Inventaire des plantes aquatiques au lac Désert

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Rapport de projet Inventaire des plantes aquatiques Lac Désert, La Minerve Été 2015

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Rapport de projet

Inventaire des plantes aquatiques

Lac Désert, La Minerve

Été 2015

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Équipe de réalisation

Coordination Milaine Richer-Bond, OBio Environnement

Geneviève Gallerand, dg, M.Sc

Josianne Dion, B. Sc.

Cartographie Alexandre René, B. Sc.

Révision Geneviève Gallerand, M.Sc.Env.

Nous tenons à remercier les dévoués bénévoles de l’Association pour la protection du

lac Désert (APELD) pour leur implication et l’accompagnement accordé tout au long du

projet, particulièrement durant l’inventaire terrain.

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Table des matières

Liste des cartes................................................................................................................ iii

Liste des acronymes ....................................................................................................... iv

Introduction ........................................................................................................................ 1

Objectif du projet .............................................................................................................. 2

Les plantes aquatiques et les algues ............................................................................ 2

Les plantes aquatiques envahissantes ......................................................................... 3

Portrait du lac Désert ....................................................................................................... 4

Méthodologie pour la caractérisation des plantes aquatiques .................................. 6

Résultats .......................................................................................................................... 10

Recommandations ......................................................................................................... 14

Références ...................................................................................................................... 15

ANNEXE 1 ....................................................................................................................... 16

ANNEXE 2 ....................................................................................................................... 19

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Liste des cartes

Carte 1……………………………………….……………………………………………………5

Carte 2…………………………………...………………………………………………………11

Carte 3…………….……………………………………………………………………………..13

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Liste des acronymes

APELD Association pour la protection de l’environnement

du lac Désert

MDDELCC Ministère du Développement durable, de

l’Environnement et de la Lutte contre les

changements climatiques

OBVRPNS Organisme de bassin versant des rivières Rouge,

Petite-Nation et Saumon

RSVL Réseau de surveillance volontaire des lacs

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Introduction

L’augmentation et le développement des activités récréatives et de villégiature au pourtour des

plans d’eau peuvent représenter un impact significatif sur la qualité de la ressource eau et sur les

écosystèmes aquatiques. La croissance excessive des plantes aquatiques est d’ailleurs un des

nombreux symptômes liés à une eutrophisation accélérée des plans d’eau.

Inquiète de la présence possible de plantes aquatiques exotiques envahissantes au lac Désert

situé à La Minerve, l’Association pour la protection de l’environnement du lac Désert (APELD) a

sollicité l’appui de l’OBV RPNS à l’été 2015 pour effectuer une caractérisation des herbiers de

plantes aquatiques dans le lac. Le travail terrain avait donc comme objectif d’identifier la diversité

des plantes aquatiques et de mesurer l’ampleur de leur propagation.

Ce rapport présente les résultats de l’inventaire et de la caractérisation des plantes présentes dans

la zone photique du littoral du lac. La zone littorale est la partie du lit du lac ou du cours d’eau

située entre le centre du lac ou du cours d’eau et le début d’une végétation dite terrestre, délimitée

par la ligne des hautes eaux. C’est dans la zone photique du littoral, la zone jusqu’où pénètre la

lumière dans la colonne d’eau, que la faune et la flore sont les plus diversifiées. C’est un habitat

propice au développement des plantes aquatiques. Au-delà de cette profondeur, la lumière est

absorbée dans la colonne d’eau, empêchant tout développement d’herbiers et de plantes

aquatiques.

Une brève présentation du rôle des plantes dans l’écologie du lac est présentée, suivie d’un

portrait du bassin versant du lac, de la qualité de l’eau du lac ainsi que d’une description de la

méthodologie utilisée. Les résultats sont accompagnés de cartes du lac présentant les

pourcentages de recouvrement des plantes aquatiques observées. Le rapport se conclut par

l’énoncé de quelques recommandations qui visent à limiter la propagation des plantes aquatiques

dans le lac.

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Objectif du projet

1. Effectuer un inventaire des plantes aquatiques présentes sur le littoral du lac

2. Évaluer le taux de recouvrement des espèces de plantes sur le littoral

3. Énoncer des recommandations pour limiter la propagation des plantes aquatiques dans le

lac

Les plantes aquatiques et les algues

La présence de plantes aquatiques, aussi

appelées macrophytes, contribue au maintien

de l’équilibre de l’écosystème du lac. Visibles à

l’œil nu, elles sont naturellement présentes

dans les lacs et cours d’eau. Elles fournissent

des habitats et de la nourriture à la faune

aquatique, elles maintiennent le substrat en

place et protègent les rives de l’érosion. De

plus, les plantes flottantes comme la brasénie

de schreber et la nymphée apportent un

ombrage à l’eau ce qui limite la production

d’algues.

D’autres organismes aquatiques sont aussi souvent confondus avec des plantes aquatiques

puisqu’ils contiennent des pigments de chlorophylle et peuvent synthétiser l’énergie lumineuse.

Ces organismes sont variés : phytoplancton (microscopique flottant), périphyton (très petit et

accroché à un substrat : roche, bois, plantes), algues (ex. nitella, chara, ulva), éponges d’eau

douce, bryophyte (mousse) aquatique. Les algues et les bryophytes aquatiques ont de petites

racines (radicelles) qui ressemblent aux racines fines de certaines espèces de plantes aquatiques

(ex. utriculaires). Normalement, les plantes aquatiques, contrairement aux algues et aux mousses,

possèdent de vraies racines.

Grand nénuphar et Nymphe

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Les plantes aquatiques envahissantes

Une croissance excessive de certaines plantes

aquatiques ou une diminution de la diversité des

espèces peut engendrer des problèmes autant pour

l’environnement naturel que pour les activités humaines.

La densité et la diversité des herbiers aquatiques

peuvent être un indicateur de l’état de santé d’un lac.

Certaines espèces à caractère envahissant comme

certaines espèces de potamot (ex. de Richardson),

l’élodée du Canada et particulièrement le myriophylle à

épi représentent un stress important pour un écosystème lacustre. Le myriophylle à épi possède la

caractéristique d’être agressive et d’éliminer progressivement les autres plantes indigènes. Ses

modes de reproduction sont divers et efficaces : formation de graines, formation de bulbilles,

drageonnement et fragmentation de la tige. Il est à noter que la plante n’a pas été identifiée au lac

Désert.

Myriophylle à épi

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Portrait du lac Désert

D’une superficie de 3,29 km², le lac Désert est relativement profond (fosse à 39.7 mètres) et ses

rives sont occupées par des résidences sur presque tout le pourtour du lac. Le bassin versant du

lac occupe une superficie de 19.2 km2. L’APELD, enregistrée depuis 1998, est active et se

préoccupe de la protection de l’environnement naturel du lac.

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Carte 1 : Bassin versant du lac Désert

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Qualité de l’eau

Depuis 2013, le lac est inscrit au Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL) du

MDDELCC. L'ensemble des paramètres physico-chimiques mesurés en 2013 et 2014 dans une

des zones d'eau profonde du lac Désert situe son état trophique dans la classe oligotrophe.

Les paramètres analysés dans le cadre du RSVL sont :

Transparence : La transparence de l’eau indique le degré de pénétration de la lumière dans l’eau.

Ce paramètre est évalué en mesurant la profondeur maximale à laquelle un disque de Secchi peut

être vu de la surface.

Phosphore : Le phosphore est un élément nutritif essentiel à la croissance des algues et des

plantes. Donc, plus il y a de phosphore, plus elles sont abondantes.

Chlorophylle a : C’est un pigment essentiel à la photosynthèse des algues et des plantes

aquatiques. La mesure de la concentration de chlorophylle a est donc un indice de la biomasse

algale d’un plan d’eau.

Carbone organique dissous (COD) : Le carbone organique dissous est principalement composé de

substances humiques (composantes du bois) et de matériaux végétaux et animaux partiellement

dégradés.

Transparence (mètre)

Phosphore total trace (μg/l)

Chlorophylle a (μg/l)

COD (mg/l)

2013 6.8 2.6 1.2 3.1

2014 7.1 2.1 1.2 3.1

Méthodologie pour la caractérisation des plantes aquatiques

La méthodologie développée pour caractériser les plantes aquatiques du lac Désert a été élaborée

en collaboration avec l’entreprise OBio Environnement afin d’évaluer le taux de recouvrement

relatif de l’ensemble des plantes aquatiques dans la zone littorale. Par la même occasion, d’autres

caractéristiques ont été notées comme le type de substrat et la présence de périphyton.

Une fiche terrain a été conçue afin de récolter toutes les informations voulues pour chaque zone

étudiée.

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Fiche no.1

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Explications de la fiche no.1

Zone : Chacun des endroits qui semblent avoir une certaine abondance de plantes aquatiques est

appelé « zone ». Il ne s’agit pas de caractériser à 100 % la zone littorale tout autour du lac, mais

de repérer les zones à forte densité ou présentant des caractéristiques différentes. Un numéro est

accordé à chaque zone inventoriée. Elle est ensuite repérée sur la carte bathymétrique.

% recouvrement de végétation : L’inventaire de la zone littorale a été effectué visuellement à bord

d’un ponton pour évaluer le recouvrement des plantes dans les différentes zones inventoriées. Le

recouvrement évalué représente la densité relative des espèces observées.

% recouvrement de périphyton : Lorsque présent, le périphyton a été caractérisé.

Type de débris sur le littoral : Roche, bois, déchets ou autre.

Substrat : La caractérisation des sédiments (substrat) au fond du lac a été réalisée lorsque la

visibilité était assez bonne. Les types de substrats observés (sable, argile, matière organique) ont

été notés.

Repères et coordonnées GPS : Chaque zone du littoral caractérisée a été déterminée et

géoréférencée à l’aide d’un GPS directement sur le terrain.

Échantillons : Les plantes aquatiques qui ne peuvent être identifiées sur le terrain sont récoltées et

conservées dans un sac de plastique rempli d’eau pour des fins d’identification.

Photos : Chaque zone étudiée est photographiée ainsi que certains spécimens de plantes.

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Fiche no.2

La « Fiche d’inventaire » permet de noter toutes les plantes aquatiques identifiées dans la

zone. Cette fiche contient le nom en français et en latin des espèces de plantes aquatiques

susceptibles d’être retrouvées dans un lac. Pour chacune des zones, un % de

recouvrement relatif est noté pour chaque plante inventoriée. Si une plante n’est pas dans

la liste, elle est indiquée manuellement.

Les plantes aquatiques prises en compte dans l’inventaire sont celles identifiées dans la

zone photique (à peu près jusqu’à 2 mètres de profondeur).

Certaines plantes peuvent être identifiées à l’œil nu tandis que d’autres doivent être

observées à l’aide d’un aquascope ou récoltées. La récolte de spécimen permet de mieux

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différencier les espèces étant donné que certaines caractéristiques permettant de les

différencier peuvent s’avérer subtiles. L’utilisation de l’aquascope (lorsque disponible) sert

à repérer les plantes aquatiques immergées difficiles à voir au travers de l’eau à cause des

reflets du soleil à la surface. Les lunettes de soleil polarisées permettent aussi de diminuer

les reflets à la surface de l’eau et améliorent la visibilité des plantes aquatiques.

Résultats

L’inventaire effectué le 24 juillet 2015 a permis de déceler plus 28 espèces de plantes aquatiques

au lac Désert :

Nom commun Nom latin

Brasénie de Schreber Brasenia Schreberi

Callitriche des marais Callitriche palustris

Élatine sapin Elatine munima

Élodée du Canada Elodea Canadensis

Ériocaulon septangulaire Eriocaulon septangulare

Grand nénuphar jaune Nuphar variegata

Jonc à fruits bruns Juncus pelocarpus

Jonc épars Juncus effusus

Lobélie de Dorthman Lobelia Dortmana

Myriophylle blanchissant Myriophyllum exalbescens

Myriophylle à feuilles variées Myriophyllum heterophyllum

Myriophylle grèle Myriophyllum tenellum

Naija souple Najas flexilis

Nymphéa odorante Nymphacea odorata

Pontérie à feuilles en coeur Pontederia cordata

Potamot de Richardson Potamogeton Richardsonii

Potamot de Robins Potamogetpn Robbinsii

Potamot émergé Potamogeton epihydrus

Potamot flottant Potamogeton natans

Potamot nain Potamogeton pusillus

Potamot spirilé Potamogeton spirillus

Quenouille sp. Thypha sp.

Rubanier à feuiles étroites Sparganium angustifolium

Rubanier rameux (branchu)* Sparganium androcladum*

Scipe subterminale Scirpus subterminalis

Utriculaire pourpre Utricularia purpurea

Zannichellie palustre Zannichellia palustris

Vallisnérie américaine Vallisneria americana

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Carte 2 : Principaux herbiers étudiés

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Observations

La plus forte densité de plante aquatique a été observée près de l’exutoire du lac; ce

secteur a été identifié comme étant la zone 10. La seconde zone présentant la plus forte

densité est située dans le baie où se décharge le principal tributaire du lac; il s’agit des

zones 1 et 2. De façon générale, les principaux herbiers sont situés près des tributaires

ou alors dans de petites baies peu profondes. Le pourcentage de recouvrement des

plantes aquatiques pour la moitié des herbiers caractérisés se situe entre 0 et 25 % et

pour le tiers il est de 25-50 %.

Une grande diversité de plantes a été observée au lac Désert (28) mais aucune plante

exotique envahissante ne fut inventoriée. Par contre, une espèce rare a été inventoriée,

le rubanier rameux (branchu).

Les plantes qui présentent les plus forts taux de recouvrement sont l’ériocaulon

septangulaire, le nymphée odorante. Aussi, les plantes suivantes sont présentes à plus

de 50 % dans les herbiers étudiés : brasénie de shreber, callitriche des marais,

ériocaulon septangulaire, nymphée odorante, potamots : à larges feuilles, de Robbins et

spirillé.

Le taux de recouvrement du périphyton, un type d’algue qui se développe en se fixant à

un substrat solide, est important et atteint souvent plus de 75 %.

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Carte 3 : Pourcentage de recouvrement de plantes aquatiques pour les différentes zones à l’étude

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Recommandations

Dans le but de limiter la propagation des plantes aquatiques au lac Désert, les

recommandations sont :

- Éviter l’arrachage et la coupe des plantes sur la rive et le littoral ;

- Retirer les fragments flottants de plantes aquatiques pour éviter leurs

propagations par fragmentation ;

- Limiter les apports d’éléments nutritifs au lac (via les terrains riverains et les

tributaires) ;

- Nettoyer les canots, kayaks ou tout autre équipement récréatif sur lesquels les

plantes pourraient se coller et être transportées sur un autre lac;

- Revégétaliser les rives.

Les rives agissent à titre de barrières qui filtrent les eaux de ruissellement, protègent les

berges de l’érosion des vagues et des glaces, offrent un habitat exceptionnellement

riche pour la faune (abri, nourriture), rafraîchissent l’eau pour favoriser une meilleure

qualité d’eau et un meilleur habitat pour la petite faune (ex. menés) et constituent un

élément essentiel aux maintiens la qualité de l’eau du lac. Des rives dégradées ou

déboisées engendreront nécessairement des impacts négatifs sur la qualité de l’eau du

lac. Les arbustes sont probablement les végétaux les plus importants en rive puisqu’ils

stabilisent les sols et sont des abris fauniques importants. Toutefois, le couvert

arborescent est presque aussi important en rive puisqu’il crée de l’ombre sur les zones

peu profondes d’eau qui sont sensibles au réchauffement pour ainsi rafraîchir l’eau. Une

eau trop chaude peut être néfaste pour le développement de la faune aquatique et peu

contribuer à la prolifération d’algues et de bactéries, dont les algues bleu-vert

(cyanobactéries).

Un inventaire régulier de la densité des plantes aquatiques est recommandé afin de

caractériser l’évolution des herbiers dans le temps. Un léger suivi annuel afin de

s’assurer de l’absence de plantes envahissante ainsi qu’un suivi quinquennal plus

détaillé est conseillé.

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Références

Agriculture et Agroalimentaire Canada (2004) Zostéracées - pondweed family Disponible au http://res2.agr.ca/ecorc/weeds_herbes/fam07_f.htm Bertrand, Caroline (2015). Campagne d’inventaire des plantes aquatiques 2012-2013-2014. [Document PDF] . Rapport déposé à la municipalité de St-Donat. Récupéré le 19 octobre 2015. http://www.saint-donat.ca/files/Rapport%20pour%20la%20municipalite.pdf Centre de recherche en environnement des Laurentides. Trousse des lacs. Les plantes aquatiques. Récupérer le 19 octobre 2015. http://www.troussedeslacs.org/pdf/fiche_plantes.pdf Centre for Agriculture and Biosciences International (CABI). Invasive species compendium. Myriophyllum heterophyllum (broadleaf watermilfoil). http://www.cabi.org/isc/datasheet/34940 Faubert, Jean. 2000. Les Potamogetonaceae du Quebec meridional: identification et répartition. Canadian Field-Naturalist, 114(3): 359-380. http://www.floraquebeca.qc.ca/wp-content/uploads/2009/05/Les-Potamogetonceae-du-Qu%C3%A9bec.pdf Lamoureux, Gisèle et al. (1987). Plantes sauvages des lacs, rivières et tourbières. Saint-Augustin (Port-neuf) : Fleurbec.

Lapointe, Martine. (2014). Plantes de milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes. Chine : Éditions Michel Quintin. Marie-Victorin F, et al. (2002). Flore laurentienne 3e édition. Montréal : Gaëtan Morin éditeur. Municipalité de St-Donat. Campagne d’inventaire des plantes aquatiques de la municipalité de Saint-Donat. Rapport réalisé par Caroline Bertrand. New England Wild flower society. Go Botany discover thousand of New-England plants. Elatine minima. Récupérer le 19 octobre 2015. https://gobotany.newenglandwild.org/species/elatine/minima/ Texas A&M agrilife extension. Aquaplant, a pond manager diagnostic tool. Muskgrass, Chara. Récupérer le 19 octobre 2015. http://aquaplant.tamu.edu/management-options/muskgrass/ Texas A&M agrilife extension. Aquaplant, a pond manager diagnostic tool. Nitella. Récupérer le 19 octobre 2015. http://aquaplant.tamu.edu/management-options/nitella/

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ANNEXE 1

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Fiche 1

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Fiche 2

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ANNEXE 2

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LES PLANTES AQUATIQUES du LAC DÉSERT

BRASÉNIE DE SCHREBER (BRASENIA SCHREBERI) Description : La brasénie de Schreber est une plante aquatique flottante qui croît en colonies parfois envahissantes dans quelques lacs dispersés du Québec (Marie-Victorin, 1995). On la distingue facilement par ses feuilles entières elliptiques attachées en leur centre par une queue. Cette espèce se caractérise aussi par un épais mucilage gélatineux et gluant qui enveloppe ses parties submergées. Elle possède quelques petites fleurs beige rosé. Habitat : La brasénie s’enracine dans les sédiments vaseux des secteurs tranquilles et abrités. Elle pousse dans un ou deux mètres d’eau, tant dans les lacs oligotrophes qu’eutrophes (Fleurbec, 1987). Information tirée du site internet du RAPPEL et du livre Plantes sauvages des lacs, rivières et tourbières, 1987.

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CALLITRICHE DES MARAIS (CALLITRICHE PALUSTRIS)

Description : Plante croissant sous l’eau sauf pour les pousses terminales. Les feuilles submergées sont opposées et munies d’une seule nervure, alors que celles émergentes sont opposées et munies de trois nervures. Les fleurs sont axillaires sur la tige a la base des feuilles) sans pétales, ni sépale. Habitat : Eaux peu profondes des étangs et lacs, ainsi que les eaux calmes des cours d’eau. Information tirée du livre Plante de milieux humides et de bord de mer du Québec et des maritimes, 2014.

ÉLATINE SAPIN (ELATINE MINIMA)

©Donald Cameron 2015

Description : Petite plante aquatique à feuille opposée. Produi des fleurs vertes, brunes ou blanches. Habitat : Dans les eaux peu profondes des lacs, rivières et étangs, jusqu’à 3 mètres de profond. On la retrouve dans des sols vaseux. Information tirée du site internet Go Botany.

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ÉLODÉES DU CANADA (ELODEA CANADENSIS)

Description : L’élodée du Canada est une plante aquatique submergée commune dans nos régions. Cette plante mesure généralement moins d’un mètre et croît en colonies souvent très denses et étendues. Elle possède de nombreuses petites feuilles vertes foncées ainsi que de minuscules fleurs blanchâtres qui flottent à la surface de l’eau au bout d’une longue queue. Habitat : Elles s’installent sur divers substrats, mais principalement sur la vase ou le sable. Elles tolèrent différents degrés d’eutrophisation. Reproduction : L’élodée du Canada, généralement considérée moyennement limitante, possède un potentiel d’envahissement élevé, étant donné qu’elle peut se multiplier par drageonnement et par bouturage. Information tirée du livre Plantes sauvages des lacs, rivières et tourbières, 1987. et le site internet du RAPPEL.

ÉRIOCAULON SEPTANGULAIRE (ERIOCAULON SEPTANGULARE)

Description : L’ériocaulon est une plante aquatique submergée commune au Québec. Cette espèce se caractérise par ses feuilles longuement triangulaires disposées en rosette à la surface du sol. Ses nombreuses et minuscules fleurs sont disposées au bout d’une longue queue qui émerge de l’eau et qui rappelle une broche à tricoter. Habitat : Cette plante, haute de quelques centimètres, colonise essentiellement les eaux tranquilles et peu profondes des lacs et de rivières. Elle vit typiquement sur un substrat de gravier ou de sable dans les lacs oligotrophes. L’ériocaulon ne limite que très peu les activités humaines. Information tirée du livre Plantes sauvages des lacs, rivières et tourbières, 1987.

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JONC À FRUIT BRUN (JUNCUS PELOCARPUS)

Description : Ce jonc se répand par rhizome et produit des tiges dressées et grêles. Il produit de deux à quatre feuilles à la base de la tige et de une à cinq feuilles sur la tige. Ces fleurs sont vertes ou rougeâtres et deviennent souvent des feuilles rudimentaires. Habitat : Cette plante apprécie les rivages sablonneux ou boueux. Information tirée du livre Flore Laurentienne, 2002.

JONC ÉPARS (JUNCUS EFFUSUS)

Description : Cette plante produit de gros rhizome ramifié et pousse en touffe très dense. Les tiges sont flexibles et peuvent atteindre un mètre trente. On retrouve les feuilles à la base de la plante sous forme de gaine rougeâtre. Au deux tiers de la tige on retrouve les inflorescences retombantes formées par une bractée cylindrique brune. Cette plante est une source de nourriture pour la sauvagine ainsi que pour les orignaux.

Habitat : Marais, marécage, prairie humide, rivage et fossé. Information tirée du livre Plantes de milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes, 2014.

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LOBÉLIE DE DORTHMAN (LOBELIA DORTHMANNA)

Description: Tige solitaire sortant de l’eau. Les feuilles peuvent facilement être confondues avec celles de l’ériocaulon, cependant celles de la lobélie ont tendance à se recourber vers le bas. Les fleurs sont au-dessus de l’eau, on peut en retrouver jusqu’à 11 fleurs sur la même tige. Les fleurs sont blanches, mais elles peuvent aussi être bleutées ou lilas. Habitat : Eaux peu profondes et claires des étangs et des lacs, de préférence sur du sable. Information tirée du livre Plantes de milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes, 2014.

MYRIOPHYLLE BLANCHISSANT (MYRIOPHYLLUM EXALBESCENS)

Description : Cette plante aquatique submergée est reconnaissable à ses feuilles qui viennent par 4 autour de la tige ou plus rarement par 3. Ces feuilles sont composées de 7 à 11 paires de capillaires. Les épis terminaux, qui sert à leur reproduction sont presque nus. Habitat : Eaux tranquilles, très commun. Information tirée du livre Flore Laurentienne, 2002.

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MYRIOPHYLLE À FEUILLE VARIÉ (MYRIOPHYLLUM HETEROPHYLLUM)

Description : Cette plante aquatique possède une seule hampe florale sortant de l’eau. Les feuilles forment des étages par groupes de 4. Ces feuilles se divisent en 5 à 12 paires de capillaires. Habitat : Lac, étang, marais. Peut aussi croître sous une forme semi-terrestre dans la boue. Information tirée du site internet Invasive Species Compendium.

MYRIOPHYLLE GRÊLE (MYRIOPHYLLUM TENELLUM)

Description : Tige de 3 à 18 centimètres, presque sans feuille. Les fleurs sont alternes et solitaires. Cette plante produit plusieurs tiges à partir de son rhizome. Habitat : Les rivages sablonneux des rivières et des étangs. Information tirée du livre Flore Laurentienne, 2002.

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NAÏAS SOUPLE (NAJAS FLEXILIS)

Description : Le naïas souple est une plante aquatique submergée de petite taille, 2 à 10 cm de hauteur, très commune dans les eaux douces du Québec (Marie-Victorin, 1995). On reconnaît cette espèce à son allure buissonneuse densément garnie de petites feuilles triangulaires. Ses fleurs et ses fruits sont à peine visibles. Habitat : Le naïas s’enracine dans les substrats sablonneux, graveleux ou vaseux à différentes profondeurs. En fait, il peut s’installer dans quelques centimètres à plusieurs mètres d’eau pourvu que la lumière y pénètre. Information tirée du site internet du RAPPEL. NÉNUPHARS (N. MICROPHYLLUM, N. VARIEGATUM ET N. RUBRODISCUM) Description : Les nénuphars sont fréquents dans les eaux tranquilles des lacs, des rivières et des tourbières. Les trois espèces québécoises sont dotées d’une grande taille et vivent toutes en colonies. Le grand nénuphar jaune possède des feuilles et des fleurs plus grandes que son frère, moins abondant, le petit nénuphar jaune. Le nénuphar à disque rouge est quant à lui considéré comme un hybride des deux autres. On aperçoit de loin leurs grandes feuilles en forme de cœur ainsi que leurs magnifiques fleurs jaunes qui flottent sur l’eau. Les nénuphars possèdent aussi des feuilles submergées disposées en rosette à la base du plant. Habitat : On les retrouve habituellement à une profondeur de 0,5 à 1,5 m. Ils apprécient plus particulièrement les fonds vaseux des eaux oligotrophes, sans pour autant renier les eaux eutrophes. Information tirée du site internet du RAPPEL et du livre Plantes sauvages des lacs, rivières et tourbières, 1987.

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NYMPHÉE (NYMPHAEA ODORATA ET NYMPHAEA TUBEROSA) Description : La nymphée odorante est abondant dans nos régions, tandis que la nymphée tubéreuse y est moins fréquente. Tous deux mesurent autour de 50 cm de haut et possèdent de larges feuilles flottantes circulaires, cireuses et fendues sur près de la moitié de leur longueur. Parmi les feuilles flottent leurs énormes fleurs blanches au centre jaune. On peut distinguer les deux espèces grâce à la coloration du revers des feuilles, rouge vin chez le nymphéa odorant et vert pâle chez le Nymphéa tubéreux. Comme son nom l’indique et contrairement à son frère, le nymphéa odorant dégage un doux parfum. Habitat : Les nymphées s’enracinent dans la vase peu profonde (moins d’un mètre) des secteurs abrités des lacs, étangs et tourbières où ils créent un magnifique tapis flottant. Leurs colonies, parfois très étendues, sont parfois envahissantes. Information tirée du site internet du RAPPEL du livre Plantes sauvages des lacs, rivières et tourbières, 1987.

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PONTÉDRIE CORDÉE (PONTEDERIA CORDATA) Description : Elle est tristyle, c’est-à-dire que les fleurs peuvent avoir des styles (partie femelle qui prolonge l’ovaire du pistil) de trois différentes longueurs avec pour chacune des différentes longueurs avec pour chacune des différentes formes, des étamines qui saillent autrement et des grains de pollen de différent diamètre. Habitat : Seule de son genre au Québec, la Pontédérie cordée aime les baies tranquilles dans les grands plans d’eau, les lieux très humides et les rivages vaseux. On la retrouve du sud-ouest du Québec au sud-ouest de la Côte-Nord et du Témiscaminque. Habituellement un individu donné n’affiche des fleurs que d’une seule des trois formes morphologiques possibles. La pontédérie est difficile à confondre avec une autre espèce. Information tirée des sites web du RAPPEL et de Flore du Québec.

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POTAMOT DE RICHARDSON (POTAMOGETON RICHARDSONII)

Description : Le potamot de Richardson possède des tiges allant jusqu’à 1 mètre se ramifiant à la base. Ses feuilles sont rattachées à la tige en spirale et peuvent mesurer jusqu’à 13 cm. Les feuilles ne sont pas flottantes. Habitat : Selon nos observations, ce potamot colonise principalement les eaux profondes (jusqu’à 4 mètres) et préfère les eaux calmes des étangs et des lacs. Information tirée du livre Plantes de milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes, 2014.

POTAMOT ÉMERGÉ (POTAMOGETON EPIHYDRUS) Description : Ce grand potamot se caractérise par des feuilles submergées longuement linéaire et munies d’une bande centrale plus claire. Il s’agit d’un potamot très commun dans nos lacs et nos rivières. Habitat : Ses colonies s’établissent généralement dans la vase et le sable des secteurs peu profonds (0,5 à 1,5 m). Cette espèce tolère une grande gamme de qualités d’eau. En raison de sa grande taille et de son potentiel de reproduction élevé, cette espèce peut envahir une grande partie de la colonne d’eau. Information tirée du site internet du RAPPEL et du livre Flore Laurentienne, 2002 et du livre Plantes sauvages des lacs, rivières et tourbières, 1987.

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POTAMOT FLOTTANT (POTAMOGETON NATANS)

Description : Cette plante possède deux types de feuilles. Les premières sont submergées, alors que les deuxièmes flottent à la surface de l’eau. Les feuilles submergées restent rigides et assez pointues, alors que les flottantes sont plus arrondies. Les tiges cylindriques sont souvent tachetées de rouille et partent d’un rhizome qui se trouve assez profondément dans le substrat. Cette plante produit des épis cylindriques qui sortent de l’eau. Habitat : Eaux peu profondes des marais, étang et lac. Préfère les substrats vaseux avec beaucoup de matière organique. Information tirée du livre Plantes de milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes, 2014.

POTAMOT NAIN (POTAMOGETON PUSILLUS)

Description : Le potamot nain croit en colonie très dense. Les tiges sont souvent très ramifiées. Ce potamot ne produit pas de feuilles flottantes. Ses feuilles submergées sont opposées et on peut distinguer jusqu’à 5 bandes claires de part et d’autre de la nervure centrale. Comme les autres potamots, il produit des fleurs en épi qui sont verticillées. Habitat : Eaux peu profondes des étangs et des lacs. Information tiré du livre Plantes de milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes, 2014.

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POTAMOT DE ROBBINS (POTAMOGETON ROBBINSII)

Description : Cette espèce de potamot ne produit pas de feuille flottante. Les feuilles submergées sont alternes disposé sur 2 rang de chaque côté de la tige. La couleur de ces feuilles peut aller de vert foncé à vert rougeâtre. Produit de petit (7 à 20 mm) épis de fleur. Habitat : Eaux peu profonde et profonde des étangs, des lacs et des cours d’eau calme. Information tirée du livre Plantes de milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes, 2014.

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POTAMOT SPIRILLE (POTAMOGETON SPIRILLUS)

Description : Tiges longues de 15 à 60 cm. Les feuilles flottantes sont ovales ou elliptiques. Les feuilles submergées sont linéaires avec 5 nervures. Possède des épis à la fois émergés et submergés. Habitat : Eaux tranquilles, communes au Québec. Information tirée du livre Flore Laurentienne, 2002.

QUENOUILLES (TYPHA ANGUSTIFOLIA + LATIFOLIA)

Description : Nos quenouilles, puisqu’il en existe deux espèces (Typha latifolia et Typha angustifolia) sont des éléments familiers des rivages de nos cours d’eau, de nos lacs, de nos marécages. La quenouille à feuilles étroites (T. angustifolia) est cependant moins commune que la quenouille à feuilles larges (T. latifolia). Habitat : Les deux espèces sont des plantes vivaces qui s’enfoncent dans la vase. La plante présente de longues feuilles linéaires, plus ou moins étroites et porte une longue inflorescence brune et rigide au toucher composée de nombreux akènes doux et soyeux une fois matures. Les deux espèces nord-américaines de quenouilles partagent les mêmes aires de colonisation et sont considérées comme deux groupes de formes sans frontière spécifique bien nette. Information tirée du livre Flore Laurentienne, 2002.

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RUBANIER À FEUILLES ÉTROITES (SPARGANIUM ANGUSTIFOLIUM)

Description : Plante à rhizome, croissant en colonie. Les feuilles de cette plante sont très souples et très étroites (environ 0.3 cm). On les retrouve à l’avant des colonies d'autres plantes aquatiques. Au bout de la tige, on retrouve les inflorescences mâle et femelle en forme de sphère. Habitat : Lacs, étang et rivière, il résiste assez bien aux différentes conditions écologiques tant qu’il reste dans l’eau. Il peut se retrouver jusqu’à des profondeurs de 2 mètres. Information tirée du guide Plantes sauvages des lacs, rivières et tourbières, 1987.

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RUBANIER RAMEUX (SPARGANIUM ANDROCLADUM)

Description : Contrairement au rubanier à feuille étroite, celui-ci possède des feuilles raides de 5 à 12 mm de large. Cette plante produit aussi de très grands rhizomes. On peut le reconnaître aussi par les petites inflorescences que l’on retrouve sur la tige rapprochée. Habitat : On le retrouve majoritairement sur les rivages boueux du Richelieu. Information tirée du livre Flore Laurentienne, 2002

RUBANIERS (SPARGANIUM SP.) Description : Les longs fettuccinis, fréquents dans nos régions, mais peu comestibles, des rubaniers ne passent jamais inaperçus. Ces plantes peuvent former des colonies denses et étendues. Les rubaniers possèdent de longues feuilles rubanées, un à deux mètres de long, qui flottent sur l’eau. On les reconnaît aussi à leurs fruits en forme d’œuf épineux qui se dressent hors de l’eau. Habitat : Les rubaniers peuvent vivre dans une ample gamme d’habitats. Ils poussent sur différents substrats dans les secteurs tranquilles des lacs, des ruisseaux et des rivières. Ils s’enracinent généralement dans des eaux peu profondes de moins de deux mètres Information tirée du site web du RAPPEL et du guide Plantes sauvages des lacs, rivières et tourbières, 1987.

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SCIRPE SUBTERMINALE (SCIRPUS SUBTERMINALIS)

Description : Les feuilles de cette plante forment des rubans basilaires filiformes et flexibles. Par contre les tiges sont robustes et se dressent au-dessus de l’eau avec l’inflorescence au sommet. Plantes appréciées des animaux, les oiseaux et les rats musqués l’utilisent comme nourriture. Les poissons et les insectes aquatiques l’utilisent comme abris. Habitat : Eau peu profonde des étangs et des lacs, ainsi que les eaux calmes des cours d’eaux. Information tirée du livre Plantes de milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes, 2014.

UTRICULAIRES (UTRICULARIA SP.) Description : Dans les lacs, les étangs et les tourbières du Québec, vivent différentes espèces d’utriculaires toutes difficiles à différencier les unes des autres. Il s’agit de plantes aquatiques submergées carnivores qui, grâce à leurs innombrables et minuscules trappes (utricules) situées sur les feuilles, capturent et digèrent de petits crustacés et des larves de maringouins. Les utriculaires ressemblent à des serpentins munis de feuilles très découpées. Elles possèdent de petites fleurs jaune vif qui émergent de l’eau. Habitat : N’étant pas enracinées, les utriculaires flottent entre deux eaux. Information tirée du site web du RAPPEL et du guide Plantes sauvages des lacs, rivières et tourbières, 1987.

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UTRICULAIRE POURPRE (UTRICULARIA PURPUREA)

Description : Très longues tiges avec des ramifications verticillées qui se termine par un utricule. Cette plante produit des fleurs de couleur rouge pourpre avec une touche de jaune à la base. Habitat : Lacs tourbeux des Laurentides. Information tirée du livre Flore Laurentienne, 2002.

VALLISNÉRIE D’AMÉRIQUE (VALLISNERIA AMERICANA)

Description : Plante submergée à tige très courte. Cette plante produit des rhizomes qui peuvent produire plusieurs individus. Ses feuilles sont de longs rubans minces pouvant atteindre un mètre de long. La fleur femelle de la plante flotte à la surface au bout d’une longue hampe en forme de tire-bouchon. Habitat : Eaux profondes de 3 à 5 mètres, mais idéalement à 1 mètre. Dans les lacs et rivières d’eau douce ou légèrement saumâtre. Information tirée du livre Plantes de milieux humides et de bord de mer du Québec et des Maritimes, 2014.

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ZANNICHELLIE PALUSTRE (ZANNICHELLIA PALUSTRIS)

Description : Plante submergée, possédant un rhizome rampant. La tige et les feuilles ont la forme de capillaires. La fleur se développe aux aisselles. Habitat : Eaux saumâtre et plus rare dans les eaux douces. Information tirée du livre Flore Laurentienne, 2002.