara (bien que le Juge Hashin, siégeant à l’époque à la Commission électorale centrale, avait déclaré a posteriori: « si je savais ce qu’avait fait Beshara, il aurait été dis-qualifié ») et même aujourd’hui, elle décide de débouter la résolution de la Commission électorale centrale et donc, de permettre à Zoabi de conti-nuer à instrumentaliser la démocratie israélienne dans l’objectif d’extermi-ner l’Etat qui est le Foyer national du peuple juif en Eretz Israël.

Dans cette décision, la Cour suprême a aujourd’hui déclaré que Zoabi est habilitée par la plus haute instance juridique à encourager le terrorisme et à engager des actions hostiles tout en percevant son salaire, en jouis-sant de prestations et d’avantages sur notre compte, celui des contribuables israéliens. »

En conclusion, Eliahou Nissim a écrit : « Par conséquent, je dépose plainte contre les juges susmentionnés pour mettre le holà en mon nom et au nom de nombreux citoyens : dans la mesure où Hanine Zoabi s’engage à l’avenir dans d’autres activités contre l’Etat d’Israël et contre les forces de défense israéliennes sous couvert d’immunité parlementaire, les résul-tats de ses actions et les dommages engendrés seront imputables directe-ment à la Cour suprême et à chacun des juges qui a permis cela et ne l’a pas empêché. »

Par Méir Ben-Hayoun

Plainte contre les juges de la Cour suprême11L’information en provenance d’Israël

Edition du Mercredi 2 janvier 2013

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

Auteur lauréat du prix Nobel et survivant de l’Holocauste, Elie Wiesel publie une pleine page dans le Wall Street Journal, sous la forme d’une lettre ouverte au pré-sident Obama, avec qui il a visité le camp de la mort de Buchenwald l’année dernière. Voici le texte de sa lettre.

par Elie Wiesel

Pour Jérusalem C’était inévitable : Jé-rusalem est une fois de plus au centre des débats politiques et des tempêtes internationales. Anciennes et nou-velles tensions remontent à la surface à un rythme inquiétant. Dix-sept fois détruite et dix-sept fois reconstruite, elle est toujours au cœur d’affronte-ments diplomatiques qui pourraient mener à un conflit armé.

Ni Athènes ni Rome n’ont suscité de passions aussi nombreuses. Pour moi, pour le Juif que je suis, Jérusa-lem est au-dessus de la politique. Elle est mentionnée plus de six cents fois dans la Bible, et pas une seule fois dans le Coran. Sa présence dans l’his-toire juive est écrasante.

Il n’y a pas de prière plus émou-vante dans l’histoire juive que celle exprimant notre désir de retourner à Jérusalem. Pour beaucoup de théolo-giens, elle est L’histoire juive, pour de nombreux poètes, elle est une source d’inspiration. Elle appartient au peuple juif et elle est beaucoup plus qu’une ville, elle est ce qui lie un Juif à l’autre d’une manière qui reste difficile à expliquer.

Quand un Juif visite Jérusalem pour la première fois, ce n’est pas la pre-mière fois, c’est une sorte de retour aux sources. La première chanson que j’ai entendue était une berceuse de ma mère sur Jérusalem. Sa tris-tesse et sa joie font partie de notre mémoire collective.

Quand un Juif visite Jérusalem pour la première fois, c’est un retour aux sources. Depuis que le roi David décida de faire de Jérusalem sa capi-tale, les Juifs ont habité à l’intérieur de ses murs, avec seulement deux

interruptions, quand les envahisseurs romains leur ont interdit l’accès à la ville et à nouveau, sous l’occupation jordanienne.

Juifs, sans distinction de nationa-lité, se sont vu refuser l’entrée dans le vieux quartier juif pour méditer et prier au Mur, le dernier vestige du temple de Salomon. Il est impor-tant de se rappeler que si la Jordanie n’avait pas rejoint l’Egypte et la Syrie dans la guerre de 1967 contre Israël, la vieille ville de Jérusalem serait encore arabe.

De toute évidence, alors que les Juifs étaient prêts à mourir pour Jérusalem, ils n’auraient pas tué pour Jérusalem. Aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire, les juifs, les chrétiens et les musulmans peuvent tous libre-ment adorer leurs sanctuaires.

Et, contrairement à ce qui est rap-porté dans certains médias, les juifs, les chrétiens et les musulmans sont autorisés à construire leurs maisons partout dans la ville. L’anxiété qui règne à Jérusalem n’est pas une ques-tion d’immobilier mais une question de mémoire.

Quelle est la solution?

Les pressions ne produiront pas de solution. Y a-t-il une solution? Il doit y en avoir, il y en aura. Pourquoi s’at-taquer au problème le plus complexe et le plus sensible prématurément? Pourquoi ne pas d’abord prendre des mesures qui permettront aux commu-nautés israéliennes et palestiniennes de trouver des manières de vivre ensemble dans un climat de sécurité. Pourquoi ne pas laisser la plus diffi-cile, et la plus sensible des questions, pour cette période ?

Jérusalem doit rester la capitale spi-rituelle juive mondiale, pas un sym-bole d’angoisse et d’amertume, mais un symbole de confiance et d’espoir. Comme le maître hassidique Rabbi Nahman de Breslev l’a dit: «Tout dans ce monde a un cœur, le cœur lui-même a son propre cœur. » Jérusalem est le cœur de notre cœur, l’âme de notre âme.

Jérusalem, le coeur de notre coeur

L’histoire confirme que la relation entre l’Occident et les Frères mu-sulmans n’est pas un phénomène récent, mais qu’elle a existé depuis que l’organisation a été créée Pen-dant l’occupation britannique, la Compagnie du Canal de Suez a fourni un soutien financier à Has-san Al-Banna et à d’autres acteurs locaux dans le but de contrer l’in-fluence du Wafd, qui à l’époque conduisait la lutte nationale pour l’indépendance de l’Egypte.

Après la révolution de Juillet 1952, les relations entre les Frères musul-mans et Gamal Abdel Nasser se sont détériorées à cause de sa politique de refus d’alignement à l’ouest et au néo-colonialisme.

Ce n’est que plus tard que les Frères musulmans conclurent une alliance avec Anouar el-Sadate, quand il rom-pu ses liens avec l’Union soviétique, et se déplaça dans la sphère d’in-fluence occidentale. Même lorsque les États-Unis soutenaient le régime de Moubarak, ils ont, en même temps, toujours maintenu des affinités avec les islamistes politiques en général, et les Frères musulmans en particulier.

Ce n’est plus un secret que l’Occi-dent a, et continue, d’appuyer les demandes des Frères musulmans pour la conquête du pouvoir, la seule différence étant que désormais un tel soutien s’opère dans le cadre de la reconnaissance d’un dirigeant dé-mocratiquement élu, choisi par son peuple.

Comme le dit un proverbe Arabe : « si quelqu’un veut manger de la merde, donnez-lui une cuillère » Tout montre que les Frères musulmans n’auraient jamais pu arriver et rester au pouvoir sans le soutien continu des États-Unis et de plusieurs pays européens.

Le soutien de l’ouest aux Frères musulmans (surtout ces dernières années) a beaucoup choqué les Egyp-tiens des classes moyennes et supé-rieures, qui remarquent la contradic-tion entre la prétendue défense de l’Occident pour la démocratie et les droits de l’homme, et la rhétorique fasciste des Frères musulmans.

Les doutes sur le penchant de l’Occi-dent pour les Frères musulmans s’ac-centuèrent quand la Maison Blanche publia des communiques affirmant que les questions relatives à la légali-té de la déclaration sur la constitution du Président Mohamed Morsi étaient une question interne à l’Egypte, et ne suscitait aucune critique directe des États-Unis.

Une de mes connaissances a recueilli les confidences d’un diplomate euro-péen qui l’a informé que la position de l’Europe, en ce qui concerne les

Frères musulmans et Morsi, était de continuer à les soutenir en raison de leur aide à préserver la stabilité régio-nale au Moyen-Orient.

Le récent succès de Morsi dans la négociation du cessez-le-feu (tempo-raire) entre Israël et le Hamas a aidé à consolider cette réputation de leader capable de désamorcer les tensions dans la région.

Les Frères musulmans ont fait très attention à se présenter, en Europe, comme des leaders forts, pas seule-ment capables de faire des cessez-le-feu, mais aussi de faire de la politique, en acceptant les prêts de la Banque mondiale, après s’y être opposé lors de l’administration Ganzuri.

Avoir pu augmenter le prix des pro-duits de base au milieu d’une réces-sion, imposé une nouvelle constitu-tion, un référendum, à un peuple qui s’est opposé à chacune de ces étapes, montre la force des Frères musul-mans, et sa capacité à atteindre leurs objectifs quelles que soient les cir-constances.

Je suis convaincu que le calendrier des décisions a été établi par la Banque mondiale (qui finance plus de 100 pays émergents) plutôt que par les Frères musulmans, dans le but de mettre en œuvre son programme de réforme économique, au mépris des intérêts du peuple égyptien.

Naturellement, les Frères musulmans sont confiants dans leur capacité à mettre en place un programme éco-nomique, et donc ils le feront. Ils peuvent aussi craindre que ne pas soutenir ces réformes risque de les faire passer pour faibles, et inca-pables de protéger les intérêts occi-dentaux en Egypte.

Dans le but de mettre en œuvre sa réforme économique, l’Occident a de nouveau renié ses propres valeurs, a ignoré les déclarations constitu-tionnelle de Morsi qui font de lui le nouveau dictateur, mettant un terme à l’indépendance de la justice égyp-tienne.

Pourquoi l’ouest veut-il tellement mettre en œuvre un programme de réforme économique qui aggrave la situation des pauvres, tout en s’oppo-sant au projet d’utiliser les ressources naturelles du pays qui permettraient de renforcer les secteurs de la santé et de l’éducation ?

Pourquoi l’ouest insiste-t-il avec au-tant d’obstination à soutenir la poli-tique de l’ère Moubarak qui ne fera que creuser le fossé entre les riches et les pauvres ? Pourquoi refusent-ils d’appuyer les organisations démocra-tiques constamment réprimées depuis 1952 ?

L’Europe et les Etats Unis ont sou-tenu la démarche des Frères musul-mans pour mettre Israël à l’abri des roquettes du Hamas, mais ne savent-ils pas que le Hamas représente les Frères musulmans en Palestine, et qu’ils sont une seule et même chose ?

Les Frères musulmans sont une orga-nisation fasciste Il va sans dire que les Frères musulmans est une orga-nisation fasciste, capable de gouver-ner le pays, et qu’elle peut faire ce que l’élite traditionnelle de l’Egypte n’a pas pu faire. Les occidentaux, la France surtout, voient dans le fas-cisme égyptien leur seule option, mais en réalité ce sont eux qui en ont fabriqué les conditions.

Les Frères musulmans, une bombe à retardement L’Occident a choisi l’aile religieuse du fascisme comme agent, car ils sont les plus susceptibles de favoriser la propagation d’un projet conservateur et réactionnaire. Cepen-dant, les Frères musulmans sont aussi une bombe à retardement, qui pour-rait bien exploser et briser la poigne de fer de l’ouest sur la région.

L’Occident continue à voir l’Égypte avec des yeux colonialistes, et pour cette raison, il soutient les régimes réactionnaires, à condition qu’ils contribuent à préserver leurs inté-rêts stratégiques, peu importe les méthodes de répression qu’ils choi-sissent d’utiliser.

Cependant, ce que l’Occident ne com-prend pas, c’est que les organisations fascistes religieuses se nourrissent sur elles-mêmes, et si on les laisse se renforcer, elles finiront par retourner leur agressivité contre l’ouest lui-même, qualifiant le « Grand Satan » d’être la source de toute la corruption du monde. Tout cela va se produire. Malgré le fait que l’Occident leur a fourni un soutien, et leur a permis de monter en puissance.

Les affairistes des institutions finan-cières de l’Europe auront œuvré pour rien, car ils contribuent à l’émergence d’une entité qui leur est fondamen-talement hostile en tant que civilisa-tion, profondément enracinée dans les écrits de Sayyid Qutb.

L’Europe, et les Etats-Unis en parti-culier, ont déjà payé le prix de leur alliance avec les moudjahidines en Afghanistan, contre l’Union sovié-tique, et ils payeront le prix de leur soutien à l’islam politique dans le monde arabe. Et dans pas très long-temps. La mort de l’ambassadeur américain en Libye n’est que le pre-mier d’une suite d’actes de repré-sailles.

Cependant, je pense que ce sera l’Eu-rope, particulièrement la France avec son importante population musul-mane, mûre au recrutement par des organisations islamistes radicales, qui paiera le prix du soutien aux Frères musulmans. Toutefois, la revanche la plus douloureuse viendra très probablement des gens de la région eux-mêmes, qui voient l’Europe et les Etats Unis comme les financiers de ces organisations fascistes reli-gieuses, qui sont en train de recons-truire les régimes répressifs du passé, mais cette fois avec une teinte reli-gieuse.© Farid Zahran

L’Europe paiera le prix de son soutien à l’islam politique…

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. Il est des moments où la vérité est tellement forte qu’elle finit par échapper à la surveillance des gardiens du politiquement cor-rect anti-israélien.par:Victor Perez

Gilles Paris, l’un des rédacteurs du quotidien Le Monde, tiens un blog consacré au conflit proche-orientalPeace index de Israel democracy institute dénommé « Guerre ou Paix ». Dans celui-ci, il se « propose de rendre cette actualité plus lisible » en « décryptant régulièrement une actua-lité éclairée par les documents de ré-férences, qu’il s’agisse des textes, des portraits des principaux acteurs ou des dates clefs ». Le lecteur est donc pris à témoin de sa ‘’bonne foi’’ ! Ins-crivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

Dans un article intitulé « Et si les Is-raéliens étaient plus ouverts que leurs partis politiques sur la Palestine ? » il nous démontre par deux sondages de deux instituts différents que la composante juive du peuple israélien, en sa très grande majorité, accepte à 50% l’Initiative arabe de 2002 comme base de négociation, 58.1 % se dit être en faveur de négociations entre l’Etat d’Israël et l’Autorité pa-lestinienne malgré que 78% ne croit pas que celles-ci mèneront à la paix.

Institut Anwar Sadat chair for peace and development de l’université du Maryland Peace index de Israel de-mocracy institute Sondages qui ne poussent toutefois pas Gilles Paris à s’interroger plus avant sur « La majo-rité confortable promise à cette droite israélienne »

lors des prochaines législatives de janvier 2013 ! Nonobstant que « Les familles de cette dernière ont en par-tage une vision négative des relations avec les Palestiniens : au mieux de la défiance, au pire une franche hostilité à l’établissement d’un Etat sur des territoires considérés comme bibli-quement certifiés juifs ». Non ! Gilles Paris ne s’étonne pas de cette disso-nance israélienne !

Le ferait-il, serait-il encore journa-liste dans ce quotidien envahit et transformé systématiquement en tri-bune anti-israélienne par l’idéologie culte maison basée sur la « colonisa-tion israélienne » ? Bien sûr que non ! Et pourtant, grâce à son ‘’analyse’’ une question pertinente jaillit à l’in-tellect du lecteur !

Ceux, évidemment, qui ne sont pas encore trop lobotomisés ! Comment, en effet, expliquer que les Israéliens sont prêts, d’une part, à des conces-sions douloureuses qui permettront l’avènement d’une deuxième « Pales-tine » -la Jordanie étant la première- vivant en paix au côté de l’état du peuple juif, alors que d’autre part ils s’apprêtent à voter majoritairement pour le camp politique de droite ?

Ceci bien que les partis Travailliste de Shelly Yachimovich, Tnouha de Tzipi Livni, Yesh Atid de Yaïr Lapid, Kadima (s’il survit) de Shaoul Mofaz et Meretz de Zahava Galon assurent tous vouloir reprendre immédiate-

ment les négociations dès leurs élec-tions s’ils reçoivent le mandat du peuple !

Le citoyen israélien n’étant pas plus stupide que tout autre, serait-il pos-sible que la principale raison de celui-ci soit le manque totale de confiance en la signature de l’AP pour qu’il vote pour des partis opposés à ses espoirs ?

Le quidam honnête n’en doutera pas et admettra la contradiction israé-lienne ! En effet, fallait-il, pour com-plaire au politiquement correct qui sied si bien aux bobos, de gauche ou de droite, européens et, ainsi, ne pas voir son image salie, qu’il s’abêtisse jusqu’à refuser la réalité du refus du monde musulman de la solution de ‘’deux états pour deux peuples dis-tincts’’?

Doit-il, comme Gilles Paris pour des raisons idéologiques, ignorer l’objec-tif final visé par l’exigence du « droit au retour » des « réfugiés palestiniens » au sein même de son petit pays et de se voir, un jour, (re) devenir apatride par le jeu de la démographie ?

Des « réfugiés » héritiers du titre de père en fils, maintenus en cette position sociale misérable pour la ‘’cause’’ et se chiffrant dans The Gar-dian, selon Saëb Erekat négociateur en chef de l’AP, à près de sept mil-lions d’individus ?

Une revendication soutenue égale-ment par les Arabes israéliens tel le député Ahmed Tibi -‘’Palestinien’’ de l’intérieur comme il se définit, élu de la Knesset et ancien conseiller de Yasser Arafat- qui s’est déplacé à l’Onu le 29 novembre dernier afin d’applaudir la modification unilaté-rale du statut de l’AP et qui refuse, par des contorsions linguistiques, d’accepter l’idée même d’un état pour le peuple juif ?

Ce même citoyen lambda israélien, pour contenter cette Europe muni-choise, doit-il ignorer cette triste réalité ? Qui pourrait l’y obliger ? Gilles Paris, malgré ses promesses à ses lecteurs de « rendre l’actualité plus lisible » et s’affirmant cependant ‘’journaliste’’ n’informera nullement sur les préoccupations existentielles du peuple israélien.

Il se contentera, pour satisfaire son employeur, de réduire dans ses ar-ticles le conflit à une simple « coloni-sation de la Palestine » et espérer un « accoucheur de paix » qui, évidem-ment, fera comprendre aux israéliens leur ‘’erreur’’ !

Un pays de « Palestine » qui n’a cependant jamais existé et territoires disputés n’ayant jamais été propriétés légales et historiques de tout autre peuple que le peuple juif. Mais de tout cela, cet idéologue en fait fi ! Il a donc bien toute sa place au Monde, temple du politiquement correct anti-israélien !

Publié par Victor PEREZ

Les Israéliens pour une «Palestine», Gilles Paris contre !

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

Une société israélienne a mis au point une méthode qui utilise la souris pour détecter la contre-bande cachés dans les aéroports et d’autres installations. La société, BioExplorers, a déclaré que les souris pouvaient identifier quoi que ce soit d’explosifs, de drogues et même des espèces.

Des Chercheurs israéliens affirment que les souris sont plus précises que les chiens ou les machines à rayons X à détection d’explosifs107832-01-08 “Les souris peuvent également être plus facilement formées , et grâce à leur petite taille, vous pouvez uti-liser un petit groupe d’entre eux

selon Eran Lumbroso de ”technolo-gie BioExplorers “ Le système a été dévoilé lors de l’exposition Israël Homeland Security à Tel-Aviv à la mi-Novembre 2012.

Les cadres ont déclarés que les per-formances de “Bio Explorers” sont utilisés par la police et des entreprises sur la technologie. Le système fonc-tionne par une extraction d’air autour d’un objet suspecté de contrebande, qui est re dirigée dans une chambre de huit souris, qui reniflent. Lumbro-so, qui a également fondé BioExplo-rers, dit que la technologie découle de son service dans l’armée d’Israël en 2000.

À l’époque, l’armée a cherché à uti-liser de petits animaux plutôt que des chiens pour détecter et déjouer les nombreux attentats suicides par les groupes terroristes palestiniens du Fatah et du Hamas.

terrepromise

Israël utilise des souris pour détecter les explosifs

Tsahal a frôlé le drame cet après-midi dans le village de Tamoun, au sud de Jénine dans les Territoires disputés. Une unité clandestine de l’armée israélienne a été repérée alors qu’elle pénétrait dans le vil-lage pour procéder à l’arrestation d’un membre du Jihad islamique.

Des émeutes ont éclaté et d’impor-tants renforts militaires sont arrivées

sur place pour exfiltrer les membres de l’unité en péril. Tsahal a procédé à des tirs de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc sur les émeutiers palestiniens. Au moins 130 personnes auraient été blessées, selon le Croissant rouge palestinien. Le vil-lage a été déclaré «zone militaire fer-mée». On ne signale pas de victimes du côté israélien.

Une unité de Tsahal frôle la catastrophe après avoir été découverte près de Jénin

Tous les jours, il y a des incidents sécuritaires en Israël que ne sont pas repris par les medias, mais cela ne les rend pas moins grave, selon un officier de sécurité de la région de Benyamin. Pris dans leur ensemble, a-t-il dit, ces incidents pourraient compter pour le début d’un nouveau soulèvement arabe appelé intifada.

Selon l’officier qui est responsable de la sécurité dans la ville de Horsha au sein du conseil régional de Benya-min, les arabes ont considérablement augmenté leurs tentatives d’attaques

contre des juifs au cours des derniers mois.

Les incidents consistent en des at-taques avec des pierres et des briques contre les conducteurs israéliens, des tentatives de kidnapper des israéliens, des émeutes, et la destruction par des arabes de fermes et champs apparte-nant à des juifs. L’incident récent le plus grave, a dit l’officier, a été une grave émeute qui s’est produite dans la ville de Neria.

Des jeunes arabes se rassemblent près de l’un des quartiers presque quoti-

diennement pour jeter des pierres sur la ville, lorsqu’ils sortent de l’école. C’est en effet une constante dans la région, les enfants arabes apprenant la haine à l’école, pendant que leurs pères l’entendent dans leurs mos-quées.

En parallèle, dit l’officier, il a remar-qué une présence accrue de Tsahal dans la région ces derniers jours, et plus de confrontations entre émeu-tiers arabes et soldats.

L’armée, dit-il, ne doit pas minimiser l’importance de mettre fin à ces «pe-tits incidents» maintenant. «Notre ex-périence a montré que la première et la deuxième intifada ont commencé avec des «petites choses» comme des jets de pierres (qui entre parenthèses peuvent tuer, ndlr).

J’ai servi dans la bande de Gaza pendant la première intifada, et j’ai personnellement observé comment les adolescents jetant des pierres ont grandi pour devenir de vrais ter-roristes, qui tirent aujourd’hui des missiles Fajr sur nous. L’armée doit intervenir et mettre fin a ces incidents maintenant, tant qu’ils sont encore «limités».

«Arrêtez la 3e intifada quand c’est encore possible»

Les forces spéciales et la marine iraniennes se sont livrées dimanche à des exercices de défense dans le détroit d’Ormuz, au troisième jour de manoeuvres très médiatisées par le gouvernement de Téhéran.

L’exercice Velayat 91 est programmé jusqu’à mercredi prochain sur une zone d’un million de km2 qui com-prend également une partie de la mer d’Oman et du nord de l’océan Indien, sur une voie de transport maritime cruciale pour le commerce du pétrole

et du gaz.

«Aujourd’hui, nous avons simulé des offensives de forces d’invasion dans nos ports et sur nos côtes», a expliqué à l’agence Fars, le commandant Amir Rastegari, l’un des nombreux respon-sables militaires iraniens invités à s’exprimer sur les manoeuvres dans les médias officiels.

Le commandant a ajouté que des nageurs de combat s’étaient exercés à l’attaque de navire ennemis. Quelque 40% du pétrole transporté par voie maritime transite par le détroit d’Or-muz et des responsables iraniens ont prévenu qu’ils pourraient le bloquer en cas d’attaque contre le programme nucléaire controversé de Téhéran. Marcus George, Julien Dury pour le service français

L’Iran continue ses manoeuvres dans le détroit d’Ormuz

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

En France, la traditionnelle promo-tion civile de la Légion d’honneur, parue ce mardi 1er janvier 2013 au Journal officiel, comprend 681 personnes. Parmi les personna-lités récompensées, figurent Eric Zemmour pour son indépendance d’esprit ; Gérard Depardieu pour sa défense de la libre circulation des personnes ; Robert Ménard

pour le lancement du site Internet politiquement incorrect Boulevard Voltaire ;

par:Michel Garroté

Robert Ménard pour le lancement du site Internet politiquement incor-rect Boulevard Voltaire ; Véronique Genest pour sa défense des droits de l’homme et surtout de la femme en terres et zones d’islam ; Ivan Rioufol pour son combat solitaire de droite au quotidien de centre-gauche Le Figaro ; Michel Gurfinkiel, Pierre-André Taguieff et Alexandre Del Valle pour leurs analyses géopolitiques.

N’a pas été élevé à la dignité, le bil-lettiste Jean Daniel, car il souffrirait d’anosognosie. N’a pas été élevé à la dignité, l’activiste Louis Schweitzer, car il souffrirait de troubles cognitifs. N’a pas été élevé à la dignité, l’an-cien secrétaire général de campagne de Hollande, Nacer Meddah, car il souffrirait de troubles sélectifs de la mémoire.

Légion d’honneur - Zemmour et Depardieu décorés

Quand je songe à ces millions d’im-migrés qui sont autant de chances pour la France, je n’ose imaginer à quel point elle manquait de chance, la France. Je n’ose imaginer ce que serait la France, privée de ces chances. Brrr, j’en ai froid dans le dos.

S’il vous plaît, Oh déesse et ministre Aurélie Filippetti, cerveau des cer-veaux, élite parmi les élites, incar-nation de la morale du monde parmi les morales du monde, expliquez au gueux, à l’inculte, au rustre que je suis, à quoi ressemblerait la malchan-ceuse France sans cette bénédiction dont vous avez gratifié les français.

France, si tu avais eu un peu plus de chance, tes sauveurs n’auraient pas été contraints de forcer ton tragique

destin en faisant venir toutes ces chances.

Songe à ces immigrés arrachés à leur patrie, ces chances pour la France qui manquent à leurs pays d’origine, et dont toi, tu profites, grosse chan-ceuse. Aurélie Filippetti n’est-elle pas d’ailleurs, pour le plus grand bénéfice de la France, la plus colonialiste des colonisateurs, volant la plus belle et la plus précieuse ressource des pays du Maghreb et d’Afrique ?

Je me pose juste une toute petite question. Tant de chance, 10 ou 12 millions de chances, pourquoi ne voit-on pas ses radieux effets enso-leiller la vie des français ?

© Jean-Patrick Grumberg

L’hebdomadaire français connu pour avoir publié des caricatures de Mahomet, provoquant la colère des musulmans conservateurs, a déclaré dimanche qu’il prévoit de publier une biographie en bande dessinée du fondateur de l’Islam, qui selon le journal, sera étudié et éducative.

Le journal satirique Charlie Hebdo a représenté à plusieurs reprises le fondateur de l’Islam dans le but de défendre la liberté d’expression et de défier la colère des musulmans qui pensent que représenter Mahomet est un sacrilège. «Il s’agit d’une biogra-phie autorisée par l’Islam, car elle a été éditée par des musulmans,» a dé-claré l’éditeur de Charlie Hebdo et il-lustrateur de BD, qui se fait connaître sous le nom de Charb.

«Je ne pense pas que les musulmans pourraient trouver quelque chose d’inapproprié,» a déclaré Charb. La biographie sera publié mercredi et a été mise en place par un chercheur franco-tunisien connu seulement sous le nom de Zineb.

L’éditeur dit que l’idée de la bande dessinée lui est venue en 2006, lorsqu’un journal danois a publié des caricatures de Mahomet, plus tard

rééditées par Charlie Hebdo, provo-quant de violentes protestations dans le monde musulman.

«Avant de rire d’un personnage, il vaut mieux le connaître. Autant nous savons sur la vie de Jésus, autant nous ne savons rien sur la vie de Maho-met,» a déclaré Charb. En septembre, Charlie Hebdo a publié des carica-tures d’un Mahomet nu, alors que de violentes protestations avaient lieu dans plusieurs pays à cause d’un film à petit budget fait aux Etats-Unis, qui insulterait Mahomet.

En 2011, les bureaux de Charlie Hebdo ont été frappés par une bombe indemnitaire et son site internet a été piraté après avoir publié une édi-tion intitulée «Charia Hebdo», avec plusieurs caricatures de Mahomet. Charb, qui a reçu des menaces de mort, vit sous protection policière.

Charlie Hebdo va publier la vie de Mahomet en BD

France, tu n’as vraiment pas de chance

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

C’est une première sur la scène politique israélienne. Lors d’une réunion électorale à Ashdod le 26 décembre, un membre de la Knes-set, le docteur Michaël Ben Ari, numéro 2 du parti Otzma LeIsraël, a déclaré que l’Alyah des Juifs de France est une priorité nationale. Il en a exposé les principes.

Par Méir Ben-Hayoun

Le député Michaël Ben Ari, numéro 2 du parti Otzma LeIsraël, a rencontré le public, dont des Francophones, à Ashdod mercredi 26 décembre. Ben Ari a déploré l’abandon des principes du sionisme et a immédiatement en-chainé sur la situation du judaïsme de France.

« La Communauté juive de France est sur une poudrière, pas seulement les Juifs, mais la France toute entière est sur une poudrière ». L’assistance acquiesce, Olim comme sabras. Une des personnes présentes prononce le mot résumant tout cela : « Toulouse ».

« Il faut revenir a nous-même et à ce que l’Etat d’Israël est censé être, le pays des Juifs qui les accueille et les intègre.» poursuit Michaël Ben Ari, « Les Juifs de France sont une commu-nauté chaleureuse et dont beaucoup n’aspirent qu’à vive à Sion. Il faut les encourager à cela.

Ils ont besoin de nous et nous avons besoin d’eux. C’est un jeu « win win » où tout le monde gagne, et l’Etat d’Israël, c’est-à-dire nous tous, et les Juifs de France. L’Alyah des 700 000 Juifs de France doit être une priorité nationale.

On doit y consacrer réflexion à tous les niveaux, tous les efforts et tous les moyens. N’a-t-on pas consacré 14 milliards de shekels pour l’abandon de la Bande de Gaza et pour se re-trouver sous des pluies de missiles ? Et la solution qu’on vous a fourni ici à Ashdod, c’est d’aller vous cacher sous terre comme des rats ? Voilà à quoi ont servi ces 14 milliards !

Ces budgets phénoménaux, n’au-raient-il pas mieux servi pour l’Alyah des Juifs de France ?» Un des partici-pants remarque que le nombre de 700

000 Juifs en France n’est plus actuel. Ben Ari dispose d’une estimation de la population juive de France datant de 1977 par le démographe de l’Uni-versité hébraïque de Jérusalem, le Professeur Sergio De La Pergola.

Depuis, les ravages de l’assimilation ont ramené ce chiffre à 500 000 selon les estimations les plus optimistes. « Actuellement, l’économie du pays n’est pas structurée pour accueillir l’Alyah. Les Juifs de France sont sionistes et aimant le pays. Ceux qui arrivent ici, à défaut de solutions dans l’emploi, le logement et l’éducation, certains repartent.

Ce n’est pas dommage ? Le Ministère de l’Alyah et de l’Intégration est un ministère mineur sans grand impact et influence. Le ministre à la tête est pratiquement un inconnu. Cela doit devenir un ministère majeur avec des budgets en conséquence comme les ministères les plus importants de la Défense ou des Affaires étrangères. » a martelé Ben Ari.

Un des Francophones présent quelque peu sceptique interroge Ben Ari. Concrètement, comment veut-il faire pour que l’Alyah des 700 000 Juifs de France se concrétise. En quoi consiste faire de l’Alyah une priorité nationale ?

« Tout d’abord, comme le cabinet des affaires de Défense réunissant les ministres les plus éminents du Gouvernement, créer un cabinet interministériel pour l’Alyah ayant pleins pouvoirs. Ce cabinet réunira le Ministre des Finances, le Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Ministre du Travail, le Ministre du Logement, le Ministre de l’Education nationale et bien entendu le Ministre de l’Alyah qui coordonnera tous les aspects – avec des ramifications dans tous les ministères comme par exemple, le Ministère de la santé pour l’intégration des professions médi-cales et para médicales, etc. »

Ben Ari précise : « les partenaires naturels pour cette mission d’échelle nationale, ce sont les dirigeants des communautés juives en France. Le Gouvernement doit s’adresser à eux pour une Alyah communautaire,

c’est-à-dire des communautés en-tières qui viendront s’installer, mettre à leurs dispositions des terrains, des nouvelles localités, voir des quartiers entiers qui seront construits dans les villes. Faciliter le transfert et d’instal-lation d’entreprises juives en Israël.

A l’époque de la globalisation, les entreprises peuvent délocaliser leurs activités. Pour cela, des facilités de fiscalisation et d’adaptation doivent être prises en ligne de compte. La reconversion professionnelle et l’équivalence des diplômes sans les obstacles bureaucratiques actuels. Réserver dans le secteur public des emplois pour les Olim.

Par exemple aujourd’hui, en Galilée, si on s’appelle Suissa ou Abramo-vitch, on n’a aucune chance d’être pris. Par contre, par discrimination positive, les membres des minorités pas astreints aux mêmes devoirs que les Juifs, se voient nommés dans tous les postes à haute responsabilité.

Sans conditionner l’accès à ces postes par l’égalité des devoirs pour les mi-norités, ne peut-on les réserver aux Olim de France dont les enfants, à peine après être arrivés en Israël, sont incorporés dans Tsahal et mettent un point d’honneur à remplir les devoirs civiques comme les plus anciens Is-raéliens ?

Par exemple, on peut réserver 30% des postes du secteur public pour les Olim, 50% pour les militaires démobilisées et 20% pour le reste, pas comme aujourd’hui. » Ben Ari conclut : « Les Juifs de France ont be-soin de venir ici et nous avons besoin d’eux ici, sinon, Dieu préserve, nous pouvons perdre le pays. Déjà des parties entières du Néguev et toute la Galilée sont à majorité non-juive.

Cet Etat est l’Etat juif. Il le restera si nous ne l’oublions pas et si nous faisons tout ce qui est en notre pou-voir pour que les Juifs puissent s’y intégrer. Comme le judaïsme d’URSS qui a renforcé le pays d’un million d’Olims ayant contribué sur tous les plans, démographique, sécuritaire, économique etc., aujourd’hui, l’Alya des Juifs de France doit être une prio-rité nationale. Leur dynamisme, leurs talents, leur savoir-faire, leur sio-nisme seront une bénédiction ».

Ce ne sont pas seulement des propos flatteurs en direction des Olims de France comme le font les autres par-tis politiques afin de faire l’appoint de leurs voix pour les prochaines élec-tions, c’est vraiment une profession de foi s’inscrivant dans toute l’ap-proche du député Ben Ari. Le docteur Michael Ben Ari, ministre de l’Alyah et de l’Intégration coordonnant toutes les activités gouvernementales pour cette mission ?

Un pas de géant dans le processus messianique de Rassemblement des Exilés, mais pas seulement, une au-baine pour les Juifs de France, une bénédiction pour l’Etat d’Israël et une réalité concrète si on est conscient de l’enjeu et si on lui en donne les moyens.

jerusalem24

Ben Ari : « L’Alyah des Juifs de France est une priorité nationale »

Le premier ministre Benyamin Ne-tanyahou a réaffirmé jeudi qu’Is-raël suivait attentivement les déve-loppements en Syrie, et fera tout le nécessaire pour parer à toute menace potentielle venant du nord. Les commentaires de Netanyahou ont été faits lors d’une cérémonie pour les niveaux cadets de la force aérienne à la base aérienne de Hat-zerim, dans le Néguev.

«Tout le monde voit ce qui se passe en Syrie,» a-t-il dit. «L’armée de l’air syrienne bombarde des centaines de civils syriens et utilisent tous les

moyens. Israël suit les développe-ments en Syrie et fera tout contre cette menace ou tout autre menace.» Netanyahou a dit aux cadets qu’ils sont devenus une partie du «bras long d’Israël».

«Nous avons renforcé de nombreux muscles et tendons dans ce bras,» a dit le premier ministre. «La main d’Israël est tendue vers la paix à ceux qui veulent la paix, et ceux qui nous menacent doivent savoir que notre bras long frappera avec force pour défendre l’état d’Israël.»

Netanyahou : «le bras long d’Israël frappera ceux qui le menace»

Le commandement sud de l’armée israélienne a salué mercredi une nouvelle brigade territoriale char-gée de protéger la ville d’Eilat et les communautés avoisinantes. La brigade fait partie de la formation Edom qui défend 30% du terri-toire d’Israël. Elle a été créée pour répondre à la menace croissante de terrorisme émanant de la région du Sinaï dans le contexte d’instabilité en Egypte.

Le colonel Roi Beeri dirigera la nouvelle brigade. Le premier ordre du jour sera d’assurer la sécurité du chantier de la clôture sur une lon-gueur de 15 kilomètres dans la région des montagnes d’Eilat. On estime que la construction ne sera pas terminée avant la mi-2013 en raison de pro-blèmes techniques.

Les ouvriers des services sécuritaires travaillent d’arrache-pied pour ter-miner la clôture alors que la menace d’attaques plane sur la région. L’ar-mée israélienne a donc décidé de déployer d’importantes forces dans

la région pour sécuriser la zone. Un haut responsable militaire n’a fait aucun commentaire sur l’éventuelle installation de systèmes d’alerte et de détection.

«Je ne sais pas qui a le pouvoir de décider d’activer les systèmes qui opéraient auparavant ici,» a-t-il dit. Il a souligné que l’armée continuait de collaborer avec les forces égyp-tiennes qui, selon lui, sont également intéressées à maintenir la péninsule du Sinaï dans le calme. Le respon-sable militaire a décrit la zone fron-talière comme «une aide de jeux pour les organisations terroristes proches et lointaines.»

Pendant ce temps, l’armée israélienne envisage également de construire une clôture sur la frontière jordanienne pour empêcher les infiltrations terro-ristes et la contrebande d’armes vers Gaza via le Sinaï. Une clôture a déjà été érigée dans le segment entre Eilat et le kibboutz Yotvata, mais le reste de la région de la Arava est toujours exposé.

Netanyahou : «le bras long d’Israël frappera ceux qui le menace»

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

Dr Alan Baker, expert en droit international et membre de la commission présidée par la juge Edmond Lévi recommandant la prolongation de la loi israélienne dans les villes juives de Judée et de Samarie, a déclaré mardi soir lors

d’une conférence sur la question qu’Israël serait pleinement dans ses droits de le faire.

«La tâche du Comité Lévi était d’exa-miner la situation de la construction en Judée Samarie et de faire les re-

commandations appropriées sur la fa-çon de procéder», a ajouté Baker lors de l’événement parrainé par l’organi-sation Women in Green. La recom-mandation visant à autoriser toutes les constructions en Judée et Samarie faite par le comité est très importante, a-t-il dit.

Jusqu’à très récemment, le document orientant les gouvernements d’Israël était un rapport de 2004 rédigé par l’avocate gauchiste Taliya Sasson, qui recommandait le démantèlement de nombreuses nouvelles commu-nautés, appelées «avant-postes», en Judée Samarie. Sasson s’est plus tard présentée à la Knesset sur la liste du parti d’extrême gauche Meretz. Ba-ker a déclaré que la plupart des pro-blèmes liés à ces communautés était due à la mauvaise foi de Sasson dans la préparation du rapport.

Elle s’était vue demandé par le pre-mier ministre d’alors, Ariel Sharon, de préparer un rapport sur les «avant-postes non autorisés, mais quand elle

a produit le rapport, elle les a appelé «avant-postes illégaux».» Le gouver-nement, a ajouté Baker, n’a pas eu d’autre choix que d’agir en détruisant ces communautés, parce qu’elle a «tourné toute personne qui construit là-bas en criminels.»

En raison de ce rapport, les prési-dents Bush et Obama ont également adopté l’attitude que ces communau-tés étaient illégales, a ajouté Baker. Cette attitude est une erreur, dit il. «Ne pas avoir d’autorisation n’est pas un crime…

Notre mission était de clarifier la situation et de faire les recommanda-tions appropriées.» Le comité a exa-miné les droits d’Israël de construire en Judée et en Samarie. Les groupes gauchistes, dit Baker, ont tenté de prouver que seuls les arabes avaient le droit de construire sur les terres non privées de la région, mais ces preuves ont été rejetées par la com-mission, a-t-il dit.

«Après une enquête approfondie, nous avons déterminé que la Judée et la Samarie ne sont pas juridiquement «occupés». Elles n’étaient pas sous le contrôle légal d’une entité,» y com-pris la Jordanie, dont la déclaration de souveraineté sur la région n’a jamais été reconnue par les organisations internationales comme l’ONU, a dit Baker.

En conséquence, «la construction par Israël en Judée et en Samarie ne viole pas la Convention de Genève.» En revanche, Israël, en tant que représen-tant du peuple juif, pouvait prétendre à un droit historique de construire en Judée et en Samarie. «Personne ne peut nier ce droit historique.

Il n’y a aucun pacte, traité ou tout autre document qui attribue des droits aux palestiniens dans la région.» Ba-ker a ajouté qu’il avait présenté les conclusions du comité à de nombreux diplomates, et que tous les avaient acceptées, à l’exception… d’Israël.

«Israël a un droit historique sur la Judée et la Samarie»

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 2 janvier 2013

Les partis politiques de droite et de gauche s’affrontaient dimanche suite aux remarques du président Shimon Pères en faveur de négo-ciations avec Mahmoud Abbas. Le président de Kadima, Shaoul Mo-faz, a expliqué que Pères, qui est aussi de Kadima, a «dit ce que la nation veut, deux états pour deux peuples.»

«Le Likoud a monté une attaque contre le président sur des considé-rations liées aux élections, ce qui devrait être condamné,» a déclaré Mofaz, dont le parti risque d’être éli-miné de la Knesset, par manque de voix, aux prochaines élections.

«Le Likoud Beitenou, à cause de ses politiques, dirige Israël vers une troi-sième intifada, ou un arrangement qui sera imposé à Israël contre ses inté-rêts. Israël doit revenir à la tête des initiatives diplomatiques et créer son avenir de ses propres mains.»

La député Shelly Yechimovich (parti travailliste) a déclaré que «l’attaque sauvage du Likoud contre le président du pays, l’un des symboles de l’état d’Israël, est agressive et méprisable.» Lors de la conférence des industriels à Tel Aviv, elle a ajouté : «même la pression qui pèse sur le Likoud, suite à une baisse dans les sondages, ne le rend pas légitime pour nuire à l’insti-tution de la présidence.

Dire que Pères encourage la dénon-ciation d’Israël dans le monde est bas. Pères est dans les tranchées, bloquant les attaques contre Israël, et il en est le meilleur ambassadeur.

« Tzipi Livni, qui dirige un parti qui porte son nom, dit que Pères «a agi avec le degré de responsabilité néces-saire et a dit au public la vérité sur la situation d’Israël.» Netanyahou doit immédiatement arrêter l’attaque du Likoud contre le président, a-t-elle dit. «Ceux qui attaquent aujourd’hui le président n’ont pas fait un dixième de ce qu’il a fait pour la sécurité d’Is-raël, et ne font que l’isoler et nuire à sa sécurité.»

Yair Lapid, de Yesh Atid, a égale-ment invectivé les attaques sur Pères et a déclaré que la solution de deux états est la seule approche viable. Le député Michael Ben Ari (Otzma LeIsraël – Pouvoir à Israël) a déclaré que «Pères a oublié qu’il était censé représenter la nation toute entière et n’est pas candidat aux élections dans une autre campagne travailliste vouée à l’échec.

Lors des prochaines élections, la nation va parler contre un état pa-lestinien, et il est temps que Pères comprenne et intériorise que c’est la volonté du peuple.» Meir Indor, de l’organisation des victimes du ter-rorisme Almagor, a déclaré : «il est temps de dire la vérité à propos de Shimon Pères : plus de 1 400 israé-liens ont perdu la vie à cause des fan-tasmes de l’homme qui a apporté ici les terroristes et les a armé avec des fusils et d’autres armes.»

La droite et la gauche s’affrontent suite aux remarques de Pères

Alors que les élections législatives approchent, les politiciens israé-liens nous démontrent chaque jour leur totale incapacité à gouverner. Petits et vilains arrangements entre amis, voire même entre ennemis, font la une de tous les journaux.

Par: Frédéric Sroussi

On nous annonce des coalitions post-électorales, c’est à dire que le « pigeon » qui aura voté pour le Likoud pourrait se retrouver avec la gauchiste Tsipi Livni aux affaires étrangères d’un gouvernement do-miné par le parti de centre-droit (à l’heure où nous écrivons des négocia-tions seraient en cours entre les deux ennemis d’hier). Votez à droite et vous aurez une politique de gauche; l’oncle Obama y veillera de toute façon…

On assiste presque chaque jour au comportement honteux de politiciens sans « colonne vertébrale » (pour employer la formule du regretté Gé-néral Michel Darmon) qui n’hésitent pas à faire défection pour rejoindre un parti qui leur offrira un poste plus

avantageux. Malheureusement pour nous autres, aucun parti de droite «pure et dure» n’existe ou n’est vrai-ment crédible.

Nous ne pouvons nous abstenir de prendre en compte la realpolitik mais des principes politiques et sécuri-taires irréductibles doivent être affir-més tels que : – La fin officielle de toutes les négociations au sujet de la création d’un État terroriste «palesti-nien» ( aucune autonomie ne doit aus-si être envisagée pour les Arabes en Judée-Samarie). – Stopper à tout prix les ambitions nucléaires iraniennes et cesser de tergiverser face à cette menace existentielle.

– Renvoyez chez eux tous les «illé-gaux» africains qui ont envahi en toute impunité pendant des années Israël en y semant le trouble. – Mettre au pas la Cour Suprême dont le pou-voir exorbitant, politisé et non démo-cratique doit être banni. – Durcir les opérations contre et anti-terroristes, etc. La politique n’est pas un jeu pour enfants inconséquents et capri-cieux.

La corruption morale du monde politique israélien

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