Invasion artistique de radis à Rennes

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U ne invasion ? Non. Un acte de vanda- lisme ? Non. En réalité, lʼexplication est beaucoup plus simple ! Il sʼagit de lʼœuvre de lʼar- tiste Ar Furlukin. Plus quʼun artiste, il est le spé- cialiste mondial des radis ! Sculptures, dessins, peintures, livres ou en- core décorations sur cra- vate, la plante potagère au corps rose et blanc est lʼunique source dʼinspira- tion dʼAr Furkulin depuis trente ans. « Jʼai peint des radis dans toute la ville, dans tout Rennes métropole, je me suis bien amusé », explique le sage rigolo (traduction française de son nom en breton). Chapeau de paille sur la tête et pin- ceaux à la main, il a peint « des centaines et des centaines » de radis sur chaque boite de compos- tage de douze sites. Une histoire de racines Ce nʼest pas une simple obsession, non. Une grande et longue histoire dʼamour, oui. Mais pas seulement. « Nos racines communes, cʼest ça lʼidée. On est tous dans la même botte, on est tous différents et tous si- milaires. La même huma- nité. Et puis racine, radice, radix, les racines quoi… », déclare-t-il pas- sionnément. Derrière son air déjanté, il avoue. Le radis est bien la seule chose quʼil sait dessiner : « Cʼest beaucoup plus fa- cile à peindre que plein de choses. Jʼaimerais dessiner des femmes nues mais les modèles se plaindraient du résul- tat… » Peut-être est-ce une bonne chose pour les rennais habitant au- tour des sites de com- postage… Et surtout, pour Rennes Métropole qui a commandité ces œuvres à lʼoccasion du Printemps du compos- teur. Guide du parfait com- posteur En effet, le territoire ren- nais participe au projet européen MiniWaste, dont lʼobjectif est de ré- duire considérablement les déchets organiques (déchets de cuisine et dé- chets de jardins). Un ob- jectif à atteindre via une sensibilisation des habi- tants mais aussi via des méthodes de travail et des outils de suivi aux villes. Deux éléments que la capitale bretonne suit à la lettre. Pour preuve, près de 200 composteurs sont présents sur la zone de Rennes Mé- tropole. Cette dernière pro- pose à lʼocca- sion du printemps des compos- teurs plusieurs forma- tions gratuites, afin de devenir un as du com- post ! Apprendre à com- poster, valoriser les déchets verts, devenir un guide-composteur ou en- core gérer son compost dʼappartement… ces minis stages de quelques heures à la Taupinais permettront aux Rennais de découvrir toutes les techniques et astuces pour une meilleure ges- tion des déchets. . Marine Combe RENNES Alter1fo.com, le 22 mars 2011 Invasion artistique de radis à Rennes Lundi matin, de mystérieux radis ont poussé sur les boites de compostage dʼune douzaine de site à Rennes. Mais que sʼest-il passé dans la nuit du dimanche 20 mars au lundi 21 mars ? Sur inscription au nu- méro vert 0 800 01 14 31, @ : déchets@agglo- rennesmetropole.fr ou par courrier à Rennes Métropole, SVDM, 4 avenue Henri Fréville, 35 000 Rennes

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Ar Furlukin peint des radis sur les compost rennais.

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Une invasion ? Non.Un acte de vanda-lisme ? Non. En

réalité, lʼexplication estbeaucoup plus simple ! Ilsʼagit de lʼœuvre de lʼar-tiste Ar Furlukin. Plusquʼun artiste, il est le spé-cialiste mondial des radis! Sculptures, dessins,peintures, livres ou en-core décorations sur cra-vate, la plante potagèreau corps rose et blanc estlʼunique source dʼinspira-tion dʼAr Furkulin depuistrente ans. « Jʼai peintdes radis dans toute laville, dans tout Rennesmétropole, je me suisbien amusé », explique lesage rigolo (traductionfrançaise de son nom enbreton). Chapeau depaille sur la tête et pin-ceaux à la main, il a peint

« des centaines et descentaines » de radis surchaque boite de compos-tage de douze sites.

Une histoire de racines

Ce nʼest pas une simpleobsession, non. Unegrande et longue histoiredʼamour, oui. Mais passeulement. « Nos racinescommunes, cʼest çalʼidée. On est tous dansla même botte, on esttous différents et tous si-milaires. La même huma-nité. Et puis racine,radice, radix, les racinesquoi… », déclare-t-il pas-sionnément. Derrière sonair déjanté, il avoue. Leradis est bien la seulechose quʼil sait dessiner :« Cʼest beaucoup plus fa-cile à peindre que plein

de choses. Jʼaimeraisdessiner des femmesnues mais les modèlesse plaindraient du résul-tat… » Peut-être est-ceune bonne chose pourles rennais habitant au-tour des sites de com-postage… Et surtout,pour Rennes Métropolequi a commandité cesœuvres à lʼoccasion duPrintemps du compos-teur.

Guide du parfait com-posteur

En effet, le territoire ren-nais participe au projeteuropéen MiniWaste,dont lʼobjectif est de ré-duire considérablementles déchets organiques(déchets de cuisine et dé-chets de jardins). Un ob-jectif à atteindre via unesensibilisation des habi-tants mais aussi via desméthodes de travail etdes outils de suivi auxvilles. Deuxéléments quela capitalebretonne suità la lettre.Pour preuve,près de 200composteurssont présentssur la zone deRennes Mé-tropole. Cettedernière pro-pose à lʼocca-sion du

printemps des compos-teurs plusieurs forma-tions gratuites, afin dedevenir un as du com-post ! Apprendre à com-poster, valoriser lesdéchets verts, devenir unguide-composteur ou en-core gérer son compostdʼappartement… cesminis stages de quelquesheures à la Taupinaispermettront aux Rennaisde découvrir toutes lestechniques et astucespour une meilleure ges-tion des déchets.

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Marine Combe

RENNES

Alter1fo.com, le 22 mars 2011

Invasion artistique de radis à RennesLundi matin, de mystérieux radis ont poussé sur les boites de compostagedʼune douzaine de site à Rennes. Mais que sʼest-il passé dans la nuitdu dimanche 20 mars au lundi 21 mars ?

Sur inscription au nu-méro vert 0 800 01 1431, @ : dé[email protected] oupar courrier à RennesMétropole, SVDM, 4avenue Henri Fréville,35 000 Rennes