Introduction Axe «Chaîne d’approvisionnement» (Achat … · ¢Amélioration d’un système AQ...

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Introduction Axe « Chaîne d’approvisionnement » (Achat et distribution) Journées Thématiques Médicament AEDES 21, 22 et 23 septembre 2010

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Introduction Axe « Chaîne d’approvisionnement » (Achat et distribution)

Journées Thématiques Médicament AEDES 21, 22 et 23 septembre 2010

Évolution des Structures Nationales d’Approvisionnement en Afrique

¢ Depuis 15 à 20 ans autonomisation et appui technique et financier aux structures nationales d’approvisionnement

¢ Évolution statutaire des CAMEl Structure liée à l’Étatl Structure semi-publiquel Évolution vers une autonomisation, tout en

restant dans un cadre « public » (même si le statut peut être celui d’une structure de « droit privé »)

Évolution du marché¢ Urbanisation de plus en plus importante¢ Complexité +++ du marché pharmaceutique¢ Complexité des mécanismes financiers¢ Part de marché du secteur public marginale

face à une croissance du secteur privé et surtout informel

¢ Recul de la régulation du marché avec pour conséquence :l Développement anarchique du marché (illicite surtout)l Multiplication des acteurs privés dans un

environnement insuffisamment contrôlél Manque essentiel de maîtrise de la qualité

Caractéristiques du marché public

¢ Multiplication anarchique des circuits publics d’approvisionnement, due en grande partie à des interventions de plus en plus verticales et non coordonnées des bailleurs de fonds et partenaires techniques

à Complexification du marchéà Perte d’efficacité des circuits publics

Public/Privé

¢ Séparation forte des deux secteurs¢ Or le privé est de plus en plus tourné

vers les MEG¢ Quelques initiatives de partenariats

public/privé mais peu nombreuses à ce jour et peu explorées

¢ Les politiques d’approvisionnement restent très axées sur les circuits publics

Thème 1 : Mécanismes financiers permettant d’améliorer l’accessibilité aux MEG

¢ Présentation du Projet A2S2 (financement UNITAID) – Mécanismes de sécurisation de la production d’artémisinine (matière première végétale)

¢ Évolution des mécanismes de financement du médicament (PBF, assurance maladie, …)

Thème 2 : Organisation des réseauxd’approvisionnement des MEG

¢ Secteur public : Tentative de cartographie

¢ Secteur privé : Rôle du secteur privé dans l’approvisionnement en MEG

Thème 3 : Approches opérationnelles secteurs public/privé

¢ Expériences d'amélioration du secteur public (Togo, Tchad, Bénin)

¢ Amélioration d’un système AQ au sein d’un bureau d’achat (RDC)

¢ Contraintes dépouillement AOI (Burundi)

¢ Contraintes des centrales "publiques" dans le contexte RDC, concurrence avec le privé

¢ Expérience d’ouverture d’une structure publique au secteur privé (exemple de la CAMEG, Burkina Faso)

1

A2S2ASSURE ARTEMISININ SUPPLY SYSTEM

JOURNEES TECHNIQUES DU MEDICAMENTAEDES: BRUXELLES 22/09/2010

JACQUES PILLOY / OTECI

2

A2S2: INTRODUCTION/ HISTORIQUE

n Conférence OMS/MMV à Bangkok fin 2007: Artépal met en évidence le risque de pénurie d’artémisinine.

n Septembre 2008: document de RBM/PSM WG confirmant le risque

n Nov 2008: Conférence OMS/MMV à Guilin : confirmation des risques par Artépal et FSC.

n 12/2008: Réunion à OMS Genève avec extracteurs et producteurs ACT. Propositions.

3

A2S2: INTRODUCTION/ HISTORIQUE (2)

n 01/2009: Demande à Unitaid de financement pour traiter la pénurie.

n Création d’un consortium: I+Solutions, Artépal, FSC et Triodos.

n Avril 2009: Accord obtenu par Artépal auprès d’Unitaid.

n Elaboration d’un projet complet. n Juin 2009: Contrat obtenu d’Unitaidn Juillet 2009: Fonds versés par Unitaid.

4

A2S2/ STRUCTURE

UnitaidSecrétariat

I+Solutions

Triodos bank Artépal FSC

Groupe management Groupe

Conseil duProjet

OMS

RBM

MSF

5

A2S2: CONCEPTS GENERAUX

n Durée: 2 ans (Juillet 2009 – Juin 2011)

n Financer jusqu’à 60% les quantités additionnelles d’artémisinine contractées entre les producteurs d’ACT homologuéspar OMS/UNICEF et GFTAM avec leurs fournisseurs d’artémisinine choisis.

n Possibilité de financer jusqu’à 40 T artémisinine au total

n Rôle d’Artépal et FSC dans la connaissance des partenaires et propositions

n Contrats gérés par Triodos

6

A2S2: fonctionnement théorique

Schéma:

Triodos

Extracteur D’artémisinine

Producteur d’ACT

1/Prêt

2/Livraison

3/Paiement montant X4/PaiementX-Y

Retenue 60% + intérêts sur X

7

A2S2: résultats

n Apport important dans la relation entre extracteurs et producteurs d’ACT: contrats à plus long terme entre eux.

n Arrêt de fourniture d’artémisinine aux producteurs marginaux par certains extracteurs.

n Contrats établis par A2S2:

8

A2S2: les difficultés

n Convaincre les producteurs d’ACT et les extracteurs de l’intérêt du projet

n Justifier que les quantités sont additionnelles.

n Changement de politique crédit en Chine.

n Adaptabilité du projet aux situations.

Mécanismes de financement des médicaments

Assurance / Mutuelle de Santé

- Jean-Louis Machuron -

JTM AEDES – 21-22-23 Sept 2010

Pourquoi rechercher de nouveaux mécanismes de financement ?

• Le budget de la santé est insuffisant dans les PED

• Les bailleurs de fonds sont fixés sur leur objectif

• L’IB a ses limites• Absence de couverture sociale

Budget de la santé des PED

• Le budget de la santé est insuffisant dans les PED

• Dépenses de santé au Nord : 2500 €, au Sud : 2,5 €

• Aide Publique : financement frais de Fct des structures de santé + une partie des salaires

BAILLEURS DE FONDS

• Trop de programme• Chaque bailleur a ses critères et un

fonctionnement propre• Pas de véritable souci d’harmonisation et de

santé globale• Nécessité de démontrer l’efficacité de leur

projet : résultats immédiats au détriment de stratégie à long terme (ex.)

• 50 à 100 USD / hab.

LIMITE de l’INITIATIVE de BAMAKO

• Les malades (souvent les plus humbles) doivent payer

• Dévoiement des recouvrements des couts• Problème des indigents• Structures sous pression (C.A., hôpitaux,

Centres de santé, etc.)

Absence de couverture sociale

• Afrique : 8 personnes sur 10 doivent assumer seules

• Si système de protection sociale : peu d’accès à la population (Informelle)

• Micro crédits ne permettent pas un financement maladie

• Pas possible d’épargner

Exemple d’un financement particulier

Mutuelles de santéAux Comores

Archipel des Comores

• Océan Indien• 3 îles : Grande Comore

(N’Gazidja), Anjouan (N’Dzu wani) , Mohéli (Mwali)

• 500.000 habitants• Diaspora en France :

environ 400.000

Mutuelles de santé à base communautaire : CIDR

• CIDR (Centre International de Développement et de recherche) depuis 1999

• Mécanismes de micro assurances maladie

• 13.500 bénéficiaires

• Mutuelles de santé dites communautaire : concept de Sécurité Sociale communautaire (grands mariages ou anda)

• Mutuelles de santé institutionnelles liées aux IMF + mutuelles d’entreprises

• Mutuelles scolaires avec volet prévention à l’hygiène

Prestations• Conventions du CIDR avec les

structures publiques et quelques cliniques privées

• Produit de base : 10 €/an : hospitalisations, consultations prénatales, accouchements, accidents

• Produit gros risque : 30 €/anIdem + consultations et

ordonnances

• Cartes avec photo

• Audit, supervision, rôle de tiers payant

• 5% frais de réserve

• Besoin de fond de garantie

AnalysesAvantages

• Respect de la pyramide sanitaire

• Politique pro médicaments essentiels

• Régulation de l’offre de soins

• Transparence des tarifs• Volet prévention• CPN

Inconvénients

• Formations sanitaires inégales au niveau qualité

• Mauvaise gouvernance hospitalière

• Difficulté au niveau de l’appro en médicaments

• Nombre insuffisant de cotisants

Pas de cotisation sans amélioration des soins

Renforcer la mutuelle

• Augmentation du nombre de cotisations

• Besoin de fond de garantie

• Tentative de privatisation• Besoin de transparence• Besoin de trésorerie

Renforcer les soins de base

• Evaluation des structures et du personnel

• Formation, accueil• Médicaments de qualité

indispensables• Structuration de la PNAC• Lobbying

Comment assurer la pérennité

• Financement via la diaspora• Coopération régionale• Parrainage N/S des mutuelles scolaires• Convention Sécu et mutuelles• Autres produits : assurance décès

invalidité, évacuations sanitaires, etc.

CONCLUSIONS

• Besoin de travailler ensemble : Santé et Assurance

• Enjeu majeur des systèmes de santé• Préserver systèmes transversaux mais

mutualiser le reste• Système reproductible

Financement basé sur la performance : principes et implication en termes de

médicaments

Olivier BARTHES

AEDES

Financements en inputs

Etat

Programmes

ONG

UN

Salaires, bonus

Formations

Fonctionnement

Equipement

Infrastructure

Soins

Cash

Recouvrement des couts Initiative de Bamako

Formation sanitaire Population

Peu d’incitatifs à la performance de la part des prestataires liens insuffisants entre financements et résultats perte d’efficience (complaisance, corruption, allocations non rationnelles ) coordination des interventions difficile

Autonomie renforcé, qualité améliorée, meilleur accessibilité financière

Nouveaux financements

Achat de prestations

(RBF)

Voucher, Fonds

d’EquitésFin. via

mutuelles

Soins

Cash

Recouvrement des couts Initiative de Bamako

Formation sanitaire

Population

Fonds, fiduciaire (privée)

OFFRE DEMANDE

Etat

Programmes

ONG

UN

Subvention

Financement en intrant

Organisation de la communauté

Achat d’intrantFF

F

Les principes inhérents à l’approche

• Séparation des fonctions

• Contractualisation

• Paiement du fournisseur de soins aux résultats

• Indépendance du fournisseur de soins qui maitrise le production et gère ses approvisionnements en intrants (MEG)

Contractualisation

REGULATION

Central

Régional

District

Population

PRESTATIONS

FINANCEMENT

Agence de

financ.

Contractualisation:

• Engagements réciproques

•Règles claires. Sanction en cas de non respect

•Indépendance du prestataire pour atteindre l’objectif (Respect de son autonomie)

Type classique de projet PBF

• des prestations réalisées dans un centre de santé (personnes consultées = 1 $ , enfant vacciné= 3 $…) sont achetés par l’Agence (« Fonds ») au prestataire

• Le tarif de remboursement ainsi que d’autres conditions sont couchés sur un contrat signé entre les 2 parties

• Périodiquement une facturation est faite à l’agence• La qualité est vérifiée soit grâce à la tutelle (District)

soit par rapport à la satisfaction des usagers. • Le CS s’organise pour donner des soins de qualité à prix

acceptable tout en restant vigilant par rapport à sa viabilité propre

Quels médicaments pour le PBF

• Médicaments régulés

• Le moins cher (nécessité de stimuler l’offre en MEG)

• Disponible à proximité (« comptoirs »)

Les défis dans les systèmes Les défis dans les systèmes d'approvisionnement et de distribution des d'approvisionnement et de distribution des

médicamentsmédicaments

AEDES - Journées thématiques médicament,

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles1 |

Dr Magali BABALEY Département des Médicaments Essentiels et des Politiques pharmaceutiques

(EMP), OMS, Genève

Les défis dans les systèmes Les défis dans les systèmes d'approvisionnement et de distribution des d'approvisionnement et de distribution des

médicamentsmédicaments

Journées thématiques médicament, 21-23 septembre 2010, Bruxelles

, Bruxelles

Dr Magali BABALEY Département des Médicaments Essentiels et des Politiques pharmaceutiques

(EMP), OMS, Genève

Cartographie/Evaluation approfondie des systèmes d'approvisionnements et de distribution des produits

pharmaceutiques (l Objectifs :

Appuyer le Ministère de la Santé1. Identifier tous les partenaires impliqués

la distribution des produits pharmaceutiquesfactuelles pour renforcer lesd'alignement des partenaires,

2. Mener une évaluation approfondie

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles2 |

2. Mener une évaluation approfondied'approvisionnement et de distribution- d'identifier les forces et faiblesses- de proposer des stratégies et des

capacités nationales.

13 pays : Cameroun, Sénégal, Rwanda,Madagascar, RDC, Ghana, Nigéria,

Cartographie/Evaluation approfondie des systèmes d'approvisionnements et de distribution des produits

pharmaceutiques (1)

pour :impliqués dans l'approvisionnement et

pharmaceutiques. Utiliser les donnéesles stratégies de coordination et

approfondie des systèmes nationaux

, Bruxelles

approfondie des systèmes nationauxdistribution dans le but :

faiblesses des systèmes existantsdes actions concrètes pour le renforcement des

Rwanda, Burundi, Mali, Congo-Brazzaville,Tanzanie, Tchad et Zambie

l OMS/AFRO avec la collaboration de OMS/HQ ont développé la méthodologie des 2 études et les questionnaires utilisés pour la collecte des données.

l Outils utilisés : 6 questionnaires : Santé, 3) Programmes de santé, régionaux/district, 6) Structures de santé

Cartographie/Evaluation approfondie des systèmes d'approvisionnements et de distribution des produits

pharmaceutiques (

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles3 |

régionaux/district, 6) Structures de santé

l L'équipe d'évaluation est constituée de :– Un Consultant national – Des enquêteurs nationaux formés– EDM National Professional Officer (NPO)– Un expert de l'OMS/AFRO ou HQ

OMS/AFRO avec la collaboration de OMS/HQ ont développé la études et les questionnaires utilisés pour la

questionnaires : 1) Partenaires, 2) Ministère de la ) Programmes de santé, 4) Centrale d'achat, 5) Dépôts

) Structures de santé

Cartographie/Evaluation approfondie des systèmes d'approvisionnements et de distribution des produits

pharmaceutiques (2)

, Bruxelles

) Structures de santé

L'équipe d'évaluation est constituée de :

Des enquêteurs nationaux formésEDM National Professional Officer (NPO) Un expert de l'OMS/AFRO ou HQ

Méthodologie de la cartographie

– Catégories de produits appuyées par les partenaires– Montant des financements apportés– Agences d'approvisionnement des partenaires– Circuits de distribution des produits– Bénéficiaires finaux des produits financés

Collectedes données

À travers…

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles4 |

– Multilatéraux : Banque Mondiale, Fonds Mondial…– Bilatéraux : USAID, GTZ, CTB, JICA ..– Fondations : Clinton, Damien…– Nations Unies : UNFPA, UNICEF, OMS…– Confessionnels– ONG : MSF…

Interviews/ questionnaire

des partenaires

Méthodologie de la cartographie

Catégories de produits appuyées par les partenairesMontant des financements apportésAgences d'approvisionnement des partenairesCircuits de distribution des produitsBénéficiaires finaux des produits financés

, Bruxelles

Multilatéraux : Banque Mondiale, Fonds Mondial…Bilatéraux : USAID, GTZ, CTB, JICA ..Fondations : Clinton, Damien…Nations Unies : UNFPA, UNICEF, OMS…Confessionnels

Méthodologie de l'évaluation approfondie

l Des indicateurs sont mesurés pour tous les processus du cycle d'approvisionnement:

– Sélection– Quantification/Planification– Passation des marchés– Commande– Stockage/Gestion de stock

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles5 |

– Stockage/Gestion de stock– Distribution– Système d'assurance qualité– Usage rationnel– Financement– Gestion de l'information– Suivi/évaluation– Ressources humaines

Méthodologie de l'évaluation approfondie

Des indicateurs sont mesurés pour tous les processus du cycle

, Bruxelles

Sources de

Financement

ETAT

FONDSMONDIAL

CAMEBU

DFID

UE

Systèmes d'approvisionnement des produits pharmaceutiques au BURUNDI. Juillet

UNICEF

OMS

MSF

CLINTON

UNITAID

GDF

MEDICAMENTS ESSENTIELS ARVs PALUDISME TB IO ARVs

Ped

Etat

Bailleurs multilatéraux

Bailleurs bilatéraux

ONG/Privé

20078,3 M$

20073 M$

20073,4 M$

20070,46 M$

20070,14 M$

20,24 M$ dont

Structure d'appro-

visionnement

1er point de stockage

2ème pointde stockage

Structure dispensatrice

MSF

OMS

UNICEF

CLINTON

GDF

CAMEBU

IPA

CAMEBU MSFPNLT

IMC

Site de prise en chargeBPS CPLS CDV

Site de prise en charge

PNSR CNTSCDV

IMCPEV

PNLT SEP/

CNLS

HÔPITAUX

BM

USAID

Systèmes d'approvisionnement des produits pharmaceutiques au BURUNDI. Juillet 2007

FNUAP

ACF

PDM

CICR

CEPBU

CORDAID

GVC

GTZ

CTB

CONCERN

GAVI

KFW

IPPF

PSI

ARVs REACTIFS sécurité du sang

(+ test HIV)VACCINS Préservatifs Contraceptifs Dispositifs

Médicaux

Ministère de la Santé Publique

20070,6 M$

20070,024 M$

20070,36 M$

20072 M$

TOTAL :M$ dont 15 M$ financés par les partenaires

FNUAP

IPPF

GFA

CEPBU

GVC

GTZ

CTB

ACF

CONCERN

PNLOMSF CICR CEPBU

IMC BPS GVCACF CORDAID

CDSSNT/CNT CDT/CT COCOLSDétaillants

CDS CPLSGrossiste Privé

PNSR ACF CORDAIDGVC CONCERNPSI

PDM

CICR SEP/

CNLS

PSI

CORDAID

ABUBEF

PRISON

PATIENT

Sources de

Financement

ETAT

BM

FM

COMEG

Systèmes d'approvisionnement des produits pharmaceutiques Rép. du CONGO Sept

UNICEF

CICR

GDF

MEDICAMENTS ESSENTIELS ARVs

PALUDISMEY compris ACT TB IO

Etat

Bailleurs multilatéraux

Bailleurs bilatéraux

ONG/Privé

CRC

OMS

Structure d'appro-

visionnement

1er point de stockage

2ème pointde stockage

COMEG UNICEF

COMEGPEV

CSIStructure

dispensatrice

CICR CRCGDFOMS

UNICEF CICR CRCOMS

CSSHG

CAT

Systèmes d'approvisionnement des produits pharmaceutiques Rép. du CONGO Sept 2007

FNUAP

MSF

GAVI

PSI

ARVs Ped

REACTIFS sécurité du sang

(+ test HIV)VACCINS Préservatifs Contraceptifs Dispositifs

Médicaux

ACBEF

CRF

Grossistes privés

HG

CP

DFID

CNTS

LNSP

Ministère de la Santé, des Affaires Sociales et de la

Famille

ACBEFMSF ASF FNUAP

PATIENT

HR

CRC CRF CP Grossistes privés

ACBEFMSF ASF FNUAPCRC CRF

ACBEFDSF

PharmacieCP CPFHôtels, Kiosques

CNTSHG LNSP

Grossistes privésCPCNT

S LNSPHGCSS

CTA HG CNTS

LNSP

CDV

Sources de

Financement

ETATFONDS

MONDIALPPM

Systèmes d'approvisionnement des produits pharmaceutiques au MALI. Janvier

UNICEF

OMS

UNITAID

MEDICAMENTS ESSENTIELS ARVs

PALUDISMEY compris CTA TB IO ARVs

Ped

Etat

Bailleurs multilatéraux

Bailleurs bilatéraux

ONG/Privé

PFIZER

MII

GDF

Structure d'appro-

visionnement

1er point de stockage

2ème pointde stockage

Structure dispensatrice

PPM

DNSDRS

DV CSCOM

Magasin régional

UNICEF

DV CS Ref

DAF CLINTONOMS UNICEF DIFLUCAN

OMS

3ème pointde stockage

DRSPNLT

DRS

PHCSCOM

GDF

PNLT

CS Ref

CS Ref

CS Ref

USAID

Systèmes d'approvisionnement des produits pharmaceutiques au MALI. Janvier 2008

FNUAP

GAVI

REACTIFS sécurité du sang

(+ test HIV)VACCINS Préservatifs Contraceptifs Dispositifs

Médicaux

Malaria No More

USA

ESTHER

PFIZER

MSD

KFW

MIIMaladies tropicalesnégligées

Grossistes privés /

Population

IPPF

UE

SCI

Ministère de la santé

PPM

DV CSCOM

DRC

OFFICINES

Magasin régional PPM

PSI

PSI

DPM

MECTIZAN

PATIENT

Grossistes privésFNUAPUSAIDJSIITI Site

CAG

Site prise en charge

Grossistes privés

Site de dépistage DNS/Vacc

CAG Grossistes privés

Grossistes privés

BIOMALI IPPF SCI

AMPPF

Sources de

Financement

ETAT

FM

CAMERWA

Systèmes d'approvisionnement des produits pharmaceutiques au RWANDA. Juillet

UNICEF

BUFMAR

UNITAID

PEPFAR

CTB

MEDICAMENTS ESSENTIELS ARVs PALUDISME

Y compris ACT TB IO ARVs Ped

Etat

Bailleurs multilatéraux

Bailleurs bilatéraux

ONG/Privé

COLUMBIA

PMI

Structure d'appro-

visionnement

1er point de stockage

2ème pointde stockage

CAMERWA BUFMARCLINTONPNILT

CAMERWAMSF

PHARMACIES de District

Hôpital de DistrictCentres MSFStructure

dispensatrice

CTB SCMS GDF

PSM

CNTS ant.

BM

USAID

Systèmes d'approvisionnement des produits pharmaceutiques au RWANDA. Juillet 2007

FNUAP

MSF

CDC

PHI

GAVI

KFW

REACTIFS sécurité du sang

(+ test HIV)VACCINS Préservatifs Contraceptifs Dispositifs

Médicaux

CTP

DAMIEN

Grossistes privés

LUX

Santé MENTALE

BOEHR.

HR

MINISTERE DE LA SANTE

BUFMAR CNTS LNRMSF PSI FNUAPUNICEF JSIGrossistes

privés

BUFMAR CNTS LNR PSI Grossistes privésPEV

Pharmacies

PATIENT

Hôpital de RéférenceCentre de Santé

PHIHRMSHFDBO

PSM

Cliniques

Sources de

Financement

FONDSMONDIALCDR

(15)

Systèmes d'approvisionnement des produits pharmaceutiques en RDC Mai

UNICEF

OMS BM

MEDICAMENTS ESSENTIELS ARVs

PALUDISMEY compris CTA TB IO

Etat

Bailleurs multilatéraux

Bailleurs bilatéraux

ONG/Privé

CDR (7)

ASRAMES

HGR

Structure d'appro-

visionnement

1er point de stockage

2ème pointde stockage

Structure dispensatrice

ASRAMES

Antennes PEV

AGETRAF Dépôt PNT

BCAF Kin. OMS UNICEFCDR

(15)

OMS

3ème pointde stockage

BCZS AEP

PNUD

CDR (15)

FOSA

PARSSPMURR PNMLS PNTS

CDR (ue)

Dépôtkin. PEVPNTS

Dépôts BCP

PNTS Prov.

ONGs Pnud

ASRAMESCDR (ctb)

PNT Prov.

CDR (ue)

CC PNT

USAID

Systèmes d'approvisionnement des produits pharmaceutiques en RDC Mai 2009

FNUAP

GAVI

ARVs Ped

REACTIFS sécurité du sang

(+ test HIV)

VACCINS Préservatifs Contraceptifs DispositifsMédicaux

BDOM

CF

CLINTON

FEG

CTB

Grossistes privés(GP)

UE

MSF

Ministère de la santé

PNT

Antennes PEV

OP

HGR

ASF

UNICEF

CSDT

CLINTONUNICEF GPFNUAPIMABDOM MDM

ASF GP

FOSA

BCZS GP

HGRBCZS

FD FEG

CC

CDR(15)

MSFUNCPSA

BDOM ECCUNCMDM MSFPEV PSA FNUAP

CSDT ASF Prov.

BDOMPEV Prov.

ONGPNTS FNUAP Prov.

GP

CHU CHSMobi.

Sources de

Financement

ETAT FONDSMONDIAL

PNA(Population)

Systèmes d'approvisionnement des produits pharmaceutiques au SENEGAL. Avril

MEDICAMENTS ESSENTIELS ARVs

PALUDISMEY compris ACT TB IO ARVs

Ped

Etat

Bailleurs multilatéraux

Bailleurs bilatéraux

ONG/Privé

UNITAID

CLINTON

Structure d'appro-

visionnement

1er point de stockage

2ème pointde stockage

3ème point de stockage

PNA

PNA

CS

OMS

PRA

CHR Centre de dépistage VIH/SIDA

Structure dispensatrice CHU CHN

CNTS CLINTON

Banque de sang

BANQUE MONDIALE

FONDSMONDIAL

USAID

Systèmes d'approvisionnement des produits pharmaceutiques au SENEGAL. Avril 2008

FNUAP

GAVI

ARVs Ped

REACTIFS sécurité du sang

(+ test HIV)VACCINS Préservatifs Contraceptifs Dispositifs

Médicaux

JICA

Grossistes privés /

Population

IPPF

GDF

Ministère de la Santé et de la Prévention Médicale

UNICEF USAID

DLSIPEV

RM

Dépôt district

PS

DSR

FNUAPJICA

SEIPS District

SEIPSRelais Communautaire

PATIENT

Grossistes privés

Grossistesprivés

Officines

DPCase de Santé

CNLS GDF FHI

CNTS PPJ

Banque de sang CCACliniques

privés

PNT

Résultats des études (Forces

l Il existe des systèmes nationaux d'approvisionnementdistribution des produits pharmaceutiques (public et privé) dans tous les pays

l Les partenaires apportent des ressources financières additionnellesimportantes permettant le renforcement du financement des produits pharmaceutiques

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles12 |

l Certains partenaires apportent un renforcement des capacités nationales (mais mal coordonné)

l Certains partenaires apportent un distribution et donc la disponibilité géographique de certaines catégories de produits

l Certains partenaires motivent les ressources humaines

Résultats des études (1)Forces

systèmes nationaux d'approvisionnement et de distribution des produits pharmaceutiques (public et privé) dans tous

ressources financières additionnellesimportantes permettant le renforcement du financement des produits

, Bruxelles

Certains partenaires apportent un appui technique pour le renforcement des capacités nationales (mais mal coordonné)

Certains partenaires apportent un appui logistique pour améliorer la distribution et donc la disponibilité géographique de certaines

Certains partenaires motivent les ressources humaines

Résultats des études (Les défis

l Structure globale du système d'approvisionnement– Très complexe et mal connu

existence en moyenne paragences d'approvisionnementdistribution.

– Responsabilités et tâches dediluées

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles13 |

diluéesPourquoi cette situation ?– Financement des médicaments

besoin de financements extérieurs– Choix des partenaires de ne

d'approvisionnement et de distributionsystèmes parallèles

Résultats des études (2)Les défis (1)

d'approvisionnement :connu par les différents acteurs :par pays de 17 financeurs, de 19

d'approvisionnement non nationales et de 84 circuits de

de chaque acteur mal définies et

, Bruxelles

médicaments par l'Etat insuffisant et doncextérieurs

pas utiliser les systèmes nationauxdistribution et donc mise en place de

Résultats des études (Les défis

l Sélection– L'approvisionnement par les

LNME/protocoles de traitement– L'approvisionnement par les

enregistrés existe encore

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles14 |

l Quantification/planification :– Le manque de coordination lors

des besoins entre le MS/programmes/centralepartenaires entraînant des rupturesdes périmés.

Résultats des études (2)Les défis (2)

partenaires de médicaments horstraitement existe encore

partenaires de médicaments non

, Bruxelles

lors de la quantification/planificationMS/programmes/centrale d'achat et les

ruptures de stock, des surstocks et

Résultats des études (Les défis

l Achat/Approvisionnement :– Les Centrales d'achat nationales

les achats des produits financés– La gestion des multiples

spécifiques à chaque partenairela performance des achats/approvisionnement

– La transparence des partenaires

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles15 |

– La transparence des partenairesqualité n'est pas toujours assurée

– L'existence en moyenne de 19des procédures spécifiques pourla mise en place d'une stratégie

– Les produits sont parfois misnationale de règlementation (ANR)

Résultats des études (3)Les défis (3)

nationales sont rarement impliquées pourfinancés par les partenaires,

procédures d'achat et financièrespartenaire est difficile et complexe réduisant

achats/approvisionnementpartenaires sur leur politique d'assurance

, Bruxelles

partenaires sur leur politique d'assuranceassurée (qualité des médicaments?)

19 agences d'approvisionnement avecpour chaque partenaire ne permet pas

stratégie d'achat groupé national,mis sur le marché sans que l'autorité(ANR) ne soit impliquée ou informée,

Résultats des études (Les défis

l Gestion de stock :– La gestion de stock est souvent

sources de financement augmentantpersonnel et la complexité de

– Les capacités de stockage sontla chaine par manque de coordination

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles16 |

l Distribution :– La multitude de circuit de

coordination entre les différentscoûts opérationnels élevés pour

– Certains acteurs utilisés par lespar l'ANR pour l'exercice de la

Résultats des études (4)Les défis (3)

souvent différenciée en fonction desaugmentant la charge de travail dude la gestion des stocks.sont dépassées à tous les niveaux de

coordination dans les livraisons.

, Bruxelles

de distribution et le manque dedifférents programmes aboutissent à des

pour tous les programmesles partenaires ne sont pas autorisésla pharmacie

Résultats des études (Les défis

l Financement :– Manque de coordination entre le

financements nécessaires à la couverturesont sur-financés quand d'autresl'accessibilité),

– La logistique est peu ou pas financéepatient, affaiblissement de la viabilité

– Les données financières des partenaires

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles17 |

– Les données financières des partenairesà la coordination).

– Problématique de la gratuité dans(viabilité des structures publiques en

l Suivi-Evaluation : Outils de gestion et dede santé/partenaires augmentant la complexitéà tous les niveaux de la pyramide sanitaire

Résultats des études (5)Les défis (4)

MS et les partenaires pour déterminer lescouverture des besoins. Certains programmes

manquent de financement (inégalité dans

financée (non disponibilité du produit pour leviabilité des structures)partenaires ne sont pas toujours disponibles (frein

, Bruxelles

partenaires ne sont pas toujours disponibles (frein

dans un système de recouvrement des coûtsen danger)

de reporting spécifiques à chaque programmecomplexité et la charge de travail du personnel

sanitaire.

Principes directeurs applicables aux Dons de médicaments (1999

l Principe n°12 : – "Les coûts des transports locaux et internationaux, de l'entreposage, du

dédouanement et du stockage et de la manutention dans de bonnes conditions devront être à la charge de l'organisme donateur, à moins qu'il n'en ait été décidé autrement en accord avec le bénéficiaire"

l Principes additionnels dans le cadre de l'aide au développement: – "Limiter le don aux médicaments homologués dans le pays du bénéficiaire"

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles18 |

– "Limiter le don aux médicaments homologués dans le pays du bénéficiaire"– "Les dons de médicaments ne doivent pas créer une situation anormale qui

risque d'entraver ou de retarder les capacités nationales de sélection, d'achat, de stockage, de distribution et d'usage rationnel des médicaments"

– "Les dons de médicaments doivent être traités comme s'il s'agissait d'achats. Ce qui signifie qu'ils doivent être enregistrés…..Ils doivent figurer sur l'inventaire, être distribués par les voies de distribution existantes….Si le pays bénéficiaire a mis en place des modalités de participation aux coûts, les médicaments offerts ne devraient pas être automatiquement distribués gratuitement"

Principes directeurs applicables aux Dons de médicaments 1999)

"Les coûts des transports locaux et internationaux, de l'entreposage, du dédouanement et du stockage et de la manutention dans de bonnes conditions devront être à la charge de l'organisme donateur, à moins qu'il n'en ait été décidé autrement en accord avec le bénéficiaire"

Principes additionnels dans le cadre de l'aide au développement: "Limiter le don aux médicaments homologués dans le pays du bénéficiaire"

, Bruxelles

"Limiter le don aux médicaments homologués dans le pays du bénéficiaire""Les dons de médicaments ne doivent pas créer une situation anormale qui risque d'entraver ou de retarder les capacités nationales de sélection, d'achat, de stockage, de distribution et d'usage rationnel des médicaments""Les dons de médicaments doivent être traités comme s'il s'agissait d'achats. Ce qui signifie qu'ils doivent être enregistrés…..Ils doivent figurer sur l'inventaire, être distribués par les voies de distribution existantes….Si le pays bénéficiaire a mis en place des modalités de participation aux coûts, les médicaments offerts ne devraient pas être automatiquement distribués

Déclaration de Paris(mars

l Appropriationl Alignement :

– Les donneurs s'alignent sur les stratégies des pays partenaires– Les donneurs utilisent les systèmes nationaux consolidés– Les pays partenaires renforcent leurs propres capacités de développement

avec le concours des donneurs– Consolider les capacités de gestion des finances publiques– Renforcer les systèmes nationaux de passation de marchés

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles19 |

– Renforcer les systèmes nationaux de passation de marchésl Harmonisation :

– Les donneurs mettent en place des dispositifs communs et simplifient leurs procédures

– Encourager une approche harmonisée des évaluations environnementalesl Gestion axée sur les résultatsl Responsabilité mutuelle

– Les donneurs et les pays partenaires sont responsables des résultats obtenus en matière de développement

Déclaration de Paris(mars 2005)

Les donneurs s'alignent sur les stratégies des pays partenairesLes donneurs utilisent les systèmes nationaux consolidésLes pays partenaires renforcent leurs propres capacités de développement

Consolider les capacités de gestion des finances publiquesRenforcer les systèmes nationaux de passation de marchés

, Bruxelles

Renforcer les systèmes nationaux de passation de marchés

Les donneurs mettent en place des dispositifs communs et simplifient leurs

Encourager une approche harmonisée des évaluations environnementales

Les donneurs et les pays partenaires sont responsables des résultats obtenus

Déclaration de DAKAR ACAME (association des centrales d'achats africaines)

www.acame.org

l Article 1 : L'ACAME souhaite que la mise en œuvre de tout programme d'approvisionnement en médicaments essentiels en Afrique, y compris ceux qui concernent la mise à disposition de médicaments contre les maladies prioritaires citées en préambule, s'inscrive dans une démarche concertée conduisant au renforcement et à la pérennisation des systèmes nationaux d'approvisionnement.

l Article 2 La décision de substitution des Centrales d'Achats par les Agences des Nations Unies ou par des Organisations Non Gouvernementales occidentales, pour les tâches de gestion et/ou d'approvisionnement en médicaments essentiels de programmes prioritaires, est perçue comme allant à l'encontre :

– des principes de base de renforcement des capacités nationales des pays en développement

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles20 |

– de la rationalisation des systèmes de distribution existant– des exigences pharmaceutiques requises

l Article 3 Cette décision ne doit donc revêtir qu'un caractère transitoire et doit être remplacée dès que possible par une stratégie d'utilisation et de renforcement des capacités des Centrales d'Achats nationales.

l Article 4 L'ACAME souhaite que les évaluations des Centrales se fassent dans un cadre concerté, qui intègre davantage la globalité de la problématique du médicament et de l'environnement dans lequel évoluent les Centrales, et fasse l'objet de la remise rapide d'un rapport circonstancié, proposant des mesures d'accompagnement en cas de mise à jour d'insuffisances éventuelles.

l Article 5 A la lumière des résultats des évaluations des Centrales d'Achats par les partenaires au développement sanitaire, l'ACAME a pris la résolution de mettre en place un plan stratégique de mise aux normes et de développement et des Centrales d'Achats.

Déclaration de DAKAR 8 décembre 2006ACAME (association des centrales d'achats africaines)

www.acame.org

L'ACAME souhaite que la mise en œuvre de tout programme d'approvisionnement en médicaments essentiels en Afrique, y compris ceux qui concernent la mise à disposition de médicaments contre les maladies prioritaires citées en préambule, s'inscrive dans une démarche concertée conduisant au renforcement et à la pérennisation des systèmes nationaux

La décision de substitution des Centrales d'Achats par les Agences des Nations Unies ou par des Organisations Non Gouvernementales occidentales, pour les tâches de gestion et/ou d'approvisionnement en médicaments essentiels de programmes prioritaires, est perçue comme allant

des principes de base de renforcement des capacités nationales des pays en développement

, Bruxelles

de la rationalisation des systèmes de distribution existant

Cette décision ne doit donc revêtir qu'un caractère transitoire et doit être remplacée dès que possible par une stratégie d'utilisation et de renforcement des capacités des Centrales d'Achats

L'ACAME souhaite que les évaluations des Centrales se fassent dans un cadre concerté, qui intègre davantage la globalité de la problématique du médicament et de l'environnement dans lequel évoluent les Centrales, et fasse l'objet de la remise rapide d'un rapport circonstancié, proposant des mesures d'accompagnement en cas de mise à jour d'insuffisances éventuelles.

A la lumière des résultats des évaluations des Centrales d'Achats par les partenaires au développement sanitaire, l'ACAME a pris la résolution de mettre en place un plan stratégique de mise aux normes et de développement et des Centrales d'Achats.

Sources de

Financement

ETAT

BM

FM

CENTRALE

Modèle proposé pour le système d'approvisionnement des produits pharmaceutiques

UNICEF

CICR

CLINTON

PEPFAR

CTB

MEDICAMENTS ESSENTIELS ARVs PALUDISME TB IO ARVs

Ped

Etat

Bailleurs multilatéraux

Bailleurs bilatéraux

ONG/Privé

COLUMBIA

DFID

Simplifier, harmoniser et aligner les procédures techniques et financières des partenaires

Mettre en place un mécanisme national de coordination de l'aide

Structure d'appro-

visionnement

1er point de stockage

2ème pointde stockage

CENTRALE D'ACHAT NATIONALE

CENTRALE D'ACHAT NATIONALE

Hôpital de DistrictStructure dispensatrice

DEPOTS DISTRICTS3ème pointde stockage

Renforceret utiliser

les systèmes nationaux existants

Mesurer les résultats :Accessibilité à des

médicaments de qualité

PANIER COMMUN : Financement de l'offre à tous les niveaux de la pyramideou Financement de la demande

MUSAID

Modèle proposé pour le système d'approvisionnement des produits pharmaceutiques

FNUAP

MSF

CDC

GDF

GAVI

PSI

REACTIFS sécurité du sang

(+ test HIV)VACCINS Préservatifs Contraceptifs Dispositifs

Médicaux

CTP

DAMIEN

Grossistes privés

GTZ

Santé MENTALE

Simplifier, harmoniser et aligner les procédures techniques et financières des partenaires

HSS/EPM

Mettre en place un mécanisme national de coordination de l'aide

CENTRALE D'ACHAT NATIONALE

CENTRALE D'ACHAT NATIONALE Grossistes privés

Pharmaciesprivées

PATIENT

CHUCentre de Santé

Grossistes privés

DEPOTS REGIONAUX

CHR

DEPOTS DISTRICTS

Cliniquesprivés

de l'offre à tous les niveaux de la pyramideFinancement de la demande

Rôle de l'OMS (

En collaboration avec les pays, les structures régionales, les centres collaborateurs, les partenaires, etc… et pour garantir l'efficacité, la responsabilité et la transparence des systèmes d'approvisionnement

l Elaborer des stratégies pour favoriser l'alignement de l'aide (utilisation des structures nationales, harmonisation et alignement des procédures des partenaires aux procédures nationales…) ,

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles22 |

l Appuyer la mise en place de mécanisme de coordination au niveau national (planification, financement, assistance technique, suiviformations…)

l Promouvoir les normes, les standards et les bonnes pratiques pour appuyer de façon harmonisée l'évaluation, le renforcement et le suivi des capacités nationales ainsi que la transparence des systèmes

Rôle de l'OMS (1)

En collaboration avec les pays, les structures régionales, les centres collaborateurs, les partenaires, etc… et pour garantir l'efficacité, la responsabilité et la transparence des systèmes d'approvisionnement

Elaborer des stratégies pour favoriser l'alignement de l'aide (utilisation des structures nationales, harmonisation et alignement des procédures des partenaires aux procédures nationales…) ,

, Bruxelles

Appuyer la mise en place de mécanisme de coordination au niveau (planification, financement, assistance technique, suivi-évaluation,

Promouvoir les normes, les standards et les bonnes pratiques pour appuyer de façon harmonisée l'évaluation, le renforcement et le suivi des capacités nationales ainsi que la transparence des systèmes

Rôle de l'OMS (

l Appuyer le renforcement des systèmes nationaux d'approvisionnement et de distribution à tous les niveaux de la pyramide

l Appuyer la mise en place de système de financement efficace et pérenne

AEDES - Journées thématiques médicament, 21-23 sept 10, Bruxelles23 |

l Renforcer la collaboration et les initiatives conjointes avec les partenaires

Rôle de l'OMS (2)

Appuyer le renforcement des systèmes nationaux d'approvisionnement et de distribution à tous les niveaux de la

Appuyer la mise en place de système de financement efficace et

, Bruxelles

Renforcer la collaboration et les initiatives conjointes avec les

SAPHARSAPHARGrossiste répartiteur au Grossiste répartiteur au

NIGERNIGER

Mahamane Sékou , SAPHAR

Journées Thématiques Médicament AEDES 21, 22 et 23 Septembre 2010

Quelques caractéristiques Quelques caractéristiques du marché du médicament du marché du médicament au Nigerau Niger

Répartition du CA par secteurRépartition du CA par secteur

Secteur public2,3 mds FCFA

10%

Seteur privé 13,5 mds FCFA

56%

Secteur illicite 8 mds FCFA

34%

Parts de marché grossistes Parts de marché grossistes répartiteursrépartiteurs

Copharmi (Urbipharma)5,7 mds FCFA

36%

Laborex (Eurapharma)4,1 mds FCFA

26%

ONPPC2,3 mds FCFA

15%

Saphar1,8 mds FCFA

11%

Multi M0,9 mds FCFA

6%

Dahaico0,7 mds FCFA

4%

Pharmatec0,3 mds FCFA

2%

Tarification/FiscalitéTarification/Fiscalité

ó Spécialités marge grossiste : 20% sur prix de revientó Génériques marge grossiste : 27% sur

prix de revientó Taxe à l’importation 4% valeur CAF

Activités SAPHARActivités SAPHAR

Gamme de produits SAPHARGamme de produits SAPHARSpécialités vs GénériquesSpécialités vs Génériques

Spécialités1856 références

79%

Génériques503 références

21%

Répartition CA SAPHARRépartition CA SAPHARpar catégorie de clientspar catégorie de clients

Privé62%Public

20%

ONG18%

Origine/Sélection des sourcesOrigine/Sélection des sources

ó Origine : Danemark / Allemagne / Inde / Franceó Sélection basée sur connaissance marché

publicó Critères pris en compte

◦ Qualité (1er)◦ Service◦ Prix

LogistiqueLogistique

ó Stock centralisé à Niameyó Distribution avec ses propres moyens

Saphar pour la capitaleó Distribution avec transport privé pour

l’intérieur du pays

Vision développement Vision développement partenariat public/privépartenariat public/privé

Choix des produitsChoix des produits

ó Quels produits de la liste MEG du pays ?ó Quelles présentations ?ó Quelles Quantités ?ó Comment assurer la qualité ?

Choix des fournisseursChoix des fournisseurs

ó Comment identifier les fournisseurs de MEG ?ó Fabricants ?ó Centrales d’achats ?ó Quels prix ?

ContraintesContraintes

ó Volume important à stockeró Immobilisation de fondsó Difficultés d’accès aux financementsó Accroissement des coûts de logistique

AvantagesAvantages

ó Flexibilité des procédures d’approvisionnentó Réduction du délai entre l’estimation des

besoins et la réceptionó Souplesse au niveau de la distributionó Possibilité de nouer un partenariat avec le

fournisseur

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHAT

par Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

JOURNEES THEMATIQUES MEDICAMENTS

AEDES21 au 23 SEPTEMBRE 2010

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

l Pays d’expériencesen AT long terme ou en Elaboration de projet

- BENIN - TCHAD- NIGER- BURUNDI- TOGO- REPUBLIQUE DU CONGO

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

1° Petit historique pour comprendre

la situation actuelle du Médicament

dans les PED

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

Dans les années 1980

l Pays francophones: des centrales d’achat publiques ou offices pharmaceutiques monopolistiques achetaient des spécialités généralement à des grossistes ou laboratoires en France + un secteur privé lucratif qui avait les mêmes sources.

l Le monopole pouvait être sur secteur public + privé (TOGOPHARMA, ONPPC,)

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

à le marché national n’offrait que des produits spécialités, chers, mais de qualité correcte et bien contrôlée (portes d’entrée limitées).

l Pays anglophones: des Central Medical Stores qui achetaient des ME d’une liste limitée (MIM’S). Cette liste était valable pour le secteur public et privé.à rationalisation déjà active des prescriptions.

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

l Dans les pays francophones, les centrales publiques ont fait faillite (non paiement des fournisseurs) et leur monopole était contesté par les pharmaciens privés eux même + l’idée de libre marché ou libre concurrence,

l Mais la législation pharmaceutique coloniale n’avait pas encore été adaptée à la pratique plus moderne de la pharmacie, d’où brèche qui a ouvert les portes aux marchés parallèles !!

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

Les partenaires:

l Banque Mondiale , l FED, l BAD

ont développé l’idée de Centrale d’achat ASBL pour le secteur public et privé non lucratif (ONG – confessionnels)

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2° Les fondements des Centrales d’achatà Démarrage au BENIN, où le recouvrement des

coûts s’était bien implanté et où le manque de structure d’approvisionnement s’est fait sentir,

- Petite structure légère sans grands coûts de fonctionnement avec un personnel à minima,

- Indépendante de l’Etat pour qu’une trésorerie soit disponible pour acheter et payer à temps les fournisseurs,

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

2° Les fondements (2)

- Structure ASBL où une convention serait signée avec l’Etat qui délégue la fonction achat et distribution à celle-ci,

- Un conseil d’administration tripartite: Etat / Partenaires / représentants des bénéficiaires: des mécanismes de contre-pouvoirs intéressants,

- Cependant, le MSP reste la tutelle technique,

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2° Les fondements (3)- Un personnel sélectionné sur compétences et

non nommé: non fonctionnaire,- Un personnel mieux rémunéré que dans la

fonction publique (moins de tentations !!!)- Un objectif clair à s’approvisionner en:

- ME de la LNME uniquement sous DCI,- en dispositifs médicaux d’une liste bien

arrêtée - en produits de diagnostic d’une liste bien

arrêtée.

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2° Les fondements (4)

- Eviter au mieux les dépôts régionaux, départementaux etc..(en fonction de la taille du pays ex. BENIN ou TOGO): autant de niveaux de stockage qui accroissent le nombre de problèmes,

- Acheter par mise en concurrence des fournisseurs avec des procédures bien établies,

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

2° Les fondements (5)

- Faire une préselection des fournisseurs pour garantir le système A/Q,

- Ne pas passer par les marchés publics: délais et procédures longues et non transparentes;

- Limiter les frais logistiques avec des distributions « centrifuges » et « centripèdes », selon présence de dépôts régionaux.

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3°La mise en place des Centralesl Elle s’est faite sous l’impulsion des bailleurs

sans réelle adhésion des MSP et des gouvernements nationaux,

l Quelquefois l’ancienne structure n’était pas dissoute : pb de coexistence ou absorption!!

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

3°La mise en place (2)l Le recrutement du personnel de direction a

été quelquefois difficile: compétences, pressions,

l Les premiers stocks ont été achetés par AOI par le bailleurs sans toujours souci de qualité (Bénin !!)

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

3°La mise en place (3)l Un manuel de procédures a été élaboré pour

être validé par l’Etat et les bailleurs qui souvent contestaient de ne pas respecter les règles des marchés publics ou leurs procédures,

l Elles ont eu un stock de fonds de roulement mais pas trésorerie àd’où difficulté à racheter du stock

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

3°La mise en place (4)- Un budget de fonctionnement payé par le

bailleur pendant 2 ans avec capacité d’autofinancement devant être atteinte au bout de ces 2ans,

- Une marge de 20% maximum et des prix de vente défini par le Conseil d’Administration en fonction des prix d’achat,

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

3°La mise en place (5)l Une difficulté à obtenir une exonération

douanière des médicaments importés (pressions de BM et FMI),

l Difficulté de la confiance des fournisseurs à cause de l’historique, quand les achats se faisaient sur fonds propre de la Centrale

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

3°La mise en place (6)l Difficulté à trouver des fournisseurs de

génériques avant la grande invasion indienne, chinoise, moyen orient etc..,

l Un premier dossier commun d’AOI élaboré en 1997 (groupes de travail UE)

l Un premier dossier de préqualification élaboré en 1993,

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3°La mise en place (7)

Peu à peu avec la mise en place de centrales dans toute l’Afrique francophone, création de l’ACAME qui doit jouer un rôle fédérateur et d’appui technique de ces centrales.

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

4°Les avantages développés par les centrales

l Elles ont bousté l’utilisation des ME sous DCI tant dans le secteur public que privé (ex Bénin),

l Les médicaments sont devenus disponibles à des prix raisonnables,

l Le fonctionnement était bien cadré par un CA attentif,

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4°Les avantages (2)

l La dévaluation du FCFA en 1994 a favorisé le développement du ME générique dans les pays d’Afrique francophone à cause de la chèreté des spécialités,

l Certaines Centrales ont eu la permission de vendre certains ME aux privés lucratifs (BENIN, MALI),

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4°Les avantages (3)l Dans les pays francophones, les

pharmaciens privés se sont mis à diversifier leurs fournisseurs, ont ouvert leur approvisionnement à d’autres fournisseurs que les centrales grossistes privées de France,à Ont bousté le marché privé

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

4°Les avantages (4)

l Dans certains pays, elles sont le seul garant d’un approvisionnement de qualité (RDC par ex.)

l Elles ont gagné la confiance des fournisseurs,l Elles permettent une distribution dans les coins

les plus reculés du pays, là où le privé n’ira pas car pas rentable,

l Elles ont redynamisé le système de santé périphérique,

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5° Les problèmesl Les Ministères de la santé n’ont jamais tout à

fait accepté de déléguer les achats aux centrales et continuent à acheter eux-même sur le budget de l’Etat,

l Les gouvernement ne voient pas toujours la centrale comme un outil de leur PPN et de leur Politique Sanitaire en général,

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

5° Les problèmes (2)l De nombreuses pressions des grossistes

privés français qui approvisionnent les pharmaciens privés de l’Afrique de l’Ouest (dans les années 90!!),

l La survie des centrales dépend essentiellement du système de recouvrement des coûts,

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

5° Les problèmes (2)l Les producteurs nationaux ont du mal à se

mettre aux normes internationales de BPF dans un environnement où l’eau + l’électricité sont souvent défaillants,

l Les taxes d’importation des intrants (matières premières+contenants) souvent plus importantes que médicaments finis.

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5° Les problèmes (3)l Les organismes de l’ONU respectent peu le

circuit des centrales d’achat:- programmes verticalisés: SIDA – TB –Paludisme,- Rôle du PNUD dans FONDS MONDIAL qui veut garder le rôle de distributeur (Togo – RDC –Congo Brazza),

à Malgré les accords de PARIS.

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5° Les problèmes (4)l l’UNICEF qui justifie l’existence de l’UNIPAC

pour acheter elle-même,l Les Centrales deviennent des dépôts qui

stockent et distribuent mais n’achètent pas pour ces programmes spécifiques,à cependant quand ruptures c’est de leur faute !!!

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

5° Les problèmes (5)l les personnels de santé achètent dans le

privé, car avantages en remises personnelles, surtout quand leurs salaires sont bas ou très retardés,

l Souvent ils incriminent les prix chers de la centrale et ne se soucient pas de la qualité et traçabilité du produit,

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5° Les problèmes (6)l Les LNME sont assez peu respectées et les

programmes de sensibilisation à l’usage rationnel intéressent peu les bailleurs (moins visibles que les approvisionnements !!),

l Grand problème de formation initiale des médecins à la prescription en DCI et rationnelle,

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

5° Les problèmes (7)l Très vite, dérive vers des frais de

fonctionnement plus élevés des centrales, d’où marge plus haute,

l Pressions des agents de santé pour créer des dépôts régionaux ou départementaux et ainsi récupérer des budgets de fonctionnement pour ces bureaux départementaux ou de district !! (ex. Bénin).

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

6° Les perspectives

Aujourd’hui, le paysage pharmaceutique dans les PED a bien changé

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

6° Les perspectives (2)

- Présence dans le secteur privé de nombreux produits pharmaceutiques de sources très diverses, souvent génériques peu chers, mais dont la traçabilité et donc la qualité est difficilement contrôlable,

- Dépôts privés installés un peu partout mais ne respectent en rien les BPD,

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

6° Les perspectives (3)

à grande disponibilité géographique et accessibilité financière, mais quid de la QUALITE ??à la qualité n’est pas le souci premier des populations et des personnels de santé : BENIN – RDC,à le prix est toujours mis en avant,

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

6° Les perspectives (4)- Grande concurrence dans les villes, peu dans les campagnes,- Les centrales d’achat n’ont pas vraiment maintenu la rigueur, la transparence et le souci de qualité et sont devenues des enjeux pour les fournisseurs;- les frais de fonctionnement des centrales ont beaucoup augmenté,

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

6° Les perspectives (5)- des dépôts régionaux coûteux sont créés partour: on revient aux anciennes pharmacies centrales publiques !!!- le dossier de préqualification commun est peu utilisé (ACAME)

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

6° Les perspectives (6)Les centrales et leur circuit de distribution sont nécessaires Les centrales vont avoir du mal à maintenir leurs prérogatives et peut-être ne sont elles qu’une étape de développement qui aboutira à une privatisation totale du marché !!!

Qui aura sans doute du mal à répondre à des objectifs de santé publique.

EXPERIENCES D’APPUI AUX CENTRALES NATIONALES D’ACHATpar Marie Paule FARGIER/ Pharmacien

6° Les perspectives (7)

Cependant en Europe, les hospitaliers envisagent de créer de grandes centrales d’achat pour une économie d’échelle.àrisque à moyen terme de créer de grands

monopoles et de ne plus avoir de véritable concurrence des prix.

Politique d’Assurance qualité de la FEDECAMEen RDC

Jean-Christophe Pélissier, pharmacien (AEDES)

JTM AEDES : 21-22-23 septembre 2010 à Bruxelles

CONTEXTEo Dérégulation du secteuro Pas de cadre de référenceo La mise en place d’une nouvelle stratégie d’achat à

la FEDECAMEe Nécessité de développer son propre système

d’Assurance qualité et notamment d’agrément des :n Fournisseursn Fabricantsn Produits

Stratégie d’Achat :Principes généraux (1)

q La stratégie d’achat repose sur les bases suivantes :

à l’analyse des problèmes rencontrées dans le passéà les réflexions et orientations données lors des

rencontres inter-CDRà Les recommandations des rapports d’expertise

réalisés (PS9FED, CTB)à La séparation en 2 groupes (Groupe A & B) des

produits à commander :

Stratégie d’Achat :Principes généraux (2)

q Groupe A (20/80) :n Produits de forte rotation n Un groupe de 95 articlesn La FEDECAME (BCAF) traite avec les fournisseurs pour

lesquels leurs couples produit / Fabricant ont été agrééso Groupe B (80/20)

n Produits de faible rotationn Ces produits ont été souvent infructueux en raisons :

Ø Des faibles quantités commandéesØ D’une quantification difficile car consommation très

erratique.n Pour l'ensemble des produits de ce groupe, le BCAF ne

traite qu'avec un seul fournisseur généraliste.

Stratégie d’Achat :Principes Généraux (3)

ð La nécessité d’une adaptation des procédures d’assurance qualité

o Pour le Groupe A : La procédure d’AQ reste un procédure de préqualification de fournisseurs pour leurs couples produit/fabricant (évaluation plus pointue)

o Pour le groupe B : Sélection d’un grossiste international généraliste à qui l’AQ est confiée

à Externalisation de la responsabilité dès la sélection des couples produit / fabricant du BCAF à Fournisseur

Assurance QualitéGroupe A : Produits de forte rotationo Préqualification des couples produit/fabricant:

n Spécifications techniques détaillées par produitn DAO avec partie technique détailléen Offre à Dossier technique complet (fournisseur,

fabricant, produit)n Échantillonsn Tests cliniques pour certains consommables médicauxn Audit BPF systématique des fabricants locaux (par un

auditeur BPF professionnel, en collaboration avec DPM)n Méthodologie d’évaluation basée sur un système de rating

pour tous les aspects de la qualité du médicament

Assurance Qualité Produit Groupe A Méthodologie d’évaluationo 6 critères majeurs d’évaluation, avec une grille de

rating (inspiré du système MSF) :Ø Eligibilité du pays d'enregistrement et du pays d'origine (origine du

site de fabrication)Ø StabilitéØ Produit Fini : méthode d'analyse et spécifications (pharmacopée)Ø Principe ActifØ Échantillon : conditionnement, étiquetageØ BPF du site de fabrication

q Échelles de rating échelonnées de 1 à 6 à Exigence minimale : 3 pour chaque critère

o 1 critère complémentaire, hors grille de rating (car rating impossible) : Equivalence thérapeutique

Assurance QualitéGroupe B : Produits faible rotation (1)

o Sélection d’un grossiste international généraliste à qui l’AQ est confiée :

à Externalisation de la qualification des fabricants et produits

o Processus d’évaluation réalisé en 2 étapes :

Assurance QualitéGroupe B : Produits faible rotation (2)

o 1ère Étape : Présélection de fournisseursn Présélection provisoire sur dossier technique par

les membres de la CATO pour l’évaluation de :o Politique AQ générale du fournisseur grossisteo BPD du fournisseur grossisteo Identification des couples produit / fabricant avec

documentations minimales demandéeso Critères d’évaluation

Assurance QualitéGroupe B : Produits faible rotation (3)

o 2ème Étape : Audit Fournisseurs présélectionnésn Mission d’audit AQ composée d’un représentant du

BCAF, DPM et d’un expert spécialisé dans l’audit AQ des établissements pharmaceutiques

n Visite des sites présélectionnés avec investigations complémentaires et rapports d’audit

n Discussion des aspects spécifiques du marché prévuà 2 fournisseurs ont été présélectionnésà1 seul attributaire du marché pour l’ensemble des produitsAgrément prononcé pour 3 ans

Assurance QualitéPrincipales difficultés rencontrées (1)

Ø Dans la Phase d’évaluationDocuments techniques souvent incomplets :* Dossier matière 1ère (+++)* Etude de stabilité avec rapport (++)* Questionnaire produit non fourni (+)* Echantillon absent (+)* Certificat BPF expiré (+)

F A nécessité de faire de nombreuses demandes auprès des fournisseurs pour compléter leurs dossiers

Membres de la CATO :* Des compétences techniques limitées* Un manque d’assiduité et d’implication

e Processus long et contraignant

Assurance QualitéPrincipales difficultés rencontrées (2)

Ø En cours de marchés :* Les fournisseurs proposent fréquemment des

produits d’origines différentes des produits pour lesquels ils ont été agréés

F Obligation de réévaluer techniquement les produits proposés

Ø A la réception :* Une vérification minutieuse est nécessaire

(référentiels documentaires des produits agréés)

F Charge de travail importante à Mobilise un pharmacien à plein temps à chaque réception

Assurance Qualité :Quelques solutions ?q Collaboration avec la DPM :n A terme, assurer une reprise en main totale des

procédures d’homologation des produitsq Collaboration avec les Centrales d’achats

Africaines sous l’égide de l’ACAME :n Harmonisation des procédures, outils et méthodes

d’analysen Base de donnée commune des produits agréés

Assurance Qualité :Quelques solutions ?q Mieux informer les fournisseurs :

q Diffuser un document d’information permettant aux fabricants de mieux répondre aux exigences techniques requises par les CA

q Partenariat avec les organismes internationaux et Panafricains (OMS, UEMOA; CEMAC, OCEAC) :n Appui au renforcement des capacités techniques

(formations, documents techniques, voyages d’étude, etc.)n Elaborer un Référentiel d’homologation commun à tous

les paysn Organiser des rencontres entre CA / DPM / Fournisseurs

pour favoriser les échanges

En vous remerciant

Burundi: La CAMEBU

Statut APE

Sort très affaiblie de la période de guerre

JTM AEDES le 22/09/2010Serge Barbereau

Pas de pré sélection

• A.O. internationaux sous code des marchés publics suivant un cahier des charges issu de l’ACAME.

• Une commission administrative d’ouverture des plis

• Une commission technique

• Une commission financière

AEDES

Process pour la commission technique

• Le cahier des charges demande

Infos Médicaments

Certificat PdtPharmaceutiqueVisa/AMM dans pays du FabricantVisa ou Autorisation d'ExportationAMM BurundiDurée de vie produitECHANTILLON

Infos fabricants et grossistes

Nom du SoumissionnaireInfos GénéralesInfos VENTES en GROSCertificat BPD

Autorisation du Fabricant Nom du FABRICANTInfos FABRICANTCertificat GMP / BPF

AEDES

Les contraintes

• L’industrie locale n’a pas de BPF.• La DPML n’est pas en capacité de délivrer des

AMM valables. • Le cahier des charges demande les BPD mais la

CAMEBU ne les a pas. • En permanence, la commission doit jongler

entre des exigences de qualité et les probabilités de rupture de stock.

• En application stricte, il y a trop de lignes infructueuses et le code des marchés publics impose un nouvel A.O. Délai 4 à 6 mois

AEDES

Comment faire?

• Pré sélection des fournisseurs ( ou utilisation d’une pré sélection EAC.)

• Sortir des obligations du code des marchés publics

• Nécessité de procéder par pallier pour relever les exigences qualité.

• Extrême vigilance pour les réceptions

• Quarantaine et retrait de lot pour faire savoir que l’on contrôle ( mais là aussi il y a risque de rupture de lots)

AEDES

Renforcer le rôle des DPM

• C’est l’AMM qui devrait être le critère qualité

• Il manque souvent une autonomie

• Il manque aussi des compétences techniques et scientifiques

• Solutions ??

• Une agence régionale validant techniquement et scientifiquement les médicaments ?

AEDES

Journées Thématiques Médicamentles 21, 22 et 23 septembre 2010

à Bruxelles.

1Fondation AEDES JTM 2010

Contraintes des centrales "publiques" et concurrence avec le secteur privé :

Le cas de la région du Kasaï en RDC,

Sylviane MénardSeptembre 2010

2Fondation AEDES JTM 2010

3Fondation AEDES JTM 2010

Les centrales dites «publiques »

4Fondation AEDES JTM 2010

Les centrales soutenues par des fonds publics

Fondation AEDES JTM 20105

Caractéristiques centrales dites « publiques »

• Historique

• Héritières de structures publiques

• Issues d’un projet

• Soutenues par des coopérations étrangères

(subventions, dotations, assistance technique)

• Conditions préférentielles d’exercice (réglementation, douanes, fiscalité)

• Parviennent difficilement à « couper le cordon »

Fondation AEDES JTM 20106

Le secteur privé

8Fondation AEDES JTM 2010

Caractéristiques du secteur privé

• Dynamique

• Ne bénéficie pas des subsides de l’Etat

• Capable de modifier ses comportements par le biais de la « régulation » (réglementation/incitations)

• Et..

Fondation AEDES JTM 20109

..toujours fantasmé

10Fondation AEDES JTM 2010

Le secteur privé formel Fondation AEDES JTM 2010

11

Le secteur privé formel : caractéristiques

Agrément par la DPSApprovisionnement

Fondation AEDES JTM 201012

• Etablissement placé sous la responsabilité d’un pharmacien

• Surface stockage

• conservation des ME

=> Déclarations fiscales et sociales

Par ses propres fournisseurs

• Marchés de gré à gré (Chine ou Inde)

• Procédures douanières ad hoc : Est de la RDC

Contrôle de qualité se limite à celui imposé par l’Etat.

Fondation AEDES JTM 201013

Le secteur privé formel

Le secteur privé formel :

Fondation AEDES JTM 201014

Le secteur privé formel :

Fondation AEDES JTM 201015

Le secteur privé informel

Fondation AEDES JTM 201017

Le secteur privé informel

Fondation AEDES JTM 201018

Fondation AEDES JTM 201019

Fondation AEDES JTM 201020

Fondation AEDES JTM 201021

Concurrence déloyale?

Fondation AEDES JTM 201022

Centrale publique Centrale privée

Objet social

Approvisionnement Homologation en amont Gré-à-gré

Importations Circuit formel par Matadi Circuit allégé

Référencements ref

commune : liste de médicaments essentiels

Stocks minimaux Fonction de la demande

Stockage Règles strictes en matière

de circuit des marchandises et de matériels à utiliser

Surface minimale à

respecter et aération du local

Prix subventionné Minimal

Livraisons Jusqu’au BCZ. Cash and carry

Fiscalité Pas d’impôt sur les

bénéficesTaxe sur salaires

Impôts sur les bénéfices

Taxes sur salaires

23Fondation AEDES JTM 2010

-400.000,00

-200.000,00

0,00

200.000,00

400.000,00

600.000,00

800.000,00

1.000.000,00

1.200.000,00

2002-2004 2005 2006 2007 2008 2009

Ressources issues de l'exploitation

Résultat d'exploitation courant

EBE hors subvention d'exploitation

Excédent brut d'Exploitation

Subvention d'exploitation mentionnée au compte de résultat

La notion d’Excédent Brut d’Exploitation

24Fondation AEDES JTM 2010

0,00

50 000,00

100 000,00

150 000,00

200 000,00

250 000,00

300 000,00

350 000,00

400 000,00

450 000,00

500 000,00

2002-20042005

20062007

20082009

EBE et Rentabilité

Marge sur coûts variables Coûts fixesFondation AEDES JTM 2010

25

La notion de Fonds de roulement

26Fondation AEDES JTM 2010

Fondation AEDES JTM 201027

0

200.000

400.000

600.000

800.000

1.000.000

1.200.000

2002-2004 2005 2006 2007 2008 2009

FDR BFR et trésorerie

BFR2 Ressources de trésorerie FDR CA

La notion de Besoin en Fonds de roulement

28Fondation AEDES JTM 2010

29Fondation AEDESJTM 2010

Comment aurait fait le secteur privé?

30Fondation AEDES JTM 2010

Comment aurait fait le secteur privé?

31

Comment financer les besoins de trésorerie issus l’augmentation du BFR?

Emprunt au sein du groupe (si multinationale), sur les marchés financiers ou à la banque

En cas de défaut de paiement

• liquidation de l’entreprise ou

•rachat par un concurrent.Fondation AEDES JTM 2010

Quelles marges de manoeuvre pour les CDR pour financer leurs besoins?

Augmentation de capital?/ Emissions sur les marchés de capitaux

Endettement à long terme (auprès des banques) À court terme (auprès des fournisseurs)

Autofinancement

Augmentation du CA Augmentation du profit

?

32Fondation AEDES JTM 2010

33

En conclusion : ne serions-nous pas en train de créer des moutons à 5 pattes?

Fondation AEDES JTM 2010

34

Contraintes spécifiques aux centrales

publiques

implications

Héritage (approche projet/approche

entreprise)

Une culture d’entreprise différente de

celle du privé (« Business Management »)

Normes du MSP (DPM/PNAME) Longueur du cycle d’exploitation

Statut Asbl (Entreprise privée/Fondation Une marge de manœuvre limitée en

terme de financement

Fondation AEDES JTM 2010

35

Contraintes spécifiques aux

centrales publiquesimplications

Des objectifs contradictoires

(social/pérennisation)Ambiguïté stratégique sur la

notion de profit

Légitimité : clientèle captive Pas de réponse crédible aux réelles motivations des clients

Fondation AEDES JTM 2010

Merci de votre attention

[email protected]

37Fondation AEDES JTM 2010

1

EXEMPLE DE LA CAMEG BURKINA FASO

Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments AEDES - Bruxelles 22 sept 2010

Microsoft Office Excel 2007 (2).lnk

û Présentation de la CAMEGû Conclusions de l’étude de faisabilité

(année 2000) sur l’approvisionnement en MEG des pharmacies privées par la CAMEG

û Stratégie de mise en œuvreû Etat de mise en œuvreû Conclusion

2Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

3Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

û Initiative de Bamako : 1987 (politique de Soins de santé primaires, MEG, recouvrement des coûts)

û Décret de création de la CAMEG sous forme de projet (statut EPIC) : 1992

û Contexte : 1994, changement de parité du FCFA : problèmes d’approvisionnement en médicaments accessibles pour les populations : début des activités de la CAMEG

û 1998 : Commission d’expert : proposition de transformation des statuts en ASBNL

4Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

û Article 3 : LA CAMEG assure une mission de service public à finalité sociale. Elle a pour objet de fournir aux formations sanitaires publiques et privées et en priorité aux formations sanitaires de District, des médicaments essentiels génériques, des consommables et réactifs de laboratoires, du petit matériel médico-technique et des équipements destinés aux infrastructures médicales (ensemble, ci-après les « MEG » ;

û Statuts d’ASBNL : confèrent une autonomie financière et de gestion

û Représentation équilibrée au Conseil d’Administrationû Convention liant la CAMEG et l’Etat

5Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

û Equipe pluridisciplinaire (effectif de 189 agents, dont 14 pharmaciens)

û Système d’assurance qualité rigoureux (présélection fournisseurs et produits, contrôle de qualité)

û Politique de décentralisation et de déconcentration (Siège + 7 Agences Régionales). A terme : 1 dans chaque région sanitaire (13) 6

Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments Bruxelles 22 sept 2010

7Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

û Evolution des missions confiées à la CAMEG :› 1994 : MEG et consommables› 1999 : ARV› 2000 : contraceptifs › 2001 : ouverture au secteur privé › 2003 : grands programmes ARV (FM, BM, etc.)› 2003 : produits dentaires et matériels médico-

techniques› 2009 : équipement médical

8Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

û Evolution du Chiffre d’affaires :› 1994 : 1,8 Milliards de FCFA› 1998 : 3,2 Milliards de FCFA› 2003 : 10,6 Milliards de FCFA› 2006 : 13,08 Milliards de FCFA› 2007 : 14,33 Milliards de FCFA › 2008 : 21,26 Milliards de FCFA › 2009 : 22,86 Milliards de FCFA (34,85 M. EUROS)

9Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

10Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

û Recommandation de la Conférence des Ministres de la Santé de la Zone Franc sur la Politique du médicament, tenue en mars 1998 à Libreville : ouverture des Centrales d’Achats au secteur privé.

û Contexte socioéconomique du Burkina Faso : 45 % des habitants en dessous du seuil de pauvreté.

û Disponibilité très limitée des MEG chez les grossistes privés, 4 à 7% seulement de leurs chiffres d’affaires.

û 63% des achats de médicaments effectués dans les officines en milieu urbain et péri urbain (en 2000).

11Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

û Gamme de MEG en officine limitée à 30 molécules sur plus de 227 MEG de la Liste Nationale de Médicaments Essentiels,

û Marge non incitative sur les MEG en officine (prix d’achats élevés et prix de vente fixés par arrêté ministériel)

û Risques au niveu assurance qualité : sources d’approvisionnement pas toujours fiables dans un contexte de faiblesse de régulation.

û Approvisionnement en MEG non sécurisé chez les grossistes privés(fréquence des ruptures de stock

12Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

13Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

û Objectif général : répondre à un réel besoin des officinaux et de la population en MEG accessibles et de bonne qualité, dans les zones urbaines et péri-urbaines.

û Objectifs spécifiques :› Trouver un mode gagnant-gagnant, dans l’intérêt

supérieur du malade.› Contribuer à lutter contre les médicaments de la rue.

14Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

û Au niveau du contexte › Forte volonté politique› Accueil favorable de la profession pharmaceutique (signature d’un

protocole d’accord avec le Syndicat des pharmaciens)› Libre collaboration des officinaux› Statuts d’ASBNL permettant la prise en charge de cette activité de

cession au privé (accord du Conseil d’Administration)

û Au niveau des capacités opérationnelles› Bonne connaissance du marché international des MEG (pour le secteur

publique).› Prix attractifs› Mise en place de procédures rigoureuses d’achats et d’assurance

qualité.› Taux de rupture de stock minimisé.› Faculté d’adaptation permettant la mise en place d’un service de

distribution « à la carte » pour les officines.

15Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

û Adaptation du service commercial aux besoins des officines› Adaptation de la gamme et de la présentation aux

besoins des officinesñ Accès à toute la gamme des médicaments essentiels

génériques disponibles.ñ Conditionnement en plaquettes avec blisters.

› Mise en place d’un système de télémarketing › Fréquence de livraisons :1 à 2 fois par jour› Conditions de paiement : 30 jours fin de mois› Facilités commerciales en cas de création d’officine

û Organisation de campagnes multi media de promotion des MEG

16Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

17

Déclinaison en différents supports(affiches géantes, posters, spots TV, spots radio, pochettes, etc.)

Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments Bruxelles 22 sept 2010

Rond

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18Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

û Réorganisation du circuit de distribution : › Création d’une Agence

spécifique pour l’approvisionnement en MEG des pharmacies privées de la Capitale

› Intégration de cette activité dans les autres Agences Régionales.

û Renforcement de la logistique de distribution

19

115

40

6 7

Ouagadougou IIBobo

Fada

0uahygouya

Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments Bruxelles 22 sept 2010

Répartition des pharmacies par Agences Régionales

Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments Bruxelles 22 sept 2010 20

Exercices Valeurs en FCFA Variation an/an-12001 535.179.8352002 899.104.165 + 68 %2003 1.213.599.474 + 35 %2004 1.216.685.353 + 0,25 % (↓ prix)2005 1.362.056.669 + 11 %2006 1.586.901.055 + 16 %2007 1.686.924.922 + 6 %2008 2.209.581.933 + 31 %2009 2.317.063.828 + 6 %Cumul 13. 027. 097. 234

21

Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments Bruxelles 22 sept 2010 22

0

0,5

1

1,5

2

2,5

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Vent

esau

priv

é

Milli

ards

Exercices

EVOLUTION DES VENTES AU PRIVE

û Chiffre d’affaires CAMEG 2009 : 22,86 milliards de FCFA (34, 85 millions d’Euros)

û Ventes Ordinaires 2009 : (hors programmes spécifiques) : 15,99 milliards de FCFA

û Ventes au secteur privé : 2,32 milliards de FCFA, soit 14,5 % des ventes ordinaires.

23Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

Ventesau privé14,5 %

Ventesau public

85,5 %

Proportion ventes privées dans les ventes ordinaires

²Désignation

(produits à plus forte rotation)

Prix cession CAMEG

Prix vente au public (arrêté)

Marge brute en valeur absolue

Marge brute en valeur relative

Ampi 1g inj 135.37 250 114.63 84.68%Amoxicilline 500 mg gel 27.95 45 17.05 61%

Amoxicilline 250 mg sp 334.11 500 165.89 49.65%

Cotrimoxazole. 480 mg cp

7.93 10 2.07 26.10%

Ibuprofène 400 mg cp 6.95 12 5.05 72.66%

Paracétamol 500 mg cp 3.4 8 4.6 135%

Quinine 300mg cp 32.33 40 7.67 23.73%Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010 24

25

û La vente des MEG à l’officine représente environ 15% du chiffre d’affaires des officines

û Proportion de la marge brute liée à la vente des MEG est d’environ 25% (rentabilité importante)

85%

15%

Ventes non MEG

Ventes MEG

75%

25%

% marge brute due vente non MEG% marge due vente MEG

Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments Bruxelles 22 sept 2010

û 10 produits (sur 402) représentent 40 % des ventes au privé

û 53 produits représentent 80% des ventes au privé

û Antipaludiques : 20 % environ des ventes de MEG en officine en 2008 (nécessité de mener une réflexion si ces produits sont subventionnés !)

26Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

û Il apparaît 10 ans après le lancement de cette politique que la CAMEG et toutes les pharmacies privées du Burkina Faso ont développé une collaboration sur un mode gagnant-gagnant

û Cette politique a fait reculer les médicaments de la rue

27Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010

28Lazare BANSSE (DG CAMEG) Journées thématiques médicaments

Bruxelles 22 sept 2010