Intérêt du cone beam cas cliniques
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4N°50- juin 11LLSS
IMAGERIE :
Intérêt du Cone Beam : cas cliniquesDr Pierre Bravetti
Responsable du département de Chirurgie BuccaleFaculté d’Odontologie de Nancy
Université de Lorraine Doyen de la Faculté d’Odontologie de Nancy
Si l’imagerie radiologique dentaire fait aujourd’hui partie de
l’environnement quotidien de l’odonto-stomatologiste, les
évolutions technologiques incessantes peuvent déconcerter
le praticien plus que jamais confronté aux principes de justi-
fication et d’optimisation des expositions. La nécessité d’une
imagerie sectionnelle conduit fréquemment le praticien à
prescrire un examen tomodensitométrique (TDM) afin d’ob-
tenir une évaluation tridimensionnelle que l’imagerie conven-
tionnelle de superposition est incapable de fournir.
L’émergence de nouveaux dispositifs d’imagerie en coupes
dédiés aux domaines odonto-stomatologiques donne accès,
dans de bonnes conditions et à moindre irradiation, à cette
« dimension manquante ». Elle offre une alternative à l’exa-
men TDM classique pour un certain nombre d’indications et
remplace le Scanora® qui fut longtemps un examen de réfé-
rence.
Proposée par un nombre croissant de constructeurs, la
méthode de tomographie par faisceau conique (cone beam
computered tomography), dernière née de l’imagerie sec-
tionnelle, semble se légitimer suivant une argumentation
essentiellement dosimétrique. La référence, en matière
d’imagerie odonto-stomatologique, est l’appareil japonais
3DX Accuitomo® (J. Morita, Kyoto, Japon) diffusé en
Europe et correspondant à une nouvelle génération de tomo-
graphes numériques à acquisition volumique, économe en
radiations, et permettant l’exploration d’un volume cylin-
drique de 3 cm de Hauteur et de 4 cm de diamètre avec
l’obtention très rapide de coupes tridimensionnelles avec une
finesse d’images diagnostiques inégalée à ce jour.
La tomographie volumique à faisceau conique, ou encore
technique du « cone beam » est la dernière évolution de la
tomographie numérisée. Un générateur de rayons X émet un
(...)
Planmeca ProMax 3D ProFaceUne visualisation parfaite
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Le dispositif de balayage du visage intégré au système de tomographie
volumétrique à faisceau conique (CBVT) Planmeca ProMax 3D ProFace
permet de réaliser non seulement une photographie en 3D du visage réaliste,
mais aussi des radiographies maxillo-faciales numériques classiques.
Planmeca est la première société dentaire à introduire ce type de concept.
Un seul balayage génère à la fois une photographie en 3D et un volume CBVT ou,
si nécessaire, uniquement une photographie en 3D, auquel cas le dispositif
n’émet aucun rayonnement.
faisceau de forme conique qui traverse le volume anato-
mique à explorer pour être capté par une aire de détection
plane. Le faisceau, émis par le générateur, est de largeur
constante et se propage sous forme de pyramide ou de
cône, d’où le terme anglo-saxon « cone beam CT ou encore
C.B.C.T. » Grâce à cette conicité constante, l’acquisition, en
une seule rotation des données brutes concernant l’ensemble
du volume à examiner, est possible sans mouvement de
translation du patient, contrairement au scanner qui doit
faire une rotation par coupe avec déplacement du patient
pour l’acquisition des mêmes données.
Cette tomographie est basée sur un principe de reconstruc-
tion mathématique.
Une image numérique est constituée d’une multitude de
« petits carrés », appelés pixels, déterminant par le nombre
la résolution spatiale de l’image (plus le nombre de pixel est
élevé, meilleure sera la résolution spatiale).
En imagerie numérique, le pixel correspond, en fait, à la sur-
face d’une unité de volume appelée voxel : le pixel repré-
sente la densité moyenne de chaque voxel. La taille du voxel
va déterminer la résolution spatiale de l’image. Les voxels,
acquis avec la technique cône beam, sont isotropiques (iden-
tiques dans les trois dimensions), et permettent alors une
résolution d’image submillimétrique de 0,4 mm jusqu’à 0,09
mm.
L’ensemble des pixels d’une image constitue une matrice.
Le principe du calcul matriciel en tomographie, c’est-à-dire
le calcul de la valeur de chaque pixel constituant la matrice,
est basé sur la multiplication des incidences. En effet, à
chaque degré de la rotation, il y a acquisition d’un profil
d’atténuation de volume d’intérêt pour une incidence parti-
culière.
L’ensemble des profils d’atténuation de volume vont per-
mettre de calculer à l’intérieur de la matrice la valeur d’atté-
nuation de chaque voxel. Les matrices utilisées dans la tomo-
graphie volumique sont des matrices 512 x 512, ou 1024 x
1024, selon les appareils.
Les valeurs des coefficients d’atténuation, ainsi calculées,
sont alors rapportées à un coefficient d’atténuation de réfé-
rence (celui de l’eau), afin de déterminer l’opacité radiolo-
gique (c’est-à-dire la valeur de densité) correspondante, par
la relation.
Ces valeurs rapportées ont été définies, dans le cas de la
tomodensitométrie, par HOUNSFIELD. Cette relation a
conduit à une échelle standardisée (échelle d’HOUNSFIELD)
utilisée sur tous les scanners. Elle repose sur trois valeurs
arbitraires particulières : -1000 pour l’air, 0 pour l’eau et
+1000 pour l’os dense.
Il faut noter, qu’en tomographie volumique à faisceau
conique, on ne parle pas d’unité d’Hounsfield, mais il existe
les mêmes correspondances entre le coefficient d’atténuation
moyen et les valeurs de densité. Contrairement au scanner,
la technique ne permet qu’une approche des densités des tis-
sus durs (os, dents).
Le faisceau de forme conique va capturer un volume de
forme cylindrique ou sphérique selon les appareils, décrit en
« champ de vue », ou champ d’acquisition, ce qui corres-
pond à l’étendue de la zone irradiée en fonction de la zone
d’intérêt.
C’est la collimation du faisceau primaire qui détermine la
dimension du champ de vue.
Il existe plusieurs tailles de champ de vue, et on distingue
par conséquent 2 types d’appareils :
- les appareils avec un champ de vue large (Newton® VG,
QR ; I -CAT®, Imaging Sciences ; CB MercuRay®, Hitachi ;
Iluma® ; Kodak ; Galileos®, Sirona) qui permettent de cap-
turer l’ensemble du squelette maxillo-facial.
- les appareils avec un champ de vue limité (3D
Accuimoto®, Morita ; Kodak 9000 3D®) qui permettent de
capturer de plus petits volumes, incluant parfois deux ou
trois dents.
La taille du voxel de l’image reconstruite (voxel = unité de
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volume) est isotrope, c’est-à-dire de dimension identique
dans les trois plans de l’espace. Elle constitue la principale
différence entre les deux systèmes, tout en conditionnant la
résolution spatiale et l’irradiation du patient.
En effet, l’augmentation du champ de vue impose soit l’aug-
mentation du nombre de voxels au détriment du temps de
reconstruction, soit l’augmentation de la taille du voxel au
détriment de la résolution spatiale. Chaque appareil réalise
donc un compromis entre la taille du volume exploré, la
résolution spatiale (taille des voxels), et le temps de recons-
truction des coupes par l’ordinateur.
Un champ de vue réduit permet, par conséquent, d’augmen-
ter la résolution spatiale de l’image (par diminution de la
taille du voxel) ; il permet également de diminuer la dose de
rayons X reçue par le patient. Il convient donc pour le prati-
cien de choisir , dans la mesure du possible, le champ de
vue le plus limité possible.
LE CHOIX DE VUE SE FERA EN FONCTION
DE L’INDICATION DE L’EXAMEN :
Les champs de vue larges plutôt consacrés à l’orthodontie ou
à la chirurgie maxillo-faciale, et les champs réduits plutôt à
l’endodontie ou à l’étude des dents incluses.
Il est à noter que certains appareils proposent également
plusieurs champs de vue possibles, ce qui permet à l’opéra-
teur de pouvoir choisir et adapter le volume d’acquisition en
fonction de l’indication de l’examen (ProMax3D® ; NewTom
3G® QR ; …)
Les avantages de cette technique concerne surtout une dosi-
métrie réduite et temps d’acquisition réduit.
Différentes études ont mis en évidence le faible taux de
rayons X émis lors de la tomodensitométrie à faisceau
conique, comparé à une exploration tomodensitométrique
conventionnelle. La radioprotection, étant sous le feu de l’ac-
tualité, les progrès concrets dans ce domaine sont assurés
d’un impact non négligeable, aussi bien au niveau des pro-
fessionnels de santé et des instances gouvernementales
qu’au niveau de la « clientèle ». Le principal avantage de cet
examen d’imagerie, à savoir la minimisation de l’exposition
pour des acquisitions volumiques, trouve son bénéfice maxi-
mal dans l’utilisation chez l’enfant.
Schulze, et al. ont étudié, à l’aide d’un fantôme sur un panel
d’examens, l’absorption des rayons X au niveau des diffé-
rents sites anatomiques. Les conclusions positionnent les
techniques de tomographie volumétrique numérisée comme
légèrement plus irradiantes qu’une radiographie convention-
nelle, mais nettement moins que les techniques tomodensito-
métriques. La dose effective, absorbée par les tissus lors
d’une exploration maxillo-faciale avec le système NewTom
9000, est de 50,27 mSv.
Comparativement, elle est d’un minimum de 3,85 mSv pour
les orthopantomographes de dernière génération, de 33 à
84 mSv pour un bilan rétroalvéolaire, et peut aller jusqu’à
1185,3 mSv cumulés pour un scanner.
Par ailleurs, la fonction de contrôle automatique de l’exposi-
tion permet d’adapter automatiquement l’exposition radio-
gène aux dimensions du massif craniofacial à étudier et de
l’épaisseur des tissus traversés. Cette capacité, dénommée
« smart beam technique », est particulièrement intéressante
lors d’examens réalisés chez de jeunes enfants. Elle permet
de réduire encore de plus de 40 % l’émission de rayons X
par rapport à un adulte. Enfin, une fonction « Secure scan »
permet d’interrompre automatiquement l’émission radiogène
en cas de dysfonctionnement de l’appareil, assurant une
protection effective de nos jeunes patients soumis à l’exa-
men.
Un examen complémentaire d’imagerie médicale doit être
prescrit en fonction de la qualité d’image nécessaire, de l’in-
formation diagnostique nécessaire et des circonstances cli-
niques, pour une dosimétrie la plus faible possible. Le rap-
port bénéfice/risque doit donc être le plus élevé possible. La
tomographie volumétrique numérisée semble se placer dans
ces conditions. Les reconstructions curvilignes de type pano-
ramique, même si elles restent des vues en coupes, permet-
tent de s’affranchir d’un orthopantomogramme, habituelle-
ment utilisé pour obtenir une vision globale du cas, et cela,
d’autant plus que la dose de rayons X nécessaire à cet exa-
men tridimensionnel est légèrement supérieure à celle d’une
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radiographie panoramique dentaire.
La reconstruction et travail de l’image représente aussi un
avantage indéniable pour obtenir des coupes de qualité.
Le système permet d’obtenir toutes les reconstructions réali-
sables par tomodensitométrie avec des principes totalement
différents. Le fenêtrage s’effectue sur les reconstructions pri-
maires, qui correspondent à des coupes axiales. Celles-ci
peuvent être choisies selon n’importe quelle angulation sur
le Scout view, car l’acquisition des données se fait pour un
volume complet, ce qui n’est pas le cas avec le scanner. Le
système permet donc d’obtenir un nombre illimité de
reconstructions.
Différents types d’images en deux dimensions sont donc
réalisables à partit d’une coupe axiale de référence :
reconstructions transversales ou coronales, longitudinales
curvilignes, axiales, frontales…
Des reconstructions surfaciques, dont les images sont visua-
lisables sous n’importe quel angle de vue, peuvent égale-
ment être obtenues, mais elles ne présentent pas de véri-
table intérêt diagnostique. Les paramètres de l’image sont
modifiables au niveau des consoles secondaires de manière
à préciser une structure anatomique. De plus, le logiciel est
muni d’un marqueur qui permet à l’opérateur d’effectuer
des tracés sur toutes les coupes et, en particulier, sur les
reconstructions longitudinales curvilignes, qui seront auto-
matiquement transcrites sur toutes les autres coupes. Cette
fonction permet de compenser le manque de définition par-
fois rencontré sur les reconstructions transversales, en repé-
rant préalablement les structures utiles au praticien sur des
coupes plus démonstratives.
LA PRÉCISION DES MESURES EST AUSSI
UN AVANTAGE INDÉNIABLE DE CETTE
TECHNIQUE.
Le voxel isotrope permet une précision de mesures de
l’ordre du dixième de millimètre, ce qui demeure relative-
ment précis. Cette aptitude du système lui confère un avan-
tage indéniable comparé aux radiographies convention-
nelles.
Il existe néanmoins des inconvénients.
Les inconvénients inhérents à cette technique sont en rela-
tion avec ses propres avantages et, en particulier, avec les
faibles doses de rayons X délivrées.
Les problèmes sont les différents artéfacts.
L’apparition de différents artéfacts, définis comme des
erreurs de mesure de densités liées à l’objet radiogra-
phique lui-même, constitue l’in des principaux inconvé-
nients de l’imagerie volumique. Les artéfacts de mouve-
ments sont les plus fréquents en tomographie
volumétrique numérisée. Ils sont provoqués, la plupart du
temps, par les mouvements de déglutition. Cependant, les
bascules de la tête, les mouvements respiratoires, les
déplacements de la mandibule ou de la langue sont aussi
à prendre en ligne de compte. La prévention présuppose
une information préalable délivrée au patient qui devra
rester immobile entre 36 et 75 secondes selon l’appareil
utilisé, soit la durée totale de l’examen, en réduisant au
maximum les mouvements décrits.
Cet aspect limite l’indication de cet examen à des enfants
en âge de comprendre et de mettre en application ces
consignes. L’utilisation de gouttières ou le port d’une pro-
thèse amovible partielle en résine, si l’enfant en a une,
peuvent permettre de réduire les mouvements mandibu-
laires en stabilisant l’occlusion. Concernant les artéfacts
de hautes densités générées par d’éventuelles couronnes
métalliques ou des appareillages orthodontiques fixes, ils
sont très nettement réduits comparés à ceux générés par
le scanner. En effet, ce dernier utilise un faisceau de
rayons X beaucoup plus puissant, associé à des détec-
teurs à sensibilité plus importante.
La réduction des doses délivrées entraîne une augmenta-
tion du bruit au niveau de l’image, et donc, d’une réduc-
tion de sa qualité.
La résolution spatiale est moins élevée comparée à
l’examen tomodensitométrique, entraînant une précision
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imagerie
géométrique moins fine mais amplement suffisante dans les
diverses indications posées au regard des différentes
études. Enfin, un délai d’acquisition s’avère nécessaire pour
pouvoir télécharger les reconstructions sur les consoles
secondaires.
LE CONE BEAM EST SANS CONTESTE UNE
RICHE AIDE AU DIAGNOSTIC.
EXPLORATIONS DES DENTS ANTRALES ET
SINUS MAXILLAIRES :
Les techniques de radiologie conventionnelle du crâne (inci-
dence de Blondeau…), longtemps considérées comme
l’examen standard des sinus, sont aujourd’hui très limitées
dans leurs indications. Les rapports intimes entre les dents et
la cavité sinusale d’une part, et les faibles différences de
densité d’autre part, limitent leur apport aux diagnostics de
certaines sinusites maxillaires aiguës et à la recherche de
corps étrangers. L’utilisation de cette technique d’explora-
tion complémentaire, inappropriée à la visualisation des
sinusites maxillaires d’origine dentaire, a sous-estimé leur
fréquence. Les radiographies endobuccales, même si elles
sont peu économiques qu’elles soient, sous-estiment les
lésions périodontologiques et ne permettent pas une évalua-
tion précise de l’état de la muqueuse sinusienne et de l’ori-
gine dentaire ou rhinogène, d’une sinusite maxillaire. La
panoramique dentaire, si elle offre une vue globale des
arcades dentaires, présente les mêmes limites que la radio-
graphie intrabuccale et ne peut donc être proposée pour le
diagnostic de la sinusite d’origine dentaire.
Dans des études récentes faites par ALLAN G. Farman, une
comparaison a été faite entre la radiographie panoramique
et la tomographie volumique dans le diagnostic des dents
antrales. Les résultats nous montrent que devant certaines
situations anatomiques, la radiographie panoramique est
incapable de donner un diagnostic radiographique correct.
La tomographie, en revanche, nous procure une information
tridimensionnelle de la situation anatomique, sui sert à
poser un diagnostic exact. De plus, les études mettent en
évidence la déformation spatiale retrouvée sur la radiogra-
phie panoramique, tandis que la tomodensitométrie est tou-
jours à l’échelle 1, ce qui autorise des mesures correctes.
L’imagerie sectionnelle présente l’avantage de fournir des
coupes fines d’exploration, sans superposition des structures
anatomiques situées de part et d’autre. La lecture de ces
coupes permet de bien visualiser les granulomes, les kystes,
les lésions parodontales, l’état de l’os et de la muqueuse
sinusienne. La prescription de coupes fines, l’utilisation de
logiciels et des fenêtres de visualisation dentaire permettent
une analyse simultanée de toutes les structures anatomiques.
Cependant, les examens tomodensitométriques classiques
demeurent des examens de seconde intention de par cer-
tains inconvénients. En effet, l’exposition aux rayons X rela-
tivement importante et le coût non
négligeable constituent des freins inévitables à leur utilisa-
tion régulière.
La tomographie volumique à faisceau conique ou « cone
beam » conjugue les avantages du scanner à des doses très
significativement diminuées de rayons X ; le tout pour un
coût relativement faible, aussi bien au niveau de l’examen
inclus dans la nomenclature française qu’au niveau du pla-
teau technique nécessaire. Il est destiné à l’ensemble du
complexe maxillofacial, notamment au domaine du sinus
maxillaire. Cette nouvelle technique permet, pour un certain
nombre d’indications, d’éviter un examen tomodensitomé-
trique irradiant, tout en conservant les avantages de l’ima-
gerie volumétrique.
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CAS CLINIQUE DE KYSTE INTRASINUSIEN
Homme de 45 ans, suite à une douleur chronique découverte par bilan sur le maxillaire supérieur droit d’un volumineux
kyste radiculo dentaire faisant saillie dans le sinus maxillaire.
L’examen retrouve un kyste faisant saillie dans le sinus maxillaire – ce kyste refoule la paroi supérieure du sinus. Il existe
des bulles d’air à l’intérieur.
Ce kyste intéresse les Apex de 14 – 16 - 17.
Photo 1 Affichage des coupes tomographiques 3D Accuitomo® par modevisionneuse.
Photo 2- Coupe tangentielle centré sur le kyste.
Photo 3 - Coupe transverse montrant la communication du kyste avec la
cavité buccale par l’intermédiaire de la lamina-dura.
Photo 4 - Coupe transversale montrant la liaison entre les Apex des
molaires et la lésion
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Photo 7 - Avulsion du kyste pour anatomopathologie
Photo 9 - OPT montrant la lésion kystique qui semble mal délimitée, ce qui
n’est pas le cas sur la 3D Accuitomo®Photo 10 - Agrandissement de la zone kystique sur l’OPT qui est peu
lisible
Photo 8 - Examen visuel des Apex qui montre que le kyste est d’origine
infectieux endodontique.
Photo 6 - Intervention chirurgicale montrant la perte osseuse après exérèse
du kyste
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Les coupes tangentielles montrent la calcification intrasinu-
sienne en dessous de la membrane sinusienne. Cette calcifi-
cation est due à l’inflammation de la membranne.
Il peut s’agir du même phénomène lors de la création d’os
sous la membrane, après pose d’implants et seulement de la
membrane (photos 12 et 13)
- DÉPASSEMENT DE PÂTE DENTAIRE ET
ASPERGILLOSE SINUSIENNE ET CALCIFICA-TION
Après une obturation canalaire, surtout quand les apex se
situent au niveau de la concavité de l’infrastructure du sinus
maxillaire, la pâte dentaire peut fuser en situation intrasinu-
sienne. La pâte dentaire correspond à une image très dense
punctiforme, plus ou moins en motte.
Le point important en cas de dépassement de pâte dentaire
en situation intrasinusienne est la visualisation d’un rema-
niement muqueux ou des phénomènes inflammatoires intra-
sinusien adjacents.
Quand il existe un comblement du sinus maxillaire adjacent
à la pâte dentaire, on recherchera des petites calcifications
au sein de ce comblement, pouvant témoigner d’une greffe
aspergillaire secondaire.
CAS CLINIQUE : CALCIFICATION
Panoramique dentaire d’un homme de 45 ans montrant une
lésion apicale sur 16 et la densification à type de calcifica-
tion au niveau du sinus maxillaire en regard de la dent n°
16.
La coupe transverse montre une communication de l’Apex
de 16 avec le sinus par l’intermédiaire d’un cône du gutta.
L’épaississement de la membrane sinusienne est important
en regard de la lésion apicale de 16 (photo 11)
Photo 11
Photo 12
Photo 13
(...)
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eCAS CLINIQUE : PÂTE CANALAIRE INTRA-SINUSIENNE
Exploration tomographique par Accuitomo d’un corps
étranger de tonalité métallique dans le bas fond du sinus
maxillaire chez un homme de 47 ans, découvert à la suite
d’une panoramique dentaire (Acquisition des coupes de 3D
Accuitomo® (photo 14).
Les coupes tangentielles, (photo 15) les coupes transverses
(photo 16) et les coupes axiales (photo 17) montent une
fusée de pâte intrasinusienne à partir de la racine vestibulo
mésial à l’origine de l’inflammation de la muqueuse sinu-
sienne.
La coupe tangentielle objective une muqueuse réactionnelle
jusqu’au niveau du bas fond postérieur du sinus. Nous pou-
vons noter l’existence d’une cloison osseuse intersinusienne.
Photo 14
Photo 15
Photo 16
Photo 17
Photo 18
(...)
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e- DÉHISCENCE OSSEUSE BUCCO-SINU-SIENNE (FISTULE BUCCO-SINUSIENNE)
La symptomatologie clinique est souvent manifeste. Il existe
un comblement intrasinusien visible sur une radiographie
panoramique dentaire avec passage intranasal de sécrétion
fétide. Une déhiscence osseuse bucco-sinusienne doit être
d’autant plus recherchée qu’une extraction difficile a été
réalisée précédemment.
INCLUSION DE LA DENT DE SAGESSE
MANDIBULAIRE
L’avulsion d’une troisième molaire mandibulaire incluse doit
être précédée d’une évaluation radioanatomique morpholo-
gique et topographique afin de :
- déterminer l’orientation dans les trois directions de l’es-
pace de la dent incluse
- Préciser les rapports de ses racines :
• Avec le canal mandibulaire, en raison du risque trau-
matique et de ses conséquences neurologiques sur le V3.
• Mais aussi avec la corticale, dans laquelle s’inscrivent
souvent les apex, et ce, sans ignorer le bilan d’extension
d’un éventuel kyste corono-dentaire.
CAS CLINIQUE : CHIRURGIE BUCCALE ET 3D ACCUITOMO®
Cet examen radiologique peut servir à orienter le geste thé-
rapeutique. Dans ce cas clinique radiologique, un apex sur
le bord de la corticale linguale suite à l’avulsion d’une
sagesse inférieure a été laissé en place.
La coupe transverse (photo 19) et la coupe tangentielle
(photo 20) objective cet Apex .
Cet examen orientera l’intervention pour le respect des tis-
sus environnants.
Cet examen permet aussi de bien déterminer l’espace entre
les dents de sagesses supérieures et le sinus. Les coupes
(photo 21) et les coupes (photo 22) montrent une dent de
sagesse dont les racines sont en situation intrasinusienne
avec une membrane sinusienne très fine, presque inexis-
tante. L’acte opératoire devra être réalisé en tenant compte
des ces paramètres radiologiques.
Photo 19
Photo 20
Photo 21
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VARIABILITÉS ANATOMIQUES RADICU-LAIRES
La variabilité du nombre de racines et de canaux, confère
une difficulté particulière au traitement de certaines dents, et
est la cause de nombreux échecs de traitements endodon-
tiques apparemment bien menées et pour lesquelles les
radiographies d’obturation sont tout à fait satisfaisantes.
Les valeurs moyennes concernant la longueur totale de la
racine, leur nombre, le nombre de canaux ainsi que l’épais-
seur de la paroi osseuse (fine, moyenne ou importante).
Pour les premières molaires maxillaires, la présence d’un
canal mésio-palatin est décrite comme existante dans 90 %
des cas. Dans 50 à 60 % des cas, il fusionne avec le canal
mésio-vestibulaire et ils ne présentent alors qu’un seul orifice
apical. De plus, lorsqu’il s’abouche seul, ces canaux présen-
tent le plus souvent des isthmes sur les 3 à 5 mm apicaux.
APPORT DU 3D ACCUITOMO® EN ENDODONTIE
Grâce à son analyse dans les trois plans de l’espace et à
ses images de qualité diagnostique supérieure à celles d’un
scanner crâne conventionnel permet de :
- visualiser la variabilité anatomique radiculaire
- mettre en évidence un quatrième canal passé inaperçu à
l’examen clinique et radiographique standard
- faire le bilan précis d’une lésion endodontique dans l’es-
pace et ses différents rapports anatomiques
- localiser un dépassement de pâte d’obturation par rapport
au sinus, canal dentaire, tables osseuses.
CAS CLINIQUE : KYSTE RADICULO DEN-TAIRE INFÉRIEUR (KYSTE INFÉRIEUR)
Homme de 52 ans adressé pour une tuméfaction indurée du
plancher buccal. Un examen en 3D Accuitomo va permettre
l’évaluation du rapport du kyste de 36.
Kyste radiculo dentaire développé en regard des apex de
36 prenant son origine sur l’apex mésial mais englobant
également l’apex distal.
Obturations canalaires de 36 partielles.
Canal mandibulaire cheminant dans un espace étroit sur le
Photo 22
Photo 24 : coupe tangentielle
Photo 23 - Examen préopératoire réalisé avec le 3D Accuitomo. Coupesaxiales, transverses et tangentielles.
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imagerie
bord lingual inférieur du kyste.
Pas d’autre anomalie à gauche.
Photo 25 (coupe axiale) photo 26 (coupe transverse) la
lésion comprime le canal mandibulaire et il semble exister
une rupture de la corticale linguale avec présence d’un
canal fistuleux au niveau de la corticale vestibulaire qui peut
expliquer l’œdème du plancher de bouche qui est le motif
de consultation.
CAS CLINIQUE :LÉSION APICALE SANS
SYMPTOMATOLOGIE
Patiente présentant une dichromie au niveau de l’incisive
supérieure gauche. L’OPT montre un léger épaississement
parodontal apical (photo 27).
La rétro alvéolaire confirme la panoramique. Un 3D
Accuitomo® est prescrit pour mieux visualiser l’Apex de la
dent causale
Photo 25
Photo 27
Photo 27 bis
Photo 26
Photo 28 - Examen préopératoire réalisé avec le 3D Accuitomo
(...)
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imagerie
Les coupes transverses (Photos 29 et 30) montrent une rup-
ture de la corticale vestibulaire suite à une lésion apicale.
La coupe tangentielle confirme cette rupture et le manque
d’obturation canalaire suite à un traitement ancien par pul-
potomie (photo 31)
Seule la 3D a permis de desceller cette lésion et va per-
mettre un soin adéquate à cette dent.
CONTRÔLE D’UNE RÉSECTION APICALE:Patiente de 24 ans se présentant pour une douleur diffuse
antérieure avec fistule au niveau de 21.
Un examen 3D Accuitomo® est prescrit. Il montre le non
comblement de la lésion suite à la résection apicale. Il existe
toujours une rupture de la corticale vestibulaire (photos 32,
33, 34)
La coupe transverse montre une lésion qui s’étend jusqu’au
niveau inférieur des fosses nasales.
La coupe axiale objective une lésion volumineuse (photo 33)
Photo 29
Photo 32
Photo 33Photo 31
Photo 30
(...)
19N°50 - juin 11LLSS
ima
geri
e
La coupe axiale montre l’inconvénient de la 3D Accuitomo
avec les artefacts métalliques, ici le tenon radiculaire radi-
culaire (photo 34).
La lésion est toujours présente avec un remplissage du canal
inadéquate (photo 35)
BILAN PARODONTAL ET 3D
Patiente qui se présente pour un bilan parodontal suite à
des douleurs diffuses des maxillaires. Suite à la découverte
de lésions sur la molaire supérieure, une 3D Accuitomo®
est prescrite
Investigation 3D avec les coupes axiales, transverses et
coronales
L’acquisition transverse objective la destruction quasi-totale
de la zone de furcation avec des lésions endo parodontales
terminales de ces racines en communication directe avec le
sinus maxillaire par des pertuis au niveau de cette lame
papyracée sous microscope (Photos 36 et 37)
Photo 34
Photo 35
Photo 37
Photo 38
Photo 36
(...)
20N°50 - juin 11LLSS
ima
geri
eL’acquisition transverse objective la lésion apicale qui a
soufflé la corticale sous sinusienne. Il existe en regard une
inflammation de la membrane sinusienne (photos 39 et 40)
APPORT DE LA 3D EN IMPLANTOLOGIE
Après avoir acquis ses lettres de noblesse, l’implantologie
complète son excellence en exigeant des critères esthétiques
et fonctionnels optimales grâce à une évaluation préimplan-
taire clinique et radiologique encore plus fine.
En France, le scanner à rayons X est apparu répondre par-
faitement aux exigences biomensuratives de l’évaluation
préimplantaire des sites osseux « candidats », au point
d’occulter les autres méthodes d’imagerie pourtant large-
ment utilisées à l’étranger. Le souci de radioprotection enca-
drée par les directives européennes nous oblige à recourir,
lorsque cela est possible, à des techniques moins irra-
diantes, d’imagerie simple ou sectionnelle.
L’intérêt du 3D Accuitomo® en implantologie sera double :
• Etude morphologique :
Il va nous renseigner sur l’anatomie des structures osseuses
du site à implanter, la situation des éléments nobles, le
volume d’os disponible grâce à des mesures très précises.
•Analyse de la structure osseuse :
Le 3 DX va permettre de différencier grâce à sa courbe de
densité et à sa finesse de l’image, l’os spongieux constitué
d’un réseau de travées osseux plus ou moins lâches, de la
corticale dense et compacte ; de visualiser les zones de
déminéralisation, de lésions… afin d’optimiser les condi-
tions d’ostéointégration implantaire.
Toutefois, pour que l’examen soit valable, il est primordial
d’avoir une géométrie parfaite de la reconstruction des
« reslices » avec une crête horizontale et des coupes parfai-
tement transverses et tangentes, de façon à éliminer les
erreurs de parallaxes dues à une obliquité des coupes.
ANALYSE POST IMPLANTAIRE ET POST
GREFFE OSSEUSE
Photo 39
Photo 40
Photo 41
(...)
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22N°50 - juin 11LLSS
ima
geri
e
- La photo 41 (acquisition tangentielle) montre le soulève-
ment de la membrane lors de la pose implantaire (Implant
IDI – IDCAM) par un Apex CSO®
Les coupes transverses et tangentielles (photos 42 et 43)
montrent l’environnement osseux implantaire après 6 ans
d’implantation. Il semble exister une légère résorption
osseuse sur le deuxième implant distal.
CAS CLINIQUE :
Panoramique dentaire d’une femme de 54 ans (photo 44),
demande de réalisation d’un bilan tomographique préim-
plantaire au niveau de la région édentée 36/37 par
Accuitomo® : analyse morphologique, structurelle et volu-
métrique (photo 45).
Photo 42
Photo 43
Photo 46
Photo 47
Photo 44
Photo 45 : Acquisition des coupes.
(...)
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24N°50 - juin 11LLSS
imagerie
Relice de la coupe tangentielle X (photos 46 et 47)
Le « relice » a permis de modifier l’orientation de la coupe
X de manière à optimiser la mise en évidence de la zone
édentée afin de réaliser des mesures plus précises.
Coupe transverse montrant la position du canal mandibu-
laire et la trabéculation osseuse, (photos 48 et 49)
EXEMPLE DE LÉSIONS DES MAXILLAIRES
ET 3D :• Kyste du foramen naso-palatin
• Lacune de Stafne
KYSTE DU FORAMEN NASO-PALATIN
Cas clinique :
Homme de 60 ans, découverte fortuite d’une radioclarté
ovoïde située médialement au niveau du maxillaire supé-
rieur ayant repoussé la canine maxillaire gauche. L’aspect
radiologique réalise une zone de transparence bien limitée
Affichage des coupes tomographiques 3D Accuitomo®
(Photo 50)
Par mode visionneuse :
Les kilovolts et milli ampère utilisés pour l’examen sont affi-
chés sur la visionneuse fournie sur le CD-ROM. Dose reçue
par le patient RX 0.8cGY
(cliché numérisé)
Dose moyenne par cliché : les constantes sont les suivants :
65KV, 5maS
Cliché réalisé en agrandissement x1
Confirmation d’une 23 incluse mésio versée retenue par 22.
Cette dent incluse est en position vestibulaire par rapport
aux racines adjacentes.
Il existe un volumineux kyste corono dentaire qui s’étend
jusque la région apicale de 22 sans entraîner de lyse radi-
culaire. Pas d’extension du kyste au niveau du palais ni au
niveau du sinus maxillaire gauche.
La 23 présente un aspect en crochet de sa région apicale
La racine vestibulaire mésiale de 26 présente deux canaux.
On met en évidence un kyste apico dentaire intéressant les
racines estibulaires de 26 avec petit épaississement réac-
tionnel inflammatoire du plancher du sinus maxillaire en
regard.
Photo 48
Photo 49
Photo 50
Photo 51 - coupe tangentielle 3Dx centré sur 23
(...)
25N°50 - juin 11LLSS
ima
geri
e
Le kyste est en relation avec le canal naso palatin
Le kyste est en contact avec 23 mais respecte la lamina dura de la 23.
Cette coupe transverse montre l’origine du kyste qui est en
relation avec le canal naso palatin.
Délabrement osseux après avulsion de 23 et curetage du
kyste pendant l’intervention.
Avulsion du kyste, l’examen anatomopathologique révèle un
diagnostic de kyste naso palatin.
Canine avulsée avec crochet apical.
Photo 52 : coupe transverse 3DX centrée sur 22
Photo 55
Photo 56
Photo 57
Photo 53 : coupe transverse 3DX centrée sur 23.
Photo 54
(...)
26N°50 - juin 11LLSS
ima
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L’OPT est un examen de débrouillage mais ne rend pas
compte de l’étendu de la lésion
KYSTE DU FORAMEN NASO PALATIN
Cas clinique :
Homme de 65 ans , découverte fortuite d’une volumineuse
lacune osseuse au niveau du maxillaire supérieur. Cf patient
édenté
Coupe tangentielle 3DX centrée sur 11/21
Volumineuse lacune osseuse dont les diamètres sont évalués
à 18 mm. Les parois osseuses sont régulières. Il n’y a pas de
cloisonnement ou de calcification endo-luminale.
Cette formation survient sur un maxillaire édenté, son
contenu est homogène, de densité équivalente à celle des
structures avoisinantes. Cette lésion est centrée au niveau
antérieur du maxillaire supérieur au niveau de l’édentement
de 12 à 22.
Disparition de la paroi osseuse sur les versants vestibulaires
et sur une partie du versant palatin.
Visualisation de la cavité kystique lors de l’intervention chi-
rurgicale.
Kyste avulsé pour examen anatomopathologique qui a
donné le résultat suivant : kyste naso palatin.
L’examen OPT / image radioclaire ovoïde centrée sur l’es-
pace inter-incisif maxillaire.
Photo 58
Photo 63
Photo 59
Photo 61
Photo 62
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28N°50 - juin 11LLSS
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geri
eCAS CLINIQUE LACUNE DE STAFNE
Un patient âgé de 45 ans est adressé pour la découverte
fortuite d’une lésion qui présente une rupture de la corticale
basale.
La lacune est bien objective et refoule le canal mandibu-
laire. Sur ces coupes il existe aussi une lésion endoparodon-
tale au niveau de la racine distale de 1ère molaire infé-
rieure (photo 66)
La coupe transverse montre la relation entre le pédicule
alvéolaire inférieur et la lacune
La 3D peut aussi servir à l’examen des ATM mais dans un
contexte de pathologie osseuse.
CONCLUSION :Les examens radiologiques sont indispensables pour le dia-
gnostic et la thérapie en odonto-stomatologie. Le 3DX
Accuitomo®, tomographie à acquisition volumique par fais-
ceau conique, est une nouvelle technique d’imagerie qui
permet la visualisation tridimensionnelle de la région anato-
mique considérée. La haute résolution, son faible niveau de
radiation et ses frais réduits en font une alternative d’image-
rie intéressante par rapport au scanner.
Photo 64 - Affichage des coupes
Photo 65 - Coupe tangentielle
Photo 66 - Coupe Coupe transverse.