Interview 1

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La famille a des idées, elle le prouve ! CERTAINRABOURDIN I N T E R V I E W S

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La famille a des idées, elle le prouve !

CERTAINRABOURDIN

INTERVIEWS

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BIENVENUE CHEZ VOUS !

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Timothée Certain ......................................... p. 3Loïc Certain ................................................. p. 4Méril Certain ................................................ p. 5Benoît Vautherin .......................................... p. 6Marie-Caroline Certain ................................ p. 7Anne Certain ............................................... p. 8Pierre Certain ............................................ p. 10Matthieu Magery ....................................... p. 12Claire Dauphin ........................................... p. 13Etienne Vautherin ...................................... p. 14Marie Gabrielle Corre ................................ p. 15Jean Sabatier ............................................ p. 16Guillaume Magery ..................................... p. 17

Merci à Méril et à Bertrand pour leurs relectures attentives !

[email protected]

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Le 1er janvier 2013, la rubrique “Inter-view” a été créée. Le site CertainRa-bourdin n’est, en effet, pas seulement un espace “collector” mais aussi le creuset d’expériences de chacun. Au � l des semaines, des membres de notre famille, ont répondu à nos questions sur leurs activités. Voici aujourd’hui le récapitulatif des trei-ze premiers entretiens, en espérant que cela donnera envie à d’autres…

Retrouvez aussi l’interview de Timo-thée Certain (� ls de Gaël et Aman-dine Certain, né le 4 janvier 2013.http://youtu.be/WdXOuuQ_CMA

Le 1view” a été créée. Le site CertainRa-

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CertainRabourdin : Quel métier veux-tu faire ?Loïc Certain : Je me dirige actuellement vers les « métiers de l’hospitalité » (en anglais : hospitality = hôtellerie-restau-ration). Avant d’entrer dans mon école, j’avais une vue plutôt claire de ce que je voulais. Mais, ça, c’était avant. Actuel-lement, vu le choix et la diversité des métiers de l’hospitalité, j’ai beaucoup d’idées… Allant d’être le gérant d’un palace au gérant d’un bordel (ce qui reste de l’hospitalité…), et les deux peu-

vent se rejoindre ! En tout cas, à terme, j’aimerais gérer ma propre affaire !

Quelle est ta formation ? C’est cher ?J’étudie en ce moment à l’école de Savi-gnac, dans le petit village de Savignac-les-Eglises, dans un coin de la Dordo-gne, animé par ses 957 âmes au dernier recensement.Avec les 51 autres gai(e)- luron(ne)s de ma promotion, nous étudions donc « l’Hospitality Management », cette for-mation, basée sur la gestion de projet et le management nous amène à nous dé-couvrir, à découvrir les autres et à vivre en harmonie. En effet, nous vivons qua-siment tous sur le campus. Les profes-seurs sont tous des intervenants profes-sionnels ce qui assure une qualité

de cours intéressante. L’ambiance, le contenu, les valeurs sont incomparables à ce que j’ai vécu à la fac… Le tout, pour 18 500 € seulement les 21 mois, avec en-gagement !

Quels stages as-tu fait ?Avant de rentrer dans cette école, il faut montrer patte blanche et présenter une expérience professionnelle. J’ai donc fait deux stages de 4 mois, un en comptabi-lité/administration/gestion/service/... chez Le Coq-Gadby, à Rennes (35), et

un autre en opérationnel (Bar/Service/Cuisine/Chambre/Réception/Jardi-nage/Polishage/Plonge/Récurage/...) à l’hôtel Diana, à Carnac (56).Comme la formation comprend aussi un stage, je prépare dès à présent mon stage de six mois qui commencera en Juillet 2013.

Conseillerais-tu à d’autres de faire la même chose ? Des erreurs à ne pas commettre ?Avant d’entrer dans cette école, j’ai eu une Licence d’Eco-Gestion, donc des connaissances en gestion très étendues et peu pointues, surtout dans le do-maine de l’hospitalité. Une erreur, que j’ai réparée depuis, a été de négliger la remise à niveau entre les connaissances

théoriques de gestion et celles particu-lières à l’hospitalité.Pour tous ceux qui sont intéressés par ce domaine et qui ont un investissement à faire, je leur conseille vraiment d’en-trer à Savignac, d’autant que les compé-tences acquises sont transférables à d’autres secteurs. Par exemple, quelques anciens travaillent maintenant dans une SSII, ou gèrent une plate-forme pé-trolière…

Quel est en dehors de ton métier ce qui te plaît le plus ? Parle -nous de la course de l’Edhec ?Ce qui est très agréable à Savignac, c’est qu’il n’y a rien, et donc tout à faire. Avec un peu de créativité, on peut faire des choses vraiment cool ! Des soirées, des clubs de massages, et bien sûr, on gère des projets ! Par exemple, actuellement, je suis chef de projet pour la Course Croisière EDHEC (CCE).La CCE est une compétition sportive accueillant plus de 3 000 étudiants, 10 000 visiteurs cette année à Brest, composée de 3 trophées : une épreuve sur terre, composé de courses, tir à l’arc, canoë et j’en passe, une épreuve de sports collectifs sur sable, et enfin, une régate à la voile autour de Brest. Le tout pendant 7 jours.Aujourd’hui, nous sommes dans la phase de financement, nous recher-chons un peu plus de 20 000 € af in d’emmener mes 21 camarades et moi gagner ces trophées !Si jamais quelqu’un est tenté par l’aven-ture et souhaite dans le même temps promouvoir son image, son soutien est le bienvenu.

Avant de rentrer à l’école de Savignac, il faut montrer patte blanche…

Loïc CertainJ’ai beaucoup d’idées… allant d’être le gérant d’un palace au gérant d’un bordel.

3 JANVIER 2013.Loïc Certain est le � ls de Didier Certain (� ls de François) et de Michelle Leleuch.

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CertainRabourdin : Quel métier veux-tu faire ?Méril Certain : Je souhaite devenir psy-chomotricienne. C’est un métier para-médical qui vise à prévenir et rééduquer les troubles psychomoteurs tels que les troubles du tonus, de l’équilibre, de la motricité globale et fine, de la latéralité, de l’espace, du temps, du schéma corpo-rel et de l’image du corps. Les troubles peuvent être d’origine biologique, psy-chologique et/ou sociale. L’objectif est

de d’aider le patient à vivre dans un corps harmonieux. Les populations ren-contrées vont des mères enceintes aux personnes en fin de vie en passant par les bébés, les enfants, les adolescents et les adultes. On peut travailler en insti-tution, à l ’hôpital, en libéral ou bien dans les entreprises (gestion du stress auprès des salariés par exemple).

Quelle est ta formation ?Je suis actuellement en troisième et der-nière année à l’école de psychomotricité à Paris, l’année du mémoire ! J’ai choisi de travailler sur la façon dont les per-sonnes schizophrènes vivent et se repré-sentent leur corps… Vaste sujet ! Qui me passionne !

Quels stages as-tu fait ?En psychomotricité, on fait de nom-breux stages afin de se familiariser avec

le plus grand nombre de populations et pathologies possibles. Du coup, en pre-mière année, j’ai fait un stage en crèche et en maternelle. En deuxième année, j’ai réalisé un stage dans une institution accueillant des enfants polyhandicapés, dans un service psychiatrique pour adulte en crise et dans une maison de retraite. Cette année, je suis tous les

lundis en stage dans un hôpital psychia-trique de jour pour adulte et tous les vend red is en cabinet l ibéra l . En deuxième année, j’ai fait un séjour Eras-mus de 6 mois à Genève. J’ai étudié à l’école de psychomotricité de Genève et effectué un stage tous les jeudi dans un cabinet libéral. J’en suis revenue vrai-ment grandie, tant sur le plan personnel (premier envol de la maison !) que sur le plan professionnel (les suisses ont une vision différente de la psychomotricité de celle des Français). Donc si c’était à refaire, je le referai, surtout que Genève est une chouette ville.

Des erreurs à ne pas commettre ?Ecouter les conseillers d’orientation qui affirment que le concours pour entrer en école de psychomotricité n’est abor-dable que pour les étudiants qui ont un bac scientifique. J’ai perdu un an à cause d’eux, merci !

Ce qui me plaît le plus en dehors de mes études ?Plein de choses : partager un bon repas, danser la salsa, faire la fête, me prome-ner dans Paris, les fêtes de famille, faire des cadeaux, randonner et me baigner en Bretagne.

Les conseillers d’orientation m’ont fait perdre un an, merci !

Méril CertainJ’ai fait un séjour Erasmus de 6 mois à l’école de psychomotricité de Genève.

12 JANVIER 2013.Méril Certain est la � lle d’Olivier Certain (� ls de François) et de Carole van Hille.

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CertainRabourdin : Quel métier veux-tu faire ?Benoît Vautherin : À la fin de mes étu-des, j’aimerais m’orienter vers un métier d’ingénieur en informatique ou dans le domaine aérospatial. Je ne me suis pas complètement décidé, mais j’ai encore un peu de temps !

Quelle est ta formation ?J’ai fait 2 ans de classe préparatoire scient i f ique : une PCSI (Physique Chimie Sciences de l’Ingénieur) au ly-

cée Saint-Louis puis une PSI (Physique Sciences de l’Ingénieur) au lycée Stanis-las, tous les deux à Paris, et depuis l’an-née dernière je suis à Supélec sur le campus de Metz d’où je devrais ressor-tir diplômé l’année prochaine !

Conseillerais-tu à d’autres de faire la même chose ? Des erreurs à ne pas commettre ?Oui je conseille à ceux qui sont très in-téressés par les sciences et les nouvelles technologies en Terminale de suivre

mon parcours : la prépa est dure mais vaut le coup et laisse de bons souvenirs après ! Et en école d’ingénieur on ap-prend beaucoup de nouvelles choses passionnantes !

Quel est en dehors de ton métier ce qui te plaît le plus ?J’aime bien jouer du piano pour me dé-tendre, que ce soit de la musique classi-que ou de la musique de films, je ne m’en lasse pas !Quel stage veux-tu faire ?

Je dois effectivement faire un stage d’élève ingénieur de 2 mois durant les vacances scolaires !Je ne suis pas très regardant sur le do-maine particulier du stage, celui-ci étant en général assez difficile à trouver. Mais en informatique ou en aérospatial, ce serait un plus !

Peut-on mettre ton mail sur le site pour t’aider à trouver le stage ?Oui, pas de problème :[email protected]

J’aime bien jouer du piano pour me détendre, (...), je ne m’en lasse pas !

Benoît VautherinEn école d’ingénieur on apprend beaucoupde nouvelles choses passionnantes !

19 JANVIER 2013.Benoît, le � ls d’Étienne Vautherin et de Marie-Joseph (Nault), passionné d’astronomie répond à nos questions.

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CertainRabourdin : Quel métier veux-tu faire ? Quelle spécialité ?

Marie-Caroline Certain : À la fin de mes études, je souhaite devenir médecin. De-puis cette année j’ai commencé les stages à l’hôpital, qui m’offrent la possibilité d’en apprendre plus sur chaque spécialité, car

je ne suis pas encore décidée sur mon choix futur, mais la route est encore lon-gue !

Tu es dans quelle fac ? La conseilles-tu ?Je suis à Paris 6 (Pierre et Marie Curie). Comme tout carabin fidèle à sa fac, je ne peux dire qu’une chose : c’est la meilleure et je la recommande.Le choix d’une fac n’est pas une mince af-faire : il est très important pour nos étu-des, et pour notre futur en tant que méde-cin, on y reste pendant 6 ans (minimum

pour les rares chanceux passés primant).Certains éléments sont à prendre en compte :- pendant la première année (P1) : les ma-tières enseignées, les coefficients, les types de matières (mémoire ou réflexion), les statistiques de réussite, le trajet pour se rendre a la fac (une perte de temps, c’est une perte de place dans le classement)- l’externat : les hôpitaux attachés, l’orga-nisation des stages et de l’enseignement, la préparation à l’examen classant national (ECN) en 6e année.

Le choix de la fac ne porte pas que sur la première année, mais aussi sur les statisti-ques de l’ECN, qui détermine quelle spé-cialité nous exercerons : Paris 6 est une des facs qui monte sur le podium très ré-gulièrement (1re place en 2012).

As-tu suivi une formation privée en paral-lèle, que penses-tu du tutorat ?Oui, j’ai suivi une préparation privée en

parallèle pendant mes deux premières an-nées. J’ai jugé que ça m’était indispensa-ble, mais on peut réussir sans. La prépa m’obligeait à rester à jour compte-tenu de la régularité des concours blancs.Le tutorat m’a été d’une aide complémen-taire : il est tenu par des étudiants, en gé-néral des « 2e année », qui rédigent les su-jets. L’avantage du tutorat est qu’il est gra-tuit et permet un entrainement régulier pour des étudiants qui ne peuvent pas in-tégrer une prépa en parallèle. On peut avoir aussi des témoignages et des conseils

d’anciens P1. Quand j’étais en première année, le tutorat se résumait à des concours blancs tous les samedis matin. La présence de cours après les examens a été mise en place dans les amphis. D’un point de vue personnel, je pense que c’est une bonne chose, mais que ça ne rem-place pas des cours tenus pas un prof avec nombre réduit d’élèves.

Conseillerais-tu à d’autres de faire la même chose ? Des erreurs à ne pas com-mettre ?La majorité des personnes pensent que la première année (P1) est la plus difficile. Ce n’est pas tout à fait vrai : la P1 n’est qu’une marche à monter parmi plein d’autres, le début du hors-d’œuvre d’un long mais délicieux repas…Pour moi la seule clé de la réussite dans ces études c’est la volonté, et non le passé scolaire, qu’il soit bon ou mauvais. Ce ne sont pas les études les plus simples, mais c’est aussi l’occasion de rencontrer des gens, de se serrer les coudes et de sortir grandi de chaque étape franchie.Médecine est un métier parmi les plus beaux, alors si certains sentent en eux une âme guérisseuse, qu’ils n’hésitent pas à re-joindre notre grande famille. Et puis, qui n’a jamais rêvé de devenir le nouveau « Dr House » ?

Quel est, en dehors de ton métier, ce qui te plaît le plus ?Le sport tient une grande place pour moi, tous les jours si possible. Les rares mo-ments de répits sont les plus appréciés : sorties entre amis, soirées médecine ; les médecins sont de gros travailleurs, mais aussi de grands fêtards !

Une pensée à Clotilde en 1re année à Descartes, je lui envoie toutes mes ondes positives.

Marie-Caroline CertainLa première année est le début du hors-d’œuvred’un long mais délicieux repas…

26 JANVIER 2013Marie-Caroline Certain estla � lle de Bernard Certainet de Michelle Lebas.

Marie-Caroline, à droite, le 26/01/13, remetle squelette d’étude à Clotilde Vautherin, celui-ci

se transmet de génération en génération.

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CertainRabourdin : Quel est du métier de professeur de Lettres et du métier de professeur documentaliste, celui qui t’a le plus enrichie ?Anne Certain : Le métier de professeur de Lettres est passionnant parce qu’il s’agit, tout en respectant le programme, s’il y en a un, de faire aimer. Il s’agit de susciter chez les élèves le plaisir qu’on a ressenti soi-même à la découverte de tel ou tel roman, de telle ou telle pièce de théâtre, de tel ou tel poème. Pour attein-dre ce but ambitieux, il faut savoir, à force d’expérience, éveiller l’intérêt des élèves par différents moyens et l’entre-tenir en faisant découvrir comment l’auteur s’y est pris pour construire sa

page, sa scène ou son poème. « Une œu-vre, c’est 1 % d’inspiration et 99 % de transpiration ! » a dit un humoriste. C’est donc faire entendre tout le travail qu’il y a derrière un seul vers mais sans lourdeur. Imaginez que pour savoir comment chante le rouge-gorge, vous procédiez à son autopsie : vous saurez, mais le rouge-gorge ne chantera jamais plus ! Le fin du fin pour un professeur de Lettres, c’est de faire chanter le rouge-gorge pour chaque élève mais sans le torturer ni le tuer ...Métier tout aussi passionnant dans l’ap-prentissage de l’écriture et dans celui de

la démonstration. Il y a des élèves en Terminale dont l’expression est d’une maladresse insigne et qui sont persua-dés que l’expression claire est un don des dieux ! Ils en ont été privés et c’est tout ! Là aussi, le travail compte parce qu’il redonne confiance en soi. Mais ce travail exige un suivi très personnalisé, d’où la nécessité de n’avoir pas trop d’élèves en cours ou alors il faut pren-dre les élèves en particulier en dehors des heures de cours parce qu’au Lycée, on ne dispose pas d’un quota suffisant d’heures.Ce que j’ai aimé le plus, c’est l’enseigne-ment du Latin parce que les élèves qu’on a devant soi ont choisi de consacrer du

temps à cette matière. Mais je ne voulais enseigner cette matière qu’en Seconde et en Première. La Terminale ne m’inté-ressait pas parce que les élèves sont sous la pression du Bac et montrent moins de curiosité. Ils veulent seulement être effi-caces pour l’examen. Les élèves des clas-ses de Seconde et de Première sont prêts à s’enthousiasmer pour des thèmes comme l’art oratoire à Rome, un des thèmes recommandés par les textes of-ficiels.Maintenant, venons-en à la fonction de professeur documentaliste. Cela n’a pas été facile de l’obtenir parce que cette dé-

marche de changer de matière en cours de carrière n’est pas courante. D’autre part, comme je suis certifiée en Lettres, il m’a fallu obtenir l ’autorisation de l’Inspecteur de Lettres dont je dépen-dais et obtenir également la formation qu’exige cette fonction. Par ailleurs je n’ai pas choisi de m’occuper de docu-mentation par dégoût de l’enseignement de la Littérature et du Latin, loin de là ! Mon choix était guidé par un constat : l’enseignement de masse me paraissait de moins en moins efficace et les res-trictions budgétaires n’allaient pas ar-ranger la situation. D’autre part, je ne supportais plus les injonctions contra-dictoires des réformes successives et des inspecteurs. On était en train de trans-former la Littérature en une sorte de machine dont il fallait connaître tous les rouages pour en parler dans un jar-gon d’initié donc d’ignorant arrogant ! Très peu pour moi ! ...Le professeur documentaliste est en contact direct avec chaque élève et peut répondre aux besoins individuels de chacun, ce qui correspondait à ma conception de l’enseignement. De plus, la documentaliste travaille en collabo-ration avec tous les professeurs de ma-tière qui le désirent et c’est un vrai plai-sir de préparer des séances avec un col-lèguePar dessus tout, le professeur documen-taliste a un rôle culturel déterminant au sein du Lycée et transporte le monde du dehors dans l’enceinte un peu fermée de l’établissement. Cela a été l’occasion de faire venir ou d’organiser des exposi-tions au sein du C.D.I. (Centre de Do-cumentation et d’Information), d’invi-ter des musiciens ou des écrivains et de créer ainsi un espace de liberté et de

Le fin du fin pour un professeur de Lettres, c’est de faire chanter le rouge-gorge pour chaque élève…

Anne CertainIl s’agit de susciter chez les élèves le plaisir qu’on a ressenti soi-même à la découverte de tel ou tel roman…

2 FÉVRIER 2013.Anne est la � lle de Jean-Marie Certain et de Marie-Madeleine née David.

ressenti soi-même à la découverte de tel ou tel roman…Il s’agit de susciter chez les élèves le plaisir qu’on a

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Ce sont surtout des poètes du XXe siècle qui m’ont donné

envie d’écrire…

créativité à l’intérieur du Lycée, en collabo-ration avec les profs de matière.Je ne saurai pas dire quelle fonction m’a le plus enrichie. Les deux m’ont passionnée au moment où je les ai remplies. Il n’empêche que la littérature reste et restera le centre de ma vie, enseignement ou pas !

Quelle est l’œuvre qui t’a le plus marquée ? Est-ce que cela t’a donné envie d’écrire ?Il n’y a pas UNE œu-vre qui m’ait marquée plus particulièrement, il y a de nombreuses œuvres qui ont contri-bué à former mon goût littéraire, et dans tous les genres. Sur le plan de la poésie puisque c’est ce que j ’ écr is principalement, j ’a i aimé très tôt Baude-laire mais aussi Rim-baud, Jules Laforgue, Germain Nou-veau, Tristan Corbière… pour ne parler que du XIXe siècle. Ce sont surtout des poètes du XXe siècle qui m’ont donné envie d’écrire : Pierre Reverdy, Francis Ponge, Henri Michaux, Blaise Cendrars et combien d’autres… Je m’aperçois en me relisant que je ne parle pas d’œuvres mais de poètes !!! J’aime aussi ce que j’appelle des romanciers poètes comme Jean Giono (avez-vous lu Un roi sans divertissement ?) ou Alexandre Vialatte (Les fruits du Congo, un long poème en prose, selon moi). Mais j’arrête là l’in-ventaire sinon j’en remplirais des pages et des pages ...

Pourquoi des poèmes ? Où peut-on les trouver ?Pourquoi des poèmes ? Parce que, sans doute, pour écrire un roman ou une pièce de théâtre, il faut un souffle que je

n’ai pas ! J’ai essayé le roman, mais le seul que j’ai commencé est pour l’ins-tant inachevé et je ne sais pas si je le ter-minerais un jour. En revanche j’ai écrit

des nouvelles que j’ai gardées pour moi sauf deux qui viennent d’être publiées dans des ouvrages de contes et légendes.Mais pour moi, la forme littéraire la plus achevée est le poème. En peu d’espace, on peut dire l’illimité et rendre clair ce qui est obscur en soi. Et puis le poème

est la forme la plus musicale de notre langue. Pour être bon, un poème doit chan-ter.J’ai d’abord, comme beau-coup de poètes, publié dans des revues parce que c’est là que les éditeurs vous remar-quent. Puis, sur plusieurs années, j’ai publié 3 recueils d a ns l a même ma ison d’édition qui porte un nom superbe : Donner à Voir, dont le siège éditorial est au Mans. Les titres de ces re-cueils sont : Travaux de sai-son, Petites Palabres noir ivoire et Une aire de vent. Chaque recueil est illustré, le s deu x prem iers pa r Louis-Marie Certain, le troisième par moi-même. On peut les trouver dans cer ta i nes l ibra i r ies de l’ouest de la France ou bien par internet chez l’éditeur.

La diff iculté pour un(e) poète est d’être publié(e) parce que la poésie n’est pas rentable ! Aussi, toutes les maisons d’édition spéciali-

sées dans la poésie ont une existence confidentielle, un catalogue tout aussi confidentiel parce qu’elles disposent ra-rement d’un diffuseur !J’ai publié 3 recueils mais j’ai nombre d’autres recueils en attente et qui atten-dront sans doute encore longtemps parce que je refuse la publication à compte d ’auteur même si les plus grands poètes, comme Verlaine, ont dû passer par là. Je ne crois qu’à la publica-tion à compte d’éditeur ! Aussi ai-je un titre (pas nécessairement enviable !) : je suis la plus grande collectionneuse de mes propres inédits !Et peu importe ! L’essentiel n’est pas d’être publié ; l’essentiel est d’écrire. Je n’ai pas trouvé d’autre moyen pour me garder en vie.

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CertainRabourdin : Quelle ta forma-tion ? Quelles sont les erreurs à éviter ?Pierre Certain : Ma formation, c’est une école de Commerce. J’étais mauvais élève, un peu « branleur ». Je passais plus de temps avec des copains, à traîner, à bricoler des motos et des voitures, qu’à travailler à l’école. J’ai loupé mon bac, et je suis donc entré dans une école de commerce sans bac, puis, je l’ai repassé, et continué. J’ai trouvé ma vocation dans les études supérieures plus que dans le cycle scolaire. Il ne faut pas être un superchampion pour avoir son bac, mais lui consacrer un minimum de

temps pour le passer dans de bonnes conditions, c’est obligatoire !

En quoi consiste ton travail à l’Étoile de la Mer ?Je suis responsable d’une petite commu-nauté chrétienne à Saint-Jean-le-Tho-mas, dans la baie du Mont Saint-Michel, qui appartient à la communauté du Chemin Neuf, présente dans une tren-taine de pays dans le monde. Je suis di-recteur d’une maison d’accueil qui re-çoit des touristes ou des pèlerins, soit en marche vers le Mont Saint-Michel ou des gens qui viennent en villégiature un

jour, deux jours ou plus dans cette ré-gion qui est magnifique et très sauvage. On peut accueillir, nourrir et loger, 120 personnes, toute l ’année sauf un mois du 15 décembre au 15 janvier.

J’ai cru comprendre qu’il faut réserver 3 ans à l’avance ?C’est très exagéré : pour un grand groupe, i l faut réser ver un peu à l’avance ; pour un petit groupe, on trou-vera toujours de la place.

Tu as travaillé à 4 endroits différents : la maison Certain à Paris, l’audiovisuel

de la Communauté du Chemin Neuf, la société Babilou à Lyon et maintenant l’Étoile de la Mer en Normandie. Qu’est ce qui t’a le plus intéressé ?Dans ces 4 milieux professionnels diffé-rents que j’ai pratiqués, le point pivot a été les métiers de la gestion. Je conseille facilement aux jeunes de faire une école de Commerce qui donne une formation poly va lente avec laquel le on peut s’adapter dans beaucoup de métiers. Ou au moins d’avoir dans leur cursus une partie gestion. Mes enfants ont tous fait de la gestion dont un, Paul, à une dou-ble formation architecture et gestion.

Ma première étape professionnelle a été la maison Certain, où j’ai travaillé pen-dant 15 ans : 10 ans avec la famille et 5 ans de 1992 à 1997 avec la société Go-rina, qui a racheté la société. Cela m’a donné une double expérience avec les métiers de la mode et de l’habillement : d’abord avec les hauts et les bas d’une société familiale indépendante et en-suite comme directeur de la filiale d’un groupe étranger, ce qui est un autre mé-tier. Durant ces 15 ans qui m’ont pas-sionné, j’ai appris plein de choses au contact de mon grand-père Gabriel Certain - j’ai passé des jours et des jours à travail ler avec lui sur sa table de bridge dans son petit salon de Versailles car j’avais repris son travail - et au contact de mon père, qui a dirigé cette maison pendant si longtemps : J’avais deux mentors de haute qualité. Ensuite j’ai continué avec les Espagnols et cela s’est très bien passé. La société fonction-nait bien.

Au bout de 5 ans, j’ai décidé de changer d’orientation, car j’avais l’impression d’avoir fait le tour du sujet.Avec Claire, on appartenait déjà à la communauté du Chemin Neuf, qui m’a proposé de prendre en charge une petite PME qui s’occupait d’édition, de pro-duction audiovisuelle et de musique. Il y avait une partie de gestion-manage-ment et une partie technique très inté-ressante. Cela a duré pendant 7 ans. L’arrivée d’internet a un peu bouleversé la donne technologique et l’équilibre de l’entreprise, j’ai passé la main et on m’a proposé de m’occuper de développe-ment de projets, en particulier immobi-liers, et j’ai suivi les dossiers d’implan-t a t i o n d e l a c o m m u n a u t é d u

J’ai appris plein de choses au contact de mon grand-père Gabriel Certain.

Pierre CertainDans les 4 milieux professionnels que j’ai pratiqués, le point pivot a été les métiers de la gestion.

VENDREDI 25 JANVIER 2013.Il est 18h00, quand j’appelle Pierre, le � ls d’Étienne et de Ge-neviève Certain née Breynaert sur son portable, il roule dans la Beauce en direction de St-Jean-le-Thomas. Il répond à mes questions… Avec son oreillette.

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Ce qui est intéressant, c’est

de progresser ensemble, de monter des aventures

ensemble…

Chemin Neuf en France et en Europe pendant 3 ans.À l’issue, j’avais 48 ans, je me suis de-mandé combien je valais sur le « vrai » marché du travail. J’ai rencontré provi-dentiellement un gars qui créait une boîte pour monter des crèches dans les entreprises et, en accord avec Claire, après avoir donné dix ans de service à la Communauté du Chemin Neuf, je suis parti participer à la direction de cette petite société de 15 personnes qui a grandi très vite, au bout de 4 ans, nous étions 250 ! J’ai été directeur adminis-tratif et financier, puis directeur du dé-veloppement. Cela a été une période gé-niale, très innovante ou tous les projets que nous avions se réalisaient.Ensuite, mon patron lyonnais a vendu la société à un groupe qui est devenu Babilou, le leader français de la crèche avec 3 000 personnes. Je suis resté un an avec eux, mais je perdais de l ’intérêt pour l’entreprise. Travailler dans une PME, même de 250 personnes, à un poste de direction, n’a rien à voir avec le

travail dans un groupe de 3 000 person-nes, moins de contacts, moins d’initia-tives, trop de procédures et de contrain-tes.En 2010, Claire et moi avons redit notre disponibilité pour repartir dans une nouvelle expérience de vie profession-

nelle communautaire avec le Chemin Neuf et j’ai quitté Babilou pour entamer la partie actuelle. C’est un engagement religieux.On nous a proposé ce travail à l’Étoile

de la Mer, où je suis actuellement. Nous sommes arrivés en juillet 2011, j’y ai vécu avec Claire une petite année, puisqu’elle nous a quitté le 25 juillet 2012. En conclusion de ces 4 expérien-ces l ’essentiel pour moi, c’est de tra-vailler avec d’autres. C’est là où j’ai eu plus de joie et de satisfaction.

Les gens de l’Étoile de la mer m’ont de-mandé pourquoi, je venais m’enterrer dans un bled perdu pour travailler avec une équipe de 10 personnes. À Babilou, je gagnais beaucoup plus d’argent, avec un job plus prestigieux ; mais faire des tableaux Excel et des reportings, faire du business pour le business, faire de la plus value, du chiffre d’affaires, ne suf-fit pas pour rendre un job intéressant. Ce qui est intéressant, c’est de progres-ser ensemble, de monter des aventures ensemble, de se bagarrer ensemble et réussir ensemble. C’est la tradition fa-miliale.

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Mathieu Magery : Si je dois donner une profession, disons que je suis restaura-teur. Du côté formation, je vais devoir élaborer un peu car la formation pure-ment scolaire n’est pas l’essentiel dans mon cas. À la fin du collège, j’en avais ras-le-bol du système général et aucune envie d’en remettre pour trois ans de ly-cée pour continuer de remplir mon pa-quetage de connaissances « inutiles ». (Au risque de froisser les profs de la fa-mille, je suis convaincu qu’une bonne partie de ce qu’on nous enseigne à l’école n’est qu’une perte de temps pour la majorité des élèves. Penser qu’être à l’école jusqu’à 25 ans est ce qu’il y a de

mieux pour 100 % des élèves est une er-reur grossière de notre (votre ?) système.Comme les 20 % de jeunes au chômage pourront vous le dire, savoir beaucoup de trucs sans application pratique est moins utile que d’avoir un métier dans les mains (je dis bien métier et non em-ploi). J’ai donc pris le chemin de l’école hôtelière pour suivre une formation de cuisinier, seul métier qui m’attirait avec consistance depuis l’enfance (merci à Grand-mère/Geneviève). Après un BEP/CAP cuisine, puis un bac techno hôtel-lerie, je me suis inscrit en BTS mais j’ai abandonné en cours de route pour com-

mencer à bosser. C’est là que ça a com-mencé à être fun. Apprendre chaque jour des choses concrètes, recevoir des connaissances directement des plus ex-périmentés plutôt que d’un bouquin lu par un fonctionnaire pétri d’ennui, et être payé en plus… Là c’était motivant.

J’ai bossé dans des hôtels de luxe et des petits bouis-bouis de quartier. Entre les moquettes épaisses et le carrelage sale, il y a partout du bon à prendre. Après quelques années en France, mon envie de voir autre chose a été la plus forte et j’ai tout quitté pour faire le tour du monde. (Meilleure décision de ma vie) Cela m’a amené à Shanghai où, depuis 8 ans, je développe et manage des concepts de restauration. Ici, et dans une grande partie du monde, les diplô-mes ne comptent pas vraiment, seul les qualités professionnelles, la motivation

et travailler dur sont les clés du succès. La méritocratie, il n’y a que ça de vrai… Pour quelqu’un attiré par la restauration et la mobilité internationale (en France c’est moins respecté), je recommande bien sûr ce métier, à condition d’avoir un solide physique, un gros caractère et pas vraiment d’envie de vivre le modèle 9-18 du lundi au vendredi. Plus généra-lement, je recommande les filières qui apprennent un métier. Boulanger, tailleur, menuisier, garde forestier ... Suivez vos passions et n’écoutez surtout pas les « conseillers d’orientation » qui sont eux-mêmes un peu désorientés et

n’ont pour seule mission que de remplir les filières selon les quotas qui leur ont été transmis par quelques officines gou-vernementales remplies de planqués. (Bien sûr, si vous avez 18 de moyenne générale en terminale S, peut-être que ma voie n’est pas la plus appropriée.)

Important : travailler les langues étrangères !!! (j’ai du me marier avec une Britannique pour que mon anglais soit enfin correct. Une vie à manger des petits pois f luorescents et du rosbif en carton contre quelques heures à fumer des pétards au parc au lieu d’aller en cours d’anglais, ce n’était pas le meilleur investissement… ;-) En dehors du bou-lot, je passe beaucoup de temps sur in-ternet pour rattraper les connaissances que je n’ai pas acquises par la voie régu-lière, à mon rythme et selon mes choix. Il n’y a jamais eu de meilleure époque p ou r le s auto d id ac te s . « a l l t he knowledge of the world is one click away ». (toutes les connaissances du monde sont à un click de souris). Et bien sûr, tout le temps qui reste est pour ma merveilleuse famille, les repas entre amis, la musique et les voyages.

Un dernier conseil totalement subjectif (j’ai passé 1/3 de ma vie à l ’étranger, toute ma vie d’adulte) Voyagez, décou-vrez le Monde, vous en êtes les citoyens, la Terre n’est qu’un seul pays. L’herbe est plus verte chez le voisin (surtout en ce moment).

Voyagez, découvrez le Monde, vous en êtes les citoyens, la Terre n’est qu’un seul pays !

Mathieu MageryCela m’a amené à Shanghai où, depuis 8 ans, je développe et manage des concepts de restauration.

16 FÉVRIER 2013.Matthieu est le � ls de Marie-Hélène Certain et de Georges Magery

développe et manage des concepts de restauration.Cela m’a amené à Shanghai où, depuis 8 ans, je

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CertainRabourdin : Quelle étude as tu fais, quelles sont les erreurs à ne pas com-mettre ?Claire Dauphin : Après un Bac ES (en Al-lemagne), j’ai intégré une école de com-merce post bac proposant un parcours franco-allemand : le CESEM Reims.Le principe de cette école est d’étudier deux années en France et deux années à l’étranger (environ 12 destinations possi-bles). Dans chacun des deux pays, 2 stages de 6 mois sont obligatoires.L’erreur à ne pas commettre aurait été de s’arrêter après ces 4 années. En effet, la loi LMD ne considère plus les Bac + 4 comme un diplôme à part entière. J’ai donc passé

le concours tremplin 2, permettant d’in-tégrer les grandes écoles de commerce fai-sant partie de la « banque d’écoles trem-plin » et ai intégré l’ESC Reims pour une dernière année d’études, en me spéciali-sant dans le domaine des ressources hu-maines.

Quel est ton parcours ?Forte de mon diplôme et de mes stages en RH, j’ai rejoint un cabinet de conseil en tant que chargée de recrutement, Beija-flore, en mars 2007. Cette structure ne me convenant pas en terme humain, j’ai dé-cidé de mettre fin à mon contrat et ai re-

joint un cabinet d’audit, Grant Thornton, en avril 2008, toujours en tant que char-gée de recrutement.Je gérai alors l’ensemble de la chaine de recrutement : relationnels avec les direc-teurs, rédaction des annonces, sélection des CV, entretiens de motivation, intégra-tion du candidat, promotion du cabinet à travers les forums écoles.Au bout de 2,5 années, j’ai souhaité réo-rienter ma carrière et ai demandé une mobilité interne. J’ai alors rejoint l’équipe Conseil Opérationnel de Grant Thornton en décembre 2010.

Comment expliquer à un public non ini-tié, ton métier ?Depuis un peu plus de 2 ans, je travaille sur des projets assez diverses.Optimisation de l’organisation de nos clients : après une phase d’observation, nous rédigeons des propositions de chan-

gements touchant : l’organisation actuelle, les méthodes de travail, la communica-tion et/ou les processus.Dans le cadre de projets de réduction des coûts, nous pouvons proposer l’externali-sation d’une partie de leurs fonctions dans nos centres de production comptables et RH. Nous coordonnons ainsi nos équipes et celles de nos clients pour que les pre-miers aillent se former chez les deuxiè-mes, comprennent l’organisation. Après la phase de formation, nous intervenons en support pour régler tous les problèmes liés au lancement de la production comp-table ou RH dans nos centres. Cette phase

de suivi dure en général 6 semaines. Re-fonte des processus de nos clients : grâce aux meilleures pratiques observées, nous proposons de changer et d’harmoniser les méthodes de travail des collaborateurs pour gagner en productivité. Nous rédi-geons ainsi les processus actuels en for-mat logigrammes pour proposer un nou-veau processus, optimisé. Nous allons en-suite dans les équipes des clients pour les former et gérer la conduite du change-ment. Mise en place d’outils : mise en place d’une application de gestion du re-couvrement, mise en place d’outils de dé-matérialisation des factures. Dans ces projets, après une phase d’analyse du be-soin, nous rédigeons une expression du besoin pour l’envoyer aux éditeurs et ainsi lancer un appel d’offre. Après sélection d’un éditeur, nous travaillons avec lui pour implémenter sa solution : gestion des aspects techniques (développement), tests de la solution et correction des bugs, for-mation des utilisateurs, gestion du chan-gement auprès des utilisateurs de la nou-velle solution, et « service après-vente » (être le point de contact des utilisateurs en cas de problème ou de question).En tant que consultante, je suis amenée à travailler dans les locaux des clients, dans toute la France et potentiellement à l’étranger. C’est donc un métier très no-made, très changeant car chaque mission est très différente. Il est ainsi important de se remettre toujours en question et de savoir gérer la zone de non-confort (ne pas connaître un sujet, savoir s’adapter ra-pidement à l’environnement et aux clients, gérer des lieux de travail très différents, gérer parfois la distance géographique avec son domicile…).

En tant que consultante, je suis amenée à travailler dans les locaux des clients.

Claire DauphinJ’ai rejoint l’équipe Conseil Opérationnel de Grant Thornton en décembre 2010.

23 FÉVRIER 2013.Claire Dauphin est la � lle d’Eli-sabeth (� lle d’Annie Rabour-din) et d’André Tricoire.

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CertainRabourdin : Peux-tu nous décri-re ton activité professionnelle ?Etienne Vautherin : Je travaille au mar-keting innovation pour Orange. Je fais le lien entre les chercheurs et le marke-ting opérationnel pour définir les futurs produits de l’opérateur. Mon départe-ment actuel est spécialisé dans les tech-nologies d’accès telles que la Live box. Je conçois aujourd’hui un dispositif pour les services du réseau local en dehors du domicile.

As-tu d’autres activités autour des nou-velles technologies ?Oui, à titre personnel, je suis aussi créa-teur d’applications mobiles et mon der-nier projet s’est concrétisé sur l’IPhone au mois de janvier. Il s’agit de l’applica-tion « Ma station » : elle prévient l’utili-sateur des transports en commun lorsqu’il approche de sa destination. Il peut alors profiter pleinement du repos,

de la lecture de livres ou de magazines, de l’écoute de musique ou de podcasts, des vidéos ou des jeux durant ses trajets quotidiens.

Pourquoi devient-on créateur d’applica-tion mobile ?J’ai toujours été fasciné par la possibilité de créer des petits outils que l’on peut garder en permanence dans sa poche.

J’ai commencé mes premiers pas dans ce domaine avec les calculatrices pro-grammables. Depuis l ’apparition de l’App Store, cette fascination n’a fait que croître avec, d’une part, les possibilités quasi infinies apportées par la combi-naison de technologies « physiques » tel-les que les gestes tactiles, la géolocalisa-tion ou l’accéléromètre et, d’autre part, la distribution planétaire qui permet à nos créations de se glisser dans les po-ches du monde entier !

Parmi toutes ces opportunités, com-ment t’est venu l’idée de réaliser « ma station » ?Au départ, il s’agissait de répondre à un besoin très personnel : je souhaitais utili-ser le temps passé dans les transports pour suivre des conférences sous la forme de vidéos téléchargées. Cependant je suis très mono-tâche et je ne peux pas me concentrer simultanément sur deux cho-

ses à la fois ! Comme j’étais obligé de sui-vre l’approche de ma station, je ne profi-tais pas en totalité de l’exposé contenu dans la vidéo. Je me suis dit qu’il y avait sûrement une solution !

La mise au point de cette application a-t-elle été laborieuse ?Disons que l’observation, les mesures et les tests des premières ébauches de cette

solution ont remplacé les vidéos dans mes trajets en métro ! Jour après jour, pendant plus de deux ans, j’ai récolté toutes ces précieuses informations sur le parcours entre mon domicile et mon bureau… Alors, oui, on peut qualifier ces trajets de « laborieux » à double titre. En effet, tout comme le facteur Ferdi-nand Cheval*, qui, pour construire son « Palais Idéal », ramassait des cailloux durant ses tournées quotidiennes, j’ai accumulé un tas de petits octets durant mes allers-retours sur la ligne 13. Ce-pendant, dans une telle aventure, le plus délicat est sans doute de gérer le déran-gement causé par le chantier et le tas de cailloux installés pendant de trop lon-gues heures au milieu du domicile fa-milial !

Penses-tu avoir été récompensé de ces efforts ?Il y a déjà une immense satisfaction lorsqu’on arrive à résoudre les problè-mes techniques qui se présentent au cours du développement. Mais, sur un plan plus matériel, un tel travail ne peut être rentable qu’avec un très grand nombre d’utilisateurs. Je prévois donc d’étendre la diffusion de « Ma station » :- en incitant les utilisateurs à noter et à commenter l’application sur l’App Store- en créant une présence automatique de l’application sur les listes de tweets consacrées À telle ou telle ligne de transport en commun- en activant la distribution sur les « sto-res » en dehors de la France. * http://www.facteurcheval.com/histoire.html

J’ai accumulé un tas de petits octets durant mes allers-retours sur la ligne 13.

Etienne VautherinJe fais le lien entre les chercheurs et le marketing opérationnel pour définir les futurs produits…

2 MARS 2013.Etienne est le mari de Marie-Joseph Certain, � lle de François Nault et de Bernadette (Badou) née Certain.

Ma stationhttps://itunes.apple.com/fr/app/ma-station/id583320736?mt=8

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CertainRabourdin : Quel métier veux-tu faire ?Marie Gabrielle Corre : Je me réoriente vers les métiers des bibliothèques…Bibliothécaire dans une médiathèque municipale, être au contact du public, organiser des séances de lectures, des ateliers contes, mettre en avant les nou-veautés littéraires… Ou bien travailler en Bibliothèque universitaire, avec un pu-blic d’étudiants et de chercheurs. La conservation du support et de la trans-mission des informations sont des pro-blématiques propres au monde des bi-bliothèques que je trouve intéressantes à creuser.

En ce moment, je travaille au service lit-térature française de la Bnf. Je viens d’être embauchée comme contractuelle pour 4 mois.Moi qui passais mon temps à bouquiner dans les bibliothèques municipales et aux Champs Libres à Rennes, je trouve ça amusant aujourd’hui de vouloir y tra-vailler. Et en ce moment, je vois ça comme une super-opportunité, de tra-vailler dans l’immense paquebot de la Bnf, c’est une véritable usine à bouquin.

Quelle est ta formation ? Tes stages ?Section littéraire et arts plastiques au Ly-

cée, mention latin. Ce qui m’a permis d’entrer en Hypokhâgne après mon bac obtenu en 2002. Puis d’enchaîner avec une licence de géographie en Erasmus en Irlande. Après Erasmus, je savais que je ne voulais pas travailler tout de suite, j’ai donc repris une licence d’arts plastiques et c’est là que j’ai commencé à m’intéres-ser au monde de l’édition et en particu-lier la BD. Nous avions une option mé-tier du livre en art plastique, qui menait vers l’édition d’art. J’ai donc fait plu-sieurs stages en maison d’édition en par-ticulier avec un collectif d’auteurs ren-nais, (L’œuf édition) puis avec les PUR (Presses universitaires de Rennes) entre 2008 et 2010.Suite à ce stage aux Pur, j’ai monté ma boîte en avril 2010 et j’ai travaillé pen-dant 2 ans 1/2 en free-lance pour les Pur. J’ai aussi travaillé ponctuellement en li-brairie pour une petite librairie alterna-

tive, (La cour des miracles), et en colla-boration avec le collectif d’auteurs de BD rennais sur différents festivals : Quai des bulles, Étonnants voyageurs, Angoulême. Et puis, mes envies ont changé, le monde de l’édition est passionnant mais peu sé-curisant en tant qu’indépendante.Du coup, j’ai fermé ma boîte en novem-bre 2012 je me tourne vers les bibliothè-ques aujourd’hui. Je prépare les concours des bibliothèques tout en postulant à une formation diplômant. Je souhaite repren-dre une licence professionnelle métier des bibliothèques, comme celle préparées à Angers ou Bordeaux. Et je cherche du

travail dans les bibliothèques sur ces deux villes dès cet été.

Des erreurs à ne pas commettre ?Ne pas foncer tête baissée à l’université quand on ne sait pas quoi faire comme métier. Dans les pays nordiques, les étu-diants font souvent une année de rupture (bénévolat, ong, travail) avant d’entamer un cursus post bac. Les études c’est bien, relier ça au monde du travail c’est mieux ! Et cela permet de mieux se connaître et de perdre moins de temps par la suite.Faire des stages si on est étudiant à l’uni-versité, même si le parcours suivi ne pré-conise pas expressément de le faire. Les études sont souvent trop théoriques et peu ancrées dans le monde du travail. Du coup, il faut y aller par soi-même.Enfin, même si je ne regrette pas du tout mon année Erasmus, je conseillerai aux futurs candidats de bien préparer la suite post erasmus, de planifier.

Quel est en dehors de ton métier ce qui te plaît le plus ?Lire bien sûr ! Randonner aussi, cela per-met de dérouler sa pensée avec plus de facilités. Cuisiner, Voyager et partager des fous rires avec mes amis. Papoter et refaire le monde avec une copine sur la terrasse d’un café à Paris sous un rayon de soleil. Aller danser aux fest-noz en Bretagne. Et encore plein d’autres cho-ses !Si vous pensez avoir des contacts et des adresses professionnelles dans le do-maine des bibliothèques à me faire sui-vre, n’hésitez pas, voici mon adresse : [email protected]

Ne pas foncer tête baissée à l’université quand on ne sait pas quoi faire comme métier.

Marie Gabrielle CorreJe travaille au service littérature française de la Bibliothèque nationale de France (BNF).

9 MARS 2013.Marie Gabrielle Corre est la � lle de Joseph Corre et d’Eli-sabeth née Certain

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Jean Sabatier : Je peux répondre, mais résumer 40 ans de vie professionnelle et aventurière en 4 questions, c’est un peu juste.

CertainRabourdin : Quelle a été ta for-mation ? J’ai préparé un diplôme interne d’ingé-nieur en informatique à la compagnie Bull, à une époque où même le mot in-formatique n’existait pas, encore moins les écoles. Les premiers ordinateurs sor-taient pour remplacer le matériel à car-tes perforées. Je venais juste d’avoir le bac technique de l’époque. Cela m’a pris 4 années, pendant lesquelles il fallait

travailler normalement le jour et étu-dier les longues soirées. J’ai été cadre à 23 ansEnsuite je me suis spécialisé dans les projets internationaux, et j’ai travaillé dans une vingtaine de pays durant ma carrière, en temps que Directeur de Projets (Suède, Allemagne, Angleterre, USA, Salvador, Panama, Argentine, etc.), réalisant les projets pour de gran-des entreprises Françaises ou étrangères (EDF, Banques, Administrations, DGI, Opérateurs mobiles, France Télécom, ...) . J’ai appris l’anglais en vivant 2 ans aux USA où nous avions des usines de

fabrication en Arizona, pays des In-diens, car mon anglais scolaire (7 ans quand même) laissait à désirer.Mais qu’est-ce qu’un projet informati-que. Par exemple, France Telecom veut démarrer une activité sur les mobiles en Argentine, en coopération avec un opé-rateur local. Il va falloir concevoir et réaliser toute la suite des logiciels qui permettent cette fonction. Constituer et tenir un fichier des clients, un fichier des offres tarifaires, permettre la prise en compte des clients et la mise à jour de leur contrat. Récupérer les tickets d’appels générés par les centraux, les transmettre jusqu’au centre de calcul,

les valoriser selon le client et son abon-nement, éditer sa facture. permettre les échanges avec les autres opérateurs. Mettre à jour en temps réel les données du client pour qu’il puisse consulter sa consommation. Interconnecter ses mes-sageries avec son téléphone et internet. Tenir les statistiques de vente en tout genre pour le marketing. Assurer le Ser-vice après vente. Bref, une multitude de logiciels interconnectés qui sont à déve-lopper ou à acheter sur le marché, à tes-ter, à paramétrer jusqu’à ce que tout cela marche au millimètre. Et tout ceci dans un temps imposé (entre un ou deux ans)

avec un prix souvent forfaitaire. J’ai tra-vaillé pour plusieurs grands construc-teurs mais la fatalité m’a toujours ra-mené chez Bull. Après Bull, je suis parti chez General Electric. Un an après Ge-neral Electric rachetait Bull. Je suis parti en 1964 chez Honeywell qui dé-marrait à 20 personnes une filiale infor-matique en France. 4 ans après, Ho-neywell rachetait Bull. Je suis parti en 1972 au plan calcul, à la CII, 3 ans après la CII fusionnait avec Honeywell-Bull.Très drôle. J’ai cessé de changer car il n‘y avait pas beaucoup de grands constructeurs. Il y avait bien IBM, mais à l’époque, c’était deux cultures diffé-rentes, et cela ne se faisait pas.

Quelles sont les erreurs que tu aurais pu éviter ?J’ai sûrement fait des tas d ’erreurs. Quand tu es responsable d’un projet de plusieurs dizaines de millions de francs (à l ’époque) et que tu es loin de ton pays, tu dois te débrouiller tout seul, survivre avec ton équipe, naviguer avec le client pour qu’il soit toujours content, trouver des solutions, s’impliquer, etc. Cela ne va pas toujours de soi.C’est le genre de métier où tu es en pre-mière ligne, au front, donc tu fais forcé-ment des erreurs, jamais les mêmes, mais c’est inévitable. Par ailleurs tu ap-prends aussi beaucoup. Tu deviens ex-pert en psychologie humaine. Tu ap-prends à repérer les gens qui sont avec toi et ceux qui sont contre, ceux qui ont intérêt à ce que ton projet ne marche pas. Et donc, le challenge n’est pas tech-nique, mais surtout humain.

Y a-t-il une vie après Bull ?Bien sûr qu’il y a une vie après Bull.

Tu apprends à repérer les gens qui sont avec toi et ceux qui sont contre !

Jean SabatierJ’ai travaillé dans une vingtaine de pays durant ma carrière, en temps que Directeur de Projets…

16 MARS 2013.Jean est le mari de Véronique, la � lle de Jean-Marie Certain. Je me permets de lui poser 4 questions, le 12 mars 2013, au de-hors il neige très fort…

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Une tonne de choses à faire, mises de côté par manque de temps. Préparer des voyages qui n’ont plus d’objectifs pro-fessionnels. Aller aux spectacles. Faire la cuisine. Lire les livres accumulés et laissés de côté faute de temps. Les tra-vaux de la maison délaissés. Le club de marche…Au début j’ai rejoint une association, pendant 4 ans, pour l’alphabétisation des étrangers en France. Assez découra-geant car ces personnes n’ont pas le temps et disparaissent au bout de quel-ques mois. J’ai rejoint Aviation sans Frontières pour m’occuper de leur in-formatique. J’ai tenu 1 an. Comme ils travaillaient par roulement, ceux du mardi démolissaient ce que j’avais construit pour ceux du Lundi. Parmi mes passions, ayant celle de l’aviation et de la programmation, j’ai construit avec quelques copains un simulateur de vol sur PC et, aujourd’hui, nous faisons les salons (Le Bourget, Rennes Air Show, en 2012).

Peux-tu réparer mon pc (facultatif) ?Je ne répare pas les PC. Mes connais-sances sont dans le logiciel, mais j’évite. Il y a dix ans, je venais de prendre ma retraite et j’ai eu le malheur de dire à ma voisine que j’étais informaticien. Elle m’a demandé de venir voir son PC qui avait un petit problème. J’ai accepté, par inconscience. J’ai mis 4 ans à m’en débarrasser (de la voisine).J’ai aussi fait office de Hot Line (support et dépannage) pour Jean Marie, le père de Véronique. Aujourd’hui, quand on me demande, je suis incompétent. L’in-formatique pour tout le monde, c’est comme mettre un Boeing 747 dans les mains de Monsieur Dupont.Voilà quelques f lashs de ma vie profes-sionnelle, qui j’espère t’amuseront.

Informatiquement votre !

CertainRabourdin : Quel métier fais-tu ? Quelle est ta formation ?Guillaume Magery : Je suis ingénieur « informatique et réseaux », diplômé de l’ENSI de Caen en 2003, avec une spé-cialisation en sécurité.

Après avoir été consultant sécurité de l’information pour la plupart des gran-des banques françaises et belges, je viens de lancer ma société avec 2 asso-ciés.Nous proposons des services d’audit et de conseil, des formations et des servi-ces sécurité infogérés en Europe et déjà

en Afrique du Nord et Moyen Orient.Je suis donc maintenant entrepreneur !

Conseillerais-tu à d’autres de faire la même chose ? Des erreurs à ne pas faire ?La formation initiale, surtout en France, est très importante, je ne regrette pas mon choix. Sauf peut-être ne pas avoir investi plus dans les langues. Tout s’ap-prend, surtout avec les nouvelles tech-nologies. Apprendre le f lamand ou l’al-

lemand à 30 ans, c’est beaucoup plus difficile !

Quel est en dehors de ton métier ce qui te plaît le plus ?En dehors du boulot, j’essaie de m’occu-per de ma grande famille : Amélie et mes 4 enfants :)

Tout s’apprend, surtout avec les nouvelles technologies.

Guillaume MageryAprès avoir été consultant sécurité de l’information, ... Je viens de lancer ma société avec 2 associés.

23 MARS 2013.Guillaume est le � ls de Marie-Hélène Certain et de Georges Magery

laissés de côté faute de temps. Les tra-vaux de la maison délaissés. Le club de

Au début j’ai rejoint une association, Après avoir été consultant sécurité

Page 18: Interview 1

CONTACT

SAMEDI 14 SEPTEMBRE 201314 h 00 Accueil16 h 00 Grande chasse au trésor familiale en

équipe, cadeaux aux gagnants.19 h 00 Photos de famille19 h 30 Bu� et-repas avec traiteur22 h 00 Soirée dansante.

DIMANCHE 15 SEPTEMBRE 201305 h 00 Départ dans la forêt pour écouter le brame du cerf10 h 00 Messe à l’église de Marcilly-en Villette (pour ceux qui le souhaitent)11 h 15 Visite du château de La Houssaye à Marcilly12 h 30 Remise des cadeaux pour les gagnants

de la chasse au trésor et dégustationde Cotignac

13 h 00 Déjeuner champêtre17 h 00 Fin.

LE PROGRAMME

Nom : Prénom :

Adresse :

Code postal : Ville :

E-mail (facultatif) :

Tél. (facultatif) :

Nombre de présents dont enfants (-12 ans)

Somme à verser ……............................................. à l’ordre d’Olivier CERTAIN❒ Je souhaite recevoir la newsletter familiale par e-mail.❒ Je souhaite recevoir la newsletter familiale par courrier. ❒ Je souhaite recevoir un identi� ant et un mot de passe pour le site certainrabourdin.fr.

ENC 004

Bulletin d’incriptionÀ compléter et à retourner, sous enveloppe affranchie à :

Olivier Certain-Ciran 2013 : 6, rue du Mal de Lattre de Tassigny 78000 Versailles Ou [email protected]

❒ Je souhaite venir le samedi 14 septembre 2013, je dors sur place*.❒ Je souhaite venir le samedi 14 septembre 2013, je ne dors pas sur place.❒ Je souhaite venir le dimanche 15 septembre 2013, je ne dors pas sur place.❒ Je souhaite venir tout le week-end du 14/15 septembre 2013, je dors sur place*.❒ Je souhaite venir tout le week-end du 14/15 septembre 2013, je ne dors pas sur place.❒ Je ne peux pas venir.*Je souhaite dormir : ................... dans un lit .................... au camping

Vos suggestions :

DÉTAILS PRATIQUES

89 couchages sont possibles (les draps sont compris). Pour les retardataires, il y a la possibilité de dormir à la belle étoile ou dans le camping du domaine.

COMBIENÇA COÛTE ?

Couchage 30 € par personne dans les gîtes8,50 € par personne dans le camping

Nourriture 30 € par adulte15 € par enfant en dessous de 12 ans.

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CONTACT Olivier Certain+33 6 98 27 43 [email protected]

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Plus d’information sur www.domaineduciran.com

E N B R E FEn cas de problème de connections sur le site, envoyez un e-mail à :

LE PROGRAMME

Il est encore temps de s’inscrire à Ciran 2013 du 14/15 septembre Non mais allô quoi !