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JEUDi 14 JUiN, 21H CENTRE POMPiDOU, GRANDE SALLE CARNET D’ÉTUDES : DANSE ET MUSiQUE Alain Billard, clarinette/clarinette basse Laurent Korcia, violon Geneviève Strosser, alto Thomas Hauert & Chrysa Parkinson danse Réalisation informatique musicale Ircam Manuel Poletti et Thomas Goepfer LUCIANO BERIO Sequenza VI, pour alto THOMAS HAUERT Parallallemande partie I et II [ CRÉATION FRANÇAISE IGOR STRAVINSKY Trois pièces pour clarinette LUIS NAÓN Caprices 3 et 4, pour clarinette basse et électronique [ CRÉATION MONDIALE Caprices 1 et 2, pour violon et électronique [ CRÉATION MONDIALE THOMAS HAUERT Parallallemande partie III [ CRÉATION FRANÇAISE STEFANO GERVASONI Whisper not GYÖRGY LIGETI 4 e mouvement de la Sonate pour alto BÉLA BARTÓK Presto de la Sonate pour violon JEAN-SÉBASTIEN BACH Allemande de la Partita n°2 en ré mineur, pour violon solo (duo de danse Thomas Hauert & Chrysa Parkinson) DURÉE : 1H10 (sans entracte) PARALLALLEMANDE Thomas Hauert conception et mise en scène chorégraphique Jan Van Gijsel & Thomas Hauert lumières PRODUCTION ZOO. AVEC LE SOUTIEN DU GOUVERNEMENT FLAMAND, DE LA VLAAMSE GEMEENSCHAPSCOMMISSIE ET DE PRO HELVETIA - FONDATION SUISSE POUR LA CULTURE. CORÉALISATION IRCAM ET LES SPECTACLES VIVANTS-CENTRE POMPIDOU. AVEC LE SOUTIEN DE LA SACD DANS LE CADRE DE SON ACTION CULTURELLE MUSIQUE, DE LA SACEM ET DE L'ISTITUTO ITALIANO DI CULTURA. CE CONCERT SERA DIFFUSÉ SUR FRANCE MUSIQUE LE 10 JUILLET À 15H am - Centre Pomp Ircam - Centre Pompidou Centre Pompidou

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iQUEAlain Billard, clarinette/clarinette basse

Laurent Korcia, violonGeneviève Strosser, altoThomas Hauert & Chrysa Parkinson danse Réalisation informatique musicale Ircam Manuel Poletti et Thomas Goepfer

LUCIANO BERIO Sequenza VI, pour altoTHOMAS HAUERT Parallallemande partie I et II [ CRÉATION FRANÇAISE

IGOR STRAVINSKY Trois pièces pour clarinette

LUIS NAÓNCaprices 3 et 4, pour clarinette basse et électronique[ CRÉATION MONDIALE

Caprices 1 et 2, pour violon et électronique[ CRÉATION MONDIALE

THOMAS HAUERT Parallallemande partie III[ CRÉATION FRANÇAISE

STEFANO GERVASONI Whisper notGYÖRGY LIGETI 4e mouvement de la Sonate pour altoBÉLA BARTÓK Presto de la Sonate pour violonJEAN-SÉBASTIEN BACH Allemande de la Partita n°2 en ré mineur, pourviolon solo (duo de danse Thomas Hauert & Chrysa Parkinson)

DURÉE : 1H10 (sans entracte)

PARALLALLEMANDE

Thomas Hauert conception et mise en scène chorégraphiqueJan Van Gijsel & Thomas Hauert lumièresPRODUCTION ZOO. AVEC LE SOUTIEN DU GOUVERNEMENT FLAMAND, DE LA VLAAMSE GEMEENSCHAPSCOMMISSIE

ET DE PRO HELVETIA - FONDATION SUISSE POUR LA CULTURE.

CORÉALISATION IRCAM ET LES SPECTACLES VIVANTS-CENTRE POMPIDOU.

AVEC LE SOUTIEN DE LA SACD DANS LE CADRE DE SON ACTION CULTURELLE MUSIQUE,

DE LA SACEM ET DE L'ISTITUTO ITALIANO DI CULTURA.

CE CONCERT SERA DIFFUSÉ SUR FRANCE MUSIQUE LE 10 JUILLET À 15H

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2 | SEQUENZA VI

LUCiANO BERiO

SEQUENZA VIPOUR ALTO

Cette pièce, dédiée à Serge Collot, a été crééeen 1967 à New York par Walter Trampler.

« Composer pour un virtuose digne de ce nomn'est aujourd'hui valable que pour consacrer unaccord particulier entre le compositeur etl'interprète et aussi comme témoignage d'unrapport humain ».

Luciano Berio

Les Sequenze sont en soi de véritablesrencontres jalonnant l'œuvre deLuciano Berio depuis 1958 : rencontreavec la voix de Cathy Berberian, la flûtede Severino Gazzeloni, la harpe deFrancis Pierre. Autant de « duos »instrument-instrumentiste dont Beriométamorphose les interactions afind'en voir naître de nouveaux événe-ments. Le compositeur s'attache icicomme ailleurs, à la relation musicale,culturelle et sociale entre la pensée et lamatière qu'elle modèle, entre la créationde notre temps et l'histoire de la musique,entre le compositeur et son interprète.

Chaque Sequenza est une sorte deportrait-sculpture de l'instrument(iste).Elle fait référence à l'histoire del'instrument ou à son répertoire. Ils'agit pour Berio d'intégrer cette histoireculturelle pour aller au-delà. CesSequenze mettent alors en questionl'image de l'instrument(iste).Le rapport entre l'interprète soliste etson instrument est naturellementthéâtral. Berio laisse jaillir cettethéâtralité et peut aussi, comme dansles Sequenze pour voix, trombone, ouguitare, la rendre explicite par des jeuxde scène ou d'expressions. De plus, cesSequenze inaugurent des sonoritésinouïes. Elles poussent jusqu'à leurlimite les modes de jeu de l'instrument.La virtuosité que leur interprétationexige est essentielle. Cette virtuositénaît de ces conflits entre l'instrumentisteet son outil, entre sa pensée et satechnique ; conflits dont Berio sculpteles étincelles sonores.

ANNÉE DE COMPOSITION1967EFFECTIFalto solo

DURÉE8 minutesÉDITEURUniversal Edition, Londres

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3 |SEQUENZA VI

SEQUENZA POUR ALTO SOLO

« Il mio capriccioso furore fu già la tualivida calma la mia canzone sarà il tuo silenzio lentissimo ».

« ma frénésie fantasque fut jadis toncalme lividemon chant sera la lenteur de ton silence ».

Cette Sequenza est une sorte de chemin,de trajet. Elle voyage d'une structureharmonique très dense, faite d'accordsen trémolos joués avec une énergietoujours maximale, pour rejoindre unemélodie assez simple. Ce passage exigede l'interprète un contrôle parfait del'énergie musculaire et de son économie.Cette Sequenza explore tout particuliè-rement le procédé technique du trémolo.Elle le conjugue sous toutes ses formes,générant une grande palette de couleurssonores grâce au jeu sur différentesparties de l'archet et des cordes.

Anne Grange

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Parallallemande, combinaison des deuxenregistrements réalisée par Thomas Hauert,comporte trois parties ; un solo de chaquedanseur puis un duo. Elle a été créée le 11 octobre2006 au Kaaitheater à Bruxelles par ChrysaParkinson et Thomas Hauert. Il s’agit de lacréation française. Exceptionnellement pour lasoirée « Carnet d’études », Thomas Hauert etChrysa Parkinson improvisent un duo surl’interprétation live de l’Allemande de laPartita n° 2 par Laurent Korcia.

La pièce se fonde sur une composition deJean-Sébastien Bach : l’Allemande de laPartita n°2 pour instrument solo.J’ai superposé deux enregistrements, uneversion jouée au violon et une autre à latrompette. Les interprétations diffèrentpar la couleur, la dynamique et le tempopuisqu’elles sont le fait de solistes et que lesdeux instruments offrent certaines qualitéset imposent certaines limites.L’écoute simultanée des deux interpréta-tions est une expérience très particulière.Au-delà de l’évidente apparition de

contrepoints, harmonies et dissonances,c’est comme si le mouvement de la musique(mélodie, dynamiques) était spatialementvécu dans notre tête. Parfois, notre attentionse divise pour suivre les deux instruments,ou nous sommes amenés à entendre denouvelles mélodies parce que nos oreillesont manqué un tournant dans une mélodieet ont glissé d’un instrument vers l’autresans le remarquer.La danse est une interprétation corporelleet spatiale de la musique et propose unevisualisation du phénomène vécu àl’écoute, mais la relation à la musique peutégalement être perçue comme « inter-active » ou réversible : la musique propo-sant une « écoute » de la danse.Chaque danseur interprète un solo sur labande d’une des interprétations. Quandles deux enregistrements sont super-posés, le duo est exécuté.

Thomas Hauert / http://www.zoo-thomashauert.beTraduit de l’anglais par Aude Grandveau

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THOMAS HAUERT

PARALLALLEMANDEANNÉE DE COMPOSITION2006EFFECTIF2 danseurs et bande magnétique

INTERPRÈTES DE LA BANDE SONOREAlison Balsom, trompetteAntal Szalai, violonDURÉE3 x 5 minutes

PARALLALLEMANDE

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TROiS PiÈCES POUR CLARiNETTE 5 |

iGOR STRAViNSKY

TROiS PiÈCESPOUR CLARiNETTE

Cette pièce, dédiée à Werner Reinhart, aété créée le 8 novembre 1919 à Lausanne(Suisse) par Edmond Allegra.

Les Trois pièces pour clarinette furentcomposées à la même époque quel'Histoire du Soldat et Ragtime, pouronze instruments. Comme dans cesdeux œuvres, premiers témoignages dela découverte du jazz par Stravinsky,l'accent est mis sur le rythme, peut-êtreencore exacerbé par la formationsoliste qui, privant le compositeur deseffets harmoniques et orchestraux,le forcent à cerner au plus près lesvariations rythmiques et mélodiques.

La première pièce, Sempre tranquillo, sedéroule en phrases calmes dans uneambiance modale, souvent contreditemais cependant nettement perceptible.L'économie des moyens (registre grave

uniquement), valeurs rythmiques prati-quement réduites à croches et noires,(parfois agrémentées d'appoggiatures)rend plus sensible encore les subtilsdécalages métriques et harmoniques.On notera que cette pièce toute endouceur est confiée au timbre plusvelouté de la clarinette en la.

C'est cette même clarinette que l'onretrouve dans la seconde pièce, maisc'est ici le registre aigu qui se trouve leplus souvent utilisé. Elle procède enphrases volubiles, mais restant soudaincomme suspendues, avant de s'élancerà nouveau. Harmoniquement, la piècesemble hésiter entre un atonalismeque tend à instaurer son instabilitéchromatique, et un sentiment plustonal (ou modal) dû à l'emploi de notespivots (on notera par exemple quepratiquement tous les motifs de la

ANNÉE DE COMPOSITION1919EFFECTIFclarinette solo

DURÉE6 minutesÉDITEUR Chester Music Ltd

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première section se terminent sur unmi, conférant à cette note un « poids »harmonique certain). Une partiemédiane évoque un peu la premièrepièce, par son registre plus grave, sonrythme retenu et ses appoggiatures. Unrapide retour du mouvement initial,donne à cette pièce une forme ternairequ'évitent les deux autres.

La troisième pièce utilise la couleurplus claire de la clarinette en si bémol.Notée « forte d'un bout à l'autre ».C'est une pièce très vive, dont lerythme alerte évoque, par delàl'Histoire du Soldat, la volubilité du jazz.L'aspect mélodique est abandonné auprofit de motifs incisifs et moqueurs,toujours dans le registre aigu, enbroderies autour de notes pivots sanscesse renouvelées, d'une sonorité trèsacide, et d'un rythme aux décalagesincessants, conférant à la pièce uncaractère tourbillonnant qui en fait unvéritable petit « finale ».

J. M. Lonchampt

6 | TROiS PiÈCES POUR CLARiNETTE

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Ces pièces, commandées par l’Ircam, ont étéréalisées dans les studios de l’Institut, avec leconcours de Manuel Poletti pour la réalisa-tion informatique musicale. Il s’agit de lacréation mondiale des Caprices 1, 2 (dédiésà Laurent Korcia), 3 et 4 (dédiés à AlainBillard). Les Caprices 5 et 6, pour percussionet électronique, seront créés en 2008.

Caprices- Caprice 2 (lent)- Caprice 3 ( rapide)- Caprice 4 (volubile)- Caprice 1 (rapide)

Pour les compositeurs du vingtièmesiècle, l’« étude », contrairement à la« sonate » ou au « concerto », n’aurapas été seulement un genre musicalhypercodifié par l’histoire. Elle auraété, tout autant voire davantage, un

terrain – friche, terrain vague, parfoisterre vierge – pour expérimenter le rende-ment musical d’une technologie donnée.Ces deux dimensions (surdéterminationhistorique, ouverture à l’imprévisible parun processus d’expérimentation) sontprésentes dans les études récemmentcomposées par Naón et Gervasoni, crééesce soir. Ainsi en va-t-il des Caprices de Naón : àla tradition magicienne de Paganini etSciarrino s’ajoute, outre bien sûrl’électronique (diffusion en 5.1, sonspréparés et interaction en temps réelavec un nouvel élément du logicielModalys réalisé par Manuel Poletti),un effet d’obstination – non exemptd’humour dans son insistance sur lafigure du virtuose dans l’arène.

Nicolas Donin

LUiS NAÓN

6 CAPRiCES(URBANA 11)POUR UN iNSTRUMENT ET ÉLECTRONiQUE

CAPRiCES 7 |

ANNÉE DE COMPOSITION2006-2007EFFECTIFCaprices 1 & 2 : violon et électroniqueCaprices 3& 4: clarinette basse et électronique

DURÉE TOTALE16 minutesÉDITEUR inédit

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Caprice : n.m. envie subite et passagère,fondée sur la fantaisie et l’humeur.

L’idée des caprices est née d’une propo-sition d’approfondissement et derecherche sur la synthèse par modèlesphysiques en relation avec un instrument.Au départ, cette idée était proche de laréalisation d’un cahier d’études. Lecaractère virtuose et la nature fantaisiste,les changements fréquents et imprévi-sibles dans le travail de préparation ontacheminé l’œuvre vers cette dénomi-nation plus appropriée.Ces Caprices sont doublement virtuoses.Ils proposent aux instrumentistes, unmorceau rapide et de bravoure (ce sontles numéros impairs) et, par opposition,une pièce lente, non moins virtuose,mais centrée sur la volubilité et le timbre.

D’une durée approximative de 4 à 5minutes chacune, ces petites piècesdémonstratives cernent, chacune à samanière, un aspect spécifique de l'ins-trument acoustique et de l’informatique.La situation musicale de ces pièces est,cependant, d’ordre concertant : eneffet, le soliste visible est entouré,épaulé ou contredit par une fouled’instruments virtuels, parfois prochesde lui, parfois très éloignés.

Le calendrier de réalisation de cesCaprices, dont quatre sont donnés encréation ce soir, s’étale sur près d’un anet demi de recherche en coopérationavec les développeurs et ingénieurs del’Ircam, et, d’étroite collaboration avec

Manuel Poletti, dont l’approche et ledesign d’outils spécifiques ont été unapport inestimable.

Ces six pièces constituent un trio dediptyques, dédiés à chaque fois auxinstrumentistes pour lesquels ils ontété écrits : Laurent Korcia, Alain Billardet Florent Jodelet (ce dernier diptyquepour percussion sera composé dans lecourant de l’année 2007-2008).

À son tour, ce mini réseau est une piècedu puzzle que constitue le cycle« Urbana » dans lequel je me suis plongéil y a plus de dix ans et qui comportevingt-cinq œuvres. Dans ce réseau, lasomme des parties n'est pas égale à latotalité. Le parcours nécessaire pouratteindre l'œuvre, son devenir, et bienplus que l'œuvre elle-même. Les 6 Caprices obéissent également, àéchelle réduite, à cette proposition.

Luis Naón

CAPRiCES8 |

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STEFANO GERVASONi

WHiSPER NOTPOUR ALTO ET ÉLECTRONiQUE

9 |WHiSPER NOT

ANNÉE DE COMPOSITION2006-2007EFFECTIFalto et électronique en temps réel

DURÉE7 minutesÉDITEUR Suvini-Zerboni

Cette pièce, réalisée dans les studios de l’Ircamavec le concours de Thomas Goepfer pour la réali-sation informatique musicale, est une commandede la SO.GE.DA. pour le Printemps des Arts deMonte-Carlo et a été créée le 15 avril 2007 parGeneviève Strosser. La synthèse sonore parcorpus a été mise en œuvre en collaborationavec Diemo Schwarz de l’équipe InteractionMusicale Temps-Réel de l’Ircam et réalisée par lesystème CataRT. Cette recherche est soutenuepar l'Agence Nationale de la Recherche dansle cadre du projet SampleOrchestrator.

Composer des études pour alto et électroniquesignifiait d’emblée, pour Stefano Gervasoni,s’affronter à la quintessence de l’instrument– son « altitude » (titre de la 1ère étude).Chacune des trois études composantWhisper Not interroge différemmentl’identité de l’instrument : Étude d’altitude àtravers un jeu sur les harmoniques(mobilisant uniquement la corde la plusgrave et la corde plus aigue) ; Étude desolitude à travers le devenir-solitaire del’instrumentiste face à une spatialisationélectronique de plus en plus lointaine et

dialectique ; enfin Étude de Similitude àtravers le partage des sons d’alto (etnotamment des courbes mélodiques)entre l’instrument lui-même et la partieélectronique. L’ensemble consiste à lafois en études d’exécution, de composition,et de traitement électroaoustique (réaliséepar Thomas Goepfer à l’Ircam).Cette série est présentée aujourd’hui dansune variante (intitulée Whisper Not – bis) quicondense les deux dernières études en unesorte de coda de la première. Le gesteconclusif de l’Étude d’altitude est différépour laisser la place à un passage d’élec-tronique solo, en crescendo pendant unequinzaine de secondes ; l’alto l’interromptalors, d’un sol aigu qui est l’un des sons deréférence présent dans toute l’œuvre, et undialogue improvisatoire s’engage entre l’ins-trumentiste et des transformations sonoresexogènes (gouttes d’eau, voix parlée). C’estl’alto qui aura le dernier mot, par un motif dedeux notes dans le registre le plus grave del’instrument – sur cette même corde de dopar laquelle s’était définie l’« altitude ».

Nicolas Donin

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Cette pièce, commande de la Ville deGütersloh (Allemagne), en associationavec le South Bank Centre à Londres et leFestival d'Automne à Paris, a été créée le 23avril 1994 par Tabea Zimmermann, dansle cadre du festival de Gütersloh. Lequatrième mouvement est intitulé Prestocon sordino et dédié à Klaus Klein.

En apparence, l'alto n'est qu'un grandviolon, simplement accordé une quinteplus bas. Mais en fait, un monde sépareles deux instruments. Ils ont en com-mun trois cordes de la, ré et sol. Lacorde de mi donne à la sonorité du violonune force lumineuse et une pénétrationmétallique qui manquent à l'alto. Leviolon mène, l'alto reste dans l'ombre.En revanche, la corde grave de dodonne à l'alto une âpreté singulière,compacte, un peu rauque, avec unarrière-goût de bois, de terre et de tanin.Depuis de nombreuses années déjà,

deux œuvres de musique de chambreavaient éveillé en moi l'amour de lacorde de do : le dernier Quatuor à cordesen sol majeur de Schubert et le mouve-ment lent du Quintette pour piano deSchumann, où la sombre élégance del'alto vient au premier plan ; j'aiensuite fréquemment éprouvé lemême sentiment avec les œuvres pourorchestre de Berlioz.

Quatrième mouvement, Presto consordino : à partir d'un mouvementperpétuel et régulier (comme, déjà,dans ma pièce pour clavecin, Continuum),des fragments mélodiques à demi-dissimulés, comme des illusions, sedévoilent peu à peu, par une accentuationpolyrythmique et par l'utilisationmaximale des caractères contrastés desdifférentes cordes, un peu dans l'espritde Mauritz Escher.

György Ligeti

GYÖRGY LiGETi

SONATE POUR ALTO(4e MOUVEMENT)

SONATE POUR ALTO 10 |

ANNÉE DE COMPOSITION1991-1994EFFECTIFalto solo

DURÉE2 minutesÉDITEUR Schott

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BELÀ BARTÓK

SONATE POUR ViOLONSEUL, OPUS SZ 117(PRESTO)

Cette pièce, commande de Yehudi Menuhin,a été créée le 26 novembre 1944 à New Yorkpar Yehudi Menuhin.

Mouvements- Tempo di ciaccona- Fuga (vigoureux, pas trop vif)- Melodia (lent)- PPrreessttoo

La Sonate pour violon est la dernière desœuvres terminées par Béla Bartók.Achevée en mars 1944, cette sonate estdédiée à Yehudi Menuhin, à la demandede qui elle fut composée, et qui enassura la création, le 26 novembre de lamême année. Par son instrumentation,par sa forme, et même par son langage,la sonate est bien évidemment uneréférence directe aux Sonates et Partitasde Jean-Sébastien Bach. Dans cette

musique, tout se passe comme si ladensité contrapuntique de l'écriture deBach venait enrichir encore la forcerythmique et harmonique de Bartók,pour donner un résultat dont il nesous-estimait pas la difficulté.« J'apprends avec joie que cette œuvreest jouable », écrit-il en réponse à unelettre de Menuhin.

Programme Agora 2000

11 |SONATE POUR ViOLON SEUL

ANNÉE DE COMPOSITION1944EFFECTIFviolon solo

DURÉE6 minutes ÉDITEURBoosey & Hawkes, Londres

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La Partita n°2 pour violon solo fait partiedes six Sonates et Partitas pour violon seul(BWV 1001–1006) de Bach. Le premierinterprète de ces pièces n'est pas connuavec certitude. Il pourrait s'agir de JohannGeorg Pisendel ou Jean-Baptiste Volumier,deux violonistes de talent à la cour deDresde, ou encore de Joseph Spiess, chef del'orchestre de Cöthen. Il pourrait égalements’agir de Bach lui-même. Certains élèves ducompositeur ont suggéré que la deuxièmepartita fut écrite en mémoire à la premièrefemme de Bach : Maria Barbara Bach.Thomas Hauert et Chrysa Parkinsonimprovisent un duo sur l’interprétationlive de ce mouvement.

Mouvements- AAlllleemmaannddee- Courante- Sarabande- Gigue- Chaconne

Les partitas sont composées de mouve-ments de danse, empruntant le schémades danses baroques allemandes :courante-sarabande-gigue, mais sansjamais s'y conformer complètement.Dans la Partita n°2 pour violon solo, estajouté un cinquième mouvement : lamonumentale chaconne. Elle accroît lecaractère sombre de l’ensemble del’œuvre et dévoile pleinement le thèmeà la basse de l'Allemande qui « hante »toute la pièce.La combinaison des deux formestypiques de la musique italienne et dela musique française manifeste queBach a voulu se situer dans l'héritagede ces deux traditions, qui influençaientalors toute la musique européenne.

JEAN-SÉBASTiEN BACH

PARTiTA N°2 EN RÉ MiNEUR, BWV 1004POUR ViOLON SOLO (ALLEMANDE)

PARTiTA N°2 EN RÉ MiNEUR12 |

ANNÉE DE COMPOSITION1718-1723EFFECTIFviolon solo

DURÉE5 minutesÉDITEUR Urtext Edition

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ALAIN BILLARD clarinette Né en 1971, Alain Billard débute laclarinette à l’âge de cinq ans avec NinoChiarelli à l’école de musique deChartres. Il poursuit ses études auprèsde Richard Vieille au ConservatoireNational de Région de Paris puis auConservatoire National Supérieur deMusique de Lyon où il obtient lediplôme d’études supérieures dans laclasse de Jacques Di Donato. Il rejointle Quintette à vent Nocturne aveclequel il obtient un premier prix demusique de chambre au Conservatoirede Lyon et le deuxième prix duconcours international de l’ARD deMunich. Depuis 1995, il est membre del’Ensemble intercontemporain où iloccupe le poste de clarinette basse(jouant aussi de la clarinette, du cor debasset et de la clarinette contrebasse).Régulièrement en contact avec des musi-ciens d’horizons divers, il étoffe sonexpérience et sa palette instrumentaleet apprend le tuba, le saxophone et laguitare basse. Il enregistre Mit Ausdruck,concerto pour clarinette basse et orchestrede Bruno Mantovani avec Jonathan Nottet le Bamberger Symphoniker, créeGénération, triple concerto pour troisclarinettes de Jean-Louis Agobet, avecMichel Portal, Paul Meyer et l’Orchestre

National de Strasbourg dirigé par JanLatam Koening et François-XavierRoth, Machine for Contacting the Dead deLisa Lim, pour clarinette contrebasse,violoncelle et ensemble avec l’Ensembleintercontemporain et Jonathan Nott. Ilparticipe également activement auxactions éducatives que l’Ensemblemène en direction du jeune public etdes futurs professionnels de la musique.

LAURENT KORCIA violon Parrainé dès son plus jeune âge parPierre Barbizet et formé au ConservatoireNational Supérieur de Musique de Parispar Michèle Auclair, Laurent Korcia estl’un des violonistes les plus reconnusde sa génération. Premier prix duconservatoire de Paris, il remporte, àdix-huit ans, le concours Paganini àGênes, un grand prix au concoursJacques Thibaud, le premier grand prixdu concours Zino Francescatti et leconcours « Young Concert Artist » àLondres. Nommé Chevalier des Arts etdes Lettres et « soliste instrumental del’année » aux Victoires de la Musique2002, il reçoit le prix Enesco de laSACEM et le grand prix de l'Académiedu disque Charles Cros. Il est inviténotamment à jouer sous la direction deYuri Ahronovitch, Philippe Bender,

BiOGRAPHiESDES iNTERPRÈTES

13 |BiOGRAPHiES

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Stéphane Denève, Semyon Bychkov,Jean-Claude Casadesus, Norman delMar, Charles Dutoit, Valéry Gergiev,Jean-Jacques Kantorow et EmmanuelKrivine. Il donne des récitals de violonseul allant de Bach aux compositeursd’aujourd’hui. Il interprète l’intégraledes Sonates d’Ysaÿe à l’Auditorium duLouvre et crée la Sonate pour violon seulde Hans-Werner Henze et le Concertopour violon Exultet d’Edith Canat deChizy, qui lui dédie ensuite Irisationspour violon seul. En 2003, il enregistrela Sonate pour violon et piano de Fazil Saydans l’album Say plays Say paru chezNaïve. Il collabore au spectacle Achterland,créé par la chorégraphe Anne-Teresade Keersmaeker sur les Sonates d’Ysaÿe,enregistre la musique du film LeJournal d'Anne Frank et est invité à jouerdans le cadre de l’America’s Cup enNouvelle Zélande. Il participe égalementau film de Bruno Monsaingeon : L’artdu violon. Après avoir enregistré pourBMG/RCA, il enregistre aujourd’huipour le label Naïve (Doubles Jeux,Danses, BartoKorcia).Laurent Korcia joue actuellement sur leZahn, Stradivarius de 1719 qui lui estprêté par le groupe LVMH-LouisVuitton-Moët-Hennessy.

GENEVIÈVE STROSSER altoAprès des études d'alto à Strasbourg,Geneviève Strosser suit l'enseignementde Serge Collot et de Jean Sulem auConservatoire National Supérieur deMusique de Paris (premier prix à l'una-nimité et cycle de perfectionnement).

Puis, dans le cadre de master classes,elle se perfectionne auprès de NobukoImai, Bruno Giuranna, Yuri Bashmet,Franco Donatoni et György Kurtág. Ellejoue régulièrement avec le ChamberOrchestra of Europe, le KlangforumWien, l’Ensemble intercontemporain,le London Sinfonietta, Contrechamps,et a été membre de l'Ensemble Modernà Francfort jusqu'en 2000. Son réper-toire s'étend de Bach aux compositeursd'aujourd'hui. Elle est membre duQuatuor Vellinger. Comme soliste etchambriste, elle se produit dans lesfestivals Musica, Ars Musica, Agora,Wien Modern, Davos, Witten, de Berlinainsi qu'au Queen Elizabeth Hall et auWigmore Hall à Londres, au CarnegieHall à New York, au Concertgebouwd’Amsterdam et à la WDR à Cologne.Elle travaille avec des compositeurscomme Stefano Gervasoni — qui lui adédié son Concerto pour alto — et joue lesconcertos de Heinz Holliger et PeterEötvös. À New York, elle a participé à lapremière américaine de Viola-Viola deGeorge Benjamin. Son répertoire depièces solos comprend les plus grandesœuvres écrites pour alto du XXe siècle.Elle prend part à la création d’œuvresde Georges Aperghis (Volte-Face, DieHamletmaschine, Crosswind) et joue dansses pièces de théâtre musical (CommentTaire et Machination). Elle a enregistréViola-Viola et Die Hamletmaschine et undisque monographique d’œuvres deGeorges Aperghis sortira au printemps2007 chez Kairos. Geneviève Strosser arécemment fait ses débuts comme soliste

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Page 15: Ircam - Centre Pompidou · 2 | SEQUENZA VI LUCiANO BERiO SEQUENZA VI POUR ALTO Cette pièce, dédiée à Serge Collot, a été créée en 1967 à New York par Walter Trampler.

à l'Orchestre du Gewandhaus de Leipziget l'Orchestre de la Radio Hilversum, età l'Orchestre de la Radio de Stuttgart.Parallèlement à ses activités d'interprète,elle enseigne la musique de chambreau Trinity College à Londres, dans lecadre de la résidence du QuatuorVellinger et est actuellement professeurd'alto à l’Ecole Supérieure de Bâle.Parmi ses futurs engagements, figureses débuts comme soliste au Festival deSalzbourg en août 2007.

THOMAS HAUERT danseVoir page 19.

LA COMPAGNIE ZOOEn 1997, Thomas Hauert fonde lacompagnie ZOO et intie Cows in Space,en 1998, avec Mark Lorimer, Sara Ludi,Mat Voorter et Samantha van Wissen.Le spectacle est présenté sur de nom-breuses scènes belges et internationales.Ils créent ensuite Pop-up Songbook (1999),Jetzt (2000) et Verosimile (2002). Pour lespectacle 5, Thomas Hauert invite chaquedanseur à réaliser une pièce personnelle.Pour la sienne, Common Senses, il dirigeune improvisation pour dix danseurs.Martin Kilvady et Chrysa Parkinsonrejoignent la compagnie et participentà toutes les pièces de groupe de ZOO :Modify (2004), More or Less Sad Songs(2005), Walking Oscar (2006) et puzzled(2007). La compagnie se concentre prin-cipalement sur l’exploration des possi-bilités de mouvement du corps humain,en dehors des habitudes culturelles etesthétiques, et la coordination d’un

groupe de corps en mouvement perçucomme un seul organisme vivant. Lesdanseurs explorent la plus grande diver-sité possible de formes, de rythmes, dequalités, d’interactions avec l’espace etavec les forces extérieures. ZOO tire sonnom d’un livre que le groupe a utilisépour nourrir sa recherche. Il suggèreune observation de l’homme, en tantqu’espèce animale. L’homme libéré de laculture, donc. Une des principalesméthodes utilisées est l’improvisation.Les dynamiques, les harmonies, lesmélodies, les contrepoints, mais aussil’expérience corporelle et sensuelle del’interprétation vocale ou instrumentale,sont interprétés physiquement par ledanseur, traduits, amplifiés ou détournésdans son corps. Au niveau du groupe,les diverses caractéristiques de la musiqueproposent également des principesd’organisation temporelle qui permettentde créer « des unissons sans unisson ».Les danseurs ont utilisé des pièceschantées, des pièces instrumentales —solos, partitions à plusieurs voix ou àplusieurs instruments. Introduites dansPop-Up Songbook, les chansons seretrouvent dans plusieurs spectacles deZOO : le solo Do You Believe in Gravity, DoYou Trust the Pilot?, pour lequel ThomasHauert a écrit les paroles de trois ballades,Verosimile, More or Less Sad Songs etenfin Walking Oscar.

CHRYSA PARKINSON danse A partir de 1986, Chrysa Parkinsontravaille et danse à New York, entre autresavec Tere O’Connor et Deborah Hay. En

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Page 16: Ircam - Centre Pompidou · 2 | SEQUENZA VI LUCiANO BERiO SEQUENZA VI POUR ALTO Cette pièce, dédiée à Serge Collot, a été créée en 1967 à New York par Walter Trampler.

1996, elle reçoit un Bessie Award.Enseignante demandée de par le monde,elle donne notamment des cours dedanse au Movement Research (NewYork) et à P.A.R.T.S/Rosas (Bruxelles).En Europe, elle travaille avec JonathanBurrows et David Zambrano. Avec ZOO,elle participe à la création de 5, Modify,More or Less Sad Songs, Walking Oscar, leduo Parallallemande et puzzled.

THOMAS GOEPFER réalisation informatique musicale Ircam Flûtiste de formation, Thomas Goepferétudie au Conservatoire National SupérieurMusique et Danse de Lyon dans la classede Philippe Bernold où il obtient son prixen 2004. Parallèlement, il suit le cursus deRecherche Appliquée à l'Electroacoustiqueet à l'Informatique Musicale qu'il termineen 2005. Après un stage réalisé la mêmeannée à l'Ircam, il intègre l'équipe desréalisateurs en informatique musicale.

MANUEL POLETTI réalisation informatique musicale Ircam Né en France en 1969, Manuel Polettiétudie aux conservatoires de Besançon,et de Dijon, puis la composition àl'ICEM de l’Ecole Supérieure d’Essen(Allemagne) de 1992 à 1995. Compositeuret trompettiste, il est réalisateur eninformatique musicale à l'Ircam depuis1998. En 1990, il fonde le ThéâtreParlant, groupe de recherche artistiqueréunissant les travaux d'un écrivain,d'une plasticienne et d'un compositeur.Il participe à divers projets de danse etthéâtre et crée deux spectacles multi-

médias, en 1996 à Besançon et en 1997à Marseille. En 1998, il réalise deuxlogiciels musicaux dédiés à la synthèseen temps réel, primés au concoursinternational de logiciels musicaux deBourges. En 2002, il crée avec Carl Faiale collectif LIEU, regroupant composi-teurs, chercheurs et développeurs eninformatique musicale. Depuis 2003, ilcollabore comme responsable de réali-sation informatique avec le ForumNeuesmusiktheater de Stuttgart, pourles créations de William Forsythe,impliquant le traitement de la voix desdanseurs en temps réel.

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Page 17: Ircam - Centre Pompidou · 2 | SEQUENZA VI LUCiANO BERiO SEQUENZA VI POUR ALTO Cette pièce, dédiée à Serge Collot, a été créée en 1967 à New York par Walter Trampler.

JEAN-SÉBASTIEN BACHNé en 1685 à Eisenach (Allemagne),Jean-Sébastien Bach étudie l’orgue, leclavecin et le violon. Nommé organisteà Armstadt en 1703, il se fait rapide-ment une réputation de virtuose etd’improvisateur. En 1717, il devientchef d’orchestre à la cour de Cothen. Ilproduit alors la majorité de ses œuvresinstrumentales et pour clavier. En 1723,il devient cantor à l’église Saint-Thomasde Leipzig où il restera jusqu’à sa mort.Il assure l’enseignement musical etcompose de la musique religieuse. Ilest décédé le 28 juillet 1750 à Leipzig.Jean-Sébastien Bach symbolise etpersonnifie l'apogée de l’époquebaroque. Il a eu une influence majeureet durable dans le développement de lamusique occidentale. Son œuvre estremarquable par sa rigueur et sarichesse harmonique, mélodique oucontrapuntique, sa perfection formelle,sa maîtrise technique, sa pédagogie, lahauteur de son inspiration et le nombrede ses compositions. La qualité desœuvres de jeunesse égale celle descompositions plus tardives. Il n'est pasexceptionnel de le considérer commele plus grand compositeur de tous lestemps.

BÉLA BARTÓKNé en 1881 à Nagyszentmiklos (actuelleRoumanie), Béla Bartók effectue sespremières études de piano avec samère. Après la mort de son père, ils’installe à Pozsony (Bratislava) où ilétudie le piano, l’harmonie et lecontrepoint. En 1903, il obtient labourse Liszt et fait un séjour importantà Berlin. En 1907, il devient professeurde piano à l’Académie de Budapest. Apartir de 1922, il effectue de fréquentestournées en Europe, aux Etats-Unis(1928) et en URSS (1929). Il s’installe àNew York en octobre 1940. L’année sui-vante, il réalise des travaux folkloriquesà l’université de Columbia. Il donneson dernier concert en 1943 et meurten septembre 1945 à New York.

LUCIANO BERIONé en 1925 à Oneglia (Italie), LucianoBerio se forme à la composition auconservatoire de Milan. Il poursuit saformation auprès de Luigi Dallapiccolaà Tanglewood en 1951 et à Darmstadtjusqu'en 1959. Il est avant tout unesprit ouvert à la musique sous toutesses formes : il s’intéresse à la musiqueélectronique, est attentif à toutes lescultures, tire un parti subtil de ses

BiOGRAPHiESDES COMPOSiTEURS/CHORÉGRAPHE

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expériences et de ses passions pour lalittérature, le théâtre et la poésie. Sonécriture est libre, spontanée, jamaisempreinte d'intellectualisme bien quesa pensée soit rationnelle et analytique.Son œuvre révèle un sens inné del'harmonie, du théâtre musical et utilisedes « emprunts » aux musiques savanteset populaires, traditionnelles ou contem-poraines. Sa parfaite maîtrise destechniques du 20e siècle en fait un desmaîtres de la musique d'aujourd'hui.De l'Europe aux Etats-Unis, son activités'étend à de nombreux secteurs de lavie musicale : fondateur en 1956 avecBruno Maderna du studio de phonologiemusicale de la RAI, de la revue et de lasérie de concerts Incontri Musicali, ilest également responsable jusqu'en1980 de recherches à l'Ircam. Il créeensuite un nouveau studio à Florence,Tempo Reale. Il dirige les plus grandsorchestres et enseigne à Tanglewood,Dartington, Cologne, Harvard et NewYork. A la Juillard School, il crée leJuillard Ensemble, spécialisé dansl'interprétation du répertoire contem-porain. Il compose notamment desœuvres instrumentales (Nones en 1954,Thema, Omaggio a Joyce en 1958), et desœuvres vocales (Circles en 1960,Passagio en 1962, Folk Songs en 1964,Laborintus II en 1965, Coro en 1975-1976,Un Re in ascolto en 1979-1984, Orpheo IIen 1984...). Il est décédé à Rome le 27mai 2003.

STEFANO GERVASONINé en Italie en 1962, Stefano Gervasoniétudie la composition au conservatoireGiuseppe Verdi à Milan. Il travailleavec Ligeti dans le cadre du séminaireinternational Bartók en Hongrie en1990 puis suit le cursus de compositionet d’informatique musicale à l’Ircamen 1992. Durant son séjour à Paris(1992-1995), il reçoit de nombreusescommandes d’institutions culturellesfrançaises puis devient compositeur enrésidence à la Villa Médicis à Rome. Ilreçoit régulièrement des commandes del’Ensemble intercontemporain, duministère de la Culture français, de laWDR, du festival Archipel, du Festivald’automne à Paris, d’Ars Musica, del’Ensemble Contrechamps, de laFondation Royaumont, de RadioFrance et de l’Ircam. Ses œuvres sontjouées dans tous les grands festivalsinternationaux. Un disque de la série« Musique Française d'Aujourd'hui »,distribué chez Radio France-HarmoniaMundi, rassemble une sélection de sesœuvres. Il est actuellement professeurde composition aux conservatoiresd’Etat de Fermo, Pesaro et Trente(Italie) ainsi qu’au ConservatoireNational Supérieur de Musique et deDanse de Paris. En 2005, il reçoit unebourse du DAAD (Allemagne) et estartiste en résidence à Berlin en 2006.Ses œuvres sont enregistrées chezRicordi et chez Suvini-Zerboni.

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THOMAS HAUERT chorégrapheThomas Hauert est né en 1967 enSuisse. Après s’être formé à la RotterdamseDansakademie, il s’installe à Bruxelles en1991. Il danse pendant trois ans dans lacompagnie Rosas d’Anne Teresa DeKeersmaeker puis collabore avec GonnieHeggen, David Zambrano et PierreDroulers. Après la création du soloHobokendans (1997), il fonde la compa-gnie ZOO et initie Cows in Space (1998),une pièce pour cinq danseurs immé-diatement couronnée aux Rencontreschorégraphiques de Seine-Saint-Denis.Avec la même équipe de danseurs, ilcrée Pop-up Songbook (1999), Jetzt (2000)et Verosimile (2002). Son solo Do YouBelieve in Gravity? Do You Trust the Pilot?est présenté en 2001. Pour le spectacle 5(2003), il dirige une improvisation pour10 danseurs, Common Senses. AvecModify (2004), Thomas Hauert reçoitle prix de la danse suisse 2005. Construitsur des fragments littéraires de l’auteurnéerlandais Oscar Van den Boogaard,Walking Oscar (2006) intègre mouve-ment, chansons et textes. En parallèle àson travail pour ZOO, il crée encoreHa Mais (2002) avec un groupe de dan-seurs mozambicains, Lobster Caravan(2004) avec des étudiants de P.A.R.T.Set Fold and Twine (2006) à la LabanSchool de Londres.

GYÖRGY LIGETINé en 1923 en Transylvanie, GyörgyLigeti étudie la composition à Clujauprès de Ferenc Farkas de 1941 à 1943au conservatoire de Klausenburg puis àl'Académie Franz Liszt à Budapest(1945-1949). Il fuit la Hongrie en 1956et se rend à Vienne, puis à Cologne où ilest accueilli par Karlheinz Stockhausen.De 1957 à 1959, il travaille au studioélectronique de la WDR et rencontre,entre autres, Pierre Boulez, LucianoBerio et Mauricio Kagel. Durant lapériode hongroise, sa musique témoigneessentiellement de l'influence de Bartóket Kodály. Ses pièces pour orchestreApparitions (1958-1959) et Atmosphères(1961) attestent d'un nouveau stylecaractérisé par une polyphonie trèsdense et un développement formelstatique. Le Requiem (1963-1965), Luxaeterna (1966), Continuum (1968), leQuatuor à cordes n°2 (1968) et leKammerkonzert (1969-1970) comptentparmi ses œuvres les plus importantes.Il est professeur de composition à lal’école supérieure de musique deHambourg de 1973 à 1989. Après sonopéra Le Grand Macabre (1974-1977/1996), il développe une techniquede composition influencée à la fois parla polyphonie du 14e siècle et par diversesmusiques ethniques. Ses œuvres desannées 1980-1990 se fondent sur ceshéritages multiples : trio, études pourpiano, concerto pour piano, concertopour violon, sonate pour alto solo. Ilobtient de nombreux prix et récom-penses (Commandeur dans l'Ordre

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National des Arts et Lettres et prix decomposition de la Fondation PrincePierre de Monaco en 1988, prix Ernst-von-Siemens en 1993, prix de l’UNESCOen 1996…) et est membre des Académiesdes Arts de Hambourg et de Munich.En 2000, il reçoit le prix Sibelius de laFondation Jenny et Antti Wihuri àHelsinki et, en 2001, le prix Kyoto desArts et des Sciences pour l’ensemble deson œuvre. Il est décoré d’une médaillepar le sénat de la Ville de Hambourgpour son quatre-vingtième anniversaireet il obtient le prix Theodor W. Adornode la Ville de Francfort en septembre2003. En 2004, il reçoit le prix PolarMusic de l’Académie Royale deMusique de Suède. Il est décédé le 12juin 2006 à Vienne.

LUIS NAÓNNé à La Plata (Argentine) en 1961, LuisNaón étudie la musique à Buenos Airespuis au Conservatoire National Supérieurde Musique et de Danse de Paris avecGuy Reibel, Laurent Cuniot, DanielTeruggi, Sergio Ortega et HoracioVaggione. Depuis 1991, il est professeuren Composition et NouvellesTechnologies au CNSMD de Paris. Ilenseigne également la composition àl’ESMuC (Ecole Supérieure de Musiquede Catalogne) depuis 2003 et à la HauteEcole de Musique de Genève. Sesœuvres ont reçu divers prix et distinc-tions, notamment de la TribuneInternationale des Compositeurs del’UNESCO (1990 et 1996), du FondsNational des Arts en Argentine, le prix

TRINAC du Conseil International de laMusique, le prix de composition Olympiaet un prix de la Ville de Buenos Aires. Ila également été nommé aux troisièmesVictoires de la Musique Classique et areçu le prix Georges Enesco de compo-sition de la SACEM et le prix Luis deNarvaez à Grenade (Espagne). Il acollaboré avec des ensembles et desinstitutions comme le ministère de laCulture et de la Communication français,le Théâtre Colón (Buenos Aires),Musique Nouvelle en Liberté, lesensembles TM+, Interface, intercon-temporain, les orchestres de Seine-Saint-Denis, Poitou-Charentes, deRadio France, de Paris, l’INA-GRM,l’Ircam, le Festival Manca, le festivalMusica, le Festival d'Avignon…Actuellement, il réalise les deux derniersmaillons de son cycle de 24 +1 œuvrespour diverses formations : « URBANA ».

IGOR STRAVINSKYNé le 17 juin 1882 à Orianenbaum(Russie), les premières œuvres d’IgorFiodorovitch Stravinski, autodidacte etdisciple de Rimski-Korsakov, portentl'empreinte de la tradition russe. Maisrapidement, il s’inspire de l'héritagefrançais (Debussy, Dukas). Il intègre latroupe des ballets russes à Paris et créetrois ballets : L’Oiseau de feu (1910),Petrouchka (1911) et Le Sacre duPrintemps (1913). En 1914, il quitte laRussie et aborde des formations plusrestreintes et la musique pure instru-mentale, avec les Trois pièces pour clari-nette seule, ainsi que les trois pièces et le

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concertino pour quatuor à cordes. AvecPulcinella (1920) débute sa périodedite « néoclassique » (il s’inspire de lamusique de Machaut, Bach, Weber,Rossini, Tchaïkovski notamment) ; elledurera jusqu'à l'opéra The Rake'sProgress, en 1951. Cette période marquele point de départ d'une recherche surl'objectivité stylistique dans le cadre del'universalité de la forme et de l'esprit,expliquant la persistance de Stravinskypour les sujets hors temps, quasirituels. Vers 1950, face à l'impactgrandissant de Schönberg, Berg etWebern, il effectue sa volte-face la plusspectaculaire en adoptant un sérialismepersonnel. Ses œuvres sérielles poussentà ses plus extrêmes conséquences lesouci de rigueur au détriment del'élément subjectif et prennent appuisur le seul phénomène musical collectifdu XXe siècle. Son style se fait dépouillé,d'une grandeur austérité, et l'inspirationreligieuse occupe une place importante(notamment avec Threni en 1958 etRequiem Canticles en 1966). Il a laissé

comme écrits Chroniques de ma vie (1935)et Poétique musicale (1942), et exposeses idées dans ses nombreux entre-tiens avec son disciple Robert Craft. Ilest décédé le 6 avril 1971 à New York.

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ÉQUIPES TECHNIQUES

IRCAMDiane Chevre-Clement, coordination régie

Clément Larde, assistant régie

Jérémie Henrot, ingénieur du son

Adrian Riffo, régisseur son

Thomas Bringuier, électricien

Maria Marques, habilleuse

CENTRE POMPIDOUDirection de la production - régie dessalles de spectacles

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Fondé en 1970 par Pierre Boulez, l’Ircam estun institut associé au Centre Pompidou quedirige Frank Madlener depuis janvier 2006.Il est aujourd’hui l’un des plus grands centresde recherche publique dans le monde dédiéà la recherche scientifique et à la créationmusicale. Plus de 150 collaborateurscontribuent à l’activité de l’institut (compo-siteurs, chercheurs, ingénieurs, interprètes,techniciens…).

L’Ircam est un des foyers principaux de lacréation musicale de la deuxième moitié duXXe siècle ainsi qu’un lieu de production etde résidence pour des compositeurs inter-nationaux. L’institut propose une saisonriche de rencontres singulières par unepolitique de commandes. De nombreuxprogrammes d’artistes en résidence sontengagés, aboutissant également à la créationde projets pluridisciplinaires (musique,danse, vidéo, théâtre et cinéma). Enfin, ungrand festival annuel AGORA , permet laprésentation de ces créations au public.

L’Ircam est un centre de recherche à lapointe des innovations scientifiques ettechnologiques dans les domaines de lamusique et du son. Partenaire de nombreuses

universités et entreprises internationales,ses recherches couvrent un spectre trèslarge : acoustique, musicologie, ergonomie,cognition musicale. Ces travaux trouventdes applications dans d’autres domainesartistiques comme l’audiovisuel, les artsplastiques ou le spectacle vivant, ainsi quedes débouchés industriels (acoustique dessalles, instruments d’écoute, design sonore,ingénierie logicielle…).

L’Ircam est un lieu de formation à l’infor-matique musicale. Son Cursus et ses stagesréalisés en collaboration avec des chercheurset compositeurs internationaux fontréférence en matière de formation profes-sionnelle. Ses activités pédagogiquesconcernent également le grand public grâceau développement de logiciels pédagogiqueset interactifs nés d’une coopération étroiteavec l’Education Nationale et les conserva-toires. L’Ircam s’est enfin engagé dans uneformation universitaire avec l’universitéParis VI pour le Master AcoustiqueTraitement du signal et InformatiqueAppliqués à la Musique.

www.ircam.fr

IRCAMINSTITUT DE RECHERCHE ET COORDINATION ACOUSTIQUE/MUSIQUE

22 | iRCAM

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24 | SAiSON 06.07

Nom interprète, instrument

Informatique musicale Ircam

COMPOSITEUR

Titre (durée’)

[ CRÉATION FRANÇAISE

PRODUCTION

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[ CRÉATION FRANÇAISE

PRODUCTION

LE FESTIVAL AGORA 2007 EST PRODUIT ET ORGANISÉ PARL’IRCAM-CENTRE POMPIDOU.

Ircam

Institut de recherche

et coordination

acoustique/musique

L’Ircam, association loi 1901,

est subventionné

par le ministère de la Culture

et de la Communication

(Direction des affaires

générales, Mission de la

recherche et de la

technologie et Direction

de la musique, de la danse,

du théâtre et des spectacles).

EN PARTENARIAT AVEC

• Les Spectacles vivants-

Centre Pompidou

• La Cité de la musique

• Le musée du Louvre

• Le musée du quai Branly

• Radio France

• Le Théâtre Nanterre-Amandiers

• La Ville de Paris

• Mairie du IVe arrondissement

AVEC LE SOUTIEN DE• Ministère de l’Éducation

nationale

• Caisse des Dépôts

• Fondation Calouste Gulbenkian

• Pro Helvetia-Fondation suisse

pour la culture

• Sacem (Société des auteurs,

compositeurs et éditeurs

de musique)

• SACD (Société des auteurs,

compositeurs, dramatiques –

Action culturelle)

L’Ircam est membre du Réseau Varèse,

Réseau européen pour la création et la

diffusion musicales, subventionné par le

Programme Culture 2000 de l’Union

Européenne.

L’IRCAM REMERCIE SES PARTENAIRES MÉDIASTélérama, France Musique.

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