Investment Outlook Décembre 2015 ABN AMRO

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Perspectives d’investissement Décembre 2015 savoir anticiper en 2016

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savoir anticiper en 2016

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Perspectives d’investissementDécembre 2015

savoir anticiper en 2016

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SommaireAu gré des anticipations du marché 1

Savoir anticiper en 2016 2

Une reprise plus convaincante 3

Actions : la reprise arrive à maturité 4

Thématique : voyages autour du monde 5

Obligations : où trouver de la valeur ? 6

Opportunités de diversification 7

Matières premières & devises 8

Prévisions 9

Allocation d’actifs et performance 10

Grille d’allocation d’actifs 11

Contributions 12

La présente publication ABN AMRO s’adresse à un public international. Les profils de risque et la disponibilité de certains produits de placement peuvent varier d’un pays à l’autre. Votre conseiller local pourra vous fournir davantage d’informations.

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Fixer un cap pour 2016 ne suffit pas. Nous devons également suivre les évolutions - par nature éphémères - des anticipations du marché. La reprise économique américaine et européenne finira par tirer les économies émergentes, mais la confiance du marché dans ce scénario fluctuera. Comme la communauté financière, nous pensons que la Fed va relever ses taux directeurs et que la BCE s’orientera vers des taux de dépôt négatifs. Toute déviation par rapport à ce cap sera probablement amplifiée par le sentiment du marché et influera sur les cours.

Notre allocation d’actifs vise à générer des performances stables pour l’avenir. Elle s’appuie sur nos convictions fondamentales et prend en compte les nouveaux défis de la diversification. La reprise économique en cours et la faiblesse persistante des coûts de financement restent les moteurs des actions, notamment d’Eu-rope et d’Asie émergente. Nous continuons de largement surpo-ndérer les actions mais la hausse à l’œuvre depuis 7 ans arrive à maturité, réduisant la capacité des indices globaux à devancer la croissance bénéficiaire. Cette maturation du marché haussier plaide en faveur d’une nouvelle diversification au profit des obli-gations d’entreprises (fortement sous-pondérées) et des hedge funds (surpondérés), moins vulnérables à la volatilité du marché. La décision prise en novembre de redéployer une petite partie de l’allocation aux actions sur les obligations d’entreprises va dans ce sens. Nous reconnaissons aussi que les craintes de ralentis-sement de la croissance ou d’événements géopolitiques peuvent déstabiliser le marché ; si nos principales convictions sont ébran-lées à court terme, le bon sens et la flexibilité feront la différence. Nos préférences pour les technologies de l’information, la santé et les sociétés bénéficiant des nouvelles tendances liés aux voyages (cf. thématique actions) sont motivées par les mutations écono-miques, démographiques et sociétales. Ces segments seront moins sensibles aux fluctuations cycliques.

En 2016, de nouvelles anticipations du marché entraîneront des changements dans la rémunération du risque, créant des opportu-nités. Nous prévoyons que les prix des matières premières rebon-diront au premier semestre et que la hausse des taux américains ravivera l’attrait des obligations au second.

Ces recommandations sont détaillées par l’équipe d’investisse-ment d’ABN AMRO Private Banking dans les pages qui suivent. Votre banquier privé ou votre centre de conseil en investissement le plus proche peut vous aider à vous préparer à ce que nous réserve l’année 2016.

Didier Duret

Directeur de la politique d’investissements,ABN AMRO Private Banking

Décembre 2015

Au gré des anticipations du marché

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Savoir anticiper en 2016 32 Décembre 2015

Savoir anticiper en 2016 Les perspectives des actions sont positives pour 2016, mais les anticipations changeantes du marché concernant la trajectoire des grandes économies et les mesures des banques centrales incitent au pragmatisme.

La réponse des banques centrales et les réactions du marché depuis la crise financière de 2008 illustrent l’influence des anticipations sur les marchés. Si la politique d’investisse-ment d’ABN AMRO s’articule autour d’un scénario écono-mique positif à moyen terme, elle reste exposée aux varia-tions des prévisions concernant la croissance et la politique.

Le pragmatisme est de rigueur. Renforcer l’exposition aux actions (surpondérées) lorsque les craintes de récession diminuent, et la réduire en cas d’optimisme excessif. Rester à l’écart des obligations (fortement sous-pondérées), sauf pour les rares segments générant des rendements supé-rieurs aux liquidités pour un risque raisonnable. Et diversifier via les hedge funds et les matières premières (surpondérés).

Identifier les inversions de tendance XX Les Etats-Unis et la zone euro sont les piliers de la crois-

sance mondiale. La vigueur de la demande domestique, l’amélioration du marché du travail et moins d’austérité alimentent une reprise modérée.

XX La Chine et l’Inde tirent le redressement des économies émergentes. La stabilisation des matières premières, la dépréciation des devises et les (mesures) politiques pour-raient relancer les exportations et améliorer la contribu-tion des marchés émergents à la croissance mondiale.

XX L’activisme des banques centrales protège contre les risques systémiques et la récession. Les banques cen-trales font alterner divergence (hausse des taux aux Etats-Unis, assouplissement ailleurs) et vigilance unanime. La hausse des taux américains sera bien orchestrée, soute-nant les actifs risqués.

Obstacles à une diversification efficaceXX Un scénario de croissance modérée laisse peu de marge

pour faire face aux chocs. Toute faiblesse de la demande

ou tout choc externe peut compromettre la reprise. XX Porter l’inflation à 2% est fastidieux. La divergence mo-

nétaire peut entraîner une volatilité des changes et des obligations, et l’éclatement de bulles des prix des actifs.

XX Une nouvelle ère de la diversification. Les actifs de diver-sification classiques (emprunts d’Etat, métaux précieux et monnaies refuges) ne sont plus totalement efficaces. Les marchés obligataires sont devenus structurellement illiquides.

Opportunités issues de la rémunération du risqueXX Les actions européennes, chinoises et indiennes rému-

nèrent mieux le risque. Les prévisions de résultats et la hausse des marges soutiennent les actions européennes. En Chine et en Inde, les risques passés et le pessimisme excessif ont accru la rémunération du risque. L’innovation et les évolutions démographiques alimentent la crois-sance des résultats dans les technologies de l’information et la santé.

XX Les obligations d’entreprise restent source de perfor-mance. Le maintien des taux bas et la faiblesse des taux de défaut alimentent les opportunités sur les segments des obligations d’entreprises et à haut rendement, notam-ment en Europe. Les obligations indexées sur l’inflation bénéficient des mesures visant à stimuler l’inflation.

XX Les hedge funds devraient être moins vulnérables aux revirements du marché. Sélectionner les gérants aptes à prendre des positions courtes (long/short equity) ou à miser sur les inflexions de tendance (commodity trading advisors).

Didier Duret – Directeur de la politique d’investissements, ABN AMRO Private Banking

immobilier

liquidités

matières premièreshedgefunds

actions

services auxcollectivités

télécommunications

Europe, marchés asiatiques émergents,

Japon, Etats-Unis (par ordre de préférence)

Technologies del’information,santé

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pétrole,métaux de base

creditarbitrage

macro/CTA, Long/short equities,

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obligations d’Etat des principaux pays de la zone euro

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Synthèse des stratégies actives

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Savoir anticiper en 2016 32 Décembre 2015

Une reprise plus convaincante ■ La reprise mondiale se poursuit à un rythme modéré ■ Les marchés émergents jouent un rôle important ■ Les conditions financières demeurent favorables

Le ralentissement en Chine et la forte chute des prix des matières premières, pétrole en tête, sur les 18 derniers mois, ont déterminé la trajectoire de l’économie mondiale. Reste à savoir si les tendances décevantes observées récemment se maintiendront.

Certaines fragilités existantes diminueront progressivementLa reprise mondiale continue à un rythme modéré, avec de nettes divergences entre les régions (cf. graphique), mais reste fragile. Des difficultés et des risques apparaissent clai-rement. Outre la croissance chinoise et les prix des matières premières, plusieurs grands pays émergents rencontrent de sérieux problèmes en matière de finances publiques. La réaction des marchés financiers et des économies au resser-rement monétaire aux Etats-Unis est incertaine. En outre, les tensions géopolitiques restent élevées et la situation poli-tique de certains pays est compliquée.

Au chapitre des bonnes nouvelles, les économies avancées en Europe et en Amérique du Nord enregistrent une crois-sance générale, enfin tirée, en Europe, par la demande inté-rieure. Par ailleurs, le processus de réduction des fragilités financières dans ces régions progresse . Le rôle des banques centrales reste décisif dans la gestion des risques macroéco-nomiques et la stabilisation des perturbations de marchés.L’évolution des économies émergentes sera également déterminante en 2016. Ici aussi, nous identifions plusieurs éléments positifs. En 2015, les importations chinoises se sont dégradées de manière excessive par rapport au ralen-tissement de l’économie. Ce processus ne devrait pas perdu-rer. Les derniers chiffres montrent une amélioration de la balance commerciale chinoise. Les statistiques relatives aux ventes automobiles et à la construction se redressent aussi. Les prix des matières premières semblent avoir atteint un plancher et nous en attendons au moins une stabilisation.

Impact positif à venir des taux de changesEn 2015, les taux de change ont connu d’importantes fluc-tuations. De nombreuses devises émergentes ont perdu 20 % ou plus face au dollar durant les 18 derniers mois (c’est aussi le cas de l’euro et du yen). Nous y voyons une réaction adéquate à la baisse des prix des matières premières.

A court terme, la dépréciation des monnaies renforce les pressions sur ces économies du fait de la dégradation de leurs conditions des termes de l’échange. Il faudra un certain temps avant que ces pays commencent à ressentir des effets positifs sur leur compétitivité.

Pour l’économie mondiale dans son ensemble, les fluctua-tions de change ne font guère que redistribuer la croissance même si le temps joue un rôle. A court terme, les perdants réagissent plus rapidement que les gagnants : l’impact tend donc à être négatif à l’échelle mondiale. Des effets plus posi-tifs devraient apparaître ensuite. Nous devrions les observer en 2016 – en sus d’une stabilisation des prix des matières premières, d’une hausse des importations chinoises, d’une amélioration de nombreuses économies émergentes et d’une poursuite de la croissance modérée dans les écono-mies avancées.

Des risques demeurent et le calendrier est incertain, mais l’économie mondiale devrait connaître une meilleure stabi-lité et une plus forte croissance en 2016.

Etudes économiques du groupeHan de Jong – Chef économiste

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Economies développées

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Le dynamisme de l’activité manufacturière diffère selon les régions

Source : indice PMI, MarkitSupérieur à 50, l’indice signale une croissance de l’activité économique. Inférieur à 50, il en reflète une contraction.

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Savoir anticiper en 2016 54 Décembre 2015

Les actions demeurent attrayantes par rapport aux autres classes d’actifs en raison, essentiellement, des perspectives d’une croissance mondiale modérée, tirée par la hausse de la demande des ménages dans les pays développés et la faiblesse des prix des matières premières. Cet environne-ment devrait favoriser une accélération future de la crois-sance bénéficiaire, atone en 2015.

Les actions mondiales sont raisonnablement valorisées (PER prospectif de 15,5x). La liquidité devrait rester abondante et la hausse des taux américains devrait peu affecter les actions, même si elle pourrait entraîner un écart des perfor-mances régionales au profit de l’Europe.

Les actions, dont le rendement escompté dépasse celui des obligations, devraient encore attirer les investisseurs institutionnels et particuliers. Néanmoins, les PER ont augmenté ces cinq dernières années, signe que la reprise arrive à maturité. Nous avons donc récemment réduit notre surpondération.

Nous préférons l’Europe et l’Asie émergente aux Etats-UnisNous préférons les actions européennes aux actions améri-caines. Sur les marchés émergents, nous privilégions l’Asie. Le cycle économique est plus avancé aux Etats-Unis, ce qui y limite la croissance bénéficiaire. L’Europe est en outre mieux positionnée : le potentiel de hausse des marges opération-nelles, l’embellie économique de la zone euro et l’euro faible soutiennent les résultats. Le PER prospectif pour 2016 est plus séduisant en Europe (14,8x) qu’aux Etats-Unis (16,5x) (cf. graphique). L’Europe devrait conserver l’avantage en 2016 du fait des politiques monétaires divergentes de la BCE et de la Fed.

Les actions émergentes offrent la meilleure croissance béné-ficiaire et une valorisation attrayante (PER de 11,2x) mais au vu des risques, nous recommandons une position neutre. Sur les marchés émergents, les dynamiques divergent. Nous privilégions l’Asie, et surtout la Chine et l’Inde, qui devraient profiter des politiques de croissance et de l’impact de la baisse des prix des matières premières sur les prix des intrants et la demande intérieure.

Secteurs de croissance défensifs : santé et TI avant toutLa croissance mondiale se redressant, nous recommandons d’investir dans la croissance « défensive » et l’innovation qu’offrent la santé et les technologies de l’information (TI). La santé devrait être tirée par l’innovation dans des domaines comme la biotechnologie, ainsi que par la croissance de la demande liée au vieillissement démographique. Dans les TI,

les valorisations restent relativement séduisantes au vu des perspectives d’une hausse progressive des résultats.

Jusqu’à présent, ni les marchés de matières premières ni l’activité manufacturière mondiale ne se sont assez affer-mis pour améliorer les perspectives de secteurs cycliques comme l’industrie et les matériaux. Les entreprises axées sur la consommation ont récemment publié des résultats solides mais paraissent chères. En général, nous recom-mandons les leaders sectoriels et les entreprises offrant une exposition diversifiée à la croissance.

Stratégie d’investissement & Expertise du portefeuilleAnnemijn Fokkelman - Responsable global actions

Actions : la reprise arrive à maturité ■ Les actions demeurent attrayantes ■ Nous privilégions l’Europe et l’Asie émergente ■ La santé et les technologies de l’information profitent de l’innovation et de la croissance

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Comparaisons régionales des bénéfices et des valorisations

Source: Bloomberg, Datastream

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Savoir anticiper en 2016 54 Décembre 2015

Actions : la reprise arrive à maturité Thématique : voyages autour du monde

Les ménages des pays développés étant prêts à dépenser de nouveau, le voyage et le tourisme se redressent. Les évolu-tions démographiques, en particulier l’aisance financière des retraités, contribuent aussi à cette croissance. En outre, les voyages sont de plus en plus abordables.

Dans les pays émergents, la croissance de la classe moyenne stimule le secteur. En Chine, une part grandissante de la population a désormais les moyens de partir à l’étran-ger. Auparavant réservé à une élite, le secteur du voyage et du tourisme devient un marché de masse. Les départs vers l’étranger depuis les aéroports chinois ont progressé de 800% depuis 2000. 116 millions de voyages à l’étran-ger ont été réalisés en 2014, un chiffre appelé à augmenter. Les conditions de visa ont été assouplies pour les touristes chinois, ce qui pourrait les encourager à voyager davan-tage. Le shopping est indissociable du tourisme. En 2014, les touristes chinois ont dépensé 200 milliards de dollars à l’étranger (source : Fung Business Intelligence Center).

Dans les pays développés, le moral des ménages s’améliore. L’emploi se redresse et la baisse des coûts de l’énergie et des intérêts dope le pouvoir d’achat. Davantage de temps libre et la chute des prix des billets d’avion et de l’hébergement incitent à voyager.

Nouveaux modèles économiquesLe secteur mondial du voyage et du tourisme se transforme, les nouveaux acteurs bouleversant les modèles écono-miques classiques. A mesure que le marché de masse se développe, les compagnies aériennes à bas coûts concurrencent les grandes sociétés nationales, souvent non rentables. La faiblesse des coûts du carburant et du personnel et l’effi-cience accrue des avions limitent les prix, et les volumes des « low cost » comme easyJet et Ryanair ne cessent d’augmenter.

Les nouveaux acteurs de l’hôtellerie mondiale mettent également à mal les modèles existants. Les grandes chaînes comme Intercontinental Hotels et Hyatt Hotels, axées sur le marché américain, ne représentent qu’environ 20% du marché mondial. Elles s’efforcent désormais d’acqué-rir des groupes plus internationaux. Les nouveaux modèles économiques

■ Le voyage et le tourisme ont le vent en poupe ■ Dans les pays émergents, la croissance de la classe moyenne stimule le tourisme ■ Les acteurs du Web transforment le secteur du voyage

lancés par AirBnB et Expedia/HomeAway menacent les acteurs établis, à l’image d’Uber pour les taxis. Ces nouveaux acteurs offrent des capacités flexibles et abordables et sont de plus en plus populaires, y compris dans les pays émer-gents. Expedia, Priceline et Marriott International sont nos valeurs préférées sur ce segment.

Les réservations de voyages, d’hôtels et de croisières – Carnival Corporation est notre compagnie de croisière préférée – se font de plus en plus en ligne. Les prix sont bas et le marché est de plus en plus concurrentiel. Un mouve-ment de concentration est actuellement à l’œuvre, créant des groupes élargis affichant une plus grande envergure à l’international et une plus grande capacité de négociation et de commercialisation. Des sociétés telles que Priceline et Baidu (qui ont toutes deux des participations dans Ctrip, le leader chinois des services de voyage en ligne) et Expedia/HomeAway offrent des opportunités d’investissement.

Stratégie d’investissement & Expertise du portefeuilleEdith Thouin - Expert thématique actions

DE S T I N A T I O N E N T R E P R I S E S E C T E U R P A Y S

B A I D U T E C H N O L O G I E D E L ' I N F O R M A T I O N L A C H I N E E X P E D I A L U X E G O E D E R E N & D I E N S T E N E T A T S - U N I S F A C E B O O K T E C H N O L O G I E D E L ' I N F O R M A T I O N E T A T S - U N I S P R I C E L I N E C O N S O M M A T I O N C Y C L I Q U E E T A T S - U N I SW A L T D I S N E Y C O N S O M M A T I O N C Y C L I Q U E E T A T S - U N I S A C C O R C O N S O M M A T I O N C Y C L I Q U E L A F R A N C EW Y N N M A C A U C O N S O M M A T I O N C Y C L I Q U E H O N G K O N G L V M H M O E T C O N S O M M A T I O N C Y C L I Q U E L A F R A N C E C A R N I V A L C O N S O M M A T I O N C Y C L I Q U E E T A T S - U N I S M A R R I O T T C O N S O M M A T I O N C Y C L I Q U E E T A T S - U N I S R O Y A L C A R I B B E A N C O N S O M M A T I O N C Y C L I Q U E E T A T S - U N I S

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Savoir anticiper en 2016 76 Décembre 2015

En 2016, les banques centrales domineront encore les marchés obligataires. La Fed s’apprête enfin à relever ses taux d’intérêt tandis que la BCE entend renforcer ses achats d’actifs. Dans cet environnement, il nous semble judicieux de privilégier les sources de surperformance potentielle.

Une sous-pondération allégéeEn novembre, nous avons accru l’allocation aux obligations, tout en conservant une forte sous-pondération. Les obliga-tions d’entreprise notamment nous semblent receler davan-tage de valeur. Nous recommandons aussi les obligations indexées sur l’inflation, qui protègent contre la hausse des prix. Un nouveau point d’entrée sur les marchés obligataires émergents pourrait apparaître en 2016.

Le crédit, source de rendementLes obligations d’Etat de l’Europe périphérique se sont bien comportées, mais après avoir profité des largesses de la BCE, leurs écarts de rendement ont rétréci et leurs marges diminuent par rapport aux Bunds et aux liquidités. Les obli-gations d’entreprise (investment grade et haut rendement) nous semblent une meilleure alternative.

Comme l’illustre le graphique, les rendements des obliga-tions d’entreprise dépassent ceux des obligations périphé-riques. Le crédit devrait davantage profiter de l’assouplisse-ment monétaire de la BCE, des faibles taux de financement et de la reprise économique en cours. La baisse des prix de l’énergie et la hausse du dollar face à l’euro sont deux facteurs de soutien supplémentaires.

Les obligations à haut rendement, européennes notamment, offrent un potentiel élevé. Les valorisations sont attrayantes, les écarts de rendement s’étant élargis sous l’effet des craintes quant à la reprise mondiale. Nous préférons l’Eu-rope aux Etats-Unis en raison de la forte exposition du haut rendement américain au secteur de l’énergie.

Les obligations indexées sur l’inflation protègent contre la hausse des taux Les obligations indexées (principal et coupon) sur l’inflation fournissent une protection si l’économie se redresse plus vite que prévu et que l’inflation repart. Leurs prix sont en outre séduisants, la prime d’inflation étant basse. Nous les recommandons moins pour leur rendement intrinsèque que pour leur potentiel de performance en cas de dérapage de l’inflation.

Les obligations émergentes pourraient offrir un nouveau point d’entrée En 2016, lorsque la hausse des taux américains aura été totalement intégrée, les marchés émergents pourraient commencer à surperformer les marchés développés. Un recul des devises émergentes, comme celui qui dure depuis la mi-2014, laisse généralement place à une crise de la dette. Ceci ne s’étant pas produit, et les valorisations étant attrayantes, certaines régions émergentes en croissance comme l’Asie nous semblent attractives.

Certains segments du marché recèlent de la valeurNous restons prudents à l’égard des obligations en tant que classe d’actifs, le niveau absolu des rendements restant très bas et la Fed relevant son taux de base. Certains segments offrent néanmoins un potentiel de surperformance. Il y aura assurément des phases d’illiquidité et de volatilité des marchés obligataires dues à la divergence des politiques monétaires. Nous conseillons donc toujours la construction d’un portefeuille solide, fondé sur le potentiel de rendement, la qualité et la liquidité.

Stratégie d’investissements Expertise du portefeuille Mary Pieterse-Bloem - Responsable global obligations

■ Les obligations d’Etat de qualité offrent des rendements limités ■ Le crédit est plus rémunérateur que les obligations d’Etat de l’Europe périphérique ■ L’assouplissement monétaire de la BCE entretient la quête de rendement en Europe

Obligations : où trouver de la valeur ?

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Comparaison des rendements obligataires

Source: Bloomberg

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Savoir anticiper en 2016 76 Décembre 2015

Opportunités de diversification ■ Hedge funds (surpondérés) : source de diversification ciblée ■ Immobilier (sous-pondéré) : la classe d’actifs devient plus attrayante ■ Les acteurs du capital investissement rivalisent de plus en plus pour les meilleures opérations

Hedge fundsProduits d’ínvestissement et solutions patrimoniales

Wilbert Huizing - Expert produits d’ínvestissement

Viser la diversificationLa dispersion des valorisations, la divergence des politiques monétaires et les inversions de tendance sur les marchés de l’énergie et des changes offrent des opportunités pour les gérants de hedge funds. Nous privilégions les stratégies d’actions, de produits de taux et de trading.

Actions. La divergence croissante entre les sociétés sur et sous-évaluées pourrait devenir un moteur de performance pour les gérants long/short equity. L’environnement devrait être plus propice aux stratégies d’arbitrage de fusions en 2016, les primes liées aux fusions-acquisitions ayant diminué au 3e trimestre. Produits de taux. Les positions courtes sur les produits de taux américains ont augmenté avec la fin de l’assouplisse-ment quantitatif de la Fed. S’il existe des risques - hausses soudaines des taux et décalage et illiquidité - les hedge funds axés sur les produits de taux pourraient offrir une protection contre les turbulences des marchés obligataires. Trading. En 2016, les stratégies de trading dépendront de la capacité des gérants à identifier des tendances suffisam-ment dynamiques. La hausse de la volatilité, la divergence des politiques monétaires et les possibles inversions de tendance sur les marchés de l’énergie, des produits de taux et des changes pourraient offrir des opportunités.

Immobilier Stratégie d’investissements Expertise du portefeuille

Ralph Wessels – Expert immobilier

Amélioration des fondamentaux dans l’immobilierL’amélioration des fondamentaux de l’immobilier devrait se poursuivre en 2016. La reprise cyclique des économies développées et la faiblesse des taux d’emprunt hypothécaire soutiennent le secteur résidentiel, tandis que dans l’immobi-lier commercial le taux de vacance diminue.

Le secteur s’est désendetté et offre des dividendes adossés aux flux de trésorerie. A la fin du 3e trimestre, les dividendes mondiaux atteignaient 3,6%, selon l’association des socié-tés immobilières européennes cotées (EPRA). Ces caracté-ristiques intéressent les investisseurs en quête de rende-ment. Les valorisations immobilières augmentent mais restent inférieures de 5-10% à la valeur d’actif net. L’attrait

de l’immobilier tient au fait que les investissements sont adossés à des actifs réels, tangibles. Ses qualités de diversi-fication sont toutefois limitées car le secteur est bien souvent étroitement corrélé aux marchés actions. Il pourrait en outre pâtir des hausses des taux américains. Afin de réduire les risques, nous avons pris nos bénéfices sur l’immobilier au 1er semestre 2015, ramenant l’allocation à sous-pondérée. Les valorisations et les conditions du marché pourraient offrir de nouveaux points d’entrée en 2016.

Capital investissement Produits d’ínvestissement et solutions patrimoniales

Eric Zuidmeer – Expert capital investissement

Les sociétés de private equity engrangent actuellement leurs bénéfices en vendant des investissements. En 2015, pour la quatrième année consécutive, les distributions dépasseront les appels de capitaux pour de nouveaux investissements. Néanmoins, les capitaux disponibles sont abondants : ils sont estimés à 1 188 milliards de dollars tous fonds confon-dus. Ces capitaux rivalisent pour les meilleures opérations. Les multiples d’acquisition étant élevés et les fusions-ac-quisitions battant leur plein, les conditions de marché sont propices à la cession d’investissements. Les bonnes affaires risquent en revanche d’être difficiles à trouver. Les gérants de private equity devront donc s’appuyer davantage sur leurs compétences opérationnelles et financières pour créer de la valeur.

Les gérants privilégient la gestion active de portefeuilles concentrés, où chaque investissement résulte d’une évalua-tion minutieuse de la valeur d’entreprise. Cette approche convient particulièrement aux poches de valeur ou de crois-sance ciblées dans certains secteurs. La distribution en est un bon exemple : alors que de nombreuses enseignes physiques souffrent, les concepts de valeur et d’e-commerce, portés par la mutation des modèles stratégiques, peuvent servir de plateformes de croissance « buy and build ».

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Savoir anticiper en 2016 98 Décembre 2015

Matières premières & devises ■ L’offre excédentaire de matières premières diminue ■ Les politiques monétaires divergentes dictent l’évolution des devises ■ Le renminbi chinois acquiert de plus en plus une envergure internationale

La faiblesse des prix des matières premières influe sur les fondamentauxLes matières premières devraient légèrement s’apprécier en 2016, après avoir pâti des craintes de récession en Chine, de l’appréciation du dollar US et, pour beaucoup, d’une offre supérieure à la demande. Cela a été le cas des métaux, du pétrole et des matières premières agricoles (café, cacao et sucre). Si les inquiétudes à l’égard de la Chine commencent à diminuer et si l’offre excédentaire se résorbe un peu, un léger redressement est possible au cours des prochains mois. Le dollar s’étant déjà nettement apprécié, son impact négatif sur les matières premières devrait être plus modeste en 2016.

Les prix du pétrole pourraient se redresserLa perspective d’un rééquilibrage de l’offre et de la demande pourrait d’ores et déjà soutenir les prix du pétrole. L’offre excé-dentaire n’a pas besoin d’être résorbée totalement, l’anticipa-tion d’une amélioration suffit. Les cours intègrent déjà l’effet de la levée des sanctions à l’égard de l’Iran. Si les opérateurs commencent à douter d’une nouvelle baisse, leur positionne-ment pourrait se retourner à la hausse, ce qui soutiendrait les prix. Ces facteurs nous portent à croire que le WTI retrouvera un cours moyen de 60 USD le baril en 2016.

Le dollar devrait continuer de s’apprécierNous restons positifs sur le dollar par rapport à la plupart des devises. Nous voyons le dollar à parité avec l’euro et à 135 yens en 2016. La divergence des politiques monétaires, la reprise américaine et le climat favorable des marchés soutien-dront le billet vert. Le premier tour de vis de la Fed devant aller de pair avec une amélioration du moral des investisseurs, le dollar devrait profiter pleinement de la divergence des poli-tiques monétaires entre les Etats-Unis et le reste du monde. Une détérioration du climat des marchés limiterait probable-ment la hausse du dollar. Selon nous, l’accroissement des mesures d’assouplissement de la BCE pèsera durablement sur l’euro.

Le yuan devrait se déprécier lentementLe sentiment à l’égard du yuan s’est amélioré, Pékin ayant affirmé qu’un taux de croissance annuel d’au moins 6,5% était nécessaire pour doubler la taille de l’économie. Nous prévoyons une lente dépréciation du yuan, favorable aux exportations. Le durcissement de la politique monétaire américaine soutiendra le billet vert et pèsera sur le yuan. Si le yuan pouvait être inclus dans le panier de devises mondiales du FMI, son utilisation comme devise de réserve par les banques centrales n’augmentera que très progressivement. Nous pensons que le yuan se dépréciera légèrement face au dollar américain, à 6,40 fin 2015 et 6,57 fin 2016.

Matières premièresEtudes économiques du groupe

Hans van Cleef - Economiste sectoriel senior, énergétique

DevisesEtudes économiques du groupe

Georgette Boele - Stratégie marché des changes et matières premièresRoy Teo - Expert marché des changes

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Savoir anticiper en 2016 98 Décembre 2015

Prévisions

Prévisions macroéconomiques (%)1 25 novembre 2015 Croissance PIB réel 2016 Inflation 2016

ABN Opinon du ABN Opinon duAMRO marché AMRO marché

Etats-Unis 2,5 2,6 1,8 1,8Zone euro 1,9 1,7 1,2 1,1Royaume-Uni 2,6 2,4 1,9 1,4Japon 1,2 1,3 1,0 0,8Autres pays* 2,2 2,1 1,7 1,8ME Asie 6,0 6,0 3,0 3,1Amérique latine 0,8 0,6 16,3 19,4Emergents Europe** 1,7 1,4 6,3 6,2Monde 3,3 3,3 3,9 4,1

Prévisions des marchés actionsSpot Stratégie Forward

24 nov. 2015 active PER 2016MSCI ACWI 409,08 Surpondérer 15,1S&P 500 2.077,13 Sous-pondérer 16,1Euro Stoxx 50 3.396,47 Surpondérer 14,1FTSE-100 6.259,07 Surpondérer 14,8Nikkei 225 19.924,89 Neutre 17,4DAX 10.931,68 Surpondérer 13,1CAC 40 4.804,80 Surpondérer 14,5AEX 459,48 Surpondérer 15,4Hang Seng Index 22.587,63 Neutre 10,8Shanghai SE Comp. 3.616,11 Surpondérer 14,0Straits Times Index 2.923,49 Neutre 12,1

Sensex 25.775,74 Surpondérer 14,3

Prévisions des taux d’intérêts et rendements obligataires (%)25 nov. 2015 T2 2016 T4 2016

Etats-UnisUS Fed 0,25 0,75 1,253 mois 0,38 1,00 1,302 ans 0,93 1,25 1,4010 ans 2,20 2,90 3,00

AllemagneBCE 0,05 0,00 0,003 mois -0,09 -0,15 -0,152 ans -0,41 -0,25 -0,2110 ans 0,40 0,80 1,00

1Toutes les prévisions portent sur les moyennes annuelles des variations des chiffres trimestriels en glissement annuel. * Australie, Canada, Danemark, Nouvelle-Zélande, Norvège, Suède et Suisse. ** Belarus, Bulgaria, Croatia, Czech Republic, Hungary, Poland, Romania, Russia, Slovakia, Slovenia, Turkey, Ukraine.Source : ABN AMRO Group Economics, Consensus Economics, EIU

Prévisions des changesMonnaie 24 nov 2015 T2 2016 T4 2016EUR/USD 1,0649 0,95 0,95USD/JPY 122,56 130 135EUR/JPY 130,51 124 128GBP/USD 1,5123 1,28 1,27EUR/GBP 0,7042 0,74 0,75EUR/CHF 1,0844 1,12 1,15AUD/USD 0,7216 0,66 0,62NZD/USD 0,6526 0,60 0,58USD/CAD 1,3338 1,37 1,41EUR/SEK 9,2810 9,50 9,50EUR/NOK 9,2176 9,25 9,00

Matières premières26 novembre 2015 Spot index 2015 moyenne 2016 moyenneBrent USD/bbl 46 60 65WTI USD/bbl 43 55 60

Or USD/oz 1071 1106 950Argent USD/oz 14,2 15,9 14,1Platine USD/oz 851 1075 819Palladium USD/oz 551 700 535

Aluminium USD/t 1460 1675 1700Cuivre USD/t 4687 5600 5400

Prévisions des changes des devises de pays émergentsMonnaie 24 nov 2015 T2 2016 T4 2016USD/CNH (offshore) 6,4280 6,53 6,57USD/INR 66,3988 67,00 67,00USD/SGD 1,4142 1,47 1,50USD/TWD 32,6460 33,70 34,00USD/IDR 13711 14800 15000USD/RUB 65,6882 60,00 55,00USD/TRY 2,8605 2,95 2,90EUR/PLN 4,2541 4,15 4,10EUR/CZK 27,5000 27,00 26,50EUR/HUF 311,80 300,00 300,00USD/BRL 3,7323 3,70 3,60USD/MXN 16,5149 16,25 15,75

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Allocation d’actifs et performance ■ Une performance absolue positive depuis le début 2015 pour tous les profils de risque malgré les turbulences ■ La forte surpondération des actions a été le principal moteur de la performance ■ L’appréciation du dollar a soutenu les portefeuilles libellés en euros

Nous avons délibérément adopté une approche en faveur du risque en 2015, comme en témoigne notre forte surpondération sur les actions, notamment en Europe et en Asie émergente. En avril, nous avons pris nos bénéfices sur l’immobilier coté et sur les actions dépassant l’allocation cible – une situation due à la reprise des actions au premier trimestre. Nous avons aussi réduit au minimum l’allocation obligataire. L’exposition aux matières premières a été accrue en février et en juin. Nous sommes passés à une surpondération des hedge funds. Fin mai, tous les profils enregistraient une performance absolue positive depuis le début 2015, tirée par les actions. Les turbulences estivales ont toutefois effacé cette solide performance.

Les prix de la plupart des actifs se sont nettement redressés en octobre et, à la fin du mois, la performance depuis le début de l’année était de nouveau positive pour tous les profils (de 0,5 % pour le profil 1 à 8,2 % pour le profil 6). Tous nos profils sauf le n°1 dépassent leurs performances attendues à long terme.

Perspectives de performanceLes actions devraient continuer de tirer la performance en 2016, les obligations ayant épuisé leur potentiel. Les principaux risques pesant sur notre scénario central d’une reprise économique modérée sont la crainte d’une récession et, le cas échéant, une diversification inadéquate.

Dans les phases de correction, les investisseurs, mus par un comportement grégaire, vendant simultanément les actifs risqués au profit d’actifs sûrs plus liquides. Cet effet a été amplifié depuis la crise financière de 2008. Si les banques centrales ont pu juguler la volatilité et stabiliser les marchés au moyen de fortes baisses des taux et de programmes de soutien aux liquidités, elles n’ont pas réussi à rétablir un

schéma normal de diversification entre obligations, actions, matières premières et immobilier. La bonne nouvelle est que la corrélation entre les actions a nettement diminué et s’avère même inférieure à son niveau d’avant crise. Les investisseurs peuvent donc substituer à l’ancien mode de diversification, entre classes d’actifs, une diversification au sein-même des actions, entre titres, industries, secteurs et régions. Un volant de liquidités est également utile et une exposition ciblée aux hedge funds peut réduire les risques.

Stratégie d’investissement & Expertise du portefeuille Hans Peters - Responsable risque d’investissement

Paul Groenewoud - Expert analyse quantitative

EUR USD22 mai 2003 au 30 octobre 2015* 2013 YTD (30 octobre 2015) 22 mai 2003 au 30 octobre 2015* 2013 YTD (30 octobre 2015)Stratégique Tactique Rendement

excédentaireStratégique Tactique Rendement

excédentaireStratégique Tactique Rendement

excédentaireStratégique Tactique Rendement

excédentaireProfil 1 70,91 75,14 2,48 1,26 0,48 -0,77 58,36 73,28 9,42 1,53 0,79 -0,73Profil 2 80,72 92,05 6,27 2,79 2,13 -0,64 68,48 85,09 9,86 1,11 -0,46 -1,55Profil 3 104,61 131,03 12,91 4,11 3,75 -0,35 95,32 120,84 13,06 0,97 -0,57 -1,52Profil 4 118,72 145,60 12,29 5,83 5,59 -0,23 110,04 133,81 11,32 0,70 -0,76 -1,45Profil 5 140,31 175,12 14,49 7,48 7,40 -0,08 130,58 160,28 12,88 0,36 -0,32 -0,67Profil 6 152,17 184,27 12,73 8,68 8,24 -0,40 142,56 169,08 10,93 0,06 -0,35 -0,40* Les profils 1 et 2 correspondent à l’ancien profil Conservateur, les profils 3 et 4 à l’ancien profil Equilibré et les profils 5 et 6 à l’ancien profil Croissance.

Performance de notre allocation tactique d’actifs comparée à l’allocation stratégique, en %.

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Grille d’allocation d’actifs

Portefeuilles modèles du Comité d’investissements d’ABN AMRO montrant les profils de risque EUR/USD en % (le profil 1 étant le plus prudent et le profil 6 étant le plus exposé au risque de marché).

*Duration conseillée : plus élevée quele. Benchmark (Bank of America, Merrill Lynch Government Bonds 1-10 ans).

Allocation d’actifs Profil 3 Profil 4Classe d’actifs Stratégique Tactique Ecart Stratégique Tactique Ecart

Neutre Min. Max. Neutre Min. Max.Marchés monétaires 5 0 70 14 9 5 0 70 6 1Marchés des capitaux* 55 20 70 30 -25 35 10 55 18 -17Marchés d’actions 30 10 50 38 8 50 20 70 58 8Placements alternatifs 10 0 20 18 8 10 0 30 18 8

Fonds de Hedge funds 5 11 6 5 11 6

Immobilier 3 0 -3 3 0 -3

Matières premières 2 7 5 2 7 5

Allocation totale 100 100 100 100

Allocation d’actifs Profil 1 Profil 2Classe d’actifs Stratégique Tactique Ecart Stratégique Tactique Ecart

Neutre Min. Max. Neutre Min. Max.Marchés monétaires 5 0 60 41 36 5 0 70 21 16Marchés des capitaux* 90 40 100 51 -39 70 30 85 39 -31Marchés d’actions 0 0 10 0 15 0 30 22 7Placements alternatifs 5 0 10 8 3 10 0 20 18 8

Fonds de Hedge funds 5 8 3 5 11 6

Immobilier 0 0 3 0 -3

Matières premières 0 0 2 7 5

Allocation totale 100 100 100 100

Allocation d’actifs Profil 5 Profil 6Classe d’actifs Stratégique Tactique Ecart Stratégique Tactique Ecart

Neutre Min. Max. Neutre Min. Max.Marchés monétaires 5 0 70 2 -3 5 0 60 0 -5Marchés des capitaux* 15 0 40 11 -4 0 0 25 0Marchés d’actions 70 30 90 75 5 85 40 100 83 -2Placements alternatifs 10 0 30 12 2 10 0 30 17 7

Fonds de Hedge funds 5 8 3 5 8 3

Immobilier 3 0 -3 3 5 2

Matières premières 2 4 2 2 4 2

Allocation totale 100 100 100 100

Allocation d’actifs et performance

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Contributions Membres du Comité d’Investisement Global d’ABN AMRODidier Duret [email protected] Chief Investment Officer Private BankingGerben Jorritsma [email protected] Global Head Investment Strategy & Portfolio ExpertiseHan de Jong [email protected] Chief EconomistOlivier Raingeard [email protected] Head Investments Private Clients Neuflize OBCBernhard Ebert [email protected] Head Discretionary Portfolio Management Bethmann BankRico Fasel [email protected] Director Product Management Investment Advisory Netherlands

Etudes économiques du groupeGeorgette Boele [email protected] Coordinator FX & Precious Metals Strategy Hans van Cleef [email protected] Senior Energy EconomistRoy Teo [email protected] Senior FX Strategist

Stratéggie d’investissement & Expertise du portefeuilleMary Pieterse-Bloem [email protected] Global Head Fixed Income Strategy & Portfolio ManagementRoel Barnhoorn [email protected] Senior Fixed Income Thematic ExpertWillem Bouwman [email protected] Senior Fixed Income Portfolio ManagerChris Huys [email protected] Senior Fixed Income Portfolio Manager

Annemijn Fokkelman [email protected] Global Head Equity Strategy & Portfolio ManagementMaurits Heldring [email protected] Senior Equity Research & Advisory ExpertPim Lausberg [email protected] Senior Portfolio Manager EquitiesJaap Rijnders [email protected] Senior Equity Research & Advisory ExpertEdith Thouin [email protected] Senior Equity Thematic ExpertPaul van Doorn [email protected] Senior Portfolio Manager EquitiesRalph Wessels [email protected] Equity Research & Advisory ExpertJavy Wong [email protected] North Asia Equity Strategist

Analyse quantitative et gestion du risqueHans Peters [email protected] Head Investment RiskPaul Groenewoud [email protected] Quant Risk Specialist

CommunicationLa présente publication a été préparée par l’équipe Global Investment Communications. Merci d’envoyer vos questions ou commentaires à l’équipe, à l’adresse [email protected].

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Savoir anticiper en 2016 1312 Décembre 2015

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