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Cisco CCNA:Guide pour les futurs certifiés !

IP LOGOS

Oswaldo LAMOTHE, CCIE Voice #20573

TOUTES LES

RÉPONSES À VOS

QUESTIONS!

IntroductionChapitre 1

Exemplaire unique pour le membre iplogos.fr: Guerin ([email protected])

La certification CCNA a été créée par Cisco en 1998. C’était le premier niveau du parcours de certification proposé par le constructeur.... jusqu’en 2013, où Cisco a introduit un nouveau niveau débutant: la certification CCENT.

Il ne faut pas s’y méprendre sur le terme de « débutant »: la certification CCENT reste une certification difficile. D’ailleurs, d’après1 le célèbre auteur de nombreux livres sur les certifications Cisco, Todd Lammle, le niveau de la certification CCENT est plus élevé que celui de la certification CCNA à son lancement (donc 15 ans auparavant).

Depuis 2013, la première étape des certifications professionnelles Cisco débute, soit avec la CCENT (niveau débutant), soit avec le CCNA (qui devient donc une certification de niveau intermédiaire!).

Chapitre 1

• Un guide organisé en trois parties:

• Les avantages d’être certifié Cisco: une source de motivation pendant toute votre préparation !

• Les réponses concrètes à vos questions: les inscriptions, le déroulement des examens, les types de questions, etc.

• Le programme technique détaillé de la certification Cisco CCNA Routing & Switching

Introduction

2Exemplaire unique pour le membre iplogos.fr: Guerin ([email protected])

Chapitre 2

Avantages d’une Certification Cisco

Aux États-Unis, où le pragmatisme règne en maître dans les affaires, les certifications se multiplient. Que ce soit pour la gestion de projet, les ressources humaines ou encore la comptabilité: quel que soit le secteur d’activité, il est probable qu’une certification professionnelle existe.

Parmi toutes ces offres, la certification Cisco fait référence dans le domaine des réseaux informatiques. Vous trouvez dans cette partie les différents avantages à devenir certifié Cisco. Ces avantages sont multiples, aussi bien pour l’employeur que pour l’employé !


Une étude2 récente (2013) publiée par Cisco liste les avantages, pour une entreprise, d’employer des salariés certifiés Cisco.

Cette étude démontre que les salariés certifiés Cisco sont plus rapides et plus efficaces que les non certifiés dans la réalisation de projets technologiques et la résolution de problèmes techniques.

Elle indique également que l’emploi de certifiés Cisco permet de:

• diminuer les coûts du support réseau (de près d’un tiers du budget),

• diminuer les durées de dysfonctionnement du réseau (37% de diminution de « downtime »),

• améliorer la satisfaction des utilisateurs.A l’occasion de cette étude, les employeurs ont indiqués que les certifications apportent une réelle valeur ajoutée. Ceux-ci s’accordent pour dire que les employés certifiés Cisco ont plus de connaissances que leurs collègues qui ne le sont pas.

Avantages d’une certification Cisco

Pour l’employeur


La section précédente montre clairement que les employés certifiés Cisco ont la reconnaissance des employeurs et des professionnels du métier. Le certifié Cisco acquiert également la reconnaissance de ses pairs (ses collègues et les partenaires avec lesquels il travaille).

Ce n’est pas étonnant: l’obtention d’une certification CCNA se fait après une phase de préparation de plusieurs mois pendant laquelle de fortes connaissances technologiques sont acquises.

Ces connaissances sont toujours pragmatiques, concrètes et réutilisables dans l’activité quotidienne du salarié. De par ma propre expérience, les certifications (et notamment les certifications Cisco, qui ont une reconnaissance élevée chez les professionnels) apportent trois gros avantages pour le certifié.

La certification « Validation des acquis »

De façon évidente, la certification Cisco aide à justifier de ses compétences (un peu à l’image d’une validation des acquis).

Pour comprendre comment une certification peut aider à valoriser votre expérience et valider formellement vos acquis, prenons un exemple. Considérons que vous étiez préalablement l’administrateur de facto du réseau de votre entreprise, avec un formation initiale de 2 ans post-bac en informatique. Aujourd’hui, vous souhaitez évoluer et changer d’emploi. Vous constaterez que les employeurs potentiels vont préférer des profils d’ingénieur réseau au vôtre pour des emplois d’administrateur réseau, de technicien voire d’ingénieur support réseau….

Pour vous permettre de mettre toutes les chances de votre côté dès la lecture de votre CV, le logo « Cisco Certified », preuve que vous détenez une certification Cisco, rendra alors votre candidature très intéressante pour les employeurs et facilitera votre embauche pour ce nouvel emploi tant convoité !

La certification: récompense d’apprentissage

Les certifications sont également un moyen de développer de nouvelles compétences.

Avantages d’une certification Cisco

Pour l’employé


C’est exactement mon cas personnel. Après une formation initiale réseau & télécoms, et une expérience de 8 ans dans les réseaux, je vois arriver des solutions de voix sur IP sur le marché assez séduisantes. Elles permettent de téléphoner en utilisant l’infrastructure IP de l’entreprise ! C’était complètement innovant, et donc intéressant. Seulement (j’étais salarié à cette époque), mon employeur préférait vendre mes compétences et mon expertise réseau à un tarif élevé plutôt que de me laisser redémarrer en tant que débutant dans les technologies de la voix sur IP !

J’ai donc décidé de développer une expertise comparable à celle que j’avais alors dans le domaine du réseau. Je me suis remis à travailler comme un étudiant qui poursuit sa journée de travail après ses cours. J’ai donc lu des livres et pris des notes. J’ai passé des week-ends et mes vacances à tester des fonctionnalités sur des équipements Cisco achetés sur eBay, etc. J’avais un objectif: devenir CCIE mais pas sur les technologies que je connaissais déjà. Non, certifié expert sur de nouvelles technologies (la Voix sur IP). C’est comme le marathon, il est plus facile de courir en se disant qu’il faut atteindre la ligne d’arrivée que de se dire je vais courir jusqu’à l’épuisement !

La préparation à une certification permet de définir des objectifs techniques et calendaires. D’un point de vue technique, le programme de certification liste un ensemble de technologies à connaitre et maitriser: cela définit le contenu de l’apprentissage.

D’un point de vue du planning, il faut que les compétences s’accumulent les unes aux autres jusqu’au jour J, le jour où l’on passe l’examen.

Après de nombreuses heures de travail, je suis enfin devenu certifié expert Cisco dans un domaine où je n’avais aucune expérience professionnelle! J’ai quitté mon emploi et j’ai créé IP Logos, une entreprise où mes revenus n’étaient liés qu’à ma certification Cisco et aux technologies VoIP. Dans mon cas, la certification Cisco a permis de compenser un manque d’expérience dans un environnement technique spécifique.

La certification: un puissant levier professionnel

Mon exemple personnel que je viens de décrire montre comment ma vie professionnelle a profondément changée suite à l’obtention d’une certification Cisco. C’est probablement lié au fait que la certification obtenue correspond au niveau le plus élevé (la certification CCAr est apparue plus tard).

Néanmoins, pour avoir accompagné de nombreux stagiaires, je peux affirmer qu’une certification Cisco - quel que soit le niveau de cette certification - est un moyen de faire évoluer sa carrière professionnelle. Elle peut permettre de relancer sa propre carrière et de faciliter le changement d’entreprise en augmentant son ‘employabilité’. Une étude3 sur des personnes ayant récemment obtenues leur certification indique que plus de 80%


des certifiés observent une augmentation de la demande pour leurs compétences.

Dans 80 % des cas, l’obtention permet d’augmenter ses revenus financiers (augmentation moyenne de 8,6% du revenu annuel4!). Cette augmentation pourra se faire par renégociation interne ou bien en revalorisant sa position dans une nouvelle entreprise.

Alors, je comprends pourquoi, aujourd’hui, vous vous dites: « et pourquoi pas moi ? » …


La certification CCNA en pratique

Chapitre 3


Certifications Cisco: 5 niveaux, 9 options

L’acronyme CCNA signifie Cisco Certified Network Associate. Il est utilisé pour identifier une étape dans le parcours des certifications Cisco. Chacune des étapes de ce parcours est validée par une certification: Débutant, Intermédiaire, Professionnel, Expert et Architecte. Ça c’est pour le niveau.

Ensuite, il y a différentes versions, en fonction des spécialités techniques. Effectivement, étant donné le large périmètre technologique des solutions Cisco, le constructeur a défini plusieurs options qui correspondent à des domaines technologiques différents:

• Routage et commutation (Routing & Switching),

• Architecture,

• Datacenter,

• Sécurité,

• Opérateurs,

• Communications Unifiées (Vidéo, Voix),

• WiFi.

Une certification Cisco est donc définie par le niveau dans le parcours et par le domaine technologique. De façon générale, lorsque l’on par de la certification CCNA, on parle de la certification CCNA Routing & Switching.

Le pitch officiel de Cisco.com

Le site officiel cisco.com présente sa certification CCNA en ces mots:

« La certification CCNA (Cisco Certified Network Associate) atteste de la capacité à installer, configurer, exploiter et dépanner les réseaux routés et commutés de taille moyenne, notamment par la mise en œuvre et la vérification des connexions des sites distants dans un WAN.

Le cursus CCNA inclut des connaissances de base sur la réduction des menaces, une introduction aux concepts et à la terminologie des réseaux sans fil, ainsi que des qualifications axées sur les performances. Ce nouveau inclut également (mais sans s’y limiter) l’utilisation des protocoles suivants : IP, EIGRP (Enhanced Interior


Qu’est ce que la certification CCNA ?


Gateway Routing Protocol), Frame Relay, OSPF, les VLAN, Ethernet, les listes de contrôle d’accès (ACL).»

De façon générale, il est largement établi que cette certification offre au salarié l’accès à des métiers dans le domaine des réseaux comme:

• Technicien ou Ingénieur réseaux,

• Support réseaux

• Ingénieur systèmes et réseaux,

• Administrateur Réseau,

• Spécialiste réseau,

• etc.

CCNA Académique vs. Industriel ou Professionnel

On trouve parfois, sur Internet (forum, blogs, ou autres), une distinction entre une certification CCNA Académique et une certification CCNA Industriel. Souvent les questions posées alors sont : « est-ce la même chose ? Quelle est la meilleure pour trouver un emploi? Quelle est la dure à obtenir? »

Pour vous faire une idée des réponses à ces questions, je vais vous révéler une chose. En effet, personnellement, c’est sur le tard, en enseignant cette matière dans une école que j’ai appris l’existence de la version « académique » du CCNA. Elle

correspondrai à la validation de différents modules qui couvrent le programme CCNA.

Cette légende de la certification « CCNA Académique » est fausse. La certification CCNA Académique correspond à plus une organisation de l’enseignement du programme pour des étudiants. Le programme et les objectifs sont les mêmes mais Cisco propose une organisation adaptée aux organismes de formation initiale (les écoles, qu’ils appellent des Cisco Networking Academy).

Mais valider tous les modules de la CCNA Académique dans une école ou un organisme agréé ne fera pas de vous un certifié CCNA. Au mieux, suivant les écoles, vous obtiendrez un voucher pour passer l’examen, mais c’est tout.

Donc, pour faire simple et enlever toute ambiguité, je résumerai en une phrase: il n’y a qu’une seule certification CCNA: la certification CCNA Académique n’existe pas !

Pré-Requis à la certification

Là encore, il existe un à-priori. Officiellement, Cisco n’exige aucun pré-requis. Mais attention, cela ne veut pas dire que n’importe qui peut s’inscrire à une formation CCNA et passer la certification avec succès dans la foulée!


Pour tirer maximum profit d’un cours ou d’une formation CCNA, un niveau minimum initial est requis (même s’il n’est pas formellement exigé). Ce niveau minimum correspond aux certifications A+ et Network+ comme le montre le schéma ci-dessous extrait du site cisco.com (cf. https://learningnetwork.cisco.com/community/it_careers/comptia).

Les certifications A+ et Network+ sont proposées par CompTIA, un groupement de constructeurs et d’éditeurs. Elle ont la particularité d’être générales et indépendantes de constructeurs ou d’éditeurs spécifiques.

Malgré tout, cela ne veut absolument pas dire qu’il faut être certifié A+ et Network+. Non, il faut avoir le niveau de connaissance défini par le programme de ces deux certifications. Et encore, certaines sont plus importantes que d’autres.

Vous trouverez les éléments du programme qu’il faut maitriser en pré-requis pour rentrer facilement dans l’univers du réseau Cisco sur le blog IP Logos: http://www.iplogos.fr/les-pre-requis-a-la-certification-cisco-ccna

CCNA: 1 certification, 2 possibilités !

Comme pour toute certification informatique, la certification CCNA est obtenue après avoir obtenu une note minimale à un examen officiel.

Le principe est simple mais il y a tout de même deux façons d’être certifié CCNA:

• Soit en étant reçu à l’examen « CCNA Composite » (référence de l’examen: 200-120),

• Soit en étant reçu à deux examens ICND5: ICND1 (Examen 100-101) et ICND2 (Examen 200-101).

Dans l’un ou l’autre des deux cas, vous obtenez la certification Cisco CCNA. Le schéma ci-dessous présente les deux moyens d’obtenir la certification. Vous noterez que le passage de l’examen 100-101 est couronné par une certification intermédiaire: la CCENT.


https://learningnetwork.cisco.com/community/it_careers/comptia




http://www.iplogos.fr/les-pre-requis-a-la-certification-cisco-ccna




Puisque le choix est laissé au candidat, il vous faut définir au préalable quel circuit choisir parmi les deux: Examen CCNA Composite ou ICND1 + ICND2.

L’examen ICND1 correspond à un sous-ensemble du programme de l’examen CCNA Composite. Il s’appuie sur des thèmes conceptuels et un environnement technique plus simple. L’examen ICND2 couvre un périmètre plus complexe.

Tous les examens Cisco sont gérés par Pearson VUE et l’inscription à l’examen CCNA Composite coûte 216€ HT. Chaque examen ICND coûte 110€ HT. La différence n’est donc pas dans le coût total (6€ d’écart hors taxes: on voit bien que le prix ne constitue pas un critère de choix très pertinent).

Je ne vois donc pas d’intérêt à vouloir absolument passer la CCNA Composite à moins d’être sûr de l’obtenir et de vouloir limiter les déplacements vers le centre d’examen ! Cette voie est plutôt destinée à une personne qui travaille déjà dans le domaine des réseaux (et sur des équipements Cisco) depuis longtemps et qui a besoin d’être certifié ou re-certifié pour une raison

particulière (pour satisfaire les exigences de son entreprise, de son client, etc.).

Cependant, ce profil n’est pas celui du candidat type qui vise la certification CCNA.

C’est donc mon conseil pour ceux qui visent la certification CCNA: passez l’examen ICND1 puis ICND2 ensuite. Cela correspond finalement à la fameuse stratégie « diviser pour conquérir ».

En termes d’avantages, cela permet de focaliser sa préparation et ses révisions sur un programme donné. Et puis, en cas d’échec, l’examen ICND est moins couteux: il y a donc un critère économique. Autre avantage, cela permet d’être officiellement « certifié Cisco » plus vite puisque le premier examen (100-101) permet d’accéder au grade de certifié CCENT.


Les informations fournies ci-après sont applicables pour tous les examens Cisco (ICND1, ICND2 et CCNAX).

Inscriptions en ligne

L’inscription se fait exclusivement en ligne, sur le site Internet de Pearson Vue, à l’adresse: http://www.pearsonvue.com/cisco/schedule/. Attention, le paiement se fait en ligne, au moment de l’inscription. A la fin de la procédure, une email de confirmation vous sera envoyé.

Normalement, suivant la taille du centre d’examen, les inscriptions peuvent se faire jusqu’à deux jours avant votre examen s’il reste des places (c’est quand même pas bondé non plus!).

Attention tout de même, dans certains centres, seuls certains jours de la semaine sont des jours ouverts pour passer des tests Pearson Vue. Par exemple, dans mon cas, le centre d’examen le plus proche ne peut me recevoir que les mardi et jeudi.

Le temps de l’inscription, et du choix de la date du jour J devra se faire avoir défini votre planning de travail. N’attendez pas de vous sentir prêt pour vous inscrire: vous ne vous sentirez jamais suffisamment prêt. Alors que de définir à l’avance une date permet de définir un objectif calendaire motivant. Il vous faut donc très tôt définir un planning pour votre préparation : nous aurons l’occasion de vous aider dans la mise en place de ce planning (pour cela, restez abonné à notre newsletter).

Dans tous les cas, vous pouvez déjà localiser votre centre d’examen pour vous assurer de la proximité d’un tel centre avec votre lieu de résidence. Dans le cas contraire, un déplacement devra être organisé pour le jour J (en voiture, train ou avion!).

Choix d’un centre d’examen Pearson Vue

Les examens Cisco se font dans des centres Pearson Vue. Il y en a partout dans le monde, et même partout en France. Généralement, ce sont des organismes de formation qui demandent une accréditation pour devenir centre d’examen Pearson Vue. Il leur suffit généralement de satisfaire à un cahier des charges commun à tous les centres Pearson Vue.


La logistique des examens


http://www.pearsonvue.com/cisco/schedule/




Pour cela, vous pouvez, avant même votre inscription, utilisez le moteur de recherche en ligne à l’URL suivante: http://www.pearsonvue.com/cisco/locate/

Généralement, un centre d’examen Pearson Vue est un organisme de formation avec une salle ou un bureau dédié aux examens.

Et une fois sur place, comment ça se passe ?

Vous vous dirigez vers le centre d’examen (généralement, c’est un organisme de formation) à l’heure demandée sur la convocation (que vous avez reçue par email). Je vous conseille de vous y rendre à l’avance, cela permet d’éviter toute mauvaise surprise (parking, problème de transport, etc.).

Une fois arrivé au centre d’examen, n’hésitez pas à vous présenter à l’accueil malgré votre avance (si vous êtes en avance!). En effet, il est souvent possible de passer l’examen dès que vous vous présentez et que les formalités sont effectuées. Il est donc préférable de se lancer que d’attendre dans la voiture, sur le parking ou de fumer clopes sur clopes !

Dès que vous vous serez présenté, vous serez pris en charge par le personnel de l’organisme qui vérifiera votre identité (pensez à prendre deux justificatifs différents), prendra une photo numérique de vous pour mettre dans le dossier Cisco et vous fera signer l’accord de confidentialité.

Après ces formalités, vos affaires (vêtements, téléphone mobile, portefeuille, etc.) seront rangés dans un casier fermé à clé pendant la durée de votre examen. Vous serez ensuite dirigé dans la salle de l’examen. Il s’agit d’une petite salle calme où vous serez seul face à un PC, sans communication possible avec l’extérieur (pas de tel, pas d’Internet, etc.). Seuls un stylo et quelques feuilles de brouillon vous seront donnés avant l’examen.

La personne du centre d’examen va lancer le logiciel d’examen et connecter l’application pour votre test. Elle vous indiquera également comment la contacter en cas de problème technique pendant le test.


http://www.pearsonvue.com/cisco/locate/




Vous avez 2 heures pour répondre à un test d’une cinquantaine de questions (entre 50 et 60 questions, c’est variable). Pour vous aider à gérer le temps, un compte à rebours va s’afficher dans un coin de votre écran pour vous indiquer, en permanence, le temps restant (ainsi que le nombre de questions restantes).

Attention, lorsque vous serez installé, le test ne va pas démarrer immédiatement. Une présentation du test à venir, les différents types de question et les règles à respecter vont vous être communiqués à ce moment. Il s’agit aussi de vous aider à prendre en main l’environnement logiciel de test.

Les différents types de questions

Lorsque l’examen démarre, l’écran va afficher les questions les unes après les autres. Celles-ci peuvent être de différents types. Je vous liste ci-après les différents types de questions pour mieux vous préparez en faisant de ce test quelque chose de moins mystérieux…

Néanmoins, vous pourriez passer l’examen sans avoir lu cette section puisque la majeure partie des informations communiquées ci-après sont présentés au candidat par le logiciel d’ examen avant de démarrer effectivement le test.

Vous pouvez également voir (et tester, en cliquant sur l’option « Try Me ») les différents types de questions sur le site internet de Cisco à l’URL suivante: http://www.cisco.com/comm/applications/PrepCenter/Images/Vue_CCNATutorial_Tlt_Sim_simlet_v4_010505.swf .

Questions à choix multiple (QCM)

On peut distinguer, durant le test, trois types de QCM.

Le premier type de QCM pose une question pour vérifier que le candidat a bien mémorisé une information importante. Dans ce type de question (cf. exemple ci-dessous), il n’y a qu’une seule réponse possible. En examen, la réponse doit être sélectionnée par un bouton: une sélection remplace la sélection précédent de façon à garantir que vous ne sélectionnez qu’une seule réponse.

La Certification CCNA en pratique

Le test CCNA en lui-même


http://www.cisco.com/comm/applications/PrepCenter/Images/Vue_CCNATutorial_Tlt_Sim_simlet_v4_010505.swf






Le deuxième type de QCM pose une question pour laquelle plusieurs réponses sont attendues. Dans tous les cas, Cisco indique le nombre de bonnes réponses à choisir. Les réponses sont choisies par le candidat en cochant des cases. Le logiciel de test empêche le candidat de choisir trop de réponses.

Généralement, ces question peuvent être utilisées, comme pour le QCM à réponse unique, pour vérifier des connaissances mais également pour vérifier votre capacité à appliquer ces connaissances pour résoudre une problématique.

Le troisième type de QCM est un « testlet »: il s’agit d’un groupe de plusieurs QCM qui porte sur un même scénario (généralement plus complexe).

Drag & Drop

Les questions « Drag & Drop » imposent au candidat de déplacer différents éléments dans l’interface graphique. On sélectionne un élément en faisant un clic sur le bouton gauche de la souris, on garde la sélection en maintenant enfoncé le bouton de la souris et


on déplace la souris pour déplacer l’élément et le positionner sur un bouton, un icône où une zone de l’interface graphique. Il suffit de relâcher le bouton de la souris pour placer l’objet à l’endroit où elle se trouve.

Les questions avec simulateur

Pour finir, il existe deux types de question qui impliquent un simulateur réseau:

• les questions SIM (Simulated Lab) décrivent généralement un problème, et la tâche du candidat consiste à configurer un ou plusieurs équipements (routeurs et/ou commutateurs) pour résoudre le problème. La note est accordée en fonction de la configuration que vous avez modifiée ou ajoutée.

Ces questions vous imposent de diagnostiquer un problème associé à une configuration donnée.

• les questions SIMLET sont peut être les questions les plus difficiles que l’on peut rencontrer lors de l’examen. Au lieu de répondre à une question en modifiant la configuration des équipements, la question inclut une ou plusieurs questions à choix multiple. Pour répondre aux question, il faut utiliser le simulateur pour examiner le comportement du réseau et interpréter le retour des commandes d’analyse (les fameuses commandes show).

Ces questions vous imposent d’analyser le réseau (qui peut fonctionner comme attendu ou pas) et de faire le lien entre les outils embarqués dans les équipements et vos connaissances des commandes et des technologies implémentées.


Le simulateur utilisé pour l’examen

Comme on vient de le voir, pendant l’examen, un simulateur peut être utilisé pour toutes les questions qui font appel à des connaissances pratiques.

Ce simulateur permet donc d’accéder en mode console6 à un ou plusieurs équipements. Ce simulateur propose des fonctionnalités limitées mais les fonctions principales fonctionnent et les principales commandes « show » et « debug » peuvent être utilisées.

L’aide conceptuelle (accessible via le point d’interrogation,« ? ») fonctionne, ainsi que l’utilisation des commandes partielles (« sho ip rou » peut être tapé à la place de la commande

complète « show ip route ») ainsi que la complétion automatique sur les commandes supportées.

Tout n’est pas implémenté, c’est dommage mais c’est aussi un indice. Parce que, si une commande n’est pas implémentée (elle vous retourne un message d’erreur), c’est qu’elle n’est pas nécessaire pour répondre à la question !

Dans tous les cas, vous devrez donc inclure, dans votre préparation, des phases d’apprentissages pratiques (nous vous enverront prochainement des informations complémentaires sur ce sujet: surveillez vos emails !).


Le programme de la certification CCNA


Le programme est défini officiellement par Cisco dans ce que l’on appelle un syllabus.

Ce programme est régulièrement mis à jour afin de refléter au mieux le monde de l’entreprise.

L’évolution et la mise à jour du programme de certification en fait une force. C’est une des nombreuse raisons raisons pour laquelle cette certification est reconnue dans le milieu professionnel. Mais c’est aussi pour cela que sa durée de validité est limitée à 3 ans…

Pour illustrer ce principe, on peut remarquer que la dernière mise à jour date du 26 mars 2013 (il y a donc moins de 2 ans à la date de rédaction de ce guide). Cette mise à jour a permis d’inclure les dernières technologies pertinentes, entre autres :

• les dernières versions logicielles que l’on retrouve dans les routeurs et commutateurs Cisco (IOS version 15),

• la gestion des licences logicielles de l’IOS,

• la technologie IPv6,

• le routage dynamique,

• etc.

Chapitre 4



Cet examen est associé à la certification CCENT (Cisco Certified Entry Network Technician) et constitue une première étape pour atteindre une certification de niveau intermédiaire (Associate-level).

Le test vérifie les connaissances et les compétences du candidat pour installer, gérer et diagnostiquer un petit réseau d’entreprise7. L’examen couvre les thèmes technologiques suivants:

• réseau de données IP,

• commutation LAN,

• IPV6,

• routage IP,

• services IP (DHCP, NAT, ACLs),

• sécurisation des équipements,

• diagnostic simple.

Le tableau ci-dessous, publié par Cisco, indique les modifications apportées par Cisco sur le programme ICND1 en mars 2013. C’est important de prendre ces éléments en compte, notamment si vous avez choisi de vous préparer seul à la certification. Parmi toutes vos lectures, certaines publications (antérieures à 2013) ne sont peut-être pas adaptées au nouveau programme.

On peut expliquer le retrait des thèmes technologiques par deux raisons principales:

• l’obsolescence technologique: c’est le cas de RIP et de la configuration des liens séries,


Présentation de l’examen 100-101 ICND1


• la spécialisation des métiers: c’est le cas du Wi-Fi par exemple où des certifications spécifiques ont vues le jour.

Les thèmes ajoutés sont essentiellement repris de l’ancien programme de ICND2: ceci démontre bien la difficulté croissante (dans le temps) du programme ICND1.


Cet examen est associé à la certification CCNA Routing & Switching (Routage et Commutation)

Le test vérifie les connaissances et les compétences du candidat pour installer, gérer et diagnostiquer un réseau d’entreprise de taille moyenne. L’examen couvre les thèmes technologiques suivants:

• commutation LAN,

• routage IP,

• services IP (FHRP, syslog, SNMPv2 et v3),

• sécurisation des équipements,

• diagnostic,

• réseaux étendus (WAN).

Là encore, le tableau ci-dessous montre que certains thèmes ont été déplacés vers le programme ICND1 et de nouvelles technologies sont intégrés dans le programme ICND2 (Spanning-tree, EtherChannel, EIGRP, OSPF multi-aires, etc.)


Présentation de l’examen 200-101 ICND2


Ce programme est divisé en 8 chapitres distincts que l’on va détailler ici.

1. Fonctionnement des réseaux IP

Ce chapitre est une description introductive aux technologies réseaux. C’est le point d’entrée pour les certifications Cisco (pas seulement la CCNA Routing & Switching). C’est dans ce chapitre que l’on apprend les bases des modèles OSI et TCP/IP, la différence entre un routeur et un switch, etc.

C’est une partie fondamentale qui constitue les fondations pour tout le reste. Même si cette partie rapporte peu de points (5% de la note totale), elle doit être acquise et comprise pour tout technicien ou ingénieur réseau.

2. Technologie de commutation LAN

Un chapitre très important qui couvre à la fois la théorie et la mise en oeuvre en environnement Cisco de la commutation Ethernet.

Le programme ICND1 est constitué des technologies suivantes:

• concepts de commutation Ethernet et mise en oeuvre dans les commutateurs Cisco;

• configuration initiale d’un commutateur, les outils de tests et vérification;

• VLAN: concepts et mise en oeuvre.

Le programme ICND2 introduit deux technologies supplémentaires: le spanning-tree (permet d’augmenter la disponibilité de l’infrastructure et de préserver des boucles dévastatrices! ) et l’agrégation de liens (pour exploiter simultanément plusieurs liens inter-swiches).

3. Adressage IP (IPv4 / IPv6)

Ce chapitre est fondamental (toute cette partie est uniquement traitée par le programme ICND1): il présente la structure des adresses IP pour permettre d’optimiser les mécanismes de communication entre machines.

4. Technologies de routage IP


Détails du programme CCNA Routing & Switching


Si le chapitre 2 couvre les technologies d’un commutateur, ce chapitre couvre les technologies d’un routeur.

Le programme ICND1 est constitué des éléments suivants (certains sont redondants avec ce que l’on a dans le chapitre 2):

• concepts de routage IP et mise en oeuvre dans les routeurs Cisco;

• configuration initiale d’un routeur, les outils de tests et vérification.

• théories du routage IP

• Routage inter-VLAN

• Mise en oeuvre OSPF (aire unique)

Le programme ICND2 introduit le protocole de routage EIGRP (propriétaire Cisco) et complète les aspects OSPF dans le cas de réseaux plus complexes (avec plusieurs aires).

5. Les Services IP complémentaires

J’ai coutume de dire à mes stagiaires / étudiants qu’un équipement Cisco est une trousse à outils très complète. C’est vrai qu’un commutateur ne fait pas seulement de la commutation Ethernet mais propose un grand nombre de fonctionnalités complémentaires.

Dans ce chapitre du programme CCNA, quelques uns de ces outils sont présentés:

• Serveur DHCP (pour la configuration automatique des systèmes),

• Fonctions de sécurités élémentaires (filtrage ACL et translation d’adresses),

• Redondance du premier saut (VRRP, HSRP, GLBP) - ICND2 uniquement,

• Outils d’administration (syslog, SNMP) - ICND2 uniquement.

6. Sécurisation des équipements réseaux

Dans ce chapitre - complètement inclus dans le premier pallier (ICND1), on aborde les protections élémentaires (mot de passe, accès à distance SSH à la place de Telnet, etc.).

Ce chapitre traite également d’une fonctionnalité de sécurisation du réseau intitulée « Port Security ». Pour faire simple, cette fonctionnalité permet de créer automatiquement des filtres sur les adresses MAC autorisés à utiliser les ports du switch.

7. Diagnostique (« Troubleshooting »)

Cisco a défini un chapitre spécifique pour le diagnostique. Par contre, pour travailler (et/ou réviser), je ne pense pas que cela soit la meilleure solution: il faut travailler chaque fonctionnalité


abordée avec l’idée de vérifier et de corriger tout dysfonctionnement qui pourrait survenir. C’est comme cela que je prépare les cours que je donne. Il faut s’habituer à utiliser les commandes show et debug régulièrement (pas uniquement lorsque cela ne marche pas!)

8. Technologies longue-distance (WAN)

Ce chapitre est uniquement au programme de l’examen ICND2. Il couvre les aspects théoriques des principales technologies WAN mais également la mise en oeuvre des technologies Frame-Relay (même si cette technologie n’est plus utilisée en Europe …. ;-) ou encore PPPoE (Point-to-Point Protocol over Ethernet).


Notes

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1 Cf. introduction de son livre « Todd Lammle's CCNA/CCENT IOS Commands Survival Guide: Exams 100-101, 200-101, and 200-120 »

2 www.cisco.com/web/learning/employer_resources/pdfs/wp13CS4110_EmployerValue.pdf

3 Certification Magazine Salary Survey, December 2009

4 Global Knowledge/Tech Republic IT Skills and Salary Report, 2012

5 ICND = Interconnecting Cisco Networking Devices

6 Si le « mode console » ne signifie rien pour vous pour l’instant, ne vous inquiétez pas: vous apprendrez cela dans le cadre de votre apprentissage pour devenir certifié CCNA!


http://www.cisco.com/web/learning/employer_resources/pdfs/wp13CS4110_EmployerValue.pdf




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