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INVENTAIRE DES SITES DE TRAITEMENT DES DECHETS D’EQUIPEMENTS ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES
Actualisation 2006
Janvier 2007
Étude réalisée pour le compte de l’ADEME par TERRA SA
Coordination technique : Sarah MARTIN - Département Organisation des Filières et Recyclage – Direction Déchets et Sols – ADEME Angers
Inventaire des sites de traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques
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L’ADEME en bref : L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) est un établissement public sous la tutelle conjointe des ministères de l'Ecologie et du Développement durable, de l'Industrie et de la Recherche. Elle participe à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l'environnement et de l'énergie. L'agence met ses capacités d'expertise et de conseil à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public et les aide à financer des projets dans cinq domaines (la gestion des déchets, la préservation des sols, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l'air et la lutte contre le bruit) et à progresser dans leurs démarches de développement durable.
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Sommaire
INTRODUCTION, PRINCIPALES EVOLUTIONS CONSTATEES ET PREVISIBLES
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I – CHAMP DE L’INVENTAIRE, METHODE ET TERMINOLOGIES RETENUES
10
I.1 CHAMP DES ETABLISSEMENTSS ET ACTIVITES OBJET DE L’INVENTAIRE
10
I.2 METHODE DE REALISATION 10
I.3 TERMINOLOGIES RETENUES DANS L’INVENTAIRE 11
II – CADRE REGLEMENTAIRE DE REFERENCE POUR L’ELIMINATION DES DEEE
15
II.1 REGLEMENTATION RELATIVE A L’ELIMINATION DES DEEE, APPLICABLE EN 2006
15
II.2 REGLEMENTATION EN VIGUEUR EN 2006, NON SPECIFIQUES AUX DEEE
16
II.3 LE CADRE REGLEMENTAIRE ICPE 16
III – INVENTAIRE NATIONAL DES ETABLISSEMENTS REALISANT UNE OU PLUSIEURS ACTIVITES DE TRAITEMENT DE DEEE
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III.1 REPARTITION PAR REGION ET PAR FLUX
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III.2 REPARTITION PAR REGION ET PAR TYPE DE TRAITEMENT 20
III.3 REPARTITION EN NOMBRE DES ETABLISSEMENTS, PAR ACTIVITES DE TRAITEMENT DES DEEE
21
III.4 LISTE DES SITES INVENTORIES TRAITANT DES DEEE 22
IV – CARTOGRAPHIE PAR SECTEUR DE PRESTATIONS 24
V - POSITIONNEMENT ICPE DES SITES INVENTORIES 41
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INTRODUCTION, PRINCIPALES EVOLUTIONS CONSTATEES ET PREVISIBLES Cette actualisation de l’inventaire des établissements de traitement des DEEE dont le premier a été réalisé en 2001, est publiée au moment où le dispositif réglementaire pour l’organisation de la filière se met en place. Après la publication au cours de l’été 2006 des arrêtés d’agrément de 4 éco-organismes « DEEE ménagers » et de l’organisme de coordination OCAD3E, le ministère de l’écologie et du développement durable a fixé au 15 novembre 2006, le début de leurs interventions effectives. Dans le domaine des DEEE professionnels, où la responsabilité des producteurs ne les engage que sur les équipements mis sur le marché après le 13 août 2005, aucune demande d’agrément d’éco-organisme de producteurs n’avait été déposée auprès des pouvoirs publics au moment de cette publication (mai 2007). Cet inventaire restitue en conséquence, la localisation des capacités techniques nationales de traitement au début de l’application de la réglementation couvrant l’élimination des DEEE professionnels ou ménagers. L’inventaire de l’ADEME 2006, rend compte de 253 établissements déjà positionnés en France sur ces activités, de leurs spécialisations et de leurs complémentarités techniques.
Tableau 1 : Evolution du nombre d’établissements traitant de DEEE sur la période 2001 à 2006
Année inventaire 2001 2004 2006
Nombre d’établissements 174 227 253
Variation / période précédente - + 30% + 11.5 %
Au cours de la période 2001/2006, le nombre d’établissements identifiés s’est accru de plus de 40 %. Derrière ce chiffre, on constate des évolutions sectorielles différentes :
Un niveau relativement stable pour les broyeurs lourds de type « VHU » et pour les entreprises de réemploi d’appareils ménagers
Une baisse du nombre d’établissements déclarant effectuer le reconditionnement de cartouches
Un accroissement sensible des opérateurs de démantèlement ou de pré-traitement avant broyage de plus de 50 nouveaux établissements sur la période (soit environ + 80 % pour ce secteur) ces derniers positionnements traduisent le plus souvent une diversification d’activités d’acteurs déjà présents dans la filière ; en particulier dans le domaine du réemploi.
Les informations sur les activités et la localisation de chaque établissement objet de cet inventaire 2006 ont été introduites dans la base SINOE et peuvent être consultées sur www.sinoe.org. En s’appuyant sur ce support d’information disponible à tous, ces informations seront par la suite actualisées en continu.
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Recueillies en 2006, les données quantifiables d’activités, en tonnes par flux et en emplois spécifiquement affectés aux traitements des DEEE restituent sur cette base l’état des lieux pour l’année 2005. Le tableau ci-dessous traduit par conséquent l’état des lieux en France avant les effets attendus de la mise en œuvre des réglementations DEEE, dont il sera intéressant de suivre les évolutions futures. Basé sur un taux de réponse de l’ordre de 70 à 80 % du nombre d’établissements inventoriés, il propose néanmoins une vision globale ayant nécessité quelques approximations mais que l’on peut considérer proche de la réalité des volumes traités et des emplois totaux en 2005.
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Tableau 2 :
GEM "BLANC"
Informatique ,
bureautique,
Ecrans
"Gris"
Cartouches
d'impression
Nombre d'établissements
inventoriés (au 15/12/2006)51 101 40 45 25 262
Tonnages traités 250 000 t 100 000 t 18 000 (4) 5 000 1 000 t 374 000 t (7)
Part Flux Ménagers 75% 30% (2) 100% 10% (5) 5% 63%
Part Flux Professionnels 25% 70% (3) _ 90% (3) 95% 37%
Emplois (ETP) 150 1 000 800 200 350 2 500
Emplois/1000 tonnes 0,7 10 45 (6) 40 300 6,7
(1) En majorité broyage d'appareils entiers en mélange avec d'autres "ferrailles légères"
(2) Concerne en majorité l'extraction des fluides et compresseurs sur les réfrigérateurs et congélateurs
(3) Majoritairement équipements informatiques et bureautiques
(5) Prinicpalement téléviseurs
INDICATEURS GENERAUX SUR LES ACTIVITES DE TRAITEMENT DES DEEE, EN FRANCE EN 2005
(Données extrapolées principalement à partir des réponses fournies par les établissements
objets de l'inventaire ADEME réalisé en 2006)
Broyages (1)Démantèlements
(complets ou partiels)
Indicateurs
(7) Déduction faite de doubles comptes avec les tonnages broyés (carcasses métalliques issues de démantèlement, mises au broyage après diagnostic d'appareils collectés en vue du
réemploi), on peut situer la quantité nette de DEEE traités en 2005 à 350 000 tonnes, dont 210 000 tonnes provenant des ménages (3,4 Kg/an/hab).
Réutilisation (et reconditionnement) Données
consolidées
par Indicateur
Technologies
(6) Comprend ici les emplois de collectes; le contenu en emplois des autres opérations (diagnostics, réparation, commercialisation et SAV) étant couramment supérieur à 100
équivalents temps plein pour 1000 tonnes réutilisées
(4) Comprend ici la totalité des quantités collectées en vue de réemploi dont 15% environ étant finalement réutilisés
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Principales évolutions techniques et structurelles observées en 2007 Au regard de l’état des lieux antérieur à la mise en œuvre de la réglementation DEEE, (et indépendamment des quantités croissantes de DEEE collectés et traités sélectivement), les principales évolutions portent sur les technologies de traitement et sur la structuration de l’offre. Elles sont le résultat direct de la mise en œuvre de leurs responsabilités par les producteurs en conformité avec leurs obligations de résultats (dépollution, taux de valorisation). Concernant les DEEE ménagers, les collectivités locales jouent également un rôle dans la structuration de l’offre précisé ci-après. En l’absence d’éco-organisme pour les DEEE professionnels, la visibilité actuelle sur les évolutions est moindre que pour les DEEE ménagers ; on rappellera cependant que les technologies de démantèlement aujourd’hui disponibles se sont historiquement structurées en réponse à la demande de traitement des grands utilisateurs à titre professionnel d’EEEE, en particulier informatiques, bureautiques, ainsi que tubes et lampes à décharge. Evolutions technologiques et des capacités disponibles Les deux principaux déterminants d’évolutions techniques sont l’obligation réglementaire de retrait et traitements séparés de composants et substances et les taux de valorisation à atteindre. Au niveau du GEM HF, antérieurement broyé en mélange avec le GEM F et d‘autres ferrailles, l’évolution principale est la mise en œuvre de traitements par campagne exclusives de GEM HF. Sur ce principe, co-existent à ce jour des options manuelles avant broyage ou mécanisées post broyage, pour le retrait de certains composants (dont condensateurs). Les installations actuelles de broyage, disposent d’une réserve de capacité largement suffisante pour faire face à un accroissement fort des quantités collectées sélectivement. A présent séparé en amont (collectes sélectives) du GEM HF, le GEM F est canalisé en 2007 vers des solutions de traitement spécifiques permettant l’extraction des gaz présents dans les parois isolantes : d’ici fin 2007, 4 unités fixes et quelques unités mobiles seront en exploitation en France ; ces installations auront la capacité nécessaire et suffisante pour l’élimination dans les 5 à 10 prochaines années du parc de réfrigérateurs contenant des substances nuisibles à la couche d’ozone. Concernant le traitement des écrans, le parc d’équipements de séparation dalles-cônes de tubes cathodiques s’est sensiblement accru. Il doit permettre (avec d’autres options techniques) de faire face au traitement des tubes cathodiques des téléviseurs dont le tonnage, s’accroît aujourd’hui fortement. Les capacités de recyclage en boucle fermée des verres dépollués se heurtent néanmoins à la réduction de la demande des sites européens de production de tubes cathodiques. En réponse à la collecte à présent sélective du PAM, au moins 4 unités de traitement dédié se mettent actuellement en place en France, selon 2 principales options techniques : désintégration puis extraction principalement manuelle des composants devant être retirés, ou extractions manuelles préalables aux traitements mécanisées de séparation par matériaux. Quant à la fraction « plastiques » des DEEE, sa récupération, nécessaire pour atteindre les taux de valorisation fixés, est conjoncturellement tirée en avant par la demande internationale en matières plastiques de recyclage.
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D’une manière générale et quel que soit le flux de DEEE, la recherche de l’articulation la plus efficace entre interventions manuelles et mécanisées est le point central des développements technologiques en cours. Evolutions structurelles de l’offre et industrialisation de la filière Après leur période de croissance en nombre entre 2001 et 2006 (+ 40%, ramenée à +11% entre 2004 et 2006, cf. tableau 1) on peut ’attendre à une relative stabilisation du nombre d’établissements offrant une prestation de traitement de DEEE. Plus précisément cette stabilisation pourrait caractériser davantage les technologies mécanisées de traitement que les interventions de pré-traitement manuels en amont ; pour les DEEE ménagers du moins. On observe en effet une forte pression des collectivités locales pour que au moins des interventions de pré-traitement soient réalisées par des entreprises implantées dans leurs territoires respectifs, à proximité du gisement et au bénéfice d’acteurs luttant contre l’exclusion. Cette dernière donnée sociale est explicitement signifiée dans le décret du 20 juillet 2005 et dans les arrêtés d’agrément des éco-organismes. L’économie sociale déjà en position de pointe sur les activités de réutilisation, pourrait ainsi voir conforter son implication dans la filière française DEEE.
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I – CHAMP DE L’INVENTAIRE, METHODE ET TERMINOLOGIES RETENUES I.1. Champ des établissements et activités objet de l’inventaire Cet inventaire dénombre et localise les établissements où sont exploités en France une ou plusieurs technologies de traitement d’une ou plusieurs catégories de DEEE ou de constituants extraits de DEEE. Sa vocation première est de permettre à tout acteur détenant au titre de ses activités des DEEE (collectivités locales, distributeurs, industriels et prestataires agissant pour le compte de ceux-ci) d’avoir une vision globale de l’offre en services de traitement spécialisés disponibles en France ; arrêtés ici au 15 décembre 2006. Il porte donc sur le parc d’établissements de traitement à caractère industriel ou artisanal, à l’exclusion des services purement logistiques ou intermédiaires entre un détenteur de matériel et un lieu de traitement, quelle que soit, au demeurant, l’importance de ces derniers services dans le fonctionnement général de la filière et en particulier dans l’approvisionnement des sites objets de l’inventaire. N’entrent pas dans cet inventaire, les centres de traitement intégrés de constructeurs ou de grands utilisateurs (récupération de composants, démantèlement, reconditionnement de matériels, …) agissant pour leur propre compte ou / et à titre de services rendus dans le cadre de transactions commerciales autres que l’élimination en tant que telle, par exemple : opération de SAV, de maintenance ou de reconditionnement. De même, les activités d’achat, négoce et reconditionnement de parcs d’équipements électriques et électroniques cédés directement pour réutilisation et n’ayant pas le statut de déchet ne font pas partie du champ de cet inventaire. I.2. Méthode de réalisation L’ADEME a confié la réalisation de cet inventaire au bureau d’études TERRA, dont les investigations se sont déroulées sur la période courant de juillet à décembre 2006. Les 227 établissements présents dans le précédent inventaire (2004) ont été systématiquement contactés pour actualiser leurs positionnements à l’aide d’un questionnaire envoyé de façon individuelle et personnalisée. Parallèlement, une démarche de pré référencement a été conduite en interrogeant les relais d’informations que sont notamment : les délégations régionales de l’ADEME et les organismes consulaires. A l’issue de cette phase de recherche, 153 « nouveaux » sites ont été identifiés comme opérateurs potentiels de traitement de DEEE. Ils ont également été interrogés au travers d’un questionnaire envoyé de façon individuelle et personnalisée. Après deux relances, 279 réponses ont été reçues et analysées au regard des critères explicités ci-dessous. Arrêté au 15 décembre 2006, cet inventaire offre une photographie du parc français des sites de traitement et recense 253 établissements.
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Ce recentrage s’explique pour l’essentiel par la délimitation précise du champ de l’inventaire tel qu’exposé précédemment et par le souci de ne mentionner que des établissements, d’une part opérationnels au 1er décembre 2006 (à l’exclusion de projet à court, moyen ou long terme) et d’autre part, ayant répondu au questionnaire de l’ADEME. Les activités par établissement, restituent les déclarations des opérateurs. Résultat de la mise en œuvre de cette méthode de recherche et des déclarations recueillies, cet inventaire ne saurait prétendre à l'exhaustivité pour tous les secteurs d’activité. On est en droit de penser cependant qu’il restitue très largement l’offre nationale de traitement de DEEE au 1er décembre 2006 ; dans une « conjoncture DEEE » propice à des évolutions rapides de positionnement d’acteurs suite à la mise en place opérationnelle de la filière DEEE ménagers. Si l’on excepte les secteurs de reconditionnement de l’informatique et des cartouches ou des profils d’acteurs peuvent intervenir en dehors d’un contexte explicite de gestion de déchets (« brokers », négoce de produits) on peut considérer que les autres secteurs, plus de 90 % des établissements sont inscrits dans cet inventaire. I.3. Terminologies retenues dans l’inventaire
DEEE (définition Directive 2002/96/CE)
Initiales de “Déchet d’Equipements Electriques et Electroniques” ; Ce sont les équipements électriques et électroniques constituant des déchets au sens de l'article 1er, point a), de la directive 75/442/CEE, y compris tous les composants, sous-ensembles et produits consommables faisant partie intégrante du produit au moment de la mise au rebut.
GEM
Abréviation de Gros ElectroMénager, Désigne principalement les gros appareils « blancs » de lavage (linge, vaisselle), de cuisson ou de réfrigération et de congélation.
GEM F
Abréviation de Gros ElectroMénager Froid, Désigne les gros appareils de réfrigération, de congélation, autres gros appareils pour réfrigérer, conserver et entreposer les produits alimentaires, appareils de conditionnement d’air. Ces appareils ont en commun de contenir des fluides utilisés dans leurs systèmes de production de froid ou incorporés dans les matériaux d’isolation thermique : chlorofluorocarbones (CFC), hydrochlorofluorocarbones (HCFC), hydrofluorocarbone (HFC) hydrocarbones (HC) ; solutions aqueuses ammoniaquées (NH3), huiles.
GEM HF
Abréviation de Gros ElectroMénager Hors Froid, Gros Equipements Ménagers ne produisant pas de froid : lavage, cuisson, chauffage, ventilation, ….
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Ecrans
Désigne les équipements contenant un tube cathodique ou un écran plat (LCD, Plasma…). Ces appareils sont des équipements ayant pour fonction l’affichage d’images ou de données : principalement téléviseurs, moniteurs d’ordinateurs, minitels, ordinateurs portables.
PAM
Abréviation de Petits Appareils en Mélange. Désigne des flux d’équipements électriques et électroniques non « encombrants » mélangés lors de la réception en centre de traitement, dont la principale caractéristique commune est la petite taille : petits appareils ménagers, audio vidéo, bureautique, téléphonie, …
Equipements spécifiques (électriques ou électroniques)
Désigne des équipements faisant l'objet d'un traitement spécialisé dans un centre de traitement dédié. Il pourra s’agir de petits appareils (téléphones, appareils photographiques « jetables »), de gros équipements (transformateurs PCB, par exemple) ou d’équipements médicaux.
Tubes et lampes à décharge
Les tubes fluorescents et les autres lampes à décharge (lampes à économie d'énergie, les lampes à sodium haute et basse pression, les lampes à vapeur de mercure, les lampes à iodure métallique...) NB : Ces classifications ont été retenues en ce qu'elles correspondent au moins pour les
DEEE ménagers, à l’organisation en 5 flux des filières et technologies séparées de traitement.
Gris
Désigne les équipements informatiques et bureautiques (Ecrans ; moniteurs, unités centrales, ordinateurs portables…).
Traitement (définition Directive 2002/96/CE)
Toute opération suivant l'arrivée des DEEE dans des installations de dépollution, de démontage, de broyage, de valorisation ou de préparation à l'élimination, ainsi que toute autre opération effectuée en vue de la valorisation et/ou de l'élimination des DEEE
Réutilisation
Toute opération permettant la réutilisation des DEEE pour le même usage que celui pour lequel les équipements ont été initialement conçus Nous ajouterons la précision suivante : après diagnostic, nettoyage, remplacement éventuel de pièces détachées et contrôle, les appareils sont remis en marché avec les caractéristiques et à la marque initiale de fabrication. Dans certains cas une garantie de fonctionnement est proposée, elle deviendra obligatoire et d’une durée minimale de 1 an si la directive 1999/44/CE du 5 mai 1999 sur certains aspects de la vente et des garanties des biens de consommation est transcrite en droit français.
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Reconditionnement
Contribue également à la réutilisation d’un appareil. S’en distingue par la possibilité de modifier les caractéristiques techniques initiales de l’équipement et de le commercialiser, le cas échéant, sous une autre marque (exemple : cartouche « compatible »).
Broyage
Désigne une technologie de broyage de DEEE ou de fractions de DEEE, dédiée ou non à ces produits (c'est-à-dire en mélange avec d’autres produits : VHU, ferrailles..), intégrant une séparation des différentes fractions métalliques issues l’opération de broyage. D'autres fractions peuvent également être séparées (plastiques…)
Démantèlement
Démontage du produit en vue d’en extraire les composants classés dangereux et d’en séparer autant que nécessaire les différents constituants pour valorisation dans les filières appropriées.
Extraction de fluides
Indique une intervention sur un appareil entier en vue d’en extraire un ou plusieurs fluides classés déchets spéciaux et vise plus particulièrement l’extraction de CFC ou d’huiles (réfrigération, climatisation, transformateurs, …).
Traitement « Phase 1 » :
« Phase 1 » désigne usuellement la première étape des procédés de traitement des appareils de réfrigération (« GEM F »), au cours de laquelle est réalisée l’extraction des fluides du système actif de production de froid.
Traitement « Phase 2 » :
« Phase 2 » désigne usuellement la seconde étape des procédés de traitement des appareils de réfrigération (« GEM F »), au cours de laquelle est réalisée notamment l’extraction des fluides contenus dans les matériaux isolants des châssis.
Destruction de CFC ou PCB
Désigne dans le présent inventaire des technologies détruisant la structure des molécules et leurs propriétés chimiques afin de les rendre « inactives ».
CSDU :
Abréviation de Centre de Stockage de Déchets Ultimes Désigne les décharges pour les déchets non dangereux
CSDUS :
Abréviation de Centre de Stockage de Déchets Ultimes et Stabilisés Désigne les décharges pour les déchets dangereux
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GWP :
Abréviation de Global Warning Potential, Potentiel de réchauffement global en français Unité de mesure évaluant le potentiel de réchauffement d’un gaz à effet de serre en fonction de sa durée de vie dans l’atmosphère et de sa capacité à absorber les rayons infrarouges. Par convention, le PRG du CO2 est de 1
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II – CADRE REGLEMENTAIRE DE REFERENCE POUR L’ELIMINATION DES DEEE II.1. Réglementation relative à l’élimination des DEEE, applicable
en 2006
Le décret français 2005-829 du 20 juillet 2005 transpose en droit français la directive 2002/96/CE relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Les arrêtés d’application permettant la mise en place opérationnelle de la filière (agréments des éco-organismes ménagers et organisme coordonnateur ménager, registre des producteurs, exigences techniques pour les installations de traitement…) ont été publiés d’octobre 2005 à septembre 2006. La réglementation relative aux DEEE, s’applique pour une liste de produits désignés en annexe du décret précité :
1. Gros appareils ménagers. 2. Petits appareils ménagers. 3. Equipements informatiques et de télécommunications. 4. Matériel grand public. 5. Matériel d’éclairage (à l’exception des appareils d’éclairage domestique et des ampoules à filament). 6. Outils électriques et électroniques (à l’exception des gros outils industriels fixes). 7. Jouets, équipements de loisir et de sport. 8. Dispositifs médicaux (à l’exception de tous les produits implantés ou infectés). 9. Instruments de surveillance et de contrôle. 10. Distributeurs automatiques.
La réglementation reprend globalement les obligations édictées dans la directive européenne, notamment les objectifs de taux de valorisation par catégorie de produits :
Arrêté du 23 novembre 2005 relatif aux modalités de traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques
Taux minimum en poids moyen par appareil à atteindre au plus tard le 31 décembre 2006
Catégories de DEEE Taux de valorisation
Taux de réutilisation (hors appareils entiers) et de
recyclage
Gros appareils ménagers
Distributeurs automatiques 80 % 75 %
Equipements informatiques et de télécommunications
Matériel grand public 75 % 65 %
Petits appareils ménagers
Matériel d’éclairage
Outils électriques et électroniques
Jouets, équipements de loisir et de sport
Instruments de surveillance et de contrôle
70 % 50 %
Lampes à décharge - 80 %
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Concernant les sites de traitement en particulier, la réglementation comprend également des prescriptions techniques visant les opérations de traitement, en particulier l’obligation d’extraire certains composants présentant des risques pour l’environnement, en vue de les diriger sur des filières spécialisées et des prescriptions techniques particulières (arrêté du 23 novembre 2005), On trouvera de nombreuses informations actualisées sur le site Internet de l’ADEME : www.ademe.fr, rubrique Déchets / à chaque déchet sa solution / DEEE.
II.2. Autres réglementations en vigueur en 2006, non spécifiques aux DEEE
Pour les DEEE qui sont hors du champ de la directive, les réglementations environnementales en vigueur, devraient si elles étaient strictement appliquées, déjà largement contribuer à leur valorisation, en particulier :
• la restriction des apports en centre d’enfouissement aux seuls déchets ultimes ;
• la nomenclature des déchets dangereux imposant le traitement séparé de certains composants (piles contenant du mercure, batteries, lampes à décharge, condensateurs, relais au mercure), ainsi que certaines réglementations spécifiques (piles et accumulateurs ; équipements contenant des gaz ayant un impact sur la couche d'ozone) ;
• réglementations sur les émissions polluantes des usines d’incinération (restrictions induites sur la composition des éléments incinérés).
A ces dispositifs s’ajoutent les facteurs de structuration que sont les normes et règles « transversales » : Installations classées, démarches de normalisation de la qualité et du management environnemental. Les uns et les autres devraient, dès à présent, concourir à diriger exclusivement les flux de DEEE à détruire, soit sur des sites de broyage, s’ils ne comportent pas de déchets dangereux, soit sur des sites de démantèlement ou d'extraction de composants et fluides ; en aucun cas directement en centre d'enfouissement technique.
II.3. Le cadre réglementaire ICPE Ce cadre est défini par la Loi n° 76-663, du 19 juillet 1976, relative aux Installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) , loi désormais intégrée au Code de l’Environnement, Livre V : Art. L. 511-1 Sont soumis aux dispositions du présent titre les usines, ateliers, dépôts, chantiers et, d'une manière générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature et de l'environnement, soit pour la conservation des sites et des monuments « ainsi que des éléments du patrimoine archéologique ». Art. L. 511-2 .- Les installations visées à l'article L. 511-1 sont définies dans la nomenclature des installations classées établie par décret en Conseil d'État, pris sur le rapport du ministre chargé des installations classées, après avis du Conseil supérieur des installations classées. Ce
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décret soumet les installations à autorisation ou à déclaration suivant la gravité des dangers ou des inconvénients que peut présenter leur exploitation. Le décret N° 77-1133 du 21/09/77 en fixe les modalités d’application. En pratique, l’exploitant d’une installation susceptible d’être classée doit entrer en contact avec la DRIRE, chargée, sous l’autorité du préfet du département, de l’inspection des installations classées. La description des installations et activités du site par l’exploitant conduit les services préfectoraux à déterminer : - si le site est « classable » (c’est à dire concerné par la réglementation ICPE), - si oui, au titre de quelle(s) rubrique(s) et sous quel régime (autorisation ou déclaration,
pour chacune des rubriques). La nomenclature des installations classées liste l’ensemble des installations devant faire l’objet d’une procédure de classement, sous forme de rubriques : il en existe 400. Une même activité ou installation, présentée dans une rubrique, relèvera du régime de l’autorisation ou de la déclaration, en fonction de seuils de niveaux d’activité (mesurés selon les cas par une surface ou un volume de stockage, une puissance de machine (kW) ou un flux journalier ou annuel, etc…). Certaines rubriques ne comportent qu’un seul régime (en particulier, cas des rubriques 286 et 322, dont les activités visées sont soumises à autorisation).
Régime de l’Autorisation (préfectorale)
Procédure « lourde » Durée d’instruction de 8 à 10 mois. Etude d’impact et de danger. Enquête publique. Examen du projet en Conseil Départemental d’Hygiène. Décision préfectorale.
Régime de la Déclaration (en préfecture)
Procédure simplifiée Effective dès lors que la Préfecture a enregistré la demande (transmission d’un récépissé) Pas d’enquête publique.
Il n’existe pas aujourd’hui de rubrique spécifique aux activités de traitement de DEEE. Les établissements sont donc en général classés selon une ou plusieurs des 5 rubriques suivantes : 286 A, 167 A, 322 A, 98 bis, 2662. Le positionnement ICPE des sites recensé dans l’inventaire est précisé dans le chapitre V. Il existe un projet de nouvelle rubrique ICPE (rubrique 2711 qui devrait prochainement être publiée) dédiée aux activités de « Transit, regroupement, tri, désassemblage, remise en état d’équipements électriques et électroniques mis au rebut ». Par ailleurs, une circulaire ministérielle (DPPR) adressée aux services d’inspection des installations classées et relatives à la nomenclature des activités liées aux déchets (datant du 17 mars 2003) mentionne qu’une entreprise exclusivement réparatrice de DEEE sans activité significative de tri ou de regroupement, sous certaines conditions, n'est pas soumise au classement au titre de la législation ICPE.
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III – INVENTAIRE NATIONAL DES ETABLISSEMENTS REALISANT UNE OU PLUSIEURS ACTIVITES DE TRAITEMENT DE DEEE
Cette actualisation de l’inventaire a permis d’identifier 253 établissements sur lesquels s’opèrent en France un ou plusieurs traitements sur une ou plusieurs catégories d’appareils électriques ou électroniques ou composants, à la date du 1er décembre 2006. Nous distinguons ci-dessous les traitements d’appareils entiers à l’entrée du site et les traitement de composants ou substances :
1) Activités de traitement d’appareils entiers Nbre d’activités
exploitées
Réutilisation 72
Broyages / séparations de fractions métalliques 51
Démantèlement 101
Extraction de fluides (gaz, huile) 42
Sous total 1 : Nombre d’activités exploitées 266
2) Activité de traitement de consommables, de substances ou de composants extraits d’appareils entiers
Nbre d’activités exploitées
Cartouches d’impression (reconditionnement) 25
Composants d’EEE (réutilisation) 9
Tubes fluorescents et lampes à décharge 7
Tubes cathodiques (séparation verres / luminescents) 11
Ecrans LCD 3
Batteries au plomb (y compris prétraitement) hors réutilisation 8
Autres accumulateurs et piles 8
Composés mercuriels 3
Câbles (broyage ou dénudage) 26
Matières plastiques issues du démantèlement + CD-DVD (broyage)
12
Fractions issues du broyage ou du démantèlement 19
CFC, PCB – PCT, condensateurs (destruction) 5
Sous total 2 : Nombre d’activités exploitées 136
Nombre d’activités de traitement inventoriées exploitées 402
Nombre d’établissements exploitant une ou plusieurs activités de traitement
253
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III.1. Répartition par région et par flux
GE
M H
F
GE
M F
Ecra
ns
PA
M
Au
tre
s a
pp
are
ils
Alsace 12 9 2 6 5 0 1 7
Aquitaine 10 5 2 6 8 2 0 2
Auvergne 7 4 2 3 4 0 0 5
Basse Normandie 8 2 0 4 5 0 1 6
Bourgogne 8 4 1 4 5 1 0 7
Bretagne 10 6 1 3 4 1 1 1
Centre 10 5 2 2 3 0 2 3
Champagne-Ardennes 6 3 1 2 3 0 0 3
DOM TOM 2 1 0 1 1 0 0 0
Franche Comté 5 2 1 3 2 0 1 0
Haute Normandie 9 5 2 5 5 1 1 9
Ile de France 31 12 2 14 18 5 2 13
Languedoc Roussillon 6 3 2 2 3 0 2 6
Limousin 4 2 2 3 3 0 0 0
Lorraine 15 10 2 5 6 0 1 3
Midi Pyrénées 15 4 1 6 8 1 2 6
Nord Pas de Calais 23 11 2 6 9 1 6 8
Pays de la Loire 17 8 4 12 10 2 1 9
Picardie 8 4 1 1 3 0 0 6
Poitou Charentes 11 6 2 7 9 3 1 2
Provence Alpes Côte
d'Azur8 4 1 1 2 1 0 5
Rhône Alpes 28 8 2 12 11 2 3 10
France 253 118 35 108 127 20 25 111
Fra
ctio
ns i
ssu
es d
e
dé
ma
ntè
lem
en
t o
u
bro
ya
ge
Flux
Nombre
d'établissementsRégion
Appareils entiers
Ca
rto
uch
es
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III.2. Répartition par région et par type de traitement
Ré
utilis
atio
n
Bro
ya
ge
Dé
ma
ntè
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en
t
Extr
actio
n f
luid
e
Alsace 12 2 4 5 2 1 7
Aquitaine 10 4 2 6 2 0 2
Auvergne 7 4 1 3 2 0 5
Basse Normandie 8 2 2 6 0 1 6
Bourgogne 8 2 2 4 1 0 7
Bretagne 10 2 3 3 2 1 1
Centre 10 2 3 2 2 2 3
Champagne-Ardennes 6 1 1 2 1 0 3
DOM TOM 2 1 1 0 0 0 0
Franche Comté 5 8 1 3 1 1 0
Haute Normandie 9 2 1 3 2 1 9
Ile de France 31 1 9 11 3 2 13
Languedoc Roussillon 6 2 1 3 2 2 6
Limousin 4 2 0 3 2 0 0
Lorraine 15 3 4 5 2 1 3
Midi Pyrénées 15 5 1 7 1 2 6
Nord Pas de Calais 23 4 5 5 3 6 8
Pays de la Loire 17 7 2 10 5 1 9
Picardie 8 1 2 2 1 0 6
Poitou Charentes 11 7 2 7 2 1 2
Provence Alpes Côte
d'Azur8 2 2 1 2 0 5
Rhône Alpes 28 8 2 10 4 3 10
France 253 72 51 101 42 25 111
Nombre
d'établissementsRégion
Tra
ite
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Re
co
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Traitement
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III.3. Répartition en nombre des établissements, par activités de traitement des DEEE (hors activités de réutilisation de consommables informatiques, hors CSDU, CSDUS)
(1) par exemple, extraction de CFC, de condensateurs
Appareils entiers
Destruction / Recyclage
Réemploi 72 Etablissements
Prétraitement hors site de broyage (1)
42 Etablissements.
Démantèlement principalement manuel 101 Etablissements.
Broyeurs / séparateurs
51 Etablissements.
Traitement de fractions issues d’opérations de prétraitement,
démantèlement ou de de broyage
74 Etablissements.
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III.4. Liste des sites inventoriés traitant des DEEE La liste des sites est disponible sur www.sinoe.org, avec précision pour chaque site :
les coordonnées du site de traitement, les coordonnées d’une personne à contacter les activités de l’établissement (types de traitement et déchets) la situation du site au regard de la réglementation ICPE les éventuels autres agréments dont il dispose (ISO, Certirec…)
Requête dans la base de données SINOE Les requêtes dans la base de données SINOE sont possibles soit par type de « traitement » soit par catégorie de déchets.
1. Entrée par type de traitement Vous retrouverez les données de l’inventaire en utilisant pour les « traitements » (services dans SINOE) les codes suivants :
05 B : « Démontage, démantèlement » 07 AA : « Réutilisation » 07 B : « Recyclage » 07 E : « Pré traitement préalable à une valorisation matière » 07 EC : « Broyage » 09 : « Traitement thermique »
2. Entrée par type de déchets Vous retrouverez également les données de l’inventaire en utilisant pour les « catégories de déchets » les codes suivants :
01.11 : CFC 01.52 : équipements contenants des PCB ou contaminés par des PCB, les
condensateurs 02.13 : déchets de cartouches et de toner destinés à la destruction 07.4 : matières plastiques 08.2 : équipements électriques et électroniques hors d'usage 08.21 : gros EEE hors d'usage 08.211 : GEM HF 08.212 : GEM F 08.22 : petits EEE hors d’usage dont PAM 08.221 : écrans dont appareils à tubes cathodiques 08.4 : composants hors d'usage de machines et d'équipements, par exemple :
câbles, cartes électroniques, tubes cathodiques 08.411 : piles et accus usagés
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08.412 : batteries au plomb usagées 08.42 : tubes fluorescents et lampes à décharge 08.43 : cartouches destinées au reconditionnement 08.44 : tubes cathodiques
3. Requêtes prédéfinies
Ces requêtes sont en cours d’élaboration à la date de publication de ce rapport. La liste des établissements au format pdf peut également être demandée auprès d’Isabelle Tardy : [email protected]
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IV – CARTOGRAPHIE PAR SECTEUR DE PRESTATIONS
réutilisation d’appareils entiers ou de composants d’EEE
démantèlement
broyage d’appareils entiers
extractions de fluides ou de substance et de destruction de ces fluides
broyage de câbles ou de matières plastiques
traitement de fractions issues du broyage ou du démantèlement
traitements spécialisés :
− Lampes à décharge – tubes fluorescents
− Composés mercuriels,
− Piles et accumulateurs
− Batteries au plomb,
reconditionnement de cartouches
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Activité de réutilisation d’appareils entiers ou de composants d’EEE
MICRONOV
MICRO ORANGE
France Recyclage Electrique Electronique
DESTOCKAGE.INFO- OI SARL
ENVIE 16
ESOPE
BLAN'CASS
SORECFER SARL / REVIEH
ENVIE Dijon
TRANSFERT
IR3
MICRORECUP
ENVIE Franche Comté
BATTERIES GLOBAL SERVICES
Association La Clède
ENVIE Gard
ECOMICRO ENVIE Midi Pyrénées
ENVOIBIS REPETITA
ECOMICRO
ENVIE Gironde
APF industrie Montpellier
ENVIE Rennes 35
ENVIE Touraine
TRI Rhône Alpes
ENVIE Loire-Roanne
ENVIE Loire
ENVIE 43
ACTIF OUEST S.A.
ENVIE 44
ENVIE Orléans LoiretBULL SAS Angers
ENVIE Anjou
EMMAÜS Angers
CAVA - ASEA
ENVIE Reims
ENVIE Lorraine Nancy
ENVIE Lorraine Metz
ENVIE Hauts de France
ENVIE Hauts de France
ENVIE Hauts de France
LE RELAIS Nord
Atelier Chrysalide Avenir
ENVIE MO
ECOSYNTHESE / COVED
ENVIE Strasbourg
ENVIE Haute Alsace
CLADILEURODEAL (SARL OUTLINE)
ENVIE Le Mans (72)
RSB InformatiqueENVIE Rhône
ENVIE Le Havre
ENVIE Boucles de Seine
ATF
Les Ateliers du BocageLES ATELIERS DU BOCAGE
EIFA
ENVIE Picardie
IDDEES
ENVIE Var
ENVIE 86
ENVIE Limousin
V.D3EACTIF DPS
Les Ateliers du BocageENVIE Paris Saint Denis
Ateliers sans Frontières
LOXY SARLCOMPARTSEURO NAT-Métaux
BEARN SOLIDARITE
DIRECT ENVIRONNEMENT
Réutilisation
Gris
Composants électroniques
Batteries Pb
GEM
Martinique
CONCEPT ECANTILLES
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ADEME 26/44
Observations sur les activités de réutilisation d’appareils entiers Le nombre d’établissements répertoriés ayant une activité de réemploi d’appareils entiers (« blanc » ou / et « gris ») est à peu près stable (68 en 2004, 72 en 2006). La place de l’économie sociale représentée par les mêmes acteurs, entreprises d’insertion ou adaptées, reste prépondérante sur ces activités. Cette année une distinction a été faite entre les spécialistes du « GEM blanc » et du « gris ». Des spécialistes de la réutilisation du blanc s’orientent vers la réutilisation du « gris » ; ce qui ne semble pas manifester dans l’autre sens (du gris vers le blanc). Pour ce qui concerne le GEM blanc, l’origine des appareils réutilisés provenait en 2005 à plus de 90 % de points de collecte de distributeurs d’électroménager. Pour le gris, dans une même proportion, les approvisionnements avaient pour origine des cessions directes d’utilisateurs professionnels. Avant ou après leur agrément par les pouvoirs publics en 2006, les éco-organismes « DEEE ménagers » ont formalisé avec les réseaux de l’économie sociale, des partenariats visant à protéger leurs approvisionnements destinés au réemploi ; les éco-organismes n’intervenant que sur l’élimination de la fraction non réemployable de ces approvisionnements. On observe par ailleurs sur la période récente une multiplication des initiatives d’ouvertures de recycleries, à l’initiative principale de collectivités locales, le plus souvent en lien direct avec l’exploitation de déchèteries. Cette activité de récupération concerne une large diversité d’objets, dont les équipements électriques ne sont qu’une partie. Pour cette raison et comme pour celle de la difficulté à l’inscrire comme une offre de service de traitement de déchets, cette activité n’est par référencée dans cette inventaire. On pourra néanmoins se reporter utilement à l’annuaire DEEE de l’AVISE téléchargeable sur www.avise.org, publié fin 2006. Cet annuaire répertorie également les établissements du Mouvement Emmaüs collecteurs à domicile et réemployeurs de dons d’objets divers, parmi lesquels figurent en bonne position des équipements électriques et électroniques. Un partenariat de portée nationale entre Emmaüs France et l’un des éco-organisme DEEE ménagers régie également depuis le 15/11/2006 l’élimination de la fraction non réemployable de ces collectes d’appareils. En périphérie des activités de réemploi du « gris », des opérateurs sont spécialisés dans le réemploi de composants électroniques, souvent à la demande des fabricants des équipements qui les incorporent. Deux établissements ont été mentionnés sur des activités de « réemploi » de batteries au plomb. Il s’agit d’opérations de reconditionnement de ces accumulateurs permettant le prolongement de la durée de vie des appareils qu’ils équipent, tels que l’outillage professionnel.
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Broyage d’appareils entiers
PURFER
SIDEREM (METAL GIRON)
PURFER
GDE
BERNON et Cie
RIC Environnement
GODARD ESKA
BREST RECUPERATION
PURFER
AFM Recyclage
DECONS
AFM Recyclage
GDE Bretagne
AFM Recyclage
GDE
REVIVAL
MENUT Recyclage
GDE Atlantique
SIREC
ESKAESKA
ROLANFER Recyclage
CARMI
GALLOO France
CIBIE Recyclage
STRAP
BRION
CORNEC
STRAP
BOURBIE
ESKA
ROHR Environnement
MARX SPAENLIN
ALSAREC
PURFER
SOREBO
PASSENAUD Recyclage
NORVAL
AFM Recyclage
ESKA
COOLREC
Broyeur :
Type VHU
GEM F
Ile de France Guadeloupe
AER
ALPA
COREPA SncGDE (SOBEFER)
GROUPE DUPUYREVIVAL
REVIVAL
REVIVAL
REVIVAL
SIDEREM (SOBEMETAL)
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01/2007
ADEME 28/44
Activités de démantèlement
MICRO ORANGE
R'PUR
France Recyclage Electrique Electronique
DESTOCKAGE.INFO- OI SARL
VALME Technologies
TEIL SARL
ENVIE 16
ESOPEBLAN'CASS
VALDERIC
SORECFER SARL / REVIEH
ENVIE Dijon
IR3
CODEVAL
MICRORECUP
ENVIE Franche Comté
ECOTRI (Atelier Protégé Fouesnantais)
Association La Clède
SOVAMEP
KILYA Sarl
ECOMICRO
ENVIE 2E Midi-PyrénéesENVOI
BIS REPETITA
ENVIE 2E Aquitaine
ACOOR Environnement
ECOMICRO
VARRAY-PARISI S.A.
APF industrie Montpellier
ENVIE 2E Rennes
TRI 37
ADLCA - RD3E
JURATRI
SIREC
ENVIE 2E Champardennaise
ORDISTOCK
VALDELEC
ENVIE 2E Lorraine
RIV Elec
ENVIE Lorraine Metz
SOMERGIE
REGAIN ECO-PLAST
A.I.S.E. ENVIRONNEMENT
ENVIE 2E Hauts de France/CoolrecDEFABNORD
LUMIVER OPTIM
VERDI Industries
CITE +
LE RELAIS Nord
Atelier Chrysalide Avenir
ECOSYNTHESE / COVED
REGENE Atlantique
GENEVIEVE ENVIRONNEMENT
DEMOTRONIC
ENVIE 2E Strasbourg
ENVIE 2E Haute Alsace
ADIT-INTER REGIE ENVIRONNEMENTALSAREC
TRIEM
Les Ateliers d'Etran
ENVIE 2E Le Havre
ENVIE 2E Boucles de Seine SAS
Les Ateliers du Bocage
LES ATELIERS DU BOCAGE
EIFA
ENVIE 2E Picardie
IDDEES
VALDELECENVIE 86
LA BOITE A PAPIERS
EDEM 3 E
0
Démantèlement :
Ecrans
PAM
Equipements spécialisés
3R Environnement
APR2
Ateliers sans Frontières
COMPARTSEURO NAT-Métaux
CORNEC SAS
GEODIS Euromatic
LIFMETALLOXY SARL
Les Ateliers du Bocage
TRIADE ELECTRONIQUETRIADE ELECTRONIQUE
VALDERIC
BIOMEDIS
CLADIL
DEMOTRONIC Rhône-Alpes
ENVIE 2E Loire
ENVIE Sud Est
EURODEAL (SARL OUTLINE)
RSB Informatique
TRI Rhône Alpes
TRIADE ELECTRONIQUETRIADE ELECTRONIQUE
VALDELEC
ENVIE 44
ARCEAU ANJOU
TRIADE ELECTRONIQUEENVIE 2E 49
EMMAÜS Angers
TRIS
CAVA - ASEA
MAINE ATELIERS
ENVIE Le Mans (72)
MBM SAS
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ADEME 29/44
Pays de la Loire Ile de France Rhône Alpes
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01/2007
ADEME 30/44
Observations sur les activités de démantèlement
Au nombre de 60 lors du premier inventaire (2001), 84 au second, sont répertoriés à présent 101 établissements de démantèlement de DEEE répartis sur tout le territoire (hors Corse et DOM TOM). Historiquement centré principalement sur le traitement des équipements informatiques ou de téléphonie, le démantèlement étend aujourd’hui son champ d’intervention aux téléviseurs et petits appareils ménagers. Il est dans certains cas (PAM) une phase de prétraitement manuel précédent un broyage. Cette multiplication de l’offre est portée par la demande des éco-organismes DEEE pour les flux ménagers qui semblent s’orienter au démarrage de leurs filières, plutôt vers des solutions locales que concentrées sur quelques sites. Elle traduit des initiatives de diversification d’activités pouvant provenir aussi bien de grands groupes européens généralistes du déchet, que d’entreprises d’insertion locales intervenant dans le réemploi, ou encore de PME régionales. Le tonnage traité en 2005 de l’ordre de 100 000 tonnes se répartit entre quelques opérateurs démantelant entre 2 500 et 10 000 t/an et une majorité d’autres prestataires dont le niveau d’activité est inférieur à 1 000 t / an Les établissements effectuant ces activités emploient pour la plupart entre 5 et 15 personnes pour les DEEE. La demande est également croissante pour les flux professionnels, détournés de plus en plus de leurs exutoires antérieurs (« ferrailles », « DIB ») au profit des opérations de démantèlement contrôlé. Des domaines de spécialités se font jour tels que le démantèlement d’équipements médicaux et hospitaliers.
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01/2007
ADEME 31/44
Observations sur les activités de broyage d’appareils entiers
51 établissements exploitant un broyeur ont été répertoriés dans cet inventaire. Ces établissements sont déjà le principal exutoire des DEEE, avec environ 250 000 tonnes traitées en 2005. Le broyage est sans doute appelé à rester durablement la technologie de traitement majeure pour les DEEE vers laquelle au moins 60% des tonnages collectés seront dirigés, après dépollution lorsque celle-ci est nécessaire. Mécanisée cette technologie apporte un contribution modeste à l’emploi des activités DEEE, de l’ordre de 0.7 équivalent temps plein pour 1000 t traités. Il faut rappeler que la technologie de broyage n’est pas seulement une opération de réduction de volume, mais aussi de tri par matériau, ferreux, non ferreux et autres. En aval de ces opérations, des technologies de surtri des fractions sortantes non ferreuses, plastiques caoutchouc et inertes sont nécessaires pour que les objectifs de valorisation soient atteints. La réglementation entraîne des évolutions dans la gestion du broyage des DEEE :
• L’extraction de composants dangereux, (condensateurs PCB par exemple) qui ne peut le plus souvent être réalisée que manuellement avant broyage
• L’organisation du broyage des DEEE par campagnes (exemptes de tout autre produit), pour mesurer les performances de recyclage qui lui sont propres
Une autre évolution majeure est attendue dans les mois à venir : l’émergence en France de technologies de broyage en atmosphère étanche définies spécifiquement pour le traitement des appareils de réfrigération. Une première unité était opérationnelle en 2006 (voir pages suivantes 30 et 31, extraction de fluides). Trois à quatre autres devraient être opérationnelles en 2007, auxquelles s’ajouteraient des installations mobiles.
D’une manière générale, l’émergence de broyeurs dédiés aux DEEE et notamment au PAM est attendue dans les prochaines années.
On devrait sur cette même période observer le développement d’unités de séparation des constituants par désintégrateurs, dédiés au traitement des DEEE de petites tailles (PAM) ou de sous ensembles de DEEE, cette technologie pouvant également s’appliquer sous atmosphère contrôlée aux réfrigérateurs.
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01/2007
ADEME 32/44
Activités d’extractions de fluides ou de substance et de destruction de ces fluides
TREDI- groupe SECHE
ARKEMA (ATOFINA)
MICRO ORANGE
TRANSFO Services
ENVIE 16
SORECFER SARL / REVIEH
ENVIE DijonENVIE Franche Comté
ENVIE Gard
ENVIE 2E Midi-Pyrénées
ENVIE 2E Aquitaine
APF industrie Montpellier
TRANSFO Services
ENVIE 2E Rennes
ENVIE Touraine
GENERAL d'Extraction du Pyralène
TERISENVIE 2E Loire
ENVIE 44
ENVIE Orléans Loiret
TRIADE ELECTRONIQUE
ENVIE 2E 49
ENVIE 2E Champardennaise
APROCHIM
ENVIE 2E Lorraine
SOMERGIE
COOLREC
ENVIE 2E Hauts de FranceLE RELAIS Nord
ENVIE MO
ECOSYNTHESE / COVED
ENVIE 2E Strasbourg
ENVIE 2E Haute Alsace
CREALIS
ENVIE Le Mans (72)
ENVIE Sud Est
ENVIE 2E Le HavreCITRON
ENVIE 2E Boucles de Seine SAS
GEODIS EuromaticSARP Industries
ENVIE 2E Picardie
ENVIE 86
ENVIE Limousin
ENVIE Paris Saint Denis
CREALIS
BEARN SOLIDARITE
Traitements :
Phase 1 GEM F
Extraction PCB
Extraction fluides industriels
Incinération CFC, HFC, SF6..
Phase 2 GEM F
Incinération PCB
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01/2007
ADEME 33/44
Observations sur les activités d’extraction et de traitement de fluides ou de composants dangereux des DEEE
Il s’agit pour le plus grand nombre, d’opérateurs réalisant l’extraction des fluides des circuits de refroidissement du GEM froid ménager (35 établissements sur les 42 répertoriés). Un seul en 2006 réalise dans le cadre d’un process dédié au GEM froid l’extraction intégrale des « CFC » présents dans le GEM Froid ménager (« phases 1 & 2 » d’extraction). Comme indiqué précédemment (broyages) de nouveaux opérateurs exploiteront courant 2007 de nouvelles installations fixes ou mobiles pour la réalisation des phase 1 et 2. C’est une avancée technologique majeure pour l’environnement, et un résultat direct de la réglementation DEEE. Fin 2007 la France devrait disposer d’une capacité de traitement d’appareils de réfrigération de plus de 50 000 t/an. Un nombre plus réduit d’établissements (3) restent en mesure de détruire par traitement thermique les CFC ainsi que les PCB. Quelques sites assurent l’extraction de gaz à GWP très élevé, de type SF6, présents dans certains équipements d’usage industriel. Ils disposent en règle général de la capacité d’effectuer ces extractions sur le site d’utilisation des équipements.
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01/2007
ADEME 34/44
Activités de broyage de câbles ou de matières plastiques
ARM
SIDEREM (METAL GIRON)
VALME Technologies
EMMAÜS (15)
ESOPE
GODARD
FOURNIER Métaux VARRAY-PARISI
TRI 37
MTB Recycling
TRIADE ELECTRONIQUE
SIREC
MAINE ATELIERS
EUROCOMPOUND POLYMERS
BEHEM fers et métaux
REGAIN ECO-PLAST
GALLOO PLASTICS
VERDI IndustriesCORNEC
CITE +
LE RELAIS Nord
RIPS
BOURBIE
REGENE Atlantique
DEMOTRONIC
LOCACIL
ALSAREC
NORVAL
PROMOTRAME
AFFIMET
CORNEC
ARMABESSAIRE et CIE
GABRIEL RECYCLAGE
GROUPE DUPUY
EDEM 3 E
RDM SA
Broyage
Câbles
Matières Plastiques
CD DVD
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01/2007
ADEME 35/44
Observations sur les activités de traitement, de câbles et de matières plastiques
Le traitement des câbles (Aluminium, Cuivre, Plomb, …) s’opère par broyage. Il a également été mentionné un site opérant par « dénudage » pour séparer les fractions métalliques et plastiques des câbles (BEHEM). Afin de remettre sur le marché des métaux dont la pureté doit être supérieure à 99% pour valorisation matière, il est nécessaire d’effectuer des regroupements et tris par catégories de câbles préalablement au broyage. Le broyage est suivi d'une nouvelle opération de tri. Ces installations sont exploitées par différents profils d’opérateurs : exploitants spécialisés « câble », professionnels de la récupération de métaux et filiales de producteur de câbles. Les matières plastiques broyées sont majoritairement produits à partir du démantèlement des équipements informatiques et bureautique et plus récemment du PAM. Le broyage permettant d’optimiser le transport de ces matières vers les filières en aval, nécessite au préalable un tri par catégorie de plastiques homogènes ou compatibles en vue de leur recyclage. Certains opérateurs intègrent la production de « compounds » à partir de plastiques d’origines mixte DEEE, VHU ou autres déchets. Un établissement a été identifié pour le recyclage de consommables CD – DVD : Eurocompound Polymers, qui procède par broyage.
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01/2007
ADEME 36/44
Activités de traitement de fractions issues du broyage ou du démantèlement
PATE S.A.S
VALME Technologies
GUY DAUPHIN ENVIRONNEMENT
BERNON et Cie SA
MSP
SOVAMEP
STCM
VARRAY-PARISI S.A.
APF industrie Montpellier
MTB Recycling
STCM
TRIS REGAIN VALORISATION ENVIRONNEMENT
REGAIN ECO-PLAST
GALLOO France SA
A.I.S.E. ENVIRONNEMENT
COOLREC
CORNEC SAS
BOURBIE
ECOSYNTHESE / COVED
DEMOTRONIC
ALSARECMBM SAS
NORVAL
PROMOTRAME S.A.
CITRON
CHIMIE CIRCUIT
COREPA Snc
Traitements :
Post Démantèlement & Broyage
Tubes cathodiques
LCD
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ADEME 37/44
Observations sur les activités de traitement de fractions issues de broyage ou de démantèlement et de tubes cathodiques
Les traitements des fractions issues d’opérations préalables de broyage ou de démantèlement sont devenus déterminants pour que soient respectés les objectifs de traitement des DEEE, qu’il s’agisse d’extraction de composants dangereux (luminescents de tubes cathodiques, par exemple) ou d’atteindre les objectifs de recyclage des matériaux ou de valorisation énergétique. C’est le cas par exemple des unités de flottation permettant la séparation des fractions solides entre différentes catégories de non ferreux, de plastiques et élastomères de fractions incinérables et d’inertes. Sans ces opérations, les taux de valorisation du GEM hors froid ne peuvent être atteints en simple sortie du broyeur. Pour le recyclage des métaux précieux qu’elles contiennent, les cartes électroniques extraites par démantèlement doivent être l’objet de regroupement par caractéristiques les plus homogènes possibles et broyées avant d’être reprises par les affineries. 19 établissements ont été inventoriés sur ce type d’activité. Quant aux activités de traitement des tubes cathodiques, 11 établissements ont été répertoriés contre 8 en 2004. Les quantités traitées par ces établissements en 2005 sont estimées dans une fourchette de 12 à 15 000 tonnes. Le recyclage en boucle fermée des verres de dalle et de cône des tubes cathodiques est confronté à la raréfaction de leurs débouchés en Europe au moment où le tonnage de téléviseurs récupérés et démantelés s’accroît fortement. Tout en conservant cette filière prioritaire, on observe un développement de solutions alternatives, en vue de recyclage en boucle ouverte nécessitant toutefois de garantir l’extraction des luminescents. Les technologies de traitement des écrans LCD disponibles en France, se limitent pour l’heure à des traitements thermiques. Des projets sont en cours de développement.
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Activités de traitements spécialisés − Lampes à décharge – tubes fluorescents
− Composés mercuriels,
− Piles et accumulateurs
− Batteries au plomb,
METAL BLANC
TCMS
SNAM
GUY DAUPHIN ENVIRONNEMENT
STCM
ACOOR Environnement
RECUPYL SA
VALDI
STCM
EURO-DIEUZE Industrie
METALEUROP
LUMIVER OPTIM
APSM
ECOSYNTHESE / COVED METALEUROP
MBM SAS
CITRON
SARP Industries
LIFMETAL
DUCLOS ENVIRONNEMENT
Traitement de :
Tubes et lampes à décharge
Déchets mercuriels
Piles ou accumulateurs
Batteries au plomb
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Observations sur les activités d’extraction et de traitement de fluides ou de composants dangereux des DEEE (suite)
2. Lampes à décharge, composés mercuriels, piles et accumulateurs, batteries au plomb Le nombre des acteurs présents sur ces activités a peu évolué depuis l’inventaire précédent, mais l’on constate une augmentation des quantités traitées appelée à se poursuivre dans les prochaines années, notamment pour les tubes et lampes à décharge, les piles et les accumulateurs, avec l’application des nouvelles réglementations. La principale évolution concernent les activités de traitement des lampes à décharge et tubes fluorescents depuis l’agrément par les pouvoirs publics de l’éco-organisme RECYLUM (www.recylum.fr) et le classement des tubes et lampes en fin de vie comme déchets ménagers par l’arrêté du 13 juillet 2006 publié le 29 août 2006. Pour cette raison, les quantités annuellement traitées, de l’ordre de 3 000 t en 2005 devraient croître très fortement dans les prochaines années. Deux nouveaux établissements ont été répertoriés par rapport à 2004 (ils étaient alors en phase de projet). Les 3 établissements répertoriés sur les activités de traitement de composés mercuriels (piles boutons et relais au mercure extraits des DEEE) sont des opérateurs de traitement de tubes et lampes à décharge possédant un distillateur à mercure. Les établissements répertoriés pour le traitement des batteries au plomb, les piles et les accumulateurs sont inchangés par rapport à 2004 à l’exception d’un nouvel acteur positionné sur le prétraitement par broyage des piles salines alcalines. La mise en place de la nouvelle directive européenne 06/66/CE du 6 septembre 2006 relative aux piles et accumulateurs et à leurs déchets et qui doit être transposée en droit français en 2008 fixe des objectifs de taux de collecte (25% pour 2010 et 45% pour 2016) et étend la responsabilité du producteur aux déchets des professionnels. Pour l’heure, d’après les données 2005 de l’Observatoire des Piles et Accumulateurs, 175 à 180 000 tonnes de batteries au plomb sont collectées en France par an. En ce qui concerne les autres piles et accumulateurs, les plus gros volumes de piles actuellement traités en France sont constitués de piles alcalines et salines en constante progression (9 000 t en 2005) et Zinc-air (~ 1000 t en 2005). Les quantités les plus importantes des autres accumulateurs recyclés, en dehors du plomb, correspondent à la technologie Ni-Cd (3 600 t traités en 2005). Des technologies de traitement adaptées aux Ni-MH et Li-ion traitent actuellement respectivement 250 et 30 t / an.
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Activités de reconditionnement de cartouches
LASER ECO IMPRESSION
LASER OFFICE INTERNATIONAL
EMAPE
P.C.D. ECO-LASERINNOTEC SAS
APF industrie Montpellier
CRG +
C.M.B. FranceHLS
MBP
ICM INFORMATIQUE
RECICLADE SARL
CARTRIDGE World Villeneuve d'Ascq
ARTIK
CARTRIDGE World Dunkerque
CARTRIDGE World Lille
ECO RECHARGE
TONER SERVICES
ACTION TONER
ECO LASER
KM2N SAS
LASER PERFORMANCE
ECO2PLUS
RCI
IM PHO LASER
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Observations sur les activités de reconditionnement de cartouches Le nombre d’établissements se déclarant positionnés sur cette activité est en diminution depuis 2001 :
Année 2001 2004 2006
Nb Etb. 42 31 25
Ces reconditionneurs disposent en général de leurs propres moyens de collecte pouvant être complétés par des approvisionnements auprès de divers collecteurs ; ces derniers dont le nombre est difficile à déterminer répondent également à une demande internationale. En moyenne, pour les 17 opérateurs ayant apporté cette précision, le nombre de cartouches traitées par an et par opérateur est de 55 000 unités en 2005. Ce chiffre ne doit pas masquer une grande disparité de tonnages traités suivant les sites (de moins de 1 tonne par an à plus de 100 tonnes :
Tranche de tonnage Nb d’établissements Tonnages 2005 % tonnage
< 50 tonnes 11 64,65 t/an 9,7 % 50 à 100 t 3 190,5 t/an 28,6 %
> 100 t 3 410 t/an 61,6 % A coté des reconditionneurs indépendants des fabricants de cartouches, il faut rappeler que ces derniers poursuivent le développement de leurs propres dispositifs de collecte et de valorisation de cartouches. C’est le cas en particulier du consortium CONIBI qui mutualise la collecte et le tri par marque pour le compte de ses adhérents ; chacun opérant en interne la valorisation de ses produits (sans reconditionnement en général).
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V – POSITIONNEMENT ICPE DES SITES INVENTORIES Les 253 établissements inventoriés ont été interrogés quant à leur positionnement ICPE (enquête par questionnaire, Juillet à Décembre 2006). Sur 253 réponses reçues, 203 établissements ont déclaré être classés (163) ou en cours de classement (40). Par rapport à 2004, 40 établissements supplémentaires ont déclarés être classés soit 10% de plus sur l’ensemble des sites inventoriés. Les 50 autres établissements ont déclarés :
14 être « dispensés » de classement au titre de la réglementation ICPE 27 être « non positionnés » par rapport à cette réglementation 27 n’ont pas communiqué d’information sur ce point
L’analyse du classement des 163 sites-opérateurs de traitement des DEEE ou de leurs composants spéciaux (ayant répondu au questionnaire et dont au moins une installation ou activité est classée), fait apparaître une cinquantaine de rubriques différentes de classification. En moyenne, chaque site est classé au titre de 3,76 rubriques. 158 des 163 établissements classés sont rattachés à l’un ou à plusieurs de 5 numéros de la nomenclature : 286 A, 167 A, 322 A, 98 bis, 2662.
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Répartition des activités de traitement de DEEE classées ou en cours (1 établissement peut exploiter plusieurs activités)
Positionnement vis-à-vis de la législation ICPE
Réutilisation Broyage Démantèlement Extraction de fluides
Reconditionnement cartouches
Traitement de substances ou
composants Nombre
d’Etb
Etb classés 26 47 69 31 4 95 163
Etb en cours 26 0 24 9 2 7 40
Etb classés ou en cours 52 47 93 40 6 102 203
Etb identifiés 72 51 101 42 25 111 253
Répartition des activités de traitement de DEEE classées par rubrique ICPE
N° rubrique ICPE Réutilisation Broyage Démantèlement Extraction de
fluides Reconditionnement
de cartouches
Traitement de substances ou
composants
Nombre d’Etb
286 A 18 47 47 23 0 60 116
167 A 6 17 38 13 4 72 83
322 A 19 13 41 21 2 26 68
98 bis 5 11 22 7 0 30 39
2662 6 4 22 4 2 26 31
Etb classés 26 47 69 31 4 95 163
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Rappel :
N° rubrique Intitulé de la rubrique
286 A Métaux (Stockages et activités de récupération de déchets de) et d’alliages de résidus métalliques, d’objets en métal et carcasses de véhicules hors d’usage, etc., la surface utilisée étant supérieure à 50 m²
167 A
Déchets industriels provenant d’installations classées (installations d’élimination, à l’exception des installations traitant simultanément et principalement des ordures ménagères) :
a) Stations de transit b) Décharge c) Traitement ou incinération
322 A Ordures ménagères et autres résidus urbains (stockage et traitement des)
98 bis Caoutchouc, élastomères, polymères (dépôts ou ateliers de triage de matières usagées combustibles à base de )
2662 Matières plastiques, caoutchouc, élastomères, résines et adhésifs synthétiques (stockage de)