Isabelle Huppert

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Isabelle Huppert Pour les articles homonymes, voir Huppert. Isabelle Huppert Au Festival de Cannes 2015. Isabelle Huppert est une actrice française, née le 16 mars 1953 dans le 16 e arrondissement de Paris [1] , [2] , [3] . Égérie de Claude Chabrol et de Benoît Jacquot, Isa- belle Huppert est l'une des actrices les plus prolifiques de l'Hexagone (deux ou trois films par an en moyenne) et l'une des rares interprètes à s’être constitué une filmogra- phie véritablement internationale : sa carrière exigeante et reconnue l'amène en effet à tourner aux États-Unis (sous la direction de Michael Cimino, de Hal Hartley, de Curtis Hanson ou encore d'Otto Preminger), en Italie (avec les frères Taviani, Mauro Bolognini, Marco Ferre- ri et Marco Bellocchio), en Russie (avec Igor Minaiev), en Europe centrale (avec l'Allemand Werner Schroeter, le Polonais Andrzej Wajda, la Suissesse Ursula Meier, l'Autrichien Michael Haneke, la Hongroise Marta Mes- zaros ou le Serbe Aleksandar Petrović), et même sur le continent asiatique (avec le Coréen Hong Sang-soo, le Philippin Brillante Mendoza ou le Franco-Cambodgien Rithy Panh). Sa carrière théâtrale la fait également tra- vailler sous la direction de metteurs en scène renommés comme Bob Wilson, Claude Régy, Krzysztof Warlikows- ki, Jacques Lassalle, Luc Bondy ou encore Yasmina Reza . 1 Biographie 1.1 Famille Née dans le 16 e arrondissement de Paris au sein d'une fa- mille aisée et nombreuse, Isabelle Huppert est la fille de Raymond Huppert, industriel dirigeant d'une entreprise fabriquant des coffres-forts, et d'Annick Beau, professeur d'anglais et férue de piano. Elle passe son enfance à Ville- d'Avray où elle reçoit une solide éducation dans le do- maine des arts et de la culture. Elle a trois sœurs et un frère, également orientés dans la culture : Élisabeth, énarque, s’est dirigée vers l'écriture, la peinture, la comédie et la réalisation, Caroline est aus- si réalisatrice et Rémi est devenu écrivain tout en étant consultant en management et développement internatio- nal. Jacqueline, quant à elle, est sociologue et professeur d'économie à HEC, spécialisée dans les ressources hu- maines et la répartition du genre en entreprise [4] . Isabelle Huppert est la mère de trois enfants [5] , de son union avec le réalisateur Ronald Chammah qui l'a dirigée dans Milan noir en 1988 : l'actrice Lolita Chammah (née en 1983), Lorenzo (né en 1988) et Angelo (né en 1997). 1.2 Formation Après des études secondaires au lycée de Saint-Cloud, Isabelle Huppert passe tout d'abord par le conservatoire de Versailles tout en étudiant les langues slaves et orien- tales à la faculté de Clichy, dont elle sort licenciée en russe. Elle suit également les cours de l'École na- tionale des langues orientales vivantes mais n'en sort pas diplômée [5] . En parallèle, elle suit les cours d’art dramatique de l’École de la rue Blanche puis ceux du Conservatoire national supérieur d’art dramatique où elle a notamment pour professeurs Jean-Laurent Cochet et Antoine Vitez [6] . Elle est connue pour avoir bâti sa carrière sur des choix exigeants, des films difficiles et des metteurs en scène peu consensuels. Son jeu, dépouillé et théâtralisé [7] , se carac- térise en général par des gammes nuancées et retenues, jugées plus cérébrales et expérimentales qu'intuitives. La presse lui prête en effet souvent l'image d'actrice intellec- tuelle qu'elle réfute en partie [8] . 2 Carrière 2.1 Débuts Si elle effectue ses premières apparitions au cinéma dès 1972, chez Nina Companeez, elle se fait remarquer trois ans plus tard grâce à son rôle d'artiste brute dans Aloïse de Liliane de Kermadec puis, en 1975 dans Madame Bap- tiste adapté, par Claude Santelli, de Guy de Maupassant. Elle tourne également avec des réalisateurs qui marquent le renouvellement du cinéma d’auteur français après la Nouvelle Vague : Yves Boisset avec Dupont Lajoie où elle est une jeune campeuse violée et assassinée par Jean Car- met, Claude Sautet avec César et Rosalie où elle joue la sœur cadette de Romy Schneider, Bertrand Blier, dans Les Valseuses qui l'impose dans un rôle secondaire mais resté culte d'adolescente rebelle en quête d'émancipation et Bertrand Tavernier avec Le Juge et l'Assassin où elle est la maîtresse de Philippe Noiret. Ces films, chacun dans leur genre, marquent le public et la critique et permettent à l’actrice débutante d’affirmer un jeu distancié, rigou- 1

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Isabelle Huppert

Pour les articles homonymes, voir Huppert.Isabelle Huppert

Au Festival de Cannes 2015.Isabelle Huppert est une actrice française, née le 16mars 1953 dans le 16e arrondissement de Paris[1],[2],[3].Égérie de Claude Chabrol et de Benoît Jacquot, Isa-belle Huppert est l'une des actrices les plus prolifiques del'Hexagone (deux ou trois films par an en moyenne) etl'une des rares interprètes à s’être constitué une filmogra-phie véritablement internationale : sa carrière exigeanteet reconnue l'amène en effet à tourner aux États-Unis(sous la direction de Michael Cimino, de Hal Hartley,de Curtis Hanson ou encore d'Otto Preminger), en Italie(avec les frères Taviani, Mauro Bolognini, Marco Ferre-ri et Marco Bellocchio), en Russie (avec Igor Minaiev),en Europe centrale (avec l'Allemand Werner Schroeter,le Polonais Andrzej Wajda, la Suissesse Ursula Meier,l'Autrichien Michael Haneke, la Hongroise Marta Mes-zaros ou le Serbe Aleksandar Petrović), et même sur lecontinent asiatique (avec le Coréen Hong Sang-soo, lePhilippin Brillante Mendoza ou le Franco-CambodgienRithy Panh). Sa carrière théâtrale la fait également tra-vailler sous la direction de metteurs en scène renomméscomme Bob Wilson, Claude Régy, Krzysztof Warlikows-ki, Jacques Lassalle, Luc Bondy ou encore Yasmina Reza.

1 Biographie

1.1 Famille

Née dans le 16e arrondissement de Paris au sein d'une fa-mille aisée et nombreuse, Isabelle Huppert est la fille deRaymond Huppert, industriel dirigeant d'une entreprisefabriquant des coffres-forts, et d'Annick Beau, professeurd'anglais et férue de piano. Elle passe son enfance à Ville-d'Avray où elle reçoit une solide éducation dans le do-maine des arts et de la culture.Elle a trois sœurs et un frère, également orientés dans laculture : Élisabeth, énarque, s’est dirigée vers l'écriture,la peinture, la comédie et la réalisation, Caroline est aus-si réalisatrice et Rémi est devenu écrivain tout en étantconsultant en management et développement internatio-nal. Jacqueline, quant à elle, est sociologue et professeurd'économie à HEC, spécialisée dans les ressources hu-maines et la répartition du genre en entreprise[4].

Isabelle Huppert est la mère de trois enfants[5], de sonunion avec le réalisateur Ronald Chammah qui l'a dirigéedans Milan noir en 1988 : l'actrice Lolita Chammah (néeen 1983), Lorenzo (né en 1988) et Angelo (né en 1997).

1.2 Formation

Après des études secondaires au lycée de Saint-Cloud,Isabelle Huppert passe tout d'abord par le conservatoirede Versailles tout en étudiant les langues slaves et orien-tales à la faculté de Clichy, dont elle sort licenciéeen russe. Elle suit également les cours de l'École na-tionale des langues orientales vivantes mais n'en sortpas diplômée[5]. En parallèle, elle suit les cours d’artdramatique de l’École de la rue Blanche puis ceux duConservatoire national supérieur d’art dramatique où ellea notamment pour professeurs Jean-Laurent Cochet etAntoine Vitez[6].Elle est connue pour avoir bâti sa carrière sur des choixexigeants, des films difficiles et des metteurs en scène peuconsensuels. Son jeu, dépouillé et théâtralisé[7], se carac-térise en général par des gammes nuancées et retenues,jugées plus cérébrales et expérimentales qu'intuitives. Lapresse lui prête en effet souvent l'image d'actrice intellec-tuelle qu'elle réfute en partie[8].

2 Carrière

2.1 Débuts

Si elle effectue ses premières apparitions au cinéma dès1972, chez Nina Companeez, elle se fait remarquer troisans plus tard grâce à son rôle d'artiste brute dans Aloïsede Liliane de Kermadec puis, en 1975 dansMadame Bap-tiste adapté, par Claude Santelli, de Guy de Maupassant.Elle tourne également avec des réalisateurs qui marquentle renouvellement du cinéma d’auteur français après laNouvelle Vague : Yves Boisset avecDupont Lajoie où elleest une jeune campeuse violée et assassinée par Jean Car-met, Claude Sautet avec César et Rosalie où elle joue lasœur cadette de Romy Schneider, Bertrand Blier, dansLes Valseuses qui l'impose dans un rôle secondaire maisresté culte d'adolescente rebelle en quête d'émancipationet Bertrand Tavernier avec Le Juge et l'Assassin où elle estla maîtresse de Philippe Noiret. Ces films, chacun dansleur genre, marquent le public et la critique et permettentà l’actrice débutante d’affirmer un jeu distancié, rigou-

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2 2 CARRIÈRE

reux et tout en nuance : une partition singulière qui ladistingue des autres étoiles montantes de l’époque, Miou-Miou et Isabelle Adjani.

2.2 Vers les marches du succès

Sa carrière prend véritablement son envol avecl'adaptation du roman de Pascal Lainé La Dentel-lière par le Suisse Claude Goretta, qui lui vaut plusieursdistinctions internationales (BAFTA anglais et Donatelloitalien, équivalents des César). Elle y tient le rôle d’unejeune shampouineuse introvertie, victime d’une décep-tion amoureuse qui fait basculer son existence. Cetteimage de victime et de fragilité maladive la poursuitdans plusieurs de ses films des débuts, au risque del’enfermer dans des compositions quelque peu répétitives(Les Ailes de la colombe de Benoît Jacquot, Retour àla bien-aimée de Jean-François Adam, La Dame auxcamélias de Mauro Bolognini). En même temps, ellecontredit cette esquisse en donnant corps, devant lacaméra de Claude Chabrol, au personnage-titre deViolette Nozière, célèbre parricide des années 1930. C’estson premier « rôle-limite » qui la consacre star nationaleet lui vaut le Prix d'interprétation féminine au Festivalde Cannes 1978. Ce registre, auquel elle voue uneredoutable fidélité, lui permet de montrer toute l’étenduede son talent, parvenant à rendre crédible la folie et lespulsions morbides sans verser dans l'hystérie. VioletteNozière fait en cela écho à Eaux profondes de MichelDeville, Coup de torchon de Tavernier,Malina de WernerSchroeter, La Cérémonie et Merci pour le chocolat deClaude Chabrol mais surtout La Pianiste de l'AutrichienMichael Haneke (d’après le roman d’Elfriede Jelinek,Prix Nobel de littérature en 2004). Ce rôle glaçant deprofesseur de piano intransigeant, victime de sa mèreétouffante et de ses névroses sado-masochistes est saluépar un second Prix d'interprétation cannois en 2001(seule actrice française à avoir réussi le doublé).

2.3 Des choix constants et éclectiques

La lecture de sa filmographie traduit également la per-manence de deux directions dans ses rapports à la créa-tion : fidélité à des metteurs en scène de renom et goût toutaussi assidu pour l’expérience auprès d’auteurs débutants.C’est ainsi qu’elle tourne plusieurs fois avec Tavernier,Blier, Jean-Luc Godard, Benoît Jacquot, Werner Schroe-ter ou Haneke. Mais la complicité nouée depuis 1978avec Chabrol s’affirme comme une ligne de force oùle dialogue instauré entre le maître et la muse devientquasiment l’objet même du film, comme ce fut le casavec L'Ivresse du pouvoir en 2006, qui est autant une fic-tion sur un scandale politique contemporain qu’un docu-mentaire déguisé sur l’actrice. Entre-temps, le duo au-ra exploré une série large de genres cinématographiquesd'où point une évidente admiration mutuelle : la co-médie (Rien ne va plus), le drame social (La Cérémo-

nie) et historique (Une affaire de femmes), le film noir(Merci pour le chocolat) ou encore l'adaptation littéraire(Madame Bovary). C'est d'ailleurs à Chabrol qu'elle doitl'obtention de son unique César de la meilleure actriceen 1996, pour son interprétation de postière infanticidedans La Cérémonie ; fait paradoxal dans la mesure où Isa-belle Huppert est la comédienne la plus nommée de toutel'histoire de la manifestation (quatorze nominations au to-tal). Elle est néanmoins l'une des actrices les plus couron-nées à l'international, cumulant deux prix à Cannes, troisà Venise, un à Berlin, trois aux European Film Awards,un à Moscou, un BAFTA au Royaume-Uni, un « Lola »en Allemagne (Deutschen Filmpreis, équivalent du Césaroutre-Rhin), deux David di Donatello en Italie ainsi quede nombreuses récompenses saluant l'ensemble de sa car-rière en festivals.Elle travaille tout aussi régulièrement avec la nouvellegénération de metteurs en scène qui apparaît au débutdes années 1990 et 2000 à l'instar de Christian Vincent,Laurence Ferreira Barbosa, Patricia Mazuy, FrançoisOzon, Olivier Dahan, Olivier Assayas ou plus récemmentencore le Belge Joachim Lafosse et la Suissesse UrsulaMeier. Comme elle le fit avec Maurice Pialat dans Loulouou avec Schroeter (Malina,Deux) et Haneke (La Pianiste,Le Temps du loup, Amour), elle n’hésite pas à doublerles risques en acceptant de tenir le rôle-titre de Ma mère,adaptation de Georges Bataille filmée par le jeune écri-vain Christophe Honoré.

2.4 Gaumont

Si sa proximité avec Daniel Toscan du Plantier, dont ellefut la compagne, lui permit dans les années 1980 d’en-chaîner une série de films avec la Gaumont qui officia-lisèrent sa carrière aux yeux du grand public, elle n’ajusqu’ici que rarement rencontré de grands succès popu-laires. Elle s’emploie néanmoins à maintenir le contactavec la comédie ou avec des films qui trouvent leur pu-blic, comme Sac de nœuds de Josiane Balasko, Coup defoudre et Après l'amour de Diane Kurys, Huit Femmesde François Ozon, Les Sœurs fâchées d’Alexandra Le-clère ou encore Mon pire cauchemar d'Anne Fontaine.Dans ses incursions comiques, elle prend plaisir à jouerdes femmes antipathiques, frustrées et aigries au risquede n'être identifiée qu'à ce registre. Mais elle évitel'interprétation uniforme et rigide, soumettant chacune deses compositions à une couleur singulière. Sa volonté depasser par différentes palettes d'émotions est palpable.Elle fait en effet appel à un répertoire de mimiques, depostures ou d'intonations contradictoires : d'une manifes-tation outrancière et tonitruante (l'hystérique et hypocon-driaque tante Augustine des Huit Femmes où elle se livreà un numéro de transformation, à la fois physique et scé-nique, resté dans les mémoires) à une forme expressiveplus distanciée et intérieure à l'instar des Sœurs fâchées oùelle campe une bourgeoise délaissée par son mari, mal-heureuse, frigide et envieuse du succès de sa sœur.

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2.5 Le MoMA et « La Femme aux portraits » 3

Son titre de gloire reste avant tout, aux yeux de la pro-fession, d’avoir été dirigée par plusieurs grands nomsdu cinéma international parmi lesquels Otto Premin-ger (Rosebud grâce auquel elle a fait la connaissancede son amie Kim Cattrall[9]), Joseph Losey (La Truite),Maurice Pialat (Loulou), Michael Cimino (La Porte duparadis), Marta Meszaros (Les Héritières), Jean-Luc Go-dard (Sauve qui peut (la vie), Passion), Marco Ferre-ri (L'Histoire de Piera), Andrzej Wajda (Les Possédés),Curtis Hanson (Faux témoin), Hal Hartley (Amateur), lesfrères Taviani (Les Affinités électives) et David O. Rus-sell (J'adore Huckabees). Même si l'échec de La Porte duparadis, où elle est la prostituée française partagée entreKris Kristofferson et Christopher Walken, lui a fait raterla marche de grande star mondiale, elle a néanmoins at-teint une stature unique dans le cinéma français contem-porain, de monstre non sacré, c’est-à-dire de personnali-té unanimement respectée par ses pairs, institutionnaliséeaux yeux du public mais éloignée des suffrages populaireset exemptée des contraintes du vedetteriat, s’employant àbrouiller l'image trop lisse d'actrice vulnérable à traversdes choix extrêmes, d'un élitisme revendiqué, aussi bienau cinéma qu’au théâtre (Orlando d'après Virginia Woolf,Médée d'Euripide, 4.48 Psychose de Sarah Kane ouQuar-tett d'Heiner Müller).Jean-Michel Frodon, dans les Cahiers du cinéma, ditd'elle : « Isabelle Huppert est une excellente actrice, ellea joué remarquablement dans plus de grands films qu’au-cune autre actrice européenne de sa génération - peut-êtremême aussi des autres générations »[10]. Jérôme Garcinécrivait en 1995 à son propos : « D'une juvénile curiosi-té, moins occupée à travailler sa légende que ses person-nages successifs, ignorée par les paparazzi, oubliée desCésars, Isabelle la rousse se contente d'être comédienne.La meilleure de sa génération. La plus audacieuse. Laplus obstinée. La moins prévisible. Une croisée modernede Leopoldo Fregoli, prince italien de la métamorphose,et de la chétive Mlle Rachel, dont Alfred de Musset di-sait : « Sa voix est pénétrante. Elle ne déclame point, elleparle. »[11]

Sa passion, c’est le jeu sous toutes ses formes, auquel elles’adonne avec ferveur, intensité et curiosité. Ce fut le su-jet de In America, le film de Jerzy Skolimowski adap-té du roman de son amie Susan Sontag pour lequel elles’est battue sans qu'il n'aboutisse et qu'elle souhaitait pro-duire avec la société Les Films du Camélia, fondée au cô-té de son compagnon, le metteur en scène Ronald Cham-mah. Cette société lui a permis de financer certains filmsdont elle tient le haut de l'affiche comme La Vie modernede Laurence Ferreira-Barbosa, Comédie de l'innocencede Raoul Ruiz ou encore Ma mère de Christophe Hono-ré et même d'acheter les droits d'exploitation de Wandade Barbara Loden, actrice et cinéaste qui fut l'une desépouses d'Elia Kazan, disparue prématurément d'un can-cer en 1980. Grâce à son acharnement, cet unique filmd'une artiste d'exception put ressortir en salles en 2003.

2.5 Le MoMA et « La Femme aux por-traits »

En 2005, une exposition, « La Femme aux portraits »,montrée d'abord à New York, puis à Paris (prolongéejusqu'en février 2006 au Couvent des Cordeliers) et enEurope, a révélé sa passion pour la photographie qui l'apoussée, depuis une trentaine d'années, à solliciter desportraits auprès des plus grands photographes (de Boubatet Cartier-Bresson à Hiroshi Sugimoto et Ange Leccia,en passant par Jacques Henri Lartigue, Richard Avedon,Robert Doisneau, Helmut Newton ou Nan Goldin…).2005 est une année faste pour elle puisqu'elle triompheau théâtre dans Hedda Gabler d'Henrik Ibsen, mis enscène par Eric Lacascade, reçoit un Lion Spécial à laMostra de Venise pour l'ensemble de sa carrière et estsollicitée par le Moma à New York qui lui consacre unelarge rétrospective, saluant son apport à l'art contempo-rain en général et à l'art dramatique en particulier. Pourl'évènement, elle donne une représentation exceptionnellede la pièce de Sarah Kane, 4.48 Psychose, interprétée troisans plus tôt sous la direction de Claude Régy aux Bouffesdu Nord. Au début 2006, c'est au tour de la Cinémathèquefrançaise, fraîchement rouverte à Bercy, de la mettre àl'honneur ; occasion qui lui a permis d'aller à la rencontredes spectateurs, leur offrant un large choix de projec-tions, de discussions (dont une avec Claude Chabrol) etde lectures publiques d'auteurs tels que Maurice Blanchotet Françoise Sagan.

2.6 Une actrice insatiable

A la 66e Mostra de Venise en 2009.

En 2008, elle remonte sur les planches deux ans aprèsavoir interprété la Marquise de Merteuil dans la pièced'Heiner Müller, Quartett, mise en scène par Bob Wilson,

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4 2 CARRIÈRE

pour interpréter une comédie grinçante sur la bourgeoisieécrite et dirigée par Yasmina Reza au théâtre Antoine :Le Dieu du carnage. En début d'année 2009, elle tientle haut de l'affiche de l'adaptation cinématographique duroman de Marguerite Duras Un barrage contre le Paci-fique par le réalisateur franco-cambodgien Rithy Panh.Son actualité est alors chargée puisqu'elle est promueau rang d'officier de la légion d'honneur et que le festi-val de Cannes annonce qu'il l'a choisie pour succéder àSean Penn à la présidence du jury[12]. Elle retrouve éga-lement Benoît Jacquot avec Villa Amalia, d'après PascalQuignard. Après Cannes, elle part à la Mostra de Ve-nise présenter White Material de Claire Denis, une fablesur l'Afrique contemporaine écrite par Marie NDiaye. En2010, elle partage l'affiche avec sa fille Lolita Chammahd'une comédie tournée dans le Nord de la France et enBelgique : Copacabana de Marc Fitoussi. Elle apparaîtégalement, en compagnie de Sharon Stone, dans un épi-sode de la sérieNewYork, unité spéciale, tient le rôle d'uneprostituée dans la comédie Sans queue ni tête de JeanneLabrune et s’illustre à l'Odéon en Blanche Dubois dansla mise en scène expérimentale de Krzysztof Warlikows-ki, Un tramway, inspiré d'Un Tramway nommé désir deTennessee Williams.En 2011, elle participe à My Little Princess, premièreréalisation de la comédienne Eva Ionesco inspirée de sapropre relation avec sa mère photographe, Irina Ionesco,qui la força, petite fille, à poser nue sous son objectif. Lefilm est un échec commercial. Isabelle Huppert renoueen revanche avec le succès grâce à la comédie Mon pirecauchemar d'Anne Fontaine où elle forme un improbableduo avec Benoît Poelvoorde.En 2012, elle présente en compétition, coup sur coup,Captive de Brillante Mendoza à la 62e Berlinale, Amourde Michael Haneke et In Another Country de Hong Sang-soo au 65e Festival de Cannes puis, à la 69e Mostra deVenise, Bella addormentata de Marco Bellochio et LesLignes de Wellington, projet inachevé de Raoul Ruiz fina-lisé par sa compagne Valeria Sarmiento.Plus de trente ans après l'échec retentissant de La Portedu paradis de Cimino, fresque épique visionnaire faisantdate dans l'histoire du cinéma pour marquer la fin de l'èredes indépendants et la reprise en main, à Hollywood, desgrands studios au début des années 1980, Isabelle Hup-pert apparaît au casting de Dead Man Down de Niels Ar-den Oplev avec Noomi Rapace et Colin Farrell et TheDisappearance of Eleanor Rigby de Ned Benson, film endeux parties interprété par Jessica Chastain, James McA-voy, Viola Davis et William Hurt. Par ailleurs, elle par-tage, en 2013, l'affiche, avec Cate Blanchett, de la pièceLes Bonnes de Jean Genet, mise en scène par BenedictAndrews au Sydney Theater[13]. En 2014, elle revient àl'Odéon, sous la direction de Luc Bondy, pour interpré-ter le rôle d'Amarinte dans Les Fausses Confidences deMarivaux[14]. Elle est également dirigée au cinéma, aucôté du rappeur Kool Shen, par Catherine Breillat dansAbus de faiblesse et forme un tandem d'agriculteurs nor-

mands avec Jean-Pierre Darroussin dans La Ritournellede Marc Fitoussi.En mai 2015, elle est présente dans trois films en sélec-tion officielle au 68e Festival de Cannes, Louder thanBombs du Norvégien Joachim Trier (réalisateur d'Oslo,31 août), aux côtés de Gabriel Byrne et Jesse Eisenberg,Valley of love de Guillaume Nicloux avec Gérard Depar-dieu (qu'elle retrouve 35 ans après Loulou de Pialat), tousdeux en compétition, puis Asphalte de Samuel Benchetriten séance spéciale.Le 9 juillet 2015, elle retrouve le Festival d'Avignon pourune lecture de textes de Sade, Juliette et Justine, le viceet la vertu dans la Cour d'honneur du Palais des papes. Etle 17 juillet, à Moscou, a lieu la toute dernière représen-tation des Les Fausses Confidences après une tournée in-ternationale de plus de cent dates et une reprise à l'Odéonpendant six semaines, en mai et juin.En mars 2016, à l'Odéon, Isabelle Huppert créeraL'amour de Phèdre d'après Sarah Kane, Sénèque etEuripide dans une mise en scène de Krzystof Warlikows-ki.

2.7 Reconnaissance internationale

La carrière d'Isabelle Huppert, le tournant qu'elle prend àla fin des années 1990, son jeu en rupture avec les conven-tions et sa volonté de travailler pour des réalisateurs indé-pendants ou des auteurs insolites développant un cinémaau langage singulier, ont fait dire à Nicole Kidman, en2012, qu'elle « aimait sa manière de se mettre constam-ment en danger » et qu'elle représentait, pour elle, un mo-dèle à suivre pour ses choix futurs[15]. À l'instar de Kid-man, Jessica Chastain déclare qu'elle est, de très loin, sonactrice préférée et qu'elle est même pour elle une « idoleabsolue »[16],[17]. De son côté, Julianne Moore parle d'ellecomme d'une « actrice fabuleuse », qu'elle « admire pro-fondément »[18].Isabelle Huppert est en effet fréquemment citée enexemple, à l'international, pour son audace, son impres-sionnante filmographie et ses prises de risque : NaomiWatts avoue avoir vu La Pianiste uniquement pour elleet a ainsi pu découvrir le travail de Michael Haneke quila dirige en 2008, au côté de Tim Roth, dans FunnyGames U.S.[19]. Abbas Kiarostami affirme avoir long-temps été hanté par son interprétation dans La Dentel-lière[20]. Volker Schlöndorff dit d'elle qu'elle est « uneartiste qui n'a peur de rien »[21]. Sean Penn lui fait partde son admiration lors d'une rencontre organisée par lemagazine Première en 2009[22]. James Gray dit être fas-cinée par les puissantes émotions que dégage son jeu[23].Natalie Portman confesse, quant à elle, s’être largementinspirée de sa prestation dans La Pianiste et de celle deCatherine Deneuve dans Répulsion pour préparer son rôleoscarisé de danseuse étoile sombrant dans la folie dansBlack Swan de Darren Aronofsky[24].

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3 À noter

Isabelle Huppert à l'ouverture du Festival de Cannes 2009.

• Au Festival de Cannes, elle a présenté 19 filmsen sélection officielle (record pour un acteur)[25].Elle y a été tour à tour : deux fois lauréate duPrix d'interprétation, jurée, remettante de la Palmed'or[26], maîtresse de cérémonie et présidente du ju-ry de la 62e édition qui s’est déroulé du 12 au 24mai 2009. Elle y était entourée de 8 personnalitésdu cinéma et du monde des arts à savoir Asia Ar-gento, Nuri Bilge Ceylan, Robin Wright Penn, HanifKureishi, Shu Qi, Lee Chang-dong, James Gray etSharmila Tagore[12]. Son jury a attribué la Palmed'or au Ruban blanc[27] de Michael Haneke, l'un deses réalisateurs favoris. Grâce à lui, elle avait rem-porté son deuxième trophée cannois en 2001 pourLa Pianiste. Elle apparaît d'ailleurs, aux côtés deJean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva, dans lanouvelle réalisation de Haneke : Amour qui vaut aucinéaste autrichien la seconde Palme d'or de sa car-rière lors du Festival de Cannes 2012 ainsi que leCésar du meilleur film et l'Oscar du meilleur filmétranger en 2013.

• Elle a présidé la Commission d'avances sur recettesen 1994. Depuis le 1er janvier 2009, elle est officierde la Légion d'honneur[28].

• Elle a inspiré le personnage d'Isa Fovix dans le ro-man Parades de Bernard Souviraa publié en 2008.

• Isabelle Huppert parle couramment l'anglais,l'italien et le russe. Elle a joué en anglais dansRosebud, La Porte du paradis, Cactus, Faux témoin,Amateur, J'adore Huckabees et Dead Man Down.Elle a également joué dans L'Histoire de Pieraet Bella addormentata en italien. En russe, elle ainterprété le rôle principal de L'Inondation.

• Avec Christine Pascal et Isabelle Adjani, Huppertformait un trio complice. Elles ont été colocataires,un temps, dans leur jeunesse[29],[30],[31]. Plus tard,Isabelle Huppert tiendra d'ailleurs le rôle-titre deLa Garce, réalisé par Christine Pascal, après avoirdonné la réplique, quelques années plus tôt, à Isa-belle Adjani dans Les Sœurs Brontë d'André Té-chiné. D'après le livre d'Erwan Chuberre (La Lé-gende Adjani), une rivalité amoureuse entre Adja-ni et Huppert, survenue sur le tournage des SœursBrontë au sujet de Bruno Nuytten, serait à l'originede leur inimitié. Adjani explique, quant à elle, avoirmal vécu le fait d'être mise à l'écart de certains pro-jets, au début des années 1980, en raison du pro-ducteur Daniel Toscan du Plantier, directeur de laGaumont, qui aurait tenté d'imposer Isabelle Hup-pert, sa compagne d'alors, comme nouvelle grandevedette du cinéma français[32]. Depuis leur ascen-sion fulgurante, lors des années 1970, la presse asouvent commenté leur rivalité[33]. André Téchinéa reconnu que la relation très tendue entre les deuxcomédiennes a compliqué son travail sur le tournagedes Sœurs Brontë[34]. Interrogée sur cette comparai-son en 2009, Adjani a affirmé se placer, en tant quecomédienne, dans une attitude d'empathie pour sespersonnages, plus que ne le fait Huppert, en retrait età distance[35]. Néanmoins, cette dernière a réponduque le regard d'un film ne dépendait que du metteuren scène et qu'il lui semblait dangereux qu'un ac-teur idéalisât son rôle[9]. On notera que Claude Cha-brol désirait réaliser un film sur la vie de CamilleClaudel et souhaitait offrir le rôle-titre à IsabelleHuppert, ce qui lui fut refusé par les héritiers del'artiste[36]. Finalement, ce fut Isabelle Adjani quiobtint l'autorisation de la famille Claudel pour jouerla sculptrice dans un film dont elle était coproduc-trice et qui fut réalisé par Bruno Nuytten, son an-cien compagnon[36]. À l'inverse, Adjani avait expri-mé, dès 1980, le désir d'interpréter au cinéma Mar-guerite Gautier, l'héroïne du roman La Dame auxcamélias d'Alexandre Dumas fils[36]. Le projet ne vitjamais le jour, mais Isabelle Huppert fut choisie parle réalisateur italien Mauro Bolognini pour incar-ner ce rôle à l'écran[36]. Adjani prêta finalement sestraits au personnage, dans une pièce de théâtre, miseen scène, en 2000, par Alfredo Arias[36]. Elle futnommée au Molière de la meilleure comédienne enmême temps qu'Huppert pour son interprétation deMédée dans la tragédie éponyme d'Euripide, miseen scène par Jacques Lassalle[36]. Bien que les pro-nostics annonçassent une bataille entre les deux ve-

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6 4 FILMOGRAPHIE

dettes, ce fut Corinne Jaber qui remporta le trophéepour la pièce Une bête sur la lune[36]. Les deux ac-trices, à quelques années d'intervalle, ont égalementinterprété Marie Stuart sur les planches et ont toutesdeux marqué la rentrée théâtrale de 2006[36].

• En 2014 elle succède au réalisateur américainMartin Scorsese à la présidence[37] du jury des longsmétrages au 14e Festival international du film deMarrakech, qui se déroule du 5 au 13 décembre2014.

4 Filmographie

4.1 Actrice

Les dates sont celles de la première projection officielle(en festival ou en salle) et non pas obligatoirement l'annéede sortie en salle. Lorsque l'année de la première projec-tion et celle de la première sortie en salle (en France ouailleurs) diffèrent, cela est précisé entre parenthèses.

4.1.1 Années 1972 à 1979

• 1972 :

• Faustine et le bel été de Nina Companeez : Uneétudiante

• César et Rosalie de Claude Sautet : Marité• Le Bar de la fourche d'Alain Levent : Annie

• 1974 :

• Les Valseuses de Bertrand Blier : Jacqueline• L'Ampélopède de Rachel Weinberg : La

conteuse• Glissements progressifs du plaisir d'Alain

Robbe-Grillet : Figurante

• 1975 :

• Rosebud d'Otto Preminger : Hélène Nicolaos• Aloïse de Liliane de Kermadec : Aloïse, jeune• Sérieux comme le plaisir de Robert Benayoun :

Une fille• Dupont Lajoie d'Yves Boisset : Brigitte Colin• Le Grand Délire (Die große Ekstase) de Denis

Berry : Marie

• 1976 :

• Le Juge et l’Assassin de Bertrand Tavernier :Rose

• Docteur Françoise Gailland de Jean-LouisBertuccelli : Élisabeth Gailland

• Je suis Pierre Rivière de Christine Lipinska :Aimée

• Le Petit Marcel de Jacques Fansten : Yvette

• 1977 :

• La Dentellière de Claude Goretta : Pomme• Les Indiens sont encore loin de Patricia Moraz :

Jenny• Des enfants gâtés de Bertrand Tavernier : La

secrétaire

• 1978 :

• Violette Nozière de Claude Chabrol : VioletteNozière

• 1979 :

• Les Sœurs Brontë d'André Téchiné : AnneBrontë

• Retour à la bien-aimée de Jean-FrançoisAdam : Jeanne Kern

4.1.2 Années 1980 à 1989

• 1980 :

• Sauve qui peut (la vie) de Jean-Luc Godard :Isabelle Rivière

• Loulou de Maurice Pialat : Nelly• La Porte du paradis (Heaven’s Gate) de

Michael Cimino : Ella Watson (1980 : sortieUSA ; 1981 : sortie France + 2è sortie USA ;2012 : sortie France de la version “Director’scut” (3 h 36 min) restaurée et remastérisée

• Les Héritières (Örökség) de Márta Mészáros :Irène

• 1981 :

• Les Ailes de la colombe de Benoît Jacquot :Marie

• La Dame aux camélias (La storia vera della si-gnora delle camelie) de Mauro Bolognini : Al-phonsine Plessis

• Eaux profondes de Michel Deville : Mélanie• Coup de torchon de Bertrand Tavernier : Rose

• 1982 :

• La Truite de Joseph Losey : Frédérique• Passion de Jean-Luc Godard : Isabelle

• 1983 :

• Coup de foudre de Diane Kurys : Léna• La Femme de mon pote de Bertrand Blier : Vi-

viane

Page 7: Isabelle Huppert

4.1 Actrice 7

• L'Histoire de Piera (Storia di Piera) de MarcoFerreri : Piera

• 1984 :

• LaGarce de Christine Pascal : Aline Kaminkeret Édith Weber

• 1985 :

• Sac de nœuds de Josiane Balasko : Rose-MarieMartin

• Signé Charlotte de Caroline Huppert : Char-lotte

• 1986 :

• Cactus de Paul Cox : Colo

• 1987 :

• Faux témoin (The BedroomWindow) de CurtisHanson : Sylvia

• 1988 :

• Milan noir de Ronald Chammah : Sarah• Les Possédés d'Andrzej Wajda : Maria Chatov• Une affaire de femmes de Claude Chabrol :

Marie

• 1989 :

• La Guerre la plus glorieuse ou Migrations(Seobe) d'Aleksandar Petrovic : Dafina Isako-vic

4.1.3 Années 1990 à 1999

• 1990 :

• La Vengeance d'une femme de JacquesDoillon : Cécile

• 1991 :

• Malina de Werner Schroeter : La femme• Madame Bovary de Claude Chabrol : Emma

Bovary

• 1992 :

• Après l'amour de Diane Kurys : Lola Winter

• 1994 :

• Amateur de Hal Hartley : Isabelle• L'Inondation (Navodneniye) d'Igor Minaiev :

Sofia (1995 : sortie France)• La Séparation de Christian Vincent : Anne

• 1995 :

• La Cérémonie de Claude Chabrol : JeanneMarchal

• Lumière et Compagnie (court-métrage) deAbbas Kiarostami : Voix

• 1996 :

• Poussières d'amour (Abfallprodukte der Liebe)de Werner Schroeter : L'interwieveuse

• Les Affinités électives (Le affinità elettive) dePaolo Taviani et Vittorio Taviani : Carlotta

• 1997

• Les Palmes de monsieur Schutz de Claude Pi-noteau : Marie Curie

• Rien ne va plus de Claude Chabrol : Betty

• 1998 :

• L'École de la chair de Benoît Jacquot : Domi-nique

• 1999 :

• Pas de scandale de Benoît Jacquot : AgnèsJeancour

4.1.4 Années 2000 à 2009

• 2000 :

• La Vie moderne de Laurence Ferreira Barbo-sa : Claire

• La Fausse suivante de Benoît Jacquot : Lacomtesse

• Saint-Cyr de Patricia Mazuy : Madame deMaintenon

• Les Destinées sentimentales d'Olivier Assayas -Nathalie Barnery

• Merci pour le chocolat de Claude Chabrol :Marie-Claire « Mika » Muller-Polonski

• Comédie de l'innocence de Raoul Ruiz : Ariane(2001 : sortie France)

• 2001 :

• La Pianiste de Michael Haneke : Erika Kohut

• 2002 :

• Huit Femmes de François Ozon : Augustine• La Vie promise d'Olivier Dahan : Sylvia• Deux de Werner Schroeter : Magdalena Maria

• 2003 :

• Le Temps du loup de Michael Haneke : Anna

• 2004 :

Page 8: Isabelle Huppert

8 4 FILMOGRAPHIE

• J'adore Huckabees (I heart Huckabees) deDavid O. Russell : Catherine Vauban (2004 :sortie USA ; 2005 : sortie France)

• Ma mère de Christophe Honoré : Hélène, lamère

• Les Sœurs fâchées d’Alexandra Leclère : Mar-tine Demouthy

• 2005 :

• Gabrielle de Patrice Chéreau : Gabrielle Her-vey

• 2006 :

• L'Ivresse du pouvoir de Claude Chabrol :Jeanne Charmant-Killman

• Nue Propriété de Joachim Lafosse : Pascale(2007 : sortie France)

• 2007 :

• Médée Miracle de Tonino de Bernardi :Irène/Médée (2011 : sortie France)

• L'Amour caché d'Alessandro Capone : Da-nielle (2009 : sortie France)

• 2008

• Home d'Ursula Meier : Marthe• Un barrage contre le Pacifique de Rithy Panh :

Mme Dufresne, la mère (2009 : sortie France)

• 2009 :

• Villa Amalia de Benoît Jacquot : Anne• White Material de Claire Denis : Maria (2010 :

sortie France)

4.1.5 Depuis 2010

• 2010

• Copacabana de Marc Fitoussi : Babou• Sans queue ni tête de Jeanne Labrune : Alice

Bergerac• Fantastic Mr. Fox de Wes Anderson : Madame

Renard (voix française)

• 2011

• My Little Princess de Eva Ionesco : HanahGiurgiu

• Mon pire cauchemar d'Anne Fontaine : AgatheNovic

• 2012

• Dubaï Flamingo de Delphine Kreuter : Voix dela chèvre

• Marthe et Aude (court-métrage) de SandrineVeysset

• Captive de Brillante Mendoza : Thérèse Bour-goine

• Amour de Michael Haneke : Éve• Les Lignes de Wellington de Raoul Ruiz et

Valeria Sarmiento : Cosima Pia• In Another Country de Hong Sang-soo : Anne• La Belle Endormie de Marco Bellocchio : Di-

vina Madre

• 2013

• La Religieuse de Guillaume Nicloux : Mère Su-périeure de Saint-Eutrope

• Dead Man Down de Niels Arden Oplev : Va-lentine Louzon

• Au bonheur des ogres de Nicolas Bary : Lareine Zabo

• Tip Top de Serge Bozon : Esther Lafarge

• 2014

• Abus de faiblesse de Catherine Breillat : Maud• La Ritournelle de Marc Fitoussi : Brigitte• The Disappearance of Eleanor Rigby Him/Her

de Ned Benson : Mary Rigby

• 2015

• Valley of Love de Guillaume Nicloux : Isabelle• Plus fort que les bombes de Joachim Trier : Isa-

belle Reed• Asphalte de Samuel Benchetrit : Jeanne Meyer• Tout de suite maintenant de Pascal Bonitzer :

Solveig Barsac

• 2016

• L'Avenir de Mia Hansen-Løve : Nathalie• Elle de Paul Verhoeven : Michelle

4.1.6 Box-office

Films avec Isabelle Huppert ayant attiré au moins 1 mil-lion de spectateurs en France

4.2 Télévision

• 1971 : Le Prussien de Jean L'Hôte : Élisabeth

• 1971 : Du côté de chez Swann de Claude Santelli :Gilberte

• 1972 : Figaro ci, Figaro là de Hervé Bromberger :Pauline

Page 9: Isabelle Huppert

9

• 1973 : Histoire vraie de Claude Santelli : Adélaïde• 1973 : Le Maître de pension de Marcel Moussy : An-

nie• 1973 : Le Drakkar de Jacques Pierre : Yolande• 1973 : Vogue la galère de Raymond Rouleau : Clo-

tilde• 1974 :Madame Baptiste de Claude Santelli : Blanche• 1974 : Plaies et bosses de Yves-André Hubert : Patsy

Lackan• 1977 : On ne badine pas avec l'amour de Caroline

Huppert : Camille (d'après les représentations théâ-trales)

• 1978 : Monsieur Saint-Saens “Il était un musicien”de Claude Chabrol : La jeune fille

• 1995 : Un siècle d'écrivains “Nathalie Sarraute” deJacques Doillon : la récitante

• 1996 : Les Voyages de Gulliver (Gulliver’s Travels)de Charles Sturridge : Voix de la maîtresse

• 2010 : New York, unité spéciale épisode Shattered dePeter Leto : Sophie Gerard

• 2010 : 20 courts-métrages de Marc Fitoussi dans lecadre du Festival de Cinéma d'Arte

• 2013 : L'amour...L'amour, court-métrage deSandrine Veysset (La Collection Jeanne MoreauCanal+)

4.3 Productrice

À travers sa société Les Films du Camélia :

• 1999 : La Vie moderne de Laurence Ferreira Barbo-sa

• 1999 : Saint-Cyr de Patricia Mazuy• 2000 : La Comédie de l'innocence de Raoul Ruiz• 2003 : Ma mère de Christophe Honoré• 2007 : Médée Miracle de Tonino de Bernardi

4.4 Autres contributions audiovisuelles etcinématographiques

4.4.1 Documentaires sur Isabelle Huppert

• 1987 : Cinéma, Cinémas, “Le regard d'Huppert”(TV)

• 2001 : Isabelle Huppert, une vie pour jouer de SergeToubiana (TV)

• 2008 : Empreintes, “Isabelle Huppert, tous les re-gards du monde” d'Anne Andreu (TV)

4.4.2 Œuvres de fiction / documentaires dans les-quels Isabelle Huppert apparaît, mais pascomme actrice

• 1979 : Quelques remarques sur la réalisation et laproduction du film “Sauve qui peut (la vie)" de Jean-Luc Godard

• 1984 : Les Voleurs de la nuit de Samuel Fuller (dansle film, Fuller regarde une scène de “La Dame auxCamélias” de Bolognini)

• 1985 : Thierry Mugler de Robert Réa, scène des In-valides

• 1991 : Contre l'oubli, “Pour Archana Guha, Inde” deFrancis Girod

• 1997 : Le Bassin de J.W. de João César Monteiro(remerciements dans le générique)

• 2002 : Claude Chabrol l'artisan de Patrick Le Gall

• 2003 : Henri Cartier-Bresson - Biographie einesBlicks deHeinz Bütler

• 2003 : Tentatives d'amour - Portrait Werner Schroe-ter de Claudia Schmid et Birgit Schulz (TV)

• 2010 : In Memoriam Daniel Schmid Werner Schroe-ter, Carnets filmés de Gérard Courant

• 2011 : Mondo Lux - Die Bilderwelten des WernerSchroeter d'Elfi Mikesch

5 Théâtre

6 Lectures publiques

7 Discographie• 1981 : Dans la chambre vide sur la bande originale

de Coup de torchon de Bertrand Tavernier

• 1984 : Signé Charlotte, bande originale du film deCaroline Huppert

• 1996 : L'inondation d'Evgueni Zamiatine, livre au-dio

• 2001 : Madame Deshoulières, avec Jean-Louis Mu-rat

• 2002 : Message personnel sur la bande originale deHuit Femmes de François Ozon

• 2002 : Voix de femmes pour la démocratie, collectif,livre audio

• 2004 : Rue de Jollières sur la bande originale desSœurs fâchées d'Alexandra Leclère

Page 10: Isabelle Huppert

10 9 NOTES ET RÉFÉRENCES

• 2009 : Tropismes de Nathalie Sarraute, collectif,livre audio

8 Récompenses et nominations

8.1 César

Malgré ses quatorze nominations, Isabelle Huppert n'a re-çu qu'une seule fois le César de la meilleure actrice, pourLa Cérémonie de Claude Chabrol en 1996.

8.2 BAFTA

8.3 David di Donatello

8.4 Festival de Cannes

8.5 Festival de Venise

8.6 Festival de Berlin

8.7 Prix du Cinéma allemand

8.8 Prix Lumières

8.9 Étoile d'Or du Cinéma français

8.10 Prix du Cinéma Européen

• 2009 : European Award d'honneur-Contribution eu-ropéenne au cinéma mondial

8.11 Molière

8.12 Festival international du film deStockholm

L'actrice française Isabelle Huppert a reçu vendredi12.08.2011[38] le Cheval de bronze pour l'ensemble deson œuvre, a annoncé le festival du film de Stockholm,qui lui remettra cette distinction en novembre.

8.13 Festival international du film deMar-rakech

Lors de la 12e édition du festival, fin 2012,, elle reçoitun prix pour l'ensemble de sa carrière des mains du ju-ré James Gray. Gray était membre de son jury lors duFestival de Cannes 2009.

9 Notes et références[1] Filiation sur Wikifrat (fraternelle.org) Fraternelle : l’ency-

clopédie biographique de l’Homo erectus

[2] Les Gens du Cinéma

[3] Notice d'autorité personne, Bibliothèque nationale deFrance.

[4] Le travail du genre par Jacqueline Huppert-Laufer,consulté le 14 janvier 2013.

[5] Who’s Who in France, édition 1998, page 1154.

[6] Voir sur huppert.free.fr.

[7] Selon l'encyclopédie Larousse (article consacré à IsabelleHuppert).

[8] Le Journal du dimanche « Isabelle Huppert : Attention,fragile », consulté le 20 décembre 2012.

[9] L'Express « Isabelle Huppert : “Le cinéma est une trèsagréable dépendance” », consulté le 22 septembre 2012

[10] « Le Grand arbre de la réduction », Jean-Michel Frodon,Cahiers du cinéma, avril 2009

[11] « Huppert gagne », Jérôme Garcin, L'Express du 27 avril1995.

[12] Jury 2009 sur le site du Festival de Cannes, consulté le 19juin 2009

[13] Allociné « Cate Blanchett et Isabelle Huppert réunies authéâtre », consulté le 23 septembre 2012

[14] Brigitte Salino, « Le marivaudage chic d'Isabelle Hup-pert », Le Monde, 20 janvier 2014 (lire en ligne)

[15] (en)AThing for Lamé and CondemnedMen dansThe NewYork Times du 6 septembre 2012.

[16] Le Figaro Madame, « Jessica Chastain : “La routine estmon ennemie” », consultée le 03 novembre 2012.

[17] (en) The Telegraph, « Jessica Chastain interview »,consultée le 03 novembre 2012.

[18] Serge Kaganski, « Julianne Moore : Maps to the Stars exa-gère un peu la réalité, mais pas tant que ça », Les Inrocks, 31 mai 2014 (lire en ligne)

[19] L'Express, « Interview de Naomi Watts : “Tourner Fun-ny Gammes US a été la décision la plus difficile de macarrière” », consultée le 03 novembre 2012.

[20] Les Inrocks, « Isabelle Huppert et Abbas Kiarostami,conversation sur le “pays du cinéma” », consultée le 03novembre 2012.

[21] (en) Alt Film Guide, « European Film Awards 2009 : Ta-har Rahim, Kate Winslet, Ken Loach, Isabelle Huppert »,consultée le 03 novembre 2012.

[22] Première, « Rencontre entre Sean Penn et Isabelle Hup-pert, deux présidents de jury d'exception », consultée le03 novembre 2012.

Page 11: Isabelle Huppert

10.2 Articles connexes 11

[23] [vidéo] France 5, « James Gray évoque Isabelle Huppertau Festival de Marrakech », consultée le 20 décembre2012.

[24] Les Inrocks, « Natalie Portman : “Mon rôle dans ‘BlackSwan’ était presque nocif” », consultée le 03 novembre2012.

[25] Fiche d'Isabelle Huppert sur le site du Festival de Cannes,consulté le 19 juin 2009

[26] Palme d'Or « Elephant » sur le site du Festival de Cannes,consulté le 19 juin 2009

[27] Palmarès 2009 sur le site du Festival de Cannes, consultéle 19 juin 2009

[28] Journal Officiel du 1er janvier 2009, Décret du 31 dé-cembre 2008 portant promotion et nomination. Consul-table sur le site officiel

[29] (Cf. Catherine Breillat, Corps amoureux, 2006)

[30] Biographie en anglais d'Isabelle Huppert sur IMDB

[31] Libération « Isabelle Huppert, songe d’un jour d'été »,consulté le 22 septembre 2012

[32] Les Inrockuptibles (article du 6 novembre 2009, mis enligne sur le blog d'Isabelle Adjani) « Isabelle Adjani : unerelation gémellaire (avec Hervé Guibert) », consulté le 22septembre 2012

[33] Le Nouvel Obs « Huppert-Adjani : la querelle des Isa-belle », consulté le 22 septembre 2012

[34] Allociné « Isabelle Adjani, Isabelle Huppert : interviewd'André Téchiné », consulté le 22 septembre 2012

[35] Télérama « Isabelle Adjani : “J’aime passionnément cemétier, mais je passe mon temps à y échapper” », consultéle 22 septembre 2012

[36] Marie-Élisabeth Rouchy « Adjani et Huppert, la guerredes Isabelle », article du Nouvel Obs publié sur le forumAlloCiné, consulté le 07 avril 2013.

[37] http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18637523.html

[38] http://www.stockholmfilmfestival.se/en/festival/2011/awards/lifetime/

10 Annexes

10.1 Bibliographie

• Jean-Luc Douin, Comédiennes d'aujourd'hui, Paris,éd. Lherminier, 1980.

• Steven Bach, Final cut : Dreams ans Disaster in theMaking of Heaven’s Gate, ed. William Morrow &Co, 1985.

• Marc Ruscart, Isabelle Huppert par…, Quimper, éd.Gros Plan/Calligrammes, 1989.

• Elfriede Jelinek, Isabelle Huppert in Malina, éd.Suhrkamp, 1991.

• Isabelle Huppert : autoportrait(s),Cahiers du cinéma,1994.

• Elfriede Jelinek, Patrice Chéreau, Susan Sontag,Isabelle Huppert, la femme aux portraits, préface deSerge Toubiana, Paris, Le Seuil, 2005.

10.2 Articles connexes

• Caroline Huppert

• Élisabeth Huppert

• Rémi Huppert

10.3 Liens externes

• Notices d’autorité : Fichier d’autorité internationalvirtuel • International Standard Name Identifier •Bibliothèque nationale de France • Système univer-sitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès• Gemeinsame Normdatei • WorldCat

• Isabelle Huppert sur le site Ciné-ressources (Ciné-mathèque française)

• (en) Isabelle Huppert sur l’Internet Movie Database

• Isabelle Huppert sur ina.fr

• Les Archives du Spectacle

• (en) Tout sur Huppert, jusqu'en 2006 (en archive)

• Isabelle Huppert, portrait d'un feu follet

• Portail du cinéma français

• Portail de la réalisation audiovisuelle

• Portail du théâtre

Page 12: Isabelle Huppert

12 11 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE L’IMAGE

11 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

11.1 Texte• Isabelle Huppert Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_Huppert?oldid=120190632 Contributeurs : Hashar, Med, Ffx, Nataraja,

Looxix, Jerome misc, Orthogaffe, Céréales Killer, Slawojar, Howard Drake, Ben73, Traeb, Maggic, Kouroineko, Authier, P-e, Roby, Sebja-rod, ZeroJanvier, Okki, Webkid~frwiki, THA-Zp, Fafnir, Verdy p, Phe, MedBot, Wishmaster, Ifernyen, Alain Schneider, Oblic, Jeanjean,Phe-bot, Bibi Saint-Pol, ~Pyb, Ollamh, Al1, Hégésippe Cormier, Pclent, Lulu41, HaguardDuNord, Brunok, Jef-Infojef, Clio64, Doch54,Deansfa, Hasting, Leag, Bob08, Piku, Neuceu, Eden2004, Ork, Celui, Fourvin, Yurik, Bbullot, Padawane, DocteurCosmos, Korg, Kerni-tou, Hauru, Angeldream, Stéphane33, Gribeco, Pedro38, Seb35, Fimac, Lgd, Pruneau, Inisheer, Pok148, Coyau, RobotQuistnix, FlaBot,Necrid Master, EDUCA33E, Poppy, Bulat, Guillom, Linguiste, MMBot, Erdrokan, HansChung~frwiki, Huster, Moez, Schiste, Loveless,Pbv, Jlancey, Grecha, Mislep, Boretti, Lechat, Mith, Airair, Puff, Polmars, Harrieta171, Ben2, Frank Renda, Alonso, Albins, AEIOU,Thidras, Olmec, Ben Siesta, TiChou, Barbe-Noire, 307sw136, AntonyB, Aeleftherios, Grondin, Babarmalin, LucasD, Kertraon, Epime-thee, NicoV, BARBARE42, Lapinou10, Thijs !bot, Xxxxx, Jarfe, Octave.H, Surréalatino, Creasy, Plbcr, Rhizome, Clem23, MirgolthBot,IAlex, Ouicoude, Robert Fabre, Efbé, Sebleouf, Mym, Babelborg, Greteck, Kimitomo, Aladin34, Oiseleur, Salebot, Stymphal, Speculos,Zorrobot, LPLT, DodekBot~frwiki, Le coin du cinéphage, TXiKiBoT, VolkovBot, Cambon, Fcharlot, Manuel Trujillo Berges, Oxxo, Chi-cobot, AlleborgoBot, Xbx, Rédacteur Tibet, SieBot, Jlt69006, ZX81-bot, Nananère, Giry, Iafss, TonyUSP, Wanderer999, Patrick Rogel,Alecs.bot, Janseniste, Vlaam, Linscool, Hercule, Leparc, Selligpau, Dozlune, Pierregil83, LUC93, DumZiBoT, Leklem, Mister BV, Rick-will, Tadeucsz, Francis Vergne, Quentinv57, Paqpaq94, Alexbot, Ertezoute, Mro, HerculeBot, WikiCleanerBot, ZetudBot, Ggal, For80,Pichegru, Nyc, Arroser, Hector H, Fabienamnet, JRibaX, Jontemask, Brooklynsmile, Luckas-bot, Jmyx, Menerbes, Micbot, Groucho-Bot, TALABERT, Brigadoon, Danglars, Penjo, Weerth, Jacques Ballieu, Soren56, Xqbot, JJ Georges, Reclame, Psychosk8erv7, Ytrezap,L'engoulevent, Kanabiz, Alexandre Gilbert, D'ohBot, Rapala, Skull33, Padsm, Kerkaert, Robert Landon, Uide, JettRink, PAC2, Trissotin,Exevale, Pol-m-32, Nezdek, Philoubou, Crochet.david.bot, SPORTISSE michel, FranceIndigo, S0l0xal, Veit Harlan, IJKL, Cpalp, Wiki-tanvirBot, ChuispastonBot, EFD~frwiki, GoAskAlice, Wictorya, Laure81, MerlIwBot, Thehelpfulbot, GZ-Bot, HhUuGgOo, Noisyfrog,Karoutchat, Stephanie-43, VincentDDD, FDo64, Studiocine, BotMyShinyMetalAss, Makecat-bot, DUVIC F, Gauthier2Chatillon, Alam-bo, Montvallon, Gilles.guieu, Addbot, AméliorationsModestes, Tisourcier, Huppert68, Mentos92, Caroline unidivers et Anonyme : 209

11.2 Images• Fichier:Broom_icon.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2c/Broom_icon.svg Licence : GPL Contributeurs :

http://www.kde-look.org/content/show.php?content=29699 Artiste d’origine : gg3po (Tony Tony), SVG version by User:Booyabazooka• Fichier:Disambig_colour.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3e/Disambig_colour.svg Licence : Public do-

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11.3 Licence du contenu• Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0