Israel Actualités n°157 - Edition israélienne

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GRATUIT - Numéro 157 - Edition du Lundi 31 Janvier 2011 Journal Israélien en langue française Quand Vanessa Paradis se dégonfle devant le BDS et Europalestine

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Toute l'information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 157 - Edition du Lundi 31 Janvier 2011 Journal Israélien en langue française

Quand Vanessa Paradis se dégonfle devant le BDS et Europalestine

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

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RéalisationJérôme Placideman

Régie publicitaire exclusive2SCOM LTDCentre Commercial Dizengoff Center50, rehov DizengoffTel-Aviv IsraËlTel : 03 621 0410

EditorialisteSamuel Flatto Sharon

Directeur commercial Israël :

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Directrice commerciale FranceSigalit Sik Sik Sitbon+33 (0) 6 67 78 40 00

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Al-Jazeera jette un pavé dans la mare… Car c’est bien l’effet des docu-ments rendus publics par la chaîne au sujet des négociations dans le conflit israélo-palestinien. Selon ces docu-ments accumulés depuis 99 et sortis aujourd’hui par la chaîne Quatarie, les négociateurs palestiniens ont fait beaucoup plus de concessions aux Israéliens que ce qu’ils ont reconnu… et sur des points-clé comme le sort de Jérusalem-est ou la question des réfu-giés.

“Les médias ont le droit de publier et diffuser l’information. Ce droit doit être garanti mais l’important c’est de réagir à ces informations pour expli-quer au peuple palestinien la réalité des choses”.

Coupable d’avoir révélé l’apparent immense fossé existant entre négo-ciations côté public et côté coulisses, Al Jazeera est déjà une cible pour cer-tains… Ses bureaux à Ramallah ont été vandalisés.

Selon Hamas, «ces documents prouvent que l’Autorité palestinienne a renoncé au droit au retour et a balayé cette question fondamentale». En effet Mahmoud Abbas aurait confié à des proches qu’il n’est «pas logique d’exi-ger d’Israël d’absorber cinq millions, ni même un million de réfugiés pales-tiniens belle leçon de réalisme naisse

pas étonnant !

En tous les cas après la révélation par la chaîne de centaines de docu-ments montrant que l’Autorité palesti-nienne était prête à faire d’importantes concessions à Israël, l’épreuve de force semble engagée entre la chaîne et les officiels palestiniens. Yasser Abed Rabo, membre de la délégation des négociateurs, s’en est directement pris à l’émir du Qatar, qu’il accuse de mener une campagne de dénigrement de l’Autorité palestinienne au travers de la chaîne qatarie Al Jazira, basée à Doha.

Mais «Al Jazira a reçu le feu vert de l’Emir du Qatar avant de publier sem-blables documents.

Pour les services israéliens, les docu-ments ont été vendus à Al-Jazeera par un membre de la délégation des négociateurs palestiniens, mécontent d’avoir été évincé de l’équipe.

En montrant que les dirigeants palesti-niens étaient prêts à faire des conces-sions importantes sans contrepartie israélienne, il règle ses comptes.

Il s’agit clairement d’une tentative de déstabilisation de l’Autorité pales-tinienne et de ses dirigeants actuels. Menée par qui?

Elle coïncide aussi avec les ma-nœuvres de Mohammed Dahlan, l’an-cien homme fort de Gaza, qui serait en train de recruter, de payer et d’envi-sager de prendre le commandement d’une nouvelle milice en Cisjordanie. Il est directement accusé de vouloir renverser Mahmoud Abbas.

A Bientôt

Samuel Flatto Sharon Ancien député à la KNESSET

L’édito patriote de Flatto Sharon :Al-Jazeera : le pavé dans la mare

Mais que se passe-t’il Vanessa ?

Ma chère Vanessa, comment peut-on se défiler de telle manière devant la pression ? Une fois oui, une fois non, nous ne sommes pas à «l’école des fans» ? Franchement, de qui se moque-t’on ? Vous, la petite lolita que tout monde aime, à quand un concert pour gaza ? Bien évidement avec le soutien de vos nouveaux amis du BDS (Boy-cott, Désinvestissement, Sanctions, regroupement d’associations en soli-darité avec la Palestine) et d’Europa-lestine, vous vous désengagez de tous les engagements pris avec Israël en

prétextant biensûr que ce n’est pas po-litique mais pour raisons personnelles. Depuis quand les cris de mort à Israël, les boycotts à Israël doivent changer le court des choses ? Aujourd’hui plus qu’hier Vanessa, vous devez vous af-firmer. Israël et la communauté juive de France n’ont jamais demandé à un artiste de ne pas se produire dans un pays ennemi d’Israël et de faire de la pression pour les inviter à ne pas tenir vos engagements ... Vanessa, vous êtes toute petite ou alors peut-être avez-vous été très mal conseillée par votre entourage. Aujourd’hui, vous avez reculé face à la pression du BDS qui se pavane et se vante de vous avoir convaincu en montrant sur des vidéos et des interviews de quelle façon vous vous êtes dégonflée. Qui plus est, vous faites la une du parisien avec ce titre très équivoque :

Concert annulé en Israël : Vanessa Paradis a-t-elle subi des pressions?

Ainsi, comme le rapporte Le Parisien, «samedi, une vingtaine de membres d’EuroPalestine, se réclamant du

BDS, a manifesté à l’entrée du concert de Vanessa Paradis, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), en scandant ‘Va-nessa, n’y va pas’». «Le soir même, la production de la chanteuse annonçait l’annulation» qui rapporte également les propos d’une représentante de BDS France qui se félicite : «Vanessa Paradis a dû être sensible à nos argu-ments.» Vous avez cedez au terrorisme économique.

Mais la question est : qu’allez vous en retirer ? Vous vous cachez derrière un simulacre lorsque le motif de l’an-nulation, soit 3 semaines avant le 10 Février 2011 est le suivant, «Charles Bensmaine, gérant d’Auguri Produc-tions, et David Stern, président de Stern & Lights, ont le regret d’annon-cer l’annulation du concert de Mlle Vanessa Paradis à Tel Aviv, initiale-ment programmé pour le 10 février 2011, du fait d’impératifs profession-nels de l’artiste», pouvait-on lire dans ce communiqué...Chers amis, en ce qui me concerne je suis perplexe … et vous ?

Alain Sayada

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

Un gouvernement d’union nationale mené par Mohammed Ghannouchi, a été formé lundi en Tunisie au sein duquel quatre ministres nommés sous Ben Ali (Défense, Finances, Intérieur et Affaires étrangères) ont conservé leur poste. Le nouveau gouvernement comprendra égale-ment trois leaders de l’opposition : Ahmed Ibrahim, leader du parti Ettajdid (Renouveau), Moustapha Ben Djaafar, président du Forum démocratique pour le travail et la li-berté (FDTL), et Najib Chebbi, chef de file et fondateur du Parti démo-cratique progressiste (PDP).

L’élection présidentielle anticipée doit se tenir dans un délai de deux mois au maximum.La composition du nouveau

cabinet a été annoncée par le Premier ministre Mohamed Ghannouchi, trois jours après la fuite précipitée du prési-dent Zine Ben Ali chassé par un mois de contestation dans la rue. Le Premier

ministre a également annoncé la pro-chaine libération de tous les prison-niers politiques.

Tunisie : 4 ministres importants nommés par Ben Ali conservent leur poste

Les Palestiniens espèrent un vote sur cette résolution pour faire monter la pression sur le Premier ministre is-raélien Benjamin Netanyahu à pro-pos de la colonisation NEW YORK Les représentants à l’ONU des pays arabes vont formellement déposer mardi au Conseil de sécurité un projet de résolution condamnant la colonisation israélienne, ont indiqué des diplomates.

Mais un vote n’est pas attendu avant plusieurs jours, le temps pour certains pays arabes d’essayer de persuader les Etats-Unis de ne pas mettre leur veto, ont-ils ajouté.

Une réunion du groupe des représen-tants arabes à l’ONU a décidé d’enre-gistrer formellement le texte du projet au Conseil de sécurité avant la fin de la journée de mardi, a expliqué aux jour-nalistes l’ambassadeur tunisien Ghazi

Jomaa, président du groupe arabe. Le Conseil de sécurité doit discuter du Proche-Orient et du conflit israélo-pa-lestinien mercredi mais un vote à cette date semble virtuellement impossible.

Le Liban est l’actuel représentant arabe au Conseil de sécurité et son am-bassadeur, Nawaf Salam, a expliqué que davantage de réunions devront être tenues pour décider de la date du vote. Les Palestiniens espèrent un vote sur cette résolution pour faire monter la pression sur le Premier ministre is-raélien Benjamin Netanyahu à propos de la colonisation.

La grande question est cependant de savoir si les Etats-Unis mettront leur veto à cette résolution. Washington a traditionnellement usé de son droit de veto contre les résolutions critiquant Israël, y compris les appels précédents à la fin de la colonisation.

Les autres membres permanents du Conseil de sécurité -la Grande-Bre-tagne, la France, la Chine et la Rus-sie- devraient soutenir la résolution. La mission palestinienne pense que 14 des 15 pays du Conseil la soutien-draient.

Les pays arabes vont déposer une résolution condamnant la colonisation israélienne

Medvedev entame une visite à Amman et à Ramallah

Le président russe Dmitri Medvedev entame aujourd’hui une tournée de la région. Il se rendra à Amman et à Ramallah où le règlement du conflit au Proche-Orient sera au centre des entretiens avec les dirigeants jorda-niens et palestiniens. Avec le pré-sident de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, les discussions porteront sur la situation autour de la Bande de Gaza et le rétablis-sement de l’unité palestinienne. Les parties examineront également la situation dans les pays voisins et l’ensemble de la région.

A cette occasion, MM. Abbas et Med-vedev doivent conclure une série d’ac-cords de coopération dans plusieurs domaines, notamment l’agriculture et l’information. M. Medvedev sera accompagné d’une importante délé-gation comprenant le ministre des Af-faires étrangères, M. Serguei Lavrov,

ainsi qu’une centaine de personnalités, dont des hommes d’affaires. La visite du président russe entre dans le cadre d’une tournée au Proche-Orient.

En effet la Russie souhaite construire une centrale nucléaire en Jordanie, a annoncé l’assistant du président russe, Sergueï Prikhodko, «Les Coréens, les Français et les Canadiens ont aussi déposé une demande de construction» d’une centrale nucléaire», a déclaré Prikhodko. Selon le projet jordanien, le premier réacteur de la centrale nucléaire doit être lancé en 2018. La Russie et la Jordanie ont signé un ac-cord de coopération dans le nucléaire civil en mai 2009. Les deux parties doivent notamment évoquer lors de leurs entretiens les derniers dévelop-pements dans la région et la situation dans les territoires , selon les mêmes sources.

Australie : cris et fureur pour une fresque anti-burka Sydney : une fresque murale anti-burka suscite depuis 4 mois, la colère croissante des musulmans et des idots utiles “antiracistes”. La manifestation d’hier, devant le mur sur lequel est peint le panneau de-mandant l’interdiction de la burka, a dégénéré en affrontements entre la police et une cinquantaine de per-sonnes. La fresque à été barbouillée et des bombes incendiaires ont été lancées. 7 personnes ont été incul-pées

Par Melba

L’influent ministre israélien de la Défense Ehud Barak a annoncé lundi matin son départ du Parti travailliste, qu’il dirigeait, pour créer une nouvelle formation poli-tique avec quatre autres parlemen-taires travaillistes. «Nous créons aujourd’hui un groupe (parlemen-taire), un mouvement et par la suite un parti qui sera centriste, sioniste et démocratique dans la lignée de Ben Gourion», a déclaré M. Barak

lors d’une conférence de presse à la Knesset (Parlement).

Nous avons déposé à la commission de la Knesset une demande pour nous faire reconnaître comme un groupe parlementaire indépendant qui s’ap-pellera +Hatzmahout+ («Indépen-dance»)», a ajouté le ministre de la Défense. «Notre mot d’ordre est +tout ce qui est bon et juste pour l’Etat d’Is-raël», a expliqué M. Barak en dénon-

çant «le glissement à gauche, toujours plus à gauche» du Parti travailliste. Ce dernier comptait jusqu’à présent 4 ministres et 13 députés sur 120 à la Knesset. Les autres ministres et députés travaillistes n’ont pas encore annoncé s’ils comptaient rester au sein de la majorité de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Ehud Barak fonde un nouveau parti

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

Russie aux iraniens: vous allez droit vers un nouveau Tchernobyl !

Des scientifiques russes fournissant une assistance technique sur le réac-teur nucléaire de Bushehren Iran, exhortent le Kremlin de différer l’activation du réacteur nucléaire à cause des dommages causés par Stuxnet, ce mystérieux virus qui retarde le programme nucléaire ira-nien d’au moins 3 ans. Les russes accusent les iraniens “de créer du danger pour la vie humaine.”

Pour bien faire comprendre l’état de la situation, les scientifique russes ont été droit au but: “vous voulez éviter un autre Tchernobyl ? Faites retarder la mise en route du la centrale. ” C’est le quotidien anglais Daily Telegraph qui

révèle cette information aujourd’hui.

Les scientifiques ont soulevé de sé-rieuses préoccupations sur l’étendue des dommages causés aux systèmes informatiques de l’usine par le mysté-rieux virus Stuxnet. En octobre 2010, les techniciens russes ont commencé à charger les barres de combustible dans la centrale nucléaire, qui devrait commencer à fournir de l’électricité cet été.

Selon le Daily Telegraph, les scienti-fiques travaillent à l’usine sont deve-nus tellement préoccupé par le mépris apparent des iraniens pour les ques-tions de sûreté nucléaire qu’ils ont fait

pression sur le Kremlin pour reporter l’activation au moins jusqu’à la fin de l’année, de sorte qu’une évaluation appropriée des dommages causées par stuxnet soit faite.

Dans une lettre adressée au Kremlin, les scientifiques russes ont conclu que, malgré “l’exécution des tests simples et de base” sur le réacteur de Bushehr, l’équipe “ne peut garantir l’activation sécuritaire du réacteur”.

Ils ont également accusé l’équipe de direction iranienne, qui est sous la pression politique intense, de s’en te-nir à la date limite pour activer le com-plexe nucléaire dèscet été. Ils n’ont aucune responsabilité professionnelle et morale qui pourtant devrait être requis. La catastrophe de Tchernobyl a eu lieu en avril 1986 quand une explo-sion a fait sauter la centrale de cette ville.

Un nuage radioactif avait traversé toute l’Europe et des milliers de bébés sont mal-nés. Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, qui est également à la tête de l’Orga-nisation Atomique locale, a rejeté les affirmations des experts. Au moins, si ca pète; on ne pourra pas dire qu’ils ne savaient pas!

Par:Jonathan-Simon Sellem

Klaus Barbie a travaillé pour les services secrets allemands

L’ancien chef de la Gestapo de Lyon (France), Klaus Barbie, a collaboré avec les services de renseignements extérieurs allemands (BND) après la Deuxième Guerre mondiale, affirme l’hebdomadaire Der Spiegel dans sa dernière édition à paraître lundi. «Le boucher de Lyon», condamné à perpétuité en France en 1987 pour avoir organisé la déportation de centaines de Juifs, a été recruté par le BND début 1966 alors qu’il vivait sous le pseudonyme de Klaus Alt-mann en Bolivie, poursuit l’hebo-damaire allemand qui cite des docu-ments du BND.

Considéré comme ayant «une menta-lité très allemande», «cet adversaire farouche du communisme», selon le BND, a livré environ 35 rapports aux services allemands sous le pseudo d’Adler enregistré sous le numéro V-43118, selon la même source.

Le dossier consulté par Der Spiegel ne permet pas toutefois de déterminer ce qu’il a livré comme informations. Des honoraires lui ont en tous les cas été versés par le BND sur un compte éta-bli dans une banque de San Francisco, aux Etats-Unis.

Quelques semaines après avoir été re-

cruté par les services allemands, Bar-bie a pris la tête de la succursale boli-vienne d’une entreprise, dont le siège était à Bonn (ouest de l’Allemagne), et chargée de vendre le matériel militaire superflu de la Bundeswehr, l’armée allemande.

Il était alors chargé par le BND de donner des indications sur d’éventuels pénuries d’armes et de munitions en Bolivie, poursuit encore le journal.

Pendant l’hiver 66/67, le BND a néanmoins décidé de se passer de ses services par crainte que des services secrets étrangers ne le fassent chanter en raison de son passé sous le régime nazi. Condamné pour crimes contre l’humanité en juillet 1987, Klaus Bar-bie, qui fut notamment à l’origine de l’arrestation et de la torture de nom-breux résistants français, dont Jean Moulin, avait été extradé quatre ans auparavant de Bolivie.

L’ancien SS avait bénéficié après la guerre de la protection des Améri-cains qui le considéraient comme un bon agent de la lutte anticommuniste, raconte notamment un film sorti en 2007. Il est mort en prison en France en 1991.

Des touristes français piégés par les violences en Tunisie ont commencé à rentrer en France dimanche, à l’aé-roport de Roissy-Charles-de-Gaulle. La «quasi-totalité» des touristes

français bloqués en Tunisie seront rentrés lundi, a confirmé dimanche le Syndicat national des agences de voyage (SNAV). «Les bonnes nou-velles d’hier se sont confirmées avec

la réouverture de l’espace aérien tunisien et des vols qui opèrent plus ou moins normalement en dépit de quelques restrictions de personnel dans les aéroports», a précisé le secrétaire général du SNAV, Jean-Marc Rozé.

Les agences de voyages comptent ain-si rapatrier d’ici à dimanche soir les deux tiers au moins de leurs quelque 8.000 clients présents vendredi en Tunisie. Un porte-parole d’Air France a cependant indiqué que la compagnie avait dû annuler deux vols prévus dans la soirée de dimanche entre Paris et Tunis «pour respecter le couvre-feu». La compagnie a «proposé aux passagers qui le désiraient de reporter leur voyage». Pour sa part, M. Rozé a indiqué qu’un «certain nombre de vols charters prévus pour des clients qui finissaient leur séjour dans le sud tuni-sien partent à vide aujourd’hui pour aller les chercher». Les tours-opéra-teurs ont également recherché des ap-pareils supplémentaires pour organiser le retour anticipé des touristes dont le séjour devait se prolonger au-delà de ce week-end.

Tunisie : la «quasi-totalité» des touristes français seront rentrés lundi

Flottille Marmara : aujourd’hui, publication des conclusions de la commission TirkelLa commission Tirkel d’enquête sur les évènements de la flottille et du navire turc Marmara, remettra ses conclusions au Premier ministre Binyamin Netanyahou. Dans le cou-rant de l’après-midi, ces conclusions seront rendues publiques. D’après nos informations, la commission ainsi que ses deux observateurs étrangers ont estimé que Tsahal a respecté la Loi internationale et n’a commis aucun crime de guerre lorsque le commando de marine a pris d’assaut le Marmara le 31 mai dernier, au cours duquel neuf tucs ont trouvé la mort.

La Commission Tirkel avait entendu de nombreux « témoins », dont le Premier ministre, Binyamin Netanya-hou, le ministre de la Défense, Ehoud Barak, le chef d’état-major Gaby Ash-kenazy, le Directeur du Mossad Meïr Dagan ainsi que le Procureur général militaire, général Avihaï Mandelblitt. Elle comportait également des person-nalités étrangères en tant qu’observa-teurs, Lord David Trimble, ancien Pre-mier ministre irlandais et Ken Vatkin, ancien procureur militaire canadien. Ils sont cosignataires des conclusions de la Commission.

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

Le discours que Barack Obama est allé prononcé à Tucson a été, pour la première fois depuis le début de sa présidence, un discours digne et approprié à la situation. Cela a été le meilleur discours de sa carrière po-litique, je me dois de le reconnaître. Si Obama parlait toujours sur ce mode, et si ses actions depuis deux ans avaient correspondu à ce dis-cours, je n’aurais aucun reproche à lui faire. Je pourrais même dire, en l’ayant écouté : il a pris la posture de Président des Etats-Unis.

Malheureusement, cela ne peut faire oublier tout ce qui a été fait depuis deux ans, non. Cela ne peut effacer qu’Obama a mené une politique inté-rieure désastreuse et une politique étrangère plus désastreuse encore. Malheureusement, cela ne peut faire oublier non plus la foule venue assister au discours, et qui semblait composée de gens venus pour applaudir un autre Obama, celui qui gouverne le pays depuis deux ans.

Et cette foule a eu des attitudes indignes, qui montre qu’il existe effectivement aujourd’hui deux Amé-riques. L’une est à gauche et incarne une gauche en pleine crise d’hystérie. L’autre aspire au respect des institu-tions et de ce qui a fait des Etats-Unis ce qu’ils sont. On ne peut oublier non plus que ce qui est enclenché est la campagne présidentielle de 2012.Barack Obama sait que s’il veut avoir un espoir de gagner, il doit absolument se recentrer et tenter d’adopter une attitude à la Bill Clinton. J’ai envisagé cette éventualité, tout en pensant que Barack Obama était trop idéologue pour aller en ce sens. Il semble prêt, pour peu que le discours de Tucson soit un indicateur, à procéder à un recentrement.

Reste à voir jusqu’à quel degré ce recentrement s’opèrera, et quelle sera l’attitude d’Obama face au nouveau Congrès. Reste à voir comment il se conduira face à un certain nombre de dossiers brûlants. Certains, aux Etats-Unis, pensent qu’il pourrait

faire l’impasse sur les deux années qui commencent, aux fins d’être réélu et d’avoir les mains libres en 2012, en cas de réélection.

Pour arriver à ce but, il lui faudrait non seulement être réélu, mais obtenir que le Congrès passe à nouveau aux mains du parti démocrate, ce qui sup-poserait, d’une part, que les Républi-cains agissent de manière calamiteuse, et d’autre part que le parti démocrate adopte une tactique identique à celle qu’Obama semble prendre.

Je dois dire que je serais surpris si les Républicains se conduisaient de manière calamiteuse, et plus surpris encore si le parti démocrate changeait totalement de cap.

Ce que j’appelle la gauche foldingue, qui tient aujourd’hui le parti démo-crate, a encore donné à voir toute l’étendue de son dérangement mental au cours des derniers jours, et jusque dans le stade en lequel Barack Obama a parlé à Tucson. Je dois dire aussi que

je pense que Barack Obama va cher-cher un « succès » au Proche-Orient au cours de l’année qui commence, et que le gouvernement israélien devra être particulièrement vigilant s’il entend éviter que ce « succès » ne s’accom-plisse à son détriment.

Je détaille dans le prochain numéro

d’Israël magazine la stratégie des diri-geants palestiniens. J’évoque aussi ce qui pourrait se dessiner dans l’admi-nistration Obama. Au vu de l’accélé-ration des choses dans la région, 2011 pourrait bien être une année cruciale…

Guy Millière

Obama en campagne pour 2012

Stéphane Hessel, auteur du très controversé «Indignez-vous!», a vu son supposé débat prévu à l’Ecole Normale Supérieure annulé. Selon l’auteur et ses partisans, le pré-sident du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) Richard Prasquier en est la cause. Stéphane Hessel devait tenir dans les locaux de l’ENS un colloque sur Israël et les Palestiniens. Finale-ment le débat du 18 janvier 2011 a été annulé.

M. Hessel, âgé de 93 ans, est un des

militants les plus actifs de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction) lancée contre les produits israéliens. S’élevant fréquemment contre les Israéliens, il ne trouve pour-tant rien à critiquer dans les régimes de MM. Khadafi et Assad, comme le souligne le président du CRIF, injus-tement décrié.

Dans une tribune parue dans le jour-nal Libération, M. Prasquier s’agace de «l’obsession» dont M. Hessel fait preuve à l’égard d’Israël. «Israël est la cible unique de ce boycott et

M. Hessel, qui s’identifie lui-même à la défense universelle des droits de l’homme, a fait de la détestation d’Israël une véritable obsession. (...) Le boycott ne serait pas illégal, nous dit-on, ce sont les implantations qui le sont.

La résolution du Conseil de sécurité de novembre 1967, dans sa version anglaise de référence, autorise des modifications par rapport aux lignes de cessez-le-feu de 1948. Sujet essen-tiel dans la négociation israélo-pa-lestinienne que nous appelons de nos vœux», a-t-il écrit.

Et le président du Crif de souligner ensuite l’absence d’opinion divergente entre ceux qui devaient participer au colloque: «Admirons la pluralité du casting annoncé autour de Stéphane Hessel: une déléguée de Palestine active à Bruxelles, une députée arabe israélienne particulièrement outran-cière contre Israël, un militant juif is-

raélien qui fait de la haine du sionisme sa raison de vivre et un magistrat fer de lance du boycott.

Il se serait agit en réalité d’un meeting politique et non d’un débat contradic-toire : est-ce le rôle de notre univer-sité d’en être le réceptacle? L’ENS a eu l’an dernier un avant-goût de cette liberté d’expression lors d’un débat sur la philosophie du sionisme, inter-rompu aux cris de ‘sales sionistes’ et ‘assassins d’enfants’.

Injures et menaces proférées à n’en pas douter par ceux-là mêmes qui cette fois s’apprêtaient à faire la leçon». Par ailleurs M. Prasquier rappelle qu’il n’a aucun pouvoir décisionnel en ce qui concerne les activités internes de l’ENS et qu’il n’a fait que «signaler» ce qu’il jugeait dérangeant, sans abso-lument rien «exiger». «

J’ai alerté, ce qui est mon rôle le plus strict», a-t-il expliqué. Le président du CRIF répondait ainsi à une tribune publiée par le même journal, dans

laquelle d’anciens élèves de Normale Sup’ protestaient contre l’annulation du débat. De chaque côté, puisque l’af-faire soulève une véritable polémique en France, les camps se forment.

Ainsi M. Hessel réunit autour de lui des militants pro-palestiniens et des arabes israéliens qui se montrent ex-trêmement critiques à l’égard d’Israël. En face M. Prasquier n’est pas seul non plus, soutenu par nombre d’in-tellectuels, parmi lesquels les philo-sophes Raphael Enthoven, Bernard Henri Lévy et Alain Finkielkraut. Mais comme le souligne Denis MacShane, député britannique et ancien ministre des Affaires européennes

«L’appel au boycott du commerce juif est une vielle lubie politique de l’Eu-rope». Pour autant, comme l’explique M. Hessel, mais également M. MacS-hane, le boycott est loin de profiter à ceux qu’elle entend défendre.

Par Roxane Tran-Van

Le CRIF riposte face à S. Hessel

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

Sous la pression internationale, le ministre des affaires étrangères israélien, le controversé et natio-naliste Avigdor Lieberman, ouvre la porte à un Etat palestinien.Une déclaration d’Avigdor Lieberman, le controversé ministre des affaires étrangères israélien, n’a pas eu l’écho qu’elle aurait dû avoir en occident. Saeb Arekat, responsable des négociations avec Israël de l’autorité israélienne n’a pas non plus semblé y accorder l’attention qu’elle mérite.

Il a estimé «qu’il s’agissait d’une invention et d’une plaisanterie». L’autorité palestinienne n’a pas me-suré l’avancée fondamentale dans la réflexion nationaliste.

Elle s’est bornée à la railler. Cela pourrait bien être une nouvelle occa-sion manquée. Les pionniers sionistes estimaient contrairement aujourd’hui à l’autorité palestinienne qu’il fallait accepter toute proposition concrète, quitte ensuite à l’étendre par la négo-ciation.

Lorsque la commission Peel avait recommandé en 1937 la création d’un Etat juif dont la taille représentait 15% de l’espace bordé par les frontières de 1947, 3.200 kilomètres carrées au lieu de 20.770 kilomètres carrés, Ben Gourion était prêt à accepter contre l’avis de ses collaborateurs: «un petit Etat vaut mieux que pas d’Etat du tout». Il avait cherché à les convaincre que «nous avons l’occasion que nous n’avons jamais osé rêver dans nos rêves les plus fous.

C’est plus qu’un Etat, le gouvernement et la souveraineté, c’est une consolida-tion nationale dans une société libre.» Visionnaire dans sa façon d’être prag-matique, il avait combattu l’opposition de ses amis et en particulier celle de sa protégée, Golda Meir, qui trouvait que «l’Etat juif proposé ne correspon-

dait pas à mon idée d’un foyer national pour le peuple juif.

Il était bien trop petit et étriqué.» L’at-titude du chef travailliste de l’époque, Ben Gourion, se voulait empreinte de realpolitik. Les palestiniens n’ont pas vu l’évolution d’Avigdor Lieberman, le nationaliste pur et dur, qui a exposé des propositions que ne désavoue-raient pas la gauche.

Il se justifie en qualifiant son appar-tenance à la «droite rationaliste, qui estime que l’idéal sioniste n’est plus aujourd’hui accessible dans son inté-gralité mais qui sait quelles sont les intentions réelles des palestiniens et veut agir en conséquence sans se bercer d’illusions». L’expérience l’a convaincu de choisir le réalisme plutôt que les rêves insensés.

Sa déclaration n’a pas été faite en catimini mais dans une interview au quotidien de gauche «Haaretz» dans laquelle il détaille sa stratégie: «pour faire baisser la pression internationale sur Israël et empêcher des décisions unilatérales, il faut impérativement transférer, au moins partiellement, le poids de la preuve de bonne foi sur les palestiniens en leur proposant un plan sur lequel ils devront se positionner.

A eux de l’accepter et montrer leur volonté de paix, ou le refuser et être rendus responsables de l’échec du processus». Cession de 50% de la Cisjordanie Le plan de Lieberman est aux antipodes des plans précédents déjà proposés. Le premier ministre Ehud Olmert avait accepté d’évacuer 93% de la Cisjordanie tandis que Ba-rack Obama avait fixé, dans son plan de paix secret, le chiffre de 96%. Le ministre des affaires étrangères est très éloigné de ces chiffres puisqu’il est prêt à concéder une continuité territo-riale avec environ 50% de la Cisjor-danie.

Le problème du pourcentage est à ana-lyser de manière secondaire dans cette déclaration car Avigdor Lieberman a taillé en pièces le sacro-saint principe du grand Israël défendu par les natio-nalistes et auquel s’accrochaient tous les nostalgiques du rêve messianique. Comme dans les négociations dans les souks, très prisées dans la région, on part toujours d’un chiffre irréalisable pour atteindre celui auquel on estime que le vendeur et l’acheteur feront une bonne affaire. Tout est dans la volonté de dialogue.

Les palestiniens devaient mettre au pied du mur les nationalistes israéliens en se rendant aux négociations pour prouver leur bonne volonté aux yeux des occidentaux et trouver, peut-être, un accord final et définitif.

Le recul qui vient d’être signifié au grand jour par les tenants des implan-tations prouve qu’il peut y avoir un point de départ pour contraindre les deux parties à s’asseoir à la même table.

Jacques Benillouche

Photo: Avigdor Lieberman non loin de la ville palestinienne de Naplouse

Ronen Zvulun / Reuters

La fin du dogme du grand Israël La marine de guerre iranienne en mer Rouge et Méditerranée ?

La marine iranienne prévoit offi-ciellement d’envoyer une flotte de navires de guerre et de destroyers en Mer Rouge et en Mer Méditerranée. Il s’agit là, selon l’agence de pro-pagande iranienne, de manœuvres du corps marin. « Au cours de la mission, une flottille de navires de guerre entrera dans la mer Rouge, puis sera envoyée en Méditerranée », a déclaré lieutenant de la marine, Guelma Evicam.

Le capitaine de corvette a souligné que, lors de manœuvres maritimes, préparées en coordination avec les ser-vices secrets, les navires atteindront « des domaines stratégiques sécurisés ». La marine iranienne a déjà organisée des missions en dehors des eaux terri-toriales de l’Iran en 2008, lorsque Ah-madinejad avait envoyé des destroyers défendre les navires passant dans le

golfe d’Aden contre les attaques des pirates somaliens.

Un commandant de la marine ira-nienne, Ahevibulo Saairi, a déclaré que les manœuvres dans la Mer Rouge et la Méditerranée font partie d’un déploiement global de la Marine de la République islamique pour protéger les intérêts de Téhéran à l’étranger.

Cependant, une question demeure : pour passer de la Mer Rouge à la Méditerranée, il faut passer par Suez. Et en l’état, il semble impossible que l’Égypte approuve un tel passage… Surtout au moment où les nouveaux sous-marins israéliens pourraient traverser le Canal de Suez en sens inverse pour aller se placer du côté d’Ormuz…

Par:Jonathan-Simon Sellem

Les chiottes israéliennes meilleures que les turques ?Eviter de gâcher de l’eau potable en tirant la chasse d’eau est important partout. Mais surtout au Proche-Orient. On peut d’ailleurs se deman-der pourquoi il faut autant d’eau pour nettoyer les toilettes après un bon “pissou” ? C’est liquide après tout ! Mais avec de l’ammoniac et des résidus malodorants, il est im-portant de nettoyer les minéraux de l’urine qui s’accumulent dans les urinoirs.

C’est pourquoi une société israélienne, Desert Cube, a mis au point un moyen de diminuer jusqu’à 95% la quantité d’eau nécessaire pour le rinçage de l’urine. Des chiottes de génies… Des chiottes israéliennes ! Desert Cube utilise la technologie microbienne pour brisert les composants solides de l’urine.

Vous en placez un dans un urinoir puis… Vous coupez l’arrivée d’eau. Cela permet d’économiser les deux litres nécessaires à chaque chasse. À la fin de la journée, vous ouvrez l’eau et rincez l’urinoir avec 2 chasses,

pour un total de 4 litres par jour et par urinoir. Imaginez les économies d’eau pour les entreprises qui ont des urinoirs dans leurs toilettes ou pour les boites de nuits qui voient défilés des centaines d’hommes en quelques heures…

Le Desert Cube protège les tuyaux et empêche les dépôts minéraux. Et comme l’urinoir reste sec, les bacté-ries dangereuses n’ont aucune chance de se propager. Desert Cube La société fabrique également un pulvérisateur, en utilisant la même technologie, pour le nettoyage de l’extérieur de l’urinoir.

Les produits Desert Cube ont été véri-fiés et approuvés par le ministère is-raélien de la Santé Publique, la Société pour la Protection de l’Environnement et l’Institut de Normalisation d’Israël. Le génie juif, jusque dans les toilettes !

Par:Jonathan-Simon Sellem

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

Une commission d’enquête israélienne a défendu les actions des troupes qui ont pris part au raid meurtrier de l’année dernière contre une flottille de navires turcs visant à briser le siège de Gaza. Les commandos de marine is-raéliens ont tué neuf extrémistes turcs à bord du navire turc Mavi Marmara le 31 mai, après que des passagers s’en soient violement pris aux soldats is-raéliens arrivés désarmés sur le navire.

Le rapport de près de 300 pages a été publié dimanche par la commission Turkel nommée par le gouvernement. Le rapport déclaré que les actions des soldats « ont été jugées légales, conformément aux règles du droit in-ternational » et qu’ils ont ouvert le feu en légitime défense.

La commission innocente les soldats de l’utilisation de violences inutiles, précisant : « il est possible de déter-miner que les soldats de Tsahal ont agi de manière professionnelle et avec une grande présence d’esprit à la lumière de l’extrême violence qu’ils n’avaient pas prévu. »

« Ce professionnalisme a été mani-feste dans le fait qu’ils ont continué à échanger leurs armes meurtrières contre l’option la moins mortelle, et vice versa, afin de donner une réponse adaptée à la nature de la violence qui était dirigée contre eux. »

Selon la commission, les soldats ont été surpris par la violence lorsqu’ils sont montés à bord du navire Marma-ra. « Les décideurs n’avaient aucune connaissance préalable de la réception violente qui avait été planifiée par les membres de l’IHH, et leur incapacité à identifier les intentions de l’IHH a directement affecté la planification et l’exécution de l’opération. »

Les membres de la commission ont constaté que la collecte incomplète de renseignements n’était pas la seule raison pour le manque de préparation : « la possibilité qu’un groupe organisé,

armé d’armes meurtrières, se trouvait à bort du Marmara et avait pris des mesures pour contrer les tentatives de monter à bord du navire n’a pas été prise en compte. »

Tsahal a reçu des éloges de la com-mission Turkel pour avoir mis des officiers supérieurs au devant de la scène, y compris le commandant de la marine. « Cela a augmenté la prise de conscience de la chaîne de comman-dement au cours de l’évolution des événements, et a aidé à prendre des décisions de manière efficace, au bon moment, lorsque les incidents se sont développés. » La décision d’utiliser des commandos pour cette opération a aussi été louée.

« La décision est compatible avec la pratique internationale qui est utilisée dans les opérations navales, même si cela n’était pas considéré comme un affrontement armé, » indique le rapport. En outre, les membres de la commission ont salué la manière dont l’armée israélienne s’est chargée du transfert des passagers en Israël, en insistant sur la coordination entre les bureaux gouvernementaux.

Le comité a également abordé la déci-sion d’arrêter la flottille avant son arri-vée à Gaza : « nous insistons sur le fait que les échelons gouvernementaux et militaires… ont pris en considération les engagements d’Israël vis-à-vis du droit international au cours de la phase de préparation et lors de la gestion de l’opération. »

« La demande de fournir un bilan de ces engagements était en accord avec les intérêts généraux d’Israël pour em-pêcher une délégitimation politique et de nuire à l’image d’Israël, » a déclaré le comité.

Sur la décision de recourir à la force, les membres du comité ont noté que : « les membres de l’IHH ont agi avec vio-lence à l’égard des soldats de Tsahal sur le Marmara en s’armant de divers

types d’armes, y compris des barres de fer, des couteaux, des haches, des clubs et autres objets métalliques. » « Les armes étaient capables de tuer ou de blesser gravement.

En outre, les événements violents étaient évidents vu la manière dont l’IHH a organisé l’attaque conjointe contre les soldats de Tsahal. Les membres de l’IHH ont utilisé des armes à feux contre les soldats lors de l’incident. »

Pendant ce temps, la commission Tur-kel a également examiné la légitimité du blocus de Gaza. Ses conclusions révèlent que le blocus est proportion-nel et que les droits de l’homme dans la bande de Gaza n’ont pas été violés par Israël.

Le comité a déclaré que, après avoir examiné le matériel qui lui a été pré-senté, y compris les documents des groupes des droits de l’homme, il n’a trouvé aucune preuve qu’Israël tentait de nier aux habitants de Gaza le droit de recevoir des denrées alimentaires ou qu’Israël cherchait à « détruire ou affaiblir la population (de Gaza) par la famine. »

Le comité note que, dans leurs décla-rations devant le comité, les représen-tants des organisations humanitaires, y compris ceux du groupe ‘Méde-cins pour les Droits de l’Homme’, ont confirmé que pendant la période considérée, il y avait une quantité suf-fisante de nourriture dans la bande de Gaza, et que le problème était princi-palement d’ordre économique, ce qui signifie que la population n’avait pas les fonds nécessaires pour acheter de la nourriture.

Une nourriture qui est pourtant en grande partie fournie par l’aide inter-nationale, et qui n’est donc pas censée être vendue.

La commission Turkel a déclaré que l’enclave côtière dirigée par le Hamas souffre d’un « manque de stabilité nutritionnel », pas d’une famine, et a déterminé que le blocus naval israé-lien est légal, conformément au droit international.

La commission, dirigée par un juge de la cour suprême en retraite, comprend cinq membres israéliens et deux ob-servateurs internationaux, le général de brigade Ken Watkin, du Canada, et Lord David Trimble, d’Irlande du Nord.

Les événements du Mavi Marmara ont attiré de lourdes condamnations inter-nationales contre Israël, et contraint un allégement du blocus contre la bande de Gaza dirigée par le groupe terro-riste Hamas.

« Le raid contre la flottille était légal » L’Egypte accuse le groupe terroriste qui a enlevé Shalit de l’attentat contre une église

Le ministre de l’intérieur égyptien a déclaré dimanche que le gouver-nement avait la preuve que l’Armée de l’Islam, un groupe terroriste pa-lestinien lié à Al-Qaïda, d’être der-rière l’attentat perpétré le jour de l’an dans une église, un attentat qui avait tué 23 personnes. Les autori-tés ont suspecté un terroriste inspiré des dirigeants d’Al-Qaïda d’être derrière l’explosion qui a touché la foule massée à l’extérieur de l’église dans la ville d’Alexandrie, suscitant les réactions des chrétiens, blâmant l’état de ne pas assez faire pour les protéger.

L’Armée de l’Islam considère les diri-geants d’Al-Qaïda comme leurs men-tors spirituels et approuve leur idéolo-gie, même si elle n’a jamais admis de liens directs avec le groupe d’Oussama Ben Laden. Un groupe irakien proche d’Al-Qaïda a appelé à des attaques sur les chrétiens d’Egypte, qui représen-tent un dixième de la population de ce pays, avant l’attentat contre l’église.

« Si des éléments de l’Armée de l’Is-lam palestinienne, liée à Al-Qaïda, pensaient s’êtres cachés derrières des éléments qui ont été recrutés, nous avons des preuves décisives de leur implication odieuse dans la réalisation d’un tel acte terroriste crapuleux, » a déclaré le ministre de l’intérieur égyp-tien, Habib al-Adli, dans un discours. Le président Hosni Moubarak, dans une adresse diffusé à la télévision de l’état, a félicité la police pour avoir ap-pris qui était responsable de l’attentat et affirmé que les assaillants avaient « essayé de semer la discorde entre coptes et musulmans. »

L’Armée de l’Islam a joué un rôle dans l’attaque transfrontalière de 2006 en bordure de Gaza où le soldat israélien Guilad Shalit a été enlevé. Le groupe a ensuite rompu ses relations avec le Hamas, le groupe terroriste qui contrôle la bande de Gaza, et l’a même affronté.

La plus grande tribu bédouine du Sinaï a décidé de s’opposer à l’infiltration illégale en IsraëlLa plus grande tribu bédouine du Sinaï Al-Tarabin a décidé de s’op-poser à tout trafic humain et notam-ment à l’infiltration illégale en Is-raël d’Africains. Cette décision ainsi que celle d’installer une barrière électrique avec l’Egypte pourraient atténuer le flux croissant de réfugiés cherchant un havre en Israël, mais commençant à poser de sérieux problèmes au pays. - D’après «le Canard Enchaîné», les services de Renseignement anglais (M16) et américain (CIA) coopèrent dans le

sabotage interne du programme nu-cléaire iranien à condition qu’Israël ne lance pas une attaque militaire contre l’Iran.

9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

Elisabeth Guigou est députée de Seine Saint-Denis, 93 dit le 9-3. Dans ce département français, et dans d’autres aussi, certains tentent de boycotter allégrement les pro-duits israéliens. Et pas seulement ceux en provenance des « colonies » qui représentent, au final, si peu de la balance commerciale de ce pays mais beaucoup pour les travailleurs ‘’palestiniens’’ locaux.

Ceci, alors que la loi française l’inter-dise et permette la poursuite des fau-tifs pour, entre autres motifs, « provo-cation publique à la discrimination ». Pour la députée socialiste, ancienne garde des sceaux et en quête perma-nente d’électeurs pour sa future réé-lection, cet acte illégal au regard de la loi n’est autre qu’un « acte politique » (1).

Elle se dit « choquée par cette volonté de faire condamner par un tribunal une prise de position politique, qui n’a rien à voir avec une quelconque incitation au racisme à l’antisémitisme ou toute autre discrimination ». De ce fait, elle a rejoint treize mille autres signataires d’une pétition appelant à la « Soli-darité avec Stéphane Hessel, Alima Boumediene-Thierry, et toutes les vic-times de la répression »…

française évidemment ! Un collec-tif admettant quand même dans son manifeste que « Certains d’entre nous appellent au boycott de tous les pro-duits israéliens ; d’autres « ciblent » les seuls produits des colonies israé-liennes ; d’autres encore choisissent des formes d’actions différentes. Mais nous sommes tous unis pour refuser catégoriquement que les militant-e-s de la campagne Boycott- Désinves-tissements-Sanctions (BDS) soient accusés et jugés pour « provocation publique à la discrimination » alors qu’au contraire ils combattent contre toute forme de discrimination ». Une pétition appelant clairement au rejet de tout procès, incluant également les militants ayant appelé, eux, à un boy-cott total des produits israéliens.Des activistes que la députée, semble

t-il, ne soutient pas si l’on se réfère à sa requête urgente, auprès du site en ligne Médiapart, de modifier l’en-tête d’une interview qu’elle leur a accordé à ce sujet et concernant la provenance des produits à boycotter : « Elisa-beth Guigou: le boycott des produits fabriqués par Israël dans les territoires occupés est un ‘’acte politique’’». Une Elisabeth Guigou effectuant à posté-riori un distinguo entre l’origine des produits à boycotter, incluant de facto une distinction entre les boycotteurs.

Une modification d’intitulé et préci-sion qui interpelle tout quidam quant à la qualification juridique exacte du boycott général ! Si celui-ci n’est pas à contrario un « acte politique », car pourquoi sinon avoir pondu une expli-cation et changé l’intitulé ( ?), serait-il alors une « provocation publique à la discrimination » envers un peuple et donc justiciable ?

Si oui, on s’étonne, en ce cas, de son soutien -celui d’une députée de la République garante de ses lois- à un manifeste appelant à laisser impunis des individus agissant de façon discri-minante envers un peuple qui a déjà découvert dans sa chair, il y a quelques décennies, les ‘’joies’’ du boycott ! Un ostracisme exercé envers un seul peuple quelque soit son gouverne-ment, et non pas envers les pires dic-tatures qu’il est facile ici de recenser. Un boycott qui s’avère être totalement discriminatoire et n’étant pas à l’hon-neur de ceux se prétendant défenseurs des droits de l’homme.

Elisabeth Guigou s’est sentie contrainte de préciser la portée de son engagement envers cette pétition. Mais non pas tout de même jusqu’à lever des doutes dans l’esprit de ses électeurs quant à son soutien en faveur de la ‘’Palestine’’. Cependant, un sou-tien qui forcera les élus à se compro-mettre de plus en plus pour obtenir leurs réélections jusqu’à distordre les usages de la République dès lors qu’il s’agira de l’état juif.

Victor PEREZ ©

Elisabeth Guigou et le boycott de l’état juif

L’ancien premier ministre britan-nique Tony Blair a exhorté l’Occi-dent à se préparer à affronter l’Iran avec force pour faire face à la « menace et les défis à venir » venant de Téhéran, selon l’agence de presse française AFP. « L’Iran doit être confronté et changé. L’Iran est un défi qui s’annonce. Il est négatif et déstabilisent. Il soutien les terro-ristes, » a déclaré Blair vendredi à la commission d’enquête Chilcot, la commission britannique d’enquête sur la guerre en Irak.

« Je vous dis ceci avec toute la passion

que je peux, à un certain point, l’Occi-dent devra sortir de ce qui est a mon sens une politique misérable d’excuse pour croire que nous causons ce que font les iraniens, ou ce que font ces extrémistes, » a déclaré Blair, qui sert aussi d’envoyé spécial de la Quartet au Proche Orient.

« Nous devons sortir notre tête du sable. Ils sont fondamentalement en désaccord avec notre mode de vie et ils continueront à moins que nous les confrontions avec détermination et, le cas échéant, avec la force. »

Blair a ajouté qu’il pouvait voir « par-tout l’impact et l’influence de l’Iran. » L’Iran et les « six puissances » se sont à nouveau réunis samedis à Istanbul, une réunion qui, selon les occiden-taux, s’est soldée par un échec.

La proposition des six puissances pour un contrôle amélioré des activités nucléaires iraniennes par l’ONU a été rejetée par Téhéran, tout comme les tentatives pour relancer le dialogue sur une proposition internationale faite à l’Iran d’expédier une quantité limitée de son uranium enrichi en échange de barres de combustible pour son réac-teur de recherche, a déclaré Catherine Ashton, chef des affaires étrangères de l’Union Européenne. « Nous espé-rions avoir une discussion approfondie et constructive sur ces idées, » a-t-elle dit.

« Mais il est devenu clair que la par-tie iranienne n’était pas prête pour cela, à moins que nous acceptions des conditions préalables liées à l’enri-chissement et aux sanctions. » « Ces conditions ne sont pas une manière de procéder, » a-t-elle déclaré aux jour-nalistes, oubliant toutefois qu’elle ac-cepte des conditions avant un dialogue lorsqu’elles sont, de la même manière, posées à Israël par les palestiniens. Bien qu’aucune nouvelle discussion ne soit prévue, Ashton a déclaré : « nos propositions restent sur la table. »

Blair : « l’Occident doit se préparer à affronter l’Iran par la force...

Le 18 janvier, dans l’indifférence des médias du monde entier, le Hez-bollah parrainé par l’Iran, a simulé un coup d’état en plein cœur de Beyrouth. Après avoir fait chuter le gouvernement Hariri et déclenché une crise politique, des milliers de terroristes en uniforme, équipés de radios ont pris position autour des

points stratégiques de la capitale du Liban.

Les armes n’étaient pas nécessaires pour faire passer le message ; le but, selon une source gouvernementale, étant d’obliger Saad Hariri à renoncer au poste de premier ministre. En ré-ponse, les forces de sécurité libanaises

ont été renforcées autour du bureau d’Hariri ainsi que des institutions clés du gouvernement. A n’en pas douter, Hassan Nasrallah qui prend ses ordres de Téhéran, fait monter la tension en attendant le feu vert des mollahs pour s’emparer du pouvoir.

Marco Robin pour www.terrepromise.net

Scoop : Le Hezbollah simule un coup d’état

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

Fatah, Hamas et Jihad Islamique der-rière Paris: vive la chute de Ben Ali !

Alors que la Tunisie s’oriente vers le chaos total, que Ben Ali se cache à Djeddah, que les pires crapules islamistes expulsées par le régime s’apprêtent à rentrer au pays et qu’inévitablement, d’une manière ou d’une autre, les tunisien choisi-ront bientôt un nouveau dictateur qui ne lâchera pas le pouvoir avec au moins 15 ans, voilà que l’Auto-rité Palestinienne lâche de président fuyard.Par:Jonathan-Simon Sellem

L’Autorité palestinienne a affirmé sa-medi vouloir maintenir “les meilleures relations” avec la Tunisie, alors que des groupes palestiniens ont soutenu la contestation populaire ayant conduit à la chute du président Zine El Abidine Ben Ali.

Dans un communiqué de presse en-voyé à tous les médias, Abou Mazen (Mahmoud Abbas) a désavoué un communiqué publié auparavant par le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Yas-ser Abed Rabbo, qui a rendu hommage “au courage sans précédent du peuple tunisien et au sacrifice héroïque consenti pour réaliser ses aspirations”.

“Le Comité exécutif de l’OLP n’a publié aucun communiqué sur la situa-tion en Tunisie”, a déclaré le conseil-ler d’Abbas, Ahmed Abdel Rahmane, dans la mise au point publiée par l’agence officielle WAFA. “Nous sou-haitons le meilleur pour la chère Tuni-sie et présentons nos condoléances aux familles des victimes et affirmons que nous maintiendrons les meilleurs relations avec la Tunisie”, a-t-il dit, dans cette réaction prudente.

L’Autorité palestinienne avait entrete-nu de bonnes relations avec le régime de Zine El Abidine Ben Ali, écarté du pouvoir par un mouvement islamiste copiant voulant instaurer un régime identique à celui en place à Alger. Chassée du Liban en 1982, l’OLP, dominée par le Fatah, avait installé ses bureaux en Tunisie de 1982 à 1991, avant l’établissement de l’Autorité palestinienne en 1994.

Selon un responsable de l’Autorité palestinienne qui a requis l’anonymat, le communiqué de Yasser Abed Rabbo “a été retiré des médias officiels pales-tiniens car il ne représentait pas la po-sition officielle de l’OLP ou de Mah-moud Abbas”. A Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne en Cisjorda-nie, une cinquantaine de Palestiniens ont manifesté devant la représentation tunisienne, en solidarité avec le peuple de Tunisie.

Les mouvements islamistes Hamas et Jihad islamique ont salué à Gaza le soulèvement en Tunisie, ajoutant espérer que “la sainte sharia soit enfin appliquée dans cette terre fondamenta-lement islamique.”

“Nous félicitions le peuple tunisien pour son soulèvement contre le régime tyrannique”, a déclaré Daoud Chehab, porte-parole du Jihad islamique, dont des centaines de sympathisants ont manifesté à Gaza en solidarité avec le peuple tunisien.

“C’est la démonstration que les foules arabes sont capables d’apporter le changement vers la liberté”. “Nous sommes avec nos frères, le peuple de Tunisie, dans le choix de nos dirigeants, quels que soient les sacri-fices”, a déclaré le ministre de l’Inté-rieur du Hamas, Fathi Hammad. Ben Ali n’était pas populaire auprès des groupes islamistes compte tenu de la répression qu’il avait menée contre les islamistes dans son pays.

Le Front démocratique de Libéra-tion de la Palestine (communistes), membre de l’OLP, a salué une “grande victoire” du peuple tunisien, appe-lant “la foule arabe à commencer un soulèvement contre leurs dirigeants traîtres”.

Pendant ce temps, à Paris comme dans toute l’Europe, on fait comme le Ha-mas: on applaudi la chute de celui qui a largement contribué à lutter contre le terrorisme islamique. Vive la Frounce !

Par:Jonathan-Simon Sellem

Le Hezbollah ne veut pas de Saad Hariri comme Premier ministre

Le chef du Hezbollah, Sayyed Has-san Nasrallah, a déclaré dimanche que son organisation chiite et ses al-liés ne soutiendraient pas le Premier ministre libanais par intérim Saad Hariri dans ses efforts pour mettre sur pied un nouveau gouvernement lors des consultations qui doivent s’engager lundi. «L’opposition, à l’unanimité, ne choisira pas Hariri demain» comme candidat au poste de Premier ministre, a-t-il dit en re-

fusant de dire qui elle soutiendrait.

Le gouvernement d’union nationale de Saad Hariri est tombé mercredi après le retrait des ministres membres du Hezbollah et de partis alliés à lui. Le président libanais, Michel Souleï-mane, a invité les parlementaires à des consultations lundi sur la forma-tion d’un nouveau gouvernement. A l’issue de ces consultations avec les députés de toutes tendances, le prési-

dent demandera à un Premier ministre de former un nouveau gouvernement. A Paris, l’Elysée a déclaré dimanche soir dans un communiqué que le pré-sident Nicolas Sarkozy avait mené de nombreux contacts sur la situation au Liban ces derniers jours. Il a proposé qu’un «groupe de contact» de pays en-tretenant des liens particuliers avec le Liban et la région mettent leurs efforts en commun pour aider le Liban à sur-monter ses difficultés actuelles.

Au tour des palestiniens de manifester contre la dictature

Après la plupart des pays du Ma-ghreb, après la Jordanie et l’Egypte, voilà que les Palestiniens descendent aussi dans la rue. Ce dimanche, ils étaient plusieurs milliers à dénon-cer la dictature mise en place par Mahmoud Abbas qui, dans le secret occidental le plus profond, annule toutes les élections au fur et à me-sure qu’elles approchent. Les ma-nifestants réclament des élections générales pour la fin mai 2011.

C’est à l’appel du Front Populaire de la Libération de la Palestine (sorte de communistes-terroristes), du Front Démocratique pour la Libération de la Palestine (une sorte de NPA-isla-miste), du Parti Populaire Palestinien (marxistes palestiniens), de l’Initiative Nationale Palestinienne, l’Union Dé-mocratique Palestinienne et person-nalités indépendantes (en fait, toute la “gauche” et “l’extrême gauche” pales-

tinienne) que les manifestations ont été organisées cet après-midi.

Dans un communiqué mis en ligne sur internet, ces factions affirment « envisager sérieusement d’organiser d’autres manifestations jusqu’à ce que le gouvernement de l’Autorité Pales-tinienne accepte enfin d’organiser des élections ». En juin 2010, le cabinet d’Abou Mazen avait reporté sine die les élections municipales.

Le Fatah craignant de perdre le pou-voir à Ramallah, personne n’avait osé contredire les plans anti-démocra-tiques palestiniens. Seule la gauche locale et le Hamas s’étaient plaints de cette décision approuvée par Washing-ton. Une chose est sure : à la veille d’un vote de l’ONU où les palesti-niens vont prendre une sévère claque dans la figure (les États-Unis poseront leur véto à la création d’un État pales-tinien), la rue palestinienne risque de sortir de ses gonds.

Et Abou Mazen, qui parle de “se tirer” au moins une fois par mois depuis 2 ans, prendra peut-être enfin ses res-ponsabilités.

Par:Jonathan-Simon Sellem

13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

Un regard froid sur la situation en Tunisie

Certains, qui s’enthousiasment rapidement, s’attendent à ce que les événements en cours en Tunisie depuis un mois, et qui ont débouché sur le départ de Ben Ali, conduisent à la liberté et à la démocratie. J’es-père que la réalité leur donnera rai-son. Je ne puis, pour autant m’em-pêcher d’adopter une position plus modérée et plus circonspecte. Il ne fait aucun doute que Ben Ali était un dictateur, que son entourage vi-vait de prébendes et de corruption, que la liberté de parole n’existait pas en Tunisie et que tout mouve-ment d’opposition était sévèrement réprimé :

il n’empêche. Je ne puis oublier que voici une décennie, les islamistes étaient très actifs dans le pays, et auraient pu aisément l’emporter à ce moment. Parfois, il n’existe pas de choix entre une bonne et une mau-vaise solution, mais le choix entre deux mauvaises solutions, et, face aux islamistes, Ben Ali a représenté à l’époque, je le pense, la moins mau-vaise solution. L’équation aujourd’hui est différente, dit-on.

J’attends une démonstration, et j’at-tends que vienne la suite des choses. Je sais qu’il existe des gens qui veulent que la Tunisie devienne une société ouverte. Je n’ignore pas, pour autant que, sur l’ensemble du pourtour de la Méditerranée, l’islamisme n’est pas éteint.

Il suffit, pour s’en convaincre, de re-garder ce qui se passe au Liban ou en Egypte. Il suffit, pour en être persuadé, de lire les études d’opinion réalisées dans l’ensemble du monde musulman par de multiples instituts. Dans l’ins-tabilité tunisienne, des islamistes com-mencent à faire entendre leur voix.

De surcroît, l’étincelle qui a allumé l’incendie repose sur trois facteurs qui vont continuer à peser et ne vont pas s’effacer miraculeusement. Le premier est l’existence d’un grand nombre de jeunes gens diplômés que le marché du travail ne parvient pas à absorber et qui sont, dès lors, en situation de frus-tration : la conjoncture économique mondiale en général, et la configura-tion économique autour du bassin Mé-diterranéen en particulier, ne devraient pas s’améliorer dans l’immédiat, et les frustrations devraient durer, voire s’exacerber.

Le deuxième est l’impossibilité pour nombre de ces jeunes gens de traver-ser la Méditerranée pour tenter de

mieux gagner leur vie en Europe. La conjoncture européenne ne devrait, dans l’immédiat, pas inciter les gou-vernements à permettre des flux d’im-migrants plus nombreux, au contraire.

Le troisième, qui a joué un rôle non négligeable, est l’augmentation des prix des denrées alimentaires. Cette augmentation est due à des récoltes insuffisantes découlant d’hivers trop rudes, d’intempéries après l’hiver en de nombreuses régions du globe.

Au cours de l’année 2011, les prix de toutes les denrées alimentaires de-vraient continuer à augmenter, créant des situations propices à des émeutes de la faim bien au delà de la Tunisie. Un gouvernement tunisien quel qu’il soit n’aura aucune influence sur cette augmentation des prix et ne pourra inventer de solution magique.

Si une fuite en avant enclenchée par des démagogues et des gens promet-tant que demain on rasera gratis ne s’enclenche pas, ce sera un moindre mal, mais j’avoue avoir des craintes : combien d’opposants au régime Ben Ali sont-ils adeptes de cette doctrine qui promet beaucoup aux pauvres, mais qui les multiplie très vite, le so-cialisme ? Des pillages ont eu lieu et ont encore lieu dans tout le pays qui vont, en outre, coûter très cher. Cer-tains d’entre eux peuvent être attribués à la police, mais pas tous.

Le désordre, par ailleurs, même s’il s’interrompait immédiatement, va nuire pendant des mois à un secteur crucial pour le pays, le tourisme. Des emplois risquent non pas de se créer, mais de disparaître. Je ne regrette aucunement la dictature, bien sûr. Je comprends la souffrance de millions de gens. Je ne doute pas que ces gens aspirent effectivement à être libres.

Je ne doute pas que la dictature leur était devenue insupportable. Mais je crains, oui, qu’il n’y ait des lende-mains qui déchantent. J’espère me tromper. Je me souviens encore de ces étudiants iraniens qui venaient me dire exaltés et souriants au moment de la chute du shah en Iran: à Téhéran, c’est 1789. Je leur répondais qu’ils devaient se souvenir qu’après 1789, il y avait eu 1793. C’est ce que je dirais à mes amis tunisiens, à qui je ne veux que du bien. Vous parlez de 1789 aujourd’hui ? N’oubliez pas qu’après 1789, il peut y avoir 1793. Regardez au delà de vos frontières l’état du monde et, tout spé-cialement, l’état du monde musulman.

Ce que je dirais à mes amis tunisiens vaut pour tous ceux qui observent la situation. J’ai trop vécu et trop étudié l’histoire pour céder à des élans d’en-thousiasme irraisonnés et pour ne pas rappeler que, simplement, la réalité existe.

Disons qu’en cet instant, je donne une chance sur dix à l’émergence d’une démocratie paisible, et neuf chances sur dix à une reprise en main par l’ar-mée, ou à l’entrée dans une période chaotique avec possibilité d’influence islamique.

Et puis, lorsque je vois des gens de toute la gauche française célébrer la chute du dictateur, je me dis que ces gens sont sans vergogne : Zine Ben Ali fait partie de l’Internationale so-cialiste. Et ils feraient aussi bien de manifester pour que tombent d’autres dictateurs autrement plus féroces et d’autres régimes autrement épouvan-table, le régime algérien, par exemple.

Ce qui a fait tomber Ben Ali, c’est, certes, la brutalité, l’absence de liberté de parole, la corruption, mais c’est aussi que la Tunisie, par rapport aux pays voisins, a été ces dernières an-nées un pays où le niveau de vie s’éle-vait plus vite, où le nombre de jeunes gens éduqués était plus élevé, et où l’économie était en croissance.

La population voudrait, sans aucun doute, une contrepartie politique à ces divers facteurs. Ce qui a fait tomber Ben Ali, aussi, c’est l’ouverture du pays au monde et une répression qui, bien qu’elle ait été sanglante, n’a pas été absolument féroce.

Le régime des mollahs en Iran, celui du FLN en Algérie sont des régimes féroces. Je ne m’attends pas à voir brûler de sitôt les effigies d’Ahma-dinejad, Khamenei ou Bouteflika en place publique à Paris.

Ce qui a été lamentable, lâche et op-portuniste en ces circonstances a été l’attitude des dirigeants français. Un homme d’Etat sait rappeler certaines choses. Un politicien retourne sa veste en n’oubliant pas de veiller à ce que le portefeuille reste à l’intérieur. Il y a beaucoup de politiciens en France. Quand on l’accusait d’être une gi-rouette Edgar Faure disait que ce n’est pas la girouette qui tourne, mais le vent. Le vent a tourné au-dessus de l’Elysée.

Guy Millière

Les nouveaux sous-marins israéliens en route vers HaïfaAprès plusieurs mois de prépara-tion, la marine israélienne est prête à recevoir ses nouveaux sous-marin. Au cours des deux derniers cycles de l’enrôlement pour le corps des sous-marins de israéliens, l’armée a vu une augmentation de 30% de soldats formés pour les postes à pourvoir. La sous-marin ont quitté l’Allemagne (là ou ils ont été fabri-qués) vendredi.Par:Jonathan-Si-mon Sellem

Les responsables de la Navy ex-pliquent que l’arrivée des sous-marins augmentera considérablement la puis-sance israélienne. Afin d’avoir assez de soldats pour exploiter avec succès les nouveaux navires, des centaines de combattants sont en cours de spécia-lisation.

Certain soldats ont terinés leurs cours il y a 2 semaines. «Nous sommes à l’apogée d’un processus et nous nous dirigeons lentement vers la forma-tion des équipages. Chacun est prêt à prendre position “, explique le com-mandant de la base navale de forma-tion, le colonel Ronen Nimni. “

En outre, nous avons veillé à augmen-ter le nombre de commandants afin de maintenir un enseignement plus per-sonnalisé pour les soldats. ”

Jusqu’à aujourd’hui, les sous-mari-niers apprenaient leur métier avec les commandants de navette même si les missions sont largement différentes. Selon un article paru dans World Poli-tics Review, ces sous-marins “pour-raient être chargés de têtes nucléaires et de missiles de croisière d’un type non identifié.” “

Les missiles, qui font partie de l’arse-nal israéliens peuvent frapper dans les 800 miles. Ainsi, pour frapper l’Iran, il faudra traverser le Canal de Suez puis l’océan Indien.

Les analystes estiment que ce ne de-vrait être qu’une formalité dans les pays arabes ont peur des iraniens. En cas de guerre face à l’Iran, ces Dol-phins israéliens pourraient appliquer un blocus de l’Iran, directement dans le golfe d’Oman.

Par:Jonathan-Simon Sellem

Après Israël, c’est à l’Allemagne que la Turquie s’attaque

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a exigé des excuses de la chancelière allemande Angela Merkel, après que cette ait dernière ait critiqué le régime d’Ankara sur la question chypriote. «Heureuse-ment que la chancelière de l’Alle-magne n’exerce pas sa politique populiste à Chypre. Ces déclara-tions ne donnent pas l’impression que cette dirigeante à une vision correcte de l’avenir.

Madame Merkel devrait réviser ses connaissances de l’histoire et pré-senter des excuses à la Turquie toute entière” a déclaré, sans honte, l’isla-miste Erdogan. Erdogan et Hariri, le 14 janvier 2011 Cette attaque violente, anti-européenne et anti-allemande, vient après que Merkel ait décrit, à juste titre, l’occupation turque du nord de l’ile de Chypre comme une “inva-sion”.

Elle a ensuite critiqué les islamistes au pouvoir en Turquie pour ne pas vou-loir arranger la situation. Elle a ensuite

ajouté “ne pas comprendre pourquoi, quand Chypre signe des accords avec le Liban, Israël et l’Egypte sur ses frontières maritime, la Turquie ne re-connait pas ses accords.”

Visiblement des déclarations alle-mandes qui ont fait mal puique Erdo-gan a été encore plus loin: “Merkel a montré a quel point elle ne connait rien sur le conflit chypriote. Elle ne connait rien à cette histoire.”

Pas très diplomate l’Erdogan! Le tout avant d’ajouter “Merkel n’a jamais prit part aux négociations à Chypre. Son prédecesseur, G. Shroder, lui avait ce courrage. Elle devrait prendre exemple.” Erdogan ne précise pas qu’il est l’un des meilleurs amis de Shröder. Surtout depuis que l’ancier chef du gouvernement allemand est l’un de plus gros lobbyiste du nu-cléaire iranien en Europe. Il est d’ail-leurs l’initiateur de plusieurs projets pétroliers au pays des ayatollahs).

“La Turquie n’est pas responsable de la situation à Chypre. Nous ne sommes pas coupable même si l’Union Européenne nous accuse tou-jours. Mais écoutez moi bien: jamais nous ne donnerons un seul centimètre carré de ce territoire!” Erdogan, l’ami des pacifistes !

par:Jonathan-Simon Sellem

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

Le procès Zemmour ouvre celui contre l’idéologie antiraciste

C’est un procès cul par-dessus tête qui s’est ouvert lundi et pour deux jours encore (jeudi et vendredi) contre Eric Zemmour, devant la 17 e chambre correctionnelle de Paris. Mon confrère y est poursuivi par cinq organisations antiracistes (SOS Racisme, la Licra, le Mrap, l’UEJF, J’Accuse) pour des propos tenus lors d’une émission de télévi-sion: «La plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait».

Sur ce point, toutes les observations et les données statistiques lui donnent raison. Ses accusateurs en racisme lui reprochent néanmoins d’avoir dési-

gné les auteurs en mentionnant des origines. Mais eux-mêmes ne cessent d’en appeler aux différences ethniques et culturelles des minorités pour obte-nir le respect des différences, des di-versités.

Il y a donc une malhonnêteté intellec-tuelle dans l’argument de ces censeurs qui cherchent à taire des réalités. Leur démarche est d’autant plus choquante qu’elle s’en prend à un journaliste dont la vocation est de relater des faits, y compris les plus brutaux. En fait, la liberté d’expression est contestée par une poignée d’idéologues qui règnent par l’intimidation.

Ce sont eux qui devraient être assignés pour abus de droit, abus de confiance, tromperie sur les valeurs qu’ils dé-fendent. Ces trois jours de comparu-tion, pour répondre d’une sorte de délit de blasphème que voudraient édicter des associations auto-désignées, sont la goutte d’eau.

Je fais confiance au talent de mon confrère pour tenter de renverser son procès et en faire celui de l’idéologie antiraciste, noyau dur du politique-ment correct.

Car c’est bien ce dossier-là qui doit être instruit, en regard de ses méthodes liberticides et de ses résultats désas-treux pour le vivre ensemble. Zem-mour a d’ailleurs ouvert le feu, dès lundi, en s’adressant aux plaignants:

«La réalité n’existe pas pour ces mes-sieurs. Il faut qu’elle rentre dans les cadres idéologiques qu’ils ont crées il y a trente ans (...) Si on en sort, on est traité au mieux de provocateur, au pire de nazi».

Dans une lettre au tribunal, Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre de l’In-térieur, a apporté un premier renfort de poids en confirmant qu’une majo-rité des infractions constatées «étaient imputables à des jeunes dont le patro-nyme est de consonance africaine ou maghrébine» et en soulevant l’ambi-guïté de l’ «antiracisme médiatique dont l’effet peut être (...) d’installer la notion de race au cœur du débat public et de contribuer ainsi paradoxalement à dissoudre l’identité républicaine de la France». Reste à espérer que les médias se réveillent...

Ivan Rioufol

14 janvier 2011 : Jean Marie Le Pen et Ben Ali victimes de nettoyage ethnique

Hier, les deux hommes étaient en-core Présidents, aujourd’hui ils ne sont plus rien. Ils avaient beaucoup en commun : ils dirigeaient d’une main de fer, avaient un amour de l’ordre et de la discipline inspiré de dictature socialo-totalitaires, une soif de pouvoir insatiable, qu’ils partageaient avec leur famille. Tous les deux avaient des amis en vue dans le monde arabe, et une attirance très modérée pour tout ce

qui est religion. Leur milice savait comment traiter les journalistes, Michael Szames et Taoufik Ben Brik vous en parlerons.

L’un comme l’autre étaient détestés par la grande majorité de la popula-tion. L’un deux, dans sa jeunesse, avait été parachutiste. Autrement dit, il était un polluant de l’air. Déchus, en fuite, on a retrouvé la trace des deux dicta-teurs. Le premier se trouve en Arabie

Saoudite, tandis que l’autre aurait été vu en Iran. Dans les rues de Tours, hier soir, des milliers de manifestants hurlaient « c’est la fin de la tyrannie » sans que l’on puisse savoir s’il men-tionnaient Le Pen ou Ben Ali.La confusion était totale. D’autres manifestants criaient « les idées extré-mistes, on n’en veut pas » sans que là non plus on ne puisse savoir à qui ils faisaient allusion. Samedi 15 janvier 2011, les postes laissés vacants ont été pourvus, et deux nouveaux Prési-dents ont été nommés. Hélas, d’après des personnes proches des dossiers, il semble que le changement tant atten-du ne soit, dans un cas comme dans l’autre, qu’un changement de façade.Les mêmes partis, le même appareil, les mêmes collaborateurs, sont en place. Les nouveaux venus devront d’ailleurs faire leurs preuves dans un contexte de chômage élevé, de vie chère, de danger islamiste et de mé-contentement généralisé, là ou leurs prédécesseurs n’ont pas été capable de convaincre. Fin du communiqué. Pour rappel, après 23 ans de règne, Ben Ali n’était plus, hier, président de Tunisie, et Jean Marie Le Pen, après 38 ans de règne, n’était plus, hier, président du Front National.

Par:Jean-Patrick Grumberg

L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011 15

Dernier jour du Congrès de Tours dimanche qui voit Marine Le Pen succéder à son père à la tête du Front National Selon la direction du parti d’extrême-droite, elle a remporté 67,55% des suffrages des militants du FN sur son rival Bruno Gollnisch (32,25%). Après 40 ans de règne, Jean-Marie Le Pen passe le flambeau à sa fille, 42 ans, qui a proposé à Bruno Gollnisch un poste de «premier vice-président» pour préserver l’unité du FN à 15 mois de la présidentielle.

Disant ne pas avoir besoin d’un «lot de consolation» ni «de titre ronflant», ce dernier est resté vague sur son avenir dans l’organigramme du parti, alors que Marine Le Pen lui a proposé de devenir N°2 du Front national. Il a toutefois félicité la nouvelle prési-dente, candidate «légitime» selon lui à la présidentielle de 2012, et a déclaré vouloir continuer «naturellement à servir la cause que j’ai toujours servie (...) dans la formation (...) la plus apte, le FN».

Vice-présidente du parti et députée européenne, la chef du file du mouve-ment dans le Nord-Pas-de-Calais fai-sait figure de grande favorite pour ce scrutin après plusieurs mois de cam-pagne interne dans toute la France. Elle avait reçu un soutien appuyé de son père, âgé de 82 ans, qui présidait le mouvement depuis sa création en 1972, et de l’appareil frontiste. Une forte majorité de cadres et d’élus avaient également pris fait et cause pour elle.

Une page se tourne dans le mouvement d’extrême droite. Son fondateur, Jean-Marie Le Pen, quitte la présidence du parti qu’il dirige depuis 1972. Second événement de taille, 17.127 adhérents ont voté par courrier sur les 22.403 inscrits pour désigner son succes-

seur (soit un taux de participation de 76,45%), une procédure inédite pour un parti habitué à reconduire son chef par «acclamation».

Le dépouillement des bulletins, sous contrôle d’huissier et dans un lieu tenu secret, a eu lieu vendredi. La proclamation officielle a été fixée à dimanche matin, au second jour du congrès, quelques heures avant une intervention de Marine Le Pen au JT de 13 heures de TF1.

Marine le Pen soutenue par son pèreDurant toute la campagne, Marine Le Pen a fait la course en tête.

Députée européenne, conseillère mu-nicipale (à Hénin) et régionale (région Nord-Pas-de-Calais), la benjamine des trois filles de Jean-Marie Le Pen ne manque pas d’atouts. Outre le soutien de son père et de l’appareil du parti, l’actuelle vice-présidente du FN jouit d’une notoriété bien supérieure à son rival et a su parfaitement mettre à pro-fit sa fonction de porte-parole du parti.

Eloquente, pugnace et parfaitement rompue aux codes médiatiques, Ma-rine Le Pen veut donner du FN une image plus présentable, une opération séduction qui vise à la fois les déçus de la majorité, élus comme électeurs, et les militants du FN.

Car s’ils ne votent pas forcément pour leur candidat préféré sur le plan idéo-logique, les adhérents veulent dési-gner un leader capable de récolter les 500 signatures requises pour la com-pétition élyséenne et de mener une campagne efficace via les médias et les sondages. Or beaucoup ont en tête l’absence de leur leader à l’élection présidentielle de 1981, faute de parrai-nage suffisants.

Ferme sur les thèmes classiques et chers au Front national, la sécurité, l’immigration, la préférence nationale, Marine le Pen donne le sentiment d’être moins extrémiste que son père. Ses références sont moins datées. «J’ai toujours pensé qu’il était néces-saire d’éviter de nourrir la suspicion qui pèse sur le FN, notamment celle de l’antisémitisme», explique-t-elle souvent.

Elle s’en prend moins aux immigrés et davantage à l’islam en «jouant» da-vantage sur la corde du rejet de l’autre, façon anti-islam, que sur le levier de la xénophobie. En clair, elle est pour les musulmans mais contre l’islam, une habileté conceptuelle et langagière censée séduire les plus «laïcards» et qui trouve une oreille attentive du côté de la droite traditionnelle (voir son-dage).

Si on ajoute à cela qu’elle apparaît plus en phase que son père sur les questions de société et se positionne davantage sur le terrain économique et social en délaissant la tendance libérale du parti et fustigeant les effets néfastes du «mondialisme» et du «libre-échange déloyal», on mesure le capital de la fille de son père.

Gollnisch, l’outsider soutenu par la presse militanteA 60 ans, Bruno Gollnisch a fait figure d’éternel dauphin de Jean-Marie Le Pen. Moins exposé médiatiquement et soutenu par l’appareil «frontiste», cet universitaire multidiplômé a sillonné la France durant quatre mois et animé près de 80 réunions publiques, faisant fi des sondages le donnant pourtant largement battu.

Patron du groupe FN au conseil régio-nal de Rhône-Alpes, Bruno Gollnisch incarne une branche plus tradition-

nelle du parti, proche des catholiques traditionnalistes. Il se pose en défen-seur des «valeurs familiales» affirmant qu’»avorter c’est tuer».

«Moi, j’ai une stratégie en plusieurs étapes de réconciliation de la famille nationale, d’élargissement sur notre droite à ses conservateurs attachés à des valeurs traditionnelles qui votaient de Villiers, Boutin, Dupont-Aignan, Pasqua et également sur la mouvance de gauche patriotique», détaille-t-il régulièrement.

Elu au Parlement européen en 1989, celui qui a gravi tous les échelons au sein du parti jusqu’au poste de secré-taire général en 1995 joue sur sa légi-timité. Il a reçu lesoutien de plusieurs figures du parti. Roger Haleindre, premier Vice-Prési-dent du Front national et président du Cercle national des combattants, s’est notamment déclaré en sa faveur.

En novembre 2007, au congrès de Bor-deaux, lors de l’élection des membres du comité central du FN par les adhé-rents, Bruno Gollnisch était ainsi arri-vé en tête, devant Marine le Pen.

Il a pu aussi compter sur la presse mi-litante proche du FN. L’hebdomadaire Minute a critiqué, parfois violemment, la campagne menée par Marine Le Pen affirmant que ses partisans préparaient une Saint-Barthélémy de leur adver-saires.

L’hebdomadaire Rivarol, de son côté, a accusé la direction du parti de blo-quer les réadhésions de partisans de Gollnisch.

Des mises en cause qui ont aussi-tôt suscité l’ire du chef qui a refusé d’accréditer les deux journaux pour le Congrès de ce week-end. «Il y a volonté de nuire, comme l’ont démon-tré Minute et Rivarol au cours de leurs derniers numéros... Leur hostilité n’est pas légitime», a fait savoir Jean-Marie Le Pen qui a par ailleurs attaqué en diffamation le journal Rivarol.

Autant d’incidents qui ne devraient pas porter à conséquence. Car Bruno Gollnisch a déjà annoncé qu’il reste-rait fidèle à son parti en cas de défaite face à Marine Le Pen, qui veut lui proposer la fonction de vice-président avant de s’investir totalement dans la campagne présidentielle avec un objectif annoncé : faire aussi bien que son père en 2002 et se qualifier pour le second tour.

Selon un sondage CSA pour Marianne publié vendredi et réalisé les 7 et 8 janvier, Marine Le Pen arriverait en 3e position si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu dimanche, derrière Nicolas Sarkozy et le candi-

dat socialiste, mais loin devant tous les autres candidats. Elle est créditée de 18% d’intentions de vote, si le candi-dat PS était Dominique Strauss-Kahn, et de 17% dans l’hypothèse d’une can-didature de Martine Aubry.

Cette même étude indique par ail-leurs qu’elle dispose d’un électorat supérieur à celui de son père, 20% des Français étant susceptibles de voter pour elle, contre 13% au président sor-tant du Front national.

Ses adversaires sont donc prévenus...

Marine Le Pen succède à son père à la tête du FN

Dans la revue de presse LSB, Mi-chel Janva signale que le quotidien américain ‘Wall Street Journal’ a publié les indices de liberté écono-mique 2011 de 179 pays du monde. Cet indice est calculé chaque année par les économistes et statisticiens de la Heritage Foundation. Un autre classement est proposé par le Fraser Institute de Vancouver. Il donne des résultats très proches. La France se trouve reléguée à la 64e position.

Notre pays, écrit Michel Janva, ne cesse de dégringoler dans le classe-ment, ce qui veut dire que nous allons plutôt dans la direction de la Corée du Nord (179e sur 179 évidemment) que de la Suisse.

En vingt ans la France a glissé de la 20e à la 64e place.C’est peut-être parce que nombre de Nations émer-gentes se sont ouvertes complètement à la liberté économique, mais aussi parce que la France est un pays de moins en moins libre.

La France, souligne Michel Janva, doit sa mauvaise note à quatre faits : trop de dépenses gouvernementales (un record absolu parmi tous les pays de l’OCDE) ; pas assez de liberté fiscale (contrôle, contentieux, administration) ; pas assez de liberté d’investissement (largement limitée par la politique d’investissements publics et la confis-cation de l’épargne par les institutions d’Etat) ; pas assez de liberté du travail (embauche, licenciement, contrats, mobilité).

Par Michel Garroté

La preuve que la Sarkozie n’est pas un pays libre

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

Les projets cachés d’Ehoud Barak

Ancien chef d’état-major, Premier ministre de mai 1999 à février 2001, président du Parti Travailliste jusqu’à ce lundi 17 janvier au ma-tin et actuel ministre de la Défense, Ehoud Barak entend créer sa propre faction (Aatzmaout). Fustigé par la critique, aidé par Benyamin Neta-nyahou, appartenant à un groupe politique décrédibiliser, M. Barak avait bien des raisons d’agir ainsi.

Le Parti Travailliste, principal parti de gauche, participe (participait ?) à la coalition gouvernementale menée par le Premier ministre Benyamin Neta-nyahou depuis février 2009. C’est pré-cisément ce choix de soutenir le gou-vernement qualifié du «plus à droite de l’histoire d’Israël» que n’ont jamais digéré certains travaillistes et qui ont tout fait au cours deux dernières années pour forcer Ehoud Barak à la démission.

Se réclamer de gauche tout en apparte-nant à un gouvernement de droite leur semblait contraire à leur idéologie. À la tête du parti depuis 2007, M.

Barak a frustré ses sympathisants, mais également le président Obama. Le chef du parti travailliste aurait en effet aurait menti au président améri-cain sur l’influence dont il disposait sur les décideurs politiques quant à l’avancement du processus de paix.

En tant que travailliste, le ministre de la Défense souhaitait, comme les Américains l’avaient demandé, un troisième moratoire sur les construc-tions juives en Judée-Samarie.

En dépit de son appartenance au gou-vernement et de sa position de chef du principal parti de gauche du pays, M.

Barak n’avait pas réussi à empêcher la reprise des constructions. En réac-tion aux sentiments de M. Obama, le Premier ministre israélien a ainsi par-ticipé au départ du dirigeant du parti travailliste.

Mis au courant de ses volontés de quitter le parti, les collaborateurs du chef du gouvernement auraient aidé M. Barak à mettre son plan en action. L’interruption du processus de paix a engendré la colère et la déception de nombre de sympathisants du Parti Tra-vailliste, discréditant ses ministres.

Lassé d’être la cible de toutes les cri-tiques M. Barak a donc choisi de quit-ter son parti mais pas la coalition. Avec la collaboration de quatre députés de la Knesset, le ministre de la Défense entend créer une nouvelle formation.

Les conséquences qu’auront cet acte sur le gouvernement ne sont pas encore claires. Pour Dan Borowitz, porte-parole du Parti Travailliste, le retrait de M. Barak était la meilleure chose à faire. «Son poste était devenu absolument insupportable, le quitter était ce qu’il avait de mieux à faire, même si c’est malheureux».

Suite au départ de M. Barak du Parti Travailliste, trois piliers travailliste du gouvernement ont démissionné. MM. Ben-Eliezer, Herzog et Braverman ont ainsi mis fin à leurs activités lundi 31 Janvier 2011.

Contacté par Guysen, M. Borowitz a expliqué que ces départs allaient «ren-forcer le gouvernement actuel. Il ne sera plus sous le poids de la menace que représentaient les travaillistes qui n’avaient de cesse de menacer de quit-ter la coalition.

À partir de maintenant le gouverne-ment de M. Netanyahou pourra faire avancer le processus de paix et la coa-lition. Ceux qui la soutiennent seront peut-être moins nombreux mais ils seront plus forts, plus soudés».

Abordé sous cet angle, le soutien apporté par le Premier ministre à M. Barak pour qu’il quitte son parti peut être compris. Cependant si ce départ est favorable à la coalition, il aura certainement des conséquences moins positives sur le Parti Travailliste.

D’une part il est fort probable que certains travaillistes suivent M. Barak dans sa nouvelle formation, l’affai-blissant numériquement. D’autre part le Parti Travailliste n’a aucun véritable candidat au poste laissé vacant par le ministre de la Défense, comme l’a souligné M. Borowitz.

En effet M. Ben Eliezer, premier sur la liste des successeurs, a démenti vouloir prendre la tête du parti. Ce renoncement à la tête du Parti Tra-vailliste laisse également transparaître la volonté du ministre de «doubler» ce dernier en ouvrant une nouvelle voie à la politique. Frustré de ses échecs à la tête de la formation, il pourrait bien vouloir prendre sa revanche dessus en obtenant plus d’élus et de visibilité que son ancienne famille politique.

Mais au-delà de cette compétition in-terne à la gauche, c’est à Kadima que le tout nouveau parti «Aatzmaout « pourrait faire de l’ombre. En effet, en se positionnant également au centre de l’échiquier politique, le parti de Tsipi Livni risque bien de perdre sa spécifié.

Par Roxane Tran-Van

Il a suffi qu’Israël découvre l’un des plus importants gisements de gaz – et peut-être de pétrole – au monde depuis des décennies, pour que ses pays voi-sins, qui ignoraient son existence, se mettent soudain à en revendiquer la propriété! On n’arrête pas l’insolence et le ridicule. La lutte entamée par le Liban pour la possession de ce tré-sor inestimable est montée d’un cran mercredi, après que le porte-parole de l’ONU, Martin Nesirky, ait officielle-ment et catégoriquement repoussé la requête libanaise d’une intervention de l’ONU pour fixer la frontière des eaux territoriales entre les deux pays.

Parallèlement, à Beyrouth, on est fortement en colère après que des hauts-fonctionnaires chypriotes aient annoncé que la compagnie « Noble Energy », associée aux recherches sur le champ gazifère « Leviathan », débutera bientôt ses forages.

La Turquie, la Syrie et le Liban ne cachent pas leur opposition à la nou-velle politique énergétique menée en collaboration entre Israël et Chypre, et accusent la Grèce, nouvel allié d’Israël, d’être derrière ces nouveaux développements… »

pour les aider à voler les matières premières énergétiques appartenant à ces trois pays »!!! Il semble que l’on assiste à peine au début d’une lutte sans pitié qui va se dérouler à propos des gisements de gaz et de pétrole dans l’Est de la Méditerranée, tant les enjeux économiques et géopolitiques sont importants.

Avec d’un côté Israël, la Grèce et Chypre, et de l’autre, la Turquie, l’Egypte, la Syrie, le Liban, la Répu-blique turque de Chypre et l’Autorité Palestinienne – qui se sent évidem-ment de la partie dès qu’il s’agit de contrer Israël.

Le ministre libanais des Affaires Etrangères, Al Shami, s’était adressé mardi à Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l’ONU, afin « qu’il envoie des unités de la FINUL stationnées au sud-Liban pour faire stopper les opé-rations de forages d’entreprises israé-liennes…dans les eaux territoriales

libanaises »!!

Dans sa lettre, Shami définissait le secteur comme se trouvant « dans les eaux territoriales qui sont à la limite du Liban et de la Palestine du nord » (sic). Mais avec une rapidité inhabi-tuelle, Ban Ki-Moon a fait savoir « que le mandat de la FINUL selon la résolution 1701 lui confère la respon-sabilité des côtes libanaises mais pas de la fixation des frontières maritimes avec ses voisins ».

Fin de non-recevoir. Chypre a égale-ment réagi à la demande libanaise, en déclarant « qu’elle poursuivrait elle-aussi ses recherches de gaz et pétrole dans ces zones », et en rappelant « que la Compagnie ‘Noble Energy’ avait obtenu l’autorisation de Nicosie pour forer dans les eaux territoriales chy-priotes qui touchent celle d’Israël et où se trouve le site ‘Leviathan’ ».

Ces forages devraient s’effectuer entre octobre 2011 et 2013. Ceci indique qu’une coopération stratégique est en train de se dessiner entre Jérusalem et Nicosie, avec la bénédiction de la Grèce, nouvel allié stratégique d’Is-raël dans cette région du monde.

Cette coopération sera d’ailleurs de plus en plus forte, et les recherches de gisements supplémentaires de plus en plus concentrées, car Israéliens comme Chypriotes veulent créer des réalités irréversibles sur « le terrain » avant que ce conflit ne devienne plus aigu avec les pays qui sont en train de s’unir pour faire barrage à Israël.

Ankara a déjà prévenu qu’il consi-dère le pacte israélo-chypriote sur leurs frontières maritimes communes comme « nul est non avenu puisqu’il ne prend pas en compte les droits et les intérêts de la partie nord de Chypre », territoire occupé (réellement, lui) par les Turcs. Le Caire aussi, pays « allié d’Israël », a commencé « à étudier les limites territoriales fixées entre Israël et Chypre, pour voir si elles ne portent pas atteinte aux zones d’intérêts éco-nomiques égyptiennes en Mer Médi-terranée ».

Rien ne change sous le soleil. La Bible racontait déjà comment la réussite économique de nos ancêtres fut une chose très difficile à avaler pour leurs voisins.

Les Etats du Proche et Moyen-Orient, repus de pétrodollars depuis des dé-cennies, et faisant chanter et danser le monde entier selon leurs caprices, ne supportent pas que le petit Etat d’Is-raël puisse lui aussi un jour avoir une petite part du gâteau.

par Shraga Blum

L’ONU refuse de fixer la fron-tière maritime israélo-libanaise

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

Tou Bichvat : les Israéliens consomment des fruits secs en provenance de Turquie, Syrie et d’Iran

Lors de la fête de Tou Bichvat (le nouvel an des arbres), qui sera célébrée cette semaine, les Juifs consomment traditionnellement des fruits secs. Sur la table de l’Israélien moyen, cette année, il y aura le choix : des fruits secs turcs, syriens et ira-niens. Les fruits cueillis en Syrie et en Iran sont expédiés vers Israël à partir de la Turquie. Pourtant, selon un sondage, 72% des Israéliens pré-fèrent des fruits secs israéliens et 83% des sondés estiment qu’il n’au-rait pas fallu importer de Turquie ces marchandises.

La fête de Tou Bichvat symbolise le Nouvel An des Arbres et à cette occa-sion, nous célébrons un seder composé de biscuits à base de blé ou d’orge, de fruits venant de l’arbre (l’olive) et de la terrre (la datte) , de vin blanc et de vin rouge (le raisin).

Bien que l’arbre vienne de la terre, la bénediction des fruis de l’arbre (ha’etz) est différente de celle de la terre(ha’adama). Il est de coutume des consommer des fruits de toutes sortes en ne faisant qu’une fois chaque béné-diction.

Déroulement du seder de Tou Bichvat : (provenance des citations : seder du KKL) «Une fête pour chanter l’éloge d’Eretz Israël : un pays qui produit le froment et l’orge, le raisin, la figue et la grenade, l’olive huileuse et le miel». (Deutéronome 8.8)

1) Le BLE et L’ORGE : (une patisse-rie ou un biscuit) «Baroukh ata Ado-naï élohenou melekh aolam boré miné mezonot»

2) L’OLIVE (fruit de l’arbre) : «Tu

possèderas des Oliviers sur tout ton territoire» (Deut. 28.40) «Baroukh ata Adonaï élohenou melekh aolam boré péri ha’etz»

3) LA DATTE (ou un fruit de l’arbre NOUVEAU) : «L’homme royal fleu-rit comme le dattier !» (psaume 92 13) «Baroukh ata Adonaï élohenou melekh aolam shéhékhiyanou ve kiye-manou vé higuiyanou lazeman hazé»

4) LE RAISIN : Une prière sur 4 coupes de vin... 1ère coupe : Vin blanc ou jus de raisin blanc : «Baroukh ata Adonaï élohenou melekh aolam boré péri ha guefen» La figue : «Chaque homme sous sa vigne et son figuier» (1e Rois v.5) La grenade : «Levons-nous tôt et rendons-nous aux vignes; voyons si les grenades sont en fleurs» (Cantique des Cantiques VII, 13) Le cédrat : «

Le fruit de l’arbre à cédrat» La pomme : «Parmi les arbres de la forêt, comme un pommier..» (Cantique des Can-tiques I,3).

La noix : «Je descendis dans le bos-quet de noyers» (Cantique VIII, 11) L’amande : «La floraison de l’aman-dier annonce le nouvel an des arbres» (Poésie) Le caroube : «Cet arbre de Galilée qui pousse à l’ombre des tombes» (Talmud) La poire : «

Les fruits du Renouveau d’Eretz Israël» 2ème coupe : Du vin blanc mélangé avec peu de vin rouge 3ème coupe : Moitié de vin blanc, moitié de vin rouge 4ème coupe : Que du vin rouge.

L’enlèvement manqué d’Adolf Eichmann

Une unité commando israélienne a tenté d’arrêter Adolf Eichmann en 1949, soit onze ans avant la date de sa capture en Argentine, où il s’était réfugié après la Seconde Guerre mondiale. C’est ce que révélait un article du magazine allemand Der Spiegel, publié samedi sur son site Internet. Eichmann a été arrêté en 1960 par des agents secrets israé-liens. Réfugié en Argentine sous une fausse identité, il avait été l’un des principaux architectes de la «Solu-tion finale» nazie, et notamment de l’emploi de chambres à gaz pour assassiner les Juifs d’Europe

Un coup presque parfait Après exa-men de nouveaux dossiers rendus publics par les archives fédérales d’Allemagne, Der Spiegel a découvert qu’une unité commando israélienne avait été mobilisée pour enlever Eich-mann à Salzbourg (Autriche).

A l’époque, des rumeurs circulaient sur une éventuelle visite de l’ancien SS à son épouse à Bas Aussee, éga-lement en Autriche, ce qui avait alors poussé les services secrets israéliens à organiser une mission d’enlèvement.

Toujours selon les archives alle-mandes, le consulat israélien à Vienne avait alors fourni la somme de 50 000 schillings à un agent affilié aux forces de sécurité autrichiennes pour mener l’opération.

De son côté, le gouvernement israé-lien aurait proposé de payer un million de schillings pour la capture d’Eich-mann. L’opération a toutefois due être abandonnée au dernier moment parce qu’Eichmann est finalement resté en Allemagne, plutôt que de se rendre en Autriche.

L’étonnante carrière de Reinhard Geh-len Les dossiers en question provien-draient de l’organisation Gehlen - pre-mière version de l’agence allemande de renseignements étrangers, le BND. L’organisation avait alors été baptisée du nom de son directeur, Reinhard Gehlen, ancien nazi qui, pendant la guerre, collectait des informations sur le front Est.

Il a, par ailleurs, dirigé l’agence alle-mande de renseignements jusqu’en 1968. Il est mort en 1979. En dépit du passé significatif de Reinhard Gehlen, les Etats-Unis ne s’étaient pas opposés à ce qu’il serve sous le gouvernement du chancelier allemand Konrad Ade-nauer.

Enfin, selon un autre article de presse, publié cette fois-ci dans Bild, le BND savait où se trouvait Adolf Eichmann en 1952, mais refusait de divulguer des informations à son sujet.

L’agence allemande aurait toutefois informé la CIA que l’ancien SS s’était réfugié en Argentine en 1958. Infor-mation que les renseignements amé-ricains n’ont pas partagée avec Israël. En Argentine, Eichmann vivait sous le nom de Ricardo Klement. Une fois capturé, il a été raccompagné et jugé en Israël, où il a été pendu en 1962.

Par BENJAMIN WEINTHAL

Un projet de construction à Guilo attend d’être approuvé

Un plan pour construire 1 400 loge-ments dans le quartier de Guilo à Jérusalem sera présenté à la plani-fication et au comité de construc-tion de la ville la semaine prochaine a-t-on appris dimanche. Si il est approuvé, le plan de construction sera présenté à un comité régional pour approbation. Meir Margalit (Meretz, extrême gauche), membre du conseil municipal, a déclaré que le projet de construction sur des « terres saisies par Israël en 1967 » constitue une « confirmation de la

mort du processus de paix. »

« L’attitude d’Israël en ce début 2011 est inquiétante. Nous avons com-mencé l’année de manière agressive avec des démolitions de maisons (construites illégalement), l’affaire de l’hôtel Shepherd, et maintenant ceci. Il semble que quelqu’un dans le gouver-nement pense que (le président améri-cain Barack) Obama est faible, et qu’il est maintenant temps de promouvoir de tels plans provocateurs, » a-t-il dit.

« J’espère que cela va réveiller les américains, » a déclaré cet homme qui est pourtant un « représentant » du peuple israélien. La municipalité de Jérusalem a déclaré que le plan de logement est financé par des entrepre-neurs privés, et est promu par l’auto-rité de développement de Jérusalem.

« Le ville de Jérusalem continue de

faire avancer des projets de logements pour les arabes et pour les juifs. De nouvelles constructions sont vitales pour le développement de la ville et pour donner aux jeunes et aux étudiants la possibilité de louer ou d’acheter des appartements, » selon la municipalité.

Il y a un an, le comité régional de pla-nification et de construction a approu-vé une motion visant à élargir Guilo et le sud de Jérusalem, et d’y construire 900 nouveaux logements. Le projet de construction a été très critiqué à Washington et par les organisations d’extrême gauche.

Guilo a été construit sur des terres qui ont été récupérées durant la guerre des Six Jours, des terres annexées plus tard à Jérusalem. Le quartier a été fré-quemment la cible des tireurs palesti-niens durant la seconde intifada.

Nouveau plan de construction en discussion Un plan de constructions de 1 400 logements à Jérusalem sera examiné la semaine prochaine par la munici-palité. Le projet qui se situe dans le quartier de Guilo, au-delà de la Ligne verte soulève à nouveau la co-lère des partisans d’extrême gauche du mouvement «La paix mainte-nant». Selon le secrétaire général de l’association, Yariv Oppenheimer, le projet est encore plus vaste que ceux de Ramat Schlomo et Har Homa qui avaient suscité d’importantes ten-sions diplomatiques avec les Etats-Unis l’année dernière. Par JPOST.FR Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javas-cript pour le voir

Nous sommes très inquiets, en particu-lier par les éventuelles réactions inter-nationales à l’encontre d’Israël», a-t-il déclaré. Pour Méir Margalit (Meretz),

le plan en question est «plus grave et plus dangereux que tous les précé-dents».

Et le député de parler le «la mort du processus de paix». Les fonctionnaires de l’Hôtel de ville de la capitale ont souligné, dimanche, que le projet a été proposé par des entrepreneurs privés, et validé, par la suite, par l’Autorité de Jérusalem. «La mairie continue de relancer le logement pour les Arabes et les Juifs», ont-ils indiqué. «

Les nouvelles constructions sont es-sentielles pour le développement de la ville, et indépendamment de cela, le comité local s’est engagé à étudier tous les plans qui lui sont soumis, conformément à la loi.»

19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

Une Juive d’Enfer!

Histoire juive américaine intitulée:»Too many Jews !» Une vieille dame juive sirote son thé dans un restaurant. Trois nonnes discutent à la table voisine de leur prochaines vacances. La première dit à la Mére Supérieure, «Allons à Jérusalem». La Mére Supérieure: «Non il y’a trop de juifs là bas.» La deuxième nonne suggère:»Allons à New-York» La Mére Supérieure:

«Non, trop de Juifs là-bas.» La pre-miére nonne reprend:»Allons à Los Angeles»

La Mére Supérieure: Non, trop de Juifs là bas! La petite Vieille dame se penche vers les nonnes et avec un accent Yiddish: Pourquoi n’iriez vous pas en Enfer? Il n’y’a pas de Juifs là bas!

Agence Juive : « le raid a conduit à un antisémitisme mondial »

Bien que le comité Turkel ait net-toyé Tsahal et Israël de toute action illégale pendant le raid contre le flottille du 31 mai, un rapport de l’Agence Juive dit que le décès de neuf extrémistes turcs a déclenché une vague d’antisémitisme dans le monde entier. Le rapport de l’agence dit que bien que la plupart des manifestations contre le raid n’ont pas fini violement, elles ont provoqué au moins 15 incidents de « représailles » contre les juifs en France, parmi lesquels une attaque contre un adolescent juif dans le métro parisien. Des cocktails Molo-tov ont également été lancés sur une maison de retraite juive.

En Autriche, au moins cinq incidents ont été signalés. La rhétorique anti-is-raélienne a été en hausse tout au long de 2010, indique le rapport, en particu-lier en Iran, avertissant que les limites entre la critique légitime contre Israël et la diabolisation se sont estompées.

L’agence voit cela comme une menace majeure pour Israël, ainsi que pour les communautés juives à travers le

monde. Le rapport ajoute que des at-taques physiques sont faites aux juifs et aux institutions juives presque tous les jours, surtout en Europe, avec la France comme leader de tels incidents.

La Belgique, la Hollande et la Suède sont également perçues comme des pays dangereux d’un point de vue an-tisémitisme. En outre, l’Agence Juive met en garde contre les mouvements musulmans extrémistes en Europe, qui ont de plus en plus adopté l’idéologie nazie en 2010, avec un négationnisme galopant qui se mute en une vue des atrocités de la seconde guerre mon-diale comme une punition des juifs pour leurs crimes.

L’agence met également en garde contre une « théorie moderne du meurtre (juif) rituel » qui a commencé en 2009 lorsqu’un tabloïd suédois a accusé Israël de prélèvements d’or-ganes palestiniens.

La diffamation s’est propagée à l’Ukraine, Alger, Haïti, au Kosovo et même aux Maldives. Un groupe de médecins israéliens qui est arrivé aux

Maldives, afin de prêter assistance à la population locale, a été accueilli par une foule exigeant que les « méde-cins qui sont venus pour prélever des organes » soient renvoyés.

L’agence met aussi en garde contre l’Iran, qui développe des liens avec des organisations d’extrême droite, dont des groupes néo-nazis, spéciale-ment en Hongrie, en Grèce, en France et au Chili. Un groupe de néo-nazis a été capturé dans ce dernier état, avouant que l’Iran leur avait ordonné de faire du mal aux juifs.

Toutefois, le rapport exprime égale-ment une lueur d’espoir, affirmant que les incidents antisémites avaient diminué en nombre depuis 2009. Mais l’Agence Juive avertit que l’antisé-mitisme s’exprime toujours par des graffitis et la destruction de cimetières juifs, entre autres.

De récents sondages ont montré qu’environ un tiers des européens ont une opinion négative des juifs, et que maintenant plus que jamais, les gens expriment publiquement ces opinions. Après la publication du rapport, le président de l’Agence Juive, Natan Sharansky, a déclaré avoir doublé le nombre de délégués d’Israël en Amé-rique du Nord.

Le ministre de l’information et de la diaspora, Yuli Edelstein, a déclaré lors d’une réunion du cabinet dimanche matin que la plus grande menace pour Israël est l’expression de la haine en ligne. « Twitter et Facebook per-mettent aux antisémites et aux anti-israéliens de se cacher derrière des surnoms et d’agir librement contre les juifs et Israël, en rependant des rumeurs malveillantes, entre autre choses, » a-t-il dit.

Les Palestiniens étaient enclins à des concessionsSelon des documents diffusés par Al-Jazira dimanche, lAutorité pales-tinienne a proposé en 2008 qu’Israël annexe la plupart des’’ colonies construites’’ dans et autour de Jérusa-lem depuis 1967, selon le compte ren-du confidentiel d’une réunion obtenu par Al Djazira et publié dimanche par la chaîne qatarie.

Lors de cette rencontre du 15 juin 2008, Ahmed Koreï, un des principaux négociateurs palestiniens à l’époque, proposait devant ses interlocuteurs israéliens et américains qu’Israël an-nexe toutes les implantations juives dans l’agglomération à l’exception d’Har Homa, dans le cadre d’un ac-cord de paix plus large prévoyant la création d’un Etat palestinien indé-pendant. «C’est la première fois dans l’histoire que nous faisons une telle

proposition», déclare Koreï, selon ce compte rendu.

Les Palestiniens auraient également proposé un contrôle international du principal lieu saint de Jérusalem. En retour, selon les documents cités, les Palestiniens réclamaient des territoires israéliens, dont une bande de terre près de la Bande de Gaza où vivent la plu-part des Israéliens d’origine arabe.

Toujours selon ces révélations, les Palestiniens étaient prêts à limiter à 100 000 en 10 ans le nombre de réfu-giés palestiniens qui rentreraient chez eux. Ces discussions, portant sur ces questions qui sont des plus délicates entre les deux parties, avaient pris fin sans qu’un accord ne soit conclu. Réa-gissant à la publication de ces infor-mations, le négociateur palestinien en

chef lors de ces négociations, Saëb Erakat, dément toute l’affaire.

Il affirme que la plupart des documents diffusés par la chaîne Al-Jazira ne sont que des mensonges et que la direction palestinienne « n’avait rien à cacher ».

Selon la chaîne d’information, ces documents, qui sont présentés d’une manière sensationnelle, constituent « la plus importante fuite dans l’histoire du conflit israélo-palestinien ».

Les informations révélées sont ainsi corroborées par « des minutes de ren-contres, des mémos internes et des do-cuments originaux ». Au total, plus de 1600 documents seront publiés dans leur intégralité par la chaîne basée au Qatar. D’ailleurs, un site web consacré à ces révélations a été mis en ligne

Année record pour Ben Gourion Un total de 12 160 001 passagers ont franchi les portes de l’aéroport Ben Gourion en 2010 et 95 170 vols internationaux et domestiques ont été comptabilisés en Israël. Voilà les chiffres annoncés, dimanche, par l’Autorité de l’Aviation civile. Ces chiffres constituent une hausse de 9,37 % du nombre de passagers et une augmentation de 5,54 % du nombre de vols, par rapport à 2009.

Les compagnies israéliennes ont trans-porté plus de 5 millions de passagers en 2010, soit 43 % de tous les passa-gers ayant transité par Ben Gourion. Il s’agit d’une hausse de 10 % par rap-port à l’année 2009. C’est El Al qui remporte la première place dans cette catégorie, avec 3,8 millions de passa-gers - soit près du tiers de tous ceux qui ont décollé ou atterri en Israël.

La compagnie étrangère ayant trans-porté le plus de passagers en partance ou à destination de l’Etat hébreu est Lufthansa, avec un total de 450 000. La compagnie allemande est suivie de Continental Airlines, avec 366 000

passagers, et Delta, avec 337 000 pas-sagers.

Eilat en tête pour les vols domes-tiques Selon l’Autorité de l’Aviation civile, le principal lieu de départ et de destination est l’aéroport Charles de Gaulle, à Paris, avec 721 000 voya-geurs, suivi de JFK à New York. Les Etats-Unis sont toutefois le pays ayant fourni le plus de voyageurs vers et hors d’Israël, avec un total de 1 554 000 passagers (10,6 % de plus qu’en 2009), suivis de l’Allemagne, l’Italie, la France, le Royaume-Uni et la Rus-sie.

Par ailleurs, le mois d’août a été le plus actif de l’année à Ben Gourion : 1,5 million de voyageurs ont tran-sité par l’aéroport, sur un total de 9 677 vols. En ce qui concerne les vols domestiques, Eilat a été de loin la des-tination la plus populaire. Au total, 650 881 passagers ont pris un avion pour Eilat, soit 96,5 % de tous les vols domestiques.

Par RON FRIEDMAN

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 31 Janvier 2011

L’ideologie d’Obama par Georges Friedman Georges Friedman, éditeur de Strat-for, qui ne cache pas son étroite col-laboration avec l’administration Obama, vient de publier un livre qui ressemble fort, diront les ob-servateurs, à un mémorandum sur l’idéologie du président US. Dans son ouvrage, il invite simplement les Etats-Unis à prendre leurs distances avec Israël, pour mieux renforcer ses liens avec … le Pakistan et l’Iran ! Il base son argumentation sur une situation complètement biaisée de la réalité. Selon lui –c’est-à-dire selon Obama - non seulement Israël ne serait pas menacé, mais il serait responsable des tensions dans la

région.

Concernant le Pakistan, l’analyste estime que la dictature n’est plus une menace pour l’Inde car la guerre avec l’Afghanistan l’aurait trop affaibli. Pire encore, Friedmann insiste pour une reconnaissance de Téhéran par Washington en tant que nouvelle puis-sance régionale qui doit être soutenue du fait de l’effondrement de l’Irak. Il invite l’administration américaine à détendre l’atmosphère avec l’Iran, seul moyen selon lui d’éviter la chute de l’empire américain.

Pour Friedman les Etats-Unis sont

avant tout une puissance commerciale et seul un relâchement ou une rupture de ses liens avec Israël, permettrait le développement de liens commerciaux prometteurs qui assureraient la survie financière de l’Oncle Sam.

Ce livre aux allures de torchon anti sioniste aurai pu prêter à rire, si ce dernier n’avait atterri au Pentagone, au Congrès et au Sénat, avec l’aval, c’est-à- dire la chaude recommandation de l’administration d’Hussein Obama.

Par:Robin marc

Réactions en chaîne

En réaction à l’annonce de scission travailliste, lundi matin, le député (travailliste) Eitan Cabel a accusé Barak et ses alliés de vouloir «dé-truire le parti». Pour lui, Avoda a «perdu son chemin» concernant le processus de paix et devra désor-mais «restaurer» ses principes fon-damentaux. «Notre mandat devait permettre de conclure la paix avec les Palestiniens, mais cela n’intéres-sait pas Barak», a déclaré à son tour le ministre chargé des Minorités, Avishaï Braverman, sur Kol Israël. Et d’ajouter que, dès le moment où le parti s’est éloigné des questions diplomatiques il s’est rapproché du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, selon lui.

Braverman a noté, par ailleurs, que la décision de Barak est intervenue pré-cisément au moment où il affrontait des pressions au sein du parti pour

quitter la coalition. En effet, c’est sur cette base que, la semaine dernière, le parlementaire Daniel Ben-Simon a lui-même annoncé son intention de se séparer d’Avoda, mais ne bénéficiait pas du soutien nécessaire pour former un nouveau parti à une seule tête.

Braverman, lui, comptait appeler, la semaine dernière, à la convocation du conseil d’administration du parti dans les 30 prochains jours. Il avait déjà recueilli 500 signatures, en décembre, pour une pétition destinée à forcer Avoda à aborder le processus de paix.

Quant au Premier ministre, Binyamin Netanyahou, il estime que la scission travailliste pourrait éventuellement être source de stabilité, en faisant place à un groupe plus uni au sein de la coalition.

Par JPOST.FR

Livni appelle à des élections anticipées Un mauvais jour pour le gouverne-ment Netanyahou, mais un jour d’es-poir pour l’Etat d’Israël. Telle est la manière dont la chef de l’opposition, Tzipi Livni, a qualifié les boulever-sements du parti travailliste, lundi. Livni faisait référence à la décision du leader travailliste, Ehoud Barak, de former un nouveau mouvement de gauche baptisé «Indépendance» (Atzmaout).

«Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons pu constater quels hommes préfèrent la politique politicienne et lesquels défendent la vérité», a pour-suivi la dirigeante Kadima. «Le gou-vernement de Binyamin Netanyahou s’effondre sous le poids de ses propres failles politiques et de l’absence d’une quelconque vision ou ambition. Kadi-

ma appelle une fois de plus à des élec-tions anticipées.»

Les députés (Kadima) Otniel Schnel-ler, Shaï Hermesh et Orit Zuaretz ont tous critiqué l’initiative de Barak, Zuaretz la qualifiant même de «pathé-tique». «Maintenant qu’ils se sont trop rapprochés du Likoud, les Travaillistes se scindent et prouvent qu’ils ne sont que des opportunistes.

Ils ne chercheront jamais à faire avan-cer le processus de paix si cela veut dire qu’ils doivent abandonner leurs positions et leurs salaires en échange de principes et de valeurs», a ajouté la députée.

Par JPOST.FR

Netanyahou : « nous sommes dans une région instable, j’espère un retour au calme »

Le premier ministre Benyamin Netanyahou, lors de la réunion du cabinet dimanche, a évoqué le sou-lèvement populaire en Tunisie qui a forcé un dictateur présent pendant 25 ans à fuir le pays ce week-end. Netanyahou a déclaré : « nous sui-vons vigoureusement la suite des développements, » se referant égale-ment à la crise qui a commencé au Liban la semaine dernière.

Le premier ministre a poursuivi : « la zone dans laquelle nous vivons est ins-table, » ajoutant que « tout le monde voit aujourd’hui des centres de grande instabilité dans la région géographique dans laquelle nous vivons. » Netanya-hou a dit que « nous espérons que le calme et la sécurité seront de retour dans la région. »

Connectant les crise à Beyrouth et à Tunis à un accord de paix avec les palestiniens, Netanyahou a déclaré : « la leçon de ce que nous voyons est de verser les bases fondamentales pour la sécurité pour chaque accord, parce que la paix peut se défaire. » « Par consé-quent, » a-t-il poursuivi, « la paix et la sécurité doivent êtres intégrées. »

Egalement dimanche, le vice-premier ministre et ministre du développement régional, Silvan Shalom, a dit craindre que le renversement du gouvernement tunisien marque un renversement de l’état vers l’extrémisme, selon la radio militaire.

« La question se pose de savoir si l’état va conserver son caractère, et mainte-nant il y a un risque que les mouve-ments islamistes qui ont été bannis par le président Ben Ali essayent de retourner là-bas, » a-t-il dit. Les diri-geants arabes ont également abordé les développements en Tunisie.

Le dictateur libyen, Mouammar Kad-hafi, a déclaré samedi que les troubles sanglants en Tunisie sont le résultat du désir de ses habitants de se préci-piter pour se débarrasser du président tunisien, maintenant exilé, Zine al-Abidine Ben Ali, selon Reuters. « Je suis très peiné par ce qui se passe en Tunisie, » a déclaré Kadhafi dans un discours repris par Reuters.

« La Tunisie vie maintenant dans la peur… Les familles peuvent êtres en-

vahies et abattues dans leur chambre à coucher, et les citoyens dans la rue tuent comme si c’était les bolcheviks ou la révolution américaine, » a décla-ré le dictateur libyen, qui ne manque décidément pas d’humour. Le comité exécutif de l’OLP a félicité le « cou-rage sans précèdent du peuple tunisien et son sacrifice pour ses droits justes. »

Le président Mahmoud Abbas a im-médiatement fait marche arrière et a déclaré que la direction palestinienne n’a pas pris de position officielle sur la situation dans ce pays d’Afrique du Nord, selon l’agence de presse pales-tinienne Maan. Et on le comprend, lui aussi tenant le rôle de dictateur du peuple palestinien, étant au pouvoir sans aucun mandat du peuple.

D’autres dans le monde arabe, y com-pris le Hamas, le Djihad Islamique et le Hezbollah, ont salué les manifes-tants tunisiens. Le Djihad Islamique palestinien a félicité le peuple tunisien pour avoir obtenu la liberté « par le sang, les sacrifices et l’expression du libre arbitre, » a signalé Maan.

21L’information en provenance d’IsraëlEdition du 10 Janvier 2011

Ces dernières années, le public fran-cophone israélien a reçu la visite de nombreux artistes et chanteurs. Vanessa Paradis devait être de ceux-là, mais elle a décidé d’annuler son concert du 10 février à Tel-Aviv, pour des « motifs professionnels ». Les menaces, les qu’en dira-t-on vont bon train lorsqu’une célébrité étrangère monte sur une scène is-raélienne. Mais il en faut plus pour faire reculer la plupart de ces stars. Ainsi, le 6 et le 7 février 2011 sont les dates du retour de Gad Elmaleh sur les planches israéliennes.

L’humoriste préféré des Français vient pour la seconde fois se produire en Israël, pour le plus grand plaisir de son public francophone. Malgré son em-ploi très charge et sa disponibilité rare, Gad Elmaleh a accepté de répondre à nos questions. Il nous a, en exclusi-vité, donné son sentiment sur Israël, l’image qu’il en a et celle qu’il vou-drait faire connaître au monde entier.

Lph : Avez-vous souvent l’occasion de venir en Israël ? Ces séjours sont-ils le plus souvent professionnels ou privés ?

G.E : En fait c’est la deuxième fois que je viens pour jouer un de mes spectacles. Mais je suis déjà venu de nombreuses fois pour des séjours privés. J’ai de la famille et beaucoup d’amis en Israël. Je viens la plupart du temps pour le kiff ou pour voir les spectacles de mes copains artistes.

Lph : Le spectacle que vous présente-rez le 6 février à Jérusalem et le 7 à Tel-Aviv est-il différent de celui que vous avez joué en France ?

G.E : Je pense qu’il est indispensable

d’adapter son spectacle au public pré-sent. Il n’est pas question de jouer le même spectacle que celui que tout le monde peut voir dans le DVD. De plus, ici, il y a matière à innover : la langue, les Français qui vivent en Is-raël,... J’ai de quoi surprendre !

Lph : Vous parlez hébreu couram-ment, vous avez reçu une éducation religieuse, que ressentez-vous lorsque vous foulez la terre d’Israël, lorsque vous observez la vie ici ?

G.E : En grandissant au Maroc, j’ai été élevé dans un rapport très sacré à Israël. Ce pays avait pour moi un lien direct avec la religion, il n’était pas question de politique.

En venant ici, je remarque qu’il ne s’agit pas uniquement de cela. Israël est un pays « normal », démocratique où tout existe. Du rapport de mon en-fance avec Israël, il me reste la langue que j’ai apprise à la Yeshiva, sinon ce lien a évolué.

Israël que j’aime et que j’ai envie de montrer c’est celui qui procure une douceur de vivre étonnante. C’est celui qui vit culturellement à 200 à l’heure. Les artistes israéliens méritent d’être connus.

Lph : Quels sont vos amis en Israël ?

G.E : Je suis proche et j’apprécie le travail de nombreux artistes israéliens comme Israël Katorza, Yael Abecas-sis, Eytan Fuchs ou Ronit Alkabets. Par ailleurs, je tiens à promouvoir particulièrement l’activité du centre Suzan Dalal à Neve Tsedek qui est, selon moi, le centre numéro 1 dans le monde en ce qui concerne la danse contemporaine.

Lph : Votre humour, très apprécié des Français, vous permet de faire passer de nombreux messages. Pensez-vous que l’humour pourrait également ser-vir à défendre l’image d’Israël mécon-nue voire déformée dans de nombreux pays ?

G.E : Oui, tout à fait. Mais vous sa-vez, il ne s’agit pas tant de défendre l’image d’Israël que de la montrer telle qu’elle est. Je ne comprends pas cette paranoïa mondiale, j’ai envie de dire au monde entier : « Venez voir ! Venez voir cette humanité folle, cette société animée de débats et de controverses! » Il faut aller chercher les Israéliens et les montrer dans leurs divergences d’opinions et dans leur richesse.

Lph : Certains artistes, comme Vanes-sa Paradis, ont reçu des menaces après avoir décidé de venir se produire en Is-raël. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

G.E : Ces menaces sont extrêmement choquantes. Israël est le seul État démocratique de la région ! Je pense que face à de telles menaces, la seule réaction à avoir est de maintenir son spectacle. Ces artistes montrent qu’ils n’ont aucun problème avec Israël, qu’ils ne sont pas prêts à condamner toute une population. J’espère que les gens voient aussi Israël comme un pays avec une activité culturelle débordante.

Lph : Avez-vous un message pour les francophones d’Israël ?

G.E : Le spectacle que je vous prépare va être une fête, de vraies retrouvailles, dans une ambiance de shigaon!

Par Guitel Ben-Ishay

Interview Gad Elmaleh

22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 10 Janvier 2011

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