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râce à une subvention du Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) Mars 2007 CONSULTATION LOCALE SUR LE FINANCEMENT DES AGRICULTEURS ET AGRICULTRICES URBAINS DE COTONOU (BENIN) Cette rencontre a été organisée grâce à une subvention du Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) octobre 2006 RESEAU FRANCOPHONE POUR L’AGRICULTURE URBAINE EN AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE (RFAU/AOC) INSTITUT AFRICAIN DE GESTION URBAINE- IAGU INSTITUT NATIONAL DES RECHERCHES AGRICOLES DU BENIN - INRAB ——°°°°——

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râce à une subvention du Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI)

Mars 2007

CONSULTATION LOCALE SUR LE FINANCEMENT DES AGRICULTEURS ET AGRICULTRICES URBAINS DE

COTONOU (BENIN)

Cette rencontre a été organisée grâce à une subvention du Centre de

Recherches pour le Développement International (CRDI)

octobre 2006

RESEAU FRANCOPHONE POUR L’AGRICULTURE URBAINE EN AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE

(RFAU/AOC) INSTITUT AFRICAIN DE GESTION URBAINE- IAGU

INSTITUT NATIONAL DES RECHERCHES

AGRICOLES DU BENIN - INRAB

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SOMMAIRE

1. Introduction Générale.......................................................................................................... 3 2. Objectifs de la consultation ................................................................................................. 3 3. Cérémonie d’ouverture........................................................................................................ 4 4. Présentation des résultats de l’étude de cas sur le financement des agriculteurs et agricultrices urbains de Cotonou et environs ........................................................................ 5

4.1 Bref aperçu sur l’agriculture urbaine à Cotonou.......................................................... 5 4.2 Besoins de financement, l’accès au crédit des agriculteurs/ trices et opportunités de financement ........................................................................................................................ 6

5. Analyse des contraintes prioritaires liées à l’accès au financement ................................ 8 6. Analyse des besoins en formation des agriculteurs urbains........................................... 11 7. Bref aperçu sur la Cartographie des Incidences ............................................................. 11 8. Cérémonie de clôture ......................................................................................................... 12 Références Bibliographiques................................................................................................. 13 ANNEXES ............................................................................................................................... 14

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1. INTRODUCTION GENERALE L’agriculture en général au Bénin contribue pour près de 38% au PIB, emploie 75% de la population active et réalise 80% des recettes d’exportation (Biaou, 1998). L’agriculture urbaine et périurbaine constitue un maillon important dans la sécurité alimentaire des villes et dans l’amélioration du cadre de vie des populations. Mais elle est peu prise en compte dans les politiques agricoles et dans les stratégies de planification urbaine en Afrique de l’Ouest et plus particulièrement au Bénin. Aussi, l’accès des agriculteurs et agricultrices urbains au crédit des banques ou des institutions de micro finances (IMF), est un défi à relever pour la préservation de cette agriculture qui vient combler le déficit alimentaire de la population des villes en pleine croissance. Mais des tentatives pour préserver ce secteur d’activité et surtout faciliter l’accès de ces acteurs directs au crédit sont en cours. Les premières étapes de ces tentatives passent nécessairement par un diagnostic approfondi des contraintes et difficultés d’accès aux services des établissements financiers. Il est donc souhaitable que ce diagnostic soit assorti de stratégies en vue d’améliorer les mécanismes de financement des activités agricoles urbaines. Le projet de recherche sur le financement des agriculteurs et agricultrices urbains en Afrique de l’ouest élaboré dans le cadre des activités du Réseau francophone pour l’agriculture urbaine en Afrique de l’Ouest et du Centre (RFAU/AOC) s’inscrit au nombre de ces tentatives. D’une durée de trois (3) ans, le projet est financé par le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) et concerne quatre pays : Bénin, Burkina Faso, Mauritanie et Sénégal. Les activités du projet porteront principalement sur : la réalisation d’études de cas sur la problématique du financement des activités agricoles urbaines; l’organisation de consultations locales sous l’égide des municipalités des villes concernées par le projet; la tenue de sessions de formation à l’intention des producteurs dans les domaines aussi variés que le renforcement organisationnel, la gestion des entreprises agricoles et la mise en place des structures de micro crédit; et le plaidoyer auprès des établissements financiers. Un des résultats attendus du projet est d’améliorer les connaissances, d’identifier et d'apprécier les systèmes de financement de l’agriculture urbaine dans l’optique d’un développement durable de ce secteur d’activités.. Au Bénin, une étude de cas réalisée à Cotonou à l’instar des autres pays participants au projet, a permis de faire une radiographie de la situation de l’accès au financement des agriculteurs et agricultrices urbains. Pour amener les différents acteurs de l’agriculture urbaine à s’approprier des résultats de cette étude, la présente consultation nationale a été organisée par l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB). Financée par le CRDI à travers l’Institut Africain de Gestion Urbaine, cette consultation s’est tenue du 13 au 14 septembre 2006 au centre de formation « Le Champ d’Oiseau » à Cotonou. Etaient représentés à cette consultation, les acteurs de l’agriculture urbaine que sont : la mairie de Cotonou, certaines institutions étatiques, des ONG et associations de producteurs (voir liste de présence en annexe).

2. OBJECTIFS DE LA CONSULTATION L’objectif général de la consultation est d’amener les participants à réfléchir et à échanger sur la problématique du financement de l’agriculture urbaine en vue d’une gestion rationnelle et

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durable de ce secteur d’activités. De façon plus spécifique, cette rencontre devrait permettre de : - Partager les résultats de l’étude de cas sur le financement des agriculteurs et agricultrices

urbains en vue de leur validation - Identifier les contraintes prioritaires en rapport avec le financement des agriculteurs et

agricultrices urbains ; - Formuler des stratégies d’appropriation des résultats de l’étude de cas par les pouvoirs

publics, les établissements financiers et les agences d’appui au développement ; - S’accorder sur le choix de l’établissement financier partenaire du projet ; - Valider les modules de formation figurant dans le document du projet ; - Redynamiser le réseau agriculture urbaine à l’échelle nationale. La tenue de cette consultation constitue donc une étape charnière dans l’exécution des activités du projet. Cet atelier devra aussi permettre aux participants de s'approprier du projet en cours (contenu, attentes et cadre général de mise en oeuvre). Les résultats attendus de cette consultation sont : - Le rapport de l’étude de cas est validé - Les intérêts et les visions de tous les acteurs de l’agriculture urbaine sont pris en compte

en vue d’un meilleur accès des agriculteurs et agricultrices urbains au financement ; - Les stratégies d’appropriation des résultats de l’étude de cas par les pouvoirs publics, les

établissements financiers et les agences d’appui au développement sont formulées sur la base des problèmes prioritaires identifiés dans une dynamique de concertation et de coordination intersectorielle ;

- Les modules de formation prévus par le projet sont discutés et validés; - Les stratégies de consolidation et de renforcement du réseau national sont formulées. Pour atteindre ces résultats, plusieurs étapes ont marqué cette rencontre. Après la cérémonie d’ouverture présidée par le Directeur Adjoint du Cabinet du Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, ancien membre de la cellule de coordination du Réseau Agriculture Urbaine (mis sur pied par l’IAGU), les résultats de l’étude de cas ont été présentés. La validation de ces résultats à travers les témoignages des différents acteurs de la ville a débouché sur les travaux de groupes. Des modules de formation ont été validés en réponse à certaines contraintes identifiées. 3. CEREMONIE D’OUVERTURE Cette cérémonie a été marquée par : - le mot introductif du Directeur Adjoint de l’Institut National des Recherches Agricoles du

Bénin (INRAB) ; - l’allocution de bienvenue du représentant du maire de la ville de Cotonou ; - l’allocution du Chargé de Programme de l’IAGU et - l’allocution d’ouverture du Directeur Adjoint de Cabinet, représentant le Ministre de

l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) empêché. Le Directeur Adjoint de l’INRAB, Dr D. Koudandé, a mis l’accent sur l’importance de l’agriculture urbaine et périurbaine et a invité les participants à collaborer pour le bonheur des producteurs urbains. Abondant dans le même sens que son prédécesseur, le représentant du Maire de la ville de Cotonou, Monsieur M. Makpenon, Directeur de la Prospective et du Développement

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Municipal, a d’abord souhaité la bienvenue à ces hôtes dans la ville de Cotonou. Il a montré les difficultés auxquelles est confrontée l’agriculture urbaine et périurbaine et l’importance de cette consultation pour le devenir de cette agriculture. Quant à Monsieur M. Sy, il a d’abord présenté de façon succincte le projet IAGU et le cadre dans lequel il s’insère avant de donner les objectifs de la consultation et de son importance dans l’exécution des activités du Projet. Enfin, le Directeur Adjoint de Cabinet du MAEP, Dr L. Gnaho, dans son allocution d’ouverture a, non seulement montré l’importance de l’agriculture urbaine et périurbaine dans la sécurité alimentaire, mais aussi souligné la vision de cette consultation nationale qui est avant tout « le partage avec tous les acteurs de la ville Cotonou, des résultats de cette étude, afin de dégager de façon participative, des stratégies d’appropriation de ces résultats, par les différents acteurs en vue d’une gestion rationnelle et durable de ce secteur d’activités ». Pour finir, il a adressé ses remerciements aux : - Autorités du Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI),

représenté ici par le Chargé du Programme IAGU pour avoir sélectionné le Bénin parmi les quatre pays bénéficiaires du projet,

- Acteurs de l’agriculture urbaine et surtout aux institutions bancaires et de micro finances pour avoir accepté de prendre part aux réflexions sur le financement de l’agriculture dans la ville de Cotonou.

Avant la présentation des résultats de l’atelier, il avait été d’abord présenté le projet. 4. PRESENTATION DES RESULTATS DE L’ETUDE DE CAS SUR LE FINANCEMENT DES AGRICULTEURS ET AGRICULTRICES URBAINS DE COTONOU ET ENVIRONS 4.1 Bref aperçu sur l’agriculture urbaine à Cotonou De façon générale, l’agriculture urbaine comporte au Bénin la production végétale, la production animale, la production halieutique, la transformation des produits agricoles et l’artisanat. Mais l’importance de cette agriculture urbaine dans la sécurité alimentaire des villes peu perçue et est peu prise en compte dans les politiques agricoles et dans les stratégies de planification urbaine. Parmi les avantages de cette agriculture, on peut citer : l’approvisionnement en produits frais (viande, légumes, poisson etc.), l’amélioration de la nutrition des populations urbaines et l’amélioration du revenu des agriculteurs urbains. Au total 6252 actifs agricoles sont recensés à Cotonou dont : - 800 maraîchers sont installés sur une dizaine de sites d’une superficie de 31,5 ha. - 200 éleveurs (porciculture, aviculture, aulacodiculture, cuniculture et héliciculture). - 3800 pêcheurs continentaux et 952 pêcheurs maritimes. La pisciculture est de plus en plus pratiquée malgré les techniques peu maîtrisées. Les transformateurs/trices et autres acteurs agricoles demeurent très actifs au niveau de la ville de Cotonou. Cette agriculture occupe une place non négligeable dans le revenu des ménages. En effet, selon Hounkpodoté et al., 2001, le maraîchage apporte plus de 300 millions de marge brute. De même, pour l’aviculture entant que Système industriel et parfois moderne, l’éleveur a un gain variant de 1 à 1,8 millions et la pêche (2599T) procurent par an 1,3 milliards.

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Malgré son importance, l’agriculture urbaine et périurbaine est confrontée à d’énormes difficultés dont l’urbanisation, l’insécurité foncière, la non maîtrise de l’eau, la faiblesse de l’encadrement, la cherté des intrants, l’instabilité du marché, la forte concurrence avec les produits importés, le faible accès au crédit, etc. 4.2 Besoins de financement, l’accès au crédit des agriculteurs/ trices et opportunités de financement L’élevage reste le domaine le plus exigeant en besoins financiers, suivi de la pêche, de la floriculture, du maraîchage et du commerce. Selon le sexe, la demande de crédit par les femmes (28,20%) est plus faible qu’au niveau des hommes 40,66%. Cela est lié au recours élevé des femmes aux systèmes informels qu’aux systèmes formels. En ce qui concerne l’accès au crédit la tendance est la suivante : 60% des demandes exprimées par les maraîchers et les floriculteurs sont approuvées ; 85% des demandes des éleveurs approuvées et 100% des demandes exprimées sont approuvées aux niveaux de la production/exploitation halieutique et du commerce. Les modes de satisfaction actuelles sont les fonds propres, les crédits des parents ou amis, les crédits des IMF (45,38%) et les dons ou subvention. Comme organismes d’appui, à part les CeRPAs, ONGs et Projets, on décompte seulement 4 IMF sur 15 évoluant dans le réseau de Cotonou et reconnues par la cellule de micro-finance qui financent les Producteurs/trices de l’Agriculture Urbaine et périurbaine (PPAUP) de Cotonou. Ce sont : le Réseau FECECAM (les CLCAM), les Caisses du PADME/PAPME et FINADEV. Au nombre des opportunités de l’Agriculture Urbaine, on peut citer : la concentration des institutions de financement (formelles, semi formelles et non formelles) à Cotonou ; la proximité des marchés et des zones de distribution des produits ; la maîtrise en milieu urbain des facteurs climatiques qui influencent négativement le financement de l’agriculture rurale, etc. Les contraintes identifiées au cours de l’étude sont de divers ordres et concernent non seulement l’offre et l’accès au crédit mais aussi la gestion des crédits. Les contraintes les plus récurrentes sont : Au niveau du financement - Le court terme des crédits peu ou pas adaptés à l’agriculture - Les taux d’intérêt élevé - Les faibles montants accordés - Les cycles de remboursement incompatibles avec les exigences de l’activité - Les garanties exigées contraignantes Au niveau de la gestion du financement : - L’utilisation des fonds à des fins non prévus - Les engagements irresponsables - L’instabilité des prix sur les marchés et les problèmes de concurrence et - Les problèmes de santé. Les autres contraintes au développement de l’agriculture urbaine notamment la problématique foncière n’a pas été occultée. Les grandes recommandations sont :

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- Adapter les crédits au type d’activités agricoles urbaines - encourager les crédits individuels tout en renforçant la capacité des producteurs en matière

de gestion financière et organisationnelle - revoir les taux des crédits à la baisse - créer des fonds de garantie pour l’accès des producteurs agricoles urbains au crédit. - Renforcer la capacité en lobbying des responsables d’organisation afin qu’ils puissent

décrocher auprès des institutions financières des opportunités de crédit au profit de leurs membres.

A la suite de ces résultats, quelques représentants de banques et d’institutions de micro finance ont intervenu pour exposer leurs expériences sur le financement de l’agriculture. Il s’agit de la Banque Régionale de Solidarité (BRS), la Financial Development (FINADEV) et de la Cellule de Micro Finance. La BRS après avoir montré toute sa disponibilité pour collaborer dans le cadre de ce partenariat, a quand même émis quelques contraintes dont notamment les besoins d’accompagnement des producteurs dans les dossiers d’octroi de crédit, la faible capacité organisationnelle des producteurs. A leur niveau, le délai maximum de déblocage du crédit est de 45 jours. La difficulté dans l’octroi de crédit est que la plupart des promoteurs n’arrivent pas à quantifier réellement leur besoin de financement ; soit ils majorent ou ils minorent leurs besoins. Le représentant de FINADEV, a dans sa présentation, mis l’accent sur les risques à financer l’agriculture en général. Et le partenariat souhaité dans le cadre de ce projet doit prendre en compte les problèmes récurrents à l’octroi de crédit à savoir : la mentalité des producteurs, les garanties, le problème foncier, la gestion des cautions solidaires. Il souhaiterait alors la mise en place d’une structure d’appui technique pour accompagner les IMF et les producteurs dans ce partenariat. Le Représentant de la Cellule de Micro Finance du Ministère du Développement de l’Economie et des Finances (MDEF) a émis beaucoup de réserves que les autres quant au partenariat avec le projet, et a donné l’exemple d’une grosse IMF, la FECECAM qui est actuellement en difficulté parce que finance l’agriculture. Un représentant d’associations de producteurs maraîchers est également intervenu sur une expérience de négociation de micro crédit auprès des maraîchers urbains. Ainsi, 9 maraîchers dont 6 hommes et 3 femmes ont obtenu des crédits variant de 250.000 à 500.000 FCFA auprès du PADME. Les particularités de cette démarche sont : - Obtention de crédit substantiel sans garantie foncière, - Octroi de montant relativement important en caution solidaire pour une première

demande ; - Caution solidaire de trois maraîchers, ce qui n’était pas accepté auparavant ; - Négociation de 22 mois de période de remboursement au lieu de 18 mois au maximum ; - Deux mois de période de grâce contre les règles de la caution solidaire ; - Payement bimensuel au lieu de mensuel. Le remboursement de ce crédit a été fait à 100% sans un seul cas d’impayé.

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Cependant, selon ces maraîchers cette expérience comporte des insuffisances dont notamment : - Taux d’intérêt pas très profitables aux agriculteurs ; - Montant alloué insuffisant par rapport au besoin réel des producteurs; - Non respect d’engagement de la part de certains partenaires impliqués dans le processus ; - Forte réticence de la part des IMF malgré les préalables effectués ; - Difficulté de collaboration avec quelques producteurs bénéficiaires. Les conclusions suites aux diverses réactions se résument comme suit : - Il y a toujours possibilité de négocier de meilleures conditions d’octroi de crédit si les

organisations d’agriculteurs sont bien structurées, entreprenantes et crédibles ; - Il importe que les producteurs s’organisent pour innover et convaincre les institutions

bancaires du bien-fondé de leur projet soumis; - Enfin, il est nécessaire de renforcer les capacités de gestion et de négociation des

producteurs afin qu’ils ne soient pas consommateurs passifs de micro crédit à tout prix. Quant au crédit lié à l’élevage, selon le représentant des aulacodiculteurs, en 2003 ces derniers se sont rapprochés du PADME pour négocier un crédit dont les conditions (délai de remboursement de 18 mois avec un temps de grâce de 12 mois et un taux de 1% le mois) ont été retenus. La difficulté rencontrée lors de cette expérience est que les aulacodiculteurs n’ont pas payé les crédits et actuellement, les avaliseurs ont d’énormes difficultés. Les producteurs justifient cela par le taux élevé des mortalités. Ainsi, il existe selon eux une adéquation entre les lignes de crédit et le cycle de production des aulacodes. Il invite pour cela l’INRAB à entreprendre des recherches dans ce sens. Selon les aviculteurs, leurs problèmes par contre sont liés à l’importation des œufs qui sont subventionnés. Les produits locaux coûtent énormément cher et par conséquent beaucoup d’aviculteurs ont abandonné. Il faudra penser à sauvegarder les productions locales. Au niveau des pêcheurs, le représentant de l’Union National des Pêcheurs Marins fit remarquer qu’il n’existe pas de crédit dans le secteur de la pêche. 5. Analyse des contraintes prioritaires liées à l’accès au financement Les contraintes identifiées par l’étude et complétées par différentes interventions ont été analysées en ateliers. En effet, trois ateliers ont été mis en place sur les thèmes suivants : - Accès et offre de crédit aux AU - Gestion et remboursement des crédits octroyés aux agriculteurs - Mise en place des micro et PME/AU et viabilité des organisations. Au niveau de chaque thème il s’agissait de : - Recenser les contraintes - Les hiérarchiser et les analyser - Proposer des stratégies. Une question transversale dont le thème est : « Mécanismes/stratégies d’appropriation des résultats du projet par les institutions de financement, les pouvoirs publics et les agences d’appui au développement a été soumise à la réflexion des différents ateliers.

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Les résultats des différents ateliers sont présentés dans les tableaux ci-après par thème.

- Accès et offre de crédit aux Agriculteurs urbains

Contraintes Causes Conséquences Stratégies Ressource propre des IMF limités

Faiblesse de la collecte de l’épargne Difficultés d’accès aux capitaux

Faiblesse du nombre d’accès au crédit

Exonération des taxes

Offre de crédit

Insuffisance des IMF intervenant dans le secteur

Risques élevés Faiblesse des ressources indispensables à la production

Exonération des taxes

Taux d’intérêt élevé Beaucoup d’éléments rentrent dans les taux pratiqués

Baisse de la demande de crédit Appauvrissement du client Stagnation de l’agriculture

Bonification des taux d’intérêt

Garanties contraignantes

Risque de non remboursement

Faiblesse de l’accès au crédit

Mise en place d’un fonds de garantie spécifiques agriculteurs

Accès au crédit

Inadéquation des délais de remboursement

IMF non spécialisés Taux d’impayés élevés

Susciter la spécialisation des IMF adaptés à l’agriculture

- Gestion et remboursement des crédits octroyés aux agriculteurs

Contraintes Causes Conséquences Stratégies Taux d’intérêt très élevés

Coût des ressources Charges administratives Risques

Production essoufflée Coût de revient élevé Produits non compétitifs

Négocier les crédits à faible taux et à long terme

Manque de notion de gestion financière

Insuffisance/absence de formation Manque d’esprit d’entreprise Faible niveau d’instruction

Mauvaise tenue des documents de gestion Crédit mal géré

Renforcement des capacités des producteurs : gestion d’une entreprise et formation technique

Gestion et remboursement des crédits

Concurrences déloyales

Inondation du marché par les produits importés subventionnés

Mévente Chute des prix Paupérisation Fermeture de l’entreprise pour non remboursement de crédit

Protection du marché local Production en qualité et en qualité

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- Mise en place des micro et PME/AU et viabilité des organisations.

Contraintes Causes Conséquences Stratégies Problèmes fonciers

Pression démographique Absence de plan d’aménagement concerté

Baisse de la production Difficultés d’extension des exploitations

Problèmes d’écoulement des produits

Concurrence des produits importés Qualité des produits

Baisse des revenus Problème de remboursement des crédits

Protection du marché local Production en qualité et en quantité Formation

Mise en place des micro et PME/AU

Problèmes de gestion des exploitations

Manque de formation et d’encadrement

Faible productivité

Conflits d’attribution et d’intérêt

Absence et non respect des statuts et règlements Suspicion entre les membres

Mauvais fonctionnement des OP Découragement des membres Disparition des OP

Susciter la mise en place des GIE Susciter l’élaboration et le respect des statuts et règlement Formation

Viabilité des organisations

Mauvaise gestion des responsables

Manque de formation et de dynamisme Mauvaise foi Structure de gestion mal définie

Perte de confiance Démission des membres Faible adhésion

Mettre en application les mécanismes de contrôle

Les diverses préoccupations sur la question transversale permettent de retenir les propositions ci-après :

- la vulgarisation du contenu du rapport final ; - la restitution à la base (institutions respectives) ; - sensibilisation des IMFs en vue de réviser à la baisse le taux d’intérêt ; - prise de décision par l’Etat (pouvoir public, IMF/Banque et - création des cadres de concertation (OP, pouvoir public, IMF, etc.).

Les diverses discussions des participants ont porté sur les problèmes de protection des produits locaux, les stratégies d’amélioration à mettre en place pour une production locale aussi bien en qualité qu’en quantité ainsi que sur le prix de ces produits. Les participants ont émis divers souhaits dont :

- insister sur la formation des agriculteurs urbains pour un renforcement de leurs capacités;

- remise en vigueur du code des encadreurs ; - parrainage des agriculteurs par les communes ; - octroi aux agriculteurs de crédit à long terme ; - développer la culture d’entreprenariat au sein des organisations ; les groupements

qui existent devront intégrer les grandes associations qui sont assez connus et - l’amélioration du système judiciaire au Bénin.

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Selon la plupart des intervenants, le problème de concurrence déloyal est un faux problème. Il faudra alors voir les périodes de mise en marché de ces produits des différents pays pour pouvoir régler l’inondation au Bénin par ces produits importés. Aussi, l’atelier 2 a suggéré la sensibilisation. 6. Analyse des besoins en formation des agriculteurs urbains Quatre modules de formations ont été retenus pour la formation des agriculteurs urbains dont deux retenus de façon générale dans tous les quatre pays bénéficiaires du projet. Il s’agit de :

1. Développement organisationnel 2. Gestion financière des exploitations agricoles

Sur le choix des deux autres modules une série de souhaits de thèmes de formation a été émise par les participants. Les modules souhaités sont :

- création et gestion d’une mutuelle de crédit ; - entreprenariat et marketing ; - montage et analyse d’un dossier de financement et - techniques de production.

Face à ces divers thèmes proposés, une discussion fut ouverte. En effet, selon certains une formation sur les techniques de production serait trop dense et inefficace en 3-5 jours. La plupart des interventions ont validé les thèmes sur « l’entreprenariat et le marketing » et sur « le montage et l’analyse d’un dossier de financement ». Ce qui permet d’avoir les deux derniers thèmes ci-après :

3. Entreprenariat et marketing (avec études de cas) 4. Montage et analyse d’un dossier agricole.

Par ailleurs, lors des diverses formations, il a été retenu qu’un accent soit mis sur la création et la gestion d’une mutuelle de crédit. 7. Bref aperçu sur la Cartographie des Incidences La cartographie des Incidences (CI) est une approche de Planification, de Suivi et d’Evaluation de Projets et Programmes de développement. Elle est une approche développée par le CRDI en partenariat avec plusieurs autres institutions basées en Afrique et aux Etats Unies. La caractéristique de cet outil est qu’il analyse le projet en relation avec sa sphère d’influence. Des partenaires limitrophes sont identifiés ainsi que les marqueurs de progrès qui permettent aussi bien de saisir la complexité des changements escomptés, la nature de la contribution du programme que d’apporter des corrections/réajustements à mi-parcours. Dans le cadre de ce projet, on distingue comme partenaires limitrophes : la municipalité, les institutions de financement de l’AU et les producteurs. Pour la validation de cet outil, certaines préoccupations ont été soumises à l’intention des participants. Il s’agit de :

- Les marqueurs sont-ils pertinents dans le contexte de Cotonou - Leur ordonnancement est- il en phase avec le contexte de Cotonou - Quels autres marqueurs suggérez-vous?

Face à ces préoccupations, il a été retenu que chaque acteur (partenaire) intervienne sur les marqueurs présentés pour sa catégorie.

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Pour ce qui concerne la mairie, elle se retrouve dans les différents marqueurs présentés par le communicateur sur la municipalité. Elle a pris conscience de ce rôle et selon elle, tout ce qui constitue un obstacle aujourd’hui dans la réalisation de ses actions est la mésentente qui existe entre les producteurs. Au niveau des IMFs, le Consortium Alafia a souligné la réalité de ces différents marqueurs. La FINADEV elle, a reconnu que ce sont des choses qui existent déjà à leur niveau, mais un renforcement est nécessaire. Quant à la BRS, elle se retrouve pleinement dans ces marqueurs, mais souhaiterait comme autre marqueur : « conseils par rapport aux dossiers de crédit des producteurs au niveau de leurs institutions ». Enfin, les producteurs à leur tour ont validé leurs marqueurs. Cet outil a ainsi été validé par les différents partenaires. 8. Cérémonie de clôture Différents temps forts ont marqué cette cérémonie de clôture qui a été présidée par le représentant du Directeur Général de l’INRAB, Dr Ehouinsou Marcellin, président du Présidium de l’atelier :

- La synthèse des travaux présentée par Mr Glèlè Eugène, rapporteur général de l’atelier. Ce rapport a été validé par acclamation par les participants ;

- La suite des travaux a été présentée par la coordonnatrice nationale du Réseau; - L’allocution du Représentant de l’IAGU et - Le mot du représentant du Directeur Adjoint de l’INRAB.

A la suite de la coordonnatrice nationale qui a montré toute sa satisfaction sur l’heureux aboutissement des travaux et l’atteinte des objectifs du présent atelier, le Chargé de Programme de l’IAGU a, lui aussi remercié les participants pour leur franche collaboration. Selon lui, cette collaboration a permis à cet atelier d’avoir été riche aussi bien en qualité qu’en quantité ; de même, le caractère fructueux des débats en a contribué. Il a terminé en soulignant les défis qui attendent les participants, c’est à dire la mise en œuvre des stratégies à travers les plans d’action consensuels. Pour clôturer, le représentant du Directeur Adjoint de l’INRAB a remercié tous les participants sur la qualité du travail abattu durant cet atelier qui selon lui va au-delà de la validation du document sur l’étude de cas. En effet, cet atelier a permis, de faire ressortir les contraintes au financement de l’AU, de les hiérarchiser, les analyser et de proposer des stratégies en vue de lever ses contraintes. Cet atelier a aussi permis de valider les outils de suivi et les modules de formation des producteurs urbains. Enfin, plusieurs recommandations ont découlé de cet atelier. Il s’agit de :

1. au niveau des modules de formation, il faudra prévoir un thème sur la création et la gestion d’une mutuelle de crédit ;

2. Négocier l’octroi de crédit à long terme auprès des IMFs ; 3. Assurer le parrainage des agriculteurs urbains par les communes ; 4. Développer la culture d’entreprenariat au niveau des producteurs ; 5. Négocier avec les autorités communales la possibilité de réserver un domaine pour

l’AU et ; 6. Elaborer une stratégie durable d’encadrement des producteurs.

Pour terminer, il a promis une fidèle restitution au Directeur Général de l’INRAB.

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Références Bibliographiques HOUNKPODOTE M. R. et. TOSSOU C. C. (2001). Profil des interactions entre la problématique foncière et le développement de l’agriculture urbaine dans la ville de Cotonou et environs. Chambre d’Agriculture du Bénin. RFAU/AOC. IAGU. 81 p.

Biaou, 1998

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ANNEXES

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ALLOCUTION DU COORDINATEUR DU PROJET ET REPRESENTANT DE L’INSTITUT AFRICAIN DE GESTION URBAINE (IAGU)

C’est avec beaucoup de plaisir que je prends part à la consultation locale axée sur les stratégies alternatives de financement de l’agriculture urbaine à Cotonou. Ce sentiment de plaisir, je l’exprime à mon nom personnel et au nom du Secrétaire Exécutif de l’Institut Africain de Gestion Urbaine (IAGU). l’IAGU est une ONG internationale basée à Dakar (Sénégal) créé en 1987 et qui pour principale mission d’appuyer les municipalités et les autorités des villes de l’Afrique de l’Ouest et du Centre à renforcer leurs capacités de planification et de gestion pour améliorer la gouvernance locale, l’environnement et lutter contre la pauvreté urbaine. Ainsi, l’IAGU assiste en permanence les villes africaines dans l’élaboration, la formulation et la mise en œuvre des stratégies et politiques environnementales intersectorielles en vue d’apporter des solutions durables aux problèmes de gestion urbaine. Parmi les principaux domaines d’intervention de l’IAGU, on peut citer l’agriculture urbaine qui s’impose par l’étendue des projets et programmes mis en œuvre et par la pluralité des partenaires impliqués. L’IAGU a, à cet effet, mis en place en 1999 le Réseau Francophone pour l’Agriculture Urbaine en Afrique de l’Ouest et du Centre (RFAU/AOC). Ce réseau a pour vocation d’être une plateforme sous régionale de rencontres et d’échanges entre la diversité des acteurs de l’agriculture urbaine. Aussi, est-il inscrit au fronton de ses ambitions la mobilisation de tous les acteurs préoccupés par la survie et le développement de l’agriculture urbaine : les autorités locales, les professionnels du secteur, les chercheurs, les différentes composantes de la société civile. L’IAGU assure la coordination régionale du Réseau qui compte dans sa phase actuelle sept pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Bénin. L’INRAB abrite, au niveau du Bénin, la Coordination nationale du Réseau. L’une des premières activités du Réseau a consisté en la conduite, entre 2001 et 2004, du Projet de recherche/consultation pour le développement durable de l’agriculture urbaine en Afrique de l’Ouest. Ce projet avait permis de : - Faire le diagnostic de l’agriculture urbaine en rapport avec la problématique foncière et la

réutilisation des eaux usées ; - Mettre en place des cadres d’interaction, de concertation et d’échanges entre les acteurs de

l’agriculture urbaine ; - élaborer, à l’occasion d’une consultation locale, de plans d’actions municipales (PAM). En plus des activités de recherche, le Réseau a mis l’accent sur le renforcement de capacités des acteurs de l’agriculture urbaine. Mesdames, Messieurs les participants, Mon intention n’est point de faire le bilan du réseau mais simplement de rappeler les premiers jalons qui ont été posés dans le cadre du réseau et qui s’inscrivent plus dans une dynamique de mobilisation des acteurs et de compréhension des enjeux et logiques qui structurent la pratique des activités agricoles urbaines en Afrique de l’Ouest. C’est dans ce cadre que le projet de recherche et de renforcement de capacités sur le financement de l’agriculture urbaine est mis en œuvre depuis avril 2005 avec l’appui du CRDI. Le choix d’une telle problématique n’est pas fortuit. En effet, la pertinence et l’amplitude des résultats obtenus à

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travers le projet de recherche/consultation conduit entre 2001 et 2004 n’en cachaient pas moins l’impérieuse nécessité, surtout à des fins opérationnelles, d’approfondir l’analyse de certains problèmes identifiés et surtout d’affiner les options à mettre en œuvre. C’est le cas de la question du financement des activités agricoles urbaines qui s’était distinguée par sa récurrence et surtout sa proéminence durant les différentes consultations locales. Autrement dit, l’accès au financement était ressorti parmi les contraintes prioritaires de l’agriculture urbaine. L’objectif général du projet de recherche et de renforcement de capacités sur le financement de l’agriculture urbaine est d’Améliorer les connaissances, Identifier et Apprécier les systèmes de financement de l’agriculture urbaine dans l’optique d’un développement durable de ce secteur d’activités. La tenue de cette présente consultation constitue une étape charnière dans l’exécution des activités du projet. Elle a pour objectif de : - Valider les résultats des résultats de l’étude de cas sur le financement des agriculteurs et

agricultrices urbains de Cotonou; - Identifier les contraintes prioritaires en rapport avec le financement des agriculteurs et

agricultrices urbains ; - Formuler des stratégies d’appropriation des résultats de l’étude de cas par les pouvoirs publics, les

établissements financiers et les agences d’appui au développement ; - Identifier les besoins en formation des agriculteurs et agricultrices urbains de la zone de Cotonou

et environs; - Redynamiser le Réseau Francophone pour l’agriculture urbaine à l’échelle nationale. L’organisation de cette présente consultation s’offre comme une pédagogie pour regrouper autour d’un même centre d’intérêt, des acteurs qui ont des profils différents, des intérêts et des agendas diversifiés. Mais, il s’agira surtout avec la Coordination nationale du Réseau au Bénin, de constituer un plaidoyer afin d’amener les autorités locales et centrales, les agences d’appui au développement et les institutions de financement à faciliter l’accès des agriculteurs/trices urbains au financement. J’exhorte vivement les institutions de financement représentées à se joindre aux dynamiques en cours pour la promotion de l’agriculture urbaine à Cotonou et à bien vouloir prendre en compte la spécificité de l’agriculture urbaine dans leur politique d’offres de crédit. Mesdames, Messieurs les participants, Permettez moi, avant de terminer mon propos, de vous informer de la décision de l’IAGU de financer la mise en œuvre d’un projet pilote sur le site de Seme Kpodi suite à la requête de l’Union Communale des Producteurs de Cotonou. Il ne me reste plus qu’à adresser mes très sincères remerciements aux autorités dont la présence traduit leur intérêt pour l’agriculture urbaine. Ce qui est un motif de satisfaction et d’encouragement pour le réseau d’autant plus que c’est une gageure de chercher à développer ou à promouvoir l’agriculture urbaine sans une véritable volonté politique. Je rends un vibrant hommage à la coordination nationale du réseau pour la qualité du travail accompli et le rôle très important qu’elle joue pour la promotion de l’agriculture urbaine et périurbaine. Je lance un pressant appel à tous les participants à cette consultation pour accompagner la coordination nationale du réseau au Bénin et l’IAGU dans leur volonté commune d’améliorer la contribution de l’agriculture urbaine dans la sécurité alimentaire, la création d’emplois et de revenus et la gestion de l’environnement urbain de manière générale. Je vous remercie de votre aimable attention

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DISCOURS DE MONSIEUR LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE

Messieurs les Directeurs techniques des différents départements ministériels ici représentés

Monsieur le Directeur Général de l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin

Monsieur le Représentant du Maire de la Ville de Cotonou,

Messieurs les représentants des agences d’appui au Développement,

Monsieur le Chargé de Programme à l’Institut Africain de Gestion Urbaine (IAGU) et Coordonnateur

Régional du Projet sur le Financement de l’Agriculture,

Mesdames et Messieurs les représentants des banques et des institutions de micro- finances,

Mesdames et Messieurs les Agricultrices et Agriculteurs de la ville de Cotonou,

Mesdames et Messieurs les participants,

Chers invités,

C’est un grand plaisir pour moi de me retrouver parmi vous ce matin à l’occasion du lancement ce jour, Jeudi 13 septembre 2006, au Centre de Recherche et de Formation ″Le Chant d’Oiseau″ à Cotonou, de la consultation nationale sur l’étude de cas réalisée sur ″ le financement des agriculteurs et agricultrices urbains de Cotonou, situation actuelle, stratégies et perspectives″.

Je voudrais avant toute chose souhaiter la bienvenue au Bénin au Représentant de l’Institut Africain de Gestion Urbaine (IAGU), coordonnateur régional de ce projet qui n’a ménagé aucun effort pour la tenue effective de cet atelier.

L’importance de l’Agriculture urbaine dans la sécurité alimentaire et dans l’amélioration du

cadre de vie des populations reste peu perçue donc faiblement prise en compte dans les politiques

agricoles et dans les stratégies de planification urbaine. Il en est de même de l’accès des agriculteurs

urbains au crédit offert par les banques et les institutions de micro financement de la place.

Chers participants, au Bénin, comme dans beaucoup de pays africains et d’ailleurs, se développe dans et autour des villes depuis plusieurs années, une agriculture qualifiée d’urbaine et de périurbaine. Cette agriculture dans le contexte du Bénin, contribue à la réponse aux demandes alimentaires en milieu urbain. Le constat est que, l’évolution démographique dans les villes dessine un défi alimentaire quantitatif et qualitatif important pour la production de proximité. Pour relever ce défi, tous les acteurs de la ville que sont les agriculteurs, la municipalité, les urbanistes etc. doivent se mettre ensemble et chercher les voies et moyens pour rendre viable et durable cette agriculture.

Depuis quelques années, des efforts pour préserver ce secteur d’activités sont entrain d’être déployés par les gouvernements et beaucoup d’institutions dont le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) à travers l’Institut Africain de Gestion Urbaine (IAGU) dans le cadre des activités du Réseau Francophone pour l’agriculture urbaine en Afrique de l’Ouest et du Centre (RFAU/AOC).

Le projet de Recherche sur le financement de l’Agriculture Urbaine en Afrique de l’Ouest, financé par le CRDI et qui nous réunit aujourd’hui rentre bien dans ce cadre. En effet, la première activité de ce projet qui s’exécute dans quatre pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina-faso, Mauritanie et Sénégal) est la réalisation d’une étude de cas sur la problématique du financement des activités agricoles urbaines. Cette étude a permis de connaître la situation de référence à travers un diagnostic effectué au sein de toutes les catégories d’agriculteurs opérant au niveau de la ville de Cotonou.

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L’objectif de cette consultation nationale est de partager avec tous les acteurs de la ville de

Cotonou, les résultats de cette étude afin de dégager de façon participative, des stratégies

d’appropriation des résultats par les différents acteurs en vue d’une gestion rationnelle et durable de ce

secteur d’activités.

Je voudrais qu’à travers les recommandations qui seront issues de cette consultation nationale,

un partenariat durable se mette en place entre les différents acteurs intervenant dans ce secteur à savoir

les agriculteurs et agricultrices, les pouvoirs publics, les établissements financiers et les agences

d’appui au développement de la ville de Cotonou, pour une amélioration visible du financement de ce

secteur d’activités.

Je ne saurai finir sans remercier le Centre de Recherches pour le Développement International

(CRDI) représenté ici par le chargé du programme de l’Institut Africain de Gestion Urbaine (IAGU),

Coordonnateur Régional du projet pour avoir sélectionné le Bénin parmi les quatre pays bénéficiaires

du projet et pour l’appui technique et financier accordé. Mes remerciements vont également à tous les

participants et plus particulièrement aux banques et aux institutions de micro finances, aux agences

d’appui au Développement pour avoir accepté ces deux jours de réflexions sur le financement de

l’agriculture urbaine dans la ville de Cotonou.

C’est sur ces mots que je déclare officiellement lancée, ce jour jeudi 13 septembre 2006, la

Consultation nationale sur le Financement des agriculteurs et agricultrices urbains à Cotonou.

Plein succès à vos travaux,

Vive la Recherche au service du Développement

Je vous remercie.

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LISTE DES PARTICIPANTS

N° Nom Fonction Institution Tél., E-mail, Boîte postale Signature

1. ZOUNON Aimée

Agriculteur –Eleveur d’aulacodes/Secrétaire générale

de la Plate-Forme des Associations d’Eleveurs

d’Aulacodes

ALEAu 21 32 54 05 90 90 59 41

2. GBEDO Louis

Agriculteur-Aulacodiculteur Directeur Exécutif de l’ONG

ABEA ONG/ABEA - Cotonou 97 47 09 447 [email protected]

3. DUROJAIYE Aristide

Président de l’Association Béninoise Elevage d’Aulacode

(ABEA)/Aulacodiculteur ONG/ABEA - Cotonou 25 38 82 88 Cotonou

[email protected]

4. AMOUSSOUGBO Augustin

Trésorier Général de l’Union des Pêcheurs

(UNAPEMAB)/Economiste

Union National des Pêcheurs Marins Artisans et Assimilés

du Bénin (UNAPAMAB)

21 31 63 36 95 05 84 37

[email protected]

5. GLELE K. A. Eugène Chercheur PAPA/INRAB

20 21 27 73 90 93 92 86

[email protected]

6. HESSOU D. Joseph Agronome nutritionniste DPP/MAEP 95 06 44 22 [email protected]

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N° Nom Fonction Institution Tél., E-mail, Boîte postale Signature

7. TANIMOMO Pascal Ingénieur Développement Rural D/PECHES 95 49 96 39

[email protected] 01 BP 2122 Cotonou

8. GBEKE Kokou Olivier Chef d’Agence FINADEV-SA

21 31 40 81 95 56 66 61 22 41 02 00

Fax 21 31 79 22 01 BP 6335 Cotonou-BENIN

9. COSSOU GBETO Antonin Chef Service Coopération

Bilatérale et Régionale DCE/MIC 21 30 70 10 95 84 34 89

[email protected]

10. GBETO Marquës Eugénie Productrice UCP - Cotonou 95 81 58 43

11. DEGUENON Edgar

Maxime Producteur – Secrétaire UCP UCP - Cotonou 97 88 11 31 02 BP 1111

[email protected]

12. AKADIRI Falilou ASS - Rep FAO 97 88 12 74

[email protected]

13. IMOROU MAKO SEIDOU Directeur de l’Urbanisme et de l’assainissement MDCTTPU - PR 97 87 07 61

[email protected]

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N° Nom Fonction Institution Tél., E-mail, Boîte postale Signature

14. ALLARO Eustache S/G Union Nationale des

Pêcheurs Marins/Administrateur Civil

Port de Pêche Cotonou 97 44 11 04 02 BP 8004 Cotonou

15. AKOWANOU René Assistant Technique JITAP Direction du Commerce Extérieur (MIC)

21 30 70 26 [email protected]

16. ETEKA C. Cyrille Consultant - 95 40 00 59 / 97 16 36 61 [email protected]

17. MAKPENON Michel DPDP/MCOT Mairie de Cotonou [email protected] 95 05 42 44

18. AGOSSOU Jean Sourou - DUA/MMMPU 21 33 10 27

19. HOUNGUE David Président UNAPECAB Union Nationale des Pêcheurs Continentaux et Assimilés du

Bénin

95 28 22 16 97 77 24 45

20. AVOSSETIEN Ignace UNAPECAB (Pêche Continentale) Membre UNAPECAB 95 79 07 22

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N° Nom Fonction Institution Tél., E-mail, Boîte postale Signature

21. GNA B. Taïrou SE/Chambre Nationale d’Agriculture

Chambre Nationale d’Agriculture

90 03 14 25 taï[email protected]

22. METOHOUE Z. Robert Ingénieur Agroalimentaire DANA 20 22 44 66

23. CHEGNINOUGBO Bernard Aviculteur Association Nationale des Aviculteurs di Bénin 97 07 28 25

24. HONGBETE Alain-Maxime SAIC/MCOT/Consultant Mairie de Cotonou 97 19 59 18 [email protected]

25. KPOYIZOUN Koffi Wolako

Animateur/Socio-Anthropologue ONG/CERASA

95 81 93 67 [email protected] 071 BP 42 Cotonou

26. ADANDOZAN T. Pascal Médecin Vétérinaire CHNO/DANA BP 13 Porto-Novo 20 22 51 16

27. GBAGUIDI Jean-Luc C/D Contrôle à la CMF CMF BP 302 Cotonou 21 31 61 29

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N° Nom Fonction Institution Tél., E-mail, Boîte postale Signature

28. EHOUINSOU Marcellin R/LRZVH/CRA-Agonkanmey INRAB [email protected] 21 30 30 51

29. YADONTA Clément Chef Service Crédit FECECAM-Bénin FECECAM 21 36 14 70

30. ASSOGBA-MIGUEL Virginie

DDFSA/CeRPA/Atlantique-Littoral CeRPA/ Atlantique-Littoral 21 36 17 98

95 05 36 00

31. DAGBA E. Fortuné Coordonnateur National du PSSA PSSA/DPP/MAEP

Tél/Fax 21 36 09 68 95 40 80 17

[email protected] BP 567 Calavi

32. AHLONSOU H. Richard Chef Service d’Appui aux Initiative Communautaires Mairie de Cotonou 95 05 19 67

[email protected]

33. ALIDOU Mocktar Chef Service Etude Marketing et Communication BRS-Bénin [email protected]

21 31 80 16

34. HALLEGOUET REMY Délégué National AFVP (Association Française des Vétérinaires du Progrès)

21 30 06 21 / 95 84 34 63 [email protected]

01 BP 344 RP Cotonou

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N° Nom Fonction Institution Tél., E-mail, Boîte postale Signature

35. MITCHOZOUNOU Dossou Directeur Technique Office National d’Appui à la

Sécurité Alimentaire (ONASA)

21 33 15 02 97 13 78 02 / 90 03 75 33 [email protected]

36. PEDE C. Euloge Ingénieur du Développement Rural

Direction de la Promotion des PME (MDCMFPPME-

MDEF)

[email protected] 95 06 29 67 21 32 49 41

37. AGOHOUMBO C. Jean-Patrice

Chargé de la Promotion de l’Agriculture Urbaine MCOT/DPDM/SAIC 97 13 64 01

38. ASSANI Amidou Formateur UCOMAC 95 85 59 24 / 90 90 26 60 95 96 43 46 / 95 56 50 72

email : [email protected]

39. DO-REGO Anicet Secrétaire Général UCOMAC 90 92 60 28 90 90 26 60 95 96 43 46

email : [email protected]

40. GBASSI B. Parfait Responsable Filière Ananas MAEP/PADFA 21 36 17 87

41. BEHANZIN-DJOGBENOU Elise

Directrice Promotion Législation Rurale (MAEP) MAEP 21 33 01 47 / 21 33 19 87

90 93 05 06 / 95 84 33 64

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N° Nom Fonction Institution Tél., E-mail, Boîte postale Signature

42. OKE A. Basile

Service d’Appui au Développement des Productions

et Filière Animale SADPA/DE/MAEP

Direction de l’Elevage/MAEP97 87 89 72 21 33 02 85

E-mail : [email protected]

43. GOUCLOUNON Félix Union Communale

Producteurs/Abomey-Calavi Membre

UCP Abomey-Calavi 95 85 77 17

44. ALOTONGNON AWANOU Suzanne

Responsable Communale pour la Promotion Agricole Abomey-

Calavi CeRPA

MAEP- CeRPA Atl/Lit CeCPA Ab-Calavi

97 60 69 68 90 66 89 60 21 36 13 49

45. COVI DJAHUNTA Marguerite

Responsable Communale pour la Promotion Agricole de

Cotonou

CeRPA/MAEP CeCPA Cotonou

90 04 69 56 21 35 37 71

46. HOUNMENOU M. André Chargé des Programmes et Politiques

Direction de l’Agriculture/MAEP Porto-

Novo

97 07 84 86 20 21 32 90 / 93

[email protected]

47. ZOGLOBOSSOU Roland Justin

Collaborateur Chef Service Suivi Evaluation/Ingénieur

Agronome

Direction de l’Agriculture/MAEP Porto-

Novo/DAGRI

95 95 65 61 20 21 32 90

[email protected]

48. ADIMOU Jean-Baptiste Coordonnateur ONG – GERME 21 37 11 85

95 56 27 89 / 90 01 53 18 [email protected]

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N° Nom Fonction Institution Tél., E-mail, Boîte postale Signature

49. ADEGBOLA Ygué Patrice Chef Programme Analyse de la Politique Agricole/INRAB PAPA/INRAB

20 21 27 73 90 02 82 71

[email protected]

50. AFOUDA Augustin Journaliste au Quotidien le Matinal Presse

97 26 37 93 [email protected]

BP 1239 Cotonou

51. LAISSI Nourou Journaliste au Quotidien le Matinal Presse 97 60 43 19

52. ATIHOU A. Silas Journaliste Le Point au Quotidien Presse 97 08 03 99

[email protected]

53. AKPADJI Jeanne Chef Division Relations Publiques au SRPV/INRAB INRAB 95 95 41 99 / 97 19 46 74

[email protected]

54. KOSSOU-AVASSI Michaëlle Secrétaire au LRZVH/INRAB INRAB 90 02 89 29 / 95 71 46 62

55. MIDEKIN Georgine Eleveur ANAB 95 84 44 99 05 BP 697 Cotonou

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N° Nom Fonction Institution Tél., E-mail, Boîte postale Signature

56. MENSAH Félix Codjo DE ONG-RECOURS ONG-RECOURS 95 85 72 45

57. AZONTONDE Rosine Ingénieur Agroéconomiste

Assistante de Recherche/Organisateur

PAPA/INRAB 95 95 63 92 / 97 11 36 92 email : [email protected]

58. ASSOGBA-KOMLAN Françoise Chercheur/Organisateur INRAB réseau IAGU 21 30 02 64 / 21 35 00 70

59. AZAGBA Joël Assistant de Recherche/Organisateur INRAB 95 05 55 47

[email protected]

60. AHONONGA Noël ATDR-PCM/ Organisateur PCM/INRAB 97 09 74 14

61. AZONDEKON T. Maxime Chef service de la Promotion des Micro-entreprises et du

Tourisme (C/SPMET) Mairie de Cotonou 90 90 98 23

97 39 85 39

62. CHEGNINOUGBO Bernard Eleveur ANAB 97 07 28 25

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N° Nom Fonction Institution Tél., E-mail, Boîte postale Signature

63. GOUTONDJI Eugène G. Ingénieur en Gestion Urbaine DUA/MDCTTPU-PR 95 56 37 44 21 33 10 27

[email protected]

64. MONTCHO A. K. Gautier Conseiller à la clientèle BRS-BENIN 21 31 80 16 / 97 07 76 18

[email protected] 01 BP 097 Cotonou

65. DEGBO Barnabé Attaché Services Financiers DPB/DGB/MDEF 95 4 5 58 04 21 30 10 20

66. HONVOU F. Sylvestre Chargé de Programme Formation Consatium ALAFIA 21 32 66 58

90 94 28 20

67. AHOUANVOEDO Augustin Eleveur Plate-Forme Plate-Forme OPA

97 89 99 63 20 22 49 90

email : [email protected]

68. ATCHA-AHOUWE Cyprien Chercheur IITA-Bénin

[email protected] 95 81 13 90

21 35 01 88 ext 262

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PROGRAMME DE L’ATELIER Mercredi 13 septembre 2006

HORAIRE ACTIVITES Responsables 8h00

– Accueil et installation participants PAPA

CEREMONIE D’OUVERTURE

Mot Introductif du Directeur Général Adjoint de L’INRAB Allocution de bienvenue du maire de Cotonou ou de son Représentant Allocution du chargé de Programme IAGU Dakar

9h00 - 10h00

Allocution d’ouverture du Représentant du Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche.

PAPA

10h00 - 10h20

Photo de famille et Pause-Café

10h20 – 10h30 Présentation du Programme de l’atelier

Modérateur

10h30 – 13h00 SESSION 1 : RESTITUTION DU RAPPORT DE L’ETUDE DE CAS

10h30 – 10h50 Bref Aperçu sur l’Agriculture Urbaine à Cotonou Présentation du projet et des objectifs de la consultation nationale

Komlan et Monsieur SY

10h50 – 11h10 Discussion

Modérateur

11h10 – 11h30 Besoins de financement et l’accès au crédit des agricultrices et agriculteurs urbains à Cotonou

Consultant

11h30 – 11h50 Opportunités de financement de l’agriculture urbaine et l’analyse des contraintes d’accès au crédit des agriculteurs et agricultrices urbains à Cotonou

Consultant

11h50 – 12h10 Intervention d’une IMF : opportunités de financement et conditions d’accès

Modérateur

12h10 – 13h00 Discussion générale

Modérateur

13h00 – 14h30 Pause déjeuner

14h30 - 16h45 SESSION 2: ANALYSE DES CONTRAINTES PRIORITAIRES ET

FORMULATION DE STRATEGIES

14h30 – 14h40 Présentation des Termes de Référence (TDR) des travaux de groupe

Coordination

14h30 – 16h00 Travaux de Groupe

Coordination

16h00 – 17h00 Restitution en plénière

Modérateur

17h00 Fin des travaux

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Jeudi 14/09/06

HORAIRE DEROULEMENT DES ACTIVITES Responsables 8h30 - 8h45 Synthèse de la journée du 13/09/06

Rapporteur

8h45 – 9h45 Restitution en plénière des travaux de groupe « Analyse des contraintes prioritaire et formulation de stratégies» et discussions

Modérateur

9h45 – 10h00 Validation du document sur l’étude le financement de l’agriculture urbaine à Cotonou.

Coordination

10h00 – 10h20 Pause café

10h20 – 11h20 SESSION 3: VALIDATION DES MODULES DE FORMATION

11h20 – 11h30 Présentation des modules de formation prévus par le projet

Coordination

11h30 – 12h00 Discussions générales et validation des modules de formation

Modérateur

12h00 – 13h30

SESSION 4: VALIDATION DES OUTILS DE SUIVI DES DU PROJET

12h00 – 12h30 Présentation des outils de suivi des incidences du projet et des

TDR des travaux de groupe

IAGU/Coordination

12h30– 13h00 Travaux de Groupe

Modérateur/ coordination

13h00 – 13h30 Restitution et discussions en plénière

Modérateur/ Coordination

13h30 – 14h00 CEREMONIE DE CLOTURE

Présentation de la synthèse des travaux

Allocution du Chargé de Programme de l’IAGU

Allocution de clôture du Représentant du Maire de Cotonou.

Modérateur

14h 00 Fin des travaux /Déjeuner