Innovation : Portrait : a s François Morel - Loup Ravi file4 80 millions d’heures sont perdues...
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Innovation :le multimédiaen poupe !
Mémoirede nos ancêtres
Portrait :François Morel
Provence-Alpes- Côte d’Azur – 217
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La Lettre de la Région – Janv ier 2010 – gratu it
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autrement
Sedéplacer
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Vie publique
Actions Région
Emploi
Jeunesse
Éducation, formation
Développement économique
Développement durable
Sport
Recherche
Vie associative
Habitat – Logement
Agriculture, mer, forêt
Identité régionale
International
Territoires
Le Conseil régional
Culture
Transports
Solidarité
Collectionnez les posters Régionp.12 -13
janvier 2010
La lettre de la Région – mensuel gratuit – Numéro 217 – Janvier 2010. Hôtel de Région – 27, place Jules-Guesde.13481 Mar seille Cedex 20. Directrice de la publication : Nathalie Bonsignori. Rédactrice en chef : JacquelineJouffret-Massot. Directeur artis tique : Bernard Stabile. Conception maquette et P.A.O. : Martine Canzonieri,Rémy Daumas, Olivier Mori, Marie-Laure Peyremorte. Secrétariat de rédaction : M. K.-R. Rédaction : ThierryAuffray, Céline Beddou, Madeleine Krémer-Rodenas, Élodie Lucy, Grégory Martin-Aude, Lauriane Michel. Photo -thèque : Françoise Villard. Photo graphe : J. P. Garufi. Couverture : Gettyimages – Impres sion : ImprimerieRockson – RN 113 – 13340 Rognac. Commis sion paritaire : 1726 ADEP ISSN 0991-0107. Membre de l'UJJEF.Tirage : 362 000 exemplaires. Gratuit. Dépôt légal : 20 mai 2009. Distributeur : Globe diffusion - Marseille.
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François morel
Innovation :le multimédiaen poupe
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ancêtres...Mémoire de nos
Se déplacer
autrement
Manger mieux
dans nos lycées
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Crise et territoires
arement, nos échanges de vœux auront été plus
nécessaires qu’en ce début d’année 2010.
Beaucoup de nos concitoyens connaissent en effet en ce
moment des situations de réelle souffrance économique et morale. Tous, nous
sommes inquiets.
Pourtant Provence-Alpes-Côte d’Azur porte, pour chacun d’entre
nous, beaucoup de raisons d’espérer et d’être rassuré pour notre avenir et
celui de notre communauté régionale.
Nous devons être tous conscients de notre communauté de destin
dans notre Région. De plus, nous sommes forts de nos valeurs républicaines :
respecter l’autre et ne pas en avoir peur, donner à chacun sa chance et ne
pas accepter l’injustice sociale et l’inégalité, dépasser la simple solidarité en
construisant tous ensemble en Provence-Alpes-Côte d’Azur un espace de
fraternité.
Si nous défendons notre modèle français de société, nous avons
les réponses pour relever les défis de la crise.
Alors, nous pouvons avec confiance souhaiter à chacun et à notre
chère Région une bonne année 2010.
R
Bonne année à notre Région
Président de la Région
De nombreux projets sont en cours enProvence-Alpes-Côte d’Azur pour concilierbesoins de mobilité et lutte contrel’effet de serre.
4
80 millions d’heures sont perdues chaque année
en France dans les embouteillages… sans comp-
ter le stress, le coût et la pollution occasionnés.
Le secteur des transports est fortement respon-
sable de l’accroissement de la consommation
d’énergie sur le territoire national, ainsi que des
émissions de CO2 (35 %) et de gaz à effet de
serre (26 %). Parmi les incriminés : le transport
routier. C’est lui qui a le plus profité de l’accrois-
sement général des trafics. Résultat : 83 % des
trajets de voyageurs sont effectués par des voi-
tures particulières, et 82 % des marchandises
sont acheminées par la route…
Alors que les effets du changement climatique
sont plus que jamais d’actualité, concilier besoins
de mobilité et lutte contre l’effet de serre est
devenu l’un des défis majeurs du développement
régional durable.
Plus de voyageurs sur les railsParmi les réponses incontournables : utiliser
davantage les transports collectifs et les modes
de déplacements moins émetteurs de CO2. En
matière de transports ferroviaires, il est indis-
pensable de développer l’offre pour accroître le
trafic des voyageurs. Plusieurs projets inscrits
dans le Contrat État-Région 2007-2013 poursui-
vent cet objectif, par la création de nouvelles
lignes, l’augmentation de capacité de lignes exis-
tantes et une meilleure répartition de l’offre sur
tout le territoire. La nouvelle liaison inter-gares
Avignon-TGV/Avignon-centre et la réouverture de
la ligne Sorgues-Carpentras sont des exemples
emblématiques. Elles permettront d’acheminer
des milliers de voyageurs supplémentaires sur le
territoire du Vaucluse. L’objectif est d’offrir, pour
chaque TGV s’arrêtant à Avignon, des corres-
pondances TER efficaces et rapides vers Avignon-
centre ainsi que des liaisons directes vers les
directions de Bollène, Cavaillon et Carpentras.
Autre projet sur les rails : la création d’une troi-
sième voie sur la ligne Marseille-Aubagne-Toulon.
Elle devrait permettre, dès 2015, de doubler le
nombre de TER sur la ligne avec 7 trains par
heure de pointe entre Marseille et Aubagne. La
nouvelle ligne à grande vitesse (LGV PACA), dont
le tracé des Métropoles passant par Marseille et
Toulon a été retenu, pourrait quant à elle générer
un surcroît annuel de trafic de l’ordre de 6 mil-
lions de voyageurs à l’horizon 2020 (en fonction
des projections et des investissements réalisés
d’ici là). Sur ce total, 65 % concerneraient le trafic
avec les autres régions françaises et 25 % le
trafic interne à Provence-Alpes-Côte d’Azur. Pour
la Région, c’est l’occasion de repenser le système
de transport régional dans son ensemble.
Moins de marchandisessur les routesLe ferroutage est aussi une alternative : c’est un
mode de transport de marchandises moins
ACTUALITÉ
Se déplacer
autrement
© Descamps – wallis.fr
© Pierre Ciot
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consommateur et moins polluant (acheminer les
poids lourds sur des wagons de train). C’est l’un
des objectifs du projet de tunnel sous le
Montgenèvre : il permettra de transporter par
voies ferrées 2 millions de tonnes de marchan-
dises pour le fret classique et 900 000 tonnes
pour « l’autoroute ferroviaire » à l’horizon 2020,
entre les agglomérations du littoral méditerra-
néen français, la péninsule ibérique, le nord de
l’Italie et l’Europe de l’est. Autres avantages : l’amé-
lioration de la desserte ferroviaire des centres
d’activité – dont les ports de Marseille et Toulon –
et le ralliement des Hautes-Alpes au réseau TGV
(les villes de Gap et Briançon en particulier).
Pour le transport des marchandises, la voie flu-
viale présente également un fort potentiel. Arles
est le premier port à vocation fluvio-maritime, ce
qui lui confère un rôle particulièrement straté-
gique sur le bassin du Rhône. Du fleuve au rail,
de la mer à la route, toutes les combinaisons de
transport sont possibles. On peut également citer
le port du Pontet. C’est la raison pour laquelle
l’État et la Région se sont engagés à hauteur de
3 millions d’euros chacun pour financer le déve-
loppement et la modernisation des infrastruc-
tures sur ces deux ports.
Changer les habitudesD’autres initiatives visent à changer les compor-
tements, condition indispensable pour inverser
les tendances actuelles. À commencer par la pro-
motion des transports collectifs et des modes
doux : opération « Marchons vers l’école », tarifs
attractifs pour les transports collectifs, Plans de
déplacements des entreprises et des collectivi-
tés… Une charte d’engagements volontaires de
réduction des émissions de CO2 des transpor-
teurs routiers de marchandises vient également
d’être approuvée par la Région. Elle s’associe
ainsi à la démarche « Objectif CO2 », mise en
place par l’État et l’Ademe*. D’ores et déjà, l’en-
treprise Cogepart, spécialisée dans le transport
urgent sur mesure, s’est engagée à réduire de
20 % sur 3 ans ses émissions de CO2. Soit une
« économie » de 700 tonnes de CO2 par an !
À bon entendeur…
* Selon les analyses du Conseil économique et social
de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
** Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.
ACTUALITÉ
� Élodie Lucy
6 ACTUALITÉ
Favoriser l’intermodalité sur le territoire de Provence-Alpes-Côte d’Azur, c’est l’objectif
des pôles d’échanges, mis en place dans le cadre de partenariats collectivités territo-
riales/État/SNCF et Réseau ferré de France. Ils permettent une meilleure connexion
entre mode ferré, transports locaux, modes « doux », parkings relais et accessibilité des
personnes à mobilité réduite. Plusieurs projets ont déjà vu le jour, dont les pôles d’échanges
de Marseille Saint-Charles, Vitrolles-Aéroport-Marseille-Provence, Cagnes-sur-Mer, Aubagne
et Pertuis. D’autres sont en cours de réalisation ou d’études à Grasse, Ollioures-Sanary,
Nice-Saint-Augustin, Nice-Thiers, Toulon, La Ciotat, Marseille-Euroméditerrannée,
La Seyne, La Garde et Cannes-Centre.
La Région s’engage
Ils témoignent…
Jean Rouche, directeur Fret Sud-est SNCF.
« Le transport ferroviaire est une alter-
native en terme de développement
durable à l’utilisation de la route. C'est
dans ce sens que la SNCF s'engage
dans un nouveau schéma de transport
écologique de marchandise. Ce sché -
ma est appuyé par un programme
d'action de l'État en faveur du fret fer-
roviaire. Il permettra d’optimiser les
moyens de production, afin d'offrir une
offre de transport de bout en bout et
de re-définir son offre client.
Au-delà, il permettra aussi de
construire une nouvelle mobilité des
marchandises et favorisera le report
modal : mettre les semi-remorques
sur des autoroutes ferroviaires longue
distance, transporter par rail les
conteneurs qui arrivent par bateaux,
doubler le transport combiné maritime,
terrestre et fluvial, développer les
transports de fret à grande et très
grande vitesse, acheminer par train
les marchandises jusqu’au cœur des
villes… Tout autant de solutions inno-
vantes qui intéressent le territoire de
Provence Alpes Côte d'Azur. »
Philippe Vallouis,chargé de mission transport,
Plan Bleu-Environnement et
développement en Méditerranée.
« L’Europe ferrée n’est pas encore une
réalité. Les temps de trajet entre la
région et la Ligurie et, d’autre part,
entre le Languedoc et la Catalogne,
sont rédhibitoires par rapport à ceux
de la route. L’arc méditerranéen reste
à construire au niveau des infrastruc-
tures et des opérateurs. Au niveau
intra-régional, il devient urgent d’amé-
liorer les liaisons des agglomérations
entre Marseille et Nice. Enfin, la
connexion urbaine avec le réseau
régional, grâce à l’intermodalité, per-
met de limiter l’entrée de la voiture
dans les centres villes. Il faut pour-
suivre l’amélioration des connexions
avec les transports urbains et avec
les modes « doux » (piéton et vélo) et
développer les parcs relais en périphé-
rie des centres. Cette réduction de
l’usage de la voiture n’est possible
qu’en intégrant une politique de sta-
tionnement volontariste. Il s’agit de
tendre vers des « villes douces », pour
plus d’espace public, de sécurité et
moins de pollution aérienne et sonore. »
Jérôme Dor, directeur de l’entreprise
Cogepart.
« S’engager volontairement dans la voie
du transport ‘écologique’ était pour
nous un enjeu crucial. Ainsi, nous
avons réalisé un diagnostic CO2 de
notre flotte de véhicules. Bilan : nous
étions directement responsables de
l’émission de 3 000 tonnes de CO2 par
an, ce qui m’a paru monstrueux ! En
nous engageant dans la démarche
« Objectif CO2 », nous nous sommes
fixé pour but de réduire de 20 % nos
émissions annuelles d’ici trois ans, soit
une « économie » de 700 tonnes de
CO2 par an. Comment ? En formant
nos chauffeurs à une conduite plus
rationnelle, en renouvelant très réguliè-
rement notre flotte de véhicules, en uti-
lisant des pneus « verts », mais aussi
en redéfinissant notre organisation, afin
de multiplier les groupages et diminuer
le nombre de voyages à vide. Et en
2010, pour poursuivre dans cette voie,
nous lançons les « coursiers verts »
sur l’agglomération de Marseille : il
s’agit de développer la livraison à vélo,
donc… 100 % écologique ! »
Propos recueillis par E.L., T.A. et C.B.
Transports collectifs : voyagez éco !
Pour vos déplacements interrégionaux, les lignes
express régionales (LER) complètent l’offre de trans-
port via le TER. 156 services sont assurés par jour,
ce qui représente un million de voyageurs par an.
Avantage : ces liaisons par autocars présentent d’ex-
cellentes performances énergétiques… tout comme
l’utilisation d’un réseau de bus de ville, qui permet
de réduire jusqu’à 5 fois la quantité de CO2 rejetée
comparativement à l’utilisation d’une voiture !
Se dé
place
r autr
emen
t
Expériences de démocratie participative, les« COTEFE » contribuent sur notre territoire àla résistance collective à la crise économique.
Comment organiser la mobilisation pour apporter
des réponses adaptées aux conséquences de la
crise sur notre territoire régional ? Les « COTEFE »
sont une réponse possible. Ce sont des lieux d’ex-
pression, de discussion et de propositions créés
par la Région (responsable de la formation pro-
fessionnelle et de l’apprentissage mais aussi du
développement économique). Elle a en effet divisé
le territoire régional en 18 zones, correspondant
à autant de « Comités Territoriaux Éducation,
Formation, Emploi ». Le découpage correspond
à peu près aux zones d’emploi de l’Insee *.
Brignoles, Marseille, La Saulce, Avignon,
Valbonne, La Garde, Gardanne, Nice, Martigues,
Berre l’Étang… de nombreuses réunions de comi-
tés ont ainsi été programmées en décembre et
janvier derniers. Tout le monde sur le pont pour
réfléchir, échanger, proposer des solutions.
Formation : un levier pour l’emploiCes rencontres ont également été l’occasion
pour les entreprises d’exposer leurs difficultés et
pour la Région de présenter le fonds « IRIS » et
ses autres aides à la formation. En effet, on ne
peut aborder les questions de formation profes-
sionnelle, d’apprentissage ou d’insertion sans
parler d’emploi… et inversement. Emploi et for-
mation sont intimement liés, tout le monde s’ac-
corde aujourd’hui à le dire. Pour anticiper, identi-
fier les besoins, les faire remonter du terrain, les
COTEFE, créés bien avant la crise, sont apparus
comme des lieux naturellement désignés.
Faciliter l’accès à la qualification des salariés et
des demandeurs d’emploi et aider les entreprises
à maintenir et développer leur activité : voilà qui
résume la stratégie de résistance collective à la
crise économique lancée par la Région il y a main-
tenant un an. Une stratégie qui s’est traduite,
entre autres, par la création en avril 2009 d’un
fonds dénommé « IRIS » ou « intervention régio-
nale pour l’investissement social ». Ce fonds asso-
cie étroitement les partenaires sociaux de
la formation en Provence-Alpes-Côte d’Azur
(notamment AGEFOS-PME, OPCALIA, FONGECIF
et UNIFORMATION). Aux côtés de la Région, ils
mutualisent leurs compétences et leurs finance-
ments au service du même objectif : l’emploi.
Sécuriser les parcoursDans un contexte préoccupant, caractérisé par
une fragilisation des entreprises, une précarisa-
tion de l’emploi et des risques croissants de rup-
ture de parcours professionnels, la Région, l’État
et ces partenaires se sont ainsi engagés pour
sécuriser les parcours professionnels des actifs
et apporter un appui au développement des qua-
lifications et compétences des TPE et PME. IRIS
comporte plusieurs volets, selon les besoins des
différents publics visés (entreprises, salariés…
cf. ci-contre). Des enjeux forts qui rendent indis-
pensable le partage des constats et des besoins
avec les acteurs et responsables locaux.
En savoir plus : regionpaca.fr (rubrique
formation).
* Insee : institut national de la statistique et des études
économiques.
MODE D’EMPLOI 7
Crise et territoires Qu’est-ce qu’un COTEFE ?Des comités de concertation sur l’emploi
et la formation qui regroupent, aux côtés de
la Région : État (services de l’emploi, Éduca-
tion nationale…), Département, intercommu-
nalités, structures d’accueil et d’orientation
(exemple : Missions locales), organismes et
partenaires sociaux de la formation, chambres
consulaires et représentants des usagers
et, depuis la crise, les entreprises.
IRIS, c’est…… pour les entreprises, un appui à un plan
de formation correspondant à leur développe-
ment stratégique ;
… pour les salariés en insertion, une aide
pour accéder aux savoirs de base et à la vali-
dation des acquis de l’expérience (VAE) ;
… pour les demandeurs d’emploi, une aide
pour accéder à un emploi de qualité via une
formation de remise à niveau ;
… pour les salariés, un appui à son parcours
de formation (transition, évolution ou recon-
version professionnelle, notamment pour l’ob-
tention d’un diplôme d’État d’infirmie(è)r(e) ;
… pour les artisans, un appui au plan de for-
mation, avec la Chambre régionale de métiers
notamment et des diagnostics-conseils.
Des accords ont également été signés par la
Région avec les branches professionnelles :
métiers du sanitaire et du social, agroalimen-
taire, services à la personne.
Pallier la pénurie d’infirmiersLe 7 décembre dernier, la Région a décidé de
passer un accord avec les collecteurs du
« 1 % formation » des entreprises du secteur
sanitaire et du social, pour favoriser l'accès
des salariés précaires et/ou des demandeurs
d'emploi du secteur à la formation au diplôme
d'infirmie(è)r(e). Il s’agit, avec le fonds de
sécurisation des parcours professionnel
« IRIS », d’anticiper la pénurie prévisible de
ces personnels en région : dans 4 à 5 ans,
50 % des infirmiers du secteur public vont
partir en retraite.
� Madeleine Krémer-Rodenas
VIE PUBLIQUE8
Dialogue enMéditerranéeSitué au bord de mer au cœur de Marseille,
le Centre régional de la Méditerranée sera un
espace culturel ouvert à tous et un lieu de dialogue
et d’échanges entre le Nord et le Sud. La première
pierre des travaux a été posée en présence du
Président de la Région, Michel Vauzelle, et du maire
de Marseille, Jean-Claude Gaudin. Financé par la
Région, le centre ouvre au public mi-2012.
Au féminin !En raison de leurs parcours de formation
dans un métier où elles sont encore peu
nombreuses, 24 jeunes femmes ont été
récompensées par les « Prix de l’apprentis-
sage et de la formation professionnelle au
féminin ». Des distinctions remises par la
Présidente de la commission Formation
initiale et recherche, Nathalie Lefebvre.
Des prix pour encourager l’innovation en région, une nouvelle Maison de Pays proposant des produits locaux, des réunions decrise pour sauver l’emploi… Provence-Alpes-Côte d’Azur est mobilisée au quotidien.
InaugurationL’agglomération de Fréjus-Saint-Raphaël
inaugure avec la Région son nouveau théâtre :
le « Forum ». Pour marquer cet évènement,
une mise en scène de « Carmen » par Antonio
Gadés est proposée aux participants.
Dimanche 7 février, Théâtre Le Forum -
83, boulevard de la Mer, Fréjus.
Réunions scientifiquesLe Canceropôle Provence-Alpes-Côte d’Azur
organise à Marseille son 5e colloque annuel.
La première journée sera consacrée au bilan
et aux perspectives du Canceropôle. La
seconde aura pour thématique « Facteurs
de risques environnementaux et cancer :
de l’épidémiologie à la biologie ».
Jeudi 25 et vendredi 26 février,
Hôtel de Région, Marseille.
Rendez-vous
La Garde15/12/2009
Hôtel de Région14/12/09
Marseille18/12/09
Crise et territoiresFace à la crise, des comités de concertation
associant entreprises, acteurs de l’emploi et
de la formation se réunissent pour trouver
des moyens de sauvegarder l’emploi. Lors de
ces comités, les « COTEFE », sont présentées
les aides régionales, notamment le nouveau
fonds de formation IRIS créé par la Région
avec ses partenaires. Le COTEFE de Brignoles
était animé par le Vice-président délégué
à l’Emploi et aux politiques territoriales,
Philippe Chesneau, et le conseiller
régional Bernard Barbagelata.
VIE PUBLIQUE 9Ils témoignent
Maison de Paysdignois Vitrine du savoir-faire local et atout pour
le tourisme, une Maison de produits du Pays
dignois a vu le jour grâce à la mobilisation des
producteurs et des collectivités, dont la Région.
Elle a été inaugurée en présence notamment
du Vice-président délégué à l’Aménagement des
territoires et aux affaires européennes,
Christophe Castaner.
InnovationNeuf « Prix de l’innovation TIC-PACA »
organisés avec Solutions Communicantes
Sécurisées, un réseau d’entreprises labellisé
par la Région, ont été remis à des entreprises,
universités ou laboratoires régionaux, par les
Vice-présidents délégués au Commerce
international, Jean-Louis Canal, à
l’Administration générale et au
personnel, Robert Alfonsi.
La montagne demainL’avenir des territoires du massif alpin était
au coeur des 5es Rencontres régionales de la
montagne, animées par les Vice-présidents délégués
à la Montagne et au désenclavement du massif
alpin, Joël Giraud, et à l’Aménagement des
territoires et aux affaires européennes,
Christophe Castaner.
Philippe Bourdeau,
professeur de géographie alpine, participant aux 5es Rencontres régionales de la montagne.
« On atteint un niveau de maturité dans la
pensée du tourisme de montagne. La place
n’est plus seulement réservée au ski et à la
montagne mais aussi à l’agriculture, aux
habitants... Car le rêve touristique autour
de la montagne a trop été cultivé. La crise
nous a bousculés et fait comprendre qu’il
faut changer ce système. Malgré la dyna-
mique et le savoir-faire en ingénierie, il y a
encore beaucoup d’inertie et d’injonctions
contradictoires. »
Mallemoisson19/12/09
Briançon15/12/09
Toulon17/12/09
Santé et préventionAddiction, santé et sécurité au travail était
le thème du colloque organisé en partenariat
avec le Centre d’informations régional sur les
drogues et les dépendances et l’Association médi-
terranéenne de prévention et de traitement des
addictions et présidé par le Vice-président
délégué à la Solidarité, à la prévention
et à la sécurité, Joël Canapa.
Floréal Jonveaux,
Plastifrance, lauréat du Prix « TIC & Développement durable ».
« Nous sommes honorés d’obtenir ce prix.
BIO-ID est la première carte sans contact en
matière biocompostable, conforme au standard
qualité du monde de la carte. Plastifrance
s’inscrit dans une démarche d’innovation
produit en proposant des matériaux plus
respectueux de l’environnement. »
Camille Oddou,
lauréate du Prix de l’apprentissage et de la formation professionnelle au féminin, diplômée CAP Menuiserie. .
« J’ai voulu faire ce métier dès la 3e !
Car je voyais mon grand-père restaurer des
meubles dans son atelier. D’autres rencontres
m’ont aussi amenée à vouloir travailler le bois.
Ce prix est une reconnaissance de mes efforts,
qui me va me servir pour décrocher un
emploi. »
Hôtel de Région15/12/09
Il existe aujourd’hui en Provence-Alpes-Côte
d’Azur 2 100 structures audiovisuelles et multi-
média, représentant 8 000 emplois. Du cinéma
au jeu vidéo, de l’industrie numérique aux salons
internationaux, le dynamisme de ces secteurs
irrigue le territoire régional.
De la « 3D » au ludoéducatif…En la matière, il vient à l’esprit de chacun le suc-
cès de la série télévisuelle « Plus belle la vie ». La
notoriété et l’audience sont telles que, en sus des
diffusions de 20 h 10, des épisodes sont pro-
grammés à heure de grande audience, à
20 h 35, sur France 3. La saga marseillaise est
à l’origine de 500 emplois directs ou indirects.
Plus largement dans le secteur de l’audiovisuel,
du cinéma en particulier, la région est devenue le
2e pôle de tournage en France. Une position
conduisant à l’accueil, chaque année, de plu-
sieurs milliers de techniciens et d’artistes de
l’image et du son, et aux retombées positives sur
l’économie et l’emploi dans l’hôtellerie et la res-
tauration en particulier. L’audiovisuel et le multi-
média représentent des enjeux forts pour l’acti-
vité et l’emploi régionaux. Si la qualité des décors
naturels et l’ensoleillement exceptionnel remplis-
sent leur rôle, d’autres facteurs facilitent aussi
cette réalité. Dans le domaine de l’image et du
son, la région présente l’une des plus impor-
tantes concentrations européennes de res-
sources technologiques. Le soutien des pouvoirs
publics, dont la Région (voir colonne), a contribué
à l’essor des filières et au rassemblement des
acteurs. Les entreprises se regroupent autour
de l’écriture interactive, de l’animation 3D, des
films d’animation, du jeu vidéo, du son numé-
rique, des contenus ludo-éducatifs...
Unique en FranceÀ Marseille, l'incubateur multimédia Belle-de-Mai
est un organisme unique en France. Destiné à
aider les porteurs de projets innovants dans le
domaine des technologies de l’information et de
la communication et de leurs usages, il les
oriente afin de transformer leur projet en entre-
prise viable. Depuis le début de son activité, en
2000, l'incubateur a reçu plus de 400 porteurs
de projets innovants venus de toute la France.
Aujourd’hui, ces projets ont permis la création de
62 entreprises et plus de 230 emplois. Ces pro-
jets participent de toutes les grandes tendances
observées dans les technologies de l'information
et de la communication : e-learning (apprentis-
sage et formation en ligne), éducation par le jeu
(ludo-éducatif), outils de veille et de recherche,
usages innovants de la technologie…
Création et innovation ont donc le vent en poupe !
Il y a seulement dix ans, il n’existait pas d’écoles
et pas de création dans le domaine des jeux vidéo
en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Aujourd’hui, la
région abrite des concepteurs mondialement
reconnus et une école d’animation 3D parmi les
meilleures au monde. L’industrie du jeu vidéo, en
pleine croissance, représente désormais un
excellent vecteur en matière de création d’em-
plois et de culture numérique. Son implantation
récente et son essor rapide en font l’un des sec-
teurs les plus en vue de la filière multimédia.
Cette dernière représente plus de 2 000 emplois
(hors secteur audiovisuel) répartis au sein d’un
millier d’entreprises * situées en Provence-Alpes-
Côte d’Azur.
Formations de réputationinternationaleSpécialisée dans le multimédia éducatif et cultu-
rel, Provence-Alpes-Côte d’Azur abrite de très
bonnes écoles de formation reconnues au plan
international dans les métiers d'animation 3D.
EMPLOI10
Le multimédiatisse sa toile enrégion. À la clé,des milliersd’emplois.
Innovation :le multimédiaen poupe !
Animations 3D pour le cinéma et les jeux vidéo, production et post-production cinéma, fictions TV et documentaires,ludo-éducatif… le multimédia régional est plus créatif que jamais.
C’est le cas de Sup’infocom installée à Arles
depuis octobre 2000. L’école, qui dépend de la
chambre de commerce et d’industrie du pays
d’Arles, prépare au diplôme de « réalisateur
numérique ». Elle est devenue une référence
dans le domaine de la création numérique et de
l’infographie. Sa réputation s’étend au niveau
international en raison de la qualité des ensei-
gnements et des récompenses obtenues par les
courts métrages réalisés par les étudiants en fin
d’études. Chaînes de télévision (Canal J, Canal +),
sociétés de production, musée départemental de
l’Arles antique… les partenariats se développent
et donnent le jour à des projets d’envergure :
création d’un laboratoire de films d’animation,
modélisation d’un bateau plongé au fond du
Rhône… Opérateur web, scénariste, chef de pro-
jet, concepteur, animateur… la filière multimédia
propose une gamme de métiers qui ne cesse
d’évoluer. Au vu des applications propres à la
maîtrise des outils et au développement du numé-
rique en particulier, tous les secteurs de l’activité
économique sont désormais concernés. On note
notamment une forte progression du multimédia
dans les activités suivantes : agences de commu-
nication, régies publicitaires, éditeurs, musées,
distribution (e-commerce), associations…
* entreprises productrices de contenus et secteur des tech-
nologies de l’information et la communication hors produc-
tion de contenus.
EMPLOI 11En savoir plus
� Thierry Auffray
Production, formations et structuration
des filières, accompagnement des Pôles
régionaux d’innovation et de développement
économique solidaire (PRIDES)… : les
acteurs du multimédia bénéficient du sou-
tien régional.
Plates-formes dédiées
• Pôle média de la Belle-de-Mai à Marseille :
30 000 m² de studios, bureaux et locaux
techniques pour les producteurs et les
entreprises de l’image et du son.
www.belledemai.com
• Studios Riviera-Nice : complexe multimédia
de 70 000 m².
• Cité de l’Image d’Arles : 4 000 m² dédiés
aux métiers de l’image et de l’animation.
• Paca Mobile Center : centre européen de
ressources pour téléphones mobiles.
www.pacamobilecenter.com
Formations filière 3D
• Supinfocom à Arles
www.supinfocom-arles.fr
• Institut Ingémédia à Toulon
www.ingemedia.net
PRIDES, une autre façonde penser l’économie
Ces pôles sont engagées dans une
démarche qui englobe l’innovation et la soli-
darité tout en contribuant à la création de
richesses et d’emplois durables : les PRIDES
regroupent entreprises et organismes de
recherche afin de mutualiser les moyens
pour élaborer des projets innovants dans les
domaines du social, de l’environnement, de
la formation, de l’export et des TIC. Les
PRIDES SCS (Solutions communicantes sécu-
risées), Image, ICI (Industries de la créativité
et innovation) rassemblent des acteurs
régionaux des filières de l’audiovisuel
et du multimédia.
Medmultimed
Cette association rassemble les entreprises
du multimédia et de l’internet en favorisant
la découverte, les rencontres, les échanges,
dans l'objectif de soutenir et accompagner le
développement des entreprises adhérentes.
www.medmultimed.org
© Photo DR
14 DÉCOUVERTE
Véritable invitationà remonter le temps,cet itinéraireà travers lesmégalithes de notrerégion nous projettequelque 2 000 ansavant notre ère.
Si le mot dolmen évoque d'emblée, tout comme
celui de menhir, l'image des imposants méga-
lithes de Bretagne, il n’en demeure pas moins
vrai que d’autres régions – la nôtre en particu-
lier – n’ont pas échappé à ce phénomène. Alors,
par Toutatis, foin des idées reçues ! L’illustre
Obélix aurait pu exercer ses talents chez nous et
l’ancienne Armorique est loin d’être la seule à
posséder des mégalithes, qu’ils soient dolmens
ou menhirs *.
Même si on le sait peu, Provence-Alpes-Côte
d'Azur recèle nombre de monuments de ce type.
Impossible d’être exhaustif en la matière, tant
deux de nos départements en regorgent ! Le Var
en compte près de 70 si l’on englobe les menhirs
des Maures et de l’Esterel, et les Alpes-Maritimes
abritent une trentaine de dolmens. C’est ainsi que
l’on peut découvrir, entre Saint-Vallier de Thiez et
Saint-Cézaire sur Siagne, au cœur du pays gras-
sois, une étonnante concentration de dolmens.
Certains d’entre eux, tels Les Puades, La
Verdoline, le Degoutay et les Mauvans Sud, font
l’objet d’actions de mise en valeur et de protec-
tion. Afin de sauvegarder l’une des plus
anciennes manifestations architecturales de
l’homme, les services archéologiques s'emploient
activement à protéger ces trésors de l'histoire
face aux dangers qui les guettent : urbanisation,
dégradations ou encore outrage du temps...
Sur les traces de nos ancêtresLe dolmen des Puades, l’un des mieux conservés
de cette zone découvert dès 1866, possède par
exemple une chambre funéraire composée d’un
carré de 1,75 m de côté, recouverte d’une dalle
de 50 cm d’épaisseur, aujourd’hui brisée en
5 morceaux répartis autour de l’édifice. Avec une
particularité : il a servi tour à tour de sépulture et
d’habitation. Les archéologues ont mis au jour
dans ses couches les plus profondes les restes
d’un homme de 30 à 35 ans. Au-dessus, ils ont
trouvé trace d’un foyer avec des os, de la poterie
et des pendeloques calcinés. Les restes d’autres
corps étaient enfouis dans les couches supé-
rieures ainsi qu’une pointe de flèche en fer, ce qui
laisse supposer que cet édifice a pu être utilisé de
la fin du néolithique à l’âge de fer...
Autre exemple varois : le dolmen du Pont Neuf à
Cabasse. Menacé un moment de destruction par
l’exploitation des mines de bauxite, il a été fouillé
et reconstruit à l’identique à côté de la chapelle
Notre-Dame du Glaive. Chaque année, ce lieu
accueille le Lundi de Pâques un pèlerinage qui est
également l’occasion d’un grand pique-nique en
plein air. Le dolmen de la Briande situé, lui, à
Ramatuelle, est l’un des plus proches de la mer,
tout près du cap Taillat, habité par des pêcheurs
à la fin du néolithique. Seule la chambre funéraire
est encore identifiable mais pour atteindre ce
site, vous aurez en prime l’un des plus beaux pay-
sages de la Côte d’Azur. Une balade à faire été
comme hiver sur un itinéraire sans difficulté
aucune ! À votre arrivée sur l'isthme de Taillat,
vous trouverez l'ancienne maison de la douane. Il
vous suffira alors d’emprunter le sentier qui
monte et 150 m plus loin, vous découvrirez une
sépulture édifiée vers 3000-2000 ans av. J.-C. et
restaurée en 1996.
À l’origine d'anciennes légendes...Au fil du temps, les théories les plus farfelues
ont circulé sur l’édification de ces mégalithes,
parfois attribuée à des êtres surnaturels. Ainsi
à Draguignan, la Pierre de la Fée, avec ses
3 pierres levées et sa dalle imposante de
20 tonnes, a engendré une légende encore
racontée de nos jours aux petits Dracénois : une
© Photo DR
DÉCOUVERTE 15
qu'aux premiers métallurgistes. Avec le Vallonnet
(06), Terra Amata à Nice, la grotte Baume Bonne
à Quinson (04) en passant par la grotte du
Lazaret (06), la grotte Cosquer (13), la Vallée des
Merveilles (06) et bien d’autres sites encore,
notre région regorge de traces remarquables du
passage des hommes. Elles n’en finissent pas de
dévoiler les secrets d’une mémoire riche de plu-
sieurs millénaires.
* Dolmen : (du breton dol, table et men, pierre) Sépulture
mégalithique préhistorique constituée d'une ou plusieurs
grosses dalles de couverture (tables) posées sur des pierres
verticales - Menhir : (de men, pierre et hir, longue) Grande
pierre dressée verticalement, isolée ou plus rarement dispo-
sée en alignement ou en cercle, le menhir est un édifice
purement commémoratif ou votif.
En savoir plus
fée déguisée en bergère aurait séduit un jeune
génie du voisinage et lui aurait offert sa main à
condition de célébrer le mariage sur une table
formée de trois pierres. Après avoir établi le plan
de la table en question, l’homme en aurait érigé
deux, la troisième étant beaucoup plus lourde à
manier. Durant la nuit, la fée aurait terminé l’ou-
vrage. Et le pauvre amoureux serait mort,
anéanti à la pensée que sa belle soit autrement
plus forte que lui…
... et de multiples recherchesPour les scientifiques (préhistoriens, paléoanthro-
pologues...) qui travaillent sur les origines loin-
taines de l’homme, notre région constitue un
vaste terrain de recherche. Elle présente un
panorama complet de l'évolution de l'homme
depuis son arrivée en Europe occidentale jus-
Mémoirede nos
Quinson : à la rencontrede nos origines Au cœur du parc naturel régional du Verdon,
Quinson abrite depuis 2001 l’un des plus
grands musées de la préhistoire d’Europe.
Financé avec l’appui de l’État et des collecti-
vités locales, dont la Région, il présente les
résultats de 50 ans de fouilles réalisées
sur une soixantaine de sites : une fabuleuse
collection pour remonter le temps, aller à la
rencontre de nos origines et s’essayer aux
gestes de nos ancêtres dans un village pré-
historique ! Un fonds largement ouvert aux
scientifiques car le musée mène des activi-
tés de recherche en liaison avec les
universités.
Ouvert de début février au 15 décembre.
Renseignements et horaires d’ouverture :
www.museeprehistoire.com
Tél. : 04 92 74 09 59.
Mémoires millénairesOn ne découvre pas la préhistoire seulement
dans les livres. Tel est bien le point de vue
de Frédéric Boyer, qui est à l’origine d’un
remarquable ouvrage sur les sites préhisto-
riques de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Édité
et réalisé en 2006 avec le soutien de la
Région, de l’État, ainsi que celui des
Départements du Var, des Alpes de Haute-
Provence et des Alpes-Maritimes, ce guide,
intitulé « Mémoires millénaires », saura vous
conduire, par son approche multiple, au tra-
vers des sites et des musées qui jalonnent
notre région. Nourri d’explications précises
sur le mode de vie des hommes à partir de
l’analyse des fouilles réalisées par des
chercheurs, il s’accompagne également
de paléo-fictions basées sur les analyses
scientifiques.
ancêtres...
� Jacqueline Jouffret-Massot
© Frank Lantiez
demi-pensionnairesau lycée « satisfaits ou très satisfaits » dela qualité du service de restauration scolaireau sein des établissements de Provence-Alpes-Côte d’Azur.*
* enquête Région 2008/2009 auprès de 116 lycées.
Du bio dansles assiettes
242 178repas 100 % « bio » servis dans66 établissements depuis 2005 :un succès pour l’opération « Manger bio dans les
lycées de Provence-Alpes-Côte d’Azur », qui met
en synergie une multitude d’acteurs (produc-
teurs, élèves, personnel des lycées…). L’objectif
est de faire découvrir aux jeunes des produits
régionaux de saison, de les amener à porter un
nouveau regard sur l’alimentation… mais aussi de
développer durablement le territoire.
Service public
86 000lycéens déjeunent « à la carte » duservice régional de restaurationscolaire et 143 des 181 lycées publics produi-
sent et servent sur place les repas. La restauration
scolaire concentre des enjeux majeurs dans les
domaines de la santé publique, la nutrition, l’éduca-
tion, l’égalité d’accès des familles… Pour y
répondre, la Région lance la construction d’un véri-
table service public régional de restauration scolaire
dans les lycées.
Nous sommes
61 920
sont consacrés chaque année àl’achat de denrées alimentaires pour
les lycées de la région (soit 2,40 € par repas). Le
prix moyen d’un repas est de 6 € (coûts de fonction-
nement, rémunération du personnel de restauration
compris…), dont 3,62 € à la charge des familles.
Pour diminuer les écarts entre établissements (prix
et qualité), une tarification régionale va être mise en
place.
Tarifséquitables
26,4 M€
JEUNESSE16
� Élodie Lucy
© A
. Va
n de
r St
egen
Photo D.R.
Mangeré-qui-li-bré !
228 cuisiniers élaborent 77 500 repaschaque jour pour les lycéens de la région.
Qualité nutritionnelle, équilibre alimentaire et
hygiène sont au menu. Pour renforcer leur com-
pétences, 180 agents ont suivi l’une des 21 for-
mations proposées par la Région et 54 chefs et
seconds de cuisine ont participé à une journée
d’informations sur la nouvelle norme nutritionnelle
(« GEMRCN ») qui s’imposera bientôt dans tous
les lycées.
En savoir plus
Lieux de vie
18
JEUNESSE 17
établissements, dont 16 lycées et2 cités mixtes, ont bénéficié deréhabilitations en 2009 (ou vont en béné-
ficier en 2010), ou encore de constructions ou
d’extensions de leur restauration scolaire.
Développement durable, maîtrise de l’énergie et
qualité de vie sont prioritaires pour la conception et
la restructuration des réfectoires et des cuisines.
© Gettyimages
16 à 30 minutes…
… C’est le temps moyen que passe un élève
à la cantine, dans plus de 3 établissements
sur 4 ! Transformer le temps du repas en
véritable moment de convivialité et d’éduca-
tion à la santé, aux découvertes culinaires, à
la citoyenneté et au développement durable,
c’est l’un des objectifs du service public régio-
nal de restauration de la Région.
Mieux connaître les comportements alimentairesdes adolescents
Non, les ados ne sont pas forcément des
adeptes de la « malbouffe »… Oui, ils atten-
dent autre chose de leur alimentation… C’est
ce que révèlent les résultats d’un pro-
gramme de recherche de l’Observatoire des
habitudes alimentaires, « AlimAdos ». Mené
sur 3 ans avec les laboratoires du CNRS de
Provence-Alpes-Côte d’Azur et d’Alsace et
l’Agence nationale de la recherche, ce pro-
gramme a mobilisé plus de 15 chercheurs
pour plus de 500 familles de Provence-Alpes-
Côte d’Azur et d’Alsace enquêtées (1500
entretiens réalisés). Des centaines de situa-
tions pour observer, comprendre, partager
et réfléchir avec les jeunes sur ce qu’ils man-
gent, comment, à quels moments, où, pour-
quoi, avec qui… Résultats : il s’avère que
pour les adolescents, l’alimentation relève
davantage du plaisir, de la construction de
soi et de l’interaction sociale que de l’obésité
et des troubles du comportement alimen -
taire ! Les conclusions invitent donc à
dépasser les stéréotypes qui ont pesé sur
le regard porté sur les jeunes ces dernières
années. Une enquête rassurante et précieuse
pour réfléchir aux moyens de faire du temps
de restauration un temps éducatif.
La bio en questions
Qu’est-ce-que la bio ? Comment identifier les
produits bio ? Un produit peut-il être bio dans
un environnement pollué ? Peut-on manger
bio à l’école ? Ou encore comment devenir
bio consom’acteur ?… Toutes les réponses
sont dans le guide « La bio en questions »,
édité par l’association Bio Consom’acteurs
avec le soutien de la Région. Actuellement
distribué dans tous les lycées de Provence-
Alpes-Côte d’Azur, ce guide a pour objectif
d’informer sur les bonnes raisons de choisir
une alimentation biologique équilibrée. Il doit
également permettre à chacun de mieux parta-
ger avec ses proches les raisons de ce choix.
18 NOS ÉLUS ONT LA PAROLE
CONFORMÉMENT À LA LOI N° 2002-276 DU 27 FÉVRIER 2002, « LORSQUE LA RÉGION DIFFUSE, SOUS QUELQUE FORME QUE CE SOIT, UN BULLETIN
D’INFORMATION GÉNÉRAL SUR LES RÉALISATIONS ET LA GESTION DU CONSEIL RÉGIONAL, UN ESPACE EST RÉSERVÉ À L’EXPRESSION DES GROUPES D’ÉLUS ».
Concilier croissance etpréservation de l’environnement
Plus que les engagements pris, je pense que le
sommet de Copenhague a marqué une étape
importante dans l’évolution des mentalités des
dirigeants des plus grands pays de notre planète,
souvent également les plus grands pollueurs : il n’y a aujourd’hui plus d’alter-
native, il faut agir pour réduire la production des gaz à effets de serre. Si la
nécessité d’agir pour lutter contre le changement climatique et la préserva-
tion de l’environnement ne fait plus vraiment débat, la ou les voies à suivre
en termes développement économique, social et écologique restent souvent
à choisir. Ici, dans notre Région, nous avons fait le choix de concilier déve-
loppement économique et social et préservation de l’environnement. Plus
encore, développement durable et création d’emplois sont les deux fils rouge
de toutes les politiques mises en place par notre Région. La croissance
verte ou l’économie verte, doit être considérée comme une source d’emploi
pour notre territoire. Ainsi, notre Région dispose naturellement d’un enso-
leillement qui permet d’accueillir des champs de panneaux solaires. Elle doit
pouvoir aussi, dans les prochaines années, devenir la terre de naissance ou
d’accueil des plus grandes entreprises qui produisent les panneaux solaires.
C’est dans ce sens que nous avons labellisé le Pôle Régional d’Innovation et
de Développement Économique et Solidaire (PRIDES) « Capénergies ».
L’objectif est de fédérer en un réseau, les acteurs de la filière de notre
Région et constituer ainsi, un centre d’expertise et d’innovation en matière
d’énergies propres (hydraulique, éolien et solaire par exemple). La filière
représente plus de 50 000 emplois aujourd’hui et d’ici à 2015, 12 600
nouveaux emplois devraient être créés. Le PRIDES regroupe actuellement
près de 100 entreprises et 15 centres de recherches. Susciter la création
d’entreprises et d’emploi dans le domaine du développement durable est
indispensable pour renforcer le tissu économique et social de notre Région.
Permettre d’ajuster les formations professionnelles à cette nouvelle donne,
l’est tout autant. Et c’est aussi une des missions importantes de notre
Région que d’organiser, financer ou ajuster la formation professionnelle et
l’apprentissage (premier en poids budgétaire puisqu’elle y consacre près du
quart de son budget annuel). Dans cette perspective, nous avons voté la
création du Centre de Formation des Apprentis des métiers de l’environne-
ment et du développement durable lors de la séance plénière du 7 décem-
bre dernier du Conseil Régional. Concilier développement économique et
social et préservation de l’environnement, c’est aussi soutenir comme le fait
notre Région le développement de l’économie sociale et solidaire. Ce secteur
d’activités qui comprend les coopératives, les mutuelles, les associations
GROUPE SOCIALISTE, RADICAL, CITOYEN
ET APPARENTÉS
L’ESPACE D’EXPRESSION DES ÉLUS DU CONSEIL RÉGIONAL
Tribune ouverte
Patrick Allemand,Président du groupe
En 2010, que l’utopie d’aujourd’huidevienne la réalité de demain
Notre Région aborde une année nouvelle. Les
22 élus du groupe communiste et partenaires la
souhaitent, à vous et vos proches, pleine de détermination, de vitalité, de
réussite et de bonheur partagés. Il y a tant de choses à souhaiter, ensem-
ble, pour 2010, à cette Région que nous aimons tant. Souhaitons une
Région à l’offensive sur les questions de l’emploi et de la formation, en mobi-
lisant l’argent des banques au service d’un développement économique,
social et durable. Souhaitons une Région militante, à la fois pour le bien de
la planète et de l’humain, avec des trains gratuits et moins de poids-lourds
sur les routes. Souhaitons une Région où ceux qui travaillent la terre puis-
sent vivre dignement de leur production et nourrir sainement la population.
Souhaitons une Région mobilisée pour l’épanouissement de sa jeunesse,
pour un égal accès à tous les champs de l’activité humaine. Et ce, quelque
soit la croyance, les goûts vestimentaires, les pratiques linguistiques des
individus. Souhaitons une Région qui ne soit pas gouvernée par un seul
homme ou un seul groupe mais qui défende une pratique nouvelle de la
démocratie, où chaque concitoyenne et chaque concitoyen, chaque collec-
tif, association et syndicat, peut intervenir le plus loin possible dans les ins-
tances de décision. Souhaitons une Région ambitieuse dans son soutien aux
acteurs de la culture, du sport, des loisirs, avec des subventions qui ne sont
Jean-Marc Coppola,Président du groupe
GROUPE COMMUNISTE ET PARTENAIRES
gestionnaires notamment, est constitué par des groupements de personnes
et non de capitaux, qui pensent qu’une autre économie est possible. Une
économie dans laquelle l’homme, et non le profit, est au centre de l’activité.
C’est par exemple les Associations pour le Maintien de l’Agriculture
Paysanne (AMAP) qui favorisent les circuits courts de distribution de fruits
et de légumes. À travers le Programme Régional de développement de l'éco-
nomie sociale et solidaire (PROGESS) voté en février 2007, notre Région a
souhaité soutenir ce secteur qui représente 13 % de l’emploi privé. Il s’agit
principalement de favoriser la mise en place de projets de leur naissance à
leur pérennisation, de faciliter leur implantation, d’aider à la formation et
à la professionnalisation des salariés et responsables de structures.
Répondre aux besoins des générations du présent sans compromettre la
capacité des générations futures à répondre aux leurs, doit devenir notre
nouvelle mesure des choses. En ce début d’année, je vous adresse ainsi qu’à
vos proches, mes vœux les meilleurs pour cette année 2010
NOS ÉLUS ONT LA PAROLE 19
Tribune ouverte
2010 : Nos meilleures espérancesaux Provençaux, aux Alpins et auxazuréens
La nouvelle année porte les plus chères espé-
rances des cinq millions de Provençaux, d’Alpins
et d’Azuréens. Nos concitoyens – dont je remercie d’ailleurs ceux très nom-
breux qui nous ont déjà exprimé leurs meilleurs vœux – la souhaitent paisi-
ble et fraternelle. Que 2010 soit paisible pour permettre à nos familles de
vivre et s’épanouir là où elles l’ont choisi. Pour vivre dans un environnement
sûr et protégé où chacun peut exercer le métier qu’il souhaite et bénéficier
de la qualité de vie à laquelle il a droit. Que 2010 soit fraternelle pour que
Misère sociale en PACA
La région PACA détient un bien triste privilège :
tous les départements qui la composent ont un
taux de pauvreté supérieur au niveau national, et
l’on constate que le travail protège de moins en
moins de cette pauvreté. En effet, les travailleurs
pauvres et leur famille représentent près de la moitié des personnes pau-
vres de la Région. Selon une récente étude de l’INSEE, un quart des sala-
riés de Provence-Alpes-Côte d'Azur gagnait moins de 830 euros par mois
en 2007, depuis, la crise est passée par là, et la situation s’est amplement
aggravée, plus de 15 % des habitants vivent aujourd’hui sous le seuil de
pauvreté ! Aux ménages pauvres s'ajoutent de nombreux ménages
modestes, dont le niveau de vie se situe juste au-dessus du seuil de pau-
vreté, en clair, nous assistons véritablement à la tiers-mondisation de notre
structure sociale. N’est-ce pas un bilan accablant pour ceux qui ont la res-
ponsabilité de nous diriger ? N’est-ce pas là le résultat d’une régression
sociale inégalée depuis 1945 ?
GROUPE FRONT NATIONAL
Jean-Louis Bouguereau,Président du groupe
chacun trouve sa place au sein de la communauté nationale dans nos vil-
lages, nos villes, nos départements et notre région. Ce sont ces souhaits
que porte la devise de la République par les mots immuables de liberté,
d’égalité et de fraternité. C’est cette République qui garantit la modernité de
nos Institutions et de notre Région. C’est autour de ses valeurs que les fran-
çais se retrouvent et se rassemblent lorsque l’avenir est incertain ou
lorsqu’une crise menace leur bien être quotidien. Depuis 18 mois nous
avons collectivement subi les multiples chocs économiques et financiers
qu’un monde multipolaire et incertain nous a imposé. Aujourd’hui, parce que
la France et l’Union européenne ont su prendre les mesures nécessaires de
sauvegarde et de relance de la croissance, nous sommes en train de sur-
monter l’obstacle. Le chemin à parcourir est encore long mais je souhaite
que 2010 le trace pour notre Région. De nombreuses collectivités ont su
par leur action relayer le plan de relance de l’État afin de soulager le quoti-
dien de nos concitoyens ! Ce ne fut pas le choix de la Région qui devrait sai-
sir l’opportunité d’une croissance durable. Autour du Plan Campus initié par
l’Etat en faveur des universités d’Aix-Marseille et Nice, autour de l’économie
et de la recherche en amplifiant les investissements dédiés aux pôles de
compétitivité et autour de la formation aux nouveaux métiers du développe-
ment durable. En effet, les impératifs environnementaux doivent être pré-
sents dans tous les grands domaines de compétences de la Région :
formation, apprentissage, transports, lycées, économie… Je souhaite que
nous formions collectivement des vœux pour que notre Région soit en 2010
plus forte et plus solidaire. Qu’elle soit une Région de la connaissance et de
l’innovation, une région du développement durable au service de nos terri-
toires. Nous avons ainsi de nombreux défis à relever. Mes vœux les plus
ardents sont de les relever avec vous.
Belle année pleine de (bio)diversitéet d’énergie renouvelable !
L’année 2010 est proclamée par l’ONU année de
la biodiversité. Les bouleversements causés par
les activités humaines ont provoqué une érosion
accélérée de la diversité biologique. Parallè-
lement, des politiques néfastes entendent limiter
la diversité humaine. La (bio)diversité est une ardente nécessité sur notre
territoire, pour garder le potentiel vital de nos sols et cours d’eau, de la
mer, de nos paysages et de nos cultures. Une fois encore, il ne s’agit pas
pour les Verts d’un strict souci environnemental. La (bio)diversité est cru-
ciale car elle impacte la vie sociale, économique et la santé. Les vœux ne
suffisent pas ! Il est temps d’agir et de choisir les bonnes voies. La volonté,
les outils, les solutions existent. Les Verts veulent le meilleur pour vous, vos
proches, vos lointains et les générations futures !
GROUPE DES ÉLUS VERTS ET APPARENTÉS
Jacques Olivier,Président du groupe
pas seulement conditionnées par le projet mais bien par l’objet des associa-
tions. Souhaitons une Région avec les services publics, l’eau et les énergies
sous contrôle citoyen. Souhaitons une Région solidaire avec tous les peu-
ples de la Méditerranée et du monde qui sont opprimés par leur gouverne-
ment ou un État colonisateur. Cette Région dont nous rêvons ressemble à
Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Il suffirait seulement d’audace pour que l’utopie
d’aujourd’hui devienne la réalité de demain.
GROUPE UMP, NOUVEAU CENTRE ET APPARENTÉS
Bernard Deflesselles,Président du groupe
En bref... Agenda
Assemblée plénière
8 février
MARSEILLE – HÔTEL DE RÉGION
Le budget 2010 de la Région est présenté
au vote des conseillers régionaux à l’occasion
de l’assemblée plénière du Conseil régional
Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Formation
28-30 janvier et 1er février
MARSEILLE et GAP
La Région participe chaque année à plusieurs
salons sur la formation. Ces rencontres,
destinées à aider les jeunes à s’orienter
après le bac, choisir une filière de formation
universitaire et mieux connaître les métiers,
sont en effet l’occasion de présenter les dis-
positifs régionaux en faveur des apprentis,
lycéens et stagiaires de la formation profes-
sionnelle continue en Provence-Alpes-Côte
d’Azur. Après Digne-les-Bains et Nice, les
prochains rendez-vous à noter sont :
Métierama, Marseille (Parc Chanot),
du 28 au 30 janvier. Renseignements :
www.metierama.com
Salon Infosup, Gap (lycée Aristide Briand),
1er février. Renseignements :
tél. 04 92 43 74 39
Huile d’olive
19 février
HÔTEL DE RÉGION
8e édition du concours régional des huiles
d'olive, organisée avec l'AFIDOL, association
française interprofessionnelle de l'olive :
77 moulins et domaines, représentant
191 huiles d'olive, se présentent face à un
jury composé de personnalités issues du
monde oléicole, gastronomique et littéraire.
L'huile d'olive régionale compte à ce jour
5 AOC (appellation d'origine contrôlée).
L’info du moisClimat : un plan pour la Méditerranée« Seule l’adoption d’un plan climat en Méditerranée permettrait de mieux identifier les risques, de
porter les problématiques spécifiques à cet espace fragile et de coordonner les actions ». Lors de la
Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Copenhague, le Président de la Région
Provence-Alpes-Côte d'Azur, Michel Vauzelle, a rappelé l’engagement de la collectivité pour la réduc-
tion des émissions de gaz à effet de serre et la nécessité d’une mobilisation plus globale pour la
Méditerranée. Une déclaration d’intention pour un partenariat avec le « Programme des Nations
Unies pour le développement » a ainsi été signée.
Solidarité
Privilégier l’intérêtgénéralAvec près de 150 000 sala-
riés dans plus de 46 000 éta-
blissements, l’économie sociale
et solidaire continue sa pro-
gression en Provence-Alpes-
Côte d’Azur. Pour accompa-
gner ce développement, la
Région vient d’adopter de nou-
veaux dispositifs (assemblée
plénière du 7 décembre der-
nier) : la mise en place de
contrats locaux de développe-
ment ; l’accompagnement et
la professionnalisation des
petites et moyennes struc-
tures (associations, entre-
prises d’insertion…) ; le sou-
tien aux structures et aux
salariés du secteur de l'inser-
tion par l'activité écono-
mique ; l’évolution du dispositif
« CRÉACTIVES », qui soutient
le développement d’activités
Succès
Reconversionprofessionnelle
« Mention spéciale » au pal-
marès des premiers Trophées
de la reconversion profession-
nelle ! De femme de ménage
chez des particuliers à gou-
vernante d’hôtel dans un
4 étoiles d’Aix-en-Provence,
le parcours de l’Aixoise
Laurence Croux a été salué
par l’Association pour la for-
mation professionnelle des
adultes (AFPA). Une distinc-
tion remise à l’occasion des
3es Ateliers de la formation
professionnelle à Paris, le
8 décembre dernier.
dans les domaines de l’écono-
mie sociale et solidaire et de
l’environnement.
Environnement
Métiers « verts » :création d’unnouveau CFALa Région et l’Institut régional
de formation à l’environnement
et au développement durable
(IRFEDD), créé le 16 octobre
dernier, ont décidé la création
d’un Centre de formation d’ap-
prentis (CFA) spécialisé dans le
secteur des métiers « verts ».
Cette création répond à l’objec-
tif de l’IRFEDD : apporter des
réponses cohérentes, globales
et opérationnelles aux nécessi-
tés de qualifications et de com-
pétences professionnelles
dans le domaine de l’environne-
ment… et répondre ainsi aux
besoins des éco-entreprises.
20 EN BREF – AGENDA
© Régis Cintas-Florès © R
égis
Cin
tas-
Flor
ès
© P
hoto
DR
En route pour la neige !
Comme chaque année durant les vacances scolaires d’hiver, la Région part à la rencontre des habitants dans
les stations des Alpes du sud. Un moment traditionnel d’échanges et de convivialité autour d’un stand de
présentation de l’action et des missions régionales. Rendez-vous au pied des pistes du 7 au 19 février.
Programme et nom des stations de la tournée sur regionpaca.fr
Succès Prix de l’innovation
Organisés par la Région et le pôle Solutions communicantes sécurisées, les
Prix de l’innovation dans le domaine des technologies de l’information et de la
communication ont été remis le 17 décembre à Toulon aux entreprises régio-
nales suivantes : IQSIM (projet de recherche et de développement avec le plus
fort retour sur investissement) ; PLICIWEB (innovation la plus porteuse de rup-
ture) ; NEOWAVE (usage le plus novateur autour des objets communicants) ;
RFIDEAL (utilisation la plus originale en micro-électronique) ; SEKOOA (applica-
tion la plus novatrice accessible par le web) ; CITYWAY (meilleur projet de mobi-
lité) ; INSIDE CONTACTLESS (développement le plus rapide sur 2 ans) ; PLAS-
TIFRANCE (Prix spécial du jury TIC et développement durable) ; PRIMACHIP
(espoir SCS).
Emploi
5 000C’est le nombre d’emplois comptabilisés
au sein de 130 entreprises oeuvrant dans
le secteur de l’eau et de l’environnement en
région. Provence-Alpes-Côte d’Azur compte
également 26 centres de R & D (recherche
et développement ; eaux marines et eaux
douces), 11 formations BEP à Bac + 2 et
19 formations Bac + 3, ainsi que 18 orga-
nismes et institutions spécialisés, dont plu-
sieurs à vocation internationale (Conseil
mondial de l’eau, Plan bleu, Office inter-
national de l’eau). Une véritable vitrine
du savoir-faire français.
Montagne
15 sommets à plus de 3 000 m : le parc naturel régional
du Queyras dans les Hautes-Alpes ne
manque pas d’attrait pour les amateurs de
grand air et d’alpinisme. À donner le vertige !
Horticulture
1 900 exploitationsréparties sur 2 600 hectares et représen-
tant 5 500 emplois sont recensées dans
l’horticulture régionale. Dites-le avec des
fleurs !
Innovation
1re
C’est la place occupée par le technopôle
de Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes)
en Europe au regard de ses 30 000 emplois,
1 200 raisons sociales et 6000 étudiants !
Une position enviable…
Social
Soutien aux centressociauxPour leurs actions au service
des habitants et des quartiers,
les centres sociaux ont besoin
d’un soutien. Ainsi, l’Union des
centres sociaux et sociocultu-
rels des Bouches-du-Rhône et
chacun des 46 centres sociaux
membres de l’Union ont
respectivement conclu des
conventions avec la Région. Un
partenariat essentiel à l’exer-
cice de leurs missions dans un
esprit de service public régio-
nal, au plus près des habitants
qui en ont le plus besoin.
Jeunes
Plan d’urgence En juin 2009, l’État sollicitait le
soutien de la Région pour la
mise en œuvre d’un Plan d’ur-
gence en faveur des jeunes et
le développement du réseau
des « Écoles de la deuxième
chance ». Dans le cadre d’une
convention de partenariat État-
Région, un « label régional de
la deuxième chance » va être
expérimenté en Provence-
Alpes-Côte d’Azur.
Formation
Une Universitérégionale des métiers Marseille va abriter la future
« Université régionale des
métiers », véritable pôle régio-
nal d’orientation, d’information
et d’apprentissage tout au long
de la vie. Cet espace ressource
aura notamment vocation à
accueillir : trois centres de
formation d’apprentis de
Marseille (CFA de la Bourse du
travail, CFA de la coiffure
Roger Para et CFA des
Compagnons du devoir), le nou-
vel Institut régional de forma-
tion aux métiers de l’environne-
ment et du développement
durable, ainsi que le siège de la
Chambre régionale de métiers
et de l’artisanat.
En chiffres...
EN BREF – AGENDA 21
Succès
Championdu monde
Un Niçois couronné à Paris !
Le stade Pierre de Coubertin a
été le théâtre, le 24 octobre
dernier, de la conquête du titre
de champion du monde junior
de judo dans la catégorie des
moins de 81 kg, par l’Azuréen
Loïc Pietri.
À seulement 19 ans, le jeune
homme ajoute cette conquête
à celles des championnats de
France et d’Europe.
© V
enan
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wal
lis.fr
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hoto
DR
© Régis Cintas-Florès
Règlement du jeu disponible sur le site internet de la Région.
22 HISTOIRES D’ICI
Testez vos connaissances ! 5 questions vous attendent sur notre site…« Notre Région » vous apporte les réponses. Sachez les repérer au fil des pages de ce magazine.
sur internet regionpaca.fr et GAGNEZ :Jouez
avec
Règlement du jeu disponible sur le site internet de la Région.
dóu pouont-aquedu de pèiro lou mai grandaras
dóu mounde emé sei 83 mètre d'aut e que despuei
1847 pouergis à Marsiho soun aigo de Durenço.
Architeituralo, futuristo emai panouramico ?...
dinas à 150 mètre dessus lou nivèu de la mar dins
lou restaurant panourami avenidou de l'uno dei
tourre lei mai grando de Franço (fouero Paris) sèti
bèn lèu acaba de la CMA-CGM, 1é armatour
francés e 3en au mounde. Industrialo, descoutu-
mado e vapouroue ? … sias à Meiruei pèr li vèire
la Centralo termico que sa chaminèio es la mai
auto d'Europo (300 m). Roucassouso, marino,
emperialo ? … sias au Baus Canaio, entre Cassis
e La Ciéutat, à 394 mètre au-dessus dóu nivèu de
la mar, à la pouncho dei barro maritimo lei pu
auto de Franço, de l'Europo dóu Miejour e de la
Mediterragno. Mountagnouso, espetacloue e vau-
clusenco ?... bravejas lou Ventour que signourejo
fièr emé sei 1912 mètre d'aut e que rèsto lou
mount lou pu aut dins lei terro de Franço (leva dei
barro que s'atrobon ei frountiero aupenco emai
Aguessias dins l'idèio de vous enaussa dins
nouesto bello regien que sauprias pas ounte ana
talamen l'a de que faire. Fau dire que lei record
d'autitudo mancon pas au nouestre. E qu s'aris-
carié de n'en vougué counouisse lou toutun que
pourrié bèn feni pèr n'agué lou vertouioun. N'en
vaquito quàuqueis eisèmple. Pèr aquéstou còup
leissaren dins leis abime toui lei record avera pèr
la C.O.M.E.X., entre-presso marsiheso qu'es enca
vui l'uno dei proumiérei soucieta moundialo dins
l'engeniarié, la teinoulougìo e leis intervencien dins
lei founsour de la mar.
Pèr coumença, vous prepauvan de passa pèr la
Cournisso à Marsiho que si li trobo despuei 1897
lou maregrafe qu'enregistro lou nivèu 0 de refe-
rènci pèr l'autitudo en Franço. Aquéu maregrafe
rèsto lou soulet aparèi qu'en Europo vous mesuro
enca lei marèio de la mar Mediterragno. Puei,
d'aquito poudrés chausi l'uno dei sèt ascensien
que vaquito. Engeniouso, mounumentalo e refres-
carello ?... vous espacejas à Roco-Favour ei pèd
pirenenco). Terradourenco, aupenco emai touris-
tico ?... sias dins lou vilàgi de Sant-Veran qu'es lou
mai aut d'Europo (2 040 m) e que l'an subre-
nouma « lou vilàgi que lei gau li piton leis estello ».
Enfin, se la voulès lacustro, óussigenanto emai de
la naturo, vouesto ascensien, alor partès dins
leis Aup à 2 230 m au lau d'Alos qu'es lou lau
naturau d'auturo lou mai gros d'Europo.
E se tout eiço basto pas, que n'avès panca lou
vertouioun, alor poudrés toujour mounta dins un
elicoutèri d'Eurocopter qu'à Marignano rèsto vui
l'un dei proumié frabicant au mounde, vo bèn
poudrés mounta dins un Miràgi de la Patrouio de
Franço que soun sèti es à Seloun. E pèr aquélei
que n'en voudrien toujour mai … li restara – puei
basto ! – d'ana espincha leis estello dins lei luneto
astrounoumico deis Ousservatòri de Marsiho
coumo de Niço, que tambèn tènon sei record
moundiau.
� Jan-Miquèu Turc, Proufessour certifica de prouvençau
La Prouvènço,
50 cadres numériques
Retrouvez cette rubrique et sa traduction en français sur notre site internet regionpaca.fr
uno regien que lou vertouioun li fa pas pòu…
Outre votre dernier spectacleà Aix à la fin du mois, quelle estvotre actualité professionnelle ?En décembre dernier, j’ai interprété « L’impossible
Monsieur Jourdain » dans un téléfilm avec Claire
Keim et Thierry Lhermitte. Je suis en effet au
théâtre du Jeu de Paume du 12 au 20 pour
« Bien des choses », à Aix-en-Provence, où je suis
revenu me reposer entre-temps ! En février, je
suis en tournée pour un spectacle musical théâ-
tralisé, « Le soir, des lions… ». Puis, j’ai un projet
en 2011 avec le « Bourgeois Gentilhomme ».
Comment vous est venue l’idéede « Bien des choses » ?Je l’ai écrit pendant le festival d’Avignon, il y a
trois ans, dans l’harmonie la plus totale. Au
départ, il s’agissait simplement d’une lecture de
textes. Du fait des vertus comiques des textes…
c’est devenu un spectacle par la suite. C’est
comme en cuisine, c’est bien meilleur lorsqu’on
laisse reposer le plat ! Même s’il y a peu de place
à l’improvisation, Olivier Saladin et moi, nous ne
nous interdisons pas d’avoir des idées et de les
intégrer. Et quel plaisir de jouer avec lui !
Pourquoi ce titre ?C’est à la fois une formule de politesse à la fin
d’une carte postale et un prétexte pour parler de
la condition humaine. C’est un titre très ouvert.
Alors qu’au départ, je voulais critiquer le tou-
risme à grande échelle, le spectacle est resté
très humain… Car il n’y a rien de plus beau que
de voyager ! D’ailleurs, il se termine avec une
chanson de Barbara « Que c’est beau, le
voyage »…
En parlant de voyages… revenez-vous souvent en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?J’aime bien voyager… La dernière fois, c’était en
Islande. Et pour me ressourcer, je vais en Bretagne
et en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Hormis le climat
formidable, il y a encore des endroits préservés qui
permettent de ralentir le rythme, de prendre le
temps, juste pour le plaisir...
Quelles sont les « choses » quevous aimez dans notre région ?Le soleil, les pierres et les paysages… C’est une
région magnifique ! On est chez Cézanne. J’ai
commencé à travailler dans la ville du Thor dans
le Vaucluse. Alors que j’étais encore à l’école, je
jouais dans « Arlequin superstar » avec des pro-
fessionnels. Je n’avais pas trop eu le temps de
visiter la région car je répétais beaucoup. Mais
c’était un beau souvenir ! Aujourd’hui, comme je
suis un vieux professionnel, il y a des endroits où
j’ai l’habitude de présenter mes spectacles et les
gens sont fidèles. Je pense à des villes telles que
Marseille, Aix-en-Provence, Manosque, Martigues,
Avignon et Grasse…
Tour à tour acteur, chanteur,chroniqueur, metteur en scène…vous avez tous les talents !Je me sens comme un homme de spectacle qui
a des choses à dire et change de support pour
ne pas tomber dans l’ennui ! Il y a donc une cer-
taine cohérence…
Quelle est votre plus belle réussite?Celle de demain, j’espère ! Parfois, je suis
content de ce que j’ai fait, mais je pense très
rapidement à ce que je vais faire après.
Votre plus belle rencontre ?Mon épouse ! On a grandi et vieilli ensemble.
C’est important, car cela m’a permis de rester le
même et d’être conscient des choses vraies et
authentiques.
� Propos recueillis par Céline Beddou
« Bien des choses », spectacle de et avec François
Morel et Olivier Saladin, du 12 au 20 janvier au
théâtre du Jeu de Paume à Aix-en-Provence.
François
Morel« Les Deschiens » sur Canal + avec Yolande Moreau ? C’était lui ! C’est enProvence-Alpes-Côte d'Azur que François Morel, comédien et metteur en scène,a fait ses premiers pas dans le monde du théâtre. Sa dernière pièce est néeà Avignon. Entre deux représentations, il nous parle de « Bien des choses »drôles et tendres…
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