Israël Actualités n°148

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GRATUIT - Numéro 148 - Edition du Lundi 1er Novembre 2010 Journal Israélien en langue française Affrontements dans la ville arabe israélienne d’Oum el-Fahem La Bred accorde le premier prêt islamiste en France Page 5 Un assassin récidiviste appelle à l’enlèvement de soldats israéliens Page 18

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Toute l'information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 148 - Edition du Lundi 1er Novembre 2010 Journal Israélien en langue française

Affrontementsdans la ville arabe israélienne

d’Oum el-Fahem

La Bred accorde le premier prêt islamiste en FrancePage 5

Un assassin récidiviste appelle à l’enlèvement de soldats israéliens

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Novembre 2010

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«On ne peut pas se baser sur le thème de la Terre promise pour justifier le retour des juifs en Israël et l’expatria-tion des Palestiniens», a dit le prési-dent grec-melkite de la commission pour le message du synode pour le Moyen-Orient lors d’une conférence de presse.Dans ce message, rendu public same-di, les évêques et patriarches orientauxaffirment qu’il «n’est pas permis de recourir à des positions bibliques et théologiques pour en faire un instru-ment pour justifier les injustices». «Pour les, chrétiens, on ne peut plus parler de Terre promise au peuple juif», terme qui figure dans l’Ancien testament, car cette «promesse» a été «abolie par la présence du Christ». Après la venue du Jésus, «nous par-lons de Terre promise comme étant le royaume de Dieu», qui couvre la Terre entière, et est un «royaume de paix,

d’amour, d’égalité (et) de justice», a-t-il expliqué « dépriment !! Attention ce n’est pas fini »«Il n’y a plus de peuple préféré, de peuple choisi, tous les hommes et toutes les femmes de tous les pays sont devenus le peuple choisi», a ajouté le prélat.Mais alors ! .le Vatican cherche à dépossédés les juifs de leurs terre ? Moi je répond au synode des évêques catholiques du Moyen-Orient, que lesdisputes théologiques sur l’interpré-tation des Écritures saintes date du Moyen Age, «il ne semble pas être une sage décision de les faire revivre la réalité est toute autre un exemple les religieux accusent Jérusalem pour la situation en Palestine mais l’Etat juif est l’unique de la région dans lequel la population des fidèles du Christ augmente. L’islam n’aime pas les Chrétiens d’Orient : il les a forcés à fuir, et il est vrai qu’ils constituent aujourd’hui seulement 6% de la popu-lation du Moyen-Orient.Il existe un seul pays où les chrétiens ont augmentés en nombre : Israël où la population chrétienne est passée de 34 000 en 1949 à 163 000 aujourd’hui et d’après les projections, elle atteindra 187 000 en 2020. Au contraire, dans les pays musulmans, la population chrétienne diminue. Selon le rapport du Département d’Etat américain sur la liberté religieuse, en Turquie en 2007, il y avait 2 millions de chrétiens,aujourd’hui ils sont 85 000 ; au Liban ils sont passés de 55 % de la popula-tion à 35 % ; en Égypte, leur nombre a été réduit de moitié ; en Syrie où ils constituaient la moitié de la popu-lation, ils ne sont plus que 4 % ; en Jordanie, ils sont passés de 18 % à 2

% ; en Arabie Saoudite on parle de « Chrétiens invisible ».En Iran, il n’existe pratiquement plus de Chrétiens. À Gaza il en reste 3000 soumis à une constante persécution. Tout cela, les hiérarchies chrétiennes l’avouent du bout des lèvres, ce qu’on peut comprendre ; mais il est inad-missible que pour ne pas heurter leurs propres persécuteurs, ils accusent à la place Israël, dans un forum important comme le Synode, semblent pas s’en rendre compte.Elles préfèrent accuser Israël, où elles jouissent pourtant de la pleine liberté de culte et d’expression. aujourd’hui des imbéciles comme jimmy Car-ter qui insistent sur le fait qu’un Etat palestinien arabe ne peut exister sans Jérusalem comme capitale. mais si Tel Aviv doit être la capitale d’Israël selon le monde entier, pourquoi Ramallah ne pourrait pas être la capitale pales-tinienne arabe?La seule raison pour laquelle les gens disent que Jérusalem doit être la capi-tale palestinienne arabe est parce que les arabes palestiniens insistent, mal-gré l’absence de tout lien historique de la ville comme centre culturel ou poli-tique pour le monde arabe.Leur insistance –et fondée pour en re-tirer la souveraineté juive - est consi-déré comme quelque chose de plus précieux et authentique que les riches et authentiques liens juifs, religieux ,culturels et historiques avec la ville. La question de l’etat d’’Israel et de Jé-rusalem expose au grand jour l’hypo-crisie du monde.A Bientôt

Samuel Flatto Sharon Ancien député à la KNESSET

L’édito patriote de Flatto SharonLe Vatican cherche à déposséder les juifs de leurs terre !

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Novembre 2010

Bien des hypothèses ont été écha-faudées concernant Barack Obama. J’ai, dans mon dernier livre, expli-qué ce qu’avait été sa trajectoire, de ses années de formation jusqu’à l’âge adulte. J’ai souligné ses liens avec des gauchistes, des terroristes non repentis, des islamistes. J’ai dé-crit la stratégie qui s’était élaborée autour de lui. J’ai donné les noms de ceux qui l’entouraient et qui com-mencent aujourd’hui à déserter le navire. J’ai souligné l’extrême opa-cité de son parcours universitaire et d’autres aspects de son passé.

Je l’ai dépeint, plutôt, comme un socialiste né musulman et nettement islamophile. J’ai cité les livres qui lui avaient été consacrés aux Etats-Unis par Aaron Klein, Pamela Geller et Da-vid Horowitz. J’ai évoqué l’hypothèse soulevée par Dinesh D’Souza dans son dernier ouvrage, « The Roots of Obama’s Rage » : les liens d’Obama au tiers-mondisme et à l’anticolonia-lisme, par l’intermédiaire des souve-nirs de son père, économiste marxiste kenyan naufragé dans l’alcoolisme. J’ai évoqué sa mère, « travailleuse sociale » disparue prématurément et qui, c’est le moins qu’on puisse dire, n’aimait pas beaucoup les Etats-Unis.

Il est une hypothèse que je n’ai pas évoquée, et qui vient de l’être dans un article d’un auteur que je lis de temps à autres, Alan Caruba.

Et si, derrière tout cela, Obama était, surtout, un imbécile ? Je sais, ce mot a été utilisé pour qualifier George Walker Bush : très injustement, puisque George Walker Bush a suivi un parcours universitaire parallèle à celui, par exemple, de John Kerry en obtenant des notes bien meilleures, et puisque George Walker Bush lisait beaucoup et parlait souvent sans télé-prompteur. Je ne voudrais pas à mon tour être injuste et hâtif.

Mais plus j’y pense, plus je me dis que la thèse de l’imbécillité d’Obama a des arguments en sa faveur. Pourquoi doit-il cacher son parcours universitaire et ne laisser filtrer aucun document à ce sujet ? Ses écrits et devoirs sur table étaient-ils si médiocres et si honteux ?

Il a été recruté ensuite pour être agi-tateur et il a été formé longuement à cette fin, mais d’autres que lui, qui ne brillent pas du tout par leur intel-ligence, ont été formés de cette façon. Ils n’ont pas tous un avenir pro-metteur, beaucoup finissent comme Arlette Laguiller, en France. Mais

Obama avait d’autres avantages : de la prestance, un sourire charmeur, une capacité déclamatoire certaine.

On peut avoir ces avantages et n’être néanmoins qu’un pantin téléguidé. Mon ami David Horowitz a, lorsque nous nous sommes rencontrés récem-ment, parlé de « dummy », mannequin de chiffon.

De fait, Obama parle bien : mais lui, il lui faut un téléprompteur ou une oreillette, par le biais de laquelle on lui dicte tous ses propos, et les rares fois où il s’est retrouvé dans une situa-tion où le téléprompteur et l’oreillette ne fonctionnaient pas, il ressemblait à un homme qui se serait trompé de porte, et se serait retrouvé sous les projecteurs sans savoir pourquoi il se trouvait là.

On ne pourrait pas faire un livre des propos ineptes qu’il a pu tenir alors, car il faudrait d’abord en retirer les innombrables « euh, euh, euh », « vous savez », « oui, vous savez ». De fait aussi, Obama semble incapable de prendre une décision si on ne lui a pas dit avant quelle était la décision qu’il devait prendre. Il semble même inca-pable de manifester la moindre émo-tion après un drame ou une tuerie.

Ce que certains ont pris pour du flegme, commence à être analysé comme une inaptitude à se relier au monde extérieur, ce que des chroniqueurs de gauche, nettement favorables au parti démocrate, commencent à remarquer avec une inquiétude croissante, et en semblant se dire : est-ce que ce type ne va pas détruire toutes nos chances pour les vingt années à venir ?

Il se dégage d’Obama une arrogance extrême et un contentement de soi, qui le conduisent à ne pas se voir le moindre défaut (lors d’une question qui lui était posée récemment à ce su-jet, Obama, après un silence, a répon-du, « ne pas avoir un bureau toujours bien rangé ») et à prendre parfois, au moment des applaudissements espé-rés, une pose niaise et mussolinienne, le menton en avant, et les yeux mi clos.

Et ce genre d’arrogance et de conten-tement de soi ne sont pas, en quoi que ce soit, des signes d’agilité neuronale. En une seule année, Obama avait déjà joué au golf bien davantage que George W. Bush en huit ans de prési-dence, et il n’a jamais hésité à mon-trer que ses parties de golf comptaient bien davantage pour lui qu’un risque

de guerre, ou quoi que ce soit d’autre.

On peut en déduire qu’il aime beau-coup jouer au golf. S’il joue au golf aussi bien qu’au base ball, le nombre des balles qu’il a envoyé dans le décor doit être impressionnant. Le nombre de ses impairs est déjà remarquable, et s’allonge tous les jours : cela a com-mencé par le renvoi du buste de Wins-ton Churchill au Royaume-Uni dès le jour de sa prise de fonction.

Cela s’est poursuivi avec le cadeau fait à la reine d’Angleterre d’un iPod, sur lequel figuraient les discours complets d’un certain Barack Obama, ou encore par son comportement face à l’empe-reur du Japon.

Obama semble aussi sans cesse s’ex-cuser d’être Américain, et ne rate ja-mais une occasion de dire son mépris pour le peuple américain : même si cela correspond à ce qu’il imagine penser lui-même, il manque de la sub-tilité la plus minimale pour faire pas-ser le message. A la veille de perdre des élections majeures, il ne voit rien, strictement rien, à se reprocher, et affirme qu’il va poursuivre dans la même direction.

Quand ils vont droit vers le mur, cer-tains hommes freinent ou prennent un léger virage : ceux qui tiennent abso-lument à se fracasser appartiennent à une catégorie particulière.

Je pense qu’Obama sera l’homme d’un seul mandat, et qu’on se souviendra de lui, plus tard, comme de l’homme qui a succédé à George Bush. On pourra aussi s’en souvenir comme de celui qui a endetté le pays pour très long-temps.

On s’en souviendra peut-être comme de celui qui aura permis à l’Iran de se moquer ouvertement des Etats-Unis, et qui, après avoir reçu une paire de gifles, semblait en demander une autre. On pourrait en rire, et il m’arrive d’en rire en me repassant les « meilleurs moments de Barack » sur youtube, ou en regardant ses discours en coupant le son : les mimiques sont intéressantes.

Ce qui n’est pas du tout risible, est qu’Obama est à la tête de la première puissance du monde, et le restera pen-dant encore deux ans.

Ce qui est moins risible encore, est que ceux qui lui dictent des mots dans son oreillette vont continuer à dicter sa conduite pendant ces deux années, et que, dans le même temps, il pourra

envisager de prendre des décisions lui-même. Ce qui est tragique, est qu’il gardera une marge d’action en matière de politique étrangère.

Dans un monde aussi dangereux, avoir un « dummy » à la Maison Blanche, se dire qu’il peut prendre des décisions, et qu’on peut lui en dicter d’autres, se dire que son cerveau a été imprégné d’idées ineptes pendant plus de deux décennies, a de quoi rendre anxieux.

Ce qu’on peut regretter, si cette comé-die tragique s’achève, comme c’est très souhaitable, en 2012, est qu’Oba-ma soit le premier Président noir des Etats-Unis. Tout comme Obama est effectivement le type qui va vraisem-blablement détruire toutes les chances de la gauche américaine pour les vingt années à venir, il risque d’être aussi celui qui hypothèquera toute chance de voir un candidat noir s’approcher de la présidence pour longtemps.

Par:Guy Millière

Et si Obama était seulement un imbécile ?

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Novembre 2010

On passera sous silence le fait qu’il s’agit d’un tour de passe-passe puisque la banque qui n’a pas vocation, charia or not charia, à être philanthrope, pré-lève sa dîme en revendant le bien plus cher qu’elle ne l’a acheté, ce qui équi-vaut à des intérêts et ne change rien financièrement.

En effet, il ne s’agit là que d’une sorte de crédit-bail ou L.O.A. (location avec option d’achat) et la différence réside dans la taxation de l’opération.

Si la banque n’était qu’un marchand de bien, achetant un bien pour le re-vendre plus cher, il lui faudrait payer les frais de notaire et de mutation ainsi que les plus-values, ce qui rendrait l’opération très coûteuse l’opération, plus qu’un prêt classique.

Mais grâce à la complaisance du ministère des finances, la banque se voit appliquer le régime des prêts bancaires ! C’est aussi pour le (riche) client, un moyen d’échapper partielle-ment à l’ISF car le bien ne lui appar-tient qu’une fois entièrement payé.

Cette soit-disant finance islamique n’est que magouille et hypocrisie et n’est pas plus protégée que la finance classique en cas de bulle spéculative immobilière et de défaillance des acheteurs !

Ce qui change, par contre, c’est la re-connaissance et l’acceptation par une banque d’une règle religieuse dans ses façons de procéder ; cela intro-duit donc la possibilité pour chacun

d’échapper au sort commun, celui du citoyen ou du consommateur en fonc-tion d’un marqueur religieux. C’est bien la laïcité qui est attaquée !

C’est bien le vivre ensemble et l’éga-lité de traitement qui est en question. Tout est fait, partout et de plus en plus, pour que les musulmans se mettent à part, aient un traitement particulier, viande halal, horaires spéciaux dans les piscines pour les femmes, femmes emburkinées ou marquées par le voile, prières dans les lieux publics…

La religion, qui doit selon la loi du 9 décembre 1905 être du domaine privé impose ses règles partout et instaure le communautarisme comme la norme. En effet, partout se dessinent deux grands groupes, les musulmans et les non musulmans.

Où est la République une et indivisible ? Où est l’égalité républicaine ? Où est la possibilité pour les nés musulmans d’échapper à leur destin et de choisir une autre voie ? Le pire est que notre ministre de l’Economie applaudit, en-courage et est prête à tout pour attirer les capitaux islamistes.

La preuve, la honte de la France, le 28 octobre prochain, le forum sur la finance islamique aura lieu, sous sa présidence, au Ministère de l’Econo-mie (2). L’on peut lire la logorrhée mensongère de Hervé de Charrette, du Nouveau Centre et Président de l’Ins-titut de la Finance Islamique , pour faire l’apologie de cette finance au nom de la rentabilité et des capitaux,

ces nouveaux veaux d’or qu’adorent nos dirigeants.

Cette réunion est nécessaire car il faut adapter notre législation sur les prêts pour la rendre islamiquement com-patible et ils vont discuter entre eux (droit d’entrée de 300 euros) de la meilleure façon de nous faire prendre des vessies pour des lanternes et de tuer ce qui reste de République et de démocratie dans notre pays.

En effet, faire entrer la charia dans la finance et dans les prêts c’est faire en-trer par la grande porte les exigences de l’islam dans la vie quotidienne de tous. Aujourd’hui la Bred accorde un prêt à la mode islamique, demain les clients musulmans et les possesseurs de titres venant du Golfe et autres pays musulmans interdiront à la Bred et à ses filiales de financer avec leur argent un prêt qui sera demandé par un éle-veur de porc ou un viticulteur (impo-sant peu à peu une certaine économie et la disparition d’éléments fondamen-taux de notre mode de vie, de notre héritage et de notre identité française), puis à un femme qui ne serait pas voi-lée, puis à une famille qui ne respecte-rait pas le ramadan…

Et c’est ainsi que, peu à peu, l’islam et ses pratiques anti-égalitaires et funestes pour la démocratie et notre mode de vie impose ses règles à tous. Bientôt la police des mœurs rétribuée à la Bred pour examiner la vie privée des demandeurs de prêts ? Tous ceux qui ont leurs comptes à la Bred savent ce qu’il leur reste à faire. Tous ceux qui ont leurs comptes à la Banque Populaire savent ce qu’il leur reste à faire.

On précisera en passant que cette der-nière est la banque majoritaire chez les professeurs avec la Casden, sys-tème d’épargne à points, permettant d’obtenir des prêts à taux intéressants. Il va falloir conseiller à la Casden de chercher un autre partenariat, plus conforme à l’exigence de qui tra-vaille à l’Education Nationale, plus conforme à l’idéal républicain…

Par:Christine Tasin

La Bred accorde le premier prêt islamiste en FranceLa charia à l’honneur à la Bred, filiale du groupe Banque Populaire Le premier prêt

«habitat» compatible avec la charia en France vient d’être accordé, nous apprend Le blog du Monde, qui bien entendu nous explique que c’est tout simple et sans

conséquences ; la charia interdisant les intérêts, la banque achète la maison pour la revendre à son client qui la lui paye en mensualités…

Un peu plus d’une centaine de per-sonnes ont manifesté samedi après-mi-di à Paris devant la boutique Guerlain des Champs-Elysées pour protester contre les propos racistes de l’ancien «nez» du parfumeur français, Jean-Paul Guerlain, a constaté une journa-liste de l’AFP. Réunis à l’appel du col-lectif Boycottez Guerlain, qui appelle au boycott de la marque, les manifes-tants ont déposé symboliquement des flacons de parfums et produits Guer-lain devant la boutique phare de la maison, fermée pour l’occasion.

Interrogé la semaine dernière sur la création du parfum Samsara durant le journal de 13H00 de France 2, Jean-Paul Guerlain, descendant du fonda-teur de la célèbre maison, avait répon-

du: «Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre.

Je ne sais pas si les nègres ont tou-jours tellement travaillé, mais en-fin...». Jean-Paul Guerlain, 73 ans, avait ensuite présenté des excuses «à tous ceux qui ont pu être blessés par les propos choquants qu’(il a) tenus», dans un courriel adressé à l’AFP. La société Guerlain, filiale du groupe LVMH, a réagi en qualifiant les propos d’»inadmissibles».

Le groupe LVMH a ajouté avoir «tou-jours condamné vigoureusement toute forme de racisme, qu’elle qu’en soit l’expression». «Au-delà d’une simple condamnation, nous attendons une plainte de LVMH contre Jean-Paul Guerlain», a déclaré un des porte-parole du collectif, Michaël Mouity-Nzamba, lors de la manifestation de-vant la boutique Guerlain de l’avenue des Champs-Elysées. «Nous appelons

le groupe LVMH à une condamnation médiatique» des propos de Jean-Paul Guerlain, «à la hauteur de l’offense de ce dernier», a ajouté le collectif dans un communiqué.

Sur des pancartes on pouvait lire : «Moi non plus je ne veux plus bos-ser comme un nègre», slogan égale-ment scandé par les manifestants, ou encore «Le nègre vous emmerde», en référence à une phrase célèbre d’Aimé Césaire. «S’il le faut, on viendra tous les samedis», a lancé une porte-parole du collectif.

Par ailleurs, des manifestants se récla-mant de l’Alliance noire citoyenne ont occupé samedi dans le calme le stand Guerlain des Galeries Lafayette Haussmann. En fin d’après-midi, une dizaine de personnes portant des tee-shirts noirs avec le sigle «Brigade anti-négrophobie» entouraient le stand qui avait été fermé.

Manifestation devant la boutique Guerlain

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Novembre 2010

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Novembre 2010

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Novembre 2010

Notre paracha commence ainsi : « Voici la vie de Sarah.. » et pourtant elle nous parle en réalité de sa mort ! Ceci vient nous apprendre dit la gue-mara : que les sages sont appelés vi-vants, même après leur mort, car leur enseignement se transmet de généra-tion en génération. Ainsi la vie et la mort de Sarah iménou doivent servir d’exemple à toutes les femmes d’Is-raël. Mais pourquoi donc Sarah repré-sente le modèle de la femme juive ? Pour répondre, nous devons d’abord comprendre ce qu’est la féminité juive, telle qu’elle est décrite dans la Thora. Contrairement aux clichés que l’on colporte dans le monde moderne, le judaïsme a un profond respect de la femme !

Une des principales préoccupations des Khakhamim depuis le Talmud jusqu’à nos jours, a été d’éviter que la femme soit considéré comme un objet. L’homme a l’obligation d’aimer et de respecter sa femme plus que lui-même ! Ordonne le Talmud. Du point de vue des relations, la thora lui interdit formellement les relations non consentes de la femme ! La femme doit être considérée pour elle-même et d’ailleurs nombres de traitées du Tal-mud lui sont consacrée !

Malheureusement il est vrai que beau-coup trop d’entre elles sont maltraitées de part le monde…

En fait dit le Zohar la relation entre un homme et une femme n’est rien d’autre que le calque, la projection d’une union céleste, celle entre HM et le Klâal Israël, qui est appelée l’épouse d’HM dans le Zohar.

Mais la femme dans la Thora n’est pas que l’épouse, quant bien même son rôle essentiel est de construire le foyer, et de transmettre la tradition, la Bible énumère de nombreuses femmes au-devant de la scène de l’histoire politique du peuple d’Israël. La Gue-mara affirme même que la libération d’Egypte ne s’est faite que grâce au mérite des femmes, toutes les femmes, y compris bien sûr Myriam et Yohé-vét. C’est sous l’impulsion de My-riam que naquit le prophète de tous les temps Moise et c’est grâce à l’abné-

gation des sages-femmes juives que le peuple grandit de façon extraordi-naire en Egypte. C’est elle encore qui font avancer l’histoire du Am Israël, chaque fois que celle-ci semble dans l’impasse.

Sans la prophétesse Dévorah, qui était juge et chef national, sans Ruth la moâbite de qui sortira David Amé-lékh, et bien sûr Esther qui fit annuler le génocide contre les juifs prononcé par Amane, le peuple juif aurait dis-paru de la surface de la terre !

Nous voyons donc que la femme dans notre tradition à ce double visage de l’épouse et de la politicienne, elle est à la fois le ministre de l’intérieur et de l’extérieur. Nous retrouvons chez les matriarches ces caractéristiques et parfois même elles iront contre l’opi-nion de leur mari, pour faire avancer l’histoire dans le sens désiré par D-ieu. C’est ainsi pour Sarah, lorsqu’elle décide de renvoyer Agar et son fils Ichmael…dont elle comprend le jeu néfaste qu’il entretient avec Isaac !

Sarah avait compris dés le début contrairement à Abraham, qu’Ichmael pourrait entraîner Isaac vers les pires déviances, alors elle demande à Abra-ham de le chasser. Abraham hésite, il ne sait quelle position adopter, alors HM va trancher de façon catégorique : « Tichma békhola ! » « Tout ce que Sarah te dira, tu obéiras à sa voix, car c’est par Isaac qu’une postérité sera après toi ! »

La femme est la seule à pouvoir anti-ciper et à diagnostiquer les premiers signes d’une catastrophe future, et ain-si d’agir en conséquence pour l’éviter. Le rôle rempli par Sarah débute certes dans le foyer, mais elle sait que les répercussions seront universelles, car il s’agit ici de séparer deux frères qui deviendront deux nations distinctes. Il est écrit dans Ichêt Hail- La femme vertueuse- rédigé par le Roi Salo-mon : « Une femme vaillante est une couronne pour son mari ». Rabi Aha explique qu’il s’agit d’Abraham, qui fut couronné que grâce à Sarah, mais elle ne le fut pas grâce à lui!». C’est grâce à elle aussi qu’il s’enrichit ! nous disent les commentateurs. Elle

sut imposer ses bonnes décisions à son mari, tout comme Rivka qui prendra l’initiative du choix entre Yaacov qui sera le géniteur du peuple d’Israël et Esaü celui de Rome.

Mais d’où donc provient à la femme cette compréhension des choses, cette anticipation des événements ? En fait pour le comprendre, disent les khakha-mim, il faut remonter à l’origine de la création de la femme… Comme il est

écrit dans la Thora, elle fut créée à par-tir de la côte d’Adam, le premier être humain, déjà créé à l’image de D-ieu. Rappelons qu’Adam, fut créé à par-tir de la poussière de la terre, élément évidemment inférieur à l’homme. De plus, ce sera D-ieu lui-même, sans le consentement des anges, qui façonne-ra la femme contrairement à l’homme. Car en effet D-ieu dit à propos de l’homme : « Naasé Adam ! » faisons l’homme à notre image… s’appuyant sur l’avis des anges.

Pour la création de la femme, le verset dit : « D-ieu prit la côte de l’homme et forma un tissu de chair à la place, « Vayivén » il édifia en femme la côte, qu’il préleva à l’homme et l’a présenta à l’homme..» Pour expliquer la for-mation de la femme, le verset utilise le verbe « Vayivén », qui est tiré de la racine « Bina » qui signifie discerne-ment, c’est le faite de comprendre une chose par une autre, de posséder une faculté d’anticipation et d’intuition. Bref, d’avoir comme on dit un coup d’avance !

Ainsi l’épisode de la création de la compagne de l’homme qui est la femme, nous permet de répondre à la question concernant l’intelligence de nos matriarches : La femme, créer à partir de Bina, est dotée de la faculté de comprendre plus vite que l’homme. C’est peut-être aussi ce que signifie le fait que le mot « îcha » qui veut dire femme, apparaît avant le mot « îch » dans la Thora… Cela vient nous faire comprendre que la femme a préséance sur l’homme, car c’est par elle que se fera la rédemption finale.

Son nom « îcha » montre en effet que c’est elle qui indique la voie à l’homme, car le suffixe « Hè » à un mot indique en général la direction (comme nous le voyons à propos des mots « Harana » ou « Misraima » qui signifie en direction de ...)

Îcha nous indique en réalité la bonne direction que devrait emprunter le Îch… Voilà donc pourquoi Sarah a réussi à dévoiler les rapports entre HM et les créatures : c’est la voie qui nous amènera si D-ieu le veut à la Guéoula !La disparition de Sarah va affecter notre patriarche Abraham et le verset

dit : « Vayavo Abraham lispod léSarah vélevkota » il vint faire son éloge et la pleurer. Le Keli Yakar nous explique que le mot « vélevkota » (la pleurer) est écrit avec une minuscule lettre « Kof » qui a une valeur numérique de 100.

100 c’est également la hauteur du Beth Amikdach, qui mesurait 100 Ama…Cela vient nous enseigner dit le Kéli Yakar que la mort de Sarah pour Abra-ham fut comparable à la destruction du Temple de Jérusalem !

Dans cette paracha, il est question également de trouver une épouse à Isaac… Le texte dit : « Et je t’adjure de ne pas prendre une épouse pour mon fils parmi les filles des Cananéens, au milieu desquels je demeure ! »

Pourquoi le patriarche Abraham était-il si inflexible vis-à-vis d’Eliezer son serviteur, pour le choix d’une épouse pour son fils Isaac alors que sa propre famille adorait des idoles ?

Le Even Ezra explique qu’il y avait en fait une différence fondamentale entre les Cananéens et les gens de Haran ; les Cananéens avaient des mœurs tel-lement dépravées que la tradition les qualifie « d’abomination de la terre de Canaan », alors que l’idolâtrie des habitants de Haran d’où Abraham était originaire, ne posait qu’un problème idéologique.

En règle générale, une idéologie bien qu’elle soit souvent erronée, doit pouvoir être corrigée, contrairement à l’immoralité qui affecte la nature profonde de l’être et se transmet de manière irrémédiable aux générations futures.

Voilà pourquoi, Abraham vas être si intransigeant vis-à-vis de son serviteur Eliezer pour qu’il choisisse une fille de Haran pour son fils Isaac. Convaincu qu’il était que ces filles de Haran pos-sédaient les qualités essentielles pour fonder une famille juive.

La vie de l’homme comporte une suite ininterrompue de choix, et celui-ci est, peu ou prou, à suivre une bonne direction et en fonction des sources auxquelles il obéit, et à l’héritage qu’il a reçu… C’est ainsi que nos ancêtres se détournèrent des pratiques des Cananéens, ayant décelé l’immoralité qui aurait contaminé les générations futures.Le Roi Salomon dit à ce propos : « Le Juste marche avec intégrité, Heureux ses enfants après lui ! »

Nos ancêtres ont cultivé la bonté et la générosité à l’instar d’Abraham, Isaac et Yaacov et ils se sont ardemment bat-tus pour transmettre ces valeurs essen-tielles aux générations futures et ces valeurs nous habitent encore à ce jour.Il est un devoir pour chaque juif de poursuivre ce travail, c’est là même le principe fondamental du judaïsme.

Yvan Lellouche

Parachat Haié Sarah : l’intuition innée de la Femme !

Yvan Lellouche

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Au-delà des premières heures d’eu-phorie qui donnaient l’impression d’un consensus général, la visite d’Ahmadinejad au Liban a manifes-tement ravivé les craintes des pays arabes face à un Iran qui se montre de plus en plus conquérant et expan-sionniste et qui n’hésite plus à chas-ser sur les terres arabes. Au terme de cette visite, les langues se délient et des informations nouvelles, en provenance des services israéliens, apportent un éclairage nouveau sur le déroulement d’un voyage qui n’a pas généré les espoirs attendus.

Réticences libanaises Les dirigeants libanais n’avaient pas montré beau-coup d’empressement à recevoir chez eux un personnage sulfureux mais ils en avaient été contraints par le pré-sident syrien qui bénéficie toujours d’une force de pression locale.

Ils avaient alors tout fait pour limiter l’impact de cette visite en minimisant leur collaboration parce qu’ils crai-gnaient qu’Ahmadinejad n’use de pro-vocation à l’encontre du voisin israé-lien. Ils ont donc trainé des pieds pour orienter la visite vers un échec cuisant.

De ce point de vue, les libanais se sont montrés courageux et efficaces. L’opi-nion libanaise n’était pas favorable à mêler le Liban aux querelles irano-is-raéliennes. Le gouvernement de Saad Hariri est déjà suffisamment empêtré de la présence de milices islamiques armées sur son territoire.

Après avoir déploré le fait qu’Ahma-dinejad considère le Liban comme «le seul pays de confrontation avec Israël », l’ancien député Farès Souhaid avait estimé que : «jusqu’à présent, le Hez-bollah disait qu’il ne constitue pas une structure iranienne au Liban et que son objectif est de défendre la terre libanaise occupée et de participer au pouvoir.

Mais la visite d’Ahmadinejad a per-mis d’abattre les cartes sur ce plan et a montré que l’allégeance du Hezbollah à l’Iran est plus forte que toute autre allégeance. » Les tiraillements n’ont donc pas manqué entre les deux diri-geants mais le président libanais Mi-chel Sleimane a clairement voulu fixer ses marques.

Souffrant de se voir accusé d’être aux ordres d’une puissance étrangère, il est intervenu personnellement pour modifier le déroulement de la visite iranienne et son contenu. A peine la remise du diplôme honorifique à l’université de Beyrouth terminé, il a mandaté auprès des iraniens le com-mandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, pour exiger un chan-gement du programme de la visite au

sud-Liban en prétextant des risques sécuritaires.

L’armée libanaise se rebiffe Le pro-gramme n’avait pas été préalablement soumis aux dirigeants libanais qui ont découvert tardivement qu’Ahmadine-jad et Nasrallah avaient l’intention de circuler ensemble le long de la côte, en convoi motorisé jusqu’au sud-Li-ban, sous la protection de miliciens armés du Hezbollah et de Gardiens de la Révolution iraniens.

Ils espéraient être reçus en héros dans les villages qui avaient été sollicités par les milices islamiques. L’armée libanaise s’est montrée ferme en ex-cluant le Hezbollah de la responsabi-lité de la sécurité du président iranien et en conseillant à son chef, Hassan Nasrallah, de renoncer à son déplace-ment au sud-Liban alors qu’il voulait en faire une manifestation à sa gloire.

Ce refus avait mal été accepté par les iraniens qui, sous la pression du Hezbollah, étaient sur le point de pro-voquer un clash en mettant prématu-rément un terme à la visite d’Ahmadi-nejad. Mais ils en ont été dissuadés par ses conseillers.

En raison de ces palabres, la visite a donc débuté avec beaucoup de retard et le principe d’un convoi terrestre a été finalement annulé par manque de temps. Un hélicoptère de l’armée liba-naise a transporté le président iranien à Bent Jbeil tandis que l’officier com-mandant le déplacement a interdit à Nasrallah de monter à bord.

Les cadres du Hezbollah ont réagi en boycottant la cérémonie au sud-Liban. Les militaires libanais ont parfaite-ment joué leur rôle de saboteurs de cette visite.

En effet, en raison du retard et de l’impossibilité de voler de nuit en héli-coptère, ils sont parvenus à annuler la visite à Maroun al-Ras à la frontière israélienne, évitant ainsi toute pro-vocation contre Israël. Le dirigeant iranien devait y visiter un parc touris-tique, « l’Iran Garden », entièrement financé par l’Iran et un musée de la guerre.

Ahmadinejad avait beaucoup misé sur le symbole de sa présence sur les lieux de la guerre de 2006 pour narguer ou-vertement l’Etat d’Israël.

La visite au sud-Liban, réduite à sa plus simple expression par la volonté de l’armée libanaise, avait ainsi perdu de son aura et de son impact. Influence de l’Arabie Plusieurs explications avaient été données sur l’origine du retard pour rejoindre le sud-Liban, attribué à des informations faisant état

d’un projet d’une intervention israé-lienne contre le convoi d’Ahmadine-jad.

D’autres sources l’avaient justifié par des négociations qui se déroulaient avec le premier ministre Saad Hariri pour le démantèlement du tribunal de l’ONU qui avait décidé d’inculper des membres du Hezbollah. Ces motifs s’avèrent aujourd’hui sans fonde-ments. Les libanais ne pouvaient pas agir sans être couverts par leurs par-rains arabes.

Durant tout le voyage d’Ahmadinejad, le premier ministre libanais était en contact permanent avec le roi Abdal-lah d’Arabie. Cette visite n’avait pas été appréciée par le roi qui tenait à être informé de l’évolution de la situation. Les Etats-Unis, inquiets, avaient cher-ché eux-aussi à mesurer l’impact de cette visite en envoyant le 17 octobre le secrétaire adjoint Jeffrey Feltman à Beyrouth.

Les autorités libanaises lui ont fait comprendre qu’elles avaient réussi à manœuvrer pour transformer la mani-festation pro-Hezbollah en une visite à caractère purement libanais, dénuée de toute propagande iranienne.

Réactions militaires La présence de plus en plus envahissante d’Ahmadi-nejad sur les terres arabes a exacerbé les craintes de ses principaux leaders qui ont tenu à se montrer plus présents dans la défense de leurs propres terri-toires.

Aussitôt après cette visite et en ré-ponse à l’activisme du président ira-nien, les forces terrestres, aériennes et navales égyptiennes et saoudiennes ont décidé d’organiser conjointement des exercices militaires, Tabuk-2, pour simuler une attaque extérieure contre leurs pays. Elles devaient montrer leur solidarité devant la menace iranienne.

L’exercice a eu lieu du 17 au 21 oc-tobre sous la direction du prince Kha-led ben Sultan, fils du prince héritier Sultan. Le prince a déjà une grande expérience de la guerre dans la région puisqu’il a participé, en 2009, à la force d’expédition envoyée par l’Ara-bie saoudite pour combattre au Yémen les rebelles Houthi soutenus et finan-cés par l’Iran.

Cette nouvelle stratégie développée par l’Egypte et l’Arabie saoudite s’in-sère parfaitement dans la doctrine de Barack Obama qu’il a certainement inspirée.

Il semble qu’ils aient décidé de renou-veler ces manœuvres plusieurs fois pour les étendre en Méditerranée, en Mer Rouge et dans le Golfe Persique avec l’intention manifeste de désigner l’adversaire qui était visé.

Des indiscrétions révèlent que les forces armées de Tsahal ont été infor-mées de la tenue de ces exercices et qu’elles auraient été sollicitées pour une aide logistique électronique. La visite d’Ahmadinejad au Liban a donc eu une conséquence imprévue puisqu’elle a contribué à consolider les liens entre les arabes « modérés » qui ont décidé de prendre leur ave-nir militaire entre leurs mains pour contrer « l’axe du mal ».

Par:Jacques Benillouche

Les craintes arabes face à l’Iran9L’information en provenance d’Israël

Edition du 1er Novembre 2010

Les mouvements islamiques, dont le Hamas, vont-ils prendre le risque de tenter de capturer un nouveau soldat israélien ? Samir al-Kuntar, 47 ans, psychopathe notoire, était le prisonnier le plus célèbre des prisons israéliennes. Ce samedi 23 octobre 2010, il a appelé les orga-nisations terroristes palestiniennes à kidnapper des soldats israéliens. Pour mémoire, Samir Kuntar est un terroriste libanais libéré par Israël en échange des corps des soldats Eldad Regev et Ehud Goldwasser.

En juillet 2008, son retour au Liban fut célébré comme s’il s’agissait d’une fête nationale. On lui déroula le tapis rouge. L’ensemble du gouvernement libanais participa aux cérémonies de célébration de sa libération. Hélas, cette libération ne fait qu’annoncer d’autres victimes à venir.

Un « cadre » du Hamas, Seleh al-Arouri, libéré en Avril 2010 par Israël, après une détention administrative, et expulsé du pays, a aussi appelé, le 27 juin dernier, à kidnapper d’autres sol-dats israéliens. Arouri, réside actuelle-ment à Damas. Il est l’un des fonda-teurs de la branche armée du Hamas en Judée Samarie.

Ces islamistes sont tous d´une laideur repoussante, et l’on se demanderait presque si on ne les recrute pas au physique. Ne serait-ce pas la raison de leur haine envers les soldats juifs ? D’après des hauts responsables de l’armée israélienne, les islamistes du Hamas cherchent donc activement à kidnapper des soldats, et les services de sécurité sont constamment sur le qui-vive. Les tentatives du Hamas ont

toutes échoué jusqu’ici. Israël veut ab-solument éviter un nouveau scénario similaire à celui de Gilad Shalit.

Dernière tentative en date, Tsahal a arrêté un résident de la bande de Gaza, Salman Abou Atik, 43 ans, un homme du Hamas spécialisé dans l’infiltration d’armes. Avec lui ont été capturés quatre autres Palestiniens. Ils prévoyaient de s’emparer d’un sol-dat, pour l’utiliser par la suite comme monnaie d’échange.

Le principal suspect, Abou Atik, a avoué, lors de son interrogatoire, qu’il avait été envoyé à de nombreuses reprises par le Hamas pour perpétrer un enlèvement de soldats israéliens. Au cours de leurs investigations, les enquêteurs ont appris qu’un autre ter-roriste, Ibrahim Zawara, devait s’in-troduire en Israël.

Grâce à l’information communiquée par Abou Atik, les forces de sécurité ont pu mettre la main sur Zawara, 44 ans, de Beth Lahiyeh, dans la bande de Gaza. Zawara a reconnu, lors de son interrogatoire, qu’il comptait aider Atik dans l’enlèvement d’un soldat, et éventuellement l’assassiner pour le compte du Hamas. Plus que jamais, le moment est à la vigilance, pour éviter l’enlèvement de soldats israéliens.

Et pour l’appel de Samir al-Kuntar, j’espère que le Mossad prendra soin de cette bête fanatique. Cet homme penser pouvoir rester impuni de la mort d’une fillette de quatre ans. Mais Israël le capturera, comme les autres avant lui, et il sera jugé et puné. Les comptes seront réglés.

Un assassin récidiviste appelle à l’enlèvement de soldats israéliens

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Novembre 2010

Washington inquiet de l’influence iranienne en Afghanistan

La Maison Blanche a affirmé lundi que les Américains avaient «toutes les rai-sons d’être inquiets» d’une ingérence de l’Iran dans les affaires afghanes, après que le président Hamid Karzaï eut reconnu que son administration recevait de l’argent liquide de Téhé-ran. «Je pense que les Américains et la communauté internationale ont (...) toutes les raisons d’être inquiets des tentatives de l’Iran visant à exercer une influence négative sur l’Afgha-nistan», a déclaré aux journalistes le porte-parole adjoint du président Ba-

rack Obama, Bill Burton.

Les Iraniens, a ajouté M. Burton, qui s’exprimait dans l’avion Air Force One transportant M. Obama dans le Rhode Island (nord-est des Etats-Unis), «ont une responsabilité, comme tous leurs voisins là-bas, d’essayer d’avoir une influence positive sur la formation d’un gouvernement, et de faire en sorte que l’Afghanistan ne soit pas un pays dans lequel les terro-ristes peuvent trouver refuge, ou (dans lequel) des attentats peuvent être pla-

nifiés». «

Comme vous le savez, le président (Obama), depuis le début, a oeuvré à la mise en place de règles de gouver-nement solides pour combattre la cor-ruption dans ce pays.

Et il va continuer à travailler avec nos partenaires en Afghanistan et dans la région dans ce but», a encore dit M. Burton. M. Karzaï a admis lundi que son administration recevait des «sacs d’argent» du gouvernement iranien et de plusieurs pays mais a assuré qu’il s’agissait d’aide officielle.

Plus tôt lundi, le département d’Etat américain avait affirmé que les Etats-Unis étaient «sceptiques quant aux motifs» pour lesquels le gouverne-ment iranien aurait donné de l’argent à l’administration de kaboul.

«Nous restons sceptiques quant aux motifs iraniens, étant donné le rôle déstabilisateur qu’ils ont joué par le passé avec leurs voisins», a notam-ment indiqué Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.

Ynet

Al Qaeda demande aux musulmans en Europe de lancer des attaques terroristes

Enregistrement vidéo de 48 minutes mis en ligne sur des sites internets de groupes islamistes, un porte-pa-role d’al-Qaïda d’origine américaine a a affirmé que son appel s’adressait particulièrement aux immigrants musulmans habitant ce qu’il a appelé les «banlieues misérables» de Paris, Londres et Detroit. Les musulmans de passage dans un pays occidental pour y étudier ou pour y travailler étaient aussi ciblés par le message.

Adam Gadahn a affirmé que le de-voir de chaque personne qui désirait sincèrement défendre l’islam était d’attaquer les intérêts des «croisés sio-nistes». Le message a été prononcé en langue arabe. Il a été rendu disponible à travers un réseau de surveillance du terrorisme basé aux États-Unis.

Gadahn est activement recherché par le FBI depuis 2004. Il a grandi dans une ferme de l’État de la Californie et s’est converti à l’islam avant de se rendre au Pakistan pour participer à des camps entraînements d’al-Qaïda.

Cinq hommes appartenant à la branche turque d’Al-Qaida ont été interpellés par la police en Turquie, selon un res-ponsable local de la sécurité. Les cinq personnes, décrites comme des étu-diants, ont été présentées à la justice deux jours après leur arrestation dans l’ouest et le sud-ouest de la Turquie, a précisé ce responsable de la ville d’Izmir.

L’une d’elles est un mathématicien de 23 ans qui concevait des pro-grammes d’ordinateur visant à brouil-ler le contrôle aérien de drones, selon l’agence de presse officielle Anatolie. « Nous avons arrêté cinq hommes dans cinq villes différentes : Hatay, Istanbul, Kayseri, Antalya et Izmir, a affirmé le responsable local.

Ces gens appartiennent à la branche égéenne d’Al-Qaida. Leur chef est actuellement en Afghanistan, où il combat pour Al-Qaida », a précisé le responsable.

europapax

Les Forces Spéciales Israéliennes sont championnes du monde !Les forces spéciales israéliennes contre-terroristes, appelées “ymm” ou “yamam”, viennent de rem-porter l’équivalent de ce que l’on pourrait appeler le “championnat du monde” en la matière : le prix “Urban Shield” (bouclier urbain ; à ne pas confondre avec “bouclier humain” dont Hamas et Hezbollah sont toujours au coude à coude pour la première place – sic). Les forces spéciales israéliennes ont remporté cette victoire sur 27 autres polices internationales.

Et cette victoire ne met pas seulement en valeur l’excellent travail des israé-liens… Il montre à quel point cette po-lice est excellente tant jamais aucune équipe au monde n’avait remporté un pareil nombre de points !

La compétition s’est tenue en Califor-nie cette semaine. Elle se déroulait sur deux jours en présence de 28 forma-tions de police américaines et inter-nationales. L’objectif est de mettre en situation la police de chaque pays dans des situations différentes : guerre

contre le terrorisme, prise d’otage, combats urbains, etc… Chaque équipe, composé de 8 agents, doit montrer sa technique et son savoir faire.

Le Ministre israélien de la défense israélien a tenu à féliciter ses troupes: «Vous donnez beaucoup de fierté à Israël.

Vous venez de prouver au monde entier que vous êtes les meilleurs !

Vous vous battez dans l’ombre, loin des projecteurs, et vous êtes prêts à tout donner pour Israël. Vous êtes des héros.Vos capacités et vos disponibili-tés, le fait que vous répondiez toujours présent…

Vous êtes vraiment les meilleurs! Vous avez placé la police israélienne au sommet du monde.»

Source: la chaine 2 israélienne

Le prince saoudien était un meurtrier sexuelLe tribunal d’Old Bailey, à Londres, a condamné à la prison à vie, avec une période de sûreté de vingt ans, le prince Saoud Abdoulaziz bin Nasser al Saoud, 34 ans, un cousin du roi Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud, qui règne sur l’Arabie saoudite de-puis le 1er août 2005. Son père est un neveu du souverain saoudien et sa mère une fille du monarque. Le prince a été jugé coupable du meurtre sordide de son aide de camp, Bandar Abdulaziz, 32 ans, découvert mort dans une chambre du célèbre Landmark Hotel qu’il partageait avec son Altesse.

Ce dernier avait plaidé coupable pour l’homicide mais avait rejeté l’accu-sation de meurtre. Un jeu sexuel ma-cabre ?Le 15 février dernier, au troisième étage de l’hôtel cinq étoiles, dans une

suite luxueuse, les femmes de chambre avaient fait une découverte macabre : le corps sans vie d’un homme qui portait à la tête les stigmates d’une furieuse altercation.

Dès leur arrivée sur place, les secours constataient le décès de la victime, un client saoudien âgé de 32 ans et Scotland Yard, averti par le personnel de l’hôtel, ouvrait une enquête pour homicide.

Quelques heures plus tard, le suspect était appréhendé à Londres, dans le quartier de Westminster. L’homme avait alors déclaré aux enquêteurs qu’il était un Prince saoudien et s’esti-mait protégé par cette auguste lignée.

Mais son rang ne lui autorisait pas le meurtre de son domestique, d’autant

qu’il était à Londres en tant que tou-riste et non en voyage officiel. Gêné aux entournures par cette mauvaise publicité faite à son très respectable palace, Francis Green, le directeur gé-néral de l’hôtel, avait immédiatement présenté ses condoléances à la famille de la victime. Une autopsie avait été pratiquée, révélant quelques détails scabreux.

Le corps et le visage de la victime présentaient des traces de multiples contusions, mais aussi de morsures et de marques de strangulation. Des traces de sperme ont également retrou-vé sur le corps de la victime.Pour l’accusation, il ne fait aucun doute que le meurtre a été commis lors d’un jeu sexuel qui a mal tourné entre les deux hommes. Une passion homo-sexuelle et masochiste liait le prince

et Bandar, son plus fidèle domestique, même si les avocats du condamné ont tenté de dissimuler l’évidence – l’ho-mosexualité est un crime en Arabie saoudite.

Son Altesse abusait physiquement de son aide de camp, le battait et l’humi-liait publiquement. Après le meurtre de Bandar, le prince a passé plusieurs heures au téléphone avec un mysté-rieux contact en Arabie saoudite.

Il a ensuite commandé deux verres de lait et une bouteille d’eau, avant de tenter de dissimuler le corps et de nettoyer le sang, rappelle le «Daily Mail». Mais le prince saoudien allait être trahi par les caméras disposés dans l’hôtel et notamment celles pla-cées dans l’ascenseur.

Le 22 janvier, il passait ainsi à tabac son domestique, qualifié d’esclave par un portier du Landmark Hotel. Il a aussi été confondu par des photos prises avec son téléphone portable qui témoignait des sévices qu’il commet-tait sur la victime.

«Il est très inhabituel pour un prince d’être sur le banc des accusés», a dé-claré le juge Bean. «Personne dans ce pays est au-dessus de la loi. Il serait injustifié de vous condamner plus sé-vèrement ou moins sévèrement en rai-son de votre appartenance à la famille royale saoudienne», a-t-il ajouté.

Debout dans le box, les bras croisés, le prince n’a montré aucune émotion à la prononciation de la condamnation.

Par Jeannot

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Novembre 2010

Cinq obus de mortier lancés depuis la Bande de Gaza

Cinq obus de mortier ont été tirés ce matin depuis la Bande de Gaza. Deux d’entre eux se sont écrasés dans des terrains vagues du conseil régional

d’Eshkol tandis que les trois autres ont atterri au sein du territoire palestinien contrôlé par le Hamas. Aucun blessé ni dégât ne sont à déplorer.

Vouloir détruire Israël serait donc une cause féministe

Je vais, à la fin du mois de novembre, me rendre à Montréal, où je don-nerai quelques conférences pour la communauté juive et pour un grand forum organisé par mon ami Eric Leray, sur le papier électro-nique et les nouvelles technologies, qui font passer le texte dans l’âge des hautes technologies. Montréal est au Canada, pays gouverné par un Premier ministre remarquable : Stephen Harper, un conservateur dans la tradition anglaise du terme, et un ami authentique d’Israël et de la civilisation occidentale.

Montréal est au Québec, province du Canada, et le Québec est distinct du Canada, non pas simplement parce qu’on y parle français, mais aussi parce qu’il y existe des orientations bien plus à gauche et bien plus « poli-tiquement correctes » que dans le reste du pays.

Des conférenciers islamistes sont invités souvent dans les universités, et reçus avec des honneurs qu’ils ne méritent pas. Une communauté mu-sulmane grandit, travaillée par des agitateurs, prônant une lecture stricte du Coran.

Mais des femmes et des hommes se mobilisent pour agir : ils ont créé l’association et le site Point de bascule (pointdebasculecanada.ca), dont je connais plusieurs membres, et qui fait un travail remarquable.

D’autres femmes et d’autres hommes, pendant le même temps, se font com-pagnons de route de la destruction de la liberté de penser et des droits

fondamentaux de l’être humain. En septembre, ils ont organisé une « conférence sur la famille » où se sont trouvés vantés les mérites de la poly-gamie qui, dit l’un des intervenants, « pourrait protéger des affres du divorce, de la solitude et de l’union libre ».

Que voilà un bel argument ! En ce moment même (du 22 au 24 octobre), ils ont fait que se tienne, à l’Université du Québec à Montréal, une réunion à laquelle étaient conviées des organisa-tions non gouvernementales, et des fé-ministes autour du thème, tenez-vous bien, de la lutte contre l’ « apartheid israélien ».

Le mot d’ordre était, bien sûr, « Boy-cott, Désinvestissements, Sanctions », comme les chemises brunes néo-nazies, déguisées en chemises vertes, qui sévissent en France. Mais il était aussi « l’apartheid israélien en tant que question féministe ».

L’expression « apartheid israélien » est déjà, en soi, une ignominie : si ces gens veulent voir de l’apartheid, ils n’ont qu’à se rendre au Liban ou en Jordanie, et voir comment sont traités les « réfugiés palestiniens ».

Qualifier la seule démocratie du Proche-Orient, et le seul pays de la ré-gion où les Chrétiens ne sont pas per-sécutés, et où les Musulmans jouissent d’une liberté de parole, constitue, de surcroît, une falsification de la réalité à laquelle il faut oser procéder. Mais voir là, en supplément, une « question féministe » !

Il existe des degrés dans l’imposture

qui excèdent même ce qu’on peut définir comme le délire. Il a existé un combat, pleinement légitime, pour l’égalité de droit entre les hommes et les femmes. Ce combat a pour l’essen-tiel, dans les sociétés occidentales, été gagné. Et Israël est, sur ce point, une société occidentale. Le féminisme est devenu au fil du temps autre chose que ce qu’il était : une forme d’idéologie constructiviste gauchiste.

Dans ses franges les plus extrêmes, il en vient, depuis plusieurs années, à nier et à fouler aux pieds ce qui était censé être l’objet de son combat. Il s’allie avec diverses causes totali-taires : ce qu’illustre lamentablement le mouvement Code Pink aux Etats-Unis, dont les dirigeantes ne voient pas sur la terre, un seul dictateur ou un seul tortionnaire, qu’elles ne peuvent s’empêcher de soutenir.

Il ferme les yeux, de manière générale, sur la discrimination que subissent les femmes dès leur plus jeune âge dans la quasi totalité des sociétés musul-manes, et jusqu’au sein des commu-nautés musulmanes installées en Eu-rope ou en Amérique du Nord.

Il se place, c’est ce qu’on voit dans la sinistre pitrerie organisée à Montréal, au service de mouvements terroristes, aux fins de contribuer à déstabiliser et à salir une société que ces mouvements terroristes assiègent et agressent.

Quelle est la condition des femmes en Israël ? Ces féministes de carton pâte aux allures d’immondice n’en diront pas un mot, cela va de soi.

Quelle est la condition des femmes, au sein des populations arabes qui sont sous la coupe des mouvements terro-ristes appelés Fatah ou Hamas ? Ces mêmes féministes, pour ne pas le voir, se crèvent à elles-mêmes les yeux. Cela se passe à Montréal. Cela peut se passer ailleurs.

Il y a, je le sais, des féministes de ce genre en France. Le monstre totalitaire n’est pas vaincu, non. Il ne cesse de renaître sous des apparences et des masques différents. Mais, sous les apparences et sous les masques, c’est toujours le même monstre.

Par Guy Millière

Des contrôle électroniques

L’armée israélienne a commencé à remplacer les soldats par des gui-chets électroniques pour délivrer des permis d’entrée en Israël aux Palestiniens . Ces appareils biomé-triques, identifiant les personnes par leurs empreintes digitales, sont déjà en service depuis plusieurs an-nées à l’aéroport international Ben Gourion de Tel Aviv pour accélérer le temps de passage aux points de contrôle de la police.

«Ces systèmes éviteront les longues

attentes et faciliteront le passage des Palestiniens», a expliqué un haut gradé cité jeudi par le site d’informa-tion Ynet. Le passage des barrages militaires, scène de la vie quotidienne, occasionne fréquemment des frictions entre les Palestiniens et les soldats chargés de les contrôler. Selon le mili-taire israélien, environ 25.000 Palesti-niens travaillent quotidiennement en Israël. Ils étaient plus du double avant le bouclage imposé en Cisjordanie il y a dix ans après le déclenchement de la deuxième Intifada.

L’association de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) a dénoncé la pratique de la torture dans les prisons de l’Autori-té palestinienne, notamment à l’en-contre de détenus du mouvement islamiste Hamas. L’ONG a deman-dé à l’Autorité palestinienne une «prompte enquête sur des tortures

qu’auraient subies deux hommes détenus et transférés dans la prison de Jéricho», en Judée-Samarie, lors d’une vague d’arrestations par les services de sécurité palestiniens en septembre, après un attentat meur-trier contre des juifs de Hébron, revendiqué par le Hamas.

Elle a réclamé que des «poursuites soient engagées contre les respon-sables de ces abus» après avoir re-cueilli des témoignages incriminant de ces deux hommes qui ont affirmé avoir été ligotés pendant des heures dans des positions très douloureuses.

L’un des deux, Ahmad Salhab, 42 ans, a dû être hospitalisé à la suite des sé-vices qu’il dit avoir subi. Le second,

qui a requis l’anonymat, s’est égale-ment plaint de privations répétées de sommeil.

HRW fait état de plus de cent accusa-tions de torture portées par des détenus arrêtés par les services de sécurité pa-lestiniens. «Les rapports sur l’emploi de la torture par les services de sécu-rité s’accumulent.

Le président (palestinien) Mahmoud Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad sont au fait de la situation. Ils doivent mettre fin à l’impunité [NDLR : des auteurs de sévices] et s’assurer que les coupables seront poursuivis», a déclaré un responsable de l’ONG pour le Moyen-Orient, Joe Stork.

AFP

HRW dénonce les tortures inter-palestiniennes

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Novembre 2010

Rapport du Haut Conseil à l’intégration : Education, désintégration, islamisation

Les extraits ont été repérés par la recherche de mots-clés. Des pas-sages importants nous ont certaine-ment échappé…

Page 6

L’école donne des signes de souf-france. Elle est aujourd’hui le lieu de revendications nouvelles qui res-sortent de l’expression du commu-nautarisme, d’une identité religieuse, voire du rejet de la culture et des va-leurs de la République française.

Page 27+33

Certains interlocuteurs craignent même que certains ELCO deviennent des « catéchismes islamiques »Les ELCO (enseignement des langues et cultures d’origine) : transmission d’un héritage ou frein à l’intégration ? Sus-ceptibles de renforcer les références communautaires, les ELCO peuvent conduire au communautarisme alors que la République qui doit être ensei-gnée ne peut pas être un conglomérat de groupes. Certains interlocuteurs craignent même que certains ELCO deviennent des « catéchismes isla-miques ».

Page 66

«La victimisation des élèves par les parents, les victimisations racistes et les menaces de saisine de la Halde «musèlent les discours» nous pré-cise-t-on. Les enseignants disent se sentir « seuls » face aux problèmes qu’ils rencontrent. Ces difficultés se croisent souvent avec une islamisation des quartiers et provoquent au sein de l’’école des tensions et pressions communautaires fortes qu’elle peine à endiguer.

Page 99

« Des enseignants se voient systéma-tiquement opposés un refus de parents musulmans à l’étude par leurs enfants de la christianisation. Les mouvements migratoires, conséquences des Croi-sades sont remis en cause au prétexte que les Chevaliers n’ont pas existé ou que dans le meilleur des cas, ils n’ont jamais atteint le Proche-Orient ! »La montée des fondamentalismes et du communautarisme ouvre la porte à des contestations de cours de plus en plus nombreuses. Ainsi, il n’est plus rare que, dès l’école primaire, des parties du programme soient refusées : alors que le programme d’histoire en CM1 prévoit expressément « les Gaulois, la romanisation de la Gaule et la christia-nisation du monde gallo-romain », au même titre que l’étude « des conflits et échanges en méditerranée au Moyen Âge : les Croisades, la découverte d’une autre civilisation, l’islam », des enseignants se voient systémati-quement opposés un refus de parents musulmans à l’étude par leurs enfants de la christianisation.

Les mouvements migratoires, consé-quences des Croisades sont remis en cause au prétexte que les Chevaliers n’ont pas existé ou que dans le meil-leur des cas, ils n’ont jamais atteint le Proche-Orient !

Ainsi, la pression religieuse s’invite au sein des cours et dans la contestation

ou l’évitement de certains contenus d’enseignement. Ainsi, les cours de gymnastique et de piscine sont-ils évi-tés par des jeunes filles qui ne peuvent être en mixité avec les garçons.

Ces dispenses d’enseignement, parfois justifiées par des dérogations médi-cales «de complaisance», pose le pro-blème du vivre ensemble entre filles et garçons.

Il arrive parfois que des enseignants, désemparés devant le peu d’élèves à la piscine lors du ramadan, cherchent auprès de l’imam le plus proche la jus-tification religieuse à pouvoir suivre les cours dispensés. Par une volonté de bien faire, ces enseignants contre-viennent au principe de laïcité et ins-crivent la religion comme ayant force de loi.

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Ces dernières années sont marquées par une affirmation de l’appartenance religieuse dans les comportements des élèves. Face à cela, les enseignants et les équipes éducatives ne savent pas quelle attitude choisir : certains font semblant de ne pas voir le problème, d’autres justifient ces comportements par la victimisation de ces élèves, d’autres encore cherchent un fonde-ment religieux pour légitimer leur cours…

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Trois questions provoquent des situa-tions de tension dans certains établis-sements :- l’enseignement du fait religieux ;- la Shoah ;- le Proche-Orient (le problème israé-lo-palestinien).

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L’enseignement du fait religieux est souvent assimilé à du catéchisme. Cer-tains parents y voient des tentatives d’évangélisation. L’enseignement du fait religieux est souvent assimilé à du catéchisme. Certains parents y voient des tentatives d’évangélisation. Plu-sieurs incidents sont liés à la visite de lieux de culte ou mémoriaux (refus de visiter des églises ou des mosquées, refus de visiter les cimetières de Verdun…).

Des revendications religieuses se font jour : demande de pause pour la rup-ture du jeûne lors du Ramadan, rup-ture du jeûne de professeurs musul-mans avec leurs élèves dans un collège du Nord de Paris, refus de représenta-tion de figures humaines en cours de dessin…)

L’antisémitisme est souvent exprimé anonymement et peut se manifester lors des cours consacrés à l’enseigne-ment de la Shoah : plaisanteries dépla-cées, refus de voir des films comme Nuit et Brouillard. Les tensions viennent souvent d’élèves qui s’affir-ment musulmans.

L’antiaméricanisme est souvent lié à l’antisémitisme. La vision du monde qui semble s’opérer est binaire : d’un côté, les opprimés, victimes de l’im-périalisme des Occidentaux, et ce, depuis les temps les plus reculés, et de

l’autre, les oppresseurs, les Européens et Américains blancs, pilleurs des pays du Tiers-Monde.

La question de l’esclavage est un bon exemple de cette vision du monde : si la traite négrière transatlantatique est connue de tous, il est plus diffi-cile d’aborder la question de la traite interne à l’Afrique ainsi que celle de l’Afrique du Nord et du Moyen- Orient. Cette vision fantasmée sert d’explication à l’histoire du monde et de justification aux échecs personnels. (…) La question de l’esclavage est un bon exemple de cette vision du monde : si la traite négrière transatlantatique est connue de tous, il est plus diffi-cile d’aborder la question de la traite interne à l’Afrique ainsi que celle de l’Afrique du Nord et du Moyen- Orient.

Le programme d’histoire introduit en classe de 5e pallie cette faiblesse. Sur certains territoires, ce vague héritage du tiers-mondisme trouve parfois des échos au sein même du corps ensei-gnant, quelques uns de ses membres confortant les élèves dans un statut de victime, d’autant plus quand ils sont habitants des quartiers. Cette vision de l’histoire peut parfois servir de justifi-cation aux rapports sociaux : les habi-tants des cités, souvent immigrés, sont les opprimés d’hier, concentrés dans des ghettos, rejetés de la vie écono-mique et de la réussite, tandis qu’au-dehors, les Français, assimilés aux Blancs, se partagent les richesses.

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donner aux élèves le sentiment de faire partie d’un même peuple, unis par des principes fondamentaux, quand bien même leurs origines ethniques, leurs convictions politiques et religieuses sont dissemblables. Les programmes d’histoire, associé à l’éducation ci-vique et à la géographie, sont conçus comme intégrateurs (…) Les ensei-gnants sont en ce sens les vecteurs de l’intégration citoyenne de leurs élèves – ils sont les héritiers des «hussards de la République»- : donner aux élèves le sentiment de faire partie d’un même peuple, unis par des principes fon-damentaux, quand bien même leurs origines ethniques, leurs convictions politiques et religieuses sont dissem-blables.

Certains enseignants demandent en urgence des formations solides en édu-cation civique et sur le sujet de l’ensei-gnement du fait religieux et de la laïci-té, l’importance de la mixité, l’égalité garçons/filles, les dérives sectaires.

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«Les manifestations observées en milieu scolaire, individuelles et le plus souvent collectives, revêtent des formes parfois licites (comme la par-ticipation au jeûne rituel ou le refus d’aliments non consacrés, ou encore le marquage vestimentaire des parents), parfois illicites (comme l’absentéisme collectif, ou le refus ou la contestation d’activités et de contenus d’enseigne-ment), ou au caractère parfois plus difficile à apprécier (comme certaines revendications d’adaptation à la vie scolaire ou des contestations politico-religieuses).»

Dans certains établissements des quar-tiers où la mixité sociale et ethnique est absente, les élèves se définissent par leur religion et leurs origines na-tionales, bien que Français. Nos audi-tions font ressortir de manière brutale un état des choses exprimé souvent à demi-mots, par peur de la stigmatisa-tion de certaines populations. Dans certains établissements des quartiers où la mixité sociale et ethnique est ab-sente, les élèves se définissent par leur religion et leurs origines nationales, bien que Français.

Certains établissements sont traversés par des conflits intercommunautaires : ainsi en est-il par exemple à Marseille entre Comoriens et Mahorais, ou entre Kurdes et Turcs.

Dans ces «établissements-ghettos» les élèves sont prisonniers d’une assigna-tion identitaire et religieuse. Il devient alors difficile pour les équipes édu-catives de résister aux pressions reli-gieuses.

Il nous a été signalé que, dans certains quartiers de la politique de la ville, les cantines sont peu fréquentées bien qu’existe une prise en charge des repas pour les familles défavorisées. Ainsi, dans plusieurs collèges des communes visitées par le HCI, la majorité des élèves de l’établissement ne fréquen-tent pas la restauration scolaire pour des raisons principalement religieuses, alors que des plats de substitution sans porc sont prévus.

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La demande de menus halals est forte, et cette demande concerne aussi, dès le plus jeune âge, les crèches collectives. Dans certaines villes, des pétitions de demandes de repas halals, ou parfois casher, circulent, parfois soutenues par des fédérations de parents d’élèves, comme au Tremblay-en-France ou à Lyon.

Le principe de laïcité républicaine, qui doit prévaloir aussi dans les cantines scolaires, service public non obliga-toire et néanmoins lieux d’éducation, vise à ne pas discriminer les élèves en raison de leurs origines ou de leur appartenance religieuse.

La République ne reconnaît ni ne sub-ventionne aucun culte, or, faut-il le rappeler ici, le produit «à label reli-gieux» est soumis à une taxe, rede-vance ou dîme prélevée par une asso-ciation rituelle.

Le principe de laïcité peut apparaître, pour certains, comme une atteinte à la liberté de culte faite aux musulmans. Il est pourtant le nécessaire édifice des principes de liberté et d’égalité : l’élève est un citoyen libre, qui n’est pas soumis «par nature» à une reli-gion.

L’école ne peut donc en ce sens par-ticiper de l’éducation religieuse des élèves, ou se conformer à des prin-cipes qu’elle ne reconnaît pas. On assiste par ailleurs à un glissement dangereux vers une «surdétermination ethnique».

Pour dire bref, l’enfant de type ma-ghrébin est aussitôt considéré comme musulman, au détriment même du

principe de liberté de culte, c’est-à-dire non seulement de pouvoir exer-cer son culte, mais aussi et avant tout de pouvoir choisir ou non d’avoir un culte.

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Lors de périodes religieuses comme le ramadan, les élèves sont soumis à la pression communautaire et doivent suivre le groupe sous peine d’en être exclus : les railleries, les moqueries, les insultes sont le lot de ceux qui n’affichent pas leur pratique.

Si la loi du 15 mars 2004 encadrant le port de signes ou de tenues manifes-tant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics, a réglé la question du voile des élèves dans l’enceinte scolaire, la question se pose toujours de celle des accompa-gnatrices lors des sorties scolaires.

La délibération du 14 mai 2007 de la Halde de ne pas faire appliquer l’inter-diction du voile aux accompagnatrices de sorties scolaires est source de ten-sions pour les équipes enseignantes. Il nous a été signalé que des mères qui n’étaient pas voilées auparavant viennent voilées lors des sorties sco-laires.

(…)

Plus gravement, les filles sont sou-mises à la pression des garçons, notamment des frères, au prétexte de la religion et du fait qu’elles doivent «être respectées». (…)

Les filles sont chez elles, dans l’inti-mité des appartements, elles ne restent pas avec les garçons à jouer dehors après la classe. Difficile dans ces conditions d’exister, et beaucoup constatent que les filles payent aussi le fait de jouer le jeu de l’intégration scolaire.

Plus sérieuses en classe, elles ob-tiennent de meilleurs résultats, au grand damne des garçons qui leur font payer par une étroite surveillance, voire en leur reprochant d’être des «collabos».

L’école est en effet perçue comme l’école de la France par des jeunes en perte de repères, qui se vivent comme Algériens, Marocains, Camerounais… avant d’être Français.

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Ni d’ici, ni de là-bas, ils s’enferment dans une vision idéalisée de leur ori-gine et revendiquent leur altérité au travers de leur religion.

Les enseignants sont traités de «sales Français», la culture française et ses valeurs sont rejetées. Les enseignants sont traités de «sales Français», la culture française et ses valeurs sont rejetées. Le rapport Obin notait déjà qu’»un grand nombre d’élèves d’ori-gine maghrébine , Français, voire de parents français, la majorité sans doute dans certains établissements, se vivent comme étrangers à la communauté nationale, opposant à tout propos deux catégories : les «Français» et «nous».

« L’école est aujourd’hui le lieu de revendications nouvelles qui ressortent de l’expression du communautarisme, d’une identité religieuse, voire du rejet de la culture et des valeurs de la République française »

Extraits du récent rapport du HCI —Haut Conseil à l’intégration — sur l’école

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L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Novembre 2010 15

La presse française et IsraëlIl est de notoriété que la presse fran-çaise, à l’image de la politique dictée par le Quai d’Orsay, a un problème avec Israël, et pas des moindres. Les exemples sont nombreux, de la continuelle désinformation de jour-naux comme Le Monde à l’histoire de l’affaire Al Dura, montée de toute pièce par France 2 et son cor-respondant en Israël, chaque jour, même dans les flux d’informations repris par Jerusalemplus.tv, ont peut constater la quasi animosité des medias français à l’égard la poli-tique d’Israël.

Une nouvelle étape est franchie au-jourd’hui par le magazine en ligne Slate, pour sa version française.

Un article anodin, traitant de la vio-lence dans les stades de football, et du rapport existant entre certains hooli-gans et les milieux d’extrême droite, voire même nazis, dérape en faisant référence, on se demande d’où ils la sortent, aux supporters du club israé-lien Beitar Jerusalem. Voici l’extrait en question : « Dans son livre Among the Thugs, Bill Buford raconte avoir vu le Front national anglais, défenseur de la suprématie de la race blanche, faire la cour aux hooligans dans les années 1980 (ils organisent une fête disco néofasciste, ce qui est encore plus incongru que cela en a l’air).

On a assisté au même genre de tenta-tives de recrutement en Italie, où des

ultras belliqueux—des supporters purs et durs qui restent debout, chantent pendant les matchs et mettent en scène des manifestations aux chorégraphies élaborées—ont été courtisés par le parti radical MSI (Mouvement social italien) dans les années 1970. Au dé-but des années 1980, des supporters skinheads du Paris Saint-Germain ont rejoint le Front national de Jean-Marie Le Pen.

En Israël, le club Beitar Jerusalem en-tretient de longue date des liens avec des organisations sionistes.

Pendant des années, des groupes néo-nazis ont attiré les hooligans ouest-al-lemands; aujourd’hui, des bandes de supporters polonais ont intégré le NOP (Renaissance nationale de la Pologne), le parti d’extrême droite.

La même histoire est valable à diffé-rentes époques, en fonction de la santé sociale et des stratégies politiques, aux

pays Bas, en Roumanie et dans un bon nombre d’autres pays. » Vous avez compris ? Le sionisme, pour Slate.fr, est à mettre au même niveau que les partis d’extrême droite italiens, an-glais ou allemands. Une petite phrase qui en dit long.

Selon Wikipédia, Slate, pour sa ver-sion française, est détenu majoritaire-ment, entre autre, par Jean-Marie Co-lombani, ancien directeur du journal Le Monde, et Jacques Attali…

Comme quoi, Le Monde est une sé-rieuse école de la haine d’Israël, qui laisse des marques, et concernant At-tali, homme juif arrivés dans les plus hautes sphères, il est un exemple vi-vant que ce n’est pas parce qu’un juif est « arrivé » que son objectif est de défendre Israël.

Ceci en réponse aux nombreux anti-sémites avides de théories du complot disant que les juifs prennent le pouvoir à dessin, dans le but de soutenir Israël.

Cette petite phrase, sponsorisée par ces deux hommes bien connus des medias (selon Wikipédia, ils disent « avoir le contrôle de leur site d’infor-mation »), participe de manière dra-matique à la montée, en France, de la haine d’Israël et de son essence, le sio-nisme, le comparant à un mouvement raciste, voir nazi.

On pouvait imaginer comprendre que

l’antisémitisme, et la haine d’Israël, trouve ses sources dans l’ignorance, une preuve de plus que « ceux qui savent » y participent aussi, en toute connaissance de cause, et c’est plus grave.

Visite guidée de l’exposition «Spoliés!

Le dimanche 10 octobre 2010, 38 personnes ont participé (parmi eux les représentants de l’Association arménienne à Grenoble et de l’Ami-tié judéo-chrétienne) à la visite guidée exceptionnelle de l’exposi-tion «Spoliés! L’aryanisation éco-nomique en France 1940- 1944», installée dans les salles de l’ancien palais de justice du Dauphiné et qui restitue dans le contexte européen de l’époque, l’accomplissement du processus administratif « d’aryani-sation ».

En 1997, la Mission d’étude sur la spoliation des Juifs de France (plus connue sous le nom de commission Mattéoli) mit l’accent sur « l’aryani-sation » économique entreprise sous l’Occupation par le gouvernement de Vichy.

La même année, la Ville de Gre-noble créait suite à la proposition du CRIF Grenoble et de son président de l’époque Georges Lachkar, une commission communale d’enquête, qui chargeait en 2001 l’historien Tal Bruttmann de dresser l’inventaire complet des biens juifs spoliés en Isère entre 1940 et 1944 et d’évaluer les conséquences de cette mesure. Le rapport final de cette commission a été édité aux Presses Universitaires de Grenoble au mois de mai 2010.

La Ville de Grenoble et le Conseil Général de l’Isère, en partenariat avec la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, organisent en 2010 une série d’événements, dont cette exposition, afin de présenter les résultats du travail réalisé sur la spoliation des biens juifs en Isère pendant l’occupation nazie. La visite a été proposée par le CRIF

Grenoble.

De nombreux membres de notre communauté ainsi qu’une délégation arménienne et plusieurs représentants de l’Amitié judéo-chrétienne ont pro-fité de la possibilité de visiter l’expo-sition en compagnie et avec les com-mentaires de Monsieur Jean-Claude DUCLOS, Conservateur en Chef du Musée de la Résistance et de la Dépor-tation de l’Isère et de sa collaboratrice, Mademoiselle Florence Andreacola qui a également participé à la réalisa-tion de l’exposition.

La scénographie, inhabituelle, est l’œuvre du Catalan Ignasi Cristià. Fa-milier des sujets historiques, il est éga-lement l’auteur des scénographies du Musée de la Paix à Guernica, du Mu-sée Mémorial de l’Exil à La Jonquera et de plusieurs expositions du Musée d’Histoire de la Catalogne.

L’initiative, en matière d’aryanisa-tion est indubitablement allemande et jusqu’en avril 1941, les législateurs français se contentèrent d’avaliser les textes allemands mais la loi d’aryani-sation du 22 juillet 1941, qui ordonne la mise sous administration provisoire de tous les biens juifs non encore blo-qués, est d’initiative purement vichys-soise.

Contrairement au reste des pays euro-péens sous l’occupation nazie, où les administrateurs provisoires des biens juifs sont des Allemands, la France conserve le droit de désigner des ad-ministrateurs français. Une vingtaine de personnes vont remplir ce rôle en Isère. Les biens confisqués peuvent ensuite être acquis lors des ventes aux enchères organisées avec une publicité

importante.

L’exposition est composée de 2 par-ties – au rez-de-chaussée, 6 blocs pro-posent la conceptualisation du sujet – le nazisme, l’antisémitisme, la guerre, l’aryanisation… Au premier étage, les exemples concrets permettent de tou-cher du doigt la réalité de l’aryanisa-tion – premier pas vers l’exclusion des Juifs de la société.

En effet, les 500 familles touchées en Isère, la plupart pauvres, se trouvent extrêmement fragilisées par la perte de leurs moyens de subsistance – souvent un petit commerce ou tout simplement la machine à coudre.

Dans les buts de l’aryanisation, tous les Juifs sont répertoriés et le temps de rafles venu, il est facile de les retrou-ver. Privés des possibilités de gagner l’argent, les Juifs n’ont plus de moyens pour se cacher dans la clandestinité.

La décision de prolonger l’exposition jusqu’à 26 février 2011 a été prise pour donner une possibilité au plus grand nombre de visiteurs de se fami-liariser avec ces pages sombres mal connues de notre histoire récente et en particulier aux lycéens qui ont l’ensei-gnement de la 2ème guerre mondiale en fin du 1er trimestre.

Exposition Spoliés ! L’aryanisation économique en France 1940- 1944 Du 1er juin au 26 février 2011 Ancien Pa-lais du Parlement du Dauphiné Ancien Palais de justice Place Saint-André 38000 Grenoble Ouverture du mercre-di au samedi de 9h à 18h Entrée libre

«GANG DES BARBARES» - Alliot-Marie prête à témoignerLa ministre de la Justice Michèle Al-liot-Marie se dit prête à témoigner au procès en appel du «gang des barbares», accusé d’avoir participé à l’enlèvement et à la séquestration du jeune juif Ilan Halimi en 2006.

La défense a cité la ministre comme témoin, car c’est elle qui a décidé que le parquet ferait appel des condam-nations prononcées en première ins-tance en juillet 2009, pourtant presque conformes aux réquisitions formulées

à l’audience.

Il s’agit, pour certains avocats des 18 accusés, de souligner qu’à leurs yeux, le procès en appel, qui doit s’ouvrir ce lundi, est organisé sur ordre politique et non pour des raisons judiciaires.

Par:William Goldnadel

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Novembre 2010

Vive la discrimination du MRAP !!!Sur sa page d’accueil, le Mrap affiche un appel à boycotter «les fruits et légumes des colonies israéliennes». Suite à cette indication figure les pho-tos d’une orange, d’un citron, d’un pamplemousse, de dattes, d’un avocat et de tomates cerises et les noms des marques Carmel, Jaffa et Jordan River. Outre que selon la loi française l’appel au boycott est punissable, la question qui vient tout naturellement à l’esprit est de savoir d’où viennent les pro-duits des marques citées?

Affirmer qu’elles sont originaires des ‘’colonies’’ est un mensonge. Sauf à imaginer que dans l’esprit du Mrap Israël dans sa totalité EST une colo-nie !!!!!!!! http://www.mrap.asso.fr/ Je ne sais pas si cette association est pour l’amitié entre les peuples, mais il est évident qu’elle est anti-israélienne et donc antisémite pour cause d’hosti-lité systématique envers les Juifs qui habitent ce pays.

Victor PEREZ

Grand Rabbin d’Israël : “Le Vatican n’a pas à nous apprendre la Bible”

Le grand rabbin d’Israël, Yona Metzger, est furieux des déclara-tions du Synode du Vatican. Il vient ainsi de déclarer que le Vatican «n’a pas à nous apprendre comment in-terpréter la Bible», répondant ainsi au commentaire de l’archevêque Bustros qui disait, entre autre, que la «Terre Promise» ne peut être uti-liser pour «justifier de retour des juifs en Israël»

«Pour les chrétiens, on ne peut plus parler de la terre promise au peuple juif», avait ensuite continué l’arche-vêque Cyrille Salim Bustros, d’ori-gine libanaise. «Le prêtre n’a rien à nous apprendre sur l’interprétation de la Bible. Nous ne leur enseignons pas

comment interpréter le Nouveau Tes-tament» a répliqué le Rabbin Metzger à l’European Jewish Press.

Il a toutefois exprimé l’espoir que cette affaire ne crée pas un incident diplomatique avec le Vatican. Le dimanche, le vice-ministre israélien Danny Ayalon avait déclarer que «le synode s’était transformé en forum de propagande arabe». Un autre diplo-mate israélien avait déclaré que ce synode n’était qu’une «boule puante». Pour l’heure, le Pape n’a toujours pas réagit aux commentaires de son arche-vêque, ni à ceux d’Israël.

EJPress

Qui, des musulmans ou des chrétiens, fait le plus mal aux juifs?

Nous sommes vraiment en droit de nous interroger : qui des Musul-mans ou des Chrétiens, nous ont fait le plus de mal ? Nous pensions que les catholiques depuis Jean XXIII en avaient fini avec leur haine à l’égard des Juifs et d’Israël, alors que les Musulmans ne semblent tou-jours pas avoir atteint le paroxysme dans leur négation du judaïsme

Lequel des deux est le plus dangereux ? Est-ce l’Islam, qui nous dénie osten-siblement le droit d’exister en tant que Juifs ou bien l’église catholique, représentée par un groupe de mafieux dont Al Capone en comparaison aurait été jugé un doux agneau… Le commu-niqué du synode du Vatican est loin de nous laisser indifférents.

A première vue, la déclaration renvoie

dos à dos : - Les musulmans, jugés ir-respectueux envers les chrétiens dont la vie est menacée en terre d’Islam ; - Les juifs, qui n’ont même pas le droit d’utiliser leur Sainte Torah pour justi-fier leur droit de vivre sur leur propre terre.

A priori le texte se veut équilibré mais il n’en est rien : par ce faux – sem-blant, le Vatican de Benoît XVI affiche sa position sur Israël dont il réfute net-tement la spécificité juive.

De ce fait, il soutient sans aucune ambiguïté les Palestiniens qui de leur côté refusent de reconnaître le carac-tère juif d’Israël…

Si la déclaration du Vatican est par-tisane et injuste politiquement, elle a

également une portée théologique : en effet, en réfutant le caractère Juif d’Is-raël, en déniant au peuple juif le droit de vivre sur sa Terre ancestrale, son histoire et son Alliance, elle ébranle du même coup la propre légitimité de l’Eglise qui s’appuie sur les textes sacrés de la Torah.

Or, l’expertise de l’église catholique sur la vérité historique du Peuple d’Israël et du judaïsme n’est plus à dé-montrer, mais elle a occulté, détourné depuis toujours les preuves – témoi-gnages indiscutables de son Alliance avec D.ieu – avec une âpre ténacité, considère de fait que le judaïsme ne serait pas religieux mais politique, contestant ainsi la validité de la reli-gion juive.

Que devons-nous en conclure que les signataires chrétiens de cette décla-ration scandaleuse – ou les chrétiens majoritairement- sont foncièrement antijuifs ou bien qu’ils courbent l’échine devant la déferlante islamique à l’instar de la classe politique inter-nationale ?

Certainement l’un et l’autre, et nous attendons tous avec impatience la date du prochain synode où le pape recon-naîtra très prochainement Mahomet comme prophète.

Par Marco Robin

Affrontements lors d’un défilé d’extrémistes juifs dans une ville arabe israélienneDes heurts ont éclaté mercredi dans la ville arabe israélienne d’Oum el-Fahem lors d’une manifesta-tion de dizaines d’extrémistes de droite juifs perçue comme provo-catrice. Le calme était revenu après une heure d’échauffourées entre quelques dizaines de contre-mani-festants arabes et la police qui a fait état de dix arrestations.

Au moment même où les manifestants juifs, quelque 70 personnes, arrivaient dans la ville (nord d’Israël), la police a tiré des grenades lacrymogènes, des grenades assourdissantes et utilisé un canon à eau pour disperser les contre-manifestants, selon des journalistes sur place.Certains des contre-manifestants, masqués et juchés sur des toits, ont lancé des pierres sur les policiers et les manifestants juifs. D’autres ont allumé un feu au moyen de pneus et de branchages. «Libérez la Palestine!», «Par notre sang et notre âme, nous nous sacrifions pour toi, Palestine», ont-ils scandé en brandissant des dra-peaux palestiniens.«Nous ne permettrons pas à ces fas-cistes, ces racistes nazis d’entrer chez nous», a menacé Ahmad Bweirat, 75 ans. «Ils viennent contester la légitimi-té de la présence arabe dans le pays, en coordination avec les extrémistes de droite qui siègent au gouvernement», a affirmé Afou Aghbariyeh, un député arabe originaire d’Oum el-Fahem.«Mort aux terroristes!» ont de leur côté scandé les militants juifs qui réclamaient l’interdiction du Mouve-ment islamique israélien et la prison à vie pour le chef de sa branche radicale, cheikh Raëd Salah, qui a purgé plu-sieurs peines de prison notamment en raison de ses liens avec les islamistes du Hamas.

«Le Mouvement islamique fait par-tie du jihad islamique international», a déclaré le député israélien Michael Ben Ari, du parti d’extrême droite Union nationale. Le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, a fait état du «retour progressif au calme, après le départ des manifestants juifs» et de l’arrestation de dix lanceurs de pierres, effectuée notamment par des policiers israéliens déguisés en contre-manifes-tants.

«Provocation destructrice»

Plus d’un millier de policiers, dont l’unité de police montée et de garde-frontières avaient quadrillé le secteur, survolé par un hélicoptère. La mani-festation a été dénoncée par le ministre travailliste chargé des Minorités, Avi-chaï Braverman, qui l’a qualifiée de «provocation destructrice». Elle avait été autorisée par la Cour suprême après un recours des organisateurs contre un refus de la police, selon les médias.La manifestation se tient au moment du 20e anniversaire, selon le calen-drier hébreu, de l’assassinat à New York du rabbin Méir Kahane, chef du mouvement Kach d’inspiration raciste anti-arabe, décrété hors-la-loi en 1994. Le Mouvement islamique, fondé dans les années 1970, contrôle plusieurs conseils municipaux. Sa branche mo-dérée est présidée par le fondateur du mouvement, cheikh Abdallah Nimr Darwiche.La communauté des Arabes israéliens, descendants des 160.000 Palestiniens restés sur leurs terres après la créa-tion de l’Etat juif en 1948, compte 1,3 million de personnes, soit 20% de la population totale d’Israël. Elle se dit victime de discriminations, notam-ment économiques.

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Novembre 2010

Israël : la théorie du complot sur l’assassinat de Rabin, quinze ans après

15ème anniversaire de la mort d’Yitzhak Rabin, assassiné le 4 novembre 1995 par l’extrémiste juif religieux Ygal Amir, l’AFP rap-porte que la radio Aroutz Sheva a « lancé récemment une campagne invitant ses auditeurs à apporter leur «contributions» sur les zones d’ombres qui entourent encore l’assassinat ». « Cette opération, poursuit l’AFP, a pour objectif d’étayer les thèses du complot, selon lesquelles Yitzhak Rabin n’aurait pas été la cible d’un extrémiste de droite mais la victime de sombres manœuvres ourdies par des cadres du Shin Beth, le service de sécurité intérieure ».

Parallèlement, un sondage rendu pu-blic hier soir par la chaîne de la Knes-

set (le parlement israélien) révèle que 12 % des Israéliens ne croient pas à la version officielle (1) selon laquelle l’ancien Premier ministre a été assas-siné par Ygal Amir.

Une théorie du complot que l’on ren-contre pour l’essentiel dans les rangs de l’extrême droite israélienne... Le principal théoricien du complot sur la mort de Rabin s’appelle Barry Cha-mish.

Proche des réseaux négationnistes (il côtoie notamment le pro-nazi américain Willis Carto ou encore le blogueur conspirationniste Jeff Rense ), ce conférencier israélo-canadien est l’auteur d’un brûlot conspirationniste intitulé Qui a tué Itshak Rabin ?, pu-blié en français en 1999 aux éditions

François-Xavier de Guisbert (2).

Il y accuse Shimon Peres, actuel pré-sident de l’Etat d’Israël, d’être l’insti-gateur direct de l’assassinat de Rabin. Selon Chamish, l’attentat aurait été conçu à l’origine comme une mise en scène dans laquelle Ygal Amir aurait servi de bouc émissaire et dont le but aurait été de discréditer la droite israé-lienne opposée aux accords de paix d’Oslo.

Ancien champion de Scrabble, pas-sionné par les ovnis, Barry Chamish soutient sur son site tout un tas de théo-ries du complot allant de l’implication occulte des services israéliens dans les attentats du 11 septembre 2001 à celle des Rothschild dans la Shoah.

Il semble avoir développé une aver-sion toute particulière à l’endroit de Shimon Peres qu’il accuse d’être derrière le crash de l’avion de John Kennedy Junior, d’avoir fait inoculer le virus du sida à la chanteuse israé-lienne Ofra Haza (afin de la « réduire au silence » !) ou encore d’avoir fait assassiner le congressiste américain Wayne Owens, terrassé par une crise cardiaque en 2002 lors d’un voyage en Israël. Notons que Chamish est cité – et même encensé (3) –

par Rudy Reichstadt

Explosiv ! Affaire Mohammed Al Dura

Le bureau du Premier Ministre is-raélien vient d’effectuer la déclara-tion suivante : De l’affaire Moham-med Al Dura - Les conclusions dans l’affaire Mohammed Al Dura, et no-tamment le reportage de la chaine allemande ARD, éveillent des doutes sur le bien-fondé des affirmations de la chaine française FRANCE 2, telles qu’elles ont été diffusées le 30 septembre 2000, et selon lesquelles l’enfant aurait été touché par des tirs en provenance du poste de l’armée israélienne au carrefour de Netsarim, visant l’enfant et son père Jamal.

Il est à signaler que depuis l’incident, des méthodes ont été révélées par lesquelles les palestiniens ont créé et

mis en scène des événements média-tiques au service de leur propagande; d’ailleurs, le journaliste à l’origine du reportage Al Dura avait admis dans un documentaire être au courant de ces pratiques palestiniennes.

On se rappelle tout particulièrement la campagne d’horreur qui prétendait attribuer à Israël un «massacre» a Je-nin, qui n’a jamais eu lieu, ainsi que de l’épisode ou un «mort» était tombé du brancard et avait commencé à mar-cher.

Au vu de ces cas, on est en droit de s’attendre à ce que les médias vérifient minutieusement de tels reportages, et qu’ils évitent de publier des alléga-tions non vérifiées. - Il faut souligner,

à ce sujet, que pendant des années, l’affaire Al Dura a servi de prétexte a certains pour inciter à la haine, à l’an-tisémitisme et à la violence contre des israéliens. -

Quoi qu’il en soit, il est clair à présent, qu’il était faux de faire endosser la res-ponsabilité dans l’affaire Mohammed Al Dura à Tsahal et à l’Etat d’Israël. Les éléments révélés réfutent les as-sertions qui avaient alors été émises à l’encontre des israéliens, et que les médias internationaux, FRANCE 2 en tête, n’avaient jamais soumises à exa-men approfondi en leur temps.

Il est toujours avéré que, malgré la présence sur place de dizaines de pho-tographes, aucune preuve supplémen-taire, filmée ou autre, n’a jamais été fournie sur le tir israélien supposé vers Jamal et Mohammed Al Dura.

Les circonstances même de ce tir (la distance, l’angle, les indices sur le ter-rain) démontrent qu’il ne pouvait pas provenir du poste israélien. - Comme on s’en souvient, l’incident avait fait l’objet d’une enquête scrupuleuse par Tsahal. L’enquête, comprenant des tests de lignes de feu, des expertises balistiques, l’analyse de la documen-tation de l’incident etc., avait consta-té l’impossibilité de démontrer de manière claire et nette l’identité de la personne qui aurait atteint le jeune garçon.

A ce moment la déjà, la thèse d’un tir de Tsahal avait été sérieusement mise en doute. Une forte probabilité a plutôt été évoquée, selon laquelle il aurait été en fait atteint par le feu nourri des Pa-lestiniens, émanant au même moment à partir de plusieurs sources, dont certaines étaient proches de l’endroit où se tenaient le jeune garçon et son père. -

Par DRZZ.INFO

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Novembre 2010

Pourquoi il est si important de défendre Israël par José Maria Aznar

Il fut un temps où la gauche, surtout européenne, regardait l’existence d’Israël avec une profonde admi-ration. D’un côté, il s’agissait d’un sentiment de justice historique par rapport au nazisme que l’on n’avait jamais pu obtenir par d’autres moyens. De l’autre, il y avait le ro-mantisme des kibboutz qui en plein désert créaient des vergers selon les principes d’un authentique socia-lisme égalitaire.

Mais l’admiration s’évanouit bien vite lorsque Israël fut contraint de se défendre de ses propres voisins en recourant aux armes, parfois préven-tivement, comme à l’occasion de la guerre des six jours. La gauche en outre, engagée à ramener vers elle un prolétariat qui en Europe lui tournait le dos, vit dans les Palestiniens le prota-goniste révolutionnaire de son histoire

. Et au fur et à mesure, Israël était considéré comme un appendice des Etats Unis, l’antiaméricanisme viscé-ral finit par se confondre avec l’aver-sion pour l’état hébreu. Aujourd’hui être antiaméricain et antisémite est pratiquement la même chose. Nom-breux sont ceux qui se réjouissent chaque fois que l’Assemblée générale

des Nations unies adopte une résolu-tion qui condamne l’état Israël, ou qui doutent de la motivation ou de la légi-timité de cet état.

De même ils sont nombreux à préférer ne pas écouter les menaces qui sont lancées tous les jours contre Israël par l’actuel président iranien Mahmoud Ahmedinejad.

Ces derniers toutefois ne se rendent pas compte de l’erreur gravissime qu’ils commettent. La gauche ne peut admettre que dans le monde d’au-jourd’hui, il y ait des politiciens qui parlent ouvertement, sincèrement et sans demi mots de leurs propres objec-tifs et de leurs intentions.

Et pourtant, nous ne savons que trop bien que des individus pareils ont existé et existent encore. Un de ceux -ci a été Hitler qui exprima de manière non équivoque son plan d’action dans le connu « Mein Kampf » même si personne à ce moment ne lui prêta attention.

Un autre est Ben Laden auquel per-sonne ne crut lorsqu’il déclara unilaté-ralement la guerre à l’Amérique et que personne ne croit lorsqu’il dit qu’il

veut en finir avec le monde occidental et instaurer un nouveau Califat.

Personnellement, je ne mets pas en doute les paroles d’Ahmedinejad, que je considère plus que capable de mettre ses plans à exécution le jour où il disposera des moyens nécessaires pour les réaliser.

Il y a tout juste un an, le leader iranien ouvrait à Téhéran une conférence avec une image qui fit le tour du monde : une clepsydre sur la base de laquelle s’était brisée une balle aux couleurs américaines, tandis qu’une autre aux couleurs Israël était en train de se dé-truire. Non moins fameux ses propos : « Il faut effacer Israël de la carte du monde ».

A un an de distance, année au cours de laquelle il s’est moqué de la commu-nauté internationale en ce qui concerne le programme nucléaire iranien, voici une autre conférence dans la capitale iranienne, cette fois pour nier l’exis-tence de l’holocauste, du génocide hit-lérien qui a failli exterminer complète-ment le peuple juif. Cette provocation d’un an auparavant est restée impunie.

Les Européens désiraient que l’Iran s’ouvre au dialogue et à la négocia-tion, c’est pourquoi, ils choisirent de ne pas réagir. C’est justement pour cela, parce que ses paroles ne susci-tèrent que de faibles remontrances que le président iranien se permet de recommencer à menacer Israël. Non content de nier la Shoah et de contester de la sorte la légitimité de la naissance Israël, le dirigeant de la république islamique a prédit la fin de l’Etat hébreu. « Les jours Israël sont comptés » s’est-il exclamé.

En cette circonstance, ses paroles n’ont provoqué que quelques faibles condamnations diplomatiques des principales chancelleries européennes. Mais envers Ahmedinejad, il faut plus qu’exprimer sa désapprobation.

Depuis des années, on discute sur la façon de s’opposer à un Iran claire-ment déterminé à se doter d’armes ato-miques, et toutefois nous continuons à tergiverser sur les stratégies à mettre en oeuvre pour rejoindre un consen-sus au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. Bien ! Si la communauté in-ternationale ne réussit pas à se mettre d’accord sur le programme nucléaire, que l’on continue à parler !

Mais cela ne signifie pas que les pro-vocations d’Ahmedinejad doivent rester sans suites. Mon bon ami Bibi Netanyahu a lancé une initiative qui mérite d’être prise en considération: accuser le président iranien d’incita-tion au génocide.

Ce n’est pas une blague. Il est impé-ratif que les leaders et les ayatollahs iraniens sachent que l’on doit respec-ter certaines règles et que dans le cas contraire, ils en subiront les consé-quences.

Nous pouvons discuter sur le type de sanctions économiques à imposer à l’Iran engagé sur la route du nucléaire, mais les sanctions qui ont de l’effet sont celles mises en acte contre les leaders politiques.

La proposition de poursuivre Ahme-dinejad au niveau international a le mérite de commencer à appliquer ce type de sanction limitée mais efficace. Appeler à la destruction d’un Etat sou-verain sans avoir reçu aucune provo-cation de la part Israël, à part sa propre existence, Ahmedinejad commet une faute contre le droit international. Non seulement il émet des principes oppo-sés à ceux établis par la Charte des Nations unies mais il se rend coupable de violation de la Convention contre le génocide.

On pourrait ajouter que ses affirma-tions s’opposent aux dispositions du statut du Tribunal pénal international. De fait, si Ahmedinejad au lieu d’être le président iranien était un leader

serbe, il serait déjà mis en état d’accu-sation par la Cour de l’Aja.

Nous devons nous rendre compte qu’invoquer la destruction Israël ne doit pas rester impuni. Si les mots d’aujourd’hui n’ont pas de réponse forte, ces intentions se transformeront en dure réalité.

Que peuvent penser les ennemis Israël de notre silence ? Une seule chose, qu’Israël est de plus en plus seul et de plus en plus faible. A chaque signe de notre faiblesse, les adversaires deviennent plus forts. Mais ils se trompent ceux qui croient que tout se résoudra au Moyen Orient.

Aujourd’hui Israël est soumis à trop de menaces. Les Palestiniens et les terroristes kamikazes, l’islamisme du Hezbollah au Nord, Al Qaida au sud sont toujours plus présents en Jorda-nie, sans compter le fondamentalisme iranien.

Et un élément commun à tout cela : l’anti-occidentalisme. Ahmedinejad ne pense pas au destin du peuple pa-lestinien quand il profère ses menaces, mais il pense à l’Islam et à l’Amé-rique, le Grand Satan. Il pense à Israël comme à un ennemi occidental à ses portes.

C’est pourquoi il est si important de défendre Israël, car bien que située au Moyen Orient, il s’agit d’une nation pleinement occidentale et sa dispari-tion signifierait la perte de notre po-sition dans cette région du monde et fort probablement les prémices d’une attaque dirigée contre nous.

Abandonner Israël à son sort équivaut à fermer les yeux devant les liens mo-raux, politiques, économiques, cultu-rels, historiques et stratégiques qui nous unissent. Aujourd’hui plus que jamais.

Par José Maria Aznar, ancien 1er ministre d’Espagne

Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, à travers le Directorat National de l’Information, a diffusé le 21 oc-tobre dernier son avis (1) sur ce que l’on nomme aujourd’hui « L’Affaire Mohamed A-Dura ». Un enfant ‘’palestinien’’ de la bande de Gaza qui aurait été, selon le journaliste de France 2 Charles Enderlin, assas-siné par l’armée israélienne le 30 septembre 2000. Un ‘’meurtre israé-lien’’ qui a fait les beaux jours des médias internationaux et « servi de prétexte a certains pour inciter à la haine, à l’antisémitisme et à la vio-lence contre des israéliens ». L’Inti-fada armée et l’assassinat de Daniel Pearl par Al-Qaïda, parce que juif, en sont des preuves évidentes.

Le point de vue officiel israélien est sans appel pour la chaîneFrance 2 ain-

si que pour son envoyé permanent. Il soulève « des doutes sur le bien-fondé des affirmations de la chaine française FRANCE 2, telles qu’elles ont été dif-fusées le 30 septembre 2000, et selon lesquelles l’enfant aurait été touché par des tirs en provenance du poste de l’armée israélienne au carrefour de Netsarim, visant l’enfant et son père Jamal ».

Il évoque les méthodes « par les-quelles les palestiniens ont créé etmis en scène des événements médiatiques au service de leur propagande; d’ail-leurs, le journaliste à l’origine du re-portage Al Dura avait admis dans un documentaire être au courant de ces pratiques palestiniennes ». Il précise « qu’il était faux de faire endosser la responsabilité dans l’affaire Moham-med Al Dura à Tsahal et à l’Etat d’Is-raël. Les éléments révélés réfutent les assertions qui avaient alors été émises à l’encontre des israéliens, et que les médias internationaux, FRANCE 2 en tête, n’avaient jamais soumises à exa-men approfondi en leur temps ».

Enfin, il rappelle que « l’incident avait fait l’objet d’une enquête scru-puleuse par Tsahal. L’enquête, com-prenant des tests de lignes de feu, des expertises balistiques, l’analyse de la documentation de l’incident etc., avait constaté l’impossibilité de démontrer

de manière claire et nette l’identité de la personne qui aurait atteint le jeune garçon.

A ce moment la déjà, la thèse d’un tir de Tsahal avait été sérieusement mise en doute ». A ces quatre points, Charles Enderlin (2) a répondu à sa façon sur son blog. Non pas en admet-tant son erreur, mais en considérant que le point de vue officiel israélien n’était que « la troisième étape du mo-dèle de la théorie du complot dévelop-pé par le chercheur britannique David Aaronovitch : ‘’Des personnages de premier plan apportent leur caution à la découverte de la vérité’’ ». Ici, des proches du Premier ministre et un complot qui le vise, évidemment. Il ne s’agit pas ici de décortiqué sa réponse mais de comprendre combien il tourne autour du sujet aux fins d’éviter de se confronter aux réalités.

Ainsi, à l’accusation que France 2 n’avait jamais soumis à examen approfondi les assertions émises à l’encontre des Israéliens,Enderlin assure que « L’armée israélienne n’a JAMAIS demandé à France 2, de par-ticiper à une enquête quelconque.

Nous l’aurions accepté à condition qu’elle se déroule selon les critères internationaux d’indépendance et de sérieux et avec un suivi juridique,

voire judiciaire » (sic). Sauf à appré-cier les conditions émises à l’égard de l’état d’Israël où la Justice s’écrit avec une majuscule et les commis-sions d’enquêtes ne sont décriées par aucune opposition, on se rappellera les promesses du précédent président de France Télévision, Patrick de Caro-lis, de tenir sur le sujet une commis-sion d’enquête conjointe avec le Crif. Un Crif (3) qui affirme que « Les rai-sons qu’il (Charles Enderlin) donne (dans son dernier livre) du blocage de la commission d’enquête demandée par le CRIF à France 2 sont fausses ». Une accusation claire et nette non dénoncée à ce jour. Autre point impor-tant. Le point de vue officiel israélien rappelle l’enquête de Tsahal sur le sujet affirmant la forte probabilité que l’enfant « aurait été atteint par le feu nourri des Palestiniens émanant au même moment à partir de plusieurs sources, dont certaines étaient proches de l’endroit où se tenaient le jeune gar-çon et son père ».

Assertion tenue, rappelons le, suite à l’investigation de Tsahal. Charles Enderlin, suite à ‘’l’enquête’’ qu’il a probablement tenue avec son assistant Talal Abu Rahma (alors seul sur les lieux de l’incident), est d’avis diffé-rent. Ainsi, lors d’un entretien de pro-motion de son dernier livre surFrance 24 (4), il assure à la 3.20 minute, qu’au

moment de la mort de l’enfant « il n’y avait pas de tirs croisés à ce moment là, (…) pas de tirs qui partaient en direction de la position israélienne, il n’y avait que des tirs qui venaient vers le père et le fils, il n’y avait donc pas de tirs

croisés en ce moment là ». Chacun comprendra aisément qu’il n’a point de doute quant à la nationalité du ‘’meurtrier’’. Charles Enderlin n’est plus à un mensonge ou une approxi-mation près.

Il est devenu, contre son gré, une icône d’un combat anti-israélien où le politiquement correct mène la danse. A ce jour, les téléspectateurs de France 24, pour ne parler que d’eux, ne connaissent toujours pas les griefs portés contre leur journaliste. A l’heure où sont écrites ces lignes, au-cun média francophone n’a repris dans ses colonnes l’avis officiel du bureau du Premier ministre. Cependant, la muraille qui le protège actuellement est entrain de se fissurer.

L’actuel gouvernement israélien ne pourra en rester là, et devra tôt ou tard réclamer de la chaine française une correction, sinon une commission qu’elle ne pourra refuser.

Victor PEREZ ©

Charles Enderlin et France 2 sur la sellette

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