Israel Actualités n°178

GRATUIT - Numéro 178 - Edition du Mercredi 13 Juillet 2011 Journal Israélien en langue française

Quand la rumeur la tient(par la barbichette)

pendant son mandat en tant que maire de lille, martine aubry a réussi à passer devant marseille, comme étant la première ville islamique de France

retrouvez la vidéo sur www.israel-actualites.com

Martine aubry

3L’information en provenance d’israëlEdition du Mercredi 13 Juillet 2011

Quand l’odeur du jasmin de Tunis se transforme en odeur nauséabonde de l’islamisme radical !

Aujourd’hui, la Tunisie que nous connaissions il y a quelques années, voire quelques mois, n’existe plus.

La liberté du monde arabe a soufflé du mauvais coté. En effet, le ciel se couvre du coté de la Tunisie, ce pays

accueillant, où nos pères et grands pa-rents avaient l’habitude de se ressour-cer dans la senteur du jasmin ...

Aujourd’hui, la Tunisie a choisi de s’orienter vers la radicalisation de sa politique en se tournant vers l’isla-

misme radical.

Cela veut dire que les jours où nous partions avec les Trabelsi et Estelle Lumbroso sont sans doute révolus. Il faudra maintenant parler au passé.

Mais ce qui est le plus dangereux, c’est le mot d’ordre donné par les islamistes qui n’hésitent pas, à leur manière, à lancer une Fatwa à tous les Tunisiens qui oseraient avoir des liens avec Israël. Ceux-ci risqueraient la peine de mort !

Alors aujourd’hui, que faire pour nos frères qui sont en Tunisie ? Fini le temps des pessah à Djerba ou à Ham-mamet, fini la Griba ! Maintenant, nos souhaits seraient de faire rapatrier nos frères de Tunisie pour qu’ils puissent être en sécurité car le temps est fini où il faisait bon vivre en Tunisie.

La Tunisie va malheureusement res-sembler à son voisin l’Algérie et som-brer dans l’obscurantisme.

Quel dommage ! Ce pays si ac-cueillant … Tout est fini et déjà je me rappelle entendre les ainés dire : « tu te souviens la goulette, la Marsa , le café vert , Gabes , Sousse, Tunis … » ou bien autres endroits. Nous parlions du passé. Maintenant c’est devenu une réalité. Aujourd’hui, il est formelle-ment interdit d’avoir des liens avec Israël, demain ce sera au tour des Juifs ... alors il faut faire en sorte de faire sortir nos frères de cet enfer program-mé ...

Alain Sayada

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Quelle est la différence entre cet ar-ticle publié le 5 juin 2011: Des cen-taines de Syriens, drapeaux “pales-tiniens” à la main, prient derrière une butte de terre du côté syrien du Golan. (…) Les soldats israéliens, eux, le long de la frontière observent et se préparent : si les manifestants veulent briser la ligne entre les deux nations en état de guerre, Israël n’aura d’autre choix que de se dé-fendre.

Et cette dépêche de Reuters publiée le 11 juillet 2011 : Des partisans de Bachar al Assad ont attaqué lundi les ambassades de France et des Etats-Unis en Syrie, où la répression du mouvement de contestation du régime se poursuit malgré l’ouverture d’un “dialogue national” boycotté par les principaux opposants. (…)

Les gardes de l’ambassade de France ont dû ouvrir le feu pour repousser les assaillants dans un premier temps mais le Quai d’Orsay a fait état d’”attaques récurrentes”. Mais avant de chercher les différences, trouvons les ressem-blances : - Ce sont des manifestations organisées par le pouvoir. - Pour les infiltrations en Israël, les manifestants étaient rémunérés par le régime.

On imagine que cette technique de mobilisation est tout à fait possible pour les attaques sur les ambassades occidentales. - Dans les deux cas, les manifestants ont violé l’espace territo-rial d’une nation. - Dans les deux cas les services de sécurité (armée israé-liennes ou gardes français) ont dû se défendre en tirant à balles réelles. - L’information est passée dans presque tous les médias francophones. Alors, quelles sont les différences ?

Le traitement de l’affaire par les médias et par l’ONU bien entendu ! Quand des Syriens (et les libanais) attaquent Israël, qu’ils sont payés par le pouvoir syrien, que l’ONU s’est retiré de ses lignes d’observations pour “laisser faire”, qu’Israël tente de repousser les assaillants : Israël est

condamné par l’ONU :

Un rapport de l’ONU accuse l’armée israélienne d’avoir eu recours à un usage excessif de la force en ouvrant le feu le 15 mai sur des réfugiés pales-tiniens manifestant à la frontière israé-lo-libanaise, a indiqué ce mercredi le quotidien Haaretz.

«J’appelle les forces israéliennes à s’abstenir d’ouvrir le feu à balles réelles dans de telles situations, sauf lorsqu’elles sont clairement en situa-tion de devoir assurer leur autodé-fense», écrit Ban Ki-moon dans les conclusions du rapport.

«Tout pays a le droit à l’autodéfense, mais les forces armées d’Israël doivent avoir recours à des moyens opéra-tionnels appropriés» face aux dan-gers auxquels elles sont confrontées, ajoute-t-il. Et bien entendu, personne ne prend la défense d’Israël… Surtout pas la France qui ignore officiellement la situation.

Par contre, verra t-on l’ONU condam-ner la France de s’être défendue ? Je ne l’espère pas. Et je ne le crois pas non plus. Je ne l’espère pas car la France a le droit de se défendre contre les régimes dictatoriaux et de tous ceux qui veulent du mal à ses ressortissants.

Et je ne crois pas que la France sera attaqué par l’ONU car la France n’est pas… L’Etat Juif ! Ce soir, une chose est sûre : Bachar el Assad remarque donc qu’attaquer Israël n’apporte au-cun danger (donc qu’il peut continuer sans que personne ne le critique).

Par contre, attaquer la France ou les USA entraîne un réel risque d’esca-lade alors que ces deux nations sont situées à des milliers de kilomètres de Damas. Conclusion : Et si Israël agis-sait enfin comme la France ?

Par Jonathan-Simon Sellem(avec Margalit Meyer)

JSSNews

Israël - France - Syrie : le jeu des différences

Le 6 juin 2011 une délégation de Siona, J. FORUM et BNVCA a déposé au parlement européen de Strasbourg une pétition de 15 0000 personnes demandant la révocation du rapport Goldstone.

Chaleureux accueil des milieux parlementaires et du président de la Commission des Affaires Etran-gères, Mr Gabriel Albertini

Une délégation composée de Ro-ger Pinto, Marc Bensimhon, Eric Hanoun de SIONA –Moshé Co-hen-Sabban de J.FORUM, Sammy Ghozlan du BNVCA,, s’est rendue le 6 juin au Parlement Européen pour déposer une pétition de 15.000 citoyens européens.

Cette pétition demandait au Président du Parlement Européen l’annulation du vote du 10 mars 2010 approuvant le rapport Goldstone. Elle était justi-fiée par les déclarations du Président de la Commission, M. Goldstone le 2 avril 2011 au journal Washington Post, qui remettaient en cause la totalité des conclusions de son rapport.

Dans sa tribune libre, Goldstone a déclaré en effet :

« nous savons aujourd’hui beaucoup plus sur ce qui s’est passé dans la guerre de Gaza de 2008/2009 que nous n’en savions lorsque je présidais la commission d’enquête nommée par la Commission des Droits de l’Homme

qui a produit ce rapport…….Si j’avais su à l’époque ce que je sais mainte-nant, le rapport Goldstone aurait été un autre document…..Israël a montré des preuves irréfutables sur la mort de plusieurs vies civiles. Avec ces preuves on ne peut plus dire qu’Israël est responsable de crimes de guerre. »

La délégation a insisté sur le fait que de telles déclarations remettaient tota-lement en cause les conclusions du rapport Goldstone et les accusations injustifiées de crimes de guerre à l’en-contre d’Israël.

La délégation a reçu un accueil cha-leureux et attentif de tous ses inter-locuteurs européens qui ont reconnu la légitimité de la démarche qu’ils se sont engagés à soutenir.

Mr. Gabriele Albertini, Président de la Commission des Affaires Etrangères, a reconnu le bien fondé de la requête et s’est engagé à y apporter tout son appui et faire tous les efforts possibles pour qu’elle aboutisse en conformité avec les règles de fonctionnement de l’Union Européenne.

SIONA, J.FORUM et BNVCA vont suivre avec vigilance le cheminement de cette pétition afin que les accusa-tions graves et injustes à l’encontre d’Israël soient définitivement effacées et n’oublient pas les conséquences dé-vastatrices de ce rapport qui a provo-qué une vague d’exactions antisémites en Europe et en particulier en France.

Sammy Ghozlan

Délégation à l’Union Européenne pour déposer une motion qui demande le retrait de la resolution du rapport Goldstone de l’ UE

Après l’événement anti-israélien or-ganisé le mois dernier à La Maison de Culture d’Ibn Rachik de Tunis (1), ce Dimanche 10 juillet 2011, un rassemblement de connotation fasciste s’est tenu à la capital Tunis dans lequel un des participants a brandit des menaces de mort contre « les normalisateurs avec l’entité sioniste » ! Environ 600 personnes ont manifesté dans la grande salle des conférences à Tunis contre toute relation diplomatique avec l’Etat d’ Israël.

“Mort à tous les Tunisiens qui tentent de normaliser les relations avec Is-raël”, a déclaré Ahmed Kahlaoui, qui préside un comité opposé au rétablis-sement des relations diplomatiques entre les deux pays (2).

Les participants ont chaleureusement accueilli ces propos violents et ils ont scandé des slogans appelant à la libération de la Palestine et à l’unité des peuples arabes. L’orateur a évo-

qué qu’une dizaine de Tunisiens sont soupçonnés de « propager la normali-sation ». Il a promit de dresser bientôt une liste des militants pro- normalisa-tion !

Ce propagandiste pro-palestinien dirige le “Comité populaire pour le soutien du peuple palestinien et de la lutte contre la normalisation avec l’ennemi sioniste ” qui nie l’existence de l’Etat d’Israël. Ce comité a multi-plié ces dernières semaines les articles et les communiqués qui se suivent et se ressemblent pour dénoncer ce qu’il qualifie de haute trahison à la “ Cause ’’ en encourageant la logique guerrière du problème palestinien.

Le danger de ce comité est qu’il est devenu après le 14/01 un véritable lobby bien influent en Tunisie au sein des journalistes, des syndicalistes, des enseignants et des écrivains, qui multi-plient les déclarations houleuses dans la presse locale contre la normalisa-tion avec Israël.

Le comité était derrière ce pacte in-fâme, dévoilé il y’a quelques jours, qui doit servir de socle pour la nou-velle constitution tunisienne et qui refuse catégoriquement “toute forme de normalisation avec l’Etat sioniste”. Ce comité est aussi responsable de la montée de sentiments négatifs envers les juifs tunisiens.

Dans une interview au quotidien As-sabah (Source de l’article, le 19 juin 2011) Ahmed Kahlaoui, qui préside ce comité opposé au rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays, a affirmé que « tous les juifs sont sionistes » et « tous les juifs Tunisiens n’ont jamais participé à la guerre d’indépendance de la Tunisie ». Il a en outre ajouté que « toutes les or-ganisations Tunisienne de sauvegarde du patrimoine juif sont non seulement à la solde d’Israël mais déshonorent l’identité de notre pays ».

La petite communauté juive en Tuni-sie, qui est connue pour son patrio-tisme et sa loyauté envers son propre pays , est sous le choc de ces propos nauséabondes voire anti-sémites. Il est bon peut-être de rappeler que les juifs de Tunisie sont arrivés après la destruction du second temple, c’est à dire bien avant les musulmans , qui eux ont vraisemblablement “coloni-sés” ces terres en 765 après JC. Avec la Constitution de 1959, H.Bourguiba leur faisait savoir indirectement qu’ils n’avaient plus de place en Tunisie et devaient prendre le chemin de l’exil.

Ftouh Souhail, Tunis

Tunisie, quand les fascistes s’expriment contre la normalisation avec Israël


Des manifestants fidèles au dicta-teur syrien Bashar Assad ont fait une brève irruption dans l’ambas-sade américaine à Damas lundi, et des gardes de sécurité ont du tirer à balles réelles pour empêcher la foule d’envahir l’ambassade française, selon des diplomates.

Aucune victime n’a été signalée dans ces attaques, mais un responsable américain a déclaré que Washington avait condamné la lente réponse de la Syrie et son échec à éviter l’assaut de l’ambassade. Une remarque très « diplomatique » sachant que les mani-festants ont très probablement été en-voyés par le régime syrien.

Ces attaques suivent une visite des ambassadeurs américains et français dans la ville de Hama la semaine dernière en appui aux centaines de milliers de manifestants pro-démo-cratie qui s’y sont réunis en dépit des attaques des forces syriennes. « Nous

demandons au chargé d’affaire syrien de se plaindre, » a déclaré un respon-sable américain parlant sous couvert de l’anonymat. « Nous pensons qu’ils ont échoué (dans leur rôle de protéger les diplomates américains).

Nous allons condamner leur réponse trop lente. » Des groupes de défense des droits de l’homme disent qu’au moins 1 600 civils ont été tués depuis le début du soulèvement début mars contre la domination dictatoriale d’Assad, posant la plus grande menace pour son leadership depuis qu’il a suc-cédé à son père il y a 11 ans.

Dans d’autres violences lundi, les forces syriennes ont tué deux nou-veaux civils et en ont blessés une trentaine en utilisant des mitrailleuses lourdes dans la ville de Homs, troi-sième ville de Syrie, et sont allés de maisons en maisons dans la ville de Hama pour y arrêter les opposants présumés. Malgré son utilisation de

la force pour écraser les protestations, Assad a également appelé à des dis-cussions sur les réformes.

Mais de nombreuses figures de l’oppo-sition ont refusé d’assister à une confé-rence de deux jours dans la capitale, disant qu’elle était inutile tant que la violence continuait. « Le dialogue ne peut fonctionner que lorsque les deux parties se respectent mutuellement et se regardent comme des égaux, » a dé-claré Ayman Abdel-nour, le rédacteur en chef du site internet all4syria.com.

« Pour le moment, il n’y a pas de dialogue. » Le vice-président syrien Farouk al-Shara a déclaré à la céré-monie d’ouverture de la conférence de Damas, dimanche, que les autorités allaient ouvrir une nouvelle page, fai-sant allusion à la permission de partis politiques, autre que le parti Baas au pouvoir, de rejoindre les élections. La réunion devait traiter de la législation qui permettrait un système multi-partis et des amendements constitutionnels.

Cependant, des analystes indépen-dants ont déclaré que ladite reforme resterait sur le papier tant que le dis-positif sécuritaire et les fidèles d’As-sad continueraient à opérer en toute impunité contre les manifestants. Hilal Khashan, un commentateur politique basé au Liban, a dit que l’appel au dia-logue d’Assad n’était pas sérieux et ne visait qu’à gagner du temps.

« Si le régime était sérieux au sujet des reformes, il changerait les mesures de sécurité. Personne de sain d’esprit n’attend de Damas de véritables re-formes politiques. Le régime tente de gagner du temps, » a-t-il ajouté.

Des militants pro-Assad attaquent les ambassades américaines et françaises

Y a t-il au monde un seul pays qui soit l’objet d’une telle haine, d’une telle obsession d’éradication de la surface de la terre ? Y a-t-il au monde un seul peuple qui soit l’objet de tant de tentatives de le priver de ses racines, d’effacer son histoire millénaire, de le noircir, de le diaboliser, de le marginaliser pour l’effacer de la surface de la terre ? Y a-t-il au monde un seul Etat qui soit l’objet de tant et tant de tentatives d’étranglement et de modifications de ses frontières jusqu’à son anéan-tissement programmé ?

Y a t-il au monde une seule souverai-neté dont on se permet de contester la capitale par le biais d’une division qui annonce la guerre dans ses murailles, mettant ainsi en danger la stabilité de toute la région et le droit absolu et garanti de chacun à la pratique de la religion de sa foi ? Pourquoi est-il permis de faire et d’imposer au peuple Juif et à l’Etat d’Israël ce qui n’est per-mis nulle part ailleurs ?

Nous avons eu le droit à la violation de notre territoire au nord du pays, par la meute des syriens pro palesti-nien payée largement par Assad, pour détourner l’attention du monde sur le massacre commis sur son peuple par ses soldats et autres sbires ; Nous avons eu le droit aux flottilles de la mer, tentatives de venir nous contester notre souveraineté sur le blocus mari-time ayant pour seul objet d’empêcher l’entrée des armes militaires pour le Hamas;

Mais ce n’est pas fini! Il n’a pas suf-fit que tous les ennemis d’Israël se tiennent par la main pour nous arra-cher des fautes dans le cadre de la dé-fense de notre territoire, il fallait aussi que la même tentative se fasse par la voie des airs.

Ces activistes de la paix qui se sont vus refuser l’accès dans les avions à destination d’Israël ont aussitôt hurlé leurs «droits d’embarquer pour la Pa-lestine», étayant ainsi leurs intentions génocidaires de l’Etat d’Israël; Ces provocateurs qui n’ont rien d’autre à faire que de poser un doigt criminel sur la seule démocratie du Moyen-Orient, au lieu de visiter les prisons d’Iran, de Damas ou de Gaza ont donc tenté là encore de braquer les projecteurs sur Israël pour diaboliser le dernier pays libre de cette région du monde.

Je m’étais promise de venir les ac-cueillir à l’aéroport Ben Gourion avec quelques amis et des affiches qui remettent les pendules à l’heure. Car pour ces activistes en mal de gloriole personnelle, lorsqu’il est midi en Is-raël, il est minuit dans leurs demeures et lorsque la nuit noire recouvre les résistants iraniens, le peuple syrien ou les opposants au Hamas, il fait plein jour dans leurs chambres à coucher.

Aucune, aucun de mes amis n’était disponible pour m’accompagner ven-dredi et j’étais un peu désemparée. Je me suis demandée comment j’allais réussir à être de retour avant l’heure du shabbat et si je devais aller seule à l’aéroport. De manière étonnante, j’avais fini de préparer mon shabbat bien avant l’heure, ce qui ne m’arrive jamais et j’y ai vu comme une invita-tion. Je me suis posée devant Internet pour en savoir un peu plus sur le dé-roulement des événements.

C’est alors que j’ai vu une affiche qui m’a fait bondir de révolte: « Welcome to palestine !». Je me suis alors sou-venue de ce jeune américain qui, seul contre une armée de manifestants pro Palestiniens, avait porté bien haut les couleurs du drapeau d’Israël, sans crainte et sûr de faire ce qu’il faut; J’avais alors écrit un article et la vidéo de ce courageux juif américain avait été largement reprise et partagée par de nombreux autres sites.

Et quoi ! est-ce que je ne ferai pas en Israël ce que ce jeune homme dont j’ai oublié le prénom, avait fait sans craindre le danger, alors que je vis ici en sécurité et libre de faire ce que je veux ? J’ai alors préparé une affiche sur laquelle j’ai écrit les mots suivants: «Here, you’re in Israël ! Go to liberate Gaza from HAMAS !!!!!!», et je suis partie. L’aéroport était calme et j’ai vu deux militants parlant anglais qui étaient interviewés par des journa-listes.

J’ai pris mon affiche et je l’ai mise face à eux. Des journalistes israéliens ont lu et sont venus immédiatement; ils ont largement pris cette affiche en photo. Le jeune américain m’a alors regardée et m’a fait un signe de tête pour me dire «Oui», mais alors je vous le demande : que diable est-il venu faire dans cette galère ? Pourquoi ne pas venir en Israël pour connaître la réalité telle que nous la vivons?

Pourquoi ne pas aller vivre une petite semaine à Sdérot pour comprendre ce qui vous traverse dans les tripes quand une roquette partie de Gaza est lan-cée aveuglement sur la ville ? Pour la seule journée d’hier, quatre roquettes ont été tirées depuis Gaza mais cela intéresse t-il vraiment ces doux mili-tants qui aiment Gaza ?

Pourquoi ne pas parler avec les israé-liens, les interroger et tenter de trou-ver le vrai chemin de la paix, celui qui approche et réunit et non celui qui stigmatise et diabolise? Ils peuvent bien venir par la terre, par la mer ou par les airs, rien n’y fait; Leur combat est déjà perdu puisqu’ils ont choisi le camp de la division, du mensonge et de la haine.

Or ce camp-là ne saurait tromper le monde éternellement! Quoiqu’il en soit, le prochain avion étant prévu pour dix heures du soir, je m’en suis retournée à mon domicile pour gar-der le Shabbat et me ressourcer d’une âme supplémentaire. Mais je voudrai comprendre et je souhaiterai que l’on m’explique en vertu de quel droit est-il permis d’imposer et de faire au peuple Juif et à l’Etat d’Israël …ce qui n’est permis nulle part ailleurs ?

© Rachel Franco

Pourquoi est-il permis de faire et d’imposer au peuple Juif ?

Quelque six cents personnes ont participé à un rassemblement di-manche à Tunis pour s’opposer à toute normalisation des relations avec Israël, menaçant de mort tout Tunisien ayant noué des liens avec l’Etat hébreu. A l’ouverture du mee-ting dans le Palais des congrès de Tunis, Ahmed Kahlaoui, président du comité «Nation contre la norma-lisation», a lancé : «la mort à tout Tunisien essayant de normaliser avec Israël».

«Nous allons les dénoncer, publier

leurs noms», a-t-il menacé, appelant les autorités tunisiennes à «pénaliser toute forme de normalisation». «Au-cune personne libre et digne ne peut reconnaître l’Etat sioniste coupable de massacres parmi les Palestiniens», a estimé M. Kahlaoui, très applaudi par un public acquis à la cause pales-tinienne.

La commission de réformes politiques tunisienne a adopté le 1er juillet un «pacte républicain» devant servir de socle à la future Constitution, qui stipule notamment le refus d’une nor-

malisation des relations avec Israël jusqu’à l’aboutissement de la cause palestinienne.

«On ne peut plus faire confiance aux membres de cette instance, qui compte parmi eux des universitaires ayant appelé à la normalisation et entretenu des rapports avec Israël», a expliqué à l’AFP M. Kahlaoui, en citant des noms. «

A bas le sionisme», «Oui à la résis-tance», «la normalisation est un crime contre la nation», pouvait-on lire sur des banderoles couvrant le Palais du congrès devant lequel était déployé un énorme drapeau aux couleurs pales-tiennes. Chansons, danses, poésie ont ponctué ce rassemblement, au cours duquel des Tunisiens ayant participé à la guerre arabo-israélienne de 1948 ont livré des témoignages.

De petites formations politiques de la mouvance nationaliste arabe ou socia-liste ont pris part à ce rassemblement aux côtés de plusieurs ONG. Le parti islamiste Ennahda y était absent, de même que les grands partis centristes et de gauche comme le Parti démo-cratique progressiste (PDP). Outre les slogans et pamphlets anti-israéliens, les organisateurs ont placardé un ap-pel au boycott de produits israéliens et d’une dizaine de multinationales (sec-teurs alimentaire, cosmétique, infor-matique, vestimentaire).

AFP

Menaces de mort contre tout Tunisien nouant des liens avec Israël


Christine Lagarde ne veut pas ima-giner «une seule seconde que les Etats-Unis fassent défaut». Reste que la dette américaine est devenue un sujet de préoccupation majeur. Ce dont Barack Obama compte bien se servir pour arracher un accord avec les républicains sur des hausses d’impôts.

Pour Barack Obama, il s’agit avant tout d’un problème de politique inté-rieure, et d’un bras de fer qui se pro-longe avec les républicains. Mais tous les acteurs de la scène économique mondiale ont les yeux braqués sur Washington.

Car les aléas de la dette américaine, bien au-delà des Etats-Unis, com-mencent à inquiéter les marchés du monde entier, échaudés par le cas de la Grèce qui a dégénéré en crise euro-péenne. L’endettement des Etats-Unis a atteint la somme record de 14.294 milliards de dollars et continue à gon-fler au rythme du déficit budgétaire, qui doit s’afficher cette année à 1600 milliards.

Devant l’urgence, la présidence amé-ricaine a annoncé une conférence de presse surprise dans la matinée (soit cet après-midi à l’heure française). Et Barack Obama a fait savoir aux par-lementaires qu’ils devaient être prêts à tenir des réunions tous les jours de la semaine si cela est nécessaire pour

résoudre le problème du relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis.

Le plafond actuel est de 14.300 mil-liards de dollars mais le département du Trésor et des économistes jugent que si un accord n’est pas trouvé avant le 2 août, les Etats-Unis risquent de se trouver dans une situation de défaut technique sur leur dette. C’est-à-dire, pour parler crûment, incapables de rembourser leurs échéances...

Cette situation aurait des consé-quences pour l’ensemble de l’éco-nomie mondiale et pourrait plonger à nouveau le pays dans la récession. Et si les Etats-Unis ne pouvaient plus payer ?

Tout en se refusant à imaginer «une seule seconde que les Etats-Unis fassent défaut», la nouvelle directrice générale du Fonds monétaire inter-national, Christine Lagarde, a mis en garde sur la chaîne ABC contre les conséquences d’une telle éventua-lité, évoquant «des hausses de taux d’intérêt, des contrecoups énormes sur les Bourses, et des conséquences véritablement déplorables, pas simple-ment pour les Etats-Unis, mais aussi pour l’économie mondiale dans son ensemble». Dimanche matin, le secré-taire au Trésor Timothy Geithner a lui aussi refusé d’envisager la perspective d’un défaut de paiement.

Mais il a insisté pour que les deux par-ties se mettent d’accord au plus tard avant la fin de la semaine prochaine. Le problème est que les républicains refusent de relever ce fameux pla-fond de la dette si l’administration ne s’engage pas en échange à réduire les dépenses publiques d’un montant au moins équivalent. Mais les démocrates refusent de tailler dans les dépenses sociales et plaident pour un relève-ment des impôts sur les plus riches.

L’administration Obama a proposé en avril de réduire le déficit de 4000 mil-liards de dollars sur dix ans en combi-nant réduction des dépenses et hausse des impôts. Mais à en juger par le ton des communiqués diffusés après la réunion de dimanche soir, un accord est encore loin d’être acquis.

«Cela (nous) rend perplexe que le pré-sident et son parti continuent à insister sur des hausses massives d’impôts au milieu d’une crise de l’emploi, tout en refusant de prendre des mesures signi-ficatives pour réduire les dépenses en période de déficits records», a observé le bureau du chef de la minorité répu-blicaine au Sénat, Mitch McConnell. Le dirigeant de la majorité démocrate dans cette assemblée, Harry Reid, «es-time que les enjeux sont trop élevés pour que les républicains persistent à choisir la solution de facilité», a indi-qué pour sa part son porte-parole.

Dette : après la Grèce, les Etats-Unis ?

David “Ziggy” Marley, le fils du célèbre musicien reggae Bob Mar-ley, est de retour en Israël pour deux concerts: le 19 Juillet à Tel-Aviv (Barby Club), et le 21 Juillet à Jérusalem (Sacher Park). Le Ye-diot Ahronot a réussi à obtenir une interview du chanteur il y a deux semaines, après sa performance au “Couleur Café” de Bruxelles, de-vant un public de 20.000 personnes.

Ziggy Marley se sent très proche d’Is-raël. Il est d’ailleurs marié avec une femme appelée Orly, née en Israël. Et le couple a trois enfants: une fille nom-mée Juda Victoria, un garçon appelé Gédéon, et un bébé – Abraham Sélas-sié. Ziggy Marley admet que, n’ayant pas d’autre choix, il célèbre les fêtes juives et est “très jaloux” de la culture juive.

«L’histoire de notre connexion à la racine d’Israël, David, Salomon, re-monte bien avant que j’ai rencontré ma femme”, raconte Ziggy Marley.

«Mon père et ma culture rastafari, ont un lien étroit avec la culture juive. J’ai un lien fort avec les juifs depuis que jeune enfant, je lisait l’Ancien Testa-ment.” «La culture rastafari a un lien très fort à Hailé Sélassié, un descen-dant du roi Salomon. Alors forcément, le lien au judaïsme est essentiel pour les rastafaris.”

Il y a quelques mois, Marley entré dans le monde de la BD avec une bande dessinée appelée “Marijuana-man”, un super héros qui reçoit ses pouvoirs à partir des feuilles vertes. «L’idée est de contre-attaquer la néga-tivité que la société met sur la mari-juana. La plante est très précieuse pour son usage médicamenteux mais aussi pour son usage récréatif, industriel, pour les biocarburants, le tissu ou en-core la fabrication de produits d’usine pouvant faire cesser la déforestation.

Cette plante est très importante pour la planète, très importante, mais nous avons négligé de nous en servir. ” Zig-

gy est donc de retour en Israël après la sortie de son nouvel album, “Wild and Free”, le mois dernier. L’album a été produit par Don Was, qui a travaillé avec les Rolling Stones, Bob Dylan, Elton John et d’autres stars internatio-nales

Par Rafi Barbiro – Yediot Ahronot – Adaption JSSNews

Ziggy Marley : « je pratique les fêtes juives et je suis jaloux de la culture juive »


Davutoglu à Téhéran : «La Syrie, l’Iran et la Turquie forment une même famille»

Le ministre turc des Affaires étran-gères, Ahmet Davutoglu, s’est entre-tenu dimanche à Téhéran avec son homologue iranien Ali Akbar Salehi des développements au Proche-Orient et plus particulièrement de la situation en Syrie, indique l’agence Irna. Lors de la conférence de presse conjointe qui a suivie, M.

Davutoglu a affirmé que ‘’la Tur-quie, la Syrie et l’Iran sont membres d’une même famille’’.

Selon lui, ‘’s’il y a un problème dans une famille, elle doit le résoudre par elle-même’’. M. Davutoglu, doit pour-suivre son voyage par une étape en Syrie.


Parachat Pin’has : L’invincible !

Après que Pin’has tua Zimri, les tribus manifestèrent leur volonté de l’excommunier voire de le tuer…dit le Talmud Sanhedrin (Jérusalem). Alors D-ieu s’est fait entendre : « Mon alliance sera pour lui est sa postérité, une alliance d’un sacerdoce perpé-tuel ! ». Rachi explique : c’est en assouvissant la vengeance de D-ieu, en se mettant quelque part en colère à sa place, que Pin’has aura mérité cet honneur. Mais Rachi est convaincu que Pin ‘has n’éprouvait guère de haine pour Zimri. Ainsi donc «il a détourné ma colère» dit HM de sorte que je n’ai pas anéanti les enfants d’Israël.

Par ailleurs il est écrit dans le

Talmud Baba Batra que Celui qui fait en sorte pour qu’une seule âme d’Israël subsiste, est considéré comme ayant permis au monde entier de se mainte-nir !. HM dit : «Pin’has a donc détourné ma colère de dessus les enfants d’Israël « Békano » en se montrant jaloux à ma place». En fait, il ne s’agit nullement de la jalousie concernant les hommes, ces « vanités du monde » sanctionnée par la vermine qui rongent les ossements, puisque Moise est chargé par D-ieu d’annoncer à Pin’has qu’il lui accorde son alliance de Paix.

Le Midrach Raba précise : «Je lui donne mon alliance de Chalom ..signifie que Pin’has

et Kaïam, c’est-à-dire Eternel !.La Paix de son vivant, dit le Midrach comme après la mort, la paix dans la poussière où les vers ne viendront pas troubler son repos !. Cette citation res-semble à celle qui est promise dans le livre des Lévitique : «Si vous vous conduisez selon mes lois, dit HM,si vous gardez mes préceptes et les exécuter… » Il est évident que dans ce cas là, les enfants d’Israël ressemblent aux justes qui n’auraient plus de souci à se faire lorsqu’ils «seront allongés dans la poussière». Dès lors, dit HM, Je ferais régner « Baarets » (comprenez sous le terre) dans la tombe, où vous pourrez dormir en toute quié-tude. Comme il est dit dans les Rois2 à propos du Roi David : «David s’endormit avec ses pères et fut enseveli dans la Cité de David, sans que rien, ni ver-mine, ni vers, ne viennent trou-bler son repos». Dans le Talmud Sanhedrin 82b on nous raconte que Pin’has (en digne petit fils d’Aaron) supplia D-ieu d’arrêter le carnage.

L’amour de Pin ‘has pour son prochain était tel qu’il ne pou-vait supporter de voir des per-sonnes souffrir même si celles là voulaient lui porter atteinte. Rabenou Yona écrit qu’un «vrai» Bné Israël doit prier tous les jours pour la guérison de tous ses frères malades et même pour les personnes en forme afin qu’ils ne tombent pas malades ; il doit éga-lement prier pour que le peuple soit épargné de toute souffrance et de tout mal qui pourrait lui être causé par les nations ou en-core par la pauvreté ou par les catastrophes naturelles. Il est également indispensable de prier sincèrement afin que les dou-leurs de l’accouchement soient supportables aux « Bénoth Israël », mais aussi pour ceux qui sont éloignés de la communauté, de manière à ce qu’ils reviennent vers D-ieu. Prier avec ferveur pour ceux qui n’ont pas d’enfant

de manière à ce que l’Eternel exauce la prière. Le Talmud ra-conte l’histoire de deux hommes condamnés à la potence…leurs sentences étaient la même, pour-tant l’un deux revint saint et sauf dans son foyer! On posa la ques-tion à un sage : pourquoi cette différence? Simplement dit-il parce que les prières sincères de l’un furent acceptées, tandis que les prières de l’autre manquaient de conviction et de ferveur…

A l’issue de cet épisode où le peuple se livra à la débauche avec les filles de Moab, ils déplorèrent la mort de 24.000 hommes. Mais pour couper court au dicton selon lequel : un homme infidèle n’a que l’épouse volage qu’il mérite!... D-ieu dit à Moise notre Maître et à Eleazar fils de Aaron : « faites à présent le décompte de toute la commu-nauté…Je désire, en joignant mon nom à chacun des leurs (Ra-binou Bayé nous fait remarquer que le verset qui énumère les enfants d’Israël est encadré par « Yod et Hé » le nom de D-ieu), Par cela HM vient témoigner en leur faveur car ils ont gardé la mitzva de la pureté familiale et je me porte donc garant dit-t’il de la chasteté de chacune de leurs épouses, à l’exception notable de Chelomith Bat Divri (connue pour son exubérance…). La paracha aborde également le partage de la terre par «tirage au sort» ainsi que la demande des filles de Tsélopfrat, descendant de Yossef, d’une part de l’héri-tage de leur père. Elles obtien-dront finalement gain de cause grâce à l’amour quelles avaient de la Terre d’Israël.

Nous devons retenir que la para-cha de Pin’has est lue en prin-cipe dans la période appelé « entre les catastrophes » qui dé-marrent du jeûne du 17 Tamouz jusqu’au 9 Av. A cette période se sont abattus cinq désastres sur le peuple d’Israël et pas les moindres : Moise a brisé les pre-

mières tables de la loi, on dit également que le « Korbane ta-mid » le sacrifice permanent que l’on apportait au Temple avait été suspendu, on dit aussi que la première faille dans la muraille du Second Temple est apparue, de même qu’Apostemos ordonna l’autodafé d’un seffer Thora et qu’on installa une idole dans l’enceinte du Beth Amikdach !. Il est important disent les sages, que les parents redoublent de vi-gilance vis-à-vis de leurs enfants en cette période de tous les dan-gers. Puisse l’Eternel nous épar-gner les souffrances !

Le Talmud et le Zohar affirment que Pin’has est la réincarnation de Yossef. C’est pourquoi ils s’interrogent sur un lien pos-sible entre Pin’has et Yossef…Le Talmud nous apprend que Pin’has n’alla pas au combat contre Midian sans raison, mais au contraire pour appliquer une ordonnance de jugement qui concernait son arrière grand père maternel qui était Yossef dont le verset dit : «Les Médiantes le vendirent en Egypte…Pin’has serait donc un noble descendant de Yossef Atsadik. Le Zohar Akadoch quant à lui nous éclaire en disant qu’après avoir tué Zimri et Cosby, D-ieu rajouta à Pin’has un Youd dans son nom, ce youd provenait justement de Yossef. Joseph et Pin’has ont la même vocation ontologique : permettre l’union parfaite entre la Présence Divine et le peuple d’Israël, en se préservant des dérives morales.

En effet pour la Thora, la base d’une société saine repose sur la famille. C’est le noyau essentiel d’un fonctionnement sociétal. Il est donc extrêmement important que les bases de cette famille soient claires, aussi bien moral que généalogique. C’est ce qui a toujours caractérisé le peuple d’Israël.

Yvan LELLOUCHE

Une épée Damoclès au dessus de l’abattage rituel !150 rabbins du monde entier se sont réunis le mois dernier au Conseil de l’Europe à Bruxelles. A l’ordre du jour : La Défense de l’Abattage Rituel. Comme nous le savions, cet abattage est dénoncé depuis un cer-tain temps par de nombreux parle-mentaires en Europe, mais égale-ment plusieurs ONG dans différents pays d’Europe dont la France et récemment encore en Hollande où l’on s’apprête à l’interdire totale-ment. Le Grand Rabbin d’Israël

Yona Metzger avait fait le déplace-ment à Bruxelles pour soutenir ses confrères de France, notamment le Rav Yérmiahou Koen de Paris qui vient de saisir le Premier Ministre Hollandais (voir courrier) ou encore les Rav Toboul de Lyon et le Rav Wolf et Fizon qui se battent sans relâche sur ce dossier.

Il faut reconnaitre que même si les rabbins ont défendu avec véhémence « la Chéhita », devant la Commission

Européenne en rappelant l’aspect « indolore » de cet abattage millénaire, comme du reste l’ont reconnu certains vétérinaires de renom, il n’en demeure pas moins que sur le terrain on reste très sceptique…

Après l’Angleterre, quelques abattoirs en Irlande par exemple ont signalé que le Groupe Mc Donald refusait désor-mais les bêtes abattues rituellement. Ce boycott atteint désormais la France, puisque certains groupes comme Car-

refour ou Mc Donald refusent catégo-riquement ces viandes dans leurs cir-cuits de distribution.

Bien que la législation en vigueur interdise pour l’instant de mentionner sur les étiquetages «le mode d’abat-tage», ce qui est convenu d’appeler désormais, un « boycott rampant » continue de faire tous les jours un peu plus d’émules. A ce rythme et de l’avis même d’une haute autorité rabbinique, nous risquons d’aller vers de grandes

difficultés dans les mois à venir.

Les conséquences, on les imagine déjà : augmentation des prix, diminution des approvisionnements etc.. .Alors, pourquoi ne pas envisager une pro-chaine réunion de tous ces rabbins au Kotel pour une grande et belle prière collective?

Yvan Lellouche


La Turquie, l’Iran et l’énorme explosion survenue à Chypre

Des explosions ont secoué, ce matin, lundi, la principale base navale de l’armée chypriote-grecque, dans le sud de l’île, entre les villes côtières de Larnaca et de Limassol, faisant au moins douze morts et au moins trente blessés. Ces mystérieuses explosions pourraient être liées à la présence de cargaisons d’armes iraniennes saisie en 2009. Il y avait en effet dans la base 98 conteneurs de munitions et de poudre à canon. La Turquie est également pointée du doigt dans ce curieux accident.

Deux d’entre entre les conteneurs se sont mystérieusement enflammés déclenchant les explosions. Les explo-sions ont causé de lourds dommages aux habitations environnantes. Une centrale électrique a également été touchée, entraînant des coupures de courant dans la partie sud de l’île. Chypre est divisée depuis 1974 (suite à l’occupation militaire turque illé-gale et cela dure donc depuis 37 ans) entre populations grecques et turques. Historiquement, Chypre est une terre chrétienne. -

A propos de ces explosions, Cyriel Martin, pour Le Point, dans un ar-ticle intitulé « Mystérieux «accident militaire» à Chypre », écrit (extraits) : « Il est encore trop tôt pour établir si les violentes explosions sont acci-dentelles ou terroristes. Reste que le drame intervient dans un contexte pour le moins tendu.

L’origine des déflagrations, déjà, n’est pas anodine. Elles se sont produites dans des conteneurs de munitions ira-niennes saisies sur le M/V Moncher-gorsk intercepté en janvier 2009 alors qu’il effectuait une liaison Iran-Syrie ». -

« En mars dernier, au terme d’une longue enquête, un comité du Conseil de sécurité des Nations unies avait conclu que cette cargaison était en

violation avec l’embargo sur les armes imposé à l’Iran en raison de son pro-gramme nucléaire controversé.

Selon Israël, les armes étaient desti-nées au Hamas, qui contrôle la bande Gaza ou au Hezbollah libanais, les deux alliés de Téhéran dans la région. Le moment où se produit ce drame (ndmg - les explosions) peut égale-ment soulever des questions ».

- « Ce lundi 11 juillet, le commissaire européen à l’Élargissement, Stefan Füle doit entamer une visite de trois jours en Turquie, pour évoquer les moyens de sortir de l’impasse les né-gociations sur une adhésion turque à l’Union européenne.

Parmi les blocages, il y a la question chypriote. Bruxelles exige la réu-nification de l’île, divisée depuis le 20 juillet 1974, lorsque la Turquie a envahi le Nord de Chypre. Hasard du calendrier ou non, les discussions de paix entre Grecs et Turcs, qui se pour-suivent depuis septembre 2008 sans résultat tangible, viennent tout juste d’entrer dans une nouvelle phase, dite ‘période intensive de négociations’ ».

- « Sous l’égide de l’ONU, le président chypriote-grec Demetris Christofias et son homologue chypriote-turc Dervis Eroglu ont convenu jeudi dernier d’un calendrier de sortie de crise à l’horizon de la fin 2011.

Les questions les plus épineuses avant une éventuelle réunification restent en effet à régler : droits de propriété, ajustements territoriaux ou encore ga-ranties de sécurité. La bonne volonté semble pour l’instant être de mise de part et d’autre de la «ligne verte», qui partage Chypre. Sauf si un nouvel «ac-cident militaire» venait perturber un processus déjà bien fragile », conclut Cyriel Martin.

Michel Garroté

Sabotage du gazoduc égyptien : les livraisons de gaz interrompues en Israël

Une «forte explosion» a eu lieu sur le gazoduc égyptien livrant Israël et la Jordanie, près d’El-Arish, dans le Sinaï, a annoncé dans la nuit l’agence officielle égyptienne Mena, laissant entendre qu’il s’agissait d’un attentat. «La zone est actuel-

lement fouillée pour trouver les au-teurs de cette explosion et trouver le type d’explosifs utilisés», indique la Mena, en ajoutant que les flammes «atteignent jusqu’à dix mètres de haut». C’est la quatrième fois de-puis février que ce gazoduc est sa-

boté. La dernière attaque datait de la semaine dernière.

Le gouverneur du nord de la pénin-sule du Sinaï, Abdel Wahab Mabrouk, a indiqué que les forces égyptiennes ont réussi à maîtriser le sinistre qui a éclaté au terminal gazier, à la suite du sabotage du gazoduc livrant Israël et la Jordanie. La méthode utilisée par les criminels pour causer l’explosion, est la même que les fois précédentes, ce qui signifie que l’on tente délibérée de nuire à l’Egypte, à son économie et à la stabilité du Sinaï, a-t-il précisé.

Et d’ajouter que l’explosion de ce mardi était plus importante que les 3 précédentes depuis le mois de février. L’explosion qui a eu lieu tôt ce matin sur le gazoduc égyptien livrant Israël et la Jordanie a provoqué une inter-ruption totale des livraisons en Israël. C’est la quatrième fois depuis février que de telles attaques visent le pipe-line.

La Division Anti-Aérienne Chargée de Lutter contre le Terrorisme Aérien

Comment une unité qui opère de-puis le sol parvient à déjouer des attaques de missiles, de roquettes et d’avions ennemis contre Israël ? Nous vous avons présenté hier les différents systèmes de protection de l’espace aérien israélien, et nous continuons aujourd’hui notre Gros plan sur la Division Anti-Aérienne de Tsahal.

Alors qu’Israël doit constamment combattre des attaques contre son territoire, une unité de l’Armée de l’Air Israélienne est responsable de sécuriser l’espace aérien du pays. A l’origine, cette division était chargée d’intercepter des avions de chasse ennemis par des tirs d’artillerie ou en lançant des missiles. Au fil des années, les moyens d’action de la Division Anti-Aérienne se sont diversifiés.

Le rôle principal de la Division Anti-Aérienne est de défendre l’espace aérien contre les avions ennemis, de contrer toute forme de terrorisme aé-

rien, et d’intercepter les missiles lan-cés contre le territoire israélien.

La Division Anti-Aérienne, même avant qu’elle soit officiellement éta-blie, avait déjà rempli avec succès une mission 24 heures seulement après la Déclaration d’Indépendance de l’État d’Israël en 1948 lorsqu’elle a abattu avec succès un avion de chasse égyp-tien qui allait frapper Tel Aviv.

Cette division a été créée en 1950. Elle a d’abord fait partie du Corps d’Artil-lerie et est passée dans l’Armée de l’Air dans les années 1960. En 1971, la Division Anti-Aérienne est devenue la seule unité habilitée à intercepter des avions de chasse depuis le sol.Très active dans la défense d’Israël, cette division a intercepté 93 avions et avions de chasses, soit 1/6 des avions ennemis abattus par Tsahal.

La Division Anti-Aérienne utilise des systèmes de défense de plus en plus sophistiqués. Parmi les dernières in-

ventions en date, on trouve le système d’interception de missiles » Dôme de Fer « développé par Tsahal.

Il a été mis au point pour contrer la menace des obus et roquettes de courte portée, comme les roquettes Qassam tirées depuis la bande de Gaza. Le système, développé par l’entreprise israélienne Rafael Advanced Defense Systems, est opérationnel depuis no-vembre 2010, et a été déployé dans le sud du pays fin mars 2011 pour contrer la recrudescence des tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza.

A mesure que les organisations ter-roristes s’arment de missiles et de roquettes pour attaquer le territoire et les citoyens israéliens, la Division Anti-Aérienne devient de plus en plus importante sur le plan stratégique et son travail indispensable à la sécurité d’Israël.

http://blogtsahal.wordpress.com


« Raphael Ltd » fabrique le missile « Torbuster »

Le site www.israeldefense.com ré-vèle que les industries militaires « Raphael Ltd » sont en train d’ache-ver la production d’un missile d’un type nouveau : le « Torbuster », des-tiné à la protection de sous-marins contre les torpilles lancées par des bateaux ou même des hélicoptères. Les torpilles constituent le plus grand danger pour un sous-marin.

Les industries « Raphaël Ltd » pro-duisent depuis 25 ans un autre type de missiles « Sautter », qui fonctionne avec un leurre acoustique et produit le même bruit que le moteur d’un sous-marin, permettant ainsi de dévier la trajectoire de torpilles (« Soft Kill

»). Mais La nouvelle génération de missiles « Torbuster » permettra de détruire également les torpilles avant qu’elles n’atteignent leur cible (« Hard Kill »).

Dans un premier temps, les « Tor-buster » fonctionnent comme les anciennes générations de missiles, déviant les torpilles grâce à un leurre acoustique, puis en se transformant en missile d’attaque et détruisant la tor-pille. Cette nouvelle arme défensive pourrait être opérationnelle déjà en 2011.

par Shraga Blum


Droit de réponse Europe Israël aux 2 articles de Rue89Notre association a été mise en cause à deux reprises dans des articles publiés par Rue89 c’est pourquoi notre association souhaite apporter les réponses suivantes :

Notre association a été mise en cause à deux reprises dans des articles publiés par Rue89 c’est pourquoi notre asso-ciation souhaite apporter les réponses suivantes :

Concernant l’article « Des difficultés d’enseigner le conflit israélo-arabe en France par Sébastien Ledoux et Ghiles Meilhac publié le 11 juillet 2011 »

Europe Israël rappelle que contrai-rement à ce que prétend l’article, le conflit israélo-palestinien est pour la première fois introduit dans les manuels d’histoire pour la rentrée de septembre 2011.

Jusque là personne n’avait eu à se pré-occuper de l’enseignement de cette période historique.

L’article affirme que « le document et le texte incriminés correspondent tout à fait aux avancées de l’historiogra-phie israélienne elle-même » ce qui est une affirmation mensongère :

En effet, ces ‘’nouveaux historiens israéliens’’ ne sont qu’une toute petite poignée et leur lecture de l’histoire est très controversée au sein même des universités israéliennes, ce que ne signale pas cet article.

En revanche, tous les historiens sé-rieux depuis 63 ans s’entendent pour affirmer que le départ des popula-tions arabes (et non « palestiniennes » comme l’affirmait faussement le manuel d’histoire) est dû à plusieurs causes dont les principales sont :

L’appel du Haut Comité Arabe à quit-ter le pays en attendant de rejeter « les Juifs à la Mer » notamment.La peur de la guerre civile.La peur des difficultés économiques suite au départ des Anglais.

Affirmer que la « Nakba » est l’expul-sion des « Palestiniens » par l’armée israélienne est donc un mensonge sur plusieurs points :

1/ La « Palestine » sous mandat britan-nique était pour partie arabe mais aussi

pour partie juive.

2/ Comme il est indiqué plus haut le départ des populations arabes est dû à plusieurs causes.

3/ Le mot « Nakba » n’a été instru-mentalisé qu’à la fin des années 1960 par l’entourage de Yasser Arafat à des fins de propagandes (Yasser Ara-fat étant lui-même égyptien et non « palestinien »).

Il est donc faux d’affirmer comme le font les auteurs de cet article que « les conséquences de la guerre de 1948 sur les populations civiles palestiniennes, sont maintenant intégrées dans les milieux académiques israéliens » tel qu’ils les présentent de façon tout à fait partiale.

Il ne sera pas dit également dans l’article, que nulle académie israé-lienne n’adopte à ce jour une version stipulant que l’état d’Israël, renaissant alors, avait des projets de « conquêtes », responsables en conséquence de « l’exode de près de 700 000 Palesti-niens », ni que ces derniers ne furent « expulsés » par les soins d’une armée et d’un peuple en prise alors dans un combat existentiel.

Les ‘’nouveaux historiens’’ ne sont donc ici que l’alibi d’une propagande qui se cache et qui dénonce, sans cil-ler, ces associations juives françaises -récalcitrantes à cette version de l’his-toire- d’avoir une « logique politique qui suit les courants politiques israé-liens » (sic) !

Raisonnement qui autorise en consé-quence ces ‘’intellectuels’’ évidem-ment ‘’neutres’’ à faire accroire que la version première du livre scolaire serait ainsi conforme à la réalité.

L’article de ces messieurs poursuit ainsi : « Les logiques d’action mili-tante liées au conflit actuel israélo-pa-lestinien ne peuvent ainsi prendre en otage le travail de retraduction sco-laire de faits historiques établis par le discours scientifique. L’action actuelle des associations juives concernées contrevient à l’analyse historique telle qu’elle s’est élaborée au gré des tra-vaux scientifiques. Elle relève ainsi d’une position de principe, conforme à leurs intérêts, mais éloignée de l’hori-zon de vérité scientifique auquel pré-

tend légitimement l’enseignement de l’histoire. »

Nous devons rappeler que notre inter-vention ne s’est portée que sur l’édi-tion Hachette du manuel d’histoire de 1ère et non sur les manuels de 1ère édités par les autres maisons d’édition qui ont pris le soin d’être beaucoup plus objectives dans leur rédaction.

La maison Hachette a reconnu de suite que les pages incriminées n’étaient pas objectives et qu’elles relataient de façon très partiale les faits historiques. C’est pourquoi elle a aussitôt retiré ces manuels.

Monsieur Zachary lui-même reconnait que les pages incriminées ont échappé à sa vigilance et qu’elles nécessitent une réécriture beaucoup plus objective et conforme aux diverses thèses histo-riques.

L’association Europe Israël n’a pas pour habitude de mettre en cause les travaux des historiens quelque soit leur vision du conflit israélo-arabe. Mais en l’espèce il s’agissait d’un ma-nuel scolaire d’histoire diffusé à toutes les classes de 1ère qui, par les erreurs ou interprétations mensongères his-toriques, ne pouvait conduire qu’à influencer les élèves dans leur percep-tion du conflit.

Au contraire de messieurs Sébas-tien Ledoux et Ghiles Meilhac qui semblent avoir des positions pro-palestiniennes tranchées, nous nous inquiétons que certains rédacteurs « réécrivent » l’histoire selon leur per-ception politique des faits historiques.

Si personne ne réagit, demain la Shoah disparaitra des manuels d’his-toires pour ne pas « froisser » certains élèves, puis ce sera le tour de Charles Martel et bien d’autres.

Enseigner l’histoire en France ne peut se faire par des concessions clienté-listes pour ménager une partie de la population. De même, les opinions politiques de certains rédacteurs ne peuvent permettre de tronquer l’his-toire à des fins propagandistes.

Le second article publié sur Rue89 : « Palestine : pression de l’association Europe-Israël sur un éditeur scolaire par le Yéti le 8 juillet 2011 » affirme

à son tour que les « expulsions de po-pulations palestiniennes furent bel et bien une réalité historique ».

Là encore les mêmes remarques s’ap-pliquent et cette vision est purement tronquée, tous les historiens s’ac-cordent pour dire que les raisons des départs des populations « arabes » (et non « palestiniennes ») sont multiples comme indiqué plus haut.

Cet article va encore plus loin dans le mensonge puisqu’il affirme que les Juifs ne représentaient que 17% de la population palestinienne sous mandat britannique.

Il convient de rappeler à monsieur Yéti que la Palestine sous mandat Britannique recouvrait également la Transjordanie en plus des territoires qui constituent Israël d’aujourd’hui. Que si la Transjordanie était effec-tivement majoritairement arabe, la partie ouest de la Palestine où a été créé l’Etat d’Israël (la partie côtière) était majoritairement juive depuis des siècles.

C’est pourquoi la Société des Nations (ancêtre de l’ONU) a voté à San Remo en 1922 le partage de la Palestine sous mandat en deux états, l’un Juif représentant 23% de la Palestine man-dataire et un Etat Arabe (Palestinien) représentant 77% de la Palestine. Cet Etat arabe-palestinien a été créé et est devenu ce que l’on appelle la Jordanie, peuplé de plus d’une grande majorité de palestiniens.

Ainsi monsieur Yéti entend à son tour réécrire l’histoire en minimisant la présence juive en Palestine. Il est donc mal placé pour donner des leçons de prosélytisme comme il le fait : « l’habituelle antienne ressassée par ces mouvements prosélytes, basée sur une vérité historique douteuse et remise en cause par une partie de la communauté juive elle-même. »

En fait de vérité historique, Monsieur Yéti considère qu’une carte censée représenter le Plan de Partage de la Palestine de 1947 mélangée aux conséquences de l’attaque des armées Libanaise, Syrienne, Egyptienne, Jor-danienne et Irakienne (dont le manuel omet de parler) n’est qu’une « mala-dresse ».Une maladresse peut-être, mais qui

laisse supposer à la lecture de cette carte les points suivants :

1/ il y aurait existé un Etat arabe au côté d’un Etat Juif, ce qui est faux puisque les arabes palestiniens n’ont jamais eu de revendication d’indépen-dance jusqu’à la fin des années 1960. Leur lutte consistait uniquement à vouloir détruire l’Etat d’Israël nais-sant.

2/ Cette carte parle des territoires « conquis » par l’armée israélienne à l’issue de le Guerre d’Indépendance en 1949 et non en 1947. Territoires conquis uniquement par un retourne-ment de l’agression des armées Arabes citées plus haut.

Enfin, puisque Monsieur Yéti semble vouloir accorder de l’importance à la NAKBA, concept instrumentalisé par l’entourage d’Arafat vers les années 1970, il eut été objectif d’informer le lecteur que le départ des réfugiés arabes était dû à diverses causes.

S’arrêter à la seule cause d’une préten-due expulsion par l’armée israélienne c’est accréditer une thèse propagan-diste minoritaire et controversée, car elle n’explique en rien pourquoi la grande majorité des arabes palesti-niens sont restés en Israël au lieu de fuir.

Il eut été également objectif en citant les 700 000 réfugiés arabes comme l’une des conséquences de la Guerre d’Indépendance de 1948 de citer également les 600 000 réfugiés Juifs fuyant les parties arabes comme une autre des conséquences de la Guerre d’Indépendance.

Quant au reste de l’article de Monsieur Yéti, nous l’invitons à relire notre texte de présentation de notre association au lieu d’extraire quelques phrases d’un article totalement hors contexte afin de nous stigmatiser comme de dangereux sionistes.N’en déplaise à Monsieur Yéti, notre association européenne compte plus de 60 % d’adhérents et sympathisants non juifs qui se reconnaissent dans le soutien à Israël et la lutte contre la désinformation permanente auquel ce Monsieur contribue largement.

Jean-Marc MOSKOWICZPrésident d’Europe Israël

En moyenne, 150 à 200 personnes sont expulsées de l’aéroport de Roissy tous les joursIl y a quelques jours, les passages de la fly-tilla étaient empêchés de décoller depuis plusieurs aéroports européens dont celui de Roissy, de Genêve ou encore de Londres. Devant les caméras de télévision, ces personnes interdites de terri-toires en Israël affirmaient ainsi que leur aéroport d’embarquement (Bruxelles, Paris, etc…) était deve-nu un “cheickpoint israélien”, qu’ils ne “savent pas pourquoi ils sont interdits d’embarquer vers Israël”, qu’ils sont “considérés comme des terroristes, même les enfants”, que le “blocus de Gaza commence à Paris”, etc…Par:Jonathan-Simon Sellem – Rémy Marceau

Des énormités servant à construire un discours de propagande mettant en valeur la fameuse “pieuvre juive” manipulant les gouvernements pour son propre bien. Dans le même esprit, le gouvernement de la Grèce qui à empêché le départ de la flottille II (en accord avec la juridiction internatio-nale), est lui aussi devenu un gouver-

nement de “vendus aux sionistes.”

Par contre, pas un mot sur les Turcs qui eux ont également empêchés les navires de prendre le large pour Gaza et qui, en plus, coopéraient active-ment avec Israël pour lutter contre le fly-in. Notons par ailleurs qu’aucune des personnes interdite d’embarquer n’est considérée comme terroriste (et non, pas même les pauvres enfants qui n’ont rien à faire là).

Ils sont simplement des “éléments indésirables” pouvant entraîner, en-courager ou initier “des violences” contre Israël, son armée, ses policiers et/ou ses civils. D’ailleurs, parmi les personnes qui ont été refoulées à l’aéroport de Paris, on pouvoir non seulement voir Olivia Zemmour, anti-israélienne convaincue, porte drapeau de la haine contre les juifs qui vivent en Israël et une des meneuse du boy-cott de ce qui est fabriquer par les juifs qui vivent en Israël (le boycott d’Israël ne touchant pas les compagnies arabes bien entendu).

On comptait aussi le chef du mouve-ment Cheick Yassine. Un mouvement islamiste français directement lié au Hamas et à son leader spirituel (dont l’association porte le nom), proférant régulièrement des insanités à l’en-contre de l’Etat Juif.

Et la liste des passagers indésirables de ce calibre pourrait s’agrandir mais il nous a surtout semblé utile de savoir si les techniques de refoulement au comptoir d’embarquement étaient légitimes. JSSNews est donc entré en contact avec une source syndicale de la Direction Centrale de la Police aux Frontières qui nous a expliqué que “pour le seul aéroport de Roissy, tous les jours en 2009, en moyenne entre 150 et 200 personnes étaient remises directement dans un avion après atter-rissage.”

Et la source d’ajouter que “ce chiffre peut monter jusqu’à 500 expulsions par jour, de personnes indésirables sur le sol français.” “En 2001, la situation

était encore pire puisque il y avait alors en moyenne 500 expulsions par jour” explique t-on à la Police des Frontières avant d’expliquer qu’entre temps, un fichier des Passagers Aériens a été mis en place pour prévenir les compagnies qu’avant le décollage de l’avion, la personne devra être empêchée d’em-barquer. C’est grâce à ce ficher que le chiffre de 500 est passé à 150/200 par jour…

Ce qui signifie donc que tous les jours, par moins de 300 personnes sont empêchées d’embarquer à travers le monde pour l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. Il aurait été également inté-ressant de savoir combien de personne arrivant à Orly (depuis le Maghreb par exemple) étaient empêchées de mettre le pied sur le sol français. En résumé, ce qu’a fait la police française, belge, ou suisse n’était rien d’autre que l’ap-plication des accords internationaux de gestion des flux migratoires.

Si des passagers indésirables devaient décoller depuis Tel-Aviv pour Paris,

ils seraient tout autant empêcher d’embarquer. Mais le fait que 600 personnes possiblement dangereuses aient voulu envahir l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv le même jour à dû forcer les polices européennes à une action forte. Et Jeanine M., une candidate au fly-in ayant acceptée de nous parlé explique qu’elle “était cer-taine que cela se passerait ainsi et que nous ne pourrions pas décoller.

Et si nous avions décollé, nous aurions été arrêtés directement par les forces d’occupations. Nous voulions avant tout faire passer un message nous montrant menottés.” Puis, Jeanine M. à prit conscience qu’elle répon-dait à une interview est revenue sur ce qu’elle venait de dire : “nous ne voulions qu’aller en Palestine pour une manifestation pacifique avec nos frères opprimés. Ce qui s’est passé à Bruxelles montre l’emprise de la poli-tique sioniste sur le monde.”

Jonathan-Simon Sellem – Rémy Marceau – JSSNews


Martine Aubry et ses rumeurs ? Il n’y a que la vérité qui blesse

La médiatisation ?Je vois 4 raisons à celle-ci.

1- Elle est faîtes pour donner du constrate au programme socialiste. Les socialistes sont vertueux, ne critiquent jamais, sont contre les rumeurs, les ragots, s’offusque - selon eux - de la supression des libertés individuelles. Un parti super. Que de mieux de dé-noncer ces rumeurs allant contre leur «morale» de circonstance ?

2- La candidature de Martine Aubry as t-elle fait du bruit ? Non, des évè-nements sont venus couvrir sa décla-ration (Sarkosy, FMI, DSK,...). Il ne faut surtout pas qu’elle se fasse oublier avant que les Français partent en congé.

3- Parler des rumeurs à pour avantage de ne pas parler du programme des so-cialistes et de couvrir les discordances au sein du parti sur nombres de me-sures (emploi jeunes, retraite,...). Fai-sons du bruit, pendant que l’on remets de l’ordre de l’autre coté de la maison socialiste.

4- Le but est de faire le plus de bruit médiatiquement, que François Hol-lande, de se poser en victime d’un sys-tème ou les rumeurs vont et viennent. Mme Aubry est une machine de guerre ayant de l’expérience politique. Et n’acceptera pas que François Hollande gagne les primaires...

Maintenant il serait bon de poser la question de savoir d’où elles viennent réellement ? NON ? En 2008 au moment du congrés du Reims, des rumeurs commençent à sortir, ou du moins viennent compléter celles exis-

tantes.Pourquoi ne viendraient-elles pas du propre camps de Mme Aubry, qui faut-il le rapeller à vu sa victoire au congrés de Reims quelques peu...flou !

Sarkosy communique sur tout, bien trop. Et se soumet aux critique ac-cerbes. Mme Aubry utilisera la mé-thode Mitterandienne. Ne pas faire de bruit, surtout pas, et faire les coups en douce. Pas sûre que cela fonctionne, dans le monde de super communica-tion où nous sommes actuellement.

En tout état de cause, va bien falloir qu’elle parle de sa politique, dans sa ville. Ce qu’elle à fait, que tout le monde peut vérifier.

Si on fouille sur le net on se rend compte que ces rumeurs sont diffusées depuis des années et c’est maintenant qu’elle se réveille. Bien sur pendant qu’elle parle des rumeurs cela évite les questions gênantes en économie lorsque l’on n’a pas de réponse. Cela évite de parler d’un programme ps qui n’existe pas, cela permet de passer à la télé et aux radios, cela permet d’éviter un débat entre candidats aux primaires de peur de s’écharper en public. Bref ces primaires sont intéressantes juste pour le fait que c’est un grand opéra comique. Et avancer que les rumeurs viennent de la droite n’est-ce pas aussi une rumeur ? On peut se demander si le but de ces insinuations ne serait pas tout simplement une stratégie de la part de madame Aubry qui les utilise-rait à des fins politiques. Les rumeurs dont elle se dit victime relèvent du judiciaire et elle s’en sert à mauvais escient pour tenter de semer le doute sur ses rivaux de droite.

Quand l’Éducation Nationale française fait dans la Propagande antijuive !

Il y a à peine un mois, je révélais que le Quai d’Orsay allait enfin réclamer une enquête sur LE scandale média-tique anti-israélien du siècle, l’affaire al Dura diffusée par France 2. Le Ministère des Affaires Etrangères, par la voix du représentant spécial de Nicolas Sarkozy pour le processus depaix au Proche Orient avait en ef-fet fait circuler un email émis par son assistante au Quai d’Orsay, Mme X, dans lequel elle déclarait : «Charles Enderlin a commis une erreur en déclarant que Tsahal avait tué déli-bérément Mohamed Al Dura (…) D’autre part, j’ai soutenu la position du CRIF demandant une commis-sion d’enquête.»

Depuis, face à l’avalanche des mes-sages que j’ai reçu, et surtout compte tenu du renversement de position que cette nouvelle attitude laissait suppo-ser, j’ai tenté d’obtenir confirmation des services d’Alain Juppé. Appels, emails, rappels… rien ne les déride, le Quai d’Orsay a décidé de ne pas me répondre.

Dommage, car j’aurais bien aimé connaître la position du «meilleur d’entre nous» (dixit Chirac, un fieffé ennemi d’Israël) et de son administra-tion, qui avait, rappelons-nous en long-temps, récompensé le mensonge en remettant la légion d’honneur à Charles Enderlin en juillet 2009, pour le conso-ler d’avoir perdu en justice face à la vérité, défendue par Philippe Karsenty. Le bien triomphait en justice contre le

mal, et le Ministère des Affaires étran-gères français récompensait…le mal.

Face au mutisme du Quai d’Orsay, qui d’habitude n’en rate pas une pour l’ouvrir, j’en suis naturellement venu à me demander s’il ne s’agissait pas d’un nouveau tour de passe-passe, une manipulation cynique de la candidate UMP (aux élections législatives pour les Français de l’Etranger) Valérie Hof-fenberg, manipulation destinée à faire oublier son soutien inconditionnel à Charles Enderlin durant toutes les an-nées du combat al Dura…

Car tout de même, Charles Enderlin, dans son livre publié en octobre 2010 : « Un enfant est mort », rappelait que Valérie Hoffenberg avait toujours été à ses côtés. Ca ne s’invente pas. [Screen shot 2011-07-10 at 22.16.48] Un enfant est mort.

Ch. Enderlin 2010 S’il y a eu, comme le silence du Quai d’Orsay hésitant à désavouer publiquement une de ses employées le laisse penser, une mani-pulation cynique de la part d’Hoffen-berg, l’affaire révélait également l’utili-sation abusive - et illégale - des moyens de l’Etat dans le cadre d’une campagne électorale (celle pour le poste de député des français de l’étranger). Comment justifier l’envoi des emails de cam-pagne de Madame Hoffenberg par son assistante du Quai d’Orsay, donc pen-dant leurs heures de travail, payées par vos impôts, et avec la coûteuse organi-sation logistique de l’administration ?

L’assistante a inondé les rédactions et les contacts de Mme Hoffenberg au lieu de faire ce pourquoi l’administration la paye. Qui d’autre, dans l’administra-tion, a été ainsi détourné de ses fonc-tions au profit d’intérêts privés ?

Alain Juppé avait d’ailleurs poussé un coup de gueule, reproduit dans le Ca-nard Enchaîné (2), affirmant «qu’il est hors de question qu’elle: Valérie Hof-fenberg) fasse campagne sur mon dos et grâce aux moyens de l’état.

C’était dans le Canard du 8 juin… le 12 juin, date des emails que j’ai publié, Hoffenberg utilisait encore les moyens de l’état… il a du voir rouge, tonton jupette. canard.jpg Le canad enchaîné du 8 juin 2011 Je me résume. Donc : 1) la campagne électorale est à peine com-mencée (l’élection a lieu en juin 2012). 2) L’intox Hoffenberg bat son plein. 3)

Les règles du financement des cam-pagnes électorales sont déjà violées - par la même Hoffenberg. 4) Juppé ne veut pas qu’elle (note de JPG : Hoffen-berg) fasse campagne «sur son dos», et encore moins «grâce aux moyens de l’Etat», 5) Juppé déclare qu’elle (note de JPG : Hoffenberg), ne sert à rien à son poste (note de JPG : de représen-tante spéciale de Nicolas Sarkozy pour le processus de paix au Proche Orient). Mon pronostic :

1) elle va se ramasser une gamelle monstre à cette élection, Hoffenberg. 2) elle le sait, mais rien ne l’arrêtera, car elle compte encore jeter de la poudre aux yeux des électeurs, en fai-sant miroiter qu’elle est l’amie des plus influents de ce monde, ce dont tout le monde se fout - sauf elle et peut être quelques hypocrites autour d’elle.

© Jean-Patrick Grumberg

Un antijuif s’expose à ParisCurieux que paratiquement per-sonne n’en ait parlé! Un caricaturiste palestinien dont l’entrée a été refusee aux Etats-Unis pour motif d’anti-sémitisme s’est vu parfaitement acceuilli en France dans le cadreco-lombeenchristee d’une exposition qui s’est déroulée à la Maison des Journalistes à Paris le 3 Mai 2011.

Ce personnage ignoble se dénomme Majed BADRA. Il a été soutenu par la Mairie de Paris et l’Union Euro-péenne et selon le site «Elder of Zion» l’exposition a été financée partielle-ment par l’Association «Reporter Sans Frontières» dont la présidente, ô sur-prise, répond au doux nom de Danièle Ohayon, Catherine Gourevitch, ô nou-velle surprise, étant chargée de mission auprés des partenaires. Serions nous en territoire alterJuif connu?

A notre connaissance aucune associa-tion Juive Parisienne n’est intervenue pour dénoncer ce scandale. Si cela est

exact, elles ajoutent au déshonneur qui les atteint et ne doivent pas s’étonner du mépris et du désintérêt de la Com-munauté à leur égard.

Ce Majed Badra a beau expliquer qu’il n’a rien contre les Juifs, mais seule-ment contre la «politique d’Israël», il ne saurait convaincre personne à part les Institutions Juives demeurées silen-cieuses. La preuve que ce brave homme n’a rien contre les Juifs ? La série de tableaux démontre le contraire !

Pat Quartier


Israël et la question juivePlus j’avance dans la lecture du livre de Pierre-André Taguieff plus je m’aperçois combien ses ana-lyses sonnent justes en particulier lorsqu’il explique comment le juif, même s’il se renie, est toujours considéré comme un paria, un idiot utile au mieux. Cela me fait penser au travail qu’avait fait Emmanuel Faye sur quelques lettres écrites par la femme de Heidegger et envoyées aux Husserl :

cette femme expliquait pourquoi la purge des universités allemandes de toute pensée juive était nécessaire ; Heidegger parle aussi de «juiverie» dont il faudrait se débarrasser. Il pen-sait qu’il fallait purifier la pensée alle-mande de toute accroche rationnelle à Jérusalem et à Athènes, comme l’on veut aujourd’hui purifier le monde de la présence d’Israël cause de tous les maux et ce dès le départ, au dire des Romains par exemple, puisque les juifs ne voulaient prier que leur d-ieu.

Bien sûr, les sournois ou les piliers de l’alter-islamisme, tels Hessel et Boni-face, iront jusqu’à concéder du haut de leur sagesse et autre savoir sinon absolu du moins épris de justice que si Israël se pliait au «droit internatio-nal» par exemple en considérant que

l’intransigeance du Hamas n’est que tactique, tout irait pour le mieux .

Il faut en bonne pensée néo-coloniale en réalité que le juif admette qu’il ne peut pas vivre sans la férule arabo-mu-sulmane. D’ailleurs celle-ci n’a-t-elle pas produite des empires puissants ? Les juifs, guère ou alors dans la noci-vité du prêt à intérêt dont on verrait les dégâts aujourd’hui. D’ailleurs, si la Grèce a arrêté la fameuse flotille n’est-ce pas parce qu’elle est dominée par la finance mondiale elle-même sous la férule juive ?

Cela se dit. Et puis leur opiniâtreté à rester juif agace à l’heure mondia-lisée de la dissolution des identités dont l’ectoplasme ne peut que (sollen) se former au gré des désirs. Taguieff montre bien en étudiant l’insignifiant Hessel, l’atroce et mensongère affaire al Dura, l’unilatéralisme du rapport Goldstone (reconnu par celui-ci), que tout se conjugue pour forger cette pen-sée impossible : la suppression d’Is-raël sauvera le genre humain incarné par le Palestinien . Tout le reste ne serait que littérature.Taguieff montre que les mots aussi tuent.

Source : http://www.resiliencetv.fr

La Knesset vote une loi contre le boycott d’Israël… Et des palestiniens !

Le projet de loi qui appelle à des sanctions contre quiconque appel ou pratique un boycott contre Is-raël vient d’être voté à 48 voix pour contre 38. Pour le centre gauche (Kadima), Netanyahu a “franchi la ligne rouge de la bêtise et de l’irres-ponsabilité nationale.” La Knesset a donc voté lundi soir en faveur de la «loi boycott”, une loi controversée en Israël qui propose d’imposer des sanctions contre quiconque déclare un boycott commercial sur Israël.

Le Premier ministre Benjamin Neta-nyahu et Ehud Barak, ministre de la défense étaient absents lors des votes tandis que président de la Knesset Reuven Rivlin s’est abstenus. La fac-tion Kadima a voté contre le projet de loi, et les indépendants se sont abste-

nus ou n’étaient pas présents dans la salle.

La loi a été approuvée en 3ème lec-ture. Le projet de loi, qui a été soutenu par le cabinet Netanyahu, déclare que tout boycott contre Israël ou tout autre groupe situées dans son territoire, y compris la Judée-Samarie et ce qui est considéré comme les territoires palestiniens, sera étiqueté comme une infraction civile et ses initiateurs de-vront faire face à la justice.

Pour Kadima, cette loi ‘est très dan-gereuse pour Israël et dépasse la ligne rouge de l’irresponsabilité et de la bé-tise” alors que pour Eitan Cabel (dé-puté travailliste), le projet représente “une loi lâche” qui est “une loi de plus dans la série des fascistes…”

Simplement hallucinant. Plusieurs groupes anti-sionistes d’Israël on par ailleurs annoncé vouloir porter l’affaire devant la Cour Suprême pour faire annuler la loi juste votée. Ces groupes font valoir la loi est an-ti-constitutionnelle, qu’elle entrave la liberté d’expression politique, et viole le droit international et les lois de la responsabilité délictuelle. Pour eux, boycotter un produit parce qu’il est fabriqué par un juif d’Israël ou un musulman des Territoires Palestiniens serait donc légal. Etrange manière de défendre l’anti-racisme…

A droite, le ministre des Finances You-val Steinitz (Likoud) a déclaré que «la majorité de ceux qui s’opposent au projet de loi, le font en utilisant leur liberté d’expression… Ce qui prouve que la question de liberté d’expression n’est pas touchée par la loi. “Mais la liberté d’expression à travers le boy-cott n’est pas une expression : c’est un acte ségrégationniste !”

Des lois anti-boycott existent dans presque tous les pays occidentaux et Israël est l’un des derniers pays à la voter. Mais Israël est le seul pays ou le vote de cette loi est considéré comme fasciste : étonnant quand on sait qu’un boycott anti-palestinien est désormais tout autant illégal aux juifs du gouver-nement de l’Etat Juif qu’un boycott d’Israël…

Niso Amzar – JSSNews

L’AP au Quartet : « dites à Israël d’arrêter de construire au-delà de la ligne verte »

L’autorité palestinienne a exprimé dimanche l’espoir que les membres du Quartet, les Etats-Unis, l’Union Européenne, la Russie et l’ONU, obligeraient Israël à appliquer la solution de deux états sur le terrain afin que l’état palestinien devienne le 194e membre de l’ONU.

L’appel de l’AP vient à la veille d’une réunion des représentants du Quartet à Washington pour discuter de l’avenir du processus de paix au Proche Orient et de l’intention de la direction pales-tinienne de demander en septembre à l’ONU qu’elle reconnaisse un état palestinien sur les lignes d’avant 1967.

Dans un développement connexe, le président de l’AP, Mahmoud Abbas, a convoqué tous ses ambassadeurs dans différents pays pour une réunion en Turquie à la fin de ce mois pour pré-parer l’action de septembre. Qui disait que l’AP n’avait pas d’argent ?

« Nous appelons le Quartet à publier une déclaration demandant à Israël de geler la constructions dans les implan-tations et d’accepter les lignes de 1967 comme frontières de l’état palestinien, » a déclaré le négociateur palestinien Saeb Erekat. Il a déclaré que l’AP était en contact avec les représentants du Quartet pour leur expliquer la position palestinienne et les inciter à émettre leur appel à Israël.

« L’intensification des activités de construction en Judée Samarie et à Jérusalem Est est un pilier fondamen-tal de la politique du gouvernement israélien, » a déclaré Erekat. « Cela prouve qu’Israël tente d’empêcher la création d’un état palestinien indépen-dant. » Erekat a déclaré que lors de ses entretiens avec des responsables du gouvernement américain à Washing-ton la semaine dernière, il leur a remis un document détaillant l’ensemble

des activités de construction depuis le début de l’année.

Le document révèle qu’Israël a construit des milliers de logements dans les différentes implantations de Judée Samarie et à Jérusalem Est, a déclaré Erekat. Il a accusé le premier ministre Benyamin Netanyahou de « course contre la montre pour empê-cher l’établissement d’un état palesti-nien indépendant, » en augmentant la construction dans les implantations, y compris dans les quartiers de Jérusa-lem de : Gilo, Sheikh Jarrah, Silwan, Pisgat Zeev, Guivat Hamatos, Ras al-Amoud et sur le Mont des Oliviers.

« Ces activités de construction sont illégales et violent le droit internatio-nal, » s’est plaint Erekat. « Elles vont aussi détruire tout chance de mise en œuvre de la solution de deux états, et les efforts internationaux conduits par les Etats-Unis pour relancer le proces-sus de paix. »

Le document d’Erekat est largement basé sur un rapport de ‘La Paix Main-tenant’, un groupuscule israélien d’ex-trême gauche financé par les ennemis d’Israël, sur les activités de construc-tion de logements juifs en Judée Sa-marie et à Jérusalem Est.

« Nous espérons que la réunion du Quartet va sortir une déclaration grave qui se concentrera sur la solution de deux états sur la base des frontières de 1967 et appellera à une cessation immédiate de la construction dans les implantations, » a-t-il dit. Erekat a appelé les Etats-Unis et l’Union Euro-péenne à reconnaître un état palesti-nien qui deviendrait le 194e membre de l’ONU, après le Sud Soudan.

Israël : l’heure de la guerre des couches-culottes a sonné !

Si vous êtes un heureux parent is-raélien et que le stock de couches de votre enfant arrive à terme, vous risquez d’avoir une excellente surprise dès demain ! En effet, la semaine dernière, la chaîne du supermarché Mega avait annoncé qu’elle commençait l’ importation des couches Huggies fabriquées en Turquie pour les vendre 50 shekels (10€), soit près de 30% moins cher que le prix des couches Huggies fabriquées en Israël.

Mais, ce n’est pas fini; jeudi, elle nous faisait part d’une autre bonne nouvelle; une promotion exception-nelle, 36 shekels affiché pour tous les clients qui possèdent la carte de fidélité du magasin. La chaîne Su-perSal, actionnaire également dans les fabriques de “Huggies Israël”, a aussitôt réagi, diminuant le prix des couches-culottes Huggies made in Israël à 40 shekels.

La chaîne de Rami Lévy, quant à elle, vend désormais les couches à 39 she-kels pour les clients “fidèles” et à 44 shekels pour le quidam moyen. Les couches-culottes fabriquées en Tur-

quie coutent beaucoup moins chères car, selon Méga, elles sont “de moins bonne qualité et n’ont pas une grande capacité d’absorption”.

Cependant, les couches israéliennes, jugées “pas mauvaises” par les consommateurs, passant de 75 she-kels à 40 shekels a la vente, nous montre l’énorme marge faite par les revendeurs. En lançant la guerre des couches-culottes, les chaines de ma-gasins viennent de créer un nouveau produit d’appel.

Toutes les familles qui ont la joie d’avoir un bébé (soit presque toutes en Israël), ne fréquenteront tel ou tel magasin qu’en fonction du prix des couches-culottes ! Une stratégie marketing qui pourrait séduire plus d’un consommateur. Après la baisse du prix du fromage Cottage (de 8 she-kel le pot à 5 shekels), voilà que les consommateurs israéliens voient une nouvelle baisse de profiler ! De quoi faire rêver bien des candidats pos-sibles à l’immigration vers l’État Juif.

Niso Amzar – Margalit Meyer JSSNews


Carte postale d’Eurabia : La beauté de l’ONU

Chers amis, je désire vous don-ner une très bonne nouvelle, si bonne qu’elle me fait sortir des limites géographiques de ce site et de ses cartes postales. J’espère que vous me pardonnerez, mais mon enthousiasme est tel que je ne peux pas résister. Voici de quoi il s’agit. Savez-vous qui a pris il y a quelques jours la présidence de la Conférence des Nations Unies sur le désarmement ? Le Costa Rica qui a aboli l’armée ? San Marino, Andorre ou la Principauté de Mo-naco qui n’en ont pas besoin ?

La Suisse qui a toujours été neutre ? L’Amérique d’Obama qui même si elle fait quelques petites erreurs comme de tuer Ben Laden est en train de se retirer de tous les théâtres de guerre ? Non, pas du tout. Ils ne sont pas suffisamment pacifistes. Ils ne se souviennent pas, par exemple, du combat acharné pour la paix du camarade Staline, de mémoire bénie, ils ne savent pas que l’origine de la guerre se trouve dans l’arrogance de l’impérialisme.

En somme, ils ne comprennent rien à rien. C’est à juste titre que la Ré-publique Démocratique de Corée a été élue à la présidence de la com-mission du désarmement, en effet elle est connue pour posséder des armes nucléaires et en vendre la technologie à quiconque le désire, elle est connue pour opprimer son peuple jusqu’à le faire mourir de faim, pour entretenir une puissante armée qu’elle utilise pour menacer la Corée du Sud en provoquant toutes sortes d’incidents, connue pour avoir

même récemment torpillé un navire appartenant à ses ennemis. Ce pays, lui au moins, est vraiment pacifiste !

Qui peut s’opposer à cette stratégie juste et sacrée qui consiste à confier au renard la surveillance du poulail-ler ? Vous n’y croyez pas ? Lisez le communiqué de presse officiel : link , vous verrez par exemple que : «In his initial address to the Conference as president, So Se Pyong of the De-mocratic People’s Republic of Korea said that he was very much commit-ted to the Conference and during his presidency he welcomed any sort of constructive proposals that strengthened the work and credibili-ty of the body», « dans son discours inaugural à la conférence en tant que président, So Se Pyong de la Répu-blique DémocratiquePopulaire de Corée a déclaré qu’il se sentait très engagé pour la conférence et que pendant sa présidence, il accueille-rait toute proposition constructive pour renforcer le travail et la crédi-bilité de l’organisme ».

Et un peu plus loin vous trouvez que : «All of the delegations who took the floor welcomed So Se Pyong as the president of the Conference on Disarmament and said that they loo-ked forward to his stewardship and working with him to revitalize and strengthen the Conference», «toutes les délégations qui ont pris la parole ont accueilli So Se Pyong comme président de la Conférence sur le Désarmement et ont déclaré qu’elles attendaient avec impatience de tra-vailler avec lui sous sa conduite pour revitaliser et renforcer la Confé-

rence» (toutes les délégations ont déclaré qu’elles se réjouissaient de ce choix).

Dommage que les seuls à avoir pro-testé sont ces rabat-joies philo-israé-liens d’UNWatch link, suivis immé-diatement par les Canadiens link Ils protestent, ils protestent mais ne réa-lisent pas que confier aux Nord Co-réens la direction du désarmement est une décision typique de l’ONU.

Savez-vous par exemple, qui est le conseiller spécial du comité de l’ONU sur les droits de l’homme au Moyen-Orient ? Non, ce n’est pas Goldstone, ce personnage stupide qui a perdu toute crédibilité en désa-vouant le rapport qui porte son nom, un an après sa publication, parce qu’il n’avait pas toutes les données nécessaires et donc qu’il s’était trompé (mais étant donné qu’il était payé pour faire cette enquête pour-quoi l’a-t-il publiée s’il n’avait pas assez d’éléments ?).

Ce n’est pas Goldstone mais c’est aussi un juriste à la retraite, lui aussi d’origine juive, lui aussi trahis-sant son propre peuple (un hasard) nommé Richard Falk, celui dont on a parlé ces derniers jours pour avoir publié sur son blog une caricature innocente à propos de Kadhafi, dans laquelle on voyait la justice aux yeux bandées conduite par un chien qui dévore des ossements humains : une anodine protestation contre un mandat que le brave Falk considère comme une erreur, si ce n’est que le chien assassin porte un brassard sur lequel est écrit USA ainsi qu’une kippa sur la tête décorée d’une étoile de David pour que ça soit bien clair.

Ne cherchez pas cette caricature sur son blog link, parce que dès que des intrigants comme UNWatch ont commencé à protester contre ce dessin link, disons, un tantinet anti-sémite, le courageux Falk l’a immé-diatement fait disparaître, puis a nié l’avoir jamais mis, pour dire ensuite qu’il n’avait pas réalisé que cela pouvait offenser quelqu’un.

Si vous voulez en savoir plus au sujet de cette caricature, digne du grand Vauro, vous pouvez la trou-ver ici : link En somme, c’est cela la beauté de l’ONU : les Sud-Coréens au désarmement et les antisémites pour juger Israël. C’est le gouverne-ment mondial que nous tous, avons toujours désiré.

Adapté par Danilette

AP : « les Etats-Unis sont responsables pour la politique israélienne »

La direction palestinienne, lors d’une critique inhabituelle-ment sévère de Washington, a tenu mardi les Etats-Unis pour responsables de la politique « raciste » d’Israël qui selon eux a saboté le processus de paix. Elle a déclaré que les récents développements ont confirmé la nécessité pour les palestiniens d’aller à l’assemblée générale de l’ONU en septembre pour y rechercher une reconnaissance internationale d’un état palesti-nien dans les frontières de 1967.

Le comité exécutif de l’OLP s’est réuni à Ramallah après qu’une réunion du Quartet à Washing-ton a échoué lundi à annoncer des progrès pour la relance des pourparlers de paix. Le Quartet comprend les Etats-Unis, la Rus-sie, l’Union Européenne et les Nations Unies.

L’OLP a déclaré que le gouver-nement du premier ministre Be-nyamin Netanyahou avait pour but de prévenir toute reprise des négociations et l’établissement d’un état palestinien indépendant, l’OLP oubliant une fois de plus de trouver une formule pour ex-pliquer qu’elle refuse de s’asseoir avec les israéliens sans condition.

« La seule option faisant face au monde aujourd’hui, surtout les Etats-Unis, est d’utiliser tous les outils pour obliger les occupants à mettre fin à leur politique ex-pansionniste raciste, » a déclaré l’OLP dans un communiqué pu-blié après la réunion.

« Les Etats-Unis portent la prin-cipale responsabilité pour la continuation de cette politique

(israélienne) raciste, » a-t-il dit. Le président palestinien Mah-moud Abbas a déclaré que les pa-lestiniens demanderont la recon-naissance internationale d’un état palestinien à l’assemblée géné-rale des Nations Unies si il n’y a pas de reprise des pourparlers en septembre.

Etant donné que c’est lui-même qui refuse de reprendre les pour-parlers, cette phrase est un non-sens de plus à mettre au compte de la propagande palestinienne de plus en plus agressive. Les Etats-Unis ont déclaré pour leur part qu’ils s’opposeraient à toute tentative palestinienne d’assurer la pleine adhésion des Nations Unies lors de la réunion de sep-tembre.

Ils la décrivent comme une me-sure unilatérale qui n’a qu’une valeur symbolique. Les respon-sables israéliens s’inquiètent que cela fasse partie d’une nouvelle stratégie palestinienne visant à isoler et « délégitimer » l’état juif

. Les efforts du président améri-cain Barack Obama pour relancer le processus de paix au Proche Orient ont déraillés l’année der-nière lorsque les négociations directes ont été interrompues par les palestiniens qui exigent qu’Is-raël mette fin à toute construction juive en Judée Samarie et à Jéru-salem Est.

Netanyahou a déclaré lundi qu’il était prêt de s’asseoir avec Abbas « pour ouvrir des négociations di-rectes, mais malheureusement, ils refusent, » selon un communiqué publié par son bureau.

PRÈVENTEIR YAMIM, RAMAT POLEG – NETANYA

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Israel Actualités n°178

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