Israel Actualites Hors Serie n°3

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GRATUIT - Hors Série n°3- Edition Août 2014 Journal israélien en langue française

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Hors Série n°3- Edition Août 2014 Journal israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

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Cela fait déjà maintenant plus de 3 semaines qu’Israël a lancé son of-fensive à Gaza contre les terroristes du Hamas pour la sécurité des civils israéliens bombardés quotidien-nement pendant des mois depuis Gaza. Tsahal a réussi l’ensemble des missions qui lui avait été don-nées par le gouvernement. Le Ha-mas est à genou. Ses terroristes se cachent en prenant en otage les ci-vils gazaouis, surtout des femmes et des enfants. Ne parlons pas de leur chefs qui se cachent comme des rats sous les hôpitaux, dans les écoles à

Gaza ou, pour d’autres, dans les palaces du Qatar. Voilà la bravoure de ces hommes qui se considèrent comme des héros ... Aujourd’hui, contrairement à ce que l’on entend dans les médias occidentaux, Israël est bel et bien le grand vainqueur de cette guerre. Les tunnels ont été découverts et détruits, les tirs de missiles ont considérablement baissé, nos soldats, nos enfants se sont comportés dignement, eux qui sont à peine âgés d’une ving-taine d’années. Ils ont entre leurs mains l’avenir du pays, ils sont aux avants postes pour aller au com-bat et dénicher les terroristes du Hamas pour les éliminer. Malheu-reusement, nous avons perdu un certain nombre de nos enfants à peine sortis de l’adolescence. Cela nous plonge dans une infinie tris-tesse. Vous trouverez dans cette édi-tion certains des soldats tombés au champ d’honneur pour la gloire du peuple juif et d’Israël.

La communauté juive dans son en-semble est entièrement derrière son peuple. Comme nous pouvons le voir en Israël où près de 86% des Israéliens soutiennent l’opération à Gaza. Les 14% restants correspondent certaine-ment à la cinquième colonne d’arabes israéliens et des Juifs communistes

qui n’ont rien à faire dans le pays. Honte à eux ! Que les arabes israéliens soient contre ce qui se passe à Gaza, nous pouvons le comprendre, mais les Juifs ... En Europe, par contre, comme en France, les Juifs se sentent soli-daires avec leurs frères en Israël. Une manifestation à Marseille a eu lieu, regroupant plusieurs milliers de per-sonnes. Une autre a eu lieu Jeudi 31 Juillet à Paris. Il n’était pas trop tard après plus de 3 semaines de conflit. Nos responsables communautaires ont pris le problème à bras le corps pour se mobiliser tous ensemble. Mais franchement, le 31 juillet, n’est-ce pas se foutre de notre gueule ? A quoi joue-t-on ? J’aurai préféré le 15 Août. Cela aurait été encore mieux, plus judicieux : Il n’y aurait plus eu personne à Paris … Il s’agit sûrement encore d’accords entre politiciens ou plutôt entre copains ... Que dire de ce manque de solidarité avec nos jeunes de la LDJ (Ligue de Défense Juive) qu’on jette en pâture aux manifestants pro-Palestiniens alors qu’ils étaient présents, eux, le 13 Juillet 2014 devant la synagogue de la roquette à Paris et à Sarcelles alors que vous, président du CRIF étiez aux abonnés absents.

Il est temps aujourd’hui que le CRIF puisse prendre la défense de tous les

Juifs et non d’une catégorie de nan-tis qui ne sont là que pour leur ego ... Quand je lis la dépêche de l’AFP que je viens de recevoir «Le président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, Roger Cukierman, a déclaré jeudi que le Crif n’entrete-nait aucune relation avec la Ligue de Défense Juive (LDJ)», cela me peine énormément. «Nous ne partageons ni leur idéologie, ni leurs méthodes», a déclaré sur RMC le président du Crif. Nous pouvons considérer cette décla-ration comme une condamnation à mort de la LDJ et d’une autorisation en règle pour dissoudre la LDJ ... Le problème qui est soulevé par cette éventuelle dissolution se rapporte à ce qui s’était passé et déroulé le dimanche 13 juillet dernier devant la synagogue de la Roquette à Paris. Sans l’intervention et le courage des jeunes de la LDJ, nous aurions assisté à un Pogrom ! Au lieu de les soute-nir malgré le fait que vous ne soyez pas d’accord avec leur doctrine, ils ont fait le boulot à votre place. Des jeunes ont été hospitalisés et d’autres ont reçu des coups ! Vous, encore une fois, vous étiez aux abonnés absents. Descendez de votre piédestal et entendez ce qui se passe dans la rue Mr Cukierman. La grande majorité de nos coreligionnaires soutiennent la LDJ, contrairement à vous. Si je

comprends bien, si vous ne partagez pas leur idéologie, ni leurs méthodes, vous les chassez de notre commu-nauté ? Que pensez-vous alors de tous nos héros qui ont fait ce qu’Israël est devenu aujourd’hui ? Begin, Sharon, Zabontisky, Meir Har Tsion ? Etaient-ils trop extrémistes ?

Aujourd’hui, le mot d’ordre, bien évidement, est de nous mobiliser tous ensemble et le plus largement pos-sible. La communauté juive de France doit rester soudée et manifester pour soutenir l’action d’Israël comme à Marseille et à Paris. Cette manifesta-tion parisienne a été bien trop longue à être mise en place !

Contrairement à ce qui se passe en France avec nos dirigeants, nous pouvons être fiers des dirigeants israéliens, de son premier ministre Benjamin Netanyahu et de son gou-vernement, de son chef d’état major Benny Gantz et surtout de nos soldats qui se battent et risquent leur vie à Gaza. Que D... les protège et les bé-nisse ...

Am Israel Hai

Alain Sayada

Tous unis derrière Israël

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Pourquoi le bilan humain de l’Opération Bordure Protectrice est-il déséquilibré ?

Depuis le 8 juillet 2014, les terroristes de Gaza ont tiré plus de 1500 roquettes sur les villes d’Israël. Les sirènes d’alerte ont retenti à de nombreuses reprises dans les grandes villes d’Israël (Jérusalem et Tel Aviv) et près de 70% de la population vit sous le feu des

roquettes. En riposte, l’armée israélienne a effectué plus de 2000 frappes ciblées sur les caches d’armes, sites de lancement de roquettes et tunnels terroristes. Malgré la précision de l’Armée de l’Air israélienne et la quantité énorme de roquettes tirées par le Hamas, le

bilan humain reste déséquilibré. Le danger reste pourtant très présent en Israël. Pourquoi donc la population israélienne est-elle moins touchée ?

Comment se comportent Tsahal et le Hamas envers leurs citoyens depuis le début de l’Opération Bordure Protectrice ?

Dôme de Fer : dernière invention de la défense antiaérienne, le Dôme de Fer a déjà intercepté plus de 200 roquettes. Le Dôme de fer repère et neutralise le missile en plein air, avant qu’il n’explose en Israël. Plusieurs

batteries ont été déployées dans le centre et le sud d’Israël.

Israël : protéger les citoyens avec les armes

Hamas : protéger les armes au moyen des citoyens

Commandement du Front Intérieur : en charge de la protection des civils, il est un acteur clé de la défense israélienne. Il dispense des formations

dans les écoles et enseigne à la population des règles de sécurité rudimen-taires, mais qui ont déjà sauvé des milliers de vie. Des consignes que les Israéliens connaissent désormais sur le bout des doigts : courir vers l’abri le plus proche quand l’alerte retentit, y rester 10 minutes après la fin de la

sirène, privilégier des abris bétonnés.

Bouclier humain : le Hamas fait quant à lui utilisation de la population de Gaza comme bouclier humain, cachant ses armes et sites de lancement de roquettes au sein de maisons, mosquées, écoles et infirmeries (voir photo

ci-dessous). Il transforme ainsi des bâtiments civils en cibles militaires légitimes. Le porte-parole du Hamas lui même appelle les habitants de Gaza à s’interposer entre les armes du Hamas et les frappes ciblées de l’armée

israélienne.

Ignorer les tracts et SMS : l’armée israélienne envoie des tracts et sms aux habitants des zones ciblées avant d’effectuer ses missions. Ces messages informent les civils de quitter les lieux afin d’éviter tout danger. Le

Hamas ordonne systématiquement aux habitants de Gaza d’ignorer ces consignes.

Clairement, le Hamas ne prend pas en compte sa population et ne fait aucun effort pour épargner les pertes civiles, tout au contraire. D’ailleurs, 38 roquettes tirées par le Hamas ont atterri…sur Gaza.

Le bilan humain n’est donc pas le résultat d’une utilisation disproportionnée ou exagérée de la force mais bien de la manière dont chaque camp traite la population civile.

Ignorer les tracts et SMS

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Détruire les tunnels du Hamas à Gaza : la mission de TsahalSuite à 10 jours d’attaques terrestres, aériennes et maritimes du Hamas qui a rejeté à plusieurs reprises toutes les propositions pour calmer la situation, Tsahal a entamé une nouvelle phase de l’Opération Bordure Protectrice. De nombreuses forces de l’armée israé-

lienne (artillerie, infanterie, forces blindées et le génie militaire) pénètrent dans la bande de Gaza.Les forces terrestres sont soutenues par l’Armée de l’Air, la Marine et les Renseignements israéliens. Leur mission est de détruire les tunnels

terroristes construits par le Hamas qui traversent la frontière entre Israël et Gaza et permettent aux terroristes de s’infiltrer en Israël et d’y mener

des attaques contre les civils israéliens. Depuis le 17 juillet, Tsahal a déjà découvert une trentaine de tunnels du Hamas à Gaza.

Un tel objectif nécessite des opérations intensives et précises à l’intérieur de la bande de Gaza. Les terroristes du Hamas opèrent sous terre, et c’est là que l’armée israélienne doit agir. Tsahal a la ferme intention de démanteler les capacités du Hamas qui a tiré plus de 1600 roquettes sur les habitants d’Israël depuis le 8 juillet. Tsahal opère

dans le but de contrer cette menace.

Aujourd’hui (17 juillet 2014), Tsahal a identifié 13 terroristes palestiniens ayant infiltré Israël via un tunnel creusé depuis Gaza. Le tunnel prenait sa source dans le sud de la bande de Gaza et menait jusqu’au Kibbutz Sufa en

Israël. Les terroristes étaient lourdement armés, avec des roquettes RPG et des fusils d’assaut, et étaient préparés à faire un massacre. L’armée israélienne a déjoué leur attaque, sauvant d’innombrables vies israéliennes.

Le tunnel découvert ce matin fait partie des nombreux autres tunnels découverts dans les années précédentes. En 2013, Tsahal a découvert un tunnel souterrain prenant sa source à Gaza et menant en Israël, d’une profondeur de

18 mètres et d’une longueur de 1,7 km. Il était construit au moyen de 500 tones de béton et de ciment.

Le Hamas avait utilisé un tunnel similaire en 2006 afin d’infiltrer Israël, de tuer deux soldats de l’armée israé-lienne et de kidnapper le soldat Gilad Shalit. L’organisation terroriste a déjà déclaré qu’elle voulait kidnapper plus

de soldats à l’aide d’attaques similaires.

Le Hamas a investi des millions de dollars et d’autres nombreuses ressources dans la construction de son réseau de tunnel. Il existe des preuves révélant que les matériaux de construction transférés depuis Israël vers Gaza,

destinés à des projets civils, avaient été utilisés par le Hamas pour creuser ses tunnels.

La menace des tunnels

Le Hamas s’est promis de perpétuellement combattre Israël. Ses attentats-suicides ont déjà ciblé des bus, des écoles, des restaurants ou encore des centres commerciaux. Ses terroristes ont tiré des milliers de roquettes au cours de la dernière décennie, rendant la vie insupportable, non seulement pour les communautés israéliennes

proches de la bande de Gaza, mais également pour les grandes villes d’Israël comme Jérusalem, Tel Aviv, Beer-Sheva, Ashdod et Asheklon.

L’Armée de Défense d’Israël opérera autant que nécessaire pour protéger le peuple d’Israël.

La menace des tunnels

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

C’est le Hamas qui a frappé l’hôpital et le camp de réfugiés à GazaLa presse internationale a rapporté que l’hôpital Al-Shifa et le camp de réfugiés Al-Shati ont été frappés par des missiles. Instantané-ment, il a été suggéré que ces frappes ont été effectuées par l’armée israélienne. La vérité est bien différente de ce qui a été rapporté. C’est le Hamas, qui, en voulant tirer des roquettes sur Israël, a raté ses cibles et a touché l’hôpital et le camp de réfugiés. Ces tirs ont

été effectués le lundi 28 juillet à 16h58 et ont été identifiés par les caméras de Tsahal.

Les médias n’ont eux pas hésité à tweeter de fausses informations sur ces événements alors que Tsahal avait

publié un démenti immédiatement :

Ce n’est pas la première fois que le Hamas frappe sa propre population. Depuis le début de l’Opération Bordure Protectrice, une centaine de roquettes tirées depuis

Gaza ont frappé la bande de Gaza elle même. Cela montre à nouveau le peu d’intérêt que le Hamas porte à sa propre population.

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Entre solidarité et mauvaise foiExiste-t-il un peuple plus solidaire que AM ISRAEL ?Existe-t-il un peuple plus éthique que AM ISRAEL ?Existe-t-il un peuple plus géné-reux que AM ISRAEL ?Je réponds tout net : NON, et je dis NON sans la moindre flatterie, sans la moindre démagogie. LA SOLIDARITE : vous la voyez, vous la sentez, pal-pable à tous les instants. Le nombre de visiteurs que reçoit un soldat blessé. La foule présente lors d’un enterrement. Les indivi-dus qui collectent quelques pièces de monnaie, de maison en maison et qui les rapportent au centre de collecte, jusqu’aux dernières petites pièces. Ce sont souvent de jeunes enfants, qui dés leur plus jeune âge, savent qu’il s’agit de l’avenir d’ERETS ISRAEL et du devenir de AM ISRAEL.

L’ETHIQUE : quelle armée, en temps de guerre, prend le temps de prévenir les civils, avant de bombarder un point stratégique ? Quelle armée accepterait de sacri-fier des hommes, pour préserver la vie de civils. Inutile de rappeler les exemples de populations entières, bombardées, gazées et éliminées

sans le moindre remords. Les gens honnêtes s’en souviennent. Si Tsa-hal avait agi de la sorte, nombre de vies eurent été épargnées. Mais dans cette confrontation, non vou-lue par Israël, au moment du bilan, nous constaterons l’étendue des dégâts, et nous saurons combien de nos jeunes, ont vu leur futur, stoppé net par la volonté d’un gredin en costume cravate, depuis sa retraite dorée, buvant le sang de nos enfants avec la délectation d’un vampire.

LA GENEROSITE : elle est pré-sente à tous les instants de cette guerre d’incursion. Je dis bien IN-CURSION ! Car des missiles qui sortent d’un endroit donné, bombar-dant un état de droit, c’est une IN-CURSION. Car des tunnels, creusés sous les villes d’un pays voisin, dans le but de lui nuire, c’est une INCURSION. N’importe quel autre pays aurait bombardé à l’aveugle, et en quelques heures, GAZA eut été rayée de la carte. Les millions de Dollars et d’Euros octroyés géné-reusement par l’Europe et les USA eussent été bien plus utiles, si à la place des tunnels, on avait construit des écoles ou des hôpitaux. Alors la générosité d’Israël, consiste à envoyer des chargements de den-

rées alimentaires, des camions de médicaments, de construire un hô-pital de campagne, qui sera attaqué sans vergogne. Peut-être, aurais-je du commencer ce texte par : Existe-t-il un peuple plus stupide que AM ISRAEL ? A la réflexion, et au vu de tous les enseignements de nos pa-rents, de nos ainés et de nos maitres, nous ne sommes pas stupides. Nous sommes solidaires, généreux et nous avons de l’éthique. Malgré toutes les critiques, nous sommes fiers d’appartenir à un tel peuple. Et maintenant, existe-t-il des diri-geants plus cruels que le HAMAS ?

Cruels et de mauvaise foi ! Les gens du HAMAS sont cruels. Si vous visitez les réseaux sociaux, vous y verrez avec quelle violence, on empêche les populations civiles de se réfugier dans un abri. Vous y verrez combien de textes du Coran sont lues avant d’exécuter d’une balle dans la tète, des dizaines d’arabes, prétendus traitres ! Quand ce n’est pas un égorgement, avec découpage de la tète et exhibition en public.

Ils sont de mauvaise foi. Ils at-taquent lâchement, jettent aux yeux du monde des images venues d’ail-

leurs, puis vont tout naturellement pleurer leur indignité au reste du monde. Mais ceux qui les sou-tiennent font preuve d’autant de mauvaise foi. Tous les arguments en faveur d’Israël sont retournés, triturés, fabriqués et déformés. Et c’est Israël qui se retrouve accusé. Alors, voici ce que pense un homme qui a toujours défendu de bonne foi la thèse de : une terre pour deux peuples. Tout d’abord, vu sous cet angle, la chose n’est pas viable. Elle n’est ni politique, ni diploma-tique, ni religieuse, elle est tout simplement impossible. Dans ce conflit sans fin, où de toute évidence c’est la présence des juifs qui est en cause, il n’y a pas de place pour deux peuples. Et Israël ne laissera pas la sienne. De plus, en criant « ISRAEL CASSE TOI » « LA PA-LESTINE N’EST PAS A TOI » les manifestants accompagnés de plus de 30 élus DE LA France, nous ont offerts le droit de crier haut et fort ( même si nous ne pouvons pas trop le faire dans la rue, loi du nombre, oblige) la Palestine est une fiction. Les arabes ont assez de territoires pour accueillir 10 ou 20 millions de leurs frères, si leur pseudo solidarité était un tant soit peu sincère.

OUI, messieurs les élus gauchistes de tous bords, OUI messieurs les pauvres émigrés de la troisième génération, désœu-vrés et non intégrés, ne sachant que faire de leur journée, sinon vendre du rêve en tous genres, OUI Monsieur FABIUS, OUI Monsieur OBAMA, OUI Monsieur BAN KIMOUN, OUI à tous ceux qui prétendent nous donner des conseils, mais qui préférerait voir Israël disparaitre. Cela les soulagerait comme le ma-lade à qui on retirerait une tumeur maligne.

Non messieurs, le cancer n’est pas celui que vous croyez. En fait, vous le savez, mais vous n’avez pas en-vie de vous coller de plein fouet la colère du milliard et demi de musul-mans que vous avez laissé s’instal-ler en vos terres. Alors, il ne vous reste qu’une alternative : laisser Israël se débrouiller.

ALORS TAISEZ-VOUS ET LAISSEZ TSAHAL TRIOM-PHER.

René SEROR

Le Hamas transforme les hôpitaux et les ambulances en bastions terroristes

L’un des objectifs fondamentaux du droit des conflits armés est l’immunité, lors de frappes, des hôpitaux, des ambulances et des médecins à qui le droit internatio-nal accorde une protection parti-culière. Cependant, que se passe t-il lorsque le Hamas les utilise comme bastions terroristes pour mener ses attaques contre Israël ?

Le Hamas choisit d’utiliser ces zones protégées à des fins militaires afin de se protéger des frappes de Tsahal, et d’engendrer des condam-nations internationales contre Israël lorsque Tsahal est forcée de riposter.

Dans le monde du Hamas, les hôpi-taux sont des centres de commande-ment, les ambulances sont des véhi-cules de transport, et les médecins des boucliers humains. Le Hamas viole gravement le droit internatio-nal lorsqu’il agit de la sorte. L’orga-nisation terroriste sape les protec-tions qui permettent, en temps de guerre, l’apport de soins médicaux à

ceux qui en ont besoin, et menace la sécurité de tous ceux qui travaillent dans ces services.L’Hôpital Wafa : un centre de com-mandement et site de lancement de roquettes du Hamas

Le Hamas a transformé l’Hôpital Wafa, un bâtiment civil du quartier Shuja’iya de Gaza, en un centre de commandement, en un site de lan-cement de roquettes, en un point d’observation, en un poste uti-lisé par les snipers, en une cache d’armes, en une protection pour un tunnel et en une base militaire pour mener des attaques contre Israël et les forces de Tsahal.

Le Hamas a, à plusieurs reprises, ouvert le feu depuis les fenêtres de l’hôpital et a utilisé des missiles antichars sur les lieux. Le Hamas a délibérément et cyniquement trans-formé l’hôpital en une cible mili-taire légitime.

En réponse à la menace que cela

représentait pour les forces de Tsa-hal, l’armée israélienne a transmis à plusieurs reprises des avertisse-ments au personnel de l’hôpital, aux responsables palestiniens et aux organisations humanitaires interna-tionales, dont l’Organisation Mon-diale de la Santé, leur demandant d’agir pour stopper l’utilisation de l’hôpital à des fins militaires, et en les prévenant que Tsahal sera forcée d’agir si les activités terroristes se poursuivent.

En voyant que les activités du Hamas ne cessaient pas, dès la première semaine de l’opération, Tsahal a plusieurs fois contacté les personnes concernées et a demandé à tous les civils sur place de quitter les lieux.

Le 23 juillet 2014, le Hamas a conti-nué à tirer depuis l’hôpital. Tsahal a une fois de plus procédé à des aver-tissements téléphoniques le même jour. Des enregistrements audio de cet appel confirment qu’aucun per-

sonnel médical ou patient n’était dans le bâtiment.

Après avoir confirmé qu’aucun civil n’était présent aux alentours, Tsahal a frappé l’enceinte et les terroristes se cachant dans l’hôpital, afin de neutraliser la menace posée sur les forces israéliennes. Il est possible de voir des secondes explosions, confirmant les renseignements de Tsahal concernant le site.

Cette vidéo montre les tirs prove-nant de l’hôpital, les avertissements de Tsahal, sa frappe et les secondes explosions :

Dans ce cas, les actions de Tsahal allaient au-delà de ses obligations face au droit international.

En plus de transformer les hôpitaux en bastions terroristes, le Hamas utilise les ambulances pour trans-porter ses terroristes. Lorsque des ambulances sont exploitées à des fins militaires, elles perdent éven-tuellement leur protection contre des frappes et peuvent devenir des cibles légitimes selon le droit inter-national.

Le 22 juillet au matin, les forces de Tsahal ont fait face à des terroristes dans la bande de Gaza et ont tué 10 d’entre eux. Les autres ont utilisé une ambulance pour s’enfuir. Afin d’éviter les dommages civils, Tsahal n’a pas ciblé l’ambulance.

Minimiser les pertes civiles

Tsahal s’efforce de ne pas nuire à la population civile de la bande de Gaza. L’armée israélienne facilite notamment l’approvisionnement des services de santé via l’unité de Coordination des Activités Gou-vernementales dans les Territoires (COGAT) qui coordonne ce type d’activités avec les organisations internationales opérant dans Gaza.

Tsahal permet également le transfert d’équipement médical vers la bande de Gaza via les points de passage. En cas d’urgence, il est même au-torisé à certains habitants de Gaza d’entrer en Israël pour recevoir des soins plus approfondis. En outre, l’armée israélienne a ouvert un hôpital temporaire au point de pas-sage Erez, afin d’apporter des soins aux civils palestiniens blessés de la bande de Gaza.

Tsahal maintiendra tous ses efforts pour minimiser les pertes civiles tout en continuant à remplir ses ob-jectifs militaires en accord avec le droit international.

L’armée israélienne rappelle que lorsque des infrastructures et véhi-cules médicaux sont utilisés à des fins militaires, ils sont susceptibles de perdre leur immunité contre des frappes et peuvent être ciblés en conformité avec les exigences du droit international.

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

L’Organisation Sioniste Mondiale s’offre une seconde jeunesse

Créée lors du premier Congrès sioniste, initié par Theodor Herzl en 1897, l’Organisation sioniste mondiale (OSM) est encore à ce jour la plus grosse institution juive dans le monde. Mais elle reste relativement peu – ou mal - connue du grand public. Et pour cause : pendant 80 ans, son sort était intrinsèquement lié à celui de l’Agence juive (AJ), pourtant sa cadette, par une direction com-mune. Le directeur de l’OSM était de facto celui de l’AJ. Mais en 2010, les donateurs américains de l’Agence juive ont souhaité voir changer les choses. Depuis, cha-cune des deux institutions dispose de son propre président, nommé lors du précédent Congrès sio-niste : Avraham Duvdevani pour l’OSM et Natan Sharansky pour l’AJ.

Une séparation belle et bien consommée qui a conduit l’OSM à se repenser. « Nous nous sommes assis, et nous avons construit un nouvel agenda pour l’Organisation sioniste mondiale, en fonction de la nouvelle situation », explique Avraham Douvdevani. « Nous nous sommes demandés ce qu’était le sionisme aujourd’hui ? Existait-il encore ? Comment le faire vivre ? Et nous avons alors décidé d’entre-prendre ce que personne ne faisait », poursuit-t-il.

Depuis 4 ans, l’OSM ajoute de nouvelles cordes à son arc et s’est ainsi lancée dans plusieurs projets d’envergure. Son but ultime : faire vibrer la fibre sioniste des Juifs de Diaspora, parce qu’il n’y a pas de sionisme sans alyah. Si l’Agence

juive continue d’assumer le mon-tage technique des dossiers, l’Orga-nisation sioniste s’emploie, elle, à expliquer, convaincre, motiver. « Nous assumons la tâche la plus dif-ficile », note Avraham Duvdevani, « la prise en charge des nouveaux im-migrants est avant tout administra-tive. Nous ne nous occupons pas du olé qui a décidé de faire son alyah, mais de celui qui n’a pas encore pris sa décision. »

Et de fait, l’OSM est devenu l’orga-nisme le plus significatif sur le ter-rain. A son actif : hasbara, réunions à domicile, renforcement de l’appren-tissage de l’hébreu à l’étranger avec l’envoi de 200 professeurs dans les écoles juives du monde entier. Mais

aussi, aide à la création de nouvelles localités israéliennes, avec un ac-cent tout particulier pour le Néguev ou la Galilée. Autant d’actions qui ont pu voir le jour en coopération avec le ministère de l’Intégration et grâce à d’importantes subventions gouvernementales.

Le pari pour cette institution plus que centenaire est de taille : se dif-férencier une fois pour toutes de l’Agence juive. « Pendant toutes ces années, les Juifs de Diaspora ne faisaient pas la distinction entre les 2 institutions », reconnaît Avraham Duvdevani, « et ils ne connaissaient que l’Agence juive ». Le combat est long et prendra du temps, estime le directeur de l’OSM qui vient de rou-vrir son bureau parisien, fermé de-puis 20 ans. « Nous n’avons pas de budget publicité et communication, il est donc difficile de faire savoir ce que nous faisons, et qu’il s’agit d’opérations entreprises par l’OSM. Mais avec le temps, le public finira par comprendre qui nous sommes », affirme Avraham Duvdevani.

Et de noter avec fierté : « Jusqu’à il y a 4 ans, soit on ne nous connais-sait pas, soit on nous connaissait, mais l’organisme était teinté d’une connotation négative. Mais depuis 4 ans, les choses ont commencé à changer. A tel point qu’un journa-liste de Haaretz a parlé de ‘résur-rection des morts’ pour qualifier le travail accompli ».

Pour l’heure, Avraham Duvdevani a toutes les raisons d’être confiant en l’avenir : « Il est encore trop tôt pour voir les résultats de nos actions. Nous sommes loin d’avoir accompli tous nos objectifs, nous sommes à mi-course. Mais en 4 ans, nous avons fait du bon travail. Il nous reste encore un an et demi avant le prochain Congrès qui se tiendra en octobre 2015, et d’ici là, nous comptons bien lancer encore 2 ou 3 nouveaux projets », ponctue-t-il.

DOSSIER SPECIAL OSMInterview de Rabbin Yechiel Wasserman,chef du département thoranique

de la diaspora à l’OSM

Pouvez-vous vous présenter à la communauté juive de France ?

Je suis membre de l’exécutif de l’Organisation Sioniste Mondiale et chef du département thoranique de la diaspora à l’OSM.

Quel est votre rôle au sein de l’Organisation Sioniste Mondiale ?

Notre but est de rapprocher le peuple juif de ses sources et de le rapprocher d’Israël. Nous le fai-sons dans divers domaines. Nous sommes en lien avec une centaine de Rabanims dans le monde et dans toute la diaspora, nous leur faisons et organisons des séminaires, des journées d’études, des conférences afin de leur donner des messages et de renforcer leur vision et leur iden-tité vis-à-vis de l’état d’Israël car Israël est leur maison : la maison de chaque Juif.

Bien que les Juifs vivent dans le monde entier, leur avenir se tourne irrémédiablement vers l’état d’Israël et encore plus aujourd’hui vis- à-vis des événements qui se déroulent en Europe et plus particulièrement en France avec la monté de l’antisémi-tisme. Une fois par an, nous organi-sons un congrès où nous réunissons des rabbins du monde entier. Cela se passe en Israël et nous donnons et transmettons aux rabbins des messages sionistes, nous envoyons des jeunes délégués dans les com-munautés, particulièrement dans les petites communautés, afin qu’ils fassent passer le message du peuple d’Israël, de l’histoire d’Israël pen-dant les fêtes de Yom Aatsmaout, Yom Yeroushalaim, Hanoucca … Nous envoyons encore des délégués dans le monde entier afin de passer les messages de la fête en Israël.

Quel est le message que vous voulez faire passer aux Juifs de France qui sont tentés de partir en Israël et qui hésitent à faire le pas ?

Le message que je veux faire passer est celui là : L’état d’Israël existe depuis 66 ans, c’est un état extraor-dinaire qui a une bonne économie,

une bonne éducation, santé, science … Il y a encore beaucoup de défis pour l’état d’Israël mais il existe un réel lien depuis 66 ans. Je dis à tout le monde que nous avons une mai-son en Israël et que nous sommes tous associé s pour construire cette maison pour la solidifier et la faire grandir.

Vous êtes venu à l’occasion du départ des Olim en Israël. Allez-vous rester plus longtemps en France ? Rencontrer des person-nalités ?

Je suis venu au début de la semaine. J’ai été à Zurich en Suisse, à Ams-terdam aux Pays-Bas. Hier, j’étais avec Simcha Felberg, Directeur de l’Organisation Sioniste Mondiale en France, j’étais à Bruxelles en Belgique. J’ai été très heureux de participer par la même occasion à cette cérémonie en tant que membre de l’exécutif de l’état sioniste avec SIMCHA FELBERG.

J’entends et je lis ce qu’il se passe en France et je sais que vous êtes confrontés à un problème très dif-ficile qui est l’antisémitisme, qu’il y a également un problème écono-mique, que vous ne voyez pas le bout du tunnel et que votre gouver-nement vous met des impôts et des taxes trop nombreux.

Les nouvelles personnes issues de l’immigration qui viennent en France ne sont pas tellement pro Juifs et cela créé des confrontations entre communautés.

Dimanche 17 août aura lieu à Netanya le salon de l’alya. Serez-vous présent et qu’attendez-vous de ce salon ?

Je serai effectivement présent pour la 3ème fois à ce Salon. Je pense que c’est quelque chose de très beau où les personnes qui voudront pré-parer leur Alya pourront venir et poser toutes les questions aux res-ponsables.

Quel est le synonyme d’Israël pour vous ?Un état merveilleux.

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Interview de Simcha Felber

ALAIN SAYADA : Simcha FEL-BER, pouvez-vous dresser un bi-lan de votre activité depuis un an et demi que vous êtes en France ?

Simcha Felber : Commençons par le sujet principal : la promotion de l’Alyah. D’abord, les chiffres parlent d’eux-mêmes : d’une Alyah de moins de deux mille personnes par an, nous sommes passés à plus de trois mille l’année dernière. Cette année, nous dépasserons les cinq mille. Attention ! Je ne dis pas que c’est grâce à notre action, mais les chiffres sont là !

Du point de vue qualitatif, j’avais trois buts principaux au sujet de l’Alyah :

1 – En faire un débat public, ouvert et libre : un message clair et sans ambages – l’Etat d’Israël est l’Etat des Juifs; donc la place des Juifs

est en Erets Israël. Ce n’est plus un sujet tabou qu’on évite et qu’on cache, mais est étalé sans honte a la lumière comme il se doit. Les dernières cérémonies de départ des Olim et auxquelles nous avons par-ticipé ont été placées sous le signe «la Communauté salue ses enfants qui réalisent leur Alyah en Erets Is-raël» qui en est l’exemple flagrant.

2 – De situer la question de l’Alyah au niveau de chaque foyer, dans la cellule familiale afin que dans chaque famille soit soulevé la pos-sibilité de l’Alyah. Et cela, je crois que nous y sommes arrivés. Il n’y a pas aujourd’hui de familles juives conscientes en France ou cette éventualité n’est pas abordée et les résultats sont la pour le prouver.

3 – Eveiller les petites et moyennes communautés parfois «endormies» a la possibilité de l’Alyah. Cela a été réalisé en partie bien que la tâche est loin d’être achevée : Nous sommes en contact plus ou moins étroits avec une cinquantaine de communautés visitées par nous ré-gulièrement ou occasionnellement. Par exemple lors du Chabath «Lekh Lekha», Chabath Sioniste par ex-cellence ou la Paracha nous parle du Patriarche Avraham qui quitte la maison de son père pour commen-cer son «Alyah» vers Erets Israël et cette année nous avons touché un public de 4000 Juifs dans une ving-taine de communautés.

Bien entendu, il ne s’agit pas que de la théorie et nous avons aussi des actions réelles et ciblées telles que

des Garinim (noyaux) qui désirent réaliser une Alyah de groupe et s’installer dans une même localité en Israël.

Nous avons également établi un nouveau projet avec la Mairie d’Ashkelon et son nouveau maire, Mr Itamar Shimoni. Ashkelon est une ville magnifique sur la cote Méditerranéenne en pleine expan-sion et pourtant à 35 minutes par train de Tel-Aviv (beaucoup moins que des banlieusards travaillant à Paris). Dans ce projet la Mairie proposera une série de mesures éco-nomiques et sociales afin d’intégrer les nouveaux immigrants français : un panier d’intégration municipal supplémentaire et un accompagne-ment social rapproche. N’oublions pas que les prix des appartements à Ashkelon sont relativement bas par rapport au reste du pays. Mr Shi-moni doit venir en France au mois de novembre afin de présenter ce projet.

Nous pouvons également parler des projets d’embauche directs au travail en Israël dans l’industrie pharmaceutique (Teva) et dans la Compagnie des Chemins de fer d’Israël. Nous sommes évidemment présents et associés a toutes les ma-nifestations d’Alyah , les salons et autres. Ce ne sont bien sûr que des exemples dans ce domaine car notre action est quotidienne et variée.

AS : Et dans d’autres domaines ?

SH : Un des autres sujets qui est de notre resort est l’aide a l’education

juive principalement par la venue de professeurs d’Hébreu et de Kodech d’Israël. Nous croyons en effet que c’est un puissant vecteur d’influence sur les jeunes.

Cela rejoint le sujet précédent. Je crois profondément (et j’en ai le fondement) que l’éducation juive, même imparfaite, est la principale raison de l’Alyah, bien plus à mon avis que la situation économique ou l’antisémitisme. En effet, un jeune Juif, imprégné de son identité juive pensera plus a la réalisation de son Alyah.

Lorsque je suis arrivé en France, il y a un an et demi, il n’y avait qu’un seul professeur israélien dans une seule école. A la rentrée, si D. veut, il y en aura 9 – et j’espère que ce nombre va grandir. Il y a d’ail-leurs d’ores et déjà des demandes d’écoles supplémentaires.

L’étude de l’hébreu :Prenons un autre sujet qui nous est attribué : la promotion de l’Hébreu. L’Hébreu est en effet le ciment qui nous réunis en tant que peuple, quelles que soient nos convictions. Nous observons une grande lacune dans ce domaine parmi les jeunes et moins jeunes. C’est pourquoi, en plus des Oulpan (classes d’étude de l’Hébreu moderne) que nous avons ouvert, notre intention est d’en ouvrir une centaine qui donneront des cours d’Hébreu moderne et pratique. C’est encore à nos yeux un moyen de propager l’identité, le Sionisme et l’Alyah.

Je désire parler ici de notre allié principal qui est la Fédération des Organisations Sionistes de France sous la présidence du Dr Robert Zbili. En effet toutes nos actions sont conjointes, et principalement le Yom Atsmaouth de cette année au Palais des Sports à Paris. Il est clair qu’une Fédération Sioniste forte fera un Sionisme fort en France et j’appelle ici à tous a y militer.

Bien entendu ce que nous faisons, nous le faisons en coopération amicale et productive de toutes les tendances sionistes et communau-taires. Comme je l’ai dit au début de ma mission : notre but est d’ai-der a rassembler toutes les forces vives du Judaïsme de France et en aucun cas de diviser car ce serait une erreur idéologique et historique d’autant plus que la situation grave ou nous nous trouvons ne nous le permet pas.

Prochains évenements :Nous désirons toujours, dans le sens de notre réflexion de nous concen-trer cette année sur un certain nombre d’évènements. Nous par-lons entre autre d’un grand Congres Européen contre l’Antisémitisme, d’un grand projet lie au Chabath Lekh Lekha, de la création d’un Mouvement de l’Alyah – Habay-tah; d’un grand concours de chants israéliens «Halelouyah» (notre «The Voice»),d’un grand Concours Biblique pour adultes .

Bref, comme on dit chez vous : du pain sur la planche

Elle a connu des hauts et des bas, des creux et des vagues, mais elle est toujours vivace. Aujourd’hui encore, près de 70 ans après la création de l’Etat, l’alyah est une donnée clé de la survie d’Israël. L’Organisation sioniste mondiale l’a bien compris, qui a créé voilà 3 ans son unité de promotion de l’alyah, « Habayta ». Le retour à la maison, le chemin vers Israël explique son directeur Oded Feuer, ancien parachutiste pétri d’idéaux sionistes depuis sa plus tendre enfance. Pour lui, aucun doute, Israël est la direction que doit prendre chaque Juif. L’ac-cent est mis sur ceux du monde occidental, l’Europe et les Amé-riques du nord et du sud, avec un

accent tout particulier ces der-nières années sur la communauté juive de France.

« Nous avons entrepris un impor-tant travail avant la dernière grosse vague d’alyah enregistrée en 2013 », note Oded Feuer, « nous avions comme une intuition personnelle ». Et les chiffres lui donnent rai-son, puisqu’en 2013, avec 3500 arrivants, l’alyah de France a connu une hausse exponentielle de candi-dats à l’émigration vers Israël.

L’action d’Habayta s’articule autour de plusieurs points. Tout d’abord, replacer l’alyah au cœur du débat. « Ces derniers temps, cela n’a pas toujours été facile d’abor-der le sujet qui était devenu tabou. Certains parents ne voulaient pas que leurs enfants partent. Les res-ponsables de communautés avaient peur de perdre leurs membres », explique Oded Feuer. « Nous avons voulu expliquer à tous l’importance de l’alyah. Car du point de vue de l’identité juive, c’est la décision à prendre. Nous leur avons fait com-prendre, au contraire, que cela ne pouvait que renforcer la commu-nauté d’origine, car une commu-nauté qui encourage l’alyah, c’est

une communauté qui a réussi à transmettre une éducation de valeur pour permettre une continuité de la vie juive. »

« Le processus a été long, mais aujourd’hui, nous pouvons voir les résultats », poursuit Oded Feuer. Habayta envoie désormais des conseillers à la rencontre des communautés de France. Pas seu-lement à Paris et dans les grandes villes, mais aussi dans les endroits généralement délaissés. « Nous voulons élargir les cercles, aller à la rencontre de ceux qui ont un lien même distant avec la communauté et que l’on ne touche pas tradition-nellement », ajoute le responsable de Habayta. Objectif : parler de l’alyah d’un point de vue spirituel et présenter des exemples de réus-sites, des parcours d’immigrants, qui peuvent inspirer les candidats potentiels.

Une fois que l’alyah a été expli-quée, Habayta s’emploie alors à faciliter le processus, en coopéra-tion avec le ministère de l’Intégra-tion et l’Agence juive. Pour ce faire, l’unité d’Oded Feuer organise des visites de préparation : présentation des lieux de vie possibles, expli-

cation du système scolaire, ren-contres professionnelles, entretiens d’embauche. Un voyage d’études en quelque sorte, qui repose sur une présentation concrète de la réa-lité israélienne dans son ensemble. Car tout le monde s’accorde à dire qu’un alyah bien préparée est un gage d’intégration réussie.

Un effort est également fait en di-rection des étudiants. Là encore, des porte-parole vont à leur rencontre aux quatre coins de France pour leur parler d’alyah. Car les jeunes diplômés représentent une manne

d’arrivants de qualité non négli-geable pour l’Etat hébreu. « 10 % des jeunes qui sortent des grandes écoles aspirent à quitter la France, toutes religions confondues », fait remarquer Oded Feuer. « Nous vou-lons aller vers ces diplômés juifs et leur expliquer qu’il est possible de se réaliser d’un point de vue profes-sionnel en Israël ».

Et de conclure : « Nous voulons montrer aux Juifs de France que ve-nir en Israël est l’option numéro 1. Et qu’il est possible de transformer ce rêve en réalité. »

« Habayta », revenir à la maison

DOSSIER SPECIAL OSM

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Afin de mieux comprendre l’ac-tion et les atouts de l’Organisa-tion Sioniste Mondiale, Israël actualités s’est tourné vers trois personnalités dominantes de cette œuvre :

David Breakstone, Vice-Prési-dent de l’Organisation Sioniste Mondiale : Donner les moyens à d’autres de réaliser leurs rêves

David Breakstone est natif des Etats-Unis. C’est par pur idéal qu’il monte en Israël en 1974 afin de prendre part à l’édifice de l’Etat d’Israël. En effet, à cette époque, l’antisémitisme n’était nullement à l’ordre du jour aux Etats-Unis, ni d’ailleurs un quel-conque souci de prospérité. Mais c’est sans aucune hésitation qu’il déclare aujourd’hui n’avoir pas une seule fois regretté sa décision d’être monté en Israël. Issu du domaine de l’éducation puisqu’il possède un doctorat d’enseigne-ment, il a investi toute sa vie dans l’intérêt du sionisme, et ceci à l’échelle mondiale. Fondateur du Centre Herzl qui se trouve sur le Mont Hertzl à Jérusalem, il a fait de ce centre un endroit de fami-liarisation avec le sionisme spéci-fiquement orienté vers les jeunes générations. Il se dépeint per-sonnellement comme un homme de rêves et de réalisations de ses propres rêves et il encourage à travers les activités de l’Organi-sation Sioniste Mondiale, les juifs du monde entier à en faire de même.

Israël Actualités : David Break-stone, vous êtes à la tête de l’OSM, pouvez-vous nous décrire cette organisation ?David Breakstone : Il m’importe

avant tout de préciser que l’Orga-nisation Sioniste Mondiale est com-posé d’un large éventail d’organisa-tions appartenant à tous les courants du peuple juif. L’Organisation elle-même regroupe en son sein des juifs réformistes, des orthodoxes, des traditionnalistes et des laïques, tous apportant néanmoins leur spécificité en faveur du monde juif et de l’Etat d’Israël en particulier. Je m’iden-tifie personnellement au judaïsme conservateur.

Israël Actualités : Quelles sont vos préoccupations par rapport aux juifs de France en particulier ? David Breakstone : Les fédéra-tions sionistes que l’on retrouve dans 31 pays au monde et qui nous représentent ont pour fonction pre-mière de fournir une éducation sioniste. Cette fonction implique la commémoration des dates clés du calendrier sioniste ainsi qu’une éducation sioniste insérée au pro-gramme général d’éducation juive. Elle implique aussi naturellement l’encouragement à venir s’installer en Israël. Ces fédérations se char-gent par ailleurs de deux domaines qui sont essentiels à ce jour pour la communauté juive de France : le premier est l’apprentissage de l’hé-breu et le second est l’alya. Nous voulons par-dessus tout permettre au public français de faire son alya dans les meilleures conditions et armé d’un véritable attrait pour Israël, tout en lui faisant réaliser le potentiel positif qui se trouve ici à tous les niveaux, et en le sensibili-sant face à la société exemplaire que représente l’Etat d’Israël. Les défis sont certes immenses, mais la satis-faction n’en sera que d’autant plus grande !

Gusti Yehoshua Braverman, Chef

du Département des Activités en Diaspora de l’Organisation Sioniste Mondiale : Promouvoir l’Identité et l’Identification sio-nistes en faveur d’Israël

Gusti Yehoshua Braverman a plu-sieurs flèches à son arc. Elle pos-sède un bagage universitaire dans les domaines des sciences sociales, de la communication, ainsi que du conseil organisationnel. Au cours de sa carrière, elle a entre autres dirigé de nombreux organismes de volontariat, la Tamar Dance Compagny ainsi que le centre de formation professionnelle Amal. Avant de rejoindre l’OSM, elle occupait le poste de directrice ad-jointe du mouvement de judaïsme progressiste en Israël.

Israël Actualités : Gusti Yehoshua Braverman, parlez-nous un peu de ces « 3 I » que vous avez défini comme objectifs pour votre man-dat actuel ? Gusti Yehoshua Braverman : Ce sont les 3 pôles sur lesquels nous orientons nos activités : l’Identité sioniste, l’Identification face aux valeurs sionistes et cela dirigé vers Israël, pour que notre pays repré-sente le fondement de la construc-tion de l’identité juive pour les juifs de la Diaspora.

Israël Actualités : Comment agis-sez-vous pour renforcer ces 3 pôles ?Gusti Yehoshua Braverman : Nous avons identifié un éloigne-ment de l’identité juive principale-ment en provenance de la jeunesse juive libérale et nous avons par conséquent centré nos activités sur les adolescents. Nous avons tout d’abord intensifié l’apprentissage de l’hébreu, puisque cette langue est

la langue d’identification du peuple juif. Nous avons par ailleurs tenté de permettre à tout juif d’identifier Israël comme sa véritable maison, même s’il décide de ne pas y habi-ter. Nous avons aussi mis en place une plateforme de discussion afin d’aider les jeunes juifs où qu’ils se trouvent à se définir une identité forte parmi tous les facteurs socio-culturels qui y contribuent.

Le rabbin Yehiel Wasserman, Chef du Centre des Services Spi-rituels en Diaspora de l’Organi-sation Sioniste Mondiale : Une vie dédiée à renforcer l’identité juive

Rav Yéhiel Wasserman est né en Israël en 1950. Homme d’éduca-tion, il a consacré ces vingt-cinq dernières années à inculquer l’identité juive aux communautés juives mondiales. Educateur puis conférencier universitaire, c’est en 1982 qu’il pénètre l’univers de l’alya en tant qu’Inspecteur de l’Education pour l’alya des jeunes de l’Agence Juive. En 1989, il ex-porte son savoir-faire en faveur des juifs de la Côte-Ouest améri-caine, à Los Angeles. De retour en Israël en 1993, il prend les rênes du Département des Etablisse-ments d’Enseignement en Diaspo-ra de l’Agence Juive à Jérusalem. Il dirige depuis 2003 le Centre des Service Spirituels de la Diaspora au sein de l’OSM.

Israël Actualités : Rav Yéhiel Wasserman, quel est la vocation du Centre des Services Spirituels ?Rav Yéhiel Wasserman : Le Centre des Services Spirituels a deux ambi-tions principales. Il est d’une part axé sur le renforcement du lien des juifs de Diaspora avec le peuple juif

et la tradition d’Israël, avec un ac-cent particulier accordé aux jeunes générations. Il est d’autre part axé sur l’entretien de la relation de tout juif à l’Etat d’Israël.

Israël Actualités : En quoi consiste concrètement votre action ?Rav Yéhiel Wasserman : Nous avons tout d’abord mis en place un système de formation et d’aide aux rabbins de l’étranger. Nous assis-tons aussi la sélection des divers rabbins et les accompagnons tout au long de leur travail auprès des communautés, en leur organisant par exemple des formations com-plémentaires et des séminaires. Une fois par an, un congrès rabbinique mondial a lieu en Israël.

Israël Actualités : Quel rapport entretenez-vous avec la commu-nauté juive française ?Rav Yéhiel Wasserman : Grâce à ce poste et aux nombreux voyages à l’étranger qu’il a occasionné, j’ai appris à connaitre plus de 150 com-munautés juives implantées partout dans le monde. La France ne m’est pas du tout étrangère puisque je m’y suis maintes fois rendu pour rencon-trer les dirigeants de communautés, les grands rabbins et pour organiser de nombreux évènements commu-nautaires. Nous sommes en étroite relation avec le Beth Hamidrach du rabbinat de Paris. Nous partici-pons en outre à un programme qui se nomme « ‘Hazak » en partenariat avec le Consistoire, et qui a pour but de renforcer les petites communau-tés de France. Nous diffusons aussi de nombreuses brochures et livres éducatifs en français.

L’Organisation Sioniste Mondiale :zoom sur une organisation juive d’une valeur inestimable

David Breakstone Vice Pdt de l’OSM

Gusti YehoshuaChef du département des activi-

tés en diaspora de l’OSM

Rabbin Yechiel WassermanChef du département thoranique

pour la diaspora

Haïm CohenChef du département de l’action

sioniste

DOSSIER SPECIAL OSM

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Yaakov Hagoel évolue depuis 4 ans au sein de l’Organisation sio-niste mondiale, dont il dirige au-jourd’hui le département des acti-vités en Israël et de la lutte contre l’antisémitisme. Cet ancien direc-teur du Betar monde évoque les missions que s’est fixées l’OSM, en particulier au sujet de l’alyah de France.

- Depuis quand l’alyah de France

est-elle en première ligne de vos actions ?Depuis ces 2 dernières années. Je suis à l’origine du grand rassem-blement qui va se tenir cette année encore en août, à Netanya. J’habite moi-même Netanya, et je voyais chaque été la plage recouverte de touristes français. J’ai compris le potentiel que cela représentait : nul besoin de partir en France pour promouvoir l’alyah, les Français viennent ici, c’est là qu’il faut leur parler. Le rassemblement a fait ses preuves, depuis 2 ans, nous consta-tons une hausse du nombre d’immi-grants de France qui constituent une alyah de qualité, il faut l’encoura-ger.

- Quels autres événements sont en projets en Israël ?En août, nous organisons une journée à Hébron, pour ceux qui viennent de faire leur alyah ou aspirent à venir, avec une visite du tombeau des patriarches et des ma-triarches. La demande est très forte des touristes de France. Ce sera un moment intéressant et très impres-sionnant.

- Qu’est-ce qui pousse les juifs de France à venir ? Ce sont des considérations d’ordre sécuri-taires, économiques ?Avant tout, il faut se souvenir que la communauté française est très sioniste. Il ne fait aucun doute que tôt ou tard, ses membres seraient venus, sans aucun lien avec la situa-tion actuelle, qui certes, agit comme catalyseur.

- Vous êtes chargé de lutter contre l’antisémitisme, mais d’un côté, cette cause vous sert pour encou-rager à l’alyah…D’une part, nous faisons de gros efforts pour lutter contre l’antisé-mitisme. Mais la sécurité des Juifs de France est avant tout de la res-ponsabilité du gouvernement fran-çais, dont nous devons saluer le travail car il met tout en œuvre pour enrayer l’antisémitisme. On a pu le voir par exemple avec Dieudonné. Depuis la catastrophe de Toulouse, il y a 2 ans, le gouvernement fran-çais a compris qu’il devait se battre contre l’antisémitisme en général, et l’antisémitisme musulman en parti-

culier.Bien sûr, nous faisons tout pour faire venir les Juifs en Israël. Mais un juif qui décide de vivre en France, doit pouvoir le faire en toute sécurité.

- Qui est le nouvel immigrant de France ?On ne peut pas dégager un portrait type. L’olé de France est tout un chacun, à l’image du peuple d’Israël ; on retrouve des jeunes, des vieux, des gens issus de toutes les catégo-ries socio-professionnelles.

- En quoi est-il différent ?Le Juif de France est plus sioniste. Plus croyant aussi, dans son en-semble, la communauté française est traditionaliste. En général, le juif de France arrive bien préparé à l’alyah. Il faut dire qu’il vient sou-vent en Israël pour avoir générale-ment de la famille ici.

- L’alyah Boeing existe toujours ?Oui, à notre grand regret. Le gou-vernement israélien fait tout pour faire tomber les obstacles à l’alyah, mais il reste encore des efforts à faire.

- Où s’implante le nouvel immi-grant français ?Nous savons qu’Ashdod compte une forte concentration d’immi-grants de France. Il y a aussi bien sûr Netanya, Tel-Aviv ou Jérusalem.

- Choisit-il parfois le moshav ou le kibboutz ?Non pas à ma connaissance. Mais pour nous, peu importe le lieu, l’im-portant c’est qu’il vienne.

- La yerida (retour en France) est un sujet tabou, mais le phé-nomène existe. Comment l’expli-quez-vous ?A notre regret, certains olim ne par-viennent pas à s’implanter en Israël et rentrent en France. Nous n’avons pas de chiffres, mais cela reste mi-nime. Il y a plusieurs raisons à cela : la nostalgie de la famille, des diffi-cultés professionnelles…

- Que dire aux Juifs de France pour les encourager à venir ?Qu’Israël est leur maison. Et qu’on les y attend !

Interview de Yaacov Hagoel : L’alyah de France, une alyah de qualité

Patricia Hababou est chargée de l’encouragement à l’alyah au sein du ministère de l’Intégra-tion. Un département dans lequel elle travaille depuis une dizaine d’années. Active militante sio-niste, arrivée en Israël en 1981, elle se lance dans des études de biologie avant de mettre son idéologie au service du ministère. Elle commence par organiser des séminaires sur l’intégration des étudiants du monde entier, puis intègre le département de l’en-couragement à l’alyah qui compte une dizaine de personnes.

Patricia Hababou a pour mission de

créer des programmes d’encourage-ment à l’alyah, et gère, entre autres, le dossier France. Elle explique les rouages d’un sujet qu’elle maîtrise à la perfection, pour y consacrer l’essentiel de son temps depuis des années.

Jusqu’en 2004, les prétendants au départ pour Israël s’adressaient à l’Agence juive pour ouvrir leur dossier d’alyah. Ils étaient alors en contact étroit avec un émissaire de l’organisme, jusqu’à leur montée dans l’avion. Mais une fois arrivés sur le sol israélien, ils étaient pris en charge par le ministère de l’Intégra-tion. Une coupure dans le processus

à laquelle le ministère et l’Agence juive ont voulu remédier. Et ont donc décidé de créer une continuité de service.En 2004, le vice-directeur de cabi-net du ministère de l’Intégration demande ainsi à Patricia Hababou de diriger un nouveau programme d’encouragement à l’alyah : l’« alyah de groupe » (alyah kehila-tit). « L’idée consiste à préparer ensemble un groupe d’individus qui peuvent se rassembler autour d’une profession, d’un quartier ou d’une ville, mais aussi, et c’est finalement la majorité des cas, il s’agit d’un groupe de personnes qui se sont adressées à l’Agence juive plus ou

moins en même temps », explique Patricia Hababou. « Ils vont donc apprendre à se connaître et bénéfi-cier d’une préparation commune », précise-t-elle.Et sont aidés en ce sens par la mise en place de coordinateurs qui ac-compagnent les immigrants dans toutes les étapes de l’alyah jusqu’à la prise de décisions personnelles, comme le choix du lieu de vie par exemple. « Le coordinateur permet cette continuité qui faisait défaut auparavant », note Patricia Haba-bou, « il ne remplace pas l’Agence juive, ni le ministère de l’Intégra-tion, il est engagé par la ville à la-quelle le ministère de l’intégration apporte son soutien financier ». Malheureusement, des problèmes de budget auront raison de l’alyah de groupe.

Pour autant, les efforts pour encou-rager l’alyah de France ne sont pas au point mort. Loin de là. Début 2014, suite à la hausse d’immigra-tion de France en 2013 (+ 200 %), le ministère de l’intégration, en collaboration avec l’Agence juive, d’autres ministères et l’Organisa-tion sioniste mondiale, met en place un programme d’encouragement à l’alyah. Objectif : faire sauter le maximum de barrières à l’Intégra-tion.« Un programme tout spécialement conçu à cet effet va donc être opé-rationnel dès cet été, Tsarfat’Hila (contraction de Tsarfat – France et Thila/Lehat’hil – début/débuter) », explique Patricia. Il permettra de débloquer de la main d’œuvres pour dispenser davantage d’informa-tions aux intéressés en France et en Israël et ainsi d’offrir une meilleure préparation à l’alyah : les familles bénéficieront de séminaires, pour-

ront poser leurs questions, et se rendre compte qu’elles ne sont pas seules à faire leur alyah. Et bien sûr, elles seront toujours épaulées par ces fameux coordinateurs, dont le rôle a fait ses preuves ces dernières années.

Plusieurs grands chantiers de réflexions sont actuellement à l’étude pour réduire les obstacles rencontrés par les nouveaux immi-grants. En matière d’éducation par exemple. Comment remédier à la journée courte d’études en Israël par rapport à la France, et qui laisse les enfants livrés à eux-mêmes l’après-midi : un travail est entrepris avec le ministère de l’Education pour réflé-chir à une structure d’encadrement. Comment permettre une meilleure compréhension du système sco-laire : « car en Israël, on choisit son école en fonction de ses convictions religieuses, de son style de vie », précise Patricia Hababou. Se pose aussi la question de l’armée qui inquiète nombre de parents de Dias-pora : une réflexion est menée pour essayer de trouver des solutions, comme un aménagement du service militaire par exemple. Enfin, en matière d’aide à la reconnaissance des diplômes, « un département tra-vaille très dur sur le sujet, en parti-culier sur le dossier du paramédical », note Patricia Hababou.L’année 2014 s’annonce ainsi des plus prometteuses pour l’alyah de France et le ministère de l’Intégra-tion avance l’ambitieux objectif de 6000 nouveaux arrivants. « En ce moment, nous nous attelons au dos-sier France, comme jamais aupara-vant », précise Patricia Hababou, « et nous bénéficions pour ce faire d’importants fonds débloqués par le gouvernement ».

Lever les obstacles à l’alyah

14L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014DOSSIER SPECIAL OSM

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Au cœur d’un projet d’alyah, il y a évidemment la motivation de trouver un emploi qui réponde à nos attentes. Ces dernières an-nées, en réponse à une alya colos-sale en provenance de l’Hexagone, d’énormes efforts ont été déployé en faveur de l’immigration et sur-tout, en faveur de l’intégration des juifs de France en Israël.

Quelle est la meilleure approche à suivre pour optimiser son adap-tation professionnelle en Israël ? Quelles sont les principaux obs-tacles que peut rencontrer un olé en quête d’un emploi et quelles sont les mesures mises en place pour les contourner ? A travers de précieux conseils et une riche expérience, des spécialistes de l’alya ont répondu à ces questions.

Maîtriser l’hébreu, un bagage indispensable à l’insertion profes-sionnelle L’association Gvahim a été créée en 2006 dans le but d’aider les olims à pénétrer le marché du tra-vail israélien. Elle concentre son action sur les olims diplômés, fai-sant leur alya soit en fin de cursus d’études, lorsqu’ils cherchent un stage, soit après avoir déjà acquis une certaine expérience profession-nelle. Mickael Bensadoun, le fon-dateur de cette association, affirme qu’en Israël, une recherche efficace d’emploi porte toujours ses fruits. « Avec mon expérience je peux affir-mer que tout olé peut obtenir un bon poste en Israël ! Cela demande parfois un certain soutien et c’est ce que nous fournissons à Gvahim ».Afin de rejoindre une société israé-lienne, parler l’hébreu est néan-moins indispensable. Mickael Ben-sadoun nous précise que les langues du business en Israël sont l’hébreu et l’anglais : « A moins de vouloir rejoindre une bulle francophone, ce qui permet certes de gagner sa vie, mais n’avantage pas l’intégration, tout olé se doit de maîtriser en prio-rité l’hébreu. »

A ce propos, Oded Feuer, qui dirige l’annexe Habayta pour la Promo-tion de l’Alya de l’Organisation Sioniste Mondiale, ajoute qu’une transformation va bientôt avoir lieu au sein des oulpans en France afin de perfectionner et d’uniformiser le niveau d’apprentissage de l’hébreu.

Faire une prospection active du marché israélienPour rejoindre le marché du tra-vail israélien, il faut se demander quelles sont les compétences que nous pouvons lui apporter. Mickael Bensadoun soutient qu’il faut à ce stade être très souple : « Ne pas pen-ser que ce qu’on a fait en France, on va aussi le faire en Israël. Cela peut arriver, mais en général, il y a un inévitable processus de redéfinition. Nous avons tous des compétences très intéressantes à offrir au marché, mais il faut être créatif pour y par-venir. Ce n’est pas parce qu’on a été avocat dans un certain domaine en France que l’on va forcément l’être ici, et cet exemple est représentatif

du type de difficultés qu’éprouvent les personnes que nous suivons à Gvahim. Plus on fait preuve de sou-plesse et plus rapidement on sera satisfait ! »

Bien se positionner sur le marché israélienMickael nous explique en outre que l’étape du positionnement peut se faire de deux façons : « D’une part, faire appel à des conseillers de car-rière qui connaissent parfaitement le marché israélien ainsi que les profils d’olims. Cet investissement de 4 ou 5 heures de consultation va per-mettre de se positionner intelligem-ment sur le marché. D’autre part, il est conseillé de prendre contact non seulement avec des francophones qui ont fait leur Alya, mais aussi avec des israéliens, afin de décou-vrir quels sont les postes demandés. Il faut absolument communiquer, à la fois par Skype et je conseille per-sonnellement de venir rencontrer les gens ici, en Israël, parce que cela s’est souvent avéré très utile. Pour finir, j’ajouterai qu’il faut suivre de très près les tendances du mar-ché dans la presse israélienne, afin d’avoir une idée des sociétés qui embauchent et des profils qu’elles recherchent. »

Prendre contact et se prépa-rer correctement à un entretien d’embaucheLes sociétés israéliennes peuvent très souvent avoir besoin de profils qualifiés à la française, avec leurs compétences et leur connaissance du marché européen. Les olims de leur côté, cherchent ces sociétés, mais ces deux derniers ne se ren-contrent pas. « Il peut arriver qu’un olé ait envoyé 50 curriculum vitæ sans avoir reçu une seule réponse. Cela s’explique tout simplement par le fait que la méthode de recherche d’emploi utilisée n’était pas effi-cace, mais ne vous inquiétez pas, cela s’apprend ! », nous rassure Bensadoun.

Il ajoute par ailleurs que les diffé-rences de mentalité ne doivent pas être prises à la légère. Selon lui, on doit bien les connaitre et se préparer sérieusement à passer des entretiens professionnels.

Il faut de plus s’efforcer de rester actif dans sa recherche d’emploi en faisant marcher le Networking. Pour certains, cette pratique n’est pas évidente. C’est à cet effet que Bernard Musicant, directeur de l’association Connec’Sion, qui tra-vaille en collaboration avec Gvahim et l’OSM, a mis en place tout un réseau de liens professionnels afin d’aider les olims à obtenir un poste en Israël : « Grâce à un Networking actif des deux côtés de la Méditer-ranée et une connaissance de la de-mande israélienne, nous favorisons l’intégration professionnelle du olé ».

Travailler en Israël: le rêve n’a jamais été aussi réalisable!15L’information en provenance d’Israël

Edition Août 2014DOSSIER SPECIAL OSM

Page 16: Israel Actualites Hors Serie n°3

Trouver des cours d’hébreu de qualité, une famille d’adoption, ou reconstruire son réseau so-cial, sont les problématiques de l’Alyah auxquelles l’Agence juive répond en proposant des pro-grammes adaptés à chacun. Pour une intégration réussie.

Faire son Alyah est une grande aventure. Il est tout à fait possible de « monter » à bord et de mener sa barque en Israël seul, en toute indépendance. Il existe pourtant de nombreuses options facilitées pour s’installer et s’intégrer dans le pays. L’Agence juive offre un panel de programmes pour enca-drer les nouveaux immigrants lors de leurs premiers mois en Israël, depuis l’oulpan d’intégration aux activités culturelles, en passant par la recherche d’un emploi ou d’un logement. La liste de ces nombreux programmes s’allonge d’année en année. Tour d’horizon sur les alter-natives les plus en vogue.

OULPAN ETZIONL’Oulpan Etzion de Jérusalem est le tout premier oulpan d’Israël. Créé en 1949, il est un modèle de référence pour l’ensemble des cours d’hébreu de l’Agence juive. Il n’a cessé, depuis sa création, d’ac-cueillir des milliers de jeunes immi-grants, et a ouvert ses portes dans plusieurs villes : Haïfa, Raanana, Ramla, Beer Sheva. Cet oulpan a pour but d’offrir des cours d’hébreu de haut niveau aux jeunes diplômés, qui bénéficient en parallèle de mul-tiples activités de groupe, d’excur-sion, et d’un logement au sein du centre d’intégration. Samantha Zibi est venue de France en 2011, et a choisi le plus ancien oulpan d’Israël. « L’Oulpan Etzion est le meilleur oulpan d’Israël, et c’est pour cette raison que je m’y suis inscrite », explique-t-elle. Directement admise en niveau gimel, cette jeune immi-grante de Paris a su apprécier les cours d’hébreu : « Il étaient adaptés à mon niveau, les professeurs pre-naient le temps pour chaque élève et variaient les supports d’apprentis-sage. On ne s’ennuyait pas ! », se souvient-elle, plus de trois ans après son Alyah. Des techniques ludiques et interactives, comme le décryp-tage des informations à la radio chaque matin, permettent aux par-ticipants d’apprendre l’hébreu plus

facilement. « On écoutait la radio tous les matins, et il fallait essayer de déchiffrer ce qui était dit aux informations ; puis on déviait sur des débats en fonction de l’actua-lité, ainsi que sur la grammaire uti-lisée à la radio », souligne Saman-tha, avant d’ajouter : « C’est grâce à ces méthodes que je comprends aujourd’hui le langage soutenu des journalistes israéliens ». Au-delà des cours de langue, l’Oulpan Et-zion prépare les Olims à leur toute nouvelle vie israélienne, à travers des coachings professionnels, des conseils concernant les démarches administratives, et des rencontres avec les entreprises locales. Mais surtout, Etzion permet de rencon-trer d’autres immigrants qui vivent les mêmes expériences marquantes, intrinsèques à la venue en Israël. « J’ai aussi rencontré des gens du monde entier, redécouvert Jérusa-lem en l’habitant, et ais pu rencon-trer une de mes meilleures amies aujourd’hui », raconte Samantha, qui vit désormais à Tel Aviv.

OULPAN D’ETE A LA MIHLE-LET HADASSAHCet oulpan est proposé principa-lement aux nouveaux immigrants qui veulent entamer des études en hébreu. Durant un mois et demi, les cours d’hébreu sont particu-lièrement intensifs et permettent d’acquérir un niveau de langue suffisant pour aborder des cours universitaires en Israël. Benjamin Botbol y a renforcé son niveau de langue après avoir effectué un pre-mier oulpan à Etzion. « Le niveau est excellent, j’ai pu améliorer mon hébreu et connaitre ce lieu dont je suis tombé amoureux », raconte-t-il. Cet oulpan d’été lui a permis de poursuivre des études en Israël : « Apres avoir travaillé dans la Bourse 5 ans à Paris et à Londres, l’idée de reprendre des études m’intéressait. J’ai discuté avec les responsables des différentes sections d’études, puis le président du collège m’a fait remarquer qu’il existait un pro-gramme de Master en Informatique avec parcours médical », explique-t-il. Benjamin est aujourd’hui sur le point d’achever ce Master, qui lui a permis de « reprendre des études en hébreu, et de [s]’immerger dans la société israélienne », tout en évo-luant dans une « ambiance excel-lente, avec des professeurs proches

des élèves, et une atmosphère très solidaire ».

LA MEHINA PREPARATOIRECe programme propose une année préparatoire post-Bac, et com-prend une multitude de cours afin d’aider les étudiants étrangers à intégrer plus facilement la vie uni-versitaire israélienne. A Jérusalem, les nouveaux immigrants logent sur le campus même de l’Univer-sité hébraïque, et suivent des cours d’introduction aux études universi-taires, un enseignement intensif de l’hébreu et de l’anglais, des prépa-rations aux tests psychométriques, tout en profitant d’excursions et d’activités de groupe. Sarah Cohen a vécu une année à l’Université hé-braïque de Jérusalem. Son avis est clair. « La Mehina, rien de mieux pour commencer sa vie en Israël. Ce qui est génial dans cette expé-rience c’est qu’on se retrouve avec des gens qui font la même chose que nous, on se sent moins seul, on peut s’identifier et se lier à d’autres personnes », confie-t-elle. En collo-cation avec des immigrants durant tout le programme, elle explique qu’« ensuite on rencontre des amis qui resteront un peu notre ‘famille israélienne’, des gens qui nous com-prennent et avec qui on a un lien indescriptible ».

CONNECT ISRAËLElaboré dans le but de développer des événements culturels et so-ciaux, ce programme très populaire offre des activités aux immigrants âgés de 18 à 35 ans, installés à Tel Aviv et à Jérusalem. Les manifesta-tions culturelles sont diverses, qu’il s’agisse de projections de films réu-nissant des poignées de participants, ou bien de soirées estivales gigan-tesques rassemblant plus de 2 000 jeunes. Le projet vise également à fédérer immigrants fraichement ar-rivés et Israéliens, à travers diverses activités. Les volontaires nés en Israël guident aussi les nouveaux immigrants dans leur recherche d’emploi et de logement. Cette ren-contre entre nouveaux Israéliens et natifs du pays contribue à une meil-leure intégration sur place.

Le parcours et le projet de chacun sont différents, mais il existe une Alyah pour tous.

Une Alyah sur mesure Les Séniors français en Israël

un nouveau souffle

La retraite dorée en Terre sainte attire de plus en plus. Pourquoi les Séniors viennent-ils aussi nombreux s’installer en Israël ?

Alors que l’Alyah de France est en constante augmentation chez les familles et les jeunes diplômés, la tendance suit également du côté des retraités. Plusieurs facteurs nour-rissent le désir des Séniors français de venir s’installer en Israël. Vivre auprès de leurs enfants et petits-en-fants montés quelques années plus tôt, profiter de leur retraite au soleil, ou rester actifs ; autant de raisons qui poussent nos aînés à sauter le pas de l’Alyah.

Pour beaucoup, le projet d’immi-gration a été longtemps repoussé pour des raisons professionnelles ou familiales. Mais à terme, le cli-mat favorable et un investissement immobilier effectué dans les agglo-mérations à forte concentration francophone comme Netanya ou Ashdod, développent un attrait sup-plémentaire pour l’Alyah. Et Israël bénéficie de cette nouvelle vague. De nombreux retraités peuvent of-frir leur expérience professionnelle et leur expertise aux entreprises is-raéliennes, puisqu’ils ont encore un carnet d’adresse fourni en France, très utile aux entreprises qui veulent s’implanter dans l’Héxagone.L’idéal sioniste est également très fort chez les Séniors. René Samuel Sirat, ancien Grand Rabbin de France, et sa femme Nicole se sont installés définitivement en Israël il y a trois ans. « Nous avons fait notre Alyah parce que toute notre vie, nous voulions venir en Israël. Jeune, j’ai étudié à l’école Yavné, ai par-ticipé aux mouvements de jeunesse sionistes Bne Akiva et Emouna, ma famille était sioniste ; ensuite nous avons eu nos enfants qui sont venus vivre en Israël, donc nous étions contents de venir les rejoindre », explique Nicole Sirat, ajoutant « Ce sont les enfants qui étaient là avant nous, même si on faisait la navette pendant des années pour être près d’eux ». Des allers retours qui ont permis à la Rabbanite d’apprendre l’hébreu au fur et à mesure de ses visites. « Nous logions à 5 minutes à pied de l’Oulpan Beit Ha’am, et à chaque fois que je venais, je fai-sais des sessions d’un mois », se souvient-elle. Vivant désormais à quelques minutes de leurs enfants et

petits-enfants, les repas de Shabbat des Sirat se déroulent toujours en famille.

Pour l’ancien Grand Rabbin de France et sa femme, s’installer à Jérusalem a été une évidence. « Il fait beau, le ciel est toujours bleu, Jérusalem est une ville magnifique. Comme dit souvent mon mari, quand D. ieu a distribué les dix attri-buts au monde, il en a donné neuf à Jérusalem et un seul pour le reste du monde. Je suis très heureuse d’être ici ». Le couple ne manque pas de se rendre souvent à Netanya, pour le rythme de vie plus calme, leurs amis également venus de France, et l’« ambiance de vacances », selon Nicole Sirat.

Rachel Hamou a également fait son Alyah de Paris il y a quelques mois. Débordante d’énergie, elle explique avoir « pris la décision de venir parce qu’il était temps ». « Je suis encore active et prête à m’investir dans diverses activités. Je voulais me prendre en main, et surtout j’adore Jérusalem, la question ne se posait même pas », raconte-t-elle. La vie culturelle et intellectuelle de la capitale israélienne lui convient parfaitement. « Je lis les annonces sur les petits journaux français, suis abonnée au Centre francophone Romain Gary, vais à des concerts, des conférences, des colloques,… », détaille Rachel, qui a parallèlement acquis un très bon niveau d’hébreu. « J’ai d’abord pris des cours à Paris à l’Inalco, puis une fois en Israël, ai suivi les cours de l’oulpan : nous lisions et traduisions les journaux israéliens, discutions de l’actualité notamment de l’élection présiden-tielle en Israël. Mon hébreu a beau-coup évolué », dit-elle avant d’ajou-ter en riant : « Hier j’ai adressé une lettre de réclamation au responsable de l’immeuble en hébreu, je vous assure qu’il va la comprendre ! ». A la rentrée Rachel Hamou prévoit de poursuivre sa maitrise de l’hébreu, puisqu’elle s’est déjà réinscrite à l’oulpan pour trois mois. « Je sou-haiterais ensuite rentrer à l’Univer-sité pour approfondir la langue ainsi que la connaissance de l’Histoire et de la société israélienne ».

De beaux projets en perspectives, pour une nouvelle jeunesse que de nombreux retraités viennent s’offrir en Israël.

16L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014DOSSIER SPECIAL OSM

Page 17: Israel Actualites Hors Serie n°3

Étudier en Israël a de nombreux avantages pour les nouveaux immigrants (olim), et non les moindres, rencontrer des gens et se faire de nouveaux amis dans le pays que vous avez choisi pour foyer. Les options sont nom-breuses et chaque ville et région en Israël propose des choix pour démarrer dans la vie.

Israël renferme huit grandes uni-versités, plus de 30 autres établis-sements d’enseignement supérieur et près de 30 collèges de formation d’enseignants. Ces institutions pro-posent toutes un cursus de premier cycle et d’études supérieures et/ou de cours aboutissant sur un diplôme dans une variété de disciplines. Les possibilités sont infinies. Si la langue d’enseignement dans la plupart des collèges et des univer-sités est l’hébreu, plusieurs d’entre eux offrent quelques cours et/ou programmes en anglais. Les pro-grammes en anglais permettent aux élèves de s’intégrer progressive-ment, sans pression de parler cou-ramment l’hébreu immédiatement.

Pour ceux qui souhaitent entamer leurs études de premier cycle en hébreu, une Mechina ou programme préparatoire est disponible pour les élèves titulaires d’un diplôme du secondaire israélien sans équiva-lence, ou qui n’ont pas de connais-sance assez solide de la langue hébraïque. La durée du programme correspond à une année universi-taire - deux semestres et un oulpan d’été en hébreu. Certaines universi-tés demandent aux élèves de rem-plir un formulaire de Mechina avant de pouvoir s’inscrire à des études régulières et acceptent uniquement des étudiants de leurs propres pro-grammes de Mechina. Le programme pré-universitaire TAKA est destiné aux étudiants titulaires de l’équivalent d’un bac-calauréat d’études secondaires ou dont le dossier scolaire les exempte de Mechina, ainsi qu’aux candidats à des études de maîtrise. Les élèves suivent des cours d’hébreu intensif et d’autres cours sur une série de su-

jets pertinents. La durée de ce cur-sus varie entre un et deux semestres de cinq à 10 mois.

L’Office des étudiants israélien, qui travaille sous l’égide du ministère de l’Intégration, en collaboration avec l’Agence juive pour Israël, accorde des bourses de scolarité pour un maximum de trois années d’études supérieures aux nouveaux étudiants immigrants admissibles. La subvention requiert des perfor-mances académiques et un travail communautaire bénévole dans la dernière année de la bourse.

Pour être admissible, le candidat doit étudier dans une institution reconnue, être nouvel immigrant (ou mineur de retour ou citoyen né à l’étranger) et entreprendre des études universitaires dans les 36 mois suivant l’alya (ou bénéficier de ce statut). Cela n’inclut pas le temps passé à l’armée ou au service national. Les candidats doivent éga-lement entamer leurs études avant leur 23e anniversaire pour un pro-gramme de Mekhina, leur 27ème anniversaire pour un diplôme de premier cycle, ou leur 30e anni-versaire pour un diplôme d’études supérieures.

Voici un bref aperçu de quelques-unes des universités et collèges en Israël.

Centre universitaire de droit et d’affaires (anciennement Collège de droit de Ramat Gan) Ce qui était une petite faculté de droit de l’Université hébraïque il y a 15 ans s’est développé en éta-blissement d’enseignement à but non lucratif très reconnu et res-pecté. Le Centre universitaire de droit et d’affaires est chef de file dans le développement de cliniques juridiques dans les facultés de droit israéliennes et figure parmi les pre-miers à avoir créé une clinique juri-dique de droits de l’Homme et une clinique sur la responsabilité sociale des entreprises.

Université Bar-Ilan, Ramat Gan L’université Bar-Ilan est l’institu-tion à la plus forte croissance aca-démique du pays, avec une commu-nauté d’étudiants au nombre de 33 000. La mission de Bar-Ilan est de mener des recherches de pointe tout en formant des professionnels hau-tement qualifiés dans le domaine des sciences, sciences humaines, droit, ingénierie, affaires et arts - le tout dans un environnement d’ap-prentissage unique qui met en avant sur les valeurs et le patrimoine juifs. En plus de son leadership mondia-lement reconnu en matière de nano-technologie, archéologie biblique et science du cerveau, ses programmes d’études supérieures en anglais en administration des affaires et créa-tion littéraire, et son lancement récent de la plus innovante faculté israélienne de médecine, l’uni-versité Bar-Ilan est à la tête d’une initiative nationale pour endiguer « la fuite des cerveaux » d’Israël en rapatriant les brillants expérimenta-teurs israéliens de l’étranger.

L’université Ben Gourion du Né-guev L’université Ben Gourion du Né-guev a été récemment sélectionnée comme le premier choix des étu-diants israéliens dans une enquête menée par l’Union nationale des étudiants grâce à son atmosphère unique et ses universitaires inter-nationalement reconnus. Ses programmes de langue anglaise, comme ceux de l’école de méde-cine pour la santé internationale et de l’Ecole internationale Albert Katz d’études du désert, attirent un mélange fascinant d’étudiants du monde entier.

En outre, l’université Ben Gourion a été la première en Israël à inclure la bio-informatique via le Départe-ment des sciences informatiques. C’est l’une des rares universités au monde à proposer un baccalauréat en services médicaux d’urgence (ambulanciers) dans sa Faculté de sciences de la santé.

L’Université de Haïfa L’Université de Haïfa surplombe la mer bleue et la forêt du Carmel. Son programme de maîtrise en anglais en Paix et gestion des conflits met à profit le statut de Haïfa de l’une des villes les plus éclectiques d’Israël. La ville, ses environs et l’université elle-même deviennent une véritable salle de classe vivante. L’université propose également du Droit, Com-merce et Etudes d’anglais, entière-ment en langue anglaise.

L’Université hébraïque L’Ecole Rothberg de l’Université hébraïque pour étudiants étran-gers offre une tout gamme de pro-grammes couvrant une variété de domaines, de l’histoire juive à la gestion de la philanthropie, tous en anglais. L’Université hébraïque, située à Jérusalem, est classée parmi les meilleures universités du monde et jouit d’une grande popularité auprès des nouveaux Olim qui souhaitent poursuivre leurs études. Des pro-grammes en anglais sont également disponibles en agriculture et santé publique, en dehors du cadre de Rothberg.

Centre interdisciplinaire de Herz-liya Le Centre interdisciplinaire de Herzliya, première université pri-vée d’Israël, a attiré 1 300 étudiants de 77 pays à l’École internationale Raphael Recanati (RRIS). C’est le seul établissement d’enseignement

supérieur en Israël qui propose un programme de baccalauréat de trois ans en sciences sociales, entière-ment en anglais.

Des licences sont proposées en Administration des Affaires, Com-munications, Economie, Gouver-nement et Psychologie. Les études supérieures sont : MBA ; maîtrise en Gouvernement et maîtrise en Comportement organisationnel et Développement.

Technion - Institut de Technologie d’IsraëlLe Technion est reconnu mondia-lement pour sa recherche de pointe et ses percées scientifiques. Pas une semaine ne passe sans que le Technion ne batte le pavillon de l’innovation israélienne. Il offre une variété de programmes de génie en anglais.

L’Université de Tel-Aviv L’université de Tel-Aviv, avec son campus verdoyant, est la plus grande université d’Israël. Elle propose une gamme complète de programmes de langue anglaise, y compris des programmes d’études supérieures en matière de sécurité et de diplomatie, de crise et de trauma-tologie et des études juives. Comme le Technion et Ben Gourion, Tel Aviv abrite également une école de médecine américaine.

Par Darryl Egnal et Anna Harwood

Choisir le bon cursus universitaire 17L’information en provenance d’Israël

Edition Août 2014DOSSIER SPECIAL OSM

Page 18: Israel Actualites Hors Serie n°3

18L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Alors que toutes les régions d’Israël sont frappées par les pilonnages incessants du Hamas, le KKL se mobilise sans relâche au bénéfice de leurs citoyens, dont la dignité, le courage et l’endurance forcent l’admiration. Résolument solidaire de tous les habitants de l’État juif, le KKL est, de longue date, un par-tenaire essentiel de Tsahal et de la défense civile. Ce faisant, il émarge au rang des acteurs incontour-nables de l’opération « Bordure protectrice », destinée à protéger les populations civiles contre les agressions mortifères des terro-ristes gazaouis.

Par Yaël Simon

Le Sud, une priorité absolueInvesti depuis de nombreuses années dans la valorisation des localités du Néguev de l’Ouest (infrastructures, développement agricole, accrois-sement des ressources en eau...), le KKL apporte un concours actif à leurs résidents, en temps de guerre comme en temps de paix. Parce qu’ils sont les plus exposés aux rockets du Hamas et du Djihad islamique, il manifeste une attention particulière envers ces « frontaliers », défenseurs de l’intégrité territoriale d’Israël et continuateurs de l’épopée sioniste. Il agit notamment en direction des enfants et des adoles-cents, dont le hurlement des sirènes et les bombardements constituent le lot quotidien depuis près d’une décennie.

Ainsi, dès les premiers jours de l’opé-ration, le président mondial du KKL, Efi Stenzler, et son coprésident, Eli Aflalo, se sont-ils rendus auprès des principales victimes de la haine anti-juive et de leurs représentants (chefs des conseils régionaux locaux, maire d’Ashkelon...), afin de leur exprimer leur soutien sans faille et de répondre efficacement à leurs besoins les plus impérieux.

Des réalisations de long terme aux mesures d’urgence

Au cours des conflits précédents, le KKL s’était déjà distingué par son dé-vouement en faveur de la sécurité des villes et villages des environs de la bande de Gaza, comme le démontrent les séjours de répit dans ses centres éducatifs, la construction de routes de sécurité, les dispositifs de protection dans les parcs et les aires de jeux ou encore la campagne « Planter contre le terrorisme » (édification d’une bar-rière d’arbres autour des mochavim et kibboutzim limitrophes du terri-toire contrôlé par le Hamas, vouée à contrer les tirs directs), lancée en no-vembre 2012 à la demande de Tsahal.

Face à la situation dramatique que connaît actuellement le sud d’Israël, le KKL met de nouveau en œuvre, au pied levé, plusieurs actions d’urgence : - Séjours de récupération pour les en-

fants, sujets à un degré d’anxiété into-lérable, et leur famille. Les hôtes du KKL sont notamment reçus dans son centre forestier de Nes Harim, dans la région de Jérusalem, où des activités récréatives leur sont réservées.- Organisation d’excursions sécuri-sées pour les jeunes cloîtrés dans les abris. - Animations éducatives et ludiques pour les enfants au sein même des abris.

- Installation d’abris mobiles dans les zones dépourvues de structure de sécurité (espaces verts, lieux fréquen-tés par le public, abords des routes...).- Construction et réfection de routes de sécurité empruntées par les pa-trouilles et les agriculteurs des envi-rons.

Dans le cadre de cet effort exception-nel, le KKL a besoin de votre aide. Soyez d’avance remerciés de votre

générosité envers les enfants des communautés méridionales et leur famille. Sachez qu’ils vous en sont d’ores et déjà infiniment reconnais-sants.

ENVOYEZ VOS DONS AU KKL : 11 RUE DU 4-SEPTEMBRE, 75002 PARISTél. : 01 42 86 88 88

Le KKL, engagé aux côtés d’Israël

Pour ceux qui se demandent pour-quoi la FAA a interdit les vols sur Israël alors que d’autres capitales, Bagdad est un exemple criant, sont infiniment plus dangereuses et tou-jours ouvertes à l’aviation,

Pour ceux qui se demandent si cette interdiction n’avait pas une motiva-tion politique cachée, et non sécuri-taire,Pour ceux qui se demandent si l’inter-diction n’a pas été ordonnée par Ba-rack Obama afin d’imposer un blocus économique à Israël,

Pour ceux qui se demandent, surtout, pourquoi après 24 heures, la FAA a levé son interdiction de vol alors que sur place la situation sécuritaire n’a

pas changé, vont trouver ici une piste – provisoire – de réponse qui porte un nom que peu connaissent eu Europe : Ted Cruz.Ted Cruz, sénateur américain, répu-blicain qui s’identifie avec le mouve-ment des Tea Party, a publiquement mis en doute, sur la chaîne de télévi-sion Fox News, le motif sécuritaire de l’interdiction de vol, et a demandé des explications au président américain. Il a menacé – et il a la réputation de mettre à exécution ses menaces.Cruz a demandé pourquoi Israël est le seul à avoir ce « traitement de faveur », alors que les compagnies améri-caines volent au dessus de Afgha-nistan, du Pakistan, du Yemen et de l’Ukraine — où un avion de Malaysia Airlines a été la cible d’un missile,

tuant la totalité des 298 personnes à bord.Cruz a demandé à voir toutes les com-munications entre la FAA, la Maison blanche et le département d’état afin de vérifier si l’interdiction d’atterrir à Tel Aviv n’a pas été décidée pour punir Israël ou le pousser à un cessez-le feu désavantageux.La Maison blanche a vertement cri-tiqué Cruz en retour, et son porte parole, Marie Harf a déclaré que les propos de Cruz la « rendent perplexe ». « Le fait que nous puissions faire cela n’a aucun sens, » a-t-elle expli-qué, ajoutant que l’interdiction « était purement pour la sécurité des Amé-ricains, des pilotes, des passagers de ces avions ».

La veille, Harf avait qualifié les com-mentaires de Cruz de « ridicules et vexants. »

Catherine Frazier, la porte parole de Ted Cruz, renvoya une salve immé-diate, affirmant que c’était la politique étrangère de Barack Obama qui était en fait « ridicule et vexante ! »

En réaction, Ted Cruz n’a pas bougé d’un millimètre.Il a au contraire indiqué qu’il ne lâchera pas la bride tant que l’admi-nistration Obama n’aura pas répondu à ses questions au sujet de cette inter-diction de vol.

Grâce au Freedom of Information Act (liberté donnée à chaque citoyen

d’avoir accès à l’information fédé-rale, donc aux documents), la maison blanche sait que Ted Cruz peut se faire communiquer toutes les communica-tions, échanges d’emails, ordres et réponses qui ont précédé la décision.

Coïncidence, si l’interdiction a pris effet mardi après qu’un missile soit tombé à deux km de l’aéroport Ben Gurion, la FAA levait l’interdiction le lendemain en fin d’après midi, soit immédiatement après que Cruz accusait Obama de vouloir imposer un boycott économique à Israël tandis qu’il combat les terroristes du Hamas à Gaza et menaçait de faire toute la lumière sur cette étrange interdiction.

© Hervé Roubaix

L’interdiction de vol vers Israël était-elle un coup tordu de Barack Obama ?

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Les médias occidentaux ont donc rapporté — que dans la bande de Gaza — l’hôpital Al-Shifa et le camp de réfugiés d’Al-Shati ont été frappés par des missiles. Aussitôt, il a été allégué que ces frappes au-raient été effectuées par les Forces de Défense d’Israël (FDI). Les médias n’ont pas hésité à tweeter de fausses informations sur ces évé-nements, alors que les FDI avaient immédiatement publié un démenti.

Quand les missiles du Hamas tuent des palestiniens

C’est une réalité constante chez les correspondants occidentaux : ce que disent les terroristes du Hamas & Consorts est toujours vrai ; ce que disent les FDI est toujours faux. La vérité est pourtant très différente de ce qui a été rapporté. C’est le Hamas, qui- en voulant tirer des roquettes sur Israël- a raté ses cibles, et, a touché

l’hôpital Al-Shifa ainsi que le camp de réfugiés d’Al-Shati.

Ces tirs ont été effectués le lundi 28 juillet à 16h58 et ont été identifiés par les caméras des FDI. Ce n’est pas la première fois que le Hamas frappe sa propre population. Depuis le début de l’Opération Bordure Protectrice, une centaine de roquettes, tirées depuis Gaza, ont frappé la bande de Gaza elle-même. Cela démontre une fois de plus le total désintérêt que le Ha-mas & Consorts éprouvent pour leur propre population.

Autre point jamais évoqué : c’est parce qu’Israël a un système anti-ro-quettes et anti-missiles qu’il y a peu de victimes israéliennes. Si Israël n’avait pas ce système anti-roquettes et anti-missiles, les milliers d’engins de mort tirés par le Hamas & Consorts sur Israël auraient déjà fait des dizaines de milliers de victimes civiles au sein

de l’Etat hébreu.

Quand le Hamas falsifie le nombre de victimes palestiniennes

La plupart des noms des victimes de Gaza énumérés notamment par al-Jazeera — qui obtient ces noms au ministère de la Santé de Gaza, minis-tère dirigée par le Hamas — ont été inscrits plus d’une fois. Des dizaines et des dizaines de noms ont été réper-toriés deux à trois fois. Les milices djihadistes de la bande de Gaza ont perdu 650 à 670 combattants entre le début du conflit et le 24 juillet. Mais le Hamas présente ces 650 à 670 com-battants comme des victimes civiles.

De plus, le ministère de l’Intérieur du Hamas, sur son compte Facebook et sur son compte Twitter, apprend aux Gazaouis à décrire les terro-ristes comme des civils innocents : « Chaque personne tuée ou chaque

martyr doit être appelé civil de Gaza ou de Palestine », écrit le ministère de l’Intérieur dans les instructions. N’oubliez pas de toujours ajouter « civil innocent » ou « citoyen innocent » lorsque vous décrivez ceux qui ont été tués dans des attaques israéliennes à Gaza.

Commencez vos rapports sur les ac-tions de la résistance par cette phrase « en réponse à la cruelle attaque israé-lienne » et finissez par cette phrase « toutes ces personnes ont été mar-tyrisées depuis qu’Israël a lancé son agression contre Gaza ». Assurez-vous de toujours rappeler que le « rôle de l’occupation est d’attaquer et nous en Palestine ne faisons que réagir », peut-on également lire dans les ins-tructions du ministère de l’Intérieur du Hamas.

Quand le Hamas terrorise les jour-nalistes étrangers basés à Gaza

Des journalistes étrangers accrédi-tés dans la bande de Gaza indiquent qu’ils ont reçu des tweets de menace après avoir publié le fait que des ro-quettes étaient tirées sur Israël depuis des zones d’habitations civiles dans la bande de Gaza. Le chef du Bureau de Jérusalem du Financial Times, John Reed, affirme sur Twitter que deux roquettes ont été tirées sur Israël a proximité de l’hôpital al-Shifa.

En réponse à l’article de John Reed, @Saritah-91 écrit : « Nous vous tien-drons pour responsable si Israël utilise votre tweet pour bombarder l’hôpital et pour justifier sa frappe ». C’est le monde à l’envers.

De son côté, le correspondant au Moyen-Orient du Wall Street Journal, Nick Casey, publie sur Twitter une photo d’un porte-parole du Hamas interviewé à l’hôpital al-Shifa à Gaza : « Imaginez ce que les patients de Shifa ressentent alors que le Hamas utilise cet endroit comme un abri

sécurisé pour ses interviews », écrit Nick Casey.

En réponse à la photo publiée par Nick Casey, des activistes pro-pa-lestiniens ont réagi sur Twitter, en menaçant le journaliste de l’intégrer à la liste des reporters qui « fabriquent de l’information au profit d’Israël ». Le compte pro-palestinien estime en outre que Nick Casey doit être « jugé pour ce crime ».

Quand l’ONU participe à la propa-gande du Hamas

Pour les victimes de l’opération « Dé-fense Protectrice », les seules données publiées proviennent donc, comme écrit plus haut, du ministère de la santé à Gaza. Ce ministère, insistons sur ce point, est dirigé par le Hamas ; ce qui bien entendu rend le nombre de victimes et de blessés annoncé très peu fiable. Le Hamas n’a pas honte de mentir. C’est une organisation terroriste qui fait un usage cynique du nombre de victimes à des fins de propagande.

Hélas, les chiffres du ministère de la santé du Hamas à Gaza sont réguliè-rement adoptés, de manière incontes-tée, par l’ONU. Après avoir reçu en quelque sorte le sceau d’approbation d’une organisation internationale aus-si importante, ces chiffres sont repris partout ailleurs.

Et l’opinion publique en conclut, comme d’habitude, que les palesti-niens seraient des victimes et que les Israéliens commettraient des « crimes de guerre ». C’est une forme d’inver-sion du paradigme. Et c’est surtout une forme de propagande judéophobe particulièrement sournoise. Pour aug-menter votre judéophobie, buvez trois litres d’eau gazaïfiée par jour.

M. Garroté réd chef www.dreuz.info

Pour augmenter votre judéophobie buvez trois litres d’eau gazaïfiée par jour

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25L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

L’imam s’est fait connaitre par son franc parlé dans certains mé-dias et a accepté de répondre avec courtoisie à nos questions.

Question d’Yvan Lellouche :Depuis plusieurs semaines la com-munauté juive est prise pour cible par une frange de la communauté maghrébine ou musulmane. Que vous inspirent ces émeutes et ces appels au meurtre des juifs à Pa-ris et en d’autres endroits?Réponse : J’ai été clair dans mon message et je le réitère! Ceux qui s’en prennent à d’autres français, en l’occurrence à des juifs français, sont des ennemis de la France. Je condamne tout acte terroriste ver-

bal ou matériel contre des juifs qui sont des citoyens de la France et la France doit les protéger.

Question : Pensez-vous que les dirigeants de l’Islam en France peuvent appeler à l’apaisement? Réponse : Nous avons été avec l’Imam Hassan Chalghoumi à Sar-celles pour prier côte à côte avec nos frères et nos cousins juifs à Sarcelles, pour montrer à tous notre soutien à la communauté juive française. L’imam Chalghoumi et le président de la conférence des Imams de France à ce titre il a lancé un appel à tous les imams qui appartiennent à la conférence pour travailler avec la communauté musulmane, pour prêcher la paix et le bien vivre ensemble entre tous et pour la paix en France.

Question : Nombreux parmi les juifs de France on vécu des trau-matismes notamment en Algérie et en Tunisie entre 1962 et 1967. Beaucoup parmi eux ont ressenti ces émeutes comme un passé qui rejaillit. Pensez vous qu’il est encore possible d’apaiser leurs craintes ?

Réponse : Pour moi en tant qu’Imam d’origine Marocaine, dans mon pays nous n’avons jamais ma-nifesté contre les juifs. Nous avons toujours eu un grand respect pour la communauté juive.M. Le Premier ministre Valls a été ferme il y a quelques mois encore lors de la manifestation contre l’antisémitisme et le racisme : « La France ne peut être la France sans les juifs français a-t-il martelé!. Quant à moi, je soulignerais que ce n’ai pas simplement contre les juifs que ces voyous ont manifesté ces dernières semaines, au vu des drapeaux qu’is ont brandi à Paris et en Europe ! Ceux sont d’ailleurs des drapeaux d’ELQUAIDA et du DAECH. Je peux vous dire que c’est non seulement un danger contre les juifs, mais contre la démocratie et la France elle-même.

Question : Monsieur l’imam quel regard portez vous sur la situation au moyen orient et sur le conflit entre Israël et les palestiniens ?Réponse : Concernant ce qui se passe au moyen orient, je noterais 2 points : Premièrement c’est un conflit Israélo-Hamas car je refuse

l’idée de dire que le conflit est is-raélo-palestinien!. Le problème est un problème Israélo-Hamas et je comprends tout à fait le droit d’Is-raël de protéger ses territoires qui ont été d’autant plus accordés par D-ieu Lui-même, comme cela est marqué dans notre Coran. Je dis au monde musulman : «Si vous voulez protéger les palestiniens, sauvez les du Hamas!». En Iraq comme en Syrie les chrétiens sont massacrés parce qu’ils refusent de se conver-tir à l’Islam et ce que fait Monsieur Daach qui se prend pour le Calife en Iraq est révoltant. Ses actes sont pour moi des massacres et tout à fait contraires à notre foi, car l’islam n’a jamais permis de tuer qui que se soit pour la religion. Toutefois, les personnes qui manifestent en Europe pour la Palestine, c’est un droit reconnu par la République. Simplement, je dirais pourquoi ces gens qui manifestent aujourd’hui n’ont jamais levé le pouce et mani-festé pour les millions qui ont été assassinés au Buma en Afrique, en Syrie en Iraq et au Mali?. Pour nous c’est clair, c’est une haine contre les juifs et la république et il n’y a rien de religieux et nous condamnons

fermement.

Question : Pour vous Imam Bar-bach, aujourd’hui c’est l’Aïd El-fitr, quel serait le message que vous aimeriez adresser à la com-munauté Juive?Réponse : Pour moi comme vous l’avez rappelé, aujourd’hui c’est un jour de fête de l’Aïd El-Fitr et au Maroc mon pays d’origine, les fêtes nous les avons toujours fêtées côte à côte Juifs et Musulmans. J’espère que notre bien vivre ensemble se réinstalle très rapidement en France, parce que les vraies valeurs de l’islam sont contraire à ce déferle-ment de voyous que nous avons vu récemment. Pour moi, je dis claire-ment aux juifs, nous vous soutenons sans réserve ! Ce qui vous touche, nous touche aussi car nous sommes des citoyens de France. Nos actions ne vont pas s’arrêter là, nous œuvre-rons pour la paix et pour la France.

Interview réalisé par Yvan Lel-louche pour Israël Actualités

Interview de l’Imam Rachid Barbach,Membre de la conférence des Imams de France

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Nous trouvons dans cette paracha, la seconde partie du Chema Israël qui est l’épine dorsale de la Téfi-la-de la prière quotidienne. Par ail-leurs la Thora énonce tout le Che-bah- toutes les louanges sur la Terre d’Israël ! Elle dit en substance : « Erets hita ousrora véguéféne outéna ourimone erets zaiet chéméne oud-vach.. «Une terre de blé et d’orge, de vigne de figue et de grenade..

Une terre d’olives et d’huile et de miel!. Le texte poursuit et dit : « Erets bémisékhénot tokhal ba léhém lo téhsar kol ba erets achér abanéa barzél oméararéa tahésor ného-chét…Un pays où tu ne mangeras pas du pain de pauvreté, et où tu ne manqueras de rien, un pays dont les pierres sont de fer ; et de ses montagnes tu extrairas l’airain…Le texte dit plus loin : « Oumaltém

ét orlat lévavkhém véarpékém lo tékchou od » Vous extirperez le pré-puce de votre cœur et vous cesserez de durcir votre nuque» Ici, la Thora nous invite à réviser nos comporte-ments vis-à-vis de nos semblables et vis-à-vis de D-ieu. La thora ajoute : «Erets achér Hachem éloékha do-réch ota tamid..! C’est un pays dont se souci D-ieu en permanence «îné Hachem éloékha bâ méréchit acha-na véad aharit chana» Les «Yeux» du Tout puissant sont fixé sur elle du début de l’année jusqu’à son terme» Y-a t-il une autre terre dont se préoccupe Hachem? Une terre si convoitée? Aucune autre que la notre. Sur un autre plan, nos sages ont institué la lecture de «textes de consolation», et la haftara des 7 cha-batot qui suivent le 9 av. Pour par-venir à déraciner de notre cœur le désespoir qui nous envahis parfois à l’évocation de la destruction du

Beth amikhdach, Il faudra 7 chaba-tot consécutifs! Et cette tâche qui vise à nous apporter la Néhama-la consolation- commence le jour même du 9av, lorsque dés l’après midi, nous lisons la Haftara qui nous engage collectivement à la Téchou-va. Après cette période difficile, arrive la consolation, c’est l’espoir de la reconstruction du Temple et de notre installation définitive en Erets Israël. Il faut cultiver l’espoir et fuir le désespoir, comme l’enseigne Ra-binou Nahman de Braslav!. Comme couronnement de ces 7 chabatot de consolation, arrive le mois d’Elloul et enfin le mois de Tichri, le mois du Pardon et de Soucoth. La Thora nous aide à forger notre caractère en multipliant les mitzvot et les bonnes actions. Cette répétition contribue à développer en nous les bonnes midote et favorise ainsi notre ascen-sion spirituelle qui nous permettra

Béézrat Hachem d’accueillir bien-tôt le Machiah tsétkénou Amen!. Bonnes vacances et qu’Hachêm veille sur l’ensemble du peuple d’Israël.

Yvan LELLOUCHE

26L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Le Chabat qui précède le Tichea béav nous lisons habituellement cette paracha. Il y a un lien intrin-sèque entre cette paracha et le 9 av. Ce lien nous le trouvons dans les mots prononcés par Moché : « Hèlas-Ekha! Comment vais-je supporter seul votre fardeau, vos chicaneries!. Dans ce verset Moise

fait allusion évidemment aux fautes commises par les Enfants d’Israël et notamment celles commises par les explorateurs. En réalité nous explique la Guemara, le 9 av, les Enfants Israël auraient dû s’installer en Israël…Hélas ils calomnièrent cette terre…la punition ne sait pas fait attendre…Hachem leur dit vous

avez pleuré sans raison! Demain vous aurez toutes les raison de pleurer! Et il les fit pérégriner pen-dant 40 ans dans le désert. A cette date maudite du 9 Av, s’ajouteront d’autres événements dramatiques : La destruction des deux temples de Jérusalem, l’élimination de Bar-Ko-khba dans la ville de Bétar et enfin le «labourage» de la ville de Jérusa-lem par Titus et même dit-on le Gui-rouch spharad- l’expulsion des juifs d’Espagne.. Tous ces événements ont rompu le lien du peuple d’Israël avec sa terre disent nos sages. Nous devons guérir les défauts contenus à l’intérieur de notre cœur que si nous savons faire retour à la véritable in-tériorité. Aux « pleurs dépourvus de

raison » on doit opposer des pleurs sincères, car depuis que le temple a été détruit, toutes les portes du ciel sont fermées dit le Talmud, «à l’exception de celle des larmes». Jadis ce temple de Jérusalem nous «lavait de nos fautes» comme dit le Zohar et il agissait tel un bou-clier pour les enfants d’Israël. Nous trouverons dans la pararacha Ekev à venir, l’énoncé des commande-ments qui ne trouvent d’ailleurs leur ultime aboutissement qu’à la condition où nous vivons sur la Terre d’Israël! comme dit le pasouk : «Afin que vous viviez et que vous vous multipliez, et que vous entriez en possession du pays que l’Eternel a juré de donner à vos père!» Es-ce

à dire que vivre en exil nous exo-nère des misvot? Pas du tout répond Rachi : Nous respectons les Mitzvot en exil afin que lorsque nous revien-drons nous installer en Israël, ce ne sera pas «nouveau» pour nous, nous aurons déjà, la pratique bien ancrée en nous!. D-ieu a chassé les peuples idolâtres pour nous installer en Israël et nous constatons que la terre d’Israël est toujours mise en parallèle avec l’idolâtrie, comme si que la notion du D-ieu unique ne pouvait être comprise et assimilée qu’à partir et grâce à Erets Israël, la patrie du peuple juive!

Yvan LELLOUCHE

Parachat Devarim

Notre paracha renferme les grands principes de la foi juive. Moïse s’adresse à la génération de ceux qui vont rentrer en Terre d’Israël, car la génération qui avait connue la révélation du Sinaï et avait assisté aux nombreux miracles en Egypte et dans le désert, était décimé. Moise désire à tout prix trans-mettre à ce peuple ses dernières recommandations avant de mourir. Il sait que les générations qui vont suivre n’ont pas expérimenté par

eux-mêmes la Présence Divine. Son souhait serait que les hébreux continuent de croire jusqu’à la fin des temps en D-ieu Omniscient et omnipotent, même si parfois il reste invisible ou silencieux.. La révéla-tion de D-ieu dans le monde appa-rait sous le nom du Tétragramme ou Elokim. Le Tétragramme YHVH est le symbole de D-ieu rempli de grâce et de compassion, contraire-ment à Elokim qui est le symbole de l’attribut de justice et de rigueur.

Pour essayer de comprendre cela, il faut d’abord élucider un point qui parait fondamental : dans toutes ces approches sur D-ieu et sa façon de diriger l’histoire du Monde, on ne parle jamais de l’essence de D-ieu, de sa nature. Ceci est fondamental : étant donné que nous sommes des êtres créés et donc limités, nous ne pouvons absolument pas appréhen-der la véritable nature de D-ieu, celui-ci étant par définition infini et illimité. Lorsque dans cette paracha Moise commence par prier D-ieu et implore sa pitié pour de le laisser entrer en Terre d’Israël, il se place en direction de la justice. Mais en vain, après 515 supplications, D-ieu lui demande d’arrêter : le décret ne sera pas annulé, non pas, parce que Moïse n’est pas méritant loin s’en faut (qui pourrait l’être plus que lui) mais parce qu’il en est ainsi du plan

Divin que Moise ne doit pas ren-trer en Erets Israël. Moïse a tenté de connaitre la manière de rendre justice de D-ieu « Aréenina êt kevo-dekha » mais il lui répondit : «Ani aavir kol tovi al panékha veka-rati… » Verset, que traduisait mon Maitre Rav Emmanuel Chouchena zal par : «Ma Justice tu ne l’a com-prendras qu’à postériori !». Dans cette section hebdomadaire Moïse nous rappelle avec insistance les Dix commandements. Le Talmud nous rapporte qu’à chaque parole prononcé au Mont Sinaï, sortait du feu. La crainte du ciel était dans le cœur de chacun. D-ieu a terminé l’énoncé des commandements par une bénédiction à l’adresse des Enfants d’Israël : «Que cette crainte reste à jamais dans vos cœurs, pour garder mes mitsvot, afin qu’il vous soit fait du bien à vous et à vos fils,

à jamais». La Kabala Athora – La réception de la Thora est basée en premier lieu sur la crainte du péché. Un des commandements majeurs sur lequel insistait mon maitre Rabbi Fraji Uzan zal était l’inter-diction de convoiter. Le verset dit : «Velo tahmod êchet rehekha, velo tithave baït rehekha sadehou vea-vdo…vekol acher lerehekha » «Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, tu ne désireras sa maison, ni son champ ni son serviteur…Ni rien d’autre de ce qui appartient à ton prochain ». Notre maitre avait l’habitude de dire : «Ne fixe pas de tes yeux sur ce qui risque de te ruiner… ». Selon Rachi, ce com-mandement s’étend stricto sensu, comme une interdiction absolue de convoiter ou de désirer ce que son prochain possèdeYvan LELLOUCHE

Parachat Vaet’hanane

Pachat Ekêv

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27L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Les soldats de Tsahal tombés durant l’Opération Bordure ProtectriceTout au long de l’histoire d’Israël, des soldats sont malheureusement tombés pour leur pays. Aujourd’hui encore, cette terrible réalité est d’actua-lité tandis que nos soldats défendent Israël des terroristes du Hamas à Gaza. Cette page est en mémoire aux soldats morts pour qu’un pays vive.Les courageux soldats ci-dessous ont donné leurs vies pour protéger les civils israéliens, ils sont tombés durant l’Opération Bordure Protectrice.

Que leurs mémoires soient bénies.

Le sergent-chef Guy Algranati de l’unité d’élite Maglan, 20 ans de Tel Aviv, a été tué dans les com-bats à Gaza

Le sergent-chef Matan Gotlib de l’unité d’élite Maglan, 21 ans de Rishon Lezion, a été tué dans les combats à Gaza

Le sergent-chef Omer Hay de l’unité d’élite Maglan, 21 ans de Savion, a été tué dans les combats à Gaza

Le caporal-chef Nadav Raimond, 19 ans, de Shadmot Dvora, a été tué au combat suite à une infil-tration terroriste en Israël depuis Gaza par un tunnel

Le caporal-chef Daniel Kedmi, 18 ans, de Tsofim, a été tué au com-bat suite à une infiltration terro-riste en Israël depuis Gaza par un tunnel

Le caporal-chef Barkey Ishai Shor, 21 ans, de Jérusalem, a été tué au combat suite à une infil-tration terroriste en Israël depuis Gaza par un tunnel

Le caporal-chef Sagi Erez 19 ans, de Kiryat At, a été tué au combat suite à une infiltration terroriste en Israël depuis Gaza par un tun-nel

Le caporal-chef Dor Dery, 18 ans, de Jérusalem, a été tué au combat suite à une infiltration terroriste en Israël depuis Gaza par un tun-nel

Le sergent-chef Eliav Eliyahu Haim Kahlon, 22 ans, de Safed, a été tué près de la barrière de sécurité avec Gaza suite à un tir de mortier du Hamas

Le caporal Niran Cohen, 20 ans, de Tibériade, a été tué près de la barrière de sécurité avec Gaza, suite à un tir de mortier du Hamas

Le caporal Meidan Maymon Bi-ton, 20 ans, de Netivot, a été tué près de la barrière de sécurité avec Gaza, suite à un tir de mor-tier du Hamas

Le sergent-chef Adi Briga, 23 ans, de Beit Shikma, a été tué près de la barrière de sécurité avec Gaza, suite à un tir de mortier du Hamas

Le sergent-chef Moshe Davino, 20 ans, de Jérusalem, a été tué en combattant le Hamas dans la bande de Gaza

Le sergent (rés.) Barak Refael Degorker, 27 ans de Gan Yavne, a été tué par un obus de mortier tiré de Gaza

Le capitaine Liad Lavi, 22 ans, blessé dans les combats à Gaza, a succombé à ses blessures

L’adjudant-major Rami Chalon, 39 ans, blessé dans les combats à Gaza, a succombé à ses blessures

Le sergent-chef Avraham Grintzvaig, 21 ans de Petah Tikva, soldat dans l’infanterie, a été tué dans les combats dans le nord de la bande de Gaza

Le sergent-chef Gal Bason, 21 ans de Holon, combattant dans le Génie Militaire, a été tué dans les combats dans le nord de la bande de Gaza

Le lieutenant Roy Peles, 21 ans de Tel Aviv, officier dans l’infanterie, a été tué dans les combats dans la bande de Gaza

Le sergent-chef Amit Yeori, 20 ans de Jérusalem, a été tué dans les combats à Gaza

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Le Qatar s’arme pour 12 milliards de dollars

L’émirat du Qatar qui achète presque tout depuis de nom-breuses années y compris aux USA et en Europe et qui a déversé des milliards pour se payer le luxe d’organiser la Coupe du Monde de foot en 2022, nous parait au premier abord «ouvert». Avec son trophée, le PSG il tente de se don-ner une image de modernité . Par ailleurs, il entretient de manière «non officielle» des relations avec l’Etat Israël, mais le paradoxe veut qu’il soit en même temps, le principal pourvoyeur de fonds du Hamas… Cet Emirat devrait bientôt acquérir pour 12 mil-liards de missiles Patriots et d’hé-licoptères, selon la presse spécia-lisée. L’affaire se serait conclue il y a quelques semaines entre le ministre de la Défense qatari et son homologue américain.

Cette information proviendrait de responsables anonymes du Penta-gone qui affirment, par ailleurs à

des journalistes, que «les motiva-tions de cet achat seraient liées à la prémunition contre d’éventuelles attaques iraniennes».

La relation du Qatar avec l’Iran n’est pas aussi conflictuelle qu’avec l’Arabie Saoudite, seulement cer-taines données géopolitiques (la guerre civile en Syrie) et confes-sionnelles (le Qatar est sunnite, l’Iran est chiite) pourraient expli-quer, en partie, cet armement. Faut-il mettre en doute les paroles des émirs qui paraissent sympas aux yeux de l’occident avec leur kéfié blanc…et qui dans le même temps, fournissent en dollars les fonda-mentalistes Islamistes de la planète?

Nos maîtres nous ont quand même appris à nous méfier des «corrup-teurs» et les qataris font partie des champions du monde de la spécia-lité.

Yvan Lellouche

Le Qatar, fournisseur officiel de gaz sarin aux rebelles syriens ?

Les rebelles ont-ils fait usage de gaz sarin contre des civils en Syrie ? C’est ce qu’a affirmé la Radio-Télévision suisse-italienne (RSI), Carla Del Ponte, membre, on ne peut plus crédible de la commis-sion d’enquête sur la Syrie dé-pendant du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

«Nous disposons de témoignages sur l’utilisation d’armes chimiques en particulier le gaz sarin. Pas de la part du gouvernement, mais des op-posants», a affirmé l’ex-procureure générale du Tribunal pénal interna-

tional pour les crimes commis en ex-Yougoslavie (TPIY).

Quelques heures après, l’ONU dément, officiellement, les propos de Del Ponte. Démenti réel ou ma-nœuvre destinée à taire une affaire qui risque de faire boule de neige ? Qu’est-ce qui pousserait une dame de l’envergure, de l’expérience et de la crédibilité de Mme Del Ponte à sortir des propos sans fondements ?Naturellement quand on dit rebelles, cela renvoie aux factions islamistes enrôlées, armées et financées par le Qatar, qu’elles soient syriennes, tunisiennes ou autres. Si les décla-rations de Del Ponte sont vraies, qui a bien pu leur fournir ce gaz, qui, logiquement ne peut être détenu que par des Etats et non par des contre-bandiers vu la dangerosité qu’il re-présente ? Les Etats-Unis, le Qatar ou Israël ? Le démenti de l’ONU a-t-il été motivé par la gravité de l’affaire et l’implication potentielle des trois pays sus-cités dans le four-nissement d’armes chimiques à des rebelles ?

Ce qui est certain, c’est que les Américains savent dès le départ que Bachar (qui disposerait d’une cen-

taine de tonnes d’armes chimiques, toutes variétés confondues), n’a pas encore fait usage de ce redoutable outil de destruction. Il y a quelques semaines, Barack Obama a fait de l’utilisation d’armes chimiques une «ligne rouge» dans le conflit syrien, déclarant être parvenu à la conclu-sion «avec différents degrés de cer-titude» que les forces gouvernemen-tales syriennes avaient utilisé du gaz sarin contre leur propre peuple.

Il y a quelques semaines, Obama nuançait étrangement et de manière sensible ses précédents propos, af-firmant que si les Etats-Unis avaient des preuves que des armes chimique ont bien été utilisés en Syrie, ils ne savaient «pas comment elles ont été utilisées, quand elles ont été utili-sées, ni qui les a utilisées».

L’intervention de Del Ponte ne va-t-elle pas finir par constituer une preuve de plus sur le rôle pernicieux des USA dans le conflit syrien via leur gendarme dévoué, en l’occur-rence le Qatar qui est sur tous les fronts?

Yves Perez

PHOTOS : saisies d’armes à Gaza

Depuis le lancement de l’opéra-tion terrestre de Bordure Pro-tectrice, Tsahal a trouvé des cen-taines d’armes dans la bande de Gaza. Le Hamas, l’organisation terroriste qui dirige Gaza, est ré-puté pour cacher ses armes dans des maisons, des écoles, des mos-

quées et des hôpitaux. À plusieurs reprises, les forces de Tsahal ont trouvé des armes du Hamas cachées dans des tunnels souter-rains. La plupart de ces tunnels rejoignent le territoire israélien, donnant la possibilité d’attaquer les civils et soldats israéliens.

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29L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Vols de Secrets Importants ? Des Données sur le Système de Défense Aérien d’Israël, dans des Mains Chinoises ?

Un site internet spécialisé sur les questions de sécurité a révélé mardi que des hackers chinois étaient parvenus à se procurer, en 2011 et 2012, une quantité impor-tante de documents et de logiciels relatifs au système de défense aérien d’Israël, et notamment des informations sur le “Dôme de fer” et les missiles “Hetz”.

Les pirates informatiques ont fait irruption dans les systèmes infor-matiques des sociétés Rafael Arma-ment Development et Elisra qui ont participé à la mise au point et la construction du système qui protège Israël des tirs de roquettes.

Les hackers ont dérobé des quanti-tés importantes de documents qui concernent le mode opérationnel du système anti-missile, rapporte le blog KrebsOnSecurity.

Selon le rapport, l’irruption des hackers s’est déroulée entre le 10 octobre 2011 et le 13 août 2012, mais ce n’est que récemment que cet incident a été découvert par la société de sécurité CyberESI.

Les pirates ont opéré apparemment depuis la Chine, et ont récupéré des informations concernant les prix et les systèmes de sécurité, tels que Iron Dome, les missiles Hetz 3, les drones et les missiles balistiques.

De son côté, Israel Aerospace In-dustries (IAI) a réagi à cette révé-lation expliquant qu’il s’agissait d’une information qui datait, sans parvenir à démontrer toutefois qu’elle était au courant de ce pira-tage à l’époque. Par ailleurs, l’IAI a indiqué à i24news que les tentatives de piratage étaient liées au réseau civil non-classifié de l’entreprise.

“Cela a été géré en conformité avec les règlements et procédures in-ternes”, a déclaré un responsable de l’IAI. “L’information a été commu-niquée aux autorités compétentes. Depuis des mesures préventives prises pour éviter que de tels inci-dents ne se reproduisent”, a-t-il pré-cisé.

Source: i24News (Copyrights)

Trois Compagnies Aériennes n’ont pas Repris leurs Liaisons vers Israël

La plupart des compagnies aé-riennes du monde entier, qui avaient interrompu leur service à destination de Tel-Aviv, ont com-mencé à reprendre leurs liaisons en fin de semaine dernière.

Mais bien que l’interdiction ait été levée, trois transporteurs desservant l’aéroport international Ben Gou-rion – Korean Air, Royal Jordanian

Airlines et Air Sinaï (une compa-gnie aérienne égyptienne) – n’ont toujours pas repris leur service à destination et en provenance d’Is-raël.

Korean Air a annoncé mercredi qu’il reconsidérait sa décision de reprendre ses vols vers Israël ce samedi. Le redémarrage des vols entre Tel-Aviv et la capitale sud-co-réenne, Séoul, n’est plus à l’ordre du jour avant le 14 Août. Un repré-sentant de Royal Jordanian a lui botté en touche en déclarant que la décision du transporteur de sus-pendre temporairement les liaisons vers Israël était lié à un problème d’assurance et non à une décision politique.

Daniel Zeidenman dont la société Turbo Tourism & Aviation est le re-présentant de Korean Air en Israël, a déclaré à The Marker, qu’il avait déjà été avisé d’une reprise des vols samedi prochain, mais que la décision avait ensuite été reconsidé-

rée par Séoul. En temps normal, la compagnie aérienne sud-coréenne assure trois vols par semaine entre Israël et la capitale Sud-Coréenne, en plus de vols de fret.

Korean Air a suspendu ses vols le 19 Juillet, avant que les autorités américaines aient ordonné la sus-pension temporaire des liaisons des transporteurs américains vers Israël. La FAA, qui a ensuite levé cette in-terdiction 36 heures plus tard, avait pris cette mesure alors qu’une ro-quette tirée depuis Gaza avait atterri à Yehud, une localité située au nord de l’aéroport Ben Gourion. Bien que les autorités européennes aient pris une décision similaire aux amé-ricains de nombreuses compagnies aériennes européennes avaient continué d’assurer leurs vols sans interruption.

Avner Myers

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

L’antisémitisme a dorénavant un nom : « Palestine »

Pointant qu’il n’y avait pas cet antisémitisme quand la gauche jadis participait à des manifesta-tions pro-palestiniennes, le Pre-mier ministre Manuel Valls n’est pas surpris de voir les Verts et l’extrême gauche venir gonfler aujourd’hui les cortèges.« Ils ont un problème avec Israël » a-t-il affirmé dans l’avion qui l’em-menait à Madrid pour une rencontre avec le chef du gouvernement espa-gnol Mariano Rajoy.A cette liste il aurait pu y ajouter le PCF, le Front de gauche et la gauche du Parti Socialiste.Mais au-delà de cette énumération, quel est donc le « problème avec l’Etat d’Israël » ? Quelles sont donc les motivations de cette gauche fétide pour qu’elle manifeste sa hargne, automatiquement et à tous propos, contre l’Etat du peuple juif ?La première des raisons est, que ce pays aux mœurs occidentales est, à coup sûr, par excellence celui où la religion a droit de cité. Un pays, et donc un peuple attaché depuis plu-sieurs millénaires à son culte mal-gré les diverses oppressions subies de par le monde.Véritable défi pour les gauchistes prônant l’abolition de toutes les croyances !Le second argument est que l’Etat du peuple juif représente aussi la défense et la mise en valeur de la culture juive. Action qui contre, de fait, le multiculturalisme, ce mélange de cultures si cher à ces gauchistes !L’Etat hébreu c’est également un état nation avec ses emblèmes, son drapeau, son hymne et sa mémoire du passé évoquant et exigeant la défense des frontières honnies par les gauchistes !Si l’on ajoute à tout cela l’amour de cette patrie par la quasi-totalité du peuple juif, que ses composantes soient israéliennes ou diasporiques, cela transforme cette nation en pays à abattre !Toute excuse fera donc l’affaire !Le conflit israélo-arabe et son rêve

d’éradication de l’Etat d’Israël sera, en conséquence, la ‘’bonne aubaine’’ ! Défendre un « peuple dépossédé de son territoire, occupé, maltraité et réfugié », quoi de plus noble !Depuis, les gauchistes se sentent « tous palestiniens » !Certains d’entre eux proposent pour ‘’pacifier’’ la région des plans rétré-cissant au maximum le territoire dé-volu à l’Etat d’Israël et un retour de centaines de milliers de « réfugiés » en son sein.D’autres un état unique pour les Juifs et les ‘’Palestiniens’’, oubliant de préciser qu’aucune minorité ne vit décemment dans les cinquante-six pays de la planète à majorité musulmane.Mais qu’importe ! L’état du peuple juif abhorré aura, alors, disparu au nom de la « Palestine ».Démonstration sans équivoque que l’antisémitisme ronge cette gauche fétide à l’idéologie mortifère pour les valeurs universelles et le droit de chaque peuple à s’autodéterminer comme il l’entend.Une gauche se présentant comme ‘’humaniste’’ ainsi que ‘’droit de l’hommiste’’ et qui n’hésite pas à manifester dans les rues aux côtés d’islamistes aux banderoles expli-cites, brûlant le drapeau israélien et où l’on hurle « morts aux Juifs » !Ce que ne supporte plus Manuel Valls et une très grande partie du peuple français avec lui !La seule solution est donc de com-battre cette ‘’gauche’’ immonde jusqu’à son élimination totale du paysage politique. Ceci en pous-sant le Président Français François Hollande à rompre, au plus tôt, avec les calculs électoraux entre le PS et toute cette gauche nauséeuse ayant l’antisémitisme en tête d’affiche de son programme.Un divorce que seuls les rêveurs attendront ! L’antisémitisme de France, et d’ailleurs, a encore de beaux jours devant lui !

Publié par Victor Perez

La France et l’Allemagne Vont-ils Reconstruire Gaza ?

Des Milliards de $ de Contrats en Vue

Ce matin, «Sur le front diplo-matique, l’espoir encore fragile d’une trêve humanitaire entre Is-raël et le Hamas a recommencé à faire son chemin. Netanyahou “a soulevé l’idée et la possibilité d’un cessez-le-feu”, selon John Kerry» (NouvelObs).

En 21 jours, le conflit a provoqué la mort de 58 Israéliens, des cen-taines de blessés, des traumatismes terribles. Plus de 3.900 sites ont été détruits sur Gaza. Du côté pales-tinien plus de 1200 morts et des dégâts considérables. Cette guerre sans fin est abominable. Il faut pen-

ser au futur de l’après guerre.

RECONSTRUCTIONLes dégâts sont déjà énormes. Des milliards de dollars de coûts de re-construction sont à prévoir à la sor-tie de cette guerre. A Gaza nombre de buildings ont été littéralement rasés. Les images de la télévision sont spectaculaires.

La Centrale électrique est en cendre. Les bâtiments du Ministère des finances de Gaza ont été trans-fomés en tas de débris. Les centres commerciaux sont détruits de 20% à 100%. Les écoles sont touchées.

Les habitations sont brisées.

Les grands de l’ingénierie dans le monde pensent au futur et au business de la reconstruction. Il et clair que les industriels Français et Allemands seront les premiers à proposer leurs services avec finan-cements à la clé. Les Américains et Russes aussi. Ces quatre pays ont déjà beaucoup d’expérience en Irak.

Ceux qui risquent de gagner les gros marchés de la reconstruction de Gaza sont les Chinois qui peuvent mobiliser en un temps record des milliers de travailleurs et surtout beaucoup d’argent.

Après la guerre, des délégations se retrouveront en Egypte (?) pour financer la reconstruction de l’en-clave palestinienne. Près de 5 mil-liards de dollars seront nécessaires. Une conférence des donateurs s’en-gagera.

On pouvait lire récemment dans Le Parisien : “Irak : le juteux business de la reconstruction. A la Foire éco-nomique de Bagdad, les entreprises françaises jonglent entre questions de sécurité et coutumes locales. A la clé, des contrats parfois mirobo-lants”. Cela va t-il être le cas pour Gaza ? Wait and see…

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31L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Petit usage de géographie pour les nuls (pro-palestiniens)

Petit rappel géographique utile pour mes chers amis de France et d’ailleurs et sans doute inutile mais Ô combien vrai pour mes ennemis. Cela fait des années que le Hamas, mouvement ter-roriste, reconnu comme tel par la communauté internationale dont les valeurs sont les droits de l’homme, l’égalité entre hommes et femmes et la démocratie, bom-barde et envoie des missiles sans discontinuer, avec de courtes pé-riodes d’accalmie mais sans dis-continuer.

Ils le font sciemment depuis des zones qui abritent des civils pour toucher, tout aussi sciemment

d’autres civils.

Cela correspond parfaitement à la nature même d’un mouvement ter-roriste.

C’est un comme si, depuis Ram-bouillet, (et même de moins loin, ainsi la distance de Jibaliya dans la bande de Gaza, à Sderot est de moins de 11 km) des terroristes bombardaient Paris sans cesse depuis des années .. Rambouillet / Paris !!! … et que ces mêmes terro-ristes avaient dits, jurés, écrits que ils ne s’arrêteraient que lorsque Pa-ris et ses habitants seraient détruits … Vous imaginez la réalité de la chose ? … Je suis sûr que non

… Et c’est malheureusement sans doute une des raisons qui fait que vous chers amis de France et d’ail-leurs, êtes si peu à manifester, non par pour ou contre Israël, non pas pour ou contre la Palestine mais contre le Hamas, incarnation réelle avec Al Qaida, Boko Aram, Hez-bollah et autres Aqmi, du terrorisme Islamique .

Il devrait y avoir foule dans les rues pour dire NON à ce type de mou-vement qui après avoir nié l’égalité, la pluralité, l’éducation, la tolérance nie jusqu’au fondement même de l’Humanité : La préservation de la vie et de propres ses civils et habi-

tants dont il a théoriquement la res-ponsabilité .

Il devrait également y avoir foule de démocraties et de gouverne-ments qui pour défendre leurs valeurs et idéaux et pour défendre les pertes civiles , devraient venir aider Israël, seule démocratie de la région, à enfin et une fois pour toutes se débarrasser du Hamas … Oui aider et même militairement, au lieu d’appeler à une riposte propor-tionnée qu’eux mêmes ne pratique-raient jamais (USA en Afghanistan pour de parler que de l’administra-tion Obama, France au Mali etc ..). Et cela aiderait même le Fatah, ce qu’ils prétendent aussi vouloir faire.

Benjamin Netanyahu l’a dit, cette guerre est juste . Il a raison. Cette guerre est juste mais elle est aussi douloureuse.

Nous sacrifions nos enfants, nos soldats pour éviter des pertes civiles que l’on nous reproche. La guerre génère des pertes collatérales que Israël et ses habitants regrettent sincèrement (à ce propos prenez le nombre de morts indiqués par vos médias avec suffisamment de luci-dité , quand par exemple on annonce le chiffre de 500 morts palestiniens, on ment par omission ou volonté ; la terminologie devraient être xx terro-ristes gazaouis du Hamas morts, yy gazaouis morts) Les juifs sont par

extension nauséabonde, pris pour cible dans le monde entier, sauf en Israël, chez eux Israël est blâmé et puni, avec comme dernière insanité, l’arrêt des vols sur Ben Gourion, un des aéroports les plus sûrs et sur-veillés au monde. Décision prise d’abord par les USA et aussitôt sui-vie bien sûr par l’Europe .

Il est temps, grand temps que le monde, de Paris à Washington, en passant par Moscou, Berlin, Londres, mais aussi Le Caire, Athènes, Buenos Aires, Bruxelles etc … se rassemble pour défendre un socle minimum de valeurs .

Obama, 1er président noir élu des USA, devrait se souvenir que Mar-tin Luther King avait fait un rêve et que les rêves si on le décide peuvent se réaliser. Il en est la preuve vi-vante. Hollande devrait se souvenir que les droits de l’Homme ont sur-git de la Révolution Française qui elle aussi avait générée ce que on appelle aujourd’hui des pertes col-latérales ..

Rien n’est plus pertinent qu’un rêve fondé sur des valeurs.

De quoi ont donc peur les dirigeants influents du Monde au point de se renier ?

De quoi ?Par Patrick Yrhi

La France (ne) va (pas) accueillir des chrétiens d’IrakLa France est prête à accorder l’asile aux chrétiens d’Orient, dont la situation est dramatique en Irak et en Syrie, déclaraient hier lundi les ministères fran-çais des Affaires étrangères et de l’Intérieur. « Nous sommes prêts, s’ils le souhaitent, à en favoriser l’accueil sur notre sol au titre de l’asile », ont déclaré Laurent Fa-bius et Bernard Cazeneuve.

« L’ultimatum lancé contre ces communautés à Mossoul par l’EIIL est le dernier exemple tragique de la terrible menace que font peser les groupes djihadistes en Irak, mais aussi en Syrie et ailleurs, contre ces populations historiquement partie intégrante de cette région », ont-ils

ajouté dans un texte commun.

La communauté chrétienne de Mossoul a fui vers le Kurdistan irakien après un ultimatum des dji-hadistes de l’EIIL lui ordonnant de se convertir à l’islam ou de payer l’impôt des non-musulmans, met-tant fin à deux millénaires de pré-sence chrétienne dans la deuxième ville d’Irak.

Le cardinal Philippe Barbarin, lui, a estimé, avec une extraordinaire naïveté, qu’il fallait encourager les chrétiens d’Irak à rester dans ce pays. Interrogé sur la proposition faite par le gouvernement français de favoriser l’asile des chrétiens d’Irak, le cardinal Barbarin a déclaré

: « C’est à la fois quelque chose de bon de la part de la France, de géné-reux, et de difficile parce qu’on va aggraver l’exode et on va aggraver la situation. Il vaut mieux partir que de se faire tuer évidemment, mais le but n’est pas que tout le monde parte, c’est qu’on arrive à rester et à continuer à vivre ensemble ».

Le vice-président du Front Natio-nal, Louis Aliot est carrément op-posé à l’accueil en France de chré-tiens d’Irak : « Si on commence à accueillir toute la misère du monde, ça va faire du monde qui doit venir chez nous, car il y a beaucoup de misère dans le monde ». Il a néan-moins affirmé être « très contrarié, très inquiet, très en colère, contre la

persécution des chrétiens d’Orient ».

Pour une fois que la gauche fran-çaise veut accueillir, non pas des musulmans, mais des chrétiens menacés d’extermination, ce sont l’épiscopat français et le Front national qui s’y opposent. Le pre-mier au nom du « vivre ensemble » (vivre ensemble avec l’EIIL…) et le second car « ça va faire du monde qui doit venir chez nous ».

Il est vrai que la France, je ne plai-sante pas, est un pays crypto-musul-man et que par conséquent les chré-tiens d’Irak y seraient molestés par les islamistes hexagonaux, comme c’est déjà le cas pour les chrétiens

coptes égyptiens ayant cru avoir trouvé refuge et paix au pays des droits de l’homme.

© M. Garroté réd chef www.dreuz.info

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32L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

En Septembre, le Festival « Digital Life Design »DLD Tel-Aviv Conférence

Si tout va bien (pas de guerres, crises, grèves !) Tel-Aviv va célé-brer l’innovation lors de la se-maine du Festival « Digital Life Design » DLD Tel-Aviv Confé-rence qui se tiendra à la mi-sep-tembre 2014 (du 13 au 20).

De nombreux experts Français sont attendus dont Orange. L’avant-pro-

gramme annonçé sur le site de DLD est exceptionnel (voir lien ci-des-sous).

La ville va accueillir la prochaine édition de ce plus grand rassemble-ment international de haute tech-nologie d’Israël. Des centaines de jeunes entreprises, d’investisseurs en capital risque, de business an-

gels, et de grandes multinationales telles que Google, Barclays, Moto-rola, BMC Software, Broadcom, EMC, Microsoft, GM, Amdocs, SAP, Applied Materials, Marvell, Oracle, HP, Cisco Israël, etc … auront l’occasion de se rencontrer et d’échanger.

La conférence est une plate-forme pour mettre en relation des déci-deurs mondiaux, des PDG, des visionnaires, des entrepreneurs, des investisseurs, des scientifiques, des leaders d’opinion et des talents créatifs.

En plus des nombreux discours, réunions, des discussions et des présentations, la conférence de Tel-Aviv DLD de cette année organisera divers cocktails et « mingling », une cérémonie d’ouverture festive et un happening urbain après la tombée de la nuit sur le boulevard Roths-child, où se trouvent les bureaux de nombreuses startups israéliennes.

Source: http://dldtelaviv2014.evolero.com

Tous les jours des articles pu-bliés dans les médias israéliens décrivent la détresse d’un groupe d’hommes ou de femmes confron-tés à une situation de guerre qui ne semble pas s’arrêter.

“Obligées” de se rendre au travail, des femmes enceintes souffrent pour conserver leurs jobs. Ainsi la solution adoptée par nombre d’entre elles est de travailler durant leurs 8 heures/jour dans des abris mal aérés et fermés. Beaucoup d’entre-elles ne se plaignent pas en public.

Les femmes enceintes sont les pre-mières à être licenciées durant les crises économiques, d’après une étude publiée par l’université hé-braïque de Jérusalem et des chiffres du Réseau des femmes israéliennes et de la Commission pour des op-portunités égales d’emploi du Mi-nistère de l’Industrie, du Commerce et du Travail.

“Si les employeurs citent la crise économique comme raison pour licencier une femme enceinte, ils doivent encore recevoir la permis-sion du Ministère de l’Industrie, du Commerce et du Travail”, explique pourtant Nirit Toshav qui a mené l’étude.

Conformément à la loi des femmes

de 1954, tout employeur désirant licencier une femme enceinte doit présenter le cas au ministère qui décidera si cette décision est juste – si la société rencontre des véritables problèmes financiers – ou si la dis-crimination se fonde sur le fait que la femme est enceinte.

La Commission pour des opportuni-tés égales d’emploi du ministère de l’Industrie, du Commerce et du Tra-vail a, pour sa part, annoncé que 29 % des licenciements rapportés par son centre d’appel étaient injustes, fondés sur le simple fait que ces femmes étaient enceintes».

Cauchemar pour les Femmes

Enceintes qui Travaillent à

Ashdod, Ashkelone,

Sdérot

Le marché des produits sans glu-ten au Moyen-Orient a environ 5-6 ans de retard sur l’Europe, plus encore aux Etats-Unis, mais la démographie lui est favorable.

Le potentiel de croissance se trouve notamment dans la population jeune, instruite, aisée et de plus en plus intéressée par la santé et le bien-être, ainsi que chez les expa-triés.

L’Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar ont par ailleurs les plus forts taux d’obésité dans le monde.

En 2013, le marché du sans gluten a été évalué par Euromonitor à 13,6 M USD (2 M USD en 2008, prin-cipalement aliments pour bébés), et devrait croître à 18,1 M USD en 2018.

Israël est le plus grand marché avec des ventes de 5,5 M USD en 2013, suivi des Emirats Arabes Unis et de l’Egypte.

Selon Mintel, un pain sur dix lancés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en 2013 était sans gluten. Les aliments sans gluten représentent une part de 4 % (8% en Europe et

17% en Amérique du Nord).

Le marché se développe vers le haut de gamme. Le succès du sans glu-ten se situe dans une tendance plus large en faveur des produits de bou-langerie de style occidental, comme le montre la présence des chaînes Paul, Magnolia Bakery et Dunkin ’Donuts.

Source: Ubifrance (Copyrights)

Le Marché des Produits Sans Gluten en Israël

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34L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Israël Va Fournir Une Exploitation Porcine à la Biélorussie

La société israélienne Agrigo a finalisé, récemment, la mise en place d’un élevage porcin intégré en Biélorussie avec un budget de 17 millions EUR. Construite sur une superficie de 20 000 m², l’ex-ploitation devrait avoir une capa-cité de production de 3 000 t/an en poids vif avec un cheptel de 1 200 truies fourni par Agrigo.

La Biélorussie, aussi appelée Béla-rus ou parfois Ruthénie blanche, en biélorusse Беларусь, en russe Белоруссия ou Беларусь, est un pays d’Europe orientale sans accès à la mer, bordé à l’ouest par la Po-logne, au nord par la Lettonie et la Lituanie, à l’est par la Russie et au sud par l’Ukraine.

Environ 39 % des 207 600 km2 qui composent la Biélorussie sont boisés. C’est un pays peuplé par 9

577 552 habitants, qui connaît une des densités de population les plus faibles du continent, 46 hab./km2. Les Biélorusses vivent majoritai-rement en milieu urbain ; les plus grandes villes du pays sont Minsk (la capitale), Gomel, Grodno, Mo-guilev, Brest, Vitebsk et Bobrouïsk.

Le pays, une vaste plaine au climat continental, est couvert à un tiers par la forêt, celle-ci est à certains endroits inchangée depuis la Pré-histoire (forêt primaire) et abrite des espèces animales disparues dans le reste de l’Europe. Les principales ressources du pays, au sous-sol pauvre, sont l’agriculture et l’indus-trie.

Si l’ancienne Polésie est une région historique autrefois incluse dans de grandes puissances telles le Grand-duché de Lituanie ou l’Empire

russe, la Biélorussie est un État jeune. Les Biélorusses ne prirent réellement conscience de leur spéci-ficité qu’au XIXe siècle et ne furent reconnus par le reste du monde que lorsque leur pays devint une répu-blique de l’URSS.

La Biélorussie est indépendante depuis la dissolution de l’URSS, en 1990. Les relations avec la Russie sont cependant très étroites, les pays partageant une langue commune, le russe (le biélorusse est souvent utili-sé à l’écrit pour la signalisation rou-tière ou dans les musées, ou dans le langage courant dans les villages).

La Biélorussie n’a pas connu la ré-forme économique d’inspiration li-bérale qu’a connue son voisin russe dans les années 1990 ; son industrie et son agriculture, à l’époque plutôt développées comparativement au reste de l’URSS, sont relativement préservées (notamment la fabrica-tion de tracteurs, de réfrigérateurs et élevage bovin), et les inégalités sont moins fortes qu’en Russie. Depuis juillet 2010, la Russie et la Biélo-russie (ainsi que le Kazakhstan) ont formé une union douanière, sup-primant notamment les contrôles à leurs frontières communes.

Le président biélorusse Loukachen-ko ainsi que la majorité de ses proches collaborateurs sont interdits de visa au sein de l’UE et des États-Unis depuis février 2011. Le pays est accusé d’être une dictature, et est parfois considéré comme étant le dernier régime du genre en Europe.

Le nombre d’étudiants inscrits dans des classes pour apprendre l’arabe a augmenté de 140% depuis le début de l’opération de protection “Bordure protectrice”, a annoncé l’école de langues Ber-litz en Israël.

“Les émeutes en Cisjordanie, la vio-lence entre les Juifs et les Arabes en Israël et la guerre de Gaza ont per-mis de sensibiliser le public juif sur le besoin de comprendre la langue de nos voisins”, a déclaré Miri Is-maël Sasson, directeur de Berlitz Israël.

Sasson accuse le système éducatif israélien qui a “échoué”, selon elle,

dans l’enseignement de l’arabe. «La ‘hasbara’ israélienne (le fait d’expli-quer la politique et l’action d’Israel, ndlr) a beaucoup souffert de cela, car “il n’y a personne pour expli-quer la politique d’Israël à ceux qui en ont besoin, à savoir les Arabes”, avance-t-elle.

Pour Sasson, le problème ne s’ar-rête pas là. Comme en témoigne la crise diplomatique avec certains pays d’Amérique du Sud, il impor-tant “qu’Israël ait dans ses rangs des porte parole dans d’autres langues comme le français, portugais ou l’espagnol”, a-t-elle précisé.

Source: i24News (Copyrights)

L’Ecole de Langues Berlitz en Israël : «Les Israéliens

Veulent Apprendre l’Arabe»

Un Programme d’Exception «Israel Tech Challenge». Des Jeunes Talents Face à l’Innovation

Dans la droite lignée des pro-grammes Taglit /Birthright il est un programme tout à fait particu-lier (soutenu par l’Agence Juive) : Israel Tech Challenge.

Déjà dans sa troisième année d’exis-tence, ce programme sélectionne de jeunes ingénieurs informaticiens juifs issus des plus grandes univer-sités du monde pour un voyage de 10 jours, un stage de 10 semaines ou encore 10 mois au cœur de la start-

up nation.

Si des visites et activités de décou-vertes du pays sont organisées, le véritable objectif de ce programme est de confronter ces jeunes talents à l’innovation et la high-tech made in Israël. Il leur est ainsi proposé de travailler pour des start-ups et entre-prises de renom telles que Google, IBM, PayPal, Wix, BillGuard qui sont autant de partenaires du pro-gramme.

Le 14 juillet dernier, en pleine opé-ration « Bordure protectrice », une vingtaine d’étudiants arrivaient à Tel Aviv rejoignant les seize parti-cipants déjà sur place.

Face à l’état de Guerre actuel, les étudiants « ne sur-réagissent pas aux événements, ils font preuve d’une très bonne capacité d’adaptation à la situation. Ils ne paniquent pas au son des sirènes et leur motiva-

tion n’a pas diminué » affirme Oren Toledano, directeur du programme Israël Tech Challenge.

Au contraire, ces jeunes talents ont su tirer profit de la situation. En effet à l’issue d’un hackathon, épreuve intensive de quelques jours destinée à la création d’un outil informa-tique, une des équipes participantes a mis au point une application per-mettant à chacun de récupérer des données sur l’évolution d’une situa-tion à proximité de votre position.

« Notre hypothèse est que lorsqu’il existe des risques d’insécurité : manifestations, vols, incendies, les gens tweet à ce propos » explique Futter, co-créateur de cette applica-tion.

« Ainsi nous croisons ces infor-mations avec les informations de géolocalisation et déterminons le sérieux de la situation, L’applica-tion devrait très bien fonctionner en Israël et partout ailleurs » . Ainsi Futter et son équipe pourraient bien poursuivre le développement de

cette application dès la fin de leur stage en Israël.

ISRAELVALLEY PLUS.Etes-vous à la recherche de la bonne combinaison entre techno-logie, Israël et loisirs ? Israel Tech Challenge est une opportunité pour des programmeurs de faire l’expé-rience, en personne, de la “Nation start-up”

Cette initiative a été créée en parte-nariat avec le Cyber-Bureau Natio-nal du bureau du Premier ministre israélien. Les candidats doivent avoir entre 18 et 30 ans et avoir ter-miné leurs études secondaires.

Voulez-vous participer à l’un des trois programmes proposés par Is-rael Tech Challenge ? N’hesitez pas à postuler sur le site internet

https://israeltechallenge.com/.Oren Toledano 00 972-2-620-4328https://www.facebook.com/Israel-TechChallenge

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36L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014

Cancer Du Cerveau : Sur La Piste D’un Nouveau Traitement

Regina Golan-Gerstl, post-docto-rante de l’Ecole Médicale Hadas-sa de l’Université Hébraïque de Jérusalem a identifié la protéine génique impliquée dans le déve-loppement du “glioblastome” qui est la forme la plus courante et la plus agressive des cancers du cer-veau chez l’adulte.

Jusqu’ici, les tumeurs dues au glio-blastome étaient extrêmement diffi-ciles à traiter chirurgicalement car elles compriment le ou les tissus du cerveau produisant des dom-mages au fur et à mesure qu’elles grossissent. La chimiothérapie et la radiothérapie se révèlent souvent inefficaces et le temps moyen de survie est d’un peu plus d’un an.

Seulement 10% des patients atteints de glioblastome sont toujours en vie cinq ans après le diagnostic.

Regina Golan-Gerstl qui travaille dans le laboratoire du Docteur Ro-tem Karni, a montré que l’épissage – processus par lequel les éléments de l’ARN (acide ribonucléique) se séquencent – opère de manière différente lorsqu’une personne est atteinte du cancer sous l’influence du gène hnRNP A2/B1.

L’étude a été menée sur des souris de laboratoire auxquelles ont été injectées des cellules cancéreuses de glioblastomes. Suite à ces injec-tions, les souris ont développé de grosses tumeurs, mais lorsque les

chercheurs ont réduit les niveaux du gène de la protéine, hnRNP A2/B1, avant l’injection des cellules cancé-reuses, les souris ont alors dévelop-pé soit des petites tumeurs soit au-cune tumeur. Aucune d’entre elles n’a développé de grosses tumeurs.

Ainsi, le hnRNP A2/B1 serait un oncogène responsable de la muta-tion de cellules saines en cellules cancéreuses et serait même le gène contribuant directement au déve-loppement du glioblastome. Cette découverte laisse entrevoir de nouveaux traitements. Le Docteur Rotem Karni confirme que “la régu-lation des niveaux de hnRNP A2/B1 dans les cellules de glioblastome doit être considérée comme une nouvelle stratégie pour le traitement d’un glioblastome”.

Les chercheurs tentent maintenant de déterminer quels gènes sont régulés par hnRNP A2/B1. Rotem Karni explique que dans une précé-dente étude portant sur des cellules cancéreuses du cerveau et du sein avec “effet de choc” sur le hnRNP A2 : “nous avons identifié les prin-cipaux gènes impliqués de manière importante dans le développement et la résistance du cancer”, ainsi que des gènes qui indiquent la prolifé-ration du cancer ou la suppression des tumeurs.

Source: http://siliconwadi.fr

Selon un fonctionnaire de l’Autorité de l’Aviation Civile Israélienne, Israël a besoin de la construction d’un deuxième aéroport pour pouvoir assurer un service complet du trafic aérien en temps de guerre. La leçon de la brève suspension de la plupart des vols internationaux, par les compagnies aériennes étrangères, la semaine dernière, doit être prise en considération.

«La crise, qui a surgi après que les vols aient été interrompus en Israël, démontre à quel point le secteur de l’aviation est vital pour le pays », explique Kobi Zussman, représen-tant en Israël de l’Association du transport aérien international. «La question d’une alternative à l’aéro-port Ben Gurion est plus importante aujourd’hui que jamais ». Malgré l’existence d’un petit aéroport inter-national à Ovda, au nord d’Eilat, dans le sud d’Israël, Zussman a appelé de ses vœux à la construc-tion d’un autre aéroport dans cette région.

Après qu’une maison ait été touchée par une roquette tirée par le Hamas à Yehud, non loin de l’aéroport Ben-Gourion, la US Federal Aviation Administration a appelé pendant quelques jours à la suspension des

vols des compagnies américaines à destination de Tel-Aviv. Un certain nombre de transporteurs européens ont pris une décision similaire, conformément à une directive de l’Agence européenne de la sécurité aérienne. Bien que ce week-end ait donné lieu à un retour à la normale, l’interruption des vols a suscité de profondes inquiétudes en Israël sur sa vulnérabilité.

En réponse aux suspensions de vol, Giora Romm, le directeur de l’Auto-rité de l’aviation civile israélienne, a bien tenté d’expliquer que le tir de roquette sur la maison à Yehud était le résultat d’une décision prise par un officier de l’armée de relative-ment faible rang, de ne pas utiliser le système d’interception “Dôme de Fer”. Sans succès. L’aviation israélienne a depuis modifié sa poli-tique en matière d’interceptions de roquettes à proximité de l’aéroport.

Dans une note de service transmise aux compagnies aériennes et auto-rités américaines et britanniques, Romm explique que la probabilité qu’un avion soit touché par une ro-quette à l’aéroport était de 1 sur 100 millions. Celle d’être frappée en vol est encore plus faible.

Avner Myers

Après les Suspensions de Vol, un Second Aéroport International en Israël?

Effet de la guerre Israël-Hamas. Cette année ne sera pas la bonne pour Taglit. Selon nos informa-tions les dirigeants de ce pro-gramme font face à une situation totalement inattendue : plus de 30 à 40% des inscrits dans le monde annulent leur voyage en Israël. (Pour les jeunes Français nous n’avons pas eu les chiffres réels). Incroyable. Pour ceux qui dé-barquent dans le “pays où coule le lait et le miel”, Tel Aviv ne sera pas au programme !

LE TAGLIT SHOW. Créé en 1999 suite à une idée de l’ancien député travailliste Yossi Beilin, le programme Taglit (découverte en hébreu)-Birthright Israel offre des séjours à de jeunes juifs du monde entier entre 18 et 26 ans, afin de leur faire découvrir Israël et de “renfor-cer les liens entre Israël et la Dias-pora juive”.

Plus de 350 000 personnes de 64 pays ont participé à ce programme financé en partie par des philanth-ropes juifs et par le gouvernement

israélien. Dans le cadre de ces sé-jours, les jeunes adultes visitent le pays et rencontrent de jeunes Israé-liens de leur âge.

“Ces voyages sont destinés à assu-rer la continuité du peuple juif en renforçant l’identité juive, les com-munautés juives et la solidarité avec Israël des jeunes adultes juifs à tra-vers le monde”, explique le site de l’association. Moins de 6 000 juifs de France ont pour l’instant bénéfi-cié de ce programme».

Victime Collatérale du Conflit :le Programme Taglit-Birthright

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38L’information en provenance d’IsraëlEdition Août 2014POLITIQUE

Erdogan :Chasser le naturel revient au grand galop !

La Turquie s’apprête à choisir les 10 et 24 août un nouveau pré-sident de la République qui sera élu de manière inédite au suffrage universel à deux tours. Seuls trois candidats ont recueilli le nombre de signatures nécessaires à cette compétition.

Les tentatives d’adoption d’une nouvelle constitution qui ouvrirait la voie à un régime présidentiel ayant échoué, le futur président aura une légitimité électorale mais sans la responsabilité qui va avec. Il dis-posera d’un pouvoir hybride dont les conséquences politique sont complètement floues. Le premier candidat est bien connu depuis des années, il s’agit de Tayyip Erdogan qui s’auto-qualifie de musulman démocrate, mais qui est en fait de plus en plus musulman et de moins en moins démocrate…mais surtout antisémite et anti Israélien !. On dit que la moitié de l’électorat l’adule et lui «pardonne» tous ses écarts politiques et ses carambouilles fi-nancières…

Son objectif affiché est d’être élu dès le 1er tour et si possible avec un score dépassant les 55% afin d’asseoir sa légitimité d’homme fort ayant la «volonté nationale» derrière lui. Il a clairement annoncé que lorsqu’il sera élu «président» il se comportera davantage comme chef de l’exécutif. Ceci dit il y a fort à parier que son premier objec-tif sera de modifier la constitution pour passer à un régime présidentiel après les législatives de 2015. Face à lui deux candidats de 2 partis, l’un républicain du peuple Kémaliste laï-ciste et socio-démocrate, Ekmeled-din Ihsanoglu (musulman conserva-teur) mais surtout ancien secrétaire de l’Organisation de la coopération islamique. Le troisième candidat est Selahattin Demirtas, un jeune politi-cien de 41 issu du mouvement poli-tique kurde et actuel coprésident du HDP ( Parti de la démocratie des peuples) qui regroupe le parti kurde autonomiste, la gauche libérale et socialiste ainsi que des membres de la société civile turc.

Demirtas devra convaincre les Turcs qu’il n’est pas un homme de paille entre les mains d’Ocalan, leader des Kurdes autonomistes, emprisonné depuis 1999 et diabolisé chez les Turcs et les Kurdes musulmans qui votent en masse pour l’AKP .Il y a un risque de voir les Kurdes faire ca-valiers seuls et se concentrer sur le Kurdistan, à un moment où en Irak (qui a basculé dans l’islamisme) et la Syrie, les Kurdes marchent vers un Etat indépendant, profitant ainsi de la conjoncture chaotique.

A ce stade complexe, il faut ajouter, la guerre toujours fratricide entre l’AKP d’Erdogan et le mouvement « Guleniste » mais aussi et surtout, les accusations avérées de corrup-tion graves de tous les membres du gouvernement et de l’entourage d’Erdogan, dissimulées pour le mo-ment par une censure inédite sur les medias. En résumé, dès le 24 aout, une Turquie «nouvelle» sortira des urnes pour se présenter notamment à l’Europe, qui devra prendre acte!

Rappelons qu’en quelques années, l’Etat d’ Israël est devenu le bouc émissaire d’Erdogan qui s’est pris pour le champion de la cause du «pauvre peuple» palestinien et sur-tout du Hamas, «sans défense». Si le 24 aout les Turcs le reconduisent, alors les Etats Unis et surtout l’Eu-rope devront lui rappeler d’une part l’histoire du génocide juif, et surtout celui des arméniens, par les troupes musulmanes Turques.

Yvan Lellouche

Netanyahou critique ouvertement le Conseil de sécurité de l’ONU

Le Premier ministre israélien remet les pendules à l’heure israélienne et affirme au Secré-taire Général du Conseil de sécu-rité des Nations Unies que l’ONU prend en considération les besoins d’une organisation terroriste et nullement les besoins d’Israël.

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou s’est entretenu avec le secrétaire général du Conseil de

sécurité de l’ONU Ban Ki-moon concernant la demande d’un ces-sez-le-feu humanitaire immédiat. « Le Conseil de sécurité prend en compte les besoins d’une organisa-tion terroriste meurtrière qui attaque les civils israéliens, et aucunement les besoins de sécurité d’Israël », a déclaré Netanyahou.

Le leader israélien a précisé que « le Hamas utilise les installations de

l’ONU pour attaquer des citoyens israéliens » et mentionné le détour-nement des fonds internationaux pour « construire des tunnels » dans le but de mener « des attaques mas-sives contre des civils israéliens », au lieu d’investir dans la construc-tion de cliniques, d’écoles ou de mosquées pour les Palestiniens de Gaza.

Pour exemple, Tsahal a pour l’ins-tant détruit 30 tunnels dans la bande de Gaza, qui ont nécessité 66 mil-lions d’euros pour être construits. Une somme qui aurait pu être investie dans les infrastructures publiques de Gaza.

« Le monde a besoin d’agir pour la démilitarisation de la bande de Gaza », a martelé Netanyahou.

Sarah Lalou adaptation Ynet et Tsahal

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