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MGCE N O 3667282 Lanternes autonomes omnidirectionnelles à DEL ANNEXE A2 Spécifications fonctionnelles

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MGCE NO 3667282

Lanternes autonomes omnidirectionnelles à DEL

ANNEXE A2

Spécifications fonctionnelles

Publié sous l’autorité de la:

Direction générale des Services techniques intégrés

Pêches et Océans Canada

Garde côtière canadienne

Ottawa (Ontario) K1A 0E6

http://intra.garde-cotiere.ca/STI/Accueil

© Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, 2015

Des anciennes versions sous MCGE No 927962

Available in English:Self-Contained omnidirectional LED Lanterns – Performance Specification

EKME 3666752

Registre des modifications

Version

Date

Description

Initiales

1

2004-11-26

Première

JMC

2

2008-02-22

Deuxième édition

3

2009-03-05

Troisième édition

MS

4

2012-11-23

Quatrième édition, r01

ASt-L

5

2016-09

Cinquième édition, r05

ASt-L

5b

2017-02-10

Révisions mineures suite à une revue de SPAC, r06

ASt-L

Approbations

Les signatures d'approbation seront ajoutées ici une fois numérisées.

Approval Signatures will be added here once scanned.

Tables des matières

Structure et gestion de ce documentiii

1.Autoritéiii

2.Responsabilitéiii

Section 1Introduction1

1.1Énoncé des besoins opérationnels1

Section 2Documents pertinents3

2.1Publications, spécifications et normes de référence3

2.2Autres documents de référence4

2.3Ordre de priorité4

Section 3Spécifications fonctionnelles5

3.1Généralités5

3.2Performance optique6

3.3Exigences en matière d’alimentation7

3.4Protection et contrôle10

3.5Environnement12

3.6Durée de vie14

3.7Exigences relatives à l’entretien préventif14

Section 4Guide d’essai de la GCC15

4.1Finition15

4.2Essai de performance optique15

4.3Essais relatifs aux besoins d’alimentation (autonomie)16

4.4Commande des caractéristiques17

4.5Durée de vie18

4.6Environnement18

Section 5Sommaire des exigencesVoir la matrice d'évaluation

Appendices AFiches signalétiques des spécifications fonctionnelles de lanternes individuellesA-1

A.1Lanterne 1,5 nmA-1

A.2Lanterne 2 nmA-1

A.3Lanterne 3 nmA-2

A.4Lanterne 4 nmA-2

A.5Lanterne 5 nmA-3

A.6Lanterne 6 nmA-3

Appendices BInsolation, durée de la nuit et température de l’airB-1

B.1St. AnthonyB-1

B.2Prince RupertB-2

Appendices CInformation généraleC-1

C.1Essai de performance optiqueC-1

C.2Performance optiqueC-3

Liste des tableaux

Tableau 1 : Portées nominales / lumineuses requises8

Tableau 2 : Conditions de fonctionnement8

Tableau 3 : Types d’utilisation9

Tableau 4 : Spécifications obligatoires (O)Voir la matrice d'évaluation

Tableau 5 : Exigences cotées (C)Voir la matrice d'évaluation

Tableau 6 : Insolation typiqueB-1

Tableau 7 : Durée de la nuit – St. AnthonyB-1

Tableau 8 : Température mensuelle moyenne – St. Anthony (°C)B-1

Tableau 9 : Insolation limitéeB-2

Tableau 10 : Durée de la nuit – Prince RupertB-2

Tableau 11 : Température mensuelle moyenne – Prince Rupert (°C)B-2

Tableau 12 : Caractéristiques de clignotementC-2

Lanternes autonomes omnidirectionnelles à DEL Spécifications fonctionnelles

Révisions mineures suite à une revue de SPAC, r06 2017-02-10, MGCE NO 3667282

ii

Structure et gestion de ce document

Dans le présent document :

· Tous les segments sont appelés « section ». Par conséquent, 3.4.1.1 est une section. De même, 3.4 est également une section. La section 3.4 comprend les sections 3.4.1.1 et 3.4.1.2, etc.

· Doit : confère une exigence obligatoire

· Devrait : confère une exigence cotée

· Peut : confère une permission

· Les notes sont utilisées uniquement pour donner des renseignements et ainsi, demeurent informatives.

1. Autorité

Ce document est émis par le Directeur général des Services techniques intégrés, Autorité technique nationale de la GCC, sous la délégation du Sous-ministre des Pêches et Océans et du Commissaire de la Garde côtière canadienne.

Responsabilité

Le directeur, Infrastructure maritime et civile et Intervention environnementale, est responsable de ce qui suit :

la production et la promulgation du document;

la désignation d’un bureau de première responsabilité (BPR) chargé de la coordination et du contenu du document.

Le BPR est responsable de ce qui suit :

0. la validité et de l’exactitude du contenu;

la disponibilité de cette information;

la mise à jour, au besoin;

la révision périodique;

du suivi auprès du demandeur de l’ensemble des demandes, suggestions ou commentaires reçus.

Lanternes autonomes omnidirectionnelles à DEL Spécifications fonctionnelles

Structure et gestion de ce document

Révisions mineures suite à une revue de SPAC, r06 2017-02-10, MGCE NO 3667282

18

Introduction

Le présent document décrit les spécifications de la Garde côtière canadienne (GCC) pour les lanternes autonomes omnidirectionnelles à diode électroluminescente (DEL) requises. Cette section est informative.

Énoncé des besoins opérationnels

Cette section décrit de façon générale les besoins de la GCC et les conditions d’exploitation pour les lanternes autonomes omnidirectionnelles à DEL. À ce titre, cette section n’impose aucune obligation aux fabricants ou aux soumissionnaires.

La GCC a besoin de lanternes autonomes omnidirectionnelles à diodes électroluminescentes de diverses intensités pour utilisation avec des aides à la navigation fixes et flottantes.

La GCC fait usage de feux rouges, verts, jaunes et blancs et des caractéristiques des feux à éclats communs énumérés dans les publications Livres des feux, des bouées et des signaux de brume de la GCC (GCC, 2015), ainsi que des caractéristiques normalisées des aides à la navigation maritime qui se trouvent dans Le système canadien d’aides à la navigation (GCC, 2011).

Les lanternes sont déployées dans un environnement marin agressif et sont exposées à des températures ambiantes et une humidité très variables. Elles seront exposées à des vitesses de vent élevées, à l’atmosphère saline, aux embruns salins et aux charges de glaces. Elles devront subir une exposition continue aux rayonnements ultraviolets qui se trouvent en général dans les latitudes moyennes et plus basses du Canada. En mer agitée, les lanternes peuvent parfois être immergées dans l’eau de mer. Elles peuvent être exposées à des interférences électromagnétiques provenant de dispositifs de rayonnement électromagnétique comme les radios VHF et les radars de marine, à des décharges statiques et induites et à des tensions transitoires pouvant être causées par la foudre à proximité.

Les exigences concernant les lanternes peuvent être ventilées de plusieurs façons afin que les fabricants aient une connaissance plus approfondie des besoins de la GCC et puissent proposer des solutions plus souples.

Premièrement, les exigences sont ventilées en termes de niveau de service (NS) requis, qui peut désigner la charge sur la batterie. Les deux composantes du NS sont :

· La distance maximale à laquelle une lanterne est visible. Elle peut être exprimée comme « portée nominale » (en milles nautiques (nm)) et, pour un ensemble donné de conditions, sous forme d’intensité lumineuse (candelas ou cd).

· Les caractéristiques des éclats lumineux qui définissent les cycles de service (la fraction de temps pendant laquelle le feu de la lanterne est allumé).

Deuxièmement, les exigences sont ventilées par la quantité d’énergie solaire disponible pour recharger les batteries. Il existe deux besoins distincts pour les lanternes dans la présente spécification : une, nommée typique et l’autre, nommée limitée.

Certaines lanternes sont utilisées à longueur d’année, tandis que d’autres ont seulement une utilisation saisonnière. Il n’est pas nécessaire que les lanternes à utilisation saisonnière puissent fonctionner pendant les périodes où l’insolation est la plus faible.

Une fois mises en place, les lanternes sont laissées sans surveillance pendant de très longues périodes.

Les lanternes seront généralement exposées aux chocs et aux vibrations lorsqu’elles sont fixées à des bouées, et pendant le transport à bord des navires qui les mettent en place ou les récupèrent.

La GCC recherche des lanternes qui peuvent fonctionner dans les conditions prescrites et qui ont une durée de vie minimale définie; leurs batteries doivent également avoir une durée de vie minimale définie.

Documents pertinents

Les documents présentés dans cette section font partie intégrante des exigences de la GCC dans la mesure où ils sont cités dans les présentes spécifications fonctionnelles.

Publications, spécifications et normes de référence

1

Garde côtière canadienne (GCC)

Le système canadien d’aides à la navigation 2011

2011 Version : s.o.

2

GCC

Livre des feux, des bouées et des signaux de brume (4 volumes) pour Terre-Neuve, Côte de l’Atlantique, Eaux continentales et Côte du Pacifique

2015 Version : s.o.

3

AISM

Recommendation E-200 On Marine Signal Lights

2008 Version : s.o.

4

AISM

Recommendation E-100 For the Rhythmic Characters of Lights on Aids to Navigation

2012 Version : s.o.

5

Commission électrotechnique internationale (CEI)

Crystalline silicon terrestrial photovoltaic (PV) modules – Design qualification and type approval IEC 61215 2005-04-27 Version : s.o.

6

CEI

Degrees of protection provided by enclosures (IP code) IEC 60529

2013-08-29 Version : s.o.

7

CEI

Electrostatic Discharge Immunity Test IEC 61000-4-2

2008-10-30 Version : 2008

8

CEI

Radiated Susceptibility Test IEC 61000

2010-04-27 Version : -4-3 :2006+ AMD1 :2007+AMD2 :2010 CSV Consolidated version

9

CEI

Conducted Susceptibility Test IEC EC 61000-4-6, 2013-10-23 Version : 2013

10

Changements climatiques de RNCan

Données des stations pour le calcul des normales climatiques au Canada de 1981 à 2010

2015-09-22 Version : s.o.

11

U.S. Department of Defence (USDOD)

MIL-STD-810G Environmental Engineering Considerations and Laboratory Tests

2008-10-31 Version : s.o.

12

USDOD

MIL-STD-202H Electronic & Electrical Component Parts

2015-04-18a Version : s.o.

13

USDOD

MIL-STD-202-213, Shock (Specified Pulse)

2015-04-18b Version : s.o.

14

USDOD

MIL-STD-202-204 Vibration, High Frequency

2015-04-18c Version : s.o

Autres documents de référence

15

Lutus P.

Solar Computer

2012 Version : s.o.

17

Schlyter, P

Radiometry and Photometry in Astronomy

2009 Version : s.o.

19

Wikipédia

Azimut

2013 Version : s.o.

20

RNCan

RETScreen

2013 Version : 5.0.0.16623

Ordre de priorité

1.1.1 En cas de divergence entre le texte du présent document et les références citées dans les présentes, le texte du présent document prévaut. Cependant, rien dans le présent document ne remplace les lois et les règlements en vigueur, sauf en cas d’exemption précise.

Spécifications fonctionnelles

Cette section énonce les spécifications fonctionnelles de la Garde côtière canadienne qui sont communes à toutes les lanternes autonomes à DEL. Les fiches techniques qui indiquent les spécifications fonctionnelles uniques pour chaque lanterne sont présentées dans l’Appendices A.

GénéralitésMatériaux

1.1.1.1 Des dispositions doivent être prises pour s’assurer que tous les matériaux et les composants utilisés pour l’assemblage de la lanterne ou fournis pour son installation sont sélectionnés afin de prévenir la corrosion entre des métaux dissemblables.

1.1.1.2 Les pièces coulées doivent être de composition uniforme et exempte de soufflures, de fissures, de rides et d’autres discontinuités.

Finition

1.1.1.3 Les composants externes doivent présenter une finition lisse et être de couleur et d’aspect uniformes.

1.1.1.4 Lorsqu’ils sont utilisés, les peintures ou les enduits doivent être choisis en fonction de leur résistance aux conditions environnementales décrites dans la section 3.5 des présentes spécifications fonctionnelles. Voir la section 4.1 pour de plus amples renseignements.

1.1.1.5 Les peintures ou les enduits doivent être exempts de plomb.

1.1.1.6 L’exposition aux ultraviolets doit causer une dégradation minimale de la couleur optique de la lentille.

1.1.1.7 L’exposition aux ultraviolets doit aussi provoquer une décomposition minimale du matériau de la lentille et de son boîtier.

1.1.1.8 Tous les composants de la lanterne doivent être exempts de fissures, bavures, bords tranchants et autres défauts ou imperfections ayant une incidence sur sa durée de vie, son apparence et son état de marche.

Effaroucheur d’oiseaux

1.1.1.9 La lanterne doit être fournie avec un ou plusieurs dispositifs d’effarouchement des oiseaux.

1.1.1.10 Ces dispositifs doivent être réparables ou remplaçables.

La GCC, par expérience, a déterminé que le mécanisme le plus efficace pour éloigner les oiseaux consiste à utiliser de grands dispositifs (au moins 150 mm), souples et oscillants.

Dispositions de montage

1.1.1.11 Il existe plusieurs moyens de fixer différents types de lanternes. Ces moyens sont présentés dans les fiches techniques individuelles de l’Appendices A.

1.1.1.12 Le la base culot de la lanterne doit être parallèle à son plan focal.

1.1.1.13 Les trous de boulon devraient être situés directement dans la base de la lanterne.

1.1.1.14 Il est également possible de fournir une plaque adaptatrice, mais celle-ci doit être livrée installée.

1.1.1.15 Les trous de boulon devraient être allongés pour former des fentes fermées en arc.

1.1.1.16 Les trous de montage doivent être accessibles depuis les deux côtés afin de permettre l’utilisation de boulons ou d’écrous.

Plaque d’identification

1.1.1.17 La lanterne doit être munie d’une plaque d’identification comportant l’information suivante :

· Nom du fabricant

· Numéro de modèle

· Numéro de série

1.1.1.18 L’information ci-dessus doit être indélébile.

1.1.1.19 La plaque signalétique doit être située afin qu’elle soit immédiatement visible en tout temps sans qu’il soit nécessaire de retirer ou démanteler une partie de la lanterne.

1.1.1.20 Les caractéristiques de couleur normalement diffusées par la lanterne doivent être immédiatement identifiables à longueur d’année, même quand elle est éteinte.

1.1.1.21 La plaque signalétique peut être solidement fixée à la base, ou l’information requise peut être moulée, estampillée, ou gravée dans la base.

Poids et dimensions externes

1.1.1.22 À moins d’indication contraire dans la section 3.3.2, les lanternes doivent satisfaire aux exigences appropriées en matière de poids, lesquelles sont présentées à l’Appendices A.

1.1.1.23 À moins d’indication contraire dans la section 3.3.2, les lanternes doivent satisfaire aux exigences appropriées en matière de dimensions externes, lesquelles sont présentées à l’Appendices A.

Performance optique

1.1.1.24 Les lanternes doivent être mises à l’essai afin que la performance optique soit conforme aux normes de l’AISM (2008).

1.1.1.25 Chaque couleur doit être mise à l’essai.

1.1.1.26 Les lanternes dont les signaux lumineux sont produits par des DEL à impulsions rapides doivent fonctionner à des fréquences égales ou supérieures à 100 Hz pour que la lanterne ne semble pas papilloter à l’œil humain.

Intensité de crête

1.1.1.27 L’intensité de crête doit satisfaire aux exigences d’intensité efficace minimale précisées à l’annexe A.

1.1.1.28 La détérioration prévue de l’intensité de crête au cours de la durée de vie de la lanterne doivent être indiquée.

1.1.1.29 Se reporter à la section 4.2.1 pour plus d’information sur la mise à l’essai de l’intensité de crête.

Intensité efficace minimale

1.1.1.30 À un facteur de transmissivité atmosphérique de 0,741, avec un intervalle d’éclair de 0,3 s/s (30 %), l’intensité efficace minimale pendant toute la durée de vie du signal lumineux doit être indiquée dans les fiches techniques de la lanterne à l’Appendices A.

1.1.1.31 Se reporter à la section 4.2.3 pour plus d’information sur ces calculs.

Uniformité d’éclairage

1.1.1.32 La lanterne doit produire un faisceau éventail horizontal omnidirectionnel.

1.1.1.33 L’intensité de crête du faisceau dans l’une ou l’autre direction du plan focal ne doit par varier de plus de ± 25 % par rapport à l’intensité moyenne.

1.1.1.34 Le profil d’intensité autour des joints moulés de lentille ne doit pas être inférieur à 60 % de l’intensité d’éclairage moyenne horizontale sur un angle ne dépassant pas 2°.

1.1.1.35 À l’exception du profil d’intensité autour des joints moulés de lentille, aucune partie du profil de faisceau horizontal ne doit se situer en dehors de la tolérance autorisée.

1.1.1.36 Se reporter à la section 4.2.3 ci-dessous pour plus d’information sur la mise à l’essai de l’uniformité de puissance lumineuse.

Divergence verticale

1.1.1.37 La lanterne doit produire un signal lumineux ayant une divergence verticale minimale au-dessus et en dessous du plan horizontal comme l’indique l’annexe A et mesuré entre les points d’intensité de 50 %.

1.1.1.38 L’intensité de crête du faisceau ne doit pas s’écarter de plus de ± 1° par rapport au plan horizontal défini par la base de la lanterne.

1.1.1.39 La divergence verticale devrait dépasser les valeurs indiquées à l’Appendices A.

1.1.1.40 Se reporter à la section 4.2.4 pour plus d’information sur la mise à l’essai de la divergence verticale.

Couleurs des signaux

1.1.1.41 Les signaux lumineux produits par les lanternes vertes, rouges, blanches et jaunes doivent se situer dans les limites des zones optimums et satisfaire aux exigences de chromaticité de l’AISM (2008).

1.1.1.42 Se reporter à la section 4.2.5 pour plus d’information sur la mise à l’essai des couleurs de signalisation.

Exigences en matière d’alimentationExigences en matière d’alimentation (autonomie)Renseignements généraux

Le Tableau 1 présente les portées nominales / lumineuses des lanternes qui font l’objet des présentes spécifications.

Tableau 1 : Portées nominales / lumineuses requises

Portée nominale (nm)

Portée lumineuse (cd)

1,5

2,5

2

5

3

15

4

36

5

75

6

150

Le fonctionnement des lanternes est aussi caractérisé par divers autres paramètres :

Emplacement. La GCC utilise deux endroits au Canada, St. Anthony NL, et Prince Rupert BC pour définir trois paramètres opérationnels :

· Insolation. L’insolation à St. Anthony NL est utilisée pour définir l’insolation typique et celle de Prince Rupert BC sert à définir l’insolation limitée.

· Durée de l’utilisation quotidienne (aussi appelée durée éclairement < 75 lx, durée de la nuit).

Officiellement, la nuit se définit comme la période qui s’écoule entre le crépuscule astronomique et l’aube astronomique. C’est la période où il n’y a plus aucune lumière du soleil, qu’elle soit directe ou diffusée, dans la haute atmosphère.

Aux fins d’utilisation de la lanterne, le moment où la lumière incidente baisse en dessous de 75 lx et le moment où elle augmente à plus de 75 lx est plus utile, car cela coïncide avec la période pendant laquelle la lanterne est allumée (voir la section 3.4.5). Le crépuscule et l’aube civils sont définis lorsque le soleil est à 6° sous l’horizon. Le moment où la lumière incidente est de 75 lx sur une surface horizontale se produit lorsque le soleil est à environ 3° en dessous de l’horizon[footnoteRef:1]. [1: Interpolé à partir des données de Schlyter (2009).]

La durée à partir du moment où la lumière incidente baisse en dessous de 75 lx puis augmente au-dessus de 75 lx peut être définie comme suit :

durée < 75 lx = 24 h – durée jour – durée AM « 75 lx » crépuscule – durée PM « 75 lx » crépuscule(1)

Les moyennes mensuelles de durée d’utilisation quotidienne pour St. Anthony NL et Prince Rupert BC sont fournies. Des données pour les mois partiels (mars et novembre) sont fournies pour les besoins de l’utilisation saisonnière.

· Température de l’air. Les températures mensuelles moyennes, maxima et minima pour St. Anthony NL et Prince Rupert BC sont fournies.

Période d’utilisation. L’utilisation des lanternes autonomes peut être saisonnière ou annuelle. L’utilisation saisonnière exclut l’hiver.

Cycle de service de la lanterne. Aux fins des présentes spécifications, des cycles à deux éclairs sont considérés comme suit : FL (cycle de service de 12,5 %) et QF (cycle de service de 30 %).

Les paramètres se combinent pour désigner plusieurs conditions de fonctionnement uniques, comme illustré dans le Tableau 2 ci-dessous.

Tableau 2 : Conditions de fonctionnement

Insolation typique

Insolation limitée

Cycle de service

Saisonnière

Toute l’année

Saisonnière

Toute l’année

12,5

30

Les portées et les paramètres sont regroupés en types d’utilisation ayant à peu près les mêmes exigences de rendement, comme l’indiquent les zones de couleur du Tableau 3 ci-dessous.

Tableau 3 : Types d’utilisation

Insolation typique

Insolation limitée

Cycle de service

Saisonnière

Toute l’année

Saisonnière

Toute l’année

12,5

Condition d’essai, utilisation de type A

30

Condition d’essai, utilisation de type B

Légende :

Utilisation de type A

Voir 3.3.1.2.1 ci-dessous

Utilisation de type B

Voir 3.3.1.2.2 ci-dessous

Exigences

1.1.1.42.1 Les lanternes rouges, vertes, blanches et jaunes soumises à une utilisation de type A doivent pouvoir fonctionner dans les conditions suivantes (voir le Tableau 3 ci-dessus pour une présentation visuelle des exigences) :

· Insolation, valeurs de durée de la nuit et température de l’air à St. Anthony NL.

· Cycle de service de 12,5 %

· Fonctionnement 365 jours par année.

1.1.1.42.2 Les lanternes rouges, vertes, blanches et jaunes soumises à une utilisation de type B doivent pouvoir fonctionner dans les conditions suivantes (voir le Tableau 3 ci-dessus pour une présentation visuelle des exigences) :

· Insolation, valeurs de durée de la nuit et température de l’air à Prince Rupert BC

· Cycle de service de 30 %

· Fonctionnement 246 jours par année, du 21 mars au 21 novembre inclusivement

1.1.1.42.3 Voir la section 4.3 pour plus d’information sur la mise à l’essai de l’autonomie.

Adaptation permise en cas d’insolation limitée

1.1.1.43 Bien que la taille physique ne devrait pas être augmenté pour les lanternes d’insolation limitée, c’est permis. S’il est nécessaire d’augmenter la taille physique de la lanterne au-delà de ce qui est indiqué dans les fiches techniques de l’Appendices A, une augmentation de la taille ne dépassant pas 1,4 fois la taille indiquée dans l’Appendices A est autorisée.

1.1.1.44 Bien que le poids physique ne devrait pas être augmenté pour les lanternes d’insolation limitée, c’est permis. S’il est nécessaire d’augmenter le poids total de la lanterne au-delà de ce qui est indiqué dans les fiches techniques de l’Appendices A, une augmentation du poids ne dépassant pas 1,25 fois le poids maximale de l’ensemble indiqué dans les fiches techniques est autorisée.

1.1.1.45 Si le poids total est supérieur à ce qui est indiqué dans les fiches techniques de l’Appendices A :

· Des dispositions doivent être prises pour séparer la lanterne en deux composants, l’un ou l’autre ne pouvant présenter un poids supérieur au poids maximum de l’ensemble indiqué dans les fiches techniques, et

· Ces deux composants doivent pouvoir être installés facilement sur place.

Autonomie de la lanterne

1.1.1.46 En fonctionnement, la lanterne doit avoir une autonomie de 14 jours sans source de recharge.

Batterie

1.1.1.47 La batterie doit pouvoir être chargée au moyen des panneaux solaires lorsque la lanterne est éteinte.

1.1.1.48 La batterie doit être facilement remplaçable.

1.1.1.49 Le remplacement de la batterie ne doit pas nécessiter d’outils spéciaux ou de connexions à dessouder.

Des outils spéciaux sont des outils que l’on ne retrouve pas normalement à la ceinture ou dans la boîte à outils d’un travailleur. Cela comprend également un outil qui serait fourni par le fabricant pour servir à remplacer la batterie.

Deuxième moyen de chargement

1.1.1.49.1 La lanterne devrait être fournie avec un deuxième moyen de charger la batterie depuis une source externe autre que le panneau solaire. Ce deuxième moyen de chargement doit être disponible et accessible en tout temps au cours de la saison opérationnelle et lorsque la lanterne est retirée aux fins d’entreposage hors saison, sans nécessiter le démontage de la lanterne.

Sectionneur pour basse tension

1.1.1.50 La lanterne doit être pourvue d’un sectionneur pour basse tension pour protéger la batterie contre les dommages.

1.1.1.51 Le sectionneur en question doit être réglé pour empêcher la remise sous tension de la lanterne tant que la tension de la batterie n’est pas revenue à un niveau suffisant pour faire fonctionner la lanterne selon ses caractéristiques propres pendant au moins 14 h.

Protection et contrôle

Cette section décrit toutes les spécifications associées à la protection de la lanterne contre les problèmes d’alimentation, d’accumulation de pression, ainsi que les spécifications connexes au contrôle de la lanterne.

Protection contre l’inversion de polarité

1.1.1.52 Lors du remplacement de la batterie et si les conducteurs peuvent être accidentellement inversés; la lanterne ne doit pas subir de dommage si l’alimentation est connectée en polarité inversée.

1.1.1.53 La lanterne doit pouvoir recommencer à fonctionner correctement dès le rétablissement de la bonne polarité. Se reporter à la section 4.4.2 ci-dessous pour plus d’information sur le contrôle de la polarité.

Protection contre les courts-circuits

1.1.1.54 Si les conducteurs d’alimentation peuvent accidentellement toucher le caisson, et le caisson est fabriqué d’un matériel conducteur, alors les lanternes doivent satisfaire aux exigences suivantes suite au test de contrôle de la protection contre les courts circuits :

1.1.1.54.1 La lanterne ne doit pas subir de dommage.

1.1.1.54.2 La lanterne doit pouvoir recommencer à fonctionner normalement dès que les conducteurs sont branchés correctement aux bornes d’entrée.

1.1.1.55 Se reporter à la section 4.4.3 pour des informations sur le test contrôle de la protection contre les courts circuits.

Protection contre la surpression

1.1.1.56 Un dispositif pour empêcher l’accumulation de pression du gaz dans la lanterne au-dessus d’un niveau qui pourrait compromettre la sécurité du personnel doit être prévu.

Les sources d’accumulation de pression dans une lanterne comprennent les températures ambiantes élevées, le dégagement gazeux des batteries occasionné par l’utilisation normale ou les cycles de charge, etc.

1.1.1.57 Ce dispositif doit aussi empêcher l’infiltration d’humidité.

1.1.1.58 Si le dispositif de surpression est situé au fond de la lanterne, la conception doit prévoir un espace suffisant pour permettre l’échappement du gaz.

Commande des caractéristiques

1.1.1.59 Chaque lanterne doit être en mesure de produire, au minimum, les caractéristiques des feux à éclats communs précisées dans le Livre des feux, des bouées et des signaux de brume (GCC, 2015).

1.1.1.60 Le rythme de clignotement du signal lumineux doit être à plus ou moins 5 % des valeurs nominales, dans toutes les conditions de fonctionnement.

1.1.1.61 La lanterne doit être pourvue de commandes servant à régler ou à modifier ses caractéristiques.

1.1.1.62 Les commandes doivent être disposées à l’intérieur ou à l’extérieur de la lanterne.

1.1.1.63 Si un programmateur externe est utilisé, le raccordement de la lanterne doit être fait au moyen d’une liaison sans fil ou d’un connecteur qui empêche les courts-circuits accidentels. Les pinces crocodile ou autres dispositifs semblables ne sont pas acceptables.

1.1.1.64 Une certaine forme de rétroaction visuelle claire et concise devrait être fournie pour les paramètres de la lanterne (p. ex. : un affichage numérique).

1.1.1.65 Bien qu’il soit acceptable d’utiliser les valeurs par défaut pour les valeurs programmables, un changement apporté à une valeur programmée ne doit pas faire revenir les autres valeurs programmées à la valeur par défaut.

1.1.1.66 La lanterne doit pouvoir s’éteindre manuellement ou automatiquement sans avoir à démonter le boîtier ou désinstaller l’unité.

Un interrupteur protégé par un couvercle d’accès peut être utilisé.

L’utilisation d’un dispositif magnétique externe pour ce processus est autorisée, du moment qu’il s’agit d’un contact momentané et non d’un contact qui doit demeurer en place.

1.1.1.67 Le circuit de charge doit continuer à fonctionner et permettre aux batteries de demeurer chargées lorsque la lanterne est éteinte.

« Éteinte » est définie comme un état d’alimentation en veille très profonde destiné à l’entreposage à long terme.

Contrôle de la lumière du jour

1.1.1.68 La lanterne doit pouvoir s’allumer au coucher du soleil et s’éteindre à son lever.

1.1.1.69 La lanterne doit s’allumer lorsque l’éclairement ambiant, mesuré sur un plan horizontal, est inférieur à 75 lx ± 15 lx.

1.1.1.70 La lanterne aura une valeur d’hystérésis de 30 lx à 100 lx.

1.1.1.71 Se reporter à la section 4.4.5 pour plus d’information sur la mise à l’essai du contrôle de la lumière du jour.

Environnement

1.1.2 La lanterne doit pouvoir fonctionner dans toutes les conditions environnementales indiquées ci-dessous, tout au long de sa durée de vie, conformément à la section 3.6 des présentes spécifications fonctionnelles.

Températures extrêmes

1.1.2.1 La lanterne doit pouvoir fonctionner lorsqu’elle est exposée à des températures de -30 °C à +40 °C.

Humidité

1.1.2.2 La lanterne doit pouvoir fonctionner lorsqu’elle est exposée à une humidité relative de de 0 % à 100 % avec condensation, y compris la pluie battante tombant à 45 degrés par rapport à la verticale.

Glace

1.1.2.3 La lanterne doit pouvoir fonctionner lorsqu’elle est exposée à une charge de glace pouvant atteindre 22 kg/m2.

Vitesse du vent

1.1.2.4 La lanterne doit pouvoir fonctionner lorsqu’elle est exposée à une vitesse du vent pouvant atteindre 160 km/h.

Air salin et embruns salins

1.1.2.5 La lanterne doit pouvoir fonctionner dans des conditions d’exposition continue à l’air salin et aux embruns salins.

Chocs et vibrations

1.1.2.6 La lanterne doit pouvoir fonctionner dans des conditions d’exposition continue aux chocs et aux vibrations en tant qu’aide à la navigation maritime. Cela comprend lorsqu’elle est manipulée à bord des navires, ou montée sur une bouée ou sur une structure à pieux.

1.1.2.7 La lanterne doit fonctionner normalement après sa mise à l’essai et ne doit pas avoir subi des dommages visibles après les essais de choc décrits à la section 4.6.1.

1.1.2.8 La lanterne doit fonctionner normalement après sa mise à l’essai et ne doit pas avoir subi des dommages visibles après les essais de vibration décrits à la section 4.6.1.

Interférence électromagnétique

1.1.2.9 En plus des signaux en provenance de radios VHF et de radars de marine, la lanterne ne doit pas être sensible à l’interférence de dispositifs émettant des rayonnements que l’on retrouve normalement en milieu marin, lorsqu’elle est mise à l’essai conformément à la section 4.6.2.

Décharge statique

1.1.2.10 La lanterne doit comporter une protection contre les décharges statiques et les tensions transitoires induites sur les câbles d’alimentation qui peuvent être occasionnées par la foudre à proximité, et doit fonctionner normalement lorsque mise à l’essai conformément à la section 4.6.3.

Impact de la grêle sur des panneaux photovoltaïques

1.1.2.11 Le matériau de surface de chaque module de panneaux photovoltaïque doit résister à l’impact de grêlons, lorsque mis à l’essai conformément à la section 4.6.4.

Protection contre l’immersion

1.1.2.12 Les lanternes doivent être conformes à la désignation d’IP 68 de protection contre les infiltrations.

1.1.2.13 Se reporter à la section 4.6.5 pour plus d’information sur la protection contre l’immersion.

Durée de vieLanterne

1.1.2.14 La lanterne, à l’exclusion de la batterie, doit avoir une durée de vie minimale de 12 ans en calculant 1 500 heures de fonctionnement par année.

1.1.2.15 La lanterne, à l’exclusion de la batterie, devrait avoir une plus longue durée de vie plus de 12 ans ou plus de 16 ans, en calculant 1 500 heures de fonctionnement par année.

1.1.2.16 La détérioration prévue au cours de la durée de vie de la lanterne doit être indiquée.

1.1.2.17 Se reporter à la section 4.5.1 pour plus d’information.

Batterie

1.1.2.18 Les batteries doivent avoir une durée de vie minimale de 6 ans.

1.1.2.19 La durée de vie de la batterie devrait atteindre 9 ans.

1.1.2.20 Se reporter à la section 4.5.2 pour plus d’information.

Exigences relatives à l’entretien préventif

1.1.3 La lanterne et tous ses composants ne doivent nécessiter aucun entretien préventif autre que le nettoyage périodique des surfaces extérieures.

Guide d’essai de la GCC

Cette section contient des informations supplémentaires et des instructions propres à la GCC pour effectuer les essais et les analyses indiquées à la Section 3 Spécifications fonctionnelles.

Pour faciliter les renvois, les titres de section sont les mêmes que ceux utilisés dans la Section 3.

Finition

1.1.4 En effectuant l’essai environnemental mentionné à la section 3.5, noter toute détérioration des surfaces peintes.

Essai de performance optique

1.1.5 Les résultats doivent être présentés séparément.

Intensité de crête

1.1.5.1 L’intensité photométrique des lanternes est mesurée et consignée.

1.1.5.2 Un tracé du profil de faisceau horizontal doit comprendre des valeurs de l’intensité mesurée à intervalles ne dépassant pas 1°. Le tracé du profil de faisceau horizontal doit être annoté avec des lignes indiquant la valeur moyenne, ainsi que les valeurs de 25 % supérieures ou inférieures à la moyenne. La luminosité à travers l’un ou l’autre des joints moulés de lentille doit être annotée.

1.1.5.3 L’intensité de crête nominale est déterminée par la valeur atteinte ou dépassée par 90 % des valeurs mesurées. Pour les lanternes dotées de DEL à impulsions rapides, l’intensité (intensité lumineuse) de la lanterne variant en fonction du temps est consignée. La loi (méthode) de Talbot-Plateau doit être utilisée pour déterminer l’intensité de crête nominale corrigée.

Intensité efficace

1.1.5.4 L’intensité efficace est calculée, selon l’intensité de crête nominale, à l’aide de la méthode de Schmidt-Clausen.

1.1.5.5 Pour les lanternes dotées de DEL à impulsions rapides, il faut utiliser l’intensité de crête nominale corrigée.

Divergence verticale

1.1.5.6 Au moins trois profils verticaux, établis aux points d’intensité maximale, d’intensité minimale et d’intensité nominale, doivent être consignés.

1.1.5.7 La divergence verticale est déterminée à l’aide du point à 50 % de l’intensité nominale.

1.1.5.8 La résolution angulaire minimale du profil vertical doit être de 0,4° ou mieux.

Couleurs des signaux

1.1.5.9 L’intensité colorimétrique des quatre couleurs de la lanterne est mesurée et consignée.

1.1.5.10 La couleur de chaque signal lumineux doit être représentée sur une copie de la charte des couleurs de l’AISM, selon les régions de chromaticité de la recommandation AISM (2008).

Essais relatifs aux besoins d’alimentation (autonomie)Paramètres opérationnels

Les sections suivantes, ainsi que la documentation de l’Appendices A, présentent les paramètres requis par la GCC pour les lanternes autonomes. Ces paramètres sont combinés en fonction du Tableau 3 ci-dessus.

Emplacements solaires typiques

1.1.5.10.1 Pour les lanternes fonctionnant dans des emplacements solaires typiques, les données d’insolation à St. Anthony, NL (51,4° N, 56,1° O), sont présentées dans le Tableau 6 de l’annexe B.1.

1.1.5.10.2 Les valeurs moyennes mensuelles pour la durée d’utilisation quotidienne (durée éclairement < 75 lx) sont présentées dans le Tableau 7 de l’annexe B.1.

1.1.5.10.3 Les températures moyennes, maxima et minima mensuelles pour St. Anthony sont présentées dans le Tableau 8 de l’annexe B.1.

Emplacements solaires limités

1.1.5.10.4 Pour les lanternes fonctionnant dans des emplacements solaires limités, les données d’insolation pour Prince Rupert, BC (54,3° N, 130,4° O), sont présentées dans le Tableau 9 de l’annexe B.2.

1.1.5.10.5 Les valeurs moyennes mensuelles pour la durée de l’utilisation quotidienne (durée éclairement < 75 lx) sont présentées dans le Tableau 10 de l’annexe B.2.

1.1.5.10.6 Les températures moyennes, maxima et minima mensuelles sont présentées dans le Tableau 11 de l’annexe B.2.

Période d’utilisation

1.1.5.10.7 L’utilisation annuelle (utilisation toute l’année, etc.) est définie comme étant 365 jours par année.

1.1.5.10.8 L’utilisation saisonnière est définie comme étant 246 jours par année, du 21 mars au 21 novembre inclusivement.

Exigences

1.1.5.11 Les lanternes sont analysées afin de démontrer qu’elles respectent les exigences en matière d’autonomie aux emplacements appropriés.

1.1.5.12 En se fondant sur les valeurs d’insolation appropriées présentées à l’Appendices B ou une autre source de données, une représentation graphique de chaque couleur de lanterne doit être fournie en fonction de l’état de charge de la batterie sur une durée d’un an, à compter du printemps/été d’une année jusqu’au printemps/été de l’année suivante.

L’un des objectifs des représentations graphiques demandées dans la section ci-dessus vise à mieux comprendre le compromis à établir entre le prix et la longévité de la lanterne.

1.1.5.13 Aux fins de l’analyse, tous les circuits de protection de batterie faible doivent être désactivés.

1.1.5.14 Une analyse, des commentaires (ou les deux) concernant la longévité de la batterie en fonction de sa charge pour un usage particulier doivent être fournis. Un contexte peut être donné quant à la durée de vie minimale et souhaitable de la batterie à la section 3.6 ci-dessus.

Commande des caractéristiques

1.1.5.15 La mise à l’essai du système de commande doit être menée dans l’ordre indiqué.

Protection contre l’inversion de polarité

1.1.5.16 Les conducteurs provenant d’un bloc d’alimentation c.c. linéaire sont connectés aux bornes d’entrée de la lanterne en polarité inversée pendant au moins 10 secondes.

1.1.5.17 Les conducteurs sont ensuite connectés aux bornes d’entrée de la lanterne dans la bonne polarité.

Protection contre les courts-circuits

1.1.5.18 Les conducteurs provenant d’un bloc d’alimentation c.c. linéaire sont connectés aux bornes d’entrée de la lanterne en polarité inversée.

1.1.5.19 L’un des conducteurs est ensuite débranché d’une borne d’entrée et placé en contact avec les parties métalliques de la lanterne.

1.1.5.20 Le contact est maintenu avec chaque partie métallique de la lanterne pendant au moins 10 s.

1.1.5.21 Les conducteurs sont reconnectés à la borne d’entrée et la même procédure est suivie pour le conducteur restant.

1.1.5.22 Les conducteurs doivent ensuite être connectés aux bornes d’entrée de la lanterne à la bonne polarité.

1.1.5.23 L’essai de protection contre les courts-circuits est effectué de nouveau.

1.1.5.24 Les conducteurs sont ensuite reconnectés aux bornes d’entrée dans la bonne polarité.

Commande des caractéristiques

1.1.5.25 Le fonctionnement de la lanterne est remis à l’essai pour vérifier si ses caractéristiques d’éclairage sont rétablies à la fin de l’essai de protection contre les courts-circuits.

Contrôle de la lumière du jour

1.1.5.26 Avec la lanterne sous tension et dans un plan horizontal, le niveau de lumière ambiante fourni par une source tungstène-halogène non directionnelle est augmenté lentement jusqu’à couper le signal lumineux.

1.1.5.27 Le niveau de lumière ambiante, qui diminue sur le plan horizontal, tel que mesuré par un compteur photopique d’éclairement à correction de cosinus (comme le luxmètre Minolta T-1), est consigné.

1.1.5.28 Le niveau de lumière ambiante est ensuite diminué lentement jusqu’à ce que le signal lumineux soit alimenté à nouveau.

1.1.5.29 Le niveau de lumière ambiante est de nouveau consigné.

1.1.5.30 Cinq essais distincts de contrôle de la lumière du jour sont effectués et consignés.

1.1.5.31 La moyenne des cinq valeurs pour chaque niveau de commutation de la lumière établit les valeurs de contrôle de la lumière du jour.

Durée de vieLanterne

1.1.5.32 Les résultats de la durée de vie estimée des DEL doivent être exprimés en termes de IES LM-80 et IES TM-21.

Batterie

1.1.5.33 Les conditions d’alimentation comprennent les exigences d’alimentation des sections 3.3 et 4.3. Mener une analyse à l’aide des données d’insolation et de durée de la nuit appropriées indiquées à l’Appendices B le cas échéant.

1.1.5.34 Pour une batterie, la fin de vie peut être décrite comme le point après la charge où la tension est inférieure à une valeur utile, c’est-à-dire que la batterie ne peut plus alimenter efficacement le feu, ou que son niveau de charge diminue de telle façon qu’il y a production excessive d’hydrogène.

EnvironnementChocs et vibrations

1.1.5.35 Pour la résistance aux chocs, les lanternes doivent être soumises à des essais conformément à la norme MIL-STD-202-213 Electronic & Electrical Component Parts (pièces de composants électroniques et électriques), condition d’essai H (USDOD, 2015b)

1.1.5.36 Les essais de résistance aux chocs doivent être effectués dès que possible après le retrait de la lanterne en immersion depuis une heure à -20 °C.

1.1.5.37 Pour les vibrations, les lanternes doivent être soumises à des essais conformément à la norme MIL-STD-202-204 Vibration, High Frequency (vibrations, haute fréquence), condition d’essai B (USDOD, 2015c) avec la valeur d’accélération de crête réduite à 5 g et le nombre de cycles effectués dans chacun des trois axes mutuellement perpendiculaires réduits de 12 à 3.

1.1.5.38 Les essais de résistance aux vibrations doivent être effectués dès que possible après le retrait de la lanterne en immersion depuis une heure à -20 °C.

Interférence électromagnétique

1.1.5.39 Les lanternes sont mises à l’essai conformément au Conducted Susceptibility Test (essai de susceptibilité au brouillage transmis par conduction) (IEC, 2008a) à V rms = 10 V et au Radiated Susceptibility Test (essai de susceptibilité au brouillage transmis par rayonnement) (IEC, 2010) à 10 V/m.

Décharge statique

1.1.5.40 Les lanternes doivent être soumises à l’Electrostatic Discharge Immunity Test (essai d’immunité aux décharges électrostatiques) (IEC, 2008b) à 10 kV dans l’air et à 6 kV avec contact et couplage.

Impact de la grêle sur des panneaux photovoltaïques

1.1.5.41 Les grêlons doivent avoir un diamètre de 25 mm avec une vitesse d’impact de 20 m/s.

1.1.5.42 Les lanternes doivent être soumises à des essais conformément à la norme Crystalline Silicon Terrestrial Photovoltaic (PV) Modules – Design Qualification and Type Approval (modules photovoltaïques (PV) au silicium cristallin pour application terrestre – qualification de la conception et homologation), section 10.17 (IEC, 2001).

Protection contre l’immersion

1.1.5.43 Pour les lanternes qui ont une cote IP 68, les conditions du fabricant en vertu desquelles les lanternes peuvent être constamment immergées doivent être énoncées.

Lanternes autonomes omnidirectionnelles à DEL Spécifications fonctionnelles

Structure et gestion de ce document

Fiches signalétiques des spécifications fonctionnelles de lanternes individuelles

Lanterne 1,5 nm

Généralités

Dimensions externes maximales

250 mm de diamètre

300 mm de hauteur

(excluant les effaroucheurs d’oiseaux)

Poids maximal de l’ensemble complet

3 kg

Moyens de montage

La base de la lanterne doit être pourvue de trois trous de boulons de 7 mm ± 1 mm de diamètre, équidistants sur un cercle de boulonnage de 150 mm de diamètre.

La base de la lanterne doit pouvoir être montée sur une plate-forme plate de 184 mm de diamètre.

Performance optique

Intensité efficace minimale

2,5 cd

Divergence verticale minimale

3,5  au-dessus

3,5° en dessous

Lanterne 2 nm

Généralités

Dimensions externes maximales

250 mm de diamètre

300 mm de hauteur

(excluant les effaroucheurs d’oiseaux)

Poids maximal de l’ensemble complet

3 kg

Moyens de montage

La base de la lanterne doit être pourvue de trois trous de boulons de 7 mm ± 1 mm de diamètre, équidistants sur un cercle de boulonnage de 150 mm de diamètre.

La base de la lanterne doit pouvoir être montée sur une plate-forme plate de 184 mm de diamètre.

Performance optique

Intensité efficace minimale

5 cd

Divergence verticale minimale

3,5 au-dessus

3,5° en dessous

Lanterne 3 nm

Généralités

Dimensions externes maximales

400 mm de diamètre

450 mm de hauteur

(excluant les effaroucheurs d’oiseaux)

Poids maximal de l’ensemble complet

8 kg

Moyens de montage

La base de la lanterne doit être pourvue de deux autres configurations de boulonnage. La première doit être pourvue de quatre trous de boulons de 16 mm ± 1 mm de diamètre, équidistants sur un cercle de boulonnage de 200 mm de diamètre; la deuxième doit être pourvue de trois trous de boulons de 16 mm ± 1 mm, équidistants sur un cercle de boulonnage de 200 mm de diamètre.

Performance optique

Intensité efficace minimale

15 candelas

Divergence verticale minimale

3,5  au-dessus

3,5° en dessous

Lanterne 4 nm

Généralités

Dimensions externes maximales

700 mm de diamètre

590 mm de hauteur

(excluant les effaroucheurs d’oiseaux)

Poids maximal de l’ensemble complet

23 kg

Moyens de montage

La base de la lanterne doit être pourvue de deux autres configurations de boulonnage. La première doit être pourvue de quatre trous de boulons de 16 mm ± 1 mm de diamètre, équidistants sur un cercle de boulonnage de 200 mm de diamètre; la deuxième doit être pourvue de trois trous de boulons de 16 mm ± 1 mm, équidistants sur un cercle de boulonnage de 200 mm de diamètre.

Performance optique

Intensité efficace minimale

36 cd

Divergence verticale minimale

3,5  au-dessus

3,5° en dessous

Lanterne 5 nm

Généralités

Dimensions externes maximales

700 mm de diamètre

590 mm de hauteur

(excluant les effaroucheurs d’oiseaux)

Poids maximal de l’ensemble complet

23 kg

Moyens de montage

La base de la lanterne doit être pourvue de deux autres configurations de boulonnage. La première doit être pourvue de quatre trous de boulons de 16 mm ± 1 mm de diamètre, équidistants sur un cercle de boulonnage de 200 mm de diamètre; la deuxième doit être pourvue de trois trous de boulons de 16 mm ± 1 mm, équidistants sur un cercle de boulonnage de 200 mm de diamètre.

Performance optique

Intensité efficace minimale

75 cd

Divergence verticale minimale

2,5° au-dessus

2,5° en dessous

Lanterne 6 nm

Généralités

Dimensions externes maximales

700 mm de diamètre

590 mm de hauteur

(excluant les effaroucheurs d’oiseaux)

Poids maximal de l’ensemble complet

23 kg

Moyens de montage

La base de la lanterne doit être pourvue de deux autres configurations de boulonnage. La première doit être pourvue de quatre trous de boulons de 16 mm ± 1 mm de diamètre, équidistants sur un cercle de boulonnage de 200 mm de diamètre; la deuxième doit être pourvue de trois trous de boulons de 16 mm ± 1 mm, équidistants sur un cercle de boulonnage de 200 mm de diamètre.

Performance optique

Intensité efficace minimale

150 cd

Divergence verticale minimale

2,5° au-dessus

2,5° en dessous

Lanternes autonomes omnidirectionnelles à DEL Spécifications fonctionnelles

Information générale

Révisions mineures suite à une revue de SPAC, r06 2017-02-10, MGCE NO 3667282

A-3

Insolation, durée de la nuit et température de l’air

Cette section présente les données tabulaires mentionnées à la section 4.3.

Les données d’insolation mensuelle moyenne pour les surfaces horizontales et les surfaces verticales orientées vers les quatre points cardinaux dans le Tableau 6 et le Tableau 9 ont été obtenues avec le logiciel RETScreen en utilisant les données de la NASA. RETScreen a la capacité de fournir des données d’insolation pour les surfaces à diverses inclinaisons et orientations. Les données RETScreen pour les autres inclinaisons et orientations peuvent être utilisées à condition que les paramètres d’entrée RETScreen soient fournis.

La Garde côtière canadienne sait qu’il existe d’autres sources de données et pourrait les accepter si elles sont clairement présentées et référencées.

Les données de température de l’air présentées dans les tableaux ci-dessous ont été obtenues avec le programme RETScreen en utilisant les données de la NASA.

Les données pour les mois partiels sont incluses pour tenir compte des exigences saisonnières.

St. Anthony

Tableau 6 : Insolation typique

(Toutes les valeurs sont en kWh/m2/jour.)

Mois

Janv.

Févr.

Mars

Du 21 au 31 mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept.

Oct.

Du 1er au 21 nov.

Nov.

Déc.

Horizontale

1,210

2,270

3,730

4,069

4,200

5,550

5,090

4,100

4,050

2,820

1,730

1,232

1,080

0,870

Verticale sud

3,730

5,110

5,530

5,197

3,960

3,190

2,570

2,280

2,780

2,750

2,690

2,762

2,530

3,000

Verticale est

1,370

2,460

3,600

3,706

3,460

3,510

3,130

2,490

2,580

1,910

1,310

1,084

0,980

1,030

Verticale nord

0,610

1,090

1,700

1,798

1,900

1,970

1,910

1,670

1,340

0,840

0,500

0,458

0,420

0,430

Verticale ouest

1,370

2,460

3,600

3,706

3,460

3,510

3,130

2,490

2,580

1,910

1,310

1,084

0,980

1,030

RETScreen, données pour 2015 à St. Anthony.

Tableau 7 : Durée de la nuit – St. Anthony

Durée (hh:mm)

Janv.

Févr.

Mars

Du 21 au 31 mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept.

Oct.

Du 1er au 21 nov.

Nov.

Déc.

Jour

8:25

9:59

11:54

12:38

13:53

15:37

16:31

16:03

14:31

12:37

10:39

8:45

8:53

7:56

AM 75 lx

0:19

0:17

0:16

0:17

0:17

0:20

0:23

0:21

0:18

0:16

0:16

0:19

0:18

0:19

PM 75 lx

0:19

0:17

0:16

0:17

0:17

0:20

0:23

0:21

0:18

0:16

0:16

0:19

0:18

0:19

75 lx au crépuscule à 75 lx à l’aube

14:56

13:26

11:29

10:45

9:30

7:41

6:41

7:12

8:50

10:48

12:46

14:35

14:29

15:23

(Lutus, 2012)

Tableau 8 : Température mensuelle moyenne – St. Anthony (°C)

Quotidienne

Janv.

Févr.

Mars

Du 21 au 31 mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept.

Oct.

Du 1er au 21 nov.

Nov.

Déc.

Moyenne

-11,5

-13,7

-9,3

-5,24

-3,5

4,2

8,8

11,3

15,2

9,9

4,2

-0,88

-1,3

-6,8

Minimum

-23,3

-27,5

-22,9

-8,78

-15,6

-2,7

- 0,5

4,5

6,5

1,7

-2,8

-2,78

-14,1

-19,5

Maximum

0,5

-0,3

0,2

-1,98

2,6

18,1

16,4

21,4

23,0

19,8

15,1

1,08

7,6

2,7

RETScreen, données pour 2015 à St. Anthony.

Prince Rupert

Tableau 9 : Insolation limitée

(Toutes les valeurs sont en kWh/m2/jour.)

Mois

Janv.

Févr.

Mars

Du 21 au 31 mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept.

Oct.

Nov.

Du 1er au 21 nov.

Déc.

Horizontale

0,36

1,27

2,24

2,766

3,50

5,54

5,46

4,66

3,62

2,38

1,42

0,72

0,733

0,37

Verticale sud

1,22

2,46

2,76

2,988

2,86

3,40

2,96

2,63

2,59

2,44

2,43

1,79

1,626

1,28

Verticale est

0,37

1,04

1,62

1,932

2,34

3,57

3,35

2,91

2,35

1,66

1,14

0,62

0,594

0,38

Verticale nord

0,10

0,38

0,67

0,836

1,14

2,07

2,15

1,80

1,26

0,73

0,41

0,24

0,256

0,13

Verticale ouest

0,37

1,04

1,62

1,932

2,34

3,57

3,35

2,91

2,35

1,66

1,14

0,62

0,594

0,38

2015 RETScreen, données pour l’aéroport de Prince Rupert.

Tableau 10 : Durée de la nuit – Prince Rupert

Durée (hh:mm)

Janv.

Févr.

Mars

Du 21 au 31 mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept.

Oct.

Du 1er au 21 nov.

Nov.

Déc.

Jour

7:59

9:45

11:54

12:38

14:06

16:03

17:06

16:33

14:48

12:40

10:29

8:45

8:30

7:25

AM 75 lx

0:20

0:18

0:17

0:17

0:19

0:23

0:27

0:25

0:20

0:18

0:18

0:19

0:20

0:21

PM 75 lx

0:20

0:18

0:17

0:17

0:19

0:23

0:27

0:25

0:20

0:18

0:18

0:19

0:20

0:21

75 lx au crépuscule à 75 lx à l’aube

15:19

13:37

11:27

10:45

9:14

7:09

5:58

6:35

8:30

10:43

12:54

14:35

14:49

15:50

(Lutus, 2012)

Tableau 11 : Température mensuelle moyenne – Prince Rupert (°C)

Janv.

Févr.

Mars

Du 21 au 31 mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept.

Oct.

Nov.

Du 1er au 21 nov.

Déc.

Moyenne quotidienne

5,2

5,6

6,5

7,18

6,7

10,8

13,0

14,6

14,0

11,2

10,3

5,3

5,99

3,3

Minimum quotidien

-5,8

0,4

2,0

5,50

2,6

5,1

8,5

11,1

10,3

7,7

5,2

0,4

7,10

-2,4

Maximum quotidien

10,5

10,3

11,5

9,14

11,6

16,3

19,9

21,0

18,8

15,6

15,2

10,0

5,99

8,1

RETScreen, données pour 2015 à l’aéroport de Prince Rupert.

Révisions mineures suite à une revue de SPAC, r06 2017-02-10, MGCE NO 3667282

B-2

Information générale

Cette section offre de l’information générale sur les définitions des termes et concepts utilisés dans le document qui pourrait être utile pour le lecteur.

Cette section ne contient pas d’exigences obligatoires.

On s’attend à ce que la lanterne soit de construction modulaire, constituée d’un ou de plusieurs anneaux de DEL, d’une carte électronique d’alimentation/minuterie, d’une interface de commande, d’un boîtier comprenant les lentilles nécessaires au contrôle de la divergence verticale et d’un câble d’alimentation externe.

Essai de performance optique

Les lanternes sont mises à l’essai afin que la performance optique soit conforme aux normes de l’AISM (2008).

Lanterne de bouée

Une lanterne de bouée est un feu placé sur une bouée et utilisé comme aide à la navigation maritime. Elle projette un signal lumineux visible et omnidirectionnel, généralement rouge, vert, blanc ou jaune.

Portée nominale

La portée nominale d’une balise illuminée est la portée extrême à laquelle le signal lumineux est visible pour les valeurs données de transmissivité atmosphérique et de seuil de détection. La portée lumineuse (D), en nm, est dérivée de la loi d’Allard :

,(Eq 1)

où :Ie=intensité lumineuse efficace, en candelas (cd);

V=visibilité météorologique;

E=seuil de détection.

La Garde côtière canadienne définit la portée nominale comme la portée lumineuse calculée avec une visibilité de 10 nm et un seuil de détection de 0,67 cd. Une portée nominale de 4 nm nécessite une intensité lumineuse efficace de 36 cd.

Faisceau éventail

Un faisceau éventail est un faisceau lumineux qui fait que la puissance lumineuse d’une lanterne est concentrée sur le plan horizontal. Il s’agit du faisceau qui doit être projeté lorsqu’un signal lumineux fixe, d’intensité uniforme, est requis autour de l’horizon. À part le fait d’être fixe, le signal lumineux peut présenter d’autres caractéristiques.

Caractéristiques de clignotement

Afin de faciliter la reconnaissance et réduire la consommation d’énergie des lanternes de bouées, les lanternes sont normalement clignotantes. Les caractéristiques de clignotement comprennent (AISM, 2005), celles qui sont présentées dans le Tableau 12 ci-dessous.

Tableau 12 : Caractéristiques de clignotement

Clignotant — Fl

Produit un seul éclat (clignotement) à intervalles réguliers, la durée lumineuse étant toujours inférieure à la durée non lumineuse

Éclats groupés — Fl( )

Produit des groupes de deux éclats ou plus à intervalles réguliers (le nombre d’éclats figure entre parenthèses)

Éclat rapide — Q

Produit 60 éclats ou plus par minute

Morse — Mo( )

Génère des éclats de différente durée, regroupés de manière à produire un caractère Morse

Isophase — Iso

Produit des périodes lumineuses et non lumineuses de même durée

Occultation — Occ

Produit une lumière totalement éclipsée à intervalles réguliers, la durée lumineuse étant toujours supérieure à la durée non lumineuse

Fixe — F

Produit une lumière fixe (permanente)

Intensité lumineuse efficace

En raison de la façon dont l’œil humain détecte la lumière, l’intensité lumineuse d’un feu clignotant est inférieure à celle d’un feu permanent de la même intensité de crête. Dans les recommandations sur la détermination de l’intensité lumineuse d’un feu d’aide à la navigation maritime (décembre 1977), l’AISM décrit plusieurs méthodes pour calculer l’intensité d’un feu rythmique efficace. Aux fins du présent document, la GCC utilisera la méthode de Schmidt-Clausen. Selon Schmidt-Clausen, l’intensité efficace, Ie, d’un signal clignotant est donnée par :

,(Eq 2)

où :Io= intensité de crête (maximale), en candelas (cd), du signal lumineux;

C= constante de temps visuelle, prise à 0,2 seconde pour les observations de nuit;

J= l’intensité intégrée de l’éclat.

L’intensité intégrée de l’éclat, J, est calculée de la manière suivante :

,(Eq.3)

Fréquence de fusion du papillotement

Il y a une fréquence à laquelle des signaux lumineux rapidement pulsés passent en apparence d’un état de papillotement à un état stable. La fréquence à laquelle la transition se produit s’appelle la fréquence de fusion du papillotement. Les signaux lumineux pulsés qui fonctionnent sous cette fréquence semblent papilloter pour les observateurs.

Les facteurs qui peuvent avoir une incidence sur la fréquence de fusion du papillotement comprennent l’intensité du signal lumineux, l’éclairement ambiant de l’arrière-plan, la zone observable du signal et le niveau d’adaptation à l’obscurité de l’observateur. La fusion d’une lumière papillotante peut se produire à des fréquences aussi faibles que 10 Hz et aussi élevées que 100 Hz. Aux fins du présent document, une fréquence de 100 Hz ou plus doit être jugée suffisante pour assurer la fusion des impulsions de lumière à des niveaux de détection.

Intensité de crête équivalente

La loi de Talbot-Plateau stipule que si le taux de clignotement d’un feu est rapide au point que sa lumière semble constante aux yeux de l’observateur, l’intensité de cette lumière correspond à celle d’une lumière constante ayant la même moyenne temporelle d’éclairement. Par conséquent, pour une source à DEL modulée à une certaine fréquence au-dessus de la fréquence de fusion, une intensité de crête équivalente est déterminée comme suit :

,(Eq 4)

où :Ieq=intensité de crête équivalente, en candelas (cd)

t=la période pendant laquelle le signal lumineux clignote rapidement.

Durée d’éclat (clignotement)

La durée d’éclat d’une balise est la période où l’intensité du signal lumineux atteint ou dépasse la valeur absolue de l’intensité requise pour être détectée à une distance donnée. Ce n’est pas nécessairement la même chose que l’intervalle d’éclat d’un signal, qui est l’intervalle de temps pendant lequel la source lumineuse est sous tension.

Intervalle d’éclat

L’intervalle d’éclat est l’intervalle de temps pendant lequel la source lumineuse est sous tension. Ce terme est également désigné comme l’intervalle de fermeture des contacts.

Intervalle d’éclipse

L’intervalle d’éclipse est l’intervalle de temps d’un signal pendant lequel la source lumineuse n’est pas sous tension. La somme des intervalles d’éclat et d’éclipse correspond à la période du signal.

Performance optique

On s’attend à ce que l’intensité par rapport au profil temporel du signal lumineux produit par une lanterne à DEL soit une onde carrée. Les DEL peuvent être rapidement pulsées à un taux égal ou supérieur à la fréquence de fusion du papillotement, ou elles peuvent produire une puissance lumineuse constante dans l’intervalle lumineux du signal. La loi de Talbot-Plateau est utilisée pour déterminer l’intensité de crête des signaux à impulsions rapides, tandis que les mesures photométriques directes sont suffisantes pour les sources dont la puissance est fixe (lumière permanente). Les intensités lumineuses efficaces pour les diverses caractéristiques d’éclat (autres que fixes) sont calculées à l’aide de la méthode Schmidt-Clausen.

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C-3

(

)

D

0.05

*

I

E

2

÷

÷

ø

ö

ç

ç

è

æ

=

V

D

e

I

J

C

J

I

o

e

+

=

ò

=

t

dt

0

I

J

ò

=

t

eq

dt

t

0

I

1

I