Installations électriques BT - DBM...

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Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur, traité Génie électrique D 5 034 1 Installations électriques BT Choix et mise en œuvre des matériels par Roland AUBER Ancien Ingénieur en Chef de la Fédération Nationale de l’Équipement Électrique (FNEE) Secrétaire Général de l’Association Internationale des Entreprises d’Équipement Électrique (AIE) et Claude RÉMOND Ingénieur de l’École Supérieure d’Électricité Ancien Ingénieur en Chef de l’Union technique de l’Électricité (UTE) ’article Installations électriques fait l’objet de plusieurs articles : Installations électriques. Caractéristiques générales [D 5 030] ; Installations électriques BT. Protections [D 5 032] ; Installations électriques BT. Choix et mise en œuvre des matériels [D 5 034] ; Installations électriques HT [D 5 036] ; Installations électriques. Conception. Vérification. Entretien [D 5 038] ; et les sujets traités ne sont pas indépendants les uns des autres. Le lecteur devra assez souvent se reporter aux différents articles. 1. Canalisations............................................................................................. D 5 034 - 2 1.1 Généralités ................................................................................................... 2 1.2 Conducteurs isolés et câbles ...................................................................... 2 1.3 Pose dans des conduits............................................................................... 8 1.4 Pose à l’air libre ........................................................................................... 10 1.5 Pose dans des vides de construction......................................................... 11 1.6 Pose dans des profilés et systèmes de profilés ........................................ 11 1.7 Pose dans des caniveaux ............................................................................ 11 1.8 Canalisations enterrées............................................................................... 12 1.9 Canalisations préfabriquées ....................................................................... 12 2. Courants admissibles et protection électrique ............................... 13 2.1 Courants admissibles pour les conducteurs et les câbles ....................... 13 2.2 Canalisations préfabriquées ....................................................................... 16 3. Appareillage et autres matériels ......................................................... 18 3.1 Appareillage de connexion ......................................................................... 18 3.2 Appareillage de coupure (protection, commande, sectionnement)........ 18 3.3 Appareillage de protection ......................................................................... 19 3.4 Signalisation ................................................................................................ 24 3.5 Ensembles d’appareillages ......................................................................... 24 3.6 Autres matériels........................................................................................... 26 4. Marques et indications ........................................................................... 27 5. Cas particuliers d’installations ............................................................ 28 5.1 Généralités ................................................................................................... 28 5.2 Cas des logements ...................................................................................... 30 5.3 Cas se référant à des règles ou à des guides particuliers ........................ 30 Pour en savoir plus........................................................................................... Doc. D 5 039 L

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Installations électriques BT

Choix et mise en œuvre des matériels

par Roland AUBERAncien Ingénieur en Chef de la Fédération Nationale de l’Équipement Électrique (FNEE)Secrétaire Général de l’Association Internationale des Entreprisesd’Équipement Électrique (AIE)

et Claude RÉMONDIngénieur de l’École Supérieure d’ÉlectricitéAncien Ingénieur en Chef de l’Union technique de l’Électricité (UTE)

’article Installations électriques fait l’objet de plusieurs articles :— Installations électriques. Caractéristiques générales [D 5 030] ;— Installations électriques BT. Protections [D 5 032] ;— Installations électriques BT. Choix et mise en œuvre des matériels

[D 5 034] ;— Installations électriques HT [D 5 036] ;— Installations électriques. Conception. Vérification. Entretien [D 5 038] ;

et les sujets traités ne sont pas indépendants les uns des autres. Le lecteurdevra assez souvent se reporter aux différents articles.

1. Canalisations............................................................................................. D 5 034 - 21.1 Généralités ................................................................................................... — 21.2 Conducteurs isolés et câbles ...................................................................... — 21.3 Pose dans des conduits............................................................................... — 81.4 Pose à l’air libre ........................................................................................... — 101.5 Pose dans des vides de construction......................................................... — 111.6 Pose dans des profilés et systèmes de profilés ........................................ — 111.7 Pose dans des caniveaux............................................................................ — 111.8 Canalisations enterrées............................................................................... — 121.9 Canalisations préfabriquées ....................................................................... — 12

2. Courants admissibles et protection électrique ............................... — 132.1 Courants admissibles pour les conducteurs et les câbles ....................... — 132.2 Canalisations préfabriquées ....................................................................... — 16

3. Appareillage et autres matériels ......................................................... — 183.1 Appareillage de connexion......................................................................... — 183.2 Appareillage de coupure (protection, commande, sectionnement)........ — 183.3 Appareillage de protection ......................................................................... — 193.4 Signalisation ................................................................................................ — 243.5 Ensembles d’appareillages ......................................................................... — 243.6 Autres matériels........................................................................................... — 26

4. Marques et indications........................................................................... — 27

5. Cas particuliers d’installations ............................................................ — 285.1 Généralités ................................................................................................... — 285.2 Cas des logements ...................................................................................... — 305.3 Cas se référant à des règles ou à des guides particuliers ........................ — 30

Pour en savoir plus........................................................................................... Doc. D 5 039

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1. Canalisations

1.1 Généralités

Une canalisation est l’ensemble constitué par un ou plusieursconducteurs électriques, les éléments assurant leur fixation et, le caséchéant, leur protection mécanique.

Il ne faut pas confondre canalisation et circuit, le premier termese référant aux conditions physiques de fixation et de protectionmécanique, le second aux conditions de protection électrique. Ainsi,une canalisation peut comporter plusieurs circuits dans des condi-tions qui sont précisées.

1.1.1 Types

Les canalisations peuvent être de l’un des types suivants :— des conducteurs isolés (§ 1.2) avec la protection mécanique

nécessaire (pose sous conduit, dans des goulottes ou dans desprofilés), les conducteurs isolés ne comportant qu’une enveloppeisolante et nécessitant une protection contre les influences externes ;

— des câbles (§ 1.2), constitués de conducteurs isolés enfermésdans une ou plusieurs gaines, par fabrication en usine, conférantainsi la protection mécanique appropriée ;

— des canalisations préfabriquées (§ 1.9), constituées de conduc-teurs (barres) supportés par des isolateurs et enfermés dans uneenveloppe.

Si les deux premiers types correspondent sensiblement à desconditions d’utilisation analogues du fait qu’ils comportent lesmêmes éléments constituants, il n’en est pas de même du troisièmequi, du fait de sa nature, nécessite des conditions d’utilisation parti-culières.

Pour la déterminat ion des condit ions de protect ionélectrique (§ 2), les calculs reposent, pour les conducteurs et câbles,sur des valeurs conventionnelles identiques pour tous les types,tandis que, pour les canalisations préfabriquées, ces calculs néces-sitent la connaissance des caractéristiques précises de la canalisationconsidérée. Si les canalisations préfabriquées semblent faire appa-raître des difficultés d’application, celles-ci sont compensées par uneprécision et une rigueur dans les résultats, qu’il n’est pas possibled’obtenir avec les conducteurs isolés et les câbles.

1.1.2 Modes de pose

Les modes de pose des canalisations sont désignés par deuxchiffres dont le premier concerne la famille et le deuxième le typeparticulier.

Cette classification est utilisée, d’une part, pour les conditionsd’utilisation (§ 1.3 à 1.9), et, d’autre part, pour la détermination descourants admissibles (§ 2).

Le tableau 1 donne les modes de pose couramment employés etle tableau 2 indique, pour chacune des familles, la possibilité d’uti-lisation des conducteurs et des câbles. (0)

1.2 Conducteurs isolés et câbles

1.2.1 Définitions

De façon générale, on appelle conducteur tout composantdestiné à assurer le passage d’un courant par conduction.

(0)

Dans les installations électriques, un conducteur est un élémentfiliforme qui transmet l’énergie électrique d’un point à un autre. Ondistingue :

— le conducteur nu qui ne possède aucune isolation électrique ;— le conducteur isolé (figure 1) qui est constitué d’une âme et

d’une enveloppe isolante :• l’âme est une partie métallique servant à conduire le courant ;

elle est constituée soit par un fil massif, soit par plusieurs brinscâblés entre eux ; le métal est soit du cuivre, soit de l’aluminium,

• l’enveloppe isolante est une couche de matière isolante,d’épaisseur sensiblement constante, entourant l’âme.

Un câble (figure 2) est un ensemble comportant plusieursconducteurs isolés, électriquement distincts et mécaniquement soli-daires, généralement sous un ou des revêtements protecteurs(gaine, tresse, armure, etc.) assurant leur protection contre lesinfluences externes.

Un tel câble est généralement qualifié de multiconducteur, pourle distinguer du câble monoconducteur (appelé parfois incorrecte-ment câble unipolaire).

Il ne faut pas confondre le conducteur isolé (figure 1) et le câblemonoconducteur qui comporte, outre l’âme et son enveloppe iso-lante, une gaine extérieure de protection.

1.2.2 Normalisation

Les conducteurs isolés et les câbles font l’objet d’un ensemblede normes qui définissent, d’une part, les essais auxquels doiventsatisfaire les conducteurs isolés et les câbles et, d’autre part, leursdimensions.

Les conducteurs isolés et les câbles de tension nominale inférieureà 1 000 V font l’objet des deux documents d’harmonisation HD 21et HD 22 du CENELEC, le premier correspondant aux conducteurset câbles isolés au polychlorure de vinyle et le deuxième aux conduc-teurs et câbles isolés au caoutchouc. Ces normes sont reprises res-pectivement dans les normes françaises suivantes :

NF C 32-201 pour le document d’harmonisation HD 21,comprenant les conducteurs isolés H 07 V, les câbles 05 VV ainsi quedes câbles souples ;

NF C 32-102 pour le document d’harmonisation HD 22,comprenant les câbles de la série H 07 RN-F et un certain nombrede câbles souples destinés au raccordement des appareilsd’utilisation.

Les autres câbles font l’objet de normes nationales, mais il fautsouligner que, déjà, leurs caractéristiques correspondent, dans uncertain nombre de cas, à des essais équivalents définis par desnormes harmonisées.

L’harmonisation des câbles de tension nominale 1 000 V est àl’étude.

1.2.3 Désignation

1.2.3.1 Systèmes de désignation

Il existe actuellement deux systèmes de désignation présentésdans le tableau 3 :

— un système UTE, établi vers 1970 ; il n’est plus utilisé que pourles câbles ne faisant encore l’objet d’aucune harmonisation,c’est-à-dire, en pratique, les câbles de tension nominale 1 000 Visolés au polyéthylène réticulé ;

— un système international (CENELEC), établi d’après le systèmeUTE ; il s’est sensiblement écarté du précédent pour tenir comptedes besoins de tous les pays concernés, et il est utilisé non seulement

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Tableau 1 – Modes de pose usuels

Famille DescriptionRéfé-rence

Famille DescriptionRéfé-rence

0

Conducteurs isolés dans descondui ts en montageapparent.

03 4

Conducteurs isolés dans desconduits ou câbles multi-conducteurs dans des cani-veaux fermés, en parcourshorizontal ou vertical.

41

Conducteurs isolés dans desconduits encastrés dans uneparoi.

05

6

Câbles mono- ou mult i -conducteurs enterrés sansprotec t ion mécaniquecomplémentaire.

62

1

Câbles mono- ou mult i -conducteurs, avec ou sansarmure, fixés sur un mur.

11Câbles mono- ou mult i -conducteurs enterrés avecprotec t ion mécaniquecomplémentaire.

63

Câbles mono- ou mult i -conducteurs posés sur deschemins de câbles outablettes perforés, en par-cours horizontal ou vertical.

13

Conducteurs isolés dans desmoulures. 71

2

Câbles mono- ou mult i -conducteurs dans des videsde construction.

21

Conducteurs isolés dans desconduits dans des vides deconstruction.

22

7

Conducteurs isolés ou câblesmono- ou multiconducteursdans des plinthes rainurées.

72

3

Conducteurs i so lés oucâbles mono- ou mult i -conducteurs dans des gou-lottes fixées aux parois enparcours horizontal.

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pour les câbles harmonisés mais aussi pour les nouveaux types decâbles, tels que les câbles sans halogène.

(0)

Tableau 2 – Utilisation des conducteurs et des câbles suivant le principal mode de pose

Modes de poseConducteurs isolés Câbles

Conducteurs nusFamille Description [référence]

0 Pose dans des conduits (§ 1.3) : apparents [03] ou encastrés [05] ouioui, comme protection

mécanique (2) non

1

Pose à l’air libre (§ 1.4) :— fixation aux parois [11], sur chemins de câbles ou sur tablettes [12 ou 13] non oui non— fixation sur isolateurs [18] oui non oui

2 Pose dans des vides de construction (§ 1.5) [21 à 25] oui, dans des conduits oui non

3 Pose dans des goulottes (§ 1.6) [31 à 34] oui (1) oui (2) non

4 Pose dans des caniveaux (§ 1.7) [41 à 43] oui, dans des conduits oui non

5 Encastrés directement [52] non non (3) non

6 Enterrés (§ 1.8) [61 à 63] non oui non

7 Pose dans des moulures, plinthes, chambranles, huisseries (§ 1.6) [71 à 74] oui oui (2) non

8 Immergés [81] non oui (4) non

(1) Sous réserve que les goulottes soient à parois pleines et munies d’un couvercle ouvrable seulement à l’aide d’un outil.(2) Courants admissibles réduits de 10 %.(3) L’encastrement direct des câbles n’est pas admis, en France, pour deux raisons essentielles :

— un tel mode de pose ne permet pas de remplacer les conducteurs détériorés ou de leur substituer des conducteurs de plus forte section en cas de besoin ;— les câbles risqueraient d’être perforés lors de percements pour fixation aux murs de tableaux ou d’objets divers ; il pourrait en résulter des risques dechoc électrique pour ceux qui effectuent ces percements.Toutefois, l’encastrement direct est admis pour les conducteurs blindés à isolant minéral.

(4) Câbles spéciaux.

Figure 1 – Conducteur isolé

Figure 2 – Câbles (les séries sont explicitées tableau 3)

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Les différents conducteurs isolés et câbles sont désignés par unesérie de lettres et de chiffres indiquant :

— dans une première partie, leurs caractéristiques (type, tensionnominale) ;

— dans une deuxième partie, leur constitution et la nature de leurséléments constituants (enveloppe isolante, gaines, revêtements).

Dans une troisième partie, on indique le nombre de conducteurset la section.

La désignation est limitée, dans le tableau 3, aux lettrescorrespondant aux conducteurs isolés et câbles utilisés dans lesinstallations.

1.2.3.2 Caractéristiques des principaux conducteurs isolés et câbles

Le tableau 4 présente les différentes séries de conducteurs isoléset de câbles utilisés dans les installations électriques, en indiquantleurs principales caractéristiques. Différentes remarques sur cetableau peuvent être faites.

Tableau 3 – Désignation des conducteurs isolés et des câbles utilisés dans les installations

Système UTE Système CENELEC

Première partie

Normalisation...............................

type harmonisé ...................................................................... .................................. Htype national reconnu............................................................ .................................. Atype national avec désignation harmonisée........................ .................................. FR – Ntype national........................................................................... U ..................................

Tension nominale (1) ...................

100........................................................................................... .................................. 00......................................................................... 250 01

300/300.................................................................................... .................................. 03300/500 ................................................................................... 500 05450/750 ................................................................................... .................................. 07600/1 000................................................................................. 1 000 1

Deuxième partieEnveloppe isolante et gaine non métallique Polychlorure de vinyle........................................................... V V

Polyéthylène réticulé ............................................................. R XCaoutchouc vulcanisé............................................................ C RCaoutchouc de silicone ......................................................... S SIsolant minéral ....................................................................... X MÉthylène-acétate de vinyle .................................................... .................................. GPolyoléfine thermoplastique :

— enveloppe ...................................................................... .................................. G 1— gaine .............................................................................. .................................. G 2

Polyoléfine réticulée :— enveloppe rigide ........................................................... .................................. X 1— gaine rigide.................................................................... .................................. X 2— enveloppe isolante de conducteur .............................. .................................. X 3— enveloppe isolante souple de conducteur.................. .................................. X 4— gaine souple .................................................................. .................................. X 5

Éthylène-propylène................................................................ L BPolyéthylène........................................................................... E EPolychloroprène..................................................................... N N

Enveloppe ou gaine épaisse .................................................................................................. 1 ou 2 ..................................

Revêtements métalliques ................. Feuillard ou fils d’acier.................................................... F Z 4Gaine de plomb ............................................................... P L 2

Formes spéciales................................ Câble méplat, conducteurs inséparables ...................... M H 2Bourrage........................................................................... G ..................................

Nature de l’âme (autre qu’en cuivre) Aluminium.............................................................................. A A

Conformation de l’âme...............

Rigide massive ....................................................................... .................................. URigide câblée .......................................................................... .................................. RSouple pour installation fixe................................................. .................................. KSouple classe 5 ...................................................................... .................................. FSouple classe 6 (très souple) ................................................ .................................. H

Troisième partie

Nombre de conducteurs........................................................ .................................. nPrésence d’un conducteur vert-et-jaune .............................. .................................. GSection nominale des âmes (mm2) ...................................... .................................. XX

(1) Entre phase et neutre/entre phases.

100 U 300<

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(0)

Protection contre les chocs électriques

Dans la colonne classes, les chiffres indiquent les classes dematériels [D 5 032] correspondant aux conditions de protectioncontre les contacts indirects. En fait, les définitions de ces classesne sont pas appliquées actuellement aux conducteurs isolés et auxcâbles, mais, compte tenu de leurs caractéristiques, il est reconnuque les câbles présentent un niveau de sécurité équivalent à celuide la classe indiquée.

C’est ainsi que les câbles présentant le niveau de sécurité de laclasse II peuvent être utilisés dans les conditions BB 3 (immergés),BC 3 et BC 4 (enceintes conductrices) sans précaution particulière[D 5 030]. En outre, s’ils sont posés sur des chemins de câbles outablettes métalliques (§ 1.4), il n’est pas nécessaire de mettre cesderniers à la terre.

Les câbles présentant le niveau de sécurité de la classe II sont ceuxqui ne comportent aucun revêtement métallique (gaine, armure...)et dont la tension nominale est le double de celle de l’installation :c’est pourquoi les câbles de tension nominale 500 V ne peuvent êtreutilisés que dans les installations dont la tension nominale parrapport à la terre est au plus égale à 250 V.

Par contre, les câbles comportant un revêtement métallique sontassimilés aux matériels de la classe I, et ces revêtements doiventêtre mis à la terre dans les locaux présentant les conditions BB 2ou BC 3. Ils ne sont pas admis dans les locaux BB 3 ou BC 4 [D 5 030].

Comportement au feu

On distingue la réaction au feu et la résistance au feu.

Du point de vue de la réaction au feu (C), les câbles sont classésen trois catégories :

— la catégorie C3 comprend les câbles qui ne présentent pas decaractéristiques particulières ; notamment, ils ne possèdent pas laqualité de non-propagation de la flamme ; seuls quelques câblessouples isolés au caoutchouc sont de cette catégorie ;

— la catégorie C2 comprend les câbles qui, pris isolément, etsoumis à l’action d’une flamme, ne propagent pas la flamme au-delàde la zone soumise à cette action ; tous les câbles utilisés dans lesinstallations et mentionnés dans le tableau 4 sont, au moins, de lacatégorie C2 ;

— la catégorie C1 comprend les câbles qui, lorsqu’ils sont enflam-més, ne dégagent pas de produits volatils en quantité suffisante pourdonner naissance à un foyer d’incendie secondaire ; les câbles sans

Tableau 4 – Caractéristiques des principaux conducteurs isolés et câbles utilisés, en France,dans les installations

Nature des conducteurset câbles

DésignationSection totale Nombre

de conducteurs

Classes (chocs

électriques)

Comportementau feu

(mm2) C CR

Câbles rigides isolés aupolyéthylène réticulé (PR)

U 1000 R 12N 1,5 à 630 1 à 5 II 2 2U 1000 R 2V 1,5 à 630 1 à 5 II 2 2U 1000 R VFV 1,5 à 300 1 à 5 I 2 2U 1000 R GPFV 1,5 à 240 1 à 5 I 2 2

Câbles r ig ides sanshalogène

FR-N 1 X1X2 1,5 à 630 1 à 5 II 1 2FR-N 1 X1G1 1,5 à 630 1 à 5 II 1 2FR-N 1 X1X2Z4X2 1,5 à 300 1 à 5 I 1 2FR-N 1 X1G1Z4G1 1,5 à 300 1 à 5 I 1 2

Câbles souples isolés auxélastomères

H 07 RN-F 1,5 à 500 2 à 5 II 2 2FR-N 07 RN-F 1,5 à 4 7 à 37 II 2 2

A 07 RN-F 1 à 300 2 à 5 II 2 2

Câbles souples sanshalogène FR-N 07 X4X5-F 1,5 à 500 1 à 5 II 1 2

Câbles rigides isolés aupolychlorure de v inyle(PVC)

FR-N 05 VV-U, R 1,5 à 35 2 à 5 II (1) 2 2FR-N 05 VV-AR 10 à 35 2 à 5 II (1) 2 2FR-N 05 VL2V-U, R 1,5 à 25 2 à 5 I 2 2FR-N 05 VL2V, AR 10 à 35 2 à 5 I 2 2

H 05 VV-F, A 05 VV-F 0,75 à 4 2 à 5 II (1) 2 2H 05 VV H2-F, A 05 VV H2-F 1 2 II (1) 2 2

Conducteurs isolés au poly-chlorure de vinyle

H 07 V-U 1,5 à 400

Suivant nature des modes de pose

H 07 V-R 1,5 à 400H 07 V-K 1,5 à 240 1

FR-N 07 V-AU 10 à 16FR-N 07 V-AR 10 à 400

Conducteurs isolés sanshalogène

FR-N 07 X3, U, R 1,5 à 50 1FR-N 07 X3, K 1,5 à 50

Conducteurs b l indés àisolant minéral

U 500 X, XV 1,5 à 41

I 2 1U 1000 X, XV 1,5 à 150 I 2 1

(1) La tension par rapport à la terre ne doit pas être supérieure à 250 V.

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halogène, mentionnés dans le tableau 4 sont de la catégorie C1 etsont conçus pour :

• réduire les risques de propagation du feu en cas d’incendie,• diminuer l’opacité des fumées dégagées en cas de sinistre,• réduire la quantité de gaz nocifs (toxiques et corrosifs) dégagés

lors de la combustion.

L’amélioration apportée par ces câbles constitués de matériauxexempts de composés halogénés n’a sa pleine efficacité que si lereste des éléments de canalisations de l’installation électrique estconçu dans le même esprit.

L’emploi de ces câbles est particulièrement adapté aux conditionsd’influences externes BD 2 à BD 4, BE 2, CA 2 et CB 2 [D 5 030] et,d’une façon générale, dans les locaux où des risques de nocivité desproduits de combustion sont à craindre tant pour les personnes quepour les matériels.

Du point de vue de la résistance au feu (CR), les câbles sontclassés en deux catégories :

— la catégorie CR2 comprend les câbles qui ne présentent pasde caractéristiques particulières ; la plupart des câbles utilisés dansles installations appartiennent à cette catégorie ;

— la catégorie CR1 comprend les câbles qui, pris dans un foyerd’incendie, continuent à assurer leurs fonctions pendant un certaintemps, généralement une heure ; les conducteurs blindés à isolantminéral, ainsi que les conducteurs et câbles conformes à la normeNF C 32-320, sont de la catégorie CR1.

Les câbles de la catégorie CR1 sont exigés pour certains typesd’installations de sécurité, y compris l’éclairage de sécurité, dansles établissements recevant du public [D 5 030].

Les câbles des catégories C1, C2 et CR1 doivent satisfaire à desessais qui sont définis dans la norme NF C 32-070.

1.2.4 Repérages et identifications

1.2.4.1 Généralités

Le but du repérage à l’intérieur d’un ensemble d’appareillagesou dans une installation est de pouvoir identifier les conducteurs,les circuits et, essentiellement, leurs tenants et leurs aboutissants.On distingue :

— le repérage fonctionnel, permettant de s’assurer de la fonction(rôle joué dans l’ensemble) :

• conducteurs neutre ou de protection,• identification des phases (calage horaire),• distinction entre divers types de circuits (puissance,

commande, etc.),• fonctions des bornes d’appareillage (bobines, contacts, etc.) ;

— le repérage des matériels (conducteurs, bornes, appareils)permettant de les identifier individuellement, sans ambiguïté.

1.2.4.2 Repérage des conducteurs

Conducteur de protection (PE)

Le conducteur de protection doit être facile à distinguer par saforme, son emplacement, son repère (tableau 5) ou sa couleur ;

celle-ci doit consister en la double coloration vert-et-jaune qui luiest strictement réservée. (0)

Lorsque le conducteur de protection est un conducteur isolé uni-filaire, cette identification par la couleur doit être utilisée sur toutela longueur.

Conducteur neutre (N)

Tout conducteur neutre d’un circuit de puissance et tout conduc-teur médian (en courant continu) doivent être facilement reconnais-sables par leur forme, leur emplacement, leur repère (tableau 5) ouleur couleur ; la couleur bleu clair doit être choisie pour cesconducteurs.

Lorsqu’un circuit de puissance possède un conducteur neutre oumédian, le bleu ne doit pas être employé pour un autre conducteurde ce circuit.

Autres conducteurs

Toutes couleurs autres que les précédentes sont admises pourl’identification des autres conducteurs. Toutefois, il est recommandéd’adopter, notamment pour les machines-outils, les couleurssuivantes :

— noir, pour les circuits de puissance en courant alternatif oucontinu ;

— rouge, pour les circuits de commande en courant alternatif ;— bleu, pour les circuits de commande en courant continu ;— orange, pour les circuits de commande d’interverrouillage

assurant des fonctions de sécurité pour l’immobilisation de mou-vements mécaniques, en cas de défaillance de la machine.

1.2.4.3 Repérage des barres conductrices

Les barres peuvent être nues, gainées ou peintes. Lorsqu’il s’agitd’une barre de terre, elle peut être repérée à ses extrémités par desbandes alternatives vert-et-jaune quand il y a un risque de confusionavec les barres des phases.

Si l’on désire effectuer un repérage de phases, il convient de noterqu’il n’existe pas de couleurs conventionnelles (les anciennescouleurs vert, jaune, brun, ont été abandonnées lors de l’introduction

Tableau 5 – Repérage alphanumérique des bornes

et conducteurs (extrait des NF C 04-200 et 04-445)

Désignation

Notation alphanumérique

Conducteurs Bornes

Système alternatif

phase 1............... L1 Uphase 2............... L2 Vphase 3............... L3 Wneutre................. N N

Système continupositif ................. L + Anégatif ................ L – Bmédian............... M C

Conducteur de protection.......................... PE PEConducteur de protection non misà la terre ...................................................... PU PUConducteur de protec t ion e t neutreconfondus ................................................... PEN PENTerre ............................................................ E ETerre sans bruit........................................... TE TEMasse (châssis, platine) ............................. MM MMÉquipotentialité........................................... CC CC

Remarque : les notations en italique, non normalisées, sont des exemplesdonnés à titre de proposition dans le même esprit que les équivalences déjàadoptées pour E et TE.

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du vert-et-jaune pour le conducteur de protection). On utilise, à ceteffet, des indices numériques du type horaire (chiffres de 0 à 11 oude 1 à 12).

Si l’on ne dispose pas d’indications sur le calage horaire desphases de l’installation à laquelle est destiné l’ensemble (et qui peutêtre modifié par l’insertion d’un transformateur), on peut utiliser leschiffres 1, 2 et 3, ou encore I, II et III.

1.2.4.4 Repérage fonctionnel des circuits

Ce qui précède, pour les barres, est déjà un repérage fonction-nel. En général, effectués sur les bornes (tableau 5), d’autres repé-rages fonctionnels permettent d’appréhender leur rôle :

— circuit d’alimentation ;— polarités ;— commande (enclenchement, déclenchement), contrôle (signa-

lisation, alarmes), mesure (tension, courant, etc.) ;— utilisation (éclairage, force, chauffage, etc.).

1.2.4.5 Identification

L’identification consiste à affecter à chaque borne et à chaqueconducteur un repère tel qu’il permette, en cas de besoin, dereconnaître leur correspondance ; elle peut aussi permettre de loca-liser la borne ou le conducteur dans un schéma ou un ensemble deschémas. On utilise pour cela des repères alphanumériques(tableau 5) et des symboles graphiques (tableau 6). (0)

1.2.4.6 Réalisation des câbles

Il existe deux types de câbles :A : ceux comportant un conducteur vert-et-jaune ;B : ceux ne comportant pas de conducteur vert-et-jaune.

Dans les circuits comportant un conducteur de protection,seuls les câbles du type A doivent être utilisés. Pour cette réalisation,lorsque le câble n’est pas disponible sur le marché pour la sectionconsidérée, il est toléré d’utiliser comme conducteur de protection(en repérant ce conducteur par des bagues ou repères de couleurvert-et-jaune disposés aux extrémités et sur toutes les longueursapparentes du conducteur) :

— un conducteur bleu clair, si le circuit ne comporte pas deconducteur neutre ;

— un conducteur noir, si le circuit comporte un conducteur neutre.

Dans les circuits ne comportant pas de conducteur deprotection, seuls les câbles du type B doivent être utilisés.

1.3 Pose dans des conduits

1.3.1 Définition

Un conduit est un matériel de pose des canalisations constituéd’éléments tubulaires non ouvrants et conférant aux conducteursune protection continue. Généralement, les conduits sont à sectioncirculaire ; d’autres formes ont été étudiées, mais, à section égale,elles ne présentent pas d’avantages notables.

1.3.2 Normalisation

Les conduits font l’objet d’une norme générale (CEI 614-1) défi-nissant les règles communes à toutes les catégories de conduits etnotamment les conditions des essais.

Des normes particulières, indiquées tableau 7, définissent lescaractéristiques de chaque catégorie d’essais et, notamment, lesdimensions.

La conformité aux normes donne lieu à l’attribution de la marqueNF-USE (article Marque nationale de conformité aux normes[D 1 180] dans ce traité).

1.3.3 Caractéristiques des conduits

La situation actuelle (qui va se prolonger un certain temps) estune période transitoire entre un système national, actuellementappliqué, et un système international qui devrait s’y substituergraduellement.

1.3.3.1 Système existant (normes NF C 68-105 à 68-109)

Les conduits sont désignés par une codification indiquant leursprincipales caractéristiques par un ensemble de trois lettres, detrois chiffres et de deux lettres complémentaires.

Première lettre : isolement électrique

M : conduit métallique (aucun isolement) ;I : conduit isolant (isolation supplémentaire).

Deuxième lettre : rigidité, facilité de mise en œuvre

R : conduit rigide ;C : conduit flexible, cintrable à la main, mais nécessitant un

certain effort pour sa conformation ;S : conduit flexible souple, cintrable sans effort. (0)

Troisième lettre : résistance aux contraintes mécaniques

B : blindé ;O : ordinaire ;D : déformable (conduit possédant une certaine élasticité trans-

versale qui lui permet de s’aplatir momentanément sousl’action d’une charge, et de reprendre sensiblement sa formeaprès suppression de cette charge) ;

T : transversalement élastique (les conduits T sont annelés, alorsque les conduits D sont lisses).

Premier chiffre : tenue aux chocs mécaniques

Les chiffres 5, 6, 7 et 9 correspondent respectivement à destenues aux énergies de chocs de 2, 4, 6 et 20 joules.

Deuxième et troisième chiffres : tenue aux températures

00 : pas d’exigence particulière ;05 : tenue aux basses températures (– 5 oC) ;

Tableau 6 – Symboles graphiques des bornes d’appareils

(extrait de la NF C 04-445)

AppareilsSymbole

graphiqueNotation

alphanumérique

Conducteur de protection.......... PE

Terre ............................................ E

Terre sans bruit .......................... TE

Masse (platine, châssis)............. MM

Équipotentialité .......................... CC

Les repérages et identifications (à l’exception de ceux qui sontobligatoires comme pour les conducteurs neutre et de protec-tion) présentent un intérêt majeur lorsque les servitudes del’exploitation sont telles que le gain de temps, en cas dedépannage, est primordial, tant pour des raisons de sécurité quede production.

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90 : tenue aux températures élevées (+ 90 oC).

Lettres supplémentaires éventuelles

P : pour conduit non propagateur de la flamme ;E : pour conduit étanche.

Ces conduits sont désignés également, soit par des numéros deréférence conventionnels qui ne correspondent plus à un diamètre(9-11-13-16-21-29-36-48), soit par leur diamètre extérieur, conformeaux normes internationales (16-20-25-32-40-50-63).

1.3.3.2 Système international

(Publications 423 et 423A de la CEI, introduites dans les normesfrançaises correspondantes de la série C 68-100...).

Les conduits métalliques sont marqués selon un code à un seulchiffre, qui indique leurs caractéristiques mécaniques.

Les conduits isolants et composites sont marqués selon un codeobligatoire de trois chiffres et un code facultatif supplémentaire de6 chiffres.

Premier chiffre : propriétés mécaniques

1 : contraintes mécaniques très légères2 : contraintes mécaniques légères3 : contraintes mécaniques moyennes4 : contraintes mécaniques élevées5 : contraintes mécaniques très élevées

Deuxième et troisième chiffres : tenue aux températures

05 : pour utilisation en régime permanent de – 5 à + 60 oC25 : pour utilisation en régime permanent de – 15 à + 60 oC45 : pour utilisation en régime permanent de – 15 à + 60 oC90 : pour utilisation en régime permanent de – 5 à + 60 oC95 : pour utilisation en régime permanent de – 15 à + 60 oCNota :

Pour les chiffres 25 et 45, limite (en dessous de 0 oC) pour stockage et transport.

Pour les chiffres 90 et 95, les conduits peuvent être soumis temporairement à + 90 oC.

Marquages complémentaires facultatifs

Premier chiffre : aptitude à la flexion

1 : conduit rigide2 : conduit cintrable3 : conduit transversalement élastique

4 : conduit souple Deuxième chiffre : propriétés électriques

1 : conduit avec continuité électrique2 : conduit prévu pour être utilisé comme isolation

supplémentaire3 : conduit avec continuité électrique et prévu pour être utilisé

comme isolation supplémentaire Troisième chiffre : résistance à la pénétration de l’eau

3 : conduit assurant une protection contre l’eau en pluie4 : conduit assurant une protection contre les projections d’eau5 : conduit assurant une protection contre les jets d’eau6 : conduit assurant une protection contre les paquets de mer7 : conduit assurant une protection contre les effets de

l’immersion8 : conduit assurant une protection contre l’immersion

prolongée Quatrième chiffre : résistance à la pénétration des corps solides

3 : conduit assurant une protection contre les corps solidessupérieurs à 2,5 mm

4 : conduit assurant une protection contre les corps solidessupérieurs à 1 mm

5 : conduit assurant une protection contre la poussière6 : conduit assurant une protection totale contre la poussière

Cinquième chiffre : résistance à la corrosion

1 : conduit assurant une protection externe et interne légère2 : conduit assurant une protection externe moyenne et interne

légère3 : conduit assurant une protection externe et interne moyenne4 : conduit assurant une protection externe élevée et interne

légère5 : conduit assurant une protection externe et interne moyenne6 : conduit assurant une protection externe et interne élevée

Sixième chiffre : résistance au rayonnement solaire

1 : conduit présentant une protection légère2 : conduit présentant une protection moyenne3 : conduit présentant une protection élevée

Tableau 7 – Catégories des conduits

Désignation (système existant)

Caractéristique Norme

MRB 9Tube métallique rigide blindé NF C 68-108

MSB 7 Tube (muni d’une gaine) métalliqueflexible souple blindé NF C 68-109

ICD 6Conduit isolant flexible cintrable etdéformable (lisse)

NF C 68-105

ICT 6Conduit isolant flexible cintrable et trans-versalement élastique (annelé)

IRO 5Tube isolant rigide ordinaire NF C 68-107

ICO 5Tube isolant flexible cintrable ordinaire NF C 68-106

Exemple : un conduit ICT 6-05 de 16 correspond à un conduitisolant, flexible, cintrable, transversalement élastique, ayant une résis-tance au choc de 4 joules, supportant une température de – 5 oC,référence 16.

Exemple : un conduit 390/225503-25 est un conduit cintrable isolantou composite, pour contraintes mécaniques moyennes, ayant unetenue aux températures de + 90 oC, pouvant être utilisé comme iso-lation supplémentaire, assurant une protection contre les jets d’eau etla poussière, ayant une protection élevée contre le rayonnement solaireet un diamètre extérieur de 25 mm.

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1.3.4 Conditions de pose

Passage des conducteurs

Les conducteurs protégés par les conduits appartiennent géné-ralement à la série H 07 V-U [R ou K] (tableau 4).

Des câbles peuvent être posés dans des emplacements qui néces-sitent une protection complémentaire, généralement mécanique(tableau 2).

Les conduits sont choisis, en pratique, de telle manière que lasection totale d’occupation des conducteurs, toutes protectionscomprises, ne soit pas supérieure au tiers de la section intérieuredu conduit. Cela est valable quelles que soient les conditions d’instal-lation des conduits, en montage apparent ou encastré, en parcoursrectiligne ou sinueux.

Pose des conduits en montage apparent (références 03 et 04)

Les conduits sont choisis, en fonction des principales influencesexternes [D 5 030], d’après le tableau 8, qui indique les conditionsdans lesquelles les conduits peuvent être utilisés.Lorsqu’unconduit n’est pas approprié à une condition d’influence externe don-née, il ne peut être utilisé que s’il est pourvu d’une protectioncomplémentaire lui conférant les qualités nécessaires.

Pose des conduits en montage encastré (références 01, 02 et 05)

Les conditions dans lesquelles les conduits peuvent être encastréssont résumées dans le tableau 8.

Dans les cloisons non porteuses d’épaisseur finie inférieure ouégale à 100 mm, des précautions spéciales doivent être prises pouréviter de compromettre la solidité de la cloison et de réduire leniveau d’isolation phonique.

1.4 Pose à l’air libre

1.4.1 Définitions

Une canalisation fixée aux parois (référence 11) est posée à lasurface ou à la proximité immédiate d’une paroi, celle-ci constituantun moyen de fixation et éventuellement un élément de protection.

Un chemin de câbles ou tablette est un support constitué d’unebase continue, munie de rebords et ne comportant pas de couvercle.Un chemin de câbles ou tablette peut être non perforé (référence 12)ou perforé (référence 13), les perforations facilitant la fixation, lad iss ipat ion de la cha leur e t permet tant des courantsadmissibles (§ 2.1) plus élevés.

Les corbeaux sont des supports horizontaux de câbles fixés àl’une de leurs extrémités (référence 14), disposés de place en placeet sur lesquels ceux-ci reposent.

Les colliers sont des supports (référence 15) retenant mécanique-ment un câble ou un conduit, disposés de place en place à des inter-valles dépendant de la nature du câble ou du conduit.

Une échelle à câbles est un support de câbles (référence 16)constitué d’une série d’éléments non jointifs rigidement fixés à desmontants principaux.

(0)

Tableau 8 – Conditions de pose des conduits

Conduits

Montage apparent[référence 03]

Montage encastré [références 01, 02 et 05]

Conditions d’influences externes (1)Pose avant construction

de la maçonnerie (2)Pose après construction

de la maçonnerie (2)AD AF AG AH BB BC BE

→ → → → → → →

IRO 5etICO 5

6 3 2 1 3 4 2

Admis, si les conduits sont protégéspendant la construction contre leschocs dommageables et en par-cours verticaux.

Admis dans des saignées.

ICD 6etICT 6gris

6 3 2 1 3 4 2

Admis ; ils doivent être fixés aussi-tôt mis en place.Sur les planchers en dalle pleine,avant coulage de la chape, ils nesont admis que s’ils sont soustraitsaux risques mécaniques.

Admis dans des tranchées dedimensions suffisantes.

ICD 6etICT 6 orange (3)

Interdits

Comme pour les conduits ICD 6 etICT 6 gris, mais ils doivent êtrecomplètement enrobés dans desmatériaux incombustibles.

Comme pour les conduits ICD 6 etICT 6 gris, mais ils doivent êtrecomplètement enrobés dans desmatériaux incombustibles.

MSB 7 2 3 3 3 1 2 3 Comme pour les conduits ICD 6 etICT 6 gris.

Comme pour les conduits ICD 6et ICT 6 gris.

MRB 9 2 1 4 1 1 2 3 Admis ; ils doivent être fixés aussi-tôt mis en place.

Admis dans des tranchées dedimensions suffisantes.

→ La flèche indique que les conduits peuvent être utilisés dans toutes les classes de numéro au plus égal à celui indiqué.(1) [D 5 030].(2) Restrictions de pose dans les cloisons non porteuses d’épaisseur inférieure à 100 mm.(3) Ils ne possèdent pas la qualité de non-propagation de la flamme.

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1.4.2 Normalisation

Les chemins de câbles, les tablettes et les échelles à câbles sontconsidérés comme des types particuliers de profilés (§ 1.6.2).

1.4.3 Dimensions

Les dimensions des différents supports de câbles ne sont pasnormalisées. En pratique, leur largeur varie entre 50 mm et 1 m, cequi détermine le nombre de câbles pouvant y être disposés.

1.4.4 Conditions de pose (modes de pose 11 à 18)

En général, les conducteurs d’un câble sont utilisés pour le mêmecircuit ; toutefois, les conducteurs d’alimentation et les conducteursdes circuits de commande et de signalisation d’un même appareilpeuvent emprunter les différents conducteurs d’un même câble.

Il est recommandé de poser les câbles en une seule couche, afind’une part, de faciliter les conditions de refroidissement et de nepas réduire de façon excessive les courants admissibles, et, d’autrepart, de permettre les opérations d’entretien et de remplacementd’un câble défectueux ou insuffisant.

Les valeurs maximales Dmax des distances entre points de fixationpour les câbles fixés aux parois et minimales Rmin des rayons decourbure sont au plus égales à :

— pour les câbles non armés :

Dmax = 0,40 m ; Rmin = 6 ∅

— pour les câbles armés :

Dmax = 0,75 m ; Rmin = 8 ∅

∅ étant le diamètre extérieur du câble.

Lorsque les câbles présentent le niveau de sécurité de laclasse II [D 5 032], il n’y a pas lieu de mettre les supports à la terre.

1.5 Pose dans des vides de construction

Un vide de construction est un espace existant dans la struc-ture ou les éléments d’un bâtiment et accessible seulement àcertains emplacements.

Un vide de construction ne peut être utilisé pour le passage decanalisations électriques que s’il constitue un espace continun’offrant pas de difficulté pour le tirage des canalisations.

Les canalisations pouvant être posées dans des vides deconstruction (modes de pose 21 à 25) sont :

— soit des conduits qui satisfont aux dispositionscorrespondantes ;

— soit des câbles, auquel cas la plus petite dimension du videdoit être d’au moins 20 mm et sa section au moins égale à quatrefois celle des câbles.

1.6 Pose dans des profiléset systèmes de profilés

1.6.1 Définitions

Un profilé est un élément en matière plastique ou en métalpermettant de réaliser, suivant ses dimensions et son emplacement,les goulottes, moulures ou plinthes.

Une goulotte est un ensemble d’enveloppes fermées par uncouvercle, assurant une protection mécanique des conducteursisolés ou des câbles, ceux-ci étant mis en place ou retirés autrementque par tirage, et permettant d’y adapter d’autres matériels élec-triques. Elle comporte :

— un socle, constitué d’un fond et de parois, destiné à protégermécaniquement les conducteurs ou câbles du support de fixation(mur, cloison...) sur lequel il est fixé par des moyens tels que vis,clous, colles, etc. ;

— un couvercle, solidaire ou non du socle, destiné à protéger lesconducteurs et câbles contre les influences extérieures.

Suivant ses dimensions et son emplacement, une goulotte peutêtre dénommée moulure, plinthe ou chambranle.

Des conducteurs isolés ne peuvent être posés dans un profilé quesi son couvercle ne peut être ouvert qu’à l’aide d’un outil.

Un profilé peut comporter ou non des séparations, permettantainsi d’affecter chaque compartiment à une catégorie de circuits(par exemple, circuits de distribution, circuits en TBT, circuits detélécommunication ou de domotique).

1.6.2 Normalisation

Les goulottes, les moulures et les chemins de câbles ou les échellesà câbles (§ 1.4) sont désignés par le vocable commun de profilés.

En matière plastique, ils font l’objet de deux normes.

NF C 68-102 s’applique aux profilés utilisés pour le cheminementdes conducteurs et des câbles et leurs accessoires ; elle concernedes éléments individuels.

NF C 68-104 s’applique aux systèmes de profilés pour le chemi-nement des conducteurs et des câbles. Elle introduit la notion desystème applicable à un ensemble constitué d’un profilé et de sesaccessoires (tés, coudes, manchons, accessoires pour mise en placede socles de prises de courant, d’interrupteurs...). Les goulottes dontles dimensions (hauteur × largeur) sont inférieures à 120 × 15 mmsont soumises à cette norme.

Il existe également des profilés métalliques (en aluminium ouen acier), mais ils ne font actuellement l’objet d’aucune norme. Detels profilés peuvent nécessiter une mise à la terre, si les câbles neprésentent pas le niveau de sécurité de la classe II.

1.6.3 Caractéristiques

Les profilés qui constituent un mode de pose complètement fermé,mais dans lequel les conducteurs et câbles sont posés et non tirésaprès ouverture d’un couvercle, comprennent ainsi (tableau 2) :

— les goulottes (modes de pose 31 à 34) ;— les moulures, plinthes, chambranles et huisseries (modes de

pose 71 à 74) ;

Il faut mentionner, dans cette dernière catégorie, les moulures,plinthes et chambranles en bois, qui ne sont plus guère utilisés auprofit des moulures et plinthes en matière plastique ; tandis que,dans ces dernières, il est possible de faire passer dans un mêmecompartiment plusieurs conducteurs (en principe les conducteursd’un même circuit), les moulures en bois sont limitées au passaged’un seul conducteur par rainure.

On peut citer, comme exemples, le vide entre plafond et fauxplafond, les alvéoles des matériaux constitutifs si ces alvéoles sontsuffisamment alignées, les huisseries de fenêtres ou de portes.

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Les systèmes de profilés possèdent au moins les degrés de pro-tection IP 4x et chocs 5 (§ 4). Ils ne sont pas prévus pour un degréde protection contre la pénétration des liquides supérieur à IP x 2.

Les profilés en matière plastique présentent le niveau de sécuritéde la classe II, même lorsqu’ils contiennent des conducteurs isolés.

1.6.4 Dimensions

Les dimensions des profilés ne sont pas normalisées. En pratique,elles s’échelonnent entre 22 × 10 mm pour les petites mouluresjusqu’à 200 × 60 mm pour les goulottes.

Les profilés sont caractérisés par leur section utile (déterminantle nombre de conducteurs ou de câbles pouvant être posés), qui varieentre 100 mm2 et plus de 10 000 mm2.

Ces valeurs montrent l’étendue des fabrications et, parconséquent, les possibilités offertes pour le passage des conducteurset des câbles.

1.6.5 Conditions de pose

Des conducteurs appartenant à des circuits différents peuvent êtreinstallés dans un même compartiment de profilé si les circuits appar-tiennent à la même installation, sont isolés pour la plus grandetension mise en jeu et sont protégés individuellement contre lessurcharges.

Le conducteur le plus bas doit se trouver au moins à 50 mmau-dessus du sol fini.

Les profilés peuvent servir de support à de l’appareillage (soclesde prises de courant, interrupteurs...), l’appareillage étant fixé surle socle du profilé et satisfaisant aux conditions généralesd’installation.

1.7 Pose dans des caniveaux

Un caniveau est une enceinte située au-dessus ou dans le sol,ventilée ou fermée, ayant des dimensions ne permettant pas auxpersonnes d’y circuler, mais dans laquelle les canalisations sontaccessibles sur toute leur longueur pendant et après installation.

Un caniveau se distingue de la galerie, dans laquelle les personnespeuvent circuler librement et qui sont en fait de véritables locaux.

Un caniveau peut ou non faire partie de la construction dubâtiment. En d’autres termes, il peut être soit préfabriqué et mis enplace dans le bâtiment, soit faire partie de la construction même dubâtiment.

Dans les caniveaux (modes de pose 41 à 43), les canalisationssont les mêmes que celles utilisées dans les vides de construction.

1.8 Canalisations enterrées

Une canalisation enterrée est une canalisation établieau-dessous de la surface du sol et dont les enveloppes extérieures(gaines ou conduits de protection) sont en contact avec le terrain (lesol).

Les canalisations enterrées sont constituées de câbles qui, suivantleurs caractéristiques mécaniques, sont posés de manièredifférente :

— les câbles de tension nominale 1 000 V, et comportant unearmure métallique, peuvent être posés directement dans le sol ; ilen est ainsi pour les câbles des séries U 1000 RGPFV, U 1000 RVFV,FR-N 1 X1X2Z4X2 et FR-N 1 X1G1Z4G1 ;

— les câbles de tension nominale 1 000 V, mais ne comportantpas d’armure métallique, nécessitent une protection mécaniquecontre le choc des outils à main, protection qui peut être assuréepar des tuiles, des briques, ou des dispositions analogues. Il s’agitdes câbles U 1000 R12N, U 1000 R2V, FR-N 1 X1X2 et FR-N 1 X1G1 ;

— les autres câbles doivent être disposés dans des conduits oufourreaux les protégeant sur toute leur longueur, conformes à lanorme NF C 68-171.

Les canalisations (modes de pose 61 à 63) sont disposées àune profondeur de, au moins :

• 0,60 m dans les terrains non accessibles aux véhicules ;• 1 m sous les voies où circulent normalement les véhicules.

En outre, des distances sont imposées entre les canalisations élec-triques et les autres canalisations (figure 3).

Quelle que soit la nature des canalisations, un dispositif avertis-seur doit être disposé au-dessus, afin de prévenir ceux qui effectuentdes travaux de terrassement de la présence de canalisationsélectriques.

1.9 Canalisations préfabriquées

1.9.1 Définition

Une canalisation préfabriquée est constituée de barres conduc-trices supportées par des isolateurs et enfermées dans une enve-loppe qui assure la protection contre les contacts directs et laprotection contre les influences externes.

Elle est composée d’éléments droits fabriqués en usine et qui sontassemblés sur place, différents accessoires permettant les raccor-dements, les changements de direction, les dérivations, les croise-ments, etc. L’assemblage s’effectue comme un jeu de construction.

Les canalisations préfabriquées peuvent être utilisées :— soit pour le transport de l’énergie depuis un tableau principal

jusqu’à un tableau divisionnaire ;— soit pour la distribution de l’énergie, la canalisation constituant

un tableau d’où sont issues des dérivations alimentant soit des récep-teurs, soit des tableaux terminaux ;

— soit pour la gestion de l’énergie grâce à l’introduction de busde transmission d’informations ; cette dernière fonction est, en fait,complémentaire de la deuxième.

Du fait de leur constitution, les canalisations préfabriquéespermettent de réaliser des installations évolutives et adaptables àtout moment aux besoins de l’exploitation.

1.9.2 Normalisation

Les canalisations préfabriquées font l’objet de la normeNF C 63-411 qui en définit les règles de construction, et qui est baséesur la norme 439-2 de la CEI.

Les conditions d’installation et d’utilisation sont définies, en plusdes règles générales de la NF C 15-100, par deux guides :UTE C 15-107 et UTE C 15-520.

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2. Courants admissibleset protection électrique

2.1 Courants admissiblespour les conducteurs et les câbles

2.1.1 Principe

Le courant admissible est défini comme la valeur maximale ducourant qui peut parcourir en permanence un conducteur, dans desconditions données, sans que la température en régime permanentsoit supérieure à une valeur spécifiée.

Cette définition fait apparaître que la valeur du courant admis-sible dépend essentiellement des facteurs suivants :

— la température maximale admissible en régime permanent ;— les conditions d’installation.

En ce qui concerne la température admissible en régime per-manent, elle est basée sur l’estimation de la durée de vie desisolations (figure 4), résultant d’expériences de longue durée qui ontpermis de déterminer le temps à partir duquel l’isolant des conduc-teurs commençait à présenter certaines défaillances, par exemple,des craquelures sur des échantillons cintrés.

C’est ainsi que la durée de vie des isolants a été estimée à trenteannées si la température à leur surface n’était pas supérieure à :

• 60 oC pour le caoutchouc ordinaire ;• 70 oC pour le polychlorure de vinyle (PVC) ;

• 90 oC pour le polyéthylène réticulé (PR) et l’éthylène-propylène(EPR) ;

• 180 oC pour le caoutchouc de silicone.

En fait, un conducteur n’est jamais parcouru en permanence parson courant admissible, sauf cas particuliers. Il peut donc être tenucompte des conditions d’utilisation pour déterminer sa durée de vie.

Par contre, un conducteur sera soumis, pendant sa durée de vieprésumée, à des surintensités dont la valeur et la durée sont trèsvariables et dépendent des conditions d’exploitation. Un conducteurisolé au PR, qui peut être porté à 90 oC pendant trente années, pourra

Figure 3 – Disposition des câbles enterrés

Figure 4 – Courbes expérimentales de durée de vie des isolations

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être soumis à une température de 100 oC pendant la moitié de sadurée de vie présumée, soit quinze années (figure 4). En pratique, unconducteur soumis à une surintensité de 10 % aura sa durée de vieréduite de 50 % pendant la durée de passage de la surintensité maispendant cette durée seulement. En d’autres termes, cela signifiequ’une heure à 10 % de surintensité correspond à deux heures aucourant admissible.

Les conditions de protection contre les surcharges et contre lescourts-circuits ont été déterminées sur ces bases en estimant lenombre de surcharges et de courts-circuits susceptibles de par-courir un conducteur pendant sa durée de vie [D 5 032].

Les courants admissibles sont déterminés en fonction de la sec-tion des conducteurs par une formule empirique Iz = A S b danslaquelle le coefficient A et l’exposant b dépendent du mode de pose,de la nature et du nombre de conducteurs.

Depuis 1976, des études très poussées ont été poursuivies surle plan international concernant la détermination des courantsadmissibles et ont permis de donner des valeurs plus précises etmieux adaptées aux conditions d’installation.

Le tableau 9 montre quelques exemples de valeurs ducoefficient A et de l’exposant b de la norme de 1991, valeursconformes aux normes internationales. (0)

2.1.2 Méthodes de référence

Pour la détermination des courants admissibles, les différentsmodes de pose ont été regroupés dans des méthodes de référencetelles que les conditions d’échauffement et de refroidissement desconducteurs soient semblables.

On considère, en pratique, cinq méthodes de référence, entenant compte de certains facteurs de correction (tableau 10).

(0)

— La méthode B concerne les conducteurs enfermés dans desenceintes non ventilées et, par conséquent, dans lesquelles ladissipation de la chaleur est mauvaise.

— La méthode C concerne les câbles qui, bien que posés à l’air,sont collés contre une paroi, ce qui limite la dissipation de la chaleur.

— Les méthodes E et F concernent les conducteurs et câbles àl’air libre, de telle manière que l’air puisse circuler librement autourd’eux et assure une bonne dissipation de la chaleur ; dans ce cas,une distinction est faite entre les monoconducteurs et les multi-conducteurs, du fait qu’un câble monoconducteur se refroidit mieux

qu’un câble multiconducteur qui comprend plusieurs conducteursenfermés dans une même gaine.

— La méthode D concerne les câbles enterrés. Les conditions dedissipation de la chaleur dépendent de la résistivité thermique du sol.

Les valeurs des courants admissibles sont données :— pour les méthodes de référence B, C, E, F, par le tableau 11 ;— pour la méthode de référence D, par le tableau 12.

Des facteurs de correction sont à apporter aux valeurs ainsidéterminées ; ils sont donnés :

— si la température ambiante est différente de la température deréférence (30 oC), pour les conducteurs et câbles (suivant lesméthodes de référence B, C, E et F), par le tableau 13 ;

— si la température du sol est différente de la température deréférence (20 oC), pour les câbles enterrés (suivant la méthode D),par le tableau 14 ;

— en cas de pose jointive, suivant le nombre de câbles jointifset le mode de pose, par le tableau 15.

Lorsque les câbles sont disposés en plusieurs couches, les facteursde correction suivants doivent être appliqués aux valeurs de courantsadmissibles :

• 2 couches : ................................................................................ 0,80• 3 couches : ................................................................................ 0,73• 4 ou 5 couches : ....................................................................... 0,70• 6 ou 8 couches : ....................................................................... 0,68• 9 couches et plus : ................................................................... 0,66

Les valeurs des courants assignés des dispositifs assurant laprotection des canalisations contre les surcharges sont donnéestableau 19 pour les fusibles et tableau 20 pour les petitsdisjoncteurs. (0)

2.2 Canalisations préfabriquées

2.2.1 Courant assigné

Les canalisations préfabriquées ne sont pas désignées par la sec-tion des conducteurs, mais par leur courant assigné. C’est en fonctionde ce courant que sont effectués les essais définis dans la normeNF C 63-411 et que sont déterminées les conditions d’utilisation.(0)

2.2.2 Circuits mixtes

En général, les canalisations préfabriquées (CP1, figure 5) neconstituent pas à elles seules un circuit électrique, mais sont asso-ciées à des câbles (ou à d’autres canalisations) en conducteurs isolés,soit en amont (C1), soit en aval (C2) de la canalisation, d’où la notionde circuits mixtes constitués de câbles et de canalisations pré-fabriquées en série, l’ensemble étant protégé par les mêmesdispositifs de protection. (0)

Les différences de caractéristiques des câbles et des canalisa-tions préfabriquées nécessitent d’adopter des dispositions particu-lières pour la détermination des conditions de protection. Le guideUTE C 15-107 a envisagé quelques cas types de circuits mixtesconcernant les situations les plus courantes.

(0)

(0)

(0)

Tableau 9 – Quelques exemples de valeurs des coefficients A et b pour le calcul des courants admissibles

Mode de poseS

A b(mm)2

2 monoconducteurs, isolés PVC,sous conduit

13,5 0,62512,4 0,635

3 monoconducteurs, isolés PVC,sur chemin de câbles

15,0 0,62515,0 0,625

Câble à 3 conducteurs, isolé PR,sur chemin de câbles

17,8 0,62316,4 0,637

3 monoconducteurs, isolés PR,sur chemin de câbles

18,77 0,62817,0 0,650

16 25

16 25

16 25

16 25

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2.2.3 Impédances des boucles de défaut

La caractéristique essentielle qui différencie les canalisations pré-fabriquées des canalisations en conducteurs isolés concerne lavaleur de

l’impédance de la boucle de défaut

Z

s

, en cas de défautou de court-circuit.

En effet, la canalisation préfabriquée comporte une enveloppecontinue métallique qui peut être utilisée comme conducteur deprotection. Or le passage d’un courant de défaut crée un champmagnétique dont le flux résultant va provoquer des pertes dans lematériau ferromagnétique constituant cette enveloppe : il en résulteune augmentation de

Z

s

qui est variable suivant l’intensité ducourant de défaut.

L’impédance de la boucle de défaut dépend de la saturation, doncde la variation de la perméabilité relative de l’enveloppe métallique.La perméabilité relative augmente avec la valeur du courant dedéfaut, passe par un maximum qui est atteint pour un courantd’autant plus petit que l’enveloppe participe davantage au passagedu courant de défaut, ce qui est le cas si cette enveloppe est utiliséecomme conducteur de protection. Pour des courants de défautimportants, la perméabilité relative tend vers 1 et l’impédance dela boucle de défaut tend vers une valeur constante.

En outre, l’impédance est d’autant plus grande que la configu-ration géométrique de la boucle est grande. Les mesures effectuéesont montré que, pour des courants de défaut supérieurs à six foisle courant assigné

I

n

de la canalisation préfabriquée, l’impédancede la boucle de défaut était sensiblement constante. C’est pourquoila mesure de

Z

s

est faite à

I

d

= 6

I

n

et que la valeur mesurée figureparmi les caractéristiques indiquées par le constructeur (figure

6

).

Le tableau

16

présente, sous forme schématique, les configura-tions et les paramètres d’essai pour la mesure des différentesimpédances de boucle de défaut, nécessaires à la déterminationdes conditions de protection des canalisations préfabriquées.

3. Appareillageet autres matériels

Sous la dénomination

appareillage

, nous rangeons l’ensemble desmatériels permettant d’établir ou d’interrompre et de distribuerl’énergie électrique, et d’assurer les fonctions de connexion, decommande et de protection [D 5 032].

Nota :

le lecteur pourra utilement se reporter, dans ce traité, aux articles

Appareillageélectrique à basse tension

[D 4 860] [D 4 862] [D 4 865] [D 4 867].

3.1 Appareillage de connexion

Ce sont des dispositifs établis généralement une fois pour touteset ne pouvant être modifiés sans intervention sur leurs éléments,le plus souvent à l’aide d’outils. Il s’agit de :

— jeux de barres et dérivations (soudés, boulonnés, assuréespar serre-barres) ;

— bornes de différents modèles (bornes à vis, sans vis, à cages,à plage, à tige, à étrier, à plots, en barrettes...) ;

— cosses et raccords (soudés, sertis, à griffes, à brides...) ;— cosses, clips et languettes, pour connexions rapides... ;

Tableau 10 – Détermination des courants admissibles suivant les modes de pose : méthodes de référence

Méthode de

référenceModes de pose [référence]

Facteurs de correction éventuels

Conducteurs Câbles

B

0. Pose dans des conduits :— encastrés dans des parois thermiquement isolantes [01, 02] .......................................... 0,77 0,70— apparents ou encastrés [03, 04, 05] .................................................................................... 1 0,90

2. Pose dans des vides de construction :— directement [21].................................................................................................................... X 0,95— sous conduit [22 à 25] .......................................................................................................... 0,95 0,865

3. Pose dans des goulottes [31 à 34].............................................................................................. 1 0,904. Pose dans des caniveaux :

— fermés [41] ............................................................................................................................ X 0,95— ouverts ou ventilés [42, 43].................................................................................................. X 1

7. Pose dans des moulures, plinthes, chambranles et huisseries [71 à 74] ............................... 1 0,90

C

1. Pose à l’air libre sur une paroi :— sur un mur [11] ..................................................................................................................... X 1— à un plafond [11 A] ............................................................................................................... X 0,95— sur chemin de câbles ou tablettes non perforés [12] ........................................................ X 1— sur isolateurs [18] ................................................................................................................. 1,21

D

6. Pose enterrée :— directement sans ou avec protection complémentaire [62, 63] ....................................... X 1— dans des conduits ou des fourreaux [61] ........................................................................... X 0,80

E, F

1. Pose à l’air libre (sur chemins de câbles ou tablettes perforés [13], sur corbeaux [14], surcolliers espacés des parois [15], sur échelles à câbles [16] et suspendus à un câble porteur[17]) :

E pour les câbles multiconducteurs, ........................................................................ X 1F pour les câbles monoconducteurs.

X mode de pose non applicable.

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Tableau 11 – Courants admissibles

(en ampères)

dans les canalisationspour les méthodes de référence B, C, E et F

(tableau 52 F de NF C 15-100)

Méthodede référence

Isolant [nombre de conducteurs chargés]

B PVC [3] PVC [2] PR [3] PR [2]

C PVC [3] PVC [2] PR [3] PR [2]

E PVC [3] PVC [2] PR [3] PR [2]

F PVC [3] PVC [2] PR [3] PR [2]

Cuivre

S

... (mm

2

)1,5 15,5 17,5 18,5 19,5 22 23 24 262,5 21 24 25 27 30 31 33 364 28 32 34 36 40 42 45 496 36 41 43 48 51 54 58 63

10 50 57 60 63 70 75 80 8616 68 76 80 85 94 100 107 11525 89 96 101 112 119 127 138 149 16135 110 119 126 138 147 158 169 185 200

50 134 144 153 168 179 192 207 225 24270 171 184 196 213 229 246 268 289 31095 207 223 238 258 278 298 328 352 377

120 239 259 276 299 322 346 382 410 437

150 299 319 344 371 395 441 473 504185 341 364 392 424 450 506 542 575240 403 430 461 500 538 599 641 679300 464 497 530 576 621 693 741 783

400 656 754 825 940500 749 868 946 1 083630 855 1 005 1 088 1 254

Aluminium S

...(mm

2

)

2,5 16,5 18,5 19,5 21 23 24 26 284 22 25 26 28 31 32 35 386 28 32 33 36 39 42 45 49

10 39 44 46 49 54 58 62 6716 53 59 61 66 73 77 84 9125 70 73 78 83 90 97 101 108 12135 86 90 96 103 112 120 126 135 150

50 104 110 117 125 136 146 154 164 18470 133 140 150 160 174 187 198 211 23795 161 170 183 195 211 227 241 257 289

120 186 197 212 226 245 263 280 300 337

150 227 245 261 283 304 324 346 389185 259 280 298 323 347 371 397 447240 305 330 352 382 409 439 470 530300 351 381 406 440 471 508 543 613

400 526 600 663 740500 610 694 770 856630 711 808 899 996

n

o

de colonne

1 2 3 4 5 6 7 8 9

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— raccords et connexions à

percement d’isolant

, utilisés dans desapplications particulières (téléphonie, lignes aériennes et conduc-teurs isolés en faisceaux...) ;

— boîtes en plastique ou en fonte remplies de paraffine pour lesconnexions immergées.

Ces connexions sont effectuées soit sur les bornes des appareil-lages, soit sur des bornes placées dans les enveloppes des appa-reillages (coffrets, tableaux...), soit encore dans des boîtes affectéesà ce seul usage (boîtes de connexion), de façon à rester accessiblespour vérifications ou interventions.

Les ensembles montés de bornes, barres, plots, sous coffret enboîtier, pour des sections supérieures à 16 ou 25 mm

2

, s’appellent

grilles

de dérivation, distributeurs, coffrets de répartition, etc.

Un modèle particulier, pour colonne montante desservant lesimmeubles, dit

distributeur d’étage

, porte également les coupe-circuit protégeant les dérivations individuelles des utilisateurs.

Certains types de câbles, ou certaines dispositions, peuvent néces-siter des modèles particuliers de boîtes ou de coquilles remplies dematière isolante ou de résines synthétiques polymérisables (câblesenterrés, câbles haute tension, connexions immergées).

3.2 Appareillage de coupure (protection,commande, sectionnement)

Les définitions sont données en [D 5 032]. Les caractéristiquesparticulières sont indiquées ci-après.

Les

interrupteurs

sont des appareils dont le pouvoir de coupureest celui correspondant à leur courant assigné et ayant une fonctionsimple (ouverture et fermeture).

Les

inverseurs

sont des interrupteurs à deux ou trois positions.

Les

commutateurs

(de mesures, de commandes, de sélection, etc.)sont des interrupteurs chargés d’établir des connexions suivant unschéma défini.

Nota :

nous n’entrerons pas ici dans la technologie de ces trois types d’appareils quiutilisent parfois les mêmes éléments (à couteaux, à contacts ponctuels, à paquets, à cames,etc.).

Tableau 12 – Courants admissibles

(en ampères)

dans les canalisations enterrées (méthode de référence D)

[tableau 52 G de NF C 15-100]

Section des conducteurs

Isolant [nombre de conducteurs chargés]

PVC [3] PVC [2] PR [3] PR [2]

(mm

2

)

Cuivre

1,5 26 32 31 372,5 34 42 41 484 44 54 53 636 56 67 66 80

10 74 90 87 10416 96 116 113 13625 123 148 144 17335 147 178 174 208

50 174 211 206 24770 216 261 254 30495 256 308 301 360

120 290 351 343 410

150 328 397 387 463185 367 445 434 518240 424 514 501 598300 480 581 565 677

Aluminium

10 57 68 67 8016 74 88 87 10425 94 114 111 13335 114 137 134 160

50 134 161 160 18870 167 200 197 23395 197 237 234 275

120 224 270 266 314

150 254 304 300 359185 285 343 337 398240 328 396 388 458300 371 447 440 520

Tableau 13 – Facteurs de correction pour des températures ambiantes différentes de 30

o

C à appliquer aux valeurs de courants admissibles du tableau

11

[extrait de tableau 52 J1 de NF C 15-100]

Température ambiante

(

o

C)

Isolation

PVC PR

10 1,22 1,1515 1,17 1,1220 1,12 1,0825 1,06 1,04

35 0,94 0,9640 0,87 0,9145 0,79 0,8750 0,71 0,82

55 0,61 0,7660 0,50 0,7165 0,6570 0,58

75 0,5080 0,41

Pour des températures ambiantes supérieures, consulter le fabricant.

Tableau 14 – Facteurs de correction pour des températures du sol différentes de 20

o

C à appliquer aux valeursdu tableau

12

[extrait de tableau 52 J2 de NF C 15-100]

Températuredu sol

(

o

C)

Isolation

PVC PR

10 1,10 1,0715 1,05 1,04

25 0,95 0,9630 0,89 0,9335 0,84 0,8940 0,77 0,85

45 0,71 0,8050 0,63 0,7655 0,55 0,7160 0,45 0,65

65 0,6070 0,5375 0,4680 0,38

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Les

contacteurs

sont commandés par l’attraction électromagné-tique d’une bobine sur une palette solidaire des pôles. Ceux-ci sontsouvent munis d’une cage et de bobine de soufflage de l’arc. Enoutre, des contacts auxiliaires solidaires des pôles principauxassument de nombreuses fonctions (signalisation, autoalimentationde maintien, asservissements, etc.).

Les contacteurs sont, en principe, utilisés pour la commande àdistance de circuits, pour les automatismes séquentiels et toutes lesfonctions nécessitant des manœuvres multiples. Ils ne sont pas

destinés à la commande de circuits restant sous tension de façonpermanente. Toutefois, dans ce cas, on peut utiliser des contacteursdits

à accrochage

, c’est-à-dire dont le maintien est assuré mécani-quement, la bobine principale servant à l’attraction jusqu’à l’accro-

Tableau 15 – Facteurs de correction pour groupement de plusieurs circuits ou de plusieurs câbles multiconducteurs à appliquer aux valeurs de référence des tableaux

11

et

12

(d’après tableau 52 L de NF C 15-100)

Disposition des câbles jointifsNombre de circuits ou de câbles Méthodes

de référence1 2 3 4 5 6 7 8 9 12 16 20

Enfermés, encastrés ou noyés dans lesparois 1,00 0,80 0,70 0,65 0,60 0,57 0,54 0,52 0,50 0,45 0,41 0,38 B

Simple couche sur les murs ou lesplanchers ou tablettes non perforées 1,00 0,85 0,79 0,75 0,73 0,73 0,72 0,71 0,70

Pas de facteur de réduction

supplémentaire pour plus de 9 câbles

CSimple couche au plafond 0,95 0,81 0,72 0,68 0,66 0,64 0,63 0,62 0,61

Simple couche sur des tabletteshorizontales perforées ou tablettesverticales

1,00 0,88 0,82 0,77 0,75 0,73 0,73 0,72 0,72E ; F

Simple couche sur des échelles àcâbles, corbeaux, etc. 1,00 0,87 0,82 0,80 0,80 0,79 0,79 0,78 0,78

Tableau 16 – Conditions d’essai pour la mesure des impédances de bouclenécessaires à la détermination des conditions de protection des canalisations préfabriquées

Composanterésistive

R

s

(1)

Composanteréactive

X

s

t

R IntR 6 IntR 6 In

6 In

tR 6 In

tR IntR 6 In

tR 6 In

6 In

(1) tR température de régime, c’est-à-dire la température des conducteurs en régime ininterrompu sous le courant assigné de la canalisation préfabriquée.tM température maximale admissible des conducteurs en court-circuit.

tR tM+

2--------------------

tR tM+

2--------------------

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chage, le décrochage (déclenchement) étant commandé par uneseconde bobine.

Les disjoncteurs sont des appareils dont les contacts sont capablesd’assurer une ouverture très rapide afin d’accroître le pouvoir decoupure. Ils peuvent être munis de dispositifs de commande à dis-tance, par moteurs, solénoïdes, etc.

Les disjoncteurs sont essentiellement destinés à la protection descircuits, des transformateurs, des sources d’énergie, des couplagesentre circuits différents, etc.

Les télérupteurs sont des relais d’un type particulier, fonctionnantpar impulsions successives de courant, la première assurant la fer-meture, la suivante l’ouverture, puis la fermeture et ainsi de suite.

Leur circuit de commande étant très simplifié, ils sont utilisés pourles circuits d’éclairage commandés de plus de deux points (parsimples boutons-poussoirs à fermeture, montés en parallèle). Ilspeuvent également commander à distance des contacteurs (puis-sance de commande faible, en cas de circuits de grande longueur).Leurs contacts sont, soit secs, soit à basculeurs à mercure. Lorsque

leur fonctionnement est à ouverture temporisée après une impulsionde fermeture, ils s’appellent minuterie.

Les prises de courant dont le courant assigné est inférieur ou égalà 16 A peuvent également servir de dispositif de commande ;au-delà, il est préférable de les associer à des interrupteurs.

Les sectionneurs sont, quel que soit le type de matériel utilisé pourassurer le sectionnement :

— soit des appareils pour lesquels la fonction de sectionnementest explicitement reconnue par les normes les concernant ;

— soit d’autres dispositifs, qui doivent alors :• supporter entre les bornes de chaque pôle, en position d’ouver-

ture, une tension de choc de :5 kV lorsque la tension nominale de l ’ installation est

de 230/400 V,8 kV lorsque la tension nominale de l ’ installation est

de 400/690 V,10 kV lorsque la tension nominale de l’installation est de 1 000 V ;

l’essai correspondant peut ne pas être effectué si la distance mini-male d’ouverture est, pour les appareils à simple coupure, respecti-vement 4,8 et 11 mm, distance majorée de 25 % dans le casd’appareils à double coupure ;

• avoir un courant de fuite à travers les pôles ouverts non supé-rieur à 0,5 mA par pôle à l’état neuf, en conditions propres et sèches,et à 6 mA à la fin de la durée de vie conventionnelle, sous une tensiond’essai égale à 110 % de la tension nominale entre phase et neutrede l’installation.

3.3 Appareillage de protection

La protection est assurée par deux fonctions :— la détection, qui est le fait de matériels tels que les relais (soit

directs, soit indirects), alimentés par transformateurs de courant,ou les fusibles (ces derniers assurant également la coupure) ;

— la coupure, effectuée, à la suite d’une détection quelconque,soit par des fusibles, soit par des disjoncteurs ou des contacteurs(qui, associés à leurs relais, s’appellent alors discontacteurs ).

3.3.1 Caractéristiques des fusibles

Les fusibles sont caractérisés par :— la tension assignée Un , valeur maximale d’emploi du fusible ;— le courant assigné In d’après lequel sont déterminées les

conditions d’échauffement et les caractéristiques de fusion ;— le pouvoir de coupure, courant maximal de court-circuit que

le fusible peut couper ;— les dimensions des cartouches ou des éléments de

remplacement ;— les caractéristiques de fusion, qui comprennent :

• le courant conventionnel de non-fusion I1 , courant n’assurantpas la fusion du fusible dans un temps conventionnel, géné-ralement de 1 h,

• le courant conventionnel de fusion I2 , courant assurant lafusion du fusible dans un temps au plus égal au temps conven-tionnel précédent,

• la zone de fonctionnement (figure 7) comprise entre la courbede durée de fonctionnement total (F) et la courbe minimale depréarc (NF).

Pour la détermination des conditions de protection, seule est priseen considération la limite supérieure de la zone de fonctionnement,correspondant aux conditions les plus défavorables. Cette limite per-met ainsi de garantir que la protection est correctement assurée,quelle que soit la caractéristique réelle de fonctionnement du fusibleutilisé ; ainsi, si un fusible d’un constructeur est remplacé par un

Figure 5 – Exemple de circuit mixte

Figure 6 – Variation de l’impédance Zs de la boucle de défauten fonction du rapport du courant Id de défaut au courant Inassigné de la canalisation préfabriquée

Remarque : en raison du bruit (ronflement des circuits magné-tiques), on peut être amené à utiliser des circuits et des électro-aimants alimentés en courant redressé ; cette pratique estgénéralisée pour les appareils de fort courant assigné. Dans cecas, si des dispositifs différentiels sont placés en amont, onveillera à alimenter les redresseurs de courant par l’intermédiairede transformateurs à enroulements séparés. En effet, en cas dedéfaut à la terre sur le circuit de commande, on risque de per-turber très fortement le fonctionnement des tores de détection decourant homopolaire.

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fusible de même courant assigné, mais d’un autre constructeur, lesconditions de protection demeurent satisfaites.

Les caractéristiques des fusibles dépendent de leur type.

Les caractéristiques des fusibles pour installations domestiqueset analogues sont données dans le tableau 17. (0)

Leurs dimensions assurent l’ininterchangeabilité des élémentsde remplacement, empêchent le remplacement d’une cartouchepar une autre de courant assigné supérieur.

Les caractéristiques des fusibles pour usages industriels sontdonnées dans le tableau 19. Leur pouvoir de coupure élevé est aumoins égal à 50 000 A pour les fusibles 500 V et à 32 000 A pour lesfusibles 660 V.

On distingue, dans ce domaine, deux sortes de fusibles : les élé-ments de remplacement du type g (à usage général) qui peuventassurer la protection contre les surcharges et la protection contreles courts-circuits et ceux du type aM (accompagnement moteur) quiassurent seulement la protection contre les courts-circuits.

Le tableau 18 donne les valeurs des courants assignés des fusiblesassurant la protection des canalisations contre les surcharges.

Les fusibles d’accompagnement pour tableaux de contrôle (AD)sont caractérisés par : In (15, 30, 45 ou 60 A), Un (440 V), leur pouvoirde coupure (20 000 A), leurs dimensions assurant l’ininterchangea-bilité et la coordination de leurs caractéristiques avec celles des dis-joncteurs de branchement (fusion au-delà du courant maximalsusceptible d’être coupé sans dommage par ces appareils).

3.3.2 Caractéristiques des disjoncteurs

Un disjoncteur peut être caractérisé par plusieurs tensionsd’emploi assignées pour lesquelles certaines caractéristiquespeuvent être différentes, par exemple, le pouvoir de coupure, lestensions normalisées étant :

130, 250, 400, 440, 690, 750 et 1 000 V

(0)

(0)

Les valeurs de crête des tensions assignées de tenue aux chocsdes disjoncteurs doivent être au moins égales, pour les tensionsd’isolement assignées inférieures à 500 V, à :

• 4 kV pour ceux utilisés dans les installations ;• 6 kV pour ceux utilisés à l’origine des installations et dans les

branchements.

Les valeurs du courant assigné sont déterminées pour une tem-pérature ambiante de 20 oC pour les matériels pour installationsdomestiques et analogues et de 40 oC pour les matériels pour instal-lations industrielles. Le tableau 20 donne les valeurs des courantsassignés des disjoncteurs assurant la protection des canalisationscontre les surcharges.

Pour les petits disjoncteurs, les valeurs normalisées des courantsassignés sont les suivantes : 6, 10, 13, (15), 16, (17), 20, 25, 32, (38),40, (47), 50, 60, (63), (75), 80, (95), 100, (117), 125.

Il faut noter que les valeurs entre parenthèses sont celles de lanorme NF C 61-400 concernant les types L et U.

Le courant thermique à l’air libre est généralement égal au courantassigné.

Le courant thermique conventionnel sous enveloppe est déter-miné en fonction du précédent, par application d’un facteur dedéclassement qui dépend de la température qui peut régner à l’inté-rieur de l’enveloppe, à l’endroit où le disjoncteur est installé. Lesconstructeurs indiquent les valeurs des facteurs de déclassement.

Le pouvoir de coupure varie pour les petits disjoncteurs, entre1 500 et 10 000 A. Pour les disjoncteurs à usage général, il est supé-rieur et peut atteindre 40 000 à 50 000 A. Un même disjoncteur peutprésenter différentes valeurs de pouvoir de coupure, selon la tension.Les normes relatives aux petits disjoncteurs divisionnaires(NF C 61-400 et NF C 61-410) définissent un seul pouvoir de coupure,tandis que les normes relatives aux installations industriellesconsidèrent deux pouvoirs de coupure, symbolisés par P1 et P2 dansNF C 63-120 et, dans les normes internationales, par :

— pouvoir de coupure ultime : valeur maximale du courant decourt-circuit que le disjoncteur peut couper sous une tensionspécifiée et dans des conditions spécifiées ;

— pouvoir de coupure de service : pourcentage du pouvoir decoupure ultime qui garantit que le disjoncteur est capable, aprèscoupure du courant de court-circuit correspondant, d’assurer encoresa fonction de coupure sur court-circuit.

En général, les disjoncteurs sont choisis d’après leur pouvoir decoupure ultime. Lorsqu’une seule valeur de pouvoir de coupure estindiquée, c’est celle du pouvoir de coupure ultime.

Le pouvoir de fermeture est, pour les disjoncteurs pour usagegénéral, de l’ordre de deux fois le pouvoir de coupure.

L’énergie traversante (I 2t ) peut généralement se déduire de lalimite supérieure de la zone de déclenchement, sauf pour les temps

Figure 7 – Caractéristiques de fonctionnement d’un fusible

Tableau 17 – Cartouches cylindriques fusiblespour installations domestiques et analogues

In Un

Pouvoirde

coupure

Dimensions (1)

diamètre longueur

(A) (V) (A) (mm) (mm)

6 6,3 23250

10 8,5 234 000

16 10,3 25,8

20 8,5 31,5

38025 10,3 31,5

8 00032 10,3 38

(1) Ininterchangeabilité des éléments de remplacement.

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Tableau 18 – Courants assignés (en ampères) des fusibles gl protégeant les canalisationscontre les surcharges (tableau 53 A de NF C 15-100)

Méthodede référence (1) Isolant [nombre de conducteurs chargés]

B PVC [3] PVC [2] PR [3] PR [2]

C PVC [3] PVC [2] PR [3] PR [2]

E PVC [3] PVC [2] PR [3] PR [2]

F PVC [3] PVC [2] PR [3] PR [2]

Cuivre

S... (mm2)1,5 10 10 10 16 16 16 20 202,5 16 20 20 20 25 25 25 324 20 25 25 32 32 32 40 406 32 32 40 40 40 50 50 50

10 40 50 50 50 63 63 63 6316 50 63 63 63 80 80 80 10025 80 80 80 100 100 100 125 125 12535 100 100 100 125 125 125 125 160 160

50 100 125 125 125 160 160 160 200 20070 125 160 160 160 200 200 200 250 25095 160 200 200 200 250 250 250 315 315

120 200 200 250 250 250 315 315 315 400

150 250 250 315 315 315 400 400 400185 250 315 315 315 400 400 500 500240 315 315 400 400 400 500 500 500300 400 400 400 500 500 630 630 630

400 500 630 630 800500 630 630 800 1 000630 630 800 800 1 000

Aluminium

S... (mm2)2,5 10 10 16 16 16 20 20 204 16 20 20 20 25 25 32 326 20 25 25 32 32 40 40 40

10 32 40 40 40 50 50 50 5016 40 50 50 50 63 63 63 8025 63 63 63 63 80 80 80 100 10035 80 80 80 80 100 100 100 125 125

50 80 100 100 100 125 125 125 125 16070 100 125 125 125 160 160 160 160 20095 125 125 160 160 160 200 200 200 250

120 160 160 160 200 200 250 250 250 250

150 200 200 200 250 250 250 315 315185 200 250 250 250 315 315 315 400240 250 250 315 315 315 400 400 400300 315 315 315 400 400 400 500 500

400 400 500 500 630500 500 630 630 630630 630 630 800 800

no decolonne 1 2 3 4 5 6 7 8 9

(1) Tableau 10.

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de fonctionnement très courts, inférieurs à quelques périodes (soit40 à 50 ms), pour lesquels elle est indiquée par le constructeur.

Le courant de réglage ou le courant de fonctionnement permet dedéterminer les conditions de protection assurées par le disjoncteur.

Pour les disjoncteurs non réglables, les caractéristiques de fonc-tionnement sont définies en fonction du courant assigné In . C’estainsi que les disjoncteurs magnétothermiques sont caractérisés par(tableau 21) :

— le courant conventionnel de non-déclenchement (I1) que ledisjoncteur peut laisser passer sans déclencher pendant un tempsdéterminé (généralement 1 h) ;

— le courant conventionnel de déclenchement (I2) qui provoquecertainement le déclenchement du disjoncteur dans un temps déter-miné (1 ou 2 h).

(0)

(0)

Le seuil de fonctionnement magnétique Im (figure 8a) est appelésouvent courant de fonctionnement instantané, du fait que ces dis-joncteurs coupent le courant, lorsqu’ils ne sont pas volontairementretardés, dans un temps très court qui est généralement d’unedemi-période ou d’une période. Pour les petits disjoncteurs, il estdéfini :

— suivant NF C 61-400 :type L :type U :

— suivant NF C 61-410 :

type B :type C :type D :

Pour les autres disjoncteurs, les seuils de fonctionnement sontindiqués par les constructeurs.

Certains disjoncteurs sont munis de déclencheurs électroniques(figure 8b).

Afin d’assurer la sélectivité, les disjoncteurs sont classés en deuxcatégories :

— ceux de la catégorie A, qui ne sont pas retardés et sont le plussouvent limiteurs ;

Les disjoncteurs limiteurs sont munis de dispositifs accélérantl’ouverture de leurs contacts pendant le temps d’augmentation ducourant de court-circuit ; ainsi le courant de court-circuit réel estlimité à une valeur très inférieure au courant de court-circuit pré-sumé, ce qui a pour avantages de limiter les contraintes thermiquesdes conducteurs et de conserver les performances du disjoncteur.

— ceux de la catégorie B, ayant un retard intentionnel compatibleavec le temps de fonctionnement de la catégorie A.

Les petits disjoncteurs sont toujours de la catégorie A.

3.3.3 Autres types de protections

Il existe d’autres types de relais à fonction spécifique, égalementsusceptibles d’agir sur les appareils de commande. Ce sont :

— des relais à courant homopolaire (dits également à courantdifférentiel résiduel ou, plus simplement, différentiels) ;

— des relais de déséquilibre de circuits triphasés, comme lemontage mesurant l’égal déplacement physique de trois bilames,improprement appelé différentiel, protégeant les moteurs contre unecoupure de phase ;

— des relais à retour de courant, à intensité minimale, de tensionou de fréquence minimale ou maximale, etc.

3.3.4 Combinaisons

Les différentes fonctions énumérées aux paragraphes précédentspeuvent être assurés soit par un seul appareil muni des dispositifsappropriés, soit par des combinaisons de matériels dont les plusfréquentes sont :

— l’interrupteur avec fusibles, appelé communément combiné ;— le sectionneur avec fusibles, dont les cartouches servent de

couteaux de sectionnement ;— le contacteur avec fusibles, ces derniers assurant la protection

contre les courts-circuits ;— l’association disjoncteur-fusibles [D 5 032].

Tableau 19 – Fusibles pour usages industriels

(1) Ininterchangeabilité des éléments de remplacement.

2,6 In Im 3,85 In5,5 In Im 8,80 In

3 In Im 5 In<5 In Im 10 In<10 In Im 20 In<

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3.4 Signalisation

L’accomplissement de diverses fonctions, la position d’organes etla visualisation de certains états sont signalés par voie sonore ouvisuelle. La sonorisation utilise des avertisseurs (ronfleurs, son-neries, sirènes), généralement pour attirer l’attention sur une situa-tion précisée par un affichage visuel. Celle-ci s’effectue soit en clair(message écrit ou sur écran), soit, généralement, par des voyants(lumineux ou mécaniques).

Les organes de manœuvre (boutons-poussoirs), portent égale-ment certains repères codés (couleurs, signes : I pour fermé ; O pourouvert).

Les couleurs n’ont pas, en elles-mêmes, de signification parti-culière, mais il leur est attaché un sens général se rapportant à laconséquence de l’action qu’a motivée cette signalisation.

L’idée dominante attachée aux couleurs des voyants lumineuxou mécaniques est la suivante :

— rouge pour le danger ou l’alarme ;— jaune pour attirer l’attention ;— vert pour une situation normale ou de sécurité.

Les tableaux 22, 23 et 24, tirés de la norme EN 60-204, donnentles détails de ces significations.

En plus des couleurs, les boutons-poussoirs portent des symbolesconformes à la norme NF C 03-417, soit à côté, soit directement surles boutons (tableau 25). Les boutons-poussoirs dits de coupured’urgence, de couleur rouge, doivent pouvoir se distinguer aisément,

Tableau 20 – Courants assignés des petits disjoncteurs assurant la protection des canalisationscontre les surcharges (d’après le tableau 53 B de NF C 15-100)(2)

Méthodede référence (1) Isolant [nombre de conducteurs chargés]

B PVC [3] PVC [2] PR [3] PR [2]

C PVC [3] PVC [2] PR [3] PR [2]

E PVC [3] PVC [2] PR [3] PR [2]

F PVC [3] PVC [2] PR [3] PR [2]

Cuivre

S ... (mm2)1,5 16 16 16 20 20 20 20 252,5 20 20 25 25 25 25 32 324 25 32 32 32 40 40 40 506 32 40 40 50 50 50 50 63

10 50 50 63 63 63 80 80 8016 63 80 80 80 100 100 100 10025 80 100 100 100 125 125 125 12535 100 125 125 125

Aluminium

S ... (mm2)2,5 16 16 20 20 20 25 25 254 20 25 25 25 32 32 32 406 25 32 32 32 40 40 40 50

10 40 40 50 50 50 63 63 6316 50 63 63 63 63 80 80 8025 63 80 80 80 80 100 100 100 12535 80 80 100 100 100 125 125 125

no de colonne 1 2 3 4 5 6 7 8 9

(1) Tableau 10.(2) Le tableau tient compte de la nouvelle normalisation des petits disjoncteurs (norme NF C 61-400 et C 15-105).

Tableau 21 – Courants conventionnels de déclenchementet de non-déclenchement de disjoncteurs

In I1 I2(A)

Petits disjoncteurs ............................... 125 1,1 In 1,45 InDisjoncteurs pour usage général (1) ....................................

63 1,05 In 1,35 In> 63 1,05 In 1,25 In

(1) Selon la norme NF EN 60947-2, la valeur de I2 doit être unifiée à 1,30 Inquel que soit le courant In .

Exemple : un voyant de mise sous tension d’un matériel doit êtreblanc (ou clair) ; toutefois, si cette mise sous tension entraîne une situa-tion dangereuse, il doit être rouge (porte d’accès à un dépoussiéreurélectrostatique, etc.). Dans d’autres cas, c’est l’absence de tension qui,étant dangereuse, entraîne une signalisation rouge (arrêt d’un ventila-teur d’extraction de gaz nuisible, etc.).

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par le choix d’une forme et d’une taille appropriées (généralementtype champignon ).

3.5 Ensembles d’appareillages

Nota : le lecteur peut utilement se reporter, dans ce traité, à l’article Appareillage élec-trique à basse tension. Ensembles d’appareillages [D 4 867].

Lorsque des appareils doivent être montés sous formed’ensembles, ils peuvent l’être soit sous forme de châssis d’appa-reillages, soit sous forme de tableaux.

3.5.1 Châssis d’appareillages

Ils sont constitués habituellement de supports en profilés recevantdes barres ou des conducteurs de répartition, et l’appareillage sélec-tionné. Toutefois, cette disposition n’est possible que dans les locauxfermés réservés aux électriciens (personnes qualifiées et habilitées)et sous réserve du respect des distances fixées au tableau 26(également [D 5 032]).

(0)(0)(0)(0)(0)

3.5.2 Tableaux

Ce sont des ensembles d’appareillages sous enveloppes ; ondistingue habituellement :

— les tableaux généraux, qui répartissent l’énergie en provenancedes sources (générateurs ou transformateurs) vers d’autres tableauxou vers les circuits d’utilisation ;

— les tableaux secondaires (ou divisionnaires), d’où partent lescircuits terminaux (à partir des dispositifs de protection contre lessurintensités placés les plus en aval) ;

— le bloc de commande et de répartition, tableau unique d’uneinstallation BT alimentée directement par le réseau de distributionet portant en tête le disjoncteur de branchement.

On utilise parfois aussi des tableautins, petits tableaux division-naires supportant un ou plusieurs appareils de commande et deprotection.

Le terme armoire est réservé à des ensembles entièrement fermésde grandes ou moyennes dimensions, les coffrets étant de petitesdimensions (de l’ordre de 1 m et moins).

3.5.3 Règles

Les ensembles peuvent être construits en usine ou constituésd’éléments fabriqués en usine et assemblés suivant les directivesdu constructeur. Ils sont alors conformes à la norme NF EN 60439-1(UTE C 63-421) qui est celle des ensembles d’appareillages à bassetension de service et dérivés de série.

Lorsqu’ils sont construits in situ, les essais et vérifications en usinesont remplacés par des exigences de construction telles que :

— limitation d’emploi des matériaux (bois naturel non traité enmilieu sec seulement) ;

— distances entre parties actives nues de polarités différentes(10 mm au moins) ;

— distances entre parties actives nues et masse ou autres parties(20 mm au moins et 100 mm en cas d’ouvertures dont la plus petitedimension est comprise entre 12 et 50 mm) dans les enveloppes.

D’une façon générale, les conditions de construction sont lesmêmes que les conditions d’installation des matériels similaires. Unemention particulière doit être réservée aux conducteurs :

— pour les forts courants (supérieurs à 100 A), les barres d’alu-minium traitées (étamage) tendent à supplanter le cuivre ;

— la filerie est pratiquement toujours réalisée en conducteurssouples placés dans des goulottes perforées en polychlorure devinyle, pour les sections égales ou inférieures à 10 mm2, enconducteurs rigides apparents au-dessus de 10 mm2.

3.6 Autres matériels

3.6.1 Moteurs

Pour limiter les troubles susceptibles d’être apportés par le fonc-tionnement des moteurs, et notamment par l’appel de courant audémarrage, la puissance en est limitée lorsqu’ils sont directementalimentés par le réseau de distribution publique. Au-delà des valeursindiquées par le tableau 27 (extrait de la norme NF C 15-100),

Figure 8 – Caractéristiques de fonctionnement d’un disjoncteur

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Tableau 22 – Couleurs des voyants lumineux de signalisation et leur signification

CouleurSignification

du voyant alluméExplication Utilisations typiques

ROUGE Danger ou alarme Avertissement d’un danger potentiel oud’une situation nécessitant une actionimmédiate

— Défaut de pression du système de lubrification— Températures dépassant les limites (de sécurité) spécifiées— Ordre d’arrêter la machine immédiatement (par exemple àcause d’une surcharge)— Équipement de première importance, arrêté par l’actiond’un dispositif de protection— Dangers provoqués par des parties accessibles sous tensionou en mouvement

JAUNE Attention Changement ou changement imminentdes conditions

— Température (ou pression) différant du niveau normal— Surcharge, admissible seulement pendant une durée limitée— Machine en cycle automatique

VERT Sécurité Indication d’une situation sûreou

Autorisation de continuer, voie libre

— Fluide réfrigérant en circulation— Commande automatique de la chaudière en service— Machine prête à fonctionner : toutes les fonctions auxiliairesnécessaires en marche, unités en position de départ et pressionhydraulique ou tension de sortie d’un groupe moteur-générateur dans les limites spécifiées, etc.— Fin du cycle et machine prête à être remise en marche

BLEU Signification spéci-fique attribuée selonles besoins du casconsidéré

Toute signif icat ion spécif ique noncouverte par les trois couleurs (ROUGE,JAUNE et VERT) peut être attribuée

— Indication de commande à distance— Sélecteur en position ajustage— Une unité hors de sa position de départ— Avance lente d’un chariot ou d’une unité

BLANC Pas de significationspécifique attribuée(neutre)

Toute signification ; peut être utiliséchaque fois qu’il y a doute sur l’utilisationdes trois couleurs (ROUGE, JAUNE etVERT) et, par exemple, pour confirmation

— Dispositif de sectionnement de l’alimentation en positionfermé— Choix de la vitesse ou du sens de rotation— Organes auxiliaires non reliés au cycle de travail en marche

Tableau 23 – Couleurs des boutons-poussoirs et leur signification

Couleur (1) Signification de la couleur Utilisations typiques

ROUGE Action en cas d’urgence — Arrêt d’urgence— Lutte contre l’incendie

Arrêt ou mise hors serviceou

Mise hors tension

— Arrêt général— Arrêt d’un ou de plusieurs moteurs— Arrêt d’un élément de machine— Arrêt du cycle (si l’opérateur presse le bouton pendant qu’un cycle est en

cours, la machine s’arrête dès que ce cycle est terminé)— Ouverture d’un interrupteur— Réarmement combiné avec arrêt

JAUNE Interventions Interventions pour supprimer des conditions anormales ou pour éviter deschangements non désirés, par exemple, retour des éléments de la machine àleur point de départ du cycle, si le cycle n’a pas été terminéL’usage du bouton jaune peut annuler d’autres fonctions qui auront étécommandées antérieurement

VERT Marche ou mise en service (2)ou

Mise sous tension

— Démarrage général— Démarrage d’un ou de plusieurs moteurs— Mise en marche d’un élément de machine— Démarrage d’un ou de plusieurs moteurs pour des fonctions auxiliaires— Fermeture d’un interrupteur— Mise sous tension des circuits de commande

BLEU Toute signification spécifique non couvertepar les couleurs ci-dessus

Une signification non couverte par le rouge, le jaune et le vert peut êtreaffectée à cette couleur dans des cas particuliers

NOIRGRISBLANC

Aucune signification spécifique attribuée Peut être utilisé pour toute fonction, excepté pour les boutons avec la seulefonction arrêt ou mise hors tensionExemples :— NOIR : marche par à-coups— BLANC : commande de fonctions auxiliaires non reliées directement aucycle de travail

(1) Il est recommandé de ne pas utiliser d’autres couleurs, par exemple l’orange ou le brun, afin d’avoir une nette distinction entre les différentes couleurs.(2) Si le VERT et le NOIR sont utilisés pour marche ou mise en service, il est recommandé d’utiliser le VERT pour les fonctions de préparation et le NOIR pour les

fonctions d’exécution.

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INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES BT _________________________________________________________________________________________________________

l’accord préalable du distributeur est à rechercher, compte tenu dela situation de l’installation dans le réseau. (0)

Lorsque l’installation est alimentée par un poste de transformationprivé, il peut, dans certains cas (fours à arcs, soudeuses par points,etc.), en être de même, à moins que des mesures compensatoiresne soient prises.

3.6.2 Transformateurs

Les transformateurs doivent être convenablement protégés contreles surintensités. L’attention doit être attirée sur le réglage des relaisde courant des disjoncteurs devant laisser passer sans déclencher

Tableau 24 – Utilisation recommandée des couleurs des boutons-poussoirs lumineux

Couleur [Mode d’utilisation]

Significationdu bouton éclairé

Fonction du bouton Exemples d’utilisation et remarques

ROUGE[Indication]

(1) Arrêt ou mise hors tension et pourcertaines utilisationsRéarmement(seulement si le même bouton estaussi utilisé pour arrêt)

JAUNE(ambre)[Indication]

Attentionou avertissement

Mise en marche d’une opérationdestinée à supprimer des conditionsdangereuses

Une valeur (courant, température) s’approche de sa limitepermise.L’usage du bouton jaune peut annuler d’autres fonctions quiauront été commandées antérieurement.

VERT[Indication]

Machine ou unitéprête à fonctionner

Marche ou mise en serviceou

Mise sous tensionaprès autorisation par le boutonallumé

— Démarrage d’un ou de plusieurs moteurs pour des fonctionsauxiliaires— Mise en marche d’éléments de la machine— Mise sous tension de mandrins ou de supports magnétiques— Départ d’un cycle ou d’une séquence partielle

BLEU[Indication]

Toute significationnon prévue pour lescouleurs ci-dessus etpour le blanc

Toute fonction non prévue pour lescouleurs ci-dessus et pour le blanc

Indication ou ordre à l’opérateur d’accomplir une tâche déter-minée, par exemple de procéder à un ajustage (après avoiraccompli l’action, il presse le bouton comme acquittement)

BLANC(clair)[Confirmation]

Confirmation perma-nente qu’un circuit aété mis sous tensionou qu’une fonctionou un mouvement aété mis en marche ouchoisi

Fermeture d’un circuitou

Marche ou mise en serviceou

Choix

Mise sous tension d’un circuit auxiliaire non relié au cycle detravailMise en marche ou choix— d’une direction— d’un mouvement— d’une vitesse, etc.

(1) Il est recommandé de ne pas utiliser des boutons-poussoirs lumineux ROUGE ; cependant, s’ils sont utilisés, leur signification doit être strictement réservée àl’arrêt, la mise hors tension ou l’urgence.

Tableau 25 – Marquage des boutons-poussoirs

Marche ou mise sous tension

Arrêt ou mise hors tension

Boutons provoquant alternativement marche etarrêt ou mise sous tension et mise hors tension

Boutons provoquant un mouvement tant qu’ilssont actionnés et un arrêt lorsqu’ils sont relâchés

Tableau 26 – Distances minimales (en mètres)à respecter dans les passages des locaux

de service électrique

Avec protection partielle par obstacles (barrières,rambardes, panneaux...) :

— largeur du passage entre obstacles, organesde commande et paroi ................................... 0,7

— hauteur du passage sous panneau ............... 2

Sans protection des parties actives :— hauteur des parties actives au-dessus du

plancher.......................................................... 2,3— passage avec des parties actives d’un seul

côté :• largeur entre paroi et parties actives ..... 1• passage l ibre devant les organes

de commande ........................................ 0,7

Passagede service

Passage d’entretien

— passage avec des parties activesdes deux côtés :• largeur entre parties actives

des deux côtés ....................... 1,2 (1) 1• passage libre entre les organes

de commande........................ 1,1 0,9(1) Porté à 1,5 m si des barrières ne peuvent être mises en place en cas

d’entretien.

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________________________________________________________________________________________________________ INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES BT

l’appel de courant magnétisant lors de l’enclenchement à vide d’untransformateur.

Dans les cas d’utilisation de transformateurs à secondaire en trèsbasse tension (cas très fréquents dans les installations d’éclairageutilisant des lampes halogènes), il y a lieu d’assurer une protectionparticulière contre les surcharges susceptibles de se produire versla fin de vie de ces lampes et de s’assurer d’une bonne ventilationlorsque ces appareils sont enfermés.

3.6.3 Batteries d’accumulateurs

Les batteries fixes, dont le produit de la capacité (en Ah) par latension nominale (en V) est supérieur à 1 000, doivent être placéesdans un local de service électrique (ou une armoire fermant à clé).La ventilation du local ou de l’armoire doit répondre à des règlesprécisées à l’article 554 de la NF C 15-100.

Les batteries dites ouvertes doivent être placées dans un local danslequel le volume d’air renouvelé doit être au moins égal à 0,05 N I(N étant le nombre d’éléments de la batterie, I étant le courantmaximal redressé de charge mesuré dans les conditions définies parla norme NF C 58-311).

Les batteries à recombinaison, c’est-à-dire dont le taux derecombinaison est au moins égal à 95 %, doivent être placées dansun local dans lequel le volume d’air renouvelé doit être au moinségal à 0,002 5 N I. En général, le renouvellement d’air naturel imposépar la réglementation relative à l’aération des locaux de travail estsuffisant.

Lorsque la tension des batteries est supérieure à 150 V, un plancherde service isolant doit les entourer.

3.6.4 Condensateurs statiques

Les condensateurs statiques en batteries sont utilisés essentiel-lement dans les installations pour la correction du facteur de puis-sance (les autres utilisations telles que filtres, etc., ne sont pas, ici,prises en compte).

Leur installation doit être faite en tenant compte des spécificationsdu constructeur.

En raison de la sensibilité de ces matériels à la température, unsoin particulier est à apporter à leur ventilation, ainsi qu’aux sur-tensions transitoires éventuelles nécessitant un appareillage decommande de caractéristiques appropriées. À cet effet, pour pallierégalement les tolérances sur les capacités et les harmoniques, cetappareillage doit avoir un courant assigné supérieur de 50 % aucourant permanent des condensateurs. En l’absence de dispositifsde décharge intégrés, l’appareillage de commande doit être munide résistances de décharge insérées dans des circuits mis en serviceà l’ouverture des contacts principaux.

4. Marques et indications

Il n’est pas possible de donner ici une liste exhaustive de toutesles marques et indications portées sur les appareils et appareillagesélectriques, en raison de la diversité de leur présentation et de leursapplications. Toutefois, la plupart des normes des matérielsrequièrent que certaines indications soient données, soit sur lesmatériels eux-mêmes, soit sur les documents commerciaux, embal-lages, notices, etc., par exemple :

— le nom du constructeur ou la marque de fabrique ;— le numéro du modèle ou la référence du type ;— la puissance ou le courant assigné ;— la tension assignée (ou la plage de tensions) d’emploi ;— l’indice de protection IP ou le marquage de signification,

sensiblement équivalent (tableau 28) ;— la classe de protection contre les chocs électriques (I, II,

III ; [D 5 032]) ou les symboles équivalents.

Éventuellement, selon les matériels, on indique :— la nature du courant ;— la fréquence du courant ;— les grandeurs caractéristiques particulières (température

ambiante maximale, capacité, classe d’isolement pour les moteurs,etc.) ;

— la durée de fonctionnement continu, la catégorie d’emploi, etc. ;— la tension d’isolement ;— le courant thermique assigné ou la catégorie de surtension ;— les pouvoirs de coupure et de fermeture ;— les symboles particuliers ;— le marquage harmonisé (cas des câbles). (0)

5. Cas particuliers d’installations

5.1 Généralités

Les installations dont il s’agit sont celles pour lesquelles :— certains risques sont accrus ;— la combinaison de diverses influences externes ne conduit pas

à une solution simple, ou peut conduire à des situationscontradictoires ;

— elles présentent des paramètres singuliers peu ou mal traduitspar les règles générales ;

— on a jugé utile de pouvoir répondre, de façon condensée, à unensemble de questions délicates.

De ce fait, elles se traduisent généralement par le recours à :— des restrictions d’installation dans certains espaces (volumes) ;— un choix de mesures de protection appropriées, soit en général,

soit dans ces volumes ;— la limitation des classes de protection contre les contacts

indirects ;— la fixation des degrés de protection contre certaines influences

externes (indices IP) déterminées a priori ;— des prescriptions d’installations adaptées à chacun de ces cas

particuliers.

Il ne saurait être question d’explorer de façon exhaustive les règlesdétaillées qui s’appliquent aux différentes installations, c’est pour-quoi l’essentiel des choix et orientations est formulé sous forme desynthèse dans le tableau 29 où l’on indique également (colonne 1)les références de la NF C 15-100 traitant de chaque cas.

(0)

Tableau 27 – Puissance maximale (en kilowatts)des moteurs alimentés directement

(tableau 55 A de NF C 15-100)

Type de moteurs............... Mono-phasé 230 V

Triphasé 400 V

à démarrage direct à pleine

puissance

autres modes de démarrage

Locaux d’habitation.......... 1,4 5,5 11

Autres locaux

réseau aérien 3 11 22réseausouterrain ... 5,5 22 45

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5.2 Cas des logements

5.2.1 Disposition générale

Devant la répétitivité du cas des logements, et pour la simplifi-cation des installations, des dispositions simplifiées ont été prises :

— le nombre de points d’alimentation (prises de courant, appa-reils d’éclairage) est limité à 8 par circuit ;

— les appareils de puissance (appareils de cuisson, machines àlaver, chauffe-eau, etc.) nécessitent un circuit spécialisé par appareil ;

— en cas de chauffage électrique, un circuit alimente 5 appareilsau maximum (quelle que soit leur puissance).

5.2.2 Commande, protection, sectionnement

Chaque circuit est protégé à son origine contre les surintensitéset muni d’un dispositif de sectionnement omnipolaire : le disjoncteurde branchement placé sur ce tableau sert de dispositif général decoupure d’urgence et doit donc demeurer accessible en tous temps.

Dans le cas où le disjoncteur de branchement ne possède pas lafonction différentielle [D 5 032], un ou plusieurs dispositifs différen-tiels doivent être installés entre ce disjoncteur et les dispositifs deprotection des circuits ; la salle d’eau, ainsi que les circuits de prisesde courant, doivent être protégés par un ou des dispositifs à courantdifférentiel résiduel à 30 mA ; l’installation est donc réalisée suivantl’un des schémas en [D 5 032].

Si ce disjoncteur possède la fonction différentielle (500 mA), laprise de terre associée doit avoir une résistance inférieure ou égaleà 100 Ω.

Tableau 28 – Indices de protection procurés par les enveloppes de matériel électrique (1)

Chiffre caracté-ristique

Premier chiffre :contacts

avec parties sous tension : pénétration de corps

étrangers

Deuxième chiffre :pénétration de liquides

Troisième chiffre (facultatif) :

choc mécaniquemarquage

des luminaires (2)

marquage équivalent (3)

marquagedes

luminaires (2)

0 non protégé non protégé non protégé

1 protégé contre les corps solides supérieurs à 50 mm

protégé contre les chutes verticales de

gouttes d’eau

résiste à une énergie de choc de 0,225 J, masse de 0,15 kg tombant de 0,15 m

2 protégé contre les corps solides supérieurs à 12 mm

protégé contre les chu-tes de gouttes d’eau

jusqu’à 15o de la verticale

degré utilisé dans certaines normes, énergie de choc de 0,375 J, masse de 0,15 kg

tombant de 0,25 m

3protégé contre les corps

solides supérieurs à 2,5 mm

protégé contre l’eau en pluie jusqu’à 60o de la

verticale

énergie de choc de 0,5 J, masse de 0,25 kg tombant

de 0,20 m

4 protégé contre les corps solides supérieurs à 1 mm

protégé contre les pro-jections d’eau dans tou-

tes les directions

5 protégé contre les poussières

protégé contre les jets d’eau de 30 kN/m2 à

3 m

énergie de choc de 2 J, masse de 0,5 kg tombant de

0,40 m

6 totalement protégé contre les poussières

protégé contre les paquets de mer et pro-jections assimilables de

100 kN/m2 à 3 m

énergie de choc de 4 J, masse de 1 kg tombant de

0,40 m

7protégé contre les

effets de l’immersion entre 0,15 et 1 m

énergie de choc de 6 J, masse de 1,5 kg tombant de

0,40 m

8matériel submersible

(essais sur accord parti-culier)

(4)

9énergie de choc de 20 J,

masse de 5 kg tombant de 0,40 m

(1) La norme NF C 20-010 est établie sur la base de normes internationales ; elle caractérise les degrés de protection par l’usage des lettres IP, suivies de deuxchiffres caractéristiques.

(2) D’après la norme EN 60. 598-1 (NF C 71-000).(3) Ce marquage, antérieur aux indices IP, subsiste toutefois pour les appareils électrodomestiques.(4) m : profondeur.

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S’il existe une ventilation mécanique contrôlée (VMC) ou uneinstallation de chauffage électrique, et si tous les appareils ne sontpas équipés d’un dispositif assurant la fonction de commande d’arrêt(interrupteur ou thermostat), le circuit correspondant doit enposséder un ayant cette fonction sur le tableau de répartition del’installation.

Trois novations ont été introduites dans la dernière édition desrègles de la NF C 15-100 (1990-91) :

— le conducteur de protection doit être généralisé dans tout circuit(auparavant il était admis de s’en dispenser pour les locaux secs etnon conducteurs) ;

— dans le cas d’installations alimentées par lignes aériennes,une protection contre les surtensions par parafoudres estrecommandée ;

— tous les socles de prises de courant 2 × 16 A + terre sont de typeà obturateurs automatiques des alvéoles ne s’ouvrant que sousl’action simultanée des broches de la fiche.

5.2.3 Canalisations

Les sections minimales des conducteurs et les dispositifs deprotection des circuits répondent aux prescriptions du tableau 30.

Tableau 29 – Conditions principales des dispositions pour les installations particulières

Installation, localou emplacement

(référence NF C 15-100)

Volumes définis par NF 15-100

Mesures de protection imposées Liaison

équipo-tentielle supplé-

mentaire

Canalisations (classes

du matériel correspondant

[D 5 032])

IP (tableau

28)

Matériels (classes admises)

Règles particulières

(ou Remarques)

dispositif différentiel

résiduelI∆n (mA)

TBTSSéparation des circuits

701. Contenant unebaignoire ou unedouche

0 N 12 C N O N x 7 III [valable égalementpour 751 .Ba lnéothérapieindividuelle]

1 N 12 C N O II x 4 III2 30 50 C O O II x 3 II, III3 30 50 C O O II x 1 I, II, III

702. Piscines 0 N 12 C N O N x 8 III [valable égalementpour 751. Balnéo-thérapie collective]

1 N 12 C N O II x 5 III2 30 50 C O O II x 2, x 4 I, II, III

703. Saunas 1 – – – ..................... II 24 ................ Radiateurs2 – – – ..................... II 24 ...............3 – – – ..................... II 24 ................4 – – – ..................... II 24 ................ Luminaires

704. Chantiers ............... 30 25 C – ..................... ......................... 44 ................ U L = 25 V

705. AgricolesHorticoles

............... 500 50 C – O ......................... 35 ................ UL = 25 V(locaux d’animaux)

706. Enceintesconductricesexiguës

............... N 50 C O ..................... ......................... ............... ................ Outils portatifs

............... N 50 C N ..................... ......................... ............... ................ Baladeuses

30 50 C O O ......................... ............... II Matériels fixes

707. Traitement de l’information

............... ................... .......... .................... ..................... ......................... ............... ................ Schéma TN-S

708. Caravanes ............... 30 50 C – ..................... ......................... 24

709. Marinas ............... 30 50 C – ..................... ......................... 36

711. Foires ............... 30 50 C – ..................... ......................... 24

752. Distribution de carburants

Volume de sécu-

rité

................... .......... .................... ..................... ......................... ............... ................ BE3(risque d’explosion)

753. Équipements de chauffage

............... 500 .......... .................... ..................... ......................... ............... ................ Câbles armés30 .......... .................... ..................... ......................... ............... ................ Câbles non armés30 .......... .................... ..................... ......................... ............... ................ Équipements incor-

porés aux parois

754. Véhicules auto-mobiles

............... 30 – O ..................... ......................... ............... ................ [Alimentation parune ins ta l la t ionfixe]

755. Alvéoles techniques gaz

............... – 50 O ..................... ......................... ............... ................ D ispos i t i f derégulation

N Interdit.O Exigé.– Ne s’applique pas.C Protection complète contre les contacts directs ; 12, 25, 50 valeur maximale de la TBTS.Absence d’indication : pas de prescription particulière.

T 125 o C

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On remarquera que les dispositifs de protection limitent la puis-sance maximale disponible par circuit, et protègent le circuit, nonles appareils d’utilisation. Lorsqu’il est nécessaire de protéger cesderniers, les caractéristiques doivent être indiquées par leurconstructeur. (0)

5.3 Cas se référant à des règlesou à des guides particuliers

Il ne peut être question de traiter les cas particuliers, pour lesquelson se reportera aux textes d’application énumérés ci-dessous :— Matériels alimentés par deux circuits différents ...UTE C 15-131— Clôtures électriques...................................................NF C 15-140— Lampes à décharge à haute tension.......................NF C 15-150— Grandes cuisines (cuisines pour collectivités) .......UTE C 15-201— Locaux à usages médicaux......................................NF C 15-211— Groupes électrogènes...............................................UTE C 15-401— Installations à 400 Hz ................................................UTE C 15-421— Installations de parafoudres.....................................UTE C 15-531— Éclairage en TBTS .....................................................UTE C 15-559— Chauffage électrique dans les parois

de bâtiments ..............................................................UTE C 15-720— Équipement électrique de produits mobiliers........UTE C 15-801— Installations de paratonnerres .................................NF C 17-100— Installations d’éclairage public ................................NF C 17-200

Tableau 30 – Sections minimales et courantsassignés maximaux des dispositifs de protection

(d’après les tableaux 771-524 et 771-533 de NF C 15-100)

Nature du circuit

Sectiondes conducteurs

Courant assignédu dispositifde protection

Cuivre Aluminium Fusibles Disjoncteurs

(mm2) (mm2) (A) (A)

Éclairage....................... 1,5 2,5 10 16 (15)Prises de courant10/16 A.......................... 2,5 4 20 25Chauffe-eau noninstantané .................... 2,5 4 20 25Machine à laver, sèche- linge.............................. 2,5 4 20 25Appareil de cuisson

— monophasé......... 6 10 32 40 (38)— triphasé ............... 4 6 25 32

Chauffage électrique... 1,5 2,5 10 16 (15)

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Do

c. D

5 0

39

9 -

1994

POUR

EN

SA

Installations électriques

par Roland AUBERAncien Ingénieur en Chef de la Fédération Nationale de l’Équipement Électrique (FNEE)Secrétaire Général de l’Association Internationale des Entreprisesd’Équipement Électrique (AIE)

et Claude RÉMONDIngénieur de l’École Supérieure d’ÉlectricitéAncien Ingénieur en Chef de l’Union Technique de l’Électricité (UTE)

VOIR

PLUS

BibliographieRevues françaisesSpécialisées en installations électriques

Journal des Électriciens (JE). Journal de l’Équipe-ment Électrique et Électronique (J3E).

L’Artisan Électricien, Électronicien.

Spécialisées en électricité, traitant parfois de sujets relatifs aux installations

Bulletin de l’UTE.

Revue Générale de l’Électricité (RGE).

Les Cahiers de l’Ingénierie (CINELI).

Industrie – Cahiers Français de l’Électricité (CFE).

Traitant occasionnellement de sujetsrelatifs aux installations électriques

Maintenance et Entreprise.

Les Cahiers Techniques du Bâtiment.

Revue Technique des APAVE.

Enjeux (courrier de la normalisation).

Électro-Négoce (FGMEE).

EPURE (DER-EDF).

Spécialisées en éclairage

Lux.

Revue Internationale de l’Éclairage.

Revues des constructeurs de matériels électriques

Revue Brown Boveri.

Cahiers Techniques Merlin Gérin.

Revue GEC-Alsthom.

Mazda Contact.

Établissement des prix. MaintenanceGUIGNARD (F.). – La pratique des contrats de

maintenance dans les immeubles. Ed. duMoniteur (1982).

DEBOMY (P.). – La maintenance des équipementsgaz et électricité. CEGIBAT, Eyrolles (1981).

BARBIER, BECHU et DUMESNY. – Aide-mémoire demétreur en électricité. Eyrolles (1966).

SécuritéFOLLIOT (D.). – Les accidents d’origine électrique.

Masson (1982).CHOQUET (R.) et GILLET (J.C.). – Vademecum de la

sécurité électrique. Sté Alpine de publication(1991).

Publication 479 de la CEI. Effets du courant électriquesur le corps humain.

Les Cahiers de notes documentaires de l’INRS(Institut National de Recherche et de Sécurité).

Les cahiers de l’OPPBTP (Office Professionnel dePrévention du Bâtiment et des Travaux Publics).

NormalisationL’Union technique de l’électricité (UTE) met à la disposition des lecteurs les

collections de normes françaises, étrangères et internationales, ainsi que desreproductions de textes réglementaires : les unes et les autres peuventégalement être acquises à l’Association française de normalisation (AFNOR).Dans chaque pays, le service national de normalisation peut rendre les mêmesservices.

TextesUTE C 00-105 9-86 La directive Basse Tension du Conseil des Communautés

Européennes. Décret d’application de 1975. Décretd’application de 1981.

UTE C 00-106 6-88 La directive Basse Tension du Conseil des Communautés Européennes. Application.

C 00-230 5-86 Arrêté ministériel du 29 mai 1986 : tensions normales de 1re catégorie des réseaux de distribution d’énergie élec-trique.

C 00-300 10-69 Arrêté ministériel du 22 octobre 1969 : Règlement desinstallations électriques des bâtiments d’habitation.

C 00-301 12-72 Textes officiels relatifs au contrôle et à l’attestation deconformité des installations électriques intérieures auxrèglements et normes de sécurité en vigueur.

C 11-001 4-91 Textes officiels relatifs aux conditions techniquesauxquelles doivent satisfaire les distributions d’énergieélectrique (arrêté du 2.4.91).

NF C 11-201 9-91 Réseaux de distribution publique d’énergie électrique.

C 12-061 10-82 Textes officiels relatifs à la sécurité contre l’incendiedans les immeubles de grande hauteur.

C 12-101 2-92 Textes officiels relatifs à la protection des travailleursdans les établissements qui mettent en œuvre descourants électriques.

C 12-201 4-94 Textes officiels relatifs à la protection contre les risquesd’incendie et de panique dans les établissementsrecevant du public (extraits concernant les installationsélectriques).

C 12-330 5-80 Textes officiels relatifs à la protection du personneldans les mines et carrières qui mettent en œuvre descourants électriques.

NormesNF C 04-200 12-80 Repérage des conducteurs (CEI 152, 391 et 446).

NF C 04-445 9-91 Identification des bornes de matériels et des extrémitésde certains conducteurs désignés et règles généralespour un système alphanumérique (NF EN 60-445 ;CEI 445).

NF C 13-100 6-83 Postes de livraison établis à l’intérieur d’un bâtiment etalimentés par un réseau de distribution publique dedeuxième catégorie.

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INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES ___________________________________________________________________________________________________________POUR

EN

SAVOIR

PLUS

NF C 13-101 12-85 Postes de livraison. Postes semi-enterrés préfabriquéssous enveloppe, alimentés par un réseau de distributionpublique de deuxième catégorie.

NF C 13-102 12-85 Postes de livraison. Postes simplifiés préfabriqués sousenveloppe, alimentés par un réseau de distributionpublique de deuxième catégorie.

NF C 13-103 12-85 Postes de livraison. Postes sur poteau, alimentés par un réseau de distribution publique de deuxième catégorie.

NF C 13-200 12-89 Installations électriques à haute tension : Règles.

C 13-211 9-85 Installations électriques à haute tension. Installationsdes chaudières à électrodes immergées ou à jets.

NF C 14-100 2-84 Installations de branchement de première catégoriecomprises entre le réseau de distribution et l’originedes installations intérieures : Règles.

NF C 15-100 5-91 Installations électriques à basse tension : Règles.

UTE C 15-103 9-92 Installations électriques à basse tension. Guide pratique.Choix des matériels électriques (y compris les canalisa-tions) en fonction des influences externes.

UTE C 15-104 12-91 Installations électriques à basse tension. Guide pratique.Méthode simplifiée pour la détermination des sectionsde conducteurs et le choix des dispositifs de protection.

UTE C 15-105 6-91 Guide pratique. Détermination des sections desconducteurs et choix des dispositifs de protection.

UTE C 15-106 5-93 Guide pratique. Sections des conducteurs de protection,des conducteurs de terre et des conducteurs de liaisonéquipotentielle.

UTE C 15-107 5-92 Guide pratique. Détermination des caractéristiques descanalisations préfabriquées et choix des dispositifs deprotection.

UTE C 15-131 2-82 Conditions particulières d’installation des appareilsd’utilisation alimentés par des circuits appartenant à desinstallations différentes : Prescriptions provisoires.

NF C 15-140 1-63 Clôtures électriques : Règles d’établissement et d’entre-tien.

NF C 15-150 12-82 Installations de lampes à décharge à cathode froidealimentées en haute tension à partir d’une installationélectrique à basse tension.

UTE C 15-201 9-92 Installations électriques à basse tension. Guide. Instal-lations électriques des grandes cuisines.

NF C 15-211 12-90 Installations électriques à basse tension. Installationsdans les locaux à usage médical.

UTE C 15-401 5-93 Installations électriques à basse tension. Guide pratique.Installations des groupes moteurs thermiques-géné-rateurs.

UTE C 15-411 9-86 Installations électriques à basse tension. Guide pratique. Installation des systèmes d’alarme. Sécurité électrique.

UTE C 15-421 12-86 Installations électriques à basse tension. Guide pratique.Installations alimentées à des fréquences de 100à 400 Hz.

UTE C 15-476 12-91 Installations électriques à basse tension. Guide pratique. Sectionnement, commande, coupure.

UTE C 15-520 3-92 Installations électriques à basse tension. Guide pratique. Canalisations. Modes de pose. Connexions

UTE C 15-531 12-86 Installations électriques à basse tension. Guide pratique.Protection contre les surtensions d’origine atmos-phérique. Installation de parafoudres.

UTE C 15-559 7-94 Installations électriques à basse tension. Installationsd’éclairage en très basse tension.

UTE C 15-720 2-75 Équipement de chauffage électrique des locaux. Équipe-ments de chauffage électrique incorporés à laconstruction des bâtiments. Règles de sécuritéélectrique : prescriptions provisoires.

C 15-801 9-85 Produits mobiliers comportant un équipementélectrique. Mise en œuvre des règles de sécuritéélectrique.

NF C 17-100 2-87 Protection contre la foudre. Installations de para-tonnerres : règles.

NF C 17-200 3-93 Installations d’éclairage public : règles.

UTE C 17-205 9-92 Éclairage public. Guide pratique. Détermination descaractéristiques des installations d’éclairage public.

NF C 17-300 8-88 Conditions d’utilisation des diélectriques liquides.Première partie : risques d’incendie.

UTE C 18-510 11-88 Recueil d’instructions générales de sécurité d’ordre élec-trique (mise à jour 1991).

UTE C 18-530 5-90 Carnet de prescriptions de sécurité électrique destiné au personnel habilité – non électricien (B0, H0), exécutant (B1, H1), chargé d’interventions (BR).

NF C 20-000 12-90 Construction électrique. Classification des conditionsd’environnement.

NF C 20-010 10-92 Degrés de protection procurés par les enveloppes.

NF C 20-015 Classification des degrés de protection procurée par lesenveloppes contre les impacts mécaniques (code iK)(en projet).

NF C 20-030 7-77 Matériel électrique à basse tension. Protection contre les chocs électriques : règles de sécurité.

NF C 20-070 5-93 Codage des dispositifs indicateurs et des organes decommande par couleurs et moyens supplémentaires(NF EN 600-73 ; CEI 73).

Normes de matériels électriques d’installation (voir catalogue méthodique de l’UTE)

Textes officielsRéglementation de la construction

Arrêté du 22 octobre 1969 (pris en application du décret du 14 juin 1969).Obligation de la conformité aux normes NF C 14-100, NF C 15-100, JO du30 octobre 1969 (C 00 -300).

Contrôle des installations électriquesDécret 72-1120 du 14 décembre 1972 et arrêté du 17 octobre 1973. Contrôle

et attestation de conformité des installations électriques intérieures aux règleset normes de sécurité en vigueur (C 00-301).

Protection des travailleursDécret no 65-48 du 8 janvier 1965. Mesures particulières de protection et de

salubrité applicables aux établissements dont le personnel exécute destravaux du bâtiment, des travaux publics et tous autres travaux concernant lesimmeubles. JO Publ. 65-10.

Décret no 77-1321 du 29 novembre 1977 et du 10 février 1982. Travauxeffectués dans un établissement par une entreprise extérieure. OPPBTP no 191.

Décret no 88-1056 du 14 novembre 1988. Protection des travailleurs dans lesétablissements qui mettent en œuvre des courants électriques (JO Publ. 1078et C 12-101 UTE).

Décret no 82-167 du 16 février 1982. Mesures particulières destinées àassurer la sécurité des travailleurs contre les dangers d’origine électrique lorsdes travaux de construction, d’exploitation et d’entretien des ouvrages dedistribution d’énergie électrique. JO du 17 février 1982.

Nota : l’ensemble de ces textes fait l’objet de la publication ED 723 de l’INRS.

Établissements recevant du publicDécret no 73-1007 du 31 octobre 1973 – Arrêté du 25 juin 1980. Règlement

de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissementsrecevant du public. JO Publ. 1477.

Décret no 76-589 du 15 juin 1976 modifié le 30 décembre 1983. Protectioncontre les risques d’incendie et de panique dans les immeubles de grandehauteur (Publ. JO 1536 et C 12-061 UTE).

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EN

SAVOIR

PLUS

RéseauxArrêté du 2 avril 1991. Conditions techniques auxquelles doivent satisfaire

les distributions d’énergie électrique. JO Publ. 1112 (C 11-001 UTE).

Arrêté du 29 mai 1986. Tension normale des réseaux BT portée à 230 volts.(JO du 25 juin 1986 – C 00-230).

EnvironnementLoi du 19 juillet 1976. Installations classées pour la protection de l’environ-

nement. JO Publ. 1001.

Décret no 87-59 du 2 février 1987 : mise sur le marché, utilisation et élimi-nation des polychlorobiphényles et polychloroterphényles.

MatérielsDécret no 78-779 du 17 juillet 1978. Règlement de la construction du matériel

électrique utilisable en atmosphère explosive (JO du 25 juillet 1978).

Décret no 75-848 du 26 août 1975 mod. 30 décembre 1981. Application de ladirective basse tension de la CEE. Sécurité des matériels électriques (Publ.UTE C 00-105).

Décret no 81-1238 du 30 décembre 1981. Sécurité des prises de courantélectrique (JO du 10 janvier 1982).

Mémentos professionnels PromotelecLocaux d’habitation : installation électrique intérieure.

Exploitations agricoles : installation électrique.

Établissements recevant du public : installation électrique.

Locaux recevant des travailleurs : installation électrique haute et basse tension.

Locaux artisanaux et commerciaux : installation électrique.

Piscines et établissements sportifs : installation électrique.

Équipements frigorifiques thermodynamiques : installation électrique.

Locaux d’habitation. Étude thermique et isolation.

Enseignes lumineuses : installations électriques d’éclairage à haute tension.

Automates programmables.

Installations d’éclairage public.

Immeubles collectifs. Installation électrique des services généraux

Feuillets d’information A à LA - Appareils électriques dans la salle d’eau.

B - Équipement électrique de la salle d’eau.

C - Liaison équipotentielle dans la salle d’eau.

D - Chaufferies, sous-stations et locaux annexes.

E - Canalisations électriques enterrées.

F - Moulures, plinthes et goulottes dans les locaux d’habitation.

G - Installation triphasée dans les locaux d’habitation.

H - Mise à la terre.

I - Prise de terre.

J - Prise de terre dans les immeubles anciens.

K - Liaison équipotentielle principale d’un bâtiment.

L - Conduits isolants conformes à une norme internationale.

Information PROMOTELECno 1 - Installation électrique intérieure.

no 2 - Symboles normalisés.

no 3 - Alimentation électrique de la maison individuelle.

no 4 - Éclairage de sécurité dans les établissements recevant des travailleurs.

no 5 - Éclairage de sécurité dans les établissements recevant du public.

no 7 - Éclairage de sécurité des immeubles d’habitation.

no 8 - Alimentation appareils heures creuses et EJP.

no 9 - Éclairage de sécurité par blocs autonomes.

Technique générale des installationsGuide de l’ingénierie électrique des réseaux intérieurs d’usines, GIMELEC-EDF-SYNTEC, Technique et Documentation, LAVOISIER, 1985.

Avenir du génie électrique, Actes du colloque national. Ministère de la Rechercheet de l’Enseignement supérieur, janvier 1987. GIMELEC.

L’électricité dans l’industrie. Questions et réponses. L’Usine nouvelle 1986.

Le transformateur de puissance. CEM 1982.

Assises interprofessionnelles de l’électricité. Actes du colloque. Lyon. GIMELECmai 1988.

L’équipement électrique des bâtiments. C. RÉMOND. Eyrolles 1986.

Guide NORMELEC. Pratique des règles pour les installations électriques àbasse tension. SEPP.

Guide de l’installation électrique. Merlin Gérin. France Impression Conseils1991.

300 questions pratiques d’électricité dans le bâtiment. Éd. du Moniteur –CEGIBAT 1992.

Comparatif entre les NF C 15-100 de 1977 et 1991. C. RÉMOND – SEPP 1990.

Les installations électriques dans l’industrie et le tertiaire. P. JOURDREN,Masson 1990.

Les Cahiers techniques du J3E-NORMELEC – SEPP :— no 1 - La protection différentielle ;— no 2 - La protection par fusibles et disjoncteurs ;— no 3 - Les canalisations ;— no 4 - Méthodes de calcul des installations électriques ;— no 6 - Les installations d’éclairage public ;— no 8 - Les installations électriques à haute tension ;— no 9 - Les postes MT et HT dans l’industrie et le tertiaire ;— no 12 - La coordination de l’isolement ;— no 13 - Protection contre la foudre.

Le Mémo : 85 fiches de calcul pour la conception des équipements électriques- J3E-SEPP.

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