Innovant N29_ Architecture Durable

7/25/2019 Innovant N29_ Architecture Durable

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N29 / Fvrier 2015 / 30 Dh

Dossier

La construction de Demain:

Comment construire unbtiment durable?

Actu:Prventica Maroc: Une 2me

dition place sous les meilleurs auspices

Salon Piscine Expo 2015,

un rendez-vous de nouveauts

Evnements

Efcacit Energtique & Energies Renouvelables

Architecture et Urbanisme

Solaire Expo 2015, Un

vnement forte valeur ajoute

Interview: Layla Skali, Architecte -

Fondatrice Agence Architextures


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dito

4/ Fvrier 2015 / Innovant

Le btiment durable est lavenir de la

construction moderne

Faut-il croire que le domainede construction ne relve pasde la haute technologie et queles techniques constructives

sont prennes? Pour rpondre cette question, il faut prendre partdes opinions et des points de vue desutilisateurs naux. Dans ce contexte,il faut reconnatre que la qualit desproduits du btiment est loin dtresans dfaut.

Ceci dit, le produit rsultant de lactede construire doit porter une visionen matire de services et, non plus,dobjets physiques, en introduisantdeux dimensions, savoir: fournirde bons services et mobiliser lessolutions technologiques les plusappropries pour atteindre lobjectifdu btiment durable.

Dans le processus du dveloppementdurable, ce secteur est une priorit: Le

btiment au Maroc reprsente prs de31% de lnergie consomme. Cestun gros consommateur de ressources

non renouvelables et deau, ainsi quun

grand producteur de dchets tant

de construction que dactivit. Sansoublier quil produit une part importante

dmissions de CO2 Cest aussi un

domaine risques, lorsque ldice setrouve sur un terrain sismique, glissant,

gorg deau ...

En effet, le btiment se doit dtredurable, cest--dire, sain etconfortable, nergtiquement

performant, avec des impactsenvironnementaux et conomiquesmieux matriss dans son contexteterritorial et sur lensemble de soncycle de vie.

Dans cette perspective, la certicationconstitue une dmarche volontaire,

permettant aux professionnels devaloriser leurs ralisations et de

sinscrire dans une dmarche de

dveloppement durable. Il y a eu plusieurs initiatives prises par un certainnombre de promoteurs immobiliers

pour rpondre aux exigences dequalit dans la construction, en vue

dtre certies selon les normes dequalit . Dans ce cadre, l Agencenationale pour le dveloppement

des nergies renouvelables et de

lefcacit nergtique (ADEREE)vient de crer un label vert Eco-Binayate qui vise valoriser les

performances nergtiques ou de

confort des btiments.

Linitiative de la Fdration nationaledes promoteurs immobiliers (FNPI) estaussi louable travers la labellisationdes projets en leur offrant le labelIltizam. Elle met donc en valeur lesbonnes pratiques dans lacte de btiro plusieurs intervenants doivent syadhrer, notamment, les architectes,les entreprises de construction, lamatrise duvres, les fournisseurs

des matriaux de construction, lesbureaux dtudes techniques, lestopographes-gomtres

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ditorial

4 Le btiment durable est lavenir de la

construction moderne

Actu

8 Prventica Maroc:Une 2me dition place

sous les meilleurs auspices

10 36 MM DH pour les marchs publics du

BTP : Sans prfrence nationale, mais avecbonne gouvernance !

12 Nominations, au sein du Ministre de

lHabitat et de la Politique de la Ville, de

certains Directeurs centraux

13 Rapport mthodologique de ltude relative

lenqute Nationale sur la demande en

Habitat: Prsentation des grands axes

14 Groupe Addoha et CIMAF : Un rapport

de partenariat gagnant-gagnant


16 Interview: Layla Skali, Architecte -


Construction Durable

18 Batinnov :Une 3me dition ddie la

performance nergtique dans le btiment

19 Visite au Maroc dune Mission dExpertsdu Fonds Vert Climat

Sommaire


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Innovant / Fvrier 2015 / 7

20 Un espace dducation lenvironnementet au dveloppement durable et un Laboratoire

National de lEnvironnement, au sein du

Ministre

Efcacit Energtique &Energies Renouvelables

22 Solaire Expo 2015, Un vnement forte

valeur ajoute pour le secteur de lnergie propre

26 SOLAR23 : De lnergie solaire pour

lAfrique du Nord

Dossier: La construction deDemain: Comment construire unbtiment durable ?

30 Le btiment durable: Les nouvelles

exigences dans lacte de btir

42 Interview: Said MOULINE, Directeur

Gnral de lAgence Nationale pour le

Dveloppement des Energies Renouvelables etde lEfcacit Energtique (Aderee)

46Interview:Nabil BENAZZOUZ,Vice Prsident

de la FMCI et Directeur Gnral dIDAFA

Dcoration d'Intrieur etAmeublement

50Lanne 2015: Les couleurs tendances pour

votre dco dintrieur

Produits et Matriels

52 OUTIPRO : Un investissement de 1,5

Million de dirhams pour un nouvel atelier de

rparation, de maintenance et de diagnostic

54 Interview: Zineb AJANA, Directrice

Gnrale dOUTIPRO

Evnement

56 Interview: Kamal LWED, Directeur

Gnral de KLM et organisateur du salon

international de la piscine-Spa, Bien-tre


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A ctu


Matrise globale des

risques : Un vnement

unique sur le continent

africain

Avec 3 axes complmentaireslis la scurit des Hommeset des Biens, PrventicaMaroc constitue une rencontreinternationale incontournable,plaant le Maroc au cur dune

plateforme de coopration forteentre lEurope et lAfrique.

Sant, Scurit et Bien

Etre au travail

Au sein de ce premier voletseront traites les questionsde prvention des risquesprofessionnels et de protectionde la sant des salaris et desagents de la Fonction Publique:maladies professionnelles,

travaux en hauteur, risqueschimiques, scurit routire,incendie; mais aussi:certication des entreprises,bonnes pratiques, responsabilitsocitale

Les grandes organisationsprofessionnelles marocainesainsi que les principaux acteursnationaux sont mobiliss : WafaAssurances (partenaire majeur),

3M Maroc, Bureau Veritas,ONCF, Renault Tanger, OCP

Scurit des organisations

contre les actes de malveillance

Le 2me volet de lvnementconcerne la scurit-sret despersonnes et des biens : contrledaccs dans les entrepriseset les administrations, vido-surveillance, scurit delinformation, protection despersonnes en mission ltranger

Les principaux acteurs du

domaine sont engags danscette 2me dition : AlomraGroup (partenaire majeur) :

Casavigilance, Scurimag,Pacom Systems, Spectator,

Protectas, ISB

Scurit Incendie et

matrise des risques majeurs

Ltat, les collectivits territorialeset les entreprises travaillent encollaboration pour la prventiondes risques majeurs. Letroisime volet de PrventicaMaroc propose rexions etretours dexpriences sur ces

enjeux : identication des sitesindustriels risques, organisationdes secours, communication et

Fort dune 1re dition organise avec succs en avril 2014, Prventica International

prpare sa 2me session pour mars 2015 avec un grand nombre de nouveauts au

programme.

Prventica Maroc: Une 2me dition

place sous les meilleurs auspices- Rendez-vous les 17, 18 et 19 mars Casablanca -


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gestion de crise, rglementationsur les systmes de scuritincendie

Les principaux experts etprofessionnels du secteur serontpartie prenante de lvnement:Nord Protection, EagleEngineering, CSD Faces, CNPP,Drger...

5 ministres associs

lvnement

Compte tenu des enjeux dintrtgnral traits par Prventica,

cinq ministres ont dcid desassocier lvnement.

- Ministre de lEmploi etdes Affaires Sociales

- Ministre de la Sant

- Ministre de lIndustrie, duCommerce, de lInvestissementet de lEconomie Numrique

- Ministre de lEnergie,des Mines, de lEau et delEnvironnement

- Ministre de lEquipement,du Transport et de la Logistique

Leur but est de soutenir leurspolitiques de prvention desrisques mises en uvre dansleur domaine respectif par lebiais du Congrs.

40 confrences prsentes

par les organismes

professionnels

Associs lorganisationde Prventica Maroc, lesorganismes professionnels

contribuent la constitutiondun programme de confrencesriche et diversi: ForumScurit routire (en associationentre plusieurs organismes),confrences Imanor, FMSAR,Giac Translog, Conamet,Somametre, Omhse, Agrpi

Source: Prventica

Depuis 1997,les Congrs/S a l o n sP r v e n t i c a

runissent annuellement enFrance tous les acteurs de

la prvention des risquesen milieu professionnel.La cration dun grandvnement Prventica auMaroc est la rponse auxattentes exprimes au l desans par un nombre croissantde visiteurs en provenancedes pays du Maghreb.Casablanca, la plus grandemtropole conomique de largion, accueille dsormais

chaque anne la versioninternationale de Prventicaddie la matrise globaledes risques pour lAfrique delOuest et lEurope du Sud.

Un concept innovant alliantun congrs et un salonprofessionnel sur les thmesde la Sant au Travail et de laScurit des Organisations:bonnes pratiques,matriels, formations

La force de PrventicaCasablanca rside dans lacombinaison de lexpriencefranaise acquise au ldes annes et reconnuepar les professionnels,et de la rexion duComit Scientiquemarocain. Il runit lesprincipales organisationsprofessionnelles lies la Sant au travail, la

Scurit incendie, au risqueindustriel et la Sret desOrganisations.

Aproposdu

conceptPrven

tica


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A ctu


La journe dinformationsur les marchs debtiment et des travauxpublics (BTP), organise

par le Ministre et des institutions

sous tutelle au titre de lanne2015, le lundi 19 janvier Rabat, tait une occasion pourpermettre aux professionnelsde dcouvrir de prs les projetsdu secteur du BTP pour lanne2015, et ce dans le cadre delapplication des conditions detransparence, de comptitivitet de bonne gouvernance,ainsi que pour permettre auxentreprises et acteurs du

secteur de mieux se prparerpour raliser les programmesdinvestissements programms

dans de meilleurs conditions ,selon le communiqu de presse.

Ainsi, le Ministre et lestablissements publics sous

sa tutelle ont annonc leursprogrammes dinvestissementspour lanne 2015 dans lesecteur du BTP, qui devraientglobalement atteindre un montantde 36 Milliards de dirhams rpartisur les secteurs suivants : portset transport maritime, autorouteset routes, transport ferroviaire,transport arien, logistique, etquipements publiques dans lecadre de la matrise douvrage

dlgue.

En rsum, il sagit de 1,2 MMDH

pour larien, 7,38 MMDH pourles quipements publics, 9,7MMDH pour les routes, 12,8MMDH pour le secteur maritimeet portuaire, 4,7 MMDH pourlONCF (ferroviaire) et 161 MDHpour le transport et logistique.

En dtail, le programmedinvestissement du Ministre aprvu prs de 1,2 milliard de DH

pour le secteur arien, notammentles travaux dagencementdu terminal 1 de laroportMohammed V, la rhabilitation etla mise niveau des plateformesde divers aroports et lextensionde lAcadmie de laviation civile.

Le secteur des quipementspublics connatra, lui aussi, lelancement de marchs publicsdune valeur de 7,3 milliardsrelatifs la ralisation de

structures au prot dautresdpartements, comme laconstruction des CHU de Tangeret de Rabat, la rhabilitation de10.000 mosques Le secteurdes routes investit 9,7 milliardsde DH, dont 7,8 milliards de DHpour les tronons nationaux etruraux et 1,8 milliard pour lesautoroutes.

Le secteur de la logistique,

connaitra le lancement demarchs publics par la SNTLdune valeur de 161 millions

Le Ministre de lEquipement, du Transport et de la Logistique a organis une

journe dinformation sur les marchs de btiment et des travaux publics (BTP) du

Ministre et des institutions sous tutelle au titre de lanne 2015, le lundi 19 janvier

Rabat. Lobjectif tait dannoncer son programme dinvestissement dun montant de

36 milliards de dirhams.

36 MM DH pour les marchs publics du BTP :

Sans prfrence nationale, mais avec bonne gouvernance !


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de DH. Au niveau des ports, leministre de lEquipement a prvu

un programme dinvestissementsde 12,8 milliards de DH. Prs de8,7 milliards seront allous laconstruction du port Nador WestMed. Dun autre ct, lANPdevra lancer des marchs deplus de 3 milliards de DH, aumoment o Marsa Maroc disposedun portefeuille de projets de808 millions de DH. Le secteurferroviaire, quant lui, connatralannonce de marchs de 4,7milliards de DH.

Cependant, ces investissements

ne constituent pas la bonne

nouvelle pour certains

professionnels, surtout pour

la question de la prfrence

nationale et pour lexclusion dunecentaine dentreprises de BTP.

La raison pour laquelle, leministre a dclar au cours decette runion : Nous avons des

difcults imposer la prfrencenationale dans des marchs

nancs par des bailleurs de

fonds qui la refusent. Ds quon

trouvera une alternative de

nancement, on imposera nosrgles.

Dautant plus quune cinquantainedentreprises de gnie civil, detravaux divers, de construction etautres lires intervenant dansles chantiers de travaux publicsest bloque par le systmeinformatique du ministre delquipement et se retrouvecartes des marchs publics.Les professionnels du secteur

pensent que ce blocage provientdu fait que leurs certicats dequalications nont pas trenouvels soit cause dun buginformatique soit cause dunedcision prise dlibrmentpar le ministre qui chapeautele secteur du BTP. Bien que laquestion ait t pose au ministreRabbah, ces entreprises restentsans rponses claires et avec desimples promesses. Entre temps,

les entreprises, elles, ne peuventtoujours pas soumissionneraux marchs publics. Nous

sommes en phase de rforme du

rglement des consultations pour

les appels doffres. Il est hors de

question de raliser un rglement

de consultation sur mesure

pour certains prestataires. Ce

rglement sera impos tous et

il nintgrera que les exceptions

lies la particularit dumarch a dclar le Ministre delEquipement, du Transport et dela Logistique, Aziz RABBAH.

Il est clair que le Ministre delEquipement, du Transport etde la Logistique uvre pourlinstauration des principalesrformes juridiques etinstitutionnelles menes dansle but de la conscration desprincipes de transparence etde bonne gouvernance, de lapromotion de la performancede lentreprise nationale du

BTP et de la modernisationde ses modes de gestion etlaccroissement du taux demploidans le secteur.

Les actions du Ministre visentaussi optimiser lorganisationinstitutionnelle et nanciredes entreprises, hausser leurcapacit nancire et leurniveau dencadrement eninterne et louverture sur leurenvironnement, et enn les

informer de toutes les nouveautstechniques, scientiques etdingnierie enregistres dans lesecteur.

Il est souligner que le secteurdu BTP na pas connu ce genrede rebondissement depuis 4 ans.Un bon vent soufe donc sur cesecteur pour sa ranimation !

Meryem KORCH


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A ctu


Le Ministre de lHabitatet de la Politique dela Ville, MohammedNabil BENABDALLAH,

a prsid, le lundi 19 janvier2015, la crmonie dinstallation

des Directeurs nouvellementnomms au Ministre. Il sagit deMadame et Messieurs :- Mina AZERKI, Directricede la Communication, de laCoopration et des SystmesdInformation ;- Mhamed EL HILALI, Directeurdes Affaires Juridiques ;- Hicham BERRA, Directeur de laPolitique de la Ville.

- Sachant que Mesdames LamriniNabila et El Ouardighi Majida ontt reconrmes leurs postes

respectifs de Directrice de laPromotion Immobilire et deDirectrice de la Qualit et desAffaires Techniques.

Lors de cette crmonie, le

Ministre a rappel que cesnominations sinscrivent dansle cadre de la mise en uvredu nouvel organigramme duMinistre, qui a connu la crationde deux nouvelles directions, savoir la Direction de la Politiquede la Ville et la Direction dela Communication, de laCoopration et des SystmesdInformation, en plus de laDirection des Affaires Juridiques.

Monsieur le Ministre a saisicette occasion pour louer lesefforts dploys par les anciens

responsables de la gestion desdossiers relatifs ces Directions

dans lattente de la crationde ces dernires de manireofcielle. Il a aussi flicit lesnouveaux directeurs qui ontt choisis par la commissioncharge des candidatures, entoute transparence, et a rappelson respect personnel du choixprsent par ladite commission,qui na pris en considrationque la comptence descandidats pour lesdits postes et

lexprience quils ont accumuleet qui leur permettrait de mener bien les missions qui leurs serontattribues.

A la n, le Ministre a appellensemble des Directeurs etcadres du Ministre doublerdefforts pour la mise en uvre dela stratgie daction du Ministreet laccomplissement des grandschantiers en cours, tout enmettant laccent de manire

particulire sur la politique de laville, une nouvelle composanteintroduite pour la premire foisdans les missions cones auMinistre de lHabitat.

Cette crmonie sest drouleen prsence du Prsidentdu Directoire du GroupedAmnagement Al Omrane, duSecrtaire Gnral du Ministre,de lInspectrice Gnrale, ainsi

que des Chefs de Divisions et deServices centraux du Ministre.

Le Ministre de lHabitat et de la Politique de la Ville a connu ces derniers temps une

nouvelle dynamique travers la nomination de certains Directeurs au sein de ce

dpartement, le lundi 19 janvier 2015.

Nominations, au sein du Ministre de lHabitat et de la

Politique de la Ville, de certains Directeurs centraux

Hajar BRAYCH

Mohammed Nabil BENABDALLAH, Ministre de lHabitat et de la Politique de la Ville


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Le Ministre de lHabitatet de la Politique dela Ville, MohammedNabil BENABDALLAH,

a prsid le lundi 26 janvier2015, au sige du Ministre,une runion de prsentationdu rapport mthodologiquede ltude relative lenquteNationale sur la demande enhabitat qui a pour objectifs de :

1. Disposer dune vision claire dumarch immobilier et matriserles donnes sur la demande enhabitat ;

2. Connatre le type de lademande en habitat desmnages en corrlation avecleur pouvoir dachat et identierles potentialits de nancement ;

3. Identier la demande desmnages urbains et ruraux enmatire dhabitat.

Cette tude concernera plus de53 000 mnages dont 38 000 enmilieu urbain et 12 000 en milieurural.

Lors de cette runion, unplan de sondage, bas sur leRecensement Gnral de laPopulation et de lHabitat 2014, at prsent couvrant toutes lesrgions du Maroc.

Les principaux axes duquestionnaire de lenquteportent sur :

Les caractristiquesdmographiques etsocioconomiques desmnages; La mobilit rsidentielle desmnages au cours des dixdernires annes ;

Les conditions dhabitation desmnages ; Le prol des mnages urbains

et ruraux demandeursdhabitat ; La typologie deslogements demandset les priorits en

termes dquipementsdaccompagnement; Les sourceset capacits denancement dunhabitat futur.Ce questionnaire seracomplt par uneenqute qualitativequi a pour objectifdapprofondir certainsaxes, savoir :

Les conditionsdhabitat et apprciationde logement actuel ; La mobilit rsidentielle et lademande dhabitat ; Les attentes et les aspirationsen matire dhabitat.

La collecte de linformation issuede ces enqutes sera basesur une technologie avancepermettant dassurer un transfertautomatique des donnes vers

un module danalyse.

Cette runion a regroupaussi le Directeur Gnralde la Compagnie GnraleImmobilire, les reprsentantsdu holding damnagement AlOmrane, le reprsentant duHaut-Commissariat au Planainsi que les Directeurs Centrauxdu Ministre.

Hajar BRAYCH

Rapport mthodologique de ltude relative

lenqute Nationale sur la demande en Habitat :Prsentation des grands axes


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A ctu


L

e Forum conomiquemaroco-ivoirien, tenusous le thme Maroc-

Cte dIvoire : unedynamique de co-mergence enmarche, a connu la participationde nombreux reprsentants dupatronat, des oprateurs dedivers secteurs conomiques etdes ministres des deux pays.

Sa Majest le Roi Mohammed VIet le prsident de la Rpubliquede Cte dIvoire, SEM. AlassaneDramane Ouattara, ont prsid,

mercredi 21 janvier 2015 Marrakech, la crmonie designature de 24 accords de

partenariat public/priv et priv/priv, ainsi que du communiquconjoint sanctionnant la visite

ofcielle du prsident ivoirien auRoyaume du Maroc et ce, lorsde la crmonie de clture dece Forum conomique maroco-ivoirien.

A lissue de cette rencontre,le Groupe Addoha et CIMAFont conclu trois accords departenariats avec les principauxacteurs de lconomie ivoirienneet marocaine prsentes en Cte

dIvoire.

Une Convention de partenariat

entre le gouvernement de laRpublique de Cte dIvoire,Douja promotion Groupe Addoha

et le groupe de la banque Centralepopulaire du Maroc relative la construction de logementssociaux ainsi que le nancementdes acqureurs, a t signe parMme Nial Kaba ministre de lanance ivoirienne, Anas Sefrioui,Prsident directeur gnral dugroupe Addoha et MohamedBenchaaboun, PrsidentDirecteur Gnral de la banqueCentrale populaire du Maroc.

Aussi, un Mmorandum dententeentre le gouvernement de la

Groupe Addoha et CIMAF :Un rapport de partenariat gagnant-gagnant

Le Groupe Addoha et CIMAF ont conclu trois accords de partenariats avec les

principaux acteurs de lconomie ivoirienne et marocaine prsentes en Cte

dIvoire, lors de la crmonie de clture du Forum conomique maroco-Ivoirien,

tenu le mercredi 21 janvier 2015 Marrakech.


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Rpublique de Cte dIvoire, leGroupe Addoha et AttijariwafaBank relatif au nancement delaccession la proprit desfonctionnaires de lEtat de CtedIvoire, a-t-il t sign par AnasSefrioui, Mohamed El KettaniPrsident dAttijariwafa Bank etla Ministre Nial Kaba.

Une convention entre le Centre depromotion des investissements

en Cte dIvoire (CEPICI) et laSocit Ciments de lAfriqueCIMAF, a t signe par EsmelEmmanuel Essis, directeurgnral du CEPICI et par Anas

Sefrioui, prsident directeurgnral de la socit Ciments delAfrique, visant ddoubler lacapacit de lusine CIMAF

Abidjan passant ainsi dunecapacit de 500 000 tonnes 1million de tonnes par an.

Ces accords ne font querenforcer le cadre de partenariatexistant entre les deux pays,

tmoignant de la volont duMaroc et de la Cte dIvoire defaire du co-dveloppement unvecteur essentiel de rductionde la pauvret, de cration des

richesses et demplois, et derenforcement de la comptitivitdes entreprises des deux pays.

Couvrant diffrents secteurs

dactivit, les 24 accords de

partenariat public/priv et priv/

priv, illustrent galement

la volont de S.M. le Roi

Mohammed VI et de SEM

Alassane Dramane Ouattara

de donner une forte impulsion

au partenariat bilatral pour enfaire un modle de coopration

Sud-Sud.Meryem KORCH


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A rchitecture et Urbanisme


Magazine Innovant: Quel rle

peut jouer lArchitecte dans le

dveloppement du secteur dubtiment durable ?

Layla SKALI:Tout dabord, il mesemble que le premier rle quenous avons jouer aujourdhuien tant quarchitecte est celuide lengagement pour unearchitecture qualitative, murie,pense, en terme dimplantationurbaine, de prise en comptedes atouts naturels du site, de

mise en valeur des donnessociales et culturelles et non dejouer le jeu du quantitatif et de

la rentabilisation irraisonne.Il sagit dun engagement

professionnel, thique, militantpour lintrt gnral, conditionsine qua non de la gense dunquartier, dun village, duneville, faits dquilibres sociaux,de morphologies urbainesharmonieuses et ponctusdarchitectures dexception, lieuxde jonction de fonctions, dedynamiques diffrencies et dequotidiens pluriels, faisant sens.Larchitecture ne safche pas

non plus tel un trophe gagnpar les egos en concurrence,elle est au service de la vie et

cherche en gurir les maux.Nous sommes aujourdhui tousresponsables de nos villespatchworks, le commanditaire,comme larchitecte, lentrepriseainsi que le destinataire.Investir dans une ville durable

implique effectivement quelquessacrices que la communautest sense accepter, uncot de la construction plusimportant mais investi pluttdans le confort thermique quedans lapparat (avec retoursur investissement rapide enmatire de facture dlectricitet deau: le destinataire devantdonc accepter une part de cetteplus value puisquelle lui permetde faire une grande conomie

en matire de facture lectriquedans un deuxime temps ); uneimplication plus importante delarchitecte qui va faire leffortdans la conception dintgrer lesdonnes climatiques et naturellesavant tout et ne pas raisonneren termes de m plancher raliser (les honoraires tant aupourcentage) mais en terme dequalit de vie offerte aux futurshabitants allant jusqu leur

formation pour une bonne gestiondes installations techniquesralises (quels produits

Le btiment durable : Quel champdintervention de larchitecte?

Larchitecte porte une vision globale des techniques et des enjeux lis la mise en

uvre dune architecture responsable. Aujourdhui, Il est au cur de lapproche

complte du btiment durable dans son exercice professionnel. Mais, il a besoindun contexte normatif et rglementaire, dune nouvelle acception de partenariat

public/ priv

Layla Skali,

Architecte - Fondatrice Agence Architextures

Interview


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utiliser pour ne pas dtruire unsystme dpuration des eauxgrises en phyto-puration?),mieux grer les entreprisesdans la gestion dun chantierappliquant la charte du chantiervert (aspect scuritaire devantimprativement tre respects,tri des dchets de chantiers etleur rutilisation, mise en placedes toilettes sches pendantla priode du chantier etc).

Bien entendu, tout ceci estdabord conditionn par lenviede changement, ce dernier peut-tre inme mais chaque petiteamlioration pourra permettreune plus consquente derrire.

M. I.: Comment lArchitecte

peut grer un projet

architectural dans un espace

o il y a quasiment ou

relativement absence des

rseaux de transports, desrseaux techniques (lectricit,

eau, etc.), et les diffrentes

activits conomiques ou

commerciales ?

L. S.: Pour ma part, je penseque larchitecture cologiqueest une rponse possible aussibien dans le rural que danslurbain. Ayant deux familles,celle technique qui vise laperformance de lenveloppe

du btiment et lautre militante,prconisant lutilisation desmatriaux locaux ayant un impactdirect sur le dveloppementhumain par la valorisation dessavoir-faire ancestraux. Luneet lautre des familles devraienttre applicables aussi bien danslurbain que dans le rural maisde fait le mlange des genresest plus rare. Ainsi le voletperformance de lenveloppe,

accompagn dune certicationou labellisation sapplique plussouvent dans les villes raccordes

aux diffrents rseaux deau etdlectricit. Reste que danstoute dmarche cologique,lutilisation des ressourcesrenouvelables est indispensablemais elle sera en complmentdu systme classique, le solaire,la thermodynamique pour leauchaude sanitaire sont quelquechose de trs ais, depuistrs longtemps expriments.Ceci est trs facile mettre

en place par tous les acteursimmobiliers, concernant leszones urbaines o toutes lesactivits se superposent (secteurprimaire/secondaire/tertiaire).Le contexte de ville nouvelle,trait sous forme de zoningsparant les commerces, deslogements, des lieux de travailet loin de tous les centresdactivits conomiques, est tout fait diffrent. La ncessit de

devoir emprunter des transportspolluants chaque jour tantantinomique avec la conceptionbioclimatique des btiments.De plus, il parait plus urgent dedvelopper la valorisation, larhabilitation la restructuration dupatrimoine architectural existant(notamment les mdinas)plutt que de construire denouveaux bidonvilles verticaux.Comme il parait plus urgentde gurir les maux leur

source et stopper lhmorragierurale en investissant dans lesquipements manquants auxvillages plutt que devoir faireface aux consquences desurdensit dsastreuses de nosmdinas et du phnomne debidonvilisation. Ceci tant lesvilles nouvelles en tant que parcimmobilier existant (et non dvelopper) peuvent devenir devrais laboratoires de recherche

pour larchitecture cologique,la gestion de leau (eau de pluie,phyto-puration, installation

de mini-stations dpurationcologiques) et peuvent treralises avec plus de facilitque dans nos centres villes. Ennpour des projets plus ponctuelset exceptionnels, touristiquesou culturels, situs dans desmilieux naturels dexception,sauvegarder larchitecturecologique est la seule solution.Lautonomie est tout faitpossible dans notre pays charg

en soleil et selon les rgions envents dominants consquents.Nous avons un projet commecelui Dakhla o le climat estau service de ces solutions eto le cot de revient est au nalle mme quune constructionclassique raccorde tous lesrseaux. Cela donne rchir!!!

M. I.: que pensez-vous des

contextes normatifs et

rglementaires encourageantle secteur du btiment

durable?

L. S.: Le moindre pas enavant est louable. Ltat de laconstruction est si dplorableau Maroc que nous pouvonsesprer que certaines actions(projets dexception) puissenttirer la ralisation architecturalevers le haut, esprer pouvoirhabiter des espaces isols

(sans ponts thermiques) etpeu consommateurs dnergie.Aujourdhui le btiment/construction reprsente plusde 20% des consommations duMaroc. Rendre plus performantce secteur, optimiser les pertesnergtiques inutiles, cest lafois investir dans une plantedurable et non qui spuise vue dil mais aussi faire desconomies qui pourront tre

investies dans la qualit de laconstruction !!!!

Propos recueillis par Jamal KORCH


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L

amlioration de lefcacitnergtique constitue

un enjeu majeur de latransition nergtique

qui permettra, la fois de faire

diminuer les cots de lnergie pour

les mnages et les entreprises et

rduire la dpendance nergtique

du Maroc. Avec ladoption dunenouvelle rglementation thermique

dans le btiment, le pays engage

un mode daction prioritaire.Toutefois sa mise en uvre resteproblmatique avec le manque

dengagement de chaque citoyenet de la socit dans ce processusde changement et un march des

matriaux en matire defcacitnergtique trs limit.

Batinnov dans sa troisimedition, sera au cur de cenouvel enjeu de la construction,particulirement en ce quiconcerne la performancenergtique et la basseconsommation. Cette nouvelledition permettra de dbattre surdes thmatiques cls :

- Quelles solutions dconomie

en nergie et de sobrit pourles communes,

- Les maisons nergie positive,

- Le march des matriauxinnovants

Batinnov 2015 conrme ainsison positionnement commeunique plateforme rgionale quiengendre de riches changes

entre professionnels de laconstruction et qui favorisele partage des savoirs sur lebtiment durable.

Il est rappeler que dansle cadre de la politique depromotion de lefcacitnergtique et des nergiesrenouvelables du gouvernementmarocain, lADEREE aveclappui nancier du PNUD-FEMavait dvelopp un programme

de code defcacit nergtiquedans le secteur du btiment. Leprogramme visait lintgrationdes considrations nergtiquesdans les secteurs clefs de lapolitique de dveloppement duMaroc : lhabitat, le tourisme,lducation Nationale et la sant.

Laccent serait mis sur laconcertation avec le secteurpriv ainsi quavec les

ministres concerns pourobtenir le soutien des principauxpartenaires et assurer une bonne

Batinnov :Une 3me dition ddie la performance nergtique dans le

btiment

Un programme de code defcacit nergtique dans le secteur du btiment

avait t mis en place depuis 2010. Cependant, la rglementation thermique dans

le btiment (RTB) ne constitue pas encore une ralit sur le terrain. Le Forum

Batinnov, du 2 avril Oujda, peut jouer un rle important dans le dveloppement du

secteur de la performance nergtique.


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communication avec les secteursconcerns.

Ce programme rpondait

trois problmatiques : lerenchrissement des prix desnergies fossiles, labsence de

considrations nergtiques dans

la conception, la construction,

lquipement et la gestion des

btiments et laugmentation

sensible des dpenses

nergtiques suite des attentesde qualit de service et de confort

social de la part des usagers.

Selon ce Programme National

dEfcacit nergtique dansle Btiment dbattu lors de la

Runion de concertation avecle Ministre de lHabitat sur

les lments techniques de la

rglementation thermique dans

le secteur de lHabitat au Maroc,

le 30 septembre 2010, leffort

damlioration de lefcacitnergtique serait concentr sur

trois grands axes: lamnagementurbain, la conception et la

construction des btiments, lefonctionnement des quipements

(climatisation, chauffage, etc.)et la gestion des services

nergtiques dans les btiments.

La 3me dition du ForumBatinnov devient en plus unerfrence pour les questionsrelatives lhabitat innovantet la construction durable.La journe du 2 avril Oujdava constituer une opportunitpour les professionnels etles particuliers davoir dessolutions et des rponses auxdiffrentes questions lies larglementation thermique dans

le btiment, la constructionavec une basse consommationet lconomie dnergie.

Mohamed KORCH

Dans le cadre durenforcement desrelations de cooprationentre le Royaume du

Maroc et le Fonds Vert Climat,une quipe dexperts dudit fonds

a effectu une mission Rabatles 29 et 30 janvier 2015.

Cette mission a fait suite lentrevue qui a eu lieuentre Hakima EL HAITE,Ministre dlgue chargede lEnvironnement et HelaCHEIKHROUHOU, Directrice

Excutive du Fonds Vert Climaten marge de la Confrence desNations Unies sur le Climat tenue

Lima en dcembre 2014 et aucours de laquelle le Maroc a tpropos pour bncier dundon allant de 50 100 millionsde $ pour nancer des projetsdattnuation et dadaptation auchangement climatique.

Lobjectif de cette mission taitde tenir des runions de travailavec les responsables marocainsdu Ministre dlgu charg de

lEnvironnement, Point Focaldudit Fonds ainsi que les autresinstitutions et agences nationalesconcernes du secteur publicet priv en vue de discuter lesmodalits dappui dudit fondsau Maroc. Il sagit notammentdu renforcement des capacitstechniques et institutionnellesdes Agences Nationales quiseront proposes pour un accsdirect aux ressources de ce

fonds ainsi que la prparation duportefeuille de projets qui serontsoumis pour un nancement.

Hela CHEIKHROUHOU, Directrice Excutive du Fonds Vert Climat

Visite au Maroc dune MissiondExperts du Fonds Vert Climat


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La cration de cet espaceducatif sinscrit dans

le cadre de la stratgiedu Ministre en matire

dducation lenvironnementet au dveloppement durabledes enfants et des jeunes visant leur inculquer une cultureenvironnementale et les faireadopter des comportementspositifs en faveur du patrimoinecologique national.

Cet espace ducatif a t quip

de matriel informatique et audio-visuel et doutils pdagogiquespour la sensibilisation et

lducation lenvironnement.Cet espace sera anim par

des cadres du Ministre etdanimateurs relevant decertaines associations activesdans ce domaine.

Il est prvu daccueillirmensuellement prs de 100lves provenant des diffrentstablissements scolaires duRoyaume.

Dun autre ct, une crmonie

dinauguration du LaboratoireNational des Etudes et deSurveillance de la Pollution

(Laboratoire National delEnvironnement), suite son ramnagement et sonextension, a t organise, lamme date du vendredi 16 janvier2015 et au mme lieu, le sigedu Ministre de lenvironnement.

Cet important instrumentscientique et technique, apour mission de surveiller et decaractriser la pollution et les

nuisances dans lenvironnementet de contribuer la mise enplace de rseaux de surveillancethmatiques et de contrle de lapollution.

Il a galement pour attributionde participer la coordinationdu rseau des laboratoiresoprants dans le domaine delenvironnement et contribuer la dnition des normes derejets et dassister les pouvoirs

publics et le secteur priv enapportant les prestations deservices ncessaires en matiredanalyses environnementales.Le laboratoire contribue aussi la constatation des infractionsenvironnementales en appui lapolice de lenvironnement.

Le laboratoire dispose dunitsde mesures xes et mobiles et estcompos de trois dpartements

danalyses : air, eaux et dchetset micropolluants.

Un espace dducation lenvironnement et au

dveloppement durable et un Laboratoire National

de lEnvironnement, au sein du Ministre

La Ministre dlgue charge de lEnvironnement, Hakima EL HAITE, a prsid

la crmonie dinauguration de lespace dducation lenvironnement et au

dveloppement durable mis en place au sein du Ministre, le vendredi 16 janvier 2015.

Hajar BRAYCH


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E fficacit Energtique& Energies Renouvelables


C

tait Ouarzazate,le lundi 02 novembre

2009 que SM leRoi Mohammed VI,

accompagn de SAR le PrinceMoulay Rachid, a prsid, lacrmonie de prsentation duprojet marocain de lnergiesolaire, dun cot dinvestissementestim 9 milliards de dollars.

Un projet national de lnergiesolaire, ambitieux et raliste,qui vise la mise en place en

2020 dune capacit de 2.000mgawatts. Il sagit dune capacitde production reprsentant 38 pc

de la puissance installe n2008 et 14 pc de la puissance

lectrique lhorizon 2020.

Le projet marocain de lnergiesolaire est en phase avecla tendance internationale,qui, face une demandenergtique croissante etau d du rchauffementclimatique, place lesnergies renouvelables etparticulirement lnergiesolaire au rang des priorits.

A terme, il permettraannuellement dconomiser en

combustibles 1 million de tonnequivalent ptrole (TEP) etdviter lmission de 3,7 millionsde tonnes de CO2.

Cest dans cette perspectiveque lAgence dvnementielAICOM EVENT, dirige parRachid BOUGUERN sest

engage volontairement organiser un salon annuel ddi lnergie solaire et lefcacitnergtique pour lAfrique et lepourtour mditerranen.

Il est noter que le salon SolaireExpo est plac sous le hautPatronage de Sa Majest leRoi Mohammed VI depuis la3me dition venant raffermirles soutiens institutionnelsimportants dont bncie le

salon depuis son dmarrage,notamment le Ministre delEnergie, des Mines, de lEau etde lEnvironnement, le Ministrede lHabitat et de la Politiquede la ville et le Ministre delEnseignement Suprieur, de laRecherche Scientique et de laFormation des Cadres.

SOLAIRE EXPO MAROC

2015: La 1re plateforme

ddie lconomiednergie

Le salon solaire expo, un vnement ddi lnergie solaire et lefcacit

nergtique, connat cette anne un saut qualitatif grce la richesse et la

diversit des produits offerts par les exposants nationaux et internationaux et

grce sa tendance scientique et universitaire. Ainsi, la 4me dition se tiendra du

25 au 27 Fvrier 2015 au Parc des Expositions de lOfce des Changes Route dEl

Jadida Casablanca, Maroc.

Solaire Expo 2015,Un vnement forte valeur ajoute pour le

secteur de lnergie propre


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SOLAIRE EXPO MAROC est lepremier salon international auMaroc ddi exclusivement lnergie solaire et lefcacit

nergtique o les acteursde ce domaine, nationauxet internationaux, publics etprivs se donnent rendez-vouspour mettre en lumire leurssolutions, leurs offres de produitset services, et leurs expriences.

SOLAIRE EXPO Maroc,

comme vous le savez, a

t cre dans le but prcis

daccompagner lorientation

nergtique du Maroc. Il

sagit de crer un espacesupplmentaire de rexion

pour booster le secteur et

contribuer la rduction

de la facture nergtique.

En 2015, nous souhaitons

renforcer davantage notre

positionnement, au niveaunational et en Afrique, comme

le 1er salon de lnergie

solaire et de lefcacit

nergtique. Solaire Expo vise

ainsi contribuer, dune part, faire prendre conscience

lopinion, aussi large que

possible limportance de

migrer progressivement vers

les nergies renouvelables et

en particulier vers le solaire

et lefcacit nergtique, etdautre part, travers son forum

scientique relatif aux questions

nergtiques. Le Forum se

veut galement une passerelle

entre les oprateurs (publics et

privs) et le corps universitaire

et sera dclin en deux axes

forts matrialiss: Un Forum

Scientique et Technologique

International et un Concours

universitaire Recherche &

Innovation, surenchrit Rachid

BOUGUERN, Directeur Gnral

dAicom Events et Fondateur

du salon Solaire Expo.

Accueillant en 2014 plus de70 exposants et prs de 4 000visiteurs professionnels de

diffrents secteurs et issus de

plusieurs pays du monde entier,SOLAIRE EXPO MAROCconrme sa position de 1replateforme incontournableB to B de lnergie solaire etde lefcacit nergtique enAfrique et dans le pourtourmditerranen.

SOLAIRE EXPO MAROC estdevenu un rendez-vous annuelpar excellence pour les acteurs

(fournisseurs, distributeurs,dcideurs et consommateurs)engags dans la voie desalternatives nergtiques.

Sur un espace dexposition deplus de 4 000 m, le salon vaaccueillir prs dune centainedexposants et plus de 6 000


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visiteurs venus des quatre coinsdu monde. Vitrine de toutes leslires de lnergie solaire et delefcacit nergtique.

SOLAIRE EXPO MAROC,

cest aussi un espace de

rfexion

SOLAIRE EXPO MAROC sedmarque galement par son

caractre scientique, eu gard son engagement dans larexion pour le dveloppement

du secteur. Cet engagement sematrialise par la tenue dunesrie de confrences, workshopset table ronde qui vont runirdurant le salon, les spcialistes,les chercheurs, les scientiqueset les professionnels du secteurpour approfondir le dbat etmettre des solutions techniques,juridiques, conomiques etenvironnementaux, relatives

lnergie solaire et lefcacitnergtique.

Ainsi, et dans le cadre de sastratgie visant contribuer audveloppement de lnergiesolaire et de lefcacitnergtique au Maroc, SolaireExpo Maroc lance pour laseconde fois le ConcoursUniversitaire de la Recherche etlInnovation (CURI) en nergiesolaire et efcacit nergtique.Le prix vise mettre en valeuret rcompenser des projets

dexcellence innovants etdvelopps au Maroc.

Nous esprons travers lesalon Solaire Expo franchir un

pas supplmentaire, contribuer

au dveloppement du secteur

des nergies renouvelables au

Maroc mais, galement proposer

des moyens demprunter pour

les pays africains des raccourcis

pour cette ambition gigantesque

mais vitale qui est celle delalternance des sources et de

lautonomie dnergie, souligneRachid BOUGUERN, Initiateuret Directeur du Salon.

Il est noter que les confrencesseront animes par 30Confrenciers, devant 400participants, du 25 au 27 Fvrier2015, le jeudi et le vendredi de10h 18h la mme adressedu salon, Parc des expositions

de lOfce des Changes RoutedEl Jadida Casablanca.Les thmes portent sur lePhotovoltaque, PV Production &Technologies, Solaire ThermiqueTechnologies et CSP.

Meryem KORCH


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En effet, les lotissements,

les commerces et

les logements privs

ont de plus en plus

besoin dune nergie able,

conomique et cologique

pour faire face la demande

en lectricit, en chaleur,

en froid et en transports.

Les nergies renouvelablespeuvent contribuer de manire

essentielle couvrir ces besoins,

tant pour les mnages que pour

les commerces, les transports

et lapprovisionnement public

de zones dhabitation entires.

Energies renouvelables,

source inpuisable pour

un dveloppement durable

Contrairement aux nergiesfossiles, les nergiesrenouvelables proviennent de

sources inpuisables. Ellessont composes dun mix debionergie, dnergie olienne,solaire, hydrolectrique et degothermie. Les potentielsnaturels disponibles dans lemonde peuvent tre exploitsau moyen de diffrentestechnologies. Associes aux

technologies daccumulationet de rseau, les nergiesrenouvelables peuvent tre

SOLAR23 :De lnergie solaire pour

lAfrique du Nord

Dans le cadre du programme RES coordonn par lAgence Allemande de lEnergie

(dena), SOLAR23, la socit base Ulm et spcialise dans les systmes solaires,

lance un projet-phare de photovoltaque pour le dveloppement durable dans le

march relatif au secteur solaire au Maroc.

Assis en partant de la gauche: Said Bouaichi (COPAG, directeur adjoint des Achats), Benhida Fouad (COPAG, directeur), Loultiti Mly Mhamed (COPAG, prsident)

Debout en partant de la gauche : Katrin Schmuck (dena, chef de projet du programme RES), Mohamed Ali El Harrabi (SOLAR23, manager GrandsComptes), Judith Jger (SOLAR23, chef de projet), Abdelmajid Lkharouaa (COPAG)


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stockes ou transportes etdistribues sur de grandesdistances depuis le lieu deproduction jusquaux centres deconsommation, et donc utilisespour rpondre aux besoins.

Les technologies, les produitset les services made inGermany dans le domainedes nergies renouvelablesjouissent dune excellente

rputation linternational. Ilssont synonymes de qualit, deabilit, de longvit, defcacitet de scurit. Les entreprisesjouissant dune grandeexpertise en la matire peuventaider dans la planication, laconstruction et lexploitation pourlapprovisionnement en nergiergnrative.

Ce qui est important, cest que

limportation de produits et deservices allemands peut fairelobjet de diffrents programmes

de subventions du gouvernementfdral allemand.

Solar23 et COPAG pour

une production agricole

appuye du systme

photovoltaque

Une conclusion de contrat caractre symbolique : enprsence de lAgence allemandede lnergie (dena) et dans

le cadre de son programmeRES soutenu par le MinistreFdral de lconomie et delnergie (BMWi) en applicationde lInitiative dexportationdes nergies renouvelables,lintgrateur de systmeset spcialiste des systmesphotovoltaques et solairesthermiques indpendantsSOLAR23 bas Ulm a sign uncontrat de coopration avec la

cooprative agricole marocaineCOPAG.

Avec lintroduction de systmesphotovoltaques de moyennepuissance connects au rseauet autonomes, SOLAR23veut promouvoir de nouvellesperspectives de productionde courant plus efcaces etrespectueuses des ressourcesauprs de ce pays dpendantdes importations dnergie.La socit se concentrenotamment sur les installations

photovoltaques couples aurseau tout comme sur lesprojets de pompes solaires. Pourgarantir les normes de qualit,un autre point fort du programmeprvoit la transmission dunsavoir-faire spcique auxpartenaires de distribution et deservices sur place.

Le projet pilote est la premiretape dun concept de

dveloppement de marchvisant lancer une productiondlectricit durable grce


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un tournant nergtique dansce pays dAfrique du Nord.

cette occasion, une installationphotovoltaque de 25 kWc seraralise sur lun des btimentsdu sige principal de la COPAG Taroudant, dans le sud du Maroc.

Avec 13 000 exploitationsagricoles, la COPAG est lune desplus importantes cooprativesagricoles du Maroc et y joue unrle conomique prpondrant.La mise en service de linstallation la n novembre de cette anne

permet ainsi SOLAR23 de fairela promotion de la productiondnergie renouvelable etdescompter une bonnevisibilit. Au Maroc, laccentsera mis sur le photovoltaqueavec le dveloppement deformations pour les entreprisescommerciales et de prestationsde services ainsi qu traversdes visites de linstallation pourpermettre la cration de mises

en rseau durables et dautreseffets multiplicateurs. Il sagitl de dmontrer le potentiel du

photovoltaque aux petites etmoyennes entreprises, car dans

ce secteur le montant lev desfactures dlectricit peut treconsidrablement diminu grce une installation photovoltaqueconue sur mesure.

Pour la crmonie douverturede mars 2015, sont attendusdes reprsentants politiques,scientiques et du secteuragricole : un moyen desensibiliser sur les avantages duphotovoltaque et de sduire des

parties prenantes sy intressantpotentiellement. Lobjectifdu projet est de convaincreles dcideurs politiques desvaleurs sres et durables quereprsentent les investissementsdans le photovoltaque.

La condition sine qua non pourune alimentation durable enlectricit est la reconnaissancede la ncessit et des avantages

tels que la rduction desmissions de CO2 ou la possibilitdune plus grande indpendance

dans lapprovisionnementen nergie. Les incitations investir proposes par ltat,comme une rmunration pourla mise en rseau du courantproduit, permettent dinitier un telprocessus.

Pour obtenir une grande scuritdapprovisionnement, il fautgalement dnir des normeset des rgles contraignantes

de raccordement au rseau.Celles-ci constituent la base desdcisions dinvestissement. Il estdonc ncessaire de reconnatre temps les tendances etvolutions, par exemple enencourageant la recherche ande crer des

conditions-cadres valables leplus longtemps possible.

Il est rappeler que SOLAR23est un fournisseur cl en mainde systmes photovoltaqueshors rseau connects et lessystmes thermiques solairesindpendants avec un rseauet les clients de courtiersinternationaux en Europe et enAfrique.

Dot de 13 annes dexprienceet dexpertise, les connaissanceset lexprience pratique de

Solar23 permettent aux clientsde raliser leurs projets et selonleurs ambitions.

Mohamed KORCH


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Do s s i e r


La construction de Demain:Comment construire un btiment durable ?

Lacte de btir ncessitetoujours un tatdvaluation permettantde constater si le

processus de construction aconnu, ou na pas connu, unevolution depuis lentre du XXIme sicle, lre du progrs et

des nouvelles technologies.Cette nouvelle poque montreque lattitude des usagers et des

utilisateurs vis--vis du btimenta nettement chang.

En effet, lopinion de lutilisateurnal afche une insatisfactiontotale devant louvrage construitqui reste selon lui en dphasagepar rapport lvolution

exponentielle de luvrehumaine. Du moment que lebti noffre ni confort, ni bien-

tre, alors il accuse une absencetotale rvlatrice de la qualitsanitaire des espaces, du confortacoustique et thermique ou bienencore de la qualit sanitaire de

leauDans cette perspective, lebtiment a besoin alors dtrecerti la construction selondes rfrentiels, en particulierHQE. Le but est de rendre lebtiment soi-disant durable en traitant les problmatiqueslies au confort, bien-tre, santet lenvironnement intrieuret extrieur de lenveloppe dubtiment.

Le modle actuel du btimentest devenu source de certainsproblmes psychologiques,sociologiques, conomiques etenvironnementaux. En gnral,le secteur de la constructiona cr de nouveaux rapportssociaux et conomiques quiprnent la distanciation et lesconits.

Dans le domaine de la construction, les conceptions, les techniques, les rgles

et les matriaux connaissent une grande volution, et les diffrentes spcialits

lies au btiment durable se multiplient. Quel que soit lusage du btiment qui peut

tre soit rsidentiel, commercial, industriel ou institutionnel, le produit rsultantde lacte de btir doit correspondre au nouveau comportement psychologique et

sociologique de lusager et de lutilisateur nal.

Le btiment durable :Les nouvelles exigences dans

lacte de btir


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Dossier prpar par Jamal KORCH

La cadre bti doit constituer un lieuincitatif et propice une meilleureefcacit en termes dlmentsde confort offerts, rpondant auxexigences du dveloppement

durable. Do les modicationstechniques et rglementairesqui accompagnent lvolution delacte de btir.

La loi N 12-66, adopte par leconseil du gouvernement, le 23mai 2013, relative lactivation etau renforcement des mcanismesde contrle et de rpression desinfractions durbanisme et deconstruction, qui nest pas encore

approuve par le parlement, vise instaurer un traitementprventif, immdiat, efcientet intgr du phnomne deconstruction illgale, raffermirles garanties de protection delespace urbain et dpasser lesdysfonctionnements entachantle systme de contrle et derpression en vigueur.

Cependant, le systme de

contrle ne vise pas certainesproblmatiques lies la santet au bien-tre de lusager. Lescontrles de construction nesintressent pas lespace de

mobilit, lensoleillement, lair

frais, lacoustique, au thermique

Comment peut-on envisagerdu confort et du bien-tre unoccupant dun logement de 60m2, non ensoleill, construitdans un immeuble de R+5

sans ascenseur et au-dessusdun atelier de menuiserie oude mtallurgie ou sur une voie

devenue par la force des chosesexpress. La dlivrance dupermis dhabiter est assuredans un autre contexte o laconformit du plan (conception

architecturale) par rapport laconstruction prdomine.

Le systme de contrle deconstruction sintresse doncaux certaines infractions lies la construction. Larticle 42du Rglement Gnral de laConstruction stipule que lepermis dhabiter et le certicatde conformit sont tablis aprsrcolement des travaux. Le

rcolement des travaux consiste vrier la conformit destravaux raliss avec les plansarchitecturaux et techniques etles indications de lautorisationde construire. Il est prciserque le Dcret n 2-13-424 du13 rejeb 1434 (24 mai 2013)approuvant le rglement gnralde construction xant la forme

et les conditions de dlivrancedes autorisations et des picesexigibles en application de lalgislation relative lurbanismeet aux lotissements, groupesdhabitations et morcellementsainsi que des textes pris pour leurapplication, a t publi au Bulletinofciel sous numro 6174 du 23ramadan 1434 (1er-8-2013). Ilest prciser que dans un autrecontexte, les professionnels du

BTP parlent dun prochain codede la construction qui est enattente dapprobation.

Nanmoins, les attentes delusager, inuences par lesnouveauts des nouvellestechnologies, dpassent deloin les caractristiques destechniques traditionnelles deconstruction.

Do la ncessit de revoir lestextes rglementaires relatifsau secteur de la construction,en introduisant la notion dubtiment durable. La notion dedveloppement durable est entrain de gagner de nombreuxsecteurs conomiques dont leBTP qui nest pas des moindres.

Le btiment durable entre lanotion de service et la notion

de lobjet physique


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Do s s i e r



L

e btiment doit,rappelons-le, fournir unservice lutilisateur

nal en adoptant lafois les nouvelles technologies,lexpertise architecturaleoptimise et les bonnestechniques de construction.

Plusieurs paramtresinterviennent dans la maitrise dela qualit et de la ralisation dunbtiment durable, notammentle choix du site dimplantation,lutilisation des matriaux

de bonne qualit, ladoptiondes meilleures techniquesde construction et la prise encompte de limpact du bti surlenvironnement.

Les spcialistes imaginent malcomment peut-on qualier uneconstruction en tant que btimentdurable, malgrs sa ralisationsur un sol gorg deau, sur lesrives dun euve, sur des penteso il peut y avoir un glissement du

terrain, dans une zone sismique,sur le dos dune constructionmenaant ruine, etc ?

Les catastrophes que connaitle Maroc ayant rapport avec lesecteur de la construction sontdues essentiellement au refusmthodologique de ladoptiondes nouvelles techniquesconstructives. La catastrophe deBourgogne ( Casablanca), la pluie

et leffondrement des maisonsdans plusieurs villes du Maroc,la catastrophe quont connu les

villes de Guelmim, Bouizakarnet Sidi Ifni touches par lesintempries, la catastrophe

de construction de Knitra, lacatastrophe dAl hoceima cause du sisme et dautres,constituent des exemplesargumentatifs montrant que leprocessus de construction auMaroc ne reconnait pas encorele progrs et lvolution de lactede btir.

Cependant, il y a lieu deciter quelques actions qui

commencent tre repres enfaveur du btiment durable au

Maroc. Parmi les actions les plusefcientes, le lancement du LabelILTIZAM, le mercredi 29 janvier

2014, par la Fdration Nationaledes Promoteurs Immobiliers enprsence du Ministre de lHabitatet de la Politique de la Ville,Mohammed Nabil Benabdellah.Cent six (106) critres ont tslectionns et regroupsdans quatre axes qui sont latransparence et les exigencesrglementaires et lgales,les exigences techniques etnormatives, la scurit sant et

assurance et enn linnovation etle dveloppement durable.

Le btiment et le dveloppementdurable : Quel rapport ?


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Le Prsident de la FNPI, YoussefIbn Mansour avait soulign,

lors du lancement ofciel du

Label, que la prise dinitiative

de la Fdration se converge

vers la mise en valeur des

bonnes pratiques dans lacte de

btir o plusieurs intervenants

doivent sy adhrer, notamment

lentreprise de construction,

la maitrise duvre, les

fournisseurs des matriaux de

construction, etc. Il a ajout

galement qu un Label nestpas une obligation , mais la

chaine de valeur dun projet de

construction doit tre inscrite

dans les annales des projets

de construction contribuant au

dveloppement du bien-tre du

citoyen marocain.

Au-del de cette initiative louable,il reste encore dsirer dans lesecteur du btiment durable pour

une meilleure intgration desprojets dans leur environnementimmdiat, pour une rduction des

impacts environnementaux duchantier, une gestion de lnergieoptimise et avec un confortet un bien-tre convenables.Cependant, ltat des lieux dubtiment durable montre quilreste beaucoup faire.

Le cas des rsidences de rve Bouskoura : Des habitations Bouskoura ont t construitesdans un primtre en principeinterdit la construction, puisque

la zone est expose au bruit dutrac arien. LAgence urbaineet le Ministre du Transportsaccusent mutuellement.

Les acheteurs des rsidences derve Bouskoura cherchaient lecalme, le confort, le vent frais dela fort d ctCependant, ilsse sont retrouvs dans une zonedatterrissage et de dcollagedes avions provocant un bruit

assourdissant. Le pire nest pasdifcile imaginer.

Pourtant, laroportMohammed V a mis en placedes procdures spciquesde circulation arienne lapproche, au dcollage et latterrissage, de nature diminuer le bruit des avions lorsde ces phases. Aujourdhui, lesavions sont de moins en moinsgnrateurs de bruit que lesanciens, grce aux avancestechnologiques.

En principe, cette zone, la plustouche donc par la nuisance,est cense tre non peuple. Ilexiste dailleurs ce titre ce quonappelle des plans dexpositionau bruit (PEB), documentsdurbanisme qui interdisentlinstallation dhabitations, etdonc de populations, exposes la nuisance sonore des avions.Cette procdure est connue

aussi bien des gestionnairesde laroport, des compagniesariennes, de lagence urbaineque des promoteurs immobiliers!(Lconomiste dition N 4413du 04/12/2014)

Dautres exemples similairespeuvent constituer un argumentirrfutable pour bien penser faire voluer le systme deconstruction et penser durable.


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Do s s i e r



La certication HQEest un moyen pour

les matres douvragede faire reconnaitre

la qualit environnementalede leur dmarche et de leurralisation par une tierce partieindpendante.

Il sagit donc dune dmarchevolontaire propose aux matresdouvrages qui souhaitentvaloriser leurs actions et offrir leurs divers interlocuteurs

une assurance quant auxperformances obtenuesen matire de dmarcheHQE : ouvrages sains etconfortables dont les impactssur lenvironnement, valus surlensemble du cycle de vie, sontles plus matriss possibles.

La certication HQE atteste dela conformit un rfrentielde certication et de la miseen place dun Systme de

Management Environnemental(SME). Sur cette base, le maitredouvrage dnit des niveauxde performance et sengage donner les moyens aux acteursdu projet pour les atteindre.

La certication HQE existe pourles btiments neufs comme pourles btiments existants, dansles domaines des btimentstertiaires, de la maison individuelle

et du logement collectif.

Du moment o la construction

durable se dveloppe de plus

en plus dans plusieurs paysdu monde, dont le Maroc,en associant des enjeuxconomiques aux volutionstechniques et socitalesengendres, HQE se positionnefortement sur la scneinternationale comme unerfrence. Au-del de son cadrede certication, elle reprsentedsormais un mouvementdampleur, fdrant de multiplesacteurs autour de la haute

qualit environnementale desbtiments.

Alors, il sagit des cabinetsspcialiss internationaux,sadressant tous les acteursdes projets pour le btiment(architectes et ingnieurs,promoteurs et investisseurs,usagers et consommateurs,institutions et collectivitslocales), qui offrent de lexpertise

mais aussi de la valeur ajoutede HQE, et qui rpondentaux contraintes et spcicits

relatives au climat, la

rglementation, aux habitudesde construction, aux systmesdorganisation

Ainsi, pour rduire les impacts,le btiment se doit dtre durable , cest--dire, sain etconfortable, nergtiquementperformant, avec desimpacts environnementaux etconomiques mieux matrissdans son contexte territorial et surlensemble de son cycle de vie.

Un grand nombre dacteurs, enEurope, aux Etats-Unis, en Asielont compris et se sont engagsdans cette voie. Conceptionbioclimatique, nouveaux processde construction, bti performant,innovations industrielles,sensibilisation massive desprofessionnels et du grand public,implication des pouvoirs publics:cest une dynamique globale etmondiale qui est aujourdhui en

marche pour offrir un espacevivable et conome lusager.

CertificationHQE pour le

btiment


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Do s s i e r



Pour matriser la qualitet la ralisationdun ouvrage oudun btiment, il est

ncessaire de prendre en comptecertains paramtres dont le choix

efcient du site dimplantationbas sur une tude exhaustivedu sol.

Ltude permet danalyser laqualit mcanique du sol, dedterminer sa capacit portantequi permettra de choisir letype de fondations et de lesdimensionner. Elle permettra deconnatre la nature prsumedu terrain (argile, limon, sable,

remblai, ) et de savoir sil ya une prsence deau faibleprofondeur.

Dautant plus que la premirequalit dune constructionnouvelle, avant la premirepierre, cest son adaptationau site gologique qui va lasupporter durablement. Cest lerle des tudes gotechniques.

Ltude gotechnique permet

didentier les incertitudes etles risques lis aux sols pourune construction. Il est essentielde reprer les informationsessentielles contenues dans lerapport et den comprendre lesincidences sur la conception delouvrage.

La nature du sous-sol ne doit pastre oublie. Il faut sassurer quedanciennes cavits nexistent

pas proximit, que le terrainnest ni inondable, ni sujet desinltrations deau. Il faut vrier

que le sol nest pas constitude remblais trop rcents quipourraient dstabiliser terme laconstruction. Un terrain instablencessite des fondationsspciales onreuses.

Glissements de terrain et

stabilit des pentes

Les glissements de terrain sontdes mouvements qui affectentles talus et les versants naturels.Ils peuvent provoquer desdommages importants auxouvrages et aux constructions,avec un impact conomiquesensible, et parfois causer

des victimes. Ils surviennent la suite dun vnementnaturel forte pluie, rosion deberge, sisme, par exemple ou sont la consquence plus

ou moins directe dactions delhomme, telles que travaux deterrassements ou dforestation.Ltude des glissements deterrain et la prvention desrisques quils engendrentrelvent de la gologie appliqueet de la mcanique des sols.

Constructionparasismique: sauvegarde

des vies humaines

Une construction parasismiqueest une construction qui estcapable de rsister un niveaudagression sismique dnirglementairement pour chaquezone de sismicit. Pour ceniveau elle peut alors subir desdommages irrparables mais

elle ne doit pas seffondrer surses occupants.

Lobjectif principal des rgles deconstruction parasismique est la

Quel sol pour un btimentdurable ?


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sauvegarde du maximum de vies

humaines.En cas de secousse plusmodre, lapplication desrgles parasismiques doit aussipermettre de limiter les pertesconomiques.

Le principe de la constructionparasismique repose sur cinqpiliers indissociables :

Le choix du site dimplantation

est primordial : il faut notammentproscrire les terrains situs surles reliefs et en haut des rupturesde pente. La zone de limite entreles sols rocheux et les sols mousest galement viter.

La conception architecturaledoit galement treparasismique, non seulement enterme dimplantation judicieusedu btiment sur le site, mais

galement en terme de typedarchitecture, qui doit favoriserun comportement adapt au

sisme (forme, hauteur et

lancement du btiment). Le respect des rglesparasismiques constitue unencessit. Pour la constructionneuve, elles xent les niveauxde protection requis par rgionet par type de btiment. Cesrgles dnissent galementles modalits de calcul et dedimensionnement des diffrentsorganes de structure desconstructions.

La qualit de lexcutionconcerne non seulement lesmatriaux et lments nonstructuraux (couplages et joints),mais galement le respect desrgles de lart. La protectioncontre le feu est un point importantde la construction parasismique,tout comme lentretien. Toutemodication ultrieure de laconstruction devra tre conue

selon les mmes exigencesqualitatives.

La maintenance des btimentspermet de garantir lefcacit dela construction parasismique surle long terme.

Il est essentiel dinsister sur lefait que le non-respect de lunede ces cinq dmarches peut tre lorigine de leffondrement dubtiment lors dun tremblementde terre. Pour les btimentset infrastructures particulires,

dits risque spcial tels quebarrages, centrales nuclaires ouindustries risques, des rglesparticulires sont appliques.Elles permettent de garantir lascurit de la population pour dessismes de magnitude beaucoupplus forte que pour les btimentsdits risque normal.

Il est souligner que lestremblements de terre ou

sismes terrorisent de plus enplus les populations qui viventdans certaines zones du globe.Ils peuvent dvaster une rgionentire et causer des sinistres des dizaines voire des centainesde milliers de personnes, commecelui de la ville dAgadir et de laville dAl hoceima.

Il est noter que le Maroc estun pays rgulirement secoupar des sismes. Parmi ceux

qui ont marqu lhistoire rcentedu Maroc, il y a la catastrophedAgadir, en fvrier 1960 : dansla soire du lundi 29 fvrier 1960,vers 23h40, une secousse demagnitude 5,8 suivie dun raz-de-mare avait pratiquement ray laville de la carte. Des dcombresdAgadir, les sauveteurs ontretir 10.000 12.000 morts, soitplus du quart de la population dela ville et prs de 2.000 blesss.

La ville dAl Hoceima a connuun autre sisme survenu dans


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la nuit du lundi 23 au mardi 24fvrier 2004 2h28.

Le sisme a atteint la magnitudede 6,3 6,5 sur lchelle deRichter.

Plusieurs villages ont tquasiment dtruits par lintensitde la secousse. Le bilan du jeudi26 dans la matine faisait tat deplus de 570 morts et plusieurscentaines de blesss, crasssous les dbris des maisons etimmeubles.

Et dautres sismes survenusdans plusieurs villes du Maroc

sont prendre en considration,notamment Nador, Moulayyacoub, Fs

Eu gard aux diffrents sismessurvenus au Maroc, les pouvoirpublics sont dans lobligation dedcrter des lois relatives auxconstructions parasismiques,notamment le rglement

parasismique (RPS 2000) avecdes nouveaux apports en 2013.

Ainsi, Un projet de dcret relatif la construction parasismique at adopt par le Gouvernementen mai 2013. Il sagit du projet dedcret n. 2-12-682 qui concerne lamodication du dcret n 2.02.177du 22 fvrier 2002 approuvant lerglement parasismique (RPS2000) applicable aux btiments,

xant les rgles parasismique etinstituant le Comit national degnie parasismique. Lobjectif

du Rglement parasismiqueest de garantir la scurit descitoyens et la protection de leursproprits contre les sismes,tant donn quil dtermine lesrgles de calcul et de mesuredes constructions destines renforcer la rsistancedes constructions contre lestremblements de terre. Le projetprvoit aussi des dispositionstechniques de gnie civil et

de conception architecturalepermettant aux constructions dersister aux sismes.

Les modications introduitespar ce projet, qui a t laborsous la direction dun ensemblede professeurs et de chercheursrelevant de lUniversitMohammed V dans le cadredun accord de partenariat avecle ministre de lHabitat et de

la Politique de la ville, visent introduire les dveloppementstechniques en vigueur dansce domaine au rglementparasismique et rsoudreles difcults auxquelles lesprofessionnels font face dansle cadre de lapplication de sesdispositions. Ce rglement viseessentiellement faciliter sonutilisation par les concepteurs travers les commentaires et lesexplications quil contient, avec

lajout de deux cartes sismiqueset des nouvelles donnessismiques et la localisationprcise des zones sismiques(5 zones la place de 3), laprcision du classement desconstructions (3 catgories la place de 2), et unedtermination plus large despositions sismiques (5 positions la place de 3).


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Larchitecture ne peut sauverle monde mais elle peut donnerle bon exemple, telle est

la fameuse citation dAlvarHugo Henrik Aalto (1898-1976), architecte, dessinateur,urbaniste et designer nlandais,adepte du fonctionnalisme et delarchitecture organique.

En 1938, Oslo, Aalto a dclaraussi : Jai prtendu un jourque le meilleur comit destandardisation est la nature elle-mme.

Portant une vision globaleet gnrale du territoire, lesarchitectes ont un rle central

jouer dans la conception etla mise en uvre de projetsrpondant aux enjeux du

dveloppement durable. Il leurappartient par consquent deproposer, en partenariat aveclensemble des autres acteurs dela lire, des solutions crativeset innovantes intgrant les quatreparamtres du btiment durable:culturel, social, environnementalet conomique dune architecturedurable.

Le projet architectural mentionn

aux articles 50 54 de la loi N12-90 sur lUrbanisme relatifs aurecours obligatoire larchitecte,comporte au moins les

documents graphiques et critsdnissant : Linsertion au site,au relief et ladaptation au climat;le respect de lenvironnement,limplantation du ou des btimentscompte tenu de lalignement dela marge de recul, des prospectset des niveaux topographiques;la composition du ou desbtiments : Plans de masseprcisant la disposition relative

des volumes ; lorganisationdu ou des btiments : plans etcoupes faisant apparatre leurdistribution, leur fonction, leurutilisation, leurs formes et leursdimensions ; lexpression desvolumes : lvations intrieureset extrieures prcisant lesdiverses formes des lments etleurs organisation, densemble;le choix des matriaux et descouleurs, la note de prsentation

et tous les documentssusceptibles de permettre lacomprhension du projet.

Larchitecture et le btimentdurable : Quel rle de

larchitecte ?


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Le Ministre de lHabitatet de la Politique dela Ville avait organis,en partenariat avec le

Ministre des Affaires Gnraleset de la Gouvernance et laCoopration Allemande auMaroc (GIZ), un sminaire au

sujet de la gestion des risques auMaroc, le Jeudi 13 Juin 2013, ausige du Ministre de lHabitat etde la Politique de la Ville.

La rencontre avait permisen loccurrence de prendreconnaissance des rsultats et

recommandations de ltudeportant sur lvaluation delexposition de notre pays auxrisques lis aux catastrophesnaturelles labore par leGouvernement du Maroc, laBanque Mondiale et lAgenceSuisse de Dveloppement et dela Coopration.

Selon ltude analytique,lanalyse probabiliste des risquesde catastrophes naturelles

rvle que le cot moyen annueldes catastrophes naturelles estde 5,6 milliards MAD. Au coursdes 30 prochaines annes, ily a : 95 % de chances davoirun tremblement de terre ouune inondation entranant despertes denviron 5 milliards MAD,90% de chances davoir unvnement causant des pertesde 10 milliards MAD et 65% dechance davoir un vnement

causant des pertes denviron 25milliards MAD.

Une vision futuriste quonnespre pas sa concrtisation !

Vision futuriste des risques auMaroc

N29 / Fvrier 2015 / 30 Dh

Dossier

La construction de Demain:

Comment construire un

btiment durable?

Actu:Prventica Maroc: Une 2me

dition place sous les meilleurs auspices

Salon Piscine Expo 2015,

un rendez-vous de nouveauts

Evnements

Efcacit Energtique & Energies Renouvelables


Solaire Expo 2015, Un

vnement forte valeur ajoute

Interview: Layla Skali, Architecte -



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Innovant / Fvrier 2015 /41


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reste un outil damliorationde la qualit nergtique etenvironnementale des btiments,

et a pour objectif de mettre enavant les bonnes pratiquesdans le but de faire voluer lesecteur de la construction versdes btiments plus confortableset plus conomes en nergie. Ilest important de souligner, queles performances et le confortressentis dans les btimentsrsidentiels, dpendent enmajeure partie de la qualit dela mise en uvre de matriaux

appropris et des mthodesadaptes de construction efcaceen nergie. Lobjectif de ce labelsinscrit dans la prparation etla mise niveau de lensembledes diffrents corps de mtiersprivs et des institutionnels, intgrer ces outils mme derpondre aux attentes du citoyenen matire de constructionconome et durable.

M. I.: Des conventions ont

t signes entre lAdereeet plusieurs fdrations et

organismes, notamment la

FNBTP et le Groupe Al Omrane

pour rendre le secteur de la

construction moins nergivore

? Quen est-il de ces grandes

actions ?

S. M.: Ladhsion desprofessionnels et des grandsoprateurs nationaux en matire

de construction durable demeuredans notre cur des mesuresvisant le dploiement des

diffrentes actions prconises.Que ce soit la nouvellerglementation thermique, ou les

diffrents labels et certicationsqui existent dans le secteur dela construction et du BTP, il estncessaire de mettre en placedes programmes nationaux etdes mesures incitatifs pour ledveloppement et la mise enplace dans toutes les rgions duMaroc de ces nouvelles pratiques.Les 9 projets de dmonstrationlancs par lADEREE avec

lUnion Europenne et dont abnci le groupe Al Omraneet plusieurs oprateursprivs, illustrent parfaitementlengagement de ces oprateurs,soucieux de valoriser cesnouvelles orientations et demettre en place les nouveaux

procds de construction mme dassurer dune faondurable et prenne un confort

thermique et une qualit de viemeilleure. Ce programme qui esten cours dachvement, reste unepremire exprience nationaleet une russite dans la mesureo les premiers rsultats ontmontr un surcot dans la miseen uvre de mesures disolationthermique trs infrieur celuiattendu.

M. I.:Quid de la rglementation

thermique ou de laperformance nergtique dans

le Btiment ?

S. M.: La rglementationthermique dont nous avonsmis en place les fondementstechniques reste lun des voletsimportants du programme deCode dEfcacit nergtiquedans le btiment (CEEB). Lundes principaux rsultats de

ce programme est ladoptionle 14 Novembre 2013 duDcret 2-3-874, et sa sortie aubulletin ofciel le 6 novembre2014. Le dcret devra treoprationnel et mis en uvrepar les diffrents oprateursune anne aprs sa publication,soit courant novembre 2015. Letexte, approuve le rglementgnral de construction xantles rgles de performancesnergtique des constructions,

et institue le comit national delefcacit nergtique dansle btiment. Lun des objectifsstructurants et important de ceDcret est dintgrer le codedefcacit nergtique dans lebtiment comme rglementationurbanistique de base, ayantpour nalit la rduction de laconsommation nergtique declimatisation ou de chauffagedes mnages. Il permettra en

outre la cration dune nouvelledynamique nationale dansle secteur des matriaux de

La rglementation

thermique dont

nous avons mis en

place les fondements

techniques reste lun

des volets importants

du programme de Code

dEfcacit nergtique

dans le btiment

(CEEB).


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construction et des isolants,ou dans la formation et la mise niveaux des oprateurs dechantiers et des architectes.

M. I.: Pour une bonne maitrise

nergtique dans le btiment

quels conseils donnez-

vous aux concepteurs-

constructeurs et aux usagers-

consommateurs ?

S. M.: Ce sont en effet lesprincipaux relais pour la miseen uvre sur le terrain deces mesures. LADEREE aprpar ainsi plusieurs guides destination des professionnelset des usagers. Ces guidestraitent et illustrent les diffrentes

techniques de construction avecla mise en uvre des diffrentstypes disolants, la gestionde lnergie dans le secteurtouristique, loptimisation desappareils de chauffage et declimatisation ou les bonnespratiques suivre au niveau desusagers. Pour les professionnelset les architectes, lADEREEa cr un logiciel national Binayate , destin simuler et

vrier si la construction dunbtiment rpond aux exigencesde la rglementation thermique.Ce logiciel, qui est une premireau Maroc, est bas sur lesconditions climatiques nationaleset les nouvelles cartes dezonage climatique, ainsi que sur

les caractristiques thermiquesque nous avons pu raliser,des diffrents matriaux deconstruction fabriqus au Maroc.

Tous ces outils qui sontgratuitement tlchargeables partir de notre site Web (www.aderee.ma), sont principalementdestins aider les oprateurs,architectes, agences etcommunes urbaine ou

universitaires, fdrer cettedynamique nationale mmede remplir les conditions dundveloppement durable soutenu.


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Magazine Innovant: Pourriez

vous nous prsenter la FMCI.

Nabil BENAZZOUZ : LaFdration Marocaine du Conseilet de lIngnierie FMCI estune organisation professionnelle

cre en 1975 et regroupantplus de 200 socits dingnierieet de conseils organises au

sein dassociations. Elle est leurreprsentant ofciel auprs despouvoirs publics. Elle fdre huitassociations rgionales couvrantlensemble du territoire national:Tanger -Ttouan, Fs-Saisset Hoceima, Oujda - oriental,

Mekns -Talalt, Rabat - centrenord, Casablanca - centre,Marrakech - Tensift, Agadir -

sud. Elle regroupe aussi quatreassociations sectorielles:Association du Btiment,Association des bureaux de

conseils, Association deslaboratoires BTP, Association delingnierie informatique.

La FMCI est dirige par unbureau national form demembres lus et des prsidentsdes associations rgionales etsectorielles.

Elle fonctionne selon desgroupes de travail permanentsrigs en commissions :

- Commission renforcement dela Fdration et services auxmembres;- Commission des marchs delingnierie ;- Commission rglementation etscalit ;- Commission contratprogramme;- Commission Manifestationsscientiques et techniques ;- Commission Dveloppement

Durable.- Commission Conseils etformation

La prise en compte des nouveaux dispositifs du btiment durable renforce le rle

du bureau dtudes technique. Lapproche durable, les besoins et les capacits des

utilisateurs et la mise en uvre demandent des comptences croissantes.

Les bureaux dtudes sont appels changer sur cette thmatique du btiment

durable, informer sur les bonnes pratiques et mettre la disposition des

professionnels des retours dexprience

La FMCI contribue au

dveloppement du btiment

durableNabil BENAZZOUZ

Vice Prsident de la FMCI et Directeur Gnral dIDAFA

Interview


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M. I.: Quel rle joue la FMCI au

sein du secteur du BTP?

N. B.: Lingnierie intervientdans lensemble des projetsdinvestissement BTP sousforme dtudes, dassistancetechnique, de contrle oudessais portant sur la faisabilit,la conception, la ralisation et lagestion des projets depuis leurimplantation jusqu leur mise en

service, voire leur exploitation etventuel dmantlement.

La FMCI en tant quinstancefdratrice a instaur depuissa cration un cadre appropripour participer la promotion,dveloppement et rgulation decette ingnierie favorisant ainsiune meilleure contribution audveloppement conomique dupays. Elle participe activement

lanimation et la promotionde ltat de lart dans lesecteur de la construction etdu BTP de manire gnrale travers les manifestationsscientiques et techniquesquelle organise rgulirement:journes techniques, sminaires,confrences, journessensibilisation - formation,

Elle accompagne la dynamiqueque connait le secteur BTP depuis

plus dune dizaine dannes travers les programmesambitieux dinfrastructureslancs par le Maroc : Autoroutes,Voies ferres, Ports, VillesNouvelles, Barrages, .

Elle accompagne aussi lesefforts de dcentralisation etde rgionalisation travers lacration et le dveloppementde reprsentations rgionales

dites

Innovant N29_ Architecture Durable

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